#ponts sur le Maine
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photos-de-france · 5 months ago
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Les ponts sur le Maine, Angers, Maine-et-Loire.
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sofya-fanfics · 1 month ago
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Cœur de mandarine
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Fandom : One Piece
Relationship : Luffy x Nami
Voici ma participation pour le Flufftober 2024 pour le prompt : Nourriture réconfortante.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Luffy avait observé Nami toute la journée. C’est étrange, pensa-t-il. Vraiment étrange. Elle n’était pas comme d’habitude. Il la connaissait bien et il pouvait dire que quelque chose n’allait pas.
Disclaimer : One Piece appartient à Eiichiro Oda.
@flufftober
AO3 / FF.NET
Luffy avait observé Nami toute la journée. C’est étrange, pensa-t-il. Vraiment étrange. Elle n’était pas comme d’habitude. Il la connaissait bien et il pouvait dire que quelque chose n’allait pas.
Il savait ce que les gens pensaient de lui. Qu’il n’était pas très intelligent. Mais cela ne le vexait pas. Il connaissait ses points forts et ses faiblesses. Il savait de quoi il était capable où pas. Et s’il voulait vraiment quelque chose, il faisait tout pour l’obtenir.
Mais il y avait une chose que les personnes qui l’entouraient semblaient ne pas avoir remarqué. Quand il le fallait, il savait observer. Surtout lorsqu’il s’agissait des personnes auxquelles il tenait. C’est comme ça qu’il avait vite appris à connaître Nami. Il n’aurait pas su dire pourquoi, ni comment, mais depuis le jour de leur rencontre un lien spécial c’était créé entre eux. Il avait essayé de lui parler toute la journée, mais à chaque fois, elle le rembarrait plus ou moins violemment, ou elle l’insultait.
La soirée était arrivée, ainsi que l’heure du dîner. Luffy était affamé et il était impatient de goûter ce que Sanji avait préparé. Manger lui avait toujours fait du bien et il savait que ça ferait du bien à Nami. Il entra dans la cuisine avec fracas, accompagné de Chopper et Usopp. Il s’installa à table, tandis que Sanji servait les plats. Il regarda les membres de son équipage et fronça les sourcils. Nami n’était pas là. Il se leva brusquement et se dirigea vers la porte.
« Luffy ? Où est-ce que tu vas ? Demanda Sanji.
-Je vais chercher Nami.
-Tu devrais la laisser, dit Zoro. Tu vas encore te faire insulter.
-Je suis sûr que lorsqu’elle aura mangé, elle ira mieux. »
Zoro haussa les épaules.
« C’est toi qui vois, répondit-il en buvant son rhum. »
Luffy partit à la recherche de sa navigatrice. Il passa devant le mandarinier et un immense sourire illumina son visage. Il savait ce qui ferait plaisir à Nami. Il allongea son bras et cueillit une mandarine. Il porta le fruit à son nez et huma son parfum.
Il ne mit pas longtemps à retrouver Nami. Elle était assise sur le pont. Ses bras entouraient ses genoux qui étaient repliés sur sa poitrine. Elle regardait au loin, comme si l’océan l’hypnotisait. Il s’approcha et s’accroupit devant elle.
« Tu n’es pas venue dîner, dit-il. »
Nami soupira, exaspérée.
« Pas maintenant Luffy. »
Mais il ne se découragea pas. Elle n’allait pas bien et il voulait l’aider.
« Je suis sûr qu’après avoir mangé, ça ira mieux. »
Elle leva les yeux au ciel et s’apprêta à l’insulter lorsque Luffy lui tendit la mandarine. Nami écarquilla les yeux. Elle prit la mandarine d’une main tremblante. Luffy s’assit à côté d’elle. Elle avait accepté son geste et semblait s’adoucir. C’est un bon début, pensa-t-il. Nami ferma les yeux et sentit l’odeur de la mandarine. Une larme coula le long de sa joue.
« Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la mort de Belmer. »
Luffy comprit alors les réactions qu’elle avait eu toute la journée. Même s’il faisait tout pour ne rien montrer, le jour de la mort de Ace était toujours difficile. Il porta sa main à son chapeau, l’enleva et le posa sur la tête de Nami. Elle tourna le regard vers lui, surprise. Elle sourit, éplucha la mandarine et en donna la moitié à Luffy.
« Merci, dit-elle. »
Elle ne le remerciait pas seulement pour le fruit, mais pour s’inquiéter pour elle et rester près d’elle. Il prit la moitié de mandarine et sourit jusqu’aux oreilles. Il savait que la nourriture lui ferait du bien.
Fin
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mrsines · 17 days ago
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 5 : Un poison mortel
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Le soleil se levait doucement à l'horizon, projetant des rayons dorés qui dansaient sur la surface de la terre. Les premiers éclats de lumière filtraient à travers les rideaux, créant un jeu de lumière délicat dans la pièce. Lucillia, enveloppée dans une douce chaleur, respirait profondément, se laissant envahir par un parfum floral enivrant qui flottait dans l'air. C'était un mélange subtil de jasmin et de roses, qui évoquait des souvenirs de jardins en fleurs.
Elle se sentait si bien, comme si le monde autour d'elle était en parfaite harmonie.En ouvrant lentement les yeux, Lucillia réalisa qu'elle était blottie contre Lilia. La sensation de sa chaleur contre elle était réconfortante, et elle pouvait sentir le rythme apaisant de sa respiration.
Les cheveux de Lilia, légèrement ébouriffés, caressaient le visage de Lucillia, ajoutant une touche de tendresse à ce moment déjà intime.
Lucillia se sentait bien, mais une légère gêne s'installait en elle, rendant la situation un peu délicate. Elle était consciente de l'intimité de leur position, ce qui la rendait à la fois heureuse et nerveuse. Le doux parfum des fleurs flottait toujours dans l'air, mais maintenant, il était mélangé à une tension subtile, presque palpable.
Lilia commença à se réveiller doucement, ses yeux encore embrumés de sommeil. Lorsqu'elle posa son regard sur Lucillia, leurs yeux se rencontrèrent, et un sourire timide se dessina sur son visage. Ce moment partagé était chargé d'émotions, à la fois joyeux et un peu gênant. Lucillia pouvait voir la lueur de bonheur dans les yeux de Lilia, mais aussi une légère hésitation, comme si elles comprenaient toutes deux la complexité de leur situation.
Avec délicatesse, Lilia glissa une mèche de cheveux derrière l'oreille de Lucillia, un geste tendre qui trahissait une affection profonde. Ses doigts effleurèrent la peau de Lucillia, provoquant un frisson agréable. Lilia, avec une voix douce, lui demanda si ça allait mieux. Cette simple question résonna dans l'air, créant un pont entre leurs émotions. Lucillia, touchée par cette attention, sentit son cœur s'accélérer, alors qu'elle cherchait les mots pour exprimer ce mélange de sentiments qui l'envahissait.
Les deux femmes s'assirent , leurs corps se détendant lentement après une nuit de sommeil troublé. Lucillia, les yeux brillants d'une lueur d'inquiétude, regarda Lilia avant de commencer à partager son étrange rêve.
« Tu sais, j'ai fait un rêve vraiment bizarre cette nuit, » commença Lucillia, sa voix tremblante trahissant une légère nervosité. « J'étais allongée sur un lit de camp, attachée, et il y avait un homme qui… qui m'électrocutait pour essayer de prendre mes pouvoirs..C'est très étrange. Je ne comprends pas pourquoi je rêverais de ça, parce que je n'ai aucun pouvoir. Je suis juste… moi. » 
Lilia se tenait là, le cœur battant, submergée par une vague d'émotion. Ses yeux se posèrent sur le collier de Lucillia, un bijou délicat qui brillait doucement sous la lumière ambiante. Les pierres, aux teintes noir, captaient la lumière avec une grâce presque hypnotique. 
Avec une lenteur mesurée, Lilia tendit la main, ses doigts effleurant le collier. Lorsqu'elle le prit entre ses mains, un frisson parcourut son corps. La texture du métal froid contrastait avec la chaleur de la peau de Lucillia. En soulevant le collier, ses doigts touchèrent légèrement la peau délicate de la jeune femme. Ce contact, bien que léger, provoqua un léger frisson chez Lucillia, qui se raidit un instant, comme si une onde de chaleur l'avait traversée.
Lilia observa attentivement chaque détail du collier, ses pensées se perdant dans la beauté de l'objet. Elle pouvait sentir la présence de Lucillia à ses côtés, une aura de tendresse et de vulnérabilité enveloppant l'espace. Dans ce moment suspendu, le monde extérieur semblait s'effacer, laissant place à une intimité palpable.
Lucillia, quant à elle, restait immobile, ses yeux rivés sur le collier, mais aussi sur Lilia. L'atmosphère était chargée d'un mélange de tendresse et de compréhension silencieuse. Lilia, absorbée par ce moment, ressentait un lien profond avec son amie, un lien qui transcendait les mots et les gestes. Ce simple instant, marqué par la douceur d'un contact, devenait une mémoire gravée dans leurs cœurs, un symbole de leur amitié et de leur soutien mutuel.
« Je pense que ce collier vient de quelque chose de bien plus puissant que nous, » commença Lilia, sa voix tremblante d'émotion. « Je crois qu'il bloque tes pouvoirs et te protège. »
Lucillia, les sourcils froncés, observa son amie avec une expression de doute. « Mais Lilia, je ne veux pas être limitée. Si ce collier m'empêche d'utiliser mes capacités, je dois l'enlever. »
Lilia secoua la tête, sa détermination se renforçant. « Non, Lucillia. Ce n'est pas une bonne idée. Tu ne sais pas ce qui pourrait arriver si tu le retires. Ce collier est là pour une raison. »
Lucillia, hésitante, porta une main à son cou, caressant le collier avec ses doigts. « Mais je me sens emprisonnée. Je veux être libre de mes choix, de mes pouvoirs. »
Lilia  posant une main réconfortante sur l'épaule de Lucillia. « Je comprends, vraiment. Mais pense à ce que ce collier a fait pour toi jusqu'à présent. Il t'a protégée des dangers que tu ne peux même pas imaginer. »
Les yeux de Lucillia s'illuminèrent d'une lueur d'inquiétude. « Et si je ne peux plus jamais retrouver mes pouvoirs ? »
« Peut-être qu'il y a un équilibre à trouver, » répondit Lilia, sa voix douce mais ferme. « Pour l'instant, tu dois le garder. Nous devons explorer cela ensemble, trouver une solution après la route. »
Lucillia baissa les yeux, son esprit tourbillonnant de pensées contradictoires. Elle savait que Lilia avait raison, mais le désir de liberté la tiraillait. « D'accord... »
Lilia sourit, soulagée. « C'est tout ce que je te demande. Nous ferons cela ensemble, je te le promets. »
Dans ce moment partagé, une compréhension profonde se formait entre elles, un lien renforcé par la confiance et le soutien mutuel.
☆○o。  。o○☆
Agatha marchait aux côtés des autres sorcières, son cœur lourd alors qu’elles se dirigeaient vers la prochaine épreuve. Les feuilles craquaient sous leurs pieds, et le vent frais portait avec lui l'odeur des pins. Pourtant, son esprit était ailleurs, focalisé sur une seule personne : Ivana.
Chaque pas qu'Agatha faisait semblait plus lourd à cause de l'absence de contact entre elles. Depuis leur dispute, un silence pesant s'était installé, et elle ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil furtifs vers Ivana. Cette dernière marchait un peu en avant, le regard fixé droit devant elle, comme si elle était déterminée à ignorer tout ce qui l'entourait.
Agatha se remémorait leur dernière conversation, les mots durs échangés, et la douleur qui avait suivi. Elle se sentait coupable, mais aussi triste. C'était comme si un mur invisible les séparait, et chaque instant sans dialogue ne faisait qu'aggraver la situation. Elle se demanda si Ivana ressentait la même chose, si elle aussi éprouvait ce vide entre elles.
