#plage de la Torche
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guilbertjj · 8 months ago
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Dans la brume, on distingue la pointe de la Torche
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swedesinstockholm · 1 year ago
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25 septembre
ce matin je me suis réveillée à l'aube, je suis allée acheter du pain à la boulangerie dans ma chemise de nuit ancestrale et j'ai mangé mon croissant assise dans les dunes en regardant la mer, on voyait bien les pyrénées. puis je suis rentrée mettre mon maillot et je suis repartie à la plage, y avait personne, puis seul au monde m'a rejoint et on est restés assis sur nos serviettes en silence, séparés mais ensemble. quand c. est arrivée il sortait de l'eau et ils ont briÚvement discuté, ce qui m'a permis de le voir de prÚs de nouveau. il est trÚs maigre mais musclé, il a l'air vieux, et il a l'accent. je suis retournée à la bouée couvée par son regard et celui de marie, probablement en train de délibérer si j'avais les aptitudes nécessaires pour intégrer leur club des amants de la mer. ça m'a donné du courage, j'avançais comme une fusée. elle nage le crawl elle aussi avec son double bonnet, son masque et son tuba. quand elle sort de l'eau elle le porte sur l'épaule comme un sac à main. quand je suis arrivée à la bouée y avait une mouette perchée dessus, je lui ai dit coucou et je suis repartie aussi sec, j'aime pas trop traßner autour, j'ai peur de la chaßne qui descend dans les profondeurs. en revenant je me suis laissée flotter en chantonnant ma chanson de saturne en pensant à r. qui m'a dit qu'il voulait essayer une instru dessus et je souriais toute seule face à l'horizon pailleté.
hier on a de nouveau eu un de nos Ă©changes oĂč on part d'une image et chacun renchĂ©rit dessus avec des mots trĂšs imagĂ©s trĂšs vite et ça pourrait dĂ©jĂ  ĂȘtre une performance en soi. ça part toujours tout seul et c'est toujours trĂšs drĂŽle. je lui ai parlĂ© de ma passion pour le palais de justice Ă  bruxelles et il m'a demandĂ© si j'y Ă©tais dĂ©jĂ  rentrĂ©e et maintenant j'ai un nouveau fantasme: m'introduire dans le palais de justice avec r. la nuit et explorer tous les Ă©tages Ă  la lampe torche du tĂ©lĂ©phone comme dans une comĂ©die romantiques pour adolescents.
27 septembre
j'ai rĂȘvĂ© de seul au monde, c'Ă©tait un peu bof, je nageais dans la mer sans regarder oĂč j'allais et je lui suis rentrĂ©e dedans, c'Ă©tait confus et agitĂ© et je me suis pas excusĂ©e parce que j'y voyais rien, et puis j'Ă©tais sur la plage bondĂ©e comme jamais et sa serviette Ă©tait collĂ©e Ă  la mienne derriĂšre moi et je me suis retournĂ©e pour lui dire je suis dĂ©solĂ©e de vous ĂȘtre rentrĂ©e dedans dans la mer. hier j'ai dit Ă  marie qu'elle avait un trĂšs joli chapeau et elle a commencĂ© Ă  me parler de son chapeau mexicain mais j'Ă©tais trop occupĂ©e Ă  contempler le fait que j'Ă©tais en train de lui parler pour Ă©couter ce qu'elle me disait. j'ai appris qu'elle avait 70 ans et que c'est elle qui avait entrainĂ© seul au monde Ă  aller se baigner toute l'annĂ©e, mĂȘme en plein hiver. seul au monde a la soixantaine et aux derniĂšres nouvelles il sort toujours avec sophie, mais d'aprĂšs c. ça va pas durer parce qu'elle a dit qu'elle le trouvait pas trĂšs drĂŽle. dans le sens: il a de la place pour qu'une seule passion dans sa vie et c'est la mer, voilĂ  mon avis, mais je sais pas si c'est ce qu'elle a voulu dire.
toujours Ă  narbonne, la vie y est douce. ce matin j'ai fait un sondage sur instagram pour demander aux gens oĂč je devrais dĂ©mĂ©nager et de suite la fille qui Ă©tait venue me parler Ă  l'entracte de la soirĂ©e Ă  la bellone m'a dit de venir Ă  bruxelles avec un coeur et la vie avec instagram c'est bien aussi quand mĂȘme. bruxelles est en tĂȘte mais c'est serrĂ© avec sĂšte, suivi de marseille, puis berlin. je sais pas si cette histoire va m'aider Ă  enfin sauter le pas. hier maman m'a appelĂ©e pour me dire qu'elle avait regardĂ© les offres d'emploi Ă  sĂšte pour moi. j'ai enfin Ă©crit Ă  c. t. la dramaturge aussi, elle avait bien pensĂ© Ă  moi pour un projet mais depuis il est tombĂ© Ă  l'eau mais elle Ă©tait trop occupĂ©e pour me prĂ©venir. bon, au moins elle a pensĂ© Ă  moi.
28 septembre
de retour sur la plage, je viens de faire coucou Ă  seul au monde en murmurant un petit au revoir imprĂ©gnĂ© de rĂ©vĂ©rence comme si je m'adressais au grand maĂźtre de la mer. en attendant le bus Ă  la gare d'agde une fille avec un sac Ă  dos m'a demandĂ© si le bus pour l'aĂ©roport partait bien Ă  15h40, elle allait Ă  edimbourg et elle ressemblait un peu Ă  roberta colindrez. j'ai dit j'espĂšre pour vous qu'il aura pas trop de retard et elle a dit oh c'est pas trĂšs grave si je rate mon vol, la vie est beaucoup plus belle ici qu'Ă  edimbourg! et je me demande oĂč elle Ă©tait ces quatre derniĂšres semaines. pourquoi elle Ă©tait pas sur la plage avec moi? pourquoi y a que des retraitĂ©s ++ sur la plage quand moi j'y suis? dans le bus tout le monde disait bonjour et au revoir et merci au chauffeur en rentrant et en sortant et il rĂ©pondait avec plaisir quand on lui disait merci. j'Ă©tais toute contente de rentrer chez moi, chez moi Ă  la mer, en sortant du bus. j'ai croisĂ© l'homme hirsute qui habite dans la maison bric Ă  brac avec le vieux bateau dans le jardin et il m'a fait un signe de tĂȘte discret et je lui ai fait un sourire discret et puis j'ai levĂ© les bras en l'air de joie, je sais pas trop pourquoi.
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clement-d-nocto · 2 years ago
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La bĂȘte originelle : Les mensonges sont des feux Éclairant les dunes et creux des plages vides OĂč s'Ă©talent les carcasses vaines des pugilats, Balisant des villes si livides OĂč le dĂ©nigreur concasse son postulat. Il suffit d'une torche dans les tĂ©nĂšbres Pour aiguiser l'oeil, Dans la nuit des arrogances. L'empathie est une riviĂšre Creusant des sillons sur le sol aride Comme la veine tenace d'une guĂ©rilla, Arrosant des traitres si sordides Elle est la source fugace de l'anima. Il suffit d'une pluie dans un dĂ©sert Pour purifier la fange, Dans l'ivraie des connivences. Malheur pour les sensibles À l'armure Ă©ternelle ; La tĂȘte nue. Bonheur pour les hautains À la laideur perpĂ©tuelle ; L'instinct nul. Et quand viens l'allĂ©gorie C'est une hydre Ă  deux tĂȘtes Autophage et grotesque, Qui fait la masse et le miroir. Quand cohabite l'immoler Et le noyĂ© Il reste la faim. ClĂ©ment Dugast (nocto)
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oladivecenter · 6 months ago
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PlongĂ©e et Ambiance d'ÉtĂ© Ă  Tenerife
L'Ă©tĂ© Ă  Tenerife est une pĂ©riode magique, oĂč le soleil brille intensĂ©ment, les plages de sable dorĂ© attirent les visiteurs, et la mer offre des eaux cristallines parfaites pour la plongĂ©e sous-marine. Avec des tempĂ©ratures agrĂ©ables et une visibilitĂ© sous-marine exceptionnelle, la plongĂ©e Ă  Tenerife en Ă©tĂ© est une expĂ©rience inoubliable.
Les Joies de la PlongĂ©e en ÉtĂ©
Conditions Idéales : En été, la température de l'eau autour de Tenerife se situe entre 20 et 25 degrés Celsius, offrant des conditions de plongée confortables. La mer calme et la bonne visibilité permettent de voir clairement la vie marine et les formations sous-marines spectaculaires.
Vie Marine Abondante : Les eaux chaudes de Tenerife abritent une incroyable diversitĂ© de vie marine. Pendant l'Ă©tĂ©, vous pouvez observer des bancs de poissons colorĂ©s, des raies majestueuses, des murĂšnes, et mĂȘme des tortues marines. Chaque plongĂ©e est une chance de dĂ©couvrir quelque chose de nouveau et d'excitant.
Sites de Plongée Variés : Tenerife offre une multitude de sites de plongée, allant des récifs volcaniques aux épaves mystérieuses. Chaque site a son propre charme et ses propres trésors à découvrir. Les sites populaires incluent le Puertito, connu pour ses tortues, et Los Chuchos, célÚbre pour ses raies.
Plongées Nocturnes : L'été est également une période idéale pour les plongées nocturnes. Explorer les fonds marins à la lumiÚre des torches révÚle une facette totalement différente de l'océan, avec des créatures nocturnes comme les poulpes et les crabes qui sortent de leurs cachettes.
Ambiance Estivale Ă  Tenerife
L'été à Tenerife ne se limite pas à la plongée. L'ßle offre une ambiance festive avec ses festivals, ses marchés nocturnes, et ses restaurants en bord de mer. AprÚs une journée de plongée, vous pouvez vous détendre sur les plages, savourer des spécialités locales comme les papas arrugadas et le mojo, ou simplement profiter d'un coucher de soleil spectaculaire sur l'océan Atlantique.
Rejoignez Ola Dive Center Ă  Tenerife
Pour profiter pleinement de vos plongées estivales à Tenerife, nous vous recommandons vivement de plonger avec Ola Dive Center. Leur équipe de professionnels expérimentés offre des cours et des excursions adaptés à tous les niveaux, des débutants aux plongeurs confirmés. Ola Dive Center vous garantit une expérience de plongée sûre et mémorable, vous permettant de découvrir les merveilles sous-marines de Tenerife dans les meilleures conditions.
Que vous soyez un plongeur novice ou expĂ©rimentĂ©, l'Ă©tĂ© Ă  Tenerife avec Ola Dive Center promet d'ĂȘtre une aventure inoubliable. Plongez dans les eaux chaudes et cristallines de Tenerife, explorez sa vie marine riche et variĂ©e, et laissez-vous envoĂ»ter par l'ambiance estivale de cette magnifique Ăźle.
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de-gueules-au-lion-d-or · 7 months ago
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La premiĂšre image dont je me souvienne est celle d’une grĂšve, Ă  Douarnenez, au dĂ©but des annĂ©es vingt : j’ai trois ou quatre ans. Nous habitons Ă  l’école. Un potager le jouxte. Je suis assis sur le muret qui le borde. Ma grand-mĂšre maternelle me tient dans ses bras. Elle porte la coiffe de Fouesnant. Comme elle est veuve, les rubans lui pendent dans le dos. C’est la tradition. Son visage est long et triste, avec un grand nez, des yeux gris et doux, oĂč passent parfois des Ă©clairs de fĂ©rocitĂ©. J’aime beaucoup ma grand-mĂšre. Parfois je regrette qu’elle prise, quand elle m’embrasse.
