#papy grenier
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just-sp-in-inginthevoid · 3 months ago
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Fine, if no one is going to keep an eye on him, I will
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echo-s-land · 5 months ago
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Mais pourquoi dissoudre l'Assemblée nationale?
Macron:
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winari2 · 1 year ago
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PAPY GRENIER - HOGWARTS LEGACY
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madeleinesdiarysims · 1 year ago
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bon
je sais même pas par où commencer.
en faisant les cartons pour aller à la fac, on a un peu vidé le grenier et j'ai trouvé ce vieux carnet dans une malle
j'ai feuilleté un peu et en fait tu appartiens à mon arrière arrière arrière grand-mère Madeleine Griffith puis à sa fille Violette mais elle a plus écrit après la naissance des jumeaux (mon grand-père donc). ni eux ni mon père n'ont continué l'histoire donc à part les souvenirs de famille j'ai aucune idée de ce qu'il s'est passé ensuite.
en plus toutes ces photos.. j'ai l'impression de l'avoir connue.. ça me rend émotive
je sais que Viktor (mon papy) et papa ont eu une vie assez mouvementée, c'est dommage qu'ils ne l'aient pas mise sur du papier
enfin bref, j'ai mit un peu de temps avant d'écrire ici parce que je veux pas gâcher ce bijou mais en même temps je trouve ça cool de continuer l'histoire.. donc..
je m'appelle angel griffith et je suis l'arrière arrière arrière petite fille de la première propriétaire de ce journal intime
je suis beaucoup moins jolie qu'elle mais on se ressemble quand même sur certains points : j'adore la lecture (surtout les romans d'amour, et mon préféré c'est twilight)
j'adore les comédies et franchement si ma passion c'était pas la programmation j'aurais fait une fac de lettre pour être scénariste
mais voilà mon truc à moi c'est les ordinateurs, la robotique et les sciences
d'ailleurs je commence la fac la semaine prochaine??! je suis hyper stressée mais en même temps surexcitée..
tiens, c'est marrant mais je crois que c'est à peu près ce qu'à dit madeleine dans ses premières pages..
d'ailleurs les looks qu'elle a créé à l'époque sont toujours aussi iconiques (surtout le manteau en cuir). puis grâce à elle on a pas à s'en faire côté argent donc on peut dire que je lui dois absolument tout et continuer son œuvre sera mon hommage en son honneur.
par contre, j'ai pas sa force de caractère et je suis ultra timide... j'ai pas beaucoup d'amis. enfin j'en ai en ligne mais en vrai c'est plus compliqué.. j'espère que mes colocataires de dortoirs seront sympas..
je sens déjà que ce carnet me délie la langue, aha.
ah oui aussi j'ai quand même un travail à mi-temps parce que maman (qui vient d'une famille moins aisée que papa) voulait que j'apprenne la valeur de l'argent
donc je dois gérer mes dépenses personnelles en gros.
bon, je te laisse je vais devoir continuer mes bagages
je te dirai quoi si y'a du nouveau avant mon départ mais vu que je reste enfermée dans ma chambre à coder et à jouer je pense qu'il y a pas trop de risques.
oh je vais signer comme elles ont fait !!!!!!!!!!!!!!
après madeleine
vio
voici :
angel ଘ(๑˃̵ᴗ˂̵)━☆゚.*・。゚
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yes-bernie-stuff · 2 years ago
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Quel Dieu Merveilleux Nous Avons ! février 27, 2023
Votre Père sait de quoi vous avez besoin. Matthieu 6.8
« Papi, c’est ça, la colle ? » La petite Élise, 4 ans, avise mon grand pulvérisateur. Peu avant, ma petite-fille m’avait confié sa poupée, qui avait besoin d’un point de Super Glue. J’avais trouvé plus urgent de voler d’abord au secours de mes plants de tomates attaqués par le mildiou.