Les autres sorcières discutaient entre elles, leurs voix s'élevant dans l'air frais, mais Agatha ne pouvait prêter attention à rien d'autre qu'à Ivana. Elle se demanda si elle devrait faire le premier pas, mais la peur de la rejeter à nouveau la paralysait.
Agatha inspira profondément, décidant qu’elle ne pouvait plus rester silencieuse. Elle se rapprocha d’Ivana, son cœur battant la chamade, prête à briser le silence qui les isolait. 
« Ivana, attends... » commença-t-elle, mais les mots restèrent coincés dans sa gorge, hésitants et fragiles.
Ivana se retourna lentement, ses yeux sombres se posant sur Agatha, une lueur d'interrogation dans son regard. Le vent jouait avec ses cheveux, les faisant danser autour de son visage. Elle plissa légèrement les yeux, comme si elle essayait de percer le mystère qui entourait le silence d'Agatha.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda Ivana, sa voix à la fois douce et tranchante, comme une lame cachée sous un sourire.
Agatha, le cœur battant, sentit la tension palpable entre elles. Elle hésita un instant, puis prit une grande inspiration. « Est-ce que tu comptes ne pas me parler encore longtemps ? » Sa voix tremblait légèrement, mais elle s'efforça de paraître résolue.
Ivana la fixa, son expression se durcissant. Un silence lourd s'installa, chargé d'émotions non dites. Finalement, elle répondit, la voix froide comme la glace : « Je l'ai fait pendant 19 ans, ça t'a pas gêné. »
« Je suis désolée, » dit finalement Agatha , sa voix tremblante mais sincère. « Je ne voulais pas que ça soit comme ça entre nous. »
Ivana tourna à nouveau son regard vers Agatha, une lueur d'espoir commençant à percer la façade de son visage. «Mmh »
Leurs regards se croisèrent, et dans ce moment fragile, elles savaient qu'elles avaient une chance de reconstruire ce qui avait été brisé.
☆○o。  。o○☆
Nouveau jours, nouvelle épreuve, celle de Jen. Le coven entra dans la maison, qui était assez simple, presque BCBG, tout comme les tenues des sorcières. Les murs étaient pastel  créant une atmosphère à la fois mystérieuse et familière.
Lucillia se tenait devant un miroir, le visage marqué par l'inquiétude. Elle scrutait son reflet, ses traits tirés et ses cheveux .
« Je suis horrible ! » s'exclama-t-elle, une note de désespoir dans sa voix.
Ivana, qui se tenait un peu plus loin, leva les yeux vers elle. Elle s'approcha, un sourire réconfortant sur les lèvres.
« Tu as tort, Lucillia. Tu es magnifique comme ça, » lui répondit-elle avec assurance.
Lucillia tourna la tête, surprise par la déclaration d'Ivana. « Vraiment ? » demanda-t-elle, l'incrédulité teintant sa voix.
« Oui, vraiment ! » insista Ivana. 
Les mots d'Ivana semblaient apaiser Lucillia, et un léger sourire commença à se dessiner sur ses lèvres. Elle se redressa, prenant une profonde inspiration, prête à affronter l'épreuve qui les attendait.
Les mots d'Ivana semblaient apaiser Lucillia, et un léger sourire commença à se dessiner sur ses lèvres. Elle se redressa, prenant une profonde inspiration, prête à affronter l'épreuve qui les attendait.
Lilia se tenait à l'écart, son regard fixé sur la scène qui se déroulait devant elle. Les deux jeunes femmes, Ivana et Lucillia, semblaient enveloppées dans une bulle de complicité, leurs rires légers flottant dans l'air comme des notes de musique. Lilia, cependant, ne pouvait pas se laisser emporter par cette atmosphère joyeuse.
Chaque geste de Lucillia, chaque sourire qu'elle offrait à Ivana, était comme une aiguille qui piquait le cœur de Lilia. Elle observait la façon dont la lumière jouait sur les cheveux de Lucillia, les mettant en valeur, accentuant sa beauté naturelle. Ses traits délicats, sa peau éclatante, tout chez elle semblait rayonner une grâce que Lilia ne pouvait s'empêcher de jalouser.
Lilia se tenait droite, les bras croisés. Une vague de frustration l'envahissait à chaque compliment silencieux qu'elle percevait dans le regard admiratif d'Ivana. Elle détestait cette scène, détestait l'idée que quelqu'un d'autre puisse voir Lucillia comme elle-même l'avait toujours vue.
Son cœur battait plus vite, une colère sourde montant en elle, mêlée à une profonde tristesse. Lilia détourna finalement le regard, incapable de supporter plus longtemps cette vision. Elle s'éloigna lentement, la jalousie et la douleur la suivant comme une ombre persistante.
Jen se tenait au milieu de la pièce, une expression de confusion sur son visage. Ses yeux scrutaient chaque recoin, mais il n'y avait aucun indice, aucune réponse à ses questions. Elle se sentait perdue, comme si elle naviguait dans un brouillard épais.« Qu'est-ce que je suis censée faire ? » murmura-t-elle pour elle-même, la frustration palpable dans sa voix.
Ivana, quant à elle, avait un regard curieux. Elle observait les murs ornés de motifs étranges, mais son attention fut soudain captée par une magnifique plante qui trônait dans un coin. Ses feuilles brillantes et ses fleurs colorées semblaient presque magiques.
« Regarde comme c'est beau ! » s'exclama-t-elle, émerveillée, en se penchant vers la plante pour l'examiner de plus près.
Jen, réalisant ce qui allait se passer, cria avec une inquiétude croissante : « Non, n'y touche pas ! »
Mais c'était déjà trop tard. Ivana avait posé ses doigts délicats sur les pétales éclatants, un sourire d'innocence sur le visage. Un silence lourd s'installa dans la pièce, et Jen sentit son cœur s'emballer. Elle s'approcha rapidement, son regard fixé sur la plante, craignant les conséquences de ce geste imprudent.
« Qu'est-ce que tu fais ?C'est dangereux ! » s'écria-t-elle, la voix pleine de panique.
Jen se pinça les lèvres, son esprit tourbillonnant d'angoisse. Elle savait qu'elles auraient dû faire preuve de prudence, mais maintenant, il était trop tard pour revenir en arrière.
Ivana était à genoux sur le sol, son visage blême trahissant la douleur qui la rongeait. Ses veines, habituellement d'une couleur saine, commençaient à virer au noir, comme si le poison se répandait à travers son corps. Elle haletait, essayant de reprendre son souffle, mais chaque inspiration semblait plus difficile que la précédente.
Agatha, qui observait la scène avec une terreur grandissante, s'approcha d'Ivana à grands pas. Elle tendit les bras juste à temps pour la rattraper alors qu'elle manquait de tomber.
« Ivana ! Qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-elle, sa voix tremblante d'inquiétude.
Jen, les yeux écarquillés, était paralysée par la peur. Elle balbutia, réalisant l'ampleur de ce qui venait d'arriver. « C'est la plante ! Elle est dangereuse, c'est un poison mortel ! »
Ivana, les lèvres bleues, commença à tousser, un son rauque qui résonnait dans l'air lourd. Agatha, inquiète, la serra contre elle, essayant de lui apporter un peu de réconfort.
« Reste avec moi, Ivana, s'il te plaît ! » murmura-t-elle, les larmes aux yeux.
« Je... je ne me sens pas bien, » réussit à dire Ivana entre deux toux, sa voix à peine audible.
Ivana, affaiblie, ferma les yeux un instant, espérant que tout cela n'était qu'un cauchemar. Mais la douleur était bien réelle, et elle savait qu'elle devait se battre.
Agatha observa Ivana fermer les yeux, une vague d'inquiétude l'envahit. Elle ne pouvait pas croire qu'Ivana était en train de sombrer dans l'inconscience. Avec une rapidité désespérée, elle la prit dans ses bras, la serrant contre elle comme si elle pouvait ainsi lui transmettre un peu de force.
« Ivana, s'il te plaît, reste avec moi ! Ouvre les yeux ! » supplia Agatha, sa voix tremblante d'émotion.
Elle sentait des larmes chaudes couler sur ses joues alors qu'elle pressait son front contre celui d'Ivana, espérant que ce contact pourrait la ramener à elle.C'était la première fois que les gens autour d'elles voyaient Agatha montrer une telle vulnérabilité. D'ordinaire si forte et imperturbable, elle était maintenant submergée par la peur et l'angoisse. Ses pleurs résonnaient dans l'air, une mélodie désespérée qui contrastait avec le silence pesant du moment.
« Jen, aide-la, je t'en supplie ! » dit-elle en se tournant vers son amie, ses yeux pleins de larmes.
Alice, bien que paralysée par l'angoisse, se ressaisit. « Je vais chercher de l'eau, quelque chose pour la faire réagir ! » dit-elle, sa voix déterminée malgré la peur qui l'habitait.
Elle se mit à courir, laissant Agatha seule avec Ivana, qui semblait de plus en plus loin.Agatha continua à murmurer des mots d'encouragement à Ivana, la tenant fermement dans ses bras.
« Ne me laisse pas, Ivana. Tu es forte, tu peux te battre. Je suis là, je ne te quitterai pas. »
Les larmes coulaient librement sur ses joues, mais elle savait qu'elle devait rester près d'elle, espérant que son amour et sa détermination pourraient faire une différence.Lilia, intriguée par le tumulte, s'approcha lentement de la scène, ses yeux scrutant le visage d'Agatha, puis ceux d'Ivana. Elle croisa les bras, un air de défi sur le visage, et déclara d'une voix ferme : 
« Elle est jeune, elle est forte, Agatha. »
Agatha, déjà à bout de nerfs, leva les yeux vers Lilia, sa frustration débordante. « Oh, toi, la ferme ! » rétorqua-t-elle, sa voix pleine de colère et de désespoir.
Elle ne voulait pas entendre des paroles de réconfort qui lui semblaient creuses à cet instant.Lucillia, qui avait observé la scène avec attention, intervint pour défendre Lilia.
« Agatha, ce n'est pas de sa faute. Ne t'en prends pas à elle, » dit-elle d'un ton apaisant, essayant de calmer la tension qui montait entre les filles.
Elle savait que chacun vivait cette situation à sa manière, et que la colère d'Agatha était en grande partie due à la peur de perdre Ivana.Jen, en retrait, observait le tout avec une intensité croissante. Elle comprit alors que cette épreuve était la sienne, celle de la route qu'elle devait emprunter. Elle devait sauver Ivana, peu importe les tensions qui l'entouraient. L'angoisse se mêlait à la détermination dans son regard, et elle se mit en mouvement, prête à agir.
« C'est ça mon épreuve. Je dois la sauver, » murmura-t-elle, plus pour elle-même que pour les autres, alors qu'elle se dirigeait vers Ivana, déterminée à ne pas laisser son amie sombrer dans l'obscurité.
Agatha, le regard intense, se tourna vers Jen, ses yeux scrutant son visage marqué par l'angoisse. « Qu'est-ce que tu as besoin, Jen ? » demanda-t-elle, sa voix trahissant une impatience croissante.
Jen, les mains tremblantes, balaya la pièce du regard. « Je... je ne sais pas, » répondit-elle, la voix hésitante. 
En réalité, elle était prise de panique, son esprit embrouillé par la peur. Les mots semblaient se dérober à elle, et elle avait du mal à réfléchir clairement.Soudain, Alice fit son apparition, portant une bouteille d'eau. Elle s'approcha d'eux, le visage déterminé. Agatha, la voyant, leva les yeux au ciel et lança, sarcastique : 
« Tu crois que c'est en lui donnant de l'eau que ça va la sauver ? Non mais je rêve ! Vous êtes des bonnes à rien ! »
Sa voix était pleine de mépris, et elle se tourna vers Jen, attendant une réaction. La tension dans l'air était palpable, et Jen se sentit encore plus acculée par les mots d'Agatha. Elle voulait crier, mais les mots restèrent coincés dans sa gorge.