Ma vie commence lĂ . Le soir tombe. En contrebas, au pied d’une sorte de ravin, une sombre procession descend la route de PloarĂ©. Des drapeaux rouges se dĂ©ploient dans le vent. La rumeur monte, avec des chants de colĂšre. Soudain, il y a des fouets qui claquent et aussitĂŽt des cris, des clameurs qui nous arrivent, par bouffĂ©es. Des lueurs pourpres s’allument, sans doute des torches. On distingue des remous dans la foule. Des grappes d’hommes se forment. Elles s’empoignent. Ça cogne partout. On voit tournoyer des gourdins qu’on appelle pen-bas, en breton. Manifestants, contre-manifestants (« Les jaunes », dira mon pĂšre), forces de l’ordre casquĂ©es, la bagarre devient gĂ©nĂ©rale. Les fouets Ă©taient des armes Ă  feu. Il y a des rafales. Ma grand-mĂšre m’arrache. Je n’ai pas le temps de souhaiter bonne nuit Ă  Arthur, mon lapin prĂ©fĂ©rĂ©, qui grignote Ă  longueur de journĂ©e des carottes dans son clapier. Ma grand-mĂšre se met Ă  courir.
- Vite, potic (petit), vite... C’est la rĂ©volution !
MalgrĂ© le milieu rĂ©publicain oĂč elle vit, ma grand-mĂšre a la RĂ©volution en horreur. Elle ne lui pardonne pas d’avoir guillotinĂ© Marie-Antoinette et mis au bout d’une pique la tĂȘte de Mme de Lamballe. Elle est beaucoup moins sensible avec les lapins.
Le soir beaucoup de personnes s’entassent dans la cuisine qui est la salle Ă  manger, l’atelier de couture de ma mĂšre et la salle de sĂ©jour. A travers la cloison, le brouhaha des voix accompagne mon sommeil. Un mot revient : « La grĂšve ». Pour moi, la grĂšve, c’est la petite plage, sous les pins de Plomarc’h, oĂč je vais jouer, Ă  marĂ©e basse. Que vient faire la grĂšve lĂ -dedans ?
Mon pĂšre m’expliquera, plus tard... La grĂšve, c’est aussi la guerre qui oppose les ouvriers et leurs patrons. Depuis des siĂšcles et des siĂšcles, pour obtenir des amĂ©liorations de salaire ou de conditions d’existence, les ouvriers n’ont jamais eu qu’un moyen : pratiquer la cessation collective du travail. Mon pĂšre n’était pas qu’un maĂźtre d’école de mĂ©tier. Il Ă©tait pĂ©dagogue de vocation. Il aimait expliquer : la cause, les effets, le pourquoi du parce que, etc. Le mot grĂšve vient de la place de GrĂšve, oĂč les chĂŽmeur attendaient l’embauche. La grĂšve est une Ă©preuve terrible. Une fois lancĂ©e, il faut tenir. Pour vivre et faire vivre sa famille, le travailleur n’a que le salaire de son travail. S’il ne travaille plus et que la grĂšve dure des semaines, voire des mois, les maigres Ă©conomies sont vite Ă©puisĂ©es. L’argent manque pour l’essentiel : le loyer, le charbon, le pain. On Ă©tait pauvre. On devient misĂ©reux. Se priver, on peut. Mais les enfants ? Les femmes s’encolĂšrent. Elles accusent les "meneurs". On arrive Ă  des mots qui ne s’oublient plus. Des mĂ©nages craquent. Des esprits s’aigrissent. Des patrons, concurrents du patron frappĂ© par la grĂšve, l’utilisent contre lui. Des partis politiques et mĂȘme des dirigeants de syndicats s’en servent. Le climat se dĂ©tĂ©riore. Des incidents naissent. Ils dĂ©gĂ©nĂšrent entre ceux qui ne veulent pas cĂ©der, et ceux qui souhaitent reprendre le travail. Ces derniers l’emportent souvent. C’est dur de rester lĂ , des jours et des jours, Ă  tourner en rond, inutiles, fatiguĂ©s de ne rien faire, sous l’oeil anxieux de la femme... Il faut alors rentrer Ă  l’usine, avec, dans la tĂȘte et au coeur, le dĂ©sespoir de l’impuissance, l’aigreur que laissent les batailles perdues, la honte d’avoir condamnĂ© les siens Ă  la mouscaille, pour longtemps.
- Tu comprends ? disait mon pĂšre.
François Brigneau
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miroir-de-sports · 7 months ago
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De Rio 2016 Ă  Paris 2024
Profitons de ce compte Ă  rebours qui nous mĂšne vers les relais de la flamme, pour revoir un temps fort du relais paralympique de Rio 2016. Mes frĂšres de sport grenoblois Ă©taient outre-Atlantique, en salle d'attente, prĂšs de la plage de Copacabana.
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Habillés en blanc comme des papes, ils ont eu ce grand bonheur de conserver leur torche.
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ochoislas · 3 years ago
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Batieron puertas doradas con pomos de sus aceros, en los labios la acritud del salsero de la playa.
Entraron igual que reyes en burgo que atufan teas, al trote de palafrenes de borbollantes crineras.
Les abrieron los palacios y jardines enlosados de zafir y cabujones como cantos de ribera;
los regalaron con vino, alabanzas y portentos; y el eco bronco del mar les zumbaba en la cabeza.
*
Ils ont heurté les portes d'or Du pommeau rude de leurs glaives Et leurs lÚvres étaient encor AmÚres de l'embrun des grÚves.
Ils entrĂšrent comme des rois En la ville oĂč la torche fume Au trot sonnant des palefrois Dont la criniĂšre est une Ă©cume.
On les reçut en des palais Et des jardins oĂč les dallages Sont des saphirs et des galets Comme on en trouve sur les plages;
On les abreuva de vin clair, De louanges et de merveilles; Et l'Ă©cho grave de la mer Bourdonnait seul Ă  leurs oreilles.
Henri de RĂ©gnier
di-versión©ochoislas
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sereniab · 4 years ago
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5 bonnes raisons d’utiliser des bougies parfumĂ©es
 AncĂȘtre de la bougie, la chandelle existe depuis 3000 ans avant J-C. Pendant longtemps, sa fonction a principalement Ă©tĂ© d'apporter la lumiĂšre. Aujourd'hui, la bougie est utilisĂ©e comme un accessoire d'intĂ©rieur permettant d'apporter une touche dĂ©corative et personnelle Ă  son chez-soi, le top du raffinement et de l'originalitĂ© Ă©tant la bougie parfumĂ©e.
Si vous n'ĂȘtes pas dĂ©jĂ  convaincu(e), voici 5 bonnes raisons de foncer vous acheter une bougie parfumĂ©e !
1- On aime que ça sente bon chez soi
Tout au long de la journĂ©e, nous rencontrons une multitudes d'odeurs. Notre nez est souvent sollicitĂ© et souvent confrontĂ© Ă  des odeurs peu agrĂ©ables. Au bureau, dans la voiture, dans les transports, dans la rue, la pollution, pour certain le tabac... Nombreux sont les moments de la journĂ©e oĂč l'on fronce le nez de dĂ©plaisir.  
Faire brĂ»ler une bougie parfumĂ©e chez soi est une maniĂšre extrĂȘmement simple de diffuser un parfum agrĂ©able dans son appartement ou sa maison, et de se faire du bien. De la mĂȘme maniĂšre que l'on choisit longuement l'odeur de son gel douche ou de son parfum corporel, l'odeur de son chez-soi est importante et participe Ă  notre bien-ĂȘtre.
 2- C'est original et personnel
Chez vous, ça ne sent pas comme chez les autres. Vous avez un parfum fétiche que vous brûlez souvent ? Tout le monde l'associera à votre cocon. Vous adorez la découverte et achetez toujours un nouveau parfum ?  Vos amis se régaleront à chaque découverte et vous serez perçue comme avant-gardiste et original(e).
L'odeur de votre intérieur est personnelle et elle vous apporte confiance et réconfort.
 3- Le parfum est évocateur
Qui n'a pas en tĂȘte une odeur qui lui rappelle inĂ©vitablement un souvenir ? La mĂ©moire est trĂšs connectĂ©e Ă  l'odorat. Comme Proust, nous avons tous notre madeleine, et le parfum peut nous remĂ©morer beaucoup de choses.
Le parfum est Ă©galement Ă©vocateur de choses plaisantes : la fleur de tiarĂ© nous transporte sur des Ăźles aux plages de sable fin, la vanille Ă©voque une gourmandise Ă  dĂ©guster, le fir balsam une balade en forĂȘt... Un peu de rĂȘve depuis chez soi est toujours bon Ă  prendre ! 
 4- C'est chaleureux et convivial 
Que vous soyez seul(e) chez vous, avec votre chĂ©ri(e) ou entre amis, une bougie est toujours conviviale. Cette petite flamme mouvante qui Ă©voque des temps lointains oĂč l'Ă©lectricitĂ© n'existait pas, cette odeur agrĂ©able... L'atmosphĂšre est cosy.
A l'heure oĂč le Hygge (art de vivre nordique) envahit la planĂšte, la bougie parfumĂ©e est plus que jamais le gage d'une ambiance agrĂ©able et de bien-ĂȘtre chez soi.
 5- En cas de panne d'électricité, vous serez sauvé(e) et ça sentira bon !
Bon ce n'est peut-ĂȘtre pas le meilleur argument Ă  l'heure oĂč presque tout le monde dispose d'un smartphone Ă©quipĂ© d'une lampe torche... mais quand mĂȘme ! 
Envie d'en savoir plus sur les matiÚres premiÚres utilisées et techniques de fabrication des bougies parfumées ?
Crédit photo : Thalieandco
https://www.geodesis.com/fr/blog/5-bonnes-raisons-d-utiliser-des-bougies-parfumees--n3
 Serenia b, votre partenaire Bien-ĂȘtre & BeautĂ©.
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darkpalmor · 4 years ago
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4 JANVIER  2021
Louis Armand, on continue !
Écriture brĂšve (10-15 minutes maximum) : Point de vue. Prendre le point de vue d’un objet familier et raconter ou dĂ©crire (en monologuant ou en s’adressant Ă  quelqu’un) des moments de sa vie quotidienne, son environnement, ses Ă©tats d’ñme, etc. Objet imposé : Un masque spĂ©cial anti corona virus.
J’en ai marre de toi et de ton menton ! Ça me gratte Ă  chaque fois que tu bouges, tu es mal rasĂ© et c’est dĂ©goĂ»tant. Et puis d’abord, ce n’est pas comme ça qu’il faut me porter. Sur le nez ! Pas sous le menton ! Sous prĂ©texte que tu as de la buĂ©e sur les lunettes, tu n’arrĂȘtes pas de me tripoter, de me monter, de me descendre, de me pincer, et tu as les doigts sales ! Je vais te dire un truc, un truc mĂ©dical : je sens l’odeur de gras Ă  travers mon tissu. Tu sens le kebab ! Et le kebab qui a Ă©tĂ© touchĂ© par n’importe qui, ça laisse des traces. J’ai l’oreille fine, moi, pas comme toi avec mes Ă©lastiques qui te les dĂ©forment. J’entends grattouiller les petits virus qui s’agitent et qui essaient de percer ma membrane dĂ©licate. Étant donnĂ© que tu ne m’as pas changĂ© depuis trois semaines, vieux radin, tu peux ĂȘtre sĂ»r que tu vas tomber malade. Et je sais bien que je finirai mal, moi aussi : je t’ai dĂ©jĂ  vu balancer sur le trottoir mes deux prĂ©dĂ©cesseurs, c’est dĂ©goĂ»tant. Moi, je suis un professionnel, toi un amateur : c’est toi qui devrais m’écouter. Chirurgical, que je m’appelle, pas Ă  gaz, ni de carnaval. Allez, je m’arrache. Autant pĂ©rir volontairement que de rester coincĂ© sous un tel abruti. Je me concentre sur l’élastique de gauche, il va pĂ©ter, et tu te retrouveras bien bĂȘte avec un mouchoir pendouillant sous ta sale tĂȘte. Adieu, voyou.
Gladys G. Je suis seul dans le noir, traĂźnant dans la poussiĂšre avec de vieux objets... Quand soudain je suis aveuglĂ© par la lumiĂšre. Une main me prend, je ne comprends rien Ă  ce qui se passe. Cette main me met sur son nez, sa bouche aussi est prise. Elle me porte toute la journĂ©e sans faire attention Ă  moi, me pince constamment sans savoir ce que je ressens, ne me demande pas si je suis bien installĂ© et le pire du pire c’est quand elle me retire et qu’elle me jette comme si je n’étais pas vivant... Quelle honte de me traiter ainsi, elle oublie que je la protĂšge alors qu’elle me maltraite, sans moi ils seraient sans protection envers ce virus de malheur... 
