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La nation, l'identité nationale et la mémoire collective
La nation, l'identitĂ© nationale et la mĂ©moire collective UniversitĂ© d'Ottawa Ăcole d'Ă©tudes politiques FacultĂ© des sciences sociales MĂ©moire prĂ©sentĂ© comme exigence partielle de la maĂźtrise en science politique
Lorsque la politique Ă©crit l'histoire: Ătudes des narratifs et politiques mĂ©morielles de la famine de 1932-1933 (Holodomor) en Ukraine postsoviĂ©tique Ariane Larouche Sous la direction de professeur Dominique Arel Ottawa, Canada, Hiver 2017 Table des matiĂšres - Introduction - 1 Cadre thĂ©orique - 2 MĂ©moire collective et individuelle - 3 Lorsque la mĂ©moire devient un instrument politique - 4 Politiques mĂ©morielles dans les rĂ©gimes politiques en transition - 5 Ăvolution et Ă©tude historiographique des narratifs de l'Holodomor en Ukraine post- soviĂ©tique et au sein de la diaspora ukrainienne - 6 Analyse empirique des politiques mĂ©morielles de l'Holodomor : Ătudes de cas des travaux lĂ©gislatifs et parlementaires, et du MusĂ©e canadien pour les droits de la personne - 7 DĂ©bats parlementaires, travaux lĂ©gislatifs et dĂ©crets prĂ©sidentiels - 8 ReprĂ©sentation de l'Holodomor au MusĂ©e canadien pour les droits de la personne - Conclusion - Bibliographie
Introduction
L'adage est bien connu : pour savoir oĂč nous allons, il faut savoir d'oĂč nous venons. Non seulement cette phrase souligne-t-elle l'importance que l'on doit accorder au passĂ©, elle rappelle Ă©galement qu'une identitĂ© collective s'analyse et trouve son sens Ă la lumiĂšre de l'histoire partagĂ©e par un mĂȘme regroupement d'individus. Il est vrai que les diffĂ©rents thĂ©oriciens de la nation insistent sur le partage d'Ă©lĂ©ments communs afin de dĂ©finir cette derniĂšre, que ce soit l'ethnie, la langue, le passĂ©, les valeurs, etc. Par exemple, Ernest Renan, philosophe et historien français de la fin du dix-neuviĂšme siĂšcle, place au centre de sa dĂ©finition de la nation le passĂ© commun qu'il dĂ©finit lui-mĂȘme comme Ă©tant « le riche legs commun de souvenirs » (Renan, 1992 54). Qui plus est, la mĂ©moire, ou la capacitĂ© de donner sens Ă des souvenirs du passĂ© ou Ă des Ă©vĂšnements historiques, prend forme en fonction de l'environnement social dans lequel elle Ă©volue (Halbwachs, 1992). En somme, on estime que la capacitĂ© cognitive de la mĂ©moire revient Ă l'individu, mais la collectivitĂ© devient essentielle pour faire sens de celle-ci (Olick, 1999). https://wikimemoires.net/2022/04/la-nation-identite-memoire-collective/ Read the full article
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La forme faible de l'efficience des marchés : 5 tests
La forme faible de l'efficience des marchés financiers
III- Les trois formes de l'efficience
Dans le but de rĂ©aliser des tests statistiques plus fins, Fama a dĂ©fini trois formes de l'efficience des marchĂ©s financiers. - La forme faible ou hypothĂšse faible de la thĂ©orie de l'efficience prĂ©tend qu'il n'est pas possible de tirer parti des information passĂ©s concernant un actif financier pour prĂ©voir les rĂ©voltions futurs du prix de cet actif. - La forme semi forte ou l'hypothĂšse semi forte de la thĂ©orie de l'efficience prĂ©tend qu'il n'est pas possible de tirer parti des information concernant un actif financier au moment mĂȘme oĂč ces informations sont rendues publiques pour prĂ©voir les rĂ©voltions futurs du prix de cet actif. - La forme forte ou l'hypothĂšse forte de la thĂ©orie de l'efficience prĂ©tend qu'il n'est pas possible de tirer parti des information non publiques concernant un actif financier au moment mĂȘme oĂč ces informations sont rendues publiques pour prĂ©voir les rĂ©voltions futurs du prix de cet actif. a) La forme faible de l'efficience et les tests de prĂ©vision des cours 1- DĂ©finition et implications de la forme faible de l'efficience La forme faible consiste Ă Ă©noncer que le prix actuel d'un actif financier est totalement indĂ©pendant de l'ensemble des informations concernant ce titre publiĂ© dans le passĂ©. On ne peut donc utiliser l'ensemble des informations passĂ©es pour dĂ©miner de façon certaine le prix actuel ou l'Ă©volution de prix. Deux remarques paraissent importantes Ă formuler Ă ce https://wikimemoires.net/2013/08/forme-faible-lefficience-marches-financie/ Read the full article
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L'environnement et 2 accords d'association UE-MA
Les 2 accords d'association UE-MA et la question de l'environnement DeuxiĂšme partie: les enjeux commerciaux de l'environnement
Chapitre IV : libre-Ă©change et environnement dans le contexte Euro-marocain
Introduction Le dĂ©veloppement Ă©conomique et social qu'a connu le Maroc, lors des derniĂšres dĂ©cennies, a permis de mettre en place des infra- structures de base de lâĂ©conomie nationale et de rĂ©pondre Ă certains besoins socio-Ă©ducatifs de la population. Plusieurs secteurs ont connu une croissance notable, tels que le tourisme, lâindustrie, la pĂȘche lâeau, lâhabitat, etc. Ce dĂ©veloppement sâest accompagnĂ© dâune exploitation accrue des ressources naturelles et dâune dĂ©gradation de lâenvironnement suite Ă l'Ă©mission des rejets liquides, gazeux, et solide, et ce en lâabsence de mesures techniques et rĂšglementaires pouvant faire face Ă cette dĂ©gradation. La complexitĂ© des problĂšmes environnementaux et leurs implications Ă©conomiques et sociales, nĂ©cessite la disponibilitĂ© dâune information synthĂ©tique et objective, permettant dâĂ©laborer des stratĂ©gies adĂ©quates pour arrĂȘter la destruction du milieu naturel. Lâinformation sur lâenvironnement est donc devenue capitale, aussi bien pour les citoyens que pour les entreprises, les associations, les scientifiques, les dĂ©cideurs publics, et la communautĂ© internationale. Aujourdâhui, il est capital pour le Maroc de savoir dans quelle mesure la zone de libre Ă©change est possible et viable dans une rĂ©gion marquĂ©e par de nombreux dâinĂ©galitĂ©s et de dĂ©sĂ©quilibres ? En fait, cette question posĂ©e depuis longtemps au niveau Ă©conomique se complique aujourdâhui parce quâelle sâimpose aussi au niveau Ă©cologique. Nous essaierons dâabord dâexaminer la question de l'environnement dans les accords dâassociation euro-marocains, puis nous nous attacherons dans une deuxiĂšme section Ă explorer les impacts prĂ©visibles sur lâenvironnement de la libĂ©ralisation des Ă©changes avec l'UE. https://wikimemoires.net/2010/04/les-causes-de-la-degradations-de-lenvironnement/ Section I : la question de l'environnement dans les accords d'association UE-MA euro-marocains https://wikimemoires.net/2010/04/lenvironnement-accords-dassociation-ue-ma/ Read the full article
