#quartier de la gare
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conatic · 2 months ago
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Alors qu’ils fêtent son enterrement de vie de garçon, le futur marié et ses proches se font encercler et frapper dans le quartier de la gare à Mons
Source: sudinfo.be
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retrogeographie · 4 months ago
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Angoulême, le quartier de la gare.
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dossiersfrancais · 2 years ago
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🌃 lieux dans une ville ~ places in a city
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le quartier - neighborhood
le parc - park
la bibliothèque - library
le musée - museum
la mairie - town hall
la poste - post office
l’hôpital - hospital
l’école - school
le cinéma - movie theater
le restaurant - restaurant
le magasin - store
la boulangerie - bakery
le café - cafe
le bar - bar
la pharmacie - pharmacy
la banque - bank
la gare - train station
la station de métro - metro station
l’arrêt de bus - bus stop
l’aéroport - airport
la station-service - gas station
le marché - market
le centre commercial - mall, shopping center
le centre-ville - downtown
le stade - stadium
l’église - church
la mosquée - mosque
la synagogue - synagogue
le temple - temple
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ekman · 4 months ago
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La France est en soins palliatifs. Sous piquouze de choc. De l’olympisme en intraveineuse. Du shoot de winner médaillé or. Plus de gouvernement, certes, mais le petit peuple, toujours coiffé par ses élites, se délecte. Bientôt on tentera de payer sa baguette en drachme estampillé BCE, mais qui s’en fout ? La tant redoutée “troïka bruxelloise” viendra déféquer dans les bottes de la garde républicaine, nakamuratée à mort et bien incapable de défendre la porte du château. On devra faire ceci et ne plus faire cela. On dira adieu à l’épargne, aux retraites, à la santé. On se responsabilisera enfin sous le regard sévère (mais juste) de Blackrock, de Pfizer, d’Ourzoula et de tous les copains habillé en bleu atlantique. Chiche que l’on nous demandera d’apprendre l’ukrainien.
Et Branlotin, dans tout cela ? Eh bien le petit connard narcissique est parti tâter du muscle au soleil, photographié sur le yacht d’un énième oligarque (?), tout sourire, déjà bronzé, sans Jean-Bri. Ça va nous faire un combo cocaïne-vaseline au coucher du soleil, à n’en pas douter. Les feux de l’amour, avec le tandem Jolly-Boucheron en guests stars descendues en Falcon de la République.
La France coule, le sourire béat, les poumons pleins d’air pur, dans le bonheur d’une capitale sans bagnoles, sans racaille ouane-tou-sri, sans SDF, sans OQTF, sans subsahariens vendeurs de tour Eiffel, sans plus trop de violeurs pakis, mais avec plein de caméras réputées intelligentes, gavée de QR codes inquisiteurs en diable, avec du bleu poulaga à chaque carrefour, du piou-piou en gare, des bénévoles qui essaient encore de sourire aux couillons sportophiles venus de partout se faire plumer dans les restos à micro-ondes des quartiers encore épargnés par les grillages et les blocs de béton.
La France se noie parce qu’elle a bu la tasse dans une Seine plombée par les étrons, les rats crevés et les larmes des Gabin, des Audiard, des Blier, des Ventura et de tous les cadors d’un passé couillu et bien révolu. Un milliard et quatre cents millions pour permettre à Salvadorina Allende et à une ministre clitoridienne de jouir d’un bain pourri, infect, dégueulatoire. Tristes connes, pauvres athlètes.
Que se passera-t-il après tout cela ? Nul ne peut le dire. Les cartes de Madame Irma sont illisibles, tombées de la table, parties sous le tapis ou déjà bouffées par les rongeurs darwinisés par la règle du profit et du silence. Même les conjectureux de plateau nous parlent de concours de javelot ou de 400 mètres haies tant l’horizon est bouché – illisible, imprévisible, invisible.
La France, la France, la France... chienne aînée d’une Église wokisée, pute consentante de satrapes ricaneurs et lâches, cumshotée dans tous ses orifices, veinifiée à la pfizzerine, noyée dans la Cène, raccourcie à la Conciergerie... pauvre fille, qui fut si belle. Se remettra-t-elle de tous ces coups bas, ces avilissements, ces misères proprement médiévales ? 2025, année des funérailles, ou premier chapitre d’un nouveau récit ? Les deux, qui sait, mon Général ?
J.-M. M.
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sh0esuke · 6 months ago
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" Nothing On Me "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd / Arkham Knight
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Une vie passée cachée de tous n'en était pas vraiment une. Plus que consciente, elle acceptait ce train de vie sans même un regard en direction de son existence passée. Tant qu'il était là, elle pouvait bien tout mettre en l'air, peu lui importait. Car après tout, sa vie c'était lui. Qu'elle s'en aille loin de tous, qu'elle abandonne ses études, qu'elle fuie sa famille, tout ça n'eut aucun impact sur elle, pas même alors qu'il lui était revenu d'entre les morts. De nouveau, sa vie ne tournait plus que autour de son existence même, son premier et dernier amour. C'était ainsi le destin qu'elle avait choisi.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟖𝟐𝟏.
Song : Nothing On Me - Kai
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Passant ma main sous le pommeau de douche, je frissonnai. L'eau était glacée.
La salle de bain était répugnante, du sol au plafond. Une odeur d'humidité flottait dans l'air, mélangée à celle d'herbes trempées, c'était pourquoi j'insistais toujours pour laisser la petite fenêtre entre la douche et le lavabo ouverte. Elle permettait d'aérer, elle apportait une certaine pointe de fraîcheur à la pièce. Elle n'effaçait pas les traces de crasse au sol, ni ne faisait disparaître les champignons qui avaient commencé à pousser sous l'évier, tout était dans le même état, rien n'avait bougé depuis ce matin. L'odeur était d'ailleurs toujours présente. Parfois je me demandais pourquoi je laissais cette fichue fenêtre ouverte ⸺celle-ci pourtant à côté d'une gare agitée. Cependant, lorsque j'oubliais de le faire et que je devais faire face à une odeur de renfermée chaude et intoxicante, je savais me montrer reconnaissante. Depuis le temps, j'avais retenu la leçon.
Malgré la condition sanitaire de la pièce, je laissais choir mes vêtements à même le sol. Ma brassière, mon boxeur et une vielle paire de socquettes blanches qui étaient à présent plus noires qu'autre chose. Tout traînait près du panier à linge qui débordait de vêtements malodorants.
Pendant que l'eau de la douche se réchauffait ⸺ce qui durait depuis déjà plus de cinq minutes⸺ je me lavais le visage. Je terminai de malaxer ma peau, évitant de faire tomber ma brosse à dents qui reposait sur le rebord du lavabo. Je venais à peine de me finir de me nettoyer la bouche, je n'avais pas pensé à la ranger immédiatement. Je n'avais aucune idée de quelle heure il était, je savais juste que nous étions bien loin de minuit, et que j'aurais dû être couchée depuis longtemps. Alors que je m'observai dans la glace brisée face à moi, cela m'importa peu.
J'essuyai mon visage d'une serviette à peu près propre et descendis jusqu'à ma nuque. Je tapotai la surface. Mes gestes furent très délicats.
Nue dans ma minuscule salle de bain, je chouchoutai mes traits autant que je le pouvais, de mes produits restants et avec les minutes de plus que j'avais à cause de la condition de ma douche.
Même après tous ces mois écoulés, je ne m'étais toujours pas faite à cette vie. Cet appartement miteux ne me revenait pas, ni le quartier violent dans lequel j'habitais. J'étais chanceuse lorsque le bruit des trains passants près de mon immeuble me réveillaient, parfois c'étaient des hurlements, le pleur de femmes battues, ou même des coups de feu.
Mais j'étais heureuse.
J'étais épanouie autant que je pouvais l'être dans une telle situation. C'était déjà ça, à mes yeux. C'était un sacrifice, il coûtait cher, mais je ne regrettais absolument rien.
Reposant ma serviette sur le petit crochet fixé au mur, j'ignorais la manière dont celui-ci se lit à trembloter pour faire volte-face. Je me chargeai rapidement de ma chevelure, parce que j'étais bien trop fatiguée pour les nettoyer ce soir, puis j'entrai dans la douche. J'aurais bien voulu refermer la porte coulissante derrière moi, cependant la porte en question était portée disparue. De l'eau éclaboussait le carrelage; c'était le cadet de mes soucis. J'étais bien trop occupée à passer mes doigts sur mon corps, partant de mes clavicules jusqu'à mes coudes. J'étais désormais trempée. De la tête aux pieds, des gouttes d'eau roulaient le long de mon  épiderme, chaudes et empestant la rouille. Autrefois, j'aurais questionné la qualité de l'eau, je serais sortie en vitesse de là, sanglotant et beuglant à l'assassin, néanmoins, ça n'était pas le cas. La moi actuelle s'en fichait éperdument.
