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antoineone · 4 years ago

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La nécessité de sauver les riches

Hissé des commentaires, celui du lecteur barrisj. Lorsque je suis allé lire le billet du London Banker en question, j'ai également été frappé par le passage barrisj qui a été souligné: Un document remarquable a été déposé aujourd'hui sur le blog du London Banker », le témoignage de Marriner Eccles devant la commission des finances du Sénat au début de 1933. Son témoignage a ensuite été récompensé par le président Roosevelt en amenant Eccles à Washington pour l'aider à rédiger ou à rédiger plusieurs lois fondamentales qui essentiellement sauvé le capitalisme américain de lui-même. En fait, London Banker »a souligné ce passage particulier du témoignage d'Eccles: Il est tout à fait impossible, comme ce pays l'a démontré à maintes reprises, que les riches épargnent autant qu'ils essayaient d'économiser, et épargnent tout ce qui vaut la peine d'être sauvé. Ils peuvent sauver des usines inactives et des autocars inutiles; ils peuvent sauver des immeubles de bureaux vides et des banques fermées; ils peuvent conserver les preuves papier des prêts étrangers; mais en tant que classe, ils ne peuvent pas épargner quoi que ce soit qui vaille la peine, au-delà du montant qui est rentabilisé par l'augmentation des achats des consommateurs. C'est dans l'intérêt du bien - pour le protéger des résultats de sa propre folie - que nous devons lui retirer une quantité suffisante de son excédent pour permettre aux consommateurs de consommer et aux entreprises de fonctionner avec profit. Ce n'est pas tremper les riches »; c'est sauver les riches. Soit dit en passant, c'est le seul moyen de leur assurer la sérénité et la sécurité dont ils ne disposent pas à l'heure actuelle. Où sont des gens comme Marriner Eccles aujourd'hui? Je recommande fortement de lire le post en entier. Eccles a donné un diagnostic éloquent de la façon dont la dépression est devenue si grave et intraitable, et un ensemble convaincant de recommandations amicales pour les profanes. Je n'ai pas encore vu de discussion de longueur similaire sur notre crise actuelle qui soit aussi claire et convaincante. Navigation après Oui, Eccles décrit la déflation de la dette. Qu'il ait le bon lien de causalité, je doute. Autrement dit, il semble plus probable que la bulle du crédit a conduit à la disparité des revenus et à la perte de pouvoir d'achat et au mauvais investissement qu'il décrit, plutôt que cette disparité des revenus a conduit à la bulle du crédit. Mais quelle que soit votre opinion à ce sujet, il décrit la déflation de la dette. Le problème est certainement que la simple annulation de la dette n'est pas sans risque ni conséquence non plus. Lorsque de telles sommes d'argent et d'investissements sont perdus, c'est ce que cela signifie, il y aura de grands perdants et de grands gagnants, et bien que la citation sur les riches obtienne l'assentiment enthousiaste ici, il n'est pas clair que les seuls perdants sont les riches. Au contraire. F. Barbe Le problème est certainement que la simple annulation de la dette n'est pas sans risque ni conséquence non plus. LRT Alors ne radions pas la dette; renflouons également l'ensemble de la population, y compris les épargnants. De cette façon, les débiteurs pourraient rembourser leurs dettes et les épargnants ne seraient pas désavantagés. Quant au risque d'inflation (ou de déflation) des prix, il pourrait être exclu en interdisant aux banques toute nouvelle création de crédit et en contrôlant les contrôles de renflouement pour simplement remplacer le crédit existant au fur et à mesure de son remboursement. Nichol Nichol F. Barbe Papier intéressant. Je suis heureux de voir l'idée d'un renflouement général, y compris les épargnants, se répand. Merci." Oui. Mais n'oublions pas le sauvetage post-général comme vous le décrivez, nous devons également réformer le système bancaire afin que l'argent soit créé par le gouvernement sans dette et la création d'argent privé soit illégale. De plus, nous ne devons pas donner l'impression qu'un renflouement général est un cadeau à la population ». Ce ne serait pas un cadeau, c'est simplement une justice rendue (leur rendre leur propre argent) pour cette connerie de FRB que les banques ont perpétrée contre les peuples du monde depuis des siècles. Mansoor Absolument! Le gouvernement ne devrait jamais emprunter d'argent. et la création d'argent privé est rendue illégale. Mansoor h. khan Sans privilège du gouvernement pour les banques, comme un prêteur de dernier recours, leur capacité de levier serait considérablement limitée. Mais je ne perdrais pas le sommeil si ce qu'on appelle le crédit bancaire »était interdit. Cependant, je n'interdirais pas la création d'argent privé. Je considère la création d'argent privé comme un droit économique fondamental. Le problème est que les banques ont un monopole imposé par le gouvernement sur la création d'argent privé. De plus, il existe des formes d'argent privé non usuraires, comme les actions ordinaires, qui partagent la richesse et le pouvoir plutôt que de la récolter. De plus, nous ne devons pas donner l'impression qu'un renflouement général est un cadeau à la population ». Ce ne serait pas un cadeau, c'est simplement une justice rendue (leur rendre leur propre argent) pour cette connerie de FRB que les banques ont perpétrée contre les peuples du monde depuis des siècles. Mansoor h. khan Entièrement d'accord. FRB a trompé tout le monde - emprunteurs, épargnants et pauvres. Xylix F. Beard, vous ne pouvez pas renflouer la nation également. C'est mathématiquement impossible. Toute épargne (fiscale) est la dette de quelqu'un d'autre. Effacer la dette, c'est effacer l'épargne. Augmenter l'épargne, c'est augmenter la dette. Encourager l'épargne, c'est encourager l'endettement. Dire qu'il y a trop de dette, c'est dire qu'il y a trop d'économies. Plus important encore, le fait de «renflouer» les épargnants est identique au renforcement de la dette existante (par exemple, refuser la possibilité de faire défaut). La seule façon de «renflouer tout le monde également» est de ne rien faire… parce que renflouer tout le monde est le fait de tenter d'atteindre l'état dans lequel nous sommes déjà. Ensuite, F.Beard, je déteste briser votre vision du monde, mais il est également impossible de réduire la dette sans gêner les épargnants. Réduire la dette signifie diminuer l'épargne. Les épargnants ne veulent pas que leur épargne diminue, en fait, ils veulent le contraire (je sais, je suis un épargnant). En effet, ce que veulent les épargnants, ce sont des taux d'intérêt élevés et une épargne qui génère chaque année un «revenu» croissant. Cela nécessite que les dettes aient des taux d'intérêt élevés et que le «loyer» augmente chaque année. Par conséquent, toute réduction de la dette nécessite que les épargnants soient incommodés. - (L'épargne physique est une bête différente parce que vous pouvez économiser des choses physiques sans créer de dette. Cependant, il est rare que quiconque ait économisé une richesse physique importante, et quand il le fait, la majeure partie n'est pas «réelle» mais plutôt une autre forme de fiscalité implicite des économies, par exemple de l'or destiné à être vendu pour des faveurs à l'avenir) F. Barbe Je déteste briser votre vision du monde, mais il est également impossible de réduire la dette sans gêner les épargnants. Xylix Je ne vois pas pourquoi pas. Si A a 100 $ d'économies et B doit 100 $ de dette, alors si chacun reçoit 100 $ d'argent neuf, A a maintenant 200 $ et B (une fois qu'il a remboursé sa dette avec les 100 $) est libre de toute dette. Alors, comment A, l'épargnant, est-il gêné par un renflouement général? oiseau A