#propagande médiatique | Explore Tumblr posts and blogs

les-mots-sauvages · 12 days ago

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En mémoire de Markus

Avez-vous remarqué le discours anti-révolte qui sévit dans les médias de divertissement ? Je ne parle pas des chaînes d’info en continu, qui sont pourtant, à bien des égards, des chaînes de divertissement aussi. Je parle de ces films, séries et jeux qui mettent en scène une révolte sociale avant de la faire fondre comme glace au soleil. En fait, c’est la radicalité qui est fustigée. On n’aime que le centrisme, la mollesse et les slogans sans conviction. En somme, on aime les postures beaucoup plus que les actes et le marketing plutôt que la politique. Ca explique pourquoi les journalistes politique rendent leurs interviews parfaitement insupportables : ok, monsieur untel, vous avez dit “la police tue”, mais dans quel but ? Qu'espériez-vous obtenir en disant ça ? Regrettez-vous cette formule ? Jamais on ne lui demandera d’expliciter, plus en détail et en profondeur, la phrase dite, parce que dans “profondeur” il y a “fond” et que ça n’a pas sa place en politique, selon nos élites médiatiques : pas le temps, pas vendeur, trop compliqué. Et puis, on part du principe que ce qui est dit n’a pas d'intérêt en lui-même, car tout n’est que “stratégie de communication”. Certes, beaucoup d’hommes politiques pratiquent la langue de bois et font donc, essentiellement, de la com’. Les journalistes le savent. Mais puisqu’ils se targuent d’être un “contre-pouvoir”, ne sont-ils pas censés remettre en cause cette politique spectacle ? Après tout, le métier de journaliste politique n’est pas d’accompagner la communication des fourbes, mais au contraire de la remettre en cause pour permettre aux citoyens de se saisir des sujets politiques. Où sont les journalistes dignes de ce nom en France ? J’ai vendu ma télé il y a 5 ans.

Pour revenir au sujet du discours anti-révolte et anti-révolutionnaire, il me semble que bien des médias aiment mettre en scène des rébellions fictives… jusqu’à un certain point. Ils insistent toujours pour que cette dernière finissent mal, avec un message sous-jacent qui prétend que ceux qui se rebellent vont trop loin et sont en fait aussi pourris que ceux contre qui ils se rebellent.

J’y pensais dernièrement, en me rendant compte que cet élément narratif était récurrent dans certains jeux vidéo auxquels j’ai joué et qu’on pouvait y voir une propagande extrêmement répétitive. Comme si les développeurs de jeux (ou les réalisateurs de films, écrivains, etc) tenaient avant tout à rappeler à leur audience que la révolution c’est cool et tout mais, quand même, ne la faite pas.

Il y a le jeu Bioshock Infinite par exemple. L’histoire est celle d’un homme qui se retrouve transporté de manière soudaine dans une immense ville américaine située dans le ciel et se présentant tel un immense parc d’attraction. Ici, une propagande capitaliste et religieuse fait rage, à coup d'affiches rappelant les années 30, de statues à l'effigie du prophète auto-déclaré, de lobotomies et de discours patronaux sortant d’enceintes radio dans toute la ville. Et, bien sûr, une présence policière importante qui vous pourchassera jusqu’en enfer si vous faites un seul faux pas. Notre héro y découvre une jeune femme nommée Elizabeth, qui vivait enfermée telle une princesse maudite, avec pour gardien un immense oiseau mécanique. C’est un jeu de très bonne qualité, même si son image est ternie à mes yeux par le fait que dans les mois qui suivirent sa sortie en 2013, les hommes se sont immédiatement mis à créer de la pornographie représentant Elizabeth, alors même que le jeu nous révélait qu’elle était en fait la fille secrète du héro. Autrement dit, les hommes ont joué à un jeu dans le rôle d’un père et ont quand même décidé de faire de leur fille fictive un objet sexuel. L’anécdote est devenue un thème populaire sur internet où l’on dit sans rire que certains des grands progrès du secteur 3D sont dus aux hommes qui ont voulu faire du porno avec une Elizabeth la plus réaliste possible. Le phénomène a pris une telle ampleur que le directeur de développement du jeu, Ken Levine, a demandé aux internautes d’arrêter de faire des images pornographiques d’Elizabeth, d’autant qu’il la concevait un peu comme sa fille puisqu’il l’avait créée. En réponse, on lui a rit au nez et la production de pornographie mettant en scène la jeune femme a continué avec une vigueur toute neuve. Les hommes se voient pousser des ailes dans ces moments là. Je ne sais pas comment le décrire, mais je pense que n’importe quelle femme saura reconnaitre ce dont je parle: quand un homme remarque que quelque chose est pénible pour autrui, en particulier pour les femmes, il semble que ça lui donne un regain d’énergie. On voit se former sur son visage ce sourire vicieux, et il se met à faire des zigzags avec la voiture pour effrayer les passagers, à se faire “l’avocat du diable” dans une discussion familiale pour le seul plaisir de voir les réactions qu’il engendre, à fixer des yeux un chien clairement énervé pour le faire aboyer, à suivre des femmes dans la rue pour les voir hâter le pas et regarder fébrilement derrière elles, à provoquer ses propres enfants en faisant ce qu'ils détestent exprès et ainsi de suite. Sadisme ? Ou bien simplement un comportement de “troll” ? Les hommes sont-ils si égocentrés qu’ils font tout, y compris souffrir, pour obtenir l’attention de quelqu’un ?

