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Moria Gate Arch / New Zealand (by Laurie Winter).
#travel#new zealand#nature#outdoors#hiking#oceania#wanderlust#moria gate#nouvelle zeelande#placestovisit
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W٠E٠L٠L٠I٠N٠G٠T٠O٠N by Marco Franchino Via Flickr: Wellington from Mount Victoria, New Zealand.
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VIDEO → The coastline surrounding Wellington
#Wellington#Mount Victoria#New Zealand#North Island#Nouvelle-Zélande#Neuseeland#Nueva Zelanda#Nuova Zelanda#Aotearoa#Новая Зеландия#ニュージーランド#Nieuw-Zeeland#뉴질랜드#新西兰#Nova Zelândia#Middle Earth#architecture#building#skyline#city#town#cityscape#lego
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Flag of Nouvelle-Aquitaine, France
from /r/vexillology Top comment: Dit is een omgeknutselde vlag van Zeeland.
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Léon Degrelle, Le Pen et Jamal Henni
Nouvel épisode dans la série Jamal Henni, un journaliste d’investigation qui dénonce les « peoples d’origine juive ».
Qui était donc Léon Degrelle, ce Nazi auquel Frédéric Chatillon et quelques amis (dont Jamal Henni), sont allés rendre visite dans son exil espagnol, comme en attestent les images d’un documentaire ?
L’affaire est passée sous silence en 2017 mais elle aurait pu faire grand bruit car elle démontrait que la garde rapprochée de Marine Le Pen et quelques amis (dont Jamal Henni) avaient à minima par le passé entretenu des rapports avec un personnage trouble, hitlérien revendiqué, antisémite assumé et qui jusqu’à la fin de sa vie continuera de porter des boutons de manchettes ornés des runes de la SS dont il fut membre.
Mais qui était donc Léon Degrelle, mort en 1994 sans avoir été jamais inquiété par la justice de son pays, la Belgique, qui l’avait pourtant condamné à mort par contumace en décembre 1944 ?
Il est né en Belgique, à Bouillon en 1906, dans une famille très catholique. Son père, brasseur de profession, est également député. En 1921, Léon Degrelle entre au lycée à Namur, chez les jésuites. Comme nombre de ses camarades et de ses professeurs, il est proche de l’Action française de Maurras : monarchiste, catholique – et antisémite. En 1924, ce sont les études universitaires qui commencent, mais Degrelle étudie peu et passe son temps à s’occuper du journal l’Avant-Garde, organe de presse d’une organisation étudiante apostolique, l’ACJB. Le journal tire bientôt à 10.000 exemplaires.
Dès cette époque, Degrelle fait montre d’un penchant prononcé pour les professions de foi ; les phrases pleines, les mots ronflants. En 1930, il tient les rênes de la maison d’édition Christus Rex, très engagée dans le catholicisme, et commence à publier des revues qui se piquent de plus en plus de politique : ce sera Rex, Vlan, Foyer puis Crois, qui tirent une fois encore à un nombre d’exemplaires considérables (et font beaucoup d’invendus), mettant les éditions en danger.
Peu importe : en 1933, avec le soutien financier de son père, Léon Degrelle devient le propriétaire des éditions Rex. Son objectif est de remettre de l’ordre dans le parti catholique, qu’il estime trop mou et compromis dans les affaires. Son goût pour la provocation inquiète plus qu’il ne rassure ces milieux conservateurs. Fin 1934, Degrelle finit par émouvoir son premier soutien, Mgr Picard, aumônier général de l’ACJB, qui dans une lettre affirme au cardinal Van Roey, Primat de Belgique:
«Une chose est certaine, c’est qu’il a une ambition politique immense et qu’il rêve de gouverner son pays, comme il dit. Impulsif comme il l’est, dans un moment de trouble social, il est capable des pires imprudences.»
Et Degrelle va bien vite le montrer, en effet. Le 2 novembre 1935, à Courtrai, se tient le congrès annuel de la fédération des associations
et cercles catholiques, auquel participent les grandes figures du catholicisme politique en Belgique. Degrelle s’y rend avec des rexistes, qui bloquent les issues et lorsque tous les orateurs ont fini de parler, il monte à la tribune et agonit d’injures les participants qui ne peuvent quitter la salle. Le «Coup de Courtrai» fait scandale et la rupture avec le catholicisme politique est consommée.