n'a plus aucun effet de levier sur B. Ce n'est pas l'argent mais la relation de pouvoir qui doit être maintenue à tout prix. F. Barbe Ce n'est pas l'argent mais la relation de pouvoir qui doit être maintenue pebird Vous plaisantez mais il y a du vrai dans ce que vous dites. De nombreux épargnants ne voient pas que les services bancaires FR trompent également les emprunteurs. Toutes les économies (fiscales) sont la dette de quelqu'un d'autre. » Ce n'est que dans la conception actuelle du système (la plupart des fonds proviennent d'un prêt) que vous avez raison. Mais cela ne doit PAS nécessairement être ainsi. L'argent est vraiment l'équité. En raison de l'assurance-dépôts parrainée par le gouvernement et de la garantie implicite de renflouement du gouvernement, la réclamation potentielle représentée par une banque privée émise de l'argent sur des biens et services réels est l'obligation de tous (tous les citoyens de l'État). L'argent est l'équité et dépend de la performance économique de l'État. Sa valeur doit être régulée pour être utile en en créant plus (en période de déflation) et en détruisant certains (en période d'inflation). Tout ce que vous avez à faire est de menacer de mettre fin à l'assurance-dépôts »et vous voyez que l'argent est un contrat social (une relation). L'assurance-dépôts parrainée par le gouvernement et la garantie implicite de sauvetage par le gouvernement des banques font de l'argent un bien public "et non un bien privé". Les banquiers utilisent les biens publics pour générer des revenus. Et ce n'est pas la seule chose. Leur jeu provoque également des récessions et des dépressions. Nous n'avons pas besoin de vivre de cette façon! Mansoor avgJohn F. Beard, je ne suis pas sûr de bien comprendre exactement comment un jubilé de dettes »se produirait, mais je pense que je l'appuierais s'il remettait ce pays sur des bases économiques solides. Cependant, je ne peux pas m'empêcher de ressentir un peu de ressentiment envers une génération de financiers de Wall Street qui ont eu accès à la richesse institutionnelle de ce pays enfermée entre eux et ont imprudemment utilisé cette richesse à haut risque, le jeu de levier, pour s'enrichir toute une vie, tandis que le bien-être économique de leurs concitoyens s'est constamment érodé. En bref, ils ont utilisé ces fonds pour placer des paris mal avisés, préparer des livres de cuisine, détruire le système de réglementation, démonter Main Street America et créer des instruments financiers exotiques sans valeur, faire la guerre et saper l'économie mondiale dans son ensemble. Et au cours de leur vie, ils ont utilisé cette richesse mal acquise pour acheter des manoirs, du vin et dîner avec des courtiers en électricité de Washington DC et corrompre le processus politique, des vacances dans des stations chics du monde entier, acheter des jets et des yachts privés, se décorer de diamants et des bijoux précieux, envoient leurs enfants dans les meilleures écoles et rejoignent les clubs sociaux les plus exclusifs pour promouvoir leur propre avenir et celui de leur famille et vivre des modes de vie opulents en général. Je sais que la plus grande partie de cette richesse a été créée par le biais d'une forme d'entreprise et qu'ils bénéficient des avantages d'une responsabilité limitée, mettant ainsi leurs propres flux de revenus personnels créés à partir de cette corruption hors de portée en cas d'effondrement financier complet. Mais il existe une doctrine juridique appelée le perçage du voile corporatif ». En bref, dans le cas où les opérations de l'entreprise sont en réalité un front ou une arnaque pour activité illégale, les propriétaires d'entreprises perdent cette protection de responsabilité limitée et les parties lésées peuvent procéder à la récupération »de toute perte subie par ces propriétaires d'entreprises. Je pense également que, comme cette crise continue de se dérouler, les valeurs sous-jacentes des actifs qui composent les portefeuilles de Wall Street vont chuter de manière spectaculaire, d'autant plus que la politique de Fed pour gonfler les marchés a pratiquement suivi son cours. Dans le même temps, les instruments de dette correspondants sont davantage dans la ligne d'une obligation fixe et leur valeur comptable ne diminuera pas en corrélation. Par conséquent, nous allons voir beaucoup de hedge funds à fort effet de levier, avec une valeur des actifs en baisse, une dette qui est fixe, entraînant des capitaux propres négatifs dans leur bilan. Cela conduira bientôt à l'insolvabilité. Et maintenant, après toutes ces douleurs auxquelles le grand public a été confronté, nous proposons de les rendre entiers, sans aucune condition. Eh bien, je ne suis ni économiste ni analyste financier à Wall Street et, comme je l'ai dit, s'il n'y a pas d'autre moyen ou choix pratique pour restaurer notre économie, je soutiendrais un jubilé ». Je pourrais aussi leur pardonner leur propre avidité, leur égoïsme, leur arrogance et leur stupidité. Mais je ne voudrais certainement pas qu'ils se retirent à l'arrière-plan, vivent de leurs gains mal acquis et recommencent à faire des plans pour fuir l'Amérique, une fois que la crise éclatera (si la crise éclate?) Et que l'ordre est rétabli . F. Barbe Mais je ne voudrais certainement pas qu'ils se retirent à l'arrière-plan, vivent de leurs gains mal acquis et recommencent à faire des plans pour fuir l'Amérique, une fois que la crise éclatera (si la crise éclate?) Et que l'ordre est rétabli . avgJohn Un renflouement universel devrait être combiné avec le retrait des banques de la soi-disant activité de «création de crédit» au moins jusqu'à ce que le renflouement soit achevé et qu'une réforme fondamentale soit mise en œuvre. Cette réforme fondamentale réduirait considérablement, voire éliminerait la capacité des banques à exercer un effet de levier. Les banques et les emprunteurs ne pourraient plus voler le pouvoir d'achat à la population en général. Le résultat final d'un renflouement universel plus une réforme serait une population sans dette, beaucoup de véritables cours juridiques entre les mains des épargnants pour les prêts et aucune autre capacité des banques à voler le pouvoir d'achat. Et si le renflouement était mesuré pour remplacer simplement le crédit existant alors qu'il était remboursé, la valeur de la monnaie ne devrait pas changer. De plus, sans le soutien du gouvernement pour les banques, il est probable que les formes de monnaie privée non usuraire telles que les actions ordinaires seraient plus largement utilisées. Quant aux riches, ils ne perdraient rien en pouvoir d'achat même si la disparité relative de richesse serait fortement réduite. avgJohn Si A a une épargne de 100 $ et B une dette de 100 $, alors si chacun reçoit 100 $ en argent neuf, A dispose maintenant de 200 $ et B (une fois qu'il a remboursé sa dette avec les 100 $) est libre de toute dette ». J'essaie de surmonter ce jubilé de dettes que vous proposez. J'ai quelques questions pour vous. Tout d'abord, changeons l'exemple en A a 100,00 $ d'économies et B a 20 000 $ de dettes, qu'il a utilisées pour acheter un yacht de 20 000 $. Est-ce que B ne reçoit toujours que 100,00 $ pour payer sa dette sur le yacht, et est le revenu exonéré d'impôt. Sinon, il me semble, B aura reçu une manne de 20 000 $ par opposition à une manne de 100 $ de A? C'est-à-dire que B a un yacht libre et clair et A reçoit 100 $ (gros whoop). Seconde. En supposant que B ne reçoit qu'une manne de 100,00 $, est-il obligé d'utiliser sa manne de 100,00 $ pour payer le solde de sa dette de 20 000 $? Si c'est le cas, l'IRS considère la remise de dette comme un revenu imposable (les 100,00 $). Cette réglementation fiscale serait-elle donc suspendue? Si, par contre, ils recevaient 20 000 $, ils auraient une taxe sur la manne de 20 000 $. Pouvez-vous clarifier cela pour moi? F. Barbe avgJohn Ok, donc B (le propriétaire du yacht est toujours confronté à une dette de 19 900 $) et un yacht. Donc, supposons que l'économie s'effondre, le marché des yachts chute de 50%, B devient insolvable et B dépose le bilan? Maintenant, la banque à laquelle ils ont emprunté les 20 000 $ a-t-elle pris possession du yacht, d'une valeur de 9950 $? Vient maintenant le nœud du problème. La banque subit une perte, n'est-ce pas? Reconnaissent-ils cette perte et sont-ils absorbés par leur capital (propriétaires investisseurs et détenteurs d'obligations), ou le gouvernement (contribuable) renfloue-t-il ensuite les banques? Ou le gouvernement assume-t-il le contrôle des banques et vend-il le yacht aux enchères avec le produit allant au trésor ou payé à la Chine? Voyez-vous quelle est ma confusion? Cela ressemble à une vente de faillite pour nos créanciers étrangers. F. Barbe Sûr. Pourquoi pas? La banque subit une perte, n'est-ce pas? Reconnaissent-ils cette perte et est-elle absorbée par leur capital (les investisseurs et les détenteurs d'obligations), avgJohn Oui et oui. ou le gouvernement (contribuable) renfloue-t-il ensuite les banques? avgJohn Non, pourquoi ça? Ou le gouvernement assume-t-il le contrôle des banques et vend-il le yacht aux enchères avec le produit allant au trésor ou payé à la Chine? avgJohn Non. Pourquoi devrait-il? Voyez-vous quelle est ma confusion? Cela ressemble à une vente séminaire de faillite pour nos créanciers étrangers. avgJohn Permettez-moi de préciser le processus pour le rendre plus clair. Disons que le plan »doit entrer en vigueur le 1er janvier 2012: 1) Depuis le 1er janvier 2012, toute nouvelle création de crédit est interdite. De plus, chaque adulte américain reçoit un chèque égal égal au total au montant du crédit payé en décembre 2011. 2) Le 1er février 2012, chaque adulte américain reçoit un chèque égal égal au total au montant du crédit remboursé en janvier 2012. 3) Le 1er mars 2012, chaque citoyen américain adulte reçoit un chèque égal égal au total au montant du crédit payé en février 2012. 4) Et ainsi de suite jusqu'à ce que tout crédit privé soit remboursé. Les prêts accordés après le 1er janvier 2012 seraient des prêts d'argent existants et ne seraient donc pas considérés comme des crédits ». Étant donné que les chèques de sauvetage pour un mois donné totaliseraient le montant du crédit remboursé le mois précédent, la taille de la masse monétaire (monnaie de base + crédit) ne changerait pas. avgJohn Ok, je n'encombrerai pas le blog avec des questions plus stupides après cela. Tant que les obligataires et les investisseurs bancaires seront anéantis pour parier sur ces banques de Wall Street, je suis tout à fait d'accord. Et je suppose que vous dites que le gouvernement peut continuer de payer toutes ses dettes (aux détenteurs de titres du Trésor, aux bénéficiaires de la sécurité sociale, au personnel gouvernemental et militaire et aux sous-traitants existants et à d'autres obligations sans avoir besoin d'emprunter son propre argent auprès des banques désormais insolvables. . Bien que je ne comprenne pas ce que nos créanciers étrangers vont faire à propos de nos déficits commerciaux, je vais croire que pour l'instant vous avez réglé cela. Merci pour votre patience et mes excuses aux lecteurs d'Yves et NC pour avoir pris autant de place avec ces questions. Je vais lire vos articles un peu plus loin à partir de maintenant et essayer de mieux comprendre de cette façon. F. Barbe Bien que je ne comprenne pas ce que nos créanciers étrangers vont faire à propos de nos déficits commerciaux, avgJohn Étant donné que les plans de sauvetage devraient renforcer la demande globale des États-Unis sans affaiblir le dollar, les étrangers ne devraient pas s'en soucier ou se réjouir que leurs perspectives d'exportation vers les États-Unis se soient améliorées. et essayer d'acquérir une compréhension plus profonde de cette façon. avgJohn Merci pour les commentaires. pas clair que les seuls perdants sont les riches »?! Je vous en prie, qu'est-ce que les pauvres ont encore à perdre », si les choses ont déjà progressé au point que de telles mesures sont même en discussion? Et je note que les actifs physiques soutenant ces valeurs radiées, lorsqu'il y en a (c'est-à-dire les bâtiments, les stocks, les matières premières stockées), ne sont pas détruits, mais simplement réévalués - et donc mis à disposition pour une utilisation réelle, plutôt que d'être simplement mis en veilleuse, dans l'espoir qu'un jour leur valeur reviendra. Vous voulez faire remonter les prix de l'immobilier résidentiel aux États-Unis? Il suffit ensuite de graver le stock existant… non? Pourquoi pas? Je suis facétieux, bien sûr; mais les raisons pour lesquelles c'est une mauvaise façon de maintenir ou d'augmenter les valeurs est peut-être éclairante »des principes sous-jacents, et peut aussi illustrer pourquoi le chômage et le sous-emploi sont un mécanisme vraiment pourri pour ajuster une économie face aux pressions d'une productivité accrue induite par les processus d'automatisation. Réévaluez les maisons - ne les brûlez pas. Redistribuez les revenus de la production automatisée - ne brûlez pas »les employés. LRT Je vous en prie, qu'est-ce que les pauvres ont encore à perdre? », Si les choses ont déjà progressé au point que de telles mesures sont même en discussion?» La question est, lorsque vous avez des radiations massives de dettes, qui sont les gagnants et qui sont les perdants? Est-il certain que nous ne sommes pas tous également endettés ou également créditeurs dans la même mesure? Si vous êtes, par exemple, affilié à un régime de retraite, vous êtes essentiellement un créancier. Si ce stratagème a investi directement ou indirectement dans des obligations d'État grecques, dans la grande bulle immobilière et que les dettes ont été radiées, vous avez perdu gros. Ce ne sont pas simplement «les riches» qui risquent de perdre dans les jubilés de dettes. C'est un grand nombre de travailleurs, en particulier les travailleurs syndiqués, et cela inclut le secteur public syndiqué aux États-Unis (en Europe, généralement, le secteur public a des engagements de retraite non capitalisés de sorte que ces régimes ne peuvent pas être affectés par des radiations de dette, bien que l'appauvrissement général du les affectera indirectement). Ce n'est pas un argument contre les radiations. Si les dettes ne peuvent pas être payées, elles ne le seront pas. Les obligations grecques sont toastées, autant que les obligations impériales russes. Mais c'est un argument pour réfléchir sérieusement contre le comment et le quoi. Le problème d'un point de vue de politique publique se produit dès que vous avez décidé de le faire. Pensez à la question de l'aléa moral, par exemple, lors d'une annulation en gros d'une mauvaise créance hypothécaire. Voulez-vous vraiment laisser les individus en possession d'un bien acheté avec une indifférence insouciante à la façon dont il allait être payé? De même, sur la dette grecque, l'argument est que d'une certaine manière, les personnes et les fonds qui la détiennent devraient tout simplement perdre presque tout ce qu'ils détiennent, et que pour eux d'exiger des garanties sous forme d'actifs nationaux est méchant et exploiteur? Eh bien, voulez-vous vraiment encourager les gouvernements frauduleux et leurs banquiers téméraires à recommencer? Prouvez-moi qu'un leader peut se lever et créer le genre de colère contre la communauté bancaire qui s'est produite dans les années 1930. Personne n'a pu le faire. Yves Smith Auteur du post C'est tellement vrai, mais ce n'est pas un homme du peuple. Il est un utilisateur du peuple ou de n'importe qui tant qu'il le fait avancer vers ses objectifs. Il pensait qu'être président était comme