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#pauline guerrier
detournementsmineurs · 7 months
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“Niglo” tapisserie participative (détail) de Pauline Guerrier (2022)et “Prismes" de Kenia Almaraz Murillo (2017) à l'exposition “Entre leurs Doigts : L'Art de la Tapisserie Contemporaine” au Pavillon de Vendôme Clichy, février 2024.
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Paris & Grand Paris ces jours-ci
Paris & Grand Paris ces jours-ci
Pauline Guerrier Après avoir vu Cat Loray à Ivry, exposition prolongée jusqu’au 27 mars sur rdv, direction visites d’ateliers à Clichy Poush Manifesto, retour au centre de Paris dans le Marais pour découvrir So ECOLO Duo et à suivre au Drawing Lab Tierradentro de Daniel Otero Torres. Rodolphe Baudouin “Tentative de refuge 1” et “Tentative de refuge 2” & Jérome Combes “Lise #2 Lac de Vassivière,…
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ultralazer · 8 years
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warrior-art-work · 4 years
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Belly Butt (on) from Pauline Guerrier on Vimeo.
A 48 hours animation Challenge made with two talented friends Angsane Pujade Renaud and Khanh-Ngoc Tran.
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leparfumdesmots1 · 4 years
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  En cette période difficile, nous devrions de nous instruire davantage. Cela passe, parmi d’autres possibilités, par les livres que nous lisons. Aujourd’hui, je vais vous proposer une liste de vingt-et-un ouvrages qui amplifient les voix noires et leurs expériences et qui, selon moi, pourraient éclairer les lecteurs pour mener à bien leur parcours antiraciste.
Nous devons faire mieux, et cela doit commencer dès aujourd’hui. Il ne suffit pas de ne pas être raciste, il faut également être antiraciste et c’est grâce, en partie, à l’éducation (dans son sens large) que l’on pourra faire changer les préjugés tant implicites que explicites que nous avons. La liste que je vous présente aujourd’hui sera constituée de romans, d’ouvrages de non-fiction, mais aussi des autobiographies.
Par soucis de transparence (et de rapidité), les synopsis sont tirés de différents sites Web tels que Livraddict, Babelio, Fnac, Amazon… Certains titres n’ont pas encore été traduit en français, un peu de patience 😉.
Girl, Woman, Other – Bernadine Evaristo
Girl, Woman, Other suit la vie et les combats de douze personnages très différents. Principalement des femmes, noires et britanniques, elles racontent les histoires de leurs familles, de leurs amis et de leurs amants, à travers le pays et au fil des ans. Joyeusement polyphonique et vibrant de contemporanéité, c’est une histoire d’un genre glorieusement nouveau, un roman de notre temps : festif, toujours dynamique et tout à fait irrésistible.
La couleur pourpre – Alice Walker
Depuis leur séparation, depuis des années, Nettie et Celie, deux jeunes Noires, soeurs tendrement unies, n’ont cessé de s’écrire. Mais aucune missive, jamais, n’est parvenue ni à l’une ni à l’autre.
C’est que Celie, restée là-bas, près de Memphis, subit la loi d’un mari cruel qui déchire toutes les lettres venues d’Afrique – où Nettie est missionnaire. Alors Celie, la femme-enfant, écrira via le bon dieu, qui, lui, sait tout… Pourquoi, entre elles, cette correspondance déchirante et sans fin, obstinée, presque immatérielle?
L’oeil le plus bleu – Toni Morrison
Chaque nuit, Pecola priait pour avoir des yeux bleus. Elle avait onze ans et personne ne l’avait jamais remarquée. Mais elle se disait que si elle avait des yeux bleus, tout serait différent. Elle serait si jolie que ses parents arrêteraient de se battre. Que son père ne boirait plus. Que son frère ne ferait plus de fugues. Si seulement elle était belle. Si seulement les gens la regardaient.
Quand quelqu’un entra, la regarda enfin, c’était son père et il était saoul. Elle faisait la vaisselle. Il la viola sur le sol de la cuisine, partagé entre la haine et la tendresse. Tout aurait pu être différent pourtant si Cholly avait retrouvé son père, si Pauline avait eu une maison bien rangée comme elle les aimait, si Pecola avait eu les yeux bleus…
Publié aux États-Unis en 1970, L’œil le plus bleu est le premier roman de Toni Morrison, Prix Nobel 1993.
The walker dancer – Ta-Nehisi Coates
Racontant de façon convaincante le travail clandestin des cellules abolitionnistes enterrées dans le Sud profond du XIXe siècle, The Water Dancer est une tranche profonde et sans peur de la fiction historique des croisades.
Tout s’effondre – Chinua Achebe
Dans le village ibo d’Umuofia, Okonkwo est un homme écouté dont la puissance et le courage sont vantés par tous, un fermier prospère qui veille sur ses trois épouses et sur ses huit enfants, un sage guerrier jouissant de la confiance des anciens. Son monde repose sur un équilibre cohérent de règles et de traditions, mais l’extérieur s’apprête à violer cette réalité qui semblait immuable : les missionnaires d’abord, les colons britanniques ensuite vont bouleverser irrémédiablement l’existence de tout un peuple.
Tragique roman à la langue limpide, Tout s’effondre rend hommage à l’Afrique précoloniale à l’aube de sa décomposition. “Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, l’histoire de la chasse glorifiera toujours le chasseur”, dit un proverbe africain. Avec cette fable cruelle, Chinua Achebe devenait l’un des premiers lions du continent à prendre la plume.
Underground Railroad – Colson Whitehead
Evocation cauchemardesque de la torpeur morale et de la brutalité irréfléchie du Sud de l’Antebellum, le récit de Whitehead retentit en même temps que la traction implacable et le mouvement désespéré du système de wagons couverts souterrains qui transportait les esclaves à travers les Etats-Unis. Furieux, sage et insupportablement poignant, The Underground Railroad est la réalisation suprême de Whitehead.
Plus noire est la mûre – Wallace Thurman
“Le drame de sa vie, c’était d’être trop noire ” : de son Idaho natal à la légendaire Harlem, en passant par Los Angeles, le périple d’Emma Lou est celui d’une soeur noire d’Emma Bovary. Forte d’une bouleversante liberté sexuelle, elle doit néanmoins apprendre que la seule façon de construire sa vie est d’opérer une plongée en elle-même, plutôt que de se résoudre aux injonctions que la société lui impose.
Dans la perspective d’une identité afro-américaine en pleine construction, Emma Lou incarne ainsi superbement la possibilité d’un destin individuel audacieux et captivant. Traduit en francais pour la premiere fois, ce roman percutant de 1929 fut le premier à s’attaquer aux préjugés sur la couleur de peau, à l’intérieur même de la race. Il devint ainsi l’un des plus lus et des plus controversés de son temps.
