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#penser des situations
agregmarlenebtn · 1 year
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girafeduvexin · 3 months
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J'arrête pas de penser à "Né en 17 à Leidenstadt", en ce moment.
C'est une chanson qui a souvent été mal interprétée, les gens ont cru qu'elle prônait un centrisme absolu face au nazisme, à cause des dernières paroles :
"Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps D'avoir à choisir un camp"
Et on pourrait croire qu'on nous dit ici qu'il ne faut pas choisir, qu'il faut rester neutre...
Sauf que quand on s'intéresse à ce que raconte Goldman dans des interviews, on se rend vite compte qu'il est très pessimiste (et marxiste) sur la nature humaine : l'homme n'est pas naturellement bon, l'homme peut devenir un bourreau ou une victime selon les circonstances.
"Né en 17 à Leindenstadt" ne dit pas que la résistance et le nazisme sont équivants, elle dit que les gens, malheureusement, dans des situations d'urgence, ne font pas le choix qu'il faudrait faire, qu'il est facile de dire "Je suis contre le nazisme" en 2024 mais que quand il s'agit d'agir, les gens se défilent.
En effet :
"Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau S'il fallait plus que des mots ?"
Et bon. J'y pense beaucoup en ce moment.
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urween · 4 months
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"Un temps neigeux"
Wolverine x FTMreader
note : Logan a une place bien particulière dans mon coeur, alors comme avec toutes ces choses-là, j'aime écrire dessus ;)
résumé : lors d'une soirée d'hiver, deux hommes se rencontrent et étonnament, s'entendent plutôt bien.
! warnings : language vulgaire/cru, violence, alcool, cigare
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2 404 mots
Description à la troisième personne
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Ses yeux admiraient les reflets que projetait la lune sur le lac, il aimait profondément la nuit, plus que le jour, c'était sûr et certain. Quelque chose était réconfortant dans cette pâle lumière, tout comme mystérieux, et il aimait ça.
Deux hommes passèrent devant, assez jeunes, charmants. Il les avait déjà vu il y a environ trois minutes, rentrant dans le bar derrière lui, mais apparemment ils n’y avaient pas trouvé leur bonheur.
Le jeune homme se leva, passant rapidement ses mains contre ses cuisses pour retirer le peu de terre qui pourrait s’y trouver. Il admira encore une fois le beau spectacle qui s’offrait à lui, avant de se retourner. Sans problème, il rentra dans le bar, pas des plus remplis pour un vendredi soir. Quelques personnes s'étaient mises dans un coin, d’autres jouaient au billard et trois étaient au comptoir. Il se rapprocha de ce dernier, faisant un signe de tête au barman en guise de bonsoir. Il prit la première place qu’il vit, à un siège d'un homme sûrement bourré au vu de sa position courbée.
« Qu'est ce que je vous serre ? »
Ses yeux noisettes sourirent au barman, il commanda un mojito, pour se rappeler de la fraîcheur du dehors. L’homme à sa droite bougea, il le regarda sans vraiment prêter attention, mais remarqua tout de même qu’il n'était peut-être pas si bourré qu’il l’aurait imaginé. Son verre, de ce qu’il supposait être du whisky, était déjà vide mais son visage ne semblait pas endormi, bien au contraire.
« Et voilà pour vous »
Le verre glacé arriva dans ses mains, il remercia le barman et prit une gorgée. Le goût sucré et mentholé lui fit presque oublier l’alcool présent dans la boisson.
Une fumée grise obscurcit sa vision pendant quelques secondes, il fronça les sourcils et trouva le coupable à sa droite. L’homme fumait un gros cigare. Le jeune brun ne put s'empêcher de souffler, amusé, ce genre de “cigarettes” n'était plus très courant. Il reprit une gorgée de sa boisson, ne voyant pas l’homme le regarder du coin de l’œil.
Logan fronça les sourcils, c'était rare qu’il ne le fasse pas en fait, mais cette fois-ci était pour une raison valable. Le garçon à sa gauche n’arrêtait pas de le regarder, croyant être discret, voire même invisible. Et il n’aimait pas être fixé, surtout par un inconnu. Il tira de nouveau sur son cigare, expirant toute la fumée à sa gauche, juste pour voir le nez du garçon se froncer comme un petit chat mécontent. D’un vague geste il indiqua au barman de lui resservir un verre, chose qu’il fit dans la minute.
Des voix s’élevèrent dans la pièce, le jeune brun tourna sa tête vers la table de billard à sa gauche et y vit deux hommes se chamailler. Il roula des yeux, se retenant de penser une phrase bateau du genre “ah les hommes, tous les mêmes”. 
Logan prit une grande gorgée, fermant les yeux une micro seconde pour apprécier la brûlure de l'alcool. Les deux hommes continuèrent de monter le ton, se bousculant mollement, ils étaient complètement bourrés.
Le barman jeta quelques coups d’œil vers eux, se demandant si la situation pouvait dégénérer ou non, espérant que la deuxième réponse soit la bonne car apprivoiser ces deux costauds ne serait pas agréable pour lui.
