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ALBAN PANO ET LA 'BORDĂLISATION'
Jeudi 21 janvier, fin d'aprÚs midi, au centre culturel de Chabeuil, Alban Pano, maire de Chabeuil présente à la population les voeux du Conseil municipal./Dans la salle : du monde. Pano produit un 'seul en scÚne', comme on dit maintenant. Terne petit discours, sans grand contenu ni information locale, mais plutÎt bien charpenté. Avec un mot qui écorche les oneilles * : 'bordélisation', d'une vulgarité pas expliquée et trop vaguement contextualisée. Détails ci-aprÚs, pour tenter de comprendre ce que ça cache :
En 2023, c'était Marie-Pierre Mouton qui était venue mamantiser ('ah...cher Alban...') Alban Pano, avec ses programmes et ses budgets d'origine départementale (piste cyclable etc...) En 2024, était venu le tour d'un Nicolas Daragon enjÎleur ('ah...Alban, un maire comme on les aime...') venu dire à Chabeuil les mirobolants bienfaits (points d'apport volontaire etc...) de l'Agglo qu'il préside, occupée à magnifiquement ruisseler sur la Commune.
En ces deux occasions, on avait eu somme toute affaire Ă des meetings LR, ni plus ni moins, qui mettaient en scĂšne un Pano en vedette d'appoint, frĂȘle et jeune fĂ©al politique qu'il faut Ă©toffer et bĂ©quiller un tant soit peu. Dans la salle, Ă chaque fois, les poids lourds des RĂ©publicains offraient une assise aussi consĂ©quente que spectaculaire au jeune maire de Chabeuil. Mais plus personne de tous ceux-lĂ le 21 janvier, LR, qui a des soucis, est maintenant occupĂ© ailleurs ; il n'y avait plus que Franck Soulignac ('cher Franck...' dĂ©cidĂ©ment une manie...), dĂ©corativement disposĂ© au premier rang et ornĂ© de toutes les casquettes de ses mandats cumulĂ©s, avant un dĂ©part furtif, dĂšs avant le pot final. Alban Pano Ă©tait donc bien seul pour prĂ©senter ses rĂ©alisations de 2024, et pour annoncer ses projets de 2025.
La charpente du discours tout d'abord, binaire et rĂ©pĂ©titif jusqu'Ă l'ennui, structurĂ© comme suit : en haut/en bas, lĂ haut (Paris)/ ici (chez nous), le chaos d'ailleurs/ la sĂ©curitĂ© d'ici, les politicards (eux)/les Ă©lus de terrain (nous). Mais cette trame simpliste 'tenait' efficacement le discours, magnifiant le rĂŽle de l'Ă©lu local (LR, forcĂ©ment LR) face aux gouvernements qui n'y comprennent rien (la loi ZAN, citĂ©e encore une fois, comme une plainte sempiternelle) Et ça continuait, encore et encore : insĂ©curitĂ© budgĂ©taire organisĂ©e par le parlement, voyez-vous, versus la bonne gestion municipale. DĂ©ficit national/rigueur budgĂ©taire chabeuilloise. Ăloignement parisien/proximitĂ© chabeuilloise. Autisme de l'Ătat/Ă©coute locale. Si le discours d'Alban Pano Ă©tait ainsi solidement construit, il n'en restait pas moins pesant, inĂ©lĂ©gant, poussif, cousu de cĂąble blanc et trĂšs tĂŽt rĂ©duit Ă sa seule charpente, qui, ça arrive dans ces cas-lĂ , finissait par Ă©craser un propos privĂ© de chair municipale, un squelette en somme, sans ses muscles locaux, sans information programmatique concernant les rĂ©alisations de la majoritĂ© en cours. Ce qu'on apprenait (amĂ©nagement de la rue Monchweiler, amĂ©nagement de Cuminal, nouvelle caserne des pompiers), on le savait dĂ©jĂ , depuis les voeux de l'annĂ©e derniĂšre. Non, rien Ă se mettre sous la dent, ça ne faisait pas des voeux, ça marquait et balisait le terrain politique, celui tout simplement que compte dorĂ©navant occuper le maire de Chabeuil.
Subtil commentaire d'une journaliste prĂ©sente ce soir-lĂ , bonne connaisseuse des choses de notre Commune, que son oreille exercĂ©e avait conduit Ă cette conclusion : 'on aurait dit le discours de l'association des maires de la DrĂŽme'. Bien rĂ©sumĂ© : pas le discours du maire de Chabeuil, pas le compte rendu de son action, mais bien celui de cette structure politique chapeautĂ©e par Nicolas Daragon (tiens donc...) et oĂč Alban Pano a son rond de serviette. Pano, comme il apparaĂźt de plus en plus : caisse de rĂ©sonance d'instances politiques qui le dĂ©passent, agglo, maires de la DrĂŽme, daragonie active, LR...
Alors, puisque l'ennui s'Ă©tait installĂ©, que ça tirait en longueur sur le principe qu'on vient de voir, que la tartine dĂ©livrĂ©e Ă©tait d'un genre plutĂŽt fadasse, il devenait trĂšs nĂ©cessaire d'agrĂ©menter la tambouille rhĂ©torique, pour grandir un Ă©troit propos. Ătait alors venu le temps fort de la citation, la sacro sainte citation, de la bien ronflante, grandiloco-poĂ©tique, le temps de l'envolĂ©e, qui marquerait la hauteur de vue de notre jeune maire. Et PAF...cette fois, ça tombe sur Baudelaire, le malheureux, dont on dĂ©couvre qu'il figure parmi les lectures inspirantes d'Alban Pano, voyez comme c'est fin, comme c'est bien amenĂ© : Ă la sĂ©rĂ©nitĂ© chabeuilloise Alban Pano opposait donc le malaise national, suivant le balancement qu'on vient de voir. Et le malaise, comme chacun sait, c'est le spleen. Et le spleen, c'est...Baudelaire, forcĂ©ment Baudelaire, Baudelaire et son spleen... de Paris...sonnez hauts bois, rĂ©sonnez musettes, et en avant pour la citation complĂšte :
quand le ciel bas et lourd pĂšse comme un couvercle,
suivant le vers fameux, que le jeune maire de Chabeuil amenait d'un coup d'un seul au rang de retape politicarde. Bas et lourd...en effet...
Mais le public du centre culturel n'Ă©tait pas encore au bout de ses peines. En effet au coeur de la dĂ©monstration d'Alban Pano survenait bientĂŽt dans sa bouche un vocabulaire d'une grossiĂšretĂ© Ă©tonnante, rĂ©sumĂ© dans un mot qui Ă©corchait par sa vulgaritĂ©, dans un discours oĂč il n'avait rien Ă faire, dont la vocation est bien au contraire le rassemblement serein de tous les citoyens de la ville. Ce mot c'est 'bordĂ©lisation'.
Oui, bordélisation.
En substance : ici à Chabeuil, comme là haut au parlement, une 'bordélisation' de la vie politique serait à l'oeuvre, un chaos politique nous tomberait maintenant sur les mocassins, bordélisation, comme ça, sans explication, ni élucidation.
