#professions de santé libérales
Explore tagged Tumblr posts
Text
L'Assurance Maladie met à disposition un nouvel outil interactif en open data
L’Assurance Maladie présente un nouvel outil en open data pour mieux connaître et faire connaître l’activité des professions de santé libérales en France : Data professionnels de santé libéraux. Découverte. Acteur historique de l’open data en santé, l’Assurance Maladie est engagée dans une démarche résolue d’ouverture et d’accessibilité de ses données, au bénéfice de tous : acteurs du système de…
View On WordPress
#Assurance maladie#Data ameli#démographie médicale#digital santé#données de santé#e-santé#esanté#open data santé#professions de santé libérales
0 notes
Text
Comment se protéger des accidents de la vie privée ?
À l’origine de plusieurs centaines de milliers d’hospitalisations par an France, les accidents de la vie courante sont plus vite arrivés qu’on ne le croit. Certaines assurances permettent de se protéger soi et ses proches contre ces risques auxquels chacun peut être confronté au moins une fois dans sa vie. Découvrez la nature des accidents qui peuvent être pris en charge par ces assurances et comment bénéficier d’une protection optimale. Quels sont les accidents de la vie privée ? Avant de parler d’assurance et de risques couverts, il est important de préciser ce que l’on entend par « accident de la vie privée ». Comme son nom l’indique, il correspond à l’ensemble des risques en lien avec la vie quotidienne et qui peuvent intervenir à domicile comme en dehors : - Les accidents domestiques : brûlure, chute, coupure, intoxication alimentaire ou au gaz, asphyxie, morsure - Les accidents de sport et de loisirs : qui peuvent survenir à domicile ou dans le cadre d’un voyage (vacances) - Les catastrophes naturelles ou technologiques : tempête, séisme, avalanche, accident non-nucléaire - Les agressions et attentats - Les risques liés à internet : cyber-harcèlement (scolaire ou non) Les blessures professionnelles ne sont pas considérées comme un accident de la vie privée, à l’exception de celles concernant les artisans (agriculteurs, professions libérales ou commerçants). A savoir : Assurer son vélo : pourquoi est-ce si important ? Que couvre exactement la G.A.V ? Si vous souscrivez auprès d’une compagnie d’assurance pour vous protéger des accidents de la vie courante, vous serez couvert en cas d’accident corporel entraînant une incapacité permanente d’au moins 5 à 30% en fonction des contrats. La G.A.V indemnise le préjudice physique causé par l’accident ainsi que ses conséquences sur la vie personnelle et professionnelle de l’individu, avec une prise en charge de certains frais tels que la perte de revenus, l’achat d’un logement adapté ou encore les frais d’obsèques. L’indemnisation peut concerner les victimes uniquement et/ou leurs proches par le biais d’une rente ou d’un capital. Certaines assurances prévoient des garanties spécifiques pour la famille, c’est le cas notamment avec MACIF. La prise en charge est également valable à l’étranger (Union Européenne et Suisse) et pour une durée de 3 mois en cas de voyage dans une autre destination. Il n’est pas rare que certaines assurances prennent déjà en charge les accidents de la vie privée (mutuelle santé, carte bancaire, assurance maladie…). Pour éviter de souscrire inutilement, n’hésitez donc pas à vérifier vos contrats actuels. A lire également : Comment se faire rembourser le gynécologue Les risques non pris en charge par la garantie accident de la vie Certains accidents ne sont pas pris en charge par la Garantie accident de la vie commune. C’est le cas notamment des accidents de la circulation qui doivent faire l’objet d’une assurance à part entière, qu’il s’agisse des dégâts corporels ou matériels. Les accidents de travail, quant à eux, ne sont pas non plus couverts par ce type d’assurance sauf exception, comme nous l’avons vu plus haut. En fonction de la compagnie d’assurance et de la formule choisie, d’autres risques peuvent ne pas être couverts par la G.A.V. Read the full article
0 notes
Text
Infirmiers libéraux : entre cadre juridique, évolution et défis du métier
📚👩⚕️ Découvrez le cadre juridique précis de l'exercice de la profession infirmière en libéral. Un article complet pour comprendre les enjeux ! #InfirmierLibéral #SEL #SCP 🏥👨⚕️
Dans le paysage de la santé en France, la profession d’infirmier libéral occupe une place de choix. R��glementée par un cadre juridique précis, cette profession a connu une évolution remarquable au fil des années, s’adaptant aux avancées de la médecine, aux nouvelles technologies et aux changements de la population. Aujourd’hui, les infirmiers libéraux sont confrontés à de nombreux défis, qu’ils…
View On WordPress
0 notes
Link
0 notes
Text
Le Coronavirus : une folie bien de notre temps...
Un lecteur me demande un ''billet'' sur ce sujet... et je me précipite avant que cette demande unique ne se transforme en épidémie ou en pandémie : c'est à la mode, ces jours-ci ! Pensez que cette saloperie de virus a mis 3 mois pile pour tuer 2900 personnes, autant que le cancer en un jour (environ 2700), les accidents du cœur en 30 heures ou le tabac en 48 heures ! Le monde, c'est évident, est complètement dingo ! Je ne dis pas que, peut-être, un jour prochain il sera temps d'en parler plus sérieusement. En attendant, rien ne justifie la folie qui s'est emparée du monde.
Eureka ! L'Astérixophile compulsif que je suis s'est souvenu que, en 2017, dans ‘’Astérix et la Transatlantique’’, de Ferri et Conrad (puisque Uderzo et Goscinni nous ont quitté, hélas) un iso-Ben Hur masqué répondait à ce nom, depuis devenu obsessionnel : ''Coronavirus''. En 2017 donc, et même ''en 50 avant Jésus-Christ'', des foules romaines, gallo-romaines et armoricaines scandaient déjà, sur l'air des lampions : ''Corona-vi-rus !'', ce nom commun puisque pas propre (''lavez-vous les mains sans arrêt'', recommandent Hippocrate, Esculape et nos ministres). En pleine dérive, thérapeutique pour les uns et intellectuelle pour les autres, ils ajoutent : ‘’N’allez surtout pas dans les hôpitaux’’ (alors... où ?), ''jetez vos mouchoirs’’ (pour que les autres en profitent ?), et ''mouchez-vous dans votre genou''.(de mémoire) !
Au fait... ''de quoi parle-t-on'' ? Les ''coronavirus''ou ''CoV'' --du latin virus (qui veut dire : poison), et corona (càd. une couronne) sont des ''virus à couronne'' et à ARN monocaténaires de sens positif, du groupe IV de la ''classification dite de Baltimore'' (vous suivez ?) et de la sous-famille Orthocoronavirinae de la taxonomie de l'ICTV1 (ça va encore ?). Ce sont donc (?) des virus enveloppés, constitués d'une enveloppe virale entourant une nucléocapside à symétrie hélicoïdale. Je suis presque certain que, sachant tout cela, vous vous sentez déjà nettement mieux !
Le mot n'est pas nouveau, pourtant : l'épidémie de SRAS, ce fameux Syndrome Respiratoire Aigu Sévère qui multiplie les aménités (gastro-entérite en plus de l'infection des voies respiratoires. Ça fait envie, non ?), également partie de Chine en 2003, était déjà fille d'un coronavirus. Comme l'était le MERS (Middle East respiratory syndrom), qui a été découvert en 2012 et qui provoque un symptôme de pneumonie aiguë qui (je cite) ‘’...se transmet entre humains, mais surtout à partir du... dromadaire'' (là, j'ai un peu de mal à imaginer ! Je vais demander... un coup de main à Benjamin Grivaud !). Si l'on ajoute à ces précisions inutiles que lesdits coronavirus sont responsables de la plupart des simples rhumes d'hiver ou du début du printemps, et que le fait qu'une personne âgée ou ayant des problèmes de santé ait plus de mal à guérir qu'une personne jeune et en bonne santé (ce qui n'est pas une nouveauté bouleversante)... il est clair que, jusqu'à maintenant, les puissants du jour se foutent de notre gueule dans les grandes largeurs...