Un verre se brisa, le barman grinça des dents. Le jeune brun reprit plusieurs gorgées de son mojito, ne lâchant pas des yeux la situation. À côté, Logan ne regardait même plus, préférant alterner entre son cigare et son verre. Un deuxième bruit de verre retentit, plusieurs têtes se retournèrent vers les concernés. Un des deux hommes poussa l’autre plus fort et le fit tomber lourdement contre une table. Un groupe de jeunes femmes se regarda et, dans un accord commun, préféra partir avant que la situation ne s’aggrave. Un autre homme se leva, sentant un courage grandir dans ses veines, il alla vers les deux perturbateurs pour les séparer. Malheureusement pour lui, ils faisaient deux fois son poids, et l’alcool n’arrangeait pas les choses.
Le jeune au mojito but encore quelques gorgées, profitant du spectacle ridicule du client voulant répandre sa testostérone un peu partout en séparant les deux gros gaillards. Il lâcha du regard la scène lorsqu’un des deux hommes prit une bouteille de bière dans la main. Le petit brun se baissa, passant son verre derrière le comptoir pour deux secondes, juste le temps que la bouteille vole au-dessus de sa tête et se fracasse contre le mur à sa droite.
Le barman monta à son tour la voix, et bientôt tout le monde semblait crier, exceptés les deux hommes accoudés au comptoir.
Logan passa un main contre son épaule, retirant les morceaux de verre qui s'étaient posés sur sa veste en cuir. Il finit son whisky et déposa le verre vide contre le bois sombre du comptoir. Malheureusement, le barman était parti essayer de faire sortir les deux perturbateurs, alors pas moyen de se faire resservir. Par conséquent, il le fit tout seul. Logan passa son buste au-dessus du comptoir et attrapa la bouteille ambrée juste en dessous.
« J’espère au moins que vous allez le payer ce verre »
Une voix douce, dans le sens basse et calme, le fit lever un sourcil. Un vague rire traversa ses lèvres, plus ironique d’autre chose.
« Sinon quoi, tu vas me dénoncer ? »
Le jeune haussa les épaules, finissant à son tour son verre pour essayer d'ignorer le timbre de voix plaisant de l’homme à sa droite.
« Non »
Logan souffla d’agacement, comme il le faisait toujours si bien. Il prit une plus grande gorgée que la normale, faisant une légère grimace en avalant. Autour d’eux, les cris ne s'arrêtaient toujours pas, et ça aussi ça commençait à l'agacer. Une autre bouteille atterrit près de lui, manquant de peu de le toucher. Sa main se resserra sur son verre alors qu'il tira sur son cigare. À côté, le jeune se retenait de sourire, appréciant malgré lui ce petit spectacle que lui offrait cet homme avec son air aigris et sa voix rocailleuse. Sans le vouloir, il observa la main de cet homme, et fut surpris de voir des veines aussi apparentes, ça lui plaisait aussi.
De lourds pas le fit stopper son observation, il regarda à sa gauche et tomba nez à nez avec un des deux hommes. Vu de près il aurait pû faire flipper, avec sa bouille ronde transpirante et ses dents jaunes. Le brun haussa un sourcil, demandant subliminalement ce qu’il voulait. L'homme ne fit que rire, bêtement. Le barman arriva derrière lui et essaya de lui parler, sûrement de lui demander de partir. Mais il attrapa le verre vide du brun et l'analysa du regard comme un imbécile. Dans un soupir, le jeune homme se décala simplement d’un siège, ignorant l’homme et sa nouvelle passion pour ce verre.
Logan eut un réflexe de recul, très léger, très subtil, mais le brun le vit, parce qu’il avait pris l’habitude de tout voir. Alors, tout aussi légèrement, subtilement, il décala son siège haut de quelques centimètres, faisant passer ça dans un mouvement banal. Logan fronça les sourcils, encore, et serra la mâchoire en reprenant son verre déjà vide. Un sourire passa sur les lèvres du brun à sa gauche, il aimait bien cet homme, en fait, il le trouvait très sexy.
Le barman parvint à faire sortir un des deux hommes, avec l’aide d'un client. Le deuxième voyant ça, devint un peu plus virulent et lança une bouteille, encore, sur un mur. Cette fois-ci, Logan se prit un éclat de verre, sur la tempe. Son poing se referma sec et il se leva. Un sourire, peut-être un peu trop grand, apparut sur les lèvres du brun à côté.
« Si tu comptes te battre, saches que ce mec à un couteau dans son froc »
Lui dit la même voix calme. Logan regarda le brun, juste un instant, peut-être pour voir si quelque chose dans ses yeux noisettes alertait son instinct, mais rien, bien au contraire, il eut envie de le croire.
« Je pense avoir la gamme au dessus »
Le brun ne comprit pas le sous-entendu, regardant simplement l’homme sexy se rapprocher de l’autre, beaucoup moins sexy. Et rapidement, un coup de poing partit, suivi d’un deuxième et, wow. L’homme soûl tomba raide au sol. Le brun se pencha pour essayer de voir si le mec sexy avait sorti une arme ou quelque chose dans le genre, mais rien, seulement son poing serré.
Logan souleva l'homme, le prenant par dessous les bras pour le jeter dehors.
Lorsque les portes se rouvrirent sur lui, le barman bégaya des remerciements, mi-rassuré mi-inquiet. Logan se laissa tomber sur son siège, tirant encore une fois sur son cigare avant de l'éteindre.
« T’es champion UFC ou un truc dans le genre ? »
Logan sortit un billet de sa poche, le déposant contre le comptoir, juste sous son verre.
« Rien d’aussi prestigieux »
Sur ces mots, il se leva et sortit. Le brun resta quelques instants muet, avant de se lever à son tour, glissant un billet sous son verre. Il salua le barman d’un geste de main, envoya un petit sourire qu’il contrôlait si bien à un homme le fixant, et il sortit.