J'étais heureuse d'être là.
Mes mains glissaient jusqu'à entrer en contact avec mes hanches, elles tombaient dans le bas de mon dos jusqu'à effleurer mon derrière. Je tâtai de ma chair, la tête renversée en arrière, le regard rivé sur le plafond doré de moisissures. Je n'étais même pas sûre de cligner des yeux. C'était délicieux. Cette chaleur s'emparant de moi, cette fumée brûlante qui envahissait la pièce et ce silence. J'en oubliai tout. Je me souvins de tout.
Mes pensées se bousculèrent, mon cœur s'emballa.
Et tandis que je remontai mes mains en direction de ma gorge, mes paupières se fermèrent. Je précipitai mes doigts entre les racines de mes cheveux, trempant mes poils et tâtant de la chaleur de mon cuir chevelu. Le flot d'eau provenant du pommeau de douche continuait à me tremper, telle une cascade, j'étais son socle, de l'eau me coulait entre les jambes, sur la pointe de mes seins, jusqu'à mes coudes, mes chevilles et orteils. Même mon dos ne put y échapper. De la tête au pied, j'étais noyée, enfouie sous ce tsunami de chaleur, il m'en brûlait la peau, il me marquait au fer rouge.
Ce ne fut que quelques minutes plus tard que je me décidais à bouger, le temps de reprendre possession de mon corps. Je me saisis d'un gel douche à la senteur fruitée, et fis usage de mes ongles et paumes afin de récurer ma chair jusqu'au sang.
Je snobai les picotements qui survinrent un peu partout sur mon corps, me mettant en garde.
J'ignorai le creux dans mon estomac me prévenant que je me situais sur une pente dangereuse.
À nouveau, j'oubliais tout.
À nouveau, je me souvenais de tout.
C'était une addition divisé, un oxymore qui me brûlait les neurones, un feu glacé qui me rendait malade. J'en avais les larmes aux yeux. Et je frottais. Mais je frottais. Je me nettoyais jusqu'à ne sentir que mes mains me toucher, j'ignorais le souvenir de ces mains violentes entre mes jambes, j'ignorais cette sensation d'être pincée et explorée un peu partout. J'ignorais ce sentiment d'humiliation, cette impression d'être réduite à l'état de proie.
Une simple brebis face au Prédateur.
Ce ne fut qu'étant pleinement satisfaite que j'acceptais de descendre en direction de mon ventre. Jugeant mes bras suffisamment purifiés, je les abandonnais à leur triste sort.
Frôlant la surface de mon nombril du bout de mes doigts, je sursautai. Une étrange réaction survint. Je levai le menton vers le pommeau et, les sourcils froncés, me mordis la lèvre inférieure. Je laissai mes bras retomber le long de mon corps. Un soupir fébrile s'échappa d'entre mes lèvres pendant que mon cœur s'emballait. Ses battements se firent plus désordonnés.
Et alors que je tentai de retrouver mon calme, une énorme secousse suivit d'un bruit assourdissant me prirent par surprise.
Je tournai la tête et vis une silhouette se dessiner devant l'entrée de la douche, quelque peu assombrie par l'absence de lumière ⸺il n'y avait qu'une vieille lampe torche sur l'évier pour faire le travail. Celle du plafond avait rendu l'âme deux mois plus tôt. Il avait laissé la porte grande ouverte, donnant sur le salon d'une obscurité angoissante, presque surnaturelle.
Une de ses mains se fraya un chemin sur la vitre de la cabine, il s'y tint.
« Je t'ai cherchée partout. »
Un sourire se dessina sur mes lèvres.
« Je suis là. »
Je me reculai de la source d'eau, ouvris mes bras et le laissai s'approcher. Jason passa ses bras autour de ma taille. Sans attendre, il me pressa contre lui, enfonçant son visage dans le creux de ma nuque.
« Il est quelle heure ? » demandai-je.
« Deux heure. »
« Mhh, tu rentres tard, ce soir. Qu'est-ce que tu faisais ? »
Il ne répondit pas.
« Jason ? »
« On s'en fiche, je suis rentré c'est le principal. »
Sa manière d'éviter ma question me contraria légèrement. J'aurais voulu en savoir plus, j'aurais voulu l'épauler, malheureusement, je n'étais plus l'oreille contre laquelle il pouvait se confier. Depuis qu'il était revenu d'entre les morts ⸺quelques mois auparavant, il était devenu méconnaissable. Jason me cachait tant de choses, j'étais d'ailleurs l'une d'entre-elles. Enfermée à double tours dans ce vieil appartement miteux, je n'étais pas mieux que le reste de ses secrets.
« Mhh, tu as raison. Bon retour à la maison, mon amour. »
Mes bras étaient passés autour de sa nuque, je les dépliai avec pour objectif de caresser ses joues. Tout en pressant la pulpe de mon pouce contre sa cicatrice, je plongeai mon regard dans le sien. Jason sursauta au contact. Il ne me repoussa cependant pas. Il conservait ses bras autour de ma taille trempée, lui toujours habillé.
Sa peau était chaude, de lui émanait une odeur métallique. Il n'était vêtu que d'un simple t-shirt vert foncé et d'un pantalon noir suivit de chaussettes. Rien ne me parut suspicieux et j'étais si comblée à l'idée de le retrouver que rien d'autre n'attira mon attention. Jason me serra contre lui. Il plaqua mes seins nus à son torse, mon bassin contre le sien et fit se toucher nos fronts. Je glissai mes doigts dans sa chevelure, soupirant un peu. Puis, je murmurai gentiment :
« Tu veux te doucher avec moi ? »
Jason hocha la tête.
Je reculai donc à l'intérieur de la douche et l'emportai avec moi. Immédiatement, nos lèvres se rencontrèrent. La cascade d'eau retomba du sommet de ma tête jusqu'à mes pieds pendant que je m'accrochais à lui si désespérément que j'en avais fermé mes paupières. Jason avait fait de même. Je le sentis se débarrasser de ses vêtements en même temps, il avait commencé par en bas, déposant de léger baisers sur mes lèvres lorsque ses mouvements nous forçâmes à nous séparer. Puis il s'était dépêché de faire pareil avec son t-shirt pour venir se presser entièrement contre ma silhouette.
Jason m'enferma dans une étreinte ardente, si chaude que la température brûlante de l'eau qui nous tombait dessus en aurait presque eu honte. La sensation de ses bras autour de moi, de nos torses se frottant l'un contre l'autre, nos lèvres se rencontrant sans une once de répit... C'était divin. À l'instar d'un festin royal dont les saveurs faisaient exploser mon cœur dans une symphonie de pulsations.
Je le sentais partout autour de moi.
Jason et moi ne faisions qu'un, nous étions à présent le socle de cette cascade humide, rongés par cette même eau, bougeant au même rythme et notre épiderme fusionnant de part cette chaleur qui nous faisait petit à petit fondre. J'en avais des vertiges. Mes poumons se fidèrent de dioxygène à la vitesse de l'éclair, je m'accrochais à lui, me cramponnais à sa chair et goûtais ses lèvres humides. Jason répondait à ma vivacité avec passion, il s'agrippait à la chair de mes hanches, frottait son corps nu au mien dans des mouvements erratiques. Ça n'avait rien de pressé ni de sexuel, c'était sensuel et séducteur. L'effort que nous faisions à nous embrasser ne signifiait pas notre empressement quant à ne faire qu'un, c'était plutôt sous l'emprise d'un fort sentiment de soulagement que nous agissions. J'étais heureuse de le retrouver, c'était de même pour lui.
Jason remonta une main en direction de ma nuque, il s'en saisit et rapprocha nos visages. Il contrôlait le tempo et l'intensité de notre baiser.
Ses lèvres se moulaient parfaitement à la forme des miennes, notre salive ne faisait qu'un, gênée à répétition par l'averse qui nous tombait dessus. Le goût métallisé provenant du pommeau de douche me fit grimacer, cependant les caresser qu'exerçait Jason sur ma nuque suffirent à me distraire. J'en venais à gémir contre lui.
