#neige mouillée
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koufax73 · 2 months ago
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Glomarì: "Neige mouillée" è il nuovo video
Neige mouillée è il nuovo singolo di Glomarì, una visione onirica su toni elettro-acustici che contrappone inverno ed estate, neve e sole. Il videoclip che accompagna l’uscita, curato dalla stessa artista, conferma la sua spiccata poliedricità. Neige mouillée (“Neve bagnata” in francese), già vincitrice del Premio Brassens di Marsico Nuovo 2022, è una ballata folk intima e malinconica per la…
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papierhaikuphoto · 2 months ago
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Pour noël je t offre
Un champ de neige, une luge et
Des chaussettes mouillées
- Mathilde Fauve
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sofya-fanfics · 2 months ago
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Tes mains sont si froides
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Fandom : Fruits Basket
Relationship : Hatsuharu x Rin
Voici ma participation pour le 2024 12 Days of Christmas Challenge pour le prompt : « Tes main sont si froides. »
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Rin sortit de la maison et fit quelques pas dans le jardin. L’air à l’intérieur lui semblait de plus en plus oppressant. Tout le clan célébrait le nouvel an. C’était une tradition à laquelle les douze ne pouvaient pas échapper. Pourtant, elle donnerait tout ce qu’elle a pour ne pas y assister. Le poids de la malédiction et la présence d’Akito lui rendait les fêtes insupportables. Mais heureusement, Haru était là. Si elle arrivait à tenir le coup, c’était grâce à lui.
Disclaimer : Fruits Basket appartient à Natsuki Takaya.
@12daysofchristmas
AO3 / FF.NET
Rin sortit de la maison et fit quelques pas dans le jardin. L’air à l’intérieur lui semblait de plus en plus oppressant. Tout le clan célébrait le nouvel an. C’était une tradition à laquelle les douze ne pouvaient pas échapper. Pourtant, elle donnerait tout ce qu’elle a pour ne pas y assister. Le poids de la malédiction et la présence d’Akito lui rendait les fêtes insupportables.
Mais heureusement, Haru était là. Si elle arrivait à tenir le coup, c’était grâce à lui. Même s’ils étaient obligés de se cacher pour que personne n’apprenne leur relation et surtout pas Akito. Tout le monde savait de quoi leur chef de famille était capable. En particulier Hatori qui avait fait les frais de sa colère lors de sa relation avec Kana. Rin n’osait même pas imaginer ce qu’Akito pourrait faire à Haru.
Rin frissonna et passa ses bras autour d’elle. Elle n’avait pas pensé à prendre une veste avant de sortir. Il faisait froid, très froid, mais elle ne voulait pas encore retourner à l’intérieur. Tant pis, pensa-t-elle. Elle pouvait bien supporter le froid encore un peu.
Elle entendit des pas arriver derrière elle. Elle n’avait pas besoin de se retourner pour savoir qu’il s’agissait d’Haru. Elle le connaissait par cœur. Chaque partie de lui, même le son de ses pas.
« C’est là que tu te caches, dit-il. Ça va faire une heure que je te cherche. »
Il exagérait, cela ne faisait pas une heure qu’elle était là.
« Tu vas attraper froid, dit-elle.
-Tu peux parler. »
Elle rougit jusqu’aux oreilles, gênée. Il était habillé chaudement et elle avait oublié de prendre sa veste.
« Je n’ai as envie de rentrer, dit-elle.
-Tu as tord, tu es en train de louper quelque chose. Yuki et Kyo ne sont pas venus. »
Rin écarquilla les yeux. Ils avaient eu le courage de désobéir à Akito ! Kyo avait toujours voulu faire parti des douze et Akito avait tout fait pour détruire Yuki psychologiquement afin de le garder à ses côtés.
«  Je suis sûr qu’ils ont voulu rester avec Tohru, continua Haru. Kagura a explosé de colère et Akito est en train de ruminer la sienne. »
Tohru. Rin fronça les sourcils. En peu de temps, Tohru était devenue le centre de conversation des douze. Ceux qui ne l’avait pas encore rencontrer voulaient le faire et ceux qui la connaissait s’étaient liés d’amitié avec elle. Même Haru. Il l’avait décrit comme quelqu’un de spéciale.
« Elle est en train de sauver Yuki, avait-il dit. Pour moi, c’est tout ce qui compte. »
Rin se demandait ce qui allait se passer. Peu importe que Tohru soit spéciale ou non, Akito ne resterait pas sans rien faire. Surtout si Yuki s’éloigne de leur clan. Tout ce que Rin espérait, c’était que Haru ne se retrouve pas au milieu en voulant protéger Yuki.
Elle sentit soudain quelque chose de froid et mouillé sur le bout de son nez. Elle leva les yeux. La neige commençait à tomber. La première neige de l’année. Est-ce que cela allait leur porter bonheur pour l’année à venir ? Haru encercla ses mains autour des siennes. Elle ne l’avait pas vu approcher. Elle posa son regard sur lui. Il n’était qu’à quelques centimètres d’elle et la regardait avec intensité. Peu importe le temps qui passait, qu’elle le connaissait par cœur et qu’il savait tout d’elle. Elle l’aimait comme elle n’avait jamais aimé personne. Elle l’aimait plus que sa vie. Elle serait prête à tout pour lui. Pour le protéger du monde cruel dans lequel vivait les douze. Pour que sa gentillesse et sa lumière ne disparaissent jamais.