Qu'on ne me fasse pas dire ce que je dis pas : je ne sais pas si nous sommes ou pas à la veille d'une crise médicale majeure. Je ne le pense pas, mais un bon ''blogueur'' doit rester prudent, honnêteté intellectuelle oblige ! En revanche, je dis clairement que rien, dans tout ce qui s'est passé jusqu'à ce jour, ne justifie la folie que médias et politiciens ont déversée sur le monde. La crise de nerfs actuelle n'est comparable qu'aux cakes nerveux (sic !) prétendus écologiques qu'on nous impose depuis deux ou trois ans. Il ne manque plus qu'une adolescente un peu simplette qui se prend pour Philippulus pour que la comparaison soit complète ! Mais pour le moment, face à une grippette qui se présente sous une forme dite ''bénigne'' dans 85 % des cas... l'Etat, en décidant la ''Phase 2 de lutte contre une pandémie'', alors qu'il y avait 2 décès et 950 cas en tout, fabrique de la panique !
Trop souvent échaudé, je ne crois plus les chiffres ''officiels'', ni ce que racontent nos ''élites'', énarques gauche caviar ou médecins en rupture de PS migrés vers LREM, et j'ai donc cherché des chiffres sérieux (comme tous ceux qui sont avancés dans ce Blog)... Sur la soixantaine de millions de décès annuels dans le monde, plus de la moitié provient de causes bien connues mais pas dignes qu’on panique pour elles. Le cancer fait 20 millions de morts/an ; les cardiopathies, les ischémies et les accidents vasculaires tuent 15,2 millions d'humains par an ; les broncho-pneumopathies chroniques, 3 millions ; le diabète, 1,6 et les infections diarrhéiques, 1,4 ; la tuberculose, 1,3... Quant au VIH-sida (autour duquel on a fait un tel foin, on se demande pourquoi –ou plutôt, on sait pourquoi !), avec moins de 1 million de décès par an dans le monde, il n'est même pas dans le ''top 10'' !
Pour ce qui est des causes non-liées à des pathologies ou à des déficiences chroniques, on découvre que la route, pour laquelle des budgets de coercition liberticide sont balancés par les fenêtres, ne compte que pour 1,4 million, c'est-à-dire le tiers des ''traumatismes divers'' (4,9 millions). A l'échelle française, les chutes, noyades et étouffements tuent de 35 à 40 000 personnes par an, les accidents domestiques de 20 à 30 000, on déplore de 25 à 30 chutes mortelles par jour (10 000 par an), et le tabac assassine 75 000 français par an, et plus de 5 millions dans le monde... Et la grippe, la bonne vieille grippe Hx-Ny, fidèle, annuelle et dont on parle si peu ces temps-ci ? En dehors de la vraie pandémie que fut la terrifiante grippe espagnole (plus de morts que la grande guerre !), elle fait entre 300 et 700 000 victimes par an en France, dont entre 8 et 13 000 mourront.
Ce chiffre nous ramène à la folie furieuse qui détruit en ce moment-même le monde, l'économie, la finance, les relations internationales, les matches de foot, le moral des peuples et le semi-marathon de Paris : ce matin, on plafonnait à... 2800 morts pour la terre entière (source : Baltimore Univ.) ! Même si on ajoute à ce chiffre, trop petit pour être visible dans les statistiques mondiales, les 82 000 cas recensés ou supposés (en attente de diagnostic), force est de reconnaître que rien, pour le moment, ne justifie le quart de la moitié des postures, mesures, mises en scènes,discours, bobards et psychoses qui ont déjà coûté tant d'argent et causé tant de soucis... Une grande nouvelle : notre Président a décidé d’annuler tous ses voyages (sic !). Pour quoi faire ? Du vent ? Des réunions? Des RTT ?
Finalement, les dirigeants de la planète ont une chance folle de pouvoir camoufler leur incapacité à résoudre les problèmes du moment derrière ce parfait ''bouc émissaire'' ! La Chine d'abord, avec Hong-Kong, les dissidents, les Ouigours, le ras le bol général, la baisse d'activité et les sanctions US... Puis la Turquie, le Japon et l'Europe en pleine crise existentielle (Italie, Espagne, Allemagne et France, plus spécialement)... Et chez nous, ce coup de bol inespéré permet l'interdiction de toutes les manifs (ce qui permet de faire passer un ''49-3'', sans prévenir : il faut vite profiter d'une telle occaze : ''Exeunt'', donc, les discussions sur le remplacement des 42 régimes spéciaux par à peu près autant de nouveaux régimes spécieux). On fait disparaître des ''JT'' la frénésie fiscale létale, la dette publique en expansion géométrique, la consommation en berne, les folies soi-disant écologiques, la mort lente des libertés (de mouvement, de pensée et d'expression, de parler librement de l'Islam --qui va avec une obligation impunie de taper sur l'Eglise--, et la chape de plomb de la pensée unique... Oubliée aussi, la joie de vivre des français : elle est en RTT aussi ! Et au rancart, tous les vrais sujets tels que la sécurité (''késkcékça ?), la folie incontrôlée du satrape turc, le terrorisme, l'envahissement dit migratoire qui va redémarrer de plus belle, l'islam (-isme ou pas), la dette (bis), et le pillage honteux mais éhonté des caisses de retraites du privé et des professions libérales.
Ce pauvre virus --pourtant l'un des moins vicelards de ces dernières années-- est un miracle. Il est tombé au bon moment : on va pouvoir tout coller sur son dos ! Et pourtant, je suis prêt à parier que le gros trou d'air actuel va perdre son souffle dans pas longtemps, et que les Bourses du monde vont rattraper un peu du temps perdu. Jusqu'à quand ? Mais voyons ! Jusqu'à la crise suivante. Je veux dire : la vraie, celle qu'il faut redouter, celle dont les bobards sous lesquels on nous noie tentent de cacher l'arrivée inévitable, et sans doute beaucoup plus proche qu'on ne croit.
H-Cl
1 note
·
View note
Text
De la bienveillance
Ils sont trois. Un frère, une sœur et un mari ou un beau frère. Les deux premiers ont fait "médecine". ils auraient pu, tout aussi bien, faire "cuisine". Le troisième est un "aménageur de villes". Il aurait pu devenir critique de Jazz.
Ils aiment le monde, les gens, le golf, et la randonnée. Voyager. Loin. Se retrouver en Corse plusieurs fois l'an. Toujours avec un projet de rencontres avec les vieux amis comme avec les nouveaux, voire les prochains.
Il exerce en libéral, sa clientèle est populaire. Il défend une conception et une pratique de "médecin de famille". À l'aube de sa cessation d'activité, il peut se dire qu'il a pris soin autant de la grand-mère que du fils de celle-ci et de la petite fille qu'il a vu naître. Il connaît bien les histoires de ces lignées qu'il cajole, les trajectoires individuelles de leurs membres, leurs réussites et leurs échecs, les voies qu'ils ont prises : études, chômage, mariages, divorces, ascenseur social, descentes aux enfers, addictions. Bien sûr, leurs maladies bénignes, mortelles, imaginaires. Il ne dit rien ni des drames qu'il a connu et contre lesquels il était démuni, ni de ses contributions décisives au rétablissement de ses patients. Il a fait son travail.
Elle exerçait au sein de l'éducation nationale. A veillé sur l'état de santé de centaines de jeunes gens. Les collègues aux côtés desquels elle a œuvré au dépistage, à la prévention de problèmes sanitaires l'ont appréciée. Elle a noué des amitiés a rassuré, aidé des parents d'élèves et leurs enfants, a eu du mal à quitter la profession. Elle l'a fait progressivement, comme sur la pointe des pieds, est passée à autre chose. Non qu'elle n'eût point envies ni projets, mais servir les autres est sa façon d'être.
Elle retirait du suivi de ses protégés qu'elle accompagnait de la maternelle à la terminale, affaiblis, handicapés, et des rencontres avec les familles, le sentiment de "faire humanité".
Son mari a la nostalgie des bâtisseurs de villes nouvelles quand, il y a plus de deux décennies, les pages-terres étaient blanches-vierges et qu'il pouvait avec ses camarades architectes, les politiques, les gestionnaires de collectivités territoriales, les ingénieurs, les économistes, les paysagers, inventer un quartier, dessiner une avenue, créer un centre commercial, une médiathèque, puis, observer, les années suivantes comment les habitants s’appropriaient les biens communs et leur logis personnel pensé "globalement". Parfois, le bilan était flatteur.