[Mais, rappel : dans la toute derniĂšre 'chronique majoritaire' publiĂ©e cet hiver par le Journal municipal de Chabeuil, on trouvait dĂ©jĂ ce mĂȘme genre de raisonnement spĂ©cieux, qui anticipait donc et prĂ©parait le 'bordĂ©lisation' du maire de Chabeuil au soir du 21 janvier. FlorilĂšge, dans une chronique tendancieuse (dont le ton est tout Ă fait Ă©tranger Ă ce qu'on est en droit d'attendre d'une chronique locale). Tout au long Alban Pano parle de LFI, dont les partisans locaux sont dĂ©guisĂ©s par lui en dangereux tchĂ©kistes :
-'...qu'on ne s'y méprenne pas, ce qu'il se passe au niveau national est le vrai visage d'un parti politique qui cherche à s'étendre sur le territoire et dont l'influence est parfois perceptible dans les postures d'acteurs locaux.'
-'si les dĂ©bats ne sont pas les mĂȘmes qu'au niveau national, les mĂ©thodes employĂ©es en local sont similaires.'
-'ces comportements que nous dĂ©nonçons depuis toujours sont une insulte au respect que mĂ©rite (sic) nos concitoyens. (et, au passage, oĂč est rendue cette droite locale qui ne sait plus conjuguer le verbe mĂ©riter dont elle nous rebat les oreilles depuis si longtemps)
Mais qui sont ces mystérieux 'acteurs locaux' ? Quelles sont leurs méthodes ? Leurs comportements ? En l'absence de réponse, ce genre de propos tient de la dérive paranoïaque, pas plus. GrossiÚreté dans le discours, dérive dans la chronique. Au total, un double dérapage politique, strictement politique, prémédité
Avant de conclure sa chronique par un trĂšs curieux appel Ă la vigilance : 'les rĂ©cents actes et les idĂ©es revendiquĂ©es par LFI ne doivent pas ĂȘtre oubliĂ©s. Ils sont une alerte pour chacun d'entre nous et C'EST DANS LES URNES (c'est moi qui souligne) lors des prochaines Ă©lections que nous devons leur opposer un refus clair et dĂ©terminĂ©. La vigilance s'impose pour l'avenir de la France et celui de Chabeuil'.]
On a bien noté ce 'dans les urnes', indice des véritables intentions d'Alban Pano, électorales. On y revient plus bas.
Revenons maintenant à la 'bordélisation' du 21 janvier.
Explicite dans sa chronique, le sous entendu Ă©tait devenu lourd dans le discours des voeux, lourd, mais il restait sous entendu. Mais si l'on raccorde les deux propos, il devient alors Ă©vident que les affreux responsables de cette dangereuse bordĂ©lisation LFiste, les prolongements locaux des 'insoumis' nationaux c'est bien sĂ»r le groupe d'opposition Le Chemin des possibles, issu de l'Ă©lection municipale intermĂ©diaire de 2022, dont CĂ©cile Trempil est la seule Ă©lue au Conseil Municipal. Pour comprendre tout Ă fait, on rappelle ici une violente sortie de dĂ©but de mandat, quand, tout Ă fait hors de propos, Alban Pano s'Ă©tait fendu d'une trĂšs surprenante diatribe au Conseil Municipal contre la mĂȘme CĂ©cile Trempil, l'accusant, elle et l'extrĂȘme gauche (dans le texte) d'avoir sabotĂ© l'entiĂšretĂ© du programme nuclĂ©aire français. Il y n'y Ă©tait pas allĂ© avec le dos de la cuillĂšre, comme on voit.
La principale intĂ©ressĂ©e Ă©tait absente aux voeux de la MunicipalitĂ©, comme l'an dernier, pas lĂ pour se dĂ©fendre, ni pour s'expliquer, ni pour s'indigner. Il n'empĂȘche que les coups Ă©taient portĂ©s.
Mais pas besoin d'ĂȘtre grand clerc : Pano a engagĂ© sa campagne de 2026 sur ce thĂšme : moi ou le chaos, moi ou le bordel, personnalisĂ© par CĂ©cile Trempil et ses alliĂ©s LFI. Sans nuance, BIM, la bataille est engagĂ©e et ça se rĂ©glera 'dans les urnes'. Que cela ait du sens ou pas, que ce soit une rĂ©alitĂ© ou pas, que ce soit un pur fantasme ou pas : on a le rĂ©sultat, Pano pose trĂšs abusivement une alternative : ce sera lui et les siens ou le bordel de l'extrĂȘme gauche. Easy peasy, comme on dit Ă la maison, fastoche.
Bref, on a affaire Ă une 'bordĂ©lisation' par construction, un positionnement politique par dĂ©signation et agression ; le jeune maire de Chabeuil lĂąche ses coups, et trĂšs vulgairement encore, on vient de le voir tout au long. Franchement, un des seuls intĂ©rĂȘts d'Alban Pano, c'Ă©tait jusqu'Ă prĂ©sent ce fameux 'apaisement' Ă quoi il nous disait travailler avec ardeur, apaisement des moeurs municipales chabeuilloises. Et le voilĂ maintenant qui se met Ă flinguer ses opposants, violemment, sans nuance, par des discours caricaturaux et des Ă©crits allusifs et sans fondements. Dangereux dĂ©rapage, directement attentatoire Ă la cohĂ©sion de notre petite ville pour, tout simplement, marquer le terrain de sa future campagne. Ce qui n'a vraiment rien Ă faire dans un discours de voeux Ă la population, ni dans une 'libre expression' municipale
Et CĂ©cile Trempil ne s'y est d'ailleurs pas trompĂ©e, qui s'est sentie directement visĂ©e. Dans un post datĂ© du 26 janvier publiĂ© sur la page de son association de soutien, l'Ăcho Citoyen, elle se raidit : 'cela traduit une tentative de manipulation du maire, dâassimiler lâĂcho citoyen Ă une extrĂȘme-gauche, dangereuse, le couteau entre les dents, prĂȘte Ă entrer dans Chabeuil avec des charsâŠ(le jour du Corso, bien sĂ»r !)'.
Bilan de la séquence : Pano et Trempil organisent leur mano a mano de 2026, les coups pleuvent déjà , à coup d'invectives, d'étiquetages et d'amalgames. Mal partie la nouvelle séquence d'apaisement de la politique chabeuilloise, telle que nous la vantait le maire de Chabeuil...
Pour conclure, deux points, oĂč l'on trouve de vraies traces cette fameuse 'bordĂ©lisation' qui alarme tant le jeune maire de Chabeuil :
- le rond point d'entrĂ©e de Chabeuil a Ă©tĂ© laissĂ© 15 jours Ă la libre expression de la chienlit des gilets jaunes agricoles de la Coordination Rurale, qui ont cochonnĂ© la fusĂ©e qui dĂ©core ce carrefour, qui y ont rĂ©pandu Ă leur aise leurs mots d'ordre, en pleine campagne pour les Ă©lections aux chambres d'agriculture. Gazon dĂ©foncĂ©, stickers sur les panneaux de signalisation, calicots jaunĂątres dĂ©goulinants sur la fusĂ©e, etc...sont restĂ©s en place prĂšs de deux semaines, sans intervention de personne, sans protestation publique, faĂźtes comme chez vous, exploitant la mansuĂ©tude et le laxisme d'Alban Pano et de son adjoint Ă l'environnement et Ă ...l'agriculture. SĂ©rieusement la fameuse bordĂ©lisation, elle Ă©tait plutĂŽt ces derniers jours Ă chercher du cĂŽtĂ© de l'extrĂȘme droite agricole (bien rĂ©elle) que du cĂŽtĂ© de l'extrĂȘme gauche Ă©colo (fantasmĂ©e). Et cette coupable mansuĂ©tude a portĂ© ses fruits, puisque la Cordination Rurale progresse partout dans ces Ă©lections, et dans la DrĂŽme aussi. Pour ce coup, Ă Chabeuil, la 'bordĂ©lisation' de l'extrĂȘme droite agricole a payĂ©.