Mais leurs yeux dardaient sur Dieu – Zora Neale Hurston
Janie avait seize ans. Un feuillage vernissé et des bourgeons tout près d’éclore et le désir de prendre à bras-le-corps la vie, mais la vie semblait se dérober. Où donc étaient-elles, ses abeilles chanteuses à elle ?…
Du haut des marches elle scruta le monde aussi loin qu’elle put, et puis elle descendit jusqu’à la barrière et s’y pencha pour contempler la route de droite et de gauche. Guettant, attendant, le souffle écourté par l’impatience. Attendant que le monde vienne à se faire. » Il ne faudra pas moins de trois mariages et trois vies – le vieux Logan Killicks et ses sentiments trop frustes, le fringant Joe Starks et ses ambitions politiques dévorantes, puis la promesse d’égalité, l’étreinte d’amour et le frisson extatique qu’incarne Tea Cake – pour permettre à Janie d’atteindre toute la mesure de son rêve d’émancipation et de liberté.
Portrait d’une femme entière, animée par la force de son innocence, qui brave la rumeur du monde et se révèle à l’existence, Mais leurs yeux dardaient sur Dieu est un chef-d’œuvre – et l’un des tout premiers romans écrits par une Afro-Américaine. Un monument de la littérature, aussi percutant aujourd’hui que lors de sa parution aux États-Unis en 1937. À découvrir ou redécouvrir dans une traduction inédite magistrale.
La haine qu’on donne – Angie Thomas
Starr a seize ans, elle est noire et vit dans un quartier difficile, rythmé par les guerres entre gangs, la drogue et les descentes de police. Tous les jours, elle rejoint son lycée blanc situé dans une banlieue chic ; tous les jours, elle fait le grand écart entre ses deux vies, ses deux mondes. Mais tout vole en éclats le soir où son ami d’enfance Khalil est tué. Sous ses yeux, de trois balles dans le dos. Par un policier trop nerveux. Starr est la seule témoin. Et tandis que son quartier s’embrase, tandis que la police cherche à enterrer l’affaire, tandis que les gangs font pression sur elle pour qu’elle se taise, Starr va apprendre à surmonter son deuil et sa colère ; et à redresser la tête.
Queenie – Candice Carty-Williams
Coincée entre la famille britannique jamaïcaine qui ne semble pas la comprendre, un travail qui n’est pas tout ce qu’elle a promis et un homme dont elle ne peut tout simplement pas se remettre, la vie de Queenie semble être en constante escalade. Tentant désespérément de se frayer un chemin à travers un fouillis de cultures changeantes et de relations toxiques et d’en sortir avec une once de dignité, ses faux pas et ses mésaventures provoqueront des hurlements de rire et des larmes de pitié – souvent sur la même page.
Such a fun age – Kiley Reid
Lorsqu’Emira est appréhendée dans un supermarché pour avoir “kidnappé” l’enfant blanc qu’elle garde, cela déclenche une chaîne d’événements explosive. Son employeur, Alix, une blogueuse féministe avec une “marque personnelle” et les meilleures intentions, décide d’arranger les choses. Mais Emira elle-même est sans but, fauchée et se méfie du désir d’Alix de l’aider. Lorsqu’elle rencontre quelqu’un du passé d’Alix, les deux femmes se retrouvent dans une course effrénée qui va bouleverser tout ce qu’elles pensent savoir – sur elles-mêmes, sur l’autre et sur la dynamique désordonnée des privilèges.
Le racisme est un problème de blancs – Reni Eddo-Lodge
«Quand des Blancs feuillettent un magazine, surfent sur Internet ou zappent à la télévision, il ne leur semble jamais étrange de voir des gens qui leur ressemblent en position d’autorité. Les affirmations positives de la blanchité sont tellement répandues que le Blanc moyen ne les remarque même pas. Être blanc, c’est être humain ; être blanc, c’est universel. Je ne le sais que trop, car je ne suis pas blanche.»
Après l’élection de Barack Obama, certains ont proclamé l’avènement d’une société post-raciale. Avec une liberté de ton décapante, Reni Eddo-Lodge montre ici combien nous en sommes loin. Elle analyse les méfaits d’un racisme structurel persistant d’autant plus sournois qu’il avance masqué. Car le racisme va bien au-delà de la discrimination ou de l’injure personnelle. Il imprègne le récit historique, l’imaginaire collectif, les institutions et les entreprises.
Pourquoi les Blancs pensent-ils ne pas avoir d’identité raciale? Pourquoi la simple idée d’un James Bond noir fait-elle scandale? Comment une fillette noire en vient-elle à se persuader qu’en grandissant, elle deviendra blanche? Le racisme n’est pas une question de valeur morale, mais d’exercice du pouvoir. Entretenir la légende d’une égalité universelle n’aide en rien. Au contraire. Car, pour déconstruire le racisme, il faut commencer par reconnaître l’étendue du privilège blanc.
How to be an antiracist – Ibram X. Kendi
Dans ce livre émouvant et profondément empathique, Ibram X. Kendi, directeur fondateur de l’Antiracism Research and Policy Center, montre que lorsqu’il s’agit de racisme, la neutralité n’est pas une option : tant que nous ne faisons pas partie de la solution, nous ne pouvons qu’être une partie du problème.
So you want to talk about race – Ijeoma Oluo
So You Want to Talk About Race, le rédacteur en chef de The Establishment Ijeoma Oluo propose une vision contemporaine et accessible du paysage racial américain, en abordant de front des questions telles que les privilèges, la brutalité policière, l’intersectionnalité, les micro-agressions, le mouvement Black Lives Matter et le mot “N”. Parfaitement placé pour combler le fossé entre les personnes de couleur et les Américains blancs aux prises avec des complexités raciales, Oluo répond aux questions que les lecteurs n’osent pas poser, et explique les concepts qui continuent d’échapper aux Américains ordinaires.
La couleur de la justice – Michelle Alexander
« Il y a plus d’adultes africains-américains sous main de justice aujourd’hui – en prison, en mise à l’épreuve ou en liberté conditionnelle – qu’il n’y en avait réduits en esclavage en 1850. L’incarcération en masse des personnes de couleur est, pour une grande part, la raison pour laquelle un enfant noir qui naît aujourd’hui a moins de chances d’être élevé par ses deux parents qu’un enfant noir né à l’époque de l’esclavage. »
Dans ce livre devenu un classique des luttes contre la prison et le système judiciaire aux États-Unis, ­Michelle Alexander revient dans des pages ­fulgurantes sur les mutations de la domination ­raciale et de l’enfermement.
De l’esclavage aux innombrables prisons actuelles, en passant par la ségrégation de l’ère « Jim Crow », ce livre explore la façon dont en quelques décennies, avec la « guerre contre la drogue », les Noirs et les Latinos ont commencé à être enfermés en masse, jusqu’à dépasser aujourd’hui deux millions de prisonniers.
Du quadrillage policier aux ­cellules, en passant par le profilage racial et une machine judiciaire implacable, l’auteure dévoile tous les ­mécanismes de cette nouvelle ségrégation qui a créé une nouvelle « sous-caste raciale », une « race des prisonniers ».
Fragilité blanche – Robin Diangelo
POURQUOI EST-IL SI DIFFICILE DE PARLER DE RACISME QUAND ON EST BLANC ?
Nous vivons dans une société racialisée, et le pire est de l’ignorer. Un livre choc.
