#quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il s'est passé ?
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Bon, on me dit de ne plus rien attendre de lui.
Hier, il m'a dit qu'il n'a jamais voulu de cette relation et que je l'aurais forcé. J'étais plus qu'atterrée : on a eu une relation flirt pendant des mois, sans que ça ne soit sérieux, avant qu'il ne me propose d'aller plus loin.
J'ai retrouvé plein de message où je lui dis que c'est OK pour moi qu'on ne soit pas un couple, tant que je peux offrir de l'amour à quelqu'un pour ne plus être triste, alors ça me suffit.
J'ai toutes les preuves disponibles, que ce soit moi qui parle de cette relation sur les réseaux sociaux, des documents où j'exprime à quel point cette relation me faisait du mal, mais où je voulais "laisser une chance", sans doute par peur de la solitude et par peur qu'il ne se fâche.
Là où je commence à m'inquiéter, c'est que lorsque j'ai vécu d'autres types d'agressions il y a 10 ans, j'avais aussi fait un blog, avec des dessins. J'avais espéré que mon agresseur réalise.
La différence je pense, avec une plainte le concernant, c'est que j'ai décidé que je ne m'impliquerai pas plus que ça. Je ne lirai pas ses procès verbaux. Je ne me battrai pas. Je relaterai des faits, qui ont été documenté dès le jour où ça s'est passé. J'ai le soutien de beaucoup de gens et genre tous-tes me disent que porter plainte est parfaitement légitime. Il m'a tapé, je l'ai quitté, après il y a eu l'attachement amoureux qui fait que, mais maintenant qu'il m'explique ne jamais l'avoir été, cet attachement est parti, et je ne ressens plus de pitié. Pour le moment je ne sais pas encore si je vais porter plainte : je n'ai plus du tout d'affection pour lui, et mes souvenirs sont ternis, pour ne pas dire morts, depuis son message d'hier. Mais j'ai peur que ça me bouffe moi. J'ai peur d'une nouvelle procédure sans fin. D'un autre côté, on m'a dit que porter plainte, vu ce qu'il s'est passé, l'aiderait lui dans son cheminement et aiderait la société, les prochaines relations qu'il pourrait avoir. "La justice est là pour reconnaître des coupables" a dit mon psy : oui, c'est vrai. 3 jours où j'ai craqué à vouloir me tuer, 3 jours de crises, sur 1 mois de colocation, certes ce n'est pas à minimiser, mais ça ne justifie aucune diffamation ni coups. Du mal psy à ses colocs avant ma tentative de suicide : sérieusement mais j'ai fais quoi ? Littéralement je m'excusais de mon existence à 100% du temps. Je vais m'arrêter là pour ne pas tomber dans un puit de négativité, mais l'injustice de cette situation me sidère. Mais on m'avait averti.
"Il va donner une version qui l'arrange bien, où il sera dans la déculpabilisation. Il ne racontera pas le fait que vous vous sentiez mal depuis le début dans cette relation car vous aviez peur de lui" Après, j'ai jamais nié MES erreurs. J'ai jamais dis que mes actions étaient bien. Avoir des pensées ou pire, des gestes suicidaires, c'est pas cool du tout pour l'entourage, c'est très dur à supporter. Une fois il m'a dit "si tu tentais de te suicider, je fuirai, mais ça ne voudra pas dire que je t'ai jamais aimé ou que ce n'était pas réel". Alors qu'en est-il maintenant qu'il aurait "réalisé" qu'en fait il voulait jamais de cette relation, que j'aurais soi-disant forcée ? Lui-même dit tout le temps "les choses peuvent changer" : dès le début de notre fréquentation, il m'a dit "pour le moment pas de couple, mais ça peut changer". Et de fait, un jour, il m'a dit être amoureux, il a voulu officialiser, ça venait de lui, et j'ai accepté car je l'appréciais tout de même. Je n'ai jamais forcé, si ce n'est que je n'étais pas sûre, et que je ne savais pas si je voulais vraiment de ce type de relation où je me sentais aussi mal. "Faut jamais dire jamais"
Et maintenant je me fais pourrir car au début il voulait pas et après il voulait. En fait ça n'a aucun sens : il a peut-être réalisé qu'il voulait pas de relation, que lui aussi ça lui convenait pas, mais en quoi c'est ma faute ? À la limite qu'on allait mal tous les deux et qu'on se mentait à nous-même je veux bien, mais me traiter comme ça ? Il a dit qu'il s'en voulait aussi de "pas s'être écouté", je m'en veux également : mais moi, je n'ai jamais menti, je lui ai dis que j'avais mal au ventre, il me disait que ça passerait et que je devais "juste lui faire confiance". Tu parles.
D'ailleurs une liste de ses phrases et mots préférés qu'il répétait tout le temps : "Enlise" "C'est non négociable" "Fais moi confiance"
"J'ai pas lu car je me sens agressé" (quand on lui fait des gros reproches)
Il reste 2 mois et demi pour porter plainte. On est déjà le 18, ça s'est passé le 1. Donc jusqu'en janvier.
Je vais dire un dernier truc, après je vais arrêter sinon je vais juste déblatérer de l'énervement : mais qu'il se fasse passer pour victime aux yeux de tous-tes me tue littéralement. Pendant 5 mois j'ai pris sur moi à fond, j'ai eu très peu de crise, et j'ai tout fait pour limiter la casse de ces dernières (j'ai trouvé un psychiatre, pris des médics, etc.). J'osais pas m'exprimer pleinement devant lui sinon il me jugeait beaucoup ou me trouvait trop expansive. "Tu aurais dû être comme tu es" il m'a dit il y a une semaine.
Moi aussi j'ai besoin d'un break de ce gars, et me recentrer sur ma vie, mais ça n'enlèvera pas les coups et le mal qu'il m'a fait, et ça, peu importe ma tentative de suicide ou mutilation, que je regrette amèrement de mon côté, il l'aura aussi sur la conscience.
Je trouve plus grave de faire du mal à l'autre physiquement que du mal à soi. Quand on se fait du mal à soi on ne peut s'en prendre qu'à soi-même : quand on fait du mal à l'autre, on lui inflige quelque chose qu'il n'a pas demandé.
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Quand ça y est : première semaine de la rentrée, troisième jour de cours et il y a déjà un soucis de salle.
When at the uni there is already a confusion about a course location, three days after the back-to-school time.
#vive la fac#ça me saoule#quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il s'est passé ?#that's it#i'm done#dégoût#vice-verça
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Covid, suite -- ( I ) : jusqu'où vont-ils nous faire tomber ?
Je pense ne pas être le seul à avoir vraiment envie que quelqu'un de sérieux (donc, en fait, pas un seul des intervenants actuels, qui n'ont plus la moindre crédibilité, après nous avoir tant menti et tant roulés dans la farine...) m'explique comment on peut mettre face à face la satisfaction béate de nos autorités sur tout ce qui a trait à une vaccination qui n'est qu’échecs, mécontentement, manques, mensonges, ridicule... présentés comme autant de preuves de leur excellence, d'un côté, (s'ils sont sincères, c'est grave) et de l'autre, ce que disent les chiffres...
Un exemple parlant, qui date de 48 heures : après nous avoir fait souffrir ''à en mourir'' (au propre plus encore qu'au figuré) pendant un an, avec les prétendues vertus de leurs confinements, de leurs gestes contre-nature, de toutes leurs inventions soi-disant sanitaires --et de leurs vaccins, depuis peu... cinq membres du trop fameux comité scientifique de l'Elysée, dont son président, viennent de reconnaître que le confinement est nocif et que les vaccins ne résoudront sans doute pas la crise, voire l’aggraveront !(Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin, Denis Malvy et, donc, Jean-François Delfraissy). Dans une lettre au controversé ''Lancet'' (''Immune evasion means we need a new COVID-19 social contract'' -- 18 février 2021), ils osent écrire, à l'opposé absolu de ce qu'ils répètent depuis un an et de ce qu'ils disaient la veille encore: ''Il est temps d'abandonner les approches fondées sur la peur et sur un confinement généralisé aléatoire (...) L’impact de l’enfermement général a été dévastateur, le pire à venir étant le taux de chômage et la dette nationale. Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont colossales, en particulier pour les jeunes générations, pourtant à faible risque de morbidité et de mortalité par infection par le SRAS-CoV-2''. C'est une bombe, dans la bobo-sphère !
Les rats quitteraient-ils le navire ? En tout cas, ce constat terrible vient trop tard, évidemment, de la part de ceux qui ont promu, contre toute intelligence, toutes les mesures liberticides qu'ils découvrent inutiles, voire contre-productives, maintenant que le mal est fait. Pendant une longue année, ils ont fait joujou aux apprentis sorciers avec notre vie biologique mais aussi avec notre quotidien, notre joie de vivre, notre futur --et celui des 2 ou 3 générations à venir ! Franchement, il n'y avait nul besoin d'entasser des titres pompeux dans un super comité Théodule (majuscule et présidentiel) pour prévoir, dès mars 2020, l'enchaînement des catastrophes qui ont détruit la France et les français... Nous l'avons fait, ici, jour après jour, armés de notre seul bon sens. Leur fiasco est total, absolu, ''XXL''... mais ils vont tous s'en sortir sans avoir honte, sans se cacher, et (ce qui est pire), ils vont continuer, tous, à pérorer et à nous assommer de leurs idées perverses et mortifères : ça s'est toujours passé comme ça, quand c'est l'idéologie de gauche qui est à la manœuvre (ça se passe toujours autrement, dans tous les autres cas !).
On apprend que Macron a demandé à Castex de ''désigner quelqu'un'' pour coordonner le "retour à la normale", un ''Mr/Mme déconfinement''. On va donc déconfiner ? Non, au contraire : l'ineffable Attal (qui est la ‘’voix de son maître’’ du gouvernement) annonce "des semaines de gros temps" . Alors, pourquoi ce pas de côté ? Mais simplement parce que les français n'en peuvent plus et n'ont pas le moral, de plus en plus nombreux... et l’exécutif s'est dit qu'il serait bon pour les sondages de ''fixer un cap''. Nous disions ici, il y a peu, qu'un ''cap'' ne sert à rien, sinon à dire qu'il est ''fixé'' ! Hypothèse vérifiée : les "4 à 6 semaines" n'ont d'autre utilité que ''d’enclencher un cycle d'optimisme'', comme ils disent à l'Elysée.
Et si tout ce bla-bla, brutalement sorti de... rien du tout qui soit un tant soit peu scientifique, vous semble surprenant (les mots sont faibles), dites-vous bien que l'orgueil aussi incommensurable qu' injustifié de nos maître à penser-de-traviole avait besoin de n'importe quelle mauvaise ''bonne raison'' pour faire cesser la pression totalement insupportable à laquelle ils ont soumis le brave peuple français depuis un an. Mais il ne faudra pas oublier le cinéma qu'ils ont fait autour de leur honteuse vaccination ratée. Mes amis et correspondants marocains et anglais me confirment tous les jours que ''une 'campagne vaccinale' réussie'' n'a rien, absolument rien, à voir avec ce qu'on nous fait subir. Cette pantomime, pourtant, aura un avantage : être la mauvaise excuse qui va déclencher l'arrêt de tout leur bric-à-brac de contraintes inutiles. Va donc, pour ''entre 4 et 6 semaines'' !
Mais comme tout ça ne correspond à rien, allons plus loin : contrairement aux apparences, ce délai n'a pas été fixé au doigt mouillé. En effet, ''entre 4 et 6 semaines'' (donc 5 semaines, pile !) sur un calendrier des PTT, ça tombe le 11 avril. Vous vous en fichez ? Vous ne devriez pas : en recevant à l'Elysée, à fins de repentance, les descendants d'un ex-tueur non repenti du FLN, notre président a découvert que le ramadan commence... le 12 avril, ce que la kolossale subtilité de nos stars de la ré-invention de l' histoire a aussitôt traduit en termes virils : si confinement et couvre-feu ne sont pas levés pour de bon avant le 11 avril, dernier carat... on est bon pour des nuits chaudes éclairées de bagnoles en flammes, et pour plein de flics blessés... qui serviront à ''démontrer'' que la Police est raciste et adepte du ''délit de sale gueule''. Et l’ineffable Darmanin devra à nouveau dissoudre toute personne, groupe, foule ou peuple supposé pencher à droite, c'est-à-dire qui dit la vérité et qui s'oppose à sa nullité (tout ça, c’est des complotistes !) ! (à suivre)
H-Cl.
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Les Chroniques de Livaï #432 ~ ABSENTS LES CHATS, LES SOURIS DANSENT (décembre 845) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Les rues de la capitale sont aussi ennuyeuses qu'à l'ordinaire. Ca nous a pris la moitié de la journée pour venir ici et je me doute bien qu'on va encore devoir crécher chez les bourges pour la nuit. Enfin, je peux pas en vouloir à Erwin, il m'a pas forcé à venir cette fois.
Il a eu beau m'expliquer que la réunion se tenait entre leaders, que je ne serais pas autorisé à y assister, qu'on ne me laisserait même pas entrer dans l'enceinte royale, j'ai pas hésité longtemps à m'imposer pour le voyage. Déjà parce que l'idée de le laisser pénétrer seul dans ce nid de vipères infesté d'ennemis du bataillon me plaisait pas du tout, mais aussi à cause de la binoclarde. J'ai bien grillé son petit manège des derniers jours et je sais qu'elle prévoit un truc pour la fin d'année, un genre de fête stupide. Elle m'aurait réquisitionné pour la journée pour mettre en place ses idées folles et j'étais prêt à tout pour échapper à ça.
Erwin ne me parle pas beaucoup depuis le début du voyage, sûrement occupé à récapituler en pensée ce qu'il va dire à ses collègues. J'ai pas encore la prétention de pouvoir lire dans sa tête, mais je me doute qu'il angoisse. Il le montre pas, évidemment. Parfois, je me dis qu'il préfèrerait se couper un bras plutôt que de nous révéler ses tracas. Alors c'est moi qui fait la conversation. Il arrête pas de me couper pour me rappeler que je serais obligé de rester dehors et que cela l'embête. T'inquiète pas, je ferais du tourisme. Je trouverais bien un truc à faire. Mais je t'accompagne jusqu'au bout, on sait jamais.
On est presque arrivé, j'aperçois la seconde enceinte de la capitale en me penchant par la fenêtre. A partir de là, c'est le territoire royal, personne ne peut y entrer sans être quelqu'un d'important. Si j'en crois les gros titres, je fais partie de ce genre de personnes maintenant. Si on me l'avait dit quelques années plus tôt, je me serais bien marré... Je me doute bien que mon statut ne me donnera pas le droit de passage. Alors je répète mes conseils à Erwin pour la forme : fais gaffe à ce que tu bois, à ce que tu manges ; évite les couloirs déserts, méfie-toi de tout le monde. Ouais, tu sais tout ça évidemment, mais ça me calme de le redire. Ils vont te juger, ces snobs, ils attendent que tu te plantes, alors...
Il répond que Moustache et Pixis sont des types réglos et qu'il n'a pas à s'en inquiéter. Ils seront peut-être pas seuls dans le coin. Et tu as dis toi-même que tu sentais pas trop Zackley. Moi non plus, d'ailleurs. Le roi crèche là. Ce qui signifie que tu peux tomber sur des types pas recommandables du genre que tu sais. Même sur des corbacs, alors gaffe à tes fesses. Mes recommandations sont inutiles, il est déjà paré. Et puis de toute façon, on doit descendre.
La diligence s'immobilise et Erwin descend lentement en faisant un peu pencher le véhicule. Il présente ses papiers aux gardes qui se trouvent devant l'enceinte, et ils s'écartent pour le laisser passer. Ok, j'ai pas envie de me faire humilier, mais après tout... Je sors aussi mes papiers et les soldats les examinent avec sérieux. Sur la gueule du plus jeune, je vois apparaître une expression émerveillée et j'ai pas de mal à croire que si ça avait tenu qu'à lui, il m'aurait laissé passer. Mais l'autre me refoule avec respect en m'informant que je ne peux aller plus loin. Relax, les gars, je le savais, j'ai juste tenté le coup.
Erwin se retourne pour me regarder et me dit qu'il en aura sûrement pour deux bonnes heures, voire un peu plus. Hmm, tu as un point de rendez-vous ? Il me dit de le retrouver dans les jardins du musée. Le musée ? C'est où ? Le jeune soldat se précipite avec enthousiasme pour me donner l'information et me montre du doigt un grand bâtiment carré adossé à l'enceinte. Je vois. Dans deux heures ou un peu plus alors. Je salue Erwin de la tête et le regarde s'éloigner dans un inconnu dont je ne distingue pas grand chose. Mec, les laisse pas t'intimider, faut leur en mettre plein la vue...
Je reste un moment sur place jusqu'à ce qu'Erwin disparaisse de mon champ de vision, et je vois le jeune soldat danser d'un pied sur l'autre devant moi. Il demande si j'ai besoin d'aide pour me diriger et j'ai le réflexe nécessaire pour m'éviter de me retrouver en tête à tête avec cet admirateur qui se cache mal. Ca ira, je vais aller un peu par là, et... et puis par là aussi. En fait, si, j'ai besoin de savoir un truc. Il y aurait pas des... "salons de thé" ici ? Le jeune hoche la tête avec fierté et m'indique un autre coin de rue, pas trop loin du musée, en précisant que c'est le meilleur salon de thé du Royaume. D'accord, je vais d'abord aller me balader au musée - je sais plus très bien ce que c'est - et me prendre un thé après. Les deux gardes me saluent à leur tour, et je m'éloigne, les mains dans les poches.
Je me dirige vers l'entrée du musée, en haut d'une grande volée de marches. Le fronton, supporté par des colonnes, m'écrase de toute sa masse et je me demande un instant comment de simples humains peuvent construire des choses pareilles. Et pourquoi ? A croire qu'on laisse passer aucune occasion de se faire mousser...
Sitôt entré, j'aperçois quelques visiteurs qui flânent, surtout des couples, ainsi qu'un grand double escalier qui monte à l'étage. Je sais pas trop où aller alors je laisse mes pieds me guider au hasard. Je parcours des salles gigantesques remplies de tableaux et de statues qui ne me disent rien ; quoique certains d'entre eux me semblent familiers... J'ai dû en lire des descriptions dans mes bouquins. Je comprends pas trop l'utilité de stocker tout ce fourbis... On pourrait loger des gens ici plutôt que ces bibelots. A croire que ces vieilles croûtes ont plus de valeur que les vivants...
Je m'arrête devant quelques pièces bizarres et me marre en cachette en scrutant les bourges qui se croient intelligents ; ils prennent un air si important en hochant la tête devant ces mochetés que j'ai vraiment l'impression que nos yeux fonctionnent pas pareil. Et je suis sûr que ça coûte une blinde, en plus. Mais qui a du fric pour s'offrir des trucs si inutiles, sérieux ? Tcchh, cet endroit me plaît pas, je perds mon temps. Autant vider les lieux. Je me dirige vers un escalier qui monte - merde, je veux descendre - en espérant trouver une sortie ailleurs, ou bien une salle plus intéressante. Je me retrouve alors sur le palier supérieur, dans le hall, et m'apprête à enfiler les marches centrales quand je tombe en arrêt devant une peinture trônant sur le mur principal, face à l'entrée du musée. Je l'avais pas vraiment remarqué en arrivant, pourtant elle fait bien plusieurs mètres de large.