Je poussais une petite plainte dans sa bouche, il répondit dans un grognement grave.
C'en était presque animal, primitif, la manière avec laquelle j'étais pressée contre lui, comme si sans lui je risquais de manquer d'air. C'était bien plus que ça en soi. Son étreinte était bien plus que deux simples mains qui me pressaient contre lui, c'était notre fusion; corps et âme, c'était une connexion qui allait au delà des mots, qui transcendait toutes les réflexions que j'avais pu avoir jusqu'à présent.
J'aurais pu mourir ainsi, les poumons écrasés par ma cage thoracique, la respiration saccadée et la gorge ravagée par des brûlures enflammées. Tout ça pour rester auprès de lui. Pour toujours et à jamais.
Toutefois, il fallut que Jason se recule.
Ses paumes de mains se posèrent sur mes épaules, il embrassa doucement mon front, puis l'arête de mon nez, et imposa quelques centimètres entre nous afin que nos regards puissent se croiser. Je papillonnai des yeux. Il nous fit sortir du dessous du pommeau, en direction de la sortie de la douche et arrangea ma chevelure avec une minutie attendrissante. Elle me fit fondre sur place, les pupilles pétillantes et le bas ventre en compote.
« Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. » il murmura.
« Jason... »
J'avais l'impression que mon cœur allait exploser.
« Merci d'être venue avec moi, merci de m'avoir suivi jusqu'ici. »
Jason embrassa le coin de ma bouche, puis ma mâchoire, puis ma tempe et il finit avec le milieu de mes sourcils. Il me dora de baisers, la prise de ses mains sur mon visage plus ferme que jamais.
« Je t'ai promis mondes et merveilles et j'y arriverai. » insista-t-il. « Tu mérites pas moins que ça, mon cœur. »
« Tant que tu me reviens. »
Je le pris par surprise en interceptant ses lèvres, je l'embrassai à mon tour.
« C'est tout ce que je veux. Toi. Toi et juste toi. Seulement toi. »
« Je t'aime. »
Une armée de papillons s'en allèrent chatouiller mon bas ventre. Je frémissai contre lui, incapable de réprimer le rictus qui prenait place sur mes lèvres.
« Moi aussi. »
Je l'embrassai.
« Je t'aime. Je t'aime. »
Tout était inhabituel depuis qu'il m'était revenu. J'avais appris son décès et m'étais immédiatement enfermée dans une dépression qui me fit frôler la mort du bout des doigts plus de fois que j'aurais aimé l'admettre. Malgré l'aide de ses frères, et de ses amis, il m'avait été impossible de tourner la page. Passer à autre chose après avoir aimé Jason Todd n'était pas une mince affaire. J'avais refusé tout type d'aide. Je m'étais enfermée dans ma chambre pendant des semaines entières et j'avais vécu avec pour simple compagnie le souvenir de son sourire et son odeur corporelle enduite sur ses vêtements. Lorsqu'il m'était revenu, j'avais cru devenir folle. Il était resté flou, je ne connaissais que les grandes lignes, la seule dont je me souvenais était sa proposition. Tout quitter le temps que les choses s'arrangent ou le quitter et définitivement tourner la page.
Alors oui, tout était inhabituel. De ce vieil appartement qu'il avait trouvé dans un des quartiers les plus miteux de Gotham, jusqu'à notre routine. Jason disparaissait presque tous les jours à faire je ne savais quoi. Parfois, il ramenait des tonnes de liasses d'argent qu'il cachait dans l'un des murs de notre cuisine, d'autre, il me revenait tout égratigné et m'empêchait de le questionner. Ce Jason était différent de celui que j'avais autrefois connu.
Celui que j'avais face à moi était plus sérieux, il avait perdu son éclat d'antan. Lorsque nous nous retrouvions, dans ces moments là, cette différence me dépaysait.
Cependant, une chose me restait familière : l'amour que je lui portais.
Lorsqu'il me caressait, m'embrassait, lorsqu'il me susurrait des mots doux au creux de l'oreille ou même lorsque nous ne faisions qu'un, il réveillait cette flamme de passion au sein de mon cœur, cette même flamme qui s'était embrasée la première fois que nos regards s'étaient croisés. Elle n'avait jamais disparu. Malgré tout Jason ne cessait de la raviver. À chaque toucher, parole, coup d'œil, il me faisait davantage l'aimer.
Je m'en fichais de ce qu'il me cachait.
Je me fichais de la provenance de tout cet argent.
Je me fichais de sa rancœur à l'égard de son père.
Je me fichais de tout tant qu'il me revenait vivant. Ma plus grande peur était de le perdre à nouveau, alors je refusais de le faire fuir avec toutes mes questions. J'avais juste besoin de savoir qu'il m'aimait et que jamais il ne me quitterait. Pour l'instant, Jason s'en sortait à merveille. Malgré le côté redondant de mon quotidien et mes conditions de vie inquiétantes, la pensée que je n'avais besoin que de lui pour être heureuse s'était rapidement certifiée.
Le sol à mes pieds aurait bien pu s'écrouler, il me suffisait d'entendre le son de sa voix et de sentir sa peau sur la mienne pour savoir que tout irait bien. Car tant qu'il était là, j'étais saine. J'étais complète. J'étais comblée.
Ma bouche trouva la cicatrice sur sa joue. Jason tourna la tête sur le côté, alors je le chassai et déposai un baiser sur sa mâchoire. Nous ne tardâmes pas à nous laver, l'eau de la douche ayant suffisamment coulé comme ça. Nous sortîmes de la salle de bain une dizaine de minutes plus tard. Vêtue d'un bas de jogging à lui et d'un simple soutien-gorge, je le suivis, main dans la main, jusqu'à notre lit ⸺un simple clic-clac dans le salon. Jason s'assit dessus et me guida sur ses cuisses, je pris place sans mal, ma poitrine collée à ses clavicules et mes bras passés autour de ses épaules.
L'appartement était minuscule, il n'y avait que deux pièces, un salon ⸺plus un petite cuisine, et une salle de bain. Dans un des murs était incrustée une armoire dans laquelle le peu de vêtements que nous avions étaient rangés. La qualité de l'endroit laissait à désirer, les murs, le sol et le plafonds manquaient d'isolation, les secousses provenant de la gare à côté handicapaient notre quotidien malgré les mois que nous avions déjà passé ici, nous n'avions jamais pu nous y habituer. Le frigo contenait mal nos restes de nourriture, il n'y avait pas de four et le micro-onde m'avait lâché la semaine dernière lorsque j'avais cherché à réchauffer mon bol de soupe. Sans parler du bazar qui traînait un peu partout dont nous étions responsables; entre bouts journaux, miettes de gâteaux, vêtements et sous-vêtements, objets parfois indescriptibles, CDs, cassettes, fils d'électroniques.
Nous vivions dans un chaos pur, avec au centre, juste lui et moi. Nous deux.
Je le sentais, toujours aussi proche de moi. Je le regardais dans le blanc des yeux, le corps chaud et un stupide sourire dessiné sur mes lèvres. Jason avait abandonné ses mains sur mes hanches, il jouait du bout de ses doigts avec l'élastique de mon ⸺son⸺ jogging. De cette manière, je me sentais invincible. Pas dans le sens où je me sentais forte, capable de tout surmonter, non. Je n'avais pas l'étoffe d'une héroïne. Malgré tout, je me sentais bel et bien invincible, je le devais à Jason. À ses côtés j'avais l'impression de ne rien risquer. J'étais certaine qu'il resterait à mes côtés, qu'il me protégerait : d'autrui, de mes souvenirs et traumatismes, de n'importe quoi. Tout ce qui aurait pu me blesser d'une quelconque manière.
J'aurais tout donné pour rester ainsi.
« T'as mangé ? » il me demanda.
« J'avais pas faim. »
Jason releva un sourcil.
« Tu m'as attendu, c'est ça ? Je t'ai déjà dit de pas le faire. » pesta-t-il dans un soupir. « Je t'avais laissé un peu d'argent sur le comptoir, t'y as même pas touché. »
« Je sais.. Mais m'en veux pas, j'étais persuadée que tu rentrerais tôt. »
« Je t'ai manqué ? »
« Quelle question... »
Il me pinça les hanches.
« Réponds, je sais que c'est vrai. »
« Eh ! »
Je plissai les yeux à la vue de son rictus taquin.
