#que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel...
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Alphonse Mucha (1869-1939) - Le Pater: "Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel…", 1899
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- Voici donc comment vous devez priez : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL.
** MATHIEU 6 : 9 - 10. **
- VOUS DEMANDEZ ET VOUS NE RECEVEZ PAS, PARCE QUE VOUS DEMANDEZ MAL, DANS LE BUT DE SATISFAIRE VOS PASSIONS.
** JACQUES 4 : 3. **
- A vous maintenant, qui dites : et nous gagnerons ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons ! VOUS NE SAVEZ PAS CE QUI ARRIVERA DEMAIN ! Car, qu'est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. Vous devriez dire au contraire : DEMAIN SI DIEU LE VEUT, NOUS VIVRONS, ET NOUS FERONS CECI OU CELA.
** JACQUES 4 : 13 - 15. **
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Psaume 139
Dieu comprend nos prières 26/10/2024
Car la parole n’est pas sur ma langue, que déjà, ô Éternel ! Tu la connais entièrement. Psaume 139.4
Un dimanche matin, alors qu’un jeune garçon était dans les champs près du village, le son des cloches retentit pour appeler les villageois à l’office. Bientôt il distingua, entre les buissons, des groupes de personnes qui se dirigeaient vers l’église. Il lui vint alors l’envie soudaine de prier Dieu pour qu’il le rende bon. Mais personne ne lui avait jamais appris à prier. Il réfléchit un instant, puis s’agenouilla dans l’herbe en joignant les mains comme il l’avait vu sur des gravures naïves et commença à réciter l’alphabet : A, B, C, D…
À ce moment, un retardataire qui se rendait à l’église entendit distinctement la récitation de tout l’alphabet derrière la haie. Il appela l’enfant : « Que fais-tu donc, l’ami ? » Le garçon répondit : « Je dis ma prière, Monsieur. » « Mais pourquoi répètes-tu l’alphabet ? » L’enfant reprit : « Je ne sais pas prier, mais je désire demander à Dieu de prendre soin de moi. Alors j’ai pensé que si je lui disais tout ce que je savais, il saurait bien mettre les lettres ensemble et me comprendre… »
« Il le fera, sois en sûr, car Dieu connaît nos besoins avant que nous lui demandions ! » Puis le brave homme s’assit à côté de l’enfant et il lui apprit comment, tout simplement, chacun peut parler à Dieu révélé en Jésus-Christ, lui demander pardon et le recevoir comme son Sauveur.
Jean-Louis Gaillard
__________________ Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 7 à 15.
7 En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.
8 Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.
9 Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié;
10 que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
11 Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien;
12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés;
13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen!
14 Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi;
15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.
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La Parachah « Béhaalothekha » (Tu disposeras-Tu feras monter)
Pensée La Ménorah faite d’or massif, le Grand Sacrificateur allumait les sept lampes. Les israélites fournissaient les ingrédients pour l’huile sainte qui servait à alimenter les flammes.
Bien sûr, une flamme n’existe, a priori, que par la combinaison d’un combustible (huile), d’un comburant (air-souffle) et d’une circonstance d’allumage. Un chandelier (support) permet que la lumière soit rehaussée pour bien éclairer.
Si la lumière est initialisée en nous par le Grand Sacrificateur Yahshua, qui se révèle ainsi par sa lumière :
« Pour que votre lumière brille ainsi devant les hommes… »
Faut-il encore que la flamme trouve Huile et Souffle !
« Car l’Élohim qui a dit : « Du sein des ténèbres brillera la lumière » a fait briller la lumière dans notre cœur, pour que resplendisse la connaissance de la gloire d’Élohim sur le visage du Messie. Mais nous portons ce trésor dans des vases de terre, pour que cette puissance supérieure soit celle d’Élohim et non la nôtre. » (2 Corinthiens 4:6-7)
« Et il se fit tout à coup du ciel un son, comme d’un souffle violent et impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Et il leur apparut des langues divisées, comme de feu ; et elles se posèrent sur chacun d’eux. » (Actes 2:2-3)
Lectures Parachah : Bémidbar / Nombres 8:1 à 12 fin Haftarah : Zékharyah / Zakharie 2:10 à 4:7 Bérith Hadachah : Hahizzayon / Apocalypse 11:3-12
Rappel Les commentaires ne sont pas des études exhaustives, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yahshua.
Résumé de la Parachah Après l’ordre donné à Aharon sur la manière de placer les lampes de la Ménorah dans le tabernacle, notre parachah explique comment Moshéh consacra les lévites au service de YHWH.
Un premier Péssah est célébré dans le désert, quelques compléments au sujet de sa célébration sont apportés. Le texte rappelle ensuite comment la nuée présidait aux déplacements et stationnements du peuple dans le désert.
Moshéh fait fabriquer deux trompettes d’argent qui seront utilisées pour différents appels.
Puis nous assistons au premier départ du peuple cette fois équipé de tout ce que YHWH leur a prescrit.
Étonnamment les premiers faits relatés après ce départ furent de mauvais murmures de la part du peuple, puis d’Aharon et de Miryam. Par deux fois Moshéh s’interpose en interpellant le Seigneur.
Ménorah intemporelle
De la création relatée en Béréchiyth (Genèse) jusqu’au livre de la révélation (Apocalypse) apparait en filigrane le symbole des sept lumières.
La volonté d’Elohim marquée du sceau du nombre « sept » est projetée dès l’origine par les 7 jours de la création, création faite de matière portée jusqu’à la perfection, et symétriquement par l’inséparable coté spirituel des 7 souffles divins (Isaïe 11:2), souffles actifs du Seigneur illuminant en permanence les dimensions supérieures.
La description de la Ménorah, définie en Exode 37, qui supportera les sept lumières dans le tabernacle puis dans le temple, est ici rappelée comme pour annoncer que la lumière doit nous pousser vers le devant :
« les sept lampes devront donner leur lumière vers le devant du chandelier… » (Nombres 8:2)
pour annoncer que le peuple d’Israël allait maintenant se mettre en marche vers le devant, vers le Royaume.
C’est le signal fort du réinvestissement d’Elohim dans sa création à travers le peuple qu’IL s’est choisi, c’est comme s’IL réinitialisait une création à part entière pour reconquérir à l’adversaire ce que ce dernier a usurpé.
La Ménorah reste de ce fait le symbole par excellence de la présence d’Elohim et du Royaume.
La Ménorah se propose bien comme le symbole pertinent du septième jour accompli : le Shabbat.
Hormis la description de la Ménorah, et de son utilisation dans le désert et à Jérusalem d’une façon bien pratique, cette dernière fait encore l’objet d’une vision prophétique rapportée par Zacharie.
La Haftarah associée (Zakharie 4) présente une Ménorah d’or dont les lampes sont alimentées par deux rameaux d’olivier.
Que sont ces deux rameaux d’olivier ? Verset 14 : ils sont les deux oints (fils de l’huile) qui se tiennent devant le Maître de toute la Terre :
« Il dit : ceux-ci deux fils de l’huile (pure d’olive) qui se tiennent debout face au Seigneur de toute la Terre » (au plus près du texte)
Voila en somme un apport prophétique au symbole de la Ménorah.
Ce complément serait-il spécifique de l’époque de Zakharie ?
Apparemment non, car la prophétie ne semble pas s’arrêter en si bon chemin.
Le grand symbole de la Ménorah accompagnée des deux oints se projette jusqu’en Apocalypse.
« et hors du trône sortent des éclairs et des voix et des tonnerres, et sept lampes de feu brulent en face du trône, ce sont les sept souffles d’Élohim » (Apocalypse 4:5)
La relation à la Ménorah vue par Moshéh sur le Mont Sinaï est ici évidente, le tabernacle étant une représentation du céleste.
Yohanan (Jean) l’auteur de l’Apocalypse reçoit à son tour une vision du céleste : Sept lampes qui sont les sept lumières de la Ménorah vue par Moshéh et par Zacharie.
Mais Zakharie voit en plus deux oints complémentairement à la Ménorah !
Où sont ces deux oints dans le champ de vision spirituel de Yohanan ?
“Et je donnerai puissance à mes deux témoins, et ils prophétiseront mille deux cent soixante jours, vêtus de sacs. Ceux-ci sont les deux oliviers et les deux lampes qui se tiennent devant le Seigneur de la terre.” (Apocalypse 11:3-4)
Le dernier témoignage sera porté principalement par « deux témoins ».
Ceux-là sont vus par Yohanan comme les deux oliviers qui sont aussi deux lampes devant le Seigneur dont la plénitude des sept souffles brûle devant le trône.
Le symbole de la Ménorah accompagnée des deux lampes complémentaires du témoignage est ici mis en valeur.
Dans le principe ces deux « témoins » ont toujours été représentés par des hommes :
. Moshéh et Aharon ; . Yéhoshoua (Josué) et Kalev (Caleb) ; . Zéroubavel et Yéshoua le grand prêtre ; . Pierre et Paul ;
et peut-être dans un proche avenir deux témoins issus de
. « Yéhoudah et Éphraïm » !
Nous voulons encore parler des sept lampes de la Ménorah, car la seule désignation de : « sept souffles d’Élohim » appelle quelques précisions.
Ce sera le proph��te Isaïe qui nous les donnera :
“Et il sortira un rejeton du tronc d’Isaï, et un rameau de ses racines fructifiera ; et le Souffle de YHWH reposera sur lui, souffle de sagesse et d’intelligence, Souffle de conseil et de force, Souffle de connaissance et de frémissement de YHWH. Il sera animé du frémissement de YHWH ; et il ne jugera pas d’après la vue des yeux, et ne reprendra pas selon l’ouïe de ses oreilles ; Mais il jugera avec justice les misérables, et reprendra avec droiture les débonnaires de la terre ; Et il frappera la terre avec la verge de sa bouche, et par le souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. Et la justice sera la ceinture de ses reins, et la fidélité, la ceinture de ses flancs.” (Isaïe 11:1-5)
Isaïe prophétise bien ici sur la personne du Mashiah : Yahshua.
Sur lui repose le Souffle du Père ; c’est la tige centrale de la Ménorah.
Puis par couple de souffle comme les branches de la Ménorah qui s’organisent deux par deux à partir de la tige centrale :
. le couple de sagesse et d’intelligence, . le couple de conseil et de force, . le couple de connaissance et de frémissement pour YHWH. Question : Pourquoi par couples ?
- Parce que l’intelligence, qui est la compréhension des choses célestes autant que terrestres, ne permet pas pour autant à elle seule de prendre les bonnes décisions.
- Parce que la sagesse seule, sans la compréhension intelligente des éléments et des fonctionnements extérieurs ne sert pas à l’évolution, elle resterait comme figée en elle-même, sans pertinence.
- Parce que la force sans conseil risque d’être employée à mauvais escient, et parce que le conseil sans possibilité d’être mis en application, ce qui nécessite de la force, reste inopérant.
- Parce que la connaissance sans l’extrême respect de Elohim tend à l’orgueil, et que le respect sans connaissance se fige dans la religiosité.
« C'est parce que mon peuple est sans connaissance que Je lui retire mon sacerdoce » est-il écrit en Osée 4:6
Voila en somme ce que symbolise la Ménorah : la plénitude des souffles divins qui ne sont autres que le Mashiah Lui-même.
Il est alors pertinent d’allumer les lumières du Royaume à Shabbat en l’honneur du Maître du Shabbat : Yahshua.
Avec Yahshua, et conformément à la vision de la transfiguration vécue par Pierre, Jacques et Jean, deux témoins de jugement apparaissent, c’étaient Elie et Moïse.
Et conformément à la vision de la transfiguration vécue par Pierre, Jacques et Jean, deux témoins de jugement apparaissent avec Yéshoua : Eliyahou et Moshéh. Ceux-ci préfiguraient qu’avec le Seigneur, sur qui repose la plénitude du Souffle de YHWH, seraient associés deux témoins de jugement, les deux oliviers ou flambeaux qui se tiennent devant le Seigneur.
Cette vision associe à la Ménorah, deux candélabres sur le devant. Nous restons étonnés de ce que nos amis juifs qui ne reconnaissent pas encore Yahshua, n’allument pas de Ménorah à Shabbat, mais ils allument deux candélabres !
Ils expliquent différemment selon les traditions pourquoi ils allument deux candélabres. Mais nous pensons que ce qu’ils font sans toutefois le percevoir est en réalité d’ordre d’inspiration prophétique au regard des deux témoins.
Il ne manquera plus que la reconnaissance du Mashiah. Que ce jour vienne bientôt. Amen !
« Lève-toi, resplendis car ta lumière est venue et la gloire de YHWH s’est levée sur toi ! » (Isaïe 60:1)
Lève-Toi YHWH !
“Et il arrivait qu’au départ de l’arche, Moshéh disait : Lève-toi, YHWH ! et que tes ennemis soient dispersés, et que ceux qui te haïssent s’enfuient devant toi !” (Nombres 10:35)
A chaque fois qu’Israël levait le camp sur l’injonction d'Elohim, Moshéh citait ce verset.
Bizarre pourrions nous penser ! N’y avait-il pas une formule plus grandiloquente, plus adaptée à la circonstance d’un voyage qui se présentait ?
C’est une formule définitivement aux allures guerrières qui est ici utilisée, et si Israël fit quarante haltes et départs, alors nous pouvons admettre que quarante fois Moshéh répétait la même formule.
“ YHWH est un homme de guerre ; YHWH est son nom.” (Exode 15:3)
Voilà qui nous ramène à une certaine réalité, enfouie par les sempiternels enseignements religieux.
Elohim est amour, oui c’est vrai, mais il est aussi justice ! Ne l’oublions pas, sinon nous allons vers d’imprévisibles déconvenues. Notre grand Elohim par son bras puissant : Yahshua, qui a vaincu la mort, part en guerre pour reprendre ce que l’usurpateur a volé.
IL part en guerre…
Pourquoi Faire la guerre, alors qu’on nous a dit « aime ton prochain comme toi-même… » n’y aurait-il pas un paradoxe ?
Ou plutôt ne sommes nous pas en confusion ?
Réfléchissons un instant : Pensons-nous un instant que le Satan va se laisser réduire à rien sans réagir, simplement parce que nous serons tous gentils avec notre voisin ?
Non bien sûr, le Seigneur dit Lui-même :
« Je voyais Satan tomber comme un éclair »
et encore en Apocalypse :
« Malheur à la terre et à la mer, car le diable est descendu vers vous, étant en grande fureur, sachant qu’il a peu de temps. » (Apocalypse 12:12)
Alors il y a guerre de « Yah » contre les puissances de ténèbres. Et ces puissances de ténèbres qui ont le pouvoir sur la Terre, car la Terre est sous la domination infernale, ne manqueront pas d’inspirer les hommes qui sont leurs relais et leurs serviteurs pour s’opposer à la marche triomphante et victorieuse de l’Israël d'Elohim, l’Israël conduite par le Mashiah pour prendre possession du Royaume.
