La Mode illustrée, no. 11, 14 mars 1875, Paris. Coiffures et accessoires de coiffures de chez M. Boutin, rue du Quatre-Septembre, 9. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Coiffures nos. 1 et 1a. — Pour l'exécuter on noue les cheveux sur le côté gauche assez haut, on les roule sur eux-mêmes en colimaçon. On forme au-dessus du front une frisure Fontanges, à canons mousseux. Les cheveux des tempes sont relevés en racines droites, et couvrent la frisure du devant.
Par derrière on place un chignon à quatre branches, dont deux sont disposées en torsade retombant sur la nuque, pour former un catogan, et les deux autres sont placées comme diadème, touchant à la frisure Fontanges. Une longue boucle mousseuse, placée derrière la torsade supérieure, coupe celle de la nuque et reparait large et souple sous le catogan.
La frisure Fontanges coûte 10 francs, le chignon à quatre boucles, 40 francs, et la longue boucle mousseuse, 15 francs.
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Hairstyles nos. 1 and 1a. - To perform it we tie the hair on the left side quite high, we roll them on themselves in a spiral. A Fontanges crimp is formed above the forehead, with frothy barrels. The hair at the temples is raised in straight roots, and covers the curls in the front.
From behind we place a bun with four branches, two of which are arranged in a twist falling on the nape of the neck, to form a ponytail, and the other two are placed as a diadem, touching the Fontanges crimp. A long foamy loop, placed behind the upper twist, cuts that of the nape of the neck and reappears wide and supple under the ponytail.
The Fontanges curl costs 10 francs, the chignon with four loops, 40 francs, and the long fluffy curl, 15 francs.
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Coiffure nos. 2 et 2a. — Les cheveux sont ondulés par devant. Peigne en acier bleui, de forme élevée. Par derrière, un chignon-barrette mousseux, imitant l'ondulation. Les cheveux de la personne que l'on coiffe sont attachés assez bas, partagés en deux, et croisés sur le devant avant de placer le peigne.
Le peigne en acier bleui coûte 35 francs, le chignon ou barrette mousseux coûte 40 francs.
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Hairstyle nos. 2 and 2a. — The hair is wavy in front. Blued steel comb, high form. Behind, a sparkling bun-bar, imitating the wave. The hair of the person being styled is tied fairly low, parted in two, and crossed in front before placing the comb.
The blued steel comb costs 35 francs, the sparkling chignon or barrette costs 40 francs.
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Coiffure nos. 3 et 3a. — Les cheveux de devant sont ondulés sur la fourche grand modèle, par conséquent, à larges ondulations. Sur chaque côté on forme ou l'on pose trois canons roulés de bas en haut, comme pour les coiffures Louis XV. Une torsade ayant 60 centimètres de longueur encadre ces canons.
Par derrière, les cheveux naturels, noués très-bas, forment un catogan, puis sont roulés en canons, fixés par une épingle à pointe fermée.
Deux boucles mousseuses (no. 7) placées derrière la torsade forment des ondulations bouffantes, qui retombent sur le canon du bas. Chaque boucle est partagée en deux, afin de garnir de bouclettes le pied du canon. Une guirlande de marguerite et myosotis formant aigrette se prolonge un peu en arrière, et repose sur la nuque.
La guirlande de fleurs coûte 25 francs, les six rouleaux coûtent 12 francs, la torsade ayant 60 centimètres de longueur coûte 20 francs, la paire de boucles mousseuses, 25 francs.
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Hairstyle nos. 3 and 3a. — The front hair is wavy on the large model crotch, therefore, in wide waves. On each side one forms or one poses three guns rolled from bottom to top, as for the hairstyles Louis XV. A twist having 60 centimeters in length frames these guns.
Behind, the natural hair, tied very low, forms a ponytail, then is rolled up into barrels, fixed by a pin with a closed point.
Two frothy curls (no. 7) placed behind the twist form puffy waves, which fall on the lower barrel. Each loop is divided into two, in order to garnish the foot of the barrel with loops. A garland of daisies and forget-me-nots forming an egret extends a little behind, and rests on the nape of the neck.
The garland of flowers costs 25 francs, the six rolls cost 12 francs, the twist 60 centimeters in length costs 20 francs, the pair of sparkling curls, 25 francs.
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Coiffure no. 4 (vue de dos). — Se compose d'un chignon sans tiges en forme de torsades dans le bas, avec nœud postillon, garni de bouclettes et entouré de coquilles.