« Tes mains sont si froides, dit-il. »
Il porta ses miens à ses lèvres. Rin sentit la chaleur de son souffle, ce qui la réchauffa un peu. Il la tira vers lui et la pris dans ses bras. Elle se blottit immédiatement contre lui. La chaleur d’Haru l’enveloppa. Il n’y avait que dans ses bras qu’elle était heureuse. Haru plaça deux doigts sous son menton et lui fit lever la tête. Ils s’embrassèrent, exprimant tout l’amour qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Il s’écarta légèrement et posa son front sur le sien.
« Il est temps qu’on rentre. »
Rin grogna de mécontentement. Haru ne put s’empêcher de rire. Il l’embrassa une dernière fois et l’emmena avec lui à l’intérieur. Elle le suivit sans protester. Elle savait qu’elle n’avait pas le choix. Même si elle voulait s’enfuir avec lui loin de tout. Loin du clan, de la malédiction et d’Akito. Haru lui lâcha la main une fois à l’intérieur. Il alla rejoindre Momiji, tandis qu’elle s’asseyait à côté de Kagura qui était toujours en colère car Kyo n’était pas là. Rin regarda vers Haru qui lui souriait.
Cette année sera différente, se dit-elle. Elle allait trouver un moyen de briser la malédiction et elle et Haru seront libres de s’aimer pour toujours.
Fin
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papillondusublime · 3 months ago
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Charme puissant qui nous maîtrises ; Esprit léger, Pareil au duvet, que les brises Font voltiger ; Pauvre de tes douceurs absentes, Que j’ai passé de nuits pesantes, Que de longs jours ! De ces jours, dont la lente suite, Sans rien laisser d’eux que leur fuite, Passe toujours ! Oh ! par quelle ruse nouvelle Te ressaisir, Démon capricieux, fidèle Au seul plaisir ! Importuné d’un pli de rose, Tu fuis la tristesse que cause Ton abandon ; Ami, que la plainte effarouche, Et qui craindrais de notre bouche Même un pardon. Si l’humble lézard, du bois sombre Hôte furtif, D’une feuille voit trembler l’ombre, Il fuit craintif : De même, à la pénible haleine D’un sein par l’attente ou la peine Trop agité, Ton aile soudain se déploie, Ingrat, qui ne cherches que joie Et liberté ! D’où vient, dis-moi, que tu t’empresses D’un plus doux soin, Vers ceux-là, qui de tes caresses N’ont pas besoin ? Reviens à moi ; ma plainte amère, Sous une mesure légère Se courbera : Ici, moins serviteur que maître, Reviens, et la pitié peut-être Te retiendra. Tout ce que ton amour préfère, Je l’aime, Esprit ! La verte saison, où la terre S’habille et rit ; Le crépuscule et ses longs voiles ; La nuit et son manteau d’étoiles ; Le gai matin, Qui, les pieds mouillés de rosée, Pare de sa robe rosée Le mont lointain. J’aime les neiges radieuses De nos climats, Et les formes mystérieuses Des blancs frimas ; J’aime les mobiles nuages, Les vagues, les vents, les orages, Le bleu des mers ; Toute chose enfin qu’on me nomme Libre des misères de l’homme, Dans l’univers. J’aime une calme solitude Pour m’apaiser ; Puis encor j’aime, après l’étude, Un doux causer ; J’aime, fût-elle mensongère, Une émotion passagère, Mais non sans toi : Sans toi mon cœur les goûte à peine, Et seul, ton pouvoir les ramène Autour de moi. -Poésie: "Chant", Amable Tastu -Image: "Melancholy Dreams", TL-Designz
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romain8959-blog · 1 year ago
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mon premier pipi au lit par plaisir
½ début : Mon premier pipi au lit exprès, la découverte du plaisir J'aime bien me mouiller pour jouer et ça depuis que je suis enfant ou dans la cour de l'immeuble y avait le meilleur copain avec qui on jouait à ça ne se regardant... bon pas tous les jours, on se serait fait tabasser ! 
Plus tard, j'avais eu la chance de partir avec un copain dont la famille m'avait invité à partager leurs vacances à la neige... merveilleux ! on avait alors 12 ans. Les vacances se passaient super bien, sauf qu'un matin, contrairement à fougue habituelle, il ne se levait pas, et pour cause je n’ai pas mis longtemps à comprendre quand il m'a dit tout con… "j'ai pissé..." moi je n’y croyais pas, je ne pensais même pas qu'on puisse pisser au lit à 12 ans. Mais si c'était vrai, je l'ai vu quand il a descendu la couette. Il avait sous les fesses un beau rond mouillé et le bas du pantalon de pyjama ainsi que le bas de la veste étaient encore tout mouillé aussi... j'étais médusé et terriblement attiré...