Alice, blessée par le commentaire d'Agatha, répliqua avec fermeté : « Ce n'est pas le moment de se disputer ! On doit l'aider, peu importe comment. »
Agatha, les poings serrés, ne voulait pas entendre cela. « Aider ?! Avec de l'eau ?! » s'exclama-t-elle, sa frustration atteignant son paroxysme.
Jen, prise entre les deux, tenta de calmer la situation. « Écoutez, je… je vais réfléchir. Donnez-moi juste un moment, » murmura-t-elle, le cœur battant, espérant qu'elle pourrait trouver une solution avant qu'il ne soit trop tard.
Agatha était au bord de la rupture, ses larmes coulant sur ses joues, laissant des traces brillantes sur sa peau. « Un moment ? On n’a pas un moment ! » s’écria-t-elle, sa voix tremblante trahissant la panique qui l’envahissait. 
Ses mains, tremblantes, se glissèrent dans les cheveux d’Ivana, qu’elle serra contre elle avec une force désespérée, comme pour la protéger de l'inéluctable. « Je ne te lâcherai pas, » murmura-t-elle, son souffle chaud mêlé à celui d’Ivana, cherchant à lui transmettre un peu de réconfort.
Ivana, affaiblie, avait les veines qui prenaient une teinte noire inquiétante, comme si une ombre s’étendait sur elle. Ses yeux, normalement pétillants, étaient maintenant voilés de douleur. Elle commença à parler en Sokovien, une langue ancienne et mélodieuse, mais ses mots résonnaient comme des cris de détresse. Agatha sentit son cœur se serrer à chaque syllabe, incapable de comprendre le sens, mais consciente que le temps pressait.
Lucillia, avec une démarche assurée, s'approcha de Jen. Elle se mit devant elle, ses yeux brillants d'une détermination inébranlable. 
« Écoute, Jen, » dit-elle, sa voix calme mais puissante, « tu es une très bonne guérisseuse. Tu dois avoir confiance en toi. » Ses mots étaient comme une bouffée d'air frais dans cette atmosphère lourde de tension.
Les paroles de Lucillia résonnèrent dans l'esprit de Jen, lui insufflant une nouvelle énergie. Elle savait qu'elle avait le pouvoir de changer les choses, mais la pression était écrasante. 
« Je vais essayer, » répondit-elle, sa voix plus forte, déterminée à ne pas laisser tomber ses amies. 
Ivana était piégé entre deux monde, les images de son passé l'entouraient, vibrant avec une intensité presque palpable. Elle voyait sa mère, rayonnante et pleine de vie, dans un jardin fleuri, les couleurs éclatantes des fleurs contrastant avec la grisaille de son présent. Les rires d’enfants résonnaient autour d’elle, un écho lointain de joies perdues, tandis que le doux parfum des roses semblait flotter dans l'air, l'enveloppant comme une étreinte chaleureuse.
Cependant, un voile sombre commençait à se tisser autour de ces souvenirs. Ivana se rappelait le moment tragique où sa mère avait pris une décision dévastatrice, une action qui avait effacé tout ce qu'elle connaissait. Les couleurs vibrantes du jardin se ternissaient, se transformant en ombres menaçantes. Elle pouvait presque sentir la douleur de cette perte, la façon dont son monde avait été arraché, laissant un vide béant dans son cœur.
La route devant elle était à la fois un chemin vers l'avenir et une barrière entre ces deux mondes. Ivana se tenait là, suspendue entre la réalité et le souvenir, son esprit tourbillonnant entre la lumière de son enfance et l'obscurité de la décision de sa mère. Les sons du monde réel se mêlaient à ceux de son passé, créant une cacophonie de souvenirs et de regrets qui l'emplissait d'une mélancolie profonde.
Jen se tenait au centre de la pièce, une lueur d'excitation dans ses yeux. Elle balaya la pièce du regard, prenant un instant pour s'assurer que toutes les sorcières l'écoutaient attentivement. Sa voix s'éleva, claire et autoritaire, alors qu'elle commençait à énumérer les ingrédients nécessaires pour la potion.
Les autres sorcières, se dispersèrent rapidement. Le bruit des pas pressés sur le vieux plancher en bois résonnait, créant une mélodie de détermination et d'excitation. Chacune d'elles s'affairait à rassembler les ingrédients, fouillant dans les étagères poussiéreuses et fouillant dans des sacs remplis de trésors magiques.
Jen se tenait devant Ivana, le flacon de potion scintillant dans ses mains. L'air était chargé de tension, chaque seconde semblait s'étirer alors qu'elle s'approchait lentement. Elle pouvait sentir le regard inquiet d'Agatha sur elle, pesant sur ses épaules comme une lourde cape.
"Allez, Ivana, ouvre la bouche," murmura Jen, sa voix tremblante d'appréhension. Ivana, les yeux mi-clos, obéit, sa confiance placée entièrement en Jen. 
Avec précaution, Jen versa la potion dans la bouche d'Ivana, espérant que ce mélange qu'elle avait concocté avec tant de soin fonctionnerait.Mais après quelques instants, rien ne se passa. Le silence pesant fut brisé par la voix d'Agatha, qui s'approcha d'Ivana, posant doucement sa main sur sa joue. 
"Tu es sûre que tu n'as rien oublié?" demanda-t-elle, son inquiétude palpable. "Ça ne fonctionne pas!!!"
Alice, qui observait la scène avec une intensité croissante, remarqua alors un changement. "Regardez!" s'exclama-t-elle, pointant du doigt. "Les veines d'Ivana... elles redeviendront normales!"
Agatha, entendant les mots d'Alice, se tourna vers elle, son visage se radoucissant alors qu'elle réalisait que l'espoir était peut-être encore là. La tension dans la pièce commença à se dissiper, laissant place à une lueur d'espoir.
La porte de sortie s'ouvrit lentement, révélant un monde extérieur baigné par la lumière douce du crépuscule. Jen, le visage illuminé par un mélange de soulagement et d’excitation, se tourna vers ses amies. 
"Ça a fonctionné!" s'écria-t-elle, sa voix vibrant d'émotion. "Mais Ivana a besoin de repos."
Agatha, encore préoccupée, regarda Ivana, qui était toujours pâle mais dont les traits commençaient à retrouver un peu de couleur. Elle savait qu'il fallait agir rapidement. À ce moment-là, Lilia et Alice s'approchèrent, leurs visages marqués par la détermination.
"On va l'aider," déclara Lilia d'une voix ferme, se penchant pour prendre l'autre bras d'Ivana. 
Alice, de l'autre côté, fit de même, et ensemble, elles soulevèrent doucement Ivana, veillant à ce qu'elle ne soit pas trop secouée.
Agatha, bien que soulagée, était encore anxieuse. "Faites attention," murmura-t-elle, ses yeux scrutant le visage d'Ivana. "Elle a besoin de douceur."
Les trois filles avancèrent prudemment, leurs pas résonnant dans le couloir vide. La lumière s'estompait derrière elles, et l'air frais de l'extérieur semblait promettre un nouveau départ. Alors qu'elles atteignaient la sortie, Jen se tenait prête à ouvrir la porte, un sourire d'encouragement sur les lèvres.
"On y est presque," dit-elle, sa voix pleine d'espoir. "Respire, Ivana, tu es en sécurité maintenant."
Avec un dernier effort, elles poussèrent la porte et entrèrent dans la foret, laissant derrière elles l'angoisse, prêtes à affronter le chemin de la guérison ensemble.
☆○o。  。o○☆
Les sorcières à l'exception  d'Ivana et Agatha étaient réunies autour du feu crépitant, leurs visages illuminés par la lueur dansante des flammes. Leurs voix se mêlaient aux craquements du bois, créant une ambiance à la fois chaleureuse et un peu inquiétante.
Lilia, assise en retrait, observait le feu avec une intensité qui trahissait ses pensées. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, comme si elle était perdue dans un autre monde. Lucillia, attentive à chaque détail, remarquait le changement de comportement de Lilia. Elle se demandait ce qui pouvait bien troubler son amie, se posant mille questions sur ce qui se passait dans son esprit.
Le vent soufflait doucement, apportant avec lui des murmures de la forêt environnante, tandis que les autres sorcières échangeaient des rires et des chuchotements, ignorant l'inquiétude qui rongeait Lucillia. Elle se sentait tiraillée entre son désir de comprendre et la nécessité de respecter le silence de Lilia.
Lucillia s'approcha lentement de Lilia, s'asseyant à ses côtés sur le tronc d'arbre usé qui leur servait de banc. Les flammes du feu projetaient des ombres dansantes sur leurs visages, accentuant l'atmosphère mystérieuse de la nuit.
« Lilia, qu'est-ce qui ne va pas ? » demanda Lucillia d'une voix douce, mais avec une pointe d'inquiétude.
Elle scrutait le visage de son amie, cherchant des indices sur ce qui pouvait la troubler.Lilia détourna le regard, fixant les flammes avec une intensité presque hypnotique.
« Tout va bien, Lucillia, » répondit-elle d'une voix calme, mais son ton manquait de conviction.
Lucillia plissa les yeux, ne convaincue par la réponse de Lilia. « Si je ne te connaissais pas mieux, je dirais que tu es jalouse, » lança-t-elle, un sourire taquin sur les lèvres, mais son regard trahissait une réelle préoccupation.
Lilia laissa échapper un sourire timide aux paroles de Lucillia, un éclat de complicité illuminant son visage. Elle savait au fond d'elle qu'elle ressentait de la jalousie, mais l'admettre à voix haute lui semblait insurmontable. C'était un sentiment qu'elle n'était pas prête à confronter, même si elle réalisait qu'elle n'avait aucune raison d'être ainsi.
Elle tourna alors son regard vers Lucillia, ses yeux brillants d'une lueur malicieuse.
« Jalousie n'est pas un mot que je connais, » déclara-t-elle avec une fausse assurance, feignant l'ignorance tout en essayant de cacher son trouble.
Lucillia, amusée par cette réponse, leva un sourcil. « Vraiment ? Alors, quel mot utiliserais-tu pour décrire ce que tu ressens ? » demanda-t-elle, un sourire en coin sur les lèvres, consciente que Lilia jouait un jeu délicat.
Sans répondre, Lilia s'approcha et embrassa délicatement la joue de Lucillia, une caresse furtive qui parlait plus que des mots. Ce geste, bien que simple, était chargé d'affection et de complicité. Lucillia, surprise, laissa échapper un petit rire, touchée par cette marque d'amitié.
« Tu sais, parfois, il vaut mieux être honnête avec soi-même, » murmura Lucillia, son regard se perdant dans les flammes dansantes, comme si elle cherchait à y lire des vérités cachées.
Lilia, replongeant son regard sur le feu, acquiesça lentement. « Oui, tu as raison. Mais pour l'instant, je préfère garder mes secrets, » répondit-elle avec un soupçon de mystère dans la voix, le crépitement du feu remplissant l'air d'une ambiance chaleureuse et intime.
☆○o。  。o○☆
Agatha se tenait là, silencieuse et pensive, à côté d'Ivana, qui dormait paisiblement. Agatha observait chaque mouvement de sa respiration, chaque battement de paupières, mais au fond de son cœur, une immense culpabilité l'étouffait. Elle se sentait responsable de ce qui était arrivé à Ivana, une douleur sourde qui la rongeait de l'intérieur.
Les pensées tourbillonnaient dans son esprit, l'angoisse de ses choix pesant lourdement sur ses épaules. Elle se remémorait les événements qui avaient conduit à cette situation, se demandant sans cesse si elle aurait pu agir différemment. Chaque minute qui passait renforçait son sentiment de regret.