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Gonflette (10-15 minutes) : La bonne farce ! Farcir un court texte initial en y insĂ©rant des Ă©lĂ©ments, mais sans supprimer ni modifier un seul des mots de la phrase de dĂ©part. On n’ajoute rien avant le premier mot, rien aprĂšs le dernier mot, mais on a le droit de changer la ponctuation, couper la phrase originale en phrases sĂ©parĂ©es, et d’insĂ©rer des mots oĂč l’on veut, changer un nom commun en nom propre, pourvu que l’orthographe de chaque mot soit absolument respectĂ©e. Voici une phrase Ă  qui vous ferez de la musculation : « Comme il faisait une chaleur de 33 degrĂ©s, le boulevard Bourdon se trouvait absolument dĂ©sert. » C’est la premiĂšre phrase d’un roman inachevĂ© de Gustave Flaubert publiĂ© en 1881 Ă  titre posthume, Bouvard et PĂ©cuchet.
Jacques B. Comme il neigeait fort sur la grand-route, j’ouvris grand mon parapluie - j’en avais un, volĂ© sans doute au seau plantĂ© Ă  l’entrĂ©e de la salle des profs du lycĂ©e que je quittais, Ă  peine retrouvĂ© au retour des vacances de NoĂ«l. Il faisait blanc Ă  ChambĂ©ry. Je rĂȘvais de riviĂšres, de grenouilles et d’infinis pĂąturages. Mais de grenouille, pas une, et pas de pĂąturage. Les tours de bĂ©ton gris folĂątraient parmi les pylĂŽnes Ă  haute tension. La neige Ă©tait Ă©paisse, collante, d’une chaleur flasque. S’épaississant, elle formait un gruau Ă©trange, presque de boue. Je parvins Ă  peine Ă  me frayer un chemin parmi les trentenaires inscrits pour une Ă©trange course de cĂŽte organisĂ©e par le conseil municipal - pensez donc : une course en baignoire Ă  rame, dans le sens de la montĂ©e, et dans la neige. J’eus deux ou trois hoquets dont je me remis par degrĂ©s. Le boulevard se vida peu Ă  peu des baignoires. Un plombier, dans sa voiture balai, suivait de loin l’étrange convoi. Moi, qui avais toujours voulu apprendre la vielle Ă  roue pour la seule joie du bourdon, je ne trouvais rien qui valĂ»t d’ĂȘtre bouleversĂ©. Je, qui est un autre, se trouvait ici et alors absolument dĂ©sert.
Marie CH. Comme Ă  son habitude sur notre planĂšte bien aimĂ©e, le soleil se revĂȘtait d’une enveloppe bleutĂ©e au milieu de l’annĂ©e. Signe de son Ă©quinoxe annuelle, il faisait voleter ses rayons dans l’atmosphĂšre, nous donnant l’impression de baigner dans une chaleur de 33 degrĂ©s. Perdu dans une nage aĂ©rienne, tout le monde dansait au-dessus du boulevard Bourdon. NĂ©anmoins se trouvait toujours, loin de cette activitĂ© passionnelle que la foule partageait chaque Ă©tĂ©, un lieu reculĂ©. Qui connaissait aussi la chaleur de notre Ă©toile mais absolument pas la joie des chorĂ©graphies endiablĂ©e. Ce lieu si calme et protĂ©gĂ© de tous, se nommait tendrement le dĂ©sert.
Gladys G. Comme il faisait beau, sur la plage il faisait une chaleur Ă©touffante, plus de 33 degrĂ©s Ă  l’horizon ! Une belle journĂ©e s’annonçait sur la plage d’Espagne ! HĂ©las quand je me rĂ©veillais je me trouvais au boulevard bourdon, absolument dĂ©pourvu de que qui m’arrivais car cela Ă©tait si rĂ©el mais tout Ă©tait dĂ©sert...
Comme d’habitude Gustave avait trop bu. Il faisait pitiĂ© Ă  voir, une loque Ă©crasĂ©e par la chaleur du pack de Kro de chez Lidl. La biĂšre en 33 centilitres, mĂȘme Ă  5 degrĂ©s, quand on en prend une douzaine, ça le fait bien. Il regarda le boulevard dĂ©sert, qui lui foutait le bourdon rien qu’à imaginer qu’il se trouvait encore Ă  une heure de marche de chez lui, Ă  condition d’aller droit. Il Ă©tait absolument raplapla quand il s’écroula, dĂ©gueulant sur le bitume, et l’esprit plus ensablĂ© qu’un dĂ©sert.
Comme ci comme ça, et toi ? Moi c’est pareil. Il fait beau, alors
 La conversation se faisait molle, les deux amis n’avaient plus rien Ă  se dire. Une fois de plus ils s’apercevaient que leur prĂ©tendue amitiĂ© avait fondu comme boule de neige Ă  la chaleur d’un poĂȘle Ă  charbon. Ils revoyaient leurs 33 ans de relation amicale, et comprenaient que par degrĂ©s elle s’était diluĂ©e dans l’indiffĂ©rence et les habitudes. Le pire, c’est qu’ils s’en Ă©taient rendu compte, mais avaient laissĂ© dĂ©gĂ©nĂ©rer la situation. Le bourdon de la cathĂ©drale les rappela Ă  la rĂ©alitĂ©, sordide : ils devaient se quitter, pour de bon. Jacques trouvait que c’était dommage, Bernard aussi. Absolument navrĂ©s l’un et l’autre, ils dĂ©cidĂšrent de revenir en arriĂšre, grĂące Ă  la machine du professeur Marty, et appuyĂšrent ensemble sur le bouton reset. AussitĂŽt, ils comprirent que la machine Ă©tait dĂ©traquĂ©e : ils n’étaient plus devant le beau lycĂ©e Louis Armand, mais sur une Ă©tendue de sable, pleine de dinosaures et de bestioles improbables. La machine Ă  voyager dans le temps les avait catapultĂ©s dans un dĂ©sert !
Une petite liste (5 minutes maximum) : À la maniĂšre de Sei Shƍnagon. Les Notes de chevet de Sei Shƍnagon (966-1025 environ) Ă©tablissaient des listes improbables, Ă  la charge poĂ©tique inattendue. On tĂąchera d’énumĂ©rer rapidement quelques-unes des Choses qui s’emportent en forĂȘt.
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Un couteau. Un panier pour les champignons. Un bĂąton contre les loups. Du papier Ă  lettres et des timbres et de quoi Ă©crire. Des pansements pour les ampoules aux pieds. Quelques souvenirs de promenades. Un petit chien noir.
Gladys G. Un opinel. Une couverture. Une carabine pour chasser. Mon chat. Du parfum. Mon livre prĂ©fĂ©rĂ©. De la nourriture. Des amies. De l’aventure. Une corde. Un sourire. De l’émotion.
Jacques B. Une boĂźte de sardines en boĂźte. Une boĂźte Ă  choses Ă  ne pas oublier. Une boĂźte contenant un trente-trois tours de Yellow Submarine. Un mange-disque. Une prise de courant pour le mange-disque. Les verbatim complets des discussions de Jean-Michel Blanquer avec les recteurs d’AcadĂ©mie. Un tire-bouchon au cas oĂč. Un cherche-bouchon automatique. Une boĂźte Ă  ranger les boĂźtes. Les discussions molles de Bernard MarĂ©chal, T.1, 2021. Un tĂ©lĂ©phone yaourt Ă  connecter au ciel pour converser avec Dieu, et une assez longue ficelle.
Marie CH. Un livre. Une balançoire. Des bottes. Des jumelles. Un appareil photo. Un sifflet. Un sac à dos. Un petit drapeau. Une craie. Un fil d’Ariane.
Véronique G. Une couverture de survie. Du parfum. De la soie. De la musique. Un sandwich. Un thermos de café. Une lampe torche. Une boussole.
Sans lĂ©gende (10-15 minutes) : Écriture asĂ©mique ? Voici un dessin que m’a offert le peintre Sergio SCHMIDT IGLESIAS, nĂ© Ă  Mercedes (Uruguay) en 1941. Il vit et travaille Ă  Paris depuis 1967. Ce dessin de novembre 2017 mĂ©rite une lĂ©gende, ou une tentative d’explication artistique. C’est ce qu’on Ă©crira en une dizaine de lignes, sur un ton sĂ©rieux et presque savant.
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Gladys G. Lorsque que je regarde ce tableau, il me met mal Ă  l’aise, en effet il est spĂ©cial et pas comme les autres.... Le dessinateur a fait exprĂšs de reprĂ©senter des sortes d’écritures que nous n’arrivons pas Ă  dĂ©chiffrer et cela crĂ©e une atmosphĂšre particuliĂšre. Le fait qu’un bonhomme soit dessinĂ© avec de gros trait Ă©pais et noir comme l’obscuritĂ© cela ne m’inspire pas confiance. Il y a le fait aussi qu’il soit dessinĂ© un peu en 3 dimensions, j’ai l’impression qu’il va sortir du tableau et se jeter sur moi, il a l’air presque rĂ©el, c’est autant effrayant que fascinant !
Le quadrillage en forme de cage s’est dĂ©chirĂ© sous la pression des mots qui emplissent l’esprit de l’homme rectangulaire, celui de l’autoportrait. Sergio s’efface et sort de lui-mĂȘme. Phrases de bile noire et bleue, phrases de sang, c’est l’expression du dĂ©sir de libertĂ© qui s’affiche ici. L’homme artificiel voudrait parler, peu importe de quoi : l’écriture asĂ©mique, c’est la preuve que les mots ne comptent pas, c’est le dĂ©bit et l’abondance qui priment. Sergio sort de son propre corps de feutre noir, son corps crucifiĂ© et de deuil, Ă  grands coups de stylo bille et de feutre, son griffonnage emplit la page et devient l’espace lui-mĂȘme. Écriture enfantine, naissance de l’écriture et du dessin, naĂŻvetĂ© qui conserve la rigueur du cadre : on ne dĂ©borde pas, mĂȘme pour signer.
Jacques B. La composition de l’homme croisillonnĂ©, parfois appelĂ© l’assomption d’un jurassien Ă  carreaux, unit librement des Ă©vĂ©nements de diffĂ©rentes Ă©poques. SignĂ©e Sergio, la toile est d’auteur inconnu. On doit sa dĂ©couverte Ă  un Ă©crivain nĂ© en 1881 Ă  NeuchĂątel, qui prĂ©tend l’avoir trouvĂ©e cachĂ©e sous le lit du prieur en chef d’un monastĂšre d’Irkoutsk. Ici, la figure postmoderne de la Visitation du MarĂ©chal reprĂ©sente Ă©galement le moment de l’apparition de Bernard-le-cube-plat, et la venue de l’Écriture pour recueillir l’ñme du CDI afin de l’emporter au ciel (assomption). Non seulement l’évĂ©nement clĂ© est placĂ© au centre, mais son importance est en outre rehaussĂ©e par une reprĂ©sentation Ă  une Ă©chelle agrandie. Ainsi, le spectateur saisit dĂšs le premier regard l’essentiel en le complĂ©tant de dĂ©tails aprĂšs avoir regardĂ© plus attentivement : ce tableau, qui appelle une inversion de l’ordre de lecture occidental, invite Ă  une Ă©lĂ©vation du regard : les cheveux qui le surplombent sont bien ceux du poĂšte barbu que nous connaissons, et qui auraient migrĂ© au sommet de son crĂąne. Les icĂŽnistes de la grande Tradition prĂ©paraient leurs propres peintures en mĂ©langeant des pigments naturels avec de l’eau et du vinaigre ou du vin blanc pour la conservation. Cette tradition, ici respectĂ©e, Ă  ce jour, est traitĂ©e dans une farandole de Bic noir, bleu et rouge.