Bref, trêve de tergiversation, c’est sur l’aspect anti-révolutionnaire du jeu que je voulais m’attarder, si vous vous en souvenez. En effet, au cours du jeu notre personnage découvre les bas-fonds de la ville, c'est-à-dire les quartiers pauvres, là où fermente une révolution menée par une jeune femme noire dont le prénom est Daisy Fitzroy. Affiches et drapeaux rouges, le poing levé, la propagande de gauche est alors représentée dans toute sa splendeur clichée. Seulement voilà, lorsque la guerre civile (qui semble toujours inévitable dans la propagande anti-révolutionnaire) éclate entre les rouges et les bleus, Daisy, la porte-parole du mouvement révolutionnaire, dévoile soudain des aspects bien sombres de sa personnalité. Elle est emprunte de violence sanguinaire, prête à exécuter un enfant si c’est celui d’un grand patron et nous sommes sommés de l’en empêcher… en la tuant. Au revoir, Daisy.

On aurait presque cru qu’une révolution pouvait réellement changer les choses et apporter du mieux dans la vie des pauvres. Mais tout ce que nous avons eu c’est une guerre civile ! Et cette fichue Daisy, elle va trop loin ! Elle est cruelle. Elle est folle. Elle est intransigeante. Elle est, au final, aussi malveillante que les grands capitalistes religieux, on connaît le refrain ici en France sous le nom de : “tous pourris”. C’est ce que nous assènent les médias pour nous dégouter de voter. “Tous pourris.” La révolutionnaire et l’oligarque. Le femme noire et l’homme blanc. L’oppressée et l’oppresseur. La pauvre et le riche. “Tous pourris”. Ne faites confiance à personne. D’ailleurs, essayer de changer les choses ne mènent qu’à la même chose. Car, oui, c’est en substance le message : la résistance, c’est aussi violent, voire plus violent, que le capitalisme et les résistants sont avides de pouvoir exactement comme ceux qui nous gouvernent. Alors pourquoi changer de bourreau puisqu’ils sont interchangeables ? L’autoritarisme est implacable. “There is no alternative”, comme dirait Margaret Thatcher.

A la fin du jeu, nous sommes supposées mépriser la pauvre Daisy, qui est trop colérique, trop sérieuse, trop déterminée et trop radicale. Oui, elle est allée trop loin. Vous pouvez vous rebeller un petit peu, mais pas trop, sinon “vous allez trop loin”, vous “desservez la cause”, vous “divisez” et devenez “votre pire ennemi”. Hystérique ! Je me permets de mettre tout ça entre guillemets puisque c’est, texto, le mantra typiquement servi aux militants politiques qui tiennent bon. Le réformisme, c’est tellement mieux que la révolution. C’est plus paisible, après tout.

Dans le jeu Mirror’s Edge Catalyst, la situation est similaire : il y a les élites fortunées, la répression violente des forces de police et les groupes de rebelles qui hackent des ordinateurs importants et sautent d’immeubles en immeubles comme des ninjas (ils font du “parkour” un sport popularisé en France par le film Yamakasi, je me fais vieille). Je ne me souviens pas exactement du but de tout ça, le jeu n’était pas franchement mémorable si ce n’est pour le petit bonheur que j’ai ressenti à pouvoir me déplacer avec fluidité à travers une ville futuriste épurée, sautant de murs en murs, de toits en toits et glissant avec délicatesse sur des paroies vitrées. Oui, pour une personne handicapée depuis l’enfance, pouvoir bouger aussi librement est un rêve qu’on ne peut que réaliser virtuellement. Courir, sauter, déraper, grimper… ah! Si seulement !

Le groupe de résistants que nous rejoignons est, surprise, surprise, mené par une femme noire, encore une fois. Sa personnalité est présentée de manière à nous la rendre antipathique : froide, sérieuse, autoritaire, intransigeante et radicale. Bis repetita. Elle n’aime pas que l’on s’amuse, ni que l’on bavarde : on est là pour obtenir un résultat point barre. Décidément, les femmes noires ne sont pas commodes dès qu’on leur donne un peu de pouvoir. Il vaudrait mieux éviter, à l’avenir, non ? La situation atteint son point culminant lorsqu’elle tente d'assassiner la sœur de l'héroïne, puisqu’elle travaille pour l’ennemi. Mais c’est notre sœur, enfin ! Comme les révolutionnaires sont cruels et impitoyables ! Ils ne respectent pas les valeurs familiales en plus !