Mais pour Élise, cela allait de soi que papi s’activerait pour répondre tout de suite à son besoin immédiat.
Quel privilège d’avoir un Père céleste si puissant qu’il n’est pas obligé de hiérarchiser les demandes que nous lui adressons ! Il n’y a pas de file d’attente. Avec lui, pas de risque qu’il néglige nos soucis, absorbé par des problèmes plus importants !
Dieu est omnipotent, il sait écouter tous en même temps et répondre à toute prière sincère !
Mais quel Dieu sage, aussi ! C’est un Père qui sait parfaitement ce qui convient à chacun de ses enfants, quand et comment répondre à nos requêtes. Parfois il trouve bon de nous faire attendre, voire de refuser notre requête. Mais c’est toujours bénéfique pour nous, je peux en témoigner !
Enfin, quel Père aimant nous avons ! S’il a plaisir à répondre à ce qui nous chagrine, il a encore plus à cœur de ne pas nous laisser nous détruire dans notre péché, et il nous demande de venir à son Fils Jésus pour avoir la vie en lui, grâce à son sacrifice sur la Croix.
Ne négligeons pas ce si grand salut !
Claude Schneider
__________________ Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 8, 25 à 34.
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8 Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.
25 C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement?
26 Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux?
27 Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie?
28 Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent;
29 cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux.
30 Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi?
31 Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus?
32 Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.
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petite-azajo · 5 years ago
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Pour les 10 ans de la chaîne youtube du Joueur Du Grenier !! >w<
(carte en vente à la japan expo 2019 :3)
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youtubeursengifs · 5 years ago
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ladypurplejanewrynn · 6 years ago
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Cela m’avais vraiment fait rigoler. C’était vraiment bien. ^^
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Papy Grenier - WORLD OF WARCRAFT
french youtuber!
sorry the english is a french
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alexar60 · 4 years ago
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Epidémie
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Certains raconteront cette histoire différemment parce qu’on a tous notre vision de la bête.
Le monstre est apparu un beau matin de printemps. Les greniers étaient vides, le printemps appelaient à l’amour, alors, les hommes se sont entretués. Ils ont pillé le peu de céréales restantes, ils ont tué les hommes et violé les femmes. Puis il arriva  pendant la première des épidémies. Tout le monde l’évita car il prenait la vie dévorant les malades quel que soit leur âge ou leur sexe. Il ne prenait pas plaisir, il se nourrissait par nécessité.
Avec le temps, il prit l’habitude de visiter le monde des hommes. Il détruisit des civilisations. D’ailleurs, on le connait sous différents noms mais personne n’ose en citer un par peur de le voir apparaitre subitement. Les premières traces écrites datent de l’antiquité sous la peste d’Athènes. La bête se promenait dans les rues étroites de la cité malade et en deuil. Elle rendit visite à de nombreux athéniens tel Périclès dont elle grignota l’âme pendant trois jours avant qu’il ne succombe.
Elle réapparut ensuite à chaque maladie chaque guerre ; la peste noire fut son apothéose car elle décima des villages entiers et ceux qui fuyaient, ses cavaliers de l’apocalypse déguisés en chiens de l’enfer se chargeaient de les achever. Elle disparut un temps parce que l’homme commença à trouver des solutions pour vaincre ce monstre, seulement, il revenait plus fort et plus dangereux comme au XIXe siècle grâce au Choléra ou au typhus puis avec la première guerre mondiale et la grippe espagnole.