Le chignon sans tiges coûte 70 francs, la paire de bouclettes mobiles coûte 5 francs.
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Hairstyle no. 4 (back view). — Consists of a bun without stems in the shape of twists at the bottom, with postilion knot, trimmed with ringlets and surrounded by shells.
The chignon without rods costs 70 francs, the pair of loose ringlets costs 5 francs.
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Accessoires de coiffures.
Chignon no. 1. — Composé de la natte mousseuse no. 2, à pointes frisées, et de la natte jumelle no. 3, également à pointes frisées, qui se-recoiffent très-facilement.
Les nattes jumelles no. 3 coûtent 35 francs, la natte mousseuse no. 2 coûte 45 francs.
Chignon no. 4. — Se compose d'un catogan lisse, entouré d'une jolie torsade avec marteaux, renversé au milieu.
Son prix est de 45 francs.
Chignon no. 5. — Chignon Marie-Antoinette, très-élégant, avec frisures devant, torsade, nœud, marteau et catogan.
Son prix est de 60 francs.
Chignon no. 6. — A six branches, pour trois torsades ou deux nattes mobiles. Très-facile à recoiffer.
Son prix est de 50 francs et au-dessus, celui de la boucle mousseuse est de 13 francs.
Frisures nouvelles. — No. 7. — La paire, ayant 60 centimètres de longueur, coûte 25 francs.
No. 8. — Serpentine-bandeau, rétrécissant le front.
Ce bandeau coûte 20 francs.
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Bun no. 1. — Composed of foam mat no. 2, with curly tips, and the twin braid no. 3, also with curly tips, which can be combed very easily.
La beauté d’une femme n’est pas dans les vêtements qu’elle porte, la silhouette qu’elle porte ou la façon dont elle se peigne les cheveux. La beauté d’une femme se voit dans ses yeux, parce que c’est la porte de son cœur, l’endroit où réside l’amour. La vraie beauté d’une femme se reflète dans son âme. C’est l’attention qu’elle donne avec amour, la passion dont elle fait preuve et la beauté d’une femme qui ne fait que croître avec les années qui passent.
Dans la rue de l’Espérance, on aperçoit encore le salon du vieux Fernand, qui officiait en artiste du peigne et du ciseau. « Coiffeur », dit encore l'enseigne, se faisant l’écho d'un temps où on venait se faire tondre en parlant mistral et bourrasques. Sa boutique c'était pas le Louvre, mais chaque coup de ciseau était un coup de pinceau, chaque mèche tombée, une œuvre d'art éphémère. « Les cheveux blancs, c'est les souvenirs qui poussent » qu'il disait de sa voix rocailleuse résonnant sur les murs écaillés. Ses mains, secouées de tremblements, tissaient des coiffures comme on noue des amitiés : serrées, solides et un brin compliquées. Sa vitrine était cachée derrière un rideau plus orange qu’un soleil couchant. « La discrétion, mes enfants, c'est la clef de l'élégance, » qu'il affirmait, le Fernand, alors que c'était surtout pour masquer la poussière qui s'accumulait. Le soir, après avoir rangé ses rasoirs et ses flacons d'après-rasage qui sentaient le vieux temps, il s'asseyait sur le seuil de sa boutique et tirait sur sa pipe en bois d'ébène. « Un coiffeur, mes gosses, c'est plus qu'un artisan, c'est le psy du pauvre, le confesseur du dimanche, le témoin silencieux des vies qui défilent. » Et sur ces pensées, il écrasait son mégot contre le pavé, dans un geste aussi définitif que la fermeture imminente de son salon. Aujourd’hui, au premier, les géraniums de la veuve Dupont, s'épanouissent comme les rumeurs du quartier. « C'est beau, hein ? » qu'elle lance, tête penchée au dehors, « ça donne de la couleur, un peu comme un sourire en plein enterrement. » Un passant, un vieux du quartier qui a connu Fernand, s'arrête un instant et lève les yeux en répliquant : « C'est sûr, madame Dupont, et avec tout ce rouge, on dirait presque que les géraniums se sont mis à boire plus que Fernand à ses belles heures ! » Elle rit en se remémorant le coiffeur et son don pour l'éloquence subtile. Elle l’imagine lâcher : « Vos géraniums, Madame Dupont, sont un peu les cheveux roux de la rue. Ils mettent du panache au quartier, tout comme une rousse incendiaire dans un congrès de chauves. »