Ils ont, tous les trois, l'amitié facile, l'invitation spontanée, l'hospitalité fréquente. En profiter impudemment serait constitutif d'un abus de bienveillance par personnes dépourvues de raison comme de coeur.
Chez eux l'apéritif ou le repas se prolonge jusqu'à tard. Et là, manger et boire ne sont pas prétexte à rencontre et causeries mais font partie des objectifs. Une bonne bouteille et de bons plats-entrées-desserts partagés qui régalent leurs hôtes, triplent leur propre plaisir.
Ils ont de grands enfants et de petits aussi qu'ils soignent, mais d'amour.
Ils ne tiennent pas en place, le couple parcourt le monde et adore revenir chez lui.
Le frère rêve de rester en Corse où il n'y est pas "bienvenu" - comme certains faux gentils vous le disent en marquant ainsi qu'eux sont chez eux et vous, "tolérés", un temps - mais simplement chez lui. Il se rend aux fêtes populaires, parle aux autochtones, lève le coude avec eux. Quand il est seul, il prépare la liqueur de myrtes et le limoncello qu'il offrira lors de soirées heureuses. Et réfléchit à une recette de derrière les fagots qui surprendra son monde.
De telles amitiés, se préservent, s'entretiennent. Étonnent un peu. Elles font un bien fou.
Yves Rebouillat (paru partiellement dans le Tarn Libre du 2 mai 2019)
1 note
·
View note
Link
Dans un nouvel essai qui fera date, le philosophe revisite l'Antiquité romaine pour y puiser une morale face au nihilisme contemporain. L'occasion d'évoquer avec lui la vie, la mort, le courage, l'impossibilité de débattre en France, Emmanuel Macron, le mouvement des «gilets jaunes» et le spectre de la Révolution française...
Dans les premières pages de Sagesse, votre nouveau livre, vous faites revivre Pompéi au point que le lecteur se retrouve plongé dans l'Antiquité romaine. D'où vous vient votre passion pour cette période?
De ma rencontre avec Lucien Jerphagnon quand je suis arrivé à l'université de Caen. Il a été mon professeur de philosophie antique et m'a subjugué avec un cours sur Lucrèce. J'ai alors suivi des cours d'histoire romaine et d'archéologie antique afin de mieux entrer dans ce monde-là. C'était il y a plus de quarante ans…
À travers ce livre, vous opposez une philosophie théorique grecque et une philosophie pratique romaine. Vous vous placez résolument du côté de Rome. Pourquoi?
Parce que le lignage grec a triomphé avec le judéo-christianisme, qui est un idéalisme forcené puisqu'il tient pour plus vrai ce qui n'existe pas, un ciel habité plutôt que ce qui existe. La philosophie allemande domine le paysage philosophique depuis l'idéalisme kantien jusqu'à la phénoménologie heideggérienne. Elle a accouché du déconstructionnisme via le structuralisme, la forme ultime de l'idéalisme. Ce lignage accouche de professeurs qui ne pensent la discipline que dans la transmission incestueuse à des disciples soumis dans l'Institution. Le vocabulaire hypertechnique qui exclut le non-initié sert de signe de reconnaissance à la tribu et permet en même temps d'éloigner les gueux - auxquels je m'adressais à l'Université populaire de Caen.
Rome n'aspire pas à faire des professeurs, c'est-à-dire des sophistes et des rhéteurs, des dialecticiens et des casuistes, mais des hommes sages dans leur vie quotidienne. La sagesse pratique est l'objectif romain alors que celui des Grecs est très souvent l'art philosophique pour l'art.
Le débat intellectuel en France est-il confisqué par les héritiers d'une philosophie grecque désincarnée? Leur goût pour l'abstraction explique-t-il la difficulté de débattre?
- Crédits photo : AFP JOEL SAGET/AFP
Non, ce qui explique la difficulté de débattre en France, c'est l'importance que joue la Révolution française dans l'imaginaire intellectuel français. 1793, la Terreur, le gouvernement révolutionnaire, le tribunal du même nom et Robespierre ont fait de la guillotine l'horizon rhétorique de prédilection du «gauchisme culturel», pour utiliser une expression de Jean-Pierre Le Goff, qui est le lot commun de l'intelligentsia française - y compris si souvent à «droite».
Vous opposez également la morale du courage de la civilisation gréco-romaine à la morale du pathos de la civilisation judéo-chrétienne, que vous comparez à un immense «pleuroir»…
Dans un chapitre, je propose une philosophie du rire et des larmes et constate qu'à Rome on pleure, certes, mais qu'on ne pleurniche pas comme saint Augustin. Voyez Les Confessions: Augustin n'arrête pas de «chialer» comme aurait dit mon vieux maître Lucien Jerphagnon. Même chose avec sa mère, qui est une fontaine…
La vertu des vertus chez les Romains c'est le courage, elle oblige donc à faire face, à faire front - donc à ne pas pleurer. Chez les premiers chrétiens, la vertu des vertus est le martyre: mais quel courage y a-t-il à mourir quand on croit qu'à l'issue de ce sacrifice on va retrouver ses morts et Dieu pour l'éternité? Voilà pourquoi le christianisme chérit la mort et pleure de joie à l'idée d'une vie éternelle en compagnie de Dieu.
N'avez-vous pas tendance à noircir le christianisme? Notre civilisation n'a-t-elle pas aussi produit de grandes choses?
Ne me faites pas dire le contraire: bien sûr que oui! Je suis athée, mais un athée chrétien parce que je ne peux éviter d'être un pur produit du judéo-christianisme y compris dans mon athéisme! La première formulation concrète de l'athéisme provient du curé Meslier, au début du XVIIIe siècle et, au siècle suivant, la première charge philosophique la plus destructive contre le christianisme vient de Nietzsche qui était fils, petit-fils de pasteur et lui-même destiné à l'être.
Vous qui détestez la corrida, vous allez jusqu'à faire l'éloge des combats de gladiateurs. Pourquoi?
La gladiature n'est connue que par le péplum ou la peinture de péplum qui donne l'impulsion au cinéma - je songe à Gérôme, que j'adore. Et le cinéma, ici comme ailleurs, parvient à imposer une fiction en lieu et place de la réalité. Le péplum est un art chrétien avec des Romains méchants qui persécutent les gentils chrétiens avant que le méchant légionnaire ne trouve le chemin de Jésus via une belle et gentille esclave qui le convertit à l'amour. Pour ce faire, le Romain doit être sanguinaire, barbare. Et quoi de mieux, pour étayer cette fiction, que d'instrumentaliser la gladiature?
«Je crois en effet que le courage est la vertu des vertus et que chacun, là où il est, doit en manifester»
Or, elle obéit à des règles du jeu très précises, avec un arbitre: avez-vous jamais vu l'arbitre dans un péplum? Jamais. La gladiature, sport populaire, permet aux Romains de mettre en scène ce qu'ils chérissent le plus: le courage. La mort n'en est pas forcément l'issue. Quant à la corrida, elle propose de faire de la souffrance animale un spectacle, c'est indéfendable. L'histoire de la gladiature est longue et ses règles ont changé. Rite religieux au départ, pur spectacle ensuite, elle finit par être un genre de sport et finit dépravée avec certains empereurs qui étaient eux-mêmes dépravés - je songe à Commode, le fils, hélas, de Marc Aurèle. Sous l'empire, les gladiateurs sont volontaires, professionnels. Ils ne meurent pas toujours, peuvent arrêter de combattre et devenir entraîneurs. Et puis, on ne le dit jamais, il y avait aussi des femmes gladiatrices!
On a le sentiment que vous vous identifiez à la figure du gladiateur, à son courage…
Je crois en effet que le courage est la vertu des vertus et que chacun, là où il est, doit en manifester. Le philosophe le devrait aussi, lui plus qu'un autre puisqu'il fait profession de vertu.
- Crédits photo : ,
Votre livre ressemble à un manuel pratique de sagesse où vous tentez de répondre à différentes questions que tout le monde se pose pour mieux vivre. On devine cependant que certaines vous hantent peut-être aujourd'hui plus que d'autres notamment après votre AVC: «Comment vieillir?» ou encore «Comment mourir?»…
C'est un livre de partage et de transmission. Pour ma part, j'ai vécu assez de choses, deuils et maladies, âge et expériences, pour n'être plus à l'heure de la réflexion mais à celle du partage des acquis de la réflexion. Après Décadence, qui racontait le fissurage de notre civilisation, j'ai reçu beaucoup de courrier me demandant: «Et on fait quoi maintenant?» J'ai eu à cœur d'écrire ce livre pour expliquer comment on pouvait vivre concrètement au pied d'un volcan, quelle morale était possible afin de vivre et de mourir debout.
