#plage de la Torche
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Dans la brume, on distingue la pointe de la Torche
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25 septembre
ce matin je me suis réveillée à l'aube, je suis allée acheter du pain à la boulangerie dans ma chemise de nuit ancestrale et j'ai mangé mon croissant assise dans les dunes en regardant la mer, on voyait bien les pyrénées. puis je suis rentrée mettre mon maillot et je suis repartie à la plage, y avait personne, puis seul au monde m'a rejoint et on est restés assis sur nos serviettes en silence, séparés mais ensemble. quand c. est arrivée il sortait de l'eau et ils ont brièvement discuté, ce qui m'a permis de le voir de près de nouveau. il est très maigre mais musclé, il a l'air vieux, et il a l'accent. je suis retournée à la bouée couvée par son regard et celui de marie, probablement en train de délibérer si j'avais les aptitudes nécessaires pour intégrer leur club des amants de la mer. ça m'a donné du courage, j'avançais comme une fusée. elle nage le crawl elle aussi avec son double bonnet, son masque et son tuba. quand elle sort de l'eau elle le porte sur l'épaule comme un sac à main. quand je suis arrivée à la bouée y avait une mouette perchée dessus, je lui ai dit coucou et je suis repartie aussi sec, j'aime pas trop traîner autour, j'ai peur de la chaîne qui descend dans les profondeurs. en revenant je me suis laissée flotter en chantonnant ma chanson de saturne en pensant à r. qui m'a dit qu'il voulait essayer une instru dessus et je souriais toute seule face à l'horizon pailleté.
hier on a de nouveau eu un de nos échanges où on part d'une image et chacun renchérit dessus avec des mots très imagés très vite et ça pourrait déjà être une performance en soi. ça part toujours tout seul et c'est toujours très drôle. je lui ai parlé de ma passion pour le palais de justice à bruxelles et il m'a demandé si j'y étais déjà rentrée et maintenant j'ai un nouveau fantasme: m'introduire dans le palais de justice avec r. la nuit et explorer tous les étages à la lampe torche du téléphone comme dans une comédie romantiques pour adolescents.
27 septembre
j'ai rêvé de seul au monde, c'était un peu bof, je nageais dans la mer sans regarder où j'allais et je lui suis rentrée dedans, c'était confus et agité et je me suis pas excusée parce que j'y voyais rien, et puis j'étais sur la plage bondée comme jamais et sa serviette était collée à la mienne derrière moi et je me suis retournée pour lui dire je suis désolée de vous être rentrée dedans dans la mer. hier j'ai dit à marie qu'elle avait un très joli chapeau et elle a commencé à me parler de son chapeau mexicain mais j'étais trop occupée à contempler le fait que j'étais en train de lui parler pour écouter ce qu'elle me disait. j'ai appris qu'elle avait 70 ans et que c'est elle qui avait entrainé seul au monde à aller se baigner toute l'année, même en plein hiver. seul au monde a la soixantaine et aux dernières nouvelles il sort toujours avec sophie, mais d'après c. ça va pas durer parce qu'elle a dit qu'elle le trouvait pas très drôle. dans le sens: il a de la place pour qu'une seule passion dans sa vie et c'est la mer, voilà mon avis, mais je sais pas si c'est ce qu'elle a voulu dire.
toujours à narbonne, la vie y est douce. ce matin j'ai fait un sondage sur instagram pour demander aux gens où je devrais déménager et de suite la fille qui était venue me parler à l'entracte de la soirée à la bellone m'a dit de venir à bruxelles avec un coeur et la vie avec instagram c'est bien aussi quand même. bruxelles est en tête mais c'est serré avec sète, suivi de marseille, puis berlin. je sais pas si cette histoire va m'aider à enfin sauter le pas. hier maman m'a appelée pour me dire qu'elle avait regardé les offres d'emploi à sète pour moi. j'ai enfin écrit à c. t. la dramaturge aussi, elle avait bien pensé à moi pour un projet mais depuis il est tombé à l'eau mais elle était trop occupée pour me prévenir. bon, au moins elle a pensé à moi.
28 septembre
de retour sur la plage, je viens de faire coucou à seul au monde en murmurant un petit au revoir imprégné de révérence comme si je m'adressais au grand maître de la mer. en attendant le bus à la gare d'agde une fille avec un sac à dos m'a demandé si le bus pour l'aéroport partait bien à 15h40, elle allait à edimbourg et elle ressemblait un peu à roberta colindrez. j'ai dit j'espère pour vous qu'il aura pas trop de retard et elle a dit oh c'est pas très grave si je rate mon vol, la vie est beaucoup plus belle ici qu'à edimbourg! et je me demande où elle était ces quatre dernières semaines. pourquoi elle était pas sur la plage avec moi? pourquoi y a que des retraités ++ sur la plage quand moi j'y suis? dans le bus tout le monde disait bonjour et au revoir et merci au chauffeur en rentrant et en sortant et il répondait avec plaisir quand on lui disait merci. j'étais toute contente de rentrer chez moi, chez moi à la mer, en sortant du bus. j'ai croisé l'homme hirsute qui habite dans la maison bric à brac avec le vieux bateau dans le jardin et il m'a fait un signe de tête discret et je lui ai fait un sourire discret et puis j'ai levé les bras en l'air de joie, je sais pas trop pourquoi.
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Dans un corps de lion mais sans fourrure Comme le chat, le grand Sphinx je crois être. Par les tunnels creusés par mes fissures, Les rayons de la sagesse pénètrent. Le vieux Sphinx aux ailes d’oiseau de proie, Sans nez, ne peut sentir qu’avec le cœur. Il se tient droit, au-dessus de la loi, Comme moi, le front haut, grave et songeur. Il est, les yeux ouverts comme une plaie, Témoin des âges, déserts pleins de ronces. « L’Homme, » il me dit de sa voix étranglée, « Est l’énigme elle-même et la réponse. » Mon amour! Tu l’as percé, ce mystère, Mes habits et moi ayant enlevés. La torche à la main, aidant Déméter, Ni même Hécate ne peut me trouver. Sous la nouvelle lune, des aurores En vain tu attends quand tu me regardes. Rien ne sert de ravir la toison d’or Si même mes vêtements je ne garde. Viens, réchauffe-moi avec tes caresses, Par des baisers tel un ressac sans trêve! Me baignant dans tes vagues de tristesse, Ma robe de plage embrasse la grève. Sors-moi des remous des réalités, Du calme étouffant, de ses cris et crises. Serre-moi avec force et fermeté Pour que le frimas n’ait aucune emprise. Touche-moi comme les fifres mouettes Rasent les lames des mers d’un coup d’aile. Foudroyé sans éclairs, l’œil de tempête D’un regard perçant veut couper le ciel. Havre d’épées, invincible guerrière, La houle m’empêche de m’amarrer. Rugit et bondit, dressant sa crinière, L’humanité en combat – ma marée. Crachée aux joncs, jetée par-dessus bord, Je ne suis Homme que par illéisme. Les crêtes et creux des ondes sonores Endiguent le large dans l’île et isthme. Ma mise à nu, n’est-elle qu’un hiver Sans manteau de neige, à blancheur d’écume? Dépouillés de leurs feuilles, sont couverts Les arbres littoraux de givre et brume. La côte sans poumons, à l’air marin, Respire-t-elle par le nez? L’inné? Glissant sous les draps comme le terrain, À poil et vidée, mon âme renaît. Sans faire l’autruche, creusant un trou, Qu’ensevelis-tu dans ma terre instable? Que cherches-tu? Un trésor dans la boue? Du désert, les épices ou le sable? -Poésie: extrait de "Mise à nu", à lire dans "Genèse d'une femme" par Marine Mariposa, disponible gratuitement sur https://sites.google.com/view/papillondusublime/gen%C3%A8se-dune-femme -Image: "Œdipe" de Gustave Moreau
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Plongée et Ambiance d'Été à Tenerife
L'été à Tenerife est une période magique, où le soleil brille intensément, les plages de sable doré attirent les visiteurs, et la mer offre des eaux cristallines parfaites pour la plongée sous-marine. Avec des températures agréables et une visibilité sous-marine exceptionnelle, la plongée à Tenerife en été est une expérience inoubliable.