Et aussi ceci, passĂ© inaperçu : le 8 dĂ©cembre 2024, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (troupe 'proxi' de la FNSEA) ont murĂ© les siĂšges du RN et du PS Ă Valence, en mĂȘme temps que la permanence de la dĂ©putĂ©e de la 3e circonscription de la DrĂŽme, Marie Pochon, qui a portĂ© plainte. Eh bien, les maires de la DrĂŽme ont ils protestĂ© ? Eux d'ordinaire si prompts derriĂšre leur prĂ©sident (l'inĂ©vitable Nicolas Daragon, patron de l'Association des Maires de la DrĂŽme) Ă se plaindre des violences faites aux Ă©lus de leurs territoires, non, nada, pas un commentaire, pas une protestation, pas une trace de soutien Ă ces Ă©lus de la RĂ©publique. Et notre Pano, membre du bureau de l'AMD, dĂ©lĂ©guĂ© LR de la 3e circonscription, ex-candidat Ă la dĂ©putation dans cette mĂȘme circonscription et donc Ă ces divers titres directement concernĂ© par le saccage de la permanence de Marie Pochon ? Il n'a pas mouftĂ© dans cette autre affaire de...'bordĂ©lisation'. TrĂšs sĂ©rieuse, celle-lĂ aussi.
Coda, finale :
...et à la fin, aprÚs l'ennuyeux et politicien discours, on faisait péter une Marseillaise des plus tonitruantes, seule capable de mettre debout une salle qui s'endormait. Puis on servait le vin de l'adjoint à l'environnement, à l'agriculture et à l'alimentation (en pinard) de la Commune, sans doute une expérimentation des circuits courts et une manifestation de soutien à un agriculteur-vigneron local particuliÚrement méritant.
claude meunier
Oui, c'est bien oneilles, comme dans Ubu roi. Le potentat quand il décoconne et zéxagÚre, petit ou grand, amusant ou pas, chabeuillois ou pas, a toujours un petit air ubuesque, qui heurte les oneilles...
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Small purse that I had fun making that represents Keyleth and Vax'ildan
#couture#creation#sewing#bourse#pochon#critical role#vox machina#keyleth#vax'ildan#castiel heartless creation
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Chaussons Airplum et sacs pochons : le duo du confort sur mesure
Airplum propose une gamme complÚte de chaussons pour toute la famille, du bébé aux seniors. Pour compléter votre achat, découvrez les sacs pochons. Pratiques et esthétiques, ils permettent de ranger vos chaussons et de les transporter en toute sécurité lors de vos voyages. Procurez-vous-en un sur le site !
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STUDIO ARCHEOGENETICO SULL'ISOLATA COMUNITA' ALTOMEDIEVALE DI LAS GOBAS, SPAGNA SETTENTRIONALE
STUDIO ARCHEOGENETICO SULL'ISOLATA COMUNITA' ALTOMEDIEVALE DI LAS GOBAS, SPAGNA SETTENTRIONALE Uno studio archeogenetico getta nuova luce sulla comunitĂ medievale di Las Gobas, nel nord della Spagna. Oltre all'isolamento e all'endogamia, i ricercatori hanno anche identificato il virus del vaiolo, che puĂČ offrire una nuova spiegazione su come possa essere stato...
#Anders Götherström#archeogenetica#Las Gobas#Ricardo RodrĂguez Varela#UniversitĂ di Stoccolma#ZoĂ© Pochon
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"Futiles" série de pochons en plastique brodés d'Anaïs Beaulieu (2017-19) présentés dans la "Salle du Dais" dans le cadre de l'exposition "Made in France. Une Histoire du Textile" aux Archives Nationales, Le Marais, Paris, novembre 2024.
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Mes premiers rituels
I Le sort d'amour et d'attraction
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(from : pinterest)
Pour ce rituel, il est conseillé de le faire un vendredi de pleine lune ou de lune ascendante.
Vous aurez besoin :
Stylo rouge-rose
Papier vierge de type parchemin
Quelques plantes relatives au désir (rose, jasmin, cannelle, basilic)/des encens naturels
Des bougies rouges ou roses
Un chaudron (ou récipient pour une combustion)
Charbon Ă encens
Une divinité à honorer (relative à l'amour, la sexualité, le désir, le succÚs, ...)
Une formule* (exemple ci dessous)
D'espoir :)
Pour ma part j'honorerai ici Lilith en guise d'exemple, mais vous pouvez adapter la divinité à vos croyances, l'important est la sincérité de vos actes.
Comment procéder :
Allumer la bougie et inscrire le nom et prénom de la personne aimée sur la feuille. Puis inscrire son propre nom et prénom et entourer les tout 3 fois.
Plier le papier 3 fois puis inscrire un symbole lié à l'amour dessus.
Une fois le charbon allumé, faire brûler les plantes/encens et réciter la formule*, papier en mains et faire brûler intégralement. Il vous est possible de faire tomber quelques gouttes de cire de bougie pour sceller le sort.
AprÚs que les cendres aient refroidi, vous devez les déposer au pied d'une rosier.
Pour ce qui est de la formule voici un exemple :
"Je vous invoque Lilith, Î déesse de la passion, de la liberté et du courage, faßte que ma labeur et mes efforts permettent à {ses noms} de venir à moi. Ouvrez pour moi le chemin de son coeur, de l'amour et du bonheur. TrÚs sincÚrement, prochainement et pour toujours, merci."
Gardez en tĂȘte que la dĂ©marche doit ĂȘtre personnelle et sincĂšre :)
II Le sort pour appeler la chance
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(from : pinterest)
Pour ce rituel, il est conseillé de le faire un jeudi de pleine lune ou de lune ascendante.
Vous aurez besoin :
1 pochon en tissu naturel
2 bougies vertes (ou une verte et l'autre liée à l'aspect (rouge-amour, jaune-famille, ...))
1 encens fait maison (pissenlit ou trĂšfle)
Du sel (de mĂȘme, la couleur/variĂ©tĂ© reprĂ©sente un aspect)
Une feuille de laurier oĂč il faudra inscrire d'un cĂŽtĂ© ses nom et prĂ©nom et de l'autre ses initiales (+Ă©ventuellement un chiffre liĂ© Ă ce qu'on recherche (7 pour en gĂ©nĂ©ral, 9 pour la famille)
Une pierre précieuse pour mettre dans le pochon (pyrite, ambre, agate, émeraude, béryl)
1 objet marquant (une piĂšce, un trĂšfle Ă 4 feuilles, un bijou)
1 papier avec un sigil/symbole/sceau de chance
Une ou plusieurs runes ou symboles de chance Ă inscrire sur ses mains avant le rituel.
Une formule* (+éventuellement une divinité à honorer)
Exemple de formule : "Uolo felicitatem in uita habere"
Pour ma part j'honore Fortuna, déesse de la chance et du destin.