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Comment rĂ©diger un mĂ©moire de fin dâĂ©tudes? 7 Ătapes
Cet article est un guide Ă©tape par Ă©tape concernant la rĂ©daction dâun mĂ©moire de fin dâĂ©tudes, de façon propre et efficace, tout en suivant les normes internationales de rĂ©daction de mĂ©moires. Un mĂ©moire est un document dans lequel l'auteur met en Ă©vidence une conclusion et souvent suivie de recommandations sur un sujet scientifique, basĂ©e sur une sĂ©rie de faits recueillis au cours d'une recherche scientifique approfondie. Un mĂ©moire de fin dâĂ©tudes (exemple) met en lumiĂšre la fin d'une ïżœïżœpoque au cours des Ă©tudes supĂ©rieures, que ce soit licence, master ou doctorat. Cette Ă©tape cruciale couronne toutes les annĂ©es d'Ă©tudes et de travail acharnĂ© investis par les Ă©tudiants, afin dâobtenir leurs diplĂŽmes. Le mĂ©moire de recherche permet de mobiliser et mettre en pratique toutes les connaissances acquises au cours du cursus scolaire, ainsi de mettre en Ă©vidence leur capacitĂ© de recherche et de rĂ©daction. Sommaire : - Ătape 1 : Choix du sujet de recherche - Ătape 2 : Formulation de la problĂ©matique - Ătape 3 : Construction dâun plan de travail - Ătape 4 : Recherche dâinformations pertinentes - Ătape 5 : RĂ©daction et structuration du projet - Ătape 6 : Relecture et Ă©dition du document - Ătape 7 : PrĂ©paration de la prĂ©sentation orale https://wikimemoires.net/2022/03/comment-rediger-un-memoire-de-fin-d-etudes-7etapes/ Read the full article
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Quels sont les indicateurs de performance de la fonction RH ?
Les indicateurs de mesure de la performance de la fonction RH
1.2 #Indicateurs de la #performance de la #fonction #RH
Le chapitre qui prĂ©cĂšde a mis en Ă©vidence trois types de performance de la #fonction_RH : - lâ#efficience, - lâefficacitĂ©, - et lâimpact. La question qui vient alors naturellement est de savoir comment les mesurer et avec quels indicateurs. Nous allons maintenant examiner ce que la littĂ©rature acadĂ©mique nous dit Ă propos de cette question. Pour cela, aprĂšs un bref rappel historique, nous nous intĂ©resserons aux indicateurs dont la littĂ©rature relative au contrĂŽle de gestion sociale fait Ă©tat. Les premiers essais de mesure apparaissent en AmĂ©rique du Nord il y a plus de cinquante ans. Il sâagit de ratios de coĂ»t par employĂ© (coĂ»ts de formation par employĂ©, par exemple), qui se multiplient dans un premier temps, avec toujours la notion de coĂ»t comme thĂšme central de la mesure. DĂšs la fin des annĂ©es 60, Flamholtz (1971) et dâautres expĂ©rimentent ce que lâon appelle alors « la comptabilisation des ressources humaines », qui sâinspire des principes comptables, toujours pour Ă©valuer les diffĂ©rents coĂ»ts des RH. En France, câest Ă partir de la fin des annĂ©es 70 que la lĂ©gislation sur le bilan social est mise en Ćuvre. Il constitue le premier outil de la mesure du capital humain au sens large. Cette lĂ©gislation donne alors une forte impulsion Ă la recherche d'indicateurs sociaux. Selon Naro (2006), « le contrĂŽle de gestion sociale sâest ainsi fortement dĂ©veloppĂ© au sein des entreprises comme un systĂšme de contrĂŽle Ă part entiĂšre. Aujourdâhui, la reconnaissance des ressources humaines comme source de crĂ©ation de valeur et dâavantage concurrentiel a donnĂ© lieu Ă une prise en compte croissante des indicateurs sociaux dans les modĂšles de contrĂŽle de gestion ». Ainsi, ce nâest que beaucoup plus rĂ©cemment que les indicateurs ont portĂ© sur la contribution de la gestion des ressources humaines en tant que valeur ajoutĂ©e et non plus coĂ»t. Liste des indicateurs de performance RH https://wikimemoires.net/2012/09/indicateurs-de-la-performance-de-la-fonction-rh/ Read the full article
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Le Web : l'historique, le web 2.0 et les médias sociaux
Le Web : l'historique, le web 2.0 et les mĂ©dias sociaux Ecole SupĂ©rieure de Commerce International School of Management IDRAC Montpellier MGE 4 : Management des PME MĂ©moire de fin dâĂ©tude
En quoi la gestion de lâE-rĂ©putation est-elle devenue un facteur de rĂ©ussite primordiale pour nos entreprises ? Baugas Alexis Remerciements  : Je tiens Ă remercier le groupe LDLC.com, et plus particuliĂšrement Gilles Devletian, Community Manager chez LDLC et salariĂ© du groupe LDLC.com depuis 2002 pour le temps quâil { su mâaccorder ainsi que ses recommandations. Jâaimerais aussi remercier mon tuteur IDRAC, Mr Maes, qui a su ĂȘtre de bons conseils tant pour la rĂ©daction de mon mĂ©moire que pour sa prĂ©sentation. Enfin, que toutes les personnes qui ont contribuĂ© { lâĂ©laboration de mĂ©moire trouvent ici lâexpression de ma reconnaissance. RĂ©sumĂ© : Ce mĂ©moire aura pour but de rĂ©pondre Ă la question « En quoi la gestion de lâE-rĂ©putation est-elle devenue un facteur de rĂ©ussite primordiale pour nos entreprises ? ». En effet, actuellement de plus en plus dâentreprises se lancent, en interne ou en externe, dans la gestion de lâidentitĂ© de leur marque sur internet. Dans un premier temps, nous exposerons donc le contexte dans lequel la gestion de lâe-rĂ©putation Ă fait son apparition, puis nous mettrons en Ă©vidence les diffĂ©rentes techniques existantes pour gĂ©rer cette rĂ©putation sur Internet. Ensuite nous mettrons en avant une stratĂ©gie type du web 2.0 et nous finirons avec une partie dĂ©diĂ©e Ă lâapplication des principes thĂ©oriques sur lâentreprise LDLC en prenant soin dâĂ©tablir des prĂ©conisations adaptĂ©es au groupe. Abstract  : This final export will aim to answer the question âHow the management of e-reputation became a critical success factor for our businesses?