« Bien sûr que tu m'as manqué. Je t'ai attendu du matin jusqu'au soir. » marmonnai-je en roulant des yeux. « Tu mérites même pas que je te réponde. »
« Tu m'as manqué aussi, mon cœur. »
Je gloussai et me rapprochai de lui. Jason en profita pour lâcher mes hanches et plutôt les entourer de ses bras. Il me pressa contre lui, de nos bassins jusqu'à nos ventres et ma poitrine contre son torse. L'étreinte fut splendide, si romantique et passionnée. J'en eu des frissons. Le bout de nos nez se frôlèrent, finalement, nos fronts entrèrent en contact. Doucement, je vis ses yeux se fermer. Jason expira ensuite un doux soupir.
« Tu vas dormir ? » je l'interrogeai et passai mes doigts dans sa chevelure.
« Ouais, je suis crevé. » il répondit.
Son emprise sur mon corps me forçait à le suivre lorsqu'il me fit pivoter sur le côté et entrer en contact avec le matelas du clic-clac. Jason nous fit juste après reculer. Nous arrivâmes au niveau de nos oreillers respectifs, et il s'allongea sur moi, sans jamais lâcher mon estomac. De sa bouche, s'échappait un soupir d'aise. Sa tête se frotta à ma poitrine, il y trouva grand réconfort, sans ouvrir les yeux ne serait-ce qu'une fois. Je l'accueillais à bras ouverts. La vue de son expression détendue me sut suffisante. Ses traits étaient relâchés et les rayons lunaires provenant de la fenêtre juste à côté l'éclairait si joliment. J'en avais des papillons dans le ventre, le cœur qui pétillait. Il était magnifique, il m'était impossible de me lasser dès que mes yeux se posaient sur lui. J'étais irrésistiblement attirée par lui, charmée, envoûtée. Il m'était impossible de détourner le regard.
Jason déposa de doux baisers sur mon décolleté, il embrassa ma peau, me pressa contre lui. La manière dont il s'accrochait à moi était autant désespérée que passionnée. Je faisais de même en retour. Mes doigts se noyèrent dans sa chevelure corbeau, je l'agrippai et abaissai ma tête de manière à coller ma joue au sommet de son crâne.
C'était d'une perfection inconcevable.
Plus rien ne vint polluer mon esprit, je ne me souvenais plus de rien, n'omettais plus rien en retour. Tout ce qui comptait en cet instant se trouvait en mon sein, au creux de mon cœur. C'était lui, Jason Todd. Rien d'autre.
Je le vis s'assoupir, l'eus accompagné à l'aide de tendres caresses. Sa respiration s'était calmée, la force avec laquelle il m'eut précédemment maintenue en place disparue simultanément. Une demie heure s'écoula. Ne trouvant toujours pas le sommeil, j'étais malgré tout restée là, à ses côtés, attendrie par l'expression adorable sur son visage et tout autant intriguée par la cicatrice en forme de J incrustée dans sa joue. Je l'avais frôlé de mon pouce, j'avais ensuite embrassé sa tempe.
J'avais pris soin de lui aussi longtemps que possible. Morphée ne tarda pas à me voler, lorsque ma garde s'était baissée et que la fatigue avait commencé à me cueillir. Il m'accueillit à son tour et m'emporta dans le même monde de douceur dans lequel Jason avait déjà trouvé réconfort. Je l'y rejoignis avec hâte.
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equipe · 2 years ago
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Mes chers compatriotes,
Vous n'êtes pas sans savoir que j'ai quitté, il y a quelques mois de cela, mes quartiers privatifs situés sur l'île ensoleillée de Crabiland afin de reprendre du service chez Tumblr en tant que Président Intérimaire des Produits et Objets (ou P.I.P.O., pour les intimes). J'ai même ouvert pour l'occasion mon propre blog - sobrement intitulé Emporium - et je peux vous dire en toute modestie que, grâce à moi, les ventes décollent !
Les affaires fonctionnent si bien que, la nuit dernière, j'ai pris quelques instants introspectifs pour contempler ma réussite. Aucune concurrence à l'horizon, croissance à deux chiffres (après la virgule), des clients satisfaits de leur nouveau mug/pin's/t-shirt, et moi au sommet de cette montagne de succès… "Tout va pour le mieux, hein Brick ?", me suis-je dit (je me parle souvent à moi-même).
Il fallait pourtant me rendre à l'évidence : tous ces produits, bien physiques, c'est créatif et c'est fun. Oui. Mais ça manque d'un petit quelque chose. D'un zeste de clics. Oui, de clics. Et Brick adore les clics.
Je me suis alors souvenu avec émotion de la popularité de mes petits crabounets qui venaient envahir par centaines les tableaux de bord en mon absence. Et ne niez pas leur attrait : vous les aimiez tellement, vous aussi, que vous étiez même prêts à les offrir à vos amis. Je suis au courant.
La question était très simple : comment faire pour combiner une fonctionnalité qui vous fait cliquer à tout va (vous adorez ça), avec un concept novateur ? Un truc JAMAIS VU !?
Ils ont alors débarqué dans ma tête sans crier gare :
🦀🐛🧀👻🐴🍪 !!!!!!!!!!!!
Je vous annonce solennellement mon départ (temporaire) du poste que j'occupe en tant que P.I.P.O. sur Emporium pour enfiler ma nouvelle casquette de Président Intérimaire des Réactions Emojiesques - ou P.I.R.E.
À compter de ce jour, vous pourrez donc utiliser ces boutons de réactions dans la partie basse de chaque billet Tumblr pour y exprimer vos émotions. Enfin, juste sur le Web. Pas dans l'application. (Je n'avais pas un budget illimité en tant que P.I.P.O, mais là, c'est P.I.R.E.).
Et sachez que tout ça m'a demandé bien des efforts. Je n'en ai pas dormi de la nuit, à devoir tout remettre en ordre dans ma tête après ce temps introspectif sur mes brillants choix de vie. Alors, ne m'en voulez pas si les réactions disponibles pour l'instant sont assez restreintes. Il s'agit tout bonnement des derniers emojis que j'ai utilisés sur mon smartphone.
Je suis sûr que vous les aimerez quand même. Même s'ils ne cassent pas des briques parce qu'ils viennent de BRICK, voyons !
Cliquement vôtre, 
Brick Whartley Président Intérimaire des Réactions Emojiesques - P.I.R.E. Président Intérimaire des Produits et Objets - P.I.P.O. (sur le départ)
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memoire2cite · 8 months ago
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93 Bondy 1954 les grands ensembles HLM, terre d’accueil...Les premiers HLM datent de 1925-1930, mais au nord de la ville, leur construction ne commence que dans les années 1950-1960. A cette période d’urbanisme galopant, les promoteurs achètent les terres du nord encore disponibles pour y construire de grands ensembles immobiliers. En 1954, Bondy compte 22 411 habitants, la ville en comptera 51 653 en 1968, soient plus de 2 000 nouveaux habitants par an ! De nouveaux quartiers flambant neufs accueillent des populations migrantes chahutées par le vent de l’histoire, des pieds noirs, puis des familles immigrées d’Afrique du Nord, du Portugal, et d’Afrique sub-saharienne, notamment du Mali. Ville dynamique, marquée par des modes d’urbanisme contrasté, Bondy a ainsi toujours fait figure de terre d’accueil. C’est aujourd’hui de cette complexité urbaine et de cette mixité humaine que la ville tire sa richesse et entreprend un projet ambitieux de renouvellement urbain. C’est au tout début du 19e siècle, lors des derniers soubresauts de l’Empire Napoléonien, que Bondy va se retrouver sur le devant de la scène géopolitique européenne. En 1814, alors que Napoléon Ier rentre en France avec une armée battue, l’Europe entière coalisée contre l’Empire, est à ses trousses. 700 000 Russes, Prussiens, Autrichiens, Suédois, Bavarois, Wurtembergois, Hollandais, Allemands franchissent le Rhin et marchent sur Paris. Le 27 mars, le corps d’armée du général prussien Yorch vainc, dans la forêt de Bondy, les corps français. Temporairement occupé par les troupes russes, Bondy devient le quartier général de l’Empereur de Russie et du Roi de Prusse. La défaite française, lors de la Bataille de Paris, marque la fin des opérations militaires de la Campagne de France et conduit à la première abdication de Napoléon puis la Restauration des Bourbons. Le 10 avril, des détachements des six premières légions de la garde nationale de Paris se rendent à Bondy pour y recevoir Son Altesse Royale Monsieur, frère du roi Louis XVIII. En 1802, les travaux de percement du Canal de l’Ourcq, voulus par Napoléon 1er pour apporter l’eau à Paris, est un fait marquant de son urbanisme et va permettre à partir de 1821, date à laquelle s’achèvent les travaux, l’installation d’industries, notamment des scieries puis des centrales à béton, qui seront utiles plus tard pour construire des logements. En 1860-1870, l’arrivée du chemin de fer et de la ligne Paris-Strasbourg marque un tournant dans l’évolution démographique de la ville. Beaucoup d’Alsaciens et de Lorrains qui n’ont pas voulu devenir allemands et qui travaillaient en nombre pour les chemins de fer, s’installent dans le quartier près de la gare. Au nord de la ville, des paysans cultivent toujours leurs champs, notamment des maraîchers, tandis que l’urbanisme se développe vers l’ouest et le sud. En 1905, une partie de la ville devient Les Pavillons-sous-Bois. C’est à cette date que se déploie la zone pavillonnaire du sud de la ville avec des maisons en meulière, typique de la région parisienne.