Durant cette période mon arrière-grand-père se souvint l’avoir rencontré. Il était de garde pendant une nuit sans étoile. Cependant il arriva à distinguer une silhouette marcher dans le no man’s land séparant son unité à celle des allemands. L’ombre semblait glisser allant d’un corps à un autre. Il s’arrêtait toujours pour observer ce qui ne se regardait pas, les perdus, les futurs disparus, les morts et les agonisants. Mon ancêtre a remarqué un blessé lui tendre la main, alors, la chose emporta son dernier souffle remplissant le regard de mon arrière-grand-père de colère ; il crût avoir affaire à un détrousseur de cadavres. Il tira une première fois au-dessus de la tête du monstre qui ne réagit pas, continuant d’avancer en glissant. Puis, il entendit une réponse allemande par une mitrailleuse, les balles traversèrent la silhouette sans la toucher. Elle s’arrêta devant un nouveau corps et s’abaissa. Mon arrière papy visa tandis qu’un de ses camarades lança une fusée éclairante dans le ciel et ce qu’il vit l’horrifia jusqu’à la fin de ses jours. Jusqu’au dernier jour, il avait peur de mourir et de le revoir. Il ne voulait pas mourir malade parce que la chose se repait des malades.
Dans la famille de mon père, on se souvient de son passage parce que le monstre a enlevé une grande tante. Elle n’avait que vingt ans et toute la vie devant elle. Seulement, elle fut atteinte de la grippe espagnole. Malade, constamment fatiguée, la respiration sifflante, elle suffoquait. Son visage devenait bleu lorsque le monstre ouvrit la porte sans frapper. Il entra et enleva la sœur de mon grand-père ne laissant qu’une carcasse vide de vie et de joie. Ma famille ne put rien contre son départ, résigné contre leur gré d’accepter de le voir dépouiller un membre de la famille de son esprit.
On croyait la bête morte, on pensait qu’elle nous avait oubliés mais ce n’est pas la connaitre. La chose revint pendant un cours instant en Asie le temps d’une grippe. Et maintenant, elle est à nos portes. Elle se promène aussi bien la nuit que le jour car elle ne connait pas le couvre-feu, elle ne connait le confinement. Elle entre et sort à sa guise chez les gens faibles ou malades. Elle aime l’odeur de l’hôpital, du stress des infirmiers, elle boit les larmes des innocents et de ceux qui n’en peuvent plus. Elle danse et joue avec les enfants pour les affaiblir. Elle parle, ses mots sont du poison transportés par ceux qui ont peur de tout perdre et puis elle attend. Parce qu’elle sait que tôt ou tard, elle sera comblée.
Ma rencontre avec le croque-mitaine eut lieu en pleine nuit. Je me réveillai soudainement pris d’une sorte d’angoisse inexpliquée. Pourtant, je n’avais pas fait de cauchemar mais il régnait une atmosphère lugubre et infecte dans la chambre et même dans tout l’appartement. Je me levai, bus un verre d’eau et c’est à ce moment que je l’aperçus par la fenêtre. Il était immense, de la taille d’un immeuble. Il marchait sentant l’air comme si une odeur particulière l’appelait. De temps en temps, il s’arrêtait affichant un aspect squelettique et terrifiant. D’ailleurs, il souriait comme sourit un crâne dépecé. Ensuite, il reprenait sa marche avant de s’arrêter devant l’immeuble voisin.
Sur le coup, je n’avais pas vu la personne sur le toit. Elle attendait et comme moi, elle regardait la chose qui la dévisagea. Ils parlèrent un instant, elle ne sembla pas apeurée d’être si proche de cette chose. Puis, elle avança et tomba dans le vide. Cependant, le monstre tendit la main pour la rattraper…enfin, pour attraper son âme qu’il engloutit comme un petit bonbon. Pendant ce temps, le corps inerte de la personne atterrit avec fracas sur une voiture déclenchant l’alarme de cette dernière. Le monstre allait repartir lorsqu’il m’aperçut. Dès lors, il approcha la tête de la fenêtre et me chercha de son œil dessiné de veines pourpres et à la rétine noire comme la suie.