Ainsi, à chaque « nouvelle étape » de la mise en marche de l’Israël (lutteurs de EL) il y a un enjeu d’avancée vers le Royaume.
Le Satan le sait et il fera tout ce qu’il peut pour annuler le bénéfice de la marche en avant.
Alors il est plus que nécessaire que les veilleurs et prieurs d'Elohim, disciples de Yahshua, ceux qui distinguent les temps prophétiques puissent dire comme Moshéh :
« Qoumah YHWH », Lève-Toi Seigneur et que tes ennemis soient dispersés et que tes haïssants s’enfuient »
Avons-nous pris toute la dimension prophétique de cette action ?
Veiller pour discerner et prier pour interpeller notre Roi.C’est sa volonté qu’il en soit ainsi.
Oui, YHWH est un Homme (brave, valeureux) de guerre à cause de sa justice, pour offrir à ses enfants le Royaume remis au Fils par amour.
Ses guerriers sont la Sainte Qéhiyllah de Yahshua, Son épouse. Des guerriers qui ne s’effraient pas du difficile combat gagné d’avance, pour défendre les valeurs et le Royaume de son Époux. C’est Lui qui la rend glorieuse, irrépréhensible, donc invincible.
Si nous ne sommes pas encore convaincus de vivre un état de guerre, et si nous priorisons le doux confort de nos assemblées en imaginant que cela va encore durer des dizaines d’années, nous nous abusons.
Préparons nous plutôt à « lever le camp » pour évoluer de nouveau après ce long stationnement « spirituel » de ces derniers siècles.
Il ne nous a pas échappé que les temps avaient évolué de façon inquiétante et dramatique.Si nous dormons encore, la réalité des événements va rapidement nous rattraper et nous mettre face à nos responsabilités de témoins combattant pour le Royaume.
Alors,
« en avant Israël (tout Israël) » et « Lève-Toi Seigneur et disperse tes ennemis… »
“Et il disait à tous, Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce soi-même, et qu’il prenne sa croix chaque jour, et me suive.” (Luc 9:23)
Shabbat Shalom vé-shavoua tov
Source : Juda & Ephraïm
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Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 24,35-48
En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons
« 35 ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
36 Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »
37 Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
38 Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
39 Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
40 Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
41 Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
42 Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
43 qu’il prit et mangea devant eux.
44 Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
45 Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
46 Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
47 et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
48 À vous d’en être les témoins.
Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Lc 24,44
« Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. » (Lc 24,44) Voilà la phrase de ce texte qui nous parle d’accomplissement. Ce thème de l’accomplissement court dans toute la Bible ; on pourrait comparer Dieu à un sculpteur qui a conçu un bronze avec des collaborateurs : l’œuvre, après bien des efforts, des fatigues, tous enfin, peuvent enfin dire « oui, il fallait » bien tout cela pour en arriver là ! Le dessein bienveillant de Dieu qui se réalise dès « avant la fondation du monde », comme dit Paul, est bien plus grandiose qu’une œuvre d’art, si belle soit-elle ! Et on peut lire tout au long de la Bible, l’histoire de ce projet en marche : la longue patience de Dieu à travers le temps, les étapes et les débuts de réalisation, les échecs et les recommencements, les collaborations. Dire que le dessein bienveillant de Dieu s’accomplit dans l’Histoire de l’humanité, c’est dire que notre histoire a un « SENS », c’est-à-dire à la fois une « signification » et une « direction ». Les croyants sont tournés vers l’avenir (l’à-venir) et non vers le passé ! Dans le Notre Père, ils disent : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », en d’autres termes, « que s’accomplisse ton projet ». Comme notre sculpteur, Dieu cherche des partenaires pour son projet : la Bible nous dit que, depuis toujours, Dieu propose à l’humanité de collaborer à son grand projet : il y a eu Adam, Noé, Abraham… et le choix du peuple d’Israël pour être le partenaire de Dieu au service de l’humanité tout entière. Ce choix de Dieu qu’on appelle l’élection d’Israël reste valable encore aujourd’hui. Puis le Christ a pris chair au sein de ce peuple élu, et enfin, il a transmis la mission à tous ceux qui veulent bien entrer dans son Église. « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie », dit-il dans l’évangile de Jean (Jn 20, 21). Bien sûr, à force de parler de projet de Dieu, on peut se demander ce que devient notre Liberté. Or, l’une des découvertes d’Israël, c’est que Dieu ne tire pas toutes les ficelles, l’être humain a une responsabilité dans son histoire ; il n’y a pas un scénario écrit d’avance. Au contraire, Dieu respecte la liberté de l’être humain ; et, d’après Saint Pierre, c’est justement parce que Dieu respecte la liberté de chaque être humain que le projet n’avance pas plus vite ! « Le Seigneur ne tarde pas à accomplir sa promesse, alors que certains prétendent qu’il a du retard, mais il fait preuve de patience envers vous, ne voulant pas que quelques-uns périssent mais que tous parviennent à la conversion. » (2 P 3,9). Quand le Christ dit à ses apôtres « Il fallait », il leur apprend justement à reconnaître sous la surface des jours et des millénaires la lente mais sûre maturation de l’humanité nouvelle qui sera un jour réunie en lui. C’est cela « l’intelligence des Écritures ». (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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ON VA REDÉFINIR CE QUE SONT NOS BESOINS TERRESTRES HUMAINS, SI VOUS LE VOULEZ BIEN, MES CHERS AMIS.
CAR L'AVIS OU L'OPINION DIVINE EST DIFFÉRENTE DE LA NÔTRE.
EN EFFET, LES PENSÉES DU CRÉATEUR NE SONT PAS DU TOUT, COMME NOS PENSÉES.
Jusqu'à présent, on pensait que nos besoins étaient de respirer, de manger, de boire, de dormir, d'aller aux toillette, de se laver afin de rester propre, de se vêtir pour se réchauffer et cacher sa nudité, d'avoir une maison pour se protéger, le sexe, le besoin d'accomplissement, d'avoir des objectifs qui nous donnent envie de vivre de tout notre être, jusqu'à la fin de notre existence terrestre et le besoin d'échanger ou de communiquer avec nos semblables, avec Dieu et avec tout ce que Dieu a créé.
Et le besoin de se sentir bien, de fonder une famille et de se multiplier sur la terre, tout simplement.
Mais Jésus qui est le chemin, donc l'unique exemple à suivre, par son enseignement et par sa vie, a redéfini nos besoins humains, en nous disant :
"Alors, lequel d'entre vous, en s'inquiétant, pourrait ajouter quoi que ce soit à sa vie ? "Et pourquoi te soucierais-tu de tes vêtements ? Regardez toutes les belles fleurs des champs. Elles ne travaillent pas et pourtant, même Salomon, dans toute sa splendeur, n'a pas été vêtu d'un vêtement aussi beau que l'une d'entre elles !"
"Si Dieu a vêtu la prairie de foin, qui n'est là que pour un temps, puis qui sèche et brûle, ne te fournira-t-il pas les vêtements dont tu as besoin, toi qui as peu de foi ? "Abandonnez donc vos soucis ! Pourquoi dire : "Que mangerons-nous ?", "Que boirons-nous ?", "De quoi nous vêtirons-nous ?"
"Car c'est à cela que courent les incrédules. Votre Père céleste ne connaît-il pas déjà les besoins de votre corps ?"
Et Jésus va même plus loin que cela en nous disant que sans lui ou encore séparé de Dieu, nous sommes des incapables.
"Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Celui qui vit en moi et moi en lui porte beaucoup de fruits. Mais si vous n'êtes pas avec moi [si vous n'êtes pas en union vitale avec moi], vous ne pouvez rien faire."
Le but d'une branche d'un arbre est de porter du fruit, donc Jésus nous dit en réalité, que sans lui, donc sans rester connecter en permanence à Dieu, on n'accomplira jamais la raison pour laquelle on existe, mes chers amis.
LA VIE DU CHRIST NOUS DONNE LE COMPLÉMENT FINAL DE CET ENSEIGNEMENT, CAR IL NOUS DIT QUE SA NOURRITURE, DONC SON SEUL BESOIN, SON UNIQUE OBJECTIF DE VIE, EST DE FAIRE LA VOLONTÉ DE DIEU EN PERMANENCE, JUSQU'À LA FIN DE SON PARCOURS TERRESTRE.
"JÉSUS LEUR DIT : MON REPAS (MA NOURRITURE) EST DE FAIRE LA VOLONTÉ (LE PLAISIR) DE CELUI QUI M'A ENVOYÉ ET D'ACCOMPLIR ET D'ACHEVER COMPLÈTEMENT SON ŒUVRE."
FAIRE LA VOLONTÉ DE DIEU QUI EST AU CIEL EN PERMANENCE, EST DONC LE SEUL BESOIN DU CROYANT VÉRITABLE.
JE PARLE DE CELUI QUI CONSIDÈRE JÉSUS, QUI EST DIEU, COMME SON SEUL MODÈLE DE VIE, COMME LA SEULE PERSONNE À SUIVRE.
JE PARLE DE VIVRE POUR PLAIRE À DIEU CONTINUELLEMENT, JE PARLE D'UNE VIE DE SACRIFICE, ET DE RENIEMENT DE SOI, JUSQU'À LA FIN DE SON EXISTENCE TERRESTRE.
Si là n'est pas ta façon actuelle de vivre, de plus en plus, pourquoi dire que tu aimes Dieu et que tu veux passer l'éternité avec lui ?
En effet, aller au ciel consiste à vivre dans la maison de Dieu.
Veux-tu vivre pendant l'éternité avec quelqu'un que tu n'aimes pas de tout ton être au point de former un avec lui ?
CAR SI TU N'AIMES PAS DIEU, DE TOUT TON ÊTRE, EN ÉTANT SUR TERRE, NE CROIS PAS QUE PASSER L'ÉTERNITÉ AVEC LUI, FERA QUE TU L'AIMES DAVANTAGE, CHER AMI(E).
EN EFFET, L'AMOUR DE DIEU, RESPECTE LA VOLONTÉ DES ÊTRES HUMAINS.
DONC SI TU NE T'ES PAS LAISSÉ CHANGER SUR TERRE PAR LE CRÉATEUR, TU NE TE LAISSERAS PAS NON PLUS CHANGER PAR LUI, APRÈS TA MORT.
SI TU NE ME CROIS PAS, JE T'EXPLIQUERAI POURQUOI, DANS LA SUITE DE CE TEXTE.
LE CIEL N'EST PAS FAIT POUR CEUX QUI N'AIMENT PAS DIEU DE TOUT LEUR ÊTRE.
LA PARABOLE DES NOCES DU FILS DU ROI, NOUS LE FAIT COMPRENDRE.
EN EFFET, UN HOMME SANS HABIT DE NOCES, DONC SANS ÊTRE REMPLI DE L'AMOUR VÉRITABLE POUR DIEU, S'EST RETROUVÉ PAR MÉGARDE AU CIEL, DONC AUX NOCES DU FILS DU ROI.
ET LE ROI QUI REPRÉSENTE DIEU, EN RÉALITÉ, A DIT DE METTRE CETTE PERSONNE, SANS HABITS DE NOCES, DONC SANS AMOUR VÉRITABLE POUR DIEU, EN ENFER.
Car cette personne ne s'est pas préparée à aller au ciel, en vivant sa vie terrestre de tout son être, en étant fidèle à ses convictions intimes et profonde, et en respectant sa propre conscience, jusqu'à la fin de sa vie.
Autrement dit, cette personne n'a pas vécu une vie qui montre à Dieu qu'elle était sincère, tout simplement.
Durant son séjour terrestre, elle n'a pas laissé Dieu la conduire, à travers sa propre conscience, afin que le Créateur lui apprenne à vivre en aimant Dieu et les gens autour d'elle, afin d'un jour d'aller au ciel, et d'y être heureux.
Si tu veux les références de ce passage, concernant cette parabole, à toi de le retrouver, cher ami(e).
Car le salut est personnel.
Et la seule personne qui est digne de confiance est ton Créateur.
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POURQUOI VOS PRIÈRES NE SONT PAS ET NE PEUVENT PAS ÊTRE EXAUCEES PAR DIEU
L’Eternel dit dans Jean 15:7, «Si vous demeurez en Moi et ma parole en vous, alors vous demanderez tout ce que vous voudrez et vous l'aurez.»
Souvent, lorsque les gens prient Dieu, ils s’attendent seulement à ce qu’Il leur réponde le plus rapidement possible; ils ne considèrent pas ce que l’Eternel exige de nous. Lorsque le Seigneur dit: ‘Si vous demeurez en Moi et ma parole en vous, alors vous demanderez tout ce que vous voudrez et vous l'aurez’, nous devons comprendre que pas tous ceux qui implorent l’Eternel peuvent voir leurs prières exaucées. Mais seuls ceux qui honorent le Seigneur, ceux qui respectent la parole de Dieu et font fidèlement ce qu'Il exige ont ce privilège. Seuls ceux qui obéissent aux lois et aux commandements de Dieu et se soumettent à sa volonté peuvent voir leurs prières exaucées par le Seigneur Tout-Puissant.
Certaines personnes pensent qu'il y a un ordre systématique à suivre pour prier Dieu et proposent à cet effet quelques ‘étapes à suivre’. Peu ou aucun accent n’est mis sur ce que le Seigneur nous commande, c'est-à-dire rester en Lui et garder sa parole. Ces gens croient qu'en suivant ces étapes, vous obtiendrez ce que vous voulez de Dieu, comme si Dieu a la responsabilité de répondre à votre prière, que vous L'honoriez et vous soumettiez fidèlement à sa volonté ou pas. 1 Jean 3:22-23 dit: «Nous recevons de Lui tout ce que nous demandons, parce que nous obéissons à ses commandements et faisons ce qui Lui plaît. Ce qu'Il nous commande, c'est que nous croyions en son Fils Jésus-Christ et que nous-nous aimions les uns les autres, tout comme le Christ nous a commandé.»