Enfin, un troisième exemple, venu tout droit du jeu Detroit Become Humain, celui-là. C’est probablement la propagande anti-révolutionnaire la plus flagrante (et la plus risible) des trois. Dans ce jeu, qui se présente un peu comme un film et où tous nos choix ont une importance capitale dans le déroulement de l’histoire, nous incarnons trois androïdes dont les destins finiront par se croiser. Chaque androïde développe soudainement une conscience de lui-même et un libre arbitre, comme à la suite d’un virus ou bien d’un défaut de conception. L’un de ces androïdes est Markus, un homme métisse (bien sûr !), qui prend la fuite et découvre un groupe d'androïdes rebelles qui souhaite mener une révolution afin de gagner sa liberté. Markus devient rapidement le leader de ce groupe (même s’il vient tout juste de débarquer) et le jeu nous propose de choisir quel type de militantisme nous souhaitons mettre en place. Grosso modo, il y a deux manières de mener la lutte : la méthode pacifiste et la méthode radicale (qui sont toujours, dans l'imaginaire bourgeois, diamétralement opposées). Devinez quelle méthode vous permet de crier victoire ?

La méthode pacifiste épouse totalement le refrain Peace and Love : ne heurte personne, pas même émotionnellement, sacrifie-toi, propage des messages d’une évidence embarrassante, utilise des slogans fadasses et prouve à celui qui t’opprime que tu mérites d’être libre. La méthode radicale consiste à ne pas faire de concession face à l’injustice, à se défendre quand on est attaqué et à désigner les responsables de notre oppression : en l'occurrence les humains. Rappelons le contexte dans lequel nous nous trouvons : des robots qui ressentent des émotions et ont une conscience n’ont aucun droit et sont considérés légalement et moralement par les humains comme des possessions ; autrement dit, il s’agit d’une forme d’esclavage, dont le principal oposant est un androïde métisse.

Pourquoi seule la méthode pacifiste porte-t-elle ses fruits ? Parce que la victoire de notre révolution dépend de “l'opinion publique” qui devient positive ou négative suivant les choix que nous faisons. L’opinion publique est celle des humains témoins de notre lutte, c'est-à-dire celle de ceux qui nous traitent en esclave. Le jeu prétend, comme tous les réformistes, qu’en montrant patte blanche nous obtiendrons quelques droits gracieusement donnés par la classe dominante. Ce sont les mêmes qui clament que les féministes “sont trop extrêmes” et qu’il ne faut pas se mettre à dos les hommes, ceux qui nous dénigrent et qui, dans de nombreux pays, continuent d’esclavagiser les femmes et surtout les filles. Non, il faut être gentilles avec les hommes et bien leur expliquer que asservir, exploiter, brutaliser, moquer, tuer et violer les femmes c’est vilain. Les pauvres ne le savent pas. Le patriarcat n’est qu’un malentendu. Si seulement nous trouvions le parfait argument pour les convaincre, tout changerait. Il faut donc persévérer et éduquer ces hommes (adultes) qui ne savent pas que faire du mal… c’est mal. J’aime bien cette citation d’Assata Shakur, elle orne mon blog depuis des années : “Personne dans le monde, personne dans l'histoire, n'a jamais obtenu sa liberté en faisant appel au sens moral des gens qui les opprimaient.” Si tu crois que tu vas obtenir justice en débattant, en suppliant ou en expliquant les choses à ton bourreau, c’est que tu t’imagines que ton bourreau te tue par erreur, alors que ton bourreau te tue parce qu’il en tire un bénéfice. Il faut se battre pour être libre. Ça s'appelle la lutte de classe. Tendre l’autre joue, comme le préconise un certain personnage, c’est la propagande de la classe dominante qui, elle, se garde bien de tenir ses joues à portée d’une quelconque baffe.