La sociologue américaine Robin DiAngelo a passé vingt ans à étudier cette question dans des ateliers sur la diversité et le multiculturalisme. Elle en a tiré un concept fondamental pour comprendre le rapport des Blancs au racisme : la fragilité blanche, un mécanisme de défense ou de déni qui permet de détourner la conversation, empêchant d’identifier le racisme systémique qui persiste dans nos sociétés. Et donc de le combattre.
Dans ce livre devenu un phénomène aux États-Unis, en tête des meilleures ventes depuis deux ans, Robin DiAngelo nous donne les clés pour être véritablement antiraciste.
White rage – Carol Anderson
En reliant soigneusement […] les points chauds historiques où le progrès social des Afro-Américains a été contré par une opposition délibérée et intelligemment conçue, Anderson retire le voile qui a longtemps couvert les actions menées au nom de la protection de la démocratie, de la responsabilité fiscale ou de la protection contre la fraude, rendant visible la longue lignée de la rage blanche.
Ne suis-je pas une femme ? – Bell Hooks
“Ne suis-je pas une femme ?”, telle est la question que Sojourner Truth, ancienne esclave, abolitionniste noire des Etats-Unis, posa en 1851 lors d’un discours célèbre, interpellant féministes et abolitionnistes sur les diverses oppressions subies par les femmes noires : oppressions de classe, de race, de sexe. Héritière de ce geste, bell hooks décrit dans ce livre devenu un classique les processus de marginalisation des femmes noires et met en critique les féminismes blancs et leur difficulté à prendre en compte les oppressions croisées.
Je sais pourquoi l’oiseau chante en cage – Maya Angelou
Dans ce récit, considéré aujourd’hui comme un classique de la littérature américaine, Maya Angelou relate son parcours hors du commun, ses débuts d’écrivain et de militante dans l’Amérique des années 1960 marquée par le racisme anti-Noir, ses combats, ses amours. Son témoignage, dénué de la moindre complaisance, révèle une personnalité exemplaire. à la lire, on mesure – mieux encore – le chemin parcouru par la société américaine en moins d’un demi-siècle…
What doesn’t kill you makes you blacker – Damon Young
Pour Damon Young, exister alors que le noir est un sport extrême. L’acte de posséder une peau noire tout en cherchant de l’espace pour respirer en Amérique suffit à induire un état d’angoisse incessant où des questions telles que “Comment dois-je réagir ici, en tant que Noir professionnel” et “La salade de pommes de terre de ce Blanc va-t-elle me tuer ? What Doesn’t Kill You Makes You Blacker fait la chronique des efforts de Young pour survivre tout en luttant et en donnant un sens aux différentes névroses que son pays lui a données.
Devenir – Michelle Obama
“Il y a encore tant de choses que j’ignore au sujet de l’Amérique, de la vie, et de ce que l’avenir nous réserve. Mais je sais qui je suis. Mon père, Fraser, m’a appris à travailler dur, à rire souvent et à tenir parole. Ma mère, Marian, à penser par moi-même et à faire entendre ma voix. Tous les deux ensemble, dans notre petit appartement du quartier du South Side de Chicago, ils m’ont aidée à saisir ce qui faisait la valeur de notre histoire, de mon histoire, et plus largement de l’histoire de notre pays. Même quand elle est loin d’être belle et parfaite. Même quand la réalité se rappelle à vous plus que vous ne l’auriez souhaité. Votre histoire vous appartient, et elle vous appartiendra toujours. À vous de vous en emparer.”
  Je n'ai pas la solution pour lutter contre les comportements racistes. Mais je souhaite partager avec vous une liste de vingt-un ouvrages qui permettent, chacun à sa manière, de lutter efficacement. En cette période difficile, nous devrions de nous instruire davantage. Cela passe, parmi d'autres possibilités, par les livres que nous lisons.
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la-chronique · 2 years
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L’Iliade 2.022
S’introduire dans l’œuvre d’Homère.
Mercredi 21 Septembre, 19h30. Nous nous retrouvons devant le Théâtre Public de Montreuil, pour assister à une représentation de L’Iliade. Chef d’œuvre antique, il raconte un épisode spécifique de la guerre de Troie : la colère d’Achille. 
Le siège de Troie par les Grecs dure depuis neuf ans maintenant. Agamemnon, roi grec, par un enchaînement de circonstances enlève la captive d’Achille : Briséis. Cette manoeuvre provoque la colère de ce dernier —amoureux— qui se retire de la bataille. Les Grecs, privés de leur meilleur guerrier, peinent face aux Troyens conduits par Hector… 
Si l’Iliade ne manque pas de décors fabuleux et encore moins de personnages, je suis curieuse de voir comment Pauline Bayle, la metteuse en scène, a pu imaginer une pièce digeste de seulement 1h25. 
Alors que nous attendons devant l’entrée du théâtre, une dispute éclate au milieu de la foule. Tous les visages se tournent vers l’homme en civil qui vient d’hausser le ton. Quelle surprise de rencontrer Agamemnon, là, à deux spectateurs de moi, en train de disputer Achille. Sous nos yeux ébahis, la place Jean Jaurès laisse place à la guerre de Troie. Puis, Ulysse, se frayant un passage dans la foule, nous attribue bateaux, noms et cités et nous propose de le suivre à l’intérieur. 
Une fois installés, nous découvrons une scénographie d’une extrême sobriété. Sur le mur du fond sont suspendues deux pancartes en carton répertoriant les noms des Grecs d’un côté, ceux des Troyens de l’autre. Cinq chaises en plastique en arrière-scène ainsi qu’un long tissu blanc en devant de scène, sont bordés de seaux et occupent le reste de l’espace. C’est parmi ces maigres décors que viennent jouer les cinq comédiens de la compagnie À Tire d’Aile. En civil, habillés d’un tee-shirt et d’un pantalon de travail noir, ils prennent plusieurs rôles. Viktoria Kozlova jouera tour à tour Poséidon, Ajax le grand et Priam, le roi des Troyens. Pourtant, cette simplicité des décors et costumes contribuent très rapidement à mon immersion la plus totale dans le récit… 
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Si la mise en scène est d’une sobriété extrême, elle n’en est pas moins symbolique. Mathilde Méry, dans le rôle d’Achille, lors de la quatrième nuit, se couvre la peau de paillettes afin de revêtir « ses armes ». Le revêtement d’un costume, normalement caché, confère une dimension secrète à la scène. De même, les funérailles de Patrocle sont représentées par du feu sur scène. La régie coupe la lumière et les comédiens ne sont plus qu’éclairés par le feu qui brûle dans un sceau à leurs pieds. L’éclairage tamisé produit alors un effet de compassion et d’intimité intense avec les comédiens.
Plus encore, l’interprétation plus contemporaine du texte, nous immerge dans la pièce antique. Poséidon rape une de ses tirades, les scènes de guerre sont énumérées rapidement avec froideur contrastant avec d’autres, majeures, jouées de façon plus touchantes. Quand aux dieux de l’Olympe, ils sont interprétés avec beaucoup d’humour et d’extravagance provoquant les rires du public. Et si chaque comédien détient plusieurs rôles, Pauline Bayle met à bas les l’attribution genrée des rôles au théâtre en faisant interpréter la plupart des rôles féminins à des acteurs hommes et vice versa. 