» LIRE AUSSI - L'écriture, la mort, les médias, la politique: les confidences du philosophe Michel Onfray
Vous avez malheureusement eu l'occasion de méditer ces questions ces derniers mois…
Mon premier pépin de santé date de 1988, un infarctus. Il y a eu ensuite un accident cardiaque, puis deux AVC: j'ai eu longuement le temps de me faire un avis sur la question! J'ai perdu ma compagne d'un cancer qui a duré treize ans, mon père est mort dans mes bras, je ne crains ni la vieillesse ni la mort. La suite dira si je persiste dans cette sérénité.
«J'ai eu à cœur d'écrire ce livre pour expliquer comment on pouvait vivre concrètement au pied d'un volcan, quelle morale était possible afin de vivre et de mourir debout»
Vous tentez également de répondre à la question de l'engendrement. Ne regrettez-vous jamais de ne pas avoir eu d'enfants? Pourquoi?
Je ne regrette pas du tout. J'aime les enfants et n'ai jamais voulu leur offrir une vie dans un monde où les prospérités vont si souvent au vice et les malheurs à la vertu. Je n'avais envie ni d'éduquer au vice, si souvent payant, ni d'écarter la vertu, tellement souvent peu payée de retour.
Vous aviez prévu l'effondrement de Macron. Avez-vous tout de même été surpris par le mouvement des «gilets jaunes»?
- Crédits photo : AFP JOEL SAGET/AFP
Je sais, depuis mon enfance dans un milieu pauvre, la misère induite par la paupérisation, qui s'avère inséparable du capitalisme libéral. Je savais aussi que le virage libéral du Parti socialiste en 1983 et son ralliement au marché avec une accélération causée par l'État maastrichtien en 1992 aggravait les choses. Je savais inéluctable la manifestation de cette colère et l'ai beaucoup écrit depuis une vingtaine d'années. Je n'ai donc pas été surpris par la fronde mais par les formes prises par cette insurrection.
Ce peuple qui s'est soulevé a longtemps été absent des écrans radars médiatique et politique. Vous réjouissez-vous de le voir sortir de son invisibilité?
Totalement! J'ai écrit tout de suite sur le site de ma web télévision et, jusqu'à ce jour, combien ce peuple que j'avais appelé old school dans un entretien au Figaro et qui m'avait valu les insultes de la presse maastrichtienne, était le mien. Ce qui me réjouit plus que tout, c'est que ce mouvement révèle, au sens photographique du terme, l'état critique de notre société : on voit désormais comment fonctionne la presse connivente, qu'elle soit privée ou d'État - elle est de toute façon subventionnée par le contribuable - pour imposer la loi de l'État maastrichtien ; on voit combien des journalistes, des éditocrates et un grand nombre d'intellectuels, de «chercheurs» ou d'universitaires, eux aussi payés par l'État, sont connivents avec le pouvoir ; on voit combien le ministère de l'Intérieur, l'Élysée, Matignon, les communicants du Château n'ont pas reculé devant les moyens les moins démocratiques, donc les plus bas, pour bâillonner un peuple qui a faim: insultes, mépris, désinformation, attaques ad hominem, instrumentalisation, donc banalisation, de l'antisémitisme, du racisme, de l'homophobie, du fascisme, tabassages, mutilations (de terribles photos sur le net en témoignent), arrestations policières, filatures et arrestation de Julien Coupat ou d'Éric Drouet… La France, patrie des droits de l'homme? Je crois que Macron a considérablement abîmé l'image de la France dans le monde en très peu de temps.
Doit-on aller vers plus de démocratie directe pour sortir de cette crise démocratique?
«Je crois que Macron a considérablement abîmé l'image de la France dans le monde en très peu de temps.»
C'est toute la thèse de Décoloniser les provinces: je crois à un socialisme libertaire qui n'a rien à voir avec le socialisme de droite des socialistes et des libéraux maastrichtiens ou avec le socialisme des barbelés cher au cœur des robespierristes de tout poil. C'est celui de Proudhon, qui met la liberté au-dessus de tout et suppose un communalisme libertaire à même d'en finir avec le jacobinisme et le centralisme parisien. Pareille organisation est autogestionnaire, elle part de la base, elle instaure la démocratie directe avec des élus révocables grâce au mandat impératif.
» LIRE AUSSI - Michel Onfray: «Je suis viscéralement un rat des champs»
- Crédits photo : ,
Elle refuse la violence et tout ce qui s'avère liberticide. L'État n'y est pas un instrument de coercition jacobin mais la garantie girondine du fonctionnement vraiment décentralisé de la démocratie - c'est dans Théorie de la propriété de Proudhon. Cette option politique n'a jamais triomphé dans l'histoire parce qu'elle a toujours eu en face d'elle des violents liberticides de droite et de gauche. Encore aujourd'hui, ils sont là, embusqués.
Vous avez souvent dénoncé la dimension totalitaire de la Révolution française. Les violences de certains «gilets jaunes» ne vous inquiètent-elles pas?
Si, bien sûr. J'ai beaucoup lu et je lis beaucoup sur la Révolution française. Et je ne vois que trop le parallèle. Je relis ces temps-ci les pages que Taine consacre aux premières semaines de la Révolution française. Le mépris que Macron oppose depuis plus d'un mois à cette parole de gens qui veulent du pain se double d'arrogance et de morgue, de suffisance et d'autoritarisme, de propagande et de coups bas: c'est la bonne recette pour en arriver au sang. Or, une fois le premier sang versé, plus rien n'est susceptible d'être contenu.
2 notes
·
View notes
Text
Quelques conseils pour bien choisir son hypnologue
L'hypnose thérapeutique, l'hypnose d'accompagnement, ou l'hypnose de relation d'aide connait un regain d'intérêt depuis ces dernières années. Que ce soit pour arrêter de fumer, pour maigrir, pour dépasser quelques angoisses, se défaire d'une phobie, rechercher une orientation de vie ou amorcer un changement professionnel, de nombreuses personnes se tournent vers un hypnologue, un hypnothérapeute voire même un "hypnotiseur" afin d'être accompagnées et atteindre leurs objectifs. Mais tous les praticiens de l'hypnose ne se valent pas : comment trouver un hypnothérapeute sérieux ?
1- Le titre d'hypnologue ou d'hypnothérapeute !
Hypnothérapeute, hypnopraticien, maître praticien en hypnose, hypnologue, hypnotiseur, hypnocoach… Sachez qu’en France, aucun de ces titres n’est protégé, ni reconnu, ni réglementé. Cela signifie concrètement que n’importe quelle personne peut s'installer et ouvrir un cabinet libéral. On a donc parfois affaire à des thérapeutes quasi auto-proclamés. Aussi vous pouvez fonder votre choix sur plusieurs critères objectifs :
. Assurez-vous que l'hypnologue ait été formé par une école reconnue par la profession.
. La pratique de l'hypnose contemporaine requiert un minimum de culture générale et des connaissances universitaires issues de domaines variés, philosophie, psychologie, psychanalyse, anthropologie, ethnologie, lettres. Vérifiez que l'hypnologue soit titulaire d'un diplôme universitaire dans une de ces disciplines et que ses compétences professionnelles soient validées.
. Le parcours et la pratique de votre hypnothérapeute doivent être reconnus par sa corporation. Cette reconnaissance est signifiée par l'adhésion à un syndicat professionnel.
. Votre thérapeute doit avoir soin de pratiquer une hypnose d'accompagnement qui se déroulent dans un climat de discrétion et de sérénité. Un hypnologue ne pratique ni l'hypnose de spectacle, ni n'utilise les méthodes de l’hypnose de spectacle.
. Un hypnologue se situe en dehors du champ médical et ne propose aucun service qui pourrait laisser croire qu'il pratique la médecine.
2- Professionnel de santé ou de bien-être ?