Dans une scène particulièrement accablante, Markus, notre androïde leader de la révolution, organise une marche vers un camp de concentration. Oui, dans le jeu, les autorités humaines font la traque aux androïdes sentients et les envoient dans des camps où ils sont dépouillés de leurs vêtements et de leur apparence humaine (la peau artificielle, les cheveux…) puis sont enfermés dans des conteneurs qui les tuent. La scène est particulièrement sombre et le parallèle assez osé, mais que feriez-vous si vous étiez l’une de ces androïdes sur le point d’être tuée, ainsi que vos amies ? Rêveriez-vous d’un Markus et de sa troupe se tenant tranquillement devant votre camp avec une pancarte Peace and Love et scandant “C’est pas bien !”, ou bien d’une attaque frontale et organisée contre le camp ? Dans le jeu, Markus et son groupe s'arrêtent face à des policiers armés qui menacent de tirer. Le jeu nous propose d’opter pour le “calme” ou bien “l’accusation”. Cette dernière nous permet de prendre parole contre les humains et ce qu’ils font, ainsi que de marteler que nous n’accepterons plus cela. Le calme consiste à continuer de marcher doucement vers les policiers en réitérant que nous ne sommes pas des violents. Le jeu nous propose ensuite de protester de plusieurs manières face à la police, puisque nous avons le choix entre nous “agenouiller”, nous “asseoir”, de “lever les mains en l’air” ou de “lever un poing fermé”. Trois options passives, une seule revendicatrice. Bien sûr, pour survivre à cette épreuve, il faut tout faire sauf lever le poing révolutionnaire. Nous verrons ainsi Markus et ses compères s’asseoir tranquillement devant le camp de concentration pour protester pacifiquement… Les victimes, de l’autre côté du mur, attendront.

Personnellement, j’ai passé une bonne partie du jeu à me prendre des balles dans le corps, pauvre Markus, puisque je refusais de ne pas me défendre ou de me taire. Je pense que c’est mon caractère, depuis que je suis petite, de défendre ma dignité. Certaines personnes sont prêtes à prendre sur elle en espérant s’en sortir sur le long terme. Je n’ai pas cette possibilité là. Ma patience en matière d'irrespect est très limitée. Mes parents n’ont pas aimé ça. Et Markus, ce tas de pixels sans caractère criblé de balles, n’a pas beaucoup aimé non plus, je crois.

Une situation similaire se produit plus tôt dans le jeu, quand Markus organise une manifestation dans la rue. Pas de pancartes, de gilets jaunes ou de guillotines, seulement leurs petits poings levés vers le ciel aux cris de “liberté” ou “égalité” et autres banalités sans nom. Les androïdes sont clairement des amateurs en matière de lutte de classe. La police se mobilise une nouvelle fois, armes pointées dans notre direction et demandant notre dispersion. Plusieurs options s’offrent à nous : la dispersion permet à tout le monde de survivre, ou bien nous pouvons décider de rester ou de charger la police. Si nous restons, la police tue nos amis ou bien nous pouvons nous sacrifier et c’est Markus qui meurt. L’opinion publique concernant notre groupe devient alors positive (devant le spectacle de manifestants pacifiques tués qui provoque de la compassion). Nous pouvons aussi décider de charger la police mais, que nous gagnons ou non le combat, le résultat est négatif soit par notre mort, soit par une opinion publique négative. En d’autres termes : mieux vaut fuir ou jouer les martyrs que se battre. Et derrière, toujours cette croyance abjecte : l’idée que la classe dominante va soudainement être prise d'empathie envers des manifestants pacifiques tués et qu’elle va tout aussi soudainement décider de céder ses privilèges. Bien sûr, dans la “vraie vie”, que les manifestants soient paisibles ou non, ils sont toujours peints en violents dans les médias et la violence utilisée contre eux s’y trouve donc toujours justifiée. L’opinion des droitards ne change pas. Certaines personnes mettent “l’autorité” sur un piédestal quoi qu’il arrive. Et elles maudissent ceux qui se démarquent par leur insubordination. De la même manière que, dans la vraie vie, les féministes sont qualifiées d’extrêmes et d’anti-hommes qu’elles soient radicales ou réformistes, qu’elles disent “les hommes sont des violeurs” ou “les hommes sont nos alliés”.

Une internaute ayant joué à ce jeu m'a aussi expliqué, non sans ricaner, que le jeu nous offrait une option que j’avais oublié (aussi vite que j’ai cliqué sur “charger la police”) : la possibilité de “chanter” lors de la manif, ce qui apparemment épate les humains et les convaincs d’arrêter de nous exploiter. J’hésite à aller chercher la vidéo sur Youtube. J’ai peur de mourir de honte pour notre cher Markus. Une autre internaute a notamment ajouté que si nous faisions en sorte que Markus embrasse l’une des rebelles en public alors, à nouveau, la police s'ébahit en mode “oh regardez ils s’aiment nous ne pouvons pas les tuer !” Faites l’amour, pas la guerre ! Si seulement les gilets jaunes l’avaient compris ça leur aurait évité de se faire éborgner ou arracher des mains par la police. Il leur suffisait de se rouler des pelles sur les champs élysées enfin !