Rideau de Pierisim
Prise électrique de Awingedllama
Coussin 'Kuromi' de Bknysimz
Sac de Platinumluxesims
Valise de Felixandre
Vêtements pliés de Wondymoon
Vêtements pliés de Syboulette
Pull de Leosims
Bottes de Bergdorfverse
Trousse de toilette de Platinumluxesims
Brosse à dent électrique de TheClutterCat
Brosse à cheveux de Sixam
Sèche-cheveux de Pierisim
Lingettes du jeu
Fard à paupière de ATS4
Kit faux-cils de Syboulette
Blush crème, déodorant, gel à sourcils, gel visage de Simkoos
Gloss de Simkoos
Crème pour les mains de ATS4
Crème et Rasoir, étui et solution de lentilles de Syboulette
Crème, crème pour le corps de LilacCreative
Papier peint de Harrie
Parquet de Pierisim
Alice - Sac à Main
Meuble d'entrée de Tuds
Miroir de Littledica
Plante de Awingedllama
Bougie de Harrie et Felixandre
Sac à main de Bergdorfverse
Perrier de ATS4
Oreo de ATS4
Clés, Pince à Cheveux de ATS4
Lunettes de soleil de ATS4
Passeport, Tictac de ATS4
Rouge à lèvres de ATS4
Crème pour les mains de Platinumluxesims
Chewing-gum de ATS4
Parfum de ATS4
Mouchoirs de ATS4
Papier peint de Harrie
Parquet de Pierisim
Tom - Sac de Voyage
Ventilateur de Awingedllama
Radiateur du jeu
Prise de Felixandre
Rideaux de Pierisim
Coussin de Simkoos
Sac de voyage de Pierisim
Vêtements pliés de Simkoos
Pulls pliés de Leossims
Pantalons pliés de Leosims
Baskets de Syboulette
Brosse à dent électrique de TheClutterCat
Shampoing de Myshunosun
Peigne de Platinumluxesims
Crème et Rasoir de Syboulette
Produits de Syboulette
Crème de ATS4
Déodorant de ATS4
Crème pour les mains de ATS4
Lubrifiant de Theclutterscat
Papier peint de Harrie
Parquet de Pierisim
Tom - Sac à dos
Salon de Sundays
Ordinateur portable, casque de RightHearted
Sac à dos de ATS4
Passeport de ATS4
Clé de Voiture de ATS4
Bouteille d'eau de ATS4
Chips de ATS4
Cigarettes de Simplex
Parfum de ATS4
Papier peint de Harrie
Parquet de Pierisim
« Tout, alors qu’il approchait de la mort, lui paraissait maintenant irréel. Quel était donc cet envoûtement qu’on avait appelé vivre? Perdu dans les vapeurs de souvenirs qui se confondaient imperceptiblement avec les formes mouvantes d’un monde qu’on ne pouvait étreindre, il disparaissait déjà en pensée, orphelin de sa substance, son être ne croyant plus en sa propre réalité. Les yeux embués, il demeurait silencieux, comme happé par la vision méduséenne d’une éternité qui retire son masque pour vous suspendre à son regard. Tout était fini à part l’énigme. Et tandis que l’oubli posait ses mains glacées sur son front pour lui donner son baptême de ténèbres, il lui semblait que tout n’avait été qu’un songe, que sa vie, aussi longue fût-elle, était passée comme un peigne glissant dans les cheveux du rêve. »
Nous rangeons la vaisselle sale dans l'évier, nous nous mettons à la fenêtre, nous respirons la froideur des étoiles, nous boudons la lune ou bien nous admirons ses mantilles.
Nous épions le chat, nous écoutons les allées et venues du chien - un oiseau remue, le cœur d'un arbre bat - nous croyons que la nuit frissonne pour nous.
Ils éteignent au loin : une maison fond dans les ténèbres.
Les coassements des grenouilles s'égaillent, un homme pisse dans la suie, une chouette hulule et transit la nuit.
La nuit se tait.
La chouette et son gosier bleuâtre se font attendre.
Cécile se remet au piano, abuse de la pédale douce parce que des inconnus dorment.
Je fais ma toilette dans l'ombre, je m'éclaire avec ma cigarette.
Cécile joue toujours.
Je m'allonge sur notre lit, je ferme les yeux : le parfum des roses entre, la fenêtre se change en hublot.
Des volailles remuent sur les perchoirs, le silence se replace, les doigts de Cécile se fatiguent.