Je restai le dos collé au mur, je retins ma respiration et réalisai ne rien entendre de la sienne. Seuls les battements de mon cœur résonnaient dans ma tête. J’avais peur qu’il n’enfonce sa main à travers la fenêtre et m’agrippe comme une petite poupée pour me dévorer. Mais j’étais en grande forme, je n’étais pas malade, alors, il s’éloigna continuant sa route vers un autre immeuble ou une maison, vers un autre contagieux au seuil de la mort.
Le lendemain, j’appris qu’une jeune femme ne supportant plus la douleur dans sa poitrine, s’était jetée du haut du toit. Je réalisai que le monstre pouvait nous commander. Nous étions ses marionnettes, et depuis, je fais tout pour ne pas tomber malade car je ne veux pas avoir affaire à lui…jamais…plutôt mourir !
Alex@r60 – octobre 2020
Dessin artwork : Boris Groh – the sky on the roofs
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lespresseslitteraires · 4 years ago
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SOS vacances sans écran - Mylène Lambert Un grand merci à Romain Pujol dessinateur des Lapins crétins (9 tomes) d'avoir réalisé la couverture.
Comme si Théo n’en avait pas assez avec ses cauchemars, ses parents l’envoient en vacances à la campagne chez son grand-père catalan, et le collège lui demande de relever un défi écologique, qui ne l’inspire vraiment pas ! Contre toute attente, sa rencontre avec Papi Jo est riche en émotions et en fous rires, et la nature lui procure bien des sensations fortes. Mieux encore, la découverte au grenier d’un carnet de sa maman le décide à prendre sa vie en main. Pour cela, il monte l’opération #balancetonécran, nom de code « On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre », dont la cible est sa maman. Rires et larmes sont au rendez-vous dans ce petit conte familial, écologique et moderne, pour les 7 à 106 ans. #lasolutionpasseparlesenfants #rendezvousavectavie #flexiweb#naturelover
ISBN : 979-10-310-0731-1, 14,5 X 22,5, 116 pages, 11 €
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just-sp-in-inginthevoid · 3 months ago
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Everytime we get crumbs on him I get suspicious and also excited
No matter what your deal is, I'll figure it out one day
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echo-s-land · 1 year ago
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You know that horrible moment when you halfly remember something and don't remember where you saw/heard it?
And then the moment of relief and happiness when you finally, finally remember?
yeah
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ericmie · 5 years ago
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DÉFAITES DE NOËL
Je songe aux veufs et aux veuves qui, en famille, ou ce qu’il en reste après décompositions et recompositions, sourient et donnent le change, ont acheté des cadeaux, en offrent et en reçoivent, boivent du champagne et dévorent de la bûche, avalent de la dinde au marron et se gavent de foie gras, mais passeront la soirée, au milieu du bruit, en présence de l’absent qui, plus que tout autre présent ce soir-là, sera le présent essentiel: la mort c’est la présence douloureuse et lancinante de l’absent.
Je songe aux parents qui ont perdu leur enfant, quel que soit l’âge: un cancer, un accident de voiture ou de moto, un suicide, un arrêt cardiaque, un AVC fatal, une rupture d’anévrisme. Il y aura des cris de joie d’enfants ou de petits enfants, mais là aussi, là encore, on songera au dernier Noël avec celle ou celui qui n’est plus là et dont le visage pris par la mort ne cessera de hanter la soirée du parent affligé par un douleur telle qu’aucun nom n’existe pour la nommer – on dit veuve ou veuf pour qui perd sa femme ou son mari, orphelin pour qui perd ses parents, mais rien pour la souffrance d’un parent privé de son enfant : perdre un enfant c’est se perdre sans retour.
Je songe à ceux qui ont perdu un père, une mère, un grand-père, une grand-mère et qui, années après années, voient les rangs de la table familiale s’éclaircir parce que les anciens laissent des places vides. Les grands-pères hélas devenus papys, les grands-mères devenus hélas mamies, quand ce ne sont pas des sobriquets tous plus ridicules les uns que les autres, du genre maloum ou papoum, qu’on a vus se fatiguer, vieillir, s’effondrer, puis partir, seront là quand on regardera furtivement la place qu’ils occupaient l’année d’avant dans le fauteuil et dont ils s’étaient relevés avec tant de peine: les vieux nous donnent des leçons, ils nous précédent.