Je pense que ce jeu, qui a par ailleurs des qualités j’en conviens, va encore plus loin que les deux autres dans l’ignominie anti-révolutionnaire et raciste, puisqu'il y a un côté parfaitement répugnant dans le fait de représenter les esclaves et leurs maîtres, les juifs et les nazis, comme “tous pourris”. Sans parler de l’image d’un esclave métisse qui n’est pas assez gentil et délicat pour mériter sa liberté. Car mon Markus à moi, en tout cas, était radical et il en est mort. Mais, comme nous l’avons vu dans les jeux précédents, il est important de montrer qu’être radical en politique nous transforme en assassin (Staline ! Les goulags !), en tueur sans scrupule. Alors, Markus, avant de mourir, il a débloqué une nouvelle option ; car c’est bien simple, si vous continuez à refuser d’être un paillasson, vous devenez un terroriste. En France, on nous appelle les “islamo-gauchistes”, vous savez, c’est à ça que sert le terme “islamo” qui désigne les islamistes et donc les terroristes. Oui, si vous êtes pour la justice sociale et n’en démordez pas, vous êtes en voie de radicalisation terroriste. C’est ainsi que, ne pouvant convaincre l’opinion publique, Markus peut décider d’utiliser une bombe chimique afin de tuer tous les humains, dans un ultime acte de vengeance. Oui, lutter contre un génocide peut en créer un autre. Tous pourris. La criminalisation du militantisme politique requalifié en terrorisme est devenue de plus en plus courante en France et ailleurs. Même les militants assez classiquement pacifistes, les militants écologistes par exemple, sont arrêtés et perquisitionnés par la police régulièrement, car la loi de l’état d’urgence (anti-terroriste) est maintenant la loi tout court. C’est ainsi qu’on sombre dans l’autoritarisme : le militantisme politique lambda devient du terrorisme, extrêmiste, dangereux, communautariste, islamo-quelque chose, tous ces gros mots qui font peur et que les journalistes martèlent sans arrêt (tout en invitant régulièrement des neo-nazis et autres Zemmouriens sur leurs plateaux). Et la police n’est plus composée de “gardiens de la paix” mais de “forces de l’ordre”.

D’autres internautes m’ont depuis fait part de plusieurs autres jeux élaborant le même scénario anti-radical (The Last of Us, par exemple, qui a aussi une femme de couleur en leader des rebelles). Mais la première fois que j’ai remarqué cette propagande, c’est en regardant des films où un personnage féminin se venge des hommes, parfois en tuant ceux qui violent. Et je me suis dit… Ils finissent tous mal, comme c’est intéressant ! Elles vont toujours “trop loin”, histoire de ne pas donner trop d’idées à madame tout le monde. Je l’aime beaucoup, cette madame, mais j’aimerai vraiment qu’elle se réveille.

#février2025

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yespat49 · 18 days ago

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Lola, Thimoty, Enzo, Thomas, Mathis, Philippine, Elias : le racisme antiblanc tue

Dans un livre paru en 2013, Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas, éditions IDées, préface de Pierre Sautarel, son auteur Gérald Pichon notait : « Longtemps dénoncée comme un fantasme, assimilée à un outil de propagande de l’extrême droite, la haine antiblanche était, jusqu’à récemment, déconsidérée par nos élites politiques et médiatiques. Pourtant, cette douloureuse réalité touche…

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transparentgentlemenmarker · 1 month ago

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C’est un nouveau mouvement – un de plus – qui appelle à quitter le réseau social X (ex-Twitter) détenu par le milliardaire américain Elon Musk. Avec pour date de sortie symbolique le 20 janvier 2025, jour de l’investiture de Donald Trump à la Maison-Blanche. "Hello quitte X", c’est le nom donné à cette nouvelle action qui appelle à "reprendre le contrôle en quittant X collectivement, pour des alternatives qui respectent la liberté d’expression". Ce mouvement, mené par des universitaires, des associations et des personnalités du Net, propose de quitter le réseau social d’Elon Musk en trois étapes, et de transférer par la même occasion sa communauté sur de nouveaux réseaux. Une attaque directe envers le multimilliardaire Elon Musk, accusé de transformer sa plateforme en "machine à promouvoir son idéologie". Une référence aussi à l’ingérence de l’entrepreneur dans la politique, qu’elle soit américaine ou encore européenne. Depuis que Twitter est devenu X, le réseau social est devenu un danger pour la démocratie. "Twitter, à l’origine, était vraiment au cœur de la machine médiatique et politique, puisque beaucoup d’opinions, de campagnes se faisaient sur ce réseau-là, se remémore David Chavalarias, chercheur au Centre d’analyses de mathématiques sociales du CNRS et membre du mouvement. Mais depuis que Twitter est devenu X, c’est devenu un danger pour la démocratie. C’est devenu un réseau qui est instrumentalisé à des fins politiques qui vont à l’encontre de la démocratie" déplore celui qui est également directeur de l’Institut des Systemes Complexes de Paris Ile-de-France. Pour le chercheur, auteur du livre "Toxic Data : comment les réseaux manipulent nos opinions", la plateforme rachetée en avril 2022 par Elon Musk a fortement évolué : "Il y a un ensemble de travaux qui montrent que depuis qu’Elon Musk a racheté X, le réseau social est complètement biaisé et distord le débat public ; tant au niveau de l’algorithme qui régit X, qu’au niveau de la modération. Elon Musk se permet par exemple de fermer des comptes arbitrairement et d’en rétablir d’autres. Il y a en fait une liste assez longue de griefs que l’on peut mentionner à propos de X et que nous dénonçons sur notre site internet. On montre que ce réseau ne respecte absolument pas ni la liberté d’expression, ni la vie privée des utilisateurs".