Les Joies de la Plongée en Été
Conditions Idéales : En été, la température de l'eau autour de Tenerife se situe entre 20 et 25 degrés Celsius, offrant des conditions de plongée confortables. La mer calme et la bonne visibilité permettent de voir clairement la vie marine et les formations sous-marines spectaculaires.
Vie Marine Abondante : Les eaux chaudes de Tenerife abritent une incroyable diversité de vie marine. Pendant l'été, vous pouvez observer des bancs de poissons colorés, des raies majestueuses, des murènes, et même des tortues marines. Chaque plongée est une chance de découvrir quelque chose de nouveau et d'excitant.
Sites de Plongée Variés : Tenerife offre une multitude de sites de plongée, allant des récifs volcaniques aux épaves mystérieuses. Chaque site a son propre charme et ses propres trésors à découvrir. Les sites populaires incluent le Puertito, connu pour ses tortues, et Los Chuchos, célèbre pour ses raies.
Plongées Nocturnes : L'été est également une période idéale pour les plongées nocturnes. Explorer les fonds marins à la lumière des torches révèle une facette totalement différente de l'océan, avec des créatures nocturnes comme les poulpes et les crabes qui sortent de leurs cachettes.
Ambiance Estivale à Tenerife
L'été à Tenerife ne se limite pas à la plongée. L'île offre une ambiance festive avec ses festivals, ses marchés nocturnes, et ses restaurants en bord de mer. Après une journée de plongée, vous pouvez vous détendre sur les plages, savourer des spécialités locales comme les papas arrugadas et le mojo, ou simplement profiter d'un coucher de soleil spectaculaire sur l'océan Atlantique.
Rejoignez Ola Dive Center à Tenerife
Pour profiter pleinement de vos plongées estivales à Tenerife, nous vous recommandons vivement de plonger avec Ola Dive Center. Leur équipe de professionnels expérimentés offre des cours et des excursions adaptés à tous les niveaux, des débutants aux plongeurs confirmés. Ola Dive Center vous garantit une expérience de plongée sûre et mémorable, vous permettant de découvrir les merveilles sous-marines de Tenerife dans les meilleures conditions.
Que vous soyez un plongeur novice ou expérimenté, l'été à Tenerife avec Ola Dive Center promet d'être une aventure inoubliable. Plongez dans les eaux chaudes et cristallines de Tenerife, explorez sa vie marine riche et variée, et laissez-vous envoûter par l'ambiance estivale de cette magnifique île.
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La première image dont je me souvienne est celle d’une grève, à Douarnenez, au début des années vingt : j’ai trois ou quatre ans. Nous habitons à l’école. Un potager le jouxte. Je suis assis sur le muret qui le borde. Ma grand-mère maternelle me tient dans ses bras. Elle porte la coiffe de Fouesnant. Comme elle est veuve, les rubans lui pendent dans le dos. C’est la tradition. Son visage est long et triste, avec un grand nez, des yeux gris et doux, où passent parfois des éclairs de férocité. J’aime beaucoup ma grand-mère. Parfois je regrette qu’elle prise, quand elle m’embrasse.
Ma vie commence là. Le soir tombe. En contrebas, au pied d’une sorte de ravin, une sombre procession descend la route de Ploaré. Des drapeaux rouges se déploient dans le vent. La rumeur monte, avec des chants de colère. Soudain, il y a des fouets qui claquent et aussitôt des cris, des clameurs qui nous arrivent, par bouffées. Des lueurs pourpres s’allument, sans doute des torches. On distingue des remous dans la foule. Des grappes d’hommes se forment. Elles s’empoignent. Ça cogne partout. On voit tournoyer des gourdins qu’on appelle pen-bas, en breton. Manifestants, contre-manifestants (« Les jaunes », dira mon père), forces de l’ordre casquées, la bagarre devient générale. Les fouets étaient des armes à feu. Il y a des rafales. Ma grand-mère m’arrache. Je n’ai pas le temps de souhaiter bonne nuit à Arthur, mon lapin préféré, qui grignote à longueur de journée des carottes dans son clapier. Ma grand-mère se met à courir.
- Vite, potic (petit), vite... C’est la révolution !
Malgré le milieu républicain où elle vit, ma grand-mère a la Révolution en horreur. Elle ne lui pardonne pas d’avoir guillotiné Marie-Antoinette et mis au bout d’une pique la tête de Mme de Lamballe. Elle est beaucoup moins sensible avec les lapins.
Le soir beaucoup de personnes s’entassent dans la cuisine qui est la salle à manger, l’atelier de couture de ma mère et la salle de séjour. A travers la cloison, le brouhaha des voix accompagne mon sommeil. Un mot revient : « La grève ». Pour moi, la grève, c’est la petite plage, sous les pins de Plomarc’h, où je vais jouer, à marée basse. Que vient faire la grève là-dedans ?
Mon père m’expliquera, plus tard... La grève, c’est aussi la guerre qui oppose les ouvriers et leurs patrons. Depuis des siècles et des siècles, pour obtenir des améliorations de salaire ou de conditions d’existence, les ouvriers n’ont jamais eu qu’un moyen : pratiquer la cessation collective du travail. Mon père n’était pas qu’un maître d’école de métier. Il était pédagogue de vocation. Il aimait expliquer : la cause, les effets, le pourquoi du parce que, etc. Le mot grève vient de la place de Grève, où les chômeur attendaient l’embauche. La grève est une épreuve terrible. Une fois lancée, il faut tenir. Pour vivre et faire vivre sa famille, le travailleur n’a que le salaire de son travail. S’il ne travaille plus et que la grève dure des semaines, voire des mois, les maigres économies sont vite épuisées. L’argent manque pour l’essentiel : le loyer, le charbon, le pain. On était pauvre. On devient miséreux. Se priver, on peut. Mais les enfants ? Les femmes s’encolèrent. Elles accusent les "meneurs". On arrive à des mots qui ne s’oublient plus. Des ménages craquent. Des esprits s’aigrissent. Des patrons, concurrents du patron frappé par la grève, l’utilisent contre lui. Des partis politiques et même des dirigeants de syndicats s’en servent. Le climat se détériore. Des incidents naissent. Ils dégénèrent entre ceux qui ne veulent pas céder, et ceux qui souhaitent reprendre le travail. Ces derniers l’emportent souvent. C’est dur de rester là, des jours et des jours, à tourner en rond, inutiles, fatigués de ne rien faire, sous l’oeil anxieux de la femme... Il faut alors rentrer à l’usine, avec, dans la tête et au coeur, le désespoir de l’impuissance, l’aigreur que laissent les batailles perdues, la honte d’avoir condamné les siens à la mouscaille, pour longtemps.
- Tu comprends ? disait mon père.
François Brigneau
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De Rio 2016 à Paris 2024
Profitons de ce compte à rebours qui nous mène vers les relais de la flamme, pour revoir un temps fort du relais paralympique de Rio 2016. Mes frères de sport grenoblois étaient outre-Atlantique, en salle d'attente, près de la plage de Copacabana.
Habillés en blanc comme des papes, ils ont eu ce grand bonheur de conserver leur torche.
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La bête originelle : Les mensonges sont des feux Éclairant les dunes et creux des plages vides Où s'étalent les carcasses vaines des pugilats, Balisant des villes si livides Où le dénigreur concasse son postulat. Il suffit d'une torche dans les ténèbres Pour aiguiser l'oeil, Dans la nuit des arrogances. L'empathie est une rivière Creusant des sillons sur le sol aride Comme la veine tenace d'une guérilla, Arrosant des traitres si sordides Elle est la source fugace de l'anima. Il suffit d'une pluie dans un désert Pour purifier la fange, Dans l'ivraie des connivences. Malheur pour les sensibles À l'armure éternelle ; La tête nue. Bonheur pour les hautains À la laideur perpétuelle ; L'instinct nul. Et quand viens l'allégorie C'est une hydre à deux têtes Autophage et grotesque, Qui fait la masse et le miroir. Quand cohabite l'immoler Et le noyé Il reste la faim. Clément Dugast (nocto)
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Batieron puertas doradas con pomos de sus aceros, en los labios la acritud del salsero de la playa.
Entraron igual que reyes en burgo que atufan teas, al trote de palafrenes de borbollantes crineras.
Les abrieron los palacios y jardines enlosados de zafir y cabujones como cantos de ribera;
los regalaron con vino, alabanzas y portentos; y el eco bronco del mar les zumbaba en la cabeza.