Là aussi, il est important de rappeler cette distinction. L'hypnose médicale est l'hypnose réservée aux professionnels de santé. A la différence de l'hypnose d'accompagnement ou de développement personnel, l'hypnose médicale va traiter des problèmes médicaux et pour se faire va conduire ses patients dans des strates d’hypnose profondes qui ne sont pas sans incidence potentielle sur le psychisme du consultant. L'hypnose médicale, l'hypnose qui traite des problèmes de santé, est réservée aux soignants. L'hypnose de bien-être proscrit toute intervention dans le domaine médical. Aussi l'hypnologue n'intervient pas auprès de personnes qui souffrent de problèmes psychologiques lourds, de psychopathologies, ou de déficience cognitive. Si ces personnes se présentent au cabinet elles sont, dans la bienveillance et avec des explications adaptées, gracieusement réorientées vers leur parcours de soins.
3- Quel type d'hypnose ?
L'histoire de l'hypnose nous apprend qu'il existe plusieurs formes d'hypnose. Chacun a en mémoire des gravures anciennes ou des scènes de spectacles dans lesquelles le sujet hypnotisé est placé brutalement par une personne dominante dans une torpeur profonde. Dans cet état de catalepsie la personne hypnotisée semble étrangère au monde qui l'entoure et soumise à l'autorité absolue de l'hypnotiseur qui formule des ordres explicites. Cette forme d'hypnose est héritée de l'histoire et est appelée "hypnose classique". L'usage de cette méthode n'a pas beaucoup de sens dans le cadre de l'hypnose de la relation d'aide.
Sous l'influence des sciences humaines, de la psychanalyse, de la psychiatrie et surtout du comportementalisme l'hypnose classique a peu a peu laissé place à des méthodes qui reposent sur des pratiques de relaxation et qui vont utiliser différents outils comme des métaphores ou la PNL.
D'une manière générale cette nouvelle forme d'hypnose est appelée "ericskonnienne" en r��férence au médecin psychiatre nord-américain Milton Erickson (1901-1980) qui l'avait fait connaître. Si l'hypnose classique semble couper le sujet du monde extérieur et agir contre sa volonté qu'il a abdiqué, au contraire l’hypnose ericksonnienne ne cherche pas à plonger la personne dans une transe profonde aux effets artificiels. Elle a pour objectif de permettre à la personne de revenir à elle-même, de se retrouver, d'effectuer son propre chemin intérieur. En ce sens elle n'est pas une anesthésie lors de laquelle s’opéreraient malgré soi les changements recherchés, elle constitue une véritable expérience d'empowerment qui donne à la personne les outils adaptés pour mettre en place ses propres changements en fonction de ses capacités.
4- Pour bien choisir : Restez réaliste. Un hypnothérapeute qui utilise des termes pseudo médicaux comme "médecine holistique", "médecine quantique", qui "guérit", vous vend des "guérisons" de maladies,qui vous promet 100% de réussite et la fin magique de tous vos problèmes doit vous inciter à la prudence.
Plus d'infos :
Lionel Faivre Hypnothérapeute Sur rendez-vous Tel : 06 33 41 70 80 Centre Atria - 1 avenue de l'espérance - Belfort https://www.lionel-faivre-hypnose.com/
https://www.facebook.com/hypnose.belfort
hypnose belfort hypnose tabac belfort hypnose stress belfort hypnose maigrir belfort hypnose coach belfort hypnose phobie belfort hypnothiseur belfort hypnothiseur tabac belfort hypnothiseur stress belfort hypnothiseur maigrir belfort hypnothiseur coach belfort hypnothiseur phobie belfort
0 notes
Text
Comment se protéger des accidents de la vie privée ?
À l’origine de plusieurs centaines de milliers d’hospitalisations par an France, les accidents de la vie courante sont plus vite arrivés qu’on ne le croit. Certaines assurances permettent de se protéger soi et ses proches contre ces risques auxquels chacun peut être confronté au moins une fois dans sa vie. Découvrez la nature des accidents qui peuvent être pris en charge par ces assurances et comment bénéficier d’une protection optimale. Quels sont les accidents de la vie privée ? Avant de parler d’assurance et de risques couverts, il est important de préciser ce que l’on entend par « accident de la vie privée ». Comme son nom l’indique, il correspond à l’ensemble des risques en lien avec la vie quotidienne et qui peuvent intervenir à domicile comme en dehors : - Les accidents domestiques : brûlure, chute, coupure, intoxication alimentaire ou au gaz, asphyxie, morsure - Les accidents de sport et de loisirs : qui peuvent survenir à domicile ou dans le cadre d’un voyage (vacances) - Les catastrophes naturelles ou technologiques : tempête, séisme, avalanche, accident non-nucléaire - Les agressions et attentats - Les risques liés à internet : cyber-harcèlement (scolaire ou non) Les blessures professionnelles ne sont pas considérées comme un accident de la vie privée, à l’exception de celles concernant les artisans (agriculteurs, professions libérales ou commerçants). A savoir : Assurer son vélo : pourquoi est-ce si important ? Que couvre exactement la G.A.V ? Si vous souscrivez auprès d’une compagnie d’assurance pour vous protéger des accidents de la vie courante, vous serez couvert en cas d’accident corporel entraînant une incapacité permanente d’au moins 5 à 30% en fonction des contrats. La G.A.V indemnise le préjudice physique causé par l’accident ainsi que ses conséquences sur la vie personnelle et professionnelle de l’individu, avec une prise en charge de certains frais tels que la perte de revenus, l’achat d’un logement adapté ou encore les frais d’obsèques. L’indemnisation peut concerner les victimes uniquement et/ou leurs proches par le biais d’une rente ou d’un capital. Certaines assurances prévoient des garanties spécifiques pour la famille, c’est le cas notamment avec MACIF. La prise en charge est également valable à l’étranger (Union Européenne et Suisse) et pour une durée de 3 mois en cas de voyage dans une autre destination. Il n’est pas rare que certaines assurances prennent déjà en charge les accidents de la vie privée (mutuelle santé, carte bancaire, assurance maladie…). Pour éviter de souscrire inutilement, n’hésitez donc pas à vérifier vos contrats actuels. A lire également : Comment se faire rembourser le gynécologue Les risques non pris en charge par la garantie accident de la vie Certains accidents ne sont pas pris en charge par la Garantie accident de la vie commune. C’est le cas notamment des accidents de la circulation qui doivent faire l’objet d’une assurance à part entière, qu’il s’agisse des dégâts corporels ou matériels. Les accidents de travail, quant à eux, ne sont pas non plus couverts par ce type d’assurance sauf exception, comme nous l’avons vu plus haut. En fonction de la compagnie d’assurance et de la formule choisie, d’autres risques peuvent ne pas être couverts par la G.A.V. Read the full article
0 notes
Text
Une faculté de chirurgie dentaire pour la Bourgogne-Franche-Comté
Accéder aux soins dentaires constitue un enjeu de santé publique majeur. L’ensemble des acteurs qui ont porté le projet de création d’une formation en odontologie pour la région se réjouissent de la décision annoncée ce 2 décembre 2021 par le Premier Ministre. C’est l’aboutissement d’un travail partenarial engagé depuis plusieurs années. Les premiers étudiants d’une formation complète en odontologie seront accueillis en Bourgogne-Franche-Comté dès la rentrée 2022. La décision annoncée ce 2 décembre 2021 par le Premier Ministre concrétise un projet qui revêt un enjeu de santé publique majeur pour toute la population de la région. L’ARS, la Région, le Rectorat de région académique, les métropoles de Dijon et de Besançon, l’université de Bourgogne, l’université de Franche-Comté, les CHU de Besançon et de Dijon, les représentants de la profession, le conseil de l’ordre de Bourgogne-Franche-Comté des chirurgiens-dentistes : l’ensemble des acteurs mobilisés depuis plusieurs années pour doter la Bourgogne Franche-Comté de cette offre de formation se réjouissent de cet engagement national fort. Deux sites L’université de Bourgogne et l’université de Franche-Comté seront co-accréditées pour proposer cette formation complète portée par un département d’odontologie commun et partagé au sein des UFR de santé de Besançon et de Dijon, avec une forte mutualisation et complémentarité de moyens. Cette formation commune sera répartie sur les deux sites, et s’appuiera sur un maillage de lieux de stage permettant d’irriguer au mieux l’ensemble du territoire. Les partenaires ont pris l’engagement d’accompagner financièrement ce projet et de contribuer activement à son portage. Cela se traduit concrètement par la mobilisation d’une