Soudain, Ivana ouvrit les yeux, ses pupilles s'ajustant lentement à l'obscurité . Agatha, prise de court par cette soudaine prise de conscience, s'approcha immédiatement d'un pas, comme si un instinct irrésistible l'y poussait. Elle posa doucement sa main sur la joue d'Ivana, une caresse délicate et réconfortante, cherchant à transmettre tout le soutien qu'elle ne savait pas comment exprimer avec des mots.
« Ivana, » murmura-t-elle, sa voix à peine audible, tremblante d'émotion.
Elle voulait lui dire combien elle était désolée, combien elle souhaitait pouvoir effacer la douleur qu'elle avait causée. Mais les mots restaient bloqués dans sa gorge, et elle se contenta de la regarder, espérant que son regard trahisse l'intensité de ses sentiments.
Ivana, encore un peu désorientée, tourna la tête vers Agatha, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres.
« Qu'est-ce qui c'est passée ? » demanda-t-elle d'une voix douce, mais Agatha pouvait lire l'inquiétude dans ses yeux.
Agatha se tenait près d'Ivana, son cœur battant la chamade alors qu'elle se préparait à raconter l'histoire du poison qui avait bouleversé leur vie. Elle passa doucement une main dans les cheveux d'Ivana, ses doigts glissant avec tendresse à travers les mèches soyeuses. Ivana, en fermant les yeux, laissa échapper un soupir de contentement, savourant ce geste réconfortant. C'était un moment de douceur au milieu de la tempête. Agatha viens alors rappelais a Ivana ce qui c'était passée.
Mais voilà Agatha etait remplis de culpabilités alors elle murmura des excuses, presque inaudibles, « Je suis tellement désolée, Ivana. »
Ivana ouvrit les yeux, fixant Agatha avec une intensité qui la fit frissonner. « Écoute, » dit-elle fermement, « rien de tout cela n'est de ta faute. » Elle prit la main d'Agatha et la serra doucement, comme pour lui transmettre sa force. «Vraiment »
Agatha sentit une vague de soulagement l'envahir, le poids de sa culpabilité allégé par les mots d'Ivana. Elle savait que le chemin vers la rédemption serait long, mais avec Ivana à ses côtés, elle se sentait prête à affronter les conséquences de ses actes.
Agatha s'approcha lentement d'Ivana, son cœur battant à tout rompre. Elle passa délicatement sa main sur le visage d'Ivana, ses doigts effleurant sa peau douce comme une plume.
« Je suis ravie que tu ailles bien, » ajouta Agatha, sa voix douce et pleine d'émotion.
« Attention, » taquina Ivana en plissant les yeux, « je vais croire que tu commences à t'inquiéter pour moi. » Son ton était léger, mais un éclat de malice brillait dans son regard.
Agatha, feignant l'indifférence, sourit en retour. « Ce n'est pas mon genre, » répondit-elle avec un petit rire, bien que la vérité soit tout autre.
 Au fond, elle s'inquiétait réellement pour Ivana, mais elle ne pouvait pas se résoudre à l'admettre.Leurs regards se croisèrent à nouveau, et dans ce silence complice, elles comprirent toutes deux que leur lien était plus fort que jamais.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre. Si vous avez des idée pour le prochain je prend !
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aurevoirmonty · 21 days ago
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"La tradition romaine, pour Mussolini, ne devait pas être rhétorique et clinquant, mais une idée force et un idéal pour la formation d'un nouveau type d'homme qui aurait dû avoir le pouvoir entre les mains. […] Ceci atteste un choix précis des vocations, mais aussi une grande audace : c'était vouloir jeter un pont sur un abîme de siècles, pour reprendre contact avec le seul héritage vraiment valable de route l'histoire s'étant déroulée sur le sol italien."
Julius Evola, Le fascisme vu de droite (1964)
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papillondusublime · 2 months ago
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Je n'étais qu'une enfant (poésie écrite à l'occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation) Je n'étais qu'une enfant quand ils m’ont dérobé La lueur dans mes yeux. L’ombre m'a enrobée. Vous, hommes habitant les terres canadiennes, Sachez qu'auparavant elles étaient les miennes! Pensez à mon peuple quand le sol québécois Taché de notre sang vous offre blé et bois. Vous parlez du bonheur d'antan et moi j'entends Un chant du cygne dans mon cœur indépendant. Dans l'école résidentielle, on m’a coupée De culture et tribu. L’Histoire est leur épée. Ils m’ont dit: « Obéis et tu iras au ciel! » Avec mes cheveux longs, ils m’ont coupé les ailes. Mes camarades aux deux esprits, malaimés, Dans un placard obscur ils les ont enfermés. Ils aiment leur prochain, leurs prochaines victimes, Ces « chrétiens » dont le Christ est à tort éponyme. Occidentaux, partez! Ne versez pas de larmes En baissant le regard et les bras, pas les armes. Mes sœurs sur la route seize, Joyce Echaquan Et mes ancêtres dans leur tombe vous condamnent. Le racisme et l'injustice, main dans la main, Aiguisent leur lame aux marées hautes sans frein. En toussant, est craché mon pus comme mes frères Par les blancs, écume croyant boire la mer. Ce pays plongé dans l’ordre et loi du silence, Je n’ai que l’oreille du gouffre des souffrances. Sans connaître ma langue, est étouffée ma voix; Sans pow-wow, je prie mais en la vie seule ai foi.
Mort, ne me retiens plus! Moi, je garde en mémoire Que je suis née pour la lutte, pour la victoire. Ma nation est une armée de survivants N’abandonnant ni ses enfants, ni ses parents. Ma mère, guerrière, est brave et réconforte. Devant elle, quelle Amazone est assez forte? Agile comme un cerf, rusée comme un renard, Puissante comme un ours, la chasse est son grand art. Sur mon père noyant dans l'alcool son chagrin Se posera, telle la rosée du matin, Un nouvel avenir. Quoi, il pleuvra des cordes? C’est pour qu’aigle et tortue y grimpent sans discorde. Des cordes, des planches... Combien en faut-il pour Construire un pont vers le pardon et vrai amour? Le soleil d’un totem se lèvera un jour Sur tous, qu’ils turluttent ou frappent un tambour. Alors, nos corps et cœurs dansant au même rythme, Dans le cercle sacré se rejoindront nos rites. Nous partagerons le calumet de la paix, Québécois d’icitte et d’ailleurs, dans le respect.
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perduedansmatete · 11 months ago
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Vas y j'ai pitié j'te raconte un peu ma vie. Mon lycée c'était un château. J'veux dire, littéralement. Y avait une grille immense à l'entrée, un château entouré de douves et nous on allait en cours dans des bâtiments qui, en soi, étaient construits sur ce qui devaient être les jardins du truc. Dans le château y'avait toute la partie administrative du lycée + quelques logements de fonction dont celui du proviseur du lycée. On passait sous le château pour passer de l'autre côté par une espèce de grande arche, et pour passer les douves on passait sur un pont qu'on appelait le "pont-bite" parce qu'il avait littéralement une forme de teub c'était hilarant. Le dernier jour de ma terminale, un gars s'est jeté dans les douves parce que c'était le dernier jour et que fallait marquer le coup (visiblement). Je crois qu'il a eu des plaques rouges quelques temps après ça, je sais plus. Y'avait des animaux aussi : des ragondins dans les douves, des renards parfois, un âne à un moment mais surtout des oies qui venaient nous bouffer le cul quand on s'approchait trop. Tous les ans les pions et quelques profs organisaient une fête de la musique c'était trop bien, j'ai participé à l'une d'elle à la batterie dans un groupe de covers rock aussi éphémère qu'éclaté. Y'avait un prof d'histoire il était trop bizarre. Entre nous on le surnommait "sans les mains" parce qu'un jour il est allé pisser aux pissotieres des élèves dans la cour et des élèves l'ont vu pisser les mains derrière la tête en mode détente en remuant le bassin wtf. J'ai eu un prof de physique, je crois qu'il était autiste. Meilleur prof ever. Il était A CHEVAL avec le calme et l'autorité, a commencé l'année en mode militaire en excluant élève sur élève. À la fin il faisait un basket avec nous dans la cours, incroyable. J'y ai rencontré mon ex et mon meilleur pote dans ce lycée. J'y ai aussi rencontré un gars avec qui je suis resté collé une année entière en mode amitié fusionnelle. On avait les mêmes délires, le même humour, je croyais avoir trouvé mon alter ego. Il est parti en S et moi en L et il m'a... Ignoré. On s'est perdus de vue. Encore aujourd'hui j'me dis que c'était un gros connard parce qu'on aurait pu vivre tellement de trucs ensemble. J'ai redoublé ma seconde, à ma demande. C'est une année que j'ai passé à esquiver les cours pour boire des bières sur le parvis du lycée avec mon meilleur pote. Avec mes facilités je devais avoir un genre de 11 ou 12 de moyenne générale donc on m'a dit ok passe en 1ere ça va, et j'ai dit non je veux redoubler sinon je vais rien piger l'an prochain j'ai trop rien foutu je suis juste une arnaque. J'ai aussi eu 0 à l'écrit à mon TPE pour le bac. En fait j'étais en binôme avec un gars qui glandait rien, et nos forces maléfiques se sont unifiées pour faire émerger une idée diabolique : l'épreuve est facultative, si on a 0, on perdra pas de point et on n'aura pas à faire ce truc de merde. Le 0 était pas encore éliminatoire à cette époque pour cette epreuve. J'ai eu mon bac avec mention assez bien en ayant fait ça et sans bosser spécialement pour avoir mon bac alors que mon ex et d'autres potes avaient bossé comme des taré.e.s pour décrocher une mention et l'ont pas eue (je suis une arnaque j'ai dit). Ha oui et je me suis aussi inscrit à l'option musique en facultatif parce qu'une pote suivait le cours. J'y suis jamais allé en me disant "je lirai ses cours et ça ira". Elle m'a filé ses cours, j'ai rien pigé, je suis allé à l'épreuve au culot j'ai eu 9/20 sans jamais rien apprendre. J'pense si je creuse j'ai encore d'autres choses mais j'ai plus le temps mdr, j'espère que ça t'aura divertie un peu (si t'arrives à tout lire). Bon courage pour tes douleurs quand même.
j'ai tout lu comme une nouvelle et j'ai adoré ça avait l'air très cool ces années lycée et tu étais trop fort surtout, merci merci!!! (et merci pour les douleurs mdr <3)
j'aimerais juste savoir quel était le sujet de votre fameux tpe à 0 ça m'intrigue...
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hamletauxherbes · 1 year ago
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When Enjolras said
"Citoyens, le dix-neuvième siècle est grand, mais le vingtième siècle sera heureux. Alors plus rien de semblable à la vieille histoire ; on n’aura plus à craindre, comme aujourd’hui, une conquête, une invasion, une usurpation, une rivalité de nations à main armée, une interruption de civilisation dépendant d’un mariage de rois, une naissance dans les tyrannies héréditaires, un partage de peuples par congrès, un démembrement par écroulement de dynastie, un combat de deux religions se rencontrant de front, comme deux boucs de l’ombre, sur le pont de l’infini ; on n’aura plus à craindre la famine, l’exploitation, la prostitution par détresse, la misère par chômage, et l’échafaud, et le glaive, et les batailles, et tous les brigandages du hasard dans la forêt des événements. On pourrait presque dire : il n’y aura plus d’événements. On sera heureux." (Citizens, the nineteenth century is great, but the twentieth century will be happy. Then, there will be nothing more like the history of old, we shall no longer, as to-day, have to fear a conquest, an invasion, a usurpation, a rivalry of nations, arms in hand, an interruption of civilization depending on a marriage of kings, on a birth in hereditary tyrannies, a partition of peoples by a congress, a dismemberment because of the failure of a dynasty, a combat of two religions meeting face to face, like two bucks in the dark, on the bridge of the infinite; we shall no longer have to fear famine, farming out, prostitution arising from distress, misery from the failure of work and the scaffold and the sword, and battles and the ruffianism of chance in the forest of events. One might almost say: There will be no more events. We shall be happy.)