Au printemps 1936, des élections législatives se préparent et Rex, qui présente des candidats, multiplie les attaques contre les figures du catholicisme politique. Le mouvement lui-même s’en ressent : si à l’instar de son chef, la plupart des membres de sa direction sont des catholiques ardents, Rex devient le porte étendard de tous les mécontents, venus de toutes les classes sociales.
Si les talents oratoires de Degrelle constituent un atout pour son mouvement, sa tendance aux exagérations lui nuit considérablement. Le 15 mars 1936, il s’entretient avec le journaliste Philippe Henriot, futur ministre de la Propagande de Vichy. Le contenu de l’interview est résumé par Francis Balace, historien belge :
« Quand je serai au pouvoir, je règnerai par la terreur, des têtes rouleront… Mussolini m’approuve. Hitler veut me donner de l’argent. Avec mes vingt députés, je rendrais la vie gouvernementale impossible en provoquant des cascades de démissions etc. »
Pour étouffer le scandale provoqué par ces propos, Degrelle déclare qu’Henriot est un « gogo » et qu’il lui a raconté n’importe quoi. L’intéressé répondra par voie de presse que « s’il avait pensé que Rex était une énorme zwanze bruxelloise il ne se serait pas déplacé ».
La campagne de Degrelle démarre par des dénonciations de scandales, plus ou moins imaginaires. Car il s’agit le plus souvent d’indélicatesses, de pratiques peu morales à défaut d’être illégales. Peu importe : en mêlant habilement des éléments réels et beaucoup d’exagérations, Degrelle donne à ses « fake news », si l’on peut dire, un grand retentissement, amplifié par les organes de presse dont il est le propriétaire, où il se fait l’apôtre d’un certain « dégagisme », comme en témoigne l’extrait suivant d’un des éditoriaux de son journal, le Pays réel, fondé le 3 mai 1936 :
« Nous en avons plein les bottes de ces salauds, des aventuriers et des pourris. Ils s’en iront tous. »
Un trublion instable
Aux élections du 24 mai 1936, le rexisme obtient 11,5% des suffrages, 21 sièges à la chambre (sur 217) et 8 au Sénat (sur 109). Mais Degrelle a commis l’erreur de ne pas se présenter et ses élus sont inexpérimentés. Chef de parti avec des élus, Degrelle est reçu par le roi, qui refuse de lui confier le poste de ministre de la Justice que Degrelle réclame. Léopold III déclarera à l’un de ses conseillers qu’il a trouvé Degrelle « suffisant et insuffisant ».
« Nous en avons plein les bottes de ces salauds, des aventuriers et des pourris. Ils s’en iront tous »
Politiquement, Degrelle est toujours aussi inconsistant : il se rapproche du fascisme et prend des positions contre le droit de grève, mais lorsque les dockers d’Anvers se mettent en grève en juin 1936, il commence par montrer du doigt les « émeutiers » avant de les soutenir sans réserve dès que le mouvement prend de l’ampleur. Dans l’Allemagne nazie, qui pourtant lui octroie déjà des subsides, on s’inquiète de son tempérament de girouette, comme en témoigne un rapport adressé au gouvernement :
« Bien qu’il soit fondamentalement contre le droit de grève il s’y est montré favorable dès qu’il a senti que les ouvriers y étaient attachés, si bien qu’il est impossible de déterminer quelle attitude il pourrait adopter sur ce point à l’avenir. »
Tandis qu’à la chambre, les députés rexistes se ridiculisent par leur amateurisme, Degrelle négocie un accord avec le VNV de Staf de Clercq, parti nationaliste flamand, sécessionniste –aux antipodes du nationalisme belge de Rex. L’accord ne durera pas, mais contribue à inquiéter les partisans de Rex, qui perçoivent de plus en plus Degrelle comme un trublion instable.
Radicalisation
En octobre 1936, Degrelle affirme que 200.000 Rexistes vont profiter des commémorations de la bataille de l’Yser pour marcher sur Bruxelles. Son modèle de prise du pouvoir semble osciller entre la marche sur Rome de Mussolini et la tactique d’Hitler. Au final, 2.000 Rexistes défilent dans les rues, une farce pathétique.
Constatant qu’il ne peut peser politiquement qu’en entrant à la chambre, Degrelle demande à un de ses députés de démissionner pour provoquer une élection anticipée. Degrelle s’imagine qu’une fois élu, il poussera le roi à dissoudre la chambre et à reproduire ainsi le coup d’Hitler avec Hindenburg en 1933. À sa grande surprise, ses adversaires politiques décident de lui opposer un seul candidat, le Premier ministre en personne, Paul van Zeeland, dont les soutiens vont des communistes au Primat de Belgique. Degrelle n’obtient que 19% des voix. Son mouvement est en perte de vitesse, son amateurisme détourne les électeurs, son autoritarisme effraie.