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jogallice · 2 months ago
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Aujourd’hui, dimanche 29/09/24, 5e Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture 🇺🇳 et Journée mondiale du cœur 🫀
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Les Virades de l'Espoir aujourd’hui : cet évènement annécien est rythmé par deux temps forts : à 11h, un relai des familles (venez courir entre amis ou en famille par équipe) et à 15h, une course autour du P��quier ouverte à tous et à toutes (venez déguisé pour pimenter le tout) 🙏
Et toute la journée sur le Pâquier, un village avec de nombreuses animations : ateliers créatifs, clowns, structures gonflables et des ateliers du souffle proposés par une équipe d’apnéistes. Sans oublier la paëlla géante pour se restaurer 👌
Et vu que la pluie a “plombé” le premier jour hier : la forêt est à l’honneur pour la 6e édition de la Fête du bois et de la forêt, portée par le Grand Annecy et l’association J’aime la forêt de Haute-Savoie qui rassemble les principaux acteurs de la forêt privée et publique 🌳
Fête du bois et de la forêt : animations, conférences,démonstrations, course d’orientation, jeux, parcours pédagogique, etc. durant tout le week-end. Totalement gratuit (à part l’éveil culinaire avec Jean Sulpice mais ça doit déjà être complet) 🪵
Et puis des navettes directes et gratuites sont proposées toutes les heures au départ de la gare routière d’Annecy entre 9h et 15h et un retour est programmé toutes les heures entre 10h et 18h au départ de la station du Semnoz 🚌
Dernier jour du High Five Festival qui se tient place François de Menthon. Pendant trois jours, les sports de montagne sont célébrés à travers des projections de films en avant-première, des concerts, des compétitions, des conférences et des animations 🏂
3️⃣
🧺 Trois marchés le dimanche matin à Annecy ➡️ Marché de la vieille ville 📍 Rue Sainte Claire ➡️ Marché des Teppes 📍 Place des Rhododendrons ⌚️ 7h-13h tous les deux ➡️ Marché du quartier du Vallon 📍 Place Jean Moulin ⌚️ 8h-12h 🍴
👟 Triathlon de Menthon ➡️ Le défi ? Format Superleague Triple XS : seul ou en équipe trois triathlons XS à la suite, chaque triathlon comprenant 350 m de nage, 10,2 km de vélo, et 2 km de course à pied (une expérience sportive inspirée par la Super League Triathlon) ℹ️ Podium et remise des prix à 15h 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️7h30-15h 📍 Plage municipale, Menthon-Saint-Bernard, Grand Annecy 🏊🚴🏃
🪦 Installation : Cavités habitées de Sarah Battaglia ➡️ Explorez la biodiversité visible et invisible au sein de cet espace refuge qu’est le cimetière. Cette proposition artistique multi-matériaux offre un espace évolutif d’observation et d'expérimentation autour de la symphonie du vivant ℹ️ Avant-dernière semaine (jusqu’au sam. 05/10/24) 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 7h30-20h 📍 Cimetière des Glaisins (rue de la Frasse) 👍
👀 Farfouille d'automne ➡️ Le vide-grenier automnal de Veyrier-du-Lac ℹ️ Parking gratuit, vous pouvez vous restaurer aux Crêpes des Brunes ou au restaurant Le Pêcheur 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 8h-17h 📍 Veyrier-du-Lac (quai du Général Doyen, port, Grand Annecy) 🗿
⛵ Régate voile : Solitaire d'automne ➡️ Compétition sportive : course pour des skippers seul à bord de leur croiseur ou de leur quillard ℹ️ 3e Solitaire et dernière de la SRVA cette année 🎫 0€ 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️9h-17h 📍 Club de voile (31 rue des Marquisats) 🌅
🏄 Paddle rose ➡️ Mobilisation pour la lutte contre le cancer du sein ℹ️ Inscription à 10h, Briefing joyeux à 10h45, départ sur l’eau à 11h (boucle de 3,5 km) et retour pour un pique-nique canadien à 12h15 🎫 10€ 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️10h 📍 Plage des Marquisats (58 rue des Marquisats) 🙏
🥰 Virades de l'Espoir ➡️ Journée nationale de loisirs, de mobilisation, de collecte et de solidarité ayant pour objectif de permettre à tous et à toutes de lutter contre la mucoviscidose 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️10h-18h 📍 Pâquier 🙏
☕ Coup de cœur annécien : un lieu d’accueil et d’échange ouvert quatre fois par semaine et géré par des bénévoles  ℹ️ Boissons sans alcool, livres, jeux 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 10h-12h30 📍 Café du curé (6 quai de l’Évêché, vieille ville) ❤️
🥳 49e Fête d'automne et des associations ➡️ Près de 50 associations sont présentes : des animations gratuites (poneys, magicien, ateliers enfants avec tonton carton, tournage de poterie, manège, gratiféria ℹ️ Jusqu’au dim. 29/09/24 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 10h-18h 📍 Place Chorus 🥰
🥳 6e Fête du Bois et de la Forêt ➡️ Objectif : informer et sensibiliser le grand public sur les enjeux liés à une gestion forestière durable et multifonctionnelle ℹ️ Jusqu’au dim. 29/09/24 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 10h-18h 📍 Station du Semnoz, Grand Annecy 🌲
👀 Dernier jour❗️Salon habitat, jardin et décoration ➡️ 150 professionnels de la construction, de la rénovation et du jardin ℹ️ Jusqu’au dim. 29/09/24 🎫 5€ & 0€ (mineur·es) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 10h-19h 📍 Arcadium (32 boulevard du Fier) 🛋️
🥳 Fête de la pomme ➡️ Au programme : tartiflette géante, boudin, beignets de pommes, pains et tartes cuits à l’ancienne, bidoyon, jeux insolites et vélos rigolos 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 11h-17h30 📍 Argonay (salle Polyvalente, 535 route du Parmelan, Grand Annecy) 🍎
🖼️ Troisième jour❗️ExpO : Au fil de la nature - Émotions et créations ➡️ Découvrez l'univers captivant de Hayat Chebah, où la nature prend vie à travers des sculptures et œuvres plastiques uniques en matériaux recyclés ℹ️ Du 27/09 au ven. 18/10/24 🎫 Entrée libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 13h-18h 📍 Forum Exposition Bonlieu 👨‍🎨
🧒  ExpO : Illusions, quand notre cerveau nous joue des tours ➡️ Plus d’une trentaine de dispositifs interactifs ℹ️ L’enfant doit être accompagné d'un adulte (inscrit lui aussi) 🎫 5€, 3€ & 0€ (- de 12 ans) 🎟️ Réservation en ligne 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 14h-16h & 16h-18h 📍 La Turbine sciences (Place Chorus) 🧠
📚 Grande braderie de La Turbine ➡️ Déballage : tous les documents à 1�� pièce (livres et CD retirés des collections), pour tous les goûts et tous les âges ℹ️ Jusqu’au dim. 29/09/24 🎫 Entrée libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 14h-18h 📍 Médiathèque la Turbine (place Chorus) 🛒
🖼️ ExpO : Imagined Landscapes de Yang Yongliang ➡️ Artiste shanghaïen inspiré par la peinture traditionnelle chinoise le Shanshui ℹ️ Jusqu’au dim. 15/12/24 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 14h-19h 📍 L’Abbaye (15 bis chemin de l'Abbaye) 👨‍🎨
🧒 Ateliers scientifiques : menés par les médiateurs du lieu, ils font appel à la manipulation, à la démarche scientifique et à l’apprentissage par la pratique ℹ️ Spécial adolescent·es 🎫 5€ & 3€ 🎟️ Réservation en ligne 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 14h15-15h45 📍 La Turbine sciences (Place Chorus) 🥼
🗣 Visite commentée❗️ExpO : Imagined Landscapes de Yang Yongliang ➡️ Visite commentée, gratuite et sans réservation, de l'exposition par une médiatrice d'Imagespassages ℹ️ Jusqu’au dim. 15/12/24 🎫 0€ 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 15h 📍 L’Abbaye (15 bis chemin de l'Abbaye) 😍