être président de classe au lycée et cela signifiait que tout le monde penserait que vous étiez cool. Washington est rachetée par le lobby bancaire qui est renforcé par le fait que l'objectif numéro un d'un politicien dès le jour de son élection est d'être réélu. L'argent est la façon dont vous êtes élu et réélu aujourd'hui et les banquiers et les joueurs de Wall Street ont l'argent qui déverse les élections. Aussi comment pourrait-il tenir tête aux banques quand il a ses anciens cadres dans son personnel. Obama a un esprit unique, le sujet de cette piste est Obama. Linus Huber orionATL oui x10. ne pas développer une circonscription populiste dévouée »(par opposition à la masse d'adolescents sans âge qui l'ont adoré pendant la campagne), centré initialement sur les banques et les problèmes bancaires, mais ensuite étendu aux frais médicaux, puis à la guerre et aux violations des droits civils qui en découlent C'était l'échec central du président Obama, un échec qui a condamné sa présidence à s'efforcer au coup par coup de résoudre les principaux problèmes nationaux, indifféremment soutenu par les électeurs et qui s'est facilement affaibli ou contrecarré par l'obscurantisme de droite. version courte: un soutien populaire fort et dévoué donne au président le 2 × 4 dont il a besoin pour gouverner. rd Le secteur financier a reconnu que nous avions raté une glorieuse opportunité d'avoir la colère et la révolution contre eux en 2009. Ainsi, en bons citoyens corporatifs, ils ont organisé une seconde chance pour le pays (le monde en fait). Il n'est actuellement publié qu'à Wall Street et en Europe, mais devrait bientôt arriver dans un 401k ou une institution financière près de chez vous. Cherchez-le - vous saurez quand ils auront organisé avec succès cette deuxième chance lorsque la valeur de votre 401k sera de nouveau réduite de moitié. Ce sera le bon moment pour agir. John Merryman C'est pourquoi nous devons commencer à traiter l'argent comme un contrat et non comme une marchandise. Récemment, Yves a publié un article sur la façon dont aucune société autochtone n'utilise l'argent comme moyen d'échange. La raison en est qu'il ne s'agit pas d'une marchandise notionnelle, mais d'une confiance notionnelle, qui ne devient nécessaire que lorsque la société devient trop grande et hétérogène pour soutenir les relations organiques. La richesse doit être recyclée de manière productive sur une base constante. Le stocker, c'est comme stocker de l'électricité. Cela peut être fait en petites quantités, mais au niveau de la société, il faut l'utiliser tel qu'il est généré. Sinon, nous avons d'énormes nuages de tempête de richesse excédentaire sur une économie desséchée. Thomas Quelqu'un le dit. Lis ce livre: Les lumières du tunnel: automatisation, accélération de la technologie et économie de l'avenir. pdf gratuit sur Il fait EXACTEMENT ce point… et soutient que la technologie de l'information est la force la plus importante à l'origine de l'inégalité des revenus, de la stagnation des salaires et de la faiblesse des dépenses de consommation. À l'avenir, un revenu de base garanti sera le seul moyen de maintenir une consommation suffisante pour stimuler l'économie. Lis le livre!! Jessica Je veux souligner cette importante question. Ma première approximation est que cela a quelque chose à voir avec les différences structurelles. Les États-Unis en particulier étaient une nation montante dans les années 1930 et leur élite avait en fait quelque chose d'utile à faire. Les choses auraient pu être plus humaines, mais au moins l'élite a rempli une fonction. Maintenant, les États-Unis sont un empire en décomposition et notre élite est plus collectrice de rentes de zombies parasites. S'il y a un Marriner Eccles dans l'élite aujourd'hui, ils écrivent leur nom avec trois idéogrammes (en chinois). F. Barbe FDR, Eccles et Keynes n'ont pas sauvé le capitalisme; ils ont sauvé le fascisme des banquiers. Nous pouvons faire mieux en abolissant ce fascisme. Le problème qui a balayé les siècles et qui devra être combattu tôt ou tard est le peuple contre les banques. »Lord Acton MosesZD Jessica Moïse, J'ai lu de nombreux articles de F.Beard ici. Je ne pense pas qu'il (elle) soit un troll. Juste quelqu'un avec un point de vue cohérent et cohérent qui a peu de tolérance pour les élites et leurs voies. Mark P. aet Je suis matérialiste quand il s'agit de certaines choses. Je soupçonne que les sciences physiques et médicales, ainsi que les processus productifs et l'ingénierie (pour ne rien dire des communications) des années 2010 sont si qualitativement et quantitativement différents de ceux des années 1930, que toute solution »(bon mot chimie!) Alors utilisés pour résoudre leurs problèmes économiques ne seraient pas directement applicables aujourd'hui. En fait, je suis maintenant curieux de savoir quels antécédents historiques les gens des années 1930 ont pris en compte lors de la formulation de leurs réponses aux crises de leur temps - nous regardons vers les années 1930 - regardaient-ils vers les années 1870? ou ont-ils plutôt traité les problèmes en utilisant des théories basées et développées sur et par l'observation? Ou ont-ils utilisé une analyse des premiers principes pour arriver à leurs politiques? Si oui, pourquoi ne faisons-nous pas la même chose? Pourquoi examinons-nous les années 1930, alors que nous réfléchissons à la voie à suivre pour résoudre ces problèmes? oiseau Meilleure ligne que j'ai lue toute la journée. ReaderOfTeaLeaves Linus Huber Oui, je suis d'accord avec la barbe comme d'habitude. Ce ne sont pas vraiment les banques mais bien plus les banquiers qui pillent le système. Je pense qu'ils auront bientôt une période très difficile. Gruebel (PDG d'UBS) rejetait juste l'idée qu'il démissionnait il y a seulement quelques jours. Après la réunion avec le Singapore Soveign Fund, il a soudainement démissionné et, bien sûr, déclare maintenant qu'il y pensait au cours des derniers jours et il pense que c'est la meilleure façon pour la banque. Je pense que les Singapouriens l'ont vraiment brûlé fort (rappelez-vous qu'ils sont chinois par race) et lui ont dit de partir sans ambiguïté. Bientôt, les banksters seront chassés pour leur pillage. grandiosité C'est le commentaire le plus effrayant que j'ai lu depuis des années. Que nous mettrons tant d'efforts pour résoudre la crise de déflation, et que nous finirons par soutenir l'iniquité fondamentale au cœur de la crise. Et quel est le cœur de la crise? Ce sont deux décisions fondamentales. L'un était d'ignorer les déficits du commerce extérieur avec l'OPEP et SEA / Chine (faits pendant l'ère Reagan) et l'autre est la décision de privatiser le déficit du commerce extérieur (faite par Clinton, vous vous souvenez?). Les déficits du commerce extérieur doivent obliger certains secteurs de l'économie à s'endetter. Les gouvernements qui émettent des dettes ont l'occasion de débattre de la question et de parvenir à une certaine forme de mécanisme de redistribution entre les pays et les contribuables. Soutenir le déficit du commerce extérieur du secteur privé entraîne le genre de prédation des banquiers dont nous venons d'être témoins. Que faire? Eh bien, je crois que Keynes était plus qu'un esclave du secteur financier. Sa proposition de faire face aux déficits du commerce extérieur (Bancor) est attrayante et aurait certainement rappelé à la récolte actuelle de pays excédentaires que leur richesse repose sur la capacité de leurs clients à acheter ce qu'ils vendent. Quelqu'un est-il au courant d'une étude contrefactuelle des développements financiers d'après-guerre sous un régime Bancor? (Bien sûr, le plan Marshall était peut-être une version d'une opération Bancor mais contrôlable par les États-Unis.) F. Barbe rd Deux autres décisions clés ont été prises:

Les déficits n'ont pas d'importance s'ils sont créés par des réductions d'impôts (Reagan et Bush, Jr.)

Les États-Unis peuvent se permettre d'engager des guerres sans fin (Bush Jr.)

Ces deux décisions ont été essentielles à des augmentations massives du déficit sans entraîner d'investissement dans tout ce qui pourrait favoriser la croissance future. Matelot de 2e classe Ai-je vraiment perdu ou aucun commentaire ci-dessus n'a réellement abordé: Eccles a donné un diagnostic éloquent de la façon dont la dépression est devenue si grave et intraitable, et un ensemble convaincant de recommandations amicales pour les profanes. Je n'ai pas encore vu de discussion de longueur similaire sur notre crise actuelle qui soit aussi claire et convaincante. » LRT Je pensais avoir commenté cela. Il avait raison de penser que ce qui se passait était la déflation de la dette. Il avait probablement tort de penser que les disparités de revenus étaient à l'origine de la bulle du crédit, le lien de causalité était l'inverse, la bulle du crédit était à l'origine des disparités de revenus. Il avait raison de penser qu'il devait y avoir liquidation ou annulation de dette. Il avait tort de penser, s'il le faisait, que la solution était la redistribution. Non pas qu'il y ait quelque chose de mal à redistribuer, c'est en fait la marque d'une société civilisée de s'y engager. Mais cela ne signifie pas que ce soit la réponse à la déflation de la dette, ce n'est pas le cas. Philip Pilkington Une autre belle citation d'Eccles: Le président du Federal Reserve Board, Marriner Eccles, a témoigné devant le House Banking and Currency Committee le 30 septembre 1941. Le membre du Congrès Patman, M. Eccles, lui a demandé comment avez-vous obtenu l'argent pour acheter ces deux milliards de titres d'État? »Eccles a répondu, Nous l'avons créé. " Patman a demandé, de quoi? "Eccles a répondu, du droit d'émettre de l'argent de crédit." Patman a alors demandé, Et il n'y a rien derrière, est-ce, à part le crédit de notre gouvernement? "Eccles a répondu, C'est ce que notre argent système est. S'il n'y avait pas de dettes dans notre système monétaire, il n'y aurait pas d'argent.

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reseau-actu · 5 years ago

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La puissance des sociétés d’Internet préoccupe les républicains et les démocrates américains. Des enquêtes ont été ouvertes notamment par le très redouté département de la Justice.

En présentant un plan pour scinder les quatre plus grandes entreprises technologiques américaines, début mars, la démocrate Elizabeth Warren n’a pas simplement fait émerger, de façon opportuniste, un thème de campagne pour l’investiture à la présidentielle. Depuis le scandale Cambridge Analytica, le débat sur les moyens à mettre en œuvre pour contenir la puissance des Facebook, Google, Amazon et, dans une moindre mesure, Apple, divise à l’intérieur des deux camps politiques américains. Pour des raisons profondément différentes, des partisans démocrates et républicains se rejoignent pour agiter cette solution extrême, censée permettre de reprendre le contrôle d’une situation de domination inédite aux conséquences incertaines. En juillet, des représentants des quatre géants ont été auditionnés au Congrès, dans le cadre d’une enquête sur l’évaluation de ces conséquences.

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L’administration Trump, elle aussi divisée sur le sujet, est passée à l’action sous l’impulsion d’un président qui juge lui-même ces géants «très très monopolistiques». Outre les investigations de l’agence chargée de la protection des consommateurs (FTC), le puissant département de la Justice a lancé fin juillet une enquête sur d’éventuels abus de position dominante d’entreprises numériques, se gardant toutefois de les citer nommément.

L’objectif? D’une part, déterminer si les monopoles construits sur certaines activités freinent l’innovation, en écartant, par différentes tactiques stratégiques, des concurrents ou en tuant dans l’œuf de futurs concurrents. De l’autre, voir si les consommateurs peuvent in fine en pâtir, en termes de prix, sans parler du traitement de leurs données personnelles. Deux points très compliqués à déterminer.

Une guerre sans merci

Aux États-Unis, une bonne partie de la théorie de la concurrence se fonde en effet sur l’idée qu’un monopole ou une position dominante augmente le prix payé par le consommateur. Or, l’utilisateur de Facebook ou de Google ne paie rien. En Europe, l’affaire n’est pas plus simple. L’anticoncurrence se concentre sur une approche où la position dominante se mesure en fonction des parts de marché acquises par une entreprise dans un périmètre donné. Quand ces parts de marché sont trop élevées, la Commission en vient à y voir le signe d’un abus, mais toute la difficulté reste de le prouver. Les enquêtes sont souvent longues et fastidieuses. Il a ainsi fallu cinq années d’investigations sur Google, qui installait d’office ses services de recherche sur le système d’exploitation mobile Android, avant d’en arriver à une décision pour laquelle le géant du numérique a fait appel.

En outre, l’accusation de concentration d’un marché autour des GAFA est contredite, du point de vue de la concurrence, par le fait que les Gafa eux-mêmes se livrent une guerre sans merci. Sur le marché de la publicité digitale, le duopole Facebook-Google profite de l’arrivée d’Amazon pour se dérober aux accusations d’abus de position dominante, puisque ce nouvel entrant a réussi à leur rafler des parts de marché. «Plusieurs de nos concurrents sont assis autour de la table avec moi», a ainsi répondu Matt Perault, le directeur des politiques publiques de Facebook face aux députés américains. Il a également cité l’acteur chinois TikTok. La Chine est un mot qui revient souvent dans la défense des GAFA. Un démantèlement des entreprises américaines les plus innovantes laisserait un boulevard aux géants technologiques chinois, qui rêvent de pouvoir étendre leurs frontières numériques, arguent-ils.

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C’est pourtant bien sur la question de l’innovation et des données personnelles que la toute-puissance des géants est la plus attaquable. En établissant les conditions d’accès à un marché, où ils opèrent également en tant que vendeurs, Apple et Amazon enfreignent le principe de «fairness» défendu par la Commission européenne mais aussi par les règles commerciales en vigueur aux États-Unis. Le fait que Facebook ait racheté tous ses concurrents et domine aujourd’hui le marché du réseau social en Europe et aux États-Unis suscite aussi des inquiétudes légitimes.