â. Nowadays more and more companies are working in the identity management, internally or externally, in managing their brand identity on the Internet. Firstly, we will handle the context in which reputation management grown, then we will highlight the various techniques available in order to manage this reputation on internet, then we will focus on a web 2.0 strategy and we will end by the application of the theoretical principles on the LDLC company in order to propose adapted recommendations to the group.https://wikimemoires.net/2013/08/gestion-de-e-reputation-et-reussite-primordiale-des-entreprises/ Sommaire I. Introduction II. Contexte 1. Lâhistorique du Web 2. LâavĂšnement des mĂ©dias sociaux 3. Lâapparition du personnal branding 4. Eviter le bad buzz 5. La gestion de lâe-rĂ©putation III. Les techniques 1. SEO a. Lâoptimisation du code source b. Le contenu c. Les flux d. Les annuaires de rĂ©fĂ©rencement https://wikimemoires.net/2013/08/transformer-les-visiteurs-en-acheteurs-et-sociabiliser-son-contenu/ 2. SMO 3. SEM a. Le Display a. Le SEA - Sur les moteurs de recherches - Sur les rĂ©seaux sociaux IV. Usages et stratĂ©gies 1. DĂ©finir ses objectifs 2. Optimiser son rĂ©fĂ©rencement naturel 3. Booster ses visites avec le SEA 4. CrĂ©er du contenu 5. Sociabiliser son contenu a. Attirer des fans vers sa page b. Convertir ses visiteurs en fans c. Transformer ses fans en ambassadeurs 6. Transformer les visites en achats V. Applications en entreprise 1. PrĂ©sentation de lâentreprise 2. PrĂ©sentation du marchĂ© 3. Les stratĂ©gies de LDLC.com 1. PrĂ©conisations a. Publications sur le mur b. Utilisation dâoutils de veille c. Mise en place de tableaux de bords VI. Conclusion Read the full article
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Modification du rÚglement de copropriété : 3 étapes
La pratique dâune modification complexe dâun rĂšglement de copropriĂ©tĂ© UniversitĂ© Paris II - PanthĂ©on-Assas Centre de formation professionnelle notariale de Paris 10, rue TraversiĂšre- 75012 PARIS DiplĂŽme supĂ©rieur de notariat Rapport de stage
La pratique dâune modification complexe dâun rĂšglement de copropriĂ©tĂ© PrĂ©sentĂ© par : Jean-Philippe JACQUOT Remerciements Je tiens Ă remercier dans un premier temps tous les professeurs, notaires, et intervenants dans le cadre de la formation du DiplĂŽme SupĂ©rieur de Notariat (DSN)⊠Introduction Les est quod cum que notamus, ce que nous Ă©crivons fait loi. Cette locution latine a Ă©tĂ© adoptĂ©e vers la fin du XVIIĂšme siĂšcle par les notaires sous le rĂšgne de Louis XIV, et en particulier par les notaires de la Chambre de Paris. Il appert de cette formule la vertu de lâacte authentique. En effet les actes passĂ©s par les notaires ont force de loi (force probante et force exĂ©cutoire). Plus rĂ©cemment, en 1948, cette devise est devenue celle de lâUnion internationale du Notariat. Le statut du notaire tire aussi ses prĂ©rogatives modernes de la loi du 25 VentĂŽse An XI, reprise largement dans lâordonnance du 2 novembre 1945. Le rĂšglement de copropriĂ©tïżœïżœ et le notaire On ne peut ainsi contredire le rĂŽle du notaire, vĂ©ritable serviteur de la vĂ©ritĂ©, qui est de rĂ©diger des conventions pour lesquelles on ne pourrait revenir, sauf procĂ©dure trĂšs spĂ©ciale dâinscription de faux en Ă©criture publique relevant de la Cour dâAssises. A cela, la jurisprudence a complĂ©tĂ© le rĂŽle du notaire par un devoir de conseil, Ă©tant ainsi responsable et garant de lâauthenticitĂ© mais aussi de lâefficacitĂ© des actes quâil reçoit. Câest donc naturellement que le notaire, ayant un monopole en matiĂšre immobiliĂšre, a abordĂ© le droit de la copropriĂ©tĂ©, et notamment la rĂ©daction de rĂšglements de copropriĂ©tĂ©. La rĂ©elle organisation juridique de la division dâun immeuble par Ă©tage, a Ă©tĂ© Ă©dictĂ©e sous le code napolĂ©onien de 1804, par lâancien article 664 du Code civil . Il disposait : - « Lorsque les diffĂ©rents Ă©tages d'une maison appartiennent Ă divers propriĂ©taires, si les titres de propriĂ©tĂ© ne rĂšglent pas le mode des rĂ©parations et reconstructions, elles doivent ĂȘtre faites ainsi qu'il suit : - « Les gros murs et le toit sont Ă la charge de tous les propriĂ©taires, chacun en proportion de la valeur de l'Ă©tage qui lui appartient ; - « Le propriĂ©taire de chaque Ă©tage fait le plancher sur lequel il marche ; - « Le propriĂ©taire du premier Ă©tage fait l'escalier qui y conduit, le propriĂ©taire du second Ă©tage fait, Ă partir du premier, l'escalier qui conduit chez lui et ainsi de suite. » Cet article 664 est restĂ© en vigueur jusquâĂ la promulgation de la loi du 28 juin 1938, qui a commencĂ© par prĂ©voir lâorganisation des rapports individuels entre les copropriĂ©taires. Depuis, câest la loi actuelle du 10 juillet 1965 qui rĂ©git le statut de la copropriĂ©tĂ©. Lâarticle 1er de la loi du 10 juillet 1965 indique que les immeubles bĂątis soumis au rĂ©gime de la copropriĂ©tĂ© sont divisĂ©s en lots comprenant chacun une partie privative et une quote-part de parties communes. La dĂ©finition des parties privatives est selon lâarticle 2 de ladite loi, celles des bĂątiments et des terrains rĂ©servĂ©es Ă lâusage exclusif dâun copropriĂ©taire dĂ©terminĂ©. Sont communes les parties des bĂątiments et des terrains affectĂ©es Ă lâusage ou Ă lâutilitĂ© de tous les copropriĂ©taires ou de plusieurs dâentre eux. Dans le silence ou la contradiction des titres, sont rĂ©putĂ©es parties communes : le sol, les cours, les parcs et jardins, les voies dâaccĂšs ; le gros Ćuvre des bĂątiments, les Ă©lĂ©ments dâĂ©quipement commun, les coffres, gaines et tĂȘtes de cheminĂ©es ; les locaux des services communs ; les passages et corridors. Le rĂšglement de copropriĂ©tĂ© Ainsi, dans ce dispositif lĂ©gislatif, le rĂšglement de copropriĂ©tĂ© va dĂ©terminer : - la destination de lâimmeuble, celle des parties privatives et des parties communes et leurs conditions de jouissance; - la quote-part de charges affĂ©rente Ă chaque lot dans chaque catĂ©gorie de charges ainsi que les Ă©lĂ©ments permettant de fixer les quotes-parts des parties communes; - les rĂšgles relatives Ă lâadministration des