He Didn't Know. That makes me so sad. The twenty-first century is still not happy. We still have to fight for this world.
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lilias42 · 1 month ago
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Toc ! Toc ! Des bonbons ou un sort ! Un dessin du personnage de ton choix déguisé pour Halloween ? (ou alors quel déguisement choisiraient tes persos si tu n'es pas d'humeur à dessiner ?)
Des bonbons pour tout le monde !!! Ne me faites par traverser le pont du diable !
Et voici ! Pour vous en exclusivité, sur le chemin de la maison de Walter où tout le groupe d'amis se retrouvent pour faire la fête tous ensemble, Loog et Kyphon font le tour des maisons avec Clothilde et Sophie, et Pan fait son premier Halloween avec Lucine très fière de lui d'arriver à demander quelque chose, à s'amuser et pour son costume !
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(je rebloguerais ce billet avec la version coloriée pour que ce ne soit plus clair sur qui est qui, je ne voulais pas trop te faire attendre ^^')
Alors, pour les costumes et le déroulé de leur Halloween !
-Loog est déguisé en Bugul-noz, une sorte de croquemitaine breton qui ressemble à un géant afin d'attraper les gens et les mettre dans son chapeau grand comme une roue de charrette, même s'il peut parfois protéger les gens sous son grand manteau blanc. Il a choisit ce costume car il est très grand et que les couleurs lui plaisait. C'est lui qui s'est occupé de cuisinier les différents pains pour la fête d'Halloween, et il adore les pates de fruits, ou les caramel (surtout au beurre salé) pour les bonbons plus classiques. Pour son costume, je me suis basé sur cet habit breton :
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Costume de julod conservé au Musée de la Fraise et du Patrimoine  à Plougastel-Daoulas.
-Kyphon est déguisé en loup car, il aime beaucoup cet animal (Amandin le surnommait comme ça) mais il ne voulait pas refaire un costume de bête sauvage comme un loup-garou avec une chemise explosée alors, il a opté pour une chemise à volant avec des attributs de loup (oreilles, queue, fourrure sur la poitrine et même si ça ne se voie pas beaucoup, des pattes griffues) pour faire quelque chose de plus élégants et en accord avec le costume de mousquetaire de Clothilde. Il est le responsable de la cuisine du poisson et des légumes à la fête. Il n'est pas très sucre mais, il aime bien les bonbons acidulés et qui pique.
-Pour Pan, il s'est basé sur Edward du film "Edward aux mains d'argent". Dans un monde moderne, je pense qu'il aurait grandi depuis son enfance dans une secte très stricte avant que le groupe soit démantelé et finisse aux services à l'enfance où travaille Loog, où il l'a rencontré et après qu'ils se soient très bien entendu, Loog l'a adopté. Il doit donc apprendre à vivre dans le monde normal, et je pense qu'il se sentait mal d'être autant en décalage avec les autres - surtout que même s'il est arrivé à garder son esprit critique, il était très critiqué par la secte pour être trop créatif et trop curieux de tout - alors, Lucine lui a montré ce film car, même si Edward a une apparence étrange et a grandi isolé des autres, ça ne l'empêche pas d'être quelqu'un de très gentil et créatif. Dans le monde de Fodlan, il aurait aussi un costume avec de longs doigts mais, plus des sluaghs, des revenants avec de très longs doigts palmés qui ressemble à une ombre mouvante rampant pour s'emparer des âmes des morts. Ils ont fait ensemble son costume pour son premier Halloween, fête qu'il aime beaucoup avec ses amis ! Il adore les rouleaux de réglisse qu'il déroule en les mâchonnant, ou les niniches qu'il a trouvé chez Loog vu que c'est un des premiers bonbons qu'il a gouté.
-Lucine s'est déguisé en lamina, des créatures du folklore basque avec des pattes d'animal (non visible ici) qui vivent la nuit et peuvent construire pleins de choses. C'est surement une légende qu'elle a beaucoup entendu pendant son enfance alors, elle voulait refaire un costume inspiré de sa culture (et même dans un monde moderne, elle serait surement originaire de là-bas aussi). Elle a adoré faire son costume avec Pan et s'amuse beaucoup à faire le tour des maisons avec lui pour réclamer des bonbons ! Elle adore les guimauves et les berlingots ! (Pan lui a donné tous les siens et en échange, elle lui donne tous les réglisses qu'elle a récupéré). Pour son costume, je me suis inspiré de cette représentation de lamina (elle aurait pu mettre de la fourrure mais, elle aimait bien faire la robe et a supprimé la coiffe pour raisons évidentes, surtout dans la version moderne où elle serait encore mineure avec Pan) :
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"Une lamina, costume de femme d'Ascain au XVIIe siècle [...] (dessin de Jean-Claude Pertuzé)" (source : Wikipédia)
-Clothilde est en mousquetaire ! (avec évidemment le blason de Fraldarius sur sa cape en référence à sa famille !). Ma main au feu, dans un monde moderne, elle a fait découvrir à Pan pas mal d'histoire de cape et d'épée car, elle aime beaucoup cette esthétique et pour le faire rêver un peu, même si elle est plus âgée que lui. A Fodlan, ce serait elle qui aurait le costume le plus différent mais, je pense qu'elle ressemblerait toujours à un épéiste fantôme hantant les routes et attaquant les bandits détroussant les voyageurs afin d'emmener leurs âmes noires en enfers vu qu'elle déteste l'injustice. Elle est plus grande que ses deux parents et elle aide beaucoup pour la décoration ou pour s'occuper des petits (elle a aussi pour mission partagé avec Sybille de ramener Irène sur terre quand elle commence à dire "ouais, Halloween, c'est trop gamin et pas adulte comme fête !!!" [elle est en pleine crise d'ado dans un monde moderne]). Elle est plus bec sucré que Kyphon (elle tient d'Amandin pour ça, tout comme ses cheveux bruns) mais adore les bonbons acidulés, surtout les longues ficelles ! Sinon, elle adore les nounours en guimauve
-Et enfin, la petite Sophie est dans les bras de son papa déguisée en Reine des Neiges ! Même si son costume est différent que dans le film, c'est l'esprit de son costume vu qu'elle voulait absolument un costume bleu alors, Lucine s'est lancé dans un costume comme ça. Elle a également colorié le motif de toile d'araignée sur son sac de bonbon pour que ça ressemble plus à un flocon de neige. Elle a commencé le tour des maisons à pied mais, quand elle a vu de grosses sucettes dans son sac de confiserie, elle n'a pas résisté, l'a ouverte et l'a mise à la bouche toute de suite. Vu que c'est dangereux de marcher avec une sucette à la bouche si elle tombe, Loog l'a prise dans ses bras au cas où, surtout qu'elle a déjà fait une bonne trotte toute seule ! Elle a aussi hâte d'arriver à la maison de Walter car, elle pourra jouer avec tous ses petits-enfants et se coucher un peu plus tard que d'habitude ! Elle aime tous les bonbons mais, les sucettes en sucres ou en guimauve sont ceux qu'elle préfère !
En plus rapide pour tous les autres :
-Walter, c'est lui qui invite tout le monde chez lui avec ses enfants et ses petits-enfants pour faire la fête vu que pour lui, ses amis sont sa famille aussi. Il se déguise en vieux matelots d'un navire fantôme et il se charge d'encadrer tout le monde (quand les petits le lâche deux minutes avec leurs "papi ! On veut une histoire !"). Sa confiserie préférée à lui est le calisson d'Aix et les bonbons ZAN d'Haribo, même si les plus jeunes lui font beaucoup tester des bonbons plus modernes.
-Amaury apporte les boissons et une partie de la nourriture, même si tout le monde est d'accord : pas d'alcool ! Vu que je le voie bien voyager de temps en temps, il ramène aussi des bonbons de son derniers voyages (sauf si c'est des bonbons lyonnais vu qu'ils ne les aiment pas trop). Cette fois, c'était des berlingots, qu'il aime beaucoup. Il est déguisé en vampire pour l'occasion. Il n'y a pas beaucoup de masque aussi à la fête afin qu'il puisse bien lire l'expression et les lèvres des gens.
-Sybille s'est déguisé en dragon musclé ! (elle a joué aux jeux de Tellius ^^) Elle s'est occupée de récupérer les décorations et c'est aussi elle qui fait l'acrobate le plus facilement pour accrocher des décorations un peu partout, que ce soit chez elle ou pour donner un coup de main chez Walter. Elle adore les Boules de Mammouth (surtout qu'elle arrive à les casser) et les Dragibus
-Irène étant en pleine crise, elle râle quand elle vient en disant qu'elle n'est plus une gamine mais, elle a quand même préparé son costume de scientifique fou, et elle montre des réactions chimiques inoffensives mais impressionnantes aux petits (sous bonne surveillance des adultes et elle respecte les protocoles de sécurité à la lettre, évidemment). Elle adore les fraises tagada et les Dragibus elle aussi.
-Gylfe a mixé l'apparence des huldres males et femelles pour son costume : il a une longue queue de renard plus un dos qui semble creux tout en mettant un costume traditionnel suédois avec ses petits et sa femme. Il s'occupe de garder les enfants à l'oeil et sous contrôle, et il a aussi apporté des spécialités suédoises pour faire gouter à tout le monde. Il adore les saltlakrits, des bonbons au gout de réglisse (Pan a adoré malgré le gout très fort).
-Eudoxie s'est déguisé en Ifrit, avec un tissu qui vole facilement sur ses manches pour imiter les flammes. Elle a aussi apporté pleins de bonnes choses à manger grecques et turques (sa famille est originaire des régions frontalières) et elle a aussi surement dû donner un coup de main à Lucine pour tout coudre.
-Rosine s'est déguisé sur le thème des plantes afin de rappeler les ronces des contes de fée et les mauvaises fées. Etant donné qu'elle travaille comme médecin à l'hopital, elle n'a pas eu le temps de préparer quelque chose fait maison en plus de jus d'orange mais, elle s'occupe de veiller à la bonne santé de tous. Elle s'autorise à manger quelques guimauves et du réglisse pour la fête.
-Enfin, Torf et Poppa se sont habillés pour être des opposés : Torf en ange et Poppa en démon ! Ils ont beaucoup aidé Walter a décorer sa maison. Ils sont également ceux qui amusent la galerie pendant le repas ! Leurs bonbons à eux sont les crocodiles avec un dessous qui ressemblent à de la guimauve, ils aiment bien le jeu de texture !
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mich-bois · 1 year ago
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LE PONT SUR LA MAINE.
Bouchemaine.
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transparentgentlemenmarker · 11 months ago
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Comment le monde du travail évoluera-t-il en 2024 ? Alors que des changements soudains, par exemple à la suite d'une pandémie ou d'une innovation technologique, captent notre attention, les changements profonds se produisent généralement en arrière-plan au fil du temps.
