#nan mais voilà
Explore tagged Tumblr posts
aramielles · 1 year ago
Text
JFJDJDJDUD attendez stop regardez mon arrière-grand-père et son cinquième enfant
Tumblr media
Y'a des jours où j'ai envie de desinstaller cette appli voir carrément tout effacer me concernant puis je réfléchis et jme dis que si je fais ça je pourrai plus voir lila et ilo rant sur des mecs morts dont uniquement elles seules connaissent l'existence
9 notes · View notes
fragiledate · 6 months ago
Text
Tumblr media
AHHH
28 notes · View notes
randomnameless · 8 months ago
Text
L'administration le week-end de Pâques c'est quelque chose
Hier - j'ai une réunion prévue de longue date et je me suis fait enguirlander parce que je n'avais pas fini un truc
Aujourd'hui : "au fait, la réunion de hier est décalée à une date ultérieure"
Hein? Mais elle a déjà eu lieu!
"Oh, et puis le truc qu'on t'avait dit de faire mais que tu n'avais pas fait? Ben en fait, il ne fallait pas le faire."
Quoi?
"Bonnes fêtes :)"
Tout ce que je comprends, c'est que malgré un mal de tête carabiné, hier je me suis tapée le combo "malaise voyageur + colis abandonné + attention il y a du vent on va rouler plus lentement!" pour me rendre dans une ville à la con, me faire hurler dessus, puis passer 10 heures à ruminer dans mon coin pour qu'on me dise à la fin "tkt c'était pas important!"?
Heureusement que j'ai mon lapin en chocolat.
9 notes · View notes
superiorkenshi · 2 years ago
Text
Je parle trop souvent de mes glow up en dessin mais ceux en cosplay faut en parler-
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
10 notes · View notes
aramielles · 1 year ago
Text
j’ai jamais été aussi heureuse qu’un homme soit célibataire sans enfants et potentiellement malheureux depuis presque trente ans
0 notes
noa-de-cajou · 10 days ago
Text
Zuza appartient à @soupedepates
Le texte qui suit aborde des thèmes lourds autour de la grossesse et de l'accouchement.
Et oui on écrit en français aujourd'hui youpidou
3 décembre 2002, 17h03
– Mademoiselle Nowak ?
Putain, c'est pas trop tôt. J'arrive à cours de barres chocolatées. Moi qui croyait que les fringales s’arrêtaient après la grossesse, je l’ai dans le cul. Au moins le résultat de ladite grossesse pionce tranquillement dans son porte-bébé, enfin.
Le comité est bien garni en tout cas. La sage-femme qui est à sa tête amène avec elle toute une petite cour. Madame Fourrières alias la gynéco la plus safe qui existe, bénie soit cette femme, la nana de l’ASE qui s’occupe du dossier de Tonia, j’ai oublié son nom, une autre sage-femme, à lunettes celle-là, et deux meufs en blouse bleue qui doivent pas être beaucoup plus âgées que moi et qui se chient clairement dessus. Ça m’agace gentiment, cette procession, j'ai l’impression qu'ils viennent admirer la bête curieuse. Déjà qu'ils m’ont pas laissée assister à l’accouchement... Au moins la sage-femme devant est souriante, ça en fera au moins une entre nous deux.
– Vous connaissez déjà le docteur Fourrières et mademoiselle Blin de la protection à l’enfance, je crois.
Blin. Marie Blin. Je me demande comment j’ai pu oublier son nom, à cette pimbêche et ses discours tout faits. Oh, pleine de bonne volonté, hein, mais c’est pas la bonne volonté qui change la situation de merde dans laquelle on est. La sage-femme me sourit toujours malgré mon regard mauvais.
– Moi c’est Amel, j’étais avec Tonia pendant l’intervention. Tout s'est bien passé, elle se repose pour l’instant. Elle a géré la césarienne comme une championne.
C’est tout ? Des heures d'attente au milieu de cris de chiards pour qu'on me lâche que ça “s’est bien passé” ? Et c’est quoi exactement “gérer une césarienne” ? Le regard d’Amel s’adoucit.
– On va vous raconter en marchant un peu, si vous voulez bien. Julie, Crystal, vous voulez bien faire le tour de vos patientes pendant que je m’occupe de mademoiselle Nowak ?
Les gonzesses en bleu, sûrement les internes, hochent vivement la tête et déguerpissent aussi sec. Bon débarras. Amel me fait signe de la suivre, le docteur Fourrières fait quelques mètres avec nous avant de devoir repartir en intervention aussi sec. Je suis bien remontée contre tout le monde mais elle, je lui en veux pas, vu comment elle a géré ma grossesse et celle de Tonia. Quasi en simultané d’ailleurs. Sans doute pas le meilleur moment de sa carrière. Mais du coup me voilà en train d’arpenter les couloirs puants avec ma môme sur la poitrine, Amel, la gourdasse de l’ASE, et la binoclarde dont j'ai toujours pas le nom.
– Donc, par rapport à Antonina… Vous êtes sa tutrice légale, c'est bien ça ?
– Depuis pas longtemps, ouais. Chais pas si on vous a dit par rapport à sa famille ?
Ces énormes fils de pute ?
– Je leur ai déjà fait un topo, intervient la mère Blin derrière moi.
Nan mais écoutez-la, gngngn je leur ai déjà fait un topo… Au moins ça m’épargnera de la salive.
– Mademoiselle Nowak n'est pas sa tutrice depuis très longtemps, vous comprenez, alors je suis là pour faire en sorte que tout se passe bien…
Mais c’est qu’elle en rajoute en plus ?! Putain, Micheline, j’ai pas cinq ans, j’ai une gosse, un diplôme, une bagnole et un appart, connasse !
– Je vois, répond Amel avec ce qui ressemble à de la politesse pour éviter de lui dire qu’elle s'en fout. Mademoiselle Nowak, on m'a dit que vous sortez de l’école d’infirmières ? Ça doit être pénible de repasser à l’hôpital.
Ouais. Ça l'est. Mais je crois que j'aurais préféré y être pour bosser.
– Ça va. Chuis en congé mat’, de toute façon.
Amel regarde mon petit paquetage de deux mois qui tape toujours sa meilleure sieste. Ce porte-bébé est un putain de cadeau de Dieu.
– Hmhm. Comment il… ou elle, s’appelle ?
– Bronya.
– Bronya, elle répète avec un sourire.
Par rapport à ma grand-mère. Bronislawa. J’avais pas de meilleure idée.
Et cette causette commence sérieusement à me gonfler.
– Bon écoutez, j’aimerais bien qu’on arrête de tourner autour du pot. Si ça s'est si bien passé que ça, pourquoi vous m’en dites pas plus ?
Son sourire se fait plus crispé. C'est pas la gueule d'une menteuse mais c’est bien celle de quelqu'un qu’a pas que des bonnes nouvelles à annoncer.
– Oui, il faut bien y venir… On arrive justement en néonat’. Le pédiatre est un peu débordé, donc c’est moi qui vais faire l’explication.
En… Putain j'avais oublié dans la panique. C’est vrai que l’accouchement était prévu pour février 2003 à la base. J’aurais dû m’attendre à ce que ça soit un préma, vu les circonstances.
Amel explique longuement à la Blin que ce serait mieux qu'elle attende dehors, que pour l’instant il faut éviter d’être trop nombreuses dans la pièce, en gros elle la baratine et l'autre finit par hocher la tête avec un air tout perdu. Dans les dents, grognasse.
On va pas se mentir, une fois devant la couveuse, je me sens plus si fière. Ça fait beaucoup trop de bips et beaucoup trop de tubes pour un bébé aussi riquiqui. Je passe une main sur la petite tête de Bronya, nerveusement. Ça aurait pu être elle dans cette machine. Ça aurait pu être elle.
Amel pose une main sur l’incubateur, tout doucement.
– Voilà. Je sais que c’est impressionnant, mais c’est nécessaire… Et la petite est tout à fait stable. Il n’y a pas vraiment lieu de s’inquiéter.
Donc c’est une fille. Bon. Je pensais que l’annonce du genre allait me faire plus d’effet, mais là je m’en fous un peu.
– Elle s’appelle comment ?
Silence dans la salle. J’ai mis les pieds dans le plat ? On dirait bien. Parce que binocles a l’air hyper contrite et qu’Amel soupire.
– Vous… Vous savez déjà, mademoiselle Nowak, que certaines patientes peuvent avoir des réactions très… fortes après un accouchement, surtout s'il est traumatique.
Ouais. Je sais. Encore une fois, je suis infirmière. Et j’aime pas du tout cette prémice.
– Antonina… n’a pas voulu nous croire quand on lui a dit que c’était son bébé. Elle a refusé de lui donner un nom, elle n’a pas arrêté de crier et de pleurer, on a dû vite l'enlever de sa vue parce que ses constantes s'affolaient.
… Putain. Putain, voilà pourquoi j’ai insisté pour qu’ils me laissent venir, mais non, hein, le moins de personnes possibles, c’était mieux de me faire attendre sur un siège défoncé pendant que la gamine dont j’ai la responsabilité légale fait une crise de nerfs en accouchant parce qu’elle a pas onze ans, putain.
– Elle s’est aussi mise à refuser de parler autrement qu'en polonais… Sans Zuza, on n'aurait jamais réussi à la calmer.
Elle désigne la binoclarde, qui a toujours pas pipé mot et qui rosit en se faisant mentionner. J'en profite pour la regarder un peu mieux. Elle est pas très grande, le nez un peu arqué et les cheveux tirés en arrière, ce qui la vieillit vachement alors qu'elle doit avoir vingt-cinq ans à tout péter. Mais elle a une bonne tête, ça va.
– Vous lui avez parlé polonais ?
Elle hoche doucement la tête. Sans rien dire de plus. C'est vrai que “Zuza”, ça sonne polonais.
– … Merci.
Elle a un tout petit sourire et ça change tout sur son visage.
– C’est normal, je n’ai fait que mon travail.
Putain sa voix est super apaisante. C’est pas grand-monde qui peut souffler ma colère comme ça. Même Bronya, qui s’est réveillée à cause des bips partout, la fixe avec de grands yeux. Sans chouiner.
– Antonina a été très courageuse, se sent obligée de préciser Amel. Mais Zuza a été une aide précieuse, vraiment.
Bien sûr qu'elle a été courageuse. Elle avait pas le choix. C'est déjà assez dingue qu'elle ait pas décidé de juste abandonner le bébé ou de faire ça sous X.