*
Ils ont heurté les portes d'or Du pommeau rude de leurs glaives Et leurs lèvres étaient encor Amères de l'embrun des grèves.
Ils entrèrent comme des rois En la ville où la torche fume Au trot sonnant des palefrois Dont la crinière est une écume.
On les reçut en des palais Et des jardins où les dallages Sont des saphirs et des galets Comme on en trouve sur les plages;
On les abreuva de vin clair, De louanges et de merveilles; Et l'écho grave de la mer Bourdonnait seul à leurs oreilles.
Henri de Régnier
di-versión©ochoislas
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5 bonnes raisons d’utiliser des bougies parfumées
Ancêtre de la bougie, la chandelle existe depuis 3000 ans avant J-C. Pendant longtemps, sa fonction a principalement été d'apporter la lumière. Aujourd'hui, la bougie est utilisée comme un accessoire d'intérieur permettant d'apporter une touche décorative et personnelle à son chez-soi, le top du raffinement et de l'originalité étant la bougie parfumée.
Si vous n'êtes pas déjà convaincu(e), voici 5 bonnes raisons de foncer vous acheter une bougie parfumée !
1- On aime que ça sente bon chez soi
Tout au long de la journée, nous rencontrons une multitudes d'odeurs. Notre nez est souvent sollicité et souvent confronté à des odeurs peu agréables. Au bureau, dans la voiture, dans les transports, dans la rue, la pollution, pour certain le tabac... Nombreux sont les moments de la journée où l'on fronce le nez de déplaisir.
Faire brûler une bougie parfumée chez soi est une manière extrêmement simple de diffuser un parfum agréable dans son appartement ou sa maison, et de se faire du bien. De la même manière que l'on choisit longuement l'odeur de son gel douche ou de son parfum corporel, l'odeur de son chez-soi est importante et participe à notre bien-être.
2- C'est original et personnel
Chez vous, ça ne sent pas comme chez les autres. Vous avez un parfum fétiche que vous brûlez souvent ? Tout le monde l'associera à votre cocon. Vous adorez la découverte et achetez toujours un nouveau parfum ? Vos amis se régaleront à chaque découverte et vous serez perçue comme avant-gardiste et original(e).
L'odeur de votre intérieur est personnelle et elle vous apporte confiance et réconfort.
3- Le parfum est évocateur
Qui n'a pas en tête une odeur qui lui rappelle inévitablement un souvenir ? La mémoire est très connectée à l'odorat. Comme Proust, nous avons tous notre madeleine, et le parfum peut nous remémorer beaucoup de choses.
Le parfum est également évocateur de choses plaisantes : la fleur de tiaré nous transporte sur des îles aux plages de sable fin, la vanille évoque une gourmandise à déguster, le fir balsam une balade en forêt... Un peu de rêve depuis chez soi est toujours bon à prendre !
4- C'est chaleureux et convivial
Que vous soyez seul(e) chez vous, avec votre chéri(e) ou entre amis, une bougie est toujours conviviale. Cette petite flamme mouvante qui évoque des temps lointains où l'électricité n'existait pas, cette odeur agréable... L'atmosphère est cosy.
A l'heure où le Hygge (art de vivre nordique) envahit la planète, la bougie parfumée est plus que jamais le gage d'une ambiance agréable et de bien-être chez soi.
5- En cas de panne d'électricité, vous serez sauvé(e) et ça sentira bon !
Bon ce n'est peut-être pas le meilleur argument à l'heure où presque tout le monde dispose d'un smartphone équipé d'une lampe torche... mais quand même !
Envie d'en savoir plus sur les matières premières utilisées et techniques de fabrication des bougies parfumées ?
Crédit photo : Thalieandco
https://www.geodesis.com/fr/blog/5-bonnes-raisons-d-utiliser-des-bougies-parfumees--n3
Serenia b, votre partenaire Bien-être & Beauté.
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4 JANVIER 2021
Louis Armand, on continue !
Écriture brève (10-15 minutes maximum) : Point de vue. Prendre le point de vue d’un objet familier et raconter ou décrire (en monologuant ou en s’adressant à quelqu’un) des moments de sa vie quotidienne, son environnement, ses états d’âme, etc. Objet imposé : Un masque spécial anti corona virus.
J’en ai marre de toi et de ton menton ! Ça me gratte à chaque fois que tu bouges, tu es mal rasé et c’est dégoûtant. Et puis d’abord, ce n’est pas comme ça qu’il faut me porter. Sur le nez ! Pas sous le menton ! Sous prétexte que tu as de la buée sur les lunettes, tu n’arrêtes pas de me tripoter, de me monter, de me descendre, de me pincer, et tu as les doigts sales ! Je vais te dire un truc, un truc médical : je sens l’odeur de gras à travers mon tissu. Tu sens le kebab ! Et le kebab qui a été touché par n’importe qui, ça laisse des traces. J’ai l’oreille fine, moi, pas comme toi avec mes élastiques qui te les déforment. J’entends grattouiller les petits virus qui s’agitent et qui essaient de percer ma membrane délicate. Étant donné que tu ne m’as pas changé depuis trois semaines, vieux radin, tu peux être sûr que tu vas tomber malade. Et je sais bien que je finirai mal, moi aussi : je t’ai déjà vu balancer sur le trottoir mes deux prédécesseurs, c’est dégoûtant. Moi, je suis un professionnel, toi un amateur : c’est toi qui devrais m’écouter. Chirurgical, que je m’appelle, pas à gaz, ni de carnaval. Allez, je m’arrache. Autant périr volontairement que de rester coincé sous un tel abruti. Je me concentre sur l’élastique de gauche, il va péter, et tu te retrouveras bien bête avec un mouchoir pendouillant sous ta sale tête. Adieu, voyou.
Gladys G. Je suis seul dans le noir, traînant dans la poussière avec de vieux objets... Quand soudain je suis aveuglé par la lumière. Une main me prend, je ne comprends rien à ce qui se passe. Cette main me met sur son nez, sa bouche aussi est prise. Elle me porte toute la journée sans faire attention à moi, me pince constamment sans savoir ce que je ressens, ne me demande pas si je suis bien installé et le pire du pire c’est quand elle me retire et qu’elle me jette comme si je n’étais pas vivant... Quelle honte de me traiter ainsi, elle oublie que je la protège alors qu’elle me maltraite, sans moi ils seraient sans protection envers ce virus de malheur...
Gonflette (10-15 minutes) : La bonne farce ! Farcir un court texte initial en y insérant des éléments, mais sans supprimer ni modifier un seul des mots de la phrase de départ. On n’ajoute rien avant le premier mot, rien après le dernier mot, mais on a le droit de changer la ponctuation, couper la phrase originale en phrases séparées, et d’insérer des mots où l’on veut, changer un nom commun en nom propre, pourvu que l’orthographe de chaque mot soit absolument respectée. Voici une phrase à qui vous ferez de la musculation : « Comme il faisait une chaleur de 33 degrés, le boulevard Bourdon se trouvait absolument désert. » C’est la première phrase d’un roman inachevé de Gustave Flaubert publié en 1881 à titre posthume, Bouvard et Pécuchet.
Jacques B. Comme il neigeait fort sur la grand-route, j’ouvris grand mon parapluie - j’en avais un, volé sans doute au seau planté à l’entrée de la salle des profs du lycée que je quittais, à peine retrouvé au retour des vacances de Noël. Il faisait blanc à Chambéry. Je rêvais de rivières, de grenouilles et d’infinis pâturages. Mais de grenouille, pas une, et pas de pâturage. Les tours de béton gris folâtraient parmi les pylônes à haute tension. La neige était épaisse, collante, d’une chaleur flasque. S’épaississant, elle formait un gruau étrange, presque de boue. Je parvins à peine à me frayer un chemin parmi les trentenaires inscrits pour une étrange course de côte organisée par le conseil municipal - pensez donc : une course en baignoire à rame, dans le sens de la montée, et dans la neige. J’eus deux ou trois hoquets dont je me remis par degrés. Le boulevard se vida peu à peu des baignoires. Un plombier, dans sa voiture balai, suivait de loin l’étrange convoi. Moi, qui avais toujours voulu apprendre la vielle à roue pour la seule joie du bourdon, je ne trouvais rien qui valût d’être bouleversé. Je, qui est un autre, se trouvait ici et alors absolument désert.