Sur ce tableau figure un homme avec une barbe, assis sur ce qui ressemble au trône royal. Je me souviens du jour où je l'ai vu, avec le même décor. On aperçoit un bout du tapis rouge et les rideaux derrière sont fermés pour cacher la lumière. L'homme se tient droit sur son siège, mais semble ennuyé d'être là. Il ne se dégage rien de ce type, il me donne la même impression que ce jour-là, pendant qu'il débitait son discours sans intérêt. Non, il a un petit truc en plus : des poils moins gris et l'air d'avoir un truc coincé dans le... enfin, pour ce que j'en sais. Pas étonnant que le vieil Hadulfo croit sérieusement que ce guignol ne règne pas réellement. C'est pas dur d'imaginer que le Parlement fait tout à sa place. On dirait une vraie chiffe molle. Et c'est à lui qu'on doit rendre des comptes ?
Erwin n'obéit pas à ce mec. Il se bat pour l'humanité et contre les titans, c'est tout. On doit juste lui plaire assez pour qu'il détruise pas le bataillon. Ttchhh ! Va te faire. Je me retiens de lui faire un doigt. Je préfère partir d'ici et retrouver l'air frais.
Une fois dehors, je cherche le salon de thé qu'on m'a indiqué mais je le trouve pas. J'erre un peu par les rues désertes ; je croise à peine quelques passants. Cette ville semble morte, et j'ai du mal à imaginer que c'est cette vie morne et sans intérêt que j'ai perçue d'en bas. Oh merde, quand on en parle...
Je distingue en face de moi, à quelques mètres, un véritable trou noir et béant, plongeant dans les entrailles de la ville. Je n'ai pas besoin de me rappeler ce que c'est, ni la première fois que je me suis tenu ici, les mains entravées, les yeux plantés dans le dos d'Erwin, attendant le moment de lui sauter dessus pour l'étrangler avec mes entraves... C'est là aussi que je l'ai revu, m'attendant près de sa diligence, certain que j'allais reparaître à la surface après ma seconde escapade... Il s'est passé tant de choses ici, entre le ciel et l'enfer...
J'ose pas approcher de cette ouverture, de peur qu'elle m'aspire à nouveau. Une curiosité malsaine veut me pousser en avant, mais ma volonté refuse de se laisser faire. Ils sont encore en bas, en train de trafiquer, de survivre, de baiser, de mourir... Rien n'a dû changer, alors que moi je suis plus le même. Je dois pas regarder, ni écouter. Me casser d'ici, ouais, c'est le mieux. Je sens presque l'odeur qui a accompagné toute mon enfance me sauter à la gorge et m'étouffer...
Non, non, le salon de thé. Du thé de luxe, le plus cher, c'est ce qu'il me faut. J'ai du fric sur moi.
Je sors du quartier, fais le tour d'un pâté de maisons toutes pareilles et me retrouve près du musée. Je distingue alors la devanture de l'établissement que je cherchais. C'était pas si loin, j'ai juste tourné du mauvais côté. Kenny m'a toujours reproché mon mauvais sens de l'orientation... Ta gueule, toi, j'avais juste la tête ailleurs. Je vais me poser dans cet endroit charmant une heure ou deux, siroter le meilleur thé des Trois Murs, peut-être même boulotter quelques gâteaux bien gras si j'en ai envie, et rejoindre Erwin aux jardins. Ouais, un programme parfait que, même toi, tu aurais apprécié, vieux lâcheur.
C'est la vision de l'entrée des bas-fonds qui te ramène dans mes pensées ? Où es-tu ? Es-tu seulement encore vivant ?...
Je passe le seuil du salon et une soubrette au grand sourire vient m'accueillir. Tout est propre, net et rangé ici. Les fauteuils moelleux couleur pêche, les murs jaune pâle, les tables rondes aux pieds fins et délicats... Au diable les bas-fonds, au diable Kenny ; je sens que je vais me plaire ici. La fille m'entraîne vers une table isolée au fond - je vois bien qu'elle lorgne mon écusson - et m'assure qu'elle va s'occuper de moi tout de suite. Je suis pas seul dans le salon ; un couple âgé est déjà occupé à consommer et l'odeur de leurs tasses embaume la pièce. Ils me jettent à peine un regard. Tant mieux, je suis pas venu pour faire de la pub mais pour me détendre.
La fille revient avec une carte à la main et je parcours des yeux la liste des propositions. Putain, y a un nombre de thés considérable ! Je savais pas qu'il y'en avait autant ! Je sais pas lequel choisir... Vous avez un truc à me conseiller, parce que j'suis paumé, là... Je dois lui paraître con mais elle se montre prévenante. En serrant son carnet contre elle, elle me demande pourquoi je suis si nerveux. Ca se voit ? J'ai pas l'habitude de traîner dans de tels endroits, c'est vrai. Elle réplique malicieusement que c'est sans doute plus agréable que de tuer des titans. Vous avez l'oeil... Elle répond que si je veux me détendre, il n'y a pas mieux que le thé blanc à la camomille. Ok, je vous fais confiance, commençons avec ça. Mais je pense que j'en essaierai d'autres après, j'ai du temps à tuer.
Elle me fait une révérence un peu gênante et s'éloigne afin de passer commande. Et aussi... vous avez des pâtisseries, c'est ça ? Qu'est-ce que vous avez de moins sucré ?
#lc432#levi ackerman#levi chronicles#les chroniques de livaï#fanfiction#fallenRaziel#aot#snk#attack on titan#shingeki no kyojin
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25 août 2022
Cher journal, on dirait bien qu'on est de retour il y a un an.... Je suis... piqué par Enzo à nouveau. Lol. C'est pas aussi grave que la dernière fois. Mais pour le coup ce séjour s'est déroulé bien différemment du précédent. Je m'explique. Les interactions qu'il y a eu entre nous n'étaient pas du tout innocentes. Qu'il vienne se coucher sur moi sur le canapé, deux fois. J'ai adoré hein... Mais j'aurais préféré qu'il fasse rien du tout de tout ça. Je sais pas s'il n'est pas au clair avec lui-même. Il parlait du fait qu'il n'est pas out auprès de sa mère, mais il a l'air de mourrir d'envie de lui dire ... Comme s'il avait envie d'explorer cette partie de lui mais que quelque chose le bloque. C'est triste. Je l'aime beaucoup, je voudrais l'aider, et aussi j'aimerais encore passer du temps avec lui.
Pendant ce séjour il s'est ouvert à moi, il a même versé des petites larmes, et ça me rends heureux, je suis heureux de savoir qu'avec nous il est entre de bonnes mains, je l'aime juste vraiment beaucoup, je veux qu'il aille bien, je veux l'aider et j'aimerais qu'il voit ce qu'on voit tous de lui et ce que je vois aussi. Combien il est beau, sensible, charmeur, drôle, GÉNÉREUX et beaucoup d'autre chose un peu relou parfois mais tant mieux, heureusement qu'on a des défauts, c'est ce qui nous rends aimable aussi. Je suis heureux d'avoir dormi avec lui, et d'avoir quand même été normal, genre l'an dernier j'avais ce regard de fou amoureux complètement séduit. Là je voyais un ami cher, avec qui j'aurais envie de construire quelque chose de plus.... J'aimerais encore le connaître davantage, l'aider à ne pas sombrer, et il faire comprendre des choses que j'ai pu apprendre! Je l'aime... et je suis jaloux. J'étais jaloux de Anna, je suis jaloux de cette fille à qui il parle tout le temps (Sarah) qu'il a rencontré au marriage, parceque je sais que c'est plus simple d'être avec une fille, que c'est plus simple d'être avec quelqu'un qui vit prêt, et qu'il a une préférence 70/30% pour les femmes. Même si je pense que les sentiments dépasse souvent ce genre de choses... Mais je sais pas j'arrive pas à comprendre. Jme dis que si je lui demandais il me dirait qu'il y a rien du tout. Jpense qu'il assume pas. Mais alors il a joué avec mes sentiments. Parce qu'il peut pas agir comme avec avec moi, en connaissance de cause de ce qu'il s'est passé l'an dernier... Il aime peut-être juste l'attention que je lui donne et m'aime bien oui en tant que personne Léa m'a dit dans tous les cas je ne le laisse pas froid et c'est vrai, mais j'avoue que je n'en sais pas plus. Et que bah je sais pas.... Je sais pas du tout ... Surtout qu'il me réponds pas très cite en PV ou voir pas du tout jsp. Bref. Jpense jvais devoir ne plus lui écrire en pv parce qu'il va prendre peur et se braquer. Qu'il ne se dise pas oh non il m'aime parceque c'est un peu le cas oui, mais en même temps non.... C'est bizarre je suis pas clair non plus. Enfaite s'il était clair je pourrais l'être c'est très simple. Je pourrais accepter ce sue je ressens, mais là je met des stops tout le temps, jme dis non non non. Mais bref je veux apprendre à le connaître..... qu'il soit heureux et même si c'est avec une femme....
J'ai d'autres problèmes à discuter, mais je me sens soulagé d'avoir mis "sur papier" ce que je ressentais.
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Imprégnation
Résumé : Les sentiments de Nessie envers Jacob ont changé. Elle l'aime, elle en est sûre. Mais lui ressentit-il la même chose ?
Disclaimer : La saga de Twilight appartient à Stephenie Meyer.
Une journée ensoleillée venait de débuter. Chose assez rare dans la petite ville de Fork, Washington, où la pluie et l'humidité régnaient trois-cent soixante jours par an. Je marchais le long de la plage, sentant le sable sous mes pieds nus. L'air était agréable. Je me sentais si bien. Je sentis une présence derrière moi. Je n'avais pas peur, je savais qui c'était. Je me retournais et vis Jacob arriver vers moi. Il s'arrêta à mon niveau. Il me souriait de son si beau sourire que j'aimais tant. Je me rapprochais un peu plus de lui. Il passa ses bras autour de ma taille et se pencha vers moi.
« Je t'aime Nessie. »
Je lui souris et passais mes bras autour de son cou. Nos visages se rapprochaient de plus en plus, jusqu'à…
Je me réveillais en sursaut en entendant quelque chose se casser dans le salon, suivit des éclats de rire de mon oncle Emmett. Oh non ! Mon père venait d'assister à mon rêve. Heureusement que je me suis réveillée à temps. Qui sait ce qu'il aurait pu voir d'autre ? Je l'entendis lâcher un grognement et oncle Emmett qui riait de plus belle.
« Tu te doutais bien que ça aller finir par arriver, fit mon oncle.
-La ferme Emmett, s'énerva mon père. »
Je sentis le rouge me monter aux joues. J'étais de plus en plus gênée. Il fallait vraiment que j'arrête de lire les livres de Rosalie avant de m'endormir.
Je me dépêchais de me lever et de me préparer pour la journée en essayant de ne plus penser au rêve que j'avais fait. Une fois prête, je descendis les escaliers. Je devais passer la journée avec mon grand-père Charlie. Il m'avait proposé d'aller voir un match chez lui. J'adorais le sport et ça nous donnait l'occasion à Charlie et à moi de passer du temps ensemble. Ma mère fut surprise de la relation que j'entretenais avec son père depuis ma naissance. J'ai toujours été proche de lui et il était l'une des personnes à ne pas faire partie de ma famille vampirique avec qui j'étais le plus proche. L'autre personne étant mon meilleur ami, Jacob. Jacob. Je me demande s'il sera là aussi. Le fait de penser à lui me fit repenser à mon rêve. Mon père grogna de nouveau.
« Papa !
-C'est aussi désagréable pour moi.
-Alors sors de ma tête ! »
Je sortis de chez moi et partit en courant chez Charlie. Une fois arrivée à la sortie de la forêt, je me mis à marcher à une allure plus lente pour ne pas que les humains me remarquent. Au bout de dix minutes, je me retrouvais devant chez Charlie. Sa voiture n'était pas là. Il devait sûrement encore être à son travail. Je sonnais à la porte, espérant que Sue soit là pour me répondre. Sue Clearwater et mon grand-père étaient mariés depuis maintenant trois ans. Seth vivait avec eux. Léah, elle, avait préféré prendre son indépendance et vivait dans un petit appartement en ville. La porte s'ouvrit. Seth apparu devant moi et sourit en me voyant.
« Nessie ! Salut ! Tu es venue voir le match ? »
J'acquiesçais et il me fit entrer. Je le suivis jusqu'au salon en jetant un coup d'œil rapide dans la pièce.
« Jacob n'est pas là, sourit Seth. Il devait aller voir Sam.
-Mais non ! Je ne le cherchais pas. »
Je me mis à rougir violemment. Un de mes côtés humains que je détestais.
« Bien sûr, se moqua-t-il. Ça ne te dérange pas si je te laisse seule ? Je dois aller voir quelqu'un.
-Une nouvelle petite amie ? Le taquinais-je un peu.
-Plus que ça. Mon imprégnée.
-Seth, c'est génial ! »
Seth sourit de plus en plus. Je ne l'avais jamais vu aussi heureux. Il partit quelques instants plus tard pour aller rejoindre son imprégnée, Amy. Il l'avait rencontré il y a environ deux semaines quand elle était venue rendre visite à de la famille à La Push. Je m'assis sur le canapé, attendant Charlie et pensant à toutes les personnes que je connaissais qui s'étaient imprégnés. Sam et Emily, Kim et Jared, Rachel et Paul, Quil et Claire et maintenant Seth et Amy. Je me souvins de la première fois que j'avais entendu parler du phénomène de l'imprégnation. J'avais surpris une conversation entre mes parents et Jacob il y a plusieurs mois de cela et je leur avais demandé de m'expliquer. Depuis ce jour, je me demandais si Jacob s'était imprégné. J'espérais secrètement qu'il se soit imprégné de moi. Mais je savais pertinemment que se ne sera jamais le cas. Pour lui je n'étais qu'une amie. Il m'avait dit que l'imprégnation était assez rare, malgré que plusieurs loups de la meute l'aient vécu. Je voulais que Jacob ne s'imprègne jamais. J'étais très égoïste, je le savais. Quel être abominable pouvait espérer que son meilleur ami ne trouve jamais le bonheur ? Je voulais simplement qu'il reste prêt de moi pour l'éternité. Et peut-être qu'ainsi, il me verrait différemment. Une larme coulait le long de mes joues. Je ne m'étais même pas aperçu que je pleurais. Je l'essuyai rapidement lorsque j'entendis mon grand-père arriver.
~00~
Trois jours s'étaient écoulés depuis que j'avais passé la journée avec Charlie. Depuis ce jour, je n'arrêtais pas de faire des cauchemars. Rêvant que Jacob s'était imprégné d'une inconnue et qu'il me disait qu'il ne voulait plus me revoir. Je me dirigeais dans le salon, ma mère était assise sur le canapé, lisant un livre. Je m'assis près d'elle. Elle me sourit, mais son sourire s'effaça lorsqu'elle vit mon expression.
« Quel que chose ne va pas ma chérie ?
-Non, ça va… c'est juste que… »
Je soupirais violemment, ne sachant pas si je devais lui dire ce que j'avais en tête ou non.
« Tu sais que tu peux tout me dire.
-Est-ce que… Est-ce que tu sais si Jacob s'est imprégné ? »
Ma mère me regarda en souriant. Elle ne semblait pas surprise par ce que je lui demandais.
« Tu n'oses pas en parler avec lui ?
-Non. J'ai peur de sa réponse.
-Tu as peur qu'il se soit imprégné et que ça ne soit pas de toi, comprit-elle. »
J'acquiesçais et posais ma tête sur son épaule glacée. Elle me prit dans ses bras, en me souriant.
« Tu devrais aller en discuter avec lui. Lui parler de ce que tu ressens.
-Tu le sais, non, s’il s’est imprégné ?
-Oui, mais je pense que c'est à Jacob de te le dire.
-C'est justement de ça que j'ai peur.
-Ne t'inquiète pas. Je suis sûre que tout se passera bien. »
Elle me prit dans ses bras et je la serrais aussi fort que je le pouvais. Elle avait raison. Je devais parler à Jacob, lui dire ce que je ressentais. Je m’éloignais d’elle, sortis de notre maison et partis en direction de La Push. Au bout de dix minutes, je me retrouvais devant la maison de la famille Black. Billy, le père de Jacob, vint m'ouvrir.
« Bonjour Nessie, m'accueillit-il. Entre. Jacob ne devrait plus tarder. »
Je lui souris et me dirigea vers le salon tandis que Billy alla à la cuisine. Une fois seule, je soupirais un grand coup, essayant de retrouver une respiration normale. Je n'avais jamais été aussi nerveuse avant de voir Jacob.
« Salut Nessie ! »
Jacob me prit dans ses bras, comme à son habitude lorsqu'il me voyait. Je profitais au maximum de cet instant, ayant peur de détruire notre amitié après ce que j'allais lui révéler. La chaleur de son corps m'envahit d'une sensation agréable. Il s'éloigna de moi, bien trop vite à mon goût. Il me sourit et je sentis les battements de mon cœur s'accélérer dans ma poitrine. J'avais l'impression que tout le monde dans la réserve pouvait l'entendre.
« Alors, qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui ?
-Et si on allait faire un tour à la plage. »
Il acquiesça et nous sortîmes de chez lui après avoir dit au revoir à Billy. Arrivés au niveau de la forêt, Jacob partit derrière un arbre pour se changer en loup. Quelques secondes plus tard, un loup à la fourrure rousse, majestueux, fit son apparition. Il me fit un signe de la tête pour m'indiquer de le suivre et nous partîmes tous les deux en courant. J'adorais courir avec Jacob. Je me sentais libre et je pouvais être moi-même. Je n'étais plus seulement mi-vampire, mi-humaine. J’étais moi. Une fois arrivés à destination, Jacob partit derrière un arbre pour reprendre forme humaine. Il revint vers moi et me tendit la main. Je la lui prise, ne pouvant m'empêcher de sourire. Nous marchâmes le long de la plage, parlant de tout et de rien. Je me sentais si bien, ce qui me fit encore plus peur de lâcher cette bombe. Au bout de la plage, nous nous assîmes sur une branche d'arbre qui se trouvait sur le sable. Jacob regardait les vagues, je ne pouvais m'empêcher de le contempler. Il était mon soleil, mon roc et je ne savais pas ce que je deviendrais si le soleil disparaissait de ma vie.
« Jacob. »
Il se tourna vers moi, attendant que je continue. Mais qu'est-ce qu'il m'avait pris ? J'étais tellement perdue dans ma contemplation que j'avais parlé sans réfléchir.
« Euh… Non. Rien. »
Je me mis à rougir violemment. Non, mais c'est pas vrai ! Je ne suis vraiment qu'une lâche ! C'était le moment ou jamais. Si je ne lui parlais pas maintenant, je n'en aurais plus le courage. Je pris une profonde inspiration.
« En faite, si… J'ai quelque chose à te dire. Je… euh… En faite, je…
-Nessie ! Calme-toi. Tu sais que tu peux tout me dire.
-Oui, je sais. »
Je lui souris timidement, pas très sûre de moi.
« Voilà, repris-je. Je crois… Non, j'en suis sûre… Je suis amoureuse de toi Jake.