– On pensait vous demander de la nommer, mademoiselle Nowak, reprend Amel.
Je jette un œil à l’espèce de crevette rabougrie et intubée de partout dans sa couveuse. Ça m'inspire rien du tout. J’ai toujours été nulle avec les noms. Et puis même si elle en veut pas, c’est le bébé de Tonia, pas le mien.
– Chais pas trop.
Zuza s'approche, l’air un peu hésitante.
– Vous savez, je pense que ça ne dérangerait pas Antonina. Elle a parlé de vous plusieurs fois, même en délirant. Et vous avez l’air de beaucoup l'aimer.
Ouais. C’est vrai. Je l’adore, cette gamine. Même enceinte jusqu'aux yeux à un âge où tu devrais juste être en train de jouer aux Legos et de t'inquiéter de tes devoirs de maths, elle arrivait encore à me sourire. À faire des blagues. À me parler de films qu’elle voulait voir. À s'extasier sur mon bébé à peine né dont je savais même pas quoi penser. Je comprends pas comment on peut ne pas l'aimer. Je comprends pas les messages sans réponse envoyés à Eunika pour lui dire de venir, putain, c’est ta petite sœur quand même, pour qu’au final mes SMS s'envoient même plus. Bloquée. Tu parles d'une amie, tu parles d'une sœur. Ils peuvent aller crever, elle et son mec. Surtout son mec.
Et les tonnes de messages que je reçois de la daronne Zielinska, cette vieille pute, ils valent même pas la peine que je les regarde.
– Ça lui ferait plaisir que vous nommiez ce bébé, Milena.
Milena. Elle m’appelle par mon prénom. J’ai les yeux tout humides, ça doit être la fatigue. Bronya fait pas encore ses nuits mais ce qu'elle me fait c’est de sacrées coliques, et moi chuis crevée.
En parlant de Bronya, la voilà qui se met à babiller maintenant. À deux mois, c’est surtout des “A-ba” et autres variantes toutes aussi lettrées. Je l’écoute d'une oreille en regardant l’autre dans sa couveuse.
… Ça me donne une idée, ce discours de bébé.
– Ada. C'est bien, Ada.
Simple. Ça se lit pareil dans les deux sens. Ça la fera pas chier pour l’écrire à l'école.
– Ada ! s'exclame Amel d'une voix réjouie. C’est très joli. On saura comment l’appeler maintenant.
Elle part dans des explications sur la suite, le peau à peau, les soins, l’allaitement, comment je peux demander de l'aide pour surveiller la santé de Tonia et d’Ada, et puis déclarer la petite à la mairie, je l’écoute à peine. Trop crevée. Épuisée d'avance à l’idée que je vais devoir demander de l’argent à mes parents. Que mon daron le donnera sans problème, mais pas avant que ma mère m’ait copieusement engueulée et traitée d’incapable.
Zuza pose une main sur mon épaule. Je la laisse faire quelques secondes, puis je la repousse mollement. C’est pas grave. Je me démerderai.
Me suis toujours très bien démerdée toute seule.
Et non, je pleure pas, merci beaucoup.
– Vous voulez aller voir Antonina, Milena ? me demande Zuza. On pourra s'occuper d’Ada après.
Je hoche la tête. Ouais. Je veux bien. Ça m’évitera de perdre du temps sur le reste.
Elle a besoin de moi.
Elles ont toutes besoin de moi. Je peux pas les laisser tomber.
5 notes · View notes
leleaulait · 8 months ago
Text
LA MÉDECINE EST-ELLE SEXISTE ?
youtube
Je pose ça là parce que c'est beaucoup trop important.
Pour la petite histoire personnelle voilà la mienne :
Pendant des semaines je me plaignait d'avoir des douleurs atroce au niveau de mon rein, on m'a dit "nan mais c'est sûrement un calcul qui est passé et ça fait mal sur le moment" aucun médecin (homme) ne m'a prise au sérieux, j'ai traîné ça trop longtemps parce qu'on pensait que j'avais rien, un gars du SAMU ma dit mot pour mot "vous avez juste fait une indigestion c'est rien". Plusieurs jours après j'ai eu un rdv avec une urologue (femme), qui m'a fait des examens complémentaires, résultats des courses ? J'ai dû me faire opérer en urgence à 2h du mat, je faisais une septicémie a cause d'une pyélonéphrite obstructive grave, j'ai du avoir une sonde jj dans le rein pendant des mois et j'ai passé un Noël à l'hosto, j'ai mis plus de 8 mois à me remettre de cette hospitalisation des enfers, j'ai développé une fatigue chronique pendant 2ans. Sans cette femme je serais probablement morte de septicémie vu l'état dans lequel j'étais. Merci beaucoup aux hommes qui m'ont ausculter et qui on tous pensé que je simulé mes douleurs (je m'étais évanoui plus de 10 fois, je vomissait de douleur et j'ai tapé du 41 de fièvre...).
Je ne parlerais même pas du fait que depuis gamine on me dit que mes douleurs aux intestins c'est rien c'est que du stress alors qu'on a découvert il y a quelques années que j'avais le syndrome de l'intestin irritable et un estomac paresseux. Ou que ma perte de cheveux c'était du aussi au stress jusqu'à ce qu'UNE médecin me dise que j'avais un réel problème d'hormones et probablement des ovaires polykystiques.
10 notes · View notes
sh0esuke · 1 year ago
Text
" Saving The Day Like A Hero "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Hobie Brown
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Entre sa vie de super-héros et sa vie de citoyen, Hobie Brown avait beaucoup à faire. Tant que, parfois, il en oubliait que son cœur appartenait à quelqu'un. Profitant des avantages que lui procurait son bracelet de la Spider Society, de ses pouvoirs d'araignées et des avantages d'avoir des amis SpiderMen, Hobie ne se douta point que le coup de fil qu'il s'apprêtait à recevoir, le bousculerait jusqu'aux tripes. En larmes, avec derrière elle, des hurlements de terreur et des explosions, elle criait à l'aide. Sa vie était en danger, mais Hobie n'était pas là. Il n'était pas là pour la sauver. Du moins, pas encore.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : violence, référence à des armes à feu
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟖,𝟐𝟓𝟖.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Tumblr media Tumblr media
« Mince ! »
Je me tournai vers Samantha.
« T'as eu le temps de noter ce qu'elle a dit ? J'ai rien compris. »
Mon amie releva ses yeux de sa tablette. Elle me regarda brièvement avant d'hausser les épaules.
« Honnêtement ? Nan. » répondit-elle. « Je vais même pas te mentir, ça fait trente minutes que je suis plus le cour. »
Je remarquai que l'écran de sa tablette s'était effectivement changé en une planche à dessin. Au début du cours, elle m'avait assuré qu'elle suivrait la leçon du jour, que nous nous entraiderions malgré l'adversité, et voilà qu'à présent elle s'amusait à dessiner des croquis. Je roulai des yeux. Un soupir me quitta. Ça n'était vraiment pas surprenant...
« Samantha, tu te fiches de moi ? »
Je chuchotais malgré que nous étions placée au fond dans l'amphithéâtre, je n'avais pas envie de gêner les autres étudiants. Mon amie me sourit.
« Tu pourras toujours demander à quelqu'un d'autre, je sais pas. Désolée, poulette. »
« C'est bon, c'est bon. Retourne à ton dessin. »
Je lui lançai un faux regard sévère.
« Je te parle plus. » ajoutai-je.
Samantha m'ignora, elle retourna à ses occupations pendant que je me tournais en direction du tableau. La professeure était déjà passée au grand deux de son cours ce qui me fit, sans surprise, agripper mon visage. Je poussai un râle de frustration et laissai tomber mon stylo sur ma table, ce qui attira l'attention de quelques personnes. J'avais vraiment, vraiment, essayé de me concentrer mais c'était que parfois, cette professeure pouvait parler Chinois. Je devais avouer que c'était impressionnant, mais lorsqu'on n'était pas bilingue dans ce domaine, ça pouvait rapidement devenir handicapant.
Rapidement, je relevai la tête et rattrapai mon stylo, je le déposai au centre de mon cahier et refermai celui-ci. Samantha avait raison, je n'avais qu'à demander à quelqu'un d'autre.
« Cour de merde.. » marmonnai-je.
J'extirpai mon téléphone de la poche arrière de mon baggy taille basse et me penchai sur ma petite table afin de taper dessus. Je fronçai mes yeux à la vue de l'heure, j'eus crû qu'il ne nous restait qu'une dizaine de minutes, mais c'était en fait trente. Trente minutes à compter les moutons.
L'icône de mes messages attira mon attention, une petite notification y brillait.
« Tu travailles plus ? » me demanda ma copine.
Je retroussai mon nez et la regardai.
« Plus envie.. »
Samantha acquiesça, elle attira mon attention sur l'écran de sa tablette avec son stylo. J'en oubliai mon portable. C'était une explosion de couleur sur sa feuille.
« Je peux voir ? »
Samantha me zieuta.
« Ouais, si tu veux. »
Je la gratifiai d'un sourire en m'approchant d'elle, mon amie se redressa contre le dossier de sa chaise et me laissa tout le loisir d'admirer son travail. Je glissai mon portable entre mes jambes et tournai la tablette dans ma direction.
« C'est vachement joli. Tu l'as commencé y'a longtemps ? »
« Y'a trente minutes. »
Sa réplique me fit pouffer.
« J'adore ce que t'as fait avec les couleurs. C'est comme une explosion, c'est trop cool. »
Samantha roula des yeux, clairement embarrassée. Elle se mit à tortiller nerveusement son faux stylo blanc.
« Arrête, j'ai même pas fini. Ça manque de détails. »
« Tu rigoles ? Ça lui correspond déjà parfaitement ! J'adore comment tu as su capturer son essence. »
Son dessin se composait de notre fidèle héros Spider-Punk en pleine action. Une jambe tendue dans les airs, et accompagné d'une flopée d'onomatopées, il donnait un violent coup de pied à la joue d'un policier très fouillis, un peu comme un nuage de colère. Spider-Punk était coloré, il dégageait une aura merveilleuse. Le policier, quant à lui, était d'un noir dépressif. J'adorais son interprétation de Spider-Punk. Ça lui ressemblait beaucoup. Je ne pus m'empêcher de lui demander sa permission de le prendre en photo et de le poster dans ma story Instagram. Samantha accepta timidement, les yeux brillants et la moue tirée.
Je m'emparai de mon portable et pris une rapide photo, je la taguai en grand et mis le tout en ligne.