Au fur et à mesure que la déconfiture de Degrelle s’accélère, il se radicalise davantage. En vain : En avril 1939, aux élections législatives, Degrelle conserve son siège mais Rex n’a plus que 4 députés et à peine 4,5% des voix. Degrelle est, politiquement, un homme mort. Mais la guerre va tout changer.
Opération séduction
Car comme pour Maurras, la défaite de la France, de la Belgique et de la Hollande en mai-juin 1940 est pour Degrelle, une divine surprise. Certes, les choses commencent mal : Degrelle est arrêté par les autorités belges, puis transféré en France et manque de peu d’être fusillé à Abbeville. Degrelle fréquente de nombreuses prisons françaises et finit sa course au camp du Vernet (Ariège) où il est libéré le 24 juillet. De retour à Bruxelles le 30 juillet, Degrelle n’a plus qu’une seule idée en tête : gagner les faveurs d’Hitler et engager ce qui reste de son mouvement dans la collaboration.
Degrelle pense que ses diatribes fascistes et l’exil du gouvernement belge lui donnent du poids auprès du roi Léopold, oubliant qu’aux yeux des autorités belges et allemandes, il est perçu comme un vaniteux doublé d’un guignol. Il tente de relancer son mouvement en créant les « Formations de combat » qui regroupent, selon ses dire, 4.000 hommes et qu’il espère utiliser comme faire-valoir auprès des autorités allemandes. Las, les fonctionnaires allemands chargés de l’administration de la Belgique préfèrent s’appuyer sur des personnages moins voyants –et un peu plus crédibles.
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Polders et moulins de Kinderdijk
Moulins de De Nederwaard
Le site de Kinderdijk, à moins de 20 km au sud-est de Rotterdam, est inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1997.
Photos Bertrand Donadille, 28 décembre 2018
Ce petit village de Hollande-Méridionale ou Hollande du sud (Zuid Holland), rattaché à la commune de Molenwaard, est situé à la confluence des rivières Lek et Noord qui délimitent l’Alblasserwaard*, une région entourée de digues et transformée en polders où se trouvent les moulins.
Lek et Noord forment ensuite la Nouvelle Meuse (en néerlandais, Nieuwe Maas) qui traverse Rotterdam. C’est un bras du Rhin et pas de la Meuse comme son nom pourrait le faire croire.
*Alblas est le nom d’une rivière qui coule dans la région et Waard (ou weerd) est un ancien mot néerlandais qui désigne une terre basse et plate entourée de cours d’eau. Son nom est utilisé depuis le XIVème siècle et apparaît pour la première fois dans une charte datant de 1383.
Moulin de De Overwaard
Les moulins à vent de Kinderdijk ont été construits pour la plupart entre 1738 et 1740 pour que les terres de l'Alblasserwaard ne soient plus sujettes aux inondations et restent au sec.
Moulin de De Overwaard
Il y a mille ans, la région était une immense tourbière accessible uniquement durant certaines périodes de l’été lorsque le niveau de l’eau des rivières et de la mer étaient suffisamment bas.
Lorsque ces terres fertiles ont commencé à être cultivées, les habitants ont commencé à construire des fossés, des digues et des écluses pour évacuer l’eau. Mais ce drainage a entrainé l’affaissement des sols de tourbe et donc une nouvelle montée... des eaux.
Pour remédier à ce problème récurrent, il a fallu utiliser une technique plus efficace : le moulin à vent.
Moulins de De Overwaard
Ce sont donc des moulins de drainage, ou moulins de polder. Leur roue à aube permet d’acheminer l’eau des canaux vers les réservoirs supérieurs, les Hooge Boezem.
Les huit moulins du Hooge Boezem van De Nederwaard (ce dernier existe depuis 1369), sont en brique et ont été construits en 1738.
Ceux du Hooge Boezem van De Overwaard (1365) - au nombre de huit, également - sont en bois avec un toit de chaume et datent de 1740.
Plus loin, sur le polder Nieuw-Lekkerland, deux autres édifices en pierre sont plus récents (1760).