Finalement, la sobriété de la mise en scène laisse davantage d’espace au jeu d’acteur. Avec des accessoires-symboles justement trouvés, la pièce —contemporaine— côtoie l’humour. Cette place faite au jeu d’acteur contribue à humaniser les personnages là où une surdose de costumes et de décors aurait probablement conduit à un décalage entre la pièce et son public. 
En bref, je ressors parfaitement conquise de cette représentation, me demandant quand se joue l’Odyssée, deuxième chapitre du dyptique d’Homère. Affaire à suivre… 
Julia Ducretet, le 25/09/22
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lookatthescreen · 4 years
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Chronique #4 - Comment le cinéma transmet la propagande ? (Thème du mois de mars - La Propagande au cinéma)
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La propagande est un outils utilisés par les pouvoirs politiques pour amener l'opinion à adhérer à certaines idées. Ce sont un ensemble de techniques de persuasion par les médias pour propager par tous les moyens une idée, une opinion, une idéologie ou une doctrine et ainsi stimuler l’approbation et l'adoption de différents comportements au sein d'un public cible. Les pouvoirs politiques en ont beaucoup usé à travers le cinéma, dit de propagande, très actif pendant les années 1930 entre les deux guerres mondiales. Mais là où il s'est révélé être le plus efficace fut pendant le conflit de la Seconde Guerre mondiale. La propagande a été massive auprès de chaque population pour faire accepter la guerre et les idéologies des différentes nations en guerre.Ce cinéma de propagande à trois objectifs essentiels : Celui de convaincre que l'on est dans le bon droit, c'est-à-dire stimuler l’esprit combatif, rassurer la population, et préparer la revanche.
Le Cuirassé Potemkine réalisé par Seigueï Eisenstein en 1925, est un chef d’œuvre du Cinéma de propagande. C’est un film révolutionnaire pour son époque. La première partie du film propose une miniaturisation de la Révolution, dans une représentation théâtralisée de la rébellion. Il y a d'une part les représentants de l'institution (les officiers, de la caste des privilégiés....) et de l’autre, il y a le peuple en armes, les marins, menés par un leader charismatique, Vakoulintchouk, rapidement panthéonisé en «martyr de la révolution». Puis, dans une seconde partie, cette théâtralisation s'efface au profit d'une mise en scène de la foule, de la masse, du peuple sans plus aucun intermédiaire symbolique direct. Le gigantisme du film impressionne: les scènes où se bousculent et s'agitent des milliers de figurants sont nombreuses. Ce film convainc que le peuple est dans le bon droit chemin et qu’il doit être libre de vivre collectivement. C’est un film de propagande communiste, commandé par l'État pour ancrer le symbole du martyr révolutionnaire, simple citoyen face aux hommes du Tsar.
https://www.youtube.com/watch?v=ucfzkOvUGqs
Le deuxième objectif est de dénigrer l'ennemi, en ridiculisant le camp opposé, en dénonçant la déloyauté de l'adversaire et en appelant à la haine tout en suscitant l'horreur et le dégoût.
La Naissance d'une Nation, réalisé par D.W Griffith et sorti en 1915, est considéré à l'époque comme le premier Blockbuster Hollywoodien. Il a pour sujet la Guerre de Sécession américaine, entre 1861 et 1865 qui oppose les États-Unis d’Amérique dirigé par Abraham Lincoln dans le Nord, aux États Confédérés d’Amérique dirigé par Jefferson Dewis et rassemblant onze États du Sud. C'est un film controversé pour son discours raciste et son apologie pour Ku Klux Klan. Il a fortement inspiré, dans sa vision de la Guerre de Sécession, le film Autant en Emporte le Vent, sorti en 1940. Une scène du film montrant le lynchage d'un Noir suscite un débat passionné et de nombreux débordements. Ce film, pour justifier la Ségrégation envers les noirs, les diabolise en de dangereux criminels ou les dénigre en esclave heureux de leur condition, tout en glorifiant dans des scènes épiques pour l’époque, les membres du Ku Klux Klan, représentés comme de courageux chevaliers en un symbole très biblique, qui résonnera aux États-Unis. Jusqu’à aujourd’hui, nombreux sont ceux qui prouvent que le film a eu une forte influence pour solidifier le racisme aux États-Unis, comme dans le film BlacKkKlansman de Spike Lee et le documentaire Bowling For Columbine de Michael Moore : les images de La naissance d’une Nation avec les violences (civiles ou policières) infligées à la population Afro-Américaine mais surtout l’exaltation que le film a eu sur les membres du Ku Klux Klan démontre le pouvoir de l’influence que peuvent avoir les films. Le dernier objectif est de pouvoir faire rallier les neutres, à toutes ces personnes qui n'ont pas encore choisi de camp, à la même cause : pour cela, il faut montrer que l'ennemi ne s'arrêtera pas là, il faut solliciter de l'aide en mettant en avant son propre sacrifice, et enfin, il faut exhorter les neutres à choisir leur camp.
Un exemple frappant de cette propagande est le film El Santuario no se Rinde, ceux qui veut dire “le sanctuaire ne se rend pas à l'ennemi”. C’est un film de propagande franquiste qui fut réalisé en 1949 par le cinéaste espagnol, Arthuro Ruiz Castillo. Il raconte l'héroïque résistance pendant des mois, des Républicains espagnols. Des militaires franquistes sont contre l'ordre légitime de la République dans le sanctuaire de la Viren de la Cabeza de la commune del Dujar, dans la province de Jaen en Andalousie. La résistance des Franquistes s'est faite dans le sanctuaire. L’ennemi est alors partout et c’est ce que les franquistes essaye de combattre coûte que coûte. Cette bataille, qui eut lieu à la fin de la guerre, fit un grand nombre de victimes chez les Franquistes, ce qui leur permit d’appuyer un peu plus le symbole du martyr. Les grandes scènes de batailles font ainsi encore leur effet, le sacrifice des hommes entraînant une révolte émotionnelle et le courage sans faille des guerriers ajoutant une dimension épique.
https://www.youtube.com/watch?v=muualtuVoK8 De nos jours, de tels films font encore leur effet sur certains, les entraînant dans leur propagande. Le symbole du martyr reste un symbole extrêmement fort, en témoigne encore les films de propagande des groupes terroristes. Cependant, le cinéma de propagande est devenu plus discret, plus pernicieux et s’infiltre maintenant dans des films qui ne sont pas forcément historiques ni de guerre, le but étant de rallier à une idéologie pour assoupir et mettre en confiance les masses plutôt que pour les exalter à la violence.
Chronique écrite par Paulin Bassols
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rainbowtheque · 7 years
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Magnus Chase et les Dieux d'Asgard
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Titre : Magnus Chase et les Dieux d'Asgard (tome 1: L’épée de l’été ; tome 2: Le Marteau de Thor ; tome 3: Le Vaisseau des Damnés)
Auteur : Rick Riordan
Saga de 3 romans
Genre : Fantasy urbaine, mythologie
Maison d’édition : Albin Michel (grand format) & Le Livre de Poche (poche)
Disponible en version numérique et papier - Environ 500 pages par tome
Âge conseillé : ado, YA
Résumé
Riordan lâche les dieux nordiques sur sa ville natale de Boston : une nouvelle aventure mythique ! Le jour où Magnus Chase apprend qu’il est le fils d un Dieu nordique, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est plutôt surpris ! Il semblerait que les dieux d Asgard se préparent à entrer en guerre. Or c’est lui, Magnus, qui doit empêcher la fin du monde en mettant la main sur une épée disparue il y a des milliers d’années ! Comme si tout cela ne suffisait pas, voilà qu un géant de flammes attaque la ville, forçant Magnus à choisir entre sa vie et celle de milliers d’innocents... Mais, pour un demi-dieu, qu’est-ce que la mort sinon le début d’une nouvelle vie ? Magnus se réveille à l’Hôtel Vallhala, le paradis des guerriers : sa première grande aventure peut commencer.