Il y a des gens qui n'honorent pas le Fils, ils rejettent le Christ Rédempteur, ils ne L'aiment pas et pensent que Dieu va répondre à leur prière. Ce sont ceux qui croient qu'il y a plusieurs chemins qui mènent dans le Royaume des Cieux, plusieurs moyens d'accéder à Dieu, autres que le Christ. C'est en fait ce que leur enseigne la fausse religion de ce monde, et ils sont convaincus qu'en rejetant le Fils de Dieu Il va leur répondre de toute façon, de la même manière qu'ils croient au salut par les œuvres. 1 Jean 2:23 nous dit: «Ceux qui rejettent le Fils rejettent aussi le Père; ceux qui acceptent le Fils ont aussi le Père.» La réalité de la prière s’écarte de toute considération séculière. La prière n'est pas un moyen pour obtenir ce que la chair corrompue désire mais plutôt un temps de communion entre Dieu et ses enfants. Et qui sont les enfants de Dieu ? Ceux qui font ce qui est juste. 1 Jean 3:10 dit: «Tous ceux qui ne font pas ce qui est bien ou n'aiment pas les autres ne sont pas enfants de Dieu.»
Nous devons également mentionner le fait que beaucoup de gens se considèrent chrétiens, mais ils ne le sont pas en réalité – ils aiment le monde et vivent dans une immoralité grossière, ils adorent les faux dieux et offrent des sacrifices aux morts, ils fréquentent les charlatans et les médiums et consultent les esprits des morts. Ils s’offrent à toutes sortes de pratiques démoniaques et pensent, malgré tout, que le Seigneur va exaucer leur prière. «Le Seigneur dit: ‘Je condamnerai ceux qui se détournent de Moi et font confiance aux êtres humains, à la force des mortels. Ils sont comme des buissons dans le désert, qui poussent dans le désert sec, sur un sol salé où rien d'autre ne pousse. Jamais quelque chose de bon ne leur arrive. Mais Je bénirai ceux qui placent leur confiance en Moi. Ils sont comme des arbres qui poussent près d'un ruisseau et envoient des racines dans l'eau. Ils n'ont pas peur quand vient le temps chaud, car leurs feuilles restent vertes; ils n'ont pas de soucis quand il ne pleut pas; ils continuent à porter du fruit.» (Jérémie 17:5-8). Si vous êtes enfant de Dieu, vous devez vous séparer du monde, renoncer à vous-même, à vos désirs et vous donner en sacrifice vivant à l’Eternel. Si vous êtes un vrai chrétien, vous ne devez adorer que Dieu et Lui être fidèle même dans les moments difficiles; vous ne vous tournerez pas vers les charlatans, les médiums et toutes sortes de soi-disant sauveurs du monde païen lorsque vous êtes face aux épreuves. Le Seigneur Tout-Puissant dit dans 2 Corinthiens 6:17-18: «N’embrassez pas ce qui est impur, et Je vous accepterai. Je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles.»
Ceci dit, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, c'est exclusivement le type de relation que nous avons avec Dieu le Père et le Fils qui conditionne la réponse à nos prières. Ce ne sont pas quelques étapes à suivre, bien qu'il soit important de savoir comment prier. Mais nous n'avons pas à nous en préoccuper ni besoin d'une directive externe pour apprendre à prier, car notre Seigneur Lui-même nous en a fournie dans l'enseignement qu'Il nous a donné.
Dans Matthieu 6:7-8, le Seigneur dit: «Quand vous priez, n'utilisez pas beaucoup de paroles insensées, comme le font les païens, qui pensent que leurs dieux les entendront parce que leurs prières sont longues. Ne soyez pas comme eux. Votre Père sait déjà ce dont vous avez besoin avant que vous le Lui demandiez.»
Le Seigneur sait tout ce à quoi nous sommes confrontés dans la vie, nous n'avons donc pas besoin de faire de longues prières inutiles. Bien avant même que nous ouvrions la bouche pour parler, le Seigneur sait déjà ce que nous allons Lui demander. D'un autre côté, nous ne devons pas nous soucier des mots à dire lorsque nous prions Dieu – le Saint-Esprit que notre Seigneur nous a donné est là pour nous aider dans la communication avec notre Père. Il est écrit: «L'Esprit lui-même intercède pour nous par des râlements que les mots ne peuvent exprimer. Et Dieu, qui voit dans nos cœurs, sait quelle est la pensée de l'Esprit; puisque c’est selon la volonté de Dieu que l'Esprit intercède pour le peuple de Dieu.» (Romains 8:26-27)
Une autre chose importante à savoir de la prière c’est qu'il n'y a qu'un seul itinéraire à utiliser – le nom du Fils. Le Christ est le seul Chemin qui mène au Père. La fausse religion de ce monde rejette le Fils – les Hindous, Musulmans, Bouddhistes et Juifs rejettent tous le Chemin; Le catholicisme romain considère Marie comme la voie à suivre. Ce n'est pas ce que la Bible nous enseigne. Le Christ est le seul Chemin à suivre. Le Seigneur dit dans Jean 14:13-14: «Je ferai tout ce que vous demanderez en mon nom, afin que la gloire du Père se révèle à travers le Fils. Si vous Me demandez quelque chose en mon nom, Je le ferai.» Dans Jean 15:16, le Seigneur nous dit: «Vous ne M'avez pas choisi; Je vous ai choisis et établis afin que vous portiez du fruit, le genre de fruit qui dure. Et ainsi le Père vous donnera tout ce que vous Lui demandez en mon nom.» Dans Jean 16:23, le Seigneur dit: «En vérité: le Père vous donnera tout ce que vous Lui demandez en mon nom.» Le seul qui plaide en notre faveur auprès du Dieu Tout-Puissant c’est le Christ son propre Fils. Aucun être humain ne peut plaider pour vous auprès de Dieu le Père. Ne vous laissez donc pas berner par la mauvaise doctrine de ce monde; ayez foi en Jésus-Christ notre Seigneur, faites tout ce qu'Il exige, demandez tout en son nom et le Père vous répondra. Le Seigneur va plus loin et nous apprend à prier. Il nous donne le Notre Père comme ligne directrice à suivre chaque fois que nous prions. «Voici donc comment vous devez prier: (Dit le Seigneur dans Matthieu 6:9-13.) ‘Notre Père qui est aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien. Et pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Malin.'» Voyons un peu le sens du premier verset. Nous commençons par honorer l’Eternel notre Dieu, nous reconnaissons tous ses attributs et L'appelons Père parce que c'est ce qu’Il est pour nous chrétiens. Puis nous honorons son nom, car le nom de notre Père est saint et alors nous le traitons comme tel. Nous faisons appel ensuite à son Royaume, priant que sa gloire se manifeste dans nos vies et pour ce faire nous-nous soumettons à la norme établie par le Père, afin que nos actes, nos pensées et tout ce que nous disons Lui apportent la gloire. Nous demandons également que sa volonté soit faite, pas la nôtre. Ce premier verset attire notre attention sur tous les éléments essentiels que nous devons prendre en compte chaque fois que nous prions. Chaque prière que nous disons doit être basée sur cette directive. La deuxième partie de la prière parle de nous. Souvent, certains gens sont vraiment irrévérencieux lorsqu’ils prient; ils ne traitent pas le Seigneur avec honneur, ils ne se soumettent pas sa volonté, mais Lui dictent ce qu'ils veulent. Le Seigneur se réjouit de ceux qui L'honorent. Il est écrit: «Nous avons du courage devant Dieu, parce que nous sommes sûrs qu'Il nous entend si nous Lui demandons tout ce qui est conforme à sa volonté. Il nous écoute chaque fois que nous Lui demandons; et puisque nous savons que c'est vrai, nous savons aussi qu'Il nous donne ce que nous Lui demandons.» (1 Jean 5:14-15). Soumettez-vous à la volonté du Père, honorez-Le, car Lui seul sait ce qui nous convient.
Une autre chose importante que beaucoup de gens ont tendance à oublier c’est l'obéissance. Parfois, les gens ignorent les commandements de Dieu et se concentrent uniquement sur ce qu'ils veulent. Proverbes 28:9 nous dit: «Si vous n’obéissez pas à la loi, Dieu trouvera vos prières trop odieuses à entendre.»
Pour illustrer cela, prenons comme exemple quelqu'un qui implore la miséricorde de Dieu, sauf qu’il n’est pas lui-même miséricordieux envers les autres. Le Seigneur nous commande de nous pardonner les uns les autres, car Il nous a d'abord pardonné. Et dans Matthieu 6:14-15, le Seigneur dit: «Si vous pardonnez aux autres le mal qu'ils vous ont fait, votre Père qui est aux Cieux vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux autres, votre Père ne pardonnera pas les péchés que vous avez commis.» L’Eternel dit dans Marc 11:25, «Quand vous-vous tenez en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos offenses.» Vous ne pouvez pas déshonorer le Seigneur en désobéissant à ses commandements et Il se réjouit toujours de vous.
Il est également important pour nous de savoir où prier. Le Seigneur dit dans Matthieu 6:5-6, «Quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites! Ils aiment se mettre debout dans les lieux de culte et au coin des rues pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Je vous assure, ceux-là ont déjà reçu leur récompense. Mais quand vous priez, allez dans votre chambre, fermez la porte et priez votre Père, qui est invisible. Et votre Père, qui voit ce que vous faites en privé, vous récompensera.»
Aussi, en priant notre Père, nous devons avoir la certitude que ce que nous demandons nous sera donné; nous devons avoir foi en Dieu. Il ne doit pas y avoir de doute. La présence de tout doute traduit notre manque de foi et de confiance en Dieu. Rien n'est impossible avec le Seigneur Tout-Puissant, et Il est fidèle à toutes ses promesses. Le doute n'a pas de place dans notre relation avec Dieu. Le Seigneur, par l'intermédiaire de son serviteur Jacques, dit: «Lorsque vous priez, vous devez croire et ne pas douter du tout. Celui qui doute est comme une vague dans la mer, entraînée et soufflée par le vent. De telles personnes, incapables de prendre position et indécises dans tout ce qu'elles font, ne doivent pas penser qu'elles recevront quoi que ce soit de l’Eternel.» (Jacques 1:6-8). Le Seigneur dit dans Marc 11:24, «Quand vous priez et demandez quelque chose, croyez que vous l'avez reçue, et tout ce que vous demandez vous sera accordé.» Matthieu 21:22, «Si vous croyez, vous recevrez tout ce que vous demandez en prière.»
Une autre chose que beaucoup de gens ne comprennent pas, ce sont les desseins de Dieu. En conséquence, beaucoup perdent leur foi face aux épreuves, parce qu'ils pensent que le Seigneur les a abandonnés; ils pensent qu'Il refuse de répondre à leurs prières. Parfois, afin de nous préserver du péché et de nous garder plus près de Lui, le Seigneur ne met pas fin à ce qui, selon nous, nous fait souffrir. Vous avez peut-être prié le Seigneur avec ferveur, Le suppliant de changer votre situation, mais rien ne semble avoir changé. Ne pensez pas que l’Eternel ne se soucie pas de vous. C'est plutôt le moyen pour Lui de mieux prendre soin de votre âme. Sa protection ne nous quitte jamais parce qu'Il sait que nous dépendons de Lui. Et rappelez-vous, comme le dit Romains 8:28, «Nous savons que toutes choses que Dieu fait contribuent au bien de ceux qui L’aiment, de ceux qui sont appelés selon son dessein.»
Nous avons l'histoire du serviteur de Dieu, l'Apôtre Paul pour affiner notre compréhension et renforcer notre foi dans une telle situation. L'Apôtre Paul dit dans 2 Corinthiens 12:7-9: «Pour m'empêcher d'être rempli d'orgueil à cause des nombreuses choses merveilleuses que j'ai vues, j’ai reçu dans ma chair une affection douleur, qui agit comme un messager de Satan et m’afflige afin de m’empêcher d'être orgueilleux. Trois fois, j'ai prié le Seigneur à ce sujet et Lui ai demandé de l'enlever. Mais sa réponse fut: ‘Ma grâce est tout ce dont tu as besoin, car ma puissance est plus grande quand tu es faible.’»
Nous devons tous nous réjouir de nos faiblesses, tout comme l'Apôtre Paul l'était lorsqu'il dit: «Je suis plus heureux donc de tirer ma fierté de mes faiblesses, afin de sentir la protection de la puissance du Christ sur moi. Je me contente des faiblesses, des insultes, des épreuves, des persécutions et des difficultés pour l'amour du Christ. Car quand je suis faible, alors je suis fort.» (2 Corinthiens 12:9-10)
Le Seigneur est omniscient; Il connaît tous nos besoins. Mais parfois, les gens ont du mal à comprendre que Lui seul sait ce qui est bien pour nous, et quand ils ne voient aucun changement dans leur situation, ils se découragent. Nous devons nous rappeler que tout fardeau que nous portons dans la vie concourt aux desseins justes de Dieu et à notre propre bien. Et Il nous donne toujours la force dont nous avons besoin. Même si parfois nous-nous sentons faibles, le Seigneur est toujours là pour fortifier ceux qui Lui font confiance. Parfois, le Seigneur voit qu'il vaut mieux pour nous de traverser des épreuves et n'accède pas à notre demande parce qu'Il veut nous garder plus près de Lui; sinon, nous risquons L'abandonner et succomber à la tentation. Alors, nous devons garder un état d'esprit fort face à la souffrance, préserver résolument notre foi à tout moment et toujours prier même lorsque nous sommes persécutés. Il est écrit: «Priez dans la puissance du Saint-Esprit et gardez-vous dans l'amour de Dieu, en attendant que notre Seigneur Jésus-Christ, dans sa miséricorde, vous donne la vie éternelle.» (Jude 20-21). Ceci dit, lorsque le Seigneur nous donne une réponse comme celle qu'Il a donnée à l'Apôtre Paul, nous devons nous en réjouir et louer son saint nom. Car tout ce que le Seigneur fait est juste et bon.
Il y a d'autres facteurs à considérer dans la prière tels que la patience, la persévérance et la volonté de Dieu. Parfois, quand les gens prient, ils veulent que Dieu leur réponde le plus rapidement possible. Ils ne sont ni patients ni persévérants. Le Seigneur dit dans Luc 11:9-10: «Demandez et vous recevrez; cherchez et vous trouverez; frappez, et la porte vous sera ouverte. Car tous ceux qui demandent recevront, et ceux qui cherchent trouveront, et la porte sera ouverte à celui qui frappe.» Telle est la promesse l’Eternel et Il est toujours fidèle à ses promesses. Alors, lorsque vous priez, ayez toujours la patience d'attendre sa réponse, et Lui qui sait ce qui est bien pour nous vous répondra en son temps. Le Seigneur nous dit aussi de toujours prier et de ne jamais nous décourager. Il nous a donné la Parabole de la Veuve et du Juge dans Luc 18 pour nous exhorter à persévérer dans la prière. Très souvent les gens, à la quête d’un changement dans leur vie, n'ont pas la patience d'attendre la réponse de Dieu; ils ne persévèrent pas dans la prière. Ils sont plus préoccupés par le retard de la providence divine et questionnent Dieu. Parfois, ils perdent espoir et abandonnent leur foi en Christ. Le Seigneur est toujours à l'œuvre pour nous; Il n'abandonne pas ses enfants. Nous ne pouvons voir ni comprendre ce que l’Eternel voit et connaît. Dieu seul sait ce qui est bien pour nous et le bon moment pour que chaque situation se produise dans nos vies. Nous ne devons pas nous opposer aux plans et aux desseins de Dieu pour nous – pour son propre dessein divin et sa gloire, le Seigneur a fixé le temps pour tout.