Elle vient, elle se penche sur mon feu orange, elle vérifie mon buste, elle s'en va avec ma cigarette, elle se lave vite les dents.
Je crois entendre une adolescente sportive qui se purifie au soleil, sous le visage d'une fontaine.
C'est fini.
Cécile crache dans une cuvette.
Elle se peigne, elle déplie sa chemise de nuit qu'elle lance sur la chaise, elle détruit la symétrie des repasseuses.
Elle nettoie ses ongles sans les voir, elle écrase ma cigarette sur l'appui de fenêtre, elle met sa tête dans les parfumées, elle me dit que la nuit comme la pluie tombe dans ses cheveux.
Il avait soigneusement ciré ses chaussures noires, enlevé les petits graviers coincés sous la semelle, traité le cuir, vérifié la symétrie des lacets.
Il avait depuis longtemps appris à repasser ses vêtements, il avait parfait sa technique pour chasser les faux plis, pincer le tissu, utiliser la vapeur. Son pantalon était lisse, le pli pincé longeait parfaitement le milieu de la jambe. Même le cordonnet de sa chemise était impeccablement courbé. Il avait le temps de se concentrer sur les détails.
A propos de chemise, il avait choisi cette semaine celle qu'il avait dû repriser au coude gauche. Il ne parvenait pas à s'en séparer, malgré l'usure. Il y a quelque chose de rassurant dans l'usure.
Il se vêtit également de son gilet sans manches, enfila son par-dessus gris foncé, celui avec lequel il n'a pas trop chaud, d'un geste précis des doigts, il remit sur le côté ses fins cheveux un peu récalcitrants et il sortit.
Fermer les yeux, sentir le soleil, humer l'air de cette fin de printemps.
Ce trente-huitième printemps sans elle.
Il fit le tour du jardin, le sécateur dans une main, une petite bouteille d'eau dans l'autre. Il coupa quelques branches du saule tortueux, pour la lumière de ce joli vert, quelques iris et de l'ail ornemental pour le violet, des coeurs de Marie pour la légèreté, et bien sûr des pivoines, opulentes et généreuses, ses préférées.
Il posa le sécateur sur la grosse pierre plate et se mit en route. Un pas lourd après l'autre. Pas trop vite, il avait le temps, elle n'allait pas se sauver de toutes façons. Et il ne fallait pas risquer de tomber. Se casser le col du fémur. Se retrouver alité, à son âge, c'est ne plus jamais se relever.
Mais il voulait être au rendez-vous. Alors un pas lourd après l'autre. Un pas raide après l'autre. Les chevilles qui tirent, les genoux douloureux, le dos voûté. Doucement et prudemment surtout. Regarder comment les voisins ont arrangé leurs bordures, entendre jouer les enfants derrière ce muret. S'asseoir 10 minutes sur le nouveau banc, installé exprès pour lui, à mi-parcours, par le petit-fils du voisin qui travaille aux aménagements communaux.
Un bon garçon, celui-là. Il se cachait et venait marauder des fraises en bordure du jardin quand il était petit, il s'assurait de ne pas être repéré par le chien d'en face, qui aurait ameuté tout le quartier, je le voyais se glisser entre les haies à plat ventre, comme s'il était en mission spéciale. Ensuite quand il avait appris que nous avions planté les fraisiers exprès pour lui, il glissait des dessins dans notre boîte aux lettres tous les jours. Et toi Lise, toi tu les collais partout sur le frigo et tu remarquais comme il dessinait de mieux en mieux et tu le félicitais. Regarde aujourd'hui il dessine des jardins, et des parcs, et des meubles pour les parcs.
Il caressa le prénom de sa femme gravé sur le banc et se leva doucement. Reprendre la route.
Il fit signe à ce vieux qui promenait son chien et dont il avait oublié le nom. Il n'osait pas le lui demander, il ne voulait pas que ça s'ébruite qu'il perdait la mémoire. Mais c'était un fait, depuis un moment les objets n'étaient plus posés où ils devaient l'être, les mots n'arrivaient plus toujours au bon moment, parfois même ils n'arrivaient plus du tout.
Ma Lise, je me souviens de chaque minute passée avec toi, je me fiche d'où j'ai posé ce peigne, et des mots qui se sont envolés, je me souviens de toi et tes pivoines, tu faisais un bouquet et tu t'installais sur la pierre plate avec ton carnet et tes aquarelles. Je me souviens de la transparence et de la lumière que tu créais avec tes pinceaux, je trouvais ça magique, et je voyais tes cheveux dans les rayons du soleil avec ce petit vent de mai qui sentait comme toi et comme les fleurs du jardin, et je ne risque pas d'oublier ça ma Lise, regarde celles-ci sont rose vif comme tu aimes.