parties communes et les rĂšgles dâorganisation et de fonctionnement de lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Le rĂšglement de copropriĂ©tĂ© sera doublĂ© par un Ă©tat descriptif de division qui mentionnera les numĂ©ros des lots en localisant les parties privatives qui les composent et en prĂ©cisant la quote-part des parties communes qui leur est associĂ©e. Il indiquera la nature du lot, et les modalitĂ©s de rĂ©partition des charges. Comment modifier un Ă©tat descriptif de division ? Les clauses du rĂšglement de copropriĂ©tĂ© et de lâĂ©tat descriptif de division doivent ĂȘtre conformes aux rĂšgles impĂ©ratives de la loi du 10 juillet 1965, du dĂ©cret du 17 mars 1967, respecter lâordre public, et ĂȘtre en harmonie avec les bonnes mĆurs. Toute clause contraire Ă de telles exigences serait rĂ©putĂ©e non Ă©crite. Apparait par consĂ©quent lâimportance dâune bonne rĂ©daction dâun rĂšglement de copropriĂ©tĂ©, de son Ă©tat descriptif de division et de leurs modificatifs subsĂ©quents. Le notaire doit rĂ©diger Ă ces occasions, des actes cousus mains, afin dâĂ©viter toute contingence de contentieux. Par ailleurs, et depuis la rĂ©forme de la publicitĂ© fonciĂšre, par le dĂ©cret du 4 janvier 1955, et son dĂ©cret dâapplication du 14 octobre 1955, lâintervention du notaire est incontournable, ainsi quâil sera Ă©tudiĂ© ci-aprĂšs, le tout Ă travers un cas dâespĂšce que voici. Cas dâespĂšce : Monsieur Z., notre client, copropriĂ©taire dans un immeuble collectif situĂ© Ă PARIS, rue du Faubourg-PoissonniĂšre, nous a expliquĂ© quâil a empiĂ©tĂ© sur le palier de sa copropriĂ©tĂ© pour agrandir son salon. Comme tout client pressĂ©, il a dĂ©sirĂ© rĂ©gulariser rapidement sa situation pour un euro symbolique auprĂšs du syndicat des copropriĂ©taires. ... Sommaire : Introduction 5 Partie I â Lâacte modificatif Ă lâĂ©tat descriptif de division et au rĂšglement de copropriĂ©tĂ© 7 A â Analyse dâensemble 7 1°) Phase prĂ©paratoire 7 LâintĂ©rĂȘt dâun acte plural comportant des conventions modales 7 Les bonnes pratiques notariales 8 2°) NĂ©cessitĂ© dâune autorisation dâurbanisme 9 3°) Y-avait-t-il applications des rĂšgles de changement dâusage et/ou de destination ? 10 a) Le changement dâusage 10 b) Le changement de destination 10 B â LâAcquisition de la partie de couloir 11 1°) La crĂ©ation de lot temporaire par prĂ©lĂšvement sur les parties communes 11 a) Lâexamen de la situation dâannexion de parties communes 11 b) Les rĂšgles de majoritĂ© 12 2°) La crĂ©ation dâun lot temporaire 13 Une nouvelle rĂ©partition des tantiĂšmes et des charges 13 Le tableau rĂ©capitulatif 14 La consĂ©quence de la rĂ©duction des parties communes hypothĂ©quĂ©es 15 3°) La vente du lot transitoire au copropriĂ©taire 15 a) Les rĂšgles de majoritĂ© 15 b) Le problĂšme de la vente Ă lâeuro symbolique 16 c) Les formalitĂ©s relatives Ă la cession 16 4°) La suppression du lot transitoire 18 5°) Les conditions de la rĂ©union de lots 18 Les conditions de lâintĂ©gration de lâancien palier dans lâappartement 18 La rĂ©daction des modifications dans lâacte 19 C â Les modalitĂ©s de la vente du grenier 19 1°) Les particularitĂ©s de la vente du grenier Ă Monsieur Z 19 Les documents dâurbanisme 20 Lâimposition sur la plus-value immobiliĂšre 21 2°) Le droit de prioritĂ© lors de la vente par le syndicat des locaux privatifs crĂ©Ă©s 21 3°) La gestion du problĂšme du droit de jouissance exclusif sur une partie du grenier par un autre copropriĂ©taire 22 4°) Traduction dans lâacte de la suppression du lot 22 5°) La crĂ©ation du lot de grenier devenant un local dâhabitation 23 D - La cession du droit de surĂ©lĂ©vation 24 1°) La nature du droit de surĂ©lĂ©vation 24 2°) Lâanalyse dâune pĂ©remption au regard du droit de surĂ©lĂ©vation 25 3°) Observations liminaires 25 4°) La prĂ©paration des documents nĂ©cessaire Ă la tenue de lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale 26 a) Le dossier technique 26 b) Le dossier juridique et lâĂ©tablissement dâun projet de modificatif 26 5°) LâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des copropriĂ©taires 28 a) La convocation Ă lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale 28 b) Le vote de lâassemblĂ©e 29 c) Lâanalyse au regard des autres copropriĂ©taires de lâimmeuble 29 d) Le vote pour modification des tantiĂšmes de copropriĂ©tĂ© et charges 29 e) Le prix de vente dĂ©battu en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale 30 6°) FormalitĂ©s particuliĂšres 31 7°) FiscalitĂ© 31 7°) La rĂ©daction de lâacte 33 8°) La cession du lot transitoire comme droit de surĂ©lĂ©vation 34 PARTIE II â Donation de logement provenant de la subdivision de lot 34 A- La rĂ©union des lots 34 1°) Lâautorisation spĂ©ciale de lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des copropriĂ©taires 34 2°) Le modificatif Ă lâĂ©tat descriptif de division de la 1Ăšre rĂ©union de lots 35 3°) Le modificatif Ă lâĂ©tat descriptif de division de la 2Ăšme rĂ©union de lots 35 B - Subdivision de lot 36 1°) Chaque copropriĂ©taire a-t-il la facultĂ© de diviser son lot ? 36 Une facultĂ© lĂ©gale 36 Les limitations contractuelles 37 2°) Conditions relatives Ă la loi SRU 38 C- Donation 40 1°) Conditions de fond de la donation 40 Le consentement Ă lâacte de donation 40 La nĂ©cessitĂ© dâun dĂ©pouillement par le contrat de bienfaisance 41 Le rapport de la donation 41 A cheval donnĂ© on y regarde point les dents 42 2°) Condition de forme de la donation 42 a) La nĂ©cessitĂ© dâun acte solennel 42 b) Obligation de publication au fichier immobilier 43 3°) Non comparution de Mademoiselle X. Ă la donation 44 4°) Lâanalyse des clauses particuliĂšres souhaitĂ©es par le donateur 44 Droit de retour conventionnel 44 Interdiction dâaliĂ©ner et de grever de droits rĂ©els 45 Clause de non ameublissement 46 Prise en charge de travaux sur lâappartement du donateur 46 Donation de la nue-propriĂ©tĂ© 47 Consultation spĂ©ciale sur le viager 47 Conclusion 48 Modification du rĂšglement de copropriĂ©tĂ© https://wikimemoires.net/2019/10/la-pratique-dune-modification-dun-reglement-de-copropriete/
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LâatmosphĂšre du point de vente : composantes du magasin