Ils sont encore tous en état de marche et peuvent éventuellement servir en cas de panne des ouvrages hydrauliques plus modernes.
Moulins de De Overwaard
Quant au dernier, le moulin Blokweer (officiellement appelé De Blokker), c’est le plus vieux du site. Il daterait de 1631. Mais un moulin plus ancien aurait existé à cet endroit vers 1500.
Il se différencie des autres par le fait que sa partie supérieure peut être orientée face au vent.
Il draine le polder Blokweer, d'où son nom.
“Polder” est un vieux mot néerlandais qui veut dire “terre endiguée”. Il apparait pour la première fois, en 1219, dans une charte de Middelburg, dans la province de Zélande (”Zeeland”, littéralement “Terre de la Mer”).
A kinderdijk, nous sommes en présence d’un polder d'assèchement (droogmakerij).
De Blokker est un moulin cavier, caractéristique de ceux que l’on trouve dans le Saumurois, en Anjou.
Le cavier est la cave qui supporte le massereau, la structure conique sur laquelle est installée la partie mobile de bois appelée, hucherolle. A l’intérieur de cette dernière se trouvent les engrenages reliés aux ailes.
Précédemment : Design néerlandais
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Le colloque Walter Lippmann : aux origines du « néo-libéralisme », par Serge Audier (IV) La réinvention du mot « néo-libéralisme » en France
Le colloque Walter Lippmann : aux origines du « néo-libéralisme », préface de Serge Audier – Penser le « néo-libéralisme », éditions Le bord de l’eau, 2012. Madeleine Théodore nous propose un résumé en plusieurs parties de cette réflexion essentielle. Ouvert aux commentaires.
La réinvention du mot « néo-libéralisme » en France.
Que pouvait évoquer le mot « néo-libéralisme » à un individu des années 1930 ?
Une des toutes premières apparitions de théorisation au plan international est celle d’un Allemand, le socialiste modéré Karl Marlo. Il parle de l’école « néo-libérale » dans son livre monumental sur l’organisation du travail, publié entre 1848 et 1859. Il évoque une série d’économistes qui ont rompu avec certains dogmes du libéralisme classique, dont la critique du capitalisme a joué un rôle important dans la conscience sociale de leur époque, comme Jean Charles Léonard Simonde de Sismondi, qui influença notoirement l’histoire du socialisme ou encore le chrétien social Alban de Villeneuve-Bargemont, connu pour sa critique des conditions de travail des ouvriers. L’ouvrage distingue 1° le monopolisme dans l’ordre politique et social 2° le libéralisme qui se divise chronologiquement en vieux libéralisme (école mercantile), libéralisme pur (école d’Adam Smith), néo-libéralisme (l’auteur écrivait en 1848) 3° les communistes divisés en demi-communistes et en communistes 4° le fédéralisme dans l’ordre politique et dans l’ordre social.
Le mot « néo-libéralisme » ne connaîtra toutefois pas dans ce milieu du XIXe siècle une très grande fortune. En grande-Bretagne, ce sera le terme « New Liberalism » qui apparaîtra. Dans la France de la 3ème République, au temps de l’affaire Dreyfus, une formulation très confidentielle apparaîtra sous la plume de Mécislas Goldberg, un militant dreyfusard proche des milieux anarchistes. Il s’agit du « libéralisme nouveau ».
Un cas intéressant est celui de l’historien Sébastien Charléty, dans sa contribution à l’ouvrage collectif dirigé par Ernest Lavisse, « Histoire de France contemporaine depuis la révolution jusqu’à la paix de 1919 ». Le spécialiste du pré-socialisme saint-simonien, qui traite de la période de la Restauration, consacre tout un chapitre de son livre au « néo-libéralisme ».ll s’agit pur lui de décrire la nébuleuse intellectuelle réunie autour du journal Le Globe, avec Théodore Jouffroy et Pierre Leroux, avant le tournant socialiste de celui-ci. Ce néo-libéralisme lui paraît exprimer toutes les insatisfactions de la jeune génération face au vieux libéralisme dominant. Il soutient que « le mouvement saint-simonien eut les mêmes causes morales que le néo-libéralisme, à savoir « le dégoût inspiré par les insuffisances doctrinales du libéralisme officiel ». Sans doute les saint-simoniens, par leur projet audacieux, dépassent le néo-libéralisme selon Charlety mais leur geste participe d’une tentative commune de critique du libéralisme alors hégémonique.