Marie CH. Dans la petite Ɠuvre dessinĂ©e par Sergio SCHMIDT IGLESIAS, j’imagine un enfant voulant se couper du monde bavard et incomprĂ©hensible, qu’est celui des adultes, des grands. Dans ce flot interminable de paroles dĂ©bitĂ©es avec assurance et certitude, l’enfant ne peut crĂ©er sa place. Sa seule ressource est donc de se la crĂ©er tout seul, s’isoler de ces paroles sans Ă©motions et profiter de son enfance, avant que lui aussi, ne passe la frontiĂšre invisible sĂ©parant les deux mondes.
Le Merci de Sergio !
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guilbertjj · 8 months ago
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La pointe de la Torche
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bullesetplumes · 4 years ago
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2. fantĂŽmes
Elles dansent, elles chantent et se cabrent malgrĂ© leur Ăąge. Elles se ruent, se bousculent et s'exclament. Trois vieilles femmes sur une plage. La joie dĂ©borde malgrĂ© l’orage qui gronde au large. 
« J’entends ! J’entends ! » crie la premiĂšre, dont la jupe virevolte dans le sable et l’eau, les bras suspendus au-dessus de sa tĂȘte. 
« J’ai vu ! J’ai vu ! » rĂ©ponds la seconde, frappant du pieds les vagues qui viennent mourir sur le rivage. 
« La reine s’éveille ! Je n’ai pas peur de le dire ! » hurle la derniĂšre, les mains autour de la bouche, sautillante. 
Le vent de mer souffle fort, leurs cheveux s'Ă©bouriffent. Elles rient de bon coeur, continuant leur danse au clair de lune. La reine s’éveille ! scandent-elles en cƓur. La reine s’éveille ! La reine s’éveille ! 
Les rouleaux de l’ocĂ©an viennent se briser Ă  leurs chevilles, tandis que les nuages grondent toujours plus au-dessus de leur tĂȘte. Les rires rĂ©sonnent sur la plage dĂ©serte. 
Le garde-cĂŽte poursuit sa ronde. Ils sont trois, Ă  faire le trajet. D’un phare Ă  un autre, chacun sa ronde. Il frissonne, tandis qu’il s’approche de la plage oĂč plus personne ne va, remonte son col pour se protĂ©ger du froid. Sa lampe-torche Ă©claire le chemin, il la balade en va-et-vient. Il ne faudrait pas que des touristes s’égarent par un temps pareil, pense-t-il. La tempĂȘte gronde et les cĂŽtes ne sont pas sĂ»res, les vents mordent et trompent, ils sont aiguisĂ©s, guettent les gestes maladroits et punissent ceux qui s’aventurent dans leurs bras.
ArrivĂ© en haut de la colline qui mĂšne Ă  la plage, la pluie commence Ă  tomber. C’est la derniĂšre plage avant d’arriver au phare, celui qu’il occupera pendant la nuit, avant de reprendre son chemin vers le phare suivant. 
La lampe Ă©claire les roches sombres, gueules bĂ©antes, oĂč viennent mourir les vagues aguerries par les vents froids de la mer. Le garde-cĂŽte avance Ă  pas mesurĂ©s, le sable lourd sous ses bottes. Il dĂ©glutit. Le frisson ne le quitte pas. 
Les soirs de tempĂȘte, il est dit que dansent les trois se noyĂšrent ici. Elles avaient, dit-on, pris la fuite, alors qu’un mal imaginaire les pourchassait. L’histoire ne date pas d’hier, et la plage n’est plus qu’un banc de sable Ă  proximitĂ© du fier phare. L’éclat de la lampe passe du sable Ă  l’ocĂ©an, et dans le blanc de l’éclat, le garde-cĂŽte sursaute. Il les a vues, l’espace d’un instant, qui chantaient et dansaient sous les nuages bas. 
« Mon esprit me joue des tours.» murmure-t-il pour se rassurer, reprenant la route, aprÚs que sa lampe ait balayé de nouveau le rivage. 
Lorsque le vent leva le sable Ă  cĂŽtĂ© de lui, pourtant, il pris ses jambes Ă  son cou, lĂąchant l’halogĂšne. La peur vint lui jouer un vilain tour. Il ne se retourne pas, tandis qu’il entend les cris de joie rĂ©sonner. 
« La reine revient ! La reine revient ! » scandent en chƓur les fantĂŽmes, dansant et chantant. « La reine revient ! »
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bencomas · 4 years ago
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Gantry CNC Plasma 4060 Fiche Technique: Gantry CNC Plasma 4060 Nom de marque: MCM4060 Certification: CE / ISO Lieu d'origine: Chine QuantitĂ© d'ordre minimum: 1 set Prix: nĂ©gociation Conditions de paiement: T / T / L / C / Western Union CapacitĂ© d'approvisionnement: 20 pcs par mois DĂ©lai de livraison: 5-7 jours aprĂšs rĂ©ception de votre paiement DĂ©tails d'emballage: doublure - emballage de film antistatique en premier lieu, impermĂ©able, rĂ©sistant Ă  l'humiditĂ©. IntermĂ©diaire - autour du pĂ©rimĂštre de la boĂźte, il y a une bulle. ExtĂ©rieur - emballage standard d'exportation, contreplaquĂ© sans fumigation. Nom du produit: DĂ©coupeuse CNC Ă  portique pour travaux lĂ©gers Pression de gaz: Max. 0.1Mpa Dimension de l'Ă©cran LCD: 7,0 pouces Taille de coupe efficace: 2000 * 6000mm Vitesse de coupe: 0 - 8000mm / min Norme: CE / ISO Mode de coupe: plasma / flamme ContrĂŽle de la hauteur: ContrĂŽle de la hauteur de la tension d'arc La description: Gantry CNC Plasma 4060 1. DiffĂ©rentes torches de coupe, plasma, flammes et bandes sont optionnelles selon les exigences du client. 2. Poutre caisson du type Ă  portique, moteurs d'entraĂźnement Ă  double face, compacte, fiable et efficace, adaptĂ©e au travail Ă  voie large. La Chine marque supĂ©rieure ou rails de guidage importĂ©s pour la transmission horizontale, prĂ©cise et stable. 3. Rails de guidage de grandes marques importĂ©es ou de porcelaine pour transmission horizontale, haute prĂ©cision et excellente performance. Des rails spĂ©cialisĂ©s pour la transmission longitudinale avec une surface rectifiĂ©e permettent une prĂ©cision de travail Ă©levĂ©e et une rĂ©sistance Ă  l'abrasion. 4. Le systĂšme d'asservissement Panasonic peut dĂ©tecter l'emplacement et bĂ©nĂ©ficie d'un presion de travail Ă©levĂ©, d'une large plage de vitesses et d'un temps d'accĂ©lĂ©ration court. 5. DiffĂ©rents outils de coupe et systĂšmes de chalumeau fournis pour le coupage Ă  la flamme, le coupage au plasma, etc. 6. ComposĂ© d'une boĂźte Ă  gaz et d'un systĂšme de distribution de gaz, le tuyau Ă  gaz adopte un dispositif d'allumage automatique et un pare-feu arriĂšre, garantissant ainsi une performance de travail sĂ»re et stable. 7. Source d'alimentation plasma de haute puissance pour la dĂ©coupe de diffĂ©rents matĂ©riaux. 8. Fonctions optionnelles selon les exigences du client. Applications: Gantry CNC Plasma 4060  La machine de dĂ©coupe plasma CNC est maintenant largement utilisĂ©e dans des industries telles que la fabrication de machines-outils, Équipements pĂ©tro-chimiques, machines industrielles lĂ©gĂšres, construction navale, appareils Ă  pression, machines miniĂšres, Ă©nergie Ă©lectrique, construction de ponts, aĂ©rospatiale, structures mĂ©talliques, etc. FAQ: Gantry CNC Plasma 4060 1. ĂȘtes-vous usine ou sociĂ©tĂ© de commerce extĂ©rieur? Nous sommes l'intĂ©gration de l'industrie et du commerce. 2. Quelles autres choses ont Ă©galement besoin aprĂšs l'achat de vos machines? (1). Avec le dĂ©coupage Ă  la flamme: il vous suffit d'accĂ©der Ă  l'oxygĂšne et au gaz combustible. (2). Avec coupage plasma: besoin d'une source d'Ă©nergie plasma et d'un compresseur d'air. Vous pouvez faire correspondre l'alimentation plasma par vous-mĂȘme, ou acheter avec le cutter de notre part, c'est optionnel. Si vous achetez chez nous, nous allons connecter ensemble les fils de la source de puissance plasma et de la dĂ©coupeuse CNC, pour une utilisation plus pratique. ParamĂštres techniques:  1 Forme de coupe Plaque en acier avec toutes les formes planes Ă  partir de lignes droites et d'arcs 2 Dimension de l'Ă©cran LCD 7,0 pouces 3 Taille de coupe efficace 2000 * 6000mm 4 Taille du chemin de fer 2500 * 7000mm 5 Épaisseur de coupe au plasma 0.5--20mm (dĂ©pend de la capacitĂ© de source d'Ă©nergie de plasma) 6 Épaisseur de coupe de flamme 5--200mm 7 Corps de levage 1 corps de levage standard 8 Vitesse de coupe 0-8000mm par minute 9 ContrĂŽle de la hauteur ContrĂŽle de la hauteur Ă©lectrique + ContrĂŽle de la hauteur de la tension d'arc (THC) 10 Mode conduite EntraĂźnement bilatĂ©ral 11 Mode de coupe flamme et plasma 12 Dispositif d'allumage Dispositif d'allumage automatique 13 Transmission de fichier Transmission USB 14 Pression du gaz Max. 0.1Mpa 15 Pression d'oxygĂšne Max.0.7Mpa 16 Gaz de coupe Flamme: oxygĂšne + acĂ©tylĂšne / propane / gaz de charbon Plasma: air 17 Logiciel FastCAM Standard (supporte la CAO automatique / Solidworks / CAXA / Types etc.) 18 PrĂ©cision de coupe ± 0.5mm 19 Tension / frĂ©quence d'alimentation 220V 50HZ / 60HZ 20 Alimentation nominale 1500W 21 TempĂ©rature de fonctionnement -10 ℃ -60, humiditĂ© relative, 0-95%.  
http://www.bencoma.com/2020/06/gantry-cnc-plasma-cnc-machine-plasma.html
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alexar60 · 5 years ago
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Le carrousel
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La place Ă©tait souvent occupĂ©e par les hordes de visiteurs et touristes venues profiter du soleil d’étĂ©. A vrai dire, la plage n’étant pas loin, les gens passaient toujours par ici, le transformant en vĂ©ritable centre-ville oĂč ils trouvaient diffĂ©rents magasins. Cela allait du simple vendeur de journaux au brocanteur attrape-touristes en passant par le glacier et de nombreux restaurants. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, seulement en hiver, la place Ă©tait entiĂšrement dĂ©serte. Personne ne vivait dans cette petite ville ou plutĂŽt les vrais habitants n’occupaient pas cette partie de la ville. Alors, on ne savait pas ce qui s’y passait.
J’avais dĂ©jĂ  entendu parler de lĂ©gendes urbaines concernant cet endroit. Il Ă©tait connu qu’on signalait une ou de fois par an, une disparition. GĂ©nĂ©ralement, c’était souvent des amis, des jeunes venus faire la fĂȘte attirĂ©s par la tranquillitĂ© et l’isolement de la place. Il arrivait parfois qu’on retrouvait un corps mais beaucoup plus loin, derriĂšre les dunes sur la plage. Le cadavre souvent grignotĂ© par les crabes et les mouettes rĂ©apparaissait en mĂȘme temps que la marĂ©e. Le lĂ©giste concluait toujours Ă  une mort accidentelle. Enfin, jusqu’à l’autre jour. Moi et mes collĂšgues avions Ă©tĂ© appelĂ©s pour patrouiller autour de la place. Une maman s’inquiĂ©tait depuis la fugue de son fils parti en fiesta avec quelques potes. Le gamin de seize ans Ă©tait dĂ©jĂ  connu pour des faits similaires et retrouvĂ© dans une rĂȘve-partie avec trois grammes d’alcool dans le sang. Bref, d’aprĂšs un indic, une soirĂ©e improvisĂ©e entre jeunes devait avoir lieu vers minuit autour du manĂšge. Notre voiture fit le tour de la place sans rien dĂ©tecter de particulier.