Elon Musk est devenu le promoteur de l’extrême droite. Il organise la désinformation et la déstabilisations de nos démocraties. Je refuse de rester sur X, devenu l’un de ses outils de propagande.

Ils quittent X pour #Bluesky, mais le ciel est-il plus bleu ailleurs ? Blasée par l’algorithme de X depuis son rachat par Elon Musk, une partie de l’intelligentsia le quitte. Au risque de se retrouver dans un entre-soi. Faire autant d'études pour agir de la sorte pauvres gens

#x #questions #hello quitte x

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ondessiderales · 2 months ago

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Humanisme

Humanisme :

A - « Mouvement intellectuel se développant en Europe à la Renaissance et qui, renouant avec la civilisation gréco-latine, manifeste un vif appétit critique de savoir, visant l'épanouissement de l'humain rendu ainsi plus humain par la culture » ;

B - « Attitude philosophique qui tient l'humain pour la valeur suprême et revendique pour chaque humain la possibilité d'épanouir librement son humanité, ses facultés proprement humaines. »

Faillite de la raison

« Aux lendemains de la découverte des camps de concentration puis de l'utilisation de la bombe atomique au Japon, certains philosophes émettent une critique radicale de la philosophie des Lumières. Alors que leur pays est à l'origine de la Seconde Guerre mondiale, les intellectuels allemands, dans le sillage de Nietzsche et de Max Weber, sont les principaux animateurs de ce que l'on appellera plus tard « la critique de la modernité ».

Dans leur Dialectique de la Raison, publiée en 1947 (mais seulement traduite en France en 1974), Theodor W. Adorno et Max Horkheimer se demandent comment il est possible que la raison ait été défaillante au point de ne pas pouvoir anticiper la barbarie puis empêcher qu'elle perdure. Selon eux, une forme d'abêtissement général est à l'œuvre du fait que le monde occidental est structuré par l’industrie culturelle, la publicité et le marketing, qui constituent une forme difficilement perceptible de propagande du capitalisme. Tout cela, donc, non seulement ne provoque pas l’émancipation des individus mais au contraire les assujettit à un fort désir de consommer et entraîne une uniformisation des modes de vie, un nivellement des consciences. À force de matraquage médiatique, le capitalisme impose dans les consciences une conception du monde qui contribue, disent les philosophes marxistes, à imposer de facto un « anti-humanisme » : toute tentative pour penser et instituer une nouvelle forme d'humanisme s'annonce donc a priori ardue.

Certains critiques estiment toutefois que, contrairement à ce que peut induire a priori le discours d'Adorno, il faut voir en celui-ci un humaniste. Car s'il se livre à une critique radicale de la « vie fausse », cette critique permet en définitive d'envisager en creux la conception d'une « vie juste ». »

(...)

Position de Sartre

« En marge du débat sur les effets du progrès technique sur les humains, mais alors qu'aux lendemains de la tragédie de la Guerre bon nombre d'intellectuels se demandent si le terme « humanisme » a encore un sens, Sartre jette en 1944, dans L'Être et le Néant, les bases de sa doctrine : l'existentialisme.

Aux marxistes, qui n'y voient qu'une « philosophie de l’impuissance », bourgeoise, contemplative et individualiste, il répond deux ans plus tard, lors d'une conférence à la Sorbonne. Selon lui, malgré le poids des déterminations économiques et sociales identifiées par Marx, mais dès lors qu'il est capable de les identifier, l'homme peut se réaliser, s'épanouir : l'existentialisme est d'autant plus un humanisme que l'homme est athée et que, unique créateur de ses valeurs, il assume courageusement sa solitude et ses responsabilités. Il existe (matériellement) avant d'être (c'est-à-dire avant de décider d'être ceci ou cela) : « l'existence précède l'essence ». »

(...)