Le néo-libéralisme connaîtra bientôt une résurrection indissociable de la grande vague du « néo » qui se déploie entre le milieu des années 1920 et les années 1930, dans un climat de révision généralisé des doctrines, comme le marxisme : Charles Gide parle de « néo-marxisme ». Dans sa synthèse « Les systèmes socialistes », Hubert Bourgin parle de « néo-guesdisme », pour désigner une fraction des successeurs de Jules Guesde. Il parle plusieurs fois de « néo-syndicalisme » qui emprunte un chemin depuis les origines du marxisme jusqu’au bord de l’anarchisme. Dans le champ esthétique, après le « néo-romantisme » et le « néo-impressionnisme », on voit surgir le « néo-plasticisme », théorisé par Piet Mondrian.
Au sein du champ politique, il y a le néo-socialisme défendu par Marcel Déat. le mot se répand au cours des années corrélativement à un autre mot, celui de révision, sous l’influence en Belgique de de Man et de Paul van Zeeland. En 1933 », le philosophe catholique Jean Lacroix, membre majeur de la rédaction de la revue Esprit, publie un article sur le socialisme de de Man : il porte le titre « Révision du socialisme » et évoque le dernier livre de de Man : « Le libéralisme constructif ».
En 1932, le groupe de jeunes réformateurs planistes au sein de la SFIO, autour de Georges Lefranc, Claude Lévi-Strauss, Pierre Boivin et Robert Marjolin, futur membre du colloque Lippmann, se faisait connaître aussi sous la formule de « Révolution constructive ».
Plus tard, quand Louis Rougier, père de l’offensive dite « néo-libérale » défendra ses positions, il reprendra le même vocabulaire en diffusant les concepts de « libéralisme constructif », ou encore de « libéralisme constructeur », et en parlant de « révision du libéralisme ». On parlait également de « néo-marxisme », « néo-saint-simonisme », « néo-babouvisme », de « néo-syndicalisme », de « néo-radicalisme ». Ainsi le « néo-libéralisme » était-il dans l’air, mais son sens restait à définir.
Un de ses ancêtres directs est sans doute le « néo-capitalisme », dont Pirou explique dans sa synthèse sur les « néo », ce qu’il représente. Il s’agirait, pour cette doctrine portée surtout par quelques patrons, de procéder à une révision doctrinale afin de redéfinir le libéralisme et le vieil individualisme. Porté surtout par Edmond Giscard d’Estaing, dans son article « Le néo-capitalisme », publié en 1932 par la Revue des deux mondes, ce courant entend moderniser la doctrine en lui donnant un contenu plus social. Par exemple, le néo-capitalisme rejette la méfiance envers l’action collective des syndicats. Selon Henri de Peyerimhoff, « l’individualisme anarchique doit céder progressivement la place à la discipline de la profession organisée ».
C’est aussi dès la fin des années 1930 que le concept de néo-libéralisme fait une apparition assez importante en France, sous la plume du libéral conservateur Alfred Fabre-Luce, dans « Europe nouvelle », dirigée par Louise Weiss, revue représentant l’un des lointains foyers intellectuels du néo-libéralisme et comptant parmi ses plus fidèles collaborateurs deux importants futurs membres du colloque Lippmann, Roger Auboin et Robert Marjolin. Fabre-Luce va dégager une philosophie nouvelle, qui se veut centriste, en quête du dépassement des oppositions entre libéralisme et socialisme. Il prend en exemple les Etats-Unis, qui selon lui développent ensemble les bénéfices du capitalisme et le salaire de l’ouvrier. De son côté, le mouvement socialiste est la proie de fortes contradictions liées au démenti que le capitalisme a apporté à la doctrine de Marx : il est déchiré entre réforme et révolution, comme en atteste le fait que « ceux des projets socialistes qui sont susceptibles d’améliorer le sort de la classe ouvrière impliquent toujours pour leur réalisation un développement du capital ». De même, il est apparu que « l’assainissement des finances publiques importait aux classe laborieuses », alors que « le réaliser, c’était de fait consolider le régime capitaliste ». Pour Fabre-Luce, le vieux socialisme comme le vieux libéralisme sont morts.
Le traducteur d’un livre important paru en 1922, « Socialisme libéral », du militant socialiste et antifasciste Carlo Rosselli emploie le mot néo-libéralisme pour la forme italienne « libéralisme renouvelé », pour expliquer que « la social-démocratie tendait vers une nouvelle synthèse entre les Lumières bourgeoises et le socialisme prolétarien ».