🎶 Ciné-concert qui nous ramène aux débuts du cinéma, où la musique jouait un rôle essentiel dans la création d'ambiances et d'émotions ➡️ Avec le pianiste, Pascal Wintz et la conteuse Pascale Porcherot ℹ️ Dans le cadre du festival des Empreintes Sonores ⏱️ 1h 🎫 7€ & 5€ (jeunes) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 16h 📍 La Turbine Cinéma (Place Chorus) 🎥
👨‍👩‍👧‍👦 Rendez-vous des familles : un monument à portée de mains ⏱️ 1h 🎫 3 €, 2 € & 0 € (- de 8 ans) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 16h 📍 Plateau des Glières (Accueil Mémoire du maquis, Thorens-Glières, Fillière, Grand Annecy) ⛰️
👨‍👩‍👧‍👦 Rendez-vous des familles : La vie quotidienne des Français·es dans les années 40 (jeu de plateau) ℹ️ En cas de vigilance météorologique orange (pluie, orage, vent), la visite est annulée 🎫 3 €, 2 € & 0 € (- de 8 ans) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 16h 📍 Site de Morette, Route de Thônes, La Balme-de-Thuy 🎲
🎭 Théâtre: La porte à côté ➡️ Une comédie drôle et piquante qui donne envie de tomber amoureux de son voisin... ou pas 🎫 18€, 16€ (+65 ans) & 12€ (enfants jusqu'à 12 ans) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 17h 📍 Théâtre Les Têtes de l'Art (36 avenue de Chambéry) 🤣
🎭 Comédie musicale : Grease is the word ➡️ Les amours tourmentés de Danny Zuko, chef du gang des T-Birds et de Sandy, son amour d’été ℹ️ C’est coloré, joyeux, pétillant… et un brin décalé, sortez vos robes à volants et vos blousons en cuir 🎫 20€ & 13€ (-12 ans) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 19h30 📍 Salle Pierre Lamy (12 rue de la République) 🎶
🎼 Concert chorale ➡️ Organa : Chœur des Rives du Lac de Saint-Jorioz & Ensemble Vocal Ugine-Albertville (œuvres de Liszt, Gounod, Saint-Saëns, Franck et Gontran Dessagnes) 🎫 10 € & 0 € (-15 ans) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 20h30 📍 Temple protestant (14 rue de la Poste) 🧑‍🎤
4️⃣
Qualité de l’air à Annecy : si les averses se font plus rares que les jours précédents, le ciel demeure voilé et les températures fraîches 🌡 Les concentrations d’ozone devraient peu évoluer et l’indice ATMO attendu reste moyen dans toute la région 💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est faible (niveau 1) ➡️ Ambroisies, graminées : niveau 1 ; saule, cupressacées, armoise, autre : niveau 0 ➡️ Indice communal valable du 28/09 au vendredi 04/10/2024 inclus 🤧 Personnes allergiques : aérez le matin tôt ou tard le soir car les pollens sont moins présents 😷
5️⃣
Whaou, il existe au moins deux dictons pour la saint Gabriel : « La saint Gabriel apporte de bonnes nouvelles. » et « S'il gèle à la saint Gabriel, l'hiver part pour un long rappel. » 👍
Pour celles et ceux qui aiment les anges : « À la saint Michel, regarde le ciel. Si l’ange se baigne l’aile, il pleut jusqu’à Noël. » et plus subtil « À la saint Michel regarde le ciel, s’il se baigne l’aile, il pleut jusqu’à Noël. » 👼
Pour celles et ceux qui aiment le ciel : « À la saint Michel, la chaleur remonte au ciel. », « À la saint Michel, la graine de lin s'en retourne au ciel. », « À la saint Michel, la neige est au ciel. » et « Pluie de la saint Michel, ne demeure pas au ciel. » ☁
Pour celles et ceux qui aiment le ciel bis : « À la saint Michel, le goûter monte au ciel. », « Il n'est plus après la saint Michel de goûter qu'au ciel. » et « À la saint Michel, le lait de vache monte au ciel ; en avril, il descend comme une rivière. » 🌈
Pour celles et ceux qui aiment les fruits : « À la saint Michel, cueille ton fruit tel quel. », « À la saint Michel, on cueille chaque fruit. » et « Ne manque jamais d’avoir cueilli tous tes fruits avant la saint Michel. » 🍏
Pour celles et ceux qui aiment les hirondelles : « À la saint Michel, départ d'hirondelles. », « Des hirondelles à la saint Michel, I'hiver s'en vient après Noël. » et « Quand l'hirondelle voit la saint Michel, l'hiver ne vient qu'à la Noël. » 🐦
Pour celles et ceux qui aiment semer, le jardinage et/ou l’agriculture : « À la saint Michel, jette le blé au ciel. », « À la saint Michel sème ton seigle. » et « Pour la saint Michel, pour semer il est assez tôt. » 🌱
Pour les parieurs et parieuses : « Entre saint Michel et saint François (04/10), prends ta vendange telle qu’elle est, à saint Denis (09/10), prends-la si elle y est encore. » 🎲
Pour celles et ceux qui ont horreur des paris : « Entre la saint Michel et la saint François (04/10), prends ta vendange telle qu'elle est. » ou « Entre la saint Michel et la saint François (04/10), prends ta vendange qu’elle qu’elle soit. » 😉
Pour les scientifiques : « Pour la saint Michel, la neige est au ciel. Pour la saint Luc (18/10), elle est au suc (éminences volcaniques). Pour la Toussaint (01/11), elle est en chemin. Pour la saint André (30/11), elle est sous le pied. » 🧐
6️⃣
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un excellent automne à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🍂
Bonne fête aux Michel et Gabriel (je ne sais pas du tout pourquoi mais parfois il y a deux prénoms le même jour dans le calendrier) et aux Jérôme 😘
Bon septième et dernier jour de la semaine à tous et à toutes 🪐
📷 JamesO PhotO à Annecy le 15/09/24 📸
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cicjapon2024 · 5 months ago
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Vendredi 21 juin matin
Et bien ce matin, il tombe des cordes et nous partons pour Tokyo à 9h. Compter deux heures mais il y a pas mal d’embouteillages.
Tokyo c’est environ 14 millions d’habitants et si on inclut toutes ses préfectures, c’est 40,8 millions 😵‍💫
Le maire est une femme.
Nous faisons une 1ere découverte dans le bus, pratique avec ce temps et commentée par Einzein
Palais impérial, parlement, tour de Tokyo de 300m qui offre un panorama sur Tokyo. Il existe une autre tour de 643m la Sky Tree
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Quartier Akihabara (électroménager, électronique
Plutôt aller dans les magasins yotobashi
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Quartier d’Ueno (musées…) proche Hard Rock Café
Ensuite quartier de livres : Kanda
Palais impérial proche de la gare de Tokyo avec ses jardins
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Ministère de la justice
Quartier Roppongi où on fait une pause déjeuner
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Il manque des photos…
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conatic · 4 months ago
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Il vend deux boulettes de cocaïne à Mons : pas de chance, il est filmé par des caméras de surveillance
https://www.sudinfo.be/id866762/article/2024-08-09/il-vend-deux-boulettes-de-cocaine-mons-pas-de-chance-il-est-filme-par-des
Source : sudinfo
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clement-d-nocto · 6 months ago
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La prescription (extrait 2019) :
...Il prend une cigarette tordue sous les lumières des épiceries et des lampadaires, la remet droite en un geste entre deux doigts. Il sent qu'il est complètement défoncé, shooté et perdu. Il marche au hasard des rues en se disant « Tous les chemins de ce foutu Paname et sa ceinture de merde mènent à Gare de Lyon ».