Marie CH. Comme à son habitude sur notre planète bien aimée, le soleil se revêtait d’une enveloppe bleutée au milieu de l’année. Signe de son équinoxe annuelle, il faisait voleter ses rayons dans l’atmosphère, nous donnant l’impression de baigner dans une chaleur de 33 degrés. Perdu dans une nage aérienne, tout le monde dansait au-dessus du boulevard Bourdon. Néanmoins se trouvait toujours, loin de cette activité passionnelle que la foule partageait chaque été, un lieu reculé. Qui connaissait aussi la chaleur de notre étoile mais absolument pas la joie des chorégraphies endiablée. Ce lieu si calme et protégé de tous, se nommait tendrement le désert.
Gladys G. Comme il faisait beau, sur la plage il faisait une chaleur étouffante, plus de 33 degrés à l’horizon ! Une belle journée s’annonçait sur la plage d’Espagne ! Hélas quand je me réveillais je me trouvais au boulevard bourdon, absolument dépourvu de que qui m’arrivais car cela était si réel mais tout était désert...
Comme d’habitude Gustave avait trop bu. Il faisait pitié à voir, une loque écrasée par la chaleur du pack de Kro de chez Lidl. La bière en 33 centilitres, même à 5 degrés, quand on en prend une douzaine, ça le fait bien. Il regarda le boulevard désert, qui lui foutait le bourdon rien qu’à imaginer qu’il se trouvait encore à une heure de marche de chez lui, à condition d’aller droit. Il était absolument raplapla quand il s’écroula, dégueulant sur le bitume, et l’esprit plus ensablé qu’un désert.
Comme ci comme ça, et toi ? Moi c’est pareil. Il fait beau, alors… La conversation se faisait molle, les deux amis n’avaient plus rien à se dire. Une fois de plus ils s’apercevaient que leur prétendue amitié avait fondu comme boule de neige à la chaleur d’un poêle à charbon. Ils revoyaient leurs 33 ans de relation amicale, et comprenaient que par degrés elle s’était diluée dans l’indifférence et les habitudes. Le pire, c’est qu’ils s’en étaient rendu compte, mais avaient laissé dégénérer la situation. Le bourdon de la cathédrale les rappela à la réalité, sordide : ils devaient se quitter, pour de bon. Jacques trouvait que c’était dommage, Bernard aussi. Absolument navrés l’un et l’autre, ils décidèrent de revenir en arrière, grâce à la machine du professeur Marty, et appuyèrent ensemble sur le bouton reset. Aussitôt, ils comprirent que la machine était détraquée : ils n’étaient plus devant le beau lycée Louis Armand, mais sur une étendue de sable, pleine de dinosaures et de bestioles improbables. La machine à voyager dans le temps les avait catapultés dans un désert !
Une petite liste (5 minutes maximum) : À la manière de Sei Shōnagon. Les Notes de chevet de Sei Shōnagon (966-1025 environ) établissaient des listes improbables, à la charge poétique inattendue. On tâchera d’énumérer rapidement quelques-unes des Choses qui s’emportent en forêt.
Un couteau. Un panier pour les champignons. Un bâton contre les loups. Du papier à lettres et des timbres et de quoi écrire. Des pansements pour les ampoules aux pieds. Quelques souvenirs de promenades. Un petit chien noir.
Gladys G. Un opinel. Une couverture. Une carabine pour chasser. Mon chat. Du parfum. Mon livre préféré. De la nourriture. Des amies. De l’aventure. Une corde. Un sourire. De l’émotion.
Jacques B. Une boîte de sardines en boîte. Une boîte à choses à ne pas oublier. Une boîte contenant un trente-trois tours de Yellow Submarine. Un mange-disque. Une prise de courant pour le mange-disque. Les verbatim complets des discussions de Jean-Michel Blanquer avec les recteurs d’Académie. Un tire-bouchon au cas où. Un cherche-bouchon automatique. Une boîte à ranger les boîtes. Les discussions molles de Bernard Maréchal, T.1, 2021. Un téléphone yaourt à connecter au ciel pour converser avec Dieu, et une assez longue ficelle.
Marie CH. Un livre. Une balançoire. Des bottes. Des jumelles. Un appareil photo. Un sifflet. Un sac à dos. Un petit drapeau. Une craie. Un fil d’Ariane.
Véronique G. Une couverture de survie. Du parfum. De la soie. De la musique. Un sandwich. Un thermos de café. Une lampe torche. Une boussole.
Sans légende (10-15 minutes) : Écriture asémique ? Voici un dessin que m’a offert le peintre Sergio SCHMIDT IGLESIAS, né à Mercedes (Uruguay) en 1941. Il vit et travaille à Paris depuis 1967. Ce dessin de novembre 2017 mérite une légende, ou une tentative d’explication artistique. C’est ce qu’on écrira en une dizaine de lignes, sur un ton sérieux et presque savant.
Gladys G. Lorsque que je regarde ce tableau, il me met mal à l’aise, en effet il est spécial et pas comme les autres.... Le dessinateur a fait exprès de représenter des sortes d’écritures que nous n’arrivons pas à déchiffrer et cela crée une atmosphère particulière. Le fait qu’un bonhomme soit dessiné avec de gros trait épais et noir comme l’obscurité cela ne m’inspire pas confiance. Il y a le fait aussi qu’il soit dessiné un peu en 3 dimensions, j’ai l’impression qu’il va sortir du tableau et se jeter sur moi, il a l’air presque réel, c’est autant effrayant que fascinant !
Le quadrillage en forme de cage s’est déchiré sous la pression des mots qui emplissent l’esprit de l’homme rectangulaire, celui de l’autoportrait. Sergio s’efface et sort de lui-même. Phrases de bile noire et bleue, phrases de sang, c’est l’expression du désir de liberté qui s’affiche ici. L’homme artificiel voudrait parler, peu importe de quoi : l’écriture asémique, c’est la preuve que les mots ne comptent pas, c’est le débit et l’abondance qui priment. Sergio sort de son propre corps de feutre noir, son corps crucifié et de deuil, à grands coups de stylo bille et de feutre, son griffonnage emplit la page et devient l’espace lui-même. Écriture enfantine, naissance de l’écriture et du dessin, naïveté qui conserve la rigueur du cadre : on ne déborde pas, même pour signer.
Jacques B. La composition de l’homme croisillonné, parfois appelé l’assomption d’un jurassien à carreaux, unit librement des événements de différentes époques. Signée Sergio, la toile est d’auteur inconnu. On doit sa découverte à un écrivain né en 1881 à Neuchâtel, qui prétend l’avoir trouvée cachée sous le lit du prieur en chef d’un monastère d’Irkoutsk. Ici, la figure postmoderne de la Visitation du Maréchal représente également le moment de l’apparition de Bernard-le-cube-plat, et la venue de l’Écriture pour recueillir l’âme du CDI afin de l’emporter au ciel (assomption). Non seulement l’événement clé est placé au centre, mais son importance est en outre rehaussée par une représentation à une échelle agrandie. Ainsi, le spectateur saisit dès le premier regard l’essentiel en le complétant de détails après avoir regardé plus attentivement : ce tableau, qui appelle une inversion de l’ordre de lecture occidental, invite à une élévation du regard : les cheveux qui le surplombent sont bien ceux du poète barbu que nous connaissons, et qui auraient migré au sommet de son crâne. Les icônistes de la grande Tradition préparaient leurs propres peintures en mélangeant des pigments naturels avec de l’eau et du vinaigre ou du vin blanc pour la conservation. Cette tradition, ici respectée, à ce jour, est traitée dans une farandole de Bic noir, bleu et rouge.
Marie CH. Dans la petite œuvre dessinée par Sergio SCHMIDT IGLESIAS, j’imagine un enfant voulant se couper du monde bavard et incompréhensible, qu’est celui des adultes, des grands. Dans ce flot interminable de paroles débitées avec assurance et certitude, l’enfant ne peut créer sa place. Sa seule ressource est donc de se la créer tout seul, s’isoler de ces paroles sans émotions et profiter de son enfance, avant que lui aussi, ne passe la frontière invisible séparant les deux mondes.
Le Merci de Sergio !
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La pointe de la Torche
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2. fantômes
Elles dansent, elles chantent et se cabrent malgré leur âge. Elles se ruent, se bousculent et s'exclament. Trois vieilles femmes sur une plage. La joie déborde malgré l’orage qui gronde au large.