Couper la tête d’une hydre

Face à ceux qui veulent «laisser faire» et ceux qui souhaitent «tout démanteler», une autre voie émerge. Certains économistes et penseurs choisissent de s’attaquer au problème de la toute-puissance des Gafa en s’intéressant au carburant de leur croissance: la donnée. Celle-ci est en effet au cœur d’un modèle économique inédit, qui défie la loi universelle des rendements décroissants. Théorisée par Ricardo, cette règle veut que l’ajout d’une unité de travail ou de capital dans un processus de production ait, au-delà d’un certain niveau, un rendement inférieur au précédent ajout de la même unité de travail ou de capital.

La conséquence directe de ces rendements croissants se traduit par une concentration d’acteurs à la croissance exponentielle

Dans l’économie des GAFA, ce palier n’existe pas: obtenir les données du premier million d’utilisateurs coûte très cher et rapporte peu, mais obtenir le million suivant coûte moins cher et rapporte plus. La conséquence directe de ces rendements croissants se traduit par une concentration d’acteurs à la croissance exponentielle. Face à cela, le démantèlement apparaît à certains comme une solution aussi efficace que de couper la tête d’une hydre. En revanche, s’attaquer au nœud du problème, à ce qui crée la valeur des GAFA et la retire à d’autres acteurs, ouvre de nouvelles perspectives économiques. Parmi les pistes envisagées, celle d’une copropriété de la donnée entre entreprises, individus et collectivités commence à faire son chemin. Les réflexions de la Prix Nobel d’économie en 2009, Elinor Oström, permettent en effet d’envisager d’autres modes de gouvernance dans la gestion de ressources. Et de renouer avec les utopies initiales d’Internet, où la valeur économique s’ancrait dans le partage des idées et le flux des données, et non leur appropriation par quatre géants américains.

Ce qu’ils pensent de l’hypothèse du démantèlement

Margrethe Vestager. - Crédits photo : Crédit : Collection Personnelle

● Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence: «Il y a un risque que, même si nous démantelons ces sociétés, elles redeviennent grosses très rapidement avec les effets de réseau »

Celle que l’on surnomme «la bête noire des Gafa» est responsable de quatre des plus grosses amendes de l’anticoncurrence contre l’expansion des géants du numérique. Pour autant, elle n’envisage le démantèlement qu’en dernier recours. Elle considère que l’Europe dispose de nombreux outils et à des degrés d’intensité variables afin de s’assurer que les prix restent bas et que la compétition soit préservée. La commissaire envisage plutôt la piste de réguler la donnée. «Celui qui les détient possède également les ressources pour l’innovation», affirmait-elle au festival SXSW en mars dernier.

Chris Hughes. - Crédits photo : Crédit : Collection Personnelle

● Chris Hughes, cofondateur de Facebook: «Il faut démanteler Facebook»

Le colocataire de chambre de Mark Zuckerberg à Harvard, Chris Hughes a publié en mai dernier une tribune accablante pour appeler au démantèlement de Facebook. «Il a fallu les retombées des élections de 2016 et Cambridge Analytica pour m’éveiller aux dangers du monopole de Facebook», explique Chris Hughes, qui est aussi un militant du Parti démocrate. Celui-ci estime que les parts de marché de Facebook dans la publicité digitale empêchent l’entrée de nouveaux concurrents. Chris Hughes s’est associé à Scott Hemphill et Tim Wu, deux experts en technologie et en droit de la concurrence, avec qui il prévoit de rencontrer les gouvernements et régulateurs de plusieurs pays à travers le monde afin de leur expliquer comment démanteler le géant.

Rohit Chopra. - Crédits photo : Crédit : Collection Personnelle

● Rohit Chopra, commissaire à la Federal Trade Commission: « Nous devrions tous être préoccupés par le fait que la publicité comportementale sur les grandes plateformes techno-logiques stimule les pratiques qui divisent notre société »

Parmi les cinq commissaires de l’autorité la plus puissante des États-Unis, ce démocrate est sans doute le plus vindicatif à l’égard des Gafa. Il a voté contre l’amende prononcée contre Facebook, qu’il jugeait insuffisante. «La FTC disposait d’assez de preuves pour poursuivre Facebook et Zuckerberg en justice», a expliqué celui qui estime que le démantèlement lui-même n’est pas suffisant. Conseillé par Lina Khan, jeune chercheuse et auteure d’un article très lu contre le monopole d’Amazon, Rohit Chopra veut reprendre la main sur l’ensemble des géants qu’il compare aux financiers de la Grande Récession.

Thibault Schrepel. - Crédits photo : Crédit : Collection Personnelle

● Thibault Schrepel, professeur associé au Berkman Center de l’université d’Harvard et professeur de droit économique à l’université d’Utrecht (Pays-Bas): «Diaboliser les Gafa est politiquement porteur, mais éloigné de toute démarche scientifique»

Dans son article «Antitrust without romance», le chercheur démonte la tendance actuelle de certains régulateurs européens et américains à user d’une rhétorique populiste et moralisatrice autour du démantèlement, au détriment des règles élémentaires de droit de la concurrence et des études actuelles de macroéconomie. Aucune étude concordante ne prouve d’après lui que le pouvoir des géants des technologies serait fondamentalement différent de celui des géants de l’industrie, et leur démantèlement pourrait avoir des effets délétères sur l’économie et in fine, le consommateur.

Carl Shapiro. - Crédits photo : Crédit : Collection Personnelle

● Carl Shapiro, économiste et professeur à Berkeley (Californie), substitut du procureur général adjoint à la division antitrust du département de la Justice américain (1995-1996 puis 2009-2011), conseiller à la FTC: «Le démantèlement des géants de la tech serait nuisible aux consommateurs»

L’économiste américain juge l’approche européenne face aux Gafa «interven-tionniste» et représentative d’une application des lois de la concurrence orientée par la pression politique, à la seule fin de satisfaire les compétiteurs des entreprises visées. «Tout appel (au démantèlement) doit répondre à la crainte que ce démantèlement de certaines de nos sociétés les plus performantes réduise l’efficacité économique», estime-t-il dans un article de recherche. Beaucoup critiquent en revanche l’approche de l’économiste en raison de ses liens passés avec Google.

#usa #gafa #high-tech #@dr_l_alexandre @EVANVAERENBERGH @P_TARISSI @ChrisRabane @Karolien1231 @fffauchon @OlivierBabeau @bernard_jomard

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lordservilo · 1 year ago

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universallyladybear · 6 years ago

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utopiedujour · 6 years ago

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Un Brexit en forme de non-Brexit, le 9 juillet 2018 – Retranscription

Retranscription de Un Brexit en forme de non-Brexit, le 9 juillet 2018. Merci à Marianne Oppitz !

Bonjour, nous sommes le lundi 9 juillet 2018 et vous le savez sans doute, ma réputation aux yeux du public est liée à un livre assez épais – 250 à 300 pages, je ne sais plus [254 pages] – consacré à prévoir une crise du capitalisme qui serait due à un secteur relativement mineur dans l’économie américaine qui est le secteur des titres subprimes . Mon manuscrit – ça a été répété partout, mais c’est vrai – était prêt en 2006, non pardon en 2005, écrit en 2004-2005 et a trouvé un éditeur : La Découverte, au mois de janvier 2007. Il a paru au mois de janvier 2007. La crise, à proprement parler, a débuté le mois suivant, au mois de février et le grand écroulement a eu lieu un peu plus d’un an plus tard en septembre 2008.