La lune était toujours aussi brillante, l’air toujours aussi froid. Il passa ses mains dans ses poches puis sourit en soufflant de la fumée blanchâtre dans l’air. Il aimait l'hiver, plus que n’importe quelle saison. En hiver tout le monde changeait, on découvrait le vrai visage des gens. Parce qu’en hiver on est soit obligé de se cacher sous des couches de vêtements soit on court dans la neige, et peu de personnes aiment courir dans la neige, il l'a remarqué. Les gens qui en été sont tout sourire, deviennent irritables en hiver, permettant aux personnes introverties d'avoir plus de place. Et puis, il y a aussi quelque chose de magique avec cette saison. La terre devient blanche, les lacs gèlent, les animaux s’endorment. C’est comme si la Terre devenait mutante pour quelques mois, ses paysages changent et deviennent précieux, rares, beaux. Tout le monde peut en profiter, ça aussi c’est beau. Lui il adore en profiter, pour être honnête, il aurait voulu naître mutant, parce qu’il se sent mis à l'écart pourtant sans en être un. Sa manière de penser effraie les gens, ils ne le comprennent pas vraiment, ils pensent d’ailleurs souvent qu’il est mutant. Mais en hiver, il fait de la vapeur en expirant, et il se sent comme à la maison en le faisant, parce qu’en été la Terre n’est plus mutante et d’une certaine manière, lui non plus.
Son regard traversa le paysage, admirant encore une fois l’eau et ses reflets. Une silhouette apparut dans son champ de vision, grande, musclée et, oh, sexy. Il ne put retenir son sourire, à vrai dire il espérait voir cet homme et pouvoir lui parler. Alors il trottina jusqu’à lui.
« Hey ! »
La silhouette se retourna de trois-quarts. Logan leva un sourcil puis continua son chemin.
« Eh non attends ! »
Le brun était assez petit, ses jambes l'étaient donc aussi et il dut presque atteindre le stade de course pour rattraper l’homme, mais il réussit. Dans un pas rapide, il marcha aux côtés de monsieur sexy.
« C’était vraiment impressionnant tout à l’heure, je veux dire..ouais c'était vachement cool »
Logan s'arrêta net, un soupir quitta son corps et il regarda le petit homme à côté de lui.
« Qu’est-ce que tu veux »
Prit au dépourvu, il ne sortit aucun mot, seulement de la vapeur.
« Comment tu as su pour le couteau, tu vois à travers les vêtements c’est ça ? »
Si seulement, répondit le brun dans sa tête, et seulement dans sa tête.
« Non non du tout, je l’ai juste remarqué, face au regard insistant de l’homme, il poursuivit, il gardait toujours sa main près de sa bite et les mecs comme lui s'ils veulent se toucher ils n’hésitent pas donc il avait forcément un trucs caché par-là »
« Ça aurait pû être un flingue »
« Mh en fait non, un sourire passa sur ses lèvres, parce que vu sa corpulence importante un pistolet aurait pas tenu à ce niveau, son ventre l’aurait fait tomber au bout d’un moment, surtout avec les grands mouvements qu'il faisait »
Un petit silence s’installa entre les deux hommes, le plus petit ne put s'empêcher de sourire, assez fier de lui. En fait, il n’avait jamais vraiment l’occasion de parler à quelqu'un de cette manière, les gens ne l’écoutaient pas où le trouvaient pervers la plupart du temps. Logan fronça les sourcils.
« C’est quoi ta mutation »
« L’intelligence, tu connais ? »
Malgré lui, un sourire se dessina au coin de la lèvre de Logan, ce mec n'était peut-être pas si stupide qu’il le pensait.
« Non sérieusement, je suis pas un mutant, seulement un gars qui aime observer les réactions des gens »
« Un pervers quoi »
Le brun roula des yeux, ce n'était peut-être pas une si bonne idée finalement. Il préférait arrêter, cet homme était très certainement comme les autres.
« Attends, Logan se retourna vers le garçon en train de s’en aller, j’ai rencontré beaucoup de pervers dans ma vie et t’en ai sûrement pas un, ou alors un très évolué »
Les compliments étaient devenus rares pour lui, il prenait tout ce qui s’en rapprochait, alors il regarda l’homme derrière lui.
« Merci je suppose, ses yeux passèrent sur le cou musclé de l’homme, et toi ? T’es aussi une forme évoluée d’un truc stupide, genre l’humain, ou t’es un mutant ? »
Pour la première fois depuis le début de la soirée, un rire, bien que léger, ronronna dans la gorge de Logan.
« Je sais pas, à toi de le deviner »
« Autour d’un verre ça t’irait ? »
Le jeune brun se mordit l’intérieur de la joue en attendant une réponse. Logan eut un air amusé au visage, il hocha la tête.
« Dans un bar moins pourri si possible »
Une femme passa à côté d’eux, le brun prit une grande inspiration et proposa quelque chose d’autre.
« Ou dans la neige ? »
Logan encra ses yeux dans ceux noisettes, il sourit faiblement et commença à marcher.
« J’ai des bières dans ma voiture, viens »
Partie deux disponible !