« C'est juste splendide. Je suis sur le cul, là. »
Elle me poussa avec son épaule.
« J'ai compris, ça ira. » grommela-t-elle.
« Tu reçois pas assez de crédits pour ce que tu fais, j'espère que tu le sais ! » insistai-je.
« C'est même pas terminé, de quoi tu parles ? »
Elle pointa avec son stylo l'autre jambe de Spider-Punk. Une jambe.. normale ?
« Ça part trop dans tous les sens. » elle affirma.
« Mais c'est ça ! »
« Chut ! »
« Vous pouvez baisser d'un ton ? Y'en a qui veulent bosser ! »
Je me pinçai les lèvres. Sous les regards agacés de certains de nos camarades, je m'excusai. Ils me foudroyaient du regard et se retournaient.
« Je disais... »
Cette fois-ci, je me collai à Samantha et murmurai proche de son oreille. Elle en rit.
« Ça capture toute la personnalité de Spider-Punk. Et ses idéaux. » j'expliquai. « Ça n'a pas besoin d'être à cent pour cent parfait, sinon on n'aurait qu'à prendre une photo. Ici ton dessin ne fait pas que représenter Spider-Punk, son aura émane à travers tes coups de crayons. »
Samantha me prit dans ses bras.
« C'est le plus beau compliment qu'on m'ait jamais fait. Merci beaucoup. »
Je l'enlaçai en retour.
« Tu penses que tu pourras me le montrer quand il sera terminé ? J'ai vraiment envie de voir le résultat. »
« Bien sûr. Je te facetimerai. »
« Cool, merci ! »
Nous nous séparâmes juste après. Samantha retourna à son activité pendant que moi, je me tournai en direction du tableau. Quelques têtes me dérangèrent, mais je parvins tout de même à apercevoir la montagne de choses que notre professeure avait écrit depuis que j'avais eu le dos tourné. J'en grimaçai. J'avais beau plisser les yeux et faire fumer ma cervelle, je ne comprenais rien de ce qui était marqué, ni le lien que cela avait avec notre chapitre. C'était dingue, j'avais tourné la tête cinq minutes et j'avais perdu sûrement une centaines d'années d'avancées. Cette simple conclusion me suffit à abandonner.
Je fermai mes yeux et m'allongeai sur ma table. À mon humble avis, c'était la seule solution, une bonne grosse sieste avant la fin des cours. Je ne pouvais ni reprendre ma leçon ni faire autre chose, il ne restait que la première et ultime méthode lorsqu'il s'agissait de procrastiner en cours : dormir.
Samantha jugea cependant bon de m'avertir.
« Tu vas le regretter. »
Mais c'était trop tard, je me sentais déjà partir. Morphée m'avait volée.
Et il ne me rendit que lorsque je sentis un brusque tremblement provenir sous moi.
« Mhh ? »
Ouvrant mes yeux, le tableau qui se dessina me força à violemment me redresser. Mon dos heurta le dossier de ma chaise. Les hurlements d'élèves de ma classe me firent frissonner. L'amphithéâtre se vidait après chaque seconde qui passait, l'on courait dans tous les sens et des bruits de fracas firent trembler l'entièreté du bâtiment.
« SᅳSamantha ? »
Une main attrapa mon poignet.
« Je suis ici ! »
Elle me tira sous nos tables.
« Qu'est-ce qui se passe ? » je demandai avec horreur.
« Jᅳ Je sais pᅳpas ! »
Samantha avait l'air misérable, elle était en larmes, avait les yeux écarquillés et tremblait comme une feuille, son état m'inquiéta grandement. Tout ce que j'entendais depuis l'extérieur étaient cris et explosions. C'était le chaos total. Certains élèves étaient restés avec nous dans la salle mais la plupart avaient déjà pris leurs jambes à leur cou. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais rien.
« La prof' venait d'annoncer la fin du cour et tout d'un coup l'université s'est mise à trembler ! »
Elle broyait mes mains dans les siennes.
« OK. OK. » murmurai-je. « Ça va aller. »
Je n'en étais pas sûre moi-même.
J'avais la boule au ventre, complètement terrifiée. Ça n'était pas inhabituel, nous étions assez souvent attaqués par des vilains, il n'empêche, ça restait terrifiant. On ne savait jamais quand, ni qui ou où. Je m'accrochais moi-même aux mains de mon amies. C'était ridicule, mais nous ne pouvions rien faire d'autre que d'attendre cachée.
« Que quelqu'un nous sauve. » pleurnicha quelqu'un.
« Pitié Spider-Punk, viens-nous en aide ! »
Je déglutis.
« Il fautᅳ »
Je me séparai de Samantha.
« Quoi ? Qu'est-ceᅳ Qu'est-ce que tu fais ? »
J'extirpai mon portable de ma poche arrière. Je manquai de le faire tomber. Merde. Je tremblais moi aussi. Mon baggy se prenait dans ma basket, me faisant ainsi trébucher sur mon popotin, j'ignorai cependant cela pour me concentrer sur mon appareil électronique.
« Tu vas pas appeler la police ? C'estᅳ »
« Silence. » la coupai-je.
J'avais plaqué mes doigts sur sa bouche, apportant mon portable à mon oreille. La sonnerie retentissait.
Pendant ce temps, les bruits d'explosions et les hurlements persistèrent. Mes paupières se fermèrent. C'était soit ça, soit je me mettais à pleurnicher.
« Décroche. Décroche, bon sang. »
Samantha s'accrocha à ma main.
Ses larmes trempaient mes doigts.
« Ouais, allô ? »
Le son de sa voix m'ébranla. J'en sanglotai.
« Hobie ! »
« Hey, babe, comment tu vas ? »
J'entendais du mouvement à travers le bout du fil, du vent aussi, un peu comme si il roulait à vive allure. La seconde suivante, ça se calmait.
« T'es pas supposée être en cours, ma belle ? Il est tôt. »
« Jeᅳ »
« Ah non. Autant pour moi. Tu viens de finir, c'est ça ? »
« Hobie ! Hobie, s'il te plaît. »
Je saisis mon portable avec force, mes yeux rivés dans ceux de Samantha.
« Hobie, je t'aime. »
« Hein ? Moi aussi. Mais pourquoi tu me dis ça maintenant ? »
Sa voix se fit plus grave.
« Qu'est-ce qui se passe ? »
Je me pinçai les lèvres.
« Hobieᅳ »
« Réponds-moi, ma belle. » me coupa-t-il. « Tu veux que je vienne te chercher ? »
« Jeᅳ Je crois que c'est le président, amour. » je chuchotai. « Enfin quelqu'un ? J'en sais rien. »
Un nouveau tremblement survint, me faisant lourdement crier. La secousse m'avait glacé le sang. J'entendis le sol se craqueler, et une soudaine lumière illuminer le plafond de notre amphithéâtre.
« Hey ! Hey, ma belle. Reste avec moi, d'accord ? Dis moi ce qui se passe. »
Je retirai ma main de la bouche de Samantha pour aller tapoter ma table, à la recherche de mon sac, je ne tardai pas à y fourrer ma main et à y chercher un petit objet circulaire.
« Des explosions sont survenues. J'étaisᅳ Merde, Hobieᅳ »
« Continue. T'arrête pas de parler. »
Je l'entendis brièvement appeler des noms et leur signaler une urgence, au même moment, je me saisis de mon petit objet et le calai entre mon visage et le dessus de la table. Ainsi, mon miroir de poche me permit aisément de faire la lumière sur la situation. Et la vue qui me fit face m'horrifia grandement.
Le mur où s'était trouvé notre porte de sortie et le tableau avait entièrement disparu, il n'était plus que décombres. La lumière ? C'était tout simplement le soleil.
« J'ai du mal à voir avec la poussière Hobie, mais quelqu'un attaque mon université. »
« Facetime-moi. »
Son ordre me fit paniquer. Sa voix s'était faite si froide, presque colérique, c'était bien la première fois que je voyais cette facette de lui, néanmoins, je lui fis confiance et obéis. Je l'appelai en facetime et il répondit presque immédiatement, malheureusement, je ne pus voir où il se trouvait, je ne vis que son visage.
« T'es blessée ? »
« Non, ça va. » répondis-je. « Il y a quelque chose qui bouge dans les décombres, Hobie. Je sais pas ce que c'est. »
« Montre moi. »
J'abandonnai mon miroir au sol pour remonter de mes deux mains mon portable. Je le fis passer au dessus de la table, permettant ainsi à Hobie de bien saisir la situation, puis, je le ramenai à moi aussi vite que possible. Je me calai en dessous de la table, Samantha me rejoignit et nos mains ne tardèrent à se rejoindre elles aussi.
« Tu fais le nécessaire pour tenir, d'accord ? »
Un rayon de lumière émana dans le dos de Hobie, il l'éclaira étrangement, suivit par deux voix qui m'étaient inconnues. Je me concentrai sur lui, ignorant les hurlements d'une fille quelques mètres plus loin.
« Je serai là dans trois minutes. Retiens bien mes mots, ma belle. »
Le fait qu'il semble prêt à raccrocher me fit paniquer. Dans une once de terreur, je murmurai son prénom.
« Je t'aime. »
Son expression se froissa.
« Je veux direᅳ Jeᅳ Quoi qu'il advienne, Hobie. Je t'aime. »
Un tendre sourire se plaça sur ses lèvres.
« Je t'ᅳ »
Il avait raccroché.
« Qu'est-ce que ton copain a à faire dans cette histoire ? Jeᅳ Je comprends pas. »
Samantha posa sa tête sur mon épaule, me serrant violemment contre elle. Malgré la panique, nous restions soudées l'une contre l'autre, refusant de bouger ne serait-ce qu'un muscle. J'avais même gardé mon téléphone sur mon genou, face à mon visage. Hobie avait raccroché si vite, ça me paraissait bizarre... J'étais encore un peu choquée. Cela me prit quelques secondes avant de pouvoir enfin revenir à moi-même.
Je rangeai mon téléphone et attrapa mon miroir.
« Hobie connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un. »
« Et alors ? » grogna Samantha. « À moins que ton mec connaisse Spider-Punk, je doute queᅳ Attendsᅳ Hobart connait Spider-Punk ?! »
Je me mordillai la lèvre inférieure en bougeant mon miroir de poche. Malgré mes efforts, j'étais inapte à voir ce qui se passait. Certes, notre amphithéâtre avait explosé ᅳj'en aurai mis ma main à couper que c'était un coup de Osbornᅳ mais les cris semblaient venir de plus loin. C'était comme si l'on évitait notre salle. Ou alors peut-être qu'ils n'étaient pas assez nombreux pour s'occuper de toute l'université ? Je l'espérais.