« J’entends ! J’entends ! » crie la première, dont la jupe virevolte dans le sable et l’eau, les bras suspendus au-dessus de sa tête.
« J’ai vu ! J’ai vu ! » réponds la seconde, frappant du pieds les vagues qui viennent mourir sur le rivage.
« La reine s’éveille ! Je n’ai pas peur de le dire ! » hurle la dernière, les mains autour de la bouche, sautillante.
Le vent de mer souffle fort, leurs cheveux s'ébouriffent. Elles rient de bon coeur, continuant leur danse au clair de lune. La reine s’éveille ! scandent-elles en cœur. La reine s’éveille ! La reine s’éveille !
Les rouleaux de l’océan viennent se briser à leurs chevilles, tandis que les nuages grondent toujours plus au-dessus de leur tête. Les rires résonnent sur la plage déserte.
Le garde-côte poursuit sa ronde. Ils sont trois, à faire le trajet. D’un phare à un autre, chacun sa ronde. Il frissonne, tandis qu’il s’approche de la plage où plus personne ne va, remonte son col pour se protéger du froid. Sa lampe-torche éclaire le chemin, il la balade en va-et-vient. Il ne faudrait pas que des touristes s’égarent par un temps pareil, pense-t-il. La tempête gronde et les côtes ne sont pas sûres, les vents mordent et trompent, ils sont aiguisés, guettent les gestes maladroits et punissent ceux qui s’aventurent dans leurs bras.
Arrivé en haut de la colline qui mène à la plage, la pluie commence à tomber. C’est la dernière plage avant d’arriver au phare, celui qu’il occupera pendant la nuit, avant de reprendre son chemin vers le phare suivant.
La lampe éclaire les roches sombres, gueules béantes, où viennent mourir les vagues aguerries par les vents froids de la mer. Le garde-côte avance à pas mesurés, le sable lourd sous ses bottes. Il déglutit. Le frisson ne le quitte pas.
Les soirs de tempête, il est dit que dansent les trois se noyèrent ici. Elles avaient, dit-on, pris la fuite, alors qu’un mal imaginaire les pourchassait. L’histoire ne date pas d’hier, et la plage n’est plus qu’un banc de sable à proximité du fier phare. L’éclat de la lampe passe du sable à l’océan, et dans le blanc de l’éclat, le garde-côte sursaute. Il les a vues, l’espace d’un instant, qui chantaient et dansaient sous les nuages bas.
« Mon esprit me joue des tours.» murmure-t-il pour se rassurer, reprenant la route, après que sa lampe ait balayé de nouveau le rivage.
Lorsque le vent leva le sable à côté de lui, pourtant, il pris ses jambes à son cou, lâchant l’halogène. La peur vint lui jouer un vilain tour. Il ne se retourne pas, tandis qu’il entend les cris de joie résonner.
« La reine revient ! La reine revient ! » scandent en chœur les fantômes, dansant et chantant. « La reine revient ! »
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Gantry CNC Plasma 4060 Fiche Technique: Gantry CNC Plasma 4060 Nom de marque: MCM4060 Certification: CE / ISO Lieu d'origine: Chine Quantité d'ordre minimum: 1 set Prix: négociation Conditions de paiement: T / T / L / C / Western Union Capacité d'approvisionnement: 20 pcs par mois Délai de livraison: 5-7 jours après réception de votre paiement Détails d'emballage: doublure - emballage de film antistatique en premier lieu, imperméable, résistant à l'humidité. Intermédiaire - autour du périmètre de la boîte, il y a une bulle. Extérieur - emballage standard d'exportation, contreplaqué sans fumigation. Nom du produit: Découpeuse CNC à portique pour travaux légers Pression de gaz: Max. 0.1Mpa Dimension de l'écran LCD: 7,0 pouces Taille de coupe efficace: 2000 * 6000mm Vitesse de coupe: 0 - 8000mm / min Norme: CE / ISO Mode de coupe: plasma / flamme Contrôle de la hauteur: Contrôle de la hauteur de la tension d'arc La description: Gantry CNC Plasma 4060 1. Différentes torches de coupe, plasma, flammes et bandes sont optionnelles selon les exigences du client. 2. Poutre caisson du type à portique, moteurs d'entraînement à double face, compacte, fiable et efficace, adaptée au travail à voie large. La Chine marque supérieure ou rails de guidage importés pour la transmission horizontale, précise et stable. 3. Rails de guidage de grandes marques importées ou de porcelaine pour transmission horizontale, haute précision et excellente performance. Des rails spécialisés pour la transmission longitudinale avec une surface rectifiée permettent une précision de travail élevée et une résistance à l'abrasion. 4. Le système d'asservissement Panasonic peut détecter l'emplacement et bénéficie d'un presion de travail élevé, d'une large plage de vitesses et d'un temps d'accélération court. 5. Différents outils de coupe et systèmes de chalumeau fournis pour le coupage à la flamme, le coupage au plasma, etc. 6. Composé d'une boîte à gaz et d'un système de distribution de gaz, le tuyau à gaz adopte un dispositif d'allumage automatique et un pare-feu arrière, garantissant ainsi une performance de travail sûre et stable. 7. Source d'alimentation plasma de haute puissance pour la découpe de différents matériaux. 8. Fonctions optionnelles selon les exigences du client. Applications: Gantry CNC Plasma 4060 La machine de découpe plasma CNC est maintenant largement utilisée dans des industries telles que la fabrication de machines-outils, Équipements pétro-chimiques, machines industrielles légères, construction navale, appareils à pression, machines minières, énergie électrique, construction de ponts, aérospatiale, structures métalliques, etc. FAQ: Gantry CNC Plasma 4060 1. êtes-vous usine ou société de commerce extérieur? Nous sommes l'intégration de l'industrie et du commerce. 2. Quelles autres choses ont également besoin après l'achat de vos machines? (1). Avec le découpage à la flamme: il vous suffit d'accéder à l'oxygène et au gaz combustible. (2). Avec coupage plasma: besoin d'une source d'énergie plasma et d'un compresseur d'air. Vous pouvez faire correspondre l'alimentation plasma par vous-même, ou acheter avec le cutter de notre part, c'est optionnel. Si vous achetez chez nous, nous allons connecter ensemble les fils de la source de puissance plasma et de la découpeuse CNC, pour une utilisation plus pratique. Paramètres techniques: 1 Forme de coupe Plaque en acier avec toutes les formes planes à partir de lignes droites et d'arcs 2 Dimension de l'écran LCD 7,0 pouces 3 Taille de coupe efficace 2000 * 6000mm 4 Taille du chemin de fer 2500 * 7000mm 5 Épaisseur de coupe au plasma 0.5--20mm (dépend de la capacité de source d'énergie de plasma) 6 Épaisseur de coupe de flamme 5--200mm 7 Corps de levage 1 corps de levage standard 8 Vitesse de coupe 0-8000mm par minute 9 Contrôle de la hauteur Contrôle de la hauteur électrique + Contrôle de la hauteur de la tension d'arc (THC) 10 Mode conduite Entraînement bilatéral 11 Mode de coupe flamme et plasma 12 Dispositif d'allumage Dispositif d'allumage automatique 13 Transmission de fichier Transmission USB 14 Pression du gaz Max. 0.1Mpa 15 Pression d'oxygène Max.0.7Mpa 16 Gaz de coupe Flamme: oxygène + acétylène / propane / gaz de charbon Plasma: air 17 Logiciel FastCAM Standard (supporte la CAO automatique / Solidworks / CAXA / Types etc.) 18 Précision de coupe ± 0.5mm 19 Tension / fréquence d'alimentation 220V 50HZ / 60HZ 20 Alimentation nominale 1500W 21 Température de fonctionnement -10 ℃ -60, humidité relative, 0-95%.
http://www.bencoma.com/2020/06/gantry-cnc-plasma-cnc-machine-plasma.html
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Le carrousel
La place était souvent occupée par les hordes de visiteurs et touristes venues profiter du soleil d’été. A vrai dire, la plage n’étant pas loin, les gens passaient toujours par ici, le transformant en véritable centre-ville où ils trouvaient différents magasins. Cela allait du simple vendeur de journaux au brocanteur attrape-touristes en passant par le glacier et de nombreux restaurants. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, seulement en hiver, la place était entièrement déserte. Personne ne vivait dans cette petite ville ou plutôt les vrais habitants n’occupaient pas cette partie de la ville. Alors, on ne savait pas ce qui s’y passait.