Alors, à la suite de cela, on m’a souvent demandé : « Qu’est-ce qui va se passer maintenant ? », « Quelle autre prophétie pouvez-vous produire ? », « Est-ce que ceci va avoir lieu ? », « Est-ce qu’il y aura une crise la semaine prochaine ? » et ainsi de suite. Et, je me suis toujours abstenu – prudemment – en disant : « Autant il est clair qu’il y avait une ligne de causalité entre les subprimes et une crise majeure, autant dans la quasi totalité des cas, je ne vois pas, moi personnellement, ce genre de nervures à l’intérieur du système ». Sauf, que j’ai quand même fait, depuis deux prévisions.

En 2009, au moment du lancement de ce qu’on appelle le quantitative easing, c’est-à-dire l’injection massive de monnaie supplémentaire par la Federal Reserve, la Banque Centrale américaine, j’ai dit qu’il ne serait pas possible �� dans le nouveau contexte – de retirer jamais cet argent. Pour des raisons de mécanismes assez compliqués mais qui sont liés aux taux d’intérêt, des choses de cet ordre là : au fait qu’on n’augmentait pas les salaires, par ailleurs, mais qu’on relançait le crédit. Et que cette incapacité à retirer l’argent qui avait été injecté, conduirait – à terme – à une crise majeure du capitalisme tout entier pouvant conduire à sa disparition à terme.

Alors, une prévision comme celle-là, bien sûr, avant qu’on ne prouve qu’il ne sera jamais possible de retirer tout l’argent, eh bien, il faudra, voilà, plusieurs dizaines d’années parce que ça ne se vérifie pas tout de suite et, si ce système capitaliste est encore, je dirais, bien vivace, il est atteint à plusieurs endroits. Il est fragile, il est fragilisé à de multiples endroits et de grandes crises – comme celle de 2008 – ne sont pas impossibles et peuvent être, éventuellement, encore plus graves que celle que nous avons eue à ce moment là, qui était déjà extrêmement sérieuse, comme vous le savez.

J’ai fait une troisième prévision, une troisième prévision. C’est, au moment du referendum en Grande-Bretagne, au Royaume-Uni, a obtenu une majorité pour la sortie de l’Union Européenne, j’ai dit immédiatement : « Ça ne se fera pas ». Quand on me dit : « Oui, mais regardez, il y a des étapes qui sont franchies, etc. », je dis : « Dans le meilleur des cas, on appellera ‘Brexit’ pour le public, une absence totale en réalité de ce qui avait été prévu. On aura simplement, repeint de neuf, la façade. La Grande-Bretagne, le Royaume-Uni, sera toujours – de fait – à l’intérieur de l’Union Européenne et, ce sera simplement pour ne pas indisposer le peuple qui, déjà irrité par le fait que – par exemple, à propos du Traité de Maastricht – on le fait voter et quand il vote on ignore le résultat de son vote, de ses suffrages. J’ai dit : « Au mieux, les partisans du Brexit peuvent obtenir qu’on leur dise : « Il a eu lieu » alors que ce n’est pas le cas ». Il est même possible que la décision soit renversée.

Alors, pourquoi je vous parle de ça, ce matin ? Eh bien, bien entendu, non pas parce que ma prévision est démentie mais parce qu’il y a de nouveaux épisodes qui viennent confirmer ma prévision donc, d’il y a deux ans. Qu’est-ce qui s’est passé ? Il s’est passé que le 6 – c’est quoi ? c’est il y a 3 jours, juste avant le week-end – Mme Theresa May, Premier ministre britannique, a proposé un nouveau plan de négociation du Brexit appelé « Soft Brexit » – un Brexit doux – qui équivaut à une « non-sortie » de l’Union Européenne, qui équivaut à un « non-Brexit ». Pas tout à fait dans les termes qui sont formulés parce qu’il y a des menaces de dire : « Oui, si ça se passe pas bien, on retire nos billes », « La souveraineté de l’Union européenne s’arrêtera à tel endroit et on peut négocier encore », etc …

En fait, tel que c’est, c’est à deux doigts d’être un non-Brexit. On a l’impression qu’on se laisse encore une petit peu de marge de manœuvre pour manœuvrer encore un tout petit peu, et que, dès qu’il y aura quelques concessions à faire vis-à-vis de l’Union européenne, il y aura un « non-Brexit » de fait. Et, pire que ça, pour la Grande-Bretagne, pour le Royaume-Uni, on se trouvera dans une situation – alors que dans l’esprit de ceux qui l’avaient proposé, des partisans du Brexit, on voulait garder tous les avantages de l’Union Européenne en se débarrassant des inconvénients – les Britanniques risquent, maintenant, de se retrouver uniquement avec les inconvénients, sans les avantages. C’est la solution évidemment, je dirais, la plus proche du Brexit. Évidemment, c’est la pire pour le pays.

Alors, vous le savez, il y a déjà eu des manifestations, les gens veulent un deuxième referendum, etc. Mme May avait le sentiment d’avoir pu faire passer quelque chose, voilà ! qui avait encore – je dirais – un peu l’apparence extérieure d’un Brexit vendredi. Mais, catastrophe ! Catastrophe, ce matin, son ministre en charge du Brexit, Monsieur David Davis, a démissionné en disant : « Non, je ne peux pas, moi, cautionner cela comment étant véritablement un Brexit, je préfère me retirer. » Il dit gentiment que Mme Theresa May n’est pas un mauvais ministre, qu’il ne souhaite pas sa démission. Certains de ses amis vont plus loin en disant : « Voilà, on a essayé de nous vendre un non-Brexit comme étant un Brexit. Il faut que Mme May démissionne puisque le peuple a voté – Je vous rappelle que c’est par 52 % contre 48 % – a voté la sortie de l’Union européenne.

Alors, les choses vont se précipiter. Il y a déjà un sous-secrétaire, dans la lignée de M. David Davis, qui a aussi démissionné. Il n’est pas impossible que d’autres ministres – qui sont des partisans d’un véritable Brexit, d’un Brexit dur – ruent dans les brancards, démissionnent. Ça pourrait être le cas pour M. Boris Johnson, le Ministre des affaires étrangères, un partisan dur du Brexit, mais ce serait véritablement une défaite pour lui. Il vaudrait mieux – si j’étais lui – essayer d’agir dans les coulisses pour essayer d’obtenir la démission de Mme May.

Ceci dit, dans le pays, et là, je vous ai donné des chiffres l’autre jour, c’était dans ma chronique – si j’ai bon souvenir – dans Le Monde. Je vous donnais les chiffres qui montrent que l’opinion a évolué. L’opinion est beaucoup moins en faveur du Brexit, en ce moment, qu’elle ne l’était au moment du vote, en 2016. Tous les inconvénients apparaissent en surface. On avait parlé d’un chiffre de l’ordre de 400 millions d’euros que la Grande-Bretagne, le Royaume-Uni, pouvait épargner par semaine en quittant l’Union européenne. Les calculs montrent maintenant que le chiffre de 400 millions était correct, mais c’était dans l’autre sens : c’est cet argent là qui serait perdu alors qu’il avait été promis que cet argent récupéré servirait à booster, à redonner un peu de vie au Système national de santé.