L'évolution démographique se poursuit en 2024 et devient de plus en plus l'un des principaux moteurs de la pénurie de main-d'œuvre. La répartition du travail entre l'homme et la machine est renégociée. Dans de nombreuses professions où le travail de connaissance est au premier plan, l'intelligence artificielle met de plus en plus les travailleurs en difficulté. Les bureaux comme lieu de rencontre, une bonne culture d'entreprise constitue la base de la satisfaction au travail et de la fidélisation des collaborateurs. Les approches de gestion intergénérationnelles deviennent un facteur de réussite. Les changements démographiques sur le marché du travail se traduisent également par des attentes et des projets de vie différents selon les groupes d'âge. Le "leadership générationnel" devient un facteur de réussite important et construit des ponts entre les différents groupes d'âge grâce à une politique du personnel flexible. Le changement devient une habitude, mais font continuellement avancer le développement du monde du travail. Cela implique également de corriger le tir si l'on s'est trompé de direction. Grâce à une culture ouverte de l'erreur, il est possible de tirer des enseignements de telles situations et de considérer de plus en plus le changement comme un état normal. En effet, les changements, qu'ils soient le fruit de notre propre initiative ou qu'ils soient imposés de l'extérieur, auront toujours lieu en 2024 et chaque année qui suivra. Les entreprises deviendront de plus en plus aptes à utiliser la force de ces changements à leur profit
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billetcognitif · 25 days ago
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La vie d’artiste
J’ai brûlé mes ponts sur des routes sans boussole, laissé des écailles de rêve dans les filets d'un vent mauvais. Derrière moi, des années raturées, des labyrinthes aux murs effrités, et le goût acide d’une vie sans ancrage.
J’ai choisi l’art, le travail des mains et de l’argile, comme si la matière pouvait me recréer, comme si le toucher pouvait effacer les cicatrices invisibles. Tout se dérobe entre mes doigts. La matière est du sable évanoui.
Exilée dans cette école à prestige facturé, une chambre trop blanche, trop vide, où même l’écho hésite à me suivre. Elle me tient, cette petite chambre glacée, dans son ventre de bête qui m’a dévorée.
Revenue aux anciennes frontières, là où les visages me reconnaissent, où les murs respirent mon nom, le vide me poursuit, me harcèle, rampant dans les ombres lentes.
Je le porte en moi, ce gouffre qui grandit, il étend ses bras d’arbre d’automne qui ne sait que perdre ses feuilles et ces plaisirs, ces oasis sucrées qui fondent entre les dents, les lumières artificielles qui éclatent en silence, ne sont que des miroirs sans teint. Je les avale, je comble l’espace laissé par l’absence qui se répand en moi.
Je voudrais être douce, lumière, mais le sel s’est infiltré dans mon sang et le goût amer persiste.
Je ne sais même pas pourquoi je me bats, dans ce théâtre où le rideau tarde à se lever, où la scène reste vide, un désert peuplé de chimères fatiguées.
La poitrine percée de fragments d’incertitude, je marche encore sur ce chemin de papier inondé par la pluie.
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sh0esuke · 11 months ago
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" Waitress "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Vinsmoke Sanji.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Une jolie serveuse travaille au Baratie. Elle est douce, serviable, aimable, pile poil le genre de femme qui sait faire chavirer le coeur de Sanji. Et, bonne nouvelle pour le jeune homme, la demoiselle en question est extrêmement réceptive à ses avances.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS.If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS.Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟗𝟕𝟔.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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« Très bien. »
J'appuyai la pointe de mon stylo contre mon carnet, offrant un sourire charmant au couple assis devant moi.
« Je reviens vous voir dans quelques instants, votre repas arrivera sous peu. »
La femme hocha la tête, elle m'ignora rapidement pour faire face à son époux et poursuivre leur précédente discussion, de mon côté, je m'en allais leur chercher de quoi boire et grignoter. Je passai juste avant par la cuisine pour faire part à Patty des nouvelles commandes. Il ne s'en étonna pas, malgré l'heure tardive, le soleil s'était déjà couché. Mon collègue se contenta d'acquiescer et de se mettre aux fourneaux. Je sortis de la pièce, empruntant à nouveau les portes coupe-feu et ramenai à la table une carafe d'eau, une bouteille de vin ainsi qu'un panier de petits pains.
« Voici pour vous. »
Je forçai un énième sourire.
« La suite arrivera très rapidement. » m'exprimai-je. « Appelez moi si vous nécessitez quoique ce soit d'autre. »
Je m'en allai sur cette phrase.
Slalomant entre les tables vides et d'autres contenant quelques clients bourrés que monsieur Zeff se chargerait de virer à coup de pied au cul, je rejoignis de nouveau la cuisine. Toute la journée, je n'avais fait que ça : salle principale, cuisine, sale principale, cuisine. Je priais pour que ces derniers allers-retours soit les derniers. J'étais épuisée.
Les portes se refermèrent derrière moi. La pièce était vide, outre deux silhouettes que je voyais marcher ici et là. Mais c'était calme. Enfin. Cela me donna l'occasion de souffler un peu.
Tout le monde devait se trouver sur le pont du restaurant à festoyer. C'était un nouvel ajout du patron pour attirer les jeunes, faire davantage de profits. Le calme régnait en maître ici. Pas de cris, de demandes incessantes, de fourchettes raclant la vaisselle ou de rire grossiers. Il y avait cependant cette odeur de nourriture, elle avait été présente toute la journée, elle était omniprésente, et même si au début elle avait titillé mon estomac et l'avait fait avidement grogner, à présent elle me donnait la nausée.
Je reniflai grossièrement, retirant mon tablier et l'abandonnant sur la table à ma droite. Je m'assis sur une des chaises.
Patty me remarqua et me zieuta. Simultanément, il cuisinait.
« T'as une petite mine toi. »
« Tu trouves ? » je m'étonnai.
Il hocha la tête, distribuant deux boeufs sur sa poêle.
« La journée a été dure, tu as le droit d'être à plat. »
Je rejetai ma tête en arrière.
« Mes pieds me font un mal de chien, tu n'as pas idée. »
« J'imagine bien, ne t'en fais pas. » il rit.
Le plafond était joli. Tout l'était.
Mais j'étais tellement fatiguée... Je baillai grossièrement, le dos de ma main devant mes lèvres et des petites larmes dans les coins de mes yeux. Mes lèvres s'ouvrirent en grand. Cela me fit un mal de chien. Tous mes muscles étaient endoloris. Lorsque je baissai la tête je regardai Patty finir le repas des deux derniers clients. Au loin, j'aperçus Sanji. J'en fronçais les sourcils.
J'étais persuadée qu'il était au bar, à converser avec les clientes. Que faisait-il ici ? De plus qu'il me semblait en train de concocter un repas lui aussi. Il faisait revenir quelques légumes dans une grosse poêle. Cela m'intrigua, cependant, j'étais trop épuisée pour faire quoi que ce soit.
« Patty..? »
« Ouais ? »
Je fermai mes yeux, laissant mon collègue dériver un peu de son attention sur moi.
« Tu crois qu'après le patron va virer tout le monde ? Et si on dormait au calme ce soir ? »
« Qui sait, si tu demandes gentiment. »
« Mouais... »
Je levai mes deux bras dans les airs.
« Je suis sérieux tu sais. »
J'ouvrai un œil dans sa direction. Patty disposait des morceaux de légumes et la viande dans deux assiettes. C'était les commandes, elles étaient enfin prêtes. J'allais enfin finir mon service. J'allais enfin aller dormir.
« Le patron a jamais su dire non à une jolie fille. »
Je me mis à rire.
« Tu te fiches de moi ? »
« Même pas. » insista-t-il. « Bon. Tiens tes assiettes, tu peux aller filer servir tes deux derniers clients. »
Je rattachai mon tablier à mon bassin et me précipitai dans sa direction. Patty me tendit les deux repas, je les saisis et me mis en direction de la sortie de la pièce. Je me dépêchai. Je me dépêchai infiniment. Je me dépêchai avec conviction et espoir. Une fois les deux clients servis, mon sourire de nouveau arboré, je débarrassai les tables restantes.
Habituellement, tout était sous contrôle. Chaque serveur avait ses clients et sa table désignés, lorsque ceux-ci s'en allaient, il devait nettoyer derrière eux. Cependant, le soir, c'était un peu plus chaotique. Les serveurs s'en allaient profiter au bar, ayant nettoyé maladroitement la salle principale afin de s'en aller au plus vite festoyer. C'était pourquoi je me retrouvais à nettoyer. Je récoltai quelques assiettes et verres passés inaperçus. Et aussi quelques morceaux de pain qui avaient fini sur les banquettes ou à même le sol.
Ce fut les mains pleines que je revenais dans la cuisine. Une montagne de vaisselles dans les mains, je fis signe à Patty de m'aider.
« Allô ? Il y a quelqu'un ? »
Cependant, au même moment, je sentis une autre paire de mains m'aider.
Des mains plus douces, chaudes. Des mains qui n'avaient pas encore été abîmées par les années passées aux fourneaux. Les mains de Sanji.
« Laisse-moi faire. »
Ses doigts forçaient sur la vaisselle. Il m'en débarrassa en un clin d'œil. Hébétée, j'ouvrai la bouche.
« Qu'est-ce que- Qu'est-ce que tu fais ici ? »
Sanji rejoignit le lavabo au bout de la pièce. Il y déposa la montagne de saletés et revint rapidement dans ma direction, il prit un chemin un peu plus long pour se saisir d'un verre et d'une assiette. Lorsqu'il revint finalement, il me fit signe de me rasseoir sur ma chaise ce que, d'un air perplexe, je fis.
« C'est quoi ? »
Ma question lui fit arquer un sourcil. Comme si je venais de lui avouer qu'il avait l'air ravissant, il sourit et tourna un regard pétillant dans ma direction.
« Je t'ai vue travailler toute la journée. Je me suis dis qu'être aussi jolie et efficace devait te demander beaucoup d'effort. »
Il glissa l'assiette de légumes et le verre de vin sous mon nez. Il décora le tout d'une bougie au centre de la table et accompagna cela d'une rose dans une grand bouteille vide, puis, de couverts. Ce fut à mon tour de sourire. À le voir aussi soucieux de mon bien-être, mon cœur s'emballa. Une agréable chaleur pétilla dans mon bas ventre. Tout ça, pour moi ? Venant de Sanji ça ne m'était pas étonnant, mais tout de même... Je ne m'y étais pas attendue. Je triturai mes doigts, relevant un regard confus dans ses beaux yeux bleus.
« Mange, reprends des forces. »
« Tu as fait ça pour moi ? » je le questionnai en me saisissant de la fourchette.
« Pour qui d'autre ? » il répondit avec adoration.
J'ignorai sa remarque pour me focaliser sur l'assiette. C'était un festival de couleurs. Sous mes yeux, je retrouvai une sublime ratatouille sous forme de rondelles de légumes avec un poisson fris accompagné de quelques herbes et de carrés de citron. Le poisson était magnifique. Il brillait sous la lampe qui nous surplombait et était encore fumant. Sans parler de la ratatouille disposée de manière parfaite. Sanji n'avait rien laissé traîner sur les contours de la vaisselle. Elle était propre comme un sous neuf, c'était à croire qu'il l'avait relavée avant de me servir, juste histoire d'être sûr. Cette hypothèse forçait un sourire sur mes lèvres. C'était idiot... Il n'aurait jamais fait ça.
J'approchai timidement les dents de ma fourchette en direction du poisson.
« C'est trop gentil, Sanji.. Tu n'aurais pas dû. »
« Pourquoi pas ? »
Je coinçai une bouchée de nourriture entre mes dents, relevant mon visage au passage.
« Il est tard, tu aurais pu faire autre chose. » m'expliquai-je. « Tu as passé toute la journée à travailler comme moi, tu dois être épuisé... »
« Pour satisfaire la faim d'une aussi jolie demoiselle, jamais. »
Sa réplique me fit glousser. Sanji me regarda tendrement finir son assiette, c'était à croire qu'il avait des cœurs dans les yeux à me fixer ainsi. Je roulai les miens au ciel. Juste après, je m'attaquai au poisson.
Ce fut au même moment que nous entendîmes la porte menant au pont s'ouvrir. Je tournai la tête, prête à voir Patty nous saluer. Il avait dû oublier quelque chose.. Toutefois, mon corps entier se figea d'effroi à la vue du patron. Il referma la porte derrière lui.
Monsieur Zeff fronça les sourcils à nous voir assis. Sanji le foudroya du regard.