J’avais déjà entendu parler de légendes urbaines concernant cet endroit. Il était connu qu’on signalait une ou de fois par an, une disparition. Généralement, c’était souvent des amis, des jeunes venus faire la fête attirés par la tranquillité et l’isolement de la place. Il arrivait parfois qu’on retrouvait un corps mais beaucoup plus loin, derrière les dunes sur la plage. Le cadavre souvent grignoté par les crabes et les mouettes réapparaissait en même temps que la marée. Le légiste concluait toujours à une mort accidentelle. Enfin, jusqu’à l’autre jour. Moi et mes collègues avions été appelés pour patrouiller autour de la place. Une maman s’inquiétait depuis la fugue de son fils parti en fiesta avec quelques potes. Le gamin de seize ans était déjà connu pour des faits similaires et retrouvé dans une rêve-partie avec trois grammes d’alcool dans le sang. Bref, d’après un indic, une soirée improvisée entre jeunes devait avoir lieu vers minuit autour du manège. Notre voiture fit le tour de la place sans rien détecter de particulier.
Deux jours plus tard, nous retrouvâmes, le corps du garçon. Comme tous les autres, il était sur la plage située à côté de la place. Je fus appelé pour l’enquête et fus surpris de lire sur son visage figé une atroce grimace comme s’il avait vu quelque-chose qu’il ne devait pas voir, comme s’il avait vu sa propre mort. Ses doigts demeuraient crispés, tordus, il cherchait à gratter une surface, un objet ou peut-être se défendre de quelqu’un. Il était en T-shirt et boxer, nous cherchâmes sur toute la plage le reste de ses vêtements en vain. Je laissai les collègues de la scientifique finir le travail et partis faire le tour de la place avec Marc, un collègue. Je grimpai les marches séparant la plage de la place quand j’eus une drôle d’impression en voyant une silhouette assise sur un cheval de bois du carrousel. J’approchai suivi par Marc qui ne voyait rien. En effet, la silhouette avait disparu, contrairement à un manteau vert-kaki qui reposait aux pieds du cheval. C’était celui du garçon. Marc fumait en même temps une cigarette, il essaya d’ouvrir la porte de la cabine de commande. Elle était fermée à clé. Il regarda à travers la vitre de la billetterie sans rien remarquer de spécial. Toutefois, je ressentis une atmosphère anormale comme si le manège avait un lien concernant le décès de l’adolescent. Je fis le tour sans plus, il n’y avait que des véhicules, chevaux de bois, bicyclettes complètement inactifs. Nous partîmes de cette place déserte entourée d’immeubles dont les appartements sont occupés uniquement de mai à septembre.
Toutefois, la nuit, dans l’impossibilité de m’endormir, je retournai me garer sur la place. J’avais besoin de travailler sur cette enquête. Il pleuvait énormément. Certaines rafales de vents sifflaient contre le toit du manège. Je restai au sec constatant que le manège ne pouvait être occupé quand j’entendis clairement des enfants rire provenant du centre de la place. Pourtant je ne vis personne. Les rires ainsi que des cris retentirent encore fortement malgré les claquements des gouttes d’eau sur la carrosserie. Je sortis, une torche allumé dans une main, De plus je ne comprenais pas pourquoi des enfants joueraient dehors en pleine période scolaire et à une heure du matin. J’approchai, avançant vers ces rires puis plus rien. Seule la pluie résonnait en tapant contre le toit du carrousel et d’un kiosque à douceurs. Soudain, le manège se mit à fonctionner, mettant en marche une sinistre musique d’orgue de barbarie. Je vis les chevaux de bois, les bicyclettes, les petites voitures défiler à toute vitesse. J’approchai lentement, mon autre main sur mon arme, prêt à dégainer si nécessaire. Cela peut paraitre con mais ma sécurité est prioritaire. J’avançai, la lumière de ma lampe éclairait le manège afin de trouver un intrus, le petit comique qui jouait avec moi. Seulement, il n’y avait personne, ni sur le manège ni dans la cabine de commande ; la porte était toujours fermée à clé. Je ne savais pas comment arrêter cette blague mais tout à coup, le carrousel ralentit puis stoppa net au rythme de la musique qui s’éteignit en même temps. Le bruit de la pluie refit son apparition pendant que l’inquiétude grondait en moi. Je fis le tour du manège, ne trouvant rien et quittai cette place devenue étrange.
J’avais à peine ouvert la portière que le manège redémarra dans un fracas assourdissant de cris, de chants et d’orgue de barbarie. Le grésillement était tel que je sentis ma tête prise de vertige. Elle tournait en même temps que le manège. Je fermai les yeux et respirai un grand coup mais le malaise était toujours là. Je posai la main contre ma voiture mais à la place, elle toucha le bord d’un carrosse. Je ne savais pas comment j’avais fait, j’étais sur la plateforme du manège en train de tourner au milieu de cris d’enfants inexistants. J’entendais même les parents encourager leurs progénitures à attraper le pompon. J’essayai de me dégager du manège : impossible ! A force de tourner, je revenais automatiquement au centre, à côté du carrosse. J’avais envie de vomir à trop tournoyer. Dès lors, je me contentai de tenir cette machine attachée, espérant que le carrousel s’arrête le plus tôt possible. Je pensai même à m’assoir comme je faisais quand j’étais petit. Puis, je tournai la tête, cherchant à trouver une éventuelle aide au milieu de la place vide de monde. C’est à ce moment que je l’ai vu.
Son ombre recouvrait la surface de la porte des machines du carrousel. Ces espèces de cornes sur le crane, son large sourire déformait sa bouche et ses joues. Il était blanc comme peint. Il ressemblait à une de ces figurine japonaises, un masque de démon de comédie, cependant il n’en était pas un. Ses bras, ses jambes ainsi que son torse étaient recouverts d’une sorte de laine. Il m’observait avec ses yeux rouges. Je sortis mon révolver, décidé à tirer sans sommation car je savais qu’il n’était pas humain. Je ciblais la créature qui disparut sous mes yeux. Le manège s’arrêta ainsi que la musique et tout le brouhaha. Il ne restait plus que le bruit des gouttes de pluies cognant à tout va sur le manège accompagné par le vent. Je pus descendre retournant vers ma voiture tout en gardant un œil sur le carrousel hanté. Je m’éloignai persuadé revoir ce démon et j’eus raison. Il était au bord du manège, assis sur un cheval de bois. Il tenait dans les mains un pantalon, le jean du garçon retrouvé mort. Il le jeta sur le bitume et s’enfuit tout à coup vers le centre du manège. J’aperçus son ombre au sol, éclairé par la lune, en train de quitter la place en criant au moindre contact avec les gouttes de pluie.
Le lendemain, la perquisition du manège apporta de nombreux indices. Nous retrouvâmes dans une malle, des vêtements d’enfants, d’adultes ; Les résultats ADN retrouvées sur les habits confirmèrent appartenir aux disparus de ces dernières années. Le gérant du carrousel fut questionné, il avoua les meurtres. En le regardant partir vers la cellule menotté et encadré par deux gendarmes, je pensai encore à ce démon. Je ne savais pas si s’en était réellement un ou alors, ils avaient aussi une part de bonté en eux.
Alex@r60 – octobre 2019
Photo Robert Doisneau
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Mystery Caves and Cockle Creek, Southwest, Tasmania, February 2020.
Après un mois de cueillette de cerises, mon coeur cri au voyage et aux randonnées. C'est donc avec Leonie, une hollandaise et Martin que nous commençons notre road trip. A trois dans le van, que l'aventure commence !
Notre premier stop sera à Mystery Cave. Nous marchons une bonne heure dans la forêt et découvrons une grotte. Nous entrons. Après quelques pas, nous eteignons nos lampes frontales et découvrons une vraie voie lactée sur les murs. Des vers luisants partout dans la grotte. C'est magique. Je m'enfonce un peu plus, de nouvelles lumières surgissent. C'est fabuleux. Mes yeux ne peuvent pas décrocher ces murs. Je me sens apaisée à l'intérieur. Pas de bruit si ce n'est celui de l'eau. Quand on ressort, nous nous apercevons que nous avons passé une heure à observé ces petites bêtes. C'était magique.