LâatmosphĂšre du point de vente : fondement du marketing sensoriel
1.2. LâatmosphĂšre: fondement du marketing sensoriel.
DĂ©finition du marketing sensoriel 1.2.1. Vers une dĂ©finition exhaustive de lâatmosphĂšre. Dans le cadre du marketing sensoriel, le concept d'atmosphĂšre est essentiel puisqu'il permet de comprendre les influences et les interactions de l'ensemble des composantes du magasin, autres que le produit, qui influencent les perceptions du consommateur et les variations du chiffre d'affaires. DĂ©finition de l'atmosphĂšre L'atmosphĂšre a Ă©tĂ© dĂ©finie selon trois approches qui se complĂštent. La premiĂšre approche (dĂ©finition de l'atmosphĂšre du point de vente) La premiĂšre, celle de Kotler en 1973, qui est le premier Ă dĂ©finir ce concept, est construite sur les dimensions sensorielles du consommateur, puisqu'il considĂšre que l'environnement est caractĂ©risĂ© par quatre dimensions qui correspondent aux perceptions du consommateur: - la dimension visuelle (la couleur, la luminositĂ©, la taille et les formes), - la dimension olfactive (la senteur et la fraĂźcheur), - la dimension tactile (la tempĂ©rature et la douceur) - et la dimension auditive (le volume et la tonalitĂ©) (Kotler,1973).  https://wikimemoires.net/2013/07/latmosphere-fondement-du-marketing-sensoriel/ Read the full article
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Lâacquisition des noms de domaine et lâactif de lâentreprise
Lâacquisition des noms de domaine et lâactif de lâentreprise UniversitĂ© Paris I La Sorbonne Master 2 Droit de lâInternet â Administration â Entreprises
Lâimmobilisation des dĂ©penses de crĂ©ation et dâacquisition des noms de domaine Ă lâactif de lâentreprise MĂ©moire de Edouard BOUSCASSE Sous la direction de Madame le Professeur Marie-Claire ROGER-GRAUX et de Monsieur le Professeur Georges CHATILLON AnnĂ©e universitaire 2005/2006 Introduction : Lâinternet est un rĂ©seau mondial associant des ressources de communications Ă©lectroniques et des ordinateurs serveurs et clients qui, Ă travers le service interactif Web1, permet de mettre Ă disposition toutes sortes dâinformations composĂ©es de textes, dâimages, de sons et de sĂ©quences vidĂ©o sous forme de documents hypertextes2. DĂšs les annĂ©es 90, les entreprises3 ont perçu le potentiel du rĂ©seau internet pour promouvoir leurs activitĂ©s et constituer de nouvelles zones dâachalandage. Les sites internet de commerce Ă©lectronique se sont multipliĂ©s depuis, allant mĂȘme jusquâĂ reprĂ©senter pour certaines entreprises lâunique point de ralliement de la clientĂšle. Le site internet peut ĂȘtre dĂ©fini comme « un ensemble de services interactifs utilisant le seul support numĂ©rique, pour le traitement et la transmission de lâinformation dans toutes ses formes : textes, donnĂ©es, sons, images fixes, images animĂ©es rĂ©elles ou virtuelles »4 enregistrĂ© dans la mĂ©moire dâun ordinateur connectĂ© au rĂ©seau. A lâaide dâun navigateur5 installĂ© sur son ordinateur, lâinternaute consulte un site internet Ă distance, dâun simple clic, au grĂ© de ses envies. Techniquement, les ordinateurs communiquent entre eux sur le rĂ©seau grĂące au protocole IP (Internet Protocol), qui utilise des adresses numĂ©riques, appelĂ©es adresses IP. Dans sa version 4, elles sont composĂ©es de quatre nombres entiers entre 0 et 255 et notĂ©es xxx.xxx.xxx.xxx. Chaque ordinateur possĂšde une adresse IP qui lui est propre. 1 Le World Wild Web ou www. 2 DĂ©finition : « SystĂšme de renvois permettant de passer directement dâune partie dâun document Ă une autre, ou dâun document Ă dâautres documents choisis comme pertinents par lâauteur » (Commission gĂ©nĂ©rale de terminologie et de nĂ©ologie, Liste des termes, expressions et dĂ©finitions de lâinformatique et de lâinternet : JO du 16 mars 1999). 3 Pour la suite des dĂ©veloppements, la notion dâentreprise est entendue comme un ensemble de moyens corporels et incorporels affectĂ©s Ă lâexercice dâune activitĂ© Ă©conomique exercĂ©e par une personne physique Ă titre individuel ou par une personne morale sous la forme de sociĂ©tĂ©. 4 THERY, « Les Autoroutes de lâinformation », Rapport au Premier ministre : La Documentation Française, octobre 1994, p. 14. 5 Câest un logiciel qui permet Ă un utilisateur de consulter des sites internet. Ces adresses numĂ©riques sont difficilement mĂ©morisables pour lâhomme. Aussi, le systĂšme DNS (Domain Name System)6 permet dâassocier Ă chaque adresse IP un nom de domaine Ă©crit en langage courant. Partant de lĂ , le nom de domaine « permet lâidentification dâun site internet et la personnalisation de lâadresse IP »7. Il est composĂ© de deux parties sĂ©parĂ©es par un point. A titre dâexemple, le nom de domaine « apple.fr » a pour nom apple et pour suffixe .fr. Le nom de domaine peut ĂȘtre gĂ©nĂ©rique (dit « generic Top Level Domain » ou gTLD), c'est-Ă -dire dĂ©tachĂ© de toutes contraintes gĂ©ographiques comme le « .com », le « .biz » ou le « .edu ». A lâinverse, il peut ĂȘtre gĂ©ographique (dit « country code Top Level Domain » ou ccTLD), c'est-Ă -dire attachĂ© Ă un territoire donnĂ© (« .fr » pour la France, « .be » pour la BelgiqueâŠ). Lâadministration des gTLD est assurĂ©e par un organisme Ă but non lucratif appelĂ© ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), alors que les ccTLD sont gĂ©rĂ©s par des structures dĂ©pendant du pays dâextension. En France, câest lâAFNIC (Association Française pour le Nommage Internet en CoopĂ©ration) qui se charge dâattribuer et de gĂ©rer les noms de domaine pour la zone « .fr ». Pour lâEurope, câest lâEURID (European Registry for Internet Domains) qui remplit la mĂȘme fonction pour le « .eu ». https://wikimemoires.net/2013/08/l-acquisition-des-noms-de-domaine-et-l-actif-de-l-entreprise/ Read the full article