« Je te l'ai dit. » maugréai-je. « Il connaît quelqu'un. »
Merde.
« Ici ! »
Mon miroir s'était reflété.
« Fouillez la salle de fond en comble ! »
« Merde ! »
Je me tournai vers Samantha.
« Il faut qu'on bouge. Attrape tes affaires, on se casse de là. »
Je la forçai à sortir du dessous de la table, saisissant mon sac et le posant sur mon épaule, je tirai la main de mon amie et la forçai à sortir de la rangée. Des hommes armés nous attendaient. Ils portaient des casques et... et ils brillaient ? Ils passaient sur les deux rangées donnant accès aux tables de l'amphithéâtre, lorsque Samantha et moi nous étions redressées, ils avaient tous tourné leur arme dans notre direction.
« D'accord, ça a l'air mal barré comme ça. »
« Tu trouves ? » beugla-t-elle.
Je posai un pied sur la table.
Me tournant dans sa direction, je serrai ma main dans la sienne. Je la forçai à ignorer ces hommes étranges qui nous crièrent dessus pour qu'elle ne se focalise que sur moi. C'était vrai.. Ils brillaient étrangement.
« Il va falloir que tu me fasses confiance. »
« Quoi ? »
Je ne répondis pas, me contentant de la tirer en avant. Samantha fut forcée de grimper sur les tables et de les dévaler à vive allure, ainsi, les hommes armés face à nous furent déstabilisés. Nous eûmes l'occasion d'arriver tout en bas de l'amphithéâtre et lorsque cela fut le cas ᅳaprès avoir évité une vague de balles fluorescentesᅳ j'avais tiré encore une fois sur la main de mon amie. J'avais pris de l'élan et avait écrasé le plat de ma basket contre le casque d'un de ces soldats. Un effet domino se produisit, mettant à terre tous les hommes alignés devant la porte.
« Cours ! »
Je me glissai au sol, laissant le temps à Samantha de s'en aller pendant que j'attrapai un des fusil à pompe et le dirigeai droit en direction de la cinquantaine d'intrus.
« Maintenant, bande de suppo' de Satan, vous allez me dire ce que vous fichez dans ma putain d'école. Et que ça saute ! »
Pour appuyer mes propos, j'avais tiré en l'air, espérant les effrayer.
Sauf que, mon action n'eut pas l'effet escompté.
L'armée de soldats positionna ses armes dans ma direction, telle une seule et même personne, le rassemblement avait bougé à l'unisson, me surprenant grandement. Je reculai d'un pas. Soudain, je me souvins que je n'étais pas un héros, juste une fichue adolescente un peu trop énervée qui s'était sentie poussée des ailes. Mon arme me semblait minuscule face à eux. J'en eus le sentiment d'avoir l'air stupide. L'étais-je, sûrement. Une abrutie finie.
Une abrutie qui allait mourir.
« En position ! »
Je déglutis.
« Pointez ! »
Mon cœur s'emballa.
Ça y est.
C'était la fin.
« Tirez ! »
Je vis les canons de leurs armes s'illuminer, le bruit qui en émana me força à me figer sur place. J'étais tant horrifiée, si choquée par la situation, que je me sentais comme prisonnière de l'espace temps. Le fusil à pompe restait solidement plaqué contre ma poitrine. Je m'y accrochais férocement. J'étais prête. Mes yeux se fermèrent, j'étais prête à mourir.
« AHᅳ »
Je fus brusquement projetée au sol.
Ma poitrine heurta la surface du sol dans un énorme boum, et mon nez se fracassa contre celui-ci.
« Gwen, prends ceux de derrière ! » hurla une voix. « Pav', ceux de devant ! Moi je m'occupe d'évacuer les civils ! »
Je la reconnus sans attendre.
Je reconnus ces mains sur ma taille et ce corps pressé contre le mien, sans parler de sa voix. Je le sentis m'aider à me relever, il me tira à lui et sans attende me saisit par le visage. C'était...
Spider-Punk ?
« Heinᅳ »
« Ton copain t'attend à l'extérieur, choupette, il m'a dit de te prévenir. Maintenant va vite le retrouver et te mettre à l'abri ! »
Spider-Punk tira une toile en direction du plafond et s'envola sauver le reste des étudiants présents dans la salle. Il ne me laissa pas le temps de réagir ni de le remercier. Je le regardai à peine. Je pris rapidement la fuite. Je n'avais plus rien à faire ici, pas si Hobie m'attendait effectivement à l'extérieur. Je m'accrochai à mon sac comme si ma vie en dépendait afin de trouver l'��quilibre parmi les décombres.
J'ignorai l'armée de soldats éparpillée un peu partout sur le sol et les murs de mon université. Certains étaient retenus par des toiles, d'autres complètement inconscients, et leurs armes avaient été rassemblées loin de là, en une immense boule de toile d'araignée, sur le plafond de la cafétéria. Impossible à atteindre. Je les enjambai sans remords, je tirai sur les bords de mon baggy afin de ne pas tomber pendant que je courus  à vive allure en direction de la sortie. Des élèves couraient dans toutes les directions. C'était confus. Et les bruits de combat provenant de l'amphithéâtre n'aidaient pas, ça ne nous faisait que davantage paniquer. Ça tirait dans tous les sens.
« Par ici ! »
Une fille tenait une porte de secours. Elle nous fit signe de la rejoindre.
« Vite ! »
Étrangement, nous sortions sans trop grande encombre. Tous les uns derrière les autres, le rassemblement d'étudiants que nous étions sortîmes assez rapidement de l'établissement. Cependant, une fois dehors, là, la panique survint. Les gens se mirent à crier et à fuir. Je les regardai faire. Mes mains tremblaient encore un peu. Je me sentais vaseuse.
J'avais tenu une arme ?
J'avais été sauvée par Spider-Punk ?
Et qui était ces deux autres héros, d'ailleurs..? Ils m'avaient semblé grandement familiers.. Je ne fus pas très sûre sur le moment, tandis que je m'éloignais des portes de notre école pour extirper mon portable de mon jean et passer un rapide coup de fil. Je zieutai à répétition derrière moi. À un moment donné, je fus même contrainte de marcher à reculons.
« Merde. »
Hobie ne décrochait pas.
Je réessayai.
J'apportai mon téléphone à mon oreille en me bouchant l'autre de mon index. Entre les explosions, les coups de feu et la panique, j'avais presque du mal à m'entendre penser. C'était agonisant. Et Hobie qui refusait de me répondre... Ça allait bientôt faire deux fois, Spider-Punk m'avait pourtant certifiée qu'il était venu pour moi, qu'il m'attendait. Je refusai d'abandonner. Je l'appelai de nouveau.
Et, finalement, il me répondit.
« Hey ! »
Entendre sa voix me fit un bien fou.
« Tu as l'air essoufflé, ça va ? » demandai-je.
« Moi ? Ouais ! Je pète la forme ! » haleta-t-il. « Dis-moi, t'es sortie ? J'ai envoyé mon pote te chercher mais je te trouve pas. »
« Oui, je suis dehors ! »
Mon cœur battait un peu plus vite.
« Spider-Punk m'a... Il m'a sauvée. »
« J'en attendais pas moins de lui. »
Un grognement lui échappa. Au même moment, j'entendis quelque chose à l'intérieur de l'université se briser.
« AHᅳ Dis moi, ma belleᅳ »
« Oui ? »
« Tu veux bien aller te cacher en attendant ? J'en ai pour cinq minutes. »
« Tu m'avais dit trois, juste avant. »
Un rire lui échappa.
« Je saisᅳ Ugh ! »
Mes sourcils se froncèrent.
« Hobie ? »
« Ouais, ouais. Je suis encore là. »
Je m'accrochai de nouveau à mon portable. C'était trop étrange, il avait l'air de souffrir. Ça n'était pas normal.
« Hobie, qu'est-ce que tu fais ? »
Il ne me répondit pas. Ma question resta sans réponse tandis qu'à l'autre bout du fil des bruits de coups me parvinrent à l'oreille. La respiration de mon copain se fit haletante, un peu comme si il était en plein mouvement. Je ne bougeai pas. J'attendis qu'il me parle.
« Je pars à ta recherche, tien. » siffla-t-il. « Je suisᅳ merde. Je suis encore un peu loin. Tu veux bien m'attendre ? J'arrive. »
« Tu me le promets ? »
Un autre tremblement secoua l'université.
Cette fois-ci, le bâtiment s'écroula en deux parties, il s'était fissuré, puis séparé. Je voyais l'autre moitié glisser au sol, créant ainsi un épais nuage de fumée et faisant hurler de terreur les gens qui étaient restés bien trop près.
« Oh mo Dᅳ »
Soudain, des toiles apparurent.
« Je te le promets. »
Elles recollèrent le bâtiment ensemble. Difficilement, mais cela se produisit.
« Tu m'entends, ma belle ? Je te le promets, je te retrouverai. »
Sur ce, le bâtiment revint à son aspect d'origine.
Ça s'était déroulé en un instant, le temps de réactivité se Spider-Punk fut aussi vif que celui de Hobie, j'en restai un peu surprise. C'était comme si tous les deux avaient été connecté, comme si le geste du héros avait scellé les paroles de mon copain. Je vis mon université, dans un état pitoyable, être maintenue fièrement debout par la seule force du héros de notre pays. Cela m'en donna des frissons.
J'étais...
J'étais émerveillée.
« Hobie ? »
Il grogna dans mon oreille.
« Ouais ? »
« Je crois que t'as de la concurrence. »
Il rigola.
« Ah ouais ? J'aimerais bien voir ça. »
Je commençai à reculer.
« Je doute que ça te plaise. »
« Tu m'étonnes. » répliqua-t-il. « J'ai hâte de savoir qui menace de voler le cœur de ma nana, histoire qu'on en discute. »
J'esquissais un rictus.
« Tu devineras jamais... »
Une autre secousse survint, cette fois-ci moins forte, plutôt similaire à un énorme coup de poing. Ça en avait fait trembler l'école puis, en conséquence, le sol. Au niveau du toit du bâtiment, j'y aperçus une silhouette voler. Elle portait un curieux costume. Bleu et rouge. La silhouette semblait avoir été grandement été expulsée en arrière, cependant, elle se rattrapa immédiatement en tirant une toile et en se propulsant droit en direction de l'intérieur de l'université.