-Oh ! »
Oh ! C'est tout ce qu'il trouvait à dire ! Oh ! Je lui dis que je l'aimais et lui, tout ce qu'il me répond c'est un simple ‘oh’. Idiot ! Non, en faite, c'est moi la plus idiote, je n'aurais jamais dû lui avouer. Je venais de tout gâcher. Après tout pour lui, je n'étais qu'une petite sœur. Il me prit délicatement la main.
« Nessie, tu te souviens quand je t'ai parlé de l'imprégnation ? »
J'acquiesçais, ayant du mal à respirer.
« Tu t'es imprégné. »
C'était plus une constatation qu'une question. Il acquiesça et me sourit. Je n'aurais jamais cru qu'un jour son sourire puisse me faire aussi mal. Je baissais les yeux et retirais ma main de la sienne. Ce que je redoutais le plus arrivait. Il n'était plus ‘mon’ Jacob maintenant. Tout ça été finit. Je relevais la tête et l'observais. Il était vraiment heureux. Et qui étais-je pour l'empêcher de vivre un tel bonheur ? Il resterait quand même mon ami. Cette fille avait vraiment de la chance que quelqu'un comme Jacob l'aime à ce point. J'espérais seulement qu'elle s'en rendait compte.
« Je suis vraiment heureuse pour toi. »
Les larmes se mirent à couler le long de mes joues. Jacob les essuya.
« Ness…
-J'espère seulement qu'on pourra rester ami. Que ça ne l'ennuiera pas.
-De qui tu parles ?
-De la fille que tu t'es imprégné. »
Je lâchais un sanglot et Jacob se mit à rire.
« C'est pas vrai, m'énervais-je. Je pleure et toi ça te fait rire !
-Je suis désolé. Mais tu n'as pas comprit. C'est de toi que je me suis imprégné.
-Moi ? »
Je le regardais, surprise. Est-ce que j'étais entrain de rêver ? Sa main vint se poser sur la mienne.
« Depuis le premier jour ou j'ai posé les yeux sur toi. Depuis quelque temps, je sentais que mes sentiments pour toi avaient changé. Probablement parce que tu n'avais plus besoin de moi comme d'un frère ou un ami. Pour moi, tu n'étais plus une amie ou une petite sœur, tu étais beaucoup plus. Tu l’as toujours été.
-Pourquoi est-ce que tu ne m'as rien dit ?
-Je ne voulais pas te forcer à quoi que se soit, je ne voulais pas que tu te sentes obligée de m'aimer. Si tu avais voulut qu'on ne soit qu'amis, cela m'aurait suffit, du moment que tu étais près de moi. »
Je me mis à sourire. Je ne m'étais jamais sentis aussi heureuse. Jacob m'aimait et c'était tout ce qu'il m'importait. Je me rapprochais un peu plus de lui, ne pouvant détourner mon regard de ses yeux sombres. Il se rapprocha également. La distance entre nous diminuait jusqu'à ce que nos lèvres finissent par se toucher. Toutes mes craintes s'étaient envolées avec ce baiser. Je posais ma main sur sa joue brûlante, lui laissant voir ce que je ressentais. Je lui fis voir tous les instants qu'on avait passé ensemble. À quel point j'étais heureuse qu'il ressente la même chose. À quel point je l'aimais tout simplement, plus que je ne pourrais aimer n'importe qui. Nous nous séparâmes au bout d'un moment. J'étais complètement hypnotisée par ses magnifiques yeux.
« Je t'aime Jake.
-Je t'aime aussi Nessie. »
Fin
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2017
JANVIER Se défoncer les genoux sur Sia. La mononucléose sans déconner. Jouer les figurantes dans un film instit de la Fondation Vuitton. Avoir une épiphanie devant un Monet. Pute de genou sérieux, tu vas pas recommencer ? Ne pas pouvoir aller manifester. Réécouter Of Montreal jusqu’à en avoir la tête qui tourne. S'habituer à ses nouveaux tatouages jusqu’à ne même plus les voir. Fêter 29 ans d’amitié. L'overdose de galette comme chaque année. L'overdose de pasteis de nata aussi. Se faire voler son sac et son miroir Mickey FÉVRIER Découvrir ce qu'était un calchemise. Tourner un Concert à Emporter dans une cuve à bière. Regretter une nuit pour la première fois de sa vie. Repenser à ce sentiment de liberté absolue, seule, sur les routes d’Australie l'an passé. Ne jamais oublier l'état dans lequel j'étais trois ans auparavant. C'était il y a trois ans ? Ouais, ok. Ma nouvelle phrase préférée est signée Jonathan Tropper. Prince me manque, mais c'est pas comme si je le connaissais. Comprendre que ton estomac est ton deuxième cerveau. Quelqu’un a pris une photo de John John Florence avec un koala dans les bras et je ne le remercierai jamais assez. Créer un groupe imaginaire qui s’appelle Le Crust. Dire à quel point ma mère et ma grand-mère sont badass dans une interview pour un magazine féministe. MARS Écouter le nouveau alt-J en boucle. Célébrer les 20 ans de Buffy et repenser à l’impact que cette série a eu sur ma vie. Ne s'être jamais sentie aussi adulte qu’en passant un weekend entier en pyjama licorne. Chuck Berry est mort et ça me bien fait chier. Dire à Father John Misty qu’il ressemble à mon père et estimer que c'est ok. Faire une tarte aux poires. Prendre une énorme claque au concert de Moses Sumney. AVRIL Pouvoir encore entendre son rire dans ma tête dix ans après. Bosser comme des tarés. Faire des câlins à Jarvis Cocker. Se réveiller avec un ananas. Aller voter. Avoir 33 ans le jour du premier tour. Entendre des "ouaiiis" puis des "putain", et ce gros silence quand la tête de Marine Le Pen s'est dessinée. J'ai tellement embrassée la truffe de mon chien, c'est abusé. Un calcul de la taille d'une balle de ping pong. Room 29 et tellement de clés. Boris Vian, l'Arrache-Coeur et un mec hyper bourré. MAI Amener son cousin de 6 ans à son premier concert. C'était François & The Atlas Mountains, mais il a twerké. Se dire qu'on pourrait rester des heures dans la Grande Galerie de l'Évolution. J'aurais jamais du boire autant de gin mais au moins on a bien rigolé. Encore un Great Escape de passé. Revoir son petit frère de coeur trois ans après et se sentir tellement soulagée. Chialer au concert d'Isaac Gracie. Couper 15 ans de cheveux sur un coup de tête à Londres. Se sentir si légère après. Voir des squelettes de dino. Faire du manège à Montmartre. JUIN Tinder m'a saoulée. Jouer au Throwy. J'étais jamais allée à Rouen je crois. Prendre sa dose de Nicolas Jaar. Se sentir invincible. Se sentir si petite. Dormir au pied d'un volcan en activité. Les yeux de mon père quand il a compris où on était. Tellement de feux d'artifices. Boire des bières sur le toit de la Philharmonie. Finir en soutif parce qu'il fait 40 degrés. JUILLET J'aurais jamais pensé fêter le 14 juillet en Amérique. Le sentiment que tout est enfin aligné. Hey salut la confiance, où t'étais passée ? Faire un feu avec Matt Berninger dans un coin isolé. La chaleur moite de New York en été. Je sais qu'on ira nulle part mais c'est quand même fou comme on est connectés. Voir l'électricité habiter Feist et se dire que rien ne peut l'arrêter, m'arrêter. Être entourée de mes meilleurs potes et ne plus rien avoir à cacher. C'est tellement émouvant de tenir un gamin profondément endormi dans ses bras. Le soleil qui chauffe la peau, l'odeur de l'océan. Je sais pas si c'est mon prénom qui veut ça mais faudra un jour qu'on m'explique pourquoi je me sens si bien dans l'eau. A-t-on vraiment passé les vacances à trimballer partout une carafe-toucan rebaptisée Gogo ? La réponse est oui. AOÛT Si je rebois un verre, je vomis. Ok, c'était pas très malin de baiser sur la plage mais avoue que c'était marrant. Oui, j'ai complètement ramené une bouée licorne géante. Téma les fdp. Le t-shirt-anti cauchemars de Kendrick Lamar. Je sais pas si je suis un peu exhibitionniste mais je finis à poil beaucoup trop souvent. Tu te rappelles quand on était rentré dans le jacuzzi du Hilton par effraction ? Une bronchite un 9 août. Shame! Shame! Shame! J'aime bien les bébés. Je sais pas pourquoi je les avais gardé mais j'ai retrouvé ma collec de CD gravés. Être dans mon endroit préféré avec ma personne préférée. Le souffle du vent dans mes cheveux et mon chien qui court dans les prés. Non mais sérieux, faut vraiment que j'arrête de me jeter par terre à chaque fois que quelqu'un met Chandelier. SEPTEMBRE Un an après, il est arrivé. Je pense qu'il m'a fallu douze secondes pour succomber. LCD. Signer un compromis. Ah ouais et j'ai peut-être montré mes seins à Cork, mais on va faire genre j'ai oublié. The System Only Dreams in Total Darkness mais je continue de rêver éveillée. Ça faisait si longtemps que j'étais pas allée à Versailles. Ça y est, j'ai trouvé la nouvelle lampe de ma vie. Bercy. On l'a fait. "Et toi, c'est quoi ton prénom ?". La bite de Vincent Dedienne. OCTOBRE Nicolas Jaar encore. Cigarettes After Sex toujours. L'été indien. Les papillons dans le ventre quand il franchit la porte. Qu'est-ce qu'il est agaçant, mais qu'est-ce que je l'aime aussi. Je pensais pas avoir envie de faire de gosses mais avec lui, si. Lires les centaines de témoignages jusqu'à en avoir la nausée. J'arrive même pas à me rappeler toutes les fois où on m'a traité de pute ou touchée. NOVEMBRE Les hectolitres de larmes à Barcelone. On ne pleure pas pareil dans les aéroports. Revoir Willis Earl Beal et se rappeler que la dernière fois était le jour où on avait commencé à craquer. L'épuisement comme jamais. Retour à New York. Se demander si la montagne l'a pas avalé. Des vagues d'angoisse, heureusement que je sais les gérer. Le premier coup de fil après des semaines séparés et l'entendre me dire que je lui ai manqué. DÉCEMBRE Los Angeles. Un jour de décalage horaire. "Tu sais que tu m'appelles du futur en fait ?". Le tournage le plus taré de ma vie. J'ai mangé beaucoup trop de donuts mais je l'avais prédit. Les nuits blanches dans le noir. Rentrer et signer, c'est fait. Se projeter. Se prendre un mur. En détruire un. Un concert de Damien Rice le jour où tu te fais plaquer, c'est un canular cosmique non ? Ne plus savoir si je pleure pour celui qui m'a quitté ou celui qui a décidé de nous quitté, ou les deux. Je ne sais pas si je suis The Blower's Daughter mais je suis clairement celle qui les fait le plus chier. En même temps je suis fille unique donc c'est pas hyper compliqué. Des cartons. Plein de cartons. Trop de cartons. Dix ans de ma vie derrière moi. Se pécho dans les escaliers comme des ados. La première nuit chez moi, j'ai dormi comme un bébé. Si quelqu'un prononce de nouveau le mot champagne, je vais tomber. Défaite de famille. Il est beau ton parquet. Quelle drôle d'année.
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Dark.
18 Heures 00
Un coup de fil inattendu arrive sur le téléphone d'une femme. Ce coup de fil, ce moment qui change une vie, la rend amère.
La mort d'un proche.
Qu'y à t’il de pire que la mort d'un proche, d'un fils ?
C'est l'incompréhension, les vrais raisons.
La nouvelle fait le tour plus rapidement qu'une moche rumeur qu'un chroniqueur aurai fait sur une célébrité.
Pour tout le monde, c'est l'incompréhension.
En apparence souriant, fort, à ne jamais réellement se plaindre..
Une lettre était posé sur un piano, une autre entre les cordes de sa guitare. En fait il y avait des lettres un peu partout. Son casque de moto, son treillis militaire, mais aussi entre son casque de musique.
Chacune de ces lettres était destiné à plusieurs personnes. En les rassemblants, sa famille se rend compte que une autre lettre, raturée, déchiré se trouvait dans une boîte où l'on découvrait de vieille photos, de vieux mot. Des souvenirs qu'il avait pu partagé avec les filles qui avait réussi à le conquérir.
La dans le casque de moto était destiné à son papa, sa maman mais aussi sa famille et général. Une photo de lui souriant, au derrière un petit paragraphe
“Ma famille, je n'aurai jamais de raison légitime pour m'expliquer. Je vous aime et vous regarderai de tout là haut. Je n'ai pas ma place parmi vous ici bas, je ne demande pas à ce que vous me compreniez, seulement à l'accepter”
Il n'y avait que quelques lignes, rien de plus.
La lettre dans le treillis et toutes les autres avait exactement les mêmes mots mais aussi la même photo.
Déçu par ce qu'il trouvait, tout le monde c'est trouvé consterné face à se copié coller.
Il restait pourtant la dernière lettre, déchiré qui n'était pourtant adressé à personne.
Qui resta posé des jours durant au milieu de ses affaires.
Ce n'est qu'après des semaines, après des jours de pleure, qu'une fille se trouve intrigué par le contenu de cette mystérieuse lettre.
La reconstituant, pendant plusieurs heure, c'est avec les larmes aux yeux qu'elle termine.
Ce qu'il y avait d'inscrit était beaucoup plus long que sur toutes les autres lettres. Mais le jour de l'enterrement, la lettre fût brûlé à l’abri des regards, dans un dernier secret.
Le temps passait, les journaux télévisé rabâchent la même histoire en boucle.
“Un jeune homme de 20 ans se donne la mort, au service de l'armée, des questions se posent sur l'efficacité du système”
Le temps continue de passer, les saisons défilent, on oublie peu à peu les événements, on s'habitue peu à peu à l'absence du jeune homme.
Une année c'est écoulé, une année pour retrouver le sourire, une année pour faire comme si tout allait bien, car après tout, c'est ce qu'on fait tout les jours.
C'est en ouvrant leur boîte au lettre que l'ensemble de la famille, des proches, des amis, des collègues, que l’on trouve un carton d'invitation.
“Prenons le temps de se souvenir”
Anonyme.
Le lieu se trouvait pour certains à des centaines de kilomètres de chez eux, pourtant, ils ont tous répondu présent.
Une foule immense, s'est rassemblé en bas d'une colline, dans les montagnes. Un lieu magique d'où l'on pouvait voir la vallée, des petites cascades, des rivières, les oiseaux prendre leur envolent. Le soleil passé entre les montagnes, ce qui donnait l'impression d'être dans un tableau où un film dans lequel on avait mit des filtres, mais là c'était réel.
Tout le monde s'aperçut aux alentour des 18h00, une personne au dessus de la colline derrière eux.
De là, on pouvait apercevoir une lumière aveuglante et puissante rayonner, comme un ange, un sentiment de sécurité, de bénédiction tombé du ciel.
C'est la fille, mais on ne pouvait apercevoir que sa silhouette, une longue chevelure flottant grâce au vent.
Elle demanda le silence, et demanda à tout le monde fermer les yeux.
Personne ne devinait qui elle était et pourtant, le lieux mit tout le monde en confiance.
Le silence se mit alors à régner.
Puis une douce musique commença.
Celle du vent, du son des rivières, des oiseaux qui chantent. La chaleur des rayons du soleil venant réchauffer les visages, un sentiment de bien être absolue, le sentiment d'avoir quitté la Terre.
Puis la fille commença à parler.
“N'ouvrez pas les yeux, rester silencieux et écouter moi. Je vous ai réuni ici, pour vous montrer que tout ce que les Hommes vous offrent ne sera rien comparer à ce que la nature procure. Pour vous donner un endroit, ou vous pourrez vous souvenir de moi réellement. C'est ici que j'avais compris ce que bien d'autres n'oseraient jamais assumer. Maintenant, regardez dans vos souvenir votre rapport à vos relations entre les personnes. Ne sentez vous pas un filtre noir ? La sensation que tout ce que vous faite, dite, est dirigé par le regard des autres, par le jugement de la société. Vous sentez le côté robotique de vos conversations, de vos émotions ?
Vous ressentez le malaise de chaque fois qu'on a pu discuter avec vous, que vous avez préféré ignorer parce que vous n'aviez pas le temps, pas l'envie, pas le moral. Chaque décision qui a été prise pas parce qu'il le fallait, mais parce que vous auriez paru cool aux yeux des autres quitte à dénigrer quelqu'un d'autre ?
Voilà les vrais raison de mon départ.
Comment faire comprendre à plus de monde possible la sensation que rien ne vas bien, mais que tout le monde fait comme si, comment faire ouvrir les yeux aux gens, comment les impacter ?
Il est 18h30,l'heure, une demi heure après mon décès, ouvrez les yeux. “
La lumière est encore plus blanche et intense, elle éblouie chaque visage
“Rien n'a été choisi au hasard, une demi heure après la mort, la lumière peut rayonnée, sans instrument de musique, on peut écouter une mélodie, sans être militaire on peut gravir des sommets, comme les motard, on est tous une famille.
Alors écoutez ce que dit votre cœur
Accepter l'idée que c'est à vous de vous remettre en question
Que personne n'a été capable de déchiffrer tout ça, que l'on a du vous le montrer.
On nourrit pas les gens d'espoir, mais d'amour démesuré”
Quand le discours fut terminé, on pouvait alors distinguer la jeune fille, tout le monde la connaissait, avec le sourire elle raconta
“C'est lui qui a tenu à tout ceci, il avait compris depuis le début que je regarderai la lettre déchirée”
Tout le monde avait oublié cette fameuse lettre
“Il se doutait que tout le monde se jetterai sur ce qui serai donné facilement, que personne ne chercherai plus loin, car il avait déjà compris que au final, tout le monde ne prenait jamais le temps d'accorder de l'importance. “
La jeune fille ému d'avoir réussi, alla voir l'horizon au sommet de la colline, murmura comme si elle parlait au jeune homme
“Tu as réussi, tu leur a fait croire comme d'habitude que tout allait bien, alors que même moi je ne voyais pas ton mal, d'avoir pris ta décision, mais d'avoir laissé une morale. Comme à ton habitude. “
En se retournant et regardant toutes ces personnes se rendre compte de leur vie, de se rendre compte de la valeur d'une vie. Comme des enfants découvrant qu'il n'aimais pas comme dans un jeu, mais pour de vrais.
“T'es chiant, personne a le droit de sourire de cela, tu aurai pu leur dire ce que tu m'a écrit, tout le mal qu'ils ont pu faire, et moi même d'ailleurs, tu as préféré les pardonner, encore et encore, jusqu'à qu'un jour comme celui-ci ils puissent comprendre.”
En regardant vers le ciel, elle sourit, des ses grands yeux dans lesquelles il aimait se plonger autre fois, elle lui murmure deux derniers mots, je me doute que vous les connaissez.
Il avait réussi à réunir toutes les personnes à qui il tenait, sans vengeance, il a réussi à passer son message. Mais encore plus à le faire assimilé.
“La mort réuni les plus forts comme les plus faibles, elle permet au plus borné de se remettre en question, mais elle est aussi signe de renaissance “
Voilà ce que l'on peut dorénavant lire sur sa tombe.