Si vous vous souvenez de mes pronostics, au départ, j’avais dit que la frontière entre les deux Irlandes était un casse-tête insoluble et que tout allait tourner autour de là. Et que, sans doute, le non-Brexit serait dû à l’impossibilité de revenir en arrière de ce côté là. Parce que les deux possibilités étaient de soit : introduire une vraie frontière à l’intérieur de l’Irlande, entre la partie Nord – qui appartient traditionnellement à la Grande Bretagne, depuis longtemps – plusieurs comtés d’Ulster, l’ancien Ulster, et la République d’Irlande au Sud, [soit séparer l’île entière de la Grande-Bretagne].

Dans l’article du « Monde », je vous rappelais aussi que la situation économique avait changé. Que l’Irlande du Sud, au moment des accords en 1998, était beaucoup plus pauvre que le Nord. Maintenant la situation s’est inversée. Le Nord était beaucoup plus progressiste aussi, dans la mesure où il permettait l’avortement. La chose a basculé puisque l’avortement est autorisé en Irlande du Sud et, non seulement ça, mais le mariage pour tous l’est, désormais. La question de l’Irlande était insoluble et qu’est-ce qu’on voit, d’ailleurs, pour confirmer ce que je viens de dire là ? C’est le fait que dans la proposition faite, vendredi, par Mme May, tout est articulé en réalité – si vous regardez bien sur ce qui est écrit – autour du fait qu’on ne peut pas toucher à la situation en Irlande, en ce moment. Et que tout doit être fait – dans un sens ou dans un autre – pour maintenir le statu quo de ce côté là.

C’est-à-dire qu’en fait, j’allais dire que j’avais vu juste (rires) ! Effectivement, effectivement, toutes les provisions, toutes les mesures, toutes les réserves qui sont faites, sont là pour maintenir le statu quo de la situation actuelle qu’on ne peut effectivement pas changer, sans remettre en question la situation présente. C’est-à-dire, en fait, de remettre effectivement, des situations de guerre civile en place, ce qui serait – et là, tout le monde est d’accord – désastreux, vu le carnage que la guerre civile en Irlande du Nord, a provoqué au fil des années. Sans parler de la guerre d’indépendance de l’Irlande du Sud précédemment.

Alors, voilà où on en est. J’aurais pu me dire : « Je vais faire ma vidéo en fin d’après-midi, parce qu’il se passera sans doute encore des choses dans l’après-midi ». Il devait y avoir, de toute manière, une réunion du cabinet ministériel de Mme May en Grande-Bretagne mais les conditions ont changé tout à fait, puisqu’elle doit, d’abord, remplacer son ministre en charge du Brexit. Il y a un candidat sérieux, c’est M. Oliver Robbins qui de fait a joué le rôle – du côté du non-Brexit, je dirais ou du Brexit totalement mou que Mme May était en train de mettre en place – à la place d’ailleurs de ce M. David Davis dont le Financial Times dit qu’il n’a rencontré M. Barnier, du côté européen, que 4 heures sur toute l’année 2018. Alors, que Monsieur Olly Robbins en a passé bien davantage.

Alors, vers quoi va-t-on ? Les pro-Brexit pourraient essayer de faire un coup d’état – je dirais – en surface ou en profondeur, dans les coulisses. C’est certain, ils ne vont pas vouloir en démordre et ils ont, derrière eux, le vote populaire du referendum qui parlait effectivement d’un Brexit. La solution de Mme May, c’est bien sûr la solution à la fois du bon sens et, cette fois-ci, ça coïncide avec celle des marchés (rires) puisqu’il s’agit simplement – dans ce cas-ci – de maintenir un équilibre économique : éviter l’hémorragie qui se prépare. Ce ne sont pas simplement des banques qui sont en train de fuir la City et de s’installer à Paris – ce qui n’est pas mauvais pour la France. Ce ne sont pas seulement les 800.000 emplois, probablement perdus, qu’un syndicat patronal a calculés : des catastrophes, de véritables catastrophes économiques ! Déjà, il y a une perte de 2,1 % du volume de l’économie britannique depuis que le vote a été accordé.

Donc, Mme May représente en fait la solution du bon sens. Ce qui ne veut pas dire que les critiques venant du Labour – du parti « socialiste » entre guillemets de Grande-Bretagne avec, à sa tête, M. Jeremy Corbyn – ne va pas essayer de mettre de l’huile sur le feu en parlant de démission du gouvernement, etc. Ce n’est pas l’intérêt de M. Corbyn parce que M. Corbyn, il faut bien le dire, il a une position… il est assis véritablement entre deux chaises, sur cette question du Brexit. Apparemment, il ne s’est toujours pas fait une opinion sur ce qu’il faudrait faire ou pas faire. Sa base, la base du Labour est de plus en plus du côté du réalisme, c’est-à-dire de s’apercevoir que l’hémorragie économique est telle qu’il ne faut pas pousser dans ce sens là. Donc, M. Corbyn, en réalité, n’a pas intérêt à ce que le gouvernement de Mme Theresa May tombe, parce qu’il n’y a pas – au sein de son parti – il n’y a pas de vision unifiée. Au contraire, je dirais que les divisions sont peut-être encore plus grandes au sein du Parti travailliste qu’au sein du Parti conservateur.

Mais, au sein du Parti conservateur, ils sont au gouvernement, donc : révolution de Palais, renversement de situation, etc. Tout ça, est en train d’avoir lieu. Mais pourquoi est-ce que je dis : « On va dans le sens de la réalisation de ma prédiction » ? C’est que quoi qu’on fasse, on se rapproche de plus en plus, de fait, dans les propositions – et la proposition du vendredi 6 juillet, comme je vous le dis, c’est à 2 doigts d’un non-Brexit – et avec la marge de manœuvre de ce qu’il faudra encore céder aux Européens pour sortir de la situation, on arrivera, en fait, à avoir reconstitué l’union douanière, à l’avoir maintenue. Que pour toutes les décisions importantes, ce sera toujours la Cour européenne qui continuera à décider de tout. Qu’on n’aura pas remis de frontière à l’intérieur de l’Irlande et que – comme je le vous disais – tout tourne un petit peu autour de cela : c’est finalement la chose qui rendait impossible un vote « oui » au Brexit, c’est la situation qui s’est mise en place en Irlande et qu’on ne pourrait remettre en question qu’en acceptant de remettre un détonateur dans un endroit qui est une poudrière. On le sait pour les horreurs de la guerre civile en Irlande du Nord, au fil des années. Si vous êtes jeune, vous ne connaissez peut-être pas ça, mais les gens de mon âge on a vu ce que c’était à l’époque. On sait ce qu’un nom comme Bobby Sands veut dire… Ça a été affreux, ça a été affreux. Voilà ! Alors, la solution de bon sens, c’est de ne pas remettre ça en place délibérément.

Je vous tiens au courant, bien entendu ! J’ai mis ma selle et mes bottes (rires) en jeu dans cette histoire. C’est une chose où, comme pour la crise des subprimes, j’ai dit : « Elle aura lieu », pour le Brexit, je dis : « Il n’aura pas lieu ». Je suis ça de près et je vous tiens informés. Allez !

Si vous voulez aller à la plage, allez-y, le temps est vraiment parfait ! À bientôt !

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