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Documentaire philosophique en France : marché éditorial et stratégies
II. Ătat des lieux des documentaires philosophiques Les approches historique et gĂ©nĂ©rique ont permis d'inscrire le documentaire philosophique dans un cadre temporel et dans un genre de livres pour enfants. Le documentaire philosophique rĂ©siste cependant Ă la dĂ©finition classique du livre documentaire. Parce qu'il est prĂ©cisĂ©ment qualifiĂ© de «philosophique», le documentaire philosophique semble Ă©chapper Ă toute tentative de classification. Ne faudrait-il pas alors crĂ©er un nouveau genre pour un livre inclassable? Un Ă©tat des lieux des documentaires philosophiques permettrait d'Ă©toffer notre Ă©tude. Afin d'effectuer un panorama de la production Ă©ditoriale des documentaires philosophiques, nous adopterons deux points de vue: celui de l'Ă©diteur et celui du lecteur.
A. Les livres
Comment est conçu le documentaire philosophique? De quel ordre sont les motivations de la politique Ă©ditoriale dans les collections? Un état des lieux du marchĂ© Ă©ditorial est nĂ©cessaire pour caractĂ©riser davantage le documentaire philosophique en France. Ă partir d'une vue synthĂ©tique des documentaires philosophiques, nous tenterons de dĂ©gager les stratĂ©gies Ă©ditoriales mises en place dans la conception de l'objet-livre. 1. LâĂ©tat du marchĂ© Il sâagissait en un premier temps de recenser les documentaires philosophiques destinĂ©s aux 7-11 ans. Trois sources principales ont permis leur prĂ©sentation sous forme de tableau synthĂ©tique (p. 24) : - le Guide de lâĂ©dition pour la jeunesse, - le hors-sĂ©rie de LivresHebdo prĂ©sentant lâensemble des maisons dâĂ©dition françaises - et les sites et catalogues des Ă©diteurs jeunesse. Plusieurs difficultĂ©s se sont prĂ©sentĂ©es au cours de ce travail. a) Une synthĂšse impossible?https://wikimemoires.net/2013/02/etat-des-lieux-des-documentaires-philosophiques-en-france/ Read the full article
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Les causes de la pauvreté : naturelles et humaines
Quelles sont les causes et les conséquences de la pauvreté ? Les causes de la pauvreté dans le monde : - les causes naturelles de la pauvreté - et causes humaines de la pauvreté - Causes historiques - Causes économiques - Causes politiques de la pauvreté
1.1.3. Causes de la pauvreté
Quelles sont les causes de la pauvretĂ© dans le monde ? Jusque lĂ , le phĂ©nomĂšne « pauvretĂ© » Ă©tait analysĂ© Ă lâĂ©chelle individuelle ou dans le cadre du mĂ©nage. Or, les observations rĂ©vĂšlent que de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le phĂ©nomĂšne de pauvretĂ© de masses est observĂ© dans les pays en dĂ©veloppement et la pauvretĂ© marginale ou rĂ©siduelle Ă©tant caractĂ©ristique des pays dĂ©veloppĂ©s. Partant de cette considĂ©ration, il y a lieu de postuler que la pauvretĂ© de masses est la rĂ©sultante de la conjugaison de facteurs explicatifs de la pauvretĂ© des sociĂ©tĂ©s (pays) et des facteurs entravant lâĂ©panouissement des individus dans la sociĂ©tĂ©. Le prĂ©sent point sâintĂ©resse aux diffĂ©rents aspects liĂ©s Ă la pauvretĂ© des masses, Ă©troitement liĂ©e Ă la pauvretĂ© des nations. A ce sujet, il sied de mentionner que la pauvretĂ© des nations, le reflet du contraire du dĂ©veloppement ou de la richesse des nations, se traduit notamment par « des problĂšmes Ă©conomiques et sociaux considĂ©rables, liĂ©s Ă la faiblesse des revenus de lâĂtat et des citoyens ». Les populations des pays pauvres sont dĂšs lors confrontĂ©es Ă des problĂšmes8 : - Dâalimentation : famines, malnutrition (alimentation insuffisante) frĂ©quente ; - De santĂ© : forte mortalitĂ© infantile et maternelle, faible espĂ©rance de vie ; - DâĂ©ducation : les taux dâalphabĂ©tisation sont souvent faibles parce que lâĂtat nâa pas les moyens dâĂ©duquer le nombre trĂšs important dâenfants et que les parents ne peuvent pas les envoyer Ă lâĂ©cole ; - Dâemploi : le chĂŽmage est trĂšs important, dâautant plus que la part de jeunes adultes (qui cherchent un travail) est Ă©levĂ©e dans la population. Beaucoup sont obligĂ©s de travailler dans lâinformel ou dâexercer des «petits boulots» ; - De logement : les conditions de vie sont trĂšs difficiles, des familles sont obligĂ©es de vivre dans la promiscuitĂ©, beaucoup nâont pas accĂšs Ă lâeau potable et Ă lâĂ©lectricitĂ©. 8 Cette notion est dĂ©veloppĂ©e dans lâarticle « Richesse et pauvretĂ© dans le monde » quâon peut retrouver dans le site : http://www.keepschool.com/cours-fiche-richesse_et_pauvrete_dans_le_monde.html#a1. Ainsi, Ă la base de cette situation, il y a lieu de distinguer les causes naturelles des causes non naturelles. https://wikimemoires.net/2013/07/les-causes-de-la-pauvrete-naturelles-humaines-et-economiques/ Read the full article
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L'approche américaine de la qualité : Deming et Juran
L'approche américaine de la qualité : Edwards Deming et Joseph Juran (trilogie de Juran) Chapitre 1 : Concept et dimensions de la qualité Section 1 : Revue de littérature de la qualité
2- Approches de la qualité