Deux jours plus tard, nous retrouvĂąmes, le corps du garçon. Comme tous les autres, il Ă©tait sur la plage situĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de la place. Je fus appelĂ© pour l’enquĂȘte et fus surpris de lire sur son visage figĂ© une atroce grimace comme s’il avait vu quelque-chose qu’il ne devait pas voir, comme s’il avait vu sa propre mort. Ses doigts demeuraient crispĂ©s, tordus, il cherchait Ă  gratter une surface, un objet ou peut-ĂȘtre se dĂ©fendre de quelqu’un. Il Ă©tait en T-shirt et boxer, nous cherchĂąmes sur toute la plage le reste de ses vĂȘtements en vain. Je laissai les collĂšgues de la scientifique finir le travail et partis faire le tour de la place avec Marc, un collĂšgue. Je grimpai les marches sĂ©parant la plage de la place quand j’eus une drĂŽle d’impression en voyant une silhouette assise sur un cheval de bois du carrousel. J’approchai suivi par Marc qui ne voyait rien. En effet, la silhouette avait disparu, contrairement Ă  un manteau vert-kaki qui reposait aux pieds du cheval. C’était celui du garçon. Marc fumait en mĂȘme temps une cigarette, il essaya d’ouvrir la porte de la cabine de commande. Elle Ă©tait fermĂ©e Ă  clĂ©. Il regarda Ă  travers la vitre de la billetterie sans rien remarquer de spĂ©cial. Toutefois, je ressentis une atmosphĂšre anormale comme si le manĂšge avait un lien concernant le dĂ©cĂšs de l’adolescent. Je fis le tour sans plus, il n’y avait que des vĂ©hicules, chevaux de bois, bicyclettes complĂštement inactifs. Nous partĂźmes de cette place dĂ©serte entourĂ©e d’immeubles dont les appartements sont occupĂ©s uniquement de mai Ă  septembre.
Toutefois, la nuit, dans l’impossibilitĂ© de m’endormir, je retournai me garer sur la place. J’avais besoin de travailler sur cette enquĂȘte. Il pleuvait Ă©normĂ©ment. Certaines rafales de vents sifflaient contre le toit du manĂšge. Je restai au sec constatant que le manĂšge ne pouvait ĂȘtre occupĂ© quand j’entendis clairement des enfants rire provenant du centre de la place. Pourtant je ne vis personne. Les rires ainsi que des cris retentirent encore fortement malgrĂ© les claquements des gouttes d’eau sur la carrosserie. Je sortis, une torche allumĂ© dans une main, De plus je ne comprenais pas pourquoi des enfants joueraient dehors en pleine pĂ©riode scolaire et Ă  une heure du matin. J’approchai, avançant vers ces rires puis plus rien. Seule la pluie rĂ©sonnait en tapant contre le toit du carrousel et d’un kiosque Ă  douceurs. Soudain, le manĂšge se mit Ă  fonctionner, mettant en marche une sinistre musique d’orgue de barbarie. Je vis les chevaux de bois, les bicyclettes, les petites voitures dĂ©filer Ă  toute vitesse. J’approchai lentement, mon autre main sur mon arme, prĂȘt Ă  dĂ©gainer si nĂ©cessaire. Cela peut paraitre con mais ma sĂ©curitĂ© est prioritaire. J’avançai, la lumiĂšre de ma lampe Ă©clairait le manĂšge afin de trouver un intrus, le petit comique qui jouait avec moi. Seulement, il n’y avait personne, ni sur le manĂšge ni dans la cabine de commande ; la porte Ă©tait toujours fermĂ©e Ă  clĂ©. Je ne savais pas comment arrĂȘter cette blague mais tout Ă  coup, le carrousel ralentit puis stoppa net au rythme de la musique qui s’éteignit en mĂȘme temps. Le bruit de la pluie refit son apparition pendant que l’inquiĂ©tude grondait en moi. Je fis le tour du manĂšge, ne trouvant rien et quittai cette place devenue Ă©trange.
J’avais Ă  peine ouvert la portiĂšre que le manĂšge redĂ©marra dans un fracas assourdissant de cris, de chants et d’orgue de barbarie. Le grĂ©sillement Ă©tait tel que je sentis ma tĂȘte prise de vertige. Elle tournait en mĂȘme temps que le manĂšge. Je fermai les yeux et respirai un grand coup mais le malaise Ă©tait toujours lĂ . Je posai la main contre ma voiture mais Ă  la place, elle toucha le bord d’un carrosse. Je ne savais pas comment j’avais fait, j’étais sur la plateforme du manĂšge en train de tourner au milieu de cris d’enfants inexistants. J’entendais mĂȘme les parents encourager leurs progĂ©nitures Ă  attraper le pompon. J’essayai de me dĂ©gager du manĂšge : impossible ! A force de tourner, je revenais automatiquement au centre, Ă  cĂŽtĂ© du carrosse. J’avais envie de vomir Ă  trop tournoyer. DĂšs lors, je me contentai de tenir cette machine attachĂ©e, espĂ©rant que le carrousel s’arrĂȘte le plus tĂŽt possible. Je pensai mĂȘme Ă  m’assoir comme je faisais quand j’étais petit. Puis, je tournai la tĂȘte, cherchant Ă  trouver une Ă©ventuelle aide au milieu de la place vide de monde. C’est Ă  ce moment que je l’ai vu.
Son ombre recouvrait la surface de la porte des machines du carrousel. Ces espĂšces de cornes sur le crane, son large sourire dĂ©formait sa bouche et ses joues. Il Ă©tait blanc comme peint. Il ressemblait Ă  une de ces figurine japonaises, un masque de dĂ©mon de comĂ©die, cependant il n’en Ă©tait pas un. Ses bras, ses jambes ainsi que son torse Ă©taient recouverts d’une sorte de laine. Il m’observait avec ses yeux rouges. Je sortis mon rĂ©volver, dĂ©cidĂ© Ă  tirer sans sommation car je savais qu’il n’était pas humain. Je ciblais la crĂ©ature qui disparut sous mes yeux. Le manĂšge s’arrĂȘta ainsi que la musique et tout le brouhaha. Il ne restait plus que le bruit des gouttes de pluies cognant Ă  tout va sur le manĂšge accompagnĂ© par le vent. Je pus descendre retournant vers ma voiture tout en gardant un Ɠil sur le carrousel hantĂ©. Je m’éloignai persuadĂ© revoir ce dĂ©mon et j’eus raison. Il Ă©tait au bord du manĂšge, assis sur un cheval de bois. Il tenait dans les mains un pantalon, le jean du garçon retrouvĂ© mort. Il le jeta sur le bitume et s’enfuit tout Ă  coup vers le centre du manĂšge. J’aperçus son ombre au sol, Ă©clairĂ© par la lune, en train de quitter la place en criant au moindre contact avec les gouttes de pluie.
Le lendemain, la perquisition du manĂšge apporta de nombreux indices. Nous retrouvĂąmes dans une malle, des vĂȘtements d’enfants, d’adultes ; Les rĂ©sultats ADN retrouvĂ©es sur les habits confirmĂšrent appartenir aux disparus de ces derniĂšres annĂ©es. Le gĂ©rant du carrousel fut questionnĂ©, il avoua les meurtres. En le regardant partir vers la cellule menottĂ© et encadrĂ© par deux gendarmes, je pensai encore Ă  ce dĂ©mon. Je ne savais pas si s’en Ă©tait rĂ©ellement un ou alors, ils avaient aussi une part de bontĂ© en eux.
Alex@r60 – octobre 2019
Photo Robert Doisneau
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unanaupaysdeskoalas · 5 years ago
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Mystery Caves and Cockle Creek, Southwest, Tasmania, February 2020.
AprÚs un mois de cueillette de cerises, mon coeur cri au voyage et aux randonnées. C'est donc avec Leonie, une hollandaise et Martin que nous commençons notre road trip. A trois dans le van, que l'aventure commence !
Notre premier stop sera Ă  Mystery Cave. Nous marchons une bonne heure dans la forĂȘt et dĂ©couvrons une grotte. Nous entrons. AprĂšs quelques pas, nous eteignons nos lampes frontales et dĂ©couvrons une vraie voie lactĂ©e sur les murs. Des vers luisants partout dans la grotte. C'est magique. Je m'enfonce un peu plus, de nouvelles lumiĂšres surgissent. C'est fabuleux. Mes yeux ne peuvent pas dĂ©crocher ces murs. Je me sens apaisĂ©e Ă  l'intĂ©rieur. Pas de bruit si ce n'est celui de l'eau. Quand on ressort, nous nous apercevons que nous avons passĂ© une heure Ă  observĂ© ces petites bĂȘtes. C'Ă©tait magique.
Le soir mĂȘme nous prenons la route pour Cockle Creek, la pointe la plus au sud de la Tasmanie. Nous dormons au bord de la plage. Le bruit des vagues nous berce dans un sommeil profond. Le lendemain, nous roulons quelques minutes pour arriver au dĂ©but de la randonnĂ©e. Sur la plage nous marchons, dans la forĂȘt, sur les rochers. C'est beau et reposant.
After a month of cherry picking, my heart scream travelling and hiking. It's with Leonie, a deutsh girl and Martin that I start my road trip. Three in the van, let's start the adventure! 
Our first stop gonna be Mystery Cave. We walk about an hour in the forest and discover a cave. We come trough. After few steps we turn our head torch off and discover a real milky way on the walls. Glow worms everywhere in the cave. It's magical. I sink a bit more, new lights appear. It's fabulous. My eyes can't stop watching those walls. I feel relax inside. No sound except the one of the water. When we go out we notice we spent an hour observing those little beasts. It was magical.
The same night we take the road to Cockle Creek. The extreme south of Tasmania. We sleep on the beach. The sound of the waves rock us in a deep sleep. The after we drive few minutes to rich the beginning of the hike. We walk on the beach, in the forest, on the rocks. It's beautiful and restful.
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lebideduroutard · 5 years ago
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Jour 34, 35  - 22, 23 Février Kampot et Kep : Du sel, du poivre et du crabe nom de Dieu...
AprĂšs un rĂ©veil bien trop tĂŽt, et un petit-dĂ©jeuner bien trop mĂ©diocre (ce moment d’angoisse oĂč tu vois deux cafards sortir du grille pain oĂč tu viens d’enfourner ton pain
) la navette pour rejoindre notre bus passe nous prendre Ă  l’hĂŽtel. C’est reparti pour un trajet de 5h environ oĂč nous sommes installĂ©s au premier rang, ce qui immĂ©diatement me rappellera les bons conseils de notre ami Bjoern : “Ne t’assois jamais dans les 3 premiers rangs, statistiquement ce sont ceux qui subissent le plus de dommages en cas d’accident !”. Joie. Je relativise cependant quand je vois l’accompagnatrice du chauffeur dĂ©plier une chaise de camping pour s’asseoir dans l’allĂ©e centrale, Ă  quelques centimĂštres du pare-brise. 