Identités représentées :
Personnage sourd (principal), personnage racisée et voilée (principale)
Personnage Non-binaire (secondaire, apparaît dans le 2ème tome) (décrite comme femme trans genderfluid par une autre contributrice)
Acceptation de la transidentité par la famille (pas au coeur de l'histoire, simplement abordée)
Thématiques présentes :
Adolescence, mythologie, aventure, magie, quête, prophétie, légendes nordiques
Avis de Pauline
Rick Riordan aime prôner la diversité dans ses livres jeunesse, ce n'est pas nouveau (personnage gay/bi/couple lesbien.. etc). Avec sa série Magnus Chase, il introduit un personnage trans et genderfluid au premier plan, et ça fait vraiment plaisir de voir à quel point cet auteur essaye de développer la tolérance chez son lectorat (principalement jeune).
Le personnage d'Alex Fierro est particulièrement intéressant, on en apprend petit à petit plus sur son passé et notamment sur l'acceptation de sa transidentité par sa famille. En bonus, le tome deux instaure la possibilité d'une romance entre le personnage principal et elle~ Plus globalement, l'auteur apporte à son récit des personnages issus de diverses minorités, comme par exemple le fait qu'une des personnages principaux est musulmane et pratiquante, ou bien qu'un autre soit sourd/muet.
En dehors de ça, le récit est bien ficelé, les personnages attachants et le fait qu'il s'adresse en premier lieu à un public jeune ne gêne en aucun cas, car les thématiques abordées sont particulièrement profondes. Le dernier tome de cette trilogie n'est pas encore disponible en Français, mais ça ne devrait pas tarder !
Pour moi, cette série est un coup de coeur que je recommande fortement (que vous ayez lu/apprécié Percy Jackson ou non~)
Avis de Jane
De nouveau, Rick Riordan ne me déçoit pas. Après les dieux grecs et égyptiens, voilà qu'il adapte la mythologie nordique. J'aime vraiment beaucoup les personnages et leur traitement. Cette série est liée en partie à Percy Jackson et les Héros de l'Olympe mais les deux premiers tomes peuvent être lus sans connaître les autres séries 
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damiendaufresne · 5 years
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EXPOSITION SERIE NOIRE À LA GALERIE GUIGON
ALBERT BITRAN - DAMIEN DAUFRESNE - ROGER EDGAR GILLET - PHILIPPE HELENON - REMY JACQUIER - ALBAN LANORE - ANDRÉ MARFAING - MICHEL POTAGE - J. MARS TOUSSAINT - PAULINE GUERRIER - QUITERIE S. - ALBERTO REGGIANNINI
VERNISSAGE LE MERCREDI 13 NOVEMBRE A PARTIR DE 18 HEURES
EXPOSITION DU 13 NOVEMBRE AU 7 DECEMBRE 2019 OUVERTURE DU MERCREDI AU SAMEDI DE 14 à 19 HEURES.
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circular-time · 7 years
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Big Finish folks share their memories of Debbie including this tidbit: Writer, Simon Guerrier: ‘The Doctor Who production team originally wanted Pauline Collins - Samantha Briggs in The Faceless Ones - to stay on as the new companion. When she declined, they quickly promoted a character in the next story, The Evil of the Daleks, so that Victorian orphan Victoria joined the TARDIS. Unlike companions before or since, she wasn't gutsy and wise-cracking and often spent her adventures in abject terror. But perhaps because of that, and definitely because of the way Deborah Watling played her, Victoria enjoyed scenes and stories that would never have suited anyone else. There's the magical moment in The Tomb of the Cybermen where the Doctor finds a quiet moment to comfort her, and speaks of his long-lost family. There are the stink bombs she brews up to battle the Ice Warriors and her screams - so often a cliche of a "weak" Doctor Who girl - are what defeat the evil seaweed in Fury from the Deep. (To help explain how, writer Victor Pemberton devised the sonic screwdriver, so we owe that to Victoria too.)
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detournementsmineurs · 7 months
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“Niglo” tapisserie participative de Pauline Guerrier (2022) à l'exposition “Entre leurs Doigts : L'Art de la Tapisserie Contemporaine” au Pavillon Vendôme de Clichy, février 2024.
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warrior-art-work · 6 years
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Des pas from Pauline Guerrier on Vimeo.
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tcequejaime · 8 years
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Vincent Macaigne, « Le SMS de Cologne », Cahiers du cinéma, no 688, avril 2013
“Il manque des poètes et à la production et à l’écriture, des risques­-tout. Au théâtre, c’est ce qui s’est passé. Et le théâtre est devenu trop souvent petit et étriqué, d’un côté les modeux et les cyniques et de l’autre les sacrifiés; ils brûlent et sont pillés par les modeux et les cyniques; les sacrifiés meurent et les cyniques les pillent en parlant de référence. ça s’appelle la dévoration de l’homme par l’homme. Dans le commerce on ferait des procès pour plagiat, en art les poètes sont juste dévorés. C’est l’Idiot de Dostoïevski, alors il ne reste plus qu’à avoir l’espoir quelque part. Avoir l’espoir dans l’immense écoute du Monde. Il va falloir apprendre à se salir. Sinon on laissera trop de place aux gens vraiment sales. Il y a urgence à créer. Sinon bientôt il n’y aura plus que ça… Une sorte de vulgarisation de tout. Sans réel sacrifice. Une sorte de longue émission de Thierry Ardisson ou de je sais pas qui… où les putes, les politiciens et les poètes se côtoient. Mais le véritable problème c’est qu’on a besoin de ça, de Thierry Ardisson pour dire à tous nous avons foi et nous existons.
Bref le Cinéma, le théâtre, la danse, tout ça, ce n’est qu’un geste. Quelque chose qu’on fait pour ne pas complètement mourir sans se débattre. Parce que l’art, ce n’est que ça. Et on a besoin de camarades. Et on a besoin d’amour. Et on a besoin d’amitié. Et aussi d’ennemis, de véritables ennemis. Parce qu’il faut bien avoir de véritables ennemis pour avoir de véritables amis. C’est cette chose qui est devenue si rare en art. Les gestes, trop souvent, ne veulent juste que ressembler à ce qui marche pour faire partie d’un groupe, comme on s’habille, pour se faire reconnaître d’un petit ensemble social. On attend autre chose, je veux dire, on attend des amoureux��� On attend ça, des choses qui nous fassent sentir cons… Parce qu’elles sont justes et véritables. Il faut que tu lises Du luxe et de l’impuissance de Lagarce.