Il avait fait quelque chose, bien malgré lui surement, que je rêvais de faire sans jamais avoir osé, à cause de mon Age... je n’y croyais pas... Par contre il était terriblement vexé que je le voie dans ce type d'intimité ! pour rester copain avec lui et qu'il s'en remette, je lui ai dit que ça m'arrivait aussi des fois de pas s'inquiéter ! Et pour le rassurer, je me suis même inventer un pipi au lit quelques semaines avant, lié à un rêve à con que je lui avais raconté, et dont la finalité était aussi un pipi au lit... j'ai dû être convainquant !
Je lui ai même dit que le matin, en me réveillant, j'avais toujours l'angoisse d'avoir fait pipi !!! j'avais eu raison d'agir comme ça, on est resté les meilleurs copains du monde, il avait oublié son accident au lit, et il n'y en eu plus d'autre. 
N'empêche, j'avais vu qu'à 12 ans on peut des fois encore faire pipi au lit, et dans mon fort intérieur j'aurais rêve d'être à sa place, surtout qu'au niveau de ses parents, ça n'avait même pas été un scandale ! le soir là on avait juste été au lavomatique plutôt que de s’amuser dans la neige comme les autres soirs. Quelques semaines après, j'allais passer quelques jours chez une vieille grand-mère, comme ça arrivait des fois pendant les petites vacances scolaires.
 Je dormais au 2éme étage, là ou mamie allait rarement.... et, j'en mourais d'envie depuis que j'avais vu mon copain, mouiller son lit je voulais le faire aussi pour voir... à la maison j'osais pas trop ! là peut  être ? 
J'y pensais sans oser depuis déjà un petit paquet de temps, et puis j’ai décidé de  "ne plus prendre mes précautions». avant de me coucher.
 2/2  suite
y a fort longtemps que j'étais propre la nuit donc une nuit ça m'a réveillé, un mal connu, envie de pipi .... mais j'ai décidé de pas me lever et d'attendre... surtout que les wc étaient 2 étages plus bas... et cette maison, qui, je l'avoue maintenant, me foutait la trouille, surtout la nuit, d'autant plus que j'étais pas du style aventurier....
 d'un coté je voulais le faire, faire pipi au lit…, de l'autre côté tout me pousser à ne pas le faire ! En fait ce n’est pas moi qui ai décidé, à un moment j'en pouvais plus et au lieu de courir au wc, j'ai attendu encore un peu pour voir...je me suis même un peu rendormi. Mais je me suis vite reréveillé…  je savais que le point de non-retour allait être franchi et que j'allais finir par faire pipi dans les draps si je me levais pas et......l'instant d'après c'était parti.j’en pouvais plus de me retenir ça me faisait mal...et.. j’ai senti mon pyjama qui commençait à se mouiller... ça y est putain...je faisais pipi au lit !!!!! j’étais en train de faire pipi au lit…. Vous me croirez si vous voulez, contrairement à l'horreur que ça aurait dû m'inspirer, j'adorais ça!!!! d’un coup je me suis senti léger, léger et bien comme on a pas idée, la douleur que j’avais ressentie de me retenir si longtemps s était immédiatement transformé  en une énorme onde de plaisir,  après m'être retenu si longtemps. et de sentir le pipi qui coulait dans la culotte et dans le pyjama hmmmm je réaliser mon fantasme. J’arrétais pas de me répéter « je fais pipi … je fais pipi au lit…. » je sentais que ça coulait entre mes jambes et je sentais un petit filet glisser entre mes cuisses... et là je savais que je mouillais tout, y compris le matelas qui n'étais meme pas protéger ! mais à ce moment précis je m'en foutais j'étais simplement heureux d’un bien être tellement fort. et puis trop vite ça s'est arrêté. sur le coup j'y croyais à peine, c'était un peu comme dans un rêve, une chose est sûre ,ça me faisait tout chaud... doucement j'ai mis nez sous la couverture... ça sentais le pipi tout chaud... c'en était limite enivrant j'ai du me résoudre à la vérité, je l'avais fait ! j'avais osé pisser au lit comme ça exprès.. avec mes mains j'ai touché le mouillé pour vérifier ! c'était bien trempé et ça m'a terriblement excité tellement que d'un coup j'ai bandé comme jamais. je n'avais pas encore découvert la jouissance à cette époque... je me suis retourné et je me suis frotté dans le mouillé pour me calmer... je me frottais dans mon pipi… j’ai senti un plaisir nouveau monter dans mon corps… et j’ai senti quelque chose monter …. Quelque chose de fort…. d'un coup j'ai senti la plus formidable onde de bonheur et de plaisir de ma vie… comme un feu d’artifice dans mon corps.. tous mes sens venaient de se vriller d’un coup,  je venais de jouir pour la première fois de ma vie. 
dans mon pipi , j'avais même pas honte.... après ça je me suis endormi comme une masse, ce n'est que le lendemain que j'ai eu la surprise de me réveiller mouillé, surprise de courte durée ! bon le lendemain tout ça à séché discrètement...... de cette expérience j'ai gardé le plaisir de faire de temps en temps pipi au lit, même encore maintenant, jamais de plan crade !, toujours pipi au lit dans des draps propres ! Pour les couches, j'ai découvert ça plus tard, c'était plus pratique et ça permettait de jouer plus souvent ! mais bof c est pas pareil
voila ça c est passé comme ça la première fois je sais c est contre nature on m’a dit mais c est comme ça
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greffier-perdu · 10 months ago
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(Au-delà, il y a le chemin)
Il y a la neige, les lignes de crête, la perdition.