« Tu m'excuseras, ma belle, mais il va vraiment falloir qu'on reporte notre conversation. » geint-il. « 'Kay ? »
« D'accord, Hobie. »
Je décollai mes yeux du bâtiment.
« On se voit plus tard. »
Mon cœur s'emballa un peu.
« Je t'aime. »
Je l'entendis sourire à travers l'appareil.
« Je t'aime aussi. »
Sur ce, il raccrocha. Cette fois-ci, il eut bel et bien fini sa phrase.
Immédiatement alors, un boucan ahurissant survint, mais j'étais déjà en train de courir pour ma vie. J'ignorai l'écran de fumée derrière moi, le bruit de fenêtres qui explosèrent, les cris d'effroi des gens aux alentours et le son de fusil à pompe qui se vivaient. J'ignorai tout. Je gardai mes yeux grands ouverts face à moi pendant que je prenais mes jambes à mon cou pour rejoindre ma destination.
La situation n'était pas normale, j'en étais consciente
Habituellement, ça n'était pas des hommes masqués qui venaient dans notre école. Notre établissement était sous la protection de Osborn, nous étions son "futur" après tout, la crème de la crème, alors il avait mis un point d'honneur à rendre notre université impénétrable et à rude épreuve. Kraven et les Chasseurs avaient essayé à répétition de la détruire. Ils s'en étaient mordus les doigts. Mais eux... Ces hommes, c'est choses... C'était différent. J'en avais eu la chair de poule. Osborn n'était plus là pour nous protéger, et je doutais que même la police en soit capable, au final, il ne nous restait que Spider-Punk. Le super-héros qui se battait contre les idéaux que nous enseignait ce lieu. J'en étais la première surprise, quelque peu ébranlée par la situation.
Une fois suffisamment éloignée, je traversai un trottoir et m'approchai d'une ruelle.
En tournant la tête, je voyais toujours mon université. La distance qui nous séparait n'était pas aussi gigantesque qu'il y paraissait, certes, à pieds, il m'aurait fallu cinq bonnes minutes pour la rejoindre, mais, d'ici, je pouvais toujours apercevoir ses majestueux murs et... L'armée de policiers qui s'y dirigeait, tien donc.
Le bâtiment fumait et personne n'osait sortir de chez soi, par peur de représailles. Les représentants de l'ordre n'auraient jamais osé lever la main sur les professeurs et étudiants, mais il n'empêche, malgré notre statut élevé : nous avions tous peur d'eux. C'était une vérité générale, dans notre monde.
Une fois engouffrée dans la petite ruelle, j'extirpai mon cellulaire de ma poche et écrivis dessus.
Moi à Sam' T'es en sécurité ?
Mon amie se connecta immédiatement, à ma plus grande surprise. Elle tapa un instant, me permettant de relever mes yeux et d'observer l'endroit. Je m'adossai contre un mur, à côté d'une benne, avant de finalement lire sa réponse.
Sam' à Moi Ouais😼🥳 Mon père est venu me chercher, ça passe à la télévision🙀😨 T'es sortie toi ? Merde🫤. J'ai cru que t'étais morte🫤🙁☹️ J'arrivais pas à te trouver!!
Moi à Sam' Spider-Punk m'a sauvée Je me suis cassée à temps
Sam' à Moi OMG !!!😨😨 Spider-Punk ??😻😻😻 Il est encore là-bas ??🫤 J'adorerai le rencontrer !! 🥰🥲
Moi à Sam' Il combat ces espèces de mecs masqués, ils ont dit quoi que ce soit à la télévision ?
C'est peut-être des manifestants ? J'ai cru entendre que ça commençait à s'agiter dans les ghettos
Sam' à Moi Non !! On en sait rien🤨☹️☹️ Mon père dit que c'est Osborn qui teste notre réactivité mais j'en doute🤧😲 OMG IL FAUT TROP QUE JE REGARDE TWITTER POUR LE VOIR EN ACTION🤩 Tu sais si il a été filmé ??🫤
Moi à Sam' Ça ne m'étonnerait pas... Même dans la mort il trouverait le moyen de nous contrôler Et je pense pas Tout le monde est occupé à fuir
Dès qu'elle vit mon premier message, je m'empressai de le supprimer. Ce fut comme instinctif.
Sam' à Moi Oh, non, mince..😔🥲🥲 Tu devrais rentrer chez toi😪 On se parlera plus tard, d'accord ? Je suis arrivée chez moi👋🥰 En espérant qu'on ait plus cours pendant le mois omg🥳🥳😻
Moi à Sam' Ouais, t'as raison, je suis déjà sur le chemin là À plus tard
Sam' à Moi Byyyyeeee💖🫶
Osborn, derrière tout ça.. ? Étrangement, cela ne sonnait pas stupide à mon oreille. C'était bien quelque chose que notre précédent président aurait pu faire, même six pieds sous terre. Cependant, je ne pus m'empêcher de douter. Ces hommes avaient tout de même essayé de nous tuer, sans aucun scrupule. Ils avaient eu l'air d'être à la recherche de quelqu'un, en pleine mission, pas d'avoir le but d'effrayer une poignée d'étudiants.
Malgré les propos de mon amie, je restais incertaine.
Je pianotai un instant sur mon portable.
Moi à Hobs🎶 T'es où ? Je t'attends
Le sentiment de crainte qui s'installait en moi fut cruel. J'avais eu largement le temps d'arriver ici et de discuter, pourquoi Diable Hobie n'était-il alors toujours pas là ? Il était débrouillard, étrangement débrouillard, mais je ne pouvais pas m'empêcher de me questionner, c'était plus fort que moi. Si il avait été pris dans les débris, si la police avait mis la main sur lui... Si jamais quelque chose lui était arrivé je ne m'en serais jamais pardonnée.
Mon estomac sursauta en entendant mon portable sonner.
Je descendis mon regard sur celui-ci en apportant mon pouce entre mes dents.
Hobs🎶 à Moi J'arrive, je suis bientôt là T'es toujours cachée ?
Moi à Hobs🎶 J'ai pas bougé amour Fais vite
Hobs🎶 à Moi Je te vois Arrête de te ronger les ongles
Ma tête se releva.
Je regardai le bout de la ruelle, surprise de n'y voir personne. Mes doigts s'accrochèrent à mon téléphone. Peu amusée, mes sourcils se froncèrent, je sentis mon expression se froncer. Soudain, je sentis une ombre me surplomber. Je me rendis compte que, depuis que Hobie m'avait répondu, elle avait été présente.
Debout devant l'immeuble qui me faisait face, sur son toit, Spider-Punk me dévisageait.
Lorsqu'il descendit, lorsqu'il me rejoignit, je sentis mon cœur faire un bon dans ma poitrine. Mon cerveau me faisait mal. Il maintint sa guitare en arrière, avançant jusqu'à se tenir à un petit mètre de moi.
Ma bouche s'entrouvrit.
Puis, brusquement, je sautai dans ses bras.
« Hobie ! »
J'enroulai mes jambes autour de sa taille, plaquant ma poitrine contre son torse et enfouissant mon visage dans le creux de sa nuque. Spider-Punk empestait le sang et la poudre à canon, l'huile aussi, mais je n'en avais strictement rien à faire. Je me collai à lui. J'inspirai son odeur.
« Tu vas bien. » murmurai-je. « Tu es en vie. Oh, mon Dieu. »
Les mains de Spider-Punk trouvèrent leur place sur mes fesses, il me fit rebondir et me plaqua contre lui. Ses gants se frottèrent au tissu de mon jean. Relevant mes yeux dans les siens, j'attrapai son visage en coupe.
« Salut, beauté. »
J'épluchai son masque.
Il se dévoilait enfin.
« Hobie... »
Je déposai un doux baiser sur ses lèvres.
« Merci d'être venu. »
Il sourit contre ma bouche.
« Tout pour toi. »
Couvert de piercings, accompagné par un sourire charmeur, des yeux entrouverts et d'une intensité bouleversante, sans oublier ses mains sur mon corps, son torse si ferme contre mes seins. Il n'y avait aucun doute, c'était bel et bien mon Hobie.
« Personne t'a suivie ? »
Il se libéra d'une main pour venir toucher mon visage.
« Elle est pas avec toi ta copine ? »
« Samantha ? Non. Son père est allé la récupérer. Je t'attendais seule. » répondis-je. « J'ai fait attention. »
« J'en attendais pas moins de toi, ma jolie. »
Ses doigts frôlèrent ma mâchoire. Je ne pus me retenir de l'embrasser à nouveau.
Penchée sur lui, je déposai une vague de baisers partout sur son visage, principalement sur ses lèvres, mais aussi sur ses joues, son nez, entre ses sourcils, sur son front, de même pour ses tempes  et ses piercings éparpillés un peu partout. Hobie raffermit sa prise sur mon corps pendant que je l'embrassais. Mes baskets se frottaient les unes contre les autres. Elles évitaient de justesse sa guitare.
« T'étais tellement cool. » je lui susurrai.
La manière dont il m'avait plaquée au sol, celle avec laquelle il m'avait sauvée, tout ça n'avait fait que me charmer. Entendre les exploits de Spider-Punk était une chose, en être témoin en était une autre.
« Alors comme ça, j'ai de la concurrence ? »
Son rictus s'agrandit. Il avait murmuré sa contre moi, nos bouches séparées par à peine quelques centimètres.
« Je devrais m'inquiéter ? »
« Ça dépend... »
J'embrassai sa lèvre inférieure.
« Spider-Punk te fait peur ? »
Il pouffa.
« C'est qu'un petit joueur. » répliqua-t-il. « Je lui fous une raclée où et quand il veut. »
Mon organe vital battait plus fort.
« Tu m'as manqué. »
Hobie caressa ma joue.
« Tu m'as manqué, aussi. »
Puis il me la pinça.
« Quand est-ce que t'arrêteras de te mettre en danger, mhh ? » maugréa-t-il. « Je vais finir par croire que tu le fais exprès. »
« Quoi, moi ? Jamais ! »
J'embrassai sa joue.
« Au fait, c'était qui ces soldats ? »
Hobie embrassa mon front.
« Des mecs qui avaient pas leur place dans notre monde. »
Je fronçai mes sourcils.
« Comment ça ? »
« Tuᅳ »
« Hobie ! »
Nos têtes se tournèrent.