Mes couverts m'en tombaient des mains.
« Déjà lassé de la fête, le vieux ? »
« Si tu avais fini ton travail à l'heure peut-être que tu aurais pu y participer, sale morveux. » répliqua-t-il.
« Monsieur je- »
« Il reste deux clients dans la salle, je peux savoir pourquoi personne ne s'occupe d'eux ? »
Immédiatement, je me levai.
Le patron avait tout remarqué. C'était stupéfiant. Il avait remarqué la montagne de vaisselles laissée à l'abandon dans l'évier, d'un simple coup d'œil sur les portes coupe-feu il s'était rendu compte qu'il restait deux civils dans la salle principale et il avait aussi remarqué que Sanji m'avait fait à manger. Il marchait jusqu'à nous, son visage était aussi fermé qu'une porte d'Impel Down. Il semblait à la fois furieux et indifférent, cela me terrifia.
J'avais le coeur qui battait à vive allure mais cette fois, pour une toute autre raison.
« Pardon monsieur, j'étais- »
« Trop occupée à roucouler avec ce bon à rien, je vois ça. »
« Quoi ? Non ! Non, je vous assure. »
Monsieur Zeff jeta un coup d'œil dédaigneux en direction de mon repas. Il releva la tête et me questionna sans attendre :
« Qui a cuisiné ça ? »
« Sanji, monsieur. »
Le concerné, qui était toujours assis, répliqua :
« J'ai pas trop utilisé de tes ingrédients, j'ai retenu la leçon. Je me suis servis des restes de Patty. »
Des restes ?
« Des restes ? Laisse moi rire. »
Monsieur Zeff me força à me décaler sur le côté. Il extirpa une fourchette de son tablier et me vola un morceau de mon repas. J'étais un peu trop sonnée pour lui en vouloir néanmoins.
Sanji m'avait fait à manger avec des restes ? Je n'y croyais pas. C'était... C'était inconcevable.
La chair du poisson était divine, il avait forcément dû utiliser le meilleur morceau ! Sans parler des légumes... Ils avaient tant de saveur et étaient juteux à souhait. Si il avait vraiment utilisé des restes, les légumes n'auraient pas eu cette forme ni consistance. Même moi qui n'était qu'une serveuse en herbe le savait.
« Immonde. »
Sanji grogna.
« Comment ça 'immonde' ? » répéta-t-il, irrité.
« Le poisson fond dans la bouche comme de la bouse de cheval et les légumes sont trop assaisonnés. »
« Parce que t'en as déjà goûté de la bouse, pour en savoir quelque chose, sale vieux schnock ? » s'emporta Sanji.
« Tout ce que je sais, c'est que ton plat n'a pas sa place sur ce navire. »
Monsieur Zeff nettoya avec nonchalance son couvert avec ma serviette et le rangea. D'un ton inébranlable, il coupa court Sanji et brisa ses rêves :
« Dans mon restaurant, tu n'es et ne resteras qu'un misérable serveur. Tu ferais mieux de t'en tenir à ton rôle, si tu ne veux pas que je te foute dehors. »
Il se tourna ensuite vers moi.
« Quant à toi, tu ferais mieux de prendre des nouvelles de nos clients. Ils doivent t'attendre. »
Mon dos se redressait.
« Oui, monsieur. Tout de suite, monsieur. »
Mon ticket de sortie offert, je pris mes jambes à mon cou et quittai la cuisine. J'avais marché à grande vitesse, jeté au passage un dernier coup d'œil larmoyant à Sanji. Il me faisait mal au cœur.
Monsieur Zeff n'était pas juste avec lui. Tout le monde sur le Baratie savait que Sanji avait l'étoffe de devenir le meilleur cuisiner de tout East Blue, il avait des mains d'or. Cependant, pour nous ne savions quelle raison, monsieur Zeff refusait de lui offrir une promotion et de le laisser se charger des fourneaux. Même encore aujourd'hui, il brisait sa confiance en lui et l'humiliait. J'avais beau admirer mon patron, je trouvais son comportement détestable et déplacé. Ce fut sur cette conclusion que je revins auprès de mes deux clients.
Je me présentai face à eux, mes mains liées. Sous les douces lumières tamisées.
« Tout se passe bien, madame, monsieur ? »
La femme me sourit.
« À merveille, merci beaucoup ! »
« C'est délicieux, en effet. » déclara le mari. « Ont nous avait recommandé votre restaurant et je ne m'attendais pas à ce que la cuisine soit aussi succulente. »
« Je m'assurerai de faire passer le message au gérant du lieu, merci. Profitez bien de la fin de votre repas, je reviendrai vous débarrasser lorsque vous aurez fini. »
« Merci, c'est gentil. »
« Je vous en prie. »
Accompagnant le tout d'un sourire, je fis demi-tour. À présent, la salle était vide. Hormis les deux derniers clients, les autres qui avaient été assoupis ou trop ivres pour bouger avaient étrangement disparus. Les assiettes avaient toutes été débarrassées. Outre le sol qui avait sérieusement besoin d'être nettoyé, la salle principale du Baratie ne faisait désormais plus peine à voir. Elle resplendissait dans toute sa splendeur. Comme à son habitude.
Sur ce, je retournai dans la cuisine.
« -es sûr ? »
« Si je te le dis. »
Du coin de l'œil, je vis monsieur Zeff et Sanji. Sur ma droite, tout deux assis ⸺monsieur Zeff à ma place⸺ ils discutaient. Lorsque je m'approchai, notre patron me remarqua et se leva. Je me figeais à nouveau. C'était qu'il était intimidant... J'étais persuadée qu'il allait me sermonner. Ou juste s'en aller. Voire me demander à déguerpir. Je m'étais attendue à tout. Sauf aux mots qui sortirent de sa bouche.
« Le bar t'empêche de dormir ? »
Je clignai des yeux.
Hein ?
« Hein ? »
Monsieur Zeff posa sa main contre sa hanche.
« Je te demande si le bar fait trop de bruit le soir. » répéta-t-il. « Sanji m'a dit que c'est à cause de ça que tes performances au travail ont décliné. »
« Quoi ? Non, non ! Je vous assure ! »
Je secouai vivement une de mes mains.
« Je suis juste un peu fatiguée aujourd'hui, mais je redoublerai d'efforts demain ! »
« Tu la terrorises, elle est même pas capable de te dire la vérité. » siffla Sanji.
« Ferme la, espèce de sale ingrat. » répliqua monsieur Zeff. « J'avais bien remarqué qu'elle mentait. »
Oh oh.
« Le.. Le bar est un peu bruyant.. ? »
Je me pinçais les lèvres.
« C'est vrai qu'il l'est. » repris-je. « Mais juste un peu ! Je vous assure, monsieur. »
« Je prends note des plaintes. » parla le patron. « Je réglerai ça, ça n'arrivera plus, tu dormiras en paix ce soir. »
Monsieur Zeff caressa affectueusement le haut de ma tête. Il s'en alla peu après.
« Hein ? »
Je me tournai vers Sanji.
« Qu'est-ce que tu lui as dit ? »
Celui-ci me fit signe de m'asseoir, je lui obéis. Monsieur Zeff retourna du côté du bar, il nous laissait seuls, refermant la porte sur ses pas.
« Je lui ai dit que son fichu bar t'empêchait de te reposer, et comme il sait pas dire non à une jolie fille, il va t'écouter. »
« Alors Patty disait vrai ? »
Amusé, Sanji hocha la tête. Il zieuta la table sous mon nez et se gratta ensuite la nuque.
« Tu veux.. Tu veux finir ton assiette ? »
Je baissai l'assiette sur mon repas.
« J'en ai très envie, oui. » répondis-je.
Sanji me sourit.
« Tu as aimé, alors ? »
J'hochai vivement la tête en me servant de mes couverts sur ma ratatouille.
« Je n'ai pas un palais aussi fin que monsieur Zeff. » j'avouai.
« Ce vieux schnock ne sait pas de quoi il parle. Regarde le, il tient à peine debout. »
« Je ne comprends pas.. »
Je ne repris la parole qu'une fois ma bouchée terminée.
« C'est délicieux, vraiment. » affirmai-je. « Je n'ai jamais rien mangé d'aussi bon. C'est une... Une explosion de saveurs ? Patty le dit souvent quand monsieur Zeff propose des plats. »
Je fronçai mes sourcils.
« C'est comme ça qu'on dit, Sanji ? »
Le sourire encré sur ses jolies lèvres me rendit hésitante.
« Ouais. C'est exactement ça.. »
À m'y méprendre, j'aurais pu jurer que c'était vrai. Sanji, il...
Il avait des cœurs à la place des yeux.
« Une véritable explosion de saveurs. »
Je détournai le regard sur mon repas. Il me rendait nerveuse à me contempler ainsi.
« Quoi.. Quoi qu'il en soit.. »
Je pris un morceau de poisson et le goûta.
« Je ne partage pas du tout son avis. »
J'affirmai cela sur un ton un peu plus ferme, ne laissant aucunement place au doute. J'avais mâché son poisson une seconde plus tôt, je l'avais goûté de mon propre chef. Et alors que sa saveur idyllique s'était propagée sur mon palais, je me retrouvais incapable de donner raison à mon patron. Sanji était un véritable génie. Un cuisinier comme je n'en avais jamais vu. Patty était bon, tout comme Carne, et le reste des cuisiniers du Baratie. Sanji était différent. Je le jurais, Sanji était complètement différent d'eux. Il rajoutait une touche de nouveau, une pincée d'explosions d'épices dans ses assiettes. Je n'avais jamais mangé quelque chose de similaire auparavant.
C'était même à se demander ce qu'il faisait encore ici... Sanji gâchait son talent.
« Tu devrais faire quelque chose de tout ton savoir, tu sais. »
La paume de sa main collée contre sa joue, Sanji m'admira lécher son assiette jusqu'à la dernière goûte.
« Je suis sûre qu'avec ton talent tu pourrais devenir un des plus grands cuisiniers au monde. »
« Tu le penses vraiment ? »
Je séparai mon assiette de mes lèvres, penchai la tête sur le côté et, après l'avoir reposée sur la table, je m'empressai d'acquiescer vivement.
« Tu as des mains d'or, Sanji. »
Soudain, il approchai une de ses mains de mon visage. Sanji s'était penché sur sa chaise et posa son pouce sur le coin de ma bouche. Ce fut vif, presque instinctif de sa part. Il y récolta quelque chose et apporta son pouce entre ses lèvres.
« Je veux bien te croire, si c'est toi qui le dis. »
Le petit rictus qui accompagnait ses propos fit palpiter mon cœur. Mes yeux s'ouvraient. J'étais... C'était indescriptible.
Je me saisis de ma serviette et tapota le contour de mes lèvres. Avec embarras, je remis de l'ordre dans mon apparence. Puis, je finis mon verre de vin d'un traite. Sanji ne me quitta pas du regard. Il m'avait regardée faire avec amusement. Mon cœur battait si fort... Je le sentais crier jusque dans mes oreilles. Sanji était bien trop doué lorsqu'il s'agissait de me faire effet. Il en était conscient, il en jouait, ça n'était pas possible autrement... J'étais dans tous mes états.
Une fois levée, je rattachai mon tablier et m'humectait les lèvres.
« Je vais... Je vais m'a- hum, m'assurer que les deux clients sont- qu'ils sont- »
Je pointai nerveusement les portes coupe-feu de mon index.
« J'y vais..? »
Le rire qu'il poussa manqua de m'achever. Il fallait que je sorte d'ici. Je ne survivrai pas une minute de plus. Sanji leva une main désinvolte. Il rapprocha mon assiette, verre et couverts de lui, sûrement allait-il nettoyer la vaisselle. Après tout, la pile qu'il m'avait précédemment prise était toujours là. Elle n'attendait que lui..