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Bonjour,
j'ai 25 ans et je suis "sexuellement active" depuis l'âge de mes 15 ans. Depuis cet âge j'ai vu 4 gynécologues différentes, cela représente grosso modo le nombre de rendez-vous que j'ai eu. En dehors de la première gynécologue consultée que j'ai vu peut-être 3/4 fois, je n'ai pas vraiment eu de suivi par un.e. seul.e. gynécologue en raison de mes mauvaises expériences avec eux ou de problèmes de disponibilité. Dès le lycée je me suis rendue chez une première gynécologue en raison de quelques pertes de sang que pouvaient générer des efforts physiques (en sport etc.). Dès la première consultation je me suis retrouvée, sans avoir été prévenue, à subir un touché rectal... Sa technique, assez classique dans le monde médical, fût de me parler pour me distraire et de pratiquer l'examen sans m'en avertir. Je me souviens encore de la violence que j'ai ressenti par cette pratique. J'ai eu le sentiment de vivre une trahison. Cette gynécologue s'est avérée également très borderline quant aux règles d'hygiène. Par exemple je me souviens très qu'elle a nettoyé ses lunettes et touchés différents objets de son cabinet tout en portant les gants qu'elle allait utiliser pour pratiquer les examens. Elle m'a fait passer une échographie abdominale dans son cabinet une fois et m'a demandé de boire 1L d'eau et de ne pas uriner 1h ou 30 min avant. J'étais jeune, c'était mon premier examen de ce type et je n'ai pas bu assez d'eau ou je suis retournée une dernière fois aux toilettes trop tard avant l'examen. Quand je suis arrivée au cabinet et qu'elle a voulu pratiqué l'échographie elle m'a engueulé, mais vraiment engueulé, parce qu'il n'y avait pas assez d'eau dans ma vessie, qui était quand même sur le point d'exploser, pour voir correctement. Du coup elle m'a prescrit une échographique abdominale mais pratiquée en centre radiologique.
Lors de cette échographie abdominale en centre radiologique, le praticien qui m'a pratiqué l'examen a demandé à ma mère de rester lors de l'examen parce que de nombreuses jeunes filles avaient portées plaintes pour agression sexuelle ou viol. Je me souviens qu'il avait expliqué que ces accusations étaient pour la plupart mensongères (ahem, cf tous les témoignages actuels sur les violences subies...). C'était pour protéger les praticiens, et non les patientes. Ils demandaient à ce qu'un adulte soit présent pour des examens sur mineurs. Je me suis donc retrouvée vers 14-15 ans à me faire ausculter devant ma mère, il n'y avait aucune organisation spatiale qui permettait de préserver mon intimité. Je pense qu'installer un paravent ne leur aurait pas coûté trop cher mais comme l'objectif était de le "protéger" lui, et non les patientes mineures, ton intimité et ta dignité tu peux les oublier. Quelques fois je me dis que j'ai eu de la chance que ce soit ma mère qui m'ait accompagné et non mon père...
Vers 16 ans, j'ai pris un rendez-vous avec une deuxième gynécologue pas trop mal et à qui j'ai demandé une pilule parce que j'avais des douleurs très violentes lors de mes règles, que j'ai toujours d'ailleurs, et un petit copain depuis presque deux ans. J'ai eu une première pilule qui m'a été changé pour la Diane. J'ai eu des effets secondaires horribles: prise de poids, dépression, sautes d'humeur, migraines, etc... Très peu de temps après je me suis séparée de mon copain et j'ai décidé d'arrêter la pilule parce que je n'en pouvais plus et que je ne voyais plus l'utilité de la prendre avec ma récente rupture. Depuis ce moment je n'utilise que le préservatif. En deuxième année de fac, je me suis dit que ce serait pas mal que je retourne voir cette gynécologue que j'avais trouvé plutôt à l'écoute et compréhensive pour faire mon premier frottis. Sauf que je suis tombée sur une remplaçante avec qui ça s'est très mal passée. Elle m'a posé les questions de routine, je lui ai donc dit que j'étais avec quelqu'un depuis presque un an, que j'avais déjà pris la pilule mais que j'avais assez vite arrêté parce que mes effets secondaires étaient violents, que j'avais consulté des médecins et gynécologues pour mes douleurs de ventre mais que personne n'avait réussi à en trouver la raison et à me prescrire quelque chose d'efficace. Elle a trouvé judicieux de m'engueuler en me disant qu'à mon âge c'était scandaleux que je n'ai aucun moyen de contraception et que si elle avait été ma mère, ça ferait bien longtemps qu'elle m'aurait forcé à prendre un moyen de contraception (sous-entendu hormonal, parce que la capote c'est bien connu ça ne compte pas, c'est pour les inconstants). J'avais mes règles à ce moment et je ne savais pas qu'on ne pouvait pas pratiquer un frottis en même temps. Elle n'a même pas essayé de me l'expliquer, elle m'a juste méprisé pour mon absence de connaissance à ce sujet et m'a prescrit un implant hormonal qui m'empêcherait d'avoir mes règles parce que quand même, fallait arrêter de déconner maintenant et grandir un peu. Je rappelle qu'a aucun moment je n'étais venue pour qu'elle me prescrive un contraceptif hormonal, j'étais simplement venue pour un frottis...
Jusqu'à l'année dernière, je n'étais pas retournée voir de gynécologue. Ne trouvant pas d'alternatives sur le long terme à mes douleurs, et supportant de moins en moins les médicaments anti-douleurs, j'ai décidé de me tourner vers une spécialiste de l'endométriose. Ayant regardée ses interventions à ce sujet dans différents médias et m'étant renseignés de mon côté, j'avais lu que c'était une maladie difficilement diagnostiquée parce que peu connue, que les douleurs étaient souvent niées parce qu'on part du principe que la personne surjoue et exagère toujours sur son état, ce qui m'est bien évidemment arrivée, jusqu'à ce que je prenne conscience il y a un an que non, avoir mal, ce n'est pas normal. J'y suis allée en me disant que cette femme avait fait d'une maladie déconsidérée son cheval de bataille et que du coup elle serait compréhensive et à l'écoute. QUE NENNI! Elle m'a proposé de prendre la pilule le temps de faire un diagnostique et je lui ai dit que je ne voulais pas de moyen de contraception hormonal, que je m'en sortais très bien sans et que j'étais plutôt branchée médecine douce et alternative. Ce à quoi elle a jugé bon de me dire que "Quand même, vous vous réveillez vachement tard pour vous faire soigner et vous auriez pu chercher des solutions depuis le temps". L'endométriose n'est pas une maladie facilement diagnostiquée parce que nous ne prenons pas au sérieux les douleurs des femmes, ce qui leur donnent l'impression d'être illégitimes lorsqu'elles parlent de leurs douleurs... Personne n'a jamais trouvé d'explications à mes douleurs, parce que les médecins ne sont pas formés pour les prendre en considération. Je pensais pouvoir sortir la tête de l'eau et ne plus être une loque 2 semaines par mois. Et c'est marrant parce qu'en allant la voir elle, la spécialiste, je n'ai pas eu du tout l'impression d'être considérée comme légitime. Je n'ai pas sorti la tête de l'eau. En plus, l'examen vaginal qu'elle m'a pratiqué fût extrêmement inconfortable: elle n'avait pas compris que j'avais mes règles et que j'avais ma cup, du coup elle a du me la retirer pendant l'examen (1er moment gênant), ensuite elle a essayé de voir si j'avais un kyste mais comme j'étais tendue pas notre conversation et mes antécédents, elle avait du mal à pratiquer l'examen, donc elle m'a sèchement réprimandé parce que je ne me laissais pas faire et finalement elle a abandonné en me disant que je ne facilitais pas l'examen (elle me l'a répété plusieurs fois). Du coup elle m'a prescrit une écho pelvienne. A la fin de l'examen, je souhaite remettre ma cup, le problème c'est qu'il n'y a pas de paravent. Je me retrouve donc accroupie au milieu de la pièce pour la remettre...
J'ai décidé de ne pas retourner voir cette gynécologue, bien qu'elle soit spécialiste de la maladie. Je ne supporte plus d'être déconsidérée et engueulée comme une enfant pour des choix que je fais en tant qu'adulte et qui ne regardent que moi. Je suis tout de même allée faire l'échographie pelvienne, qui fut également une aventure.
La gynécologue m'avait annoncé que je devrais faire un lavement pour ce type d'examen. Pour être sûre des étapes à suivre j'appelle le centre de radiologie où je devais faire cette échographie. La secrétaire médicale m'explique que pour ce type d'examen je ne devais pas faire de lavement mais que je devais avoir la vessie pleine. Pour confirmer ses propres elle m'envoie une feuille officielle pour le protocole à suivre. Le jour J je bois donc 1L-1,5L d'eau et arrête d'aller aux toilettes à 11h, mon rendez-vous étant à 14h. J'arrive au centre, m'installe dans la salle d'attente et j'attends. J'attends longtemps... 1h30 de retard, je finis par aller voir les secrétaires pour leur expliquer la situation. Je leur demande si le retard est encore très importante car ma vessie et sur le point d'exploser. Et là, la secrétaire me regarde tout étonnée: je n'avais pas à avoir la vessie pleine pour ce type d'examen mais j'aurais pu faire un lavement.. J'ai donc tenu 3h30 la vessie pleine pour rien. Je me dépêche d'aller aux toilettes avant de tomber dans les pommes et de me faire dessus. Une fois que c'est à mon tour de passer, c'est un jeune stagiaire (genre 17-18 ans) qui me prend en charge pour me préparer à l'examen. Il me fait rentrer dans un couloir de cabines, qui donne dans la salle d'attente. Je retire le bas et garde ma tunique, je sors de la cabine pour poser une question au jeune homme et je me retrouve nez à nez, cul nu, avec un monsieur dans la salle d'attente qui a le réflexe de refermer très vite la porte... Le Docteur qui devait m'examinait a été extrêmement respectueuse. Elle a remonté les bretelles du jeune homme, m'a demandé de l'excuser pour les problèmes de désinformations sur le protocole que j'aurais du suivre en amont de l'examen et a fait ce que tout médecin devrait faire: elle m'a expliqué ce qu'elle allait faire, ce qu'elle faisait et ce qui apparaissait sur l'écran. Elle a été professionnelle et a fait preuve d'un minimum d'humanité.
Voilà ce que j'ai subi depuis mes 15 ans. Je ne suis pas la plus à plaindre, il suffit de lire les témoignages pour constater l'étendu des dégâts et le mépris avec lequel nous sommes traitées. La priorité est le confort du corps médical ce qui n'induit pas l'efficacité. De manière général, je ne suis pas pudique. J'ai eu différents problèmes de santé qui m'ont appris à ne pas être gênée par une auscultation, chez moi on parle de nos problèmes de santé sans honte. Nous sommes ouverts, il y a très peu de tabou. Pourtant, je n'arrive plus à tolérer les auscultations gynécologiques. Depuis mes 15 ans, je n'ai aucun suivi et je n'ai fait aucun examen de routine. Ce n'est parce que je suis quelqu'un d'irresponsable, je me renseigne énormément et essaye de trouver des solutions à mes problèmes. C'est parce que j'ai décidé de me protéger et de ne pas subir de violences sous prétexte que ma santé nécessite des examens que j'ai du mal à aller voir des gynécologues. J'ai énormément de mal à me projeter dans un futur avec des enfants. Ces violences ne sont peut-être pas la seule raison qui ont fait que je ne veux pas avoir d'enfants et que l'idée même d'être enceinte me provoque des angoisses terribles. Mais elles ont participé, je pense, à cette décision, plus je lis des témoignages, moins j'ai envie de m'engager dans cette voie. Il est évident que le corps médical est en sous-effectif. Cependant, cette situation ne peut justifier des violences disproportionnées. Les patient.e.s n'ont pas à subir de la violence symbolique ou physique.
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2e Billet
Je jure solennellement que mes intentions sont du pur racontage de vie.
Oui, un Tumblr. La plateforme que je connais et maîtrise le mieux. Et en tant que tumblr bitch, ça me semblait évident.
Bon. Je voulais attendre le premier jour de cours avant de commencer ce blog, mais j'ai déjà beaucoup de choses à raconter.
Après des aurevoirs goulus avec mes amis et ma famille, j'ai mis les voiles. Et si certains ont failli m'arracher une larme, je me suis abstenue de leur dire. Vivez dans l'ignorance, je me tairais à jamais.
Je n'ai pas dormis la veille de mon départ, occupée à regarder des monuments du cinéma tels que Shrek 2 ou Madagascar. J'ai donc rattrapé mon sommeil sur la route en voiture vers Amsterdam. J'ai partagé un café avec mes parents puis les aurevoirs. Et si ces idiots (j'ai le droit de le dire, je suis trop loin pour qu'ils me fassent quelque chose.. Et je leur manque trop pour qu'ils en aient envie) ont réussi à m'émouvoir, ils sont bien les seuls qui auront la chance de le voir.
Comment fait on sa valise pour un an ? Excellente question, envoyez moi la réponse, elle m'intéresse pour la prochaine fois. Ma propre valise est composée à 50% de livres, 30% de carnets (pour raconter mes secrets sans doute), 10% de choses inutiles et 10% de vêtements. J'ai tenu à amener ma bibliothèque avec moi, en effet.
Bref, entrons dans le vif du sujet. Le vol s'est bien passé. J'ai boudé l'hôtesse et ses verres d'eau, hantée par l'idée d'aller dans des toilettes de 40cm² où vingt autres personnes auraient vidés le fruit de leurs entrailles. La personne près de moi était souriante et silencieuse, ce qui est tout ce dont j'avais besoin.
En atterrissant, j'ai réalisé deux choses :
1) les personnes travaillant à l'aéroport portent des chapeaux de cow boys
2) je n'avais pas mon papier à remplir pour l'immigration
Or, ça posait problème. En effet, ce papier pose des questions capitales pour la sécurité du pays. Comme "Allez-vous visiter une ferme au Canada ?" (: JE NE SAIS PAS ? VAIS-JE ? LE ROTARY L A-T-IL PREVU ????).
Mais je m'en suis tirée, et j'ai du patienter plus d'une heure pour mon VISA. Heureusement, j'étais en compagnie d'une tchèque qui partait elle aussi avec le rotary. Sa bonne humeur et son impatience m'ont fait beaucoup de bien. Finalement, une fois mes papiers et mes valises avec moi, j'ai pénétrée dans le pays du sirop d'érable.
Et j'ai été accueillie par applaudissement et flash, telle la star que je suis vraiment. Ma famille d'accueil est composée de Rob (père), Ann-Hetty (mère), Tori (sœur), Joe (peluche de caribou). La dame avec la veste rouge vient du rotary et est là pour m'accueillir.
Changement radical n°1 : ma mère d'accueil n'aime pas faire à manger. Si vous connaissez ma propre mère, vous connaissez en général sa cuisine. Depuis que je suis là, je n'ai pas mangé un seul plat maison. Pas que je m'en plaigne, tant que c'est bon..! Nous avons donc été dans un restaurant à Calgary où j'ai lutté contre la fatigue victorieusement.
Jusqu'à qu'on entre dans la voiture et que je m'effondre comme le bébé que je peux être parfois.
Red Deer est une ville de 10 000 habitants, avec deux supermarchés, une tonne de starbucks et Tim Hortons, pas mal de McDo, un KFC et un burger king. La ville est située à distance égale entre Edmonton et Calgary, les grosses villes d'Alberta.
La province d'Alberta est la plus riche du pays, merci au gaz et à l'essence dans son sol. Certaines choses sont beaucoup moins chères qu'en Belgique (je pense fringues) mais l'internet... Ne vous plaignez plus jamais du prix de la 3G, vous ne vous rendez pas compte du prix que ça peut être ici !
On m'a présenté ma chambre. Elle est jolie, je l'aime beaucoup. Elle est au sous sol et tout l'étage m'appartient : de la chambre à la salle de bain jusqu'à la salle télé. Ca va être dur de revenir et de devoir koter dans une chambre de bonne (j'exagère). Aussi, à chaque fois que je veux aider ici, on me repousse avec un sourire poli et un petit "no need".
Ok mais le retour à la maison va être douloureux.
Le premier jour, j'ai discuté avec eux sur ce que je voulais faire au Canada. Voir un match de hockey et de football américain sont déjà prévus. Le parc national Banff le sera aussi.
Le lendemain de mon arrivée, première réunion rotary : BOUM ! C'est le lundi midi et je suis la seule étudiante du club. Comme on m'a sagement appris, j'ai dis bonjour à tout le monde. Et, étant donnée, que j'avais apporté des pralines j'ai du faire un petit discours imprévu. Chose que j'ai faite. Les vrais diront "frotte balle".
Ca s'est très bien passé. Quelques surprises : ils font grâce et chantent l'hymne nationale. Ma famille est en effet plutôt croyante. Mon père d'accueil m'a proposé de rencontrer la communauté musulmane de Red Deer, ce qui est sympa. Mais inutile.
J'ai remarqué qu'au Canada, y'avait pas mal de mobile home. Il s'avère que les vieilles personnes en achètent, passent l'été ici et descendent aux USA en hiver. On les appelle les "snowbirds".
J'ai, ce jour là, rencontré la fille aînée de ma famille d'accueil, qui était très gentille.
Je n'ai rien d'autre à ajouter, je le crains.
Le troisième jour, j'ai enfin été voir l'école. Plus jamais je ne me plaindrais de l'organisation de l'IND. JAMAIS. MAMAN SI TU ME LIS, ILS SONT TRES BIEN A NOTRE DAME CROIS MOI. Deux heures d'attente pour que je voie quelqu'un qui me dise de regarder une brochure avec mes options (quarante à peu près). Une autre heure pour choisir les cours. Une demie heure pour attendre avant de voir un prof. Une demie heure à discuter avec un prof sur les options possibles. Ensuite, j'ai pris ma photo de ma carte étudiante (que je ne montrerais pas), ai été payé pour mes livres (gratuit, et toc l'IND !), ai été les chercher (en fait j'en avais pas). Je suis allée voir pour les classes et mon casier. Et franchement, c'est la merde, faut avoir fait ingénieur pour ouvrir cette bêtise.
Vous verrez des photos de Tori m'expliquant gentiment le mystère derrière un casier. Vous en verrez d'autres de l'école, moi et une carte de l'école.
Au Canada, j'ai cours de 9h à 15h40 du lundi au vendredi. J'ai le même horaire avec les mêmes cours tous les jours jusqu'au premier février puis j'ai un second horaire (mais les mêmes cours dans le mêm ordre tous les jours).
Premier semestre :
Etudes sociales/lunch/techniques d'apprentissage/histoire du monde/anglais
Deuxième semestre :
Anglais comme 2e langue/anglais/cuisine/histoire du monde/techniques d'apprentissage et, en option "cours interculturels".
Pas de temps pour le lunch !
Je suis en douxième année, histoire d'avoir une jolie cérémonie de diplôme et prom!
Ensuite, nous avons été mangé (ENFIN). Sur le chemin j'ai croisé un passage pour piéton homosexuel (lol) et un personnage important pour Red Deer.
En fin de journée j'ai eu une grosse phase de nostalgie : mon chien me manquait (sorry papa et maman).
Ce qui m'amène à la journée d'aujourd'hui ! Je suis allée peindre un mug avec Tori et une amie. C'est étrange d'être conduite en voiture par quelqu'un de plus jeune que soit (16 ans). Mais ils ont la conduite accompagnée à 14 ans ici. Je mets des photos de mon mug, mon inexistante capacité artistique a eu son moment de gloire et la mettra en sourdine pour les dix années à venir.