Au bout de la ruelle, j'aperçus une fille et un garçon, drôlement habillés. Ils venaient d'arriver, guidés par des toiles similaires à celles que tirait Hobie. La fille portait des couleurs pâles, elle posa le pied à terre en première, nous rejoignant rapidement pendant que l'autre, vêtu de couleurs pétillantes, la rattrapa l'instant suivant. Hobie me fit gentiment descendre de lui, il déposa un rapide baiser sur ma tempe. Il me donna aussi son masque, s'en débarrassant.
« On était inquiet, mon pote ! » s'exclama le garçon.
« Tu es parti sans un mot, Hobie. Tout va bien ? »
Je triturai le vêtement de mon copain entre mes doigts. Le garçon et la filles me dévisagèrent, même masqués, je sentis la lourdeur de leur regard sur moi.
« Pav, Gwen, je vous présente ma copine. »
Hobie reposa son avant-bras sur le sommet de mon crâne. Il me présenta de sa main libre, pinçant ma joue et souriant grandement.
« Tu as une petite-amie ? » s'étonna la fille.
Elle retira au même moment son masque. Dévoilant sa chevelure blonde, ses dents du bonheur et sa peau extrêmement pâle, elle démontra aussi, à l'aide de ses expressions, sa surprise. Le garçon à ses côtés ne tarda pas à l'imiter. Néanmoins, à l'instar d'avoir l'air choqué, il s'empressa de faire un high-five à Hobie et de le féliciter.
« C'est qu'elle est jolie. Ça m'étonne pas de toi, mon pote ! »
« Ça explique pourquoi tu t'es précipité jusqu'ici. »
« Croyez-moi, changer nos plans était la dernière de mes envies. » répondit Hobie. « Mais j'allais pas la laisser dans ce merdier. »
« Et puis ça nous a permis d'attraper des anomalies. Bien joué ! »
Les deux garçons se taquinèrent un instant sous les regards suspicieux de moi-même et de la blonde. Le brun se tourna ensuite vers moi. Il me salua et me sourit tendrement sous l'attention particulière de mon copain.
« Enchanté de te rencontrer, mon nom est Pavitr Prabhakar, mais tous mes amis m'appellent Pav. Appelle moi Pav, d'accord ? »
J'acquiesçai. La blonde m'interpella ensuite.
« Moi, c'est Gwen Stacy. »
Les deux avaient l'air assez jeunes. C'était la première chose qui me frappait, Hobie et moi étions plus vieux qu'eux de quelques années, c'était certain. Ils avaient l'air enthousiastes, un éclat familier brillait dans leur regard, il ne m'échappa point.
« Alors, Hobie t'es cachotier maintenant ? Tu nous avais pas dit que t'avais une copine ! »
Pavitr sauta dans les bras de Hobie. Son bras s'enleva du sommet de mon crâne, Hobie recula de quelques pas et se chamailla de nouveau avec le brun.
« Il fallait bien que je la protège, ehᅳ »
Il avait répondu en évitant ses coups de poings amicaux. Je le regardai avec surprise.
Ça n'était pas inhabituel pour Hobie de se montrer aussi amical et tactile, mais c'était la première fois que je voyais ce Pavitr, forcément, ça me laissait de glace. Je n'aurais jamais cru qu'il avait des amis en dehors de son groupe de musique et moi, surtout que ces deux là n'étaient pas normaux. Eux aussi étaient dotés de pouvoirs. Ils portaient le masque.
« Tu comptais nous la présenter au moins ? »
« Évidement ! » rit Hobie. « J'allais pas non plus la laisser cachée ici. Si j'avais eu le temps, » reprit-il en passant son bras autour du cou de son ami. « j'aurai fait les choses proprement, mon pote ! »
Mes yeux se plissèrent.
J'attendis que les deux se calme tout en continuant de jouer avec le masque de Hobie. Mes pouces frôlaient à répétition le blanc des yeux, je sentais la peinture s'effriter, elle tombait sur mes cuisses. Les piques taquinaient le bord de mon mini t-shirt moulant noir, elles pointaient sur ma peau. Son masque était assez vieux. Il était même un peu humide. Jouer avec vint me distraire une bonne poignée de secondes, le temps que Hobie finisse de se disputer et qu'il reporte enfin son attention sur moi.
Hobie me sourit et se rapprocha de moi. Il passa son bras autour de mon cou de me colla contre son torse. Presque immédiatement, sa bouche trouva ma tempe.
« Ça va, ma jolie ? »
Je grimaçai.
« Il y a d'autres SpiderMan ? Tu m'as rien dit ! »
Après avoir frappé son torse, je le vis reculer de manière théâtrale et grogner. Mes sourcils tressaillirent. Hobie leva une main en l'air.
« Qu'est-ce que tu voulais que je te dise, babe ? Ils sont même pas de ceᅳ »
« Eh, mon pote Hobie ! »
Pavitr s'était collé à lui extrêmement vite, le coupant dans son élan. Hobie avait presque chuté sur le côté.
« Il est plus lui-même. » rit le brun en s'adressant à moi. « On vient totalement de ce monde ! Tout va bien ! »
Hobie releva un regard complice dans ma direction.
Il avait ce fichu sourire aux coins des lèvres et cet éclat dans les yeux, je sus sans attendre qu'il me cachait quelque chose. Je voyais Pavitr passer son bras autour de son cou et continuer à rire nerveusement, comme si cela aurait suffi à me convaincre. Ils avaient l'air tout sauf crédibles. C'était drôle, je devais l'admettre. C'était la première fois que je voyais ce Pavitr et cette Gwen, je ne comprenais encore pas très bien d'où ils venaient. Mais il était évident que Hobie et eux n'étaient pas de récentes connaissances. Cela me forçait à me demander depuis quand il les fréquentait, depuis quand il me le cachait.
J'apportai mes doigts à la poche arrière de mon baggy, les enfonçai dedans et arquai un sourcil. Le sourire charmeur de Hobie était distrayant, cependant, je tins bon. Je le foudroyai du regard. Qu'il ne m'atteigne pas avec ses stratagèmes ridicules.
« Quelque chose me dit que tu as une idée sur qui a attaqué mon uni. Je me trompe ? »
Hobie s'apprêta à me répondre.
Je le coupai en secouant mon doigt sous son nez.
« Nuh uh. »
C'était à ce Pavitr que j'avais parlé.
« C'est pas à toi que je parle. »
« Quoi ? » s'exclama Hobie. « Tu veux pas entendre ma réponse super cool ? Je te promets que je te mentirai pas, ma jolie ! »
« Bien tenté, mais c'est non. »
Pavitr se gratta la nuque.
« C'est confidentiel. »
Hobie se redressa.
« Babe, je te jure, je voulais pas te mentir ! »
Il avançait à l'aide de grandes enjambées, les paumes de ses mains pressées les unes contre les autres. Il se mouvait avec une telle élégance et aise. C'était hypnotisant. Je le sentais me tourner autour et soudain attraper ma main.
« Je vais tout te dire, d'accord ? »
« Hobie, » l'avertit Gwen. « Je pense pas que ça soitᅳ »
« C'est ma nana, Gwendy. »
Hobie tourna un regard las dans sa direction. Sa main raffermit en même temps sa prise sur la mienne, comme pour me rassurer. Je la serrai en retour.
« Je vais pas la laisser dans le noir. »
« Je pense pas que Miguel appréciera, Hobie. » ajouta Pavitr.
Il nous avait rejoint.
« Depuis quand j'ai l'air de me préoccuper de lui ? » râla-t-il. « Si elle veut savoir, elle saura. »
C'était évident maintenant, l'incident avec mon université avec un rapport avec eux, ou, du moins, ils étaient au courant de quelque chose. Je les regardais tour à tour. Cette Gwen, ce Pavitr et cet idiot de Hobie. Je comprenais que nous n'avions pas eu le temps de discuter ces derniers temps, mais là ça faisait beaucoup... C'était plus que deux amis. C'était certain.
« Ça a l'air d'être du sérieux votre histoire. »
Hobie pinça ma joue.
« À peine. »
Ses bras se faufilèrent autour de ma taille et son visage trouva sa place dans le creux de ma nuque. Il s'était si vite collé à moi, j'en avais sursauté. Je pivotai de manière à croiser son regard.
« Qu'est-ce que tu me caches ? »
« Rien... C'est rien, babe. Promis. »
Mais j'eus du mal à le croire.
Surtout à l'entente de Gwen et Pavitr pouffant côte à côte.
« Eh, vous deux ! » maugréa mon copain. « Arrêtez ! »
J'apportai le dos de mes doigts à sa joue. Mes yeux se perdirent dans les siens, je l'observais avec grande attention. Peut-être que creuser des trous dans son crâne lui suffirait pour me répondre..?
« Tu me mens les yeux dans les yeux ? C'est nouveau. »
Hobie souffla.
« Babe... »
Son front se colla à mon épaule.
« Vous êtes des SpiderMan, vous aussi ? »
Pavitr et Gwen hochèrent la tête.
« Je suis juste SpiderMan. »
« Moi je suis Ghost-Spider. Ou, SpiderWoman. »
J'hochai la tête, sentant au même moment les bras de mon copain se resserrer.
Je pressai ma main libre sur celles de Hobie, en même temps, je m'autorisais à dévisager ses deux amis. Ça me faisait bizarre de parler à deux autres super-héros identiques. Depuis qu'il avait été transformé, Spider-Punk avait toujours bossé avec ses amis, mais d'autres SpiderMan ? Jamais. Karl, Riri, Kamala et tous les autres n'avaient pas un ADN d'araignée. Certains d'entre eux avaient des pouvoirs, mais pas comme les siens. En revanche, les deux énergumènes qui me faisaient face, ils les avaient. Ils avaient les mêmes facultés que lui. C'était étrange. J'étais honnêtement très perturbée. Ça ne m'aurait pas étonnée d'apprendre qu'ils avaient eux aussi été mordus par une araignée radioactive. Mais la probabilité était mince. Si mince !
Dans le meilleur des cas, ils seraient morts.
Ça me dérangeait tellement que je ne pouvais pas m'arrêter de les toiser.
Puis, finalement, j'avouai :
« J'y comprends rien. »
Je pressai mes lèvres dans un cul de poule et battis fermement des cils. C'était comme fixer un mur, je ne trouvais rien à redire. Ils avaient l'air parfaitement normal, hormis leur accoutrement. Que ça me perturbait...
« Vous venez d'ici ? Genre du pays ? »
Pavitr n'en avait pas du tout l'air. Vu son âge, il était sûrement en voyage ?