Il rencontre un Sdf, dans un quartier qui fait penser au 19ème arrondissement; en fait il en sait foutre rien.
« Dis-moi mon gars ! » lui dit-il souriant.
« Tu peux pas me dépanner une pièce ? Houla mon gars ! T'es complètement ailleurs là ! »
Pierre voit le chien du Sdf, s’approche et le caresse en pensant à son clébard, le voyant comme un frère d'une autre espèce.
« C'est.. c'est un Beagle ça…j'veux dire comme chien » barbouille Pierre
« Exact ! Il sont gentils comme tout mais attention il ont
l'énergie d'un Goliath. » lui répond-il d'un ton amusé.
« Goliath…je vois. J'aime bien cette histoire…j'peux m'assoir à coté de vous ? » demande Pierre en essayant d'articuler.
« Pas d'soucis mon gars »
« J'suis pas vot’ gars. Vous avez du feu ? »
« Ouais » répond le Sdf
« Alors j'ai une clope pour vous aussi »
« Merci ! »
Il fume à coté du gars, visiblement là à cause du chômage. Pierre l'écoute sans parler ni même penser, assis sur le trottoir.
« Tiens v'la cinq balles, tu t’achèteras un kebab ou une bouteille. Rien à foutre d'ailleurs, j'aime bien ton chien, il est en bonne santé et il est doux. »
« T'es sur ?!! » lui demande-t-il, ahuri.
« Ouais prends-les » dit-il au Sdf fermement.
C’était pour payer une pinte à son pote...
...Il marche. Trébuche dans un escalier d'une petite rue quelconque et se fait mal à la même épaule que le videur avait préalablement violacé. Puis il enjambe la porte d'un parc pour s’asseoir sur un banc tranquille. Le Sdf lui a donné son briquet, en échange de quelques clopes car il en avait deux. Réjoui qu'il n'y ait personne, il s’allume une sèche sur un banc au nez des étoiles. Plus de batterie sur son portable ancienne génération, 3 cigarettes, 4 livres de poésie dans son sac.
...Pierre commence à sourire derrière ses dents. De lui même.
Puis il explose de rire jusqu'à en avoir mal au bide couché sur le banc.
Il regarde le parc, affalé sur le côté. Prend une taffe de sa clope.
Puis trou noir...
Clément Dugast (nocto)
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kf2024london · 9 months ago
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💂🏻‍♂️ Quartier de Bethnal Green
On repart depuis la Gare de Saint Pancras pour récupérer nos sacs, et cette fois-ci, il fait beau 🌞 On passe devant l’entrée Plateform 9 3/4 d’Harry Potter mais l’attente était immense pour juste prendre une photo… j’ai donc fait ce que j’ai pu 😹
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Puis retour vers chez nous, à quelques mètres de l’ancien logement de Lou !
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D’ailleurs on ne savait pas Lou, que tu tagguais les murs 🥸
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Et on termine cette journée par un petit musée très instructif au dessus de chez nous 🩸 que je ne peux pas commenter et ai dû retirer des photos car mon premier post a été supprimé… 😹
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Voilà pour cette première journée !
On ne va pas trop veiller ce soir, demain matin on se lève tôt 🏃🏻‍♂️ 🏃🏻‍♀️
Bonne nuit la mif’ ❤️💙
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retrogeographie · 2 years ago
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Caen, le quartier de la Gare.
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alexar60 · 1 year ago
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L’enfant des fées (5)
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Précédents épisodes
Peu après, la canonnade s’arrêta brutalement. Louis n’entendait que sa respiration. Il sentait le poids des poutres sur ses tibias brisés. Il garda en mémoire le visage de Teaghan, peu avant que la lumière ne s’éteignit ; les yeux exorbités, le crane défoncé par le plafond, et le sang coulant le long du front. Autour de lui, il ne régnait que la poussière, l’obscurité absolue et la mort. Mais, il y avait toujours des coups de pioche contre la terre. Ils brisaient le silence angoissant des ténèbres.
Dans un vain effort, il essaya de remuer les doigts. La douleur fut si terrible, qu’il n’insista pas. Dès lors, il savait qu’il était condamné… condamné à mourir enterré comme un chien perdu au fond d’un puits. Il cria, hurla espérant être entendu. Seuls les morts l’écoutaient. Et les coups continuaient dans le sol.
Petit-à-petit, l’angoisse laissa place à la résignation. Il savait qu’il n’y en avait plus pour longtemps. Et ne pas voir l’état dégradé du plafond au-dessus de sa tête, le rassurait un peu. Dès lors, il attendit que tout s’effondre, que son corps éclate, tel un fruit mûr, sous le poids de la terre et du bois de la charpente. Il attendit patiemment, sagement. Et il attendit avec ses souvenirs. Les pelles continuaient de battre la terre.
Ils étaient partis passer quelques jours dans le vignoble nantais, le temps d’un weekend, dans le domaine familial d’Armande. Ils arrivèrent tôt grâce au chemin de fer, une calèche les attendit à la gare. Habillée d’une élégante robe bleue claire et d’un large chapeau blanc, Armande ouvrait toujours son ombrelle, bien qu’elle ne le trouvât point pratique. Pour la première fois, Louis s’était rasé la moustache. D’habitude, il partait chez le barbier du quartier, mais ce matin, il se rasa lui-même cette moustache qu’il trouvait ridicule. Pourtant, de nombreux hommes portaient la même. A côté du couple, les enfants en tenue du dimanche, restaient debout, attendant sagement de monter dans le carrosse, comme l’appelait Henriette. Jules se démarquait avec son chapeau encerclé d’un long nœud bleu. Il cria, bondit de joie en reconnaissant Martin, un domestique de son grand-père.
Louis, se remémora la traversé des vignes. Elles appartenaient toutes à son beau-père. Des paysans de tous sexes cueillaient les grappes pour les jeter dans un énorme panier accroché au dos d’un gaillard au torse nu. Il suait alors qu’il ne faisait pas vraiment chaud. Chaque coupe de couteau semblait faire le bruit d’une pelle contre la terre.
Les enfants adoraient venir dans cette ferme à l’aspect de château. Ils s’amusaient à courir dans tous les sens, jouant à chat ou à cache-cache. Parfois, des cousins les accompagnaient. D’autre fois, ils suivaient leur grand-mère, fière de ses petits-enfants et impatiente de leur enseigner quelques recettes maison. Louis était toujours reçu comme l’étranger, celui qui avait volé leur fille. On ne lui parlait pas, pas même pour dire bonjour. On le regardait de travers, on avait envie de cracher sur son passage pour conjurer le sort. Mais il se doutait que son métier de policier était la cause de ce mépris.
Toutefois, il était mal vu de ne pas rendre visite à sa belle-famille, une des plus riches de Nantes à Clisson. Leur vin se vendait dans toutes les grands restaurants d’Europe ; de Paris à Vienne, de Londres à Moscou, on enrichissait les parents d’Armande en buvant leur vin blanc.
Après le repas, la famille accompagna les aïeuls dans une longue promenade à contempler les terres et écouter le grand-père dépeindre avec fierté sa fortune. Il n’y avait rien de plus saoulant pour Louis que d’entendre le vieil homme blatérer les mêmes choses en gonflant la poitrine. Le battement de son cœur faisait le même son qu’une pioche creusant un puits.
Les enfants couraient entre les vignes. Ils ne se souciaient pas des nuages gris en train d’envahir lentement le ciel. Si bien qu’ils s’éloignèrent alors que leurs parents commencèrent à faire demi-tour. Leur mère les appela, mais ce fut la pluie qui les rameuta vers la ferme. De grosses gouttes cognèrent le chemin lorsqu’ils arrivèrent enfin sur le perron de la porte. Ils entrèrent accueillis par Martin qui leur apporta une serviette.
-          Vous en avez apporté une de trop, mon cher. Déclara la mère d’Armande.
Il n’eut pas le temps répondre. Un cri fit sursauter tout le monde. Armande réalisa que sa dernière fille manquait à l’appel. Dès lors, la famille fut saisie d’angoisse à l’idée de l’avoir laissée au milieu du vignoble sous l’averse. Aussitôt Louis sortit, rassurant en même temps son épouse. Il devinait où elle pouvait se cacher. Il courut sur la route déjà détrempée. La pluie chaude collait sa chemise sur sa peau. Il courut jusqu’à une grange. Il espéra que Blandine s’était réfugiée dedans et, en effet,  elle attendait sagement que le beau temps revienne. Elle restait assise sur la paille, souriant à son père, amusée de le voir essoufflé. Les gouttes tombant sur le toit, imitèrent le bruit des coups de pioche dans une mine.