Je tiens à préciser qu'on doit encore mettre le vernis, respectez moi un minimum. Et pour que vous gardiez une estime de moi, je ne montrerais pas les mugs de Tori et son amie.
Nous avons ensuite été boire un café et discuté potins et garçons, certaines choses sont internationales !
Ensuite, j'avais rendez vous avec un Thaïlandais et une finlandaise. Nous avons été au centre commercial, avons discuté et nous nous sommes promenés. Vous pourrez admirer des photos de ma balade champêtre. Un proche m'a récemment envoyé les photos de sa propre balade dans les bois, et je crains que mes photos ne soient pas aussi jolies.
J'ai pu discuter des voyages proposés pour les étudiants au Canada, je pense faire celui à Tijuana au Mexique. Qui, en plus d'être une ville étudiée en géographie, promet d'être exotique. Surtout, c'est du volontariat. On va faire de l'urbanisme. Je n'en ai pas encore discuté avec mes parents, je ne sais pas encore le prix, nous verrons bien.
La Belgique me manque-t-elle ? Pas encore, heureusement. Ma famille d'accueil me tient occupée, demain c'est la rentrée. Vendredi école et du weekend nous allons dans leur châlet. Ensuite école et weekend d'après j'ai une activité prévue par le rotary.
See you soon !
Méfaits accomplis.
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Lundi 27 février : Nuit à Tremone Bay. Après une belle journée au soleil, la nuit arrive et, avec elle, la pluie et le vent. C'est là qu'arrive le moment journalier de la question fatidique : "Où vais-je dormir ?" Il est certain que c'est sûrement le point le plus crucial de mon aventure et également le plus délicat. Quand tu es dans une région qui t'es complètement inconnue, qu'aucun Couchsurfing ne t'a répondu et qu'il n'y a aucune auberge de jeunesse à proximité, qu'il vente ou qu'il pleuve, ta tente est ta seule destination. Je dois avouer que c'est parfois difficile moralement de ne jamais vraiment savoir à l'avance où l'on va dormir le soir même. Ni si ce sera au chaud ou non, ni si ce sera humide ou non, ni si ce sera bruyant ou non.. (car je peux vous assurer qu'une nuit venteuse sous la tente, c'est pire que les plus gros ronfleurs niveau décibels) Après 8 heures de marche ce jour là, j'avais vraiment hâte de trouver un lieu un peu isolé du vent pour poser ma tente et enfin soulager mes épaules. (Et mes pieds !) En arrivant au petit hameau de Tremore Bay, après avoir passé deux bonnes heures avant la nuit à ne voir que des pâturages barricadés et peuplés de moutons, je me dis que c'est peut être l'heure de vraiment s'arrêter. Surtout que le vent redouble encore et toujours.. Il me suivra toute l'Irlande j'ai l'impression ! Je m'approche du portail d'un jardin pour éventuellement demander au propriétaire si il connaît un lieu pratique où je pourrais poser ma tente. Pas de réponse du propriétaire mais de ses 4 chiens oui ! J'ai vite déguerpi. Après quelques centaines de mètres, une autre maison ! Cette fois-ci la porte s'ouvre et une très gentille dame vient ouvrir. Elle me conseille un lieu tout près où m'installer ! Sur le terrain de la "salle communale" qui sert de salle de danse pour les villageois des environs. Arrivé sur place, mauvaise surprise, c'est que du gravier, partout partout partout. Ça va ni faire plaisir à mon dos ni au fragile sol de ma tente ! Mais voilà qu'arrive quelqu'un dans mon dos. Un monsieur d'une soixantaine d'années qui me demande si je vais vraiment installer ma tente ici. Je lui réponds que je ne vois pas vraiment d'autres endroits tellement les autres terrains semblent être des propriétés privées, maison ou pâturages. C'est alors qu'il m'explique être le frère de la dame qui m'a conseillé ce lieu et qu'il m'invite à mettre ma tente sur une herbe bien plus tendre et bien plus plate, celle de son jardin ! J'ai pas refusé bien longtemps. J'étais super content de vite installé mon toit pour la nuit car la pluie s'intensifiait. Quelques minutes plus tard, déjà blotti dans mon duvet car il faisait quasiment nuit noire et donc..froid, j'entends une voix féminine tout près de ma tente. J'ai d'abord pensé que c'était la femme du propriétaire du jardin mais pas du tout ! C'était en vérité la "soeur" (donc la première dame rencontrée) qui venait m'apporter ce qui se trouve sur la photo ! C'est à dire un excellent hachis parmentier qu'elle avait réchauffé juste pour moi. Alors que j'avais dit au monsieur que j'avais tout ce qu'il faut pour manger et qu'il ne fallait pas s'inquiéter..! L'humain est une sacrée créature. Waw. Une fin d'après-midi où l'appréhension de la recherche du lieu où dormir était présente s'est suivie d'une bien agréable soirée à savourer mon repas inattendu. Pas besoin d'allumer la bouteille de gaz ce soir ! La nuit est fraîche, pluvieuse et très venteuse mais tout va bien, j'ai le ventre plein.
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Le 11 octobre 2015 aux alentours de 23h30 un homme m'a violée pendant environ 45 minutes.
Le viol, dans ma tête, ça n'arrivait qu'aux autres, dans la rue, forcément menacée de mort par un dangereux inconnu, forcément déséquilibré. Pourtant ce soir là, j'étais chez moi, avec quelqu'un en qui j'avais confiance, quelqu'un que n'importe qui aurait qualifié de sympathique. Ce soir là, j'ai connu la douleur à un endroit de mon corps, mais aussi dans mon esprit. Ce soir là j'ai appris que dire les « Si j'avais su/fait/dit ... » étaient tout autant inutiles qu'un 9,75/20 à un partiel de fin de semestre. Tout peut arriver dans la vie, que ce soit aux femmes ou aux hommes : y compris les mauvaises choses peu importe votre prudence.
Si j'ai fait le choix d'en parler ici, ce n'est ni pour me positionner comme une martyre, ni comme un exemple à suivre. Simplement je pense qu'il faut en parler car c'est actuel, pour des million de personnes à travers le monde, et que bon nombre d'écrits, paroles, à ce propos me choquent. Je vais essayer, avec mes maigres moyens et mes pauvres mots, de partager les choses qui m'ont indignée ou aidée après cette fameuse nuit.
13 octobre 2015
J'ai pris connaissance de ce qui m'est arrivé 24h après les faits. Le lendemain je me suis rendue en cours à la fac normalement. Je me sentais bien. Pourtant le matin même j'avais eu du mal à me lever. J'avais vu du sang dans mes toilettes. Mais tout allait bien. Le 13 octobre, je ne suis pas arrivée à me lever, mon corps ne m'obéissait pas et me faisait beaucoup trop mal. Je suis donc allée chez le médecin, sans trop savoir pourquoi, ce que j'allais lui dire si ce n'est que je pensais avoir une petite cystite (non mais vraiment, j'y croyais dur comme fer). La porte du cabinet s'ouvre, et au moment où il me demande quels symptômes m'ont conduite chez lui, je panique. Je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas comment décrire mes douleurs. D'abord par peur de ce que cela implique puis par honte. Incapable d'articuler, de mettre du sens dans mes phrase j'entends « Mademoiselle, vous avez été violée ». Ces mots que je ne voulais pas entendre ni comprendre. Il m'a fait passer une série d'examens, les constats sont tombés, une ordonnance avec un tas de médocs que je devais prendre. J'ai eu surtout en ma possession un son constat sur papier, attestant de mon état, si jamais je désirais porter plainte. Je me suis rendue dans un supermarché, j'ai acheté une excellente bouteille de vin, des chocolats et plein d'autres conneries que je n'achète jamais. J'ai appelé deux amies sans vraiment leur dire pourquoi. Ce soir là je leur ai annoncé la nouvelle après avoir rempli nos trois verres à vin. Ce soir là nous avons, autant ri que pleuré tout en buvant à ma santé.
Une fois mes convives parties, je prends mon téléphone et j'appelle mon copain de l'époque (que nous appellerons Monsieur Y) . Je ne lui ai toujours pas dit, je sais qu'il est occupé. Nous étions ensemble depuis 3 ans à l'époque, relation, récemment libre, à distance Paris-Marseille (non mais vraiment, c'est possible je vous jure). Ironiquement nous avions évoqué la question du viol un soir, à la suite d'une conversation sur le film IRREVERSIBLE de Gaspard Noé. Je m'étais à l'époque indignée de la réaction de Vincent Cassel, qui au lieu de rester auprès de Monica Bellucci à l'hôpital s'était lancé dans une vengeance sanglante inutile. Je lui avais dit que j'espérais qu'au cas où je traversais la même chose, il ne soit pas aussi con. Le téléphone sonne, il répond. Je lui dit « On m'a violée ». Gros silence.
_ « Quoi ? Qui ? »
_ « Peu importe. Juste je veux que tu sache que je suis allée chez le médecin, il m'a donné un papier si jamais je veux porter plainte ».
Ça passe dans l'oreille d'un sourd. J'entends des « mais pourquoi tu t'es pas débattue ? Comment ça, c'était chez toi ? Je veux savoir qui c'est, je veux le buter. »
Aïe … bon je savais que ça allait pas très bien se passer. Mais quand il m'a demandé de lui raconter dans les détails la scène, j'ai vraiment compris que j'allais pas entendre « Ca va aller je suis là ». A la place j'ai passé tout le coup de fil à tenter de le rassurer (bon c'était pas glorieux vous vous en doutez). Je lui ai dit que j'allais juste avoir besoin de sa présence, je ne voulais pas lui livrer les détails juste être rassurée de temps à autre. J'essaye de dormir.
14 octobre 2015
Vient la question « mais est-ce que tu portes plainte ? ». Question que mon médecin m'avait posée quelques heures auparavant. Bien entendu que non. Je n'avais toujours pas vraiment saisi le concept du « viol », du moins j'avais des idées bien arrêtées dessus à travers les films, l'art, la littérature, le Larousse, mais aucune ne correspondait vraiment avec ce que j'avais vécu. Le premier problème que je veux soulever est celui-ci : personne ne nous prépare vraiment à réagir dans ce genre de situation. Alors oui, j'ai toujours évité de rentrer seule tard le soir, j'ai fait attention à ne pas porter de minijupe quand j'avais des talons hauts, je surveillais toujours mon verre en boîte ou dans les bars pour ne pas qu'on y mette une poudre suspecte. Malheureusement aucune de ces choses ne m'ont servie le 11 octobre. Pas sûre non plus que mon violeur (qu'on désignera à présent comme Monsieur X), se soit dit que ce qu'il avait ce soir là était aussi condamnable. Non parce qu'on va pas se mentir : violer quelqu'un c'est facile, encore plus quand on a gagné sa confiance. Monsieur X avait pourtant 39 ans, j'en avais 21 aux moments des faits. A son âge, tout de même, il devrait savoir qu'un « non » ou un « j'ai mal » sont clairs, non ? Et bien non, visiblement. Ma mère ne m'a jamais dit « Bon, alors ma chérie, si jamais on te viole, faut faire ci et ça ... » haha. Non j'avais vraiment pas la moindre idée de ce que je devais faire, comment m'en remettre. Poussée par mes deux amies, je prends la décision de déposer une main courante, n'étant pas prête à porter plainte. Après de multiples hésitations elles m'accompagnent au commissariat de mon quartier.
_ « C'est pour quoi ? » me dit l'un des policiers à l'accueil.
_ « Je voudrais déposer une main courante »
_ « Pourquoi ? »
Bon alors là il faut bien réaliser que ça se passait dans le hall d'entrée et qu'il y avait tout plein de gens autour.
_ « Pour agression sexuelle. » à voix basse.
_ « Juste des attouchement ou un viol ? » répond le policier, un peu comme si il me demandait si je voulais mon café avec ou sans sucre.
_ « Un viol »
_ « Ah mais nous pour ça on prend que les plaintes, vous pouvez pas déposer une main courante. Vous connaissez l'agresseur ? Ça s'est passé où ? »
_ « A mon domicile, oui je connais l'agresseur. Je connais mes droits et je déposerai une main courante aujourd'hui. »
Après ces échanges qui m'ont légèrement énervée, je pars donc m'asseoir avec mes deux accompagnatrices qui semblent tout aussi dégoutées que moi vis à vis de la qualité du réceptionniste. Nous attendons à peu près une heure, je lâche un « Pas étonnant que trop peu de victimes déposent plainte vu comment ça se passe ». Une policière m'appelle.
_ « Bon c'est vous pour le viol ? J'ai pas trop de temps à vous accorder je déborde de travail, venez là. Pas de langue de bois racontez moi rapidement comment ça s'est passé. »
Nous nous installons dans une pièce ouverte, avec un petit bureau juste à côté de l'accueil. Tout le monde peut me voir. Je jure que je n'avais pas été droguée ce soir là, que oui, je connaissais l'agresseur, oui c'était chez moi.
_ « Votre histoire va pas tenir jusque chez le procureur » m'annonce mon interlocutrice.
Ah ? Peut-être pas assez sensationnel peut-être ? Effectivement je retenais mes larmes, je gardais mon sang froid. Mais là c'était un peu trop à encaisser. Je lui dit que je ne comprends pas, que j'ai un dossier médical qui atteste de ce que j'ai subi. Or là, on me disait que les circonstances du viol n'étaient pas « convaincantes ». Je comprends qu'en plus de supposer que je mens, ça ne tiendra pas jusqu'au tribunal.
_ « Peu importe, je veux déposer une main courante, c'est mon droit. »
_ « Comment ça ? Vous n'êtes pas là pour porter plainte ? »
_ « Non »
La policière ne comprend pas. Visiblement il y a eu un malentendu entre l'homme avec qui j'ai parlé à mon arrivée et elle.
_ « Bon attendez quelques minutes ».
Je retourne m'asseoir. Je commence à perdre mon calme et je veux partir. Soudain une autre femme s'approche. Elle se présente comme étant une psychologue, me demande si je veux lui parler. Je lui répond gentiment que non. Elle me donne son contact « dans le doute ». La policière m'appelle, je me dirige avec elle dans son bureau. Elle se met derrière son ordinateur et me demande cette fois-ci de lui raconter ce que j'ai vécu. Je suis sur la défensive, je ne veux pas lui parler. Vient ensuite un échange où elle m'explique qu'elle est désolée si je me suis sentie agressée par son franc-parler. Je lui répond que je ne suis pas dans mon état normal et que je veux simplement faire valoir mes droits. L'entretien aura duré 2 heures, ou un peu plus. Je lui raconte tout, je lui livre tout ce que je sais sur Monsieur X. Après quoi elle me dit « ne vous inquiétez pas, vous êtes la victime ».
A cet instant j'ai compris. Les nerfs lâchent, elles me prend dans ses bras et me dit de me reposer, de prendre un congé d'une semaine le temps de souffler. Elle espère que j'irai plus loin qu'une main courante et me souhaite le meilleur.
Une fois rentrée je relis le papier sur lequel figure les faits. Je lis un sms de Monsieur Y qui me dit à quel point il veut faire la peau à Monsieur X, à quel point il lui détruit sa vie. Je l'appelle, je l'engueule en lui disant de se calmer, que ce qu'il veut faire est stérile. Que ça me fait plus de mal que de bien de l'entendre dire des abominations pareilles, que j'ai besoin de calme et de paix. Non il n'aura pas de nom, ni de récit détaillé. Et surtout que je ne suis pas en état de le rassurer, que pour la première fois de ma vie je lui demande de l'aide.
Premiers temps
Voilà comment se sont clôturés les premiers jours post-incident. Après ça, Monsieur Y a fait le choix de se séparer de moi après m'avoir dit : « je ne peux pas t'aider », « ça fait trop mal », « j'aurais préféré que ça se soit passé dans la rue un couteau sous la gorge, plutôt que ça se passe chez toi après qu'il t'aie séduite », « je ne peux plus t'enlacer, ça me fait penser à l'autre bât*rd ».
Alors voilà, deuxième point important de mon article : quand votre copine/copain, sœur/frère, un(e) proche se fait violer. NE FAITES/ DITES PAS CE GENRE DE CONNERIES S'IL VOUS PLAIT. J'en ai énormément voulu à Monsieur Y. Tout d'abord parce que le combo mortel viol – rupture amoureuse, ouais ça fait mal. Qu'il a dit des choses affreuses et fait de la merde. Mais la réaction de Monsieur Y, je la comprends. Il a paniqué, sa mère ne lui a pas dit « bon alors mon chéri, si jamais tu connais quelqu'un qui a subi un viol, voilà ce qu'il faut faire ... » . Monsieur Y je le connais bien. Il n'est pas méchant, très intelligent, mais pourtant il a mal réagi. Ce genre de réaction, c'est celle que l'on a les ¾ du temps. Je comprends donc les victimes qui n'osent pas en parler. Certaines ont peur, d'autres sont dans le déni, et surtout les mots que peuvent avoir vos interlocuteur(trice)s peuvent se révéler assassins. Moi on m'a souvent demandé « mais pourquoi tu lui a pas pété la gueule à Monsieur X ». Non parce que je fait tout de même 1m70, j'ai fait de la boxe, et j'ai un caractère bien trempé.
Pour vous resituer : vous êtes chez vous avec Monsieur X, vous avez bu donc vous êtes un peu dans les vapes. Monsieur X commence simplement, mais d'un seul coup vous ressentez une très forte douleur. J'ai appris que dans ce genre de situation il y a autant de réactions que de victimes : une infinité. Certaines, et je les applaudis, vont se débattre Dans mon cas, je savais que j'étais seule, que Monsieur X connaissait mon adresse, mon numéro de téléphone. Alors après avoir, sans succès, dit non une fois et tenté de le repousser, je me suis dit « bon ok ferme la et attends que ça passe ». Mon instinct de survie m'a dit « sors-toi en comme tu peux, épargne toi des violences physique supplémentaires et prie pour que ça passe vite ». Donc j'ai posé ma tête sur le lit, et j'ai regardé le mur en silence. Mais sous l'effet de la douleur, j’ai tout de même passé près de 30 minutes à hurler, sans que Monsieur X ne s’arrête. Malgré les idées reçues, c'est pas vraiment évident de démonter la gueule de quelqu'un quand vous avez l'impression qu'on déroule vos intestins via vos organes génitaux. Si une victime vient vous parler, ne lui demandez pas « pourquoi tu ne t’es pas débattue ? ». Ne vous étonnez pas si elle vous dit « je l'ai laissé partir calmement ». C'est pourtant ce silence qui, je le sais, me sera reproché lors de mon futur procès. Mais sachez que le choix de ne rien faire peut aussi se révéler comme étant la défense la plus efficace. J'ai voulu simplement éviter une visite aux urgences pour blessures au visage ou un bras cassé, et ça a marché. Mon corps s'est soigné ainsi plus facilement.
Mais comme dit Haruki Murakami : “ce que l'on appelle un viol ne cible pas uniquement le corps. Les violences ne prennent pas toujours une forme visible. Les plaies ne font pas toujours couler du sang.”