Le soir même nous prenons la route pour Cockle Creek, la pointe la plus au sud de la Tasmanie. Nous dormons au bord de la plage. Le bruit des vagues nous berce dans un sommeil profond. Le lendemain, nous roulons quelques minutes pour arriver au début de la randonnée. Sur la plage nous marchons, dans la forêt, sur les rochers. C'est beau et reposant.
After a month of cherry picking, my heart scream travelling and hiking. It's with Leonie, a deutsh girl and Martin that I start my road trip. Three in the van, let's start the adventure!
Our first stop gonna be Mystery Cave. We walk about an hour in the forest and discover a cave. We come trough. After few steps we turn our head torch off and discover a real milky way on the walls. Glow worms everywhere in the cave. It's magical. I sink a bit more, new lights appear. It's fabulous. My eyes can't stop watching those walls. I feel relax inside. No sound except the one of the water. When we go out we notice we spent an hour observing those little beasts. It was magical.
The same night we take the road to Cockle Creek. The extreme south of Tasmania. We sleep on the beach. The sound of the waves rock us in a deep sleep. The after we drive few minutes to rich the beginning of the hike. We walk on the beach, in the forest, on the rocks. It's beautiful and restful.
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Jour 34, 35 - 22, 23 Février Kampot et Kep : Du sel, du poivre et du crabe nom de Dieu...
Après un réveil bien trop tôt, et un petit-déjeuner bien trop médiocre (ce moment d’angoisse où tu vois deux cafards sortir du grille pain où tu viens d’enfourner ton pain…) la navette pour rejoindre notre bus passe nous prendre à l’hôtel. C’est reparti pour un trajet de 5h environ où nous sommes installés au premier rang, ce qui immédiatement me rappellera les bons conseils de notre ami Bjoern : “Ne t’assois jamais dans les 3 premiers rangs, statistiquement ce sont ceux qui subissent le plus de dommages en cas d’accident !”. Joie. Je relativise cependant quand je vois l’accompagnatrice du chauffeur déplier une chaise de camping pour s’asseoir dans l’allée centrale, à quelques centimètres du pare-brise.
Le trajet, sportif, mais nous avons dorénavant l’habitude, se déroule plutôt bien, et nous parvenons à notre destination en milieu d’après-midi : la Green House, charmante propriété où nous logerons dans un bungalow de paille et de bambou avec Marion et Florian. Très sympa visuellement, moins en terme d’intimité (je n’entrerai toujours pas dans les détails, mais mon petit estomac sensible maudit encore ces parois avec des trous d’un pouce ou plus)... Profitant des derniers rayons de soleil, nous nous dirigeons vers la petite plage privée et piquons une tête dans la rivière où l’eau est à la même température que l’air ambiant avant d’essayer le restaurant de la Green House. Les plats sont très chers, mais se révéleront exceptionnels. Personnellement impressionné par la cuisson de la longe de porc, j’oublie rapidement l’addition salée qui accompagne ma boule de glace au poivre rouge de Kampot. Nous rentrons donc au bungalow, fatigués, comme après chaque journée de transit, avec l’objectif de nous écrouler rapidement dans notre lit couronné d’une moustiquaire. Sauf qu’au moment de passer sous la douche, Florian revient dans la pièce principale en nous expliquant que non, ce soir il ne prendra pas de douche car un gecko de 30cm a élu domicile à proximité directe de la cabine… Après un rapide coup d’oeil, il s’avère qu’il a raison, le reptile est considérablement plus gros que ceux rencontrés jusqu’à présent, ne dépassant que rarement la dizaine de centimètres. Nous élaborons alors un stratagème, incluant un balais et une petite dose de courage, avant que Marion ne nous arrête dans notre élan : une rapide recherche Google lui aurait suggéré qu’un gecko stressé propulse autour de lui une substance toxique afin de venir à bout de ses prédateurs. Okay. Nous décidons donc d’un accord tacite de nous réfugier sous nos moustiquaires, en espérant qu’elles soient également des geckoaires, et de fermer les yeux jusqu’au lendemain matin en maintenant nos doigts croisés pour que le vil lézard ait quitté notre salle de bain.
Le lendemain matin, notre ennuyeux porteur d’écailles est toujours là, et il a convié une amie à le rejoindre : une énorme araignée, de la taille de ma paume de main (et je tiens à préciser que je n’ai pas des mimines d’enfant), se trouve maintenant à ses côtés. Surpris que le gecko ne soit pas plus intéressé par un casse-dalle de cette dimension, nous nous rappelons alors avec joie qu’aujourd’hui nous changeons de bungalow : en effet, au moment de la réservation celui-ci n’était disponible que pour une nuit, et nous avons dû booker celui se trouvant juste à côté, un poil plus cher mais aussi un poil plus grand.
Aujourd’hui, nous avons prévu de passer la journée à Kampot, pour découvrir une plantation du poivre local très renommé, avec quelques arrêts sur la route pour découvrir différents lieux de la région, puis d’aller à Kep, la ville voisine connue pour son marché aux crabes. Nous avions réservé la veille deux tuk tuk pour la journée (45$ chacun, ce qui est énorme, surtout quand on sait que le salaire mensuel régional est de 90$...), mais malheur, ce matin Yann ne se sent pas bien et ne se lèvera pas. Lucie, en bonne conjointe, décide de rester à son chevet pour le veiller (note de Cha : je vais discuter avec Arthur de sa notion de bonne conjointe ….). Nous tentons donc de négocier pour annuler le deuxième tuk tuk, qui n’est plus nécessaire depuis que la troupe de 6 est passée à une équipe de 4, mais il nous sera malgré tout demandé 10$ pour le déplacement, le tuk tuk étant déjà arrivé. Un peu cher, mais nous aurons fait un heureux…
Nous rejoignons notre amène automédon, dont la prospérité est dorénavant assurée, et nous embarquons dans notre frêle fardier pour rejoindre l’ocre poussière des routes khmers. (Arthur, futur prix Goncourt, pour vous servir.)
Premier arrêt :
Les marais salants exploités par les Cham, une communauté de musulmans locale. Nous nous baladons rapidement le long des précieux cristaux blancs exposés au soleil tout en observant un petit groupe de personnes occupées à préparer les prochains bassins destinés à recevoir l’eau salée, appelée à s’évaporer, et en écoutant les explications de notre chauffeur sur les procédés de conception et de stockage du sel.
Deuxième arrêt :
Un temple caché dans une grotte. C’est, de ce que l’on nous a dit, le plus beau temple du coin, et il date du 7ème siècle : à voir donc ! En arrivant sur place, notre guide nous présente un jeune homme, et nous explique c’est un type super qui connait très bien le coin, et que pour seulement 2$ il nous emmènera jusqu’au temple caché. Pourquoi pas, ce n’est pas si cher et ça peut être intéressant d’avoir quelques infos complémentaires sur le lieu ! Nous suivons donc notre guide, et croisons plein d’enfants très souriants sur la route, ravis de nous envoyer des “C’est parti mon kiki !” et des “Roule ma poule !” pour montrer qu’ils savent parler français. Marrant !
Nous arrivons au pied d’un escalier, et le guide nous explique qu’il faut monter environ 250 marches, puis redescendre de l’autre côté pour s’enfoncer dans la grotte. Okay ! Aucun souci durant cette courte ascension, même si on ressent bien la chaleur dès la 50 ou 60ème marche. La vue sur la vallée est imprenable et on apprécie s’arrêter cinq minutes pour prendre des photos et reprendre notre souffle. Nous arrivons finalement dans la fameuse grotte, où nous découvrons le temple. Enfin temple… Il s’agit plutôt d’un autel, car il n’est pas bien grand : 4 ou 5 mètres carrés tout au plus. Ce n’est pas grave, l’endroit est sympa comme tout, et notre guide du moment nous montre différentes roches baptisées par des noms d’animaux à cause de leurs formes (le rocher de l’éléphant, le rocher du crocodile, etc…). Le jeune khmer veut ensuite nous emmener dans les profondeurs de la grotte, mais là, nous déchantons rapidement : il faut descendre à pic, entre diverses formations rocheuses et sans beaucoup d’accroches, pour ressortir en bas de la montagne, là où commençait l’escalier. Charlotte n’est pas partante du tout, normal pour quelqu’un qui n’aime les endroits confinés, mais aucun membre de notre groupe de joyeux lurons ne l’est réellement : nous ne sommes pas vraiment équipés pour ce genre d’escalade, et le chemin semble VRAIMENT étroit. Ne voulant pas rater une expérience qui ne se reproduira pas de si tôt, j’hésite et jette malgré tout un oeil dans la crevasse qui s’enfonce dans les entrailles de la montagne. Le guide m’éclaire le chemin avec sa lampe torche (ah oui, j’ai oublié de préciser qu’il faut descendre dans le noir complet), et me montre comment descendre les 2-3 premiers mètres. Donc, non. Malgré l’aisance dont fait preuve ce gamin du coin, je ne me sens pas capable de le suivre : la roche est lisse et j’ai un doute quant au fait que mes fesses puissent passer à certains endroits. Nous lui expliquons donc que nous préférerions repartir par le chemin d’où nous sommes venus, et malgré sa surprise et sa déception (il avait l’air vraiment content de nous faire découvrir ce chemin caché) nous rebroussons chemin. (note de Cha : il nous a montré là où nous aurions dû ressortir et je pense pas que mon corps passait par le “trou” de la sortie… J’aurai bien aimé voir s’il y avait vraiment des touristes qui faisaient cette petite escapade)
Arrivés au tuktuk, nous devons payer notre guide, et surprise (ou mauvaise compréhension…) il s’agissait en fait de 2$ par personne. La visite n’ayant vraiment pas duré longtemps, et l’accompagnement d’un guide n’étant, après tout, pas si indispensable que cela, nous nous permettons de négocier un peu et payons 4$ pour 4 personnes. Cela nous semble malgré tout un bon prix pour le laps de temps qu’il nous a consacré, et nous voyons arrivé d’autres touristes derrière nous, il y a fort à parier qu’il a de nombreux clients tous les jours. Nous reprenons notre route !
Troisième arrêt :
Nos fesses commencent déjà à nous faire mal. (note de Cha : personnellement ça allait mais il est possible que mon fessier soit plus moelleux que celui des autres). Nous sommes arrêtés au niveau du Secret Lake. Qu’est-ce donc que ce lieu ? Si sa localisation n’est aujourd’hui plus un secret, ce lac gigantesque a été creusé à la main par des esclaves du régime des Khmers Rouges afin de servir de charnier à ciel ouvert pour les opposants du régime, qui comme nous l’avons découvert au musée S-21 ne sont finalement pas souvent des opposants avérés mais plutôt des malchanceux s’étant trouvé au mauvais moment au mauvais endroit… Il semblerait donc que le fond soit recouvert des ossements de ces malheureux. Depuis, le charnier a été recouvert d’eau, tant pour masquer l’abominable histoire que pour servir de réservoir d’eau aux cultures agricoles locales. Il est très difficile d’avoir des informations sur ce lieu, pratiquement rien sur internet et dans les guides, il a fallu recouper diverses informations glanées ça et là auprès de locaux. Il est possible que la version que je vous retranscris ici soit partiellement erronée, certaines variantes semblent expliquer que les corps reposant au fond de l’eau sont ceux des esclaves morts durant l’énorme chantier que représentait l’excavation du lac, qui était déjà prévu à des fins agricoles dès son élaboration. Nous n’en aurons sûrement jamais le coeur net… Il est en tout cas assez incroyable de constater qu’aujourd’hui, quand on tape “Secret Lake Kampot” sur un moteur de recherche, ce dernier préfère mettre en avant les commentaires TripAdvisor de touristes vantant le plaisir de se baigner dans le lac (certainement la dernière chose à laquelle nous aurions pensé nous même) plutôt que sa triste histoire. En remontant dans notre tuk tuk, nous ne pouvons nous empêcher de constater encore une fois, avec candeur, la quantité de malheurs qui s’est abattue sur le Cambodge.
Quatrième arrêt :
La Plantation. C’est l’arrêt que j’attendais le plus ! Une plantation de poivre (et de plein d’autres choses en fait : mangue, fruits du dragon, piments…) qui s’appelle La Plantation (original) avec visite gratuite, en français et dégustation des différents poivres produits sur place. Le top quand on est comme moi à la recherche de saveurs du monde. L’endroit est beau, mais presque un peu trop : on sent qu’il y a un aspect marketing très poussé et que nous ne sommes pas dans la petite plantation locale. C’est ce que nous avait dit notre “conseiller” à la Green House : La Plantation a été créée par un riche couple Franco-Belge il y a seulement 5 ans, et via des opérations de communication massives auprès des tour-operator, des hôtels et même des tuktuk, La Plantation est rapidement devenue “the place to be” dès que l’on parle de poivre de Kampot. Cependant, nous sommes très bien accueillis, et nous partons rapidement découvrir la production de poivre accompagnés d’un groupe de français et de notre guide, Merlin (enchanté !).
Merlin est souriant, intéressant et connaît son sujet malgré qu’il ne soit arrivé sur ce site qu’il y a quelques mois. Il nous fait découvrir, sous un soleil de plomb, tous les angles de la production, de la récolte du poivre et de plusieurs autres aspects qui entoure cette culture : l’aspect permaculture (planter d’autres choses que du piments pour que les plantes interagissent entre elle, comme le piment qui repousse les nuisibles, ou certaines fleurs plus sensibles qui permettent détecter de les maladies ou les champignons avant que ceux-ci ne s’en prennent au poivre…), l’aspect social (La Plantation, de ce qui nous est dit, choisi de doubler le salaire mensuel des locaux qui viennent travailler sur place) ou encore l’aspect économique avec la démarche de créer un label pour contrôler l’origine et la conception du poivre de Kampot.
Je ne pourrai pas vous relater toutes les informations que nous apprendrons durant cette visite, ou alors il nous faudrait créer un blog sur cet unique sujet si vaste.
Viens l’heure de la dégustation !
Poivre vert, noir, blanc ou rouge, nous goûtons entre quinze et vingt déclinaisons de poivre, toute produit à partir de la même graine (le poivre vert n’est pas arrivé à maturité, le poivre noir est un poivre vert séché au soleil, le poivre rouge est un poivre vert arrivé à maturité, et le poivre blanc est un poivre rouge un peu “moche” qui sera épluché et qui perdra au passage sa couleur). J’ai un coup de coeur durant cette dégustation : le cuir de poivre long. Il s’agit à priori de lamelles de poivre long séchées au soleil après une longue maturité sur pied, qui suite à ce procédé développent des notes incroyables : chocolat/caramel/spéculoos/beurre, au moment même où je l’ai goûté j’ai tout de suite vu des dizaines d’applications possibles en cuisine (je suis persuadé qu’un Kouign-Amann serait sublimé par l’utilisation de ce cuir de poivre, ne me demandez pas pourquoi).
C’est la bouche en feu et les sinus débouchés (oui la dégustation était ponctuée de nombreux éternuements) que nous remettons sur notre tuktuk : il est désormais l’heure de manger, alors direction Kep pour découvrir son marché aux crabes qui fait sa renommée.
Après près d’une heure de tuktuk (aïe… aïe… AÏE !), nous arrivons directement au fameux marché. L’heure est un peu avancée, il est donc possible qu’une partie de l’activité soit déjà terminée, mais qu’est-ce que ça bouillonne ! Nous nous enfonçons sous les toits de bâches et de taules qui recouvrent les dizaines d’étals. Certains pêchent, d’autres négocient les prix, tous cuisinent des crabes et autres crustacés. Nous tentons de négocier le prix, assez élevé, qui nous est proposé pour les différentes composantes de notre futur repas, mais nous comprenons rapidement que d’un stand à l’autre, un prix “touriste” a été déterminé en amont. Pas grave, c’est le jeu. Nous achetons donc un petit crabe chacun, ainsi qu’un calamar, qu’un monsieur va nous cuisiner avec une sauce au poivre vert de Kampot. Top. Nous patientons attablés entre tous ces étals, l’air encore un peu plus réchauffé par la fumée des dizaines de barbecues en action autour de nous. La pitance arrive, et nous ne laissons aucune chance à ces délicieux crabes épicés : aucune miette ne sera perdue.
Le ventre plein, et la nuque rouge, nous profitons d’une dernière vue sur la mer puis décidons de rentrer à notre petit bungalow où, nous l’espérons, il n’y aura pas de gecko dans la douche.
Finalement, pas de gecko, mais de nombreuses petites crottes sur la lunette des toilettes (notez l’effort de politesse) qui attestent du passage d’un rat ou d’une souris.
Arthur
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