Procédé :
Installation : Jambes non croisées dans une piÚce suffisamment sombre.
Allumez les bougies et brûler les plantes/encens en récitant la formule (jusqu'à la fin du rituel).
Mettre dans le pochon dans l'ordre : sel puis laurier puis plantes (au moins 3 différentes) et enfin le minerais.
Ajoutez l'objet et le papier en mĂȘme temps dans le pochon et le nouer 3 fois avec une corde naturelle.
Garder le pochon en mains et se concentrer (rien ne doit rester, seules les intentions et l'incantation) charger d'énergie grùce aux mains et déposer sur un symbole de géométrie sacrée (pentagramme, Métatron, Merkaba ... ).
Laisser charger 3 jours et 3 nuits puis vous pouvez garder le pochon sur vous ou dans un endroit comme votre chambre.
Bonne chance ;)
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Mme. Marcella Sembrich, whose successes as a star of the opera were followed by widely hailed achievements as the mentor of singers after her retirement in 1909 from the Metropolitan and from the concert stage in 1916, died at 8 A. M. yesterday in her home, 151 Central Park West. She was 76 years old. She had been ill since last Nov. 15, with her condition becoming progressively worse as she lost strength. For the last few days death, which was attributed to emphysema and heart complications, had been hourly imminent. So widely was she known, however, not only in New York City but also in other cities of the United States and abroad, that the foreknowledge of the end did not dim the shock of her passing. Persons who called at or telephoned to her home yesterday forenoon for| news of her condition were in-'| formed of her death, and then to)! the apartment began a steady succession of messages of condolence and of callers to express their grief.
Son Present at the End. Recently, Mme. Sembrich had been in such a weak condition that she had received no callers. With her at the time of her death were her son, William Marcel Stengel, and her daughter-in-law, Mrs. Juliette Stengel. Her husband, Wilhelm Stengel, died in 1917. She had no other close relatives in the) United States. Until the onset of her illness she had remained actively at work as a. teacher. During the Summer she) had conducted the school she had maintained for a number of seasons at Lake George, N. Y. Many satudents got instruction there from her | rich store of operatic accomplishment.
New York in October and took up her residence in her apartment,which overlooked , Central Park. She went forward as usual with her teaching. Since her illness, however, which at first took the form of asthma and interfered seriously | with her breathing, all of her contact with her students had been curtailed. To conserve her strength, the utmost quiet was prescribed by her physician, Dr. Charles Goodman Taylor. Friends said yesterday, however, that her advanced ace had from the first made her, illnes a matter of serious concern to them. : Her teaching contacts previously had been linked both with the Juilliard School of Music here, and) with the Curtis School in Philadelphia. She was a director of the, latter institution until last year, and was the recipient of a degree of Doctor of Music for her work there. In accordance with what was understood to be a wish of Mme. Sembrich, and of her family, the funeral services will be simple. The services, it was announced, will be held at 3 P. M. tomorrow in St.Patrickâs Cathedral. There will be. no special music, other than that, by the boysâ choir of the cathedral. The place of burial was not made known.
Active pallbearers were announced as Cornelius N. Bliss, Serge Rachmaninoff, Josef Hofmann, Ernest Hutcheson, Ernest Schelling, Frank Ia Forge, Wilfred Pelletier, André de Coppet, Walter Damrosch, Antonio Scotti, H. H. Flagler, W. J. Henderson, Richard Aldrich, Emilio de Gogorza, Edward Ziegler, Adolfo) Betti, Efrem Zimbalist and Paul D. Cravath. | Honorary pallbearers will be Giulio Gatti-Casazza, John Erskine, Francis Rogers, Alexander Siloti, Ugo Ara, Dr. W. H. Haskin, Adolph S. Ochs, Alfred Pochon, Rubin Goldmark, Sigismund Stojowski and Dr. J. A. Taylor.
When Marcella Sembrich sang her |farewell to opera on Feb. 6, 1909,her voice was young and beautiful. The final rise of the curtain that | night revealed her enthroned on | the Metropolitan Opera House) stage. Grouped about her was every member of the Metropolitan Opera Company. Facing her was an audience that filled every foot of floor space from the doors to the roof. Gifts were piled high beside her throne and great masses of flowers | stretched into shadows far down. the stage. âIt is because I like the sun best | when it is high,ââ she said, in ex- | planation of her retirement. ââIt is | better that I leave when every one is asking âwhy?â than later when. my ability might be less.ââ * She was then within nine days) of being 51 years old. She had | reigned at the Metropolitan for| more than a generation; she had/| typified for three decades here and| abroad the highest perfection of| bel canto singing. Just as Mme. Adelina Patti had done before her, she had kept alive the old traditions of Italian song, and with Melba she had carried on to increasingly greater heights the traditions of the old Italian mastery of the voice. She had found success early and it had lasted long. In her bright career was no place for anticlimax. She never could recall a time when music was not the chief interest of her life. There were piano lessons when she was 4 years old; lessons on the violin two years later. After she had developed a remarkable ability on both instruments recognition of her extraordinarily appealing and expressive colorature soprano voice came when she was 15. So she had, as Franz Liszt told her, ââthree pairs of wings to fly with through the land of music.ââ ââBut sing,â he had ordered, ââsing for the world, for you have the voice of an angel.ââ Music, poverty and endless work made up her childhood. She was born Praxede Marcelline Kochanska on Feb. 15, 1858, in the hamlet of Wizniewczyk, Galicia, Poland. Her father, Kasimir Kochanski, one of fourteen children of a tanner, had run off and joined a military band. Leaving to marry, he had learned to play all the musical instruments and was able to make a passable living by his skill.
The family made up a home quartet. Her mother, whose maiden name was Sembrich, played second violin, her brother first violin, the father a âcello and Marcelline the piano. They wandered about seeking pupils. As the daughter grew older she played piano to her fatherâs violin in the homes of the minor nobility and rich townsfolk, Always very poor, they had to borrow the scores of Haydn and Mozart, and the daughter worked by candlelight, copying the parts. She was 12, alert and confident, a self-supporting artistâshe lived very cheapâwhen she met her first patron. A wandering singer of folk-songs, Father Lanovich, liked her instrumental accomplishments so much he helped her to enter the conservatory at Lemberg. In three years one Wilhelm Stengel, instructor of piano, taught her all he had to teach. He took her to Liszt and the great man talked of her wings. He gained her a hearing wit: Epstein, who accepted her as a student of piano and to Helmesberger, under whom she studied the violin. He took her to Rochitansky, in Vienna, under whom she _ studied voice. Then, when she was 19 years old and ready for her dĂ©but he married That year of her dĂ©but and marriage, 1877, she wintered in Milan, learning from the younger Lamperti that Italian ââbel cantoââ which she was later to make her special art. To Milan then as now came impresarios seeking singers. Marcelline had two offers. One would have taken her to Tiflis, across the Black Sea. The other called to Athens and she accepted it. The night of her dĂ©but was June 3, 1877. It was very hot; the opera was at Phaleron by the sea. The King entered the royal box and the opera, ââI Puritani,ââ started. The new singer was well received, but ee was no great sensation about it.
In the next year advisers on her musical career worked. over her name and molded it into Marcella Sembrich. She appeared as Sembrich at the Saxon Royal Opera at Dresden and had an immediate and tremendous success. A two-year engagement in Dresden followed.