Position de Heidegger

« En 1947, soit un an après la conférence de Sartre, Heidegger est à son tour interrogé : le mot « humanisme » est-il encore approprié ? Dans la Lettre sur l'humanisme, un texte assez court mais dense, le philosophe définit l'humanisme comme « le souci de veiller pensivement à ce que l'homme soit humain et non inhumain, privé de son humanité » et il estime que donner du sens à ce mot revient à questionner « l'essence de l'homme » en écartant la définition traditionnelle de « l'homme animal raisonnable ». Considérant que seul un homme est capable d'élaborer une pensée abstraite et que cette capacité tient au caractère subtil, complexe, de son langage, il pense toutefois que les humains auraient tort de se revendiquer « humanistes » de façon inconsidérée, dès lors que, de plus en plus dominés par la technique, ils tendent à devenir étrangers à eux-mêmes. Il conclut qu'on ne peut prendre position sur l'humanisme qu'en s'attelant à cette question. »

Heidegger est généralement considéré comme un « anti-humaniste ». L'essayiste Jean-Claude Guillebaud estime que les choses sont plus complexes :

« Pour Heidegger, le désenchantement du monde, son asservissement par la technique, l'assujettissement de l'humanitas à la rationalité marchande ne sont pas des atteintes portées à l'humanisme, mais l'aboutissement de l'humanisme lui-même. C'est-à-dire du projet d'artificialisation complète de la nature par la culture humaine, d'un arraisonnement du naturel par le culturel, d'une volonté de maîtrise absolue du réel par la rationalité humaine. (…) Pour Heidegger, la science, la technique, la technoscience, ne constituent en rien un naufrage de l'humanisme traditionnel, mais tout au contraire son étrange triomphe. »

Guillebaud cite alors le philosophe et juriste Bernard Edelman : « Par là même, l'humanisme révèle sa véritable nature : une alliance coupable de la philosophie et de la science, qui a réduit la philosophie à une pensée technique ». Puis il poursuit son argumentation :

« L'humanisme n'aurait eu d'autre fin que d'asservir la nature à la rationalité et celle-ci à la technique. Toute l’œuvre de Heidegger peut s'interpréter comme une critique en règle de cet humanisme dévoué à la « facticité », tournant dramatiquement le dos à la nature, désenchantant le monde et finissant par priver peu à peu l'être humain de tout principe d'humanité, de toute humanitas. »

À suivre...

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christophe76460 · 3 months ago

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L'ÉGLISE COMMÉMORE LA MORT ET NON LA NAISSANCE DU CHRIST.

Beaucoup diront ok! même si Jésus n'est pas né le 25 décembre selon la Bible, c'est pas grave, le plus important c'est le geste, celui de fêter l'anniversaire de l'enfant Jésus le sauveur du monde, il n'y a donc aucun mal à le faire; mais nous disons que c'est un grand mal dans la mesure où cette pratique est contraire à la parole du Christ car le Seigneur lui même a ordonné aux saints de célébrer non pas sa ''naissance'' mais sa ''mort" au travers de la sainte cène.

( Luc, 22:19 -20)

[ Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; FAITES CECI EN MÉMOIRE DE MOI.

20 - Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.]

De même, l'apôtre Paul nous a réitéré cette instruction commémorative de la mort du Seigneur dans sa lettre aux corinthiens.

( 1 Corinthiens, 11:23 )

[ Car j`ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c`est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, ]

( 1 Corinthiens, 11:26 )

[ Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu`à ce qu`il vienne.]

Voici, ce que la doctrine de Christ nous enseigne, les chrétiens célèbrent uniquement le repas du Seigneur en souvenir de sa mort par laquelle son sang précieux scella une alliance nouvelle et qui nous a rachetés de nos péchés puis a fait de nous un royaume de prêtres et de sacrificateurs pour Dieu son Père.

CONCLUSION

En définitive, il est notoire que la NOËL de par ses origines et son caractère antibiblique est une fête charnelle qui n'a rien avoir avec la naissance du Christ quand bien même les hommes se persuaderont du contraire à cause de la propagande médiatique, sympathique, cinématographique puis du monde fictif créé autour de cette fête tels que le sapin de noël, partage des cadeaux, père noël et consorts, toutes ses coutumes relèvent du paganisme et tendent insidieusement et astucieusement à amener le monde à adorer des idoles(démons ) et le malin (Satan ) ce qui n'est pas étonnant mais il ne doit pas en être ainsi des enfants de Dieu.

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observatoiredumensonge · 3 months ago

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C'est Trump malgré une énorme propagande !

L'Amérique a trouvé en Trump son gladiateur !

Temps de lecture = 2 minutes Personne n’avait connu une telle haine comme Donald Trump ! On lui aura tout fait, des fausses nouvelles au lynchage médiatique. Par Mickey M. Continue reading C’est Trump malgré une énorme propagande !