Deuxième temps :
Vous l'aurez deviné, j'ai mis longtemps à m'en remettre. Même plus d'un an après les faits, je suis toujours en thérapie. Le plus dur à gérer, c'est ce qu'il se passe dans la tête. Je me suis toujours considérée comme étant stable, forte. Là mon ego en avait pris un coup. La première réaction que j'ai eu fut donc le déni. Mon psy m'a tout simplement expliqué que ça m'aurait tellement détruite de l'admettre au début que mon subconscient m'a fait avoir une sorte de black out. A tel point qu'aujourd'hui je ne suis plus en mesure de me souvenir de ce que j'ai fait entre le mois d'octobre et février. J'ai mis du temps à en parler et à me faire suivre par mon médecin (à peu près 6 mois). J'en ai mis encore plus à accepter d'être sous anti-dépresseurs. Pourtant il faut accepter de se faire soigner. C'est assez délicat d'avoir à subir pendant et après les conséquences d'un truc que vous avez jamais demandé. Mais c'est comme ça. Accepter de vous faire aider n’est pas un signe de faiblesse, ce n’est pas de la passivité. Je ne pense pas que ma vie se limite à un viol, je sais que m’interdire d’effectuer les démarches pour m'en sortir aurait été largement plus pénible que de d'essayer de lutter comme je l’ai fait. « J'ai » sacrifié une année universitaire pour ça, mais je ne le regrette pas. Donc si vous avez été victime, ou que vous en connaissez une : laissez lui le temps de s'en remettre, ce travail peut prendre des semaines ou des années. Personne n'a le droit de vous juger, ni de vous brusquer.
Troisième temps :
J'en veux un peu à ce qu'on appelle la « rape culture ». Ces viols spectaculaires qui engendrent tout de suite une vengeance (généralement masculine, oui je sais que Savage Streets existe mais bon …). Ca alimente les idées reçues sur ce qu’est réellement la chose, et ça risque de décrédibiliser les victimes si leur schéma ne correspond pas à ce à quoi vous vous attendiez. Encore une fois je ne donne que mon avis et je n'ai pas de légitimité concernant le vécu d'autres victimes. Or j'aimerais bien pour une fois qu'on prône le calme et la paix comme remède immédiat. Je ne dis pas qu'une victime de viol ne peut pas ressentir de la haine pour son violeur, loin de là. J'en ai ressenti, mais c'est quelque chose qui est très franchement pénible, qui peut vous détruire. Or post viol, vous êtes déjà assez dans le mal pour en rajouter une couche. Résultat j'ai longtemps médité sur le sujet. Je pense très sincèrement que les vendetta sont stériles. Pour me pencher sur la question, j'ai essayé de lire des articles sur le sujet. Et c'est le cinéma qui m'a sauvée. J'ai parlé plus haut d'IRREVERSIBLE de Noé. Certains y voient un pervers qui filme un viol pendant près de 10 minutes en plan séquence fixe. Pourtant, si on oublie le facteur des conditions et du lieu qui varient, cette scène rend assez justice à ce qu’est un viol en vrai. C'est trop long, moche et pénible. Gaspard Noé construit le film de telle manière qu'il commence par la vendetta ratée de Cassel, et se termine sur Bellucci allongée paisiblement dans un jardin. En utilisant cette timeline inversée, j'y vois une manière de dire « la vie ne s'arrête pas là, rappelez-vous des bonnes choses et que vous êtes quelqu'un pouvant dépasser l'agression ». Le deuxième film qui m'a marquée est I saw the Devil de Kim Jee Woon. Foncièrement violent, il raconte l'histoire d'un mec qui se met à traquer celui qui a tué sa fiancée. Il veut se venger et il y arrive. Mais à la fin il termine aussi minable que l'agresseur. C'est un film que je recommande énormément à tous ceux qui se prennent pour des justiciers masqués (Monsieur Y en premier, même s'il ne lira jamais ces mots).
Quatrième et dernier temps :
Quand vous aurez digéré toute cette violence, ressourcez-vous. Tournez-vous vers des gens de confiance. Ne faites pas la même erreur que moi : le cacher, à commencer à vos proches. Cela a eu pour résultat de m'éloigner d'eux sans qu'ils aient la moindre explication. De plus, vous couper socialement de tout n’aide pas : cela peut vous faire sombrer encore plus dans la dépression et la paranoïa qu’engendre, généralement, le choc post-traumatique que vous subissez. Prenez le temps qu'il vous faut pour aller mieux. Si vous avez peur d'en parler à la police pour déposer une main courante (qui est anonyme) ou une plainte, n'y allez pas seul(e). N'hésitez pas à demander de l'aide. N'ayez pas honte, vous n'avez rien fait de mal. Longtemps j’ai douté de moi, je me suis dit que j’étais quelque part un peu fautive et m’interdisais le droit de porter plainte, j’avais peur. Or désormais je sais que c’est complètement absurde (même si parfois cette angoisse de “me tromper” sur ce que j’ai vécu me cause des crises de panique). Si il y a bien un facteur qui ne trompe pas et qui m’a toujours ramenée à la réalité, c’est le souvenir de la douleur que j’ai pu ressentir cette nuit du 11 octobre. Ne vous triturez pas trop l’esprit afin de savoir “pourquoi ça vous est arrivé. Pourquoi vous ?”. Pour ma part je ne suis pas psychologue, je sais que je n’aurais jamais de réponse concernant ‘le pourquoi du comment”. Et puis il y a déjà tant de pensées à organiser dans votre tête, ne vous occupez pas de ce qui peut se passer dans celle de votre agresseur. Si ce dernier est quelqu'un de votre entourage, fuyez-le au plus vite et réfugiez-vous chez quelqu'un de confiance. Si vous ne voulez pas en parler (à vos proches ou pour des poursuites judiciaires) c'est aussi votre choix, ne laissez personne vous le reprocher. Reprenez possession de votre corps (c’est un peu étrange à dire), il est à vous seul(e). Si dans les premiers temps ça vous rassure de vous doucher sans cesse faites-le. Mais progressivement faites-le pour vous faire plaisir et non par dégoût. FAITES VOUS PLAISIR ! Prenez des bons bains avec tout plein de bonnes odeurs, lisez des livres qui vous détendent, écoutez de la musique, dansez, aimez ...
Le principal dans cette histoire, c'est qu'au bout du compte vous alliez bien, et que vous ayez encore la force de tenir debout. La vie est belle, vraiment. Laissez pas une sous merde vous dire le contraire. La vraie justice, vous vous la faites vous-même en vous relevant. Peu importe l’issue d’un éventuel procès.
Je remercie toutes les personnes qui de près ou de loin m'ont aidée à m'en sortir, parfois simplement en acceptant de m'écouter : ma mère, Clémentine, Chloé, Morgane, Justine, Pauline, Kévin, Fabien, Lucie, Margaux, Lola, Naguim, Marija, la maman de Monsieur Y ... Puis mon psy et mon médecin même si, bon en vrai, ils sont payés pour ça (: …
Et enfin j'espère que cet article, dans l'idéal, aura aidé des victimes ou des personnes qui en connaissent. Me concernant j’aurais respecté ma première résolution de 2017 : oser en parler, pour moi et pour tous ceux qui auraient besoin de s’informer sur le sujet.
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Fanfic My Hero Academia : Ambition masquée #14 et fin
Début de la fic ici, ici ou ici.
Résumé : Bakugo Kastuki, né Sans-Alter, déteste les héros et leur arrogance. Devenu policier, il met un point d'honneur à arrêter les vilains avant eux, même si les risques qu'il prend lui valent des reproches de sa hiérarchie. Malgré son sale caractère, il n'effraie pas le héros Red Riot, qui le séduit peu à peu… mais leur relation ne sera pas si simple.
Pairing : Bakugo Katsuki x Kirishima Eijirou
Avertissement : jurons. Beaucoup.
Taille : 30k mots
chapitre 14 : le rêve
"Je veux te parler. Je... enfin, j'ai besoin de te parler. S'il te plait. Tu veux bien venir chez moi ?"
Le calme est à peu près revenu, à présent que les renforts ont débarqué. Deku a insisté pour que Bakugo et Kirishima puissent faire leurs rapports le lendemain, au calme, et les policiers n'ont pas contrarié le héros numéro 1. Katsuki et Eijirou ont commencé à revenir à la voiture du héros dans un silence pesant, lorsqu'enfin le blond s'est décidé à poser la question. Il ne veut pas que ça se termine comme ça, que leur histoire s'achève ici, à présent que l'adrénaline du combat est retombée. Il veut être honnête avec Kirishima, expliquer vraiment au héros ce qu'il a sur le cœur. Alors il pourra tourner la page. Peut-être.
Bakugo aurait pensé que ce serait difficile de convaincre Kirishima - après tout ce qui s'est passé, le héros roux devrait le faire supplier avant de lui accorder ce genre de faveur - mais Eijirou accepte immédiatement. Tant mieux. Ce qu'il veut lui dire est déjà bien assez difficile comme ça, le montrer facilitera les choses.
Le blond passe l'ensemble du trajet à tourner et retourner dans sa tête ce qu'il veut dire, ce qu'il doit dire, ce qu'il ne doit surtout pas dire, mais rien ne lui semble satisfaisant. Tant pis. Deku n'avait pas tort : Bakugo sait très bien qu'il ne mérite pas Kirishima. Ça ne l'empêchera pas d'essayer. Il le lui doit.
Une fois arrivés chez lui, il emmène le héros directement à son atelier. Gêné, Kirishima lui demande :
"Katsuki... Je pensais que tu voulais me parler de... enfin... de nous, tu vois ? Pas du travail. On a assez bossés pour aujourd'hui, non ?
— Ouais, mais j'ai d'abord besoin que tu vois quelque chose.
— Dans ton atelier ?
— S'il te plait, Eijirou. Écoute-moi. Ensuite, on pourra... on fera ce que tu veux, mais pour l'instant, j'ai besoin que tu m'écoutes.
Bakugo hésite. Ce qui l'énerve encore plus contre lui-même. Il a toujours su ce qu'il voulait faire dans sa vie, laissant l'hésitation aux autres. Jusqu'à Kirishima.
Avant qu'il puisse se décider, le héros lui demande :
— Est-ce que Deku le sait ?
— Sait quoi ?
— Ce que tu vas me dire ?
Bakugo grimace. Oui, sans doute, d'après leur échange un peu plus tôt le héros aux cheveux verts sait très bien ce qu'il cache de son mieux à Kirishima, ou du moins s'en doute depuis longtemps. Mais le policier préfèrerait mourir que de laisser Deku voir ce qu'il s'apprête à montrer à Kirishima. Il grogne :
— Ouais, on peut dire ça comme ça, mais...
— Je ne pensais pas... en fait, vous êtes beaucoup plus proches tous les deux que ce que je croyais...
— N'importe quoi ! Cet enfoiré et moi on n'est pas proches, on se déteste et on va continuer à se détester ! On se connait, c'est tout.
— Mais lui aussi, il t'a fait confiance sans hésiter, et...
— Il me connait. Il sait que je ne ferais jamais ce genre de saloperie de suivre un connard de yakuza. Mais il sait aussi... enfin, tu sais que je suis un connard aussi. Souvent. Je suis pas... Ce qui s'est passé, c'était...
L'air sincèrement perdu, Kirishima demande :
— Est-ce que tu essayes de dire que tu es désolé ?
— Je... ouais. Aussi. Je... je regrette. Ce que je t'ai dit. Quand on s'est... quand je t'ai quitté. T'as rien fait de mal. C'est moi qui... c'est moi qui ai merdé.
Bakugo n'arrive pas à trouver la force de regarder Kirishima dans les yeux. Il ne veut pas savoir à quel point l'autre lui en veut. Ou pire, lui a pardonné, comme si au final ce n'était pas grand-chose.
Au lieu de ça, le héros lui répond d'une voix étranglée :
— Je vois. Donc, c'est ça que tu voulais me dire ? Ce... c'est tout ?
— Non. Ce que je veux te dire, c'est... Bon. Regarde. Juste, regarde, et qu'on en finisse. Mais putain, ne rit pas.
Bakugo ouvre enfin le placard qu'il a toujours tenu scellé et laisse le héros juger. C'est tout ce qu'il peut faire. Son secret est à la fois si dérisoire, et si lourd, qu'il a fini par lui laisser emplir toute sa vie. Il est temps d'en finir.
Kirishima prend le temps d'approcher et de bien examiner ce qu'il voit avant de demander, d'un ton hésitant :
— Est-ce que c'est... une tenue de combat ?
— Oui.
— C'est toi qui l'a faite ? Pour toi ?
— Oui.
— Mais c'est...
— Une putain de tenue de héros. Oui. Je sais.
Une tenue qui n'est pas si différente de celle qu'il utilise en tant que policier, et pourtant qui n'a rien à voir. Pas de discrétion ou d'uniformité ici, au contraire : une tenue de héros doit être identifiable au premier coup d'œil, pour rassurer les civils et semer la peur auprès des ennemis. Bakugo a gardé les aspects pratiques et offensifs, allant jusqu'à orner ses gants de protection d'une coque en forme de grenade. Il a ajouté un grand X orange sur la poitrine et un masque formant une explosion à l'arrière de la tête. Et même dans ses pires moments de cafard, il reste fier de son œuvre, parfaitement adaptée tant à sa personnalité qu'à ses techniques de combat.
Mais ça reste un mensonge. Un rêve. Une chimère.
Une faiblesse.
Kirishima demande :
— Katsuki... Je ne comprends pas. Pourquoi ?
— Pourquoi quoi ? Pourquoi je voudrais être un putain de héros alors que je les déteste ?
— Non, ça je sais bien, tu le fais déjà. Mais pourquoi tu le caches comme ça ? Il est très beau, ton costume.
Bakugo ouvre la bouche pour hurler une réponse, sans très bien savoir quoi. Comment ça, très beau ? C'est tout ce que cet abruti de héros trouve à dire ? Ce costume est le plus grand tabou qu'un Sans-Alter puisse briser et la preuve de l'hypocrisie du policier, comment est-ce qu'Eijirou peut le complimenter là-dessus comme si c'était la chose la plus naturelle du monde ?
Il finit par lâcher :
— C'est un costume de héros ! Je ne peux pas...
— Mais tu voudrais bien, non ?
Red le regarde avec un sourire incroyablement chaleureux, encourageant, un de ces sourires qui font complètement perdre la tête à Katskuki, qui lui laisse croire, l'espace d'un instant, que tout ira bien dans ce monde de merde. Comme si c'était facile. Et ça semble vraiment facile, dans la tête de Kirishima, quand il explique :
— C'est déjà ce que tu fais, en plus. Je sais que sur le papier, tu es policier, mais tu n'arrêtes pas de faire le travail des héros à leur place. Tu n'as pas la reconnaissance que tu mérites et je comprends que ça te rende dingue, mais tu es déjà un héros. Dans la réalité.
Le roux examine le costume de plus près puis se tourne vers Bakugo, le sourire toujours plus éclatant :
— Je peux te voir avec ? Je suis sûr que tu es super cool et viril !
Complètement pris à contre-pied, Bakugo tente de protester :
— Tu ne trouves pas ça stupide ? Je suis un putain de Sans-Alter ! Je ne devrais pas courir après des trucs que je ne peux pas avoir ! C'est juste débile !
— Pourquoi est-ce que tu ne pourrais pas les avoir ?
— Parce que je suis...
— Oui, oui, je sais, tu es Sans-Alter. Et il faut un Alter pour faire une formation de héros. Mais tu t'es débrouillé jusqu'ici tout seul, non ? Toi et moi, on vient juste d'exploser la bande du Serpent aux Yeux d'or à nous deux ! Tu pourrais passer ta licence héroïque en indépendant, non ?
— Ce... c'est pas aussi facile ! Je...
— Moi, je suis sûr que tu y arriverais haut la main.
Bakugo a à moitié envie de sauter au cou de Kirishima pour croire autant en lui, à moitié envie de l'étrangler, et quelque part au fond de lui il garde l'étrange impression que s'il ne se met pas en colère très vite il va fondre en larmes. Il tente de crier :
— Arrêtes de vivre dans un monde de bisounours ! Tu ne sais pas ce que c'est de toujours devoir mentir ! Toujours devoir se cacher ! Si j'en avais parlé à qui que ce soit, ils m'auraient déglingué ! Je n'ai jamais pu me permettre de montrer la moindre faiblesse !
— Mais tu n'es pas faible, Katsuki ! Tu es tellement fort que tu as déjà réussi à prendre une place de héros ! Il faut encore que le reste du monde l'admette, mais c'est possible ! Tu peux le faire !
Kirishima semble réaliser quelque chose et ajoute, plus grave :
— Mais tu ne pourras pas le faire si tu gardes ça secret, c'est sûr. Il va falloir que tu te dévoiles et que tu réclames ta place. Et c'est vrai qu'il y a des gens qui vont être hostiles et d'autres qui vont se moquer de toi. Ça ne change rien au fait que tu peux le faire !
Avec un léger rire, il ajoute :
— Le plus dur pour toi ce sera d'y arriver sans étrangler personne, mais j'ai confiance en toi.
Là, les larmes sont horriblement proches, mais cette fois Bakugo ne s'en soucie pas. Eijirou l'accepte, complètement et entièrement. ll ne se moque pas de son rêve, cette obstination à moitié refoulée qui l'a poussé, jour après jour, à retourner au front dans un éternel combat qui ne voulait pas de lui. Le héros le reconnait comme digne d'être l'un des siens, comme un héros qui aurait déjà fait ses preuves. Comme quelqu'un dont le but est si légitime et évident qu'il ne reste plus qu'à régler des détails pratiques.
Bakugo regrette violemment de ne pas lui en avoir parlé tout de suite. Red aurait balayé ses complexes en un tournemain, et cette discussion aurait pu se conclure par le baiser fougueux qu'il meure d'envie de lui donner. Maintenant qu'il lui a tout expliqué, que le héros l'a compris et encouragé, il peut peut-être retenter sa chance ?
Avant qu'il ait pu se décider, Kirishima lui demande :
— Mais du coup, pourquoi est-ce que tu m'as plaqué, en réalité ? Je pensais que tu allais m'expliquer, mais... enfin, je suis très content que tu m'ais parlé de ton ambition, et je suis fier que tu m'ais montré ton costume, mais c'est quoi le rapport ?
— Le rapport, tête d'ortie, c'était mes putains de complexe. Je ne peux pas être à la hauteur d'un putain de héros si j'ai envie d'être un putain de héros, tu comprends ?
— Ah ! Alors c'était ça le problème ?
— Bien sûr. Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre ? Ta gueule d'ange ? Je...
Réalisant que c'est le moment parfait pour flirter et séduire à nouveau le rouquin, Bakugo bloque net, à court d'idées. Il ne sait pas du tout par quel miracle il a réussi à le séduire pour commencer, alors par quel bout il pourrait bien s'y prendre pour réitérer l'exploit ?
Avant qu'il ne parvienne à se dépêtrer de ses hésitations, Kirishima s'exclame :
— Katsuki, je t'en prie, donne-moi une autre chance !
— Quoi ? Mais t'es con ou... c'est moi qui dois te supplier pour avoir une autre chance, espèce de crétin ! C'est moi qui ait merdé sur toute la ligne !
— Oh. Alors c'est un oui ?
— Branche tes trois neurones ensemble, évidemment que c'est un oui !"
Sans hésiter davantage, Bakugo se jette enfin sur Kirishima pour lui donner le baiser dont il rêve depuis trop longtemps.
Epilogue
Le bruissement de la foule nerveuse forme un fond sonore étrangement uniforme. Pas que Bakugo Katsuki prête la moindre attention à tous les imbéciles qui l'entourent. Simplement, on aurait pu penser que des apprentis héros et futurs héros ne se comporteraient pas comme des civils stressés par un examen. Même si c'est un examen, et que la plupart d'entre eux sont très jeunes en comparaison du policier.