Il enleva le bouquet fané de la semaine dernière, remplaça l'eau sale par celle de la petite bouteille, posa délicatement les fleurs fraîches dans le vase et ajusta le bouquet pour que ce soit joli. Des gestes précis, parfaits, habitués.
Puis il caressa le marbre rose en soupirant et prit le chemin du retour.
Petit déjeuner à la rivière. C’est beau. L’endroit est magique.
Cela ressemble étrangement aux vacances. Il fait chaud.
L’eau est froide. Il faut un peu de courage pour se laver, mais tout le monde y passe. Cheveux, ongles, peigne à poux. La totale.
Déjà midi. Étonnement ils veulent tous partir. Moi pas. J’ai besoin de poser. Mais ils ont envie de tracer. Alors je suis « ok les gars mais on s’arrête tôt hein ! » Alors on mange, on fait un café, la vaisselle, on cherche l’opinel, on s’engueule, on se réconcilie, on remballe. Et il est 15h. Voilà voilà. Puis c’est l’autoroute car il faut aller au-delà de Milano et sa morne pleine. Au moins jusqu’à Boletta ! Et puis là c’est la montagne et trouver du plat bein c’est pas si simple.
On galère. C’est magnifique mais on galère. On s’arrête on demande … puis finalement, parce que j’en peux plus, on demande à des gens dans une maison si on peut se mettre sur leur terrain. Ça n’a rien de magique, c’est le premier endroit plat qu’on voit depuis longtemps. Il est 19h45. On se cuisine quand-même un bon petit dîner. La soirée est sympa. Le papi vient discuter… on fait ce qu’on peut dans nos rudiments d’italien. Il s’inquiète qu’on enferme bien le chien pour la nuit. « Sinon le loup viendra le manger ! »
Ça y est c’est sauvage. Mais reste à poser la madre. Demain… ce soir on dort avec les loups.
Le Petit écho de la modes, no. 36, vol. 17, 8 septembre 1895, Paris. Leçon de coiffure de Lenthéric, 245, rue Saint-Honoré. 8. Coiffure pour la bicyclette. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Coiffure pour la bicyclette. — Bandeaux ondulés au flou-flou, tous les cheveux ramenés en un tordu serré un peu au-dessus de la nuque, peignes côtés un peu longs pour donner de la solidité au bouffant.
Hairstyle for the bicycle. — Wavy headbands with a fuzzy hairdo, all the hair pulled back into a tight twist a little above the nape of the neck, combs on the sides a little long to give solidity to the bouffant.
Il semble qu’un navire autre que tous les autres
devra, l’heure venue, se montrer sur la mer.
Il n’est pas en acier. Ses pavillons
ne sont pas orangés :
nul ne sait d’où il vient
ni à quelle heure on le verra :
mais tout est prêt
et il n’est de plus beau salon dressé
pour ce fugace événement.
L’écume est déployée
comme un luxueux tapis
tout d’étoiles tissé,
et plus loin c’est le bleu,
le vert, le mouvement ultra-marin,
l’attente générale.
Et les rochers, ouverts,
lavés, nets, éternels,
ont été disposés
sur le sable comme un cordon
de châteaux, un cordon de tours.
Tout
est prêt,
on a invité le silence,
et les hommes eux-mêmes, toujours distraits,
espèrent bien ne point perdre cette présence :
ils se sont habillés comme pour un dimanche,
ils ont fait briller leurs souliers,
ils ont passé le peigne en leurs cheveux.
Ils ont vieilli, ils ont vieilli,
et le bateau n’arrive toujours pas.
Aujourd'hui, nous sommes allées à Phu Rua, cet endroit magique :
C'est beau hein ? Dommage que nous, on ait eu cette version :
Dans notre innocente choupitude, il ne nous était pas venu à l'idée qu'il puisse pleuvoir ! (Eh oui, trois semaines sous les tropiques, ça enlève des automatismes Normands bien rapidement)
Bon, si on est honnêtes, on a heureusement pu monter un peu sous le soleil pas sous la pluie (22° ressentis 35° selon internet, non non, il ne faisait pas lourd du tout)!