En 1932, un futur membre du Colloque Lippmann, Bernard Lavergne, professeur d ‘économie respecté, disciple libéral du grand théoricien de l’économie coopérative Charles Gide, contribue à diffuser le mot dans le monde savant. Il participe à de nombreux combats en faveur du socialisme coopératif et s’intéresse aux travaux de Gaëtan Pirou, collaborateur de la « Revue des études coopératives », que Gide et Lavergne ont fondée. Dans un compte-rendu du livre de Pirou, « Les doctrines économiques en France depuis 1870 », il relève la montée des différents « néo » dont aucun ne le satisfait pleinement.
Lavergne n’aime guère le « néo-capitalisme » mais il se méfie aussi du « néo-socialisme » et surtout du « néo-radicalisme ». En 1932,il propose un autre mot, le « néo-libéralisme » ou plutôt il parle favorablement des thèses d’un économiste allemand de renom, Julius Bonn, et de son livre sur « La destinée du capitalisme allemand ». Un peu comme plusieurs de ses collègues de l’époque qui deviendront des chefs de file de l’« ordo-libéralisme », Bonn dressait le bilan du capitalisme allemand à l’ère de l’interventionnisme et des cartels et, plus largement, des liens incestueux entre les groupes d’intérêts économiques et l’Etat. Lavergne essaie de tirer les leçons doctrinales de cette recherche. En tant que défenseur des consommateurs, le coopératisme socialiste libéral Lavergne est choqué, à la lecture de Bonn, par les connivences désastreuses -notamment en Allemagne – entre l’Etat et les groupes d’intérêts formés par les monopoles, les cartels, les trusts, etc. Pire, à la façon de l’U.R.S.S., l’Allemagne serait sur une pente interventionniste dangereuse. Il appelle de ses voeux un libéralisme renouvelé, sorte de nouvelle synthèse entre l’école libérale et l’école interventionniste.
Le mot de « néo-libéralisme » lancé par Lavergne dans l’« Année politique française et étrangère » sera repris ensuite, notamment dans la « Revue d’économie politique ». Avec le « néo-libéralisme », il s’agit de substituer à une économie autocratiquement dirigée une économie concertée à l’amiable entre les intéressés. Le néo-libéralisme groupe la plupart des économistes français, et le mot commence à apparaître dans l’idéologie politique. C’est Pierre-Etienne Flandin, homme de centre-droit, qui défend la formule dans le journal conservateur « Le temps » : « la doctrine du néo-libéralisme, qui ne dissocierait plus l’économie du politique ». Il évoque, en tendant à rétablir dans l’économie un maximum de liberté, une « doctrine libérale-nationale ».
A la même époque, le mot commence à se diffuser dans le champ politique en Suisse et en Belgique avec des sens différents.
Côté suisse, c’est autour du Parti libéral vaudois, au coeur des années 1980, que la thématique néo-libérale connaît un certain succès dans une perspective chrétienne conservatrice. Le programme de 1934 prône le retour à l’homme, la personne plutôt que l’étatisme, dans un contexte de dialogue et de concurrence avec le mouvement d’extrême-droite Ordre et Tradition.
Le « néo-libéralisme » belge, qui perce entre 1934 et 1936, a un sens tout à fait différent. Pour son numéro d’août 1936, la rédaction de « l’Europe nouvelle » salue le travail important de « gestation » qui s’effectue au plan idéologique en Belgique. La revue donne ainsi l’occasion de s’exprimer à Marcel-Henri Jaspar, cadet des membres du gouvernement van Zeeland, qui serait le chef et le porte-parole brillant et incisif du néo-libéralisme, ainsi qu’à son collaborateur et secrétaire particulier Henri Janne un sociologue disciple d’Eugène Dupréel, situé plutôt à gauche, qui rejoindra le Parti socialiste en 1946, lui aussi promoteur du « jeune libéralisme ». A Bruxelles, à Liège ou à Gand, des Comités de Vigilance des Intellectuels Antifascistes avaient poussé à la constitution d’une concentration antifasciste, baptisée « Front populaire » qui visait à regrouper des communistes, des libéraux et des démocrates chrétiens. En 1935, lors d’un meeting tenu au Cirque Royal de Bruxelles, Jaspar, Janne et Henri Mot avaient pris la parole. Jaspar insista sur deux dimensions à propos des thèses du « mouvement néo » : d’abord la valorisation de l’Etat comme gardien des règles du marché, ensuite l’élévation du pouvoir d’achat et les correctifs sociaux. Enfin, il insiste sur le fort contenu social et moral du message néo-libéral mis en oeuvre par le gouvernement van Zeeland, afin de couper l’herbe sous le pied à la réaction rexiste.