part des crédits prévus au Contrat de Plan État-Région 2021-2027, grâce à un co-financement État-Région-Dijon Métropole-Grand Besançon. Pour une offre de soins homogène qui réponde aux besoins du territoire Le travail conjoint pour proposer un projet au ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, d’une part, et au ministère des Solidarités et de la santé, d’autre part, avait été engagé en 2018 sur la base du constat qu’en l’absence de formation universitaire, les étudiants de Dijon et Besançon ayant réussi la PACES étaient amenés à quitter la Bourgogne-Franche-Comté pour poursuivre leurs études en odontologie dans d’autres régions. Ce constat avait été confirmé par les travaux conduits par l’observatoire national de la démographie des professions de santé. Il faisait état d’une répartition des chirurgiens-dentistes sur le territoire régional qui ne permettait pas de garantir une offre de soins homogène et suffisante. Au 1er janvier 2020, 1 369 chirurgiens-dentistes exerçant à titre libéral, salarié, ou mixte étaient recensés en Bourgogne-Franche-Comté (STATISS 2020). La densité moyenne dans les départements de la région va de 35 professionnels pour 100 000 habitants (Yonne, Haute Saône), à un peu plus de 55 (Côte-d’Or, Doubs, Territoire-de-Belfort), soit plus de 10 points en-dessous de la densité moyenne observée en France, proche de 69 pour 100 000 habitants (chiffres de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes). Une nouvelle étape s’ouvre à compter d’aujourd’hui. Le comité de pilotage qui réunit les parties prenantes du projet a été mis en place il y a un an, avec un groupe technique opérationnel. Il va désormais s’attacher à parachever ce nouveau cursus qui offre une chance à la région Bourgogne-Franche-Comté de marquer des points décisifs dans sa lutte pour garantir l’accès aux soins en tout point du territoire. (source communiqué) Read the full article
0 notes
Link
0 notes
Text
Le parasitisme économique : passe, présent et avenir
Le parasitisme économique : passe, présent et avenir Université Lille 2 - Droit et santé Ecole doctorale n° 74 Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales Mémoire - D.E.A. Droit Des Contrats Option Droit Des Affaires Le parasitisme économique : passe, présent et avenir Présenté par Monsieur PETIT Sébastien Sous la direction de Madame LE GAC - PECH Année universitaire 2001-2002 « Nous sommes tous des parasites ». Louis Aragon Introduction : Impliquant par définition l’existence d’un acte « déloyal », notion pour le moins fluctuante, l’acte de concurrence déloyale est - ainsi que le rappelle fréquemment la jurisprudence - constitué dès lors qu’un commerçant commet dans l’exercice et au bénéfice de son commerce, à l’encontre d’un autre commerçant exerçant une activité identique ou similaire, un acte fautif susceptible de porter préjudice à ce dernier et dans le but de détourner sa clientèle. Les actes de concurrence déloyale, avant que ne survienne la Révolution française de 1789, n’étaient que très exceptionnels et ce, en raison du contrôle exercé sur leurs membres par les différentes corporations regroupant chacune en leur sein tel ou tel corps de métier. Or, les révolutionnaires, en réaction contre l’Ancien régime et le système des corporations, s’attachèrent à proclamer la liberté du commerce et de l’industrie. Ne figurant pas dans la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 Août 1789, ce principe fut en effet proclamé par le fameux décret d’Allarde des 2 et 17 Mars 1791 toujours en vigueur aujourd’hui, décret aux termes duquel la liberté était offerte « à toute personne », selon une formule aujourd’hui devenue célèbre, « de faire tel négoce ou d’exercer telle profession, art ou métier qu’elle trouvera bon » sous réserve de « se munir d’une patente », principe dont la non moins célèbre loi Le Chapelier des 14 et 17 Juin 1791 - en ce qu’elle s’attachait à abolir groupements et corporations - fut à la fois analysée comme le prolongement et la confirmation. Or, si les droits de propriété intellectuelle - en ce qu’ils impliquent sous certaines exceptions un monopole industriel et commercial - dérogent au principe fondamental de la liberté du commerce et de l’industrie et si ce principe trouve cependant confirmation notamment dans celui de la libre circulation des biens et des services ou dans l’article premier de la loi « Royer » du 27 Décembre 1973 qui, sous le vocable de « liberté d’entreprendre », le réaffirme en effet en disposant que « La liberté et la volonté d’entreprendre sont le fondement des activités commerciales et artisanales », il faut bien constater que la répression de la concurrence déloyale trouve dans le dit principe une limite essentielle. Favoriser l’initiative individuelle en assurant le libre établissement et la libre concurrence constitue en effet l’objet et l’atout essentiel de ce « principe fondamental des rapports commerciaux »1 que constitue, dans une économie libérale, la liberté du commerce et de l’industrie. En effet, si le choix d’un système juridique libéral fondé sur la liberté du commerce et de l’industrie suppose la liberté de la concurrence, c’est à dire « l’offre, par plusieurs entreprises distinctes et rivales, de produits ou de services qui tendent à satisfaire des besoins équivalents avec pour les entreprises une chance réciproque de gagner ou de perdre les faveurs de la clientèle »2, cette liberté trouve en elle-même ses propres limites. Si une liberté totale en effet ne semble a priori pouvoir être assurée que par l’absence de toute réglementation, la pratique démontre pourtant que le défaut de normes juridiques, loin d’entraîner une concurrence libre, engendre au contraire - sinon la disparition pure et simple de la concurrence par la création d’un monopole au profit de tel ou tel agent économique parvenu à éliminer, sur tel ou tel marché, l’ensemble de ses compétiteurs - une véritable paralysie de la concurrence par l’émergence et le développement de comportements contraires aux usages loyaux du commerce . Read the full article
0 notes
Photo
Les femmes médecin conventionnée ont maintenant jusqu'à 3000€ mensuel pendant 3 mois maximum pour leur congé maternité. Les autres femmes - professionnelle de santé - libérales n'ont aucune aide de l'assurance maladie, alors que les frais du cabinet sont fixes. Certaines se voient même obligées de faire un prêt pour faire face aux dépenses. Chaque couple devrait pouvoir être parent sans que cela ne devienne une affaire financière. Nous réclamons des indemnités de congé maternité pour toutes les professions libérales. Et ce n'est qu'un début.
2 notes
·
View notes
Text
Session #1 // Jour 3 en Alta Rocca : Levie
Itinéraire du jour, © Transhumans Alta Rocca 2020
Direction Levie, où nous rencontrons un gestionnaire de chambres d’hôtes. Nous avons pu échanger avec lui sur la vie du village, la dépendance à la voiture et l’impact de la mobilité sur les hameaux et les personnes âgées.
Nous avons ensuite rejoint une sage femme exercant en libéral sur la commune de Levie. Elle nous a parlé de sa profession, des spécificités d’exercice en milieu rural, et de la mise en place de réflexions locales entre santé et sport (yoga), à destination de locaux.
Le soir, nous avons rencontré des habitants du village de Levie, artistes locaux et associatifs. Nous avons perçu lors de ces échanges un enjeu autour de l’aménagement des espaces communs et publics du village, lié à la problématique de la mobilité sur le territoire.
Village de Levie, © Transhumans Alta Rocca 2020
Il a été question d’économie locale, et de la part du tourisme dans celle-ci : “Le tourisme est un pis-aller, il faudrait revitaliser le territoire avant tout”.
Il a été question de la flore locale et sa valorisation, et dont le savoir, transmis par tradition orale, se perd. Néanmoins, certains habitants semblent y être attaché, à l’image d’une conférence animée dans le village sur la thématique et qui avait fait salle comble.
Pour finir, la thématique de l’écologie a été abordée, notamment par le biais de sensibilisation auprès des plus jeunes : “en Corse on a tout : le vent, le soleil, les forêts, l’eau, la mer”.
0 notes
Text
Les dix principales violations de la Constitution commises par M. Macron
François Asselineau
La Constitution de la Ve République a été adoptée par le peuple français, par le référendum du 28 septembre 1958, avec le score écrasant de 82,6 % des suffrages exprimés et de 65,9 % des électeurs inscrits. Ayant ainsi obtenu un très large consensus national, elle a été promulguée le 4 octobre 1958 et elle constitue depuis lors la Loi fondamentale de la République française.