« Je t'en prie, vas-y. »
« Je- Je reviens ! »
Marchant à reculons, je ne le quittais pas du regard.
« Attends moi, je vais t'aider, d'accord ? »
Sanji rit.
« D'accord. » il répéta.
Sur ma sortie, je manquai de trébucher. Sanji ne me vit pas, ni même les deux clients, et j'en fus reconnaissante à l'univers tout entier. Je m'approchai de la table des civils et me présentai de nouveau à eux. Tout ça, le cœur battant à vive allure et de la fumée s'échappant de mes oreilles.
Je le sentais, cette soirée était loin de se finir dans le calme..
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lemondeabicyclette · 1 year ago
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Engin ingénieux : Deux jeunes hommes habillés à la mode se tiennent près d'un vélo en tandem remorquant un buggy de transport.
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Paris occupé par les nazis : des swastikas géants bordent les rues de la capitale française. Paris est tombé aux mains des Allemands quelques semaines seulement après que les nazis aient lancé une invasion en 1940.
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Loisirs : Une femme galbée penchée sur le pont est au centre de cette photographie. Zucca a eu accès au dernier - et extrêmement rare - film Agfacolor pour montrer Paris comme une grande ville amusante et pleine de gens heureux. Lorsque ses photos furent exposées à Paris en 2008, Bertrand Delanoë, alors maire de Paris, a ordonné un avis pour accompagner les images indiquant que les images évitaient la réalité de l'occupation et ses aspects tragiques.
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Une femme élégante quitte un vélo-taxi : le ministre nazi de la Propagande Joseph Goebbels voulait que Paris conserve son image d'avant-guerre, du moins en surface.
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Pas encore moderne : les vélos sont rejoints dans cette image par la vue même anachronique d'une voiture tirée par des chevaux. Lorsque ces photos furent exposées en 2008 - plus de 60 ans après avoir été prises - beaucoup ont appelé à la fermeture de l'exposition.
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Fat of the land : Un homme et une femme à l'air riche roulent dans un chariot tiré par deux Parisiens minces sur un vélo tandem. La richesse et la collaboration avec les nazis ont contribué à préserver la vie d'une certaine élite alors que des milliers de Juifs français étaient envoyés dans les camps de la mort.
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neant-blanc · 3 months ago
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Alat (AZ) → Kurik (KZ) 1/2 – 10.12.23
Sept heures après avoir quitté le port d’Alat, l’Ordubad s’immobilise à cinq-cents mètres des côtes. Avec un pincement amer, je reconnais les polyèdres de verre de la capitale, brillants sous le soleil à son zénith ; je suis revenu à mon point de départ. Le temps est magnifique, aussi je reste sur le premier pont, à me soûler de clarté et de vent frais qui emportent au large les scories de mon apathie et des angoisses de la veille. La nuit vient et les moteurs restent muets. Quand je me décide à rentrer, la brise a forci et une bande grise de cumulus enfle sur l’horizon. Je découvre un peu tard que les repas sont à heure fixe et que ne pas y être, c’est ne pas manger. Je trouve à bord des camionneurs Turcs, Azerbaïdjanais et Kazakhs. Une vingtaine de gaillards taciturnes en claquettes et jogging qui, entre les repas, passent leur temps dans la salle d’accueil à fumer, boire le thé et jouer aux cartes. Personne ne parle anglais, ni les passagers, ni l’équipage ; je suis le seul touriste. Dans ma petite cabine, je regarde les lumières tremblotantes de la ville, lointaines comme des étoiles. Je suis réveillé à sept heures trente par le commis de cuisine annonçant dans chaque chambre le service du petit-déjeuner. Je me force à y aller prestement. Dans la salle à manger, des groupes sont déjà attablés. J’expédie mon repas et prie pour qu’on ne me voie pas fourrer piteusement du pain dans mes poches au cas où je raterais une nouvelle collation. On ne sait jamais. Je côtoie peu le reste des passagers qui ne relève ma présence que par de rares coups d’œil quand parfois l’on se croise au hasard d’une coursive. J’emploie mon temps à apprendre le russe, jouer aux échecs et tambouriner sur mon pad, seul dans mes quartiers. Comme si cela était prémédité, on se trouve juste assez loin de la civilisation pour capter une minuscule barre de réseau sur le deuxième pont, à la poupe. Et si au début j’y grimpe de temps en temps pour me blottir contre l’une des deux cheminées du navire afin de péniblement charger quelques pages, la météo m’en dissuade bien vite. Le temps, même s’il ne peut encore être qualifié de mauvais, se dégrade vite. Le front de nuages a submergé le ciel et les températures ont chuté : un quart d’heure suffit à ce que le vent glacial du large n’engourdisse mes mains et ne me laisse transi, même sous l’intégralité de mes vêtements. Je fais quelque progrès en russe, notamment sur le déchiffrage de l’alphabet. Mais l’immobilité, l’incertitude du départ et la solitude en dépit de la vie en communauté, rongent mon moral ; je replonge dans une phase apathique où je hante les couloirs du cargo pour fuir la claustrophobie de ma cabine. Un soir, alors que je regarde la surface indistincte de l’eau à peine troublée dans la nuit, je demande si le bateau ne pourrait pas lever l’ancre puisque, malgré le froid, la mer n’a pas l’air agitée. Un camionneur de l’est du Kazakhstan, quinquagénaire à la stature massive, me répond dans un anglais chaotique entrecoupé de russe que si ici il n’y a que des vaguelettes, plus loin en haute mer c’est une autre histoire. Il rajoute avec un rictus qu’avec cette épave, si la mer n’est pas plate comme un lac, il veut bien attendre un mois là plutôt que de risquer la traversée.
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loup-venant · 4 months ago
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"... If you remember you're unknown Buffula land will be your home..." Des écouteurs dans les oreilles, derrière la vitre du train, les yeux de Mathis sautent machinalement d'un obstacle à l'autre. Parfois la voiture passe sous un tunnel ou un pont, et son regard est capté par le reflet de la cabine éclairée. Deux personnes assises quelques sièges plus loin discutent. Il les entend rire fréquemment, mais n'y prête pas d'avantage d'attention.
"... I feel waves of tears ..."
En relevant le bras, téléphone en main, Mathis jette un œil à l'heure. 23h17. Il affiche un air sérieux sous des paupières lourdes, et des sourcils fatigué, presque froncés. Ses bras croisés se soulèvent au rythme de ses inspirations profondes et régulières.
"... I thought a little money Could make my day I did not have any ..."
En contrebas des voies, le chemin qu'il va emprunter d'ici quelques instants apparaît, un réverbère à la fois. Mathis sens le train qui diminue son allure et se lève. Dans l'allée, il croise les deux personnes sans leur adresser un regard qui riaient quelques instants plus tôt.
"The answer is inside of me..."
Les portes s'ouvrent et le voient descendre sur le quai. Un quai vide, éclairé seulement en partie par une lumière blanche et froide. A droite, le contrôleur siffle le départ. Il croise son regard et échange un signe de tête. L'équivalent immédiat d'un "Bonne soirée" dont aucun des deux ne semblaient pouvoir s'acquitter.
"... Les nuits sont longues, les jours sont chauds ..."
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donkeytonk · 5 months ago
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Lyrics - La Robe Vert and Les Amants du Saint Laurent
Lyrics for the two folk songs that inspired my story. I haven't found a written source for the lyrics of La Robe Verte, but this is my best guess from listening. Maybe someone will have suggestions for the missing bits (and/or better translations than I attempted, and better grammar than mine.) La Robe Verte (De Temps Antan) [English below]
Dessus la pont de Londres un jour ont mi promené J’ai recontreé ma mie, j’ai voulu l'embrasser Les gens de la justice m’a rendu prisonier
Quand la belle a entendir que son amant est pris Elle prend sa grande robe verte et son cheval gris Est sans retard à la porte à la fond du logis
Arrivée à la porte, trois petit coups frappon “Ô monsieur de la justice par votre permission De parler a mon maître qui est dans la prison.”
“Ô si servente vos maître vous pouvez y parler, Il est dans la prison avec les prisonniers Au milieu de la place d’armes au milieu du marché.”
Arrivée à la porte, trois petit coups frappon “Ô prends ma grande robe verte et mon cheval gris Et vos attente dans la ville ne tarde pour longtemps [?]
Comme ont retour j’y aillu je suis connue la [?] Ô prends ma grande robe verte et mon cheval gris Et vos attente dans la ville ne tarde pour longtemps” [?]
Quand elle fu dans l’ échelle [cinq courses y par a mont?] “Ô monsieur de la justice vous n’avez pas raison De faire pendue une fille sur l’habits des garçons”
“Si vous ete une fille ditez-moi votre nom” “Je m’appelle Marguerite, Marguerite c’est mon nom, Une fille de grande mérite d’une riche maison.”
La belle si retourne avec le [propre moisé ?] “Je vais manqué de juge, de son bonne [écarlé ?] Avec ma grande robe verte, j’ai mon amant sauvé.”
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The Green Dress
One day I was taking a walk on a London bridge I met my sweetheart, I wanted to kiss her The judge’s men imprisoned me
When the belle hears that her lover is taken She takes her big green dress and her gray horse And without delay the door at the back of the house
Arriving at the door, three short knocks “O judge, with your permission To speak to my master who is in the prison.”
“O yes servant you can speak with your master, He is in the prison with the prisoners In the middle of the parade ground in the middle of the market.”
Arriving at the door, three short knocks “O take my big green dress and my gray horse And your wait in the city won't last long
As I returned I was known [?] O take my big green dress and my gray horse And your wait in the city will not last long” [?]
When she was five steps up the scaffold “O judge, you are wrong To hang a girl in boys’ clothes”
“If you are a girl tell me your name” “My name is Marguerite, Marguerite is my name, A girl of great merit from a rich house.”
The belle returns with [her own clothes?] “I'm going to miss the judge, and his good [?] With my big green dress, I saved my lover.”
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Les Amants du Saint Laurent (Le Vent du Nord) [English below]
Pierre-Joseph était un jeune marchand, n’avait seulement que 19 ans. Louise Cadet, fille du marchand-boucher, a quant à elle 17 années. Québec 1754, amoureux fous ils sont tombés, dans une veillée d’la vieille Agathe.
Quand ils voulûrent partir pour se marier, “grande jeunesse” les accusants, Jean le tuteur du bien trop jeune galant refusa son consentement. Ils dûrent s’enfuir vers Montréal, Éviter les charivaris, Prendre un canot en pleine nuit
On su leur fugue et aussitôt envoya Les archers d’la Marrée-chaussées Fleuve Saint-Laurent, s’a grève de Saint-Nicolas Les amoureux fûrent capturés Dans les cachots d’la Capitale Pierre accusé d’enlèvement S’enfuit de la prison Royale
Sept ans plus tard, par un beau lundi matin Trois petits coups sans prévenir C’est votre amant qui à nouveau tend la main Ouvrez la porte des souvenirs J’ai parcouru bien des vallées pour revenir à l’endroit même où mes yeux vous avaient quittés
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The Saint Lawrence Lovers
Pierre-Joseph was a young merchant, only 19 years old. Louise Cadet, daughter of the merchant-butcher, is 17 years old. Quebec 1754, they fell madly in love at one of old Agathe’s parties.
When they wanted to leave to get married, their accusers said “You’re so young.” Jean, the guardian of the far too young gallant, refused his consent. They had to flee to Montreal, Avoid the charivaris, Take a canoe in the middle of the night
They learned of their escape and immediately sent the archers of the marshall’s guard Of the Saint Lawrence River, on the strike of Saint-Nicolas day, The lovers were captured In the dungeons of the Capital Pierre was accused of kidnapping, and he ran away from the Royal prison
Seven years later, on a beautiful Monday morning Three little knocks without warning It is your lover who once again reaches out his hand Open the door of memories I have traveled many valleys to return to the very place where my eyes had left you
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