« Toi, tu viens d'Inde, n'est-ce pas ? » demandai-je au concerné. « Qu'est-ce que tu fais en Amérique ? »
« C'est.. »
« C'est compliqué. » répliqua Gwen.
Elle toisa Hobie qui, entre temps, avait relevé la tête. Mon copain la fixait déjà.
« On ferait mieux d'y aller. » parla Pavitr. « Miguel attend notre rapport. »
« Ouais. »
Hobie se redressa, il se recula de moi, non sans titiller le gras de ma hanche, et salua le brun dans de curieux gestes de la main. Ensuite il enlaça Gwen.
« Rentrez bien, les potes. On se voit bientôt. »
« Bon courage. » murmura Gwen.
« T'inquiète. »
Hobie me zieuta.
Il m'avait jeté un bref coup d'œil avant de parler un peu encore à Gwen. Je ne l'avais pas entendu cette fois. Il avait parlé tout doucement. De retour à mes côtés, il me rapprocha de lui et salua d'un grand geste du bras ses deux amis. Moi, je fis un plus petit signe. J'étais encore confuse, il n'empêche, je ne voulais pas leur paraître aigrie.
« Au revoir, la copine de Hobie ! » s'écria Pavitr. « À la prochaine ! »
Nous les regardâmes s'en aller.
Gwen et Pavitr quittèrent la ruelle en direction de mon université. Ils s'en allèrent plutôt rapidement. Je les avais vu remettre leur masque une fois sur le trottoir et foncer droit devant eux. Au même moment, j'avais rendu le sien à mon copain. Et puis, sous mon regard émerveillé, j'avais vu une étrange lumière émaner. Elle provint de là où les deux se trouvaient. J'avançai d'un pas, surprise. Le temps de cligner des yeux, elle eut disparu. Et c'était tout.
C'était tout ce qui venait de se passer.
« D'accord, ça, c'était bizarre. »
Hobie seul détenait les réponses à mes questions, entre mon université, ces deux SpiderMan et même les autres petits mystères qui m'avaient échappé. Tous ces coins d'obscurité me gênaient.
Je fis volte-face dans sa direction.
Son bras retomba immédiatement le long de son corps, je le vis au même moment ranger son masque dans la poche de sa veste. Hobie me toisa. Il me dévisagea avec curiosité.
« Cachotier, hein ? »
Un sourire taquin décorait ses lèvres.
« Qu'est-ce que j'y peux ? »
Je me mordis la lèvre inférieure.
Que c'était excitant...
Il était évident qu'il allait tout me dire. Une fois mis au pied du mur, Hobie ne pouvait jamais rien me refuser, c'était sa plus grande faiblesse. Je m'en étais assurée en papillonnant exagérément des yeux et en poussant ma poitrine un peu plus en avant.  Vu de l'extérieur, ça paraissait ridicule. L'éclat brillant qui balayait le regard de Hobie me témoigna cependant le contraire, que j'avais bien fait. Hobie se gratta la nuque. Il grimaçait et reniflait bruyamment.
« Tu veux tout savoir ? »
« Tout. »
Je souris grandement.
« T'as des copains SpiderMan ? »
Il me zieuta.
« Ouais.. »
Je sautai brusquement dans ses bras.
« Hobie ! »
Il me rattrapa de justesse en souriant à son tour.
« Tu m'as fait peur. » grommela-t-il.
Je pressai mes mains sur ses joues, nos visages étaient si proches que nos souffles se rencontraient. Je n'avais pas pu me retenir. J'avais ce sentiment que ce que Hobie s'apprêtait à me dire allait tout changer. Ça me rendait surexcitée.
Je le regardais les yeux dans les yeux, mon corps pressé contre le sien. Je sentais même son cœur palpiter. Il battait si vite... Ses paumes me retenaient fermement par les fesses, mes jambes étant enroulées autour de sa taille. Malgré le fait que je sois accrochée à lui, Hobie me dépassait toujours de plusieurs centimètres, il avait la tête inclinée vers le bas et ses yeux plongés dans les miens. Ses paupières ne se fermaient même plus. Je ne voyais plus que lui.
« Qu'est-ce que tu m'as caché d'autre ? »
Il grimaça.
« Des trucs. Ici et là. »
« Il y en aura d'autres des gens comme ça ? Des SpiderMan ? » demandai-je. « Ou même ceux qui ont attaque mon école ? »
« Tu veux la vérité ? »
J'hochai la tête.
« Ouais. »
Hobie renifla. Il fit la moue de manière assez brève, trahissant sa frustration.
« C'est pas anormal, mais c'est compliqué. C'est tout un bazars, hyper bizarre. »
« Alors, tes deux amis sont vraiment des héros, comme toi ? »
« Je suis pas un héros. » contesta-t-il.
« Si tu veux... »
Je roulai des yeux.
« Mais ouais, ils sont comme moi. Une araignée les a mordus, boum des pouvoirs et la tenue qui va avec. »
« Tu penses que c'est des araignées qui provenaient du même tas d'ordures ? »
« Babe... »
Un doux rire le quitta.
Hobie colla soudain son front au mien.
« Donne moi cinq minutes, je te dis tout. »
Gentiment, il me fit descendre de ses bras. Je posai les pieds au sol, un peu confuse, je ne compris pas pourquoi si brusquement il s'était détaché de moi. Hobie pressa son pouce sur mon menton et il me zieuta.
« On va chez moi ? »
Mon regard s'illumina.
Hobie n'avait pas la maison la plus luxueuse au monde, au contraire, elle était située dans un quartier ghetto et niveau propreté, ça laissait à désirer.
Cependant, son appartement avait quelque chose de spécial, quelque chose qui le rendait irrésistible. Il était chaleureux. Que ce soit ses vêtements qui traînaient un peu partout, ses nombreuses photos éparpillées dans son trois pièce et l'atmosphère générale qui s'en échappait. C'était mille fois mieux que ma propre maison. Elle était inégalable. De ce que Hobie m'avait dit, c'était le premier appartement qu'il avait trouvé afin d'échapper à la rue, à force, il s'y était attaché. J'étais persuadée qu'avec son métier de Spider-Punk il aurait pu trouver mieux, mais il m'avait toujours expliqué que ça n'était pas sa priorité. Et puis, au final, moi aussi je m'y étais attachée.
« On va acheter des pizzas avant ? Je meurs de faim. »
« Bonne idée, ma jolie. »
Hobie accentua ses propos en me tirant hors de la ruelle. Il s'était saisi de ma main. Je le suivais de près, un peu confuse par la rapidité de ses pas. Il avançait joyeusement, sa guitare sursautant derrière lui.
« Tu crois que mon école va fermer ? »
Hobie ralentit le pas une fois sur le trottoir, il se rapprocha de moi et passa à nouveau son bras autour de mon cou. Ça me fit bien rire. Il était presque allongé sur moi, le dos courbé et sa main cherchant la mienne ⸺j'avais entremêlé nos doigts ensemble juste après⸺. Nous marchions en direction de mon université, son appartement se situant de ce côté de la ville.
« Ouais ? J'espère. » il répondit. « Comme ça je t'aurais enfin pour moi tout seul. »
« Tu sais que je pense à quitter ? »
Il hocha la tête.
« Je sais que même si c'est malsain, cette école peut m'apporter de grandes choses. » murmurai-je. « Mais, plus je te regarde, et plus je me dis que ça en vaut pas la peine. »
« De toute façon c'est que de la propagande de capitalistes. »
Hobie fit pression sur ma main.
« Du matin au soir ils vous lavent le cerveau. »
« Mhh, c'est ce que je pensais. »
Je jetai un coup d'œil timide à mes baskets.
« Après... Ça plaira pas à mes parents. »
Je sentis les lèvres de Hobie me toucher.
« Tu sais que ma porte reste ouverte, babe. »
De ma main libre, je frôlai ma joue.
Je pouvais encore sentir la chaleur de ses lèvres. Leur onctuosité. Mes joues chauffèrent un peu. De même pour mon pauvre cœur.
« De toute façon tes vieux sont un cas perdus. Osborn a toute la vieille génération à ses pieds, même mort il continuera de les contrôler. »
« T'as raison. »
« Si ils veulent plus de toi, tu viens vivre chez moi, c'est tout. Simple, nan ? »
« Quand tu le dis comme ça... »
Hobie avait toujours été aussi désinvolte. Ça le rendait extrêmement cool.
Il ne prenait pas vraiment les choses à la légère, c'est juste qu'il ne s'attardait pas sur le problème, il agissait. Ça faisait de lui quelqu'un de très spontané. Pour lui, moi quittant le cocon familial était une évidence, et c'était vrai : je ne m'entendais plus avec mes parents depuis longtemps, car tandis qu'eux supportaient notre ancien président, moi j'avais toujours été réticente à son propos. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle j'étais tombée amoureuse de Hobie Brown. La première fois que je l'avais vu, perdue dans les bas-fonds de notre ville, effrayée et désorientée, dès que j'avais posé mon regard sur lui, à l'intérieur de ce miteux pub, il m'avait entièrement bouleversée. Il s'était saisi de mon cœur, et même encore aujourd'hui il le gardait en otage.
Mes parents n'auraient jamais pu comprendre. Il avait raison. Ils étaient perdus.
« Je peux dormir chez toi, ce soir ? »
« Avec plaisir, ma jolie. »
« Et t'oublie pas de m'expliquer tout ton truc là, avec tes copains super-héros. »
Hobie raffermit sa prise sur mon épaule, cela me força à le regarder. Son expression malicieuse était évidente.
Hobie zieuta brièvement mes lèvres. Il grimaça, détourna le regard et me força à le suivre en voyant que nous nous étions enfin rapprochés de sa pizzeria favorite. Tranquillement, je l'entendis ensuite marmonner :
« T'inquiète. J'ai déjà tout prévu. »
Et ce fut sur cette conclusion que nous nous engouffrâmes dans le restaurant.
29 notes · View notes
ldngwkshsbnd · 11 months ago
Text
commentaires de l’épisode 12 de Only Friends part 10 : (-18) (quand j’avais dit que il y aurait beaucoup de parties et bah voilà, et on a pas fini, loin de la. mais c’est la dernière pour aujourd’hui)
.
.
.
Tumblr media
ah oui bah.. fais toi des amis retraités. ils sont pas vraiment marrant mais bon au moins eux ils vont plus aux bars. au pire on s’en fou t’as pas besoin de sociabilité t’as des amis et un copain.
.
.
AHAHAHAHAHAHAHAHAH J’ADORE LE RIRE. Khao je t’aime.