Le trajet, sportif, mais nous avons dorĂ©navant l’habitude, se dĂ©roule plutĂŽt bien, et nous parvenons Ă  notre destination en milieu d’aprĂšs-midi : la Green House, charmante propriĂ©tĂ© oĂč nous logerons dans un bungalow de paille et de bambou avec Marion et Florian. TrĂšs sympa visuellement, moins en terme d’intimitĂ© (je n’entrerai toujours pas dans les dĂ©tails, mais mon petit estomac sensible maudit encore ces parois avec des trous d’un pouce ou plus)... Profitant des derniers rayons de soleil, nous nous dirigeons vers la petite plage privĂ©e et piquons une tĂȘte dans la riviĂšre oĂč l’eau est Ă  la mĂȘme tempĂ©rature que l’air ambiant avant d’essayer le restaurant de la Green House. Les plats sont trĂšs chers, mais se rĂ©vĂ©leront exceptionnels. Personnellement impressionnĂ© par la cuisson de la longe de porc, j’oublie rapidement l’addition salĂ©e qui accompagne ma boule de glace au poivre rouge de Kampot. Nous rentrons donc au bungalow, fatiguĂ©s, comme aprĂšs chaque journĂ©e de transit, avec l’objectif de nous Ă©crouler rapidement dans notre lit couronnĂ© d’une moustiquaire. Sauf qu’au moment de passer sous la douche, Florian revient dans la piĂšce principale en nous expliquant que non, ce soir il ne prendra pas de douche car un gecko de 30cm a Ă©lu domicile Ă  proximitĂ© directe de la cabine
 AprĂšs un rapide coup d’oeil, il s’avĂšre qu’il a raison, le reptile est considĂ©rablement plus gros que ceux rencontrĂ©s jusqu’à prĂ©sent, ne dĂ©passant que rarement la dizaine de centimĂštres. Nous Ă©laborons alors un stratagĂšme, incluant un balais et une petite dose de courage, avant que Marion ne nous arrĂȘte dans notre Ă©lan : une rapide recherche Google lui aurait suggĂ©rĂ© qu’un gecko stressĂ© propulse autour de lui une substance toxique afin de venir Ă  bout de ses prĂ©dateurs. Okay. Nous dĂ©cidons donc d’un accord tacite de nous rĂ©fugier sous nos moustiquaires, en espĂ©rant qu’elles soient Ă©galement des geckoaires, et de fermer les yeux jusqu’au lendemain matin en maintenant nos doigts croisĂ©s pour que le vil lĂ©zard ait quittĂ© notre salle de bain.
Le lendemain matin, notre ennuyeux porteur d’écailles est toujours lĂ , et il a conviĂ© une amie Ă  le rejoindre : une Ă©norme araignĂ©e, de la taille de ma paume de main (et je tiens Ă  prĂ©ciser que je n’ai pas des mimines d’enfant), se trouve maintenant Ă  ses cĂŽtĂ©s. Surpris que le gecko ne soit pas plus intĂ©ressĂ© par un casse-dalle de cette dimension, nous nous rappelons alors avec joie qu’aujourd’hui nous changeons de bungalow : en effet, au moment de la rĂ©servation celui-ci n’était disponible que pour une nuit, et nous avons dĂ» booker celui se trouvant juste Ă  cĂŽtĂ©, un poil plus cher mais aussi un poil plus grand. 
Aujourd’hui, nous avons prĂ©vu de passer la journĂ©e Ă  Kampot, pour dĂ©couvrir une plantation du poivre local trĂšs renommĂ©, avec quelques arrĂȘts sur la route pour dĂ©couvrir diffĂ©rents lieux de la rĂ©gion, puis d’aller Ă  Kep, la ville voisine connue pour son marchĂ© aux crabes. Nous avions rĂ©servĂ© la veille deux tuk tuk pour la journĂ©e (45$ chacun, ce qui est Ă©norme, surtout quand on sait que le salaire mensuel rĂ©gional est de 90$...), mais malheur, ce matin Yann ne se sent pas bien et ne se lĂšvera pas. Lucie, en bonne conjointe, dĂ©cide de rester Ă  son chevet pour le veiller (note de Cha : je vais discuter avec Arthur de sa notion de bonne conjointe 
.). Nous tentons donc de nĂ©gocier pour annuler le deuxiĂšme tuk tuk, qui n’est plus nĂ©cessaire depuis que la troupe de 6 est passĂ©e Ă  une Ă©quipe de 4, mais il nous sera malgrĂ© tout demandĂ© 10$ pour le dĂ©placement, le tuk tuk Ă©tant dĂ©jĂ  arrivĂ©. Un peu cher, mais nous aurons fait un heureux

Nous rejoignons notre amĂšne automĂ©don, dont la prospĂ©ritĂ© est dorĂ©navant assurĂ©e, et nous embarquons dans notre frĂȘle fardier pour rejoindre l’ocre poussiĂšre des routes khmers. (Arthur, futur prix Goncourt, pour vous servir.)
Premier arrĂȘt : 
Les marais salants exploitĂ©s par les Cham, une communautĂ© de musulmans locale. Nous nous baladons rapidement le long des prĂ©cieux cristaux blancs exposĂ©s au soleil tout en observant un petit groupe de personnes occupĂ©es Ă  prĂ©parer les prochains bassins destinĂ©s Ă  recevoir l’eau salĂ©e, appelĂ©e Ă  s’évaporer, et en Ă©coutant les explications de notre chauffeur sur les procĂ©dĂ©s de conception et de stockage du sel. 
DeuxiĂšme arrĂȘt : 
Un temple cachĂ© dans une grotte. C’est, de ce que l’on nous a dit, le plus beau temple du coin, et il date du 7Ăšme siĂšcle : Ă  voir donc ! En arrivant sur place, notre guide nous prĂ©sente un jeune homme, et nous explique c’est un type super qui connait trĂšs bien le coin, et que pour seulement 2$ il nous emmĂšnera jusqu’au temple cachĂ©. Pourquoi pas, ce n’est pas si cher et ça peut ĂȘtre intĂ©ressant d’avoir quelques infos complĂ©mentaires sur le lieu ! Nous suivons donc notre guide, et croisons plein d’enfants trĂšs souriants sur la route, ravis de nous envoyer des “C’est parti mon kiki !” et des “Roule ma poule !” pour montrer qu’ils savent parler français. Marrant ! 
Nous arrivons au pied d’un escalier, et le guide nous explique qu’il faut monter environ 250 marches, puis redescendre de l’autre cĂŽtĂ© pour s’enfoncer dans la grotte. Okay ! Aucun souci durant cette courte ascension, mĂȘme si on ressent bien la chaleur dĂšs la 50 ou 60Ăšme marche. La vue sur la vallĂ©e est imprenable et on apprĂ©cie s’arrĂȘter cinq minutes pour prendre des photos et reprendre notre souffle. Nous arrivons finalement dans la fameuse grotte, oĂč nous dĂ©couvrons le temple. Enfin temple
 Il s’agit plutĂŽt d’un autel, car il n’est pas bien grand : 4 ou 5 mĂštres carrĂ©s tout au plus. Ce n’est pas grave, l’endroit est sympa comme tout, et notre guide du moment nous montre diffĂ©rentes roches baptisĂ©es par des noms d’animaux Ă  cause de leurs formes (le rocher de l’élĂ©phant, le rocher du crocodile, etc
). Le jeune khmer veut ensuite nous emmener dans les profondeurs de la grotte, mais lĂ , nous dĂ©chantons rapidement : il faut descendre Ă  pic, entre diverses formations rocheuses et sans beaucoup d’accroches, pour ressortir en bas de la montagne, lĂ  oĂč commençait l’escalier. Charlotte n’est pas partante du tout, normal pour quelqu’un qui n’aime les endroits confinĂ©s, mais aucun membre de notre groupe de joyeux lurons ne l’est rĂ©ellement : nous ne sommes pas vraiment Ă©quipĂ©s pour ce genre d’escalade, et le chemin semble VRAIMENT Ă©troit. Ne voulant pas rater une expĂ©rience qui ne se reproduira pas de si tĂŽt, j’hĂ©site et jette malgrĂ© tout un oeil dans la crevasse qui s’enfonce dans les entrailles de la montagne. Le guide m’éclaire le chemin avec sa lampe torche (ah oui, j’ai oubliĂ© de prĂ©ciser qu’il faut descendre dans le noir complet), et me montre comment descendre les 2-3 premiers mĂštres. Donc, non. MalgrĂ© l’aisance dont fait preuve ce gamin du coin, je ne me sens pas capable de le suivre : la roche est lisse et j’ai un doute quant au fait que mes fesses puissent passer Ă  certains endroits. Nous lui expliquons donc que nous prĂ©fĂ©rerions repartir par le chemin d’oĂč nous sommes venus, et malgrĂ© sa surprise et sa dĂ©ception (il avait l’air vraiment content de nous faire dĂ©couvrir ce chemin cachĂ©) nous rebroussons chemin. (note de Cha : il nous a montrĂ© lĂ  oĂč nous aurions dĂ» ressortir et je pense pas que mon corps passait par le “trou” de la sortie
 J’aurai bien aimĂ© voir s’il y avait vraiment des touristes qui faisaient cette petite escapade)
ArrivĂ©s au tuktuk, nous devons payer notre guide, et surprise (ou mauvaise comprĂ©hension
) il s’agissait en fait de 2$ par personne. La visite n’ayant vraiment pas durĂ© longtemps, et l’accompagnement d’un guide n’étant, aprĂšs tout, pas si indispensable que cela, nous nous permettons de nĂ©gocier un peu et payons 4$ pour 4 personnes. Cela nous semble malgrĂ© tout un bon prix pour le laps de temps qu’il nous a consacrĂ©, et nous voyons arrivĂ© d’autres touristes derriĂšre nous, il y a fort Ă  parier qu’il a de nombreux clients tous les jours. Nous reprenons notre route !
TroisiĂšme arrĂȘt : 
Nos fesses commencent dĂ©jĂ  Ă  nous faire mal. (note de Cha : personnellement ça allait mais il est possible que mon fessier soit plus moelleux que celui des autres). Nous sommes arrĂȘtĂ©s au niveau du Secret Lake. Qu’est-ce donc que ce lieu ? Si sa localisation n’est aujourd’hui plus un secret, ce lac gigantesque a Ă©tĂ© creusĂ© Ă  la main par des esclaves du rĂ©gime des Khmers Rouges afin de servir de charnier Ă  ciel ouvert pour les opposants du rĂ©gime, qui comme nous l’avons dĂ©couvert au musĂ©e S-21 ne sont finalement pas souvent des opposants avĂ©rĂ©s mais plutĂŽt des malchanceux s’étant trouvĂ© au mauvais moment au mauvais endroit
 Il semblerait donc que le fond soit recouvert des ossements de ces malheureux. Depuis, le charnier a Ă©tĂ© recouvert d’eau, tant pour masquer l’abominable histoire que pour servir de rĂ©servoir d’eau aux cultures agricoles locales. Il est trĂšs difficile d’avoir des informations sur ce lieu, pratiquement rien sur internet et dans les guides, il a fallu recouper diverses informations glanĂ©es ça et lĂ  auprĂšs de locaux. Il est possible que la version que je vous retranscris ici soit partiellement erronĂ©e, certaines variantes semblent expliquer que les corps reposant au fond de l’eau sont ceux des esclaves morts durant l’énorme chantier que reprĂ©sentait l’excavation du lac, qui Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©vu Ă  des fins agricoles dĂšs son Ă©laboration. Nous n’en aurons sĂ»rement jamais le coeur net
 Il est en tout cas assez incroyable de constater qu’aujourd’hui, quand on tape “Secret Lake Kampot” sur un moteur de recherche, ce dernier prĂ©fĂšre mettre en avant les commentaires TripAdvisor de touristes vantant le plaisir de se baigner dans le lac (certainement la derniĂšre chose Ă  laquelle nous aurions pensĂ© nous mĂȘme) plutĂŽt que sa triste histoire. En remontant dans notre tuk tuk, nous ne pouvons nous empĂȘcher de constater encore une fois, avec candeur, la quantitĂ© de malheurs qui s’est abattue sur le Cambodge.
QuatriĂšme arrĂȘt : 
La Plantation. C’est l’arrĂȘt que j’attendais le plus ! Une plantation de poivre (et de plein d’autres choses en fait : mangue, fruits du dragon, piments
) qui s’appelle La Plantation (original) avec visite gratuite, en français et dĂ©gustation des diffĂ©rents poivres produits sur place. Le top quand on est comme moi Ă  la recherche de saveurs du monde. L’endroit est beau, mais presque un peu trop : on sent qu’il y a un aspect marketing trĂšs poussĂ© et que nous ne sommes pas dans la petite plantation locale. C’est ce que nous avait dit notre “conseiller” Ă  la Green House : La Plantation a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par un riche couple Franco-Belge il y a seulement 5 ans, et via des opĂ©rations de communication massives auprĂšs des tour-operator, des hĂŽtels et mĂȘme des tuktuk, La Plantation est rapidement devenue “the place to be” dĂšs que l’on parle de poivre de Kampot. Cependant, nous sommes trĂšs bien accueillis, et nous partons rapidement dĂ©couvrir la production de poivre accompagnĂ©s d’un groupe de français et de notre guide, Merlin (enchantĂ© !).