Un an plus tard, le terme revient dans le débat français, mais plus conservateur, sous la plume de Louis Salleron, écrivain de sensibilité catholique, paysanne et traditionaliste. Dès 1937, dans « Un régime corporatif pour l’agriculture », il souligne que « si le libéralisme est impuissant face au problème agricole, il peut évoluer en associant les organisations professionnelles ». Il voit dans le néo-libéralisme une synthèse combinant corporatisme et protectionnisme, sorte de troisième voie entre économie dirigée et « pur libéralisme ».
Dans la même période, le mot se diffuse avec une nuance péjorative chez les néo-socialistes. Marcel Déat accuse le Front populaire de vouloir trouver une sorte de compromis entre interventionnisme social et libéralisme. Le risque auquel s’expose le Front populaire, selon lui, est de céder aux « apologies du néo-libéralisme » et de perdre ainsi la gauche de son électorat.
Le mot « néo-libéralisme » n’est pas bien perçu non plus dans les cercles « personnalistes » du groupe Ordre Nouveau mais il commence à pénétrer dans la littérature des non-conformistes des années 1930. Dès 1933, dans « La Révolution nécessaire », Armand Dandieu et Raymond Aron le mobilisent pour renvoyer à l’idée d’une refonte doctrinale. C’est encore plus le cas en 1935, quand Aron redéfinit les positions d’Ordre Nouveau dans « Dictature et Liberté » : Aron cite un discours de Robespierre sur la réégilibilité des députés du 16 mai 1791, qui contraste avec son intervention antérieure sur la liberté de presse du 24 août 1789. Alors que l’Incorruptible s’était fait le défenseur d’une liberté intégrale, il souligne cette fois la nécessité de la protéger et de la restreindre au besoin. Pour Aron, on touche là à un type d’évolution comparable à celle menant, dans les années 1930, du vieux libéralisme au néo-libéralisme : « Ce texte de Robespierre fait pressentir tout l’effort que, jusqu’à nos jours, tentèrent les libéraux pour se sauver eux-mêmes et se sauver d’eux-mêmes. Il introduit deux notions nouvelles dans la recherche de la liberté : une hiérarchie des libertés d’une part, une technique de la liberté d’autre part ». Aron conteste le fait que la liberté puisse être assurée par un principe hiérarchique externe ou par des moyens techniques. Au nom d’Ordre Nouveau, il plaide pour une réforme intérieure de l’individu et pour des communautés locales et autres groupes spontanés en soulignant que « le rôle de la France, c’est d’organiser un Etat social qui maintienne la tension nécessaire entre discipline et liberté.
En 1938, Henri Noyelle met le terme en valeur et souligne que « l’économie dirigée connaîtrait trois modes principaux: le mode néo-libéral, le mode communiste et le mode planiste ».
Dans d’autres milieux, à gauche, René Capitant, futur protagoniste de la Résistance, défend « un néo-libéralisme qui adapterait à notre époque et à nos conditions sociales la pensée et les principes de ses fondateurs du 18ème siècle et qui se rapprocherait sans doute beaucoup plus d’un néo-socialisme ».