De l'ex-policier. Le blond a démissionné juste après l'arrestation du Serpent. Au moins il a évité au commissaire de trouver ce qu'il allait bien pouvoir lui infliger comme punition. Il n'a alors parlé de son ambition à personne, mais il est certain que ses collègues se doutent de quelque chose. Ils semblaient tous croire qu'il partait pour se lancer dans quelque chose d'important.
Katsuki se demande quel effet ça lui ferait de les recroiser en portant lui-même un costume de héros. Au moins ils le connaissent assez bien pour savoir que s'ils rient, ce sont des hommes morts.
Concentration. L'épreuve va commencer dans quelques instants et Bakugo doit donner le meilleur de lui-même. Il vérifie mentalement son équipement. Contrairement aux examens scolaires, la licence officielle de héros se passe avec son propre matériel, et c'est comme ça qu'il va pouvoir leur en mettre plein la vue. Il s'est entrainé dur depuis sa démission, avec Kirishima principalement, mais aussi avec ses amis héros, qui ne l'ont pas épargnés. Il a même réussi à mettre en place des techniques pour venir à bout de Deku lui-même... dans certaines conditions. Bref, il est plus que prêt, surtout en comparaison de ces gamins tout juste sortis de l'école et autres vigilants tout juste bons à faire des patrouilles de routine. Ils ont cru qu'avoir un bon Alter suffirait ? Ils n'ont aucune idée de ce que c'est qu'un combat.
La sonnerie retentit. Bakugo se lance dans le champ de bataille.
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Les Chroniques de Livaï #394 ~ LES DESSINS RACONTENT DES HISTOIRES (octobre 845) Sofie Maja
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Y a quelqu'un qui peut me renseigner ici ?! Eh oh ! Je connais que les entrepôts, l'administratif, c'est pas mon fort ! Je suis Sofie Maja, il paraît que je suis attendue !
Aussitôt, deux garçons en uniforme se lèvent des bancs sur lesquels ils étaient assis, visiblement dans l'attente de quelque chose. Au moins, j'ai droit à un comité d'accueil. Avec tous ces militaires occupés à décharger la livraison, je me sentais un peu abandonnée.
Ils se grattent la tête, l'air gêné, et m'informent que leur patronne, Hanji Zoe, est absente pour le moment er reviendra en soirée. Je vois. C'est pas de chance. J'ai un peu de temps à tuer, mais... quelle heure est-il ? Quatre heures de l'après-midi si j'en juge par les coups de cloches de tout à l'heure. Mmh, ok, je vais attendre si vous me tenez compagnie. Mon père m'a dit que ça avait l'air important, un truc pour capturer les titans, le gros délire, quoi ! Si cette Hanji est capable d'imaginer un projet aussi fou, elle doit être intéressante !
Le brun m'informe qu'il va chercher l'adjoint de son chef d'escouade afin que je puisse examiner les croquis. Bonne idée ! Le blond me propose du thé mais je refuse poliment ; mon père m'en impose à chaque fois que je passe à la cité industrielle, et je peux vraiment plus le supporter. Vous avez pas du café plutôt ? Ou même un bon vieux tord-boyaux ? Y'en a toujours dans les régiments !
Le blond - Abel, c'est son nom - m'emmène vers le mess où il ne traîne pas grand monde à cette heure. Une fille nous y rejoint bientôt et j'ai alors une meilleure idée de la fine équipe qu'ils forment. J'ai jamais fréquenté d'explorateurs même s'ils ont la réputation d'être des originaux un peu tarés, ce qui me plaît bien. Avant, leur QG se trouvait très loin d'ici, mais à présent, ils pullulent partout dans Trost.
A voir leur jeune âge, on a du mal à les considérer comme des héros. Ceux-là sont peut-être des petits nouveaux. J'arrive pas à voir sur leurs visages les traces des expéditions passées ; aucune cicatrice, rien, ils ont pas l'air de vétérans. Mais je peux me tromper.
La fille, Nifa, revient avec un petit vin clairet et remplit mon verre. Vous buvez pas ? Pas en service, répond Abel. Bah, quel dommage, j'aime pas boire seule. Vous êtes pas si rigides quand même ? Ou alors le major Erwin est bien plus sévère que ce qu'on m'en a dit ! Et si vous me parliez de vous, pour passer le temps ?
Ils m'expliquent un peu en quoi consistent leurs journées : cours d'équitation, de vol, de théorie. Hanji Zoe leur inflige aussi pas mal d'excursions sur le Mur pour voir les titans. Mais c'est fascinant, j'aimerais bien m'y rendre ! Malheureusement, je ne viens que rarement à la périphérie du Royaume, je travaille surtout dans le Mur Sina, près de Mitras. Ouais, mon truc, ce sont les pierres explosives gelées. C'est grâce à ça que vous avez du gaz, les gars !
Je ne suis pas peu fière de mon effet. Ils me regardent avec des yeux ronds et je pige vite qu'ils voient pas de quoi je parle. On vous a pas appris ça, dans les brigades d'entraînement ? Vous utilisez du matériel dont vous ne connaissez pas la provenance ? Ok, je viens à votre secours. Je vais vous expliquer quelques fondamentaux.
Les pierres explosives gelées ne sont pas vraiment des pierres, mais du gaz gelé à très basse température. On en trouve dans un ancien volcan situé presque au centre du Royaume. On sait pas trop comment ce phénomène s'est formé mais on a pas tardé à comprendre que ça pouvait être utile. On extraie des éclats de ces carrières volcaniques, et quand on les chauffe, ils explosent en dégageant un gaz très dense et puissant ! C'est chouette, non ? Le problème, c'est le transport. Ils ont tendance à se réchauffer très vite quand on les extraie, et alors là, badam ! Je vous raconte pas le nombre de morts qu'il y a eu avant qu'on trouve un système efficace pour les transporter. Mais même ainsi, c'était toujours risqué ; nos prédécesseurs ont utilisé des tas de contenants et de conservateurs pour éviter les explosions, mais il y'en avait toujours. En plus, ils voulaient en extraire en grande quantité, c'était galère.
Mais moi, je me suis dit : on a pas besoin d'en extraire autant. Une seule pierre de la taille de ma paume peut générer une quantité de gaz suffisante pour remplir une petite bonbonne, comme les vôtres. Et il y en a encore beaucoup. Donc j'ai inventé un engin capable de conserver les pierres au frais, avec pour seul inconvénient de pas pouvoir en charger beaucoup. Mais ça reste rentable, car avant, avec les explosions intempestives, on perdait non seulement du matériel mais aussi de la main d'oeuvre. Avec mon système, on extraie moins mais on retombe sur nos pieds niveau rendement. Je vous passe les détails techniques, mais...
Ils m'écoutent avec attention et je comprends que ça les intéresse tout ça. Donc je continue. Ces engins mobiles peuvent aussi être chauffés à volonté et grâce à un alliage renforcé, les explosions générées à l'intérieur ne peuvent pas les détruire. Ensuite, avec des tuyaux et des conduites, le gaz est directement acheminé dans les grosses bonbonnes que vous connaissez et qui vous sont livrées régulièrement. Voilà, vous avez un aperçu du processus, et de mon rôle là-dedans. Je dois veiller à ce qu'on manipule les pierres avec précautions pour éviter les accidents, et aussi m'assurer qu'on traite bien mes bébés !
Nifa siffle d'admiration et me dit que sa chef est aussi une fanatique des machines. Elle ne les aime pas autant que les titans, mais son bureau est rempli de dessins d'engins tout à fait loufoques, comme des armes ou des véhicules. Je vois, elle doit avoir l'âme d'une ingénieure ! J'ai hâte de la rencontrer ! Ce sont les gens comme nous qui font avancer l'humanité !
Le brun réapparaît dans le mess accompagné d'un type plus âgé mais à l'air particulièrement débonnaire. Je me lève pour lui serrer la main, il me sourit en s'excusant pour Hanji Zoe - pas de problème, j'ai tué le temps en discutant avec vos gars - et déplie sur la table quelques croquis griffonnés par une main nerveuse. J'aime les crayonnés ; ils permettent de déterminer le caractère et l'état d'esprit de celui qui les produits. J'en déduis que Hanji Zoe est quelqu'un de curieux et d'enthousiaste, mais qui manque de confiance tout de même si j'en crois les nombreux repentirs, traits gommés et repassés. Après il faut dire que son projet est tout à fait inédit ; pas étonnant qu'elle ait des hésitations.
Cependant, il me suffit de les regarder même de loin pour comprendre où elle veut en venir. Mon esprit suit ses lignes comme par instinct et je décèle presque instantanément comment elle veut que ça marche.
Je suis en train d'expliquer des détails à Moblit depuis plusieurs minutes quand une véritable tornade entre dans le mess. Une personne assez grande s'appuie sur le côté de la porte en soufflant profondément, comme si elle avait piqué un sprint jusque ici. Aussitôt Moblit se porte vers elle et essaie de la soulager en lui tendant un verre de vin. Celui-ci est vidé d'un trait et j'aperçois alors un reflet de lumière sur de larges verres de lunettes et une bouche concentrée et crispée juste en dessous.
C'est ma première vision de Hanji Zoe. J'imaginais bien un truc de ce genre, haha ! Elle m'a tout l'air d'une tête ! A côté d'elle se tient un homme très grand aux cheveux blonds et je devine au collier qu'il porte que c'est le major Erwin Smith... Quelle classe, pas étonnant que papa le tienne en haute estime... Il me salue de la tête et s'éclipse sans dire un mot.
Je laisse Hanji Zoe venir vers moi d'une démarche faussement assurée et quand elle se trouve à portée de main, je lui propose de s'asseoir. Pas besoin d'en faire des tonnes, je suis pas le généralissime ! Elle rigole tout haut, me tape dans le dos et je sens tout de suite qu'on pourrait être de bonne amies.
J'attaque tout de suite dans le vif en tournant ses dessins devant mes yeux. Mmh, j'ai jeté un oeil, c'est pas mal du tout. Je pige le principe : ce serait en gros le même système que le propulseur de grappin du dispositif de manoeuvre, mais en plus balèze, non ? Elle hoche la tête frénétiquement et me demande si c'est faisable. Je vous dirais que tout est faisable, mais il faut voir avec quel matériau vous comptez travailler. Le métal serait le plus solide, bien sûr, mais aussi plus cher. Le bois peut être un bon compromis. Vous imaginez pas le nombre d'engins hyper costauds qu'on peut fabriquer en bois ! Après, je vous garantis pas que vous pourrez capturer des gros gabarits avec, mais le but, c'est d'en capturer, pas vrai ? Vous voulez les étudier ?
Elle répond que les titans sont sa passion et si on ne les étudie pas, on ne pourra pas les combattre correctement. Bonne réponse ! Il y a quelques anomalies dans vos croquis que je peux corriger, et... Dites, vous hébergez des civils pour la nuit ? Parce que je suis une vraie insomniaque, je peux travailler ça jusqu'au matin ! Elle dit avec empressement que le bataillon est le repaire de ceux qui n'aiment pas dormir et que l'hébergement devrait pas poser de problème. Ok, parfait ! Franchement, votre projet me botte ! Imaginez, si une machine que j'ai contribué à mettre au point nous permet d'apprendre des choses sur l'ennemi ! Je serais fière ! Il faudra fabriquer des prototypes dans un premier temps, et ça peut prendre des années avant de trouver la bonne formule... mais je peux les produire dans des matériaux peu coûteux pour tester le système... Je vous fais grâce de la main d'oeuvre - autrement dit moi-même -, mais je peux pas me priver d'une petite marge sur les matériaux, sinon papa va me tuer...
Hanji semble déjà aux anges. Le simple fait que je m'intéresse à son projet la satisfait. Laissez-moi deviner, on a du mal à vous accorder du crédit dans votre régiment ? Ca fait des jours et des jours que vous essayer d'imposer votre projet à votre supérieur, et il vous remballe parce qu'il a pas le temps ?
Vous inquiétez pas, je connais, j'ai le même à la maison ! Et il est loin d'être aussi fringant que votre major !
#lc394#levi chronicles#les chroniques de livaï#fanfiction#fallenRaziel#snk#aot#attack on titan#shingeki no kyojin
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Partie 10 (suite II)
Fille : T'es tombé bien bas...
Je n'ai pas pu m'enpêcher de rétorquer
Moi : Tu veux dire quoi par là ? Est ce que je t'ai dis quelque chose pour que tu commences à sortir ce genre de choses
Fille : Je dis ce que je veux, elle est folle elle
Moi : Les filles comme toi, vous me faites vraiment de la peine, c'est parce que t'es jalouse que tu m'as tschipé ? Mais ait un peu de dignité non ?
Fille : C'est parce que t'es avec Hassan que tu fais la dingue, attends qu'on se croise que toute les deux, tu verras seulement
Hassan : Et Awa commence pas hein, tu vas rien faire du tout, t'es venu me voir c'est pour faire du boucan ou c'est comment ?
Awa : Tu l'a défend en plus, une vieille blanche comme ça là, tu déçois
Hassan : Dis même plus un mot parce que jvais vraiment m'énervé
Awa : C'est pas ce que tu disais il y a 3 mois hein quand tu passé toutes tes journées chez moi
Hassan m'a regardé, on aurait dit qu'il avait honte
Moi :
Hassan : Mais t'es écoeurante comme meuf, avec toi j'ai eu ce que je voulais et basta maintenant bouge d'ici
Awa : Connard va
Hassan : Ouais c'est ça
Après cette intéressante discussion on rentra dans la voiture. Le trajet jusqu'à chez moi s'est fait dans le silence. Je ne sais pas pourquoi mais j'étais énervée, je venais de me rendre compte qu'Hassan était un mec à filles et ça ne plaisait pas du tout. Il s'arrêta devant chez moi, mais je ne suis pas sortie de la voiture tout de suite
Hassan : Lara je...
Moi : Garde ta salive, tu n'as rien à m'expliquer
Hassan : Pourquoi tu réagis comme ça ?
Moi : Pff tu me dégoutes enfait
Il fit une mine surprise. Immédiatement, je regretta cette phrase
Hassan : Moi je te dégoute ?
Moi : C'est pas ce que je voulais dire
Hassan : Bah tu l'as dit, bonne soirée
Moi : Attends, Hassan on peut parler quand même
Hassan : Bonne soirée
Je sortis de la voiture et il démarra à toute vitesse. Arrivée à la maison Yvanna était assise sur mon lit, sa tête entre ses jambes
Moi : Bébé ça va pas ?
Yvanna : Non
Et elle se jetta dans mes bras, elle pleurait énormément. Mais pour ne pas l'a brusquer je ne lui ai rien demandé sur le coup. On est resté debout, elle dans mes bras pendant au moins 5bonnes minutes. Quand elle fut un tout petit peu calmer, on s'assit
Moi : Yva ? Qu'est ce qu'il se passe ?
Yvanna : C'est mon père, il a recommencé...
Je me suis immédiatement levé
Moi : Comment ça il a recommencé ? Il ne t'as pas...?
Yvanna : Si
Moi : Je vais en parler à Jordan ça ne peut plus continuer comme ça
Yvanna : Non surtout pas, il risque de mal réagir
Moi : Donc c'est quoi le plan ? On va encore laisser ton père te " toucher " sans rien faire ? Tu pourrais tomber enceinte tu le sais ça ?
Elle se remit à pleurer
Moi : Pardon, pardon mon bébé je ne voulais pas te brusquer
Yvanna : Snif...C'est pas toi Chaton...c'est juste que j'en ai marre, je ne sais même pas comment le dire à ma Mère.
Je vous expliques La mère d'Yvanna s'est remariée suite au décès de son mari quand Yvanna n'avait que 3 ans. Donc le nouveau mari de sa mère, Yvanna le considérer comme son père et c'était naturelle pour elle de l'apeler Papa. Sauf qu'à partir de ses 15 ans, il a commencé à changer de comportement à son égard. Au début, c'était son regard qui avait changé, puis ce fut son comportement, il devenait de plus en plus ambigü une fois Yvanna m'avait rapporté qu'elle était dans sa cuisine pour faire la vaiselle et qu'elle avait senti quelqu'un l'entourait, l'a caresser, c'était son beau père, le pire c'est qu'il avait fait ça alors que sa mère était à coté, au salon. Par la suite, Yvanna essayait de dédramatiser, s'y ça se trouve c'est elle qui se fesait des idées.* Mais c'était sans compter ce fameux jour, où tout a dégénérait. C'était un Samedi et Yvanna avait sonné chez moi, il devait être aux environs de 23h. Je m'en souviens comme si c'était hier. Yvanna était soufflée et c'est là qu'elle me raconta ce qui s'était passé. Sa mère était en déplacement ce jour là et Yvanna était seule avec son beau père ( elle est fille unique ) tout se passait bien, la soirée suivait son cours jusqu'à ce qu'il arrive dans da chambre. Il toqua et normal Yvanna répondit oui, je vais vous écrire la conversation et la suite des événements comme si c'était Yvanna qui racontait
Beau Père ( BP ) : Ça va ma puce
Yvanna : Oui
Il s'assit sur mon lit
BP : Tu sais Maman n'est pas là aujourd'hui, on pourra faire tout ce qu'on veut
Je ne repondis pas
BP : Je vois la manière dont tu te comportes avec moi, tu me chauffes
Quand il m'a dit ça, j'ai compris que ce jour là, je n'allais pas m'en sortir
Yvanna ( moi ) : Mais Papa, pas du tout
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Comment atteindre le détachement émotionnel
Lorsqu'une situation devient trop difficile à gérer, vous pourriez avoir besoin de vous en détacher émotionnellement. Le détachement émotionnel n'est pas recommandé pour fuir les problèmes ou supporter un mauvais traitement. Il ne doit pas être utilisé comme une arme dirigée contre les autres ou comme un remplacement à la communication. Cependant, si vous passez un mauvais moment au sein d'une relation, un détachement temporaire pourrait vous aider à vous calmer et à prendre du recul vis-à-vis de vos problèmes. De la même façon, vous pourriez arriver à garder votre sang-froid en vous détachant émotionnellement pendant une dispute. Pour terminer, si vous avez mis fin à une relation, vous devez vous détacher complètement, petit à petit. Vérifiez vos limites. Les limites sont des restrictions que vous mettez en place pour vous protéger. Vous avez des limites émotionnelles, mentales, physiques et sexuelles. Vous avez pu les apprendre de vos parents pendant que vous grandissiez ou vous avez pu les apprendre au contact de personnes qui ont leurs propres limites. Si vous avez du mal à gérer votre temps, vos habitudes ou vos émotions, c'est peut-être parce que vous avez des limites mal définies [1].
Si vous vous sentez accablé par les émotions des autres ou si vous sentez que l'image que vous avez de vous-même dépend complètement des autres, vous devez vous occuper de vos limites [2]. Si vous dites souvent oui à des choses que vous ne voulez pas faire, mettez en place des limites. Faites attention à vos sens. Sentez-vous que quelque chose ne va pas ? Ressentez-vous quelque chose de désagréable au niveau de votre estomac ou de votre poitrine ? Cela pourrait signifier que vous devez mettre en place une limite.