° x-men masterlist
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alicedusstuff · 1 year
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Pensée nocturne_version française
Wukong n'a jamais écouté les conseils de Macaque. Chaque philosophie sombre était contrée par une pensée heureuse. Chaque avertissement était balayé d'un revers de la main, effacée d'un baiser, soufflée d'un câlin, ou épousseté de l'idée d'un idéal incertain. En soit, tout ce que le Macaque pouvait dire qui n’allait pas dans le sens du légendaire roi singe était ignoré de la plus belle des manières. Et ce n’est que maintenant, dans le creux de son lit, au milieu de la nuit, coincé dans les bras de la cruelle personne qui l’avait tant de fois rejeté et désiré à la fois, que l’esprit de Macaque lui fit un rappel bruyant de sa condition. 
"Wukong ne m'écoute pas…" réalisa Macaque. 
Et l'idée même que cette réalité se répète à nouveau dans le futur dans lequel il se trouvait le paralysait. Était-il sain de reprendre sa relation avec Wukong ? Non. Ça ne l'était certainement pas. Macaque savait plus que trop bien ce que l'un et l'autre voyaient en eux. Le singe de pierre voyait en Macaque, le compagnon fidèle et aimant qu'il regrettait avoir assassiné. Et le singe de l'ombre voyait en Wukong le doux bonheur brûlant qui l'avait forcé à tout nier pour se laisser consumer jusqu'à la tombe. 
C'était clair que si Macaque et Wukong s'étaient une fois  aimés sincèrement à leur premier "je t'aime"; ils n'aimaient tous deux chez l'autre,  aujourd'hui,  que le souvenir fané qu'ils représentaient. 
Aucun d'eux ne se connaissait plus. Leur mouvements restaient en synchronisation; mais ils n'étaient plus harmonisés de la même façon qu'avant. La différence entre ces deux faits était aussi fine et confuse que la différence entre amour et adoration. 
"Wukong ne m'aime pas." Réalise Macaque pour la seconde fois, tandis que son  souffle s'accélère. 
Le singe à la fourrure de jais se retourna dans son lit, et se blottit dans les bras de son compagnon. Depuis la destruction de la maison de Wukong sur la montagne de fleurs et de fruits, le singe de pierre était en cohabitation avec Macaque. La situation les avait rapprochés, et ils avaient alors décidé de reprendre leur relation, depuis longtemps brisée. Mais maintenant, Macaque doutait. Il aurait dû dormir. S'il s'était endormis,  il n'aurait pas pensé autant. Pourquoi diable ne dormait-il pas ? 
Macaque ferma fortement les yeux. Ses muscles se tendirent sous l’effort, comme si tout son corps essayait de le forcer à dormir. Malgré tout, le geste ne fait que rendre Macaque encore plus conscient de ses pensées parasites. Il ne devrait pas penser. Il ne devrait vraiment pas laisser son esprit lui jouer des tours. Mais il n’y pouvait plus rien. Chaque tentative mise en œuvre pour faire disparaître les pensées sombres était conclue par une vague encore plus forte de pensées obscures. 
Dieux! N'allaient-elles pas se taire !?
-Macaque. 
Le cœur de Macaque loupa un battement et ses oreilles s’agitèrent une seconde. Macaque tentait de regarder autour de lui. Il leva les yeux vers Wukong pour voir si ce dernier dormait réellement. 
Avait-il imaginé la voix du sage ? 
Le souffle de Macaque s’arrêta, uniquement pour écouter la respiration de Wukong, s’assurer de si ce dernier était bien celui qui avait ouvert la bouche, ou s’il avait juste entendu une voix. 
Cela lui arrivait souvent à l’époque. Les ombres lui sussuraient toujours un aperçu du futur, ou du passé de temps à autre. Et c’était si réel que Macaque avait du mal à les différencier de la réalité. Mais ces derniers siècles, il avait été seul quand ces manifestations vocales lui étaient arrivées. 
Le souffle de Wukong était régulier, et lourd. Sa peau était chaude. Et bien que Macaque adorait se coller à cette fourrure qui sentait le soleil; il était, là maintenant, bien trop concentré à s’assurer du fait que Wukong dormait bel et bien. 
-Wukong ? 
Murmurra Macaque, incertain, malgré le fait évident que son compagnon n’avait pas pipé mot. La respiration de Wukong changea de rythme, comme si ce dernier s'était réveillé à l’appel de Macaque. Mais non. Il dormait toujours. Macaque le savait. Le singe de l’ombre sourit, satisfait, et mis à l’aise dans les bras de Wukong; s’agitant comme un petit oiseau qui essayait de s'ébrouer pour retirer la pluie de ses plumes. Puis, quand il fut enfin bien installé, il ferma les yeux encore, essayant de remplacer ses inquiétudes par le battement de cœur de l’homme qu’il aimait. 
-Je t’aime Mac…
Macaque se tendit et leva des yeux surpris vers Wukong dont le rythme reprit un ton plus agité, laissant échapper au sage quelques ronflements. C’était une phrase dite de façon incompréhensible. Les paroles d’une personne endormie. Peut-être même que ce n’était rien de plus que les mots échappés tout droit des rêves de Wukong, mais Macaque les avait entendus de façon bien trop claire. 
Wukong avait dit qu’il aimait Macaque. Il avait dit Mac! Pas Liu Er. Wukong n’avait pas utilisé l’ancien nom de Macaque. Il avait…Wukong a…il aimait…il…!
Le cœur de Macaque battait trop vite dans sa poitrine. Il cognait si fort que le singe de l’ombre eut peur que le son réveille Wukong. Oh par pitié, faites que Wukong ne se réveillerait pas. 