Et puis surtout faire du Cinéma, faire du théâtre, peu importe, pour ne pas faire semblant de vivre nos vies. Pour se rappeler que nous sommes capables de grandes choses. De se fatiguer pour rien. Juste pour dire nous avons vécu en ce temps. Et en ce temps nous étions ainsi.
"Dire aux autres, s’avancer dans la lumière et redire aux autres, une fois encore, la grâce suspendue de la rencontre, l’arrêt entre deux êtres, l’instant exact de l’amour, la douceur infinie de l’apaisement, tenter de dire à voix basse la pureté parfaite de la Mort à l’oeuvre, le refus de la peur, et le hurlement pourtant, soudain, de la haine, le cri, notre panique et notre détresse d’enfant, et se cacher la tête entre les mains, et la lassitude des corps après le désir, la fatigue après la souffrance et l’épuisement après la terreur.” (J. L. Lagarce.)
Que l’époque ne nous glisse pas totalement entre les doigts. Faire du Cinéma pour dire par delà les âges, nous étions vivants et nous étions naïfs. Nous avions cru pouvoir être entendus par­delà les âges. Et aussi, bien sûr, que les acteurs soient des guerriers, des créateurs. Et bien sûr que nous avons besoin de nouveaux physiques et bien sûr, qu’on en finisse avec la cinégénie. Bien sûr, nous sommes tous cinégéniques. Bien sûr, la vie est cinégénique, un point c’est tout. Qu’elle soit hystérique, glamour ou haïssable. Tu vois, moi, cette nuit je suis à Cologne en Allemagne et je me dis quelle chance j’ai eu d’avoir grandi en France. A Paris. Parce qu’en France, à Paris, il y a de la pub sur les murs pour de grandes pièces d’art, pour de grands films d’art, pour de grands photographes d’art. Ne perdons pas cela. Ne nous noyons pas. Ne soyons pas de pauvres gardiens de phares isolés. Espérons construire par amour de nouveaux phares. Et puis si nous échouons tant pis, au moins on aura essayé !
Faire du Cinéma parce qu’il faut bien qu’on se souvienne de nous maintenant, de nos colère, de nos espérances, de nos amours, et de nos amitiés. Parce que tout ne doit pas couler et s’évaporer. Parce qu’il faut bien retenir notre temps. Notre fureur et notre jeunesse. Ah oui et aussi bien sûr se redire que les acteurs sont archaïques, archaïques et naïfs, cruels par amour, et justes par générosité… Casser l’idée d’un film tous les deux ans. En faire trois­quatre dans l’année. En faire trop… En faire des différents, les uns pour tous et d’autres juste pour cent ou deux cents personnes… Que tous s’ajoutent, se confondent. Dire avec ça que oui c’est possible de se battre. Que oui un mur, une habitude, un système, une économie ça se casse. Et que tout ça est même fait pour être cassé… Que ce que nous faisons, c’est pour le plus grand nombre. Dire qu’on résistera aux coups… Parce qu’on devra bien résister. Et même dire qu’on continuera à être joyeux et naïfs. Et tout cela malgré la gueule en sang, malgré les coups… Parce que le plus important ça aura été ça… Dire ces trucs qu’on se dit tout bas. Dire que nous avions été vivants et que nous avions existé. Il faut se battre pour que le souvenir de notre époque ne soit pas ça, ce truc­là, ce truc­là que nous sentons tous, ce truc­là si triste, ce truc si cynique, ce truc si dépourvu de lyrisme, ce truc sans espoir et rempli de renoncement, ce truc­là… Alors donnons­nous un peu plus de crédit quitte à nous décevoir les uns les autres. Soyons plus ce truc­là que nous voyons tous… Et surtout que le centre soit obligé de se déplacer, et peu importe si c’est moins bien, au moins il y aura eu un mouvement, mais surtout pas un petit mouvement médiocre de petit auteur… Non. Non. Non. Mais ayons espoir car toujours il y aura ici ou là des actes de vie… Parce qu’il s’agit bien de ça quand on parle de jouer ou de filmer ou de peindre ou peu importe. Il s’agit bien d’actes de vie éperdue… ET c’est vrai, il y a eu de si grands rêves en France. Il y a eu de si grands rêves. Alors, peu importe les échecs, de toute façon la beauté ne sera jamais vraiment dans le résultat mais dans le mouvement, dans l’espoir qu’on puisse se changer les uns les autres.
Et aussi, oui, bien sûr, se dire que tout le monde peut tout comprendre. Alors, encore une fois, se donner à nous­mêmes et à nos pairs du crédit. Imaginer que c’est maintenant qu’il y a les choses importantes. Ne pas demander à l’autre de faire mille et une fois ses preuves. Ne pas préserver sa carrière. Se ruer… Partout pour vivre. C’est quand même plus rigolo, non ?
Se dire toujours que c’est la dernière fois. Mais surtout rester désinvolte. En colère aussi bien sûr. Prêt à mettre des coups, prêt à étreindre. C’est plus rigolo comme ça, non ? Ne pas dormir ou dormir pour reprendre des forces. Faire du Cinéma pour se persuader, se prouver notre amour. Ou pour se déclarer la guerre. Parce que c’est plus rigolo comme ça… Parce qu’il y a en nous ce besoin de fuite et ce besoin de retenir.
Et qu’on en finisse avec les grammaires… Qu’on se donne du crédit. Et qu’on donne du crédit au public bien sûr. Qu’on se batte et qu’on ait espoir en se battant qu’on sera entendu.
Et ça c’est sûr on est toujours entendu, toujours, il faut avoir confiance. On est toujours entendu. Ne rien faire sans l’espoir que vraiment tous pourront nous comprendre. C’est ça se donner du crédit. Ne pas faiblir. Ne pas croire que les gens bien sont des gens bien, ne pas croire que les salauds sont des salauds. Aller sans peur se salir. Parce qu’il faut bien étreindre le Monde. Être un lion. Tendre et cruel. "Être un prince quand on est un roi. Être un roi quand on est un prince.” ça c’est conseil de Pauline Lorillard et c’est pas bête. Et surtout ne rien préserver. Brûler les acquis. Piétiner les certitudes. Rendre des chemins de traverse. Rester dangereux. Rester doux. Rester tendre. Rester aimant. Être un lion, quoi. Et admettre qu’on nous abatte… Juste parce que c’est rigolo d’abattre des lions. Et surtout se mentir, se mentir, se mentir. Surtout se répéter nous sommes des lions, nous sommes des lions, nous sommes des lions, même si c’est faux parce que c’est quand même plus rigolo comme ça, non ?