Comme dans la plupart des démocraties, notre Constitution a prévu la nécessité et la possibilité de destituer le chef de l’exécutif. L’article qui traite cette question est l’article 68. Il pose que « le président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».
Dossier à faire circuler en masse – DESTITUTION DE MACRON, MODE D’EMPLOI (faites connaitre aux députés et sénateurs tous les arguments de notre dossier irréfutable !)
Les dix principales violations de la Constitution commises par M. Macron:
Violation n°1 : la paupérisation et la précarisation de pans entiers de la société française,
notamment des retraités, des chômeurs et des jeunes, mais aussi des professions indépendantes et libérales, des petits commerçants et des fonctionnaires. Cette montée de la pauvreté se produit tandis qu’une infime minorité devient immensément riche.
Si la France connaît une réouverture rapide et violente de l’éventail des revenus et des patrimoines depuis une vingtaine d’années, c’est sous l’effet conjugué :
-de la désindustrialisation massive de la France – due aux délocalisations rendues possibles par la libre circulation des mouvements de capitaux imposée par l’article 63 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne ;
-de l’évasion fiscale, rendue quasiment légale sous le vocable « d’optimisation fiscale », par la libre circulation des capitaux du même article 63 du TFUE ;
-de l’augmentation continuelle de la pression fiscale et des contraintes budgétaires insurmontables que nous impose notre appartenance à l’Union européenne et à l’euro ;
-du grignotage sans fin des droits sociaux et des protections de toute nature sous l’effet des « déréglementations » exigées par l’Union européenne. Le Code du travail, élaboré tout au long de décennies de lutte sociale, est attaqué de toutes parts et ruine le rêve des générations antérieures, qui pensaient que leurs descendants auraient une meilleure vie qu’eux-mêmes.
L’objectif final étant de parvenir à une société anxiogène, où chacun serait en compétition avec tous, et où la seule valeur serait le culte de l’argent, au mépris de toute autre considération, qu’il s’agisse des valeurs de partage, de protection de l’environnement, de don, d’honnêteté et de respect de tout être humain, à commencer par les plus démunis.
Ce mépris outrageant pour les catégories les plus pauvres et les plus fragiles de la population, illustré par de nombreuses déclarations de M. Macron qui ont scandalisé l’opinion publique, est rendu plus choquant encore par le train de vie fastueux des occupants de l’Élysée, au moment où la misère frappe une part croissante des classes moyennes et où les inégalités de revenus ne cessent de s’accroître entre riches et pauvres.
Cette montée continuelle de la pauvreté et les pertes de pouvoir d’achat des classes moyennes, jointes aux « cadeaux aux riches » (suppression de l’Impôt de solidarité sur la fortune – ISF – , absence de toute lutte sérieuse contre l’évasion fiscale qui pourrait atteindre la somme astronomique de 100 milliards d’euros) constitue le cœur même du ressentiment des Français.
Les mesures prises par le président de la République sont tellement injustes et tellement contraires aux grands principes républicains de base qu’elles échappent au cadre naturel des options économiques pour devenir des violations pures et simples de la Constitution.
Sauf à ce que les mots n’aient pas de sens, l’action de M. Macron – qui jette des centaines de milliers de Français dans les rues – constitue une violation :
-de l’article premier de notre Constitution qui pose que « La France est une République […] sociale »,
-et de l’article 2 qui pose que « La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité » » et donc que la fraternité doit aller de pair avec le caractère social de la République.
Cette action outrageusement déséquilibrée en faveur de la catégorie la plus fortunée de la population constitue également une violation du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, cité en préambule de la Constitution du 4 octobre 1958 et qui, de ce fait, est intégré dans le « bloc de constitutionnalité » défini par le Conseil Constitutionnel.
En particulier, la politique progressive d’abolition du Code du travail, les attaques contre les retraites et les minima sociaux, et la privatisation rampante de la santé violent l’alinéa 11 du Préambule de 1946 qui pose que « [la Nation] garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.»
Violation n°2 : le bradage d’intérêts stratégiques et de services publics
comme le TGV vendu à l’Allemand Siemens, le choix de fournitures militaires stratégiques à l’étranger, le démantèlement et la privatisation de services publics et de grandes infrastructures publiques, comme l’aéroport de Toulouse (vivement critiquée par la Cour des Comptes très récemment) et les Aéroports de Paris, et bientôt la vente de centaines de barrages hydro-électriques d’EDF à des intérêts privés.
Tout cela constitue une violation :
-de l’article 5 de notre Constitution qui pose que « le président de la République […] est le garant de l’indépendance nationale ».
-du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, cité en préambule de la Constitution du 4 octobre 1958, intégré dans le « bloc de constitutionnalité ». En particulier la politique frénétique de démantèlement et de privatisation des services publics poursuivie par M. Macron bafoue l’alinéa 9 de ce Préambule de 1946 qui pose que « tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité ».
Violation n°3 : le dénigrement incessant des Français
auquel se livre M. Macron dès qu’il est en déplacement à l’étranger, où il prend plaisir à insulter son propre pays, ou lorsqu’il a demandé qu’on « vienne le chercher » lors de l’affaire Benalla, alors qu’il se sait protégé par l’article 67 de la Constitution.
Cette critique et ce mépris obsessionnels du peuple français constituent une offense suprême aux principes républicains puisque l’article 2 de notre Constitution pose que la « devise » de la République contient le mot « Fraternité » et que « le principe » de la République est : « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
Violation n°4 : le musellement en sa faveur des médias audiovisuels du service public, et la tentative sans précédent d’imposer une supposée Vérité par la loi, en particulier par le vote d’une loi contre les prétendues « fake news ».
Cette loi, qui serait proprement inimaginable dans un pays comme les États-Unis, a été adoptée malgré les très vives réticences du Sénat et du Conseil d’État. Elle est, en outre, inutile puisque des lois et une jurisprudence permettent déjà de lutter contre les fausses informations, la diffamation et les injures. Cette loi prétendument anti-« fake news » est, en réalité, une attaque pure et simple contre la liberté de pensée.
Tout cela constitue une violation du Préambule de la Constitution, qui « proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme […] tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789 ». Le Conseil constitutionnel a pour jurisprudence constante de considérer que ladite Déclaration de 1789 fait partie du « bloc de constitutionnalité » et que ses différents articles ont valeur constitutionnelle, en particulier son article 11 qui pose que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »
Violation n°5 : le travail de sape contre l’unité nationale
illustré notamment (parmi bien d’autres exemples) par la violation du résultat du référendum alsacien du 7 avril 2013, où les électeurs du Haut-Rhin avaient rejeté à 55,7 % la fusion des 2 départements d’Alsace, ce que le gouvernement a décidé pourtant d’imposer à partir de 2021. Cette violation s’accompagne de la décision de créer une « collectivité européenne d’Alsace » [sic], au mépris de la démocratie.
L’insistance à vouloir imposer cette innovation refusée par les Alsaciens en 2013 et que personne ne demande, vise en réalité à accélérer la mise en place de « l’Europe des régions » exigée par les idéologues de l’Europe fédérale, c’est-à-dire le démembrement progressif et programmé de la France.
Cela constitue une violation expresse de la Constitution :
-dont l’article Premier pose que « la France est une République indivisible »
-et dont l’article 5 pose que le président de la République est « le garant de l’intégrité du territoire ».
Violation n°6 : la destruction programmée de milliers de communes françaises
qui sont pourtant la base même de l’identité de la France et de sa démocratie locale. Cette destruction s’opère au moyen d’une politique hypocrite et sournoise, qui étrangle financièrement les communes rurales par une diminution constante des dotations de l’État, et qui écœure psychologiquement les maires par le retrait de tous leurs pouvoirs les uns après les autres, au profit de grands regroupements de communes impersonnels, bureaucratiques, opaques et dispendieux.
Outre que cette politique a des conséquences structurelles sur l’identité de la France qui sont d’une importance telle qu’elle aurait dû être impérativement soumise par référendum à l’assentiment des Français, elle constitue une violation de l’article 5 de notre Constitution qui pose que « le président de la République […] assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État ».