Si il le faisait, il verrait certainement le visage rouge de Macaque, et le sourire qu’il était incapable de faire disparaitre. Les yeux du singe à la fourrure de jais montreraient certainement tout l’amour qu’il portait à Wukong? et Macaque n’était pas prêt à ce que Wukong voit cette expression de lui. Ce serait tellement honteux. Il se sentirait si déshonoré, si Wukong découvrait à quel point des mots aussi simples avaient excité le singe à ses côtés. 
C’était stupide de penser ainsi. Mais le Macaque serait prêt à tuer Wukong, plutôt que de lui avouer combien une simple phrase avait été efficace. Suffisamment pour lui permettre d’effacer ses doutes, et lui permettre de dormir à nouveau.  Dieu! Macaque détestait tellement Wukong! Ce crétin était beaucoup trop adorable pour le bien du singe de l’ombre. 
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prosedumonde · 6 months
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Parfois, elle se surprend à penser que tout cela ne sert à rien, à penser qu'aucun mot ne parviendra jamais à rendre le monde meilleur. Que ce n'est qu'une illusion. Chaque jour est un combat pour que les mots adviennent."  "Que vaut la vie ? Parfois moins que rien. Elle écrit à son amie, Mademoiselle Loyer, "on ne meurt qu'une fois, et ce qui me rassure contre les horreurs de notre situation, c'est que personne ne perdra en me perdant.
Astrid de Laage, De la main d'une femme
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lesdamesmures · 6 months
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Scène 7 "Aunt Catherine"
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Après un moment pour me laisser prendre des photos, Catherine ramassait sa robe avant de me demander d'une voix presque timide
"Tu veux bien me montrer ta chambre ?"
"Oh bien sur tatie ! c'est en haut tu n'as qu'à me suivre" répondais-je en tournant la tête vers la mezzanine comme pour lui indiquer l'endroit.
Son regard de femme mure, pleine d'expérience me troublait énormément. Depuis le début je la laissais mener les choses, j'avais la sensation qu'elle aimait cette docilité avec laquelle je répondais oui à tout ce qu'elle me demandait, sans prendre d'initiative. J'étais intimidé par sa maturité et terriblement troublé par la situation que je n'aurai jamais imaginé vivre avec toutes ces années.
Je profitais de l'instant où elle montait les escalier derrière moi pour la prendre en photo une fois en haut de l'escalier. Elle me laissait faire tout en souriant avec un regard attentif et coquin par moment. Sans trop y croire, je pouvais déceler dans ses yeux du désir, celui de m'offrir ce dont j'avais rêvé il y a si longtemps.
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Après un rapide coup d'oeil elle me félicitait pour la décoration et l'ordre de mon petit nid comme elle disait. Elle me demandait si elle pouvait s'assoir sur mon lit et me regarder à son tour. Je restais interloqué un moment alors elle ajouta
"Moi aussi j'ai envie de te regarder te déshabiller, tu as bien profité toi alors à moi maintenant"
"Ah oui mais j'ai pas l'habitude qu'on me regarde tu sais"
"Tu crois peut-être que j'ai l'habitude de faire ça moi ?" répondait-elle comme si elle voulait me rassurer
Alors sans répondre je commençais à déboutonner ma chemise et dévoilait mon torse lisse. Sans être complexé de ne pas avoir de poils, je me sentais pas à l'aise et je craignais qu'elle ne me trouve pas assez viril mais visiblement ses "hum" me laissaient penser qu'elle appréciait mon torse. Je retirais chaussures et chaussettes avant de défaire ma ceinture sans doute trop vite à son goût.
"On est pas pressé, tu as la gentillesse de m'héberger pour la nuit, on a tout notre temps"
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FIn de l'histoire
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kilfeur · 2 months
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Avec le thème d'être un parent est assez présent dans tdp avec Viren qui essaie de se racheter auprès de Soren et se sacrifie pour sauver Katolis mais aussi son fils. Harrow qui a laissé un vide dans le coeur de ses enfants en payant par sa mort ses actes. Mais il les aimait et tenait à eux tout comme Sarai. Runaan qui refuse de retourner auprès de Rayla à cause de sa culpabilité. Aaravos qui a essayé de défendre sa fille contre l'ordre cosmique le laissant amère et vengeur. J'avoue que ça m'a fait penser à Silco et Vander dans Arcane, Vander qui était le chef de Zaun et qui a essayé de résoudre de manière pacifique et garder les habitants en sécurité mais au final échoue et laisse une fille inconsolable. Silco qui voulait tuer Vander par vengeance et a adopté l'une de ses filles Powder et l'a manipulé et l'a renforcé dans ses pires traits. Mais qui au final a fini par s'attacher à elle et meurt à la fin
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Et quand à l'ordre cosmique oui ce sont des connards pour avoir condamner une gamine. Mais ça me fait penser aux frères dieux dans RWBY qui refusait de ressusciter le bien aimé de Salem bien que c'est des connards se révélant être assez humains. Surtout qu'on révèle qu'ils ne sont pas vraiment des dieux et qu'ils ont essayé de répliquer ce qu'ils ont apprit dans le monde de Remnant en vain.