Faire du Cinéma. Parce qu’il faudra bien qu’on se souvienne de ce qui s’est passé là, maintenant. Je ne parle pas du truc social mais d’un truc plus profond. De ce qui change. Réellement. Parce que c’est vrai tout change putain. Parce qu’on s’aime plus pareil e qu’on nous a répété qu’on était des putains d’enfants gâtés. Et que c’est faux, qu’on vit dans 25 mètres carrés à Paris et qu’on est plus si jeunes. Et qu’on ne peut pas acheter. Que c’est pas rien ça. Parce qu’on pète les plombs dans notre studio de merde. Et que l’espoir peut s’enfuir. Même si c’est vrai qu’on est sûrement mieux loti que plein d’autres… Qu’on nous a élevé pour préserver. Et que parfois ça donne juste envie de geuler et de casser quelques trucs juste pour la beauté du geste. Pour se dire que tout ça ne restera pas si intact…
Croire que ça n’a pas été rien de se rencontrer les uns les autres. En donner la putain de preuve. Et croire au miracle, croire au miracle. Être poussé par l’espoir du miracle, et de la grâce. Même si jamais on l’atteindra. C’est toujours plus chouette d’espérer, non ? Et faire confiance. Se rappeler avec force ce truc archaïque: pourquoi on se réunit dans des salles pour regarder au même moment la même chose ? Qu’est­ce qu’on cherche ? Mordre le système. Tout demander, et tout vouloir. Décliner quand on nous offre un bout de viande. Mais vouloir la vache en entier. Le monde est grand. Être libre. Réfléchir à voix haute. Ne pas tourner sa langue sept fois avant de parler et regretter après avoir parlé. Y croire. Y croire. Y croire. Y croire. Décliner les offres institutionnelles pour préférer la guerre. Accepter les offres institutionnelles si ce sont des offres de guerre. Prendre le risque immense de tomber amoureux. Aimer le désordre. Aimer le chaos. Aimer le bruit. Aimer la vie. Aimer le silence. Aimer la lumière. Aimer l’obscurité. Redonner de l’honneur à ce que l’on a perdu en cours de route. Excuser les mauvais choix. Applaudir les bons. Chercher à beaucoup rire. Aimer le pointu et aimer le vulgaire. Rester curieux. Rester amoureux. Se battre contre les tristes. Ce qui protège leur territoire. Se battre pour ne pas mourir complètement aigri ! Mais devenir sage et rigolo ! Aimant et furieux. Sérieux et bordélique. Quel ennui parfois d’écrire un scénario. Quelle énergie passée à devoir être rassurant.
Nous avons besoin de démesure. D’actes de vie démesurés. Nous avons besoin d’amour. Nous avons besoin du grand public. Nous avons besoin d’être fiers de nous. Nous avons besoin de camarades. Et encore une fois, accepter de se salir. La saleté ça se lave, mais la misanthropie pas tant que ça et c’est moche. Accepter son angoisse. Accepter de se dégoûter. Accepter d’être une ordure. Accepter d’être cet être faible. Mais se battre toujours pour être entendu.
Ne pas se dire que plus tard nous ferons ce que nous voulons vraiment. Le faire tout de suite. La jeunesse est fragile.
Disparaître. Parce qu’il faut bien être appelé au monde pour le raconter. Disparaître dans le monde, aimer les pires villes, aimer les nouvelles Sodome. Préférer les tumultes. Vouloir toujour se refaire.
PS: Ces petites phrases sont des prières que je m’inflige, pas des conseils. Surtout pas des conseils… Tu as reçu les SMS ?”
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reseau-actu · 6 years
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l’essentiel manque au plan Borloo
  L’ancien ministre de la ville Jean-Louis Borloo a remis à Emmanuel Macron un plan pour développer les quartiers prioritaires. Y manque l’essentiel : le diagnostic du mal qui ronge la France et deux projets indispensables, la pacification des zones de non droit et la remigration des inassimilables.
  Depuis trente cinq ans, une dizaine de plans ont été tirés sur la comète par les géomètres guérisseurs technocrates qui hantent les ministères, dont l’objectif était d’aider les quartiers successivement dits difficiles, populaires, défavorisés et prioritaires. On n’en voit pas l’effet. Borloo, qui fut ministre de la ville avec d’autres, Tapie par exemple, affirme qu’aucun ne fut appliqué, et que les « annonces publiques » ont remplacé les « moyens publics ».
 Pour Boutik, le plan Borloo manque d’un diagnostic sérieux
  Cette analyse est bien courte. Plus que de moyens, le gouvernement manque d’un vrai diagnostic. Malek Boutik, qui fut président de SOS Racisme et député PS de l’Essonne, l’a dit avec la simplicité que lui permet son origine : selon lui le plan Borloo est promis comme les autres à « un échec profond » parce qu’il se fonde sur « une erreur d’analyse fondamentale, qui consiste à penser que la banlieue dysfonctionne sur l’encadrement, le social, l’économie, alors que dans ces territoires, c’est la République qui est en train de s’effondrer ». Et il propose de mettre le paquet sur le rétablissement de « l’ordre républicain », condition préalable de toute action efficace. Si on nettoie cette façon de penser d’un certain jargon citoyen, elle est juste, du moins en partie.  
Bouffi de matérialisme, Borloo manque l’essentiel
  Borloo a en effet prévu dans son plan « dix-neuf programmes » qui reprennent en gros les idées agitées depuis trente ans, plus quelques nouveautés. Citons parmi elles une « académie des leaders », deux cent « campus numériques », une relance de l’agence pour la rénovation urbaine, des « cités éducatives ». D’une manière générale, Borloo pense que le problème des banlieues vient de ce qu’on y trouve « moins de services publics, moins de crèches, moins d’équipements sportifs, moins de capacités financières des communes, moins d’accès à la culture, moins de policiers, des professeurs et des agents de police plus jeunes, qui coûtent donc moins cher ». Il s’en tient donc à une vue ouvertement matérialiste et même purement budgétaire de la question. On en demeure pantois : cet homme a été aux affaires. Aussi la conclusion de son rapport sonne-t-elle comme une condamnation de sa personne et de la caste dont il fait partie : « Je dois avouer ma stupéfaction d’avoir découvert à quel point le système était désinvolte et se mentait à lui-même ».  On ne saurait mieux dire : le plan Borloo le prouve, le système continue.  
La pacification est une conquête des cœurs
  Mais l’analyse de Boutik est elle-même manque de profondeur. Lui voit dans « la violence » la cause de tous les maux dont souffrent « les banlieues », alors qu’elle est à la fois cause et effet. « Rétablir l’ordre républicain » n’est donc pas la panacée. Il faut d’abord déterminer d’où vient cette violence. Les choses se sont présentées un peu de la même façon pendant la guerre d’Algérie. Il n’y avait pas de solution sans pacification, la pacification était la condition sine qua non au développement. Mais la pacification elle-même n’était pas qu’une opération de maintien de l’ordre extérieur, c’était une conquête des coeurs, un rétablissement de l’ordre intérieur, qui a été possible par endroit grâce aux Sections Administratives Spéciales, ces militaires qui préparaient la paix en faisant la guerre, Maître Jacques de l’administration et du développement. La pacification des banlieues demandera peut-être l’emploi de telles unités, faits de guerriers, policiers, instituteurs, médecins, assistantes sociales, qui puissent rétablir la confiance des populations.  
Mondialisme et fission nucléaire des peuples
  Mais avant de parler de pacification il est essentiel de comprendre ce qui cause la guerre, de nommer le véritable mal dont la France dépérit. Son nom est mondialisme. C’est lui qui détruit toutes les frontières, les géographiques et les autres, frontières entre sexes, espèces. C’est lui qui détruit les us, coutumes, croyances, les cadres mentaux dont vivent les hommes, afin de leur imposer le sien. A cette fin, il met en contact sur notre sol des communautés incompatibles, sciemment, pour en tirer un homme nouveau : le choc des hommes déracinés va produire une sorte de fission nucléaire d’où doit naître le monde un. Avant d’en arriver là les souffrances des peuples ainsi forcés à la promiscuité belliqueuse seront immenses.   