On a même pu voir cette magnifique cascade (Sisi, yavait un filet d'eau), et se perdre pendant trente minutes pour essayer de trouver la suite du chemin \o/ Les parcs nationaux ont un talent bien à eux pour baliser les 500 premiers mètres (ceux où tu ne peux pas te perdre parceque c'est une jolie ligne droite), puis abandonner les touristes à leur sort. Seuls les plus forts triomphent.
(des jolies lianes, pour faire plaisir à Viviane !)
Sur le chemin du retour, un peu dépitées certes, mais finalement contentes de la balade (une dizaine de kilomètres dans la jungle, c'est sympa), je filme le paysage qui est franchement plutôt pas mal (vous savez, le paysage qu'on aurait dû voir depuis en haut!) ...
... quand soudain SHPAF on crève un pneu. Bon, vous voyez l'état de la route, on faisait pas du motocross non plus hein, ça en dit long sur l'état de notre scooter !
Nous voilà bien piteuses, arrêtées sur un bord de route au milieu de nulle part, à se demander ce qu'on va bien pouvoir faire. En face de nous, des maisons, et une famille (?) qui lézarde devant la porte. Nous arrivons donc toutes penaudes, et découvrons un premier visage de la Thaïlande : le monsieur monte la moto dans le coffre, et nous emmène à notre destination finale (on lui paye l'essence), en nous déposant au seul garage encore ouvert de la ville /o/ (il est maintenant 17h30, et tous les garages ferment à 17h). Un grand hourra à ce très gentil Mr Chalor 🥰
Le garage répare notre roue, à grands renforts de sourires et de phrases en thaï (ils rigolent bien devant nos mines perdues), et la réparation nous coûte le gros montant de ... 200Bahts (soit 6€). On a en attendant appelé la patronne de l'agence de location pour la prévenir, elle a essayé de nous faire partir à l'autre bout de la route, en nous disant de nous débrouiller pour faire réparer car si elle venait elle même ce serait 5000Bahts ! En rendant la moto, nous découvrons donc le deuxième visage de la Thaïlande : nous seulement elle nous fait payer une prime de retard car on ramène la moto avec une petite heure de décalage par rapport à ce qui était prévu, mais elle décide en plus que la jante est abîmée et qu'il nous faut donc payer 500Bahts de pénalité. On avait pris une vidéo de la moto au départ, où on voit CLAIREMENT les dégâts déjà présents, mais elle nous ignore et nous rend la caution sans ce montant. Aucune discussion possible, elle finit par se cacher au fond de la boutique pour ne plus nous parler et laisse le petit jeune qui ne parle pas anglais pour discuter avec nous ...
C'est un peu amères qu'on rentre à l'hôtel, mais on va choisir de se souvenir surtout du monsieur ! (Boycott du saloon Loei si vous y passez !!)
Et pour couronner le tout (oui, on rumine encore un peu), Clémentine se prend les pieds dans le trottoir et se casse la figure (rien de grave du tout, mais quand on a passé la journée dans la jungle mouillée et glissante sans qu'il ne se passe rien, c'est frustrant !), et je casse mon peigne dans mes cheveux sous la douche. RAAAARGHEUUUUUUUH.
“Peigne daux Camées de Lave" en argent doré (circa 1800), “Peigne à Décor de Rinceaux” en vermeil (1820), "Peigne à la Girafe" en laiton repoussé (circa 1827), "Peigne" en bronze doré (1850-70) et "Peigne" en argent (circa 1790) présentés à l'exposition “Des Cheveux et des Poils” au Musée des Arts Décoratifs, avril 2023.
Marola Witt in a long blue lace crepe nightgown, signed Iris, gazes at herself in the mirror of a lovely French wicker tray where everything a woman needs before starting her day is arranged jumbled up; face creams, hand and eye lotion, lipstick, powder, astringent, mascara, perfume, eye shadow, tinted foundation, tissues, comb, hairbrush, all by Elizabeth Arden.
Marola Witt dans une longue chemise de nuit en crêpe bleu dentelle, signée Iris, se contemple dans le miroir d'un ravissant plateau en osier français où sont disposés, pêle-mêle, tout ce dont une femme a besoin avant de commencer sa journée; crèmes pour le visage, lotion pour les mains, et les yeux, rouge à lèvres, poudre, astringent, mascara, parfum, ombres à paupières, fond de teint teinté, mouchoirs, peigne, brosse à cheveux, tout par Elizabeth Arden.