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With the theme of being a parent quite present in tdp with Viren trying to make amends with Soren and sacrificing himself to save Katolis but also his son. Harrow, who left a void in his children's hearts by paying for his actions with his death. But he loved and cared for them, as did Sarai. Runaan, who refused to return to Rayla because of her guilt. Aaravos who tried to defend his daughter against the cosmic order, leaving him bitter and vengeful. I confess that this reminded me of Silco and Vander in Arcane, Vander who was the leader of Zaun and tried to resolve the situation peacefully and keep the inhabitants safe, but in the end failed and left an inconsolable daughter. Silco who wanted to kill Vander out of revenge and adopted one of his Powder daughters, manipulating and reinforcing his worst traits. But in the end, he became attached to her and dies in the end.
And as for the cosmic order, yes, they're assholes for condemning a kid. But it reminds me of the god brothers in RWBY who refused to resurrect Salem's beloved even though these assholes turned out to be quite human. Especially since it's revealed that they're not really gods and that they tried to replicate what they learned in Remnant's world to no avail.
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solhrafn · 2 months
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Bon y s’est passé plein de trucs depuis mon dernier post, mais en gros, on a fait trois jours de chalet, temps variable donc super pour les photos, je me suis retrouvé pris dans des draches et sur des chemins inondés mais sans renoncer car une fois trempé, rebrousser chemin ne sert à rien. Là j’ai pris V et on est en road trip entre Fjords et sommets depuis hier et elle sera une barroudeuse. J’ai hâte qu’elle grandisse encore un peu.
J’ai des pensées par rapport à la mort et je réfléchis un peu sur mes angoisses. Je gros que mon anxiété vient du fait que j’ai beaucoup à perdre maintenant. Je ne peux m’empêcher de penser à chaque moment partager ici avec V et j’essaie qu’ils soient des moments qui resteront avec elle toute la vie, comme faire ce trip me ramène en mémoire les moments semblables que j’ai vecus avec l’un ou l’autre de mes parents. Le changement de perspective d’enfant à adulte est troublant.
Time Flies de Steven Wilson s’est mis à jouer sur le shuffle. Ma gorge se serre. Helvegen (skaldic version) de Wardruna vient à son tour et les larmes suivent. Je comprends certains mots de ma mère dzns ma chair désormais.
Sinon petites frustrations à cause de touristes cons en bobil dans des cols méga étroits, situation qui devient la cata quand un autre connard en véhicule similaire décide de venir à contre sens. Sérieusement si vous venez en Norvège ne venez pas en camping car ou en caravane. Si vous devez absolument infliger votre présence de trou de balle en véhicule inadapté aux autres, au moins apprenez les règles de courtoisie locales (si vous êtes un véhicule qui fait 40 sur une route à 80, laissez passer ceux qui vous suivent dès que possible).
Sinon là on est mid-trip et on fuit les zones orange niveau tourisme en allant vers l’est, direction le glacier au dessus de Sognefjell.
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pommunist · 6 months
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https://www.tumblr.com/pommepom/745227717988974592/update-on-the-admin-situation-for-tumblrinas-about?source=share
Je sais pas si tu as vu ce post mais apparemment des anciens admins vont bientôt publier un document rassemblant tous les problèmes auxquels ils ont fait face dans le studio. Ils disent avoir voulu parler en privé avec Quackity mais apparemment c'est compliqué (sans surprise) donc s'il ne se manifeste pas bientôt le document sera mis en ligne publiquement 🙃
Je sais plus quoi penser à part peut être que Quackity devrait écouter ce que dit Solidaires et créer le dialogue le plus rapidement possible. J'ai peur qu'il se tire une balle dans le pied et fasse dégénérer la situation pour rien (par peur du procès? alors qu'on arrête pas de lui dire que c'est complètement équivalent? J'imagine bien que c'est dur mentalement pour lui, et peut être qu'il a même plus la thune pour se faire conseiller par un pro, jsp, j'essaye de comprendre)
Oui j’avais vu ça passer ! De ce que j’ai compris c’est un ancien lead dev de Qstudios qui a personnellement eu une expérience plutôt ok mais qui a récolté des infos et des témoignages sur la situation
C’est possible que Q veulent régler ça en interne pour que ça fasse le moins de « drama » possible sauf qu’on est déjà bien loin du simple drama la
En plus le « non mais c’est mieux de régler ça en privé » mdr ok mais en attendant ils en parlent ni aux ccs ni aux viewers ni aux ex et actuels admins donc BON
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sissa-arrows · 2 months
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Je suis d'accord avec toi.
Je sais qu'ils n'ont pas de liberté d'expression au Maroc, il se passe des choses horribles là-bas pour ceux qui défient le makhzne. Sans parler de la situation socio-économique du pays qui fait que c'est vraiment pas ce à quoi la population veut penser alors que eux ont du mal dans certaines régions à survivre : pauvreté, proxénétisme, pedocriminalité etc. Vraiment ils ont tout mon soutien.
Mais qu'en est-il de la dispora ? J'ai pas d'excuse à leur trouver. Aucune. Après je sais qu'il y'en a pas mal qui sont contre toute cette hypocrisie et normalisation avec l'entité sioniste mais c'est pas la majorité. Honnêtement je n'arrive à trouver d'excuse à ces gens-là. Il n'y en a pas. On leur demande même pas de devenir militant pour la Palestine mdr. Mais juste de RECONNAÎTRE qu'il y'a un problème avec le makhzen. Ils veulent pas. On leur demande pas de nous aider à récupérer notre patrimoine. On leur demande D'ARRÊTER de le voler.