Je songe à ceux qui sont en train de perdre l’un d’entre eux, un mari ou une femme, un compagnon ou un compagne, un fils ou un fille, un grand-père ou une grand mère, et qui, dans un lit d’hôpital ou fragilement assis autour de la table de fête, savent qu’ils passent là leur dernier Noël mais sourient tout de même en acceptant les cadeaux de bonne grâce tout en mesurant l’étendue de la vanité de toute chose alors qu’ils se trouvent aux portes du néant: le néant s’accompagne ce soir-là de son terrible silence .
Je songe aux parents fâchés avec leurs enfants ou aux enfants fâchés avec leurs parents, chacun dans leurs coins, recuisant de vieilles haines, remâchant d’antiques différends, ruminant d’anciens reproches, tournant dans leurs cervelles abîmées de mauvaises querelles, de fausses offenses, incapables les uns ou les autres de faire les concessions qui permettraient au moins de sauver ce qui peut l’être le soir d’une fête où se trouve célébrée la naissance d’un enfant qui, dit-on, devenu homme, enseignera l’amour du prochain et le pardon des fautes: la haine salit qui hait.
Je songe aux divorcés qui imposent à leurs enfants des soirées séparées, une année chez l’un, une année chez l’autre, avec de nouvelles parentèles mais surtout de nouvelles fratries, privant l’un et l’autre de la joie d’être ensemble par incapacité à réussir une séparation qui devrait au moins permettre aux enfants de disposer de leurs deux parents et de leurs nouveaux beaux parents réunis: un divorce peut désunir un couple, il ne devrait jamais désunir ce qui, en lui, fut à l’origine des enfants.
Je songe aux beaux-parents privés d’un gendre aimé ou d’une belle-fille chérie, l’un étant devenu avec le mariage un nouveau fils et l’autre une nouvelle fille, mais à qui les divorcés ont  demandé du jour au lendemain à leurs parents de tirer un trait sur celle ou celui qu’ils avaient accueillis comme un nouveau membre de la famille: l’affection n’est pas une marchandise.
Je songe aux grands-parents privés de leurs petits enfants à cause de ces mêmes divorces qui, après les lois de l’amour imposent celles de la haine et font d’un petit-fils ou d’une petite-fille un otage affectif sans aucun souci des conséquences pour la construction de son identité  d’un être qui se trouve privé d’une partie constituante de son affectivité. Quand on chosifie les êtres pris et jetés comme des mouchoirs sales, on ne peut s’étonner de voir un jour l’enfant devenu grand procéder comme on le lui aura appris  en le lui montrant: le mépris s’enseigne aussi bien que la bonté.
Je songe aux amants et aux maîtresses qui prennent dans l’ombre la place laissée vacante par un mari ou un épouse devenus insoucieux de l’autre avec le temps et qui, chacun dans leur coin, ne rêvent que d’un Noël avec leurs aimés cachés, loin de la fête dans laquelle ils se trouvent –avant, s’ils devaient passer à l’acte, de découvrir que d’autres Noëls avec leurs anciens partenaires devenus leurs nouveaux, génèrent les mêmes ennuis et les mêmes faux-semblants avec des familles recomposées qui restent, quoi qu’on en dise, des familles décomposées: une porcelaine raccommodée ne l’est que de fragments cassés.  
Je songe aux anciens avancés en âge qui ne sont pas sans songer que l’année suivante, le repas aura peut-être lieu sans eux et que c’est peut-être leur denier Noël sur cette terre en songeant avec mélancolie à ce qu’ont été les lointains Noëls de leur enfance. Le regard et l’âme déjà un peu ailleurs, parfois non loin de leurs morts, sinon déjà avec eux, ils sont là, autour de cette table bruyante, sans y être tout en y étant: les plus présent sont parfois les absents.