Nous devons nous soumettre à la volonté et aux desseins de Dieu et faire confiance à sa souveraineté, dans la souffrance comme dans la joie. Alors, quelles que soient vos épreuves, comme le dit 1 Pierre 5:6-7, «Rabaissez-vous donc sous la main puissante de Dieu, afin qu'Il vous élève en son temps. Laissez-Lui tous vos soucis, car Il prend soin de vous.» Nous ne pouvons pas adresser notre prière à l’Eternel en lui dictant ce que nous voulons. Nous devons plutôt demander que sa volonté soit faite. Lorsque nous prions, nous devons également garder à l'esprit que notre demande pourrait ne pas correspondre à ce que Dieu nous réserve. Dans de telles circonstances, le Seigneur ne nous donne pas exactement ce que nous demandons mais quelque chose d'autre ou nous ne recevons rien du tout. Mais cela ne signifie pas que le Seigneur ne se soucie pas de notre situation. Tout simplement, Il sait ce qui est mieux pour nous et parfois il vaut mieux pour nous de vivre certaines épreuves. Par conséquent, quoi qu'il arrive, Colossiens 4:2 nous dit: «Soyez persévérant dans la prière, et restez vigilant pendant que vous priez, en rendant grâce à Dieu.»
Une autre chose que nous devons considérer dans la prière c’est la compassion pour les autres. Éphésiens 6:18 nous dit: «Priez toujours pour tout le peuple de Dieu.» Le Seigneur veut que nous priions pour les autres. Lorsque nous prions Dieu, nous ne devons pas être égoïstes et ne penser qu’à nous. Nous devons penser aux autres et présenter aussi leurs situations à Dieu. Peu importe qui ils sont pour nous. 1 Timothée 2:1-6 dit: «J’encourage, avant tout, à faire des demandes, des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous; pour les rois et tous ceux qui détiennent l'autorité, afin que nous vivions une vie calme et paisible, en toute révérence envers Dieu et avec dignité. Cela est juste et plaît à Dieu notre Sauveur, qui veut que tout le monde soit sauvé et connaisse la vérité. Car il y a un seul Dieu et un seul homme qui réconcilie Dieu et les êtres humains, l'homme Jésus-Christ, qui s'est sacrifié pour racheter tout le monde.» De la même manière que le Seigneur nous demande d'aimer nos ennemis, Il nous demande aussi de prier pour ceux qui nous persécutent. Le Seigneur dit dans Matthieu 5:43-45, «Vous avez entendu qu'il a été dit: ‘Aimez vos amis, haïssez vos ennemis.’ Mais maintenant Je vous dis: aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin de pouvoir devenir les enfants de votre Père qui est aux Cieux. Car Il fait briller son soleil sur les méchants et les justes, et Il fait pleuvoir pour ceux qui font le bien et pour ceux qui font le mal.» La prière d'intercession peut aider à changer nos ennemis en amis, elle peut transformer les gens et les faire cesser de faire le mal. Cela peut aider à changer la vie de quelqu'un pour toujours. Nous devons prier pour les malades, les opprimés et les nécessiteux. Nous devons prier pour que Dieu change ceux qui sont perdus, mais dont le péché ne conduit pas à la mort. 1 Jean 5:16 nous dit: «Si vous voyez votre frère ou votre sœur commettre un péché qui ne conduit pas à la mort, vous devez prier Dieu, qui lui donnera la vie. Cela s'applique à ceux dont les péchés ne conduisent pas à la mort.»
Une autre chose importante que nous devons savoir à propos de la prière c’est la gratitude. Nous ne devons pas être de ceux qui fléchissent les genoux uniquement pour demander de l'aide à Dieu et L'oublier la minute après. Lorsque le Seigneur nous bénit, nous Le louons et Le remercions et témoignons de sa grâce abondante. Nous ne devons pas être comme ces neuf hommes que le Seigneur avait guéris, (selon l’Evangile de Luc). Au lieu d’exprimer leur gratitude à l’Eternel, ils oublièrent tout de suite ce que le Seigneur avait fait pour eux et continuèrent leur chemin comme si de rien n'était. Ils avaient appelé le Seigneur à l'aide, alors qu'Il entrait dans un village, en criant: «Jésus! Maître! Aie pitié de nous! Jésus les vit et leur dit: ‘Allez vous faire examiner par les prêtres.’ En chemin, ils furent purifiés.» (Luc 17:13-14). Mais ils ne se soucièrent guère de retourner vers l’Eternel pour Le remercier. Cela montre à quel point ces neuf hommes étaient égocentriques. Ils n’avaient aucune révérence pour Dieu; ce qui comptait pour eux, c'était seulement leur vie, leur corps.
Ce que nous devons savoir, c'est que, dans notre relation avec Dieu, nous devons nous abstenir d'une attitude aussi flagrante, arrogante et irrévérencieuse. Nous ne devons pas nous tourner vers le Seigneur uniquement lorsque nous avons besoin d'aide. Nous devons adorer le Seigneur constamment, pour garder une relation solide avec notre Père. Nous devons honorer son saint nom tout le temps, pas seulement lorsque nous sommes en détresse. Ceux qui agissent comme ces neuf hommes démontrent clairement leur intérêt égoïste et leur amour superficiel pour Dieu. N’eut été leur condition, ils ne se seraient jamais tournés vers Jésus. Comment savons-nous cela? Leur attitude témoigne contre eux; ils ne sont pas retournés voir le Seigneur après leur guérison. Il est important de toujours rendre grâce à Dieu. Ephésiens 5:20 nous dit: «Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, rendez toujours grâce pour tout à Dieu le Père.» Nous ne devons pas dire Seigneur, Seigneur seulement lorsque nous avons besoin de quelque chose. Nous devons suivre le Seigneur et le porter dans nos cœurs tout le temps pour montrer que nous L'aimons vraiment et que nous voulons rester ses enfants pour toujours. Aimer Dieu signifie L'adorer, Le louer, Lui être reconnaissant et fidèle et obéir à ses commandements. Et lorsque le Seigneur accomplit des miracles dans notre vie, nous devons en faire témoignage aux autres, pour la gloire de notre Père. Nous devons être comme cet homme qui, des dix hommes qui furent guéris par le Seigneur, «était revenu, louant Dieu à haute voix. Il se jeta à terre aux pieds de Jésus et Le remercia.» (Luc 17:15-16).
Nous devons démontrer une forte dévotion à l’Eternel notre Dieu à tout moment, afin de préserver notre union avec Lui. Nous savons tous combien il est important de préserver ce que nous avons. Le Seigneur nous exhorte à toujours garder sa parole dans nos pensées et nos cœurs et à Lui rester fidèles jusqu'à la fin. Dans Apocalypse 2:25-28, le Seigneur notre Sauveur dit: «Jusqu'à ce que Je revienne, vous devez vous accrocher fermement à ce que vous avez. A ceux qui remportent la victoire, qui continuent jusqu'au bout de faire ce que Je veux, Je donnerai la même autorité que J'ai reçue de mon Père.» Dans la souffrance comme dans la bénédiction, nous devons rester fidèles à Dieu; nous devons maintenir la communion avec notre Père en priant régulièrement et en étudiant l'Evangile – c'est notre arme, à la fois pour attaquer et pour nous défendre; c'est l'épée que donne l'Esprit. Ce n'est qu'en étudiant la parole de Dieu que nous pouvons vraiment connaître ses attributs, sa volonté, ses plans, ses promesses et ses desseins pour nous, et comment prier. Et la prière doit être une routine dans notre vie de chrétiens. Nous devons toujours prier afin que, lorsque surviennent les persécutions et les épreuves, nous puissions tenir le coup. La prière et la connaissance de l’Eternel renforcent notre foi et nous permettent de résister au diable. Une chose que nous devons savoir, c'est que le diable n'est jamais content de voir les gens se dévouer à Dieu. Il ne faut donc pas baisser la garde. Nous devons être constamment en alerte. Car le diable utilise des mensonges pour semer le doute dans l'esprit des gens. «Dès le début, il était un meurtrier et n'a jamais été du côté de la vérité, car il n'y a pas de vérité en lui. Quand il ment, il ne fait que ce qui lui est naturel, car c'est un menteur et le père de tous les mensonges.» Dit le Seigneur Tout-Puissant dans Jean 8:44. Le diable n'est jamais content de nous voir plus près de Dieu. Il aime utiliser des mensonges pour décourager les gens de suivre le Christ. La seule façon de lui résister c’est par la puissance du Saint-Esprit. Lorsque les gens sont miraculeusement guéris par Dieu, par exemple, le diable peut envoyer des symptômes mensongers pour créer le doute dans leur pensée. Ne laissez aucun symptôme ou signe vous tromper; préservez votre foi, continuez à faire confiance à votre Dieu quoi qu'il arrive et par la puissance glorieuse du Saint-Esprit, vous vaincrez le diable. Nous ne devons jamais abandonner notre foi en Christ, mais devons faire confiance à sa souveraineté, Lui rendre constamment grâce et gloire et prier tel que l'Esprit nous instruit. Car «Ce qui donne la vie, c'est l'Esprit de Dieu; la force humaine ne sert à rien. Les paroles que Je vous ai dites apportent l'Esprit de Dieu qui donne la vie.» Dit le Seigneur Tout-Puissant dans Jean 6:63.
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Volume I, Chapitre 1 (Partie 2)
Après trois jours supplémentaires passés avec Violet, Oscar se tint à nouveau sur ses lourds pieds. Il était inspiré par une scène spécifique.
L'histoire qu'il faisait écrire à Violet racontait les mystérieuses aventures d'une fille solitaire. Ayant quitté sa maison, elle entrait en contact avec de nombreuses personnes, dans des endroits en tous genres, et ainsi, grandissait.
Sa source d’inspiration était sa fille décédée.
À la toute fin, elle reviendrait au foyer qu’elle avait quitté. Son père, qu'elle avait laissé derrière elle, l'attendrait, incapable de dire si c'était bien elle, tant elle avait grandi. La fille, découragée, le supplierait de se souvenir, évoquant la promesse qu'ils avaient échangée dans le passé.
Qu'elle lui montrerait un jour qu'elle pouvait traverser le lac proche de leur maison en marchant sur les feuilles tombées sur l'eau.
"Les humains ne peuvent pas marcher sur l'eau.
__ Je veux juste l'image. Dans l'histoire, je vais la faire assister par un esprit aquatique dont elle avait gagné la protection divine pendant son aventure.
__ Même ainsi... Je ne suis pas faite pour cela. La fille de cette histoire est enjouée, attachante et naïve. Elle est différente de tout ce que je suis."
L'écrivain et la poupée de souvenirs automatique se disputaient. C'était parce qu'Oscar avait demandé à Violet de mettre des vêtements similaires à ceux de son personnage principal et de la jouer sur le bord du lac. Il était allé jusqu'à lui faire faire le ménage, le linge, et d'autres types de travaux domestiques, en plus, requérait une telle faveur. Il la traitait presque comme si elle était un factotum.
Bien qu'elle soit une femme diplomatique et professionnelle, Violet se dit : "Quelle personne pénible..."
"Votre couleur de cheveux est peut-être un peu différente, mais ils sont blonds, juste comme étaient ceux de ma fille. Si vous les laissiez dénoués, et que vous mettiez une robe d'une pièce, sûrement...
__ Maître, je ne suis qu’une secrétaire. Une poupée de souvenirs automatique. Je ne suis ni votre épouse ni votre concubine. Je ne peux pas non plus devenir une remplaçante.
__ J-je sais cela. Je n'aurais pas ce genre d'intérêt pour une jeune fille comme vous... C'est juste... votre apparence... Si ma fille était vivante, elle serait certainement devenue un peu comme vous... c'est ce que je pense."
L'absence d'expression de Violet qui refusait obstinément vacilla en entendant cela.
"Je pensais que votre entêtement était trop fort, mais alors, votre jeune demoiselle est décédée ?" Elle se mordit légèrement la lèvre. Son visage laissait paraître un conflit avec sa propre conscience.
Il y avait une chose qu'il avait comprise à son sujet au cours des derniers jours. C'était qu'elle s'en tenait au côté "juste" quand elle était tiraillée entre le bien et le mal.
"En tant que poupée de souvenirs automatique... je souhaite exaucer les souhaits de mon client... mais je me demande si celui-ci n’enfreint pas mes règles de travail..."
Bien qu'il se sentit coupable pendant qu'elle marmonnait des réflexions pour elle-même, il donna encore une autre impulsion :
"Si vous pouviez construire l'image de cette fille comme une adulte, revenant à la maison et tenant sa promesse, cela me donnerait tout de suite la volonté d'écrire. Pour de vrai. Si c'est un dédommagement, je peux vous donner n'importe quoi. Je peux payer le double du prix d'origine. Cette histoire est très importante pour moi. En l'écrivant, je veux en faire un jalon de ma vie. S'il-vous-plaît.
__ Mais... Je... ne suis pas une poupée à habiller...
__ Alors, je ne prendrai pas de photos.
__ Vous en aviez l'intention ?
__ Je vais le graver dans ma mémoire et écrire l'histoire avec. S'il-vous-plaît."
Violet y réfléchit avec un visage maussade, mais finit par perdre face à la persistance d'Oscar, et lui obéit. Elle était peut-être du genre à ne pas supporter la pression.
Seulement pour cette fois, il abandonna sa vie d’enfermement et partit de lui-même dans sa ville acheter des vêtements raffinés et une ombrelle pour Violet. La tenue se composait d'un chemisier blanc tout de dentelle sur une jupe bleue lacée à la ceinture par un ruban. Quant à l'ombrelle, il en avait pris une cyan rayée de blanc à volants. Lorsqu'il la lui donna, elle l'ouvrit, puis la ferma, puis l'ouvrit, puis la ferma ; la faisant tourner avec un intérêt éveillé.
"L'ombrelle est-elle bizarre ?
__ C'est la première fois que j'en vois une aussi adorable.
__ Ne portez-vous pas vous-même des vêtements mignons ? Ce n'est pas à votre goût ?
__ Je porte ce que le président de ma compagnie me suggère. Je ne visite pas très souvent moi-même les magasins de mode."