On leur demande pas du positif. On leur de ne tomber dans le négatif. On leur demande du neutre c'est tout mdr.
J’ai rien à ajouter t’as tout dit.
J’ajouterai aussi que la diaspora n’est pas biberonné à la propagande pro colonialisme and anti Algérie du makhzen donc ils ont encore moins d’excuse.
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tiger-willow · 7 months
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Je suivrai temporairement la balise « qsmp discourse » afin de pouvoir obtenir plus de mises à jour sur cette situation et lorsque le serveur s’ouvrira à nouveau.
Je viens de trouver toute cette putain de situation très bouleversante et même si je continue à penser positivement et que ça va aller mieux, avec tout ce qui se passe sur Twitter avec les admins, les CC’s le syndicat français et l’admin de Pomme, je commence a avoir mon les doutes. À un moment donné hier, j’ai eu une putain de dépression nerveuse à cause de toute cette situation et je ne veux tout simplement pas que Qsmp se termine si tôt si cette situation n’est pas résolve.
Désolé si j’ai l’air de faire du doomsposting, je suis vraiment très très inquiet de ce qui va se passer car je commence à ne pas être convaincu que l’os choses s’améliorent. Je dirais que pour que cette situation soit corrigée, il faut une communion entre Quackity, les higher ups et les admins pour trouver une solution approprié à ce problème.
Je suis juste très fatigué de cette merde et même si cela ne fait que trois jours, je m’attends à d’énormes changements de la part des admins et du côté français de la communauté. J’en ai fini avec le grand post et j’espère que les choses s’amélioreront et que d’énormes changements se produiront.
J’en ai fini avec cette merde…
(English:
I will be temporary be following the ‘qsmp discourse’ tag so I can get anymore updates on this situation and when the server does open up again.
I have just found this whole fucking situation to be very upsetting and although I still have been thinking positive and that it will get better, with all the stuff on Twitter with the admins, CCs, French union and Pomme’s admin I am starting to have my doubts. At one point yesterday I had a fucking mental breakdown over this whole situation and I just don’t want qsmp to end so soon if this situation is not solved.
Sorry if it sounds like I’m doomsposting, I’m just really really worried about what is going to happen since I’m starting to not be convinced that things are getting better. I’d say what it needs for this situation to be fixed is communion between Quackity, the higher up’s and the admins to find a proper solution to this.
I’m just very tired of this shit and although it has only been three days, I do expect huge changes on behalf of the admins and the French side of the community. I’m done with the large post and I do hope things get better and huge changes come our way.
I’m fucking done with this shit…)
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ltalaynareor · 3 months
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Les derniers jours de Jérusalem
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Alix se tenait devant la tombe de Baudouin IV de Jérusalem, le cœur lourd et les larmes aux yeux. Elle se rappelait avec émotion son ami d'enfance, l'amour de sa vie, celui qui avait été roi à un si jeune âge et qui avait lutté avec tant de courage contre la maladie qui le dévorait.
Alors que la ville de Jérusalem était assiégée par Saladin et que les combats faisaient rage depuis trois jours, Alix ne pouvait s'empêcher de penser à ce que Baudouin aurait fait dans une telle situation. Elle savait qu'il aurait cherché à protéger son peuple, à sauver autant de vies que possible.
Mais alors que Balian d'Ibelin était sur le point de négocier la reddition de Jérusalem avec Saladin, Alix sentait le poids de la déception de Baudouin. Elle savait qu'il aurait été fier de voir que la ville serait épargnée, mais elle savait aussi qu'il aurait été attristé de voir son précieux royaume tomber aux mains de l'ennemi.
Alix posa une rose sur la tombe de Baudouin et murmura une prière pour son âme, pour qu'il repose en paix aux côtés des anges. Elle sentit alors une main se poser doucement sur son épaule, et se retourna pour voir Balian d'Ibelin, le défenseur de Jérusalem, qui lui offrit un sourire triste mais rassurant.
"Nous avons fait ce que nous pouvions, Alix", dit-il doucement. "Nous avons préservé la vie de nos frères et sœurs, de nos enfants. C'est ce que Baudouin aurait voulu."
Alix hocha la tête, les larmes coulant librement sur son visage. Elle savait que Baudouin aurait été d'accord avec Balian, qu'il aurait compris les sacrifices qui avaient dû être faits pour sauver la ville. Mais son cœur restait lourd de chagrin pour son roi bien-aimé, parti trop tôt à cause de la maladie qui l'avait consumé.
Alors qu'elle se tenait là, devant la tombe de Baudouin IV de Jérusalem, regardant autour d'elle la ville qui avait été le joyau de son royaume, Alix jura de continuer à se battre, à honorer la mémoire de son roi, de son ami, de son amour. Et elle savait qu'où qu'il soit, Baudouin veillait sur elle, sur eux tous, avec fierté et amour.
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lerefugedeluza · 7 months
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C’est fou comme les pensées peuvent s’emballer quand on les laisse faire. J’aimerais qu’elles se taisent car cette nuit elles me font mal. J’ai l’impression que je n’arriverai jamais à rien et que peu importe mes efforts je vais rester coincée dans cette situation pour toujours. J’aimerais dormir pour ne plus penser et me dire de mille et une façons que j’ai absolument tout raté et que ma vie n’est qu’une succession d’échecs. C’est fou à quel point le bonheur et la stabilité peuvent être détruits d’un coup par une simple pensée qui s’est mise à dévaler la pente de notre esprit et à grossir jusqu’à nous prendre à la gorge et nous étouffer. Je voudrais avoir la force de croire en moi quoi qu’il arrive et peu importe la fatigue accumulée.