Je songe aux jeunes homosexuels qui n’ont pas encore dit à leurs parents qu’homme ils aimaient les hommes ou femmes qu’elles aimaient les femmes et qui sourient chaque année, un peu embarrassés, quand l’un des convives leur dit immanquablement: "alors quant est-ce que tu nous présentes ta copine?"  (ou "ton copain" c’est selon!) La famille est un nœud de vipères.
Je songe aux homosexuels qui ont dit, eux, à leurs parents, qu’ils l’étaient et qui ont été de ce fait soit priés de venir seuls, soit sortis de la vie de leurs ascendants qui disaient pourtant depuis toujours que ça ne leur poserait aucun problème que leur enfant soit homosexuel, sauf le jour où ils ont appris que c’était le cas. Idem avec le compagnon ou la compagne maghrébin ou black, juif ou musulman. Il y a loin de la coupe aux lèvres.
Je songe à celle qui sait que le géniteur de son enfant n’est pas le père qui, lui, ignorant la chose depuis toujours, regarde de façon émerveillée l’enfant d’un autre, cet autre sachant quant à lui que sa progéniture vit cette fête en ignorant tout cela dans les bras d’un autre homme qui se croit son père. Je songe aussi à ces familles où tout le monde sait que le père n’est pas le père, sauf lui et l’enfant qui se réjouissent de la soirée. Les vérités d’alcôves sont les plus cruelles.
Je songe à ceux qui portent d’autre secrets, pas forcément de famille, mais à qui un médecin a annoncé une maladie incurable, voire une espérance de vie limitée à quelques mois et qui, par amour pour les leurs, pour différer un terrible chagrin qui ne manquera pas de venir,  n’en disent rien et lèvent leur coupe de champagne vers le ciel en sachant que ce sera la dernière fois. La vraie grandeur se trouve dans les petites choses.
Je songe à ceux qui seront seuls, invités par personne, oubliés, délaissés, abandonnés comme les chiens attachés à un arbre avant de partir en vacances pour ne pas s’encombrer la vie. Ils regarderont à la télévision une émission enregistrée un mois plus tôt, ils mangeront une tranche de jambon partagée avec leur chat ou leur chien. Leur téléphone ne sonnera pas. Ils iront s’endormir de bonne heure en priant pour que le deux janvier de l’année suivante arrive le plus vite possible car ils n’ignorent pas que le 31 décembre répétera ce cauchemar de Noël. Parfois des vivants sont déjà morts.
Je songe à ceux qui, attirés par le chant des sirènes du capitalisme européen, ont risqué leur vie pour traverser la méditerranée en espérant un El Dorado français qui s’avère un Enfer et qui, sans toit, sans table, sans pain, sans famille, sans argent, se retrouveront dans un hall d’immeuble avec des SDF pour chercher l’endroit où le froid se fera le moins vif ou sous des bâches en plastique non loin des périphériques boueux et pollués. Nombre de rêves conduisent aux enfers.
Je songe à ces prostituées et prostitués qui avaient rêvé d’une autre vie et se sont perdus dans le labyrinthe où ils monnayent leur corps à des misérables en quête ce soir-là d’une petite mort tarifée à l’issue de laquelle à la mélancolie et le désespoir qui les auront conduits là s’ajouteront le dégoût et le mépris de soi. L’addition de deux misères ne suffit pas à créer un bonheur.  
Je songe à ceux qui travailleront dans les hôpitaux, les commissariats, les gendarmeries, les morgues, les casernes de pompier et à leurs familles amputées de ceux qui annonceront à d’autres familles qu’elles sont elles aussi amputées par un accident, une mort,  une catastrophe, une violence. La fête est parfois celle de Thanatos.