Au-delà, il y a le risque, la douleur, l’abandon,
Au-delà, il y a la tristesse, cette grande doline,
Il y a les pierrailles infinies, ce trou qu’on ne peut combler.
Au-delà, il y avait des chants d’oiseaux, un beau matin brumeux, le soleil de l’espoir,
Sa brûlure.
Il y avait des traces, il y avait des signes, pour qu’on ne se perde pas.
On se perd toujours.
Mais on ne le sait pas. C’est invisible. C’est dans un coin sous un tas de branchages.
J’avais mis mes souliers, bleus et neufs ;
Heureuse de les porter.
Ils se sont mouillés vite, je les aimais quand même.
À mon père, j’avais dit au revoir.
En chemin, j’étais allée,
Derrière moi, la neige s’effaçait.
J’ai vu les saules fleurir
J’ai vu des chemins effondrés
J’ai vu des falaises d’or
J’ai vu les chiens hurler
J’ai vu l’ombre des sureaux
J’ai vu les traces sur le mur
J’ai vu la forêt couverte de mousses
J’ai vu cette longue ligne droite
J’ai vu mes pleurs sur mes joues
J’ai vu ces fleurs sur la falaise
J’ai vu la carte tomber au sol
J’ai vu la fontaine du chêne
J’ai vu la morsure du froid
J’ai vu le vent de la nuit sans étoiles
J’ai vu un abri, une étape, un accueil sans merci
J’ai vu cette route qui s’en allait sans moi
Puis j’ai cessé de voir.
De tout ça, j’ai le souvenir.
Au-delà, il y a le chemin.
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christophe76460 · 8 days ago
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Les Proverbes - Chapitre 26 Verset 1 à 3
Chapitre 26
Introduction
Nous arrivons au chapitre 26 qui comme le précédent, fait partie de la seconde collection de proverbes écrits par le roi Salomon. Sur les 13 premières sentences, 12 parlent de l’insensé. Une de ses caractéristiques nous est donnée par le roi David qui a écrit :
Les insensés disent : « Dieu n’existe pas » (Psaume 14:1).
Selon le genre de stupidité, les Hébreux utilisaient un mot différent. Dans les Textes Sacrés, un insensé n’est pas quelqu’un qui est psychotique ou mentalement déficient suite à une maladie, un accident ou une anomalie génétique.
J’ai un ami qui à l’âge de 30 ans a eu une attaque cérébrale qui l’a laissé un peu simplet, souriant, mais incapable de prendre une décision de quelque importance ni d’avoir une conversation suivie sur un sujet quelconque. Ce n’est pas un insensé tel que les Écritures le définissent.
J’ai aussi connu une famille où deux frères et une sœur vivaient ensemble dans une grande ferme. C’étaient de très braves gens qui se pliaient en quatre pour bien vous accueillir et avec qui on pouvait bien discuter, mais ils étaient différents. Quand je suis entré dans la cuisine, il a fallu chasser les poules qui s’étaient installées sur les chaises, puis bien faire attention où on mettait les pieds et où on s’asseyait. Alors qu’on prenait le café, une vache est venue nous dire bonjour puis des chèvres qui se promenaient un peu partout nous ont rendu visite et il y avait aussi un cheval dans une des chambres à coucher. Ces gens n’étaient pas sots, mais des originaux. Leur excentricité était peut-être bien due au fait qu’ils descendaient d’une succession de mariages consanguins.
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Être honoré convient aussi peu à un sot que la neige en été ou la pluie pendant la moisson (Proverbes 26:1).
(Proverbes 26:8; 19:10)
En principe, de mars à octobre, il ne pleut pas en Israël. Alors, un gros orage quand on doit rentrer le foin serait tout à fait inhabituel et poserait de sérieux problèmes parce qu’on ne peut pas le stocker mouillé, autrement il pourrit. Une tempête de neige en été rafraîchirait l’atmosphère, mais serait vraiment bizarre. De même, honorer un insensé est anormal et néfaste, mais ça se fait parce que nous vivons dans un monde qui est insensé.
Combien de statues ont été érigées à des criminels de grande envergure ? Des écrivains ou des metteurs en scène d’œuvres scandaleuses reçoivent un oscar tandis que des philosophes ont été admis à l’académie des lettres bien que leurs idées furent à l’origine de nettoyages ethniques. Même le prix Nobel est quelquefois décerné à des insensés.
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Une malédiction injustifiée reste sans effet, elle est comme le moineau qui s’enfuit ou l’hirondelle qui s’envole (Proverbes 26:2).