-          La gymnastique n’est plus de mon âge, dit-il.
Il s’assit à côté de sa fille. Il soufflait toujours comme un bœuf, cherchant à retrouver un rythme normal. Son cœur battait si fort qu’il crut l’entendre exploser. Il proposa d’attendre la fin de l’averse. Blandine rit, heureuse de rester dans cette grange qu’elle adorait. Durant ces séjours, elle partait toujours dans cet endroit. Pour une fillette, c’était une caverne d’Ali Baba. Elle voulait grandir pour enfin monter l’échelle et découvrir l’étage. Par ce côté aventureux, elle ressemblait énormément à son père.
Les bruits dans la terre résonnèrent de plus en plus fort. Louis préféra se perdre dans ce souvenir lointain. C’était il y a deux ans. Blandine avait à peine trois ans. Cependant, elle paraissait en avoir plus. Il se rappela cette attente avec sa fillette. Elle riait, lui parlait de ses frères et sœurs. Elle posait pleins de questions. C’était surement ce jour qu’elle devint sa préférée. Parce qu’il n’avait jamais discuté avec les deux autres. L’enfant est enfant, l’adulte reste l’adulte. C’est au rôle de la nourrice et de la mère de s’occuper des enfants. De plus, le père doit montrer de la fermeté, jamais de sympathie. Mais ce jour, il accompagna sa fille dans ses rires.
Il aurait voulu revivre ce moment. Poser sa tête sur les genoux de sa fille et lui parler plus profondément. Dire qu’il était fier d’elle et de ses frères. Dire qu’il aimerait la voir grandir, la protéger, et la voir vieillir. Il détesterait son mari, mais il serait fier d’entrer dans l’église pour son mariage. Il serait heureux de regarder ses petits-enfants jouer autours de lui et d’Armande. Ils auraient son rire ou son sourire. Le plus grand aurait son regard.
Pendant que Louis rêvait, une voix s’éleva de nulle part. Il ouvrit les yeux mais ne constata que le noir et la mort autours de lui. Il inspira fortement, gardant en image sa fille caressant sa tête sur ses genoux. Il ne savait plus s’il avait imaginé où s’il avait réellement vécu cette scène. Il crût sentir une petite main frôler ses cheveux, une main d’enfant. Ses jambes ne bougeaient toujours pas. Par contre, il sentit le sol vibrer. La voix retentit de nouveau.
-          Je suis là ! cria-t-il, à l’aide !
Il voulait revivre ce moment, retrouver Blandine dans la grange. Il voulait revoir son fil. Il voulait entendre le son de sa voix. Jules devait être grand et fort maintenant. Il voulait embrasser Henriette, celle qu’il a toujours délaissée. Parce qu’elle était l’ainée, parce qu’elle était une fille alors qu’il voulait un garçon. Il voulait sentir le parfum d’Armande, danser avec elle. Et lui dire qu’il l’aime plutôt que de l’écrire. Il voulait retourner chez lui, mais pour cela, il devait vivre.
Alors, il se mit de nouveau à crier, espérant être entendu. Il souhaitait que les coups de pioche soient vrais. Et s’il s’agissait des allemands, il pria leurs âmes d’avoir de la compassion pour un père de famille. Il cria, hurla. Les coups s’approchèrent de plus en plus. Puis plus rien !
Le sergent demeura dans le silence. Sa respiration devint de plus en plus difficile. Il ne savait pas si le plafond menaçait de tomber. Il se rappela de sa fille. Il se souvint de la grange, la pluie qui tombait lorsque soudain :
-          Il y a quelqu’un ?
La voix était française. Louis était sauvé.
Alex@r60 – juillet 2023
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lupitovi · 2 years ago
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    Les moineaux ont quitté Paris parce que dans la ville enrichie, sans cesse ravalée, il n'y avait plus de trous où nicher dans les creux des enduits, plus de pierres descellées, de souches de cheminées, plus de fissures. Le moineau parisien s'identifiait avec l'idée d'une capitale printanière et insouciante. Et avec celle de peuple. Tout particulièrement avec la figure du gamin. Déjà dans Les Misérables : Paris a un enfant et la forêt un oiseau; l'oiseau s'appelle le moineau l'enfant s'appelle le gamin. » Hugo se trompe, le moineau, ce passereau justement appelé Passer domesticus, n'est pas un habitant des forêts mais peu importe. Ensuite dans la chanson de Pellegrin (1924) : « J'suis I'moineau, j'suis l'titi/J'suis l'gamin d'Paris. » Puis chez les photographes humanistes : Doisneau, lui-même tête de piaf.     Les moineaux sont partis, en même temps que ce que l'on appelait donc le peuple de Paris. Les uns et les autres ont migré au cours du dernier demi-siècle, comme ils ont quitté Londres et quantité de villes, souvent pour se réfugier en banlieue. Ils ont, dans leur déplacement, abandonné les quartiers riches d'abord, ceux de l'ouest. comme s'ils fuyaient la hausse des loyers. Les moineaux ont quitté la ville quand tant d'autres l'évacuaient. Comme « nos frères gitans de Saint-Ouen », partis « sans crier gare » dans la chanson de Caussimon et Ferré. Et comme les hirondelles, « à tire d'aile et sans retour/Paris n'en avait plus besoin ». On connaît cette ritournelle. lI y a longtemps qu'est apparu, dans la conscience de l'Occident, ce paysage du mur mis à nu, porteur de fragments de décors délavés, de traces de vies humaines, qui nous bouleverse encore. Pas tant celui de la ruine, qui tient de l'antique et qui nous parle de l'Histoire, du destin des civilisations, mais celui du simple mur, le mur du fond, le mur-de-refend lorsque, suite à la destruction d un immeuble, il expose T'intimité des anciens occupants en même temps que l'anatomie du bâtiment, dans une sorte de dissection macabre. On imagine quelle longue période, quelle conjonction de facteurs il fallut pour que, vers le milieu du XIXe siècle cela devienne un thème de l'esthétique. (...)     C'est dans cette atmosphère que sont apparus il y a plus de quarante ans certains travaux anciens d'Ernest Pignon-Ernest. Ce couple de 1979, par exemple, ces deux figures debout, un homme, une femme, avec valise et matelas roulé sous le bras. Cela se passait à Montparnasse, ou bien autour de l'avenue d'Italie, des fronts de l'urbanisme de ces années-là. Sur une photographie de l'époque, on perçoit le chantier de l'hôtel Sheraton. Sur une autre, sous les affiches lacérées, un slogan à la bombe : « Halte à la rénovation». Ernest a depuis collé ses protestations sur tant de murs, les bossages baroques de Naples, les parois de brique, de parpaing, de plâtre éclaté, d'enduit de ciment, de peinture écaillée, les murs crépis et décrépis, les murs fanés, les ocres d'Italie, ou bien les soubassements de meulière, au ras du trottoir, du caniveau, les surfaces de tôle ondulée, rouillée, de Brest. En tel nombre qu'on a pu en oublier les diverses circonstances. Et puis les territoires de l'exil se sont à nouveau déplacés. Vers l'est encore, alors que la municipalité avait fait un mot d'ordre de la « conquête de l'Est ». Les gratteurs, les tagueurs, les fresquistes des années 1980 eurent affaire à Belleville, à Ménilmontant : ils y trouvèrent les mèmes moellons, les mêmes restes de papier peint, de carrelage de cuisine et de salle de bains, les mêmes boisseaux de cheminées en terre cuite ruisselants de goudron. Et leurs travaux sont devenus comme une sorte de chiendent, de végétation spontanée des lieux à l'abandon. Les figures inspirées des Shadocks, l'homme blanc, les pochoirs, les silhouettes à chapeau et manteau noir, les hippopotames et parapluies ouverts se sont mêlés aux arbres à papillons et aux ailantes, ces vieux compagnons des ruines.     Peut-être sera-ce bientôt la fin d'un genre. Il n'y a plus guère de ruines aujourd’hui. Intra-muros, du moins. Plus de terrains vagues, plus d'interstices où loger moineaux, classes pauvres et sans-logis. Moins d'hospitalité. Voilà ce que nous dit le chant du mur, du mur-pignon, du mur-de-refend, du mur sans défense. François Chaslin - Ernest, les pignons de l'exil
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