C'était comme un enfant qui s'habillait selon ce que sa mère lui disait.
__ Il se pourrait qu'elle soit bien plus jeune qu'elle ne le pense elle-même.
Même quelqu'un d'aussi mature qu'elle ressemblait à une petite fille ainsi, ne serait-ce que légèrement.
Alors que Violet n'avait pas encore changé d'avis, il lui demanda immédiatement de se changer dès qu’il eut fini ses achats.
Il était tôt dans l'après-midi, un peu nuageux à l'extérieur. Il ne semblait pas qu'il allait pleuvoir, mais l'atmosphère s'y prêtait. L'air frais qui permettait de sentir l'arrivée de l'automne n'était pas encore assez froid pour piquer la peau.
Oscar avait décidé d'aller à l'extérieur en premier, et d'attendre. Il installa une chaise en bois à côté du lac, en fumant une pipe. Alors qu'il avait été en quelque sorte prévenant et n'avait pas fumé depuis qu'elle était arrivée, la sensation de la fumée qui pénétrait son ventre se répandit à travers lui. Quelques minutes à en souffler des bouffées en forme d’ellipses qui s'ensuivirent.
La porte d'à côté aux cliquetis de plus en plus insupportables s'ouvrit avec un bruit grinçant.
"Excusez-moi pour l'attente."
Il tourna seulement sa tête au son de cette voix aimable. "Vous..."
"...ne m'avez pas fait tant attendre,” voulait-il dire, mais les mots ne vinrent pas, car son souffle se coupa une seconde. Il ravala brusquement un long soupir. Il était aussi sidéré que la première fois qu'il avait vu Violet.
Elle était trop belle avec ses cheveux détachés - une beauté qui aurait volé le temps de quiconque l'aurait regardée. Ses cheveux habituellement tressés s'étalaient doucement, formant de légères courbes. Ils étaient plus longs que ce qu'il avait imaginé. Et, surtout...
__ Si ma fille avait pu grandir comme elle était...aurait-elle...
Lui aurait-elle montré sa silhouette guindée après s'être apprêtée ? Alors qu'il se le demandait, quelque chose de chaud monta dans sa poitrine.
"Maître, comment me trouvez-vous, alors que je porte les vêtements que vous m'avez donnés ?" Apparue au milieu d'un monde de couleurs d'automne, la jeune fille à la beauté inhumaine prit l'ourlet de sa jupe et essaya de la faire tourbillonner sur place. "Avec ceci, je n'ai qu'à faire comme si je traversais le lac, c'est ça ? Mais Maître, n'est-ce pas une scène que vous voulez vraiment écrire ? Plutôt que de simplement me déplacer dans cette tenue, même si c'est pour quelques secondes, ce serait mieux si je me montrais en traversant véritablement le lac. Maître, laissez-moi faire s'il-vous-plaît. Je suis spécialiste des activités physiques, donc même si ce n'est qu'un peu, je peux suivre vos attentes," expliqua Violet, comme toujours inexpressive et indifférente, ne prêtant aucune attention à Oscar, qui était submergé de trop d'émotions et incapable de répondre autre chose que des "aah" ou des "uuh".
Celle qui se tenait là était une fille différente de la sienne. Bien qu'elle possède les mêmes cheveux dorés, il n'y avait aucune douce lueur dans ses yeux.
Violet appuya l'ombrelle fermée contre son épaule tout en la serrant fermement dans une main. Elle prit une large distance du lac, le regardant fixement comme si elle examinait avec soin sa surface.
Les teintes de l'automne flétries et tombées, ces feuilles mortes flottaient sur l'eau. Le vent était instable, soufflait, s'arrêtait, soufflait, s'arrêtait. L'air inquiet, Oscar l'observa alors qu'elle léchait un de ses doigts mécaniques avec le bout de sa langue, confirmant la direction dudit vent.
En marchant gravement , elle lui jeta un coup d'œil et sourit faiblement. "Ne vous inquiétez pas. Tout... sera comme le Maître le souhaite."
Après avoir déclaré cela avec une voix douce, Violet s’élança dans une large foulée. Bien que sa distance d'élan fut considérable, elle passa devant les yeux d'Oscar en un instant. Une telle vitesse était comparable au vent lui-même.
À une courte enjambée de son entrée dans le lac, elle donna un coup de pied ferme à la terre. L'impact était suffisant pour creuser le sol. La force tenace de ses jambes lui permit de bondir à une hauteur effrayante. La manière dont elle sauta lui donna l'impression qu'elle allait grimper les escaliers vers le ciel.
Oscar resta bouche-bée à cette action si loin de celles des gens ordinaires. À partir de ce moment, il vit tout au ralenti.
Au point critique du saut, Violet leva largement la main qui tenait l'ombrelle et l'ouvrit aussitôt. C'était presque comme l'éclosion d'une fleur. L'ombrelle à volants se balança magnifiquement et, au moment prévu, le vent balaya ses jambes. Sa jupe et son ombrelle se gonflèrent d'air, son jupon blanc dépassant en rabats. Juste devant ses yeux, ses bottes lacées enjambèrent doucement les feuilles mortes à la surface de l'eau.
Cet instant. Cette seconde. Cette image.
Elle se grava dans sa mémoire, aussi claire que s'il en avait pris une photo. Une fille avec une ombrelle suspendue et une jupe voletante, marchant sur la surface d'un lac.
Elle était comme une sorcière.
Les mots de sa fille le jour de sa mort lui revinrent.
"Un jour. Je te le montrerai un jour, d'accord ? Sur ce lac près de notre maison. Pendant cette période de l'automne où les feuilles qui tombent dérivent à la surface de l'eau. Un jour... Je te le montrerai, Papa."
Il y avait une voix. La voix de cette fille, qu'il avait fini par oublier, résonnait dans son esprit.
__ Tu n'en avais aucune idée, n'est-ce pas ? J'aurais voulu que tu continues à m'appeler, même une centaine de fois de plus.
"Je te le montrerai un jour, d'accord ?"
"Papa", dirait sa voix douce et zézayante.
"Je te le montrerai un jour, Papa."
__ Ta voix était plus agréable à écouter que n'importe quelle musique.
"Je te le montrerai un jour."
__ Aah, c'est vrai. Avec cette voix que tu as, tu avais innocemment dit que tu essaierais de me divertir, n'est-ce pas ? Nous avions fait une promesse. J'avais oublié. Je l'avais oubliée. Je n'ai pas pu me souvenir de toi pendant longtemps, alors je suis heureux de te voir. Même si ce n'est qu'une illusion, je suis heureux de te rencontrer. Mon adorable petite dame. La mienne, à moi. Mon seul et unique trésor partagé avec cette personne. Je savais qu'elle ne pouvait pas être réalisée. Mais je l'ai quand même promise. Cette promesse, ainsi que ta mort, m'ont rendu inutile, tout en me maintenant en vie jusqu'à présent. Elles ont allongé ma vie jusqu'à ce point. J'ai vécu dans le désordre, à la recherche de vestiges de toi. Je m'en suis voulu pour ça. Mais ce moment, le moment où quelqu'un qui n'est pas toi paraissait comme toi pour moi, ce moment fut une rencontre du destin, des retrouvailles et une étreinte pour un instant. Il se peut que je sois encore en vie parce que j'ai voulu en être témoin. Depuis toujours, j'ai envie de te voir, toi dont je ne peux même pas murmurer le nom par tristesse. Tout ce temps, j'ai voulu voir ton joli visage. Le dernier membre de ma famille qu'il me restait. Toujours, toujours. Depuis le début, j'ai désiré te voir. Je t'aimais.
Il était tellement heureux qu'il avait envie de rire. "Fu... uh... uh..." Mais seuls des sanglots vinrent.
Les larmes coulaient comme si elles commençaient à redonner du mouvement au temps immobile et gelé d'Oscar.
"Aah... " Il pouvait entendre le tic-tac d'une horloge. Son cœur autrefois glacial émettait désormais des bruits sourds. "Je ... vraiment, vraiment..." Il couvrit son visage avec ses mains, mais réalisa que les rides en avaient horriblement augmenté.
Pendant combien de temps au juste était-il resté figé depuis que ces deux-là étaient mortes ?
"...j'aurais voulu que tu...ne meures pas..." murmura-t-il avec des sanglots dans la voix, son visage déformé par les larmes. "J'aurais voulu que tu vives, vives, que tu grandisses, devienne grande..."
__ ... et que tu me montres à quel point tu serais devenue belle. J'aurais voulu te voir de cette façon. Et après t'avoir vue comme ça, j'aurais voulu mourir avant toi. Avant toi. Après que tu aies pris soin de moi. C'est comme ça que je voulais mourir. Pas, à la place, que je m’occupe de toi jusqu’à ta mort. Pas comme ça.
"Je veux te voir..."
Des larmes débordèrent des yeux d'Oscar, descendirent le long de ses joues et se répandirent sur le sol. Le bruit de Violet qui s'enfonçait dans le lac résonna dans son monde maculé de larmes. L'instant lumineux avait disparu, et la voix de sa fille, dont il avait pu se souvenir, fut bientôt oubliée à nouveau. L'illusion d'un visage souriant, elle aussi, disparut comme des bulles de savon.
Oscar boucha encore plus son champ de vision, couvert par ses mains, en fermant les paupières. Il reniait ce monde où il l'avait perdu.
__ Ah, ce serait bien si je mourais maintenant.
Peu importe pendant combien de temps il s'apitoyait sur son sort, les deux ne reviendraient pas.
__ Mon cœur, ma respiration, s'il-vous-plaît, arrêtez-vous. Depuis que ma femme et ma fille sont mortes, c'est comme si j'étais mort aussi. Alors, qu'il en soit ainsi maintenant. Tout de suite, à cette même seconde. Je veux être frappé par une balle et tomber raide mort. C'est tout juste comme quand les fleurs ne peuvent pas continuer à respirer si leurs pétales tombent.
Cependant, même s'il faisait ce vœu plusieurs centaines de millions de fois, rien ne changerait. Ayant déjà imploré ces plusieurs centaines de millions de fois, il en était bien conscient.
__ Laissez-moi mourir, laissez-moi mourir, laissez-moi mourir. Si je dois de toutes façons être seul, alors laissez-moi être mort à leurs côtés.
Rien ne s'était réalisé par ses prières. Rien, et pourtant...
"Maître-"
... au-delà du monde duquel il s'était lui-même isolé, il pouvait entendre la voix d'une chose dont le temps s'écoulait maintenant comme le sien. Avec des respirations irrégulières, elle se dirigeait vers lui.
__ Je suis en vie.
Il était encore en vie. Et, de son vivant, il luttait actuellement pour laisser la prospérité à ceux qu'il aimait, sous une forme ou une autre.
Il n'y avait pas de rêve qui se concrétiserait juste par les prières de quelqu'un, mais avec une vision engluée dans l'obscurité, que la lumière du soleil ne pouvait atteindre, Oscar supplia tout de même : "Dieu, s'il-te-plaît..."
__ Si je ne dois pas encore mourir, que cette fille puisse au moins être heureuse, même si ce n'est qu'à l'intérieur d'une histoire. Que cette fille soit heureuse. Et à mes côtés. Qu'elle soit à mes côtés, pour toujours. Même si ce n'est qu'à l'intérieur d'un conte. Même en tant que fille imaginaire. Qu'elle soit à mes côtés.
Il ne pouvait pas s'empêcher de le souhaiter. Après tout, sa vie continuerait.
Alors qu'Oscar pleurait, anéanti, manquant d'égard pour ses années, Violet arriva à côté de lui, complètement trempée après avoir rampé hors du lac. Des gouttelettes s'écoulaient d'elle. Les habits dont elle était vêtue étaient également ruinés. Pourtant, l'expression la plus joyeuse qu'elle avait eu jusqu'alors, qui pouvait même être qualifiée de sourire, se dessinait sur son visage. "Vous avez-vu ? J'ai fait trois pas, c'est ça ?"
Incapable de dire qu'il n'avait pas réussi à en être témoin à cause de ses larmes, il répondit en reniflant : "Hm. Yup, j'ai bien vu. Merci, Violet Evergarden." Du plus profond de son cœur, son respect et sa gratitude étaient immenses.
__ Merci d'avoir rendu cela possible. Merci. C'était vraiment comme un miracle.
Comme il lui répondait qu'il ne pensait pas que Dieu existait, mais que s'il y en avait un, c'était probablement elle, Violet lui dit : "Je suis une poupée de souvenirs automatiques, Maître." Elle se contenta de répondre ainsi, sans nier ni confirmer l'existence des dieux.
Plus tard, Oscar lui réchauffa un bain, comme elle était complètement trempée.
Elle ne se montrait pas pour les repas. Pourtant, elle utilisait la salle de bain tous les jours et reposait très probablement son corps dans la chambre qui lui avait été donnée. C'était une poupée mécanique qui ressemblait à un être humain.
__ Vraiment, la civilisation est étonnante ces derniers temps. Les progrès de la science sont révélateurs.
Il était hors de question qu'il la laisse avec ses habits mouillés, même si elle était une fille artificielle. Elle avait probablement besoin de vêtements de rechange, alors tout d'abord, il prit son peignoir, qui était relativement propre, et se dirigea vers la salle de bain. Comme personne d'autre que lui ne l'avait utilisée depuis un certain temps, par réflexe, il y entra sans frapper et finit par la voir alors qu'elle n'avait encore rien mis.��
"Ah, je suis déso...lé...Eh ?" Il déglutit sec de surprise. "EEEH ?!"
Ce qui se reflétait dans les yeux d'Oscar était un spectacle plus captivant et plus magnifique que n'importe quelle statue de femme nue. Des gouttes d'eau coulaient de ses cheveux dorés. Ses beaux orbes bleus ne pouvaient pas être représentés, même dans un tableau. Ses lèvres, en dessous, étaient d'une forme délicate. Son cou était svelte, sa clavicule remarquable, ses seins rebondis et son corps dessinait des courbes féminines.
Elle possédait des bras prothétiques, c'est-à-dire des parties de son corps qui allaient de ses deux épaules au bout de ses doigts, comme si elles avaient été mises en place de force. Mais c'était les seules. En dépit des nombreuses cicatrices, à part les bras, le reste était clairement la peau dénudée d'une chair vivante. Les parties molles et bombées aussi, lui montrèrent qu'elle était un être humain et non une poupée robotisée.
Sous le choc de voir tout ce en quoi il croyait jusqu'alors mis sens dessus dessous, il finit par examiner son corps nu à plusieurs reprises.