Then she made her London dĂ©but at Covent Garden in 1880. It was in âLuciaâ? and the critics reported that London was dazzled by her vocalization. A season of grand opera in Madrid followed directly and then the first of fifteen seasons in St. Petersburg and Moscow. Those were great days for the opera. The gracious applause of royalty was important and thrilling then. The young singer had much of it. Orders and decorations and royal gifts began overwhelming her. But in 1883 she left Europe for New York.
She came in stirring times. A war was on between the old and the rew. Insurgents from the old citathe Academy of Music, had joined with considerable recent wealth to build the Metropolitan Opera House, familiarly known As the ââWhite Elephant,ââ where every one with enough money could sit in a box and show off gowns and jewels. Adelina Patti was retained by the old; Christine Nilsson by the new. | Marcella Sembrich, then only 25) years old, rated next to Nilsson in| in ââLucia,ââ the second opera it, gave, and sang Pattiâs roles. By the end of the season the critics could find no praise too She was not, of coursĂ©, favored above Patti. When Patti Sang the Academy was two-thirds For Patti was was Queen of But Marcella Sembrich did make a real place for herself. Her great night of that first year was April 21, 1884. Henry E. Abbey, impresario for the Metropolitan, had found hard going that first year. He had gambled on exrensive productions and lost heavâ- .. A benefit was given for him. The littl. girl whose father could play all the instruments in the band showed off her three pairs of wings. She sang an aria from âââLa Sonnambula,ââ she played a nocturne by Chopin and furnished the violin obbligato to Gounodâs ââAve Maria,ââ- sung bv Miss Nilsson. One critic the next day described her as a ââmeteor in a galaxy of More Singing Lessons, England and many long tours of the Continent followed. She appeared in opera and concerts in St. Petersburg, Moscow, Warsaw, Berlin, Paris, Madrid and lesser capitals, sharing the first honors of Italian opera with the most distinguished artists of her generation and with the great ones who had been famous when she was still playing for dances in Galicia. In 1897 she came back to America for a concert tour, and in ovember, 1898, rejoined the Metropolitan Opera Company. In the Metropolitanâs rĂ©pertoire she made the operas of the florid Italian school inevitable. In the succeeding seasons she lost none of her vocal powers. Several stars of the last generation made their debuts by her side. She reappeared as Gilda on Nov. 23, 1903, for Carusoâs American dĂ©but as the Duke in ââRigolettoââ and she sang with him in his first successes. There were several reasons why she retired in 1909, when her career was at zenith, when she was winning the operatic honors and popularity that were to be equaled only by Caruso. One was that fashions in opera had changed. In her younger days, as she put it, you just came out In your nicest evening frock and sang. But by 1909 the dramatic opera had pretty much taken the place of lyric opera and she found that while the public had once wanted to hear only the old operas sung over and over again, they then wanted ââa new role every week.ââ
For some years. after retirement from opera she continued in concert tours both here and abroad. âââGradually,ââ she had said in re-calling the period, âI began to feel the desire of transmitting to the younger generation of today the art that I had learned so thoroughly. and practiced so long.ââ After the death of her husband in 1917 she withdrew entirely from the public platform and devoted her time and energy exclusively to teaching. Aspirants came to her and she selected and labored over the most promising. Stars of the Metropolitan and other companies came also; ââfor inspiration,ââ they always said, but Sembrichâs aides âthe ichestra, she appealed to the public knew they were seeking perfection. When the Juilliard Foundation was established in New York and the Curtis Institute of Music in Philadelphia she was called to head the departments of voice. In the succeeding years at New York, Philadelphia and at her estate in Lake George pupils from all over the world assembled for her tutelage. She gave many stars to the musical | firmament. Her most. successful pupils included Dusolina Giannini, Queena Mario, Alma Gluck, Hulda Lashanska, Harriet van Emden, Ethyl Hayden, Florence Page Kimball and many others. Her great hope in the last few years of her life was that America should have a national operaâ opera through a movement that should reach out to every part of the country, bringing to the nation the culture that goes hand in hand with musical development. It would utilize American talent and its productions would be entirely in English. It was on behalf of this movement that she appealed to the public bĂ©ginning in 1930 when the depression threatened the American opera. First her efforts were in behalf of the American Opera Company. Then she returned to the stage of the Metropolitan on Feb. 26, 1933, at the jubilee stage show, and begged her old friends to help the Metropolitan, urging the company and its followers to ââcarry on.ââ
For the Metropolitan, as well as Philharmonic-Symphony Oragain on her seventy-sixth birthday on Feb. 15, 1934. Paderewski, her friend of many yearsâ standing, sent her the following message on this birthday: ââMost affectionate. wishes and greetings to the greatest and noblest artist and friend, from Paderewski."â Except for such occasions, and in addition her chairmanship of the Polish-American Relief Fund during the war, she remained in retirement from the public eye. But in the world of music, even to her last days, retirement was not for her. She occupied a position in American music such as Liszt had in the Weimar days. Musical notables came to her studio, her âââtrophy room,â as she called it. Surrounded by mementos of Brahms, Verdi, Rubinstein, Gounod, Thomas, Paderewski, Modjeska, Joachim and Clara Schumann and others of the great artists who had worshiped her talent, she was sought for the gospel of perfection with which she inspired fellow-musicians. In those last years most of her time was spent in America, her Winters in the apartment facing Central Park, replete with cherished reminders of her lifelong triumphs; her Summers at Lake George at the estate she had established with her husband and teacher, and-to which they used to repair in the early days of her retirement. She was one of the really great personalities in the music world, one of the great ones whose sun was always high.
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CiarĂĄn Hinds as Pochon in The Statement / shoot
Nothing to worry about.
He makes the cutest face when he shoots a gun.
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[English] I accidently dropped the pouch in which I carry my crystals and now I don't know if I should cry because I broke my citrine or be happy of having a third one... [Français] J'ai accidentellement fait tomber le pochon dans lequel je porte mes cristaux et maintenant je ne sais pas si je dois pleurer parce que j'ai cassĂ© ma citrine ou ĂȘtre contente d'en avoir une troisiĂšme...
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A CHABEUIL, MARIE POCHON ( Les Ăcologistes, pour le NFP) INVERSE LA TENDANCE DU PREMIER TOUR ET DEVANCE ADHĂMAR AUTRAND (LR-Ciottiste, soutenu par le Rassemblement National) QUI FAIT TOUT DE MĂME UN SCORE SOLIDE. POCHON : 52 % (2029 voix), CONTRE AUTRAND 48 % (1866 voix). CONSTITUTION D'UN PARTI 'NI-NISTE' LOCAL A L'AVENIR INCERTAIN, QUI RECUEILLE 9,4 % DES VOIX. MARIE POCHON EST RĂĂLUE DĂPUTĂE DE LA TROISIĂME CIRCONSCRIPTION DE LA DRĂME AVEC 56,6 % DES VOIX,CONTRE 43,4 % Ă ADHĂMAR AUTRAND. Analyse bureau par bureau du scrutin chabeuillois.