L’Ancien Testament raconte l’étrange histoire de Balaam, un devin mi-prophète et mi-sorcier syncrétiste, opportuniste qui cherchait avant tout l’argent et les honneurs, mais qui possédait un réel pouvoir (Nombres 22:6). Il fut engagé pour une somme colossale par Balaq, un roi local, afin qu’il maudisse les Hébreux qui étaient sur le point de commencer la conquête du pays de Canaan. Mais chaque fois que Balaam voulait prononcer une malédiction, c’est une bénédiction qui sortait de sa bouche. Au roi Balaq fâché, il a expliqué :
Mais comment maudirais-je ce peuple ? Dieu ne l’a pas maudit. Comment menacerais-je celui que l’Éternel ne veut pas menacer ? (Nombres 23:8).
Beaucoup de gens se proclament médium ou diseurs de bonne aventure. Quelquefois, ils tapent juste et leur prédiction se réalise, mais c’est un hasard, car un vrai prophète de Dieu ne se trompe jamais (Deutéronome 18:22).
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Le fouet est fait pour le cheval, le mors pour l’âne, et le bâton pour l’échine des insensés (Proverbes 26:3).
(Proverbes 10:13; 19:29; Psaume 32:9)
On ne peut raisonner un cheval, un âne ou un insensé ; ils ne comprennent que la douleur. Pour les diriger et les éduquer, il est donc nécessaire d’utiliser des instruments qui punissent.
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maximuswolf · 2 months ago
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Glomarì - Neige mouillée [folk singer-songwriter]
Glomarì - Neige mouillée [folk singer-songwriter] https://www.youtube.com/watch?v=KV61tY72TzM&ab_channel=Glomar%C3%AC Submitted December 26, 2024 at 05:37AM by Historical_Pitch_782 https://ift.tt/4F3EWnd via /r/Music
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valentinahogdahlholm · 2 months ago
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La folie d’Ophélie :
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Blanche Ophélie,
Belle comme la neige,
Belle comme une grande lys,
Qui a commencé à tomber dans ses pétales mouillés,
Au cours des fonds marins,
Qui chante une belle chanson.
Belle Ophélie,
La grande rêveuse,
La folle.  
Œil bleu, tourne vers la lune pendant l’eau elle saisit,
Fixé sur la réflexion du ciel dans l’eau,
Qui traverse son corps,
La peau blessée,
Deviendra lissé comme un pétale de lys,
Quand elle flotte.  
Belle Ophélie,
Comme un grand lys,
Dont les pétales réfléchissent la lumière du ciel en nuit.
Pendant ses voiles seront poids.
Ô belle Ophélie,
Rester ton œil bleu sur la lumière de ciel en nuit,
Car nuit tombera.
Ô Ophélia,
La poète a promis que la nuit trouvera ses fleurs.
Peut-être :
La nuit te prend dans ses bras d’étoiles.
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gianlucacrugnola · 2 months ago
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Glomarì - Neige Mouillée
Neige mouillée è il nuovo singolo di Glomarì, una visione onirica su toni elettro-acustici che contrappone inverno ed estate, neve e sole. Il videoclip che accompagna l’uscita, curato dalla stessa artista, conferma la sua spiccata poliedricità.Neige mouillée (“Neve bagnata” in francese), già vincitrice del Premio Brassens di Marsico Nuovo 2022, è una ballata folk intima e malinconica per la…
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mysteriis-moon666 · 11 months ago
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Hamferð - Men Guðs hond er sterk
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Hamferð est un groupe de death-doom féroïen, il est composé de J��n Aldará – chant, Theodor Kapnas – guitars, Eyðun í Geil Hvannastein – guitares, Jenus í Trøðini – basse, Esmar Joensen – claviers, Remi Kofoed Johannesen – batterie. Les trois premiers albums de Hamferð étaient thématiquement liés dans un fascinant arc narratif inversé.
Sa discographie a débuté avec “Vilst er síðsta fet » (Tutl 2010), « Evst » (Tutl 2013), « Támsins likam » ( Metal Blade Records 2017), « Ódn » (Metal Blade Records 2019) apportant une accumulation de richesse musicale, d’expérience live et d'une alchimie interpersonnelle dont l’impact de profondeur se retrouve sur ce quatrième album « Men Guðs hond er sterk » via Metal Blade Records, qui a été enregistré et mixé au Studio Bloch à Tórshavn, Îles Féroé, la vision sonore artisanale du guitariste et producteur Theodor Kapnas.