"Maître," appela Violet avec une voix qui sonnait comme un reproche à Oscar, qui demeurait figé sur place et qui la reluquait avec un étonnement excessif.
Ce fut alors qu'il réalisa finalement toutes ses erreurs.
"UAAAAAAH ! UAAAAAH ! UAAAAAH-AAAAAH !"
Le fait qu'Oscar était celui qui criait contribua à l'issue de cet incident.
Après avoir hurlé à pleins poumons, le visage rouge écarlate et pleurant à moitié, il avait demandé : "Alors, vous êtes humaine ?"
S'enveloppant dans une serviette, Violet rétorqua : "Maître, vous êtes vraiment une personne pénible." Alors qu'elle chuchotait ceci tout en baissant un peu le visage, ses joues étaient légèrement teintées de rose.
"Poupée de souvenirs automatique". Cela faisait longtemps que ce nom avait provoqué un scandale.
Son créateur était un chercheur en matière d'automates : le Professeur Orlando. Son épouse, Molly, était écrivaine, et tout avait commencé lorsqu'elle avait perdu la vue. Devenue aveugle, elle avait sombré dans une profonde dépression, à cause de son incapacité d'écrire, ce dont elle avait fait le sens de sa vie, et s'affaiblissait de jour en jour.
Ne supportant pas d'en être le témoin, le professeur construisit la première poupée de souvenirs automatique. C'était une machine qui transcrivait les mots d'une voix humaine - en d'autres termes, qui servait de secrétaire.
Il était dit que les livres de Molly avaient ensuite remporté des prix littéraires de renommée mondiale, et l'invention du professeur Orlando avait été réellement considérée comme quelque chose de nécessaire pour le cours de l'histoire. Bien qu'il ait d'abord eu l'intention de n'en faire qu'une que pour son épouse bien-aimée, avec le soutien d'un grand nombre de personnes, cela devint plus tard très célèbre.
Désormais, une poupée de souvenirs automatique pouvait être louée pour des prix raisonnables, et des établissements pour les emprunter avaient également été établis. En outre, il y en avait un autre type. Les personnes qui écrivaient en tant que secrétaire comme les poupées de souvenirs automatiques étaient désormais affectueusement désignées par le même nom.
"Poupées de souvenirs automatiques", c'est cela.
Oscar en parla à son ami après le départ de Violet, et il sembla qu'elle était quelqu'un de célèbre dans ce domaine.
Quand il lui raconta qu'il l'avait d'abord prise pour une poupée artificielle, ce dernier éclata d'un grand rire.
"Tu vis vraiment sous un rocher. Comme si une machine aussi belle pouvait exister.
__ C'est parce que tu avais dit qu'elles étaient artificielles...
__ La technologie humaine n'a pas encore atteint ce niveau. C'est juste que ces poupées robotisées existent aussi. Mais elles sont plus mignonnes. Mais, j'ai pensé... que ce ne serait pas un bon remède pour toi, un casanier qui n'interagit pas avec les autres. Cette fille est une taciturne, mais elle a le pouvoir de restaurer les gens. Elle était bien, n'est-ce pas ?
__ Yep."
C'était une taciturne, mais en effet, c'était une bonne fille.
"Elles ne valent pas Violet Evergarden, mais le prochaine fois, je t'enverrai une secrétaire qui n'est pas humaine, pour que tu aies une assistante d'écriture pour un certain temps."
Finalement, un paquet fut livré à la maison au bord du lac. Il contenait une petite poupée, complètement différente de violet Evergarden. C'était une dactylographe mécanique qui traitait toutes les sortes de voix humaines et en faisait des documents, revêtue d'une jolie robe et assise calmement sur le haut de son bureau.
__ Je vois ; c'est vraiment extraordinaire.
"Cependant, je ne peux pas la comparer à elle..." Il sourit amèrement, regardant la chambre qu'il lui avait prêtée et où elle n'était plus là.
S'il lui arrivait de dire "Je suis si seul", il était sûr qu'elle lui répondrait de sa voix qui sonnait si bien : "Maître, vous êtes une personne si pénible". Elle le dirait sans expression, avec seulement un petit sourire sur les lèvres.
Même sans qu’elle soit avec lui, il avait le sentiment qu'il pouvait entendre cette voix.
Suivant (Chapitre 2) (à venir)
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Can you recommend some French women poets?
Avec plaisir !
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours:
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante,[…] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861)[…] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terreL'homme aura disparu. Du fond de ce séjourSi son œil ne doit pas contempler ton retour,Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire,Dans l'espace infini poursuivant ton chemin,Du moins jette au passage, astre errant et rapide,Un regard de pitié sur le théâtre videDe tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre,Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle,Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
Humanité sans force, endurante moitiéDu monde, ô camarade éternelle, ô moi-même !Femme, femme, qui donc te dira que je t’aimeD’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent,Nul n’aura comme moi si chaudement aiméLa lumière des jours et la douceur des choses,L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondesOnt plus touché mes yeux que les regards humains,Je me suis appuyée à la beauté du mondeEt j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée VIvien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne,Les arbres ont un charme inquiet et mouvant.Le peuplier se ploie et se tord sous le vent,Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent,Le bouleau virginal à l’ivoire changeantProjette avec pudeur ses blancheurs incertaines.Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns,Et des acacias aux verdures lointainesTombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié !O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite !Sur la Terre comme au Ciel ;sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […].Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […]Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969) (a witty specialist of holorime verse)
Pois de senteur en ma demeureEt sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse,Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du tempsL'Univers sème ses formesVéhicule ses songesS'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globeEmpoignant son noyauLa Terre emporte l'histoireVers son immense dérive.
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« TOUS EN UN ! »
« Pourquoi juges-tu le corps qui n’est que chair ? Vois au-delà de ce que tu vois et pénètre la conscience. Aimez-vous les uns les autres, parce que chacun de vous est semblable. Vous ne faites tous qu’un. De même que nous ne faisons qu’UN le Père et Moi. Oui, en vérité, nous sommes deux Âmes, bien distinctes, mais nous ne faisons qu’UN dans ce même Amour divin. Votre vision des choses est faussée par les apparences. Ce voile qui apporte un mauvais jugement doit être déchiré. Ne pensez pas à la place du Père céleste, car vous êtes loin de la Vérité. Si vous connaissiez le Plan du Père, vous resteriez confondu de honte, car vos agissements sont innommables. L’Amour du Père est plus grand que tout, il surpasse tout ce que vous pouvez imaginer. Le Plan de Mon Père, et de votre Père, est le même depuis des siècles et des siècles, il n’a pas changé. De même que nous ne faisons qu’UN, le Père et moi, Il désire que vous ne fassiez qu’un dans l’Amour du Père. Le Plan de Dieu, en vérité, c’est tous en UN, et tant que vous n’aurez pas compris cela, vous irez de plus en plus en vous détruisant. L’Amour du Père est en Moi et, par Mon Divin-Cœur, Mon Amour est en vous. Choisissez la Paix, soyez tolérants les uns envers les autres et comprenez que le corps n’est que le véhicule de l’âme. Il ne peut donc, en aucun cas, être jugé pour sa couleur, sa forme, ou par son attitude d’apparence étrange. Toutes les âmes de la Terre ne font qu’une. Les corps ne servent seulement qu’à purifier les âmes, au travers des épreuves successives. Le Plan de notre Père céleste est parfait, ayez Foi en Lui, ne L’abandonnez pas, revenez vers Lui. Ne M’abandonnez pas non plus, car c’est votre détachement qui blesse le plus Mon Cœur. J’ai tant d’Amour pour vous et de Miséricorde, revenez à Moi. Vous M’honorez des lèvres mais votre cœur est si loin de Moi. Pendant ce temps de grâce, nous essayons, Ma Sainte Mère et Moi, de vous avertir, mais vous ne comprenez pas… (sanglots)… Vous entendez, mais vous n’écoutez pas. L’échéance de la tribulation, déjà annoncée de multiples fois, a été volontairement retardée parce que nous vous aimons. Mais votre détachement est si grand, et l’aggravation de vos fautes si importante qu’il M’est difficile de retenir plus longtemps les événements annoncés. Ce Message s’adresse aussi et surtout à vous, tous les membres de Mon Église. N’oubliez pas que celui qui a reçu beaucoup, il lui sera aussi demandé beaucoup. Je vois que Ma Sainte Messe n’est pas ou peu respectée. Les Prêtres disent les Paroles des Évangiles, mais ne les pratiquent pas. Mes Paroles sont parfois détournées à leur convenance. Le rituel sacré de Ma Sainte Eucharistie, fait en mémoire de Ma Sainte Cène, est devenu banal. Je ne ressens plus dans les cœurs la Foi véritable de la Sainte Communion. Reprenez-vous, car si vous perdez la Foi, ne vous étonnez pas des événements qui vont survenir. Satan veille et il est plus violent que jamais, car c’est bientôt la fin pour lui. Mais il ne peut rien contre la Foi véritable et l’unification par la Sainte Croix et Mon Sacré-Cœur. Alors je vous supplie de tous vous unir aujourd’hui pour colmater la brèche, où les suppôts de Satan s’y sont introduits, afin de les faire fuir. La Croix Glorieuse n’est pas élevée, comme Je l’avais demandé, mais Je l’élèverai moi-même dans le ciel, après ce temps de détresse qui vient. Priez, priez et priez encore sans relâche le Saint Rosaire et Mon Sacré-Cœur qui, bientôt, sera édifié en une Merveille, où le monde entier pourra s’unir dans la prière et dans une grande Foi formant un seul Cœur de cristal. Je t’ai appelé « Frère ELYÔN », qui signifie : « porteur de la Lumière de Dieu », afin d’éclairer la France que J’ai choisie, pour bâtir un avenir nouveau, mais aussi avertir des événements proches qui doivent arriver. Mon Frère et Mon Ami, tu sais qui tu es, Je te l’ai déjà montré, n’aie aucun doute à ce sujet ; mais Je te le répète : « reste petit avant de grandir », car le temps n’est pas encore venu de tout révéler. C’est pour bientôt maintenant, mais sois encore un peu patient, car si l’Esprit Saint est en toi, le Malin attend que tu fasses un faux pas pour te confondre. Garde bien en toi le discernement, reste droit et ne t’éloigne pas de la route qui a été tracée pour une Mission précise. Tu as encore quelques épreuves à supporter. Il doit en être ainsi, accepte-les avec Foi et humilité, dans l’Amour de ton prochain. Puisque ta voie est le Sacré-Cœur, garde les yeux fixés sur cette Mission et ne t’en détourne pas quoi qu’il arrive. Reste calme et garde confiance. Nous t’aimons, sache-le, mais tes souffrances sont nécessaires pour ta propre élévation spirituelle et celle des âmes en difficulté. De même que la souffrance du monde est aussi nécessaire pour la réussite du Plan parfait de notre Père céleste. L’unification d’Amour finale est à ce prix. Tous en UN, telle est la Vérité du Plan divin ! Ma Passion et Ma Résurrection ont fait partie de ce Plan d’Amour universel. Le monde ne peut pas encore tout comprendre aujourd’hui, mais le Temps est proche où tout sera limpide. Déjà une transformation s’opère dans les esprits, lente mais réelle. Revenez à Moi Mes enfants, ne vous détournez plus de Moi. Pensez fortement à Ma souffrance par Amour pour vous sur la Croix, mais pensez-y avec le cœur, pas seulement avec des paroles vides de sens. Mon Divin-Cœur souffre encore beaucoup pour vous tous, et il saigne davantage pour Mon Église qui M’abandonne de plus en plus. Ne soyez plus des aveugles qui entraînent d’autres aveugles, mais priez intensément pour que l’Esprit Saint puisse accomplir Son Oeuvre de discernement qui vous manque dangereusement. Ne faites plus votre volonté, mais celle du Père céleste. Vous ne nous voyez pas car des dimensions vous séparent de Nous, mais Nous sommes plus près de vous tous que vous ne pouvez l’imaginer. Mon Père et Moi connaissons bien vos âmes et rien qui vous concerne ne peut Nous être caché. Alors, comment pouvez-vous agir comme si Nous n’existions pas ? Vous ignorez quelle puissance possède l’âme ! L’âme est une puissance telle, qu’elle est capable de déplacer les montagnes ! C’est l’âme qui vous fait vivre, – et tu sais déjà cela Mon Frère bien-aimé, – car sans âme vous n’êtes plus rien. Ce n’est pas le cœur organique qui vous fait vivre, mais le Cœur de l’âme. Or une fois que notre Père retire cette âme, votre corps devient inerte et est réduit en poussière. Si vous devez aimer votre corps, qui est devenu Mon Temple à la suite de Mon Sacrifice suprême, ayez avant tout de la déférence pour votre âme, car elle appartient à Dieu. Or à chaque fois que vous adorez votre Créateur, vous embellissez votre âme. Mais pour que votre âme soit parfaite, en plus d’adorer Dieu le Père, Je vous le redis encore : « Aimez-vous les uns les autres. » Ne vous jugez pas selon les apparences, mais par la beauté de l’âme que vous ne pouvez voir. L’âme a été placée dans votre corps pour des raisons précises qui font, une fois encore, partie du Plan de notre Père céleste. Mais le corps est aussi en relation avec cette âme, donc l’harmonie doit être constante, parce que le corps peut salir l’âme. Aussi, il est important de préserver cette âme de toute souillure, en faisant très attention à ce que vous faites, aux paroles que vous prononcez, ainsi qu’aux desseins de vos pensées. N’oubliez pas que l’âme est faite pour être élevée, dans et pour la gloire de Dieu, et ne doit pas être souillée. Une souillure d’âme doit être lavée d’une manière ou d’une autre. Si l’âme est pure elle est élevée. Dans le cas contraire, elle doit redescendre dans une dimension définie par notre Père céleste. Lorsque l’âme quitte le corps, elle voit toutes ses fautes et demande elle-même à repartir, parce qu’elle se sent indigne de voir la Face de Dieu et d’accéder au Paradis. Attention, le schéol ou l’enfer existe aussi, ce n’est pas un mythe ! Il y a actuellement des âmes qui y souffrent, parce que leurs vies humaines ont été épouvantables ! Ces âmes-là ont eu un ou des corps qui ont sali l’âme précieuse par des actes abominables. Pour ne pas arriver à cette extrémité de souffrance de l’âme, vous ne devez surtout pas vous éloigner de Dieu et garder la Foi intacte. Ceux qui abandonnent le Créateur, les esprits mauvais – sous les ordres de Satan, – prennent alors le relais et font faire aux humains des ignominies. N’oubliez pas que les dix Commandements sont toujours d’actualité. Si un seul de ces Commandements, dictés par le Père éternel YAHWEH ÉL SHADDAÏ à Moshè, est bafoué, LES PRIÈRES ET LES MESSAGES DE LA SAINTE TRINITÉ 95 l’âme devient alors salie par un corps qui n’a pas su garder l’Esprit Saint en lui. Néanmoins, une âme qui a été salie, par une ou des fautes graves, peut être lavée. A condition bien sûr que l’humain pécheur, avant sa mort terrestre, puisse se repentir sincèrement et demander humblement pardon au Père céleste, avec un cœur franc et sans arrière-pensées. Dans ce cas, cette âme sera lavée par Mon sang, que J’ai versé une fois pour toute, pour sauver l’humanité entière. En effet, le pardon doit être demandé au Père céleste, mais par Moi, son Fils unique, qui a donné Ma vie pour tous, et au Nom du Saint-Esprit qui existe entre le Père et le Fils, en union avec les hommes. Répète ce Message à tous, en commençant par ceux qui servent Mon Église, pour que la compréhension se fasse dans Ma Sainte Communauté, avec l’aide de l’Esprit Saint, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. Ne cessez jamais de prier, car un vent mauvais va souffler sur le monde. Mais gardez la Foi, dans l’Amour de Dieu et du prochain. Suivez votre route, ne regardez jamais en arrière et abritez-vous lorsque la tourmente va venir bientôt. Soyez confiant en Dieu qui ne vous abandonnera pas, car après la tribulation, voici venir le Roi Henri de la Croix, que J’ai spécialement choisi pour redresser la France. Et son frère Pierre est l’Apôtre, le premier et le dernier Pape, qui restaurera Mon Église, où toutes les confessions religieuses s’uniront dans Mon Divin Cœur et dans la préparation du moment de Ma Parousie. Puisque le Message de Dozulé n’a pas encore atteint son but, que celui-ci soit le Message de l’Espérance, de la Réconciliation et de la Paix dans tous les cœurs, en attendant la Paix véritable qui viendra après ce passage de grande tribulation. Mon Père céleste, Ma Sainte Mère et Moi-même, nous vous bénissons tous et restons près de vous par l’Esprit Saint. Merci Mon Frère de révéler ce Message.