Toujours une trÚs bonne participation à Chabeuil pour ce deuxiÚme tour des élections législatives, à 72,3 %, dans la moyenne de la 3e circonscription (75%). On rappelle qu'au deuxiÚme tour de 2022, cette participation tournait autour des 50 %. L'écart est donc considérable, sans qu'on puisse dire à coup sûr quel camp politique a tiré parti de cette mobilisation.
Avant la trĂšs puĂ©rile dissolution de l'AssemblĂ©e Nationale par le prĂ©sident de la RĂ©publique, Marie Pochon Ă©tait dĂ©putĂ©e de la troisiĂšme circonscription de la DrĂŽme, dont dĂ©pend Chabeuil. Elle avait Ă©tĂ© Ă©lue en 2022, mais avec un score chabeuillois qui la plaçait en deuxiĂšme position derriĂšre la sortante macroniste de l'Ă©poque, CĂ©lia de Lavergne ( 43 % ). En 2024, elle fait sensiblement mieux et rassemble 2029 voix (52 %) contre AdhĂ©mar Autrand (1866 voix, soit 48 %), un inconnu localement (et partout ailleurs) qui reprĂ©sente la tendance ciottiste des RĂ©publicains, soutenue par le Rassemblement National en la personne de Philippe Dos RĂ©is, son supplĂ©ant. Marie Pochon gagne 800 voix par rapport au premier tour (on verra plus bas d'oĂč viennent ces voix supplĂ©mentaires), ce qui manifeste une belle progression. Dans le mĂȘme temps, AdhĂ©mar Autrand quant Ă lui ne progresse que de 490 voix.
Hormis aux derniĂšres europĂ©ennes, jamais le Rassemblement National n'avait obtenu un aussi bon rĂ©sultat Ă Chabeuil, jamais prĂ©sent en tous cas au deuxiĂšme tour d'une lĂ©gislative ou de tout autre scrutin local (dĂ©partementales, etc...) Le score solide d'AdhĂ©mar Autran est Ă mesurer Ă cette aune : le Rassemblement National progresse dans une ville qui oscille d'ordinaire entre centre gauche (Pertusa maire PS puis LaREM pendant de longs mandats) et droite rĂ©publicaine (Mariton-LR dĂ©putĂ© jadis bien implantĂ© Ă Chabeuil). Si Marie Pochon arrive en tĂȘte Ă Chabeuil, il n'empĂȘche qu'elle ne gagne que dans trois bureaux sur six, laissant les trois autres glisser vers le RN. En tĂȘte donc aux bureaux 1 et 2 (centre ancien et faubourg proche), trĂšs nettement et plus lĂ©gĂšrement au bureau 4 (lotissements rĂ©cents), Marie Pochon finit derriĂšre dans les trois autres bureaux chabeuillois : bureau 2 (ville-campagne, direction Nord Est), bureau 3 (lotissements vieillissant et nĂ©anmoins centraux) et surtout hameau de Parlanges, au tropisme d'extrĂȘme-droite qui finit par se remarquer.
Incontestablement, Marie Pochon doit sa progression en voix Ă un trĂšs fort travail de campagne, tractages sur le marchĂ© Ă de nombreuses reprises, rencontres aux sorties d'Ă©cole, porte-Ă -porte soutenus, etc... Les autres Ă©quipes en prĂ©sence, celle notamment de son adversaire du deuxiĂšme tour ayant Ă©tĂ© tout Ă fait absente Ă ces rendez-vous d'explication, mais celle aussi d'Alban Pano, maire de Chabeuil, prĂ©sent au premier tour (supplĂ©ant sur un ticket LR-stricto censu) mais arrivĂ© quatriĂšme en ville et donc sacquĂ© au second tour, dont la campagne a Ă©tĂ© au bout du compte trĂšs faible, ont fait pĂąle figure devant la mobilisation des Ă©quipes de Marie Pochon. Ces derniĂšres ont vu arriver en soutien de trĂšs nombreux volontaires. Ceux-lĂ , et plus souvent encore celles-lĂ , particuliĂšrement soucieuses et soucieux de ne pas laisser le Rassemblement National venir Ă l'AssemblĂ©e nationale : ils et elles ont retournĂ© Chabeuil et ses environs. MĂȘmes causes et mĂȘmes effets dans les petites communes environnantes : Marie Pochon fait de bons rĂ©sultats Ă Combovin (57%), Peyrus (57%), ChĂąteaudouble (61,5 %), Barcelonne (59,5%), Ourches (58%), en somme tout le pays de La Raye, le long de la montagne, en descendant vers Crest. La prime bien sĂ»r Ă La Baume Cornillane (65 %), haut lieu parpaillot et qui, Ă ce titre, ne vote ja-mais Ă droite.
Au total, Marie Pochon doit son Ă©lection au sud de sa circonscription, c'est trĂšs net, oĂč elle semble maintenant intouchable tant ses soutiens (Ă©lus, associations, sociĂ©tĂ© civile) sont nombreux et oĂč elle fait des scores spectaculaires (Die, Nyons, les Baronnies, Crest etc...) et oĂč son travail parlementaire a eu un impact notable. Et un peu Ă Chabeuil...sans plus...oĂč il a fallu aller chercher les voix, pour contenir le Rassemblement National.
Mais Marie Pochon, non moins incontestablement, en tous cas Ă Chabeuil, a bĂ©nĂ©ficiĂ© de bons reports de voix en provenance du centre macroniste. Lander Marchionni (Ensemble : majoritĂ© prĂ©sidentielle, cornaquĂ© par Bernard Buis, influent sĂ©nateur de la DrĂŽme ) avait obtenu prĂšs de 800 voix au premier tour du 30 juin, bon score Ă Chabeuil, dans la stricte moyenne de la circonscription. Il pouvait se maintenir ; il s'est dĂ©sistĂ© trĂšs vite, dĂšs le lundi qui suivait le premier tour, dans des termes trĂšs clairs, appelant Ă faire battre Autrand et Dos RĂ©is. La clartĂ© et la rapiditĂ© de ce dĂ©sistement a permis Ă ses explications de bien passer dans son Ă©lectorat : 800 voix, c'est prĂ©cisĂ©ment la marge de progression de Marie Pochon entre les deux tours Ă Chabeuil, sa rĂ©serve de voix. Au bureau 4 par exemple, Lander Marchionni faisait son meilleur score Ă Chabeuil, souvenir sans doute des trĂšs bons rĂ©sultats ici de CĂ©lia De Lavergne en 2022. Or, Marie Pochon passe en tĂȘte au deuxiĂšme tour dans ce mĂȘme bureau par ailleurs passablement droitiste, indice supplĂ©mentaire de ce bon report macroniste Ă Chabeuil.
A l'examen de ces reports de voix, on comprend que le front rĂ©publicain, qui a Ă©tĂ© l'Ă©vĂšnement marquant de ce deuxiĂšme tour dans tout le pays, a fonctionnĂ© Ă Chabeuil oĂč l'imprĂ©gnation centro-macroniste n'a semble-t-il pas disparu. Et ce front rĂ©publicain avait Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ© d'un autre front, populaire celui-lĂ , facteur d'union Ă gauche, facteur de mobilisation. Cette mĂ©canique, improvisĂ©e dans l'urgence d'une dissolution prĂ©cipitĂ©e, a bien plutĂŽt bien marchĂ© dans la troisiĂšme circonscription, Ă la surprise gĂ©nĂ©rale. A Chabeuil aussi.