La qualitĂ©, au sens moderne, est apparue avec la production en sĂ©rie. Elle a surtout Ă©tĂ© initialisĂ©e aux Etats-Unis. La recherche de la qualitĂ© nâest pas une mode rĂ©cente. Elle est profondĂ©ment enracinĂ©e dans la tradition de lâentreprise, notamment aux Etats-Unis. Paradoxalement, bien que les pays Ă©trangers et particuliĂšrement le Japon, aient appliquĂ© les concepts qualitĂ© avec une grande efficacitĂ©. 2-1 L'approche amĂ©ricaine (Deming et Juran) Les deux leaders de lâapproche amĂ©ricaine furent - W.Edwards Deming - et Joseph Juran. 2-1-1 W. Edwards Deming La qualitĂ© selon Deming Il est le grand promoteur de lâutilisation massive des techniques statistiques dans le monde industriel. A partir de 1942, il essaye dâappliquer les mĂ©thodes de Shewhart aux Etats Unis. AprĂšs la seconde guerre mondiale, ses confĂ©rences au Japon connurent un grand retentissement, (Duret et Pillet, 1998). Le constat assez simple sur lequel sâest appuyĂ© Deming est ainsi prĂ©sentĂ© par kennĂ©dy(en 2003) : « les processus sont sensibles Ă des variations induisant des pertes de la qualitĂ© , si lâon parvient Ă gĂ©rer ces degrĂ©s de variation, il devient possible dâen rĂ©duire les effets et dâaugmenter globalement la qualitĂ© ». Deming fut largement crĂ©ditĂ© d'avoir conduit la rĂ©volution japonaise de la qualitĂ©. Les japonais commencĂšrent Ă suivre ses recommandations dans la mise en oeuvre, des contrĂŽles statistiques de processus (SPC) ainsi que des techniques de rĂ©solution de problĂšmes durant les annĂ©es 50. https://wikimemoires.net/2012/01/approche-americaine-de-la-qualite/ Read the full article
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Motivation intrinsÚque : individus créatifs et production créative
La motivation intrinsÚque des personnes créatives, la motivation extrinsÚque et les productions créatives
2.4- Motivation intrinsÚque et caractéristiques psychologiques des personnes créatives
La psychologie, la crĂ©ativitĂ© et les individus crĂ©atifs Les premiers Ă ĂȘtre intĂ©ressĂ©s Ă la crĂ©ativitĂ© et aux individus crĂ©atifs sont les chercheurs en psychologie : « le thĂšme de la crĂ©ativitĂ© est lâun des plus populaires de la psychologie pendant la pĂ©riode comprise entre 1945 et 1960 » (Echtler Yeremian 1998) . Ils ont voulu savoir si tous les individus pouvaient ĂȘtre crĂ©atifs ou si la crĂ©ativitĂ© impliquait lâexistence de traits mentaux spĂ©cifiques diffĂ©renciant fondamentalement les individus crĂ©atifs des autres individus. https://wikimemoires.net/2013/04/les-differents-modeles-et-facteurs-de-la-creativite-du-personnel/ Read the full article
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Les énergies alternatives au pétrole et le développement des moteurs
Le développement des énergies alternatives au pétrole et les enjeux du développement des moteurs
3.4 Le développement des énergies alternatives
Lâutilisation du pĂ©trole qui semblait, depuis lâapparition de lâautomobile, ĂȘtre la meilleure solution afin de faire avancer nos vĂ©hicules, a largement Ă©tĂ© contestĂ© lors de la crise du secteur automobile. Câest durant cette crise que les premiĂšres questions, concernant lâimpact sur lâĂ©cologie de lâutilisation du pĂ©trole comme source dâĂ©nergie Ă la locomotion, ont Ă©tĂ© soulevĂ©es. Mettant ainsi au grand jour la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper des Ă©nergies alternatives au pĂ©trole afin de prĂ©server lâĂ©cosystĂšme. Le dĂ©veloppement de ces Ă©nergies sâest dĂ©roulĂ© en trois grande phases. La premiĂšre phase, de la naissance Ă la crise du secteur automobile, favorise lâutilisation de lâĂ©nergie la plus disponible, la plus performante et la plus simple dâutilisation : en lâoccurrence le pĂ©trole. La seconde phase, de 1985 Ă 2000, est marquĂ©e par la volontĂ© des autoritĂ©s Ă encourager lâutilisation et le dĂ©veloppement dâĂ©nergies alternatives afin de limiter les Ă©missions polluantes localement. Cependant cette pĂ©riode nâa malheureusement pas contribuĂ© Ă un fort dĂ©veloppement des Ă©nergies alternatives. Câest seulement depuis les accords de Kyoto de 1997 que de rĂ©els efforts ont Ă©tĂ© fournis par les gouvernements mondiaux afin de rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă effet de serre, en dĂ©veloppant avec leurs industries locales des solutions concernant lâutilisation des Ă©nergies alternatives au pĂ©trole. Nous nous proposons dâanalyser dans cette partie les diffĂ©rentes Ă©nergies alternatives dĂ©veloppĂ©es depuis lâapparition de lâautomobile et depuis lâĂ©mergence de la conscience Ă©cologique collective. Rappelons, toute fois, que les Ă©nergies alternatives au pĂ©trole existent depuis lâapparition de lâautomobile. En effet, les premiers vĂ©hicules Ă©taient dĂ©veloppĂ©s autour de trois motorisations : le moteur Ă©lectrique, le moteur Ă combustion interne, le moteur Ă vapeur. Ces diffĂ©rentes motorisations ont coexistĂ© jusquâaux annĂ©es 1920.https://wikimemoires.net/2013/04/le-developpement-des-energies-alternatives-au-petrole/ Read the full article
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La mesure de la qualitĂ© perçue dâun dispositif de e-learning
La mesure de la qualitĂ© perçue dâun dispositif de e-learning UniversitĂ© NANCY 2 Institut Dâadministration Des Entreprises ThĂšse pour lâobtention du Doctorat Nouveau RĂ©gime Ăšs Sciences de Gestion