Renforcez vos limites. Lorsque vous savez ce que vous voulez et ce que vous ne voulez pas, agissez. Mettez en place des limites pour vous-même : un emploi du temps quotidien, un refus d'accepter les insultes. Mettez en place des limites vis-à-vis des autres, donnez-vous de l'espace pendant une dispute, refusez d'accepter la pression ou de laisser les autres vous infuser de leurs propres émotions. Dites non lorsqu'on vous demande de faire quelque chose que vous ne voulez pas faire [3].
Choisissez les personnes avec lesquelles vous parlez de votre vie. Si vous avez un parent, un ami ou un partenaire qui essaye de vous contrôler, ne l'encouragez pas en partageant des informations avec lui. Dites-lui que vous ne discuterez du sujet que s'il ne vous donne pas son avis (ou des ordres).
Détachez-vous émotionnellement pour communiquer vos intentions. Lorsque vous avez besoin d'établir une limite avec quelqu'un, vous devez être capable de communiquer sans vous inquiéter de sa réaction. C'est à ce moment-là que le détachement émotionnel entre en jeu. Avant de communiquer, souvenez-vous que vous n'êtes pas responsable de ce que ressent l'autre. Vous avez le droit de vous poser des limites [4]. Vous pouvez communiquer vos limites verbalement ou non verbalement. Par exemple, lorsque vous voulez que quelqu'un vous donne de l'espace, vous pourriez vous lever, le regarder dans les yeux et lui dire directement : « j'ai besoin d'espace maintenant ».
Suivez les limites que vous vous fixez. Vous pourriez vous rendre compte que les personnes habituées à obtenir ce qu'elles veulent de votre part opposent résistance au début. Ne faites pas de compromis en ce qui concerne vos limites. Si elles vous accusent de vous dérober ou de ne pas les aimer, dites-leur que vous les aimez et que vous ne pourriez pas ressentir de l'amour si vous faisiez semblant de vouloir quelque chose que vous ne voulez pas.
Par exemple, si vous fixez des limites avec l'un de vos parents âgés dont vous vous occupez et qui abuse de vous verbalement, il pourrait arrêter de se comporter de cette façon dès qu'il se rendra compte que vous ne voulez plus le tolérer.
Préparez un plan de secours. Détachez-vous émotionnellement de votre espoir que vos limites vont être respectées. Si vous n'êtes pas capable de communiquer vos limites avec quelqu'un ou si vous les communiquez et si elles ne sont pas respectées, prenez les choses en main. Mettez en place des punitions pour les personnes qui enfreignent vos limites. Par exemple, vous pouvez dire : « si tu continues à m'insulter, je quitte la pièce » ou « si tu vérifies mon téléphone, je ne vais pas me sentir respecté et je vais te dire ce que je pense » [5]. Si un de vos proches vous abuse ou est incapable de contrôler sa colère, mettez en place vos limites sans communiquer avec cette personne. Prenez l'espace que vous voulez. Partez si vous sentez qu'une confrontation va se produire. Mettez en place des barrières physiques pour les choses que vous voulez que les autres respectent. Par exemple, mettez un mot de passe sur votre ordinateur et sur votre téléphone. Si vous prenez soin de l'un de vos parents qui ne respecte pas vos limites, essayez d'engager quelqu'un qui prendra soin de votre parent jusqu'à ce que vous puissiez vous calmer tous les deux et mieux vous comprendre l'un l'autre [6].
Sachez reconnaitre les moments qui peuvent empirer facilement. Si vous vous rendez compte que vous vous disputez toujours lorsque vous êtes d'une certaine humeur ou lorsque certaines choses sont dites, détachez-vous émotionnellement avant de vous mettre en colère. Pour ce faire, vous devez reconnaitre les éléments déclencheurs et vous préparer aux moments où ils pourraient apparaitre. Souvenez-vous de disputes dans le passé et isolez les choses qui vous ont vraiment mis en colère ou qui ont mis l'autre en colère.
Vous pourriez vous rendre compte que votre partenaire se dispute toujours avec vous lorsqu'il est stressé à cause de son travail. Les jours où il se rend au travail, vous pouvez vous préparer à vous détacher émotionnellement en avance en vous souvenant qu'il pourrait être de mauvaise humeur en rentrant. Si le problème ne se situe pas entre vous et cette personne, mais plutôt entre vous et une situation, sachez reconnaitre cette situation. Par exemple, vous pourriez toujours être pris de panique lorsque vous êtes coincé dans les bouchons. Prenez conscience que c'est quelque chose qui vous stresse beaucoup.
Restez calme. Lorsque la situation empire ou lorsqu'un élément déclencheur est présent, prenez un moment pour vous calmer. Souvenez-vous de ce qu'il se passe et prenez deux grandes inspirations [7]. Souvenez-vous que dans ces moments-là, vous ne pouvez vous contrôler que vous-même, pas les autres.
Revenez lorsque vous êtes calme. Prenez autant de temps que nécessaire pour vous éloigner de la confrontation. Passez du temps à prendre conscience de ce que vous ressentez. Dites : « je me sens en colère parce que ma mère a essayé de me dire ce que je dois faire et je me sens frustré parce qu'elle s'est mise en colère lorsque je le lui ai expliqué et qu'elle m'a crié dessus ». En donnant un nom à ce que vous ressentez, vous arriverez à prendre vos distances de ces émotions.
Revenez à la situation seulement lorsque vous avez pu mettre un nom sur ce que vous ressentez sans ressentir d'autres émotions [8].
Utilisez des phrases avec « je ». Dites ce que vous ressentez et ce que vous voulez. Évitez la tentation de critiquer ou d'accuser. Vous pouvez dire : « j'aimerais beaucoup que tu m'expliques ce que tu ressens, mais je crois que nous allons nous disputer. Est-il possible de prendre une minute avant que tu me l'expliques ? » Vous pouvez dire aussi : « je me rends compte que je m'inquiète beaucoup de l'état de la maison. Je me sentirais beaucoup mieux s'il était possible de mettre en place un plan » [9]. Partez si cela est possible. Si vous sentez que vous pourriez apaiser la situation en faisant une pause physique, faites-le. Vous pourriez arriver à vous calmer en marchant autour de votre pâté de maisons ou en prenant un peu de temps seul dans la pièce d'à côté. Pendant cette pause, concentrez-vous sur ce que vous ressentez. Essayez de lui donner un nom si vous le pouvez. Oubliez votre partenaire pendant un moment et prenez soin de ce que vous ressentez [10]. Vous pouvez revenir lorsque vous êtes prêt à discuter de nouveau. Revenez calmement en sachant que votre partenaire pourrait toujours être en colère.
Demandez-vous s'il est approprié de vous détacher. Si vous n'êtes pas heureux dans une relation, vous pourriez ne pas arriver à trouver la source du problème en y mettant fin précipitamment. Il faut des mois avant de savoir si une relation peut s'améliorer ou non. Dans certains cas, il pourrait être plus judicieux de se détacher émotionnellement pendant une période courte tout en conservant cette relation [11]. Par exemple, vous pourriez vous détacher émotionnellement si la relation s'est détériorée à cause d'un changement d'habitudes chez vous ou chez votre partenaire. Vous avez peut-être besoin tous les deux de temps pour vous ajuster. Si vous et votre partenaire êtes toujours en désaccord ou si votre relation est chaotique, vous devriez envisager de vous détacher émotionnellement. Lorsque les tensions se dissipent, vous pouvez tous les deux prendre une meilleure décision, à savoir si vous devez ou non continuer votre relation. Ne vous détachez pas avant d'avoir essayé sérieusement de réparer les problèmes dans votre relation. Vous ne devez vous détacher émotionnellement que si vous vous trouvez au bord de la rupture [12].
Détachez-vous sans négliger vos responsabilités en commun. Si vous habitez ensemble, si vous avez un enfant, un animal de compagnie, une maison ou un commerce, vous devez rester physiquement présent et actif. Le détachement émotionnel vous permet de vous éloigner émotionnellement de la relation pendant un moment, mais vous pouvez toujours partager votre travail et vos activités ordinaires avec votre partenaire [13]. Prenez de l'espace physique. Si vous et votre partenaire ne partagez pas de responsabilités, si vous n'avez pas d'enfant, de personne à charge, d'animal domestique, de maison ou de commerce en commun, vous pouvez prendre du temps et vous séparer physiquement. Partez seul en voyage d'affaires ou en vacance ou bien avec un groupe de personne avec lesquelles vous n'avez pas de liens intimes, par exemple un groupe de randonnée.
S'il vous pose des questions, expliquez à votre partenaire que vous avez besoin de vous concentrer sur vous-même pendant un moment. Ne lui dites pas que vous allez vous détacher émotionnellement, mais s'il vous le demande, dites-lui que vous avez besoin de réfléchir à votre relation et de vous concentrer sur vous-même pendant un moment. Vous pourriez ne pas vouloir utiliser le mot « détachement » ou « espace » à moins que ce soit des mots que vous utilisiez déjà avec votre partenaire. Dites-lui plutôt que vous avez besoin de temps pour vous concentrer sur un projet, pour vous sentir bien avec vous-même ou pour le travail [14]. Demandez le soutien de vos amis. Il n'est pas juste de demander à votre partenaire de vous soutenir émotionnellement tout en vous retirant émotionnellement de lui. Il vous sera aussi difficile de ne pas vous impliquer. Faites confiance à vos amis et aux membres de votre famille pour obtenir des conseils et avoir des contacts sociaux. Confiez-vous à vos amis et aux membres de votre famille qui n'ont pas de liens avec votre partenaire [15]. Concentrez-vous pour entrer en contact avec vous-même. Pendant que vous vous détachez, concentrez-vous sur les émotions que vous ressentez. Quelles sont les choses que vous devez changer dans votre relation ? Quels sont les besoins que vous n'arrivez pas à assouvir ? Il pourrait aussi être utile de discuter avec un thérapeute. C'est le moment de faire le tri parmi vos émotions, pas de critiquer votre partenaire.
Abstenez-vous de rapports sexuels pendant cette période.
Décidez de l'étape suivante. Si vous avez réalisé que vous voulez garder cette relation, vous allez devoir reconquérir votre partenaire. Il pourrait se sentir blessé et abandonné à cause de votre détachement. Expliquez-lui que vous aviez peur de le perdre et que vous essayiez de vous calmer et de ne pas prendre de décision hâtive. Essayez sincèrement de lui expliquer vos besoins et d'écouter les besoins de votre partenaire.
Si vous avez décidé que la relation est terminée, utilisez le point de vue que vous avez acquis pendant votre période de détachement pour mettre fin de manière compatissante à votre relation [16].
Faites une pause dans les contacts avec votre ex. Si vous essayez d'oublier quelqu'un, même quelqu'un avec qui vous êtes resté en bons termes, évitez de lui envoyer des textos ou de discuter avec lui. Si vous n'êtes plus en contact, faites en sorte que cela ne change pas. Si vous êtes encore en contact, dites-lui lors de votre prochaine conversation que vous avez besoin de temps pour vous. Dites-lui que vous espérez pouvoir rester amis, mais que cela n'est pas possible pour l'instant, car vous avez besoin de temps pour traiter ces nouvelles informations [17]. Passez du temps avec d'autres personnes. Profitez de la compagnie de vos proches et de vos amis. Si vous avez perdu des amis au moment de la séparation ou si vous n'êtes pas sûr de pouvoir contacter des amis en commun, essayez de le comprendre petit à petit. Essayez de contacter vos amis les plus proches en premier et observez ce qu'il se passe.
Faites une pause des réseaux sociaux. Vous devez avoir du mal à vous rappeler la personne dont vous essayez de vous détacher émotionnellement. Mettez en place des limites externes en vous détachant des réseaux sociaux. Si vous êtes resté en bons termes avec votre ex, mais si vous essayez de prendre de la distance, vous pouvez fermer temporairement votre compte sur le site que vous utilisez tous les deux. Cela peut être utile pour éviter les photos de votre ex et pendant que vous vous remettez de vos blessures, il pourrait aussi être utile de passer du temps sans voir les photos de la vie des autres.
Si vous n'êtes pas restés en bons termes, vous pouvez simplement le bloquer ou arrêter de le suivre. Selon le site Internet, vous pourriez avoir la possibilité de bloquer temporairement les notifications que vous recevez de cette personne sans changer le statut de votre relation. Cependant, si vous vous inquiétez de vérifier de manière obsédante ce qu'il poste, vous devriez fermer votre compte ou supprimer le lien d'amitié.
Souvenez-vous pourquoi la relation en est arrivée à sa fin. Tout le monde fantasme sur sa relation avec l'autre. Si la relation s'est terminée, il existe probablement de bonnes raisons. Une fois que vous avez rompu, vous pourriez vous souvenir des bons moments et de ce qui aurait pu se passer. Passez aussi un peu de temps à vous souvenir des disputes, des obstacles et des choses que vous ne pouviez pas faire et que vous pouvez faire maintenant [18]. Il n'est pas nécessaire de haïr votre partenaire. Vous devez simplement vous souvenir que vous ne passiez pas de si bons moments que cela et que si la relation avait continué, elle aurait pu prendre un tour beaucoup plus dramatique. Si vous avez du mal à vous souvenir de ce qui n'allait pas, essayez d'écrire toutes les mauvaises passes de votre relation. Relisez-vous et donnez-vous du temps pour faire le deuil de la relation [19].
Sachez pardonner. Une fois que vous avez pris le temps de ressentir de la colère et de la douleur après la rupture, choisissez de passer à autre chose. Laissez partir votre colère. Donnez-vous le droit de ressentir de la compassion pour votre ex et pour vous-même. Lorsque vous vous prenez à vous sentir en colère ou rancunier, mettez un nom sur les émotions que vous ressentez.
Dites-vous : « je lui en veux parce que c'est toujours moi qui payais lorsque nous sortions manger », « je suis encore en colère qu'il ne m'ait jamais demandé ce que je veux » ou alors « j'ai honte d'avoir perdu mon calme au lieu d'essayer de l'écouter » [20]. Écrivez une lettre. Il n'est pas nécessaire de l'envoyer à votre ex, mais vous pouvez le faire si vous le voulez. Écrivez-y ce que vous avez ressenti et ce que vous ressentez maintenant. Pardonner ne signifie pas cautionner ce qui a pu se produire dans la relation. Cela signifie plutôt laisser partir la colère qui gâche votre humeur et nuit à votre santé [21].
Prenez soin de vous. Pendant les mois ou même les années qui suivent une rupture, vous devez vous concentrer à apprendre à bien vivre sans votre partenaire. Une fois que vous avez fait votre deuil, que vous avez été en colère et que vous avez fait des efforts pour lui pardonner, vous pouvez commencer à reprofiter de la vie. Faites des choses qui vous apportent un certain équilibre. Prenez soin de votre santé, passez du temps avec vos amis, faites du bon travail au bureau et profitez d'activités en extérieur.
Si vous vous sentez mal, essayez de consulter un thérapeute. Cela ne doit pas durer pour toujours, mais si votre rupture vous a plongé dans une dépression ou si vous avez des envies de vous faire du mal, consultez un thérapeute [22].
Dites-vous que c'est une transition, pas une perte. Vous avez le droit de faire le deuil d'une relation qui s'est terminée, mais vous ne devez pas regretter ce qui aurait pu se passer. Pensez plutôt aux choses que vous avez apprises en tombant amoureux, que ce soit les compromis dans une relation ou les modalités de la rupture. Souvenez-vous qu'une relation qui se termine n'est pas une mauvaise relation, une relation peut être courte et belle [23]. Sortez de nouveau lorsque vous vous sentez prêt. Lorsque vous vous sentez mieux avec vous-même, vous êtes prêt à sortir de nouveau. Pour savoir si vous êtes prêt, demandez-vous si vous êtes encore en colère contre votre ex, si vous voulez encore être avec votre ex, si vous vous sentez peu attirant ou si vous vous sentez encore triste et en déséquilibre permanent. Si vous ne ressentez pas ce genre d'émotions, vous êtes probablement prêt à sortir de nouveau avec quelqu'un [24]. Prenez conscience que vous ne pouvez contrôler personne d'autre que vous. Vous pouvez essayer de guider les actions et les réactions des personnes autour de vous, mais au bout du compte, tout le monde prend ses propres décisions. La seule personne dont vous pouvez contrôler le comportement, les pensées et les émotions, c'est vous.
Tout comme vous ne pouvez pas contrôler un autre être humain, un autre être humain ne peut pas vous contrôler. Prenez conscience que le seul pouvoir que les autres ont sur vous est le pouvoir que vous leur donnez.
Utilisez des phrases avec « je ». Prenez l'habitude de parler de circonstances négatives en prenant le point de vue de vos émotions. Au lieu de dire que quelqu'un ou quelque chose vous a rendu malheureux, tournez votre plainte de la façon suivante : « je me sens malheureux parce que ... » ou bien « cela me rend malheureux ».
Vous pourriez arriver à changer de point de vue en parlant à la première personne, ce qui vous permet de vous séparer en tant qu'individu de la situation. Cette séparation peut vous aider à vous détacher émotionnellement des autres personnes impliquées dans la situation. Ces phrases à la première personne peuvent aussi vous aider à désamorcer des situations tendues, car elles vous permettent d'exprimer vos émotions et vos pensées sans donner l'impression à l'autre de l'accuser.
Prenez du recul. Le détachement physique peut entrainer un détachement émotionnel. Éloignez-vous de la personne ou de la situation qui vous provoque de l'anxiété le plus tôt possible. Cela ne doit pas nécessairement être une séparation permanente, mais la séparation doit durer suffisamment longtemps pour que vous puissiez vous calmer de votre état émotionnel tendu.
Prenez régulièrement du temps pour vous-même. Lorsque vous êtes confronté à une relation à problèmes ou à une situation dont vous ne voyez pas la fin, prenez l'habitude de prendre du temps pour vous-même afin de décompresser après vous être occupé de la source du problème. Prenez toujours ce temps pour vous même lorsque vous ressentez que vos émotions sont sous contrôle.
Par exemple, si vous avez besoin de vous détacher du stress émotionnel du travail, prenez quelques minutes pour méditer ou pour souffler dès que vous arrivez à la maison. Autrement, vous pouvez prendre quelques minutes pendant votre pause déjeuner pour faire quelque chose que vous aimez vraiment faire, pendant lire ou faire une promenade. En entrant dans votre bulle privée, même pendant quelques minutes, vous regagnerez en équilibre et en constance pour votre retour.
Apprenez à vous aimer. Vous êtes tout aussi important que n'importe qui d'autre. Comprenez que vos besoins sont importants, qu'il est important de vous aimer et que vous avez la responsabilité de maintenir vos propres limites et votre propre bienêtre. Vous allez devoir faire des compromis avec les autres de temps en temps, mais vous devez aussi vous assurer de ne pas être le seul à faire des sacrifices.
Pour vous aimer vous-même, vous devez prendre soin de vos besoins et de vos objectifs. Si vous vous êtes fixé de poursuivre vos études, vous allez devoir passer par les étapes nécessaires même si vos proches (votre partenaire ou vos parents) ne sont pas d'accord avec cette décision. Cependant, vous devez vous préparer à le faire seul. Pour vous aimer vous-même, vous allez aussi devoir trouver vos propres sources de bonheur. Vous ne devez jamais dépendre d'une seule personne pour être heureux. Si vous sentez que votre partenaire ou une autre personne est la seule source de votre bonheur, prenez conscience que vous devez mettre en place de meilleures limites.
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