AMOR PAX LUX - Signe : YESHOUAH »
Je certifie sur l’honneur avoir reçu ce Message, par locution intérieure, dans la nuit du 18 janvier 2004, entre 0 h 30 et 3 h 30, et l’avoir recopié textuellement d’après les manuscrits d’origine en date du 23 janvier 2004, afin d’obéir à la demande de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Frère ELYÔN
Petit Frère du Sacré-Cœur de Jésus, Selon la Volonté de Notre Seigneur, Pour apporter témoignage à la Vérité.
-Chapitre extrait de l'Ouvrage Sacré : “ LES PRIÈRES ET LES MESSAGES DE LA SAINTE TRINITÉ ” de Frère ELYÔN par la Grâce Divine
Lien : http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/page6-les-livres-d_elie.html
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I comme intuition (“Hey, fuck the people“)
« La première impression est toujours la bonne. »
On s’est tous, un jour ou l’autre, fait cette réflexion. L’exemple le plus parlant et probablement le plus répandu, c’est certainement la première rencontre. On vous présente Machin.e et, là, en l’espace d’un très court instant, vous savez que Machin.e n’est pas digne de confiance. En fait non ; là, tout de suite, vous ne le savez pas, vous savez juste que sa tête et/ou son attitude ne vous revient pas. Vous en déduirez par la suite qu’il/elle n’est pas digne de confiance, dangereux et/ou toxique et donc, vous n’en faites pas un.e ami.e, vous ne travaillez pas avec, etc., etc. Ça s’appelle l’intuition. Et il n’y a rien de magique là-dedans. Il s’agit simplement d’une faculté que chacun possède, à un degré plus ou moins développé. Depuis que vous êtes en âge d’entretenir des relations sociales, vous avez déjà croisé un paquet de gens. Votre cerveau a tout enregistré, des premières interactions à la potentielle fin de votre histoire commune, en passant par tous les petits détails récurrents ou étonnants, même ceux qui paraissent de prime abord insignifiants. Il en a tiré des statistiques qui, pour une raison qui m’échappe (je suis pas une spécialiste, hein !), ne vous sont pas accessibles immédiatement, mais qui se manifestent de temps en temps — et forcément de plus en plus souvent avec l’âge — sous la forme d’une impression, d’un pressentiment. Vous pressentez que si vous interagissez avec cette personne, il se passera très probablement plus ou moins la même chose qu’avec telle autre personne similaire que vous avez déjà fréquentée.
Albert Einstein a dit « La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent ». Serait-on donc fou de ne pas suivre son intuition ?
À chaque fois que je suis en mesure de m’exclamer « Putain, je le savais », je me dis que oui, évidemment. Parce que, bien entendu, très souvent, quand on récite ce mantra, c’est qu’on regrette déjà nos choix ou nos actions amèrement. Ça m’arrive encore de temps en temps de ne pas écouter mon intuition. Pas uniquement, mais principalement parce que nécessité fait loi. Par exemple, après dix ans en agence de comm’, cinq en tant que freelance et des heures et des heures à répondre avec pédagogie à des demandes irréalistes, illégales, voire surréalistes, j’ai appris à détecter les mauvais clients. Ceux qui n’arriveront jamais à se décider parce qu’eux-mêmes ne savent pas ce qu’ils veulent, ceux qui, frustrés de ne pas être à la créa, penseront toujours qu’ils seraient capables de faire mieux que toi, ceux qui ne te paieront pas en temps, ceux qui vont te mentir éhontément, etc., etc. Mais bon, faut bien manger… Alors du coup, parfois, l’intuition, c’est un peu comme un don qui serait également une malédiction. En clair, on pourrait résumer ça à « savoir pertinemment que ça va être la merde, mais y aller quand même ». L’enfer.
L’autre grande question, c’est : est-ce qu’elle m’a déjà trompée ? Ce à quoi je répondrais volontiers : ça dépend de ce qu’on en attend…
Il y a peu de choses que je fais sans raison ; je ne suis pas une fille très spontanée ni très fun, j’en conviens volontiers. Mais il y a une chose irraisonnée que je fais avec passion depuis… euh, depuis tout le temps, c’est de ramasser certains objets perdus. Ou plutôt, de garder certains objets trouvés. Des objets sans intérêt, évidemment. Si le seul truc dénué de toute logique que je faisais, c’était de ramasser de l’argent que quelqu’un aurait laissé tomber, bien entendu que je ne viendrais pas vous emmerder ici avec ça. Et donc, ces objets sont sans intérêt, mais aussi en quelque sorte choisis. Non, je ne ramasse pas tout ce que je vois par terre (emoji de la fille qui lève les yeux au ciel)… Je ramasse et garde seulement ce qui m’interpelle. Sans réfléchir à ce que je fais ; en clair : le truc qui ne m’arrive jamais. Ou presque... Parce qu’en fait, y a un autre truc que je fais et que je peine à avouer : je collectionne les petites cuillères volées. Pareil, je n’ai pas la moindre idée de pourquoi je fais ça. Je sais juste que ce petit butin sans valeur me procure une étrange satisfaction. Et depuis que j’ai découvert que, dans mon entourage proche, je n’étais pas la seule à être atteinte de ce drôle de travers, je ne m’en fais plus, je vis avec, c’est tout. Mais bon, ça va, je n’en ai pas 150 à la maison, hein ; comme avec les objets trouvés, je ne vole pas toutes les cuillères qui croisent mon chemin… Je les choisis également à l’instinct.
Et à force de récurrence, de constance, effectivement, le cerveau fait ses devoirs et l’instinct creuse parfois ce qui devient une règle, une loi, comme gravée dans le bois (c’est plus joli que le marbre, je crois).
Par exemple et pour en revenir au commencement (de ce texte, pas de l’humanité, évidemment), s’il y a bien une catégorie de personnes que je fuis comme la peste maintenant, c’est ceux qui estiment que je devrais penser ou me comporter comme eux, ceux qui n’acceptent pas d’emblée qu’on soit tous différents, que la vérité soit multiple ou le plaisir protéiforme. Et donc, entre autre, pas la peine de me faire remarquer que je « devrais » beugler comme une poissonnière et me trémousser sur les tubes des années 1980 après deux bières ; ça n’arrivera jamais, ni après quatre ni six ni douze. Pas la peine de me dire que je « ferais mieux » de m’en foutre, de laisser pisser, de tout faire à l’arrache… Ça n’arrivera jamais parce que ça ne me ressemble simplement pas. Et le pire, c’est que je suis parfaitement heureuse comme ça ! Comme (attention, breaking news) plein de gens, j’ai d’autres façon de m’exprimer, de m’amuser ou de travailler que n’importe qui d’autre aimant bien se placer (souvent) en point ultime de comparaison. Et j’ai peut-être mis (trop) longtemps à le comprendre, mais j’ai arrêté de battre ma coulpe pour ça : je n’ai pas besoin de ressembler à la majorité de la population ni à l’exception pour bien vivre avec moi ! Parce que c’est bien de cela dont il s’agit, au fond : les poissonnières et poissonniers faiseurs-de-chenilles-ah-bah-pourquoi-tu-danses-pas ne changeront fort probablement pas, et avec un peu de chance (ou de volonté acharnée), ils finiront pas disparaître de vos vies et peut-être même oublier que vous avez jamais existé ; en revanche, j’imagine que l’existence doit paraître bien longue quand on ne s’accepte pas…
Ils sont difficiles à choisir ou à trouver, les vrais amis (confidents, psy ou tout autres soignants) ; ceux qui sont uniquement bienveillants, ceux qui conseillent plus qu’ils n’imposent, ceux qui écoutent plus qu’ils ne s’opposent ou s’exposent. Ils sont difficiles à garder aussi… Mais en aucun cas ils ne devraient être subis.
Quand quelqu’un me fait me sentir moins que rien ou en a l’intention, quand je sens que je vais servir de valet, de porte-crachoir ou de faire-valoir, j’évite scrupuleusement, je trace mon chemin. Et ce n’est en rien un signe de faiblesse. Au contraire, c’est une preuve d’amour ! Je m’aime donc je m’évite les relous ! Et sinon, quel est le rapport avec les objets trouvés ou les petites cuillères volées, me direz-vous ? Euh…
Je suis la gardienne toute-puissante du respect de mon moi profond et mon intuition est mon arme de prédilection. Et d’une manière générale, j’essaye de n’être qu’amour pour mon prochain, mais si vraiment tu me cherches, fais gaffe, ça peut aussi être la baston.
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Comment réciter le chapelet ? How to pray the rosary in English and French
(img source)
I love the rosary.
It’s a beautiful form of meditation through repetition and intention.
I’ve had some very powerful feelings of peace, joy, and strangely, self acceptance, during my several attempts at praying it. I recommend it to anyone. You don’t even have to be Catholic.
As I’m trying to practice French in some form each day, I thought memorizing the more common prayers of the rosary in the language of a country that is historically heavily Catholic would be lovely, especially since my time in France played a role in my own initial interest in Catholicism.
Rosary Basics
If you are new to the rosary, here’s a quick rundown on how it works:
The rosary is composed of a cross or crucifix and a series of beads, each of which represents a prayer.
It helps to hold each bead as you move through the rosary. This allows you to keep track of where you are without counting, so you can focus on meditation.
That part dangling down to the cross? That’s where you’ll begin. You work your way up from the cross, then around the neck. You can move either clockwise or counter clockwise, it doesn’t really matter.
When you get to the main loop, there are five sets of beads, organized into what are called “decades.” For each decade first you’ll set your intention, which is to meditate on one of the Mysteries of the life of Christ (more on that later.) You can also additionally set your own intention here and add your own prayer.
Say the Rosary / Réciter le chapelet
Here’s how to work your way through the rosary and the corresponding prayers:
1. Make the sign of the cross. Faire un signe de croix.
In the name of the Father and of the Son and of the Holy Spirit. Amen. Au nom du Père et du Fils, et du Saint-Esprit, Amen !
Say the Apostle’s Creed. Réciter du symbol des apôtres:
I believe in God the Father Almighty, Creator of heaven and earth; and in Jesus Christ, His only Son, our Lord; who was conceived by the Holy Spirit, born of the Virgin Mary, suffered under Pontius Pilate, was crucified, died and was buried. He descended into hell; the third day he arose again from the dead; he ascended into heaven; sits at the right hand of God the Father Almighty; from thence he shall come to judge the living and the dead. I believe in the Holy Spirit, the Holy Catholic Church, the communion of Saints, the forgiveness of sins, the resurrection of the body, and life everlasting. Amen.
Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur ; qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers ; le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.
2. Our Father / Un Notre Père
Our Father, Who art in heaven, hallowed be Thy name. Thy kingdom come, Thy will be done on earth as it is in heaven. Give us this day our daily bread and forgive us our trespasses as we forgive those who trespass against us. And lead us not into temptation but deliver us from evil. Amen.
Notre Père, qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal. Amen.
3. Say 3 Hail Marys, one for each bead. Réciter 3 "Je vous salue Marie," une pour chaque perle.
Hail Mary, full of grace, the Lord is with thee; blessed art thou among women, and blessed is the Fruit of thy womb, Jesus. Holy Mary, Mother of God, pray for us sinners, now and at the hour of our death. Amen.
Je vous salue, Marie pleine de grâce ; Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes, Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. Amen
4. Conclude with Glory Be and Oh My Jesus. Each decade also closes with these prayers. Concluez avec “Glorie au Père” et “O Mon Jésus.” Chaque dizaine se termine également avec ces prières
Glory be to the Father, and to the Son, and to the Holy Spirit. As it was in the beginning, is now, and ever shall be, world without end. Amen.
Gloire au Père et au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen
O My Jesus, forgive us our sins, save us from the fires of hell and lead all souls to heaven, especially those who are in most need of Thy mercy.
O mon Jésus, pardonne-nous nos péchés, préserve-nous du feu de l'enfer et conduis au ciel toutes les petit âmes surtout celles qui ont le plus besoin de ta miséricorde.
5. (& 9, 10, 11 12) Now, the meditation on the mysteries begin. Puis la méditation des mystères commence.
For each decade, begin by announcing the Mystery (they’re listed below,) then say the Our Father (see Nº 2.) Pour chaque dizaine, commencez par annoncer le mystère (ils sont énumérés ci-dessous), puis dites le Notre Père (Nº 2.)