Le cœur de leur musique est au crépuscule, il boit au fleuve des sources souterraines des lampées de noirceur. Si une seule étincelle avait seulement touché le charme sacré de cette bougie dans le noir, elle eut éclairé tout le précipice des enfers. Puissamment émotif le groupe a propulsé le deuil en se concentrant sur la force émotionnelle traumatisante derrière ce phénomène surnaturel. « Nous voulions faire quelque chose de complètement différent. Le concept narratif derrière ‘’Men Guðs hond er sterk’’ s'inspire d'un événement local déchirant : le désastre baleinier de 1915 au large du village de Sandvik, sur l'île Féroé (domicile du claviériste de Hamferð, Esmar Joensen), au cours duquel 14 hommes sont morts en chassant des baleines vers le rivage dans la baie orageuse. La population du village a été témoin du drame depuis le bord de la mer. » explique Theodor
« Quand vous voyez quelqu'un à Hamferð, vous voyez son apparition », explique Theodor. « La plupart du temps, ce sont des femmes dont les maris sont en mer, qui les ont vus mouillés dans l'encadrement de la porte au milieu de la nuit. Généralement, dans le folklore, c'est un avertissement que quelque chose de grave va se produire, et il existe plusieurs épisodes documentés de cela qui se sont produits à Sandvik en 1915. »
La musique, son rythme, le chant résonne en une nuit d'hiver, avec une neige pour étouffer le monde autour des spectres, et de ses métamorphoses sensibles. Les passages évoluent dans une beauté post-métallique glaciale vers des cadences folk-goth douloureuses, passant par des blastbeats noircis jusqu'à des vues frémissantes de doom. « J'aime énormément l'esthétique de nombreux disques plus anciens », s'enthousiasme Theodor. " Sabbath, AC/DC, Slipknot. Les disques sonnent comme un groupe jouant ensemble, ça groove d'une manière spécifique. Toute cette dynamique donne à la musique un avantage qui manque dans la grande majorité du métal sorti aujourd'hui. C'est très subjectif, et je sais que la plupart des groupes à succès sonnent bien plus raffinés que nous, mais notre vision était de créer un disque qui sonne comme si nous jouions tous les six ensembles. »
le disque est une pièce collective, une création familiale s'investissant émotionnellement «Quand tout le monde joue en même temps, il n'y a pas d'endroit où se cacher. Tout le monde peut apporter sa contribution. » dixit Theodor
La procession progresse et « Musicalement, tout est question de tension ; accords suspendus et harmonies tendues, avec toujours ce sentiment d'incertitude.» affirme Theodor
Le titre atmosphérique de clôture « Men Guðs hond er sterk » contient le témoignage enregistré de l'un des survivants de la catastrophe, tiré d'une interview radiophonique des années 1950 : « Il décrit ce qui a conduit à cet événement et l'effet qu'il a eu sur le village pendant des années. Nous avons obtenu la permission d'utiliser l'interview de sa fille ; elle a quatre-vingt-dix ans et vit toujours au village, alors Esmar a frappé à sa porte et lui a demandé la permission, qu'elle nous a donnée ! Ce qui est cool, c'est qu'il raconte cette horrible tragédie, mais avec ce ton optimiste, car l'un des bateaux a réussi à traverser les vagues. Ainsi, au lieu de se concentrer sur les parties sombres, sa perspective émotionnelle la plus forte était celle du miracle qui les a sauvés. Heureusement, les paroles et les témoignages seront imprimés en féroïen et en anglais, garantissant que cette histoire épique captivera un public plus large.
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dixvinsblog · 1 year ago
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Alain GRAZ - Pays de naissance
“Au loin, de la neige blanche lessivant les sommets,Là des sapins émeraude, des prairies mouillées,Des trembles jaunissants, une brume légère.L’air embaume le pin, la sauge, l’herbe coupéeLe capiteux parfum des bruyèresL’arôme de gousse verte des genêtsL’eau vive et la terre.Cette aurore a le goût, l’odeur, le bruissementDe mon pays de naissance.Je marche doucement, le talon contre les orteilsLes…
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photos-car · 1 year ago
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raskolnikoffnbksawyer · 1 year ago
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J'avais vu – l'an dernier – au fond d'un cimetière
Une petite tombe étroite et tout entière
Recouverte de fleurs qui s'effeuillaient au vent.
C'etait le jour des Morts et la foule en rêvant
Sentait près des défunts combien la vie est vaine.
Tout était blanc sur ce tombeau ; pas une veine
Dans le marbre caché sous un amas tremblant
De roses, de jasmins, de lis ; tout était blanc.
On eût dit qu'en partant vers la voûte éternelle
La morte comme un cygne avait ouvert son aile
Et perdu son duvet au bord de ce chemin.
En écartant un peu les bouquets de la main
Je lus qu'elle était morte à peine fiancée ;
Et je compris alors cette exquise pensée
D'un triste amant, perdu là-bas dans l'horizon,
Qui le matin, quittant sa funèbre maison,
Sans doute était venu couvrir sa bien-aimée
De ce voile de neige épaisse et parfumée
Que la pluie automnale avait mouillé de pleurs ...
Je viens d'aller revoir la tombe ... elle est sans fleurs.