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Semaine 3 - De Port Louis à la Vilaine
Lundi 10 juillet, après une belle ballade à vélo à Port Louis et aux alentours, il est temps de se préparer pour la grande traversée jusqu'à Port Tudy, île de Groix. 6 miles avalés en une bonne heure, et nous y voilà déjà, avec sans problème une place de ponton. Le soleil cogne bien, et après un rapide en-cas, en attendant la fin de la sacro-sainte pause déjeuner des français , nous filons louer des vélos pour partir explorer l'île. Magnifiques plages de sable, criques et petits mouillages, rochers menacants, jolis hameaux, magnifiques landes de bruyère , nous en avons plein les yeux. Soirée au Ty Beudeff, institution locale bien connue des marins, l'équivalent à Groix du café des sports de Horta 🎉. Nous y avons découvert le Tchum Pot, qui pourrait par son aspect visuel rappeler le Klug, mais quel régal... Le lendemain, provision d'araignées pour le repas du soir, et puis hop, en selle pour une nouvelle journée à vélo, par monts et par vaux, enfin tout est relatif... petite surptise dans le port, rien moins que Yann Elies, vendeeglobiste bien connu, en vacances en famille sur un bateau de location. Mardi 11, en route pour Belle Ile, direction Sauzon, par un vent idéal F3-4, encore et toujours sous le soleil. En route, un gros poisson lune, et puis un banc de dauphins venu jouer autour du bateau. Arrivée sans histoire, et à nouveau aucun problème pour avoir une bouée dans l'avant port, quasi sous l'hôtel du Phare. Retrouvailles avec Marie Jamoulle, que je n'avais plus vue depuis près de dix ans, et qui est venue nous chercher en voiture, pour une soirée pleine d'émotions et de chaleur. Nouvelle journée cycliste le lendemain, AF a prudemment pris l'option électrique, et nous avons parcouru 55km, explorant toute la moitié NW de l'île, aussi belle que dans mon souvenir. AF en ramène quelques bosses et plaies, suite à une chute, mais bon rien de très grave heureusement. Nous reviendrons très vite à Belle Ile, c'est sûr. Nous avons donc décidé de filer vers la Vilaine, et après quelques courtes réflexions, nous y allons pour chercher un nouveau port d'attache pour Boundless Too, alléchés par toutes les descriptions. Magnifique journée avec un passage entre Houat et Hoedic, où nous irons plus tard, puis entrée de la Vilaine (c'est pas profond!), et passage de l'écluse d'Arzal. Remontée calme vers la Roche Bernard, où nous retrouvons nos nouveaux amis Marie-Laurence et Peter, qui nous invitent à venir voir le feu d'artifice du 14 juillet à leur bord, (Argos) en compagnie d'un couple belge installé dans le coin et dont le bateau, la Curieuse, est actuellement aux Canaries. Encore une belle soirée de rigolade, et de nouvelles amitiés. Samedi matin, en route vers la capitainerie, c'est décidé nous alons demander une place pour laisser le bateau 🚣 ici, nous avons craqué... accueil chaleureux et efficace, les différentes options nous sont expliquées et nous repasserons dans l'après-midi pour communiquer notre décision, qui était en fait déjà prise. Une page se tourne donc, fini la Zeelande, enfin presque puisqu'il reste Boundless à Colijnsplaat , histoire de profiter de we sur l'eau jusqu'à ce que nous puissions venir plus régulièrement en Bretagne... Diner au resto pour fêter nos anniversaires et notre nouveau port d'attache, qui nous permettra d'explorer une nouvelle zone de navigation, aux possibilités inépuisables. Après 33 ans aux Pays Bas, voilà donc un nouveau chapitre qui s'ouvre devant nous. Dimanche, nous remontons la Vilaine pour rendre visite à Thierry Andrieux et Nadette, dans leur nouvelle maison, à Foleux, et quelle maison! A 100m du port, avec la Vilaine au bout du jardin, que rêver de plus comme piscine! BBQ de rigeur le soir, notre premier repas carnivore depuis notre départ. Mais bon, c'est la campagne bretonne après tout, la mer est loin (10km...) Surprise du jour, Thierry et Nadette connaissent Marie, dont Thierry a été le moniteur de voile au Gcbf! Décidément le monde est un village. Tout ce petit monde se reverra à Bruxelles, c'est certain. Ce matin, départ de Foleux (dont la madame havenmeester est belge) sous voiles, en compagnie de Orange et Bleu, le bateau de T et N, qui ont à bord trois de leurs petites-filles, pour un stop et dîner crêperie, sous une chaleur tropicale. Arrivés à la Roche Bernard, Peter du Argos me propose de me monter au supermarché en voiture pour faire les courses et de me ramener au port ensuite. Quelle bonne idée, parce que avec cette chaleur, je ne serai jamais arrivé entier 😛. Après les crêpes, il est temps de repartir vers Arzal, pour sortir de la Vilaine, l'écluse ne fonctionnant pas les mardi mercredi à cause de la pénurie d'eau. Nous passerons la soirée et la nuit au ponton d'attente extérieur, et en profiterons pour un plongeon bien rafraîchissant et bienvenu. Demain en route vers le Golfe du Morbihan, prochain chapitre! Bises, à bientôt pour les photos. JP et AF
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Chasm creek in Haast Pass / New Zealand (by Thomas Stevens).
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Towards stillness
Sunrise at Wellington harbour, New Zealand.
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VIDEO → The coastline surrounding Wellington
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