.
.
Tumblr media
vraiment il est trop doué à la photographie. vraiment c’est trop beau. travail dure mon chou tu deviendras riche.
.
.
Tumblr media
oh incroyable, j’adore le nom. vraiment j’ai trop envie d’avoir une saison deux pour voir son avancée là dedans.
.
.
Tumblr media
HAPPY NEW YEAR! j’ai envie de passer la nouvelle année avec vous. je vais mettre ce moment exprès, comme ça on est ensemble. je suis un geek? oui.
.
.
Tumblr media
aller embrassez vous! vous êtes trop mignons.
.
.
Tumblr media
wwwwhhhaaaaaq je vais fondre la. trop mignon ces deux là. je suis accro.
.
.
Tumblr media
QUOI? MAIS C’EST HORRIBLE! (la ref est de retour, faut que je la retrouve) vous pensez à mon petit coeur? nan je crois pas nan. Nick tu voulais l’embrasser pour la nouvelle année et la tu fuis. ça fait mal ça.
.
.
Tumblr media
oui bah écoute bois ta bière, elle au moins elle te rejette pas.
.
.
Tumblr media
je dirais pas trop ça, ils s’aiment pas tant que ça. Mew déteste toujours Boston.
.
.
Tumblr media
AAAAAAAHHHHHHH ENFIN UN BISOU. je vous jure j’ai hurler, je suis trop content on les avait jamais vu. bref- elle sont trop mignonnes.
.
.
.
to be continued ->
.
je suis épuisé, j’ai fait ça toute la journée et là il est tard. j’ai plus de yeux. le père Noël passe donc je vais aller dormir pour avoir des cadeaux. j’espère que ça vous a plu et je continue le plus rapidement possible ^^ joyeux Noël. bisou sur vos fesses.
7 notes · View notes
kirrafrfr · 1 year ago
Text
I wanted to talk about my fear of the dark but in french because i'm too lazy to translate 😭
Ok donc. Le sombre, l'obscurité,sa me fait peur. Pourquoi ? Il y a plusieurs raisons à ça, d'abord bah c'est pas cool l'obscurité quoi 😭 Ensuite, j'ai peur de ce qu'il y'a dedans,tu peux absolument rien voir et il y a peut-être je sais pas des monstres,des créatures ? Sa existe pas je sais mais sa me fait comme même assez peur. Enfaite j'ai pas vraiment peur de mourir en soit je pense que ce serait pas vraiment un problème,mais enfaite j'ai plutôt peur qu'on me fasse du mal ? Je sais pas qu'on me torture,qu'on me dévore vivante et ce genre de trucs. J'ai aussi peur du noir parce que tu vois absolument rien ducoup,que tu fermes ou ouvre les yeux tu ne vois aucune différence, c'est comme si t'étais aveugle. Genre jsp c'est plutôt destabilisant, tu te vois pas bouger,tu ne vois pas ce qui t'entoure.. bref. Aussi être dans le noir complet sans bruit pendant une longue période sa peut te rendre fou,nan? Je suis vraiment pas informé sur le sujet mais je pense que c'est le cas. Et ce serait normal,ne rien voir,rien entendre, avoir aucune notion du temps pendant un long moment sa doit être horrible,enfin bref! Je m'égare mdr, euh y'a sûrement d'autres raisons de pourquoi j'ai peur du noir mais je les ai pas en tête pour l'instant.
Ce sujet est plutôt random- sa m'est juste passé par la tête et j'ai voulu poster ce que je pensais, voilà voilà merci d'avoir lu!!
10 notes · View notes
patoune-prod · 1 year ago
Text
Tumblr media
Here is a Tifa, from my fic Avalanche (still a monster of a fic and still only in french, sorry)
Long story short: Avalanche is an alternate universe of Final Fantasy 5 to 12 (and a tiny sliver of Kingdom Heart ) but mainly around the FF7 cast.
Hojo went rogue A-la-Dr-Moreau twelve years earlier and terrorize Gaia with his techno-magical monsters, including Sephiroth, Sin, the sinspawns, the remnants, the heartless and a bunch lovely undeads called the Blissful. In this story, Avalanche is a very specialized seal team dedicated to protect Midgar and trying their best at finding Hojo and irritating Shinra while shoving their nose in his dark stuff. And Tifa, sadly, died during a mission, killed by Sephiroth while trying to protect Cloud. But for a few months, she was alive, well and ready to pummel Zack into the ground every time he call her Sous-tif (bra in french). No worry, they are childhood friend, it's totally normal from them. Now, Zack's twin brother, Cloud, it's another story. He may have a things for strong woman able to fold him in half with an angelic smile.
---
Voilà Tifa, de ma fic Avalanche (qui est toujours un monstre et en cours!) Je regrette vraiment de l'avoir tuée avant le début hein, j'adore torturer Cloud, mais un peu de finesse dans cette troupe de brutes n'aurait pas fait de mal. (Quoique question brutalité, elle se pose aussi pas mal) Mais pendant quelques mois, elle était vivante, en bonne santé, et toujours prête à incruster Zack dans le sol chaque fois qu'il l’appelait Sous-Tif. Nan mais, en tout amitié, hein? Ca date de leur enfance. Avec Cloud par contre, c'est une autre histoire. Il se pourrait qu’il ait un faible pour les femmes fortes capable de le plier en deux avec un sourire.
7 notes · View notes
bourbon-ontherocks · 2 years ago
Text
(Previously, in the HPI rewatch...)
Et c'est reparti pour la dégringolade, vous le sentez ce cœur brisé qui arrive à grands pas ?
Mais d'abord un peu de Gilles qui souffre, comme un présage de ce qui va m'arriver dans cet épisode
Et franchement chapeau à Cypriane et Noé pour avoir réussi à maintenir une vraie dispute pendant toute la durée du petit déj, toute cette scène est l’incarnation du chaos
"Oh putain ! J'avais exactement la même, ado !" ENFIN j'ai réussi à comprendre ce que braille Morgane par-dessus le vrombissement de la mobylette 🥳
J'adore, Morgane qui demande à Karadec s'il a changé de parfum parce qu'elle sent une odeur chelou, et lui qui pense clairement qu'elle est encore en train de le cuisiner sur sa conquête (ce qu'elle va faire cinq minutes après, hein) et qui la rembarre direct
Gilles qui tousse de la fumée c'est vraiment trop drôle
"Et sexuellement, ça matche ?" 😆😆
"Vous et moi on est juste collègues, en fait" mec y'a deux épisodes t'étais prêt à démissionner pour elle, te fous pas de ma gueule... 😏
"Ah donc vous avez pas encore..." "Pas encore quoi ?" "Bah ken !" "Vous croyez vraiment que c'est le moment de parler de ça ?" "Excusez-moi de m'intéresser" Je suis désolée je suis obligée de copier l’intégralité de ce dialogue parce que littéralement chaque réplique me termine, EXCUSEZ-MOI DE M’INTÉRESSER, mais qui dit ça en parlant de la vie sexuelle de ses collègues ?? 😂
“Vous savez que Karadec a une meuf ?" Adam qui ferme les yeux en mode oh no, here we go, et la réaction de Gilles, voilà, c’est pour ça que je regarde HPI, moi. Pour le malaise.
"J'ai passé la moitié de ma vie à faire des sittings anticapitalistes" ...et l'autre moitié à faire du shopping du coup ?
"Quitte à passer toutes nos journées ensemble, on pourrait au moins se raconter des trucs" bichette elle veut tellement qu'ils soient amis I'm gonna fling myself off a cliff 😰
Morgane qui se marre quand Adam se fait attaquer par le chien, "bah, défendez-vous" mais elle a vraiment aucun respect 😅
Les ragots dans cette équipe, c'est quelque chose, quand-même
"Sylviane, elle est avec Gérard des services généraux" "Et alors ?" Merci Gilles
Diego de la BRI... 🤭
"Il dormirait pas dans la baignoire" -> Je rêve où Morgane veut se taper absolument tout le monde dans cette série... Karadec, Bonnemain, Diego... Et après ça nous fait croire que ça aime pas les flics... 😏
Toute la scène des "il a niqué" je crois que c'est ma scène préférée de toute la série en fait
"Ça va ?" "Ouais, et vous ?" 🔥🙊
Daphné en PLS qui est incapable de répondre sur l'état des recherches 🤣🤣🤣
"Ouh purée ça fait du bien... Hein, ça fait du bien. Nan ?" Putain mais chaque réplique de Morgane est un sous-entendu sexuel j’en peux plus 🥵 
[Et sans transition ou presque parce que si, si, il s’est passé des trucs entre temps, mais rien qui méritait un commentaire dans ce rewatch]
"Vous êtes contente ?" 😭😭😭
Non mais le regard de Morgane à ce moment là ça me détruit, ça tient plus du SOS que de la joie à ce stade, je-- 😭😭😭
Et puis leur gêne, là, quand elle commence à dire et pourquoi je serais pas contente, comme si elle le suppliait de lui donner une raison de pas l’être, something something si tu reviens j’annule tout et NON j’ai pas honte
Et lui qui perd complètement le fil non mais c’est pas du tout ce que je voulais dire alors que SI, c’était ce qu’il voulait dire, enfin peut-être, j’en sais rien, lui non plus
"Je trouve que vous faites un couple formidable avec Ludo"
I'm crying
"Si vous êtes heureuse moi je suis heureux"
S E N D   H E L P
Et le montage qui m'achève avec la musique de Morgane & Karadec, j'ai plus les mots là 😢
La manière dont elle se retourne en partant... Le fait que c'est littéralement un échange d'une minute avec Adam qui lui fait reconsidérer tous les choix qu'elle a fait et qui in fine est la cause de son pétage de câble... CET HOMME LUI A DEMANDÉ SI ELLE ÉTAIT HEUREUSE AND THAT'S ALL IT TOOK FOR HER TO REALIZE SHE WAS NOT OHMYGOD 😭😭😭
Des envies de crever
Vous imaginez le tournage de la scène du pétage de plomb de Morgane ? Les riverains qui se mettent à la fenêtre en entendant les klaxon et les gens qui gueulent et qui tombent sur Audrey Fleurot ?
"Vous m'expliquez ?" "J'suis obligée ?" 🥹🥹🥹 
Il accepte tellement facilement de ne pas insister I need a minute 🫠
Mais leurs regards, là, j'en peux pluuuuuuuuuus
Le regard énamouré d'Adam quand Morgane fait son show au bar d'