Georges Rodenbach, "L'oubli", Les Tristesses, 1879
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comme-du-monde · 1 year ago
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Val-Terreur 3 Lettre de Sixtine à Quentin
Mon très cher Quentin,
On est arrivé à Val-Terreur à la fin du mois passé à peu près en même temps que les premières neiges. Excuse-moi de ne pas t’avoir écrit avant, j’suis juste pas bonne comme toi avec les mots pis mes mains tremblent encore du choc de notre voyage. Au départ de la Capitale, on était cinq : trois autres caravaniers, notre guide pis moi. Atteindre la jungle nous a pris quatre jours; quatre jours de chansons, de poèmes improvisés et de camaraderies. On a laissé nos bêtes de trait au Passage Sud, pis on a chargé nos sacs avec toutes nos provisions. C’était pesant, mais on n'avait pas le choix; une roue de charrette, ça s’embourbe trop facilement dans la terre sombre et humide de la forêt vierge. Ça se passait bien, à part que Marcus, un des caravaniers, a commencé à se plaindre d’un trou dans sa botte. On l’amputait juste en bas du genou dix-neuf jours plus tard, au Passage Nord. Notre guide aussi a décidé d’arrêter ça là; sa famille vient toute de Passage Nord, pis il nous rassurait que le chemin était facile à suivre. Ça fait qu’on est parti le lendemain à trois : Maximus, un jongleur du bas de la ville; Ana– ou Hana, une barbare d’à peu près mon âge avec un pas pire latin; pis moi.
Comme de fait, le chemin était facile à suivre pis, comme de fait, on est arrivé au Colisée plus rapidement qu’autrement. Le Colisée c’est laid, Quentin. Le Colisée c’est pas d’autre chose qu’un trou d’à peu près 3 mètres de profond– pas plus grand que la Place de l’Empereur avant qu’ils refassent la statue. Ça sent la mort. Y’a des drains partout, mais la terre est rouge pis ça sent quand même. Ça s’est su rapidement qu’on allait à Val-Terreur pis on s’est fait inviter à regarder les jeux dans une loge. Je t’épargne les détails, mais Maximus trouvait ça pas mal drôle de voir un barbare se faire faire la passe. Il s’égosillait pis s’égosillait de plus belle pendant qu’un bourreau préparait un bûcher. Ana, elle, a pas dit un mot.
Elle a seulement recommencé à parler une trentaine de kilomètres au nord du Colisée, après avoir étranglé Maximus dans son sommeil; pis seulement pour le maudire. Rendues là, on avait récupéré des bêtes autrement condamnées aux Jeux pis on filait à vive allure vers les galeries. On nous avait dit qu’un ædificier nous attendrait là, mais j’y croyais pas vraiment. J’en avais jamais vu pis je doutais encore de leur existence. Si y’a un moment que j’aurais aimé que tu sois là avec moi, Quentin, c’est quand on est arrivé aux galeries. Y’était là, l’ædificier! Assis sur une roche à jouer de son instrument qui sonne comme des criquets. Il portait un casque de chitine qui cachait sa face pis une partie de sa barbe. Ana avait l’air méfiante, mais moi j’me pouvait plus. Il nous a dit qu’il s’appelait mousse. Il m’arrivait aux hanches pis son linge, sa barbe et ses affaires avaient l’air mouillés, même si le temps était sec. On a décidé de marcher le reste du trajet, vu que mousse avait jamais monté de bête pis qu’on avait mangé celle de Maximus de toute façon.
Pendant que tu célébrais probablement les Saturnales, on franchissait les palissades de Val-Terreur. Pendant que tu courais les rues illuminées de la Capitale, que tu baignais dans la lumière sainte du Temple du Soleil Invaincu, que tu gravissais le podium de Mars en obéissant aux décrets du Roi Minable; je marchais parmi les coquilles vides des maisons en ruines de Val-Terreur. Quand le parfum du vin et des gâteaux envahissait tes sens, ivre; je subissais les effluves âcres du feu de bois mouillé– la gorge irritée et les yeux en larmes. Quand tu t’époumonais sur des airs de fête, bras dessus, bras dessous avec tes camarades; esclaves, philosophes, sénateurs– j’encaissais le silence d’une sauvageonne tourmentée, ou les stridulations d’un étranger sans nom. Le lendemain, quand tu recouvrais les pieds nus d’Adofar d’une flanelle, je me recueillais devant un monument défiguré, sans nom; dans un sanctuaire abandonné, inondé et envahi d’herbes hautes, de crapauds et d’oiseaux.
C’est froid ici. On nous traite comme des fantômes qui hantent périodiquement Val-Terreur avant de disparaître, exorcisés par le passage des saisons. Même près de l’âtre de la Collision Frontale, la seule auberge au nord du Colisée, le réconfort nous échappe; la bière est drabe. Tiède.
Des fois, j’envie Marcus. Des fois, j’envie Maximus.
Je pars pour l’ouest demain. Avec Ana et mousse. Une sentinelle a aperçu une arkourangue la semaine passée. J’aimerais mieux être sous le couvert de la forêt que dans une ville désertée.
Quentin, mon très cher frère, ne vient pas à Val-Terreur. Y’a rien pour toi ici. Je vais revenir avec un idolum.
Prépare mon triomphe.