Du mouvement politique qu'on vient de dĂ©crire, le parti LR-classic s'est abstrait. La formule Ă©tait Ă ce propos : 'ni-ni', trĂšs en vogue dans la DrĂŽme et le valentinois oĂč la daragonie-LR avait fait passer la consigne : ni extrĂȘme droite, ni Pochon, puisque son alliance avec La France Insoumise, faisait d'elle une 'extrĂ©miste'. Bon...sans commentaires. Alban Pano, maire de Chabeuil, est membre des instances locales des RĂ©publicains : il est dĂ©lĂ©guĂ© de ce parti dans la troisiĂšme circonscription. Il Ă©tait par ailleurs supplĂ©ant de Patricia Picard, conseillĂšre rĂ©gionale des plus transparente, vaguement connue dans le secteur de Suze-la-Rousse ; Ă eux deux, ils ont fait un petit 8 % au premier tour dans la troisiĂšme circonscription. Faiblard, et pas de quoi se maintenir. Mais ils ont rassemblĂ© un modeste 17,8 % (754 voix, ce qui les a placĂ© Ă la quatriĂšme place Ă Chabeuil, la ville donc du supplĂ©ant Pano). Perdants, ils ont appliquĂ© au deuxiĂšme tour le mot d'ordre national de leur parti, amplifiĂ© et bĂ©tonnĂ© localement par Nicolas Daragon, le fĂ©odal du coin, ci-devant maire de Valence. RĂ©sultat, le 'ni-ni' du maire de Chabeuil a conduit Ă un accroissement considĂ©rable du nombre des bulletins blancs ou nuls en ville, portĂ©s Ă 406 voix, soit 9,4 %, du jamais vu. Voix nulles et blanches qui ont de fait manquĂ© Ă AdhĂ©mar Autrand pour doubler Marie Pochon Ă Chabeuil, puisque l'Ă©cart de voix entre les deux n'est finalement que de 163 au deuxiĂšme tour. Doit l'avoir mauvaise, notre ciottiste. Mais on voit bien que le compte n'y est pas : toutes les voix LR-Classic ne sont pas restĂ©es bloquĂ©es dans le 'ni-ni' d'Alban Pano : nombre d'entre elles, un peu moins de la moitiĂ©, sont allĂ©es au RN au second tour. On pressent bien sĂ»r que ce 'ni-ni', une posture d'appareil en somme, n'est qu'un fusil Ă un coup : les Ă©lecteurs LR vont bien vite s'habituer Ă voter direct RN, pour s'assurer d'une efficacitĂ© Ă©lectorale 'de droite'.
BloquĂ© par le 'ni-ni' de la droite classique, empĂȘchĂ© par le dĂ©sistement de Lander Marchionni, dĂ©passĂ© par la mobilisation Ă gauche, dĂ©bordĂ© par les efficaces alliances locales du Front populaire, AdhĂ©mar Autrand pourrait se bercer d'amertume, et l'avoir mauvaise, comme on disait tout Ă l'heure. Que non pas. Citation (DauphinĂ© LibĂ©rĂ© du lundi ! juillet) : '...plus de 7000 nouvelles personnes [au 2e tour] nous ont fait confiance. Il y a une dynamique trĂšs forte qui s'est inscrite, annonciatrice de victoires futures. Il y a Ă©normĂ©ment de communes oĂč on est arrivĂ©s en tĂȘte. En 2026, je le rappelle, il y a les municipales'. Et c'est donc signĂ© par un LR-Ciotti, qui n'a plus politiquement qu'un objectif : bouffer localement les RĂ©publicains de stricte obĂ©dience, que leur ni-ni n'a (faiblement) protĂ©gĂ© que de maniĂšre trĂšs Ă©phĂ©mĂšre.
Deux dĂ©putĂ©.es de gauche dans la DrĂŽme : Marie Pochon dans la troisiĂšme circonscription et Paul Christophle (PS, pour le Front populaire) dans la premiĂšre, dont dĂ©pend Valence. Avec, pour ce dernier de trĂšs beaux scores Ă Valence-ville, qui vont sans aucun doute changer la donne pour les prochaines municipales, en tous cas Ă gauche. Versus deux dĂ©putĂ©s d'extrĂȘme droite, Ă MontĂ©limar et Ă Romans. A Romans le maintien imbĂ©cile et tĂȘtu d'Emmanuelle Anthoine, pourtant sortie en troisiĂšme position au premier tour, a finalement favorisĂ© l'Ă©lection de Thibaut Monnier, proche de Marion MarĂ©chal, premier Ă©lu RN dans une quatriĂšme circonscription de la DrĂŽme qu'elle lui a donc offert sur un plateau. Elle avait Ă©tĂ© Ă©lue Ă 58 % en 2022 ; elle chute maintenant trĂšs lourdement et parachĂšve la dĂ©faite de LR-DrĂŽme. Lucide, elle analyse trĂšs froidement la situation : 'il y a une porositĂ© entre l'Ă©lectorat LR et RN. C'est clair et net'. Dans la DrĂŽme, LR et Nicolas Daragon prĂŽnaient un 'ni-ni'. Ils obtiennent un 'et-et' en forme de tenaille, entre gauche et RN. 'PorositĂ©' il y eut, porositĂ© il y aura...voir comment ça va se manifester Ă Chabeuil...
claude meunier
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Des chaussons légers et pliables pour le voyage avec Airplum
Vous comptiez prendre lâavion prochainement ? Si oui, pourquoi ne pas choisir des chaussons de voyage Airplum ? LĂ©gers, souples et pliables, ils se glisseront facilement dans vos valises, facilitant le transport. NâhĂ©sitez pas Ă commander des sacs pochons, disponibles dans la section « Accessoires » du site
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Rien pour la bio, rien pour les jeunes paysans : la loi dâorientation agricole est « un trĂšs mauvais signal »
La loi d'orientation agricole adoptĂ©e par le SĂ©nat reprĂ©sente un recul majeur de la lĂ©gislation environnementale. La dĂ©putĂ©e Ă©cologiste Marie Pochon dĂ©nonce une « vision productiviste de lâagriculture ».
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North Korea claims significant progress in drone defence after joint military drills
North Koreaâs military and intelligence services claimed success in a recent joint electronic warfare exercise, strengthening their ability to detect and jam radar along the Chinese and South Korean borders, Korean media reported on Tuesday.
North Koreaâs Ministry of State Security presented these findings to the heads of radar bureau departments on December 9 in an analytical report on the exercise. The report emphasised increased cooperation between the ministryâs radar bureau and electronic warfare specialists from the Korean Peopleâs Army (KPA) General Staff Directorate, especially in countering potential drone incursions.
Analysts said the data collected during the exercise helped optimise radar jamming equipment and improve the efficiency of command and control management for real-time information sharing between the ministry and the military. The ministry stressed that this first-ever joint exercise involving the radar bureau marked significant progress in real-time frequency detection and jamming with new equipment, saying that response times to enemy drone intrusions improved by an average of 30 per cent.