La mesure de la qualitĂ© perçue dâun dispositif de e-learning PrĂ©sentĂ©e et soutenue le 17 Septembre 2009 par GrĂące-Blanche NGANMINI - ASATSOP Directeur de recherche : Monsieur Alain ANTOINE MaĂźtre de confĂ©rences HDR Ă lâUniversitĂ© de Nancy 2 Membres Du Jury : Rapporteurs Monsieur Patrick HETZEL Professeur Ă lâUniversitĂ© de Paris 2 Madame Muriel JOUGLEUX Professeure Ă lâUniversitĂ© de Paris-Est Marne la VallĂ©e Suffragants Madame Anne BOYER Professeure Ă lâUniversitĂ© de Nancy 1. UH Monsieur Patrice LAROCHE Professeur Ă lâUniversitĂ© de Nancy 2 Monsieur Björn WALLISER Professeur Ă lâUniversitĂ© de Nancy 2 RĂ©sume : Avec le dĂ©veloppement de la sociĂ©tĂ© des savoirs, lâĂ©valuation de la qualitĂ© des formations est devenue une prĂ©occupation sociĂ©tale. Câest un mode dâapprentissage spĂ©cifique. Il associe les dimensions technologiques - TIC et Internet -, pĂ©dagogiques, et de services. La question de la qualitĂ© dâun dispositif e-learning constitue un objet dâĂ©tude en Ă©mergence. Notre recherche propose un modĂšle dâĂ©valuation de la qualitĂ© perçue du dispositif dans son ensemble. Lâapproche par la qualitĂ© perçue est un cadre dâanalyse basĂ© sur les attentes des apprenants. A travers des entretiens, ces attentes sont analysĂ©es. Une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e permet dâobtenir 365 rĂ©ponses auprĂšs des apprenants en « cours partiellement Ă distance », et 78 rĂ©ponses auprĂšs des apprenants en « cours entiĂšrement Ă distance ». Elle a permis de tester le modĂšle de recherche et lâĂ©chelle de mesure de la qualitĂ© perçue combinĂ©e en e-learning. Au niveau de la qualitĂ© perçue de service globale ou gĂ©nĂ©rique, trois dimensions sont validĂ©es : la « tangibilitĂ© », lâ « assurance » et lâ « empathie ». Au niveau de la qualitĂ© perçue spĂ©cifique, deux dimensions sont validĂ©es : la dimension « tutorat » et la dimension « facilitĂ© » de la plateforme. Les qualitĂ©s de reprĂ©sentations de ces dimensions sont bonnes ainsi que la fiabilitĂ© sur lâensemble des dimensions. Les analyses de la cohĂ©rence interne et de la validitĂ© donnent des rĂ©sultats satisfaisants. Une analyse des relations causales entre les variables du modĂšle et du rĂŽle des variables mĂ©diatrices et modĂ©ratrices est effectuĂ©e. La comparaison entre les deux Ă©chantillons montre des diffĂ©rences significatives. Mots clĂ©s : E-learning â qualitĂ© perçue â satisfaction â Ă©chelle de mesure â comportement participatif, marketing de service, marketing relationnel. https://wikimemoires.net/2013/01/mesure-de-la-qualite-percue-d-un-dispositif-de-e-learning/ Read the full article
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Les chaĂźnes dâhĂŽtellerie de Plein air et les labels recherchĂ©s
Les chaĂźnes dâhĂŽtellerie de Plein air et les labels recherchĂ©s
Partie II : la dĂ©marche qualitĂ© dans lâhĂŽtellerie de plein air de chaĂźne
Introduction : LâhĂŽtellerie de Plein Air est un marchĂ© en pleine structuration. Les chaĂźnes vont donc jouer un rĂŽle de plus en plus important dans les annĂ©es Ă venir. La labellisation est aussi un phĂ©nomĂšne en plein essor. Il nous a donc semblĂ© pertinent de voir quelle peut ĂȘtre lâinfluence de la labellisation sur la notoriĂ©tĂ© des Ă©tablissements dâhĂŽtellerie de Plein Air de chaĂźne. Pour cela, nous avons Ă©mis deux hypothĂšses : - H1 : La multiplicitĂ© des labels est un Ă©lĂ©ment de dispersion de la clientĂšle. - H2 : La notoriĂ©tĂ© dâune marque peut avoir le mĂȘme poids quâun label pour les consommateurs. Pour tenter de rĂ©pondre Ă ces deux hypothĂšses, nous allons, dans un premier temps, prĂ©senter lâhĂŽtellerie de Plein Air de chaĂźne et les diffĂ©rents labels auxquels elle peut prĂ©tendre. Puis, dans un second temps, nous traiteront de la multiplicitĂ© des labels et de ses consĂ©quences ainsi que de la notoriĂ©tĂ© des chaĂźnes et des labels et de leurs influences sur la perception des labels.
Chapitre I : hĂŽtellerie de plein air de chaĂźne et labels
1 - ChaĂźnes dâhĂŽtellerie de plein air 1.1 - GĂ©nĂ©ralitĂ©s Comme Ă©voquĂ© page 16, le marchĂ© de lâhĂŽtellerie de Plein Air est en pleine structuration. Les chaĂźnes sont de plus en plus prĂ©sentes et leur poids sâaccroit dâannĂ©e en annĂ©e. Ces grands opĂ©rateurs sont soit français, soit Ă©trangers (notamment nĂ©erlandais et anglais). Read the full article
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Les flux internationaux de capitaux : définition, autonomie, et mouvements
Section 3: mouvements internationaux de capitaux Lâinternationalisation et la croissance spectaculaire des activitĂ©s financiĂšres internationales actuelles rĂ©sultent du dĂ©veloppement des activitĂ©s bancaires internationales (Ă partir des annĂ©es 60), du dĂ©veloppement des EuromarchĂ©s (au cours des annĂ©es 1970) et de lâintĂ©gration progressive des marchĂ©s de capitaux (depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980)8.
I- Les flux internationaux de capitaux
1- dĂ©finition : Selon la dĂ©finition du Manuel de la Balance des Paiements du FMI, les investissements Ă©trangers correspondent aux diffĂ©rentes opĂ©rations financiĂšres destinĂ©es Ă agir sur les entreprises implantĂ©es dans un pays diffĂ©rent de celui de la maison mĂšre. Sous le terme dâInvestissements Etrangers se regroupent en fait deux grands types dâopĂ©rations investissement directs ou de portefeuille : a- investissement de portefeuille : Quand lâinvestissement Ă©tranger est infĂ©rieur Ă 10% des actions câest donc un investissement de portefeuille(le but des investissements de portefeuille est de diversifier les titres mondialement et de rĂ©partir ainsi les risques, il s'agit trĂšs souvent d'investissements spĂ©culatifs), celles rĂ©alisĂ©es par croissance interne au sein dâune mĂȘme firme transnationale entre la maison mĂšre et ses diffĂ©rents Ă©tablissements implantĂ©s Ă lâĂ©tranger (filiales, bureaux de reprĂ©sentation, etc.): Read the full article
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