Ta Sixtine Huitième jour du mois de janvier de l’an 924 ab Urbe condita
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maniacoerotica · 1 year ago
Text
30
La fièvre adolescente ne meurt pas, brassant l'air au point de marteler mes tempes. C'est le printemps et dans ton cœur, il fait froid comme en janvier. La givre s'y est glissée partout. En toi, la neige d'il y a deux ou trois mois s'amoncèle encore sur les trottoirs, et mes semelles sont mouillées à force d'y ramper. Ce n'est que récemment que tu as rompu avec ta copine, alors tu as besoin de panser tes plaies avec quelqu'un de simple et affable. Un corps silencieux, une oreille attentive, des yeux de biche. J'ai un sourire presque commercial dès que je te regarde, me bornant à te plaire, à ne pas considérer le fossé que tu refuses de franchir en ma présence. Au café, avant même de te rejoindre, j'ai su que tu portais les Rangers t'ayant bousillé les chevilles. Tu as trente-trois ans et tu continues de porter les blousons des jours que tu m'as vendu comme étant les plus beaux de ta vie. C'est peut-être parce que tu as douze ans de plus que moi que j'ai l'impression de ne jamais t'avoir vraiment rencontré ; que chaque rendez-vous nous ramène à celui qui précède le vrai premier. Pourtant, il y a ce je-ne-sais-quoi chez toi qui me ranime chaque fois que l'on se voit.
Lorsque nous nous rendons au bar, tu ne bois jamais d'alcool tandis qu'à côté, c'est à toute vitesse que je souhaite consommer ma jeunesse. Je veux te montrer que je n'ai pas de limites, que je suis différent de tous ceux que tu as connus mais, la vérité, c'est que je suis pareil qu'eux : jeune, impressionnable, candide. Il se peut que je boive pour oublier qu'une fois que nous l'aurons fait, tu attendras que je dorme pour t'en aller, et qu'il me faudra ensuite compter deux semaines avant de recevoir un appel de ta personne. Je l'aurai raté parce que tu ne veux pas m'appeler sur mon cellulaire et que tu te bornes à composer mon fixe. C'est exaspérant car je sais que tu sais que je ne suis que rarement chez moi, trop souvent quémandé par les bancs de la fac ; exaspérant car je sais que tu ne veux pas te confronter à ma voix du téléphone, ma voix d'endormi, pleine de larmes et incapable de sourire. Tu es un hypocrite.
Nous ne nous laissons que des messages vocaux, ne faisons que des choses n'ayant pas de sens. Tes sentiments, tu les rejettes. Un jour, je t'ai montré une dissertation dont j'étais fier et tu as poussé un soupir amer. 
Ce que j'aime à tes côtés, c'est sans doute le fait de passer pour le plus réussi des idiots à tes yeux. Je me suis vu sous un angle que l'on ne m'avait jamais montré. En tombant amoureux de toi, j'ai cru te voir me tendre une photo prise en secret puis me souffler : "regarde comme tu peux être".
Tu me fais prendre part à des jeux vicieux — ceux où l'on doit faire semblant d'hésiter quand bien même on souhaiterait hurler oui. Des jeux dont l'unique règle est de te suivre.
Je déteste la boucle infernale que nos nuits m'empêchent de rompre. Nous ne nous voyons jamais le jour, si bien que j'ai fini par me dire que c'est pour toi une question de principe alors qu'au fond, tu ne supportes probablement pas l'idée que le soleil puisse aussi se lever à ma fenêtre.
Tu es de ceux qui prennent et ne veulent rien céder. 
À deux, nous pénétrons dans l'antre de nos désirs. Tu m'y pousses, le palier de mon appartement métamorphosé en précipice, et le lit se situant à quelques pas, en cercueil où mon corps se laissera brûler. Tes doigts sont comme des jets de lave venus répandre les flammes du péché. Tu es un homme tandis que je n'en suis qu'une moitié.
Tout semble facile comme ça. La baise est rapide, servant de traversée transitoire à mes insomniaques pensées. Tu mets dans ma bouche les phalanges sur lesquelles réside encore l'odeur du tabac froid. Parfois, tu me craches dessus ou me gifles, et je ressens toute ta haine, la cueillant, l'accueillant désespérément. C'est tout ce que je peux recevoir de ta part.
Aucune tendresse, aucune poésie. Tu ne me laisses que peu de matière pour écrire, m'abandonnant à la contemplation de mon corps après ton passage. Rien n'est beau dans une pareille froideur. On dirait que tu me baises tard le soir simplement parce que ce n'est que dans ces heures-là que je perds de mes couleurs, que tout vire au monochrome. 
Je fais semblant de dormir, les yeux grands ouverts, allongé sur le côté. Il faut que je fasse semblant d'être mort pour que tu t'en ailles. Je t'entends remettre ton pantalon, la ceinture que tu as serrée autour de mon cou, le col roulé que je t'ai enlevé, dans un excès de désir, puis enfin ta veste. Avant d'atteindre la porte d'entrée, comme d'habitude tu bloques à la frontière de ma chambre, tes pas se figent durant deux secondes, deux secondes où j'imagine tout se passer dans ta tête, et alors tu t'en vas. Sans rien ajouter, sans dire un mot, sans même respirer.
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