The exercise, which appears to be a direct response to an alleged incursion by South Korean drones into Pyongyang, signals the regimeâs intention to increase coordination between the military and intelligence services while modernising electronic warfare countermeasures. North Korea now plans to hold such drills regularly to maintain and improve its technical capabilities. The source said:
âThe ministry is reviewing options to acquire additional electronic warfare equipment and expand the radar bureauâs role. These proposals will be presented at the partyâs year-end plenary session.â
The ministry is already drawing up plans to strengthen electronic and information warfare countermeasures for next year, citing possible future drone incursions by South Korea and other adversaries. The source added:
âThe ministry likely aims to centralise electronic warfare countermeasures under state control while upgrading military capabilities and technological advantages.â
Technical experts from the ministryâs radar bureau and the radar and electronic warfare bureau of the KPA General Staff General Directorate participated in the joint exercise, which took place from on November 6-18. The operations were conducted in six strategic locations, namely Hoeryong in North Hamgyong Province, Pochon in Ryanggang Province, Vivon County in Jagang Province, Sinuiju in North Pyongan Province, Chorwon County in Gangwon Province and Pyongsan County in North Hwanghae Province.
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Tribunal de Pontoise : « Rien ne permet de dire : Monsieur, vous vous moquez du monde ! »
https://justifiable.fr/?p=1940 https://justifiable.fr/?p=1940 #dire #monde #Monsieur #moquez #permet #Pontoise #Rien #Tribunal #vous Un jeune homme de 21 ans est jugĂ© le 21 novembre par le tribunal correctionnel de Pontoise, pour de la dĂ©tention de cannabis et une rĂ©bellion, dont il se dĂ©fend. Tribunal de Pontoise (Photo : ©J. Mucchielli) Ayoub est assis au premier rang avec sa mĂšre. Le tribunal entre. Ayoub et sa mĂšre se lĂšvent, elle se rassoit, il sâavance Ă la barre. Son avocate approche du tribunal, le prĂ©sident lâavise : « Maitre, si vous voulez dĂ©velopper vos conclusions de nullitĂ©, câest maintenant. â Eh bien non, Monsieur le prĂ©sident, aprĂšs avoir discutĂ© avec Mme la procureure, jâai dĂ©cidĂ© dây renoncer. â Ah, parce quâelle vous a convaincu quâon Ă©tait en flagrant dĂ©lit ? â Non, ce nâest pas pour ça. â Parce quâil y avait un chien qui a senti le stupâ. Chien, odeur, flagâ = policier, odeur, flagâ, câest la Cour de cassation qui lâa dit ! » Ambiance dĂ©bonnaire. Le juge assesseur Ă droite est hilare. En clair, le chien est le prolongement du policier et le fait quâil sente une odeur de stupĂ©fiant permet une intervention en flagrant dĂ©lit. « Est-ce que le policier qui se constitue partie civile est reprĂ©sentĂ© ? â Non, elle nâest pas venue, Ă cause de la neige ! » avertit la greffiĂšre. Ayoub est bien lĂ . Le 28 fĂ©vrier 2024 Ă Saint-Gratien, il Ă©tait chez lui, quand les policiers municipaux ont ressenti une forte odeur de cannabis Ă©manant de la boite aux lettres de lâappartement 102. Ils appellent la police nationale. Un policier jette un Ćil par la fente et voit un sac en plastique bleu. Ă ses cĂŽtĂ©s, le chien Ă©moustillĂ© confirme. Ils mettent en place une surveillance de la boite aux lettres. « Câest une erreur du facteur ? » Ils attendent deux heures avant quâun jeune homme ne descende relever le courrier. Ayoub ouvre la boite aux lettres et saisit le sac bleu. Les policiers lui sautent dessus. Ils le mettent au sol, Ayoub se relĂšve. Il sâappuie sur un fonctionnaire, qui chute. Il tente de sâextirper de la masse de bras et de jambes qui tentent de le retenir au sol. Un policier finit par user de son pistolet Ă impulsions Ă©lectriques, Ayoub se raidit, se fige et se rend. Dans le sac, 72 grammes de « produits stupĂ©fiants », dont on devine quâil sâagit dâherbe de cannabis. Dâun ton toujours aussi dĂ©bonnaire, le prĂ©sident demande : « Alors, quâest-ce quâil sâest passĂ©, Monsieur ? â JâĂ©tais chez moi, je suis descendu pour prendre le courrier, ils mâont sautĂ© dessus, et comme je suis quelquâun de sensible, jâai pris peur. â Mais vous avez bien vu quâil sâagissait de policiers. â En fait, ils ont criĂ©, mais comme ils mâont directement sautĂ© dessus, je me suis dĂ©battu par rĂ©flexe. â Comment expliquez-vous la prĂ©sence dâun sachet rempli de produits stupĂ©fiants dans votre boite aux lettres ? â Je ne lâexplique pas. â Câest une erreur du facteur ? â Aucune idĂ©e. â Qui habite dans cet appartement ? â Mes parents et ma famille, en tout 6 ou 7 personnes. â Est-ce quâil y en a qui consomment des stupâ ? â Non, pas Ă ma connaissance. â On a exploitĂ© votre tĂ©lĂ©phone et il nây a rien qui vous relie aux stupĂ©fiants. Vous consommez â Non pas du tout. » Ayoub nâa par ailleurs jamais Ă©tĂ© condamnĂ©, ni mĂȘme Ă©tĂ© concernĂ© par une procĂ©dure judiciaire ou policiĂšre. La procureure pose la mĂȘme question que le juge sur la raison de la prĂ©sence du « pochon » dâherbe dans la boite aux lettres, et Ayoub fait la mĂȘme rĂ©ponse en Ă©cartant les bras, en ouvrant la bouche, puis en la refermant et en laissant retomber les bras sur ses hanches anguleuses. Le parquet est ennuyĂ©. « Jâai conscience quâil nây a pas Ă©normĂ©ment de chose, les policiers notent quâil ouvre la boite aux lettres et prend directement le stupâ. Jâai dĂ» mal Ă croire que quelquâun lây a mis par erreur. » Pas de problĂšme pour la rĂ©bellion en revanche, qui lui semble parfaitement caractĂ©risĂ©e. Elle demande 105 heures de travail dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Pris de panique Lâavocate nâa pas parlĂ©, alors elle se rattrape. « Je veux bien que les enquĂȘteurs nâaient pas la mĂȘme formation en droit que nous, mais ils pourraient faire un effort sur la qualification », dit-elle en prĂ©ambule (ils ont simplement Ă©crit « RĂ©bellion » et « dĂ©tention de stupĂ©fiant »). Elle explique ensuite quâil ne vit pas tout seul et quâĂ partir de lĂ , le doute reste entier. « Rien ne permet de dire : Monsieur, vous vous moquez du monde ! » Sur la rĂ©bellion : « Il est dans son hall dâimmeuble, dans un espace qui est le prolongement de son domicile, on peut imaginer quâil se retrouve pris de panique et quâil a juste essayĂ© de se relever et de se carapater. » Elle demande la relaxe et, subsidiairement, de le condamner Ă des jours amende plutĂŽt quâĂ des TIG, puisquâAyoub a un travail rĂ©munĂ©rĂ©. Câest ce que fera tribunal : 60 jours-amende Ă 10 euros pour la rĂ©bellion, relaxe pour la dĂ©tention de cannabis.  https://www.actu-juridique.fr/penal/tribunal-de-pontoise-rien-ne-permet-de-dire-monsieur-vous-vous-moquez-du-monde/
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Xavier Raufer : "Les narcos vendent la cocaines dans des pochons Ă l'eff...
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