Elle constitue aussi une violation de l’article 72-2 de notre Constitution, qui pose notamment que « tout transfert de compétences entre l’État et les collectivités territoriales s’accompagne de l’attribution de ressources équivalentes à celles qui étaient consacrées à leur exercice. Toute création ou extension de compétences ayant pour conséquence d’augmenter les dépenses des collectivités territoriales est accompagnée de ressources déterminées par la loi. »
Violation n°7 : une politique visant à éroder constamment notre indépendance nationale et à dissoudre la France dans une Europe fédérale sous domination allemande,
par exemple avec les fuites organisées sur le projet de partage avec l’Allemagne du siège permanent de la France au Conseil de sécurité de l’ONU, voire le partage futur de notre force de frappe nucléaire, ou avec l’annonce inopinée de la création d’une « assemblée parlementaire franco-allemande » dès janvier 2019, dont le principe n’a jamais été soumis au peuple français.
Ces décisions stratégiques essentielles constituent des « manquements » d’autant plus graves aux « devoirs » du président de la République que M. Macron a lui-même reconnu – devant la chaîne de télévision britannique BBC le 18 janvier 2018 – que les Français voteraient probablement en faveur de la sortie de la France de l’Union européenne (Frexit) s’il daignait les interroger par référendum à ce sujet.
M. Macron, qui précisément se refuse d’organiser ce référendum dont il anticipe le résultat qui ne lui plaît pas, sait donc pertinemment que la politique qu’il mène ne recueille pas l’assentiment majoritaire du peuple français, qu’elle est donc dépourvue de toute légitimité, et qu’elle bafoue en même temps :
-l’article 3 de notre Constitution qui pose que « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum » et qu’« aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice ».
- et l’article 5 de notre Constitution qui pose que le président de la République « veille au respect de la Constitution » et « est le garant de l’indépendance nationale ».
Violation n°8 : la violation des droits du parlement et du droit international.
Cette politique est illustrée notamment par le bombardement de la Syrie en avril 2018, totalement illégal du point de vue du droit international puisque non autorisé par le Conseil de sécurité de l’ONU, ni sollicité par le gouvernement légitime de la Syrie.
N’ayant pas jugé utile de déclarer préalablement la guerre à la Syrie – et se soustrayant ainsi à l’article 35 de notre Constitution qui pose que « la déclaration de guerre est autorisée par le Parlement » –, M. Macron s’est ainsi octroyé le droit de déclencher seul l’envoi de missiles sur un allié de la Russie. Cette décision qui risquait d’entraîner une escalade aux conséquences potentiellement cataclysmiques entre la France et la Russie, 2e puissance militaire et nucléaire mondiale, a été prise sans que la représentation nationale n’ait été consultée ni même avertie.
Cela constitue aussi une violation de la Constitution, dont l’article premier pose que le président de la République « veille au respect de la Constitution » et dont l’article 5 pose que le président de la République est « le garant du respect des traités ».
Parmi les traités internationaux les plus importants ratifiés par la France figure celui de notre adhésion à l’Organisation des Nations-unies, dont l’article 2 alinéa 4 pose le principe essentiel du droit international public contemporain : « Les Membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies. »
Violation n°9 : La mise en avant permanente d’une rhétorique guerrière visant à promouvoir un nationalisme continental européen.
Cette politique est notamment illustrée par les propositions de M. Macron de création d’une « armée européenne » explicitement destinée à s’opposer à la « Chine », à la « Russie » et aux « États-Unis ». Cette déclaration, aussitôt désavouée par plusieurs gouvernements européens, a provoqué une réaction virulente du président américain qui a rappelé que l’Union européenne est une chasse gardée américaine qui doit surtout payer son écot à l’OTAN. Sans parler de la réaction de la Chine qui a, elle aussi, contredit M. Macron.
Cela constitue une violation de la Constitution :
-dont l’article 5 pose que le président de la République est « le garant du respect des traités »
-et de l’article 42 du traité de l’Union européenne qui pose le principe de la subordination à l’OTAN de la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD), que M. Macron approuve par ailleurs, à la différence de l’UPR.
Violation n°10 : le mépris constant avec lequel M. Macron traite la langue française et les pays de la Francophonie
en choisissant quasi-systématiquement de s’exprimer en anglo-américain lorsqu’il est devant un public étranger, en traitant avec un dédain ostensible les sommets de la Francophonie, ou en humiliant les Africains, depuis les plus pauvres (comme les migrants clandestins comoriens se noyant dans le détroit de Mozambique qu’il a osé comparer à du poisson à pêcher, provoquant un scandale régional) jusqu’au chef d’État (comme le président du Burkina Faso qu’il a traité publiquement comme s’il n’était qu’un réparateur de climatisation lors d’un voyage à Ouagadougou).
Le devoir absolu du président de la République est au contraire :
-de ne s’exprimer toujours et en tout lieu qu’en français – conformément à l’article 2 de notre Constitution,
-et de viser au développement de nos liens avec tous les pays de la Francophonie – conformément à l’article 87 de notre Constitution.
Non seulement l’anglomanie de M. Macron provoque parfois des incidents diplomatiques qui ridiculisent notre pays (comme en Australie où son mauvais maniement de la langue de Shakespeare lui fit tenir publiquement des propos indécents à propos de la femme du Premier ministre), mais elle rabaisse de façon scandaleuse et indue le statut de la langue française, qui est l’une des 6 langues officielles de l’ONU – à égalité avec l’anglais, l’arabe, le chinois, l’espagnol et le russe – et l’une des deux seules langues de travail du Secrétariat général de l’ONU avec l’anglais.
Le « devoir » auquel M. Macron se refuse est pourtant d’être le premier ambassadeur de la langue française à travers le monde. Son refus de parler le français dans les rencontres internationales est un « manquement » d’autant plus injustifiable que la langue de Molière est, contrairement à une légende, l’une des langues en plus fort développement dans le monde, notamment du fait de l’expansion démographique de l’Afrique francophone.
Cette attitude constitue une violation :
-de l’article 2 de la Constitution qui pose que « la langue de la République est le français »
-et de l’article 87 qui pose que « la République participe au développement de la solidarité et de la coopération entre les États et les peuples ayant le français en partage. »
Dossier complet en pdf: https://www.upr.fr/actualite/france/proposition-de-resolution-pour-louverture-de-la-procedure-de-destitution-du-president-de-la-republique-en-application-de-larticle-68-de-la-constitution/#gallery
https://www.upr.fr/actualite/france/proposition-de-resolution-pour-louverture-de-la-procedure-de-destitution-du-president-de-la-republique-en-application-de-larticle-68-de-la-constitution/
✊🙏 #GiletsJaunes #France #ViveLaRépublique #FREXIT #CGT #CFDT #FO #18Décembre #CFECGC #CFTC #CGTFO 🇫🇷🔵⚪️🔴 #Justice #Référendum #RéformedesRetraites #Constitution
0 notes
Text
Suppression du quota pour les orthophonistes
Mme Cohen interroge la Ministre de la Santé sur le manque d'orthophonistes sur l'ensemble du territoire national, rendant difficile l'accès aux soins.
Un arrêté a fixé à 905 le nombre d'étudiant.e.s à admettre en première année d'études d'orthophonie pour la rentrée 2019-2020. Ce chiffre est en légère augmentation par rapport à l'année précédente mais reste bien en deçà des besoins et ne permettra de faire face ni à la demande des patient.e.s ni aux départs en retraites prévus. Aussi, elle lui demande si elle entend supprimer les quotas d'orthophonie à l'instar de ce qu'elle a fait pour le numérus clausus. Elle lui demande également comment elle entend répondre à la vacance existante dans certains centres de formation. En effet, il semblerait que ces centres ne fassent pas appel aux candidat.e.s admis sur les listes complémentaires. Dans un contexte de pénurie de d'orthophonistes, seule la fin des quotas des futurs orthophonistes et une diminution de la vacance existante peuvent améliorer la situation. Cela permettrait également de limiter l'exode d'étudiant.e.s qui partent se former vers des pays comme la Belgique, faute de places suffisantes en France.
La profession d'orthophonistes est incontournable dans notre système de soins, leurs larges compétences leur permettent des interventions auprès des enfants et des adultes afin de rééduquer des troubles cognitifs, de la parole, du langage… Pourtant, leur manque est criant partout : en milieu hospitalier, dans les IME, les CMP, CMPP et en exercice libéral. L'urgence est donc d'agir !
from Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste https://ift.tt/2OMkRI3 via IFTTT
0 notes