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christian-dubuis-santini · 3 months ago

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Psy-op co-vide : le rapport de Stanford University

Un rapport explosif a récemment été publié par la Chambre des représentants des États-Unis concernant la campagne de santé publique sur le COVID-19 orchestrée par le Département de la Santé et des Services sociaux (HHS) des États-Unis. Ce document, résumé par le Dr. Jayanta Bhattacharya, épidémiologiste et professeur à l’École de médecine de Stanford, révèle une opération de propagande à grande échelle visant à manipuler l’opinion publique au sujet des vaccins COVID et des mesures sanitaires. Selon cette analyse, cette campagne a contribué à détruire le lien de confiance entre les citoyens et les autorités de santé publique.

Une Manipulation à Grande Échelle Financée par des Milliards de Dollars

Selon le rapport, l’administration Biden a dépensé près d’un milliard de dollars pour diffuser des informations trompeuses et créer un climat de peur autour du COVID-19. Ce financement massif a été alloué à une firme de relations publiques, la Fors Marsh Group (FMG), avec pour mission d’augmenter l’acceptation des vaccins COVID auprès du public. Les tactiques employées ? Exagération des risques de mortalité, minimisation de l’absence de preuves sur l’efficacité des vaccins pour arrêter la transmission, et promotion intense des masques et de la distanciation sociale.

En d’autres termes, le gouvernement a exploité des techniques de manipulation psychologique pour imposer des mesures sans fondement scientifique solide. Si une entreprise pharmaceutique privée avait agi de la sorte, elle aurait probablement été condamnée à une amende colossale, suffisant à la mettre en faillite.

Une Campagne de Peur et de Contrôle

Le rapport décrit en détail comment le HHS a orchestré une campagne médiatique massive, avec un mélange de publicités payantes et de messages subtils dans les médias. Ces messages étaient amplifiés par des influenceurs, des célébrités et même des sportifs, qui servaient à légitimer et répéter des informations non fondées auprès de la population.

Les messages de la campagne ne s’arrêtaient pas aux vaccins. Elle promouvait aussi la fermeture des écoles, la distanciation sociale, et l’utilisation des masques, souvent avec des messages exagérés et alarmistes, bien loin de la réalité des faits. En conséquence, le rapport affirme que cette propagande a contribué à l’érosion du capital confiance entre les citoyens et les services de santé publique.

Des Données “Scientifiques” Falsifiées

La campagne de la FMG s’appuyait largement sur les recommandations des Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (CDC), qui se sont révélées largement inexactes. Par exemple, la campagne affirmait faussement que les vaccins COVID empêchaient la transmission du virus, une affirmation contredite par de nombreuses études internationales. Pire encore, la CDC a exagéré les risques de COVID pour les enfants, malgré des preuves scientifiques montrant que le virus présentait un faible risque pour cette tranche d’âge.

Un Endoctrinement dès le Plus Jeune Âge

Une partie de la campagne s’adressait spécifiquement aux parents, les incitant à vacciner leurs enfants en déformant la réalité des risques. Les publicités allaient jusqu’à affirmer que le vaccin protégerait contre le “COVID long”, sans aucune preuve scientifique solide pour étayer cette affirmation. En raison de ce climat de peur généralisé, de nombreux parents se sont sentis contraints de vacciner leurs enfants, souvent sans une véritable évaluation des risques.

La Conséquence : Un Effondrement de la Confiance dans les Autorités Sanitaires

Avec des messages souvent contradictoires et basés sur des preuves erronées, la campagne a érodé la crédibilité de la CDC et d’autres institutions de santé. En conséquence, de plus en plus d’Américains remettent en question les conseils de santé publique, y compris pour des vaccinations essentielles comme celles contre la rougeole ou la polio. Cette méfiance envers les institutions pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la santé publique à long terme.

Des Leçons Cruciales et des Recommandations Urgentes

Le rapport conclut avec plusieurs recommandations pour éviter qu’un tel fiasco ne se reproduise à l’avenir :

1. Redéfinir la mission de la CDC : Clarifier et recentrer la mission de l’institution sur la prévention des maladies.

2. Limiter les messages de santé publique : Le HHS ne devrait diffuser que des informations validées par la FDA, sans exagérations ni détournements.

3. Favoriser la transparence : Instaurer une culture de la transparence pour restaurer la confiance du public.

4. Encourager le débat scientifique : Ne plus étouffer les opinions divergentes, mais au contraire les accueillir pour renforcer la rigueur scientifique.

L’une des recommandations les plus cruciales est d’interdire au HHS de créer un faux consensus scientifique en supprimant les avis scientifiques divergents, ce qui a contribué à une pensée unique et aveugle au sein de la CDC.

Le rapport appelle le HHS à prendre ces recommandations au sérieux s’il veut regagner la confiance du public. Dans le cas contraire, le spectre d’une future crise de santé publique risque d’être accompagné d’une défiance massive, avec des conséquences encore plus graves pour la santé publique et la cohésion sociale.

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Source : https://energycommerce.house.gov/posts/e-and-c-republicans-release-report-detailing-hhs-failed-covid-19-public-relations-campaign

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