Je songe aussi à ceux qui travailleront pour le bonheur des autres dans les hôtels, les aéroports, les gares, les avions, mais aussi dans les restaurants, les cabarets, les cinémas, les clubs, les théâtres et autres endroits où l’on va cuver sa solitude sans trop en avoir l’air et qui, eux aussi, seront privés des leurs qui fêteront Noël sans eux. Les solitudes ajoutées augmentent la solitude.
Je songe à ceux qui, en ouvrant leurs cadeaux, détesteront ceux qui les leur auront offerts et n’auront de cesse de refourguer le tout sur un site de revente engorgé pendant plusieurs heures avec ces livres déjà lus par la personne qui les offre, ces disques déjà écoutés, ces vêtements déjà portés, voire ces objets achetés en solde au plus petit prix, l’étiquette y est encore parfois, mal arrachée, sinon récupérés chez Emmaüs ou dans un vide-grenier, sans oublier les chocolats saturés de sucre des grandes surfaces. On ne donne pas ce que l’on a mais ce que l’on est.
Je songe trop…
Il y aura aussi des rires d’enfants, cela ne durera pas, mais c’est probablement le moment de grâce qui justifie cette soirée anniversaire d’un Jésus qui n’a jamais existé historiquement mais qui a pourtant fait tant de bruit dans l’histoire de l’Occident et plus particulièrement ce soir de Noël…
Michel Onfray
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loomifeste · 6 years ago
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Le rouet
Ceci sert a tout, un jouet pour enfant, une machine mystérieuse pour les enfants de ce siècle, et pour moi, ce n’est rien de plus qu’une image. Je ne l’ai jamais vu, ni sentie, je ne comprends même pas son fonctionnement car dans ma famille nous faisions pas de fils de laine, mais des fils végétales avec des filaments de canne, et ce fils sert a attacher des choses et pas a s’habiller.
je pense que sa vraie fonction était de “coiffer” la laine, je dis coiffer car j’ignore comment on appelle l’action de mettre tous les filaments de la laine dans un fil, pour ensuite les tisser et faire des beaux pulls, vêtements, et puis aussi des moches..
Ce rouet a été cassé, la moitie a été caché sous des ruines de bâtiments détruits, tel film d’action, mais un jour, un jeune garçon qui se baladait, a retrouvé la roue, la prise et a construit un mini-char avec., pour transporter tout et n’‘importe quoi, il s’en est servi jusqu’à ce qu’il a été trop grand pour prendre la manivelle.
Si vous voulez vraiment la retrouver, ne cherchez pas un rouet mais un char qui appartenait au papy ou à l’arrière grand-père de quelqu’un, oublié au fond d’un vieux grenier, ou oublié dans un champ, on ne le voit pas car des herbes ont poussé au dessus.
Le reste du rouet a été cassé, brûlé ou enterré, enterré dans les souvenirs des gens décédés à qui cela appartenait.
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artmill-danaan · 2 years ago
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Petite aquarelle rapide en l'honneur d'alwe_brh, pour sa participation au Papy Grenier - Hitman du JDG 😄😄😉
Quick watercolor in honor of alwe_brh for her work in the video Papy Grenier - Hitman 😄😄😉
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samichaiban · 4 years ago
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LA BLAGUE DU MATIN - CONFIDENCE POUR CONFIDENCE
LA BLAGUE DU MATIN – CONFIDENCE POUR CONFIDENCE
Mamie, proche de la mort, est dans son lit… Papy est à ses cotés… Mamie lui demande :» Vas dans le grenier, au fond à gauche, tu trouveras une boite… « Papy monte au grenier, et y découvre, sous la paille, une petite boite dans laquelle il y a 3 œufs, et 15 000 euros… Il retourne auprès de mamie sur son lit de mort, et lui demande :» C’est quoi ces 3 œufs ?Mamie lui répond : Chaque fois que…
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