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francepittoresque · 3 months
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2 juillet 1778 : mort de Jean-Jacques Rousseau ➽ http://bit.ly/JJ-Rousseau Philosophe, écrivain, musicien, Jean-Jacques Rousseau fut toujours un irrégulier dans la société de son temps : orienté, dès son enfance, vers les plus basses conditions, il en fut réduit à vivre d’expédients quand il vint chercher fortune à Paris, jusqu’au moment où les créations de son génie vinrent le sortir, soudainement, de cette situation pénible, et firent de lui le philosophe dont l’oeuvre puissante contribua, selon l’expression de Goethe, « à faire penser le monde entier »
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ernestinee · 1 year
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J'ai lu "Passion simple" d'Annie Ernaux. C'est joli, j'ai trouvé ça doux. Le ton monocorde et détaché contraste avec la force de son attente. L'histoire est autobiographique. Elle attend un homme bien plus jeune qu'elle (elle a 50 ans au moment de l'histoire), elle attend son appel, sa venue, et quand il vient elle pense déjà à quand il repartira et à l'attente qui suivra. J'ai eu la sensation d'attendre avec elle.
Je me suis reconnue dans certaines actions. En vouloir au monde entier d'exister parce que le monde entier n'était pas lui, en vouloir aux autres activités d'exister parce qu'elles m'empêchaient de lui dévouer toutes mes pensées, aimer tout ce qui se liait à lui, même de très loin. Aimer le manque et la peine parce qu'ils sont proportionnels à la passion, aimer la douleur parce qu'elle prouve l'existence de cette histoire. Je me souviens avoir dit à ma meilleure amie que je n'avais plus envie de quoi que ce soit qui m'empêche de penser à lui. De l'extérieur ça semble violent parfois et j'ai lu certaines critiques qui allaient dans ce sens, "quelle femme désespérée", mais de l'intérieur c'est douceur, force et passion, c'est pour cela que la lecture m'a semblée douce.
Le récit a donné lieu à une réflexion sur l'écart entre la personne et la situation. Et finalement, est-ce vraiment une personne qui nous manque ? N'est-ce pas plutôt la situation dans laquelle cette personne nous met ? N'est-ce pas plutôt comment on se sent en sa présence ? N'est-ce pas plutôt la sensation d'exister, de ressentir quelque chose très fort ? Et s'il revient des années plus tard? Et s'il fait comme si rien n'avait changé, malgré que tout aura changé ? Est ce qu'on sera déçus ? Quel sera le décalage entre les retrouvailles fantasmées et la réalité ?
J'ai aussi lu des commentaires abjects sur l'âge de l'autrice, "elle ferait mieux de faire de la broderie ou aller à son club de bridge". On souffle fort, il n'y a pas d'âge pour la passion. J'aime comme elle dérange des personnes qui méritent d'être dérangées. Qui ont besoin d'être dérangées.
J'adore comme avec la simplicité, la justesse et la rapidité de ce récit (70 pages), elle réussit à m'emporter et à lancer mes pensées au delà de son histoire. J'aime me dire que la passion est universelle.
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bourbon-ontherocks · 6 months
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First line tag!
I was tagged by (I think? I'm sorry but it was a while ago) @sothischickshe and @pia-writes-things ❤️❤️
Rule: List the first line of your last 10 (posted) fics and see if there's a pattern!
– Je vais, heu… je vais quitter la conversation. Au-revoir. "I, uh... I'm gonna leave the conversation. Good-bye."
Il faudrait penser à colmater cette fissure dans le mur. Someone should plug that crack in the wall.
Florence tombe. Florence collapses.
— Bon ben, encore une affaire rondement m'née ! On fait une bonne équipe, hein ? "Another case smoothly handled! You and I make a good team, yeah?"
Aujourd'hui est un jour particulier. Today is a special day.
La situation est tellement cliché que c’en est rageant. The situation rings so cliché, it's infuriating.
Les impacts de balles courent sur le crépi défraîchi en une cicatrice minérale, une mémoire qui résonne encore dans ses oreilles, et elle manque de renoncer. The bullet marks run across the worn-out render like a mineral scar, a memory still echoing in her ears, and she almost gives up.
Elle va bien. She's fine.
– J'ai pas les enfants, ce soir, vous… vous voulez venir ? "I don't have the kids tonight, you... do you want to come in?"
Hébétude. A daze.
There's definitely a pattern, which doesn't come as a surprise since I generally give a lot of thought to my first lines.
I hate first lines that feel too exposition-y so I like diving right in the middle of the action with a short sentence and a tight POV, like we just barged into someone's inner monologue. I always try to make it a bit immersive and intriguing, for instance by mixing a domestic thought with a rather odd or insignificant detail (e.g. something like "they ran out of her usual detergent brand." or "In retrospect, his life choices had not been that bad.") to create a connection with the reader and make them want to know more.
More rarely, I'll start with a dialogue line that's almost always borrowed from canon. This tends to happen for fix-it fics of sorts that start immediately after a canon scene, to show where I start off.
I don't know who has or hasn't done this yet since I come way after the battle, so feel free to play anyone, and I'll tag @hemerae-ramblings @luluonthemoon @sdktrs12 @michelleelizabethtanner just in case but no presh 😘
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