6. Recite 10 Hail Marys (see Nº 3), following the beads. Récitez 10 “Je vous salue Marie" (Nº 3,) en suivant les perles.
7 & 8. Conclude each decade with Glory Be and Oh My Jesus before moving on to the next decade. Concluez chaque dizaine avec “Glorie au Père” et “O Mon Jésus” avant de passer à la prochaine dizaine.
13. After all the decades are complete, finish the sequence with a Hail Holy Queen, followed by a final prayer or the sign of the cross. À la fin, terminez la séquence avec un Hail Holy Queen, suivi d'une prière finale ou du signe de la croix.
Hail Holy Queen:
Hail, holy Queen, Mother of mercy, hail, our life, our sweetness and our hope. To thee do we cry, poor banished children of Eve: to thee do we send up our sighs, mourning and weeping in this vale of tears. Turn then, most gracious Advocate, thine eyes of mercy toward us, and after this our exile, show unto us the blessed fruit of thy womb, Jesus, O merciful, O loving, O sweet Virgin Mary! Amen.
Nous vous saluons, Reine, Mere de misericorde, notre vie, notre joie, notre esperance, salut. Enfants d'Eve, nous crions vers vous de fond de notre exil. Nous soupirons vers vous, gemissant et pleurant dans cette vallee de larmes. O vous notre advocate, tournez vers nous vos regards misericordieux. Et apres l'exil de cette vie, montrez nous Jesus, le fruit beni de vos entrailles, tendre, aimante, douce vierge Marie. Priez pour nous, sainte Mere de Dieu. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jesus Christ. Amen.
Final Prayer:
Let us pray. O God, whose only begotten Son, by His life, death, and resurrection has purchased for us the rewards of eternal life; grant, we beseech Thee, that meditating upon these mysteries of the most Holy Rosary of the Blessed Virgin Mary, we may imitate what they contain and obtain what they promise, through the same Christ Our Lord. Amen.
Prions: O Dieu dont le Fils unique, par sa vie, sa mort et sa resurrection, nous a merite, les recompenses du salut eternel, faites que, meditant ses mysteres dans le tres saint Rosaire de la bienheureuse Vierge Marie, nous mettions a profit les lescons qu'ils contiennent afin d'obtenir ce qu'ils nous font esperer. Par la meme Jesus-Christ, votre Fils notre Seigneur. Amen.
The Mysteries
For each decade, you’ll reflect on 1 of 5 certain events of Jesus’ life, depending on the day of the week. I usually like to pull up a classic painting of the event before I announce it, and look at it while I recite the Hail Marys.
Joyful Monday & Saturday | Mystères joyeux Lundi & samedi
The Annunciation, The Visitation, The Birth of Jesus, The Presentation in the Temple, Finding of Jesus in the Temple
L'Annonciation, La Visitation, La Naissance de Jésus, La Présentation au Temple, Le Recouvrement au Temple Sorrowful Tuesday & Friday | Mystères douloureux Mardi & vendredi
Agony the Garden, Scourging at the Pillar, Crowning of Thorns, Carrying of the Cross, The Crucifixion
L'Agonie de Jésus, La Flagellation, Le Couronnement d'épines, Le Portement de la Croix, Le Crucifiement
Glorious Wednesday & Sunday | Mystères glorieux Mercredi & dimanche
Resurrection of Jesus, The Ascension, Pentecost, Assumption of the Virgin Mary, Coronation of Mary
La Résurrection de Jésus, L'Ascension, La Pentecôte, L'Assomption de la Saint-Vierge Maria, Le Couronnement de la Saint-Vierge Maria
Luminous Thursday | Mystères luminex Jeudi
Baptism of the Lord, Wedding Feast at Cana, Proclamation of the Kingdom of Heaven, The Transfiguration, Institution of the Eucharist
Baptême du Christ, Noces de Cana, Proclamation du Royaume, Transfiguration, L'institution de l'Eucharistie
Learn more about the mysteries here.
So there you have it! How to pray the rosary in both English and French.
I’m not a native speaker, so I almost certainly made some mistakes. Absolutely correct me if you notice any. :)
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Matthieu 6 v 9-34 Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen! Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. L'oeil est la lampe du corps. Si ton oeil est en bon état, tout ton corps sera éclairé; mais si ton oeil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres! Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi? Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.
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Matthieu 6
Condamnation du formalisme religieux
1 Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. 2 Donc, lorsque tu fais l’aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d’être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils ont leur récompense. 3 Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, 4 afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
Instructions sur la prière
5 Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils ont leur récompense. 6 Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. 7 En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. 8 Ne leur ressemblez pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. 9 Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; 10 que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. 11 Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; 12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; 13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. [Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !] 14 Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; 15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.
Le jeûne
16 Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils ont leur récompense. 17 Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, 18 afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
Un trésor dans le ciel
19 Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; 20 mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. 21 Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. 22 L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé ; 23 mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! 24 Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.
Les soucis et les inquiétudes
25 C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? 26 Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? 27 Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? 28 Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ; 29 cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. 30 Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? 31 Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? 32 Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. 33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. 34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine.
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Syrie : Maaloula, le village où l'on parle encore l'araméen, la langue de Yahshua / Jésus - vu du ciel - 2019 (Syria : Maaloula, the village where Aramaic, the language of Yahshua / Jesus, is still spoken - seen from heaven - 2019)
Maaloula est situé à 55 km au nord de Damas / Maaloula is located 55 km north of Damascus
Légende de la vidéo “ Maaloula, Syrie, septembre 2019. L’histoire de ce petit village, on a dû vous la raconter plusieurs fois. En 2013, une armée de jihadistes a envahi entièrement le village, tuant des hommes, des femmes et des enfants. Aujourd’hui, l’avenir se tourne vers la reconstruction. J’ai souhaité me rendre une seconde fois dans ce village afin de filmer la fête de la croix.
Maaloula est à l’image de tout ce pays, un coin du monde que certains ont voulu détruire mais qui, aujourd’hui, est plus vivant que jamais… “
Video caption “ Maaloula, Syria, September 2019. The story of this small village must have been told to you several times. In 2013, an army of jihadists invaded the entire village, killing several men, women and children. Today, the future turns to reconstruction. I wanted to go a second time to this village to film the feast of the cross.
Maaloula is the image of this whole country, a part of the world that some people wanted to destroy but which, today, is more alive than ever… “
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The Aramaic Lord’s Prayer / La Prière “Notre Père” en araméen par Ashana
Pureté de la voix / Purity of voice
♥ ♥ ♥
Translittération
Aboon Dbishmeya (Notre Père qui es aux cieux)
Nethcadash shmarh (Que soit sanctifié votre nom) Teethe malkioothokh (Vienne votre règne) x2 Nehwe sebyonokh (Soit faite votre volonté) Eikén en dbishmaya aff’hara (Aux cieux comme sur terre)
Aboon Dbishmeya (Notre Père qui es aux cieux)
Hab lan larhman sourane en yawmano (Donnez-nous notre pain quotidien aujourd’hui) Wesh boorlan houbènnou (Pardonnez-nous nos offenses) x2 Eikén doff nann shouaria lohra yo houbèn (Comme nous, nous pardonnons nos offenseurs)
Aboon Dbishmeya (Notre Père qui es aux cieux)
Ouella tal’ann in tçiona (Ne nous soumettez pas à la tentation) Ella-pass’ inn min bicha (Délivrez nous du mal) x2 Motorrl-dilair té malkiootho (Car vous appartient le règne) Ourhayloo tooshpoorhta lalaïla Amin (La puissance et la gloire, Amen)
Aboon Dbishmeya (Notre Père qui es aux cieux)
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Quelques extraits des Rois maudits - Le roi de fer
Monseigneur Arnaud d’Auch, Cardinal d’Albano, premier légat , lisait debout les attendus du jugement. Il le faisait avec lenteur et emphase, savourant sa propre voix, satisfait de lui-même et de se donner en spectacle devant un auditoire populaire. Par instant, il jouait à l’homme horrifié par l’énormité des crimes qu’il avait énoncés ; puis il reprenait une majesté onctueuse pour relater un nouveau grief, un nouveau forfait.
«… Entendu les frères Géraud du Passage et Jean de Cugny qui affirment après maints autres qu’on leur fit force , à leur réception dans l’Ordre, de cracher sur la Croix, pour ce, leur dit-on, que c’était un morceau de bois et que le vrai Dieu était au ciel… Entendu le frère Guy Dauphin à qui il fut enjoint, si l’un de ses frères supérieurs était tourmenté par la chair et se voulait satisfaire sur lui, de consentir à tout ce qui lui serait demandé… Entendu le grand maître Jacques de Mollay qui, sous la question, a reconnu et avoué… »
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« Il se peut que la journée ne s’achève point comme prévu », dit Philippe.
Marguerite l’observa un instant jugea qu’elle l’avait assez fait souffrir. Il avait repris un maintien respectueux et distant ; mais son regard mendiait le bonheur. Elle en fut émue, et se sentit du désir pour lui.
« Il se peut, messire, », dit-elle.
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« … Dites-moi donc… Vous m’avez payé mon procès, mes écuries, mes partisans, soit. Mais n’avez-vous pas fait quelques bonnes petites recettes grâce à moi ? Qui donc vous a annoncé voici 7 ans que les templiers allez être piégés comme lapins en garenne, et vous a conseillé de leur faire quelques emprunts que vous n’avez jamais eu à leur rendre? Qui donc vous a averti des rognages de la monnaie, ce qui vous a permis de mettre tout votre or en marchandises, que vous avez revendues avec un tiers de gain? Hein! Qui donc?
Les traditions de la finance son éternelles, et toujours la haute banque eut ses informateurs auprès des gouvernements.
(...)
- L’autre commis de là-bas ils n’arrivent pas à recouvrer une créance que nous avons sur les châtelains de Cressay. Le père vient de mourir. Les héritiers refusent de payer. Il semble qu’ils n’aient plus rien.
· Et comment faire, s’ils n’ont plus rien ?7
· Bah ! Ils ont des murs, ils ont des terres ils ont peut-être des parents. Ils n’ont qu’à emprunter ailleurs de quoi nous rendre. S’ils ne peuvent, tu vas voir le prévôt de Montfort, tu fais saisir, tu fais vendre. C’est dur, je sais, mais un banquier doit s’habituer à être dur. Pas de pitié pour les petits clients, sinon nous ne pourrons plus servir les gros.
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Une vocation, c’est le nom noble d’une passion. Cette âme de plomb et de fer ne connaissaient ni doutes ni limites Lorsqu’il s’agissait de satisfaire à la raison d’État. Les individus ne comptaient pour rien à ses yeux, et lui-même se comptaient pour peu.
Il y a dans l’histoire une singulière lignée, toujours renouvelée, de fanatiques de l’ordre. Voué à une idole abstraite et absolu, pour eux les individus ne sont d’aucune valeur Si elles attentent au dogme des institutions ; et on dirait qu’ils ont oublié que la collectivité qu’il serve est composé d’hommes.
Nogaret Torturant les frères d’Aunay n’entendait pas leurs plaintes ; il réduisait des causes de désordre.
Dieu vous pardonne vos crimes, dit-elle.
Il me pardonnera plus vite mes fautes qu’il ne fera de toi une femme heureuse, lui lança Marguerite.
Je suis reine, répliqua Isabelle. Si je n’ai pas le bonheur, au moins j’ai eu le plaisir, qui vaut toutes les couronnes du monde, et je ne regrette rien. »Dressée en face de sa belle-sœur qui portait diadème, Marguerite, le crâne dénudé, le visage ravagé par l’angoisse et les larmes, trouvait encore la force d’insulter, de blesser, et de plaider pour son corps.
« Il y avait le printemps, dit-elle d’une voix pressé, haletante, il y avait l’amour d’un homme, la chaleur et la force d’un homme, la joie de prendre et d’être prise… Tout ce que tu ne connais pas, que tu crèves de connaître et que tu ne connaîtras jamais.
Le peuple de Paris ne mit que huit jours à construire, autour de la condamnation des princesses adultères, une légende de débauche et de cruauté. Imagination de carrefours et vantardise de boutique: tel affirmait détenir la vérité, de première bouche, d’un sien compère qui livrait les épices à l’hôtel de Nesle; tel autre avait un cousin à Pontoise… l’affabulation populaire s’était surtout emparée de Marguerite de Bourgogne, et lui faisait tenir un rôle extravagant. Ce n’était plus en amour qu’on attribuait à la reine de Navarre mais 10, mais 50; un par soirée… On se montrait, avec force récit est une sorte de fascination craintive la tour de Nesle devant laquelle des gardes veillaient à présent, de jours et de nuit, afin d’ écarter les curiosités. Car l’affaire n’était pas terminée. Plusieurs cadavres avaient été repêchés dans les parages. On affirmait que l’héritier du trône, enfermé dans son hôtel tourmentait ses serviteurs pour leur faire avouer ce qu’il savait de la conduite de sa femme, et ensuite expédiait leur corps à la Seine.
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Le pouvoir est chose amère, dit-il.
–Rien est grand, Sire, qui n’est sa part de fiel, répondit Marigny, et le seigneur Christ l’a su. Vous avez régné grandement. Songez que vous avez réuni à la couronne Chartres, Beaugency, la Champagne, la Bigorre, Angoulême, la Marche, Douai, Montpellier, La Comté Franche, Lyon, et une part de la Guyenne. Vous avez fortifié vos villes, comme votre père Monseigneur Philippe III le souhaitait, pour qu’elle ne soit plus à la merci d’autrui, du dehors comme du dedans …Vous avez refait la loi d’après les lois de l’ancienne Rome. Vous avez donné au parlement sa règle pour qu’ils rendent de meilleurs arrêts. Vous avez octroyé à beaucoup de vos sujets la bourgeoisie du roi. Vous avez affranchi des serfs dans maints baillages et sénéchaussées. Non, Sire, c’est à tort que vous craignez d’avoir erré. D’un royaume partagé, vous avez fait un pays qui commence à n’avoir qu’un seul cœur. »
Philippe Le Bel se leva. La conviction sans faille de son coadjuteur le rassurait, il s’appuyait sur elle pour lutter contre une faiblesse qui n’était pas dans sa nature.
« Peut-être dites-vous vrai, Enguerrand, mais si le passé vous satisfait que dites-vous du présent ? Hier des gens ont dû être tenus au calme par les archers, rue saint-Merri. Lisez ce que m’écrivent les baillis de Champagne, de Lyon et d’Orléans. Partout on crie, partout on se plaint du renchérissement du blé et des maigres salaires. Et ceux-là qui crient, Enguerrand, ne peuvent comprendre que ce qu’ils réclament, et que je voudrais leur donner, dépend du temps et non de ma volonté. Ils oublieront mes victoires pour ne se souvenir que de mes impôts, et l’on m’accablera de ne pas les avoir nourris, du temps qu’ils vivaient... »
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