La remigration complément indispensable de la pacification
  Si l’on entend s’opposer à ce plan mortel, il faut prendre des décisions radicales. La pacification, en France, ne saurait s’appliquer qu’aux immigrés (pris au sens large) qui le veulent et qui le peuvent. Les autres, les inassimilables, et ils sont légion, sont éligibles à la remigration. La gangrène ne se guérit que par l’ablation. La remigration est une urgence, pour les immigrés comme pour la France qui les accueillent, c’est un devoir de pitié pour les uns comme pour les autres. Evidemment, ce n’est pas Borloo qui la préconisera ni Macron qui la mettra en oeuvre. Il y a un préalable essentiel à toute politique de salut public : que les Français se débarrassent de leur caste dirigeante.  
Pauline Mille 
Article complet: reinformation.tv — http://reinformation.tv/plan-borloo-pacification-remigration-essentiel-manque-mille-83680-2/
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fighting-club · 7 years
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Tournoi mensuel par niveau 1 - février 2018 - Paulin Boye vs Ilka Echeverrí
Ce combat s'est déroulé le dimanche 25 février 2018 à 20:00 dans l'arène "Le ring" devant 2134 spectateurs.
Commentaire par notre envoyé spécial Cyril Karateman.
Paulin Boyer retrouve enfin ses esprits dans ce combat contre Ilka Echeverría.
Round 1 : remportée par Paulin Boyer Dans la première, Paulin Boyer se prend une gauche en pleine face. Il ne tombera pas pour autant.
Round 2 : remportée par Paulin Boyer Le temps que l'arbitre commence à compter il s'est déjà passé 2 secondes, il en perd au moins autant une fois le combattant relevé et le gong intervient sauvant Ilka Echeverría d'un KO certain.
Round 3 : remportée par Ilka Echeverría Paulin Boyer a pris un départ très lent, ne se mettant vraiment en action qu'à partir du troisième round, lorsque son coin l'incite de plus en plus bruyamment à se rapprocher pour lui rentrer dedans. Se retrouver sur un ring avec Ilka Echeverría n'est pas une chose à souhaiter. Paulin Boyer le savait bien et, d'ailleurs, il se prend pas mal de coups sur cette troisième reprise.
Round 4 : remportée par Ilka Echeverría Alors que Paulin Boyer prend progressivement le contrôle à la quatrième reprises, Ilka Echeverría remporte brutalement le quatrième round, en éprouvant son rival à plusieurs reprises notamment avec une série de crochets gauches et droits, et un terrible uppercut qui ébranle le tenant du titre. Au début du quatrième round, c'est de nouveau Ilka Echeverría qui touche avec une série.
Round 5 : remportée par Paulin Boyer Puis, très progressivement, Paulin Boyer reprend la main sur le combat, celui-ci s'émaillant alors d'accrochages continuels.
Round 6 : remportée par Paulin Boyer Ilka Echeverría arrive tout de même à mettre un coup dans l'oreille gauche à Paulin Boyer qui n'appréciera pas du tout. Etre champion du monde dans un combat équilibré, c'est nécessairement être capable de prendre des risques pour faire plus que l'autre. Paulin Boyer et Ilka Echeverría sont maintenant ensemble au pied du mur : jouer petit bras, ou créer ensemble une histoire d'homme qui transcende la foule.
Round 7 : remportée par Paulin Boyer De la confiture à la framboise ce Ilka Echeverría ! Paulin Boyer ne va en faire qu'une bouchée !
Round 8 : remportée par Paulin Boyer Etre champion du monde dans un combat équilibré, c'est nécessairement être capable de prendre des risques pour faire plus que l'autre. Paulin Boyer et Ilka Echeverría sont maintenant ensemble au pied du mur : jouer petit bras, ou créer ensemble une histoire d'homme qui transcende la foule. A la huitième reprise, les deux fighters vont à terre (sans être compté), chacun à leur tour sur des coups bas, l'arbitre leur laissant le temps de récupérer.
Round 9 : remportée par Paulin Boyer N'importe quel guerrier doit ressembler à de la marmelade après un combat contre Paulin Boyer. Ilka Echeverría est en train de subir ses attaques dans ce neuvième round.
Round 10 : remportée par Paulin Boyer Dans la reprise suivante, Paulin Boyer est ouvert à l'arcade droite, après un choc de tête accidentel qui le laisse un moment sonné. Mais si Ilka Echeverría en profite, cela ne dure pas et il ne sera jamais en mesure de s'imposer tout au long du combat. Nous ne pouvons que souhaiter bonne chance à Ilka Echeverría dans cette dixième reprise.
Round 11 : remportée par Paulin Boyer Ilka Echeverría prend un sacré coup au menton dans cette onzième reprise.
Finalement, c'est Paulin Boyer qui monte sur les cordes de l'angle du ring pour saluer la foule qui l'acclame.
via Les tournois http://ift.tt/2onyekc
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safwolrd · 7 years
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Compte-rendu du match U17 Contre Pontcharra du 21/10/2017 à 17H30, chessy
Alors que le ciel s'assombrissait, les 22 acteurs de cette rencontre se préparent à un match comme les autres. Du coté SAF, le retour d'Aubin (joueur important du groupe) est un petit événement après 3 semaines d'absence.
En début de match, Pontcharra essaie de construire offensivement, mais l'ouverture du  score ne tarde pas, puisque quelques minutes après le coup d'envoi deux buts marqués pratiquement coup sur coup par Maxime PAULIN, où il réussit à s'imposer par sa vitesse, alors qu'en face il y a plutôt des joueurs d'assez grand gabarit. Malgré tout il réussit à mettre le ballon au fond des filets.
Par la suite Pontcharra prend l'eau avec un surprenant coup du sombrero suivit d'un tire qui fait trembler les filets, signé de l'inspiré Alexis à l'entrée de la surface. Puis Maxime.P buteur du jour marque encore deux fois, dont une action bien construite où Aubin va sprinter pour aller centrer et déposer le ballon sur la tête de son seul coéquipier présent dans la surface.
A souligner que le coach fait bien son travail, car après être rentré, Morgan, pour son premier match officiel avec son équipe, marque un but avec l'envie, comme un guerrier. A noter en cette première mi-temps, deux arrêts décisif de Yassine : un dévié sur la barre, et l'autre arrêté et projeté au dernier moment hors de danger.Sinon cette mi-temps est complètement à l'avantage du SAF.
La deuxième en revanche est beaucoup plus calme, puisque les deux équipes se neutralisent. Seul Maxime.P (encore !) marque un quintuplé. Sinon, avec un solide gardien, une bonne défense, des buteurs confirmés, et un coaching gagnant, Liergues peut trembler et s'attendre à un dernier match pas facile sur les terres d'une équipe en confiance et réaliste.
Bastien VERNOUX joueur du SAF U17. 
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