Merlin est souriant, intĂ©ressant et connaĂźt son sujet malgrĂ© qu’il ne soit arrivĂ© sur ce site qu’il y a quelques mois. Il nous fait dĂ©couvrir, sous un soleil de plomb, tous les angles de la production, de la rĂ©colte du poivre et de plusieurs autres aspects qui entoure cette culture : l’aspect permaculture (planter d’autres choses que du piments pour que les plantes interagissent entre elle, comme le piment qui repousse les nuisibles, ou certaines fleurs plus sensibles qui permettent dĂ©tecter de les maladies ou les champignons avant que ceux-ci ne s’en prennent au poivre
), l’aspect social (La Plantation, de ce qui nous est dit, choisi de doubler le salaire mensuel des locaux qui viennent travailler sur place) ou encore l’aspect Ă©conomique avec la dĂ©marche de crĂ©er un label pour contrĂŽler l’origine et la conception du poivre de Kampot.
Je ne pourrai pas vous relater toutes les informations que nous apprendrons durant cette visite, ou alors il nous faudrait créer un blog sur cet unique sujet si vaste.
Viens l’heure de la dĂ©gustation ! 
Poivre vert, noir, blanc ou rouge, nous goĂ»tons entre quinze et vingt dĂ©clinaisons de poivre, toute produit Ă  partir de la mĂȘme graine (le poivre vert n’est pas arrivĂ© Ă  maturitĂ©, le poivre noir est un poivre vert sĂ©chĂ© au soleil, le poivre rouge est un poivre vert arrivĂ© Ă  maturitĂ©, et le poivre blanc est un poivre rouge un peu “moche” qui sera Ă©pluchĂ© et qui perdra au passage sa couleur). J’ai un coup de coeur durant cette dĂ©gustation : le cuir de poivre long. Il s’agit Ă  priori de lamelles de poivre long sĂ©chĂ©es au soleil aprĂšs une longue maturitĂ© sur pied, qui suite Ă  ce procĂ©dĂ© dĂ©veloppent des notes incroyables : chocolat/caramel/spĂ©culoos/beurre, au moment mĂȘme oĂč je l’ai goĂ»tĂ© j’ai tout de suite vu des dizaines d’applications possibles en cuisine (je suis persuadĂ© qu’un Kouign-Amann serait sublimĂ© par l’utilisation de ce cuir de poivre, ne me demandez pas pourquoi). 
C’est la bouche en feu et les sinus dĂ©bouchĂ©s (oui la dĂ©gustation Ă©tait ponctuĂ©e de nombreux Ă©ternuements) que nous remettons sur notre tuktuk : il est dĂ©sormais l’heure de manger, alors direction Kep pour dĂ©couvrir son marchĂ© aux crabes qui fait sa renommĂ©e.
AprĂšs prĂšs d’une heure de tuktuk (aĂŻe
 aĂŻe
 AÏE !), nous arrivons directement au fameux marchĂ©. L’heure est un peu avancĂ©e, il est donc possible qu’une partie de l’activitĂ© soit dĂ©jĂ  terminĂ©e, mais qu’est-ce que ça bouillonne ! Nous nous enfonçons sous les toits de bĂąches et de taules qui recouvrent les dizaines d’étals. Certains pĂȘchent, d’autres nĂ©gocient les prix, tous cuisinent des crabes et autres crustacĂ©s. Nous tentons de nĂ©gocier le prix, assez Ă©levĂ©, qui nous est proposĂ© pour les diffĂ©rentes composantes de notre futur repas, mais nous comprenons rapidement que d’un stand Ă  l’autre, un prix “touriste” a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© en amont. Pas grave, c’est le jeu. Nous achetons donc un petit crabe chacun, ainsi qu’un calamar, qu’un monsieur va nous cuisiner avec une sauce au poivre vert de Kampot. Top. Nous patientons attablĂ©s entre tous ces Ă©tals, l’air encore un peu plus rĂ©chauffĂ© par la fumĂ©e des dizaines de barbecues en action autour de nous. La pitance arrive, et nous ne laissons aucune chance Ă  ces dĂ©licieux crabes Ă©picĂ©s : aucune miette ne sera perdue.
Le ventre plein, et la nuque rouge, nous profitons d’une derniĂšre vue sur la mer puis dĂ©cidons de rentrer Ă  notre petit bungalow oĂč, nous l’espĂ©rons, il n’y aura pas de gecko dans la douche.
Finalement, pas de gecko, mais de nombreuses petites crottes sur la lunette des toilettes (notez l’effort de politesse) qui attestent du passage d’un rat ou d’une souris.
Arthur
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uneminuteparseconde · 5 years ago
Text
Des concerts Ă  Paris et alentour en gras : les derniers ajouts :-: in bold: the last news Janvier 28. Guillaume Marietta + Music On Hold + Amour Courtois – Quai de Bourbon 28. King Krule + Beak> + NilĂŒfer Yanya – Yoyo|Palais de Tokyo (gratuit) ||COMPLET|| 29. Rendez-Vous + The KVB + Bernardino Femminielli – La Cigale 29. Black Marble + Panther Modern – Petit Bain ||COMPLET|| 30. Denis Frajerman – Le Chair de poule 30. Femina Bergs + Charlotte Leclerc + Lionel Fernandez (Dj) – Quai de Bourbon 30. À trois sur la plage + Le GoĂ»t acide des conservateurs + Dom Tom – Espace B 30. Editors – Salle Pleyel 30. Nosfell – Metaxu (Pantin) 31. It It Anita + Mss Frnce + Flowers + Angle mort et clignotant + Casse Gueule + La Jungle – Petit Bain 31. Mhysa + Teto Preto + Lavascar (fest. Closer Music) – Lafayette Anticipations 31. L’autopsie a rĂ©vĂ©lĂ© que la mort Ă©tait due Ă  l’autopsie + PeĂŒr + Solitude Club – Instants chavirĂ©s (Montreuil) 31. Courtesy + Anetha + Corbeille Dallas – Rex Club 31. Tindersticks – Salle Pleyel ||COMPLET|| 31. Sunn o))) + Richard Pinhas – La GaĂźtĂ© lyrique ||COMPLET|| FĂ©vrier 01. Sunn o))) + Golem MĂ©canique – La GaĂźtĂ© lyrique 01. Tom of England & Bobbie Marie + Nicolas Godin + Maria Teriaeva + Maria Somerville (fest. Closer Music) – Lafayette Anticipations 01. Noir Boy George + OKO DJ b2b Nosedrip + As Longitude + Christophe ClĂ©bard + Laura Palmer + Weird Dust + Boochie (Listen fest.) – La Station 01. Badbad + Toro/Azor – CafĂ© de Paris 01. Jean-Louis Costes – Jardin Denfert 01. Tout de Suite + Spectralex + InitialPD – Le Nouveau Tigre|Le Cirque Ă©lectrique 01. IrĂšne DrĂ©sel + Maud Geffray + Calling Marian + LĂ©onie Pernet + RAG + Gonthier – Dehors brut 02. Sunn o))) + Mariachi – La GaĂźtĂ© lyrique 02. Alessandro Cortini + Not Waving + Dark Mark + Jean-Luc + Anadol (dj) (fest. Closer Music) – Lafayette Anticipations 02. T0C1S + Shu Shu + Low Lov + OrphĂ©e + Antimoine – Les Nautes 03. Pavel V. + Ero Babaa + Lauri HyvĂ€rinen & LĂ©o Dupleix + La Banque de jeu de pharaon – Les Nautes 04. MĂ©ryll Ampe + Opaque – Quai de Bourbon 06. Rakta + Disorientations – Supersonic (gratuit) 06. Rouge Gorge + Arne Vinzon + Rraouhhh – Petit Bain 06. Lacustre – Le Chair de poule 06. Mnemotechnic + Radiant + Rvptvres – Le Cirque Ă©lectrique 06. Nahawa Doumbia – Instants chavirĂ©s (Montreuil) 07. Andy Moor – Chair de poule 07. Choolers Division + Devil's Cum + Bothlane – Le Cirque Ă©lectrique 07. BĂ©gayer + Valeskja Valcav + Regis Turner – La Station 07. Les HĂŽpitaux + Crave + YS – Espace B 08. Infecticide + Mr Marcaille + Luci + Adolf Hibou – La Lingerie|Les Grands Voisins (gratuit) 08. Mick Harvey + Lydia Lunch + Bobby Gillespie + Mona Sayoc + Hots Pants :  hommage Ă  Rowland S. Howard + Elias Dris – La Maroquinerie 08. Richard Dawson + Eric Chenaux – Petit Bain 08. Emily Jane White + Floh – Les Cuizines (Chelles) 09. Explosions in the Sky – La Cigale 09. Aiming For Enrike + MoĂŻse Turizer + Nordkapp – Le Cirque Ă©lectrique 10. ...And You Will Know Us By The Trail Of Dead – Petit Bain 10. The Murder Capital + Junior Brother – CafĂ© de la danse ||COMPLET|| 11. Moor Mother + NSDOS + Badbad (fest. How To Love) – Petit Bain 12. Tristesse Contemporaine + Nova Materia + ToutEstBeau (fest. How To Love) – Petit Bain 12. Joachim Montessuis + Uriel BarthĂ©lĂ©mi + Martin Bakero – Quai de Bourbon 12. L'Ocelle Mare + Guionnet, Badrutt & Loriot trio – Instants chavirĂ©s (Montreuil) 13. Mondkopf + Rafael Anton Irisarri + Tomaga + Tern (fest. How To Love) – Petit Bain 13. Ride – Le Trianon 13. A-Sun Amissa + Blue Haired Girl + Brome – Le vent se lĂšve 13. Les Tigres du futur + Kwartz + Alvilda – Espace B 13. Super Parquet + Franz France (dj) – Quai de Bourbon 13. Thurston Moore Group – Instants chavirĂ©s (Montreuil) ||COMPLET|| 14. Fils de VĂ©nus + TSHA + dj Vegyn + MegaWax + Pauline Forte (fest. How To Love) – Petit Bain 14. Youth + Jeanne Claire + John Poubelle + Aka Jet Boy (dj) + The Soft Rider (dj) + Âme de boue (dj) – Quai de Bourbon 14. Bip3 + Outdoor Leisure + Is a Fish – Le Zorba 15. The Raincoat – Centre Pompidou 15. Maud Geffray : cinĂ©concert sur “Still Life. A Tribute to Philip Glass” (fest. FAME) – La GaĂźtĂ© lyrique 15. Drive with a Dead Girl + Nursery + Shrouded and the Dinner – Instants chavirĂ©s (Montreuil) 15. Blawan + Nazira + Fred Terror – Dehors brut 15. The Hacker + Identified Patient + François X + Jana Woodstock + Nico Moreno + SpunOff + Toma Kami – La CitĂ© fertile (Pantin) 15. 14anger + FĂ©licie + Sina XX + Manon DĂ©mon & Le Saint – Sierra Neon (Saint-Denis) 16. Ropoporose : cinĂ©concert sur “ Dark Star” de John Carpenter (fest. How To Love) – Petit Bain 16. Orchestral Manoeuvre in the Dark – La Cigale 16. Cosmic Neman : “Reality Is a Dream” (fest. FAME) – La GaĂźtĂ© lyrique 18. Biliana Voutchkova + Judith Hamann – Instants chavirĂ©s (Montreuil) 19. Pita + Renaud Bajeux + Fred Serendip (dj) – Quai de Bourbon 20. Heimat + Franky Gogo + Dominique Manu – La Boule Noire 20. Le Chemin de la honte + Frankreich – Quai de Bourbon 20>22. Borja Flames + Chicaloyoh + Coke Asian + Dress Rehearsals + France Sauvage + Guillaume Malaret + Jean Carval (dj) + Johann MazĂ© + Krikor + Leroy se meurt + Magrava + Mamiedaragon + Plein soleil + Uj Bala + Zohastre – Espace B 21. Pop. 1280 + Dune Messiah + Private Word – Supersonic (gratuit) 21. Ensemble Links joue "Drumming" de Steve Reich + Cabaret contemporain : "DĂ©troit" + MolĂ©cule – Le 104 21. TG Gondard + Belmont Witch – CafĂ© de Paris 21. Eszaid + Magda Drozd + Delmore FX (fest. Oto Nove Swiss) – Instants chavirĂ©s (Montreuil) 22. Tomoko Sauvage + Julie Semoroz (fest. Oto Nove Swiss) – Centre culturel suisse 22. Cent Ans de Solitude & Flint Glass : cinĂ©concert sur “Sprengbagger 1010” de Carl Ludwig Achaz-Duisberg – Club de l’Étoile 22. Low Jack b2b King Doudou + ïŒł ïŒł ïŒł ïŒł + StaStava  + Laura Not (fest. Oto Nove Swiss) – Petit Bain 23. FĂ©licia Atkinson + Tujiko Noriko + Manuel Troller (fest. Oto Nove Swiss) – Lafayette Anticipations 23. Oiseaux-TempĂȘte : cinĂ©concert sur “Tlamess” d’Ala Eddine Slim – Petit Bain 24. Sleater Kinney – Le Trianon 24. The Legendary Pink Dots + Mellano Soyoc – Petit Bain 26. Emily Jane White + Jim Rosemberg – La Cave (Argenteuil) 27. Laurent Perrier & David Fenech – Le Zorba 27. Zombie Zombie + Kreidler – Petit Bain 27. Sofy Major + Membrane + Pord – Espace B 27. Deeat Palace + Elek Ember + PhilĂ©mon – Instants chavirĂ©s (Montreuil) 29. Nylex + Plomb + HĂ©lice Island – Le Zorba 29. SPFDJ b2b VTSS + Dax J + Hadone + Stranger – tba Mars 02. DIIV – La GaĂźtĂ© lyrique ||COMPLET|| 03. Napalm Death + EYEHATEGOD + Misery Index + Rotten Sound – La Machine 03/04. The Mission – Petit Bain 05. Dorian Pimpernel + Mooon – Supersonic (gratuit) 05. Orange Blossom : “Sharing” avec les machines de François DelaroziĂšre – ÉlysĂ©e Montmartre 05. King Dude – La Boule noire 06. Frustration + Italia 90 – Le Trianon 06. Electric Fire + Fantazio et les Turbulents (Sonic Protest) – Les VoĂ»tes 07. Sourdure – La Lingerie|Les Grands Voisins (gratuit) 07. L’atelier d’éveil musical du centre social Raymond-Poulidor + Foudre rockeur (Sonic Protest) – Les VoĂ»tes 07. Ensemble intercontemporain joue Steve Reich : cinĂ©concert sur un film de Gerhard Richter – Salle Pierre Boulez|Philharmonie 07. Dave Clarke + Kuss + Murd + Toscan Haas – Dehors Brut 07. Alcest + Birds In Row + KĂŠlan Mikla – La Machine ||COMPLET|| 10. Tempers – Supersonic (gratuit) 10. Jerusalem in my Heart + MĂ©ryll Ampe et les Ă©lĂšves de l’Ensapc + Lucretia Dalt (Sonic Protest) – La Dynamo (Pantin) 10. Arnaud Rebotini : live pour “Fix Me” d’Alban Richard – Centre des Arts (Enghien-les-Bains) 11. Nada Surf – La Cigale 11. Mopcut + F-Space + We Use Cookies + Astra Zenecan (Sonic Protest) – La Station 12 Thomas BĂ©gin + JD Zazie (Sonic Protest) – La Muse en circuit (Alfortville) 13. Russian Circle + Torche – Bataclan 13. Emptyset + Hair Stylistics + MĂ©ryll Ampe (Sonic Protest) – L’Échangeur (Bagnolet) 14. Panico Panico + Tabatha Crash + Cosse – ESS’pace 14. Lonely Walk + Tamara Goukassova + Shock – L'Espace B 14. Why The Eye + WAqWAq Kingdom + Maria Violenza + Fleuves noirs + Jean-Marc Foussat + Julia Hanadi Al Abed + Pierre Gordeeff (Sonic Protest) – L’Échangeur (Bagnolet) 16. HĂ€llas + La Secte du Futur + MeurtriĂšres – La Maroquinerie 17. Chelsea Wolf – La GaĂźtĂ© lyrique 18. Pelada – Petit Bain 18. Lee Scratch Perry & Adrian Sherwood + 2Decks + Zaraz Wam Zagram (Sonic Protest) – Église Saint-Merry 19. HP (Haswell & Powell) + Inga Huld Hakonadrottir & Yann Legay + Asmus Tietchens + Regreb “2 Cymbals” (Sonic Protest) – Église Saint-Merry 20. Ensemble Dedalus : "Occam Ocean" d'Éliane Radigue – Le Studio|Philharmonie 20. Bleib Modern + Order 89 + Blind Delon + IV Horsemen + Paulie Jan + Codex Empire + Opale + Panzer + DJ Varsovie (fest. des souvenirs brisĂ©s) – Petit Bain 20. Jon Hopkins – Salle Pleyel 20. Senyawa + Bonne humeur provisoire + Black Trumpets (Sonic Protest) – La Marbrerie (Montreuil) 20. Paula Temple + 16H07 b2b Ket Robinson + Ma Čka – Yoyo|Palais de Tokyo 21. Mind/Matter + Die Orangen + Mitra Mitra + Qual + Rendered + Verset Zero + Years of Denial (fest. des souvenirs brisĂ©s) – Petit Bain 21. Front 242 + She Past Away – ÉlysĂ©e Montmartre 21. Container + Muqata’a + OD Bongo + Diatribes & Horns + Jealousy Party + Urge + Wirklich Pipit + Me Donner + Cancelled + FLF + 2Mo (Sonic Protest) – Le GĂ©nĂ©rateur (Gentilly) 21. GZA – La Marbrerie (Montreuil) 21/22. Laurie Anderson : "The Art of Falling" – CitĂ© de la musique|Philharmonie 22. Mike Cooper + Yann Legay + Will Guthrie & Ensemble Nist-Nah + Cheb Gero (Sonic Protest) – thĂ©Ăątre Berthelot (Montreuil) 24. Skemer + IV Horsemen + Silly Joy – Supersonic (gratuit) 24. Joe Gideon – Espace B 25. Low House (Eugene S. Robinson & Putan Club) + Moodie Black – Petit Bain 25. Wrekmeister Harmonies – Espace B 27. Lebanon Hanover – La GaĂźtĂ© lyrique 27. Baston – L’International 27. Maggy Payne : « Crystal » (diff.) + 9T Antiope + John Wiese + Matthias Puech + Nihvak (fest. PrĂ©sences Ă©lectronique) – Studio 104|Maison de la Radio 28. Ensemble Links : "Drumming" de Steve Reich + Cabaret contemporain joue Kraftwerk – thĂ©Ăątre de la CitĂ© internationale 28. Iannis Xenakis : « Mycenae Alpha » (diff.) + Marja Ahti + Rashad Becker + Nina Garcia + Kode9 (fest. PrĂ©sences Ă©lectronique) – Studio 104|Maison de la Radio 28. Cut Hands + NAH + Shit&Shine + France Sauvage + Burris Meyer + UVB76 (dj) – Petit Bain 29. Ivo Malec : « Recitativio » + Eve Aboulkheir + Richard Chartier + Lee Gamble + Will Guthrie & Mark Fell (fest. PrĂ©sences Ă©lectronique) – Studio 104|Maison de la Radio Avril 03. CocoRosie – Le Trianon 03. Kuniyuki Takahashi & Henrik Schwarz + Hugo LX & DJ Nori + Akiko Nakayama (Japan Connection fest.) – La GaĂźtĂ© lyrique 04. Hiroaki Umeda + Nonotak + Aalko + Make It Deep Soundsystem (Japan Connection fest.) – La GaĂźtĂ© lyrique 04. Satoshi Tomiie & Kuniyuki + Hiroshi Watanabe + DJ Masda + Akiko Kiyama + Daisuke Tanabe + Intercity-Express (Japan Connection fest.) – La GaĂźtĂ© lyrique 04. Ash Code – Espace B 04. 2kilos &More & Black Sifichi + Plurals – Le vent se lĂšve 04. OOIOO – Lafayette Anticipations 06. Julie Doiron – Espace B 09. Will Samson + Northwest + Lyson Leclercq – Le vent se lĂšve 09. The Chap + Rubin Steiner Live Band – Badaboum 14. Lucy Railton & Joe Houston jouent "Patterns in a chromatic field" de Morton Feldman – Instants chavirĂ©s (Montreuil) 14>17. Metronomy – La Cigale 17. Facs + ISaAC – Petit Bain 18. Siglo XX – La Boule noire 19. Rome + Primordial + Moonsorrow – La Machine 20. Big ‡ Brave + Jessica Moss – La Boule Noire 23. Volkor X + ToutEstBeau + AphĂ©lie – Supersonic (gratuit) 23. Health – Petit Bain 26. Pharmakon + Deeat Palace + Unas – Petit Bain 26. Igorrr + Author & Punisher + Otto Von Schirach – La Cigale 27. Caribou – L’Olympia 27. The Foals + The Murder Capital – ZĂ©nith 30. Conflict + The Filaments – Gibus Mai 08. Max Richter : "Infra" + Jlin + Ian William Craig – CitĂ© de la musique|Philharmonie 09. Max Richter : "Voices" – Salle Pierre Boulez|Philharmonie 09. Jonas Gruska + Leila Bordreuil + Jean-Philippe Gross + Kali Malone (fest. Focus) – Le 104 10. Iannis Xenakis : « La LĂ©gende d’Eer » + Folke Rabe : « Cyclone » et « What ??? » (fest. Focus) – Le 104 10. Max Richter : "Recomposed" & "Three Worlds" – Salle Pierre Boulez|Philharmonie 13. Wire – La Maroquinerie 14>16. Tops + Aksak Maboul + Corridor + JFDR + Palberta (Le Beau festival) – La Boule noire & La Station 16. Black Midi – Carreau du Temple 19. Swans + Norman Westberg – Le Trabendo 22. François Bayle : « Le Projet OuĂŻr » + Marco Parini : « De Parmegiani Sonorum » + Yan Maresz (fest. Akousma) – Studio 104|Maison de la Radio 23. Julien NĂ©grier + Hans Tutschku : « Provenance-Ă©mergence » + FĂ©licia Atkinson : « For Georgia O’Keefe » + Warren Burt + MichĂšle Bokanowski (fest. Akousma) – Studio 104|Maison de la Radio 24. Philippe Mion + Pierre-Yves Macé : « Contre-flux II » + Daniel Teruggi : « Nova Puppis » + Adam Stanovitch + Gilles Racot : « Noir lumiĂšre » (fest. Akousma) – Studio 104|Maison de la Radio 23. Damon Albarn – Salle Pierre Boulez|Philharmonie 24. Damon Albarn – Salle Pierre Boulez|Philharmonie ||COMPLET|| 26. Minimal Compact – La Machine 30/31. Paula Temple + Dave Clarke + Ben Klock + Len Faki + 999999999 + VTSS b2b Shlomo + DVS1 + François X
 (Marvellous Island) – Ăźle de loisirs de Vaires-Torcy   Juin 01/02. The Dead C – Instants ChavirĂ©s (Montreuil) 03. Bambara – Espace B 06/07. Four Tet + Nils Frahm + Park Hie Jin + Modeselektor
 (fest. We Love Green) – Bois de Vincennes 12. The Breath of Life + Box and the Twins – Gibus 14. Nick Cave & The Bad Seeds – Bercy Arena 18. Acid Mothers Temple – Espace B Juillet 01. Apparat – Le Trianon Septembre 30. Peter Hook & The Light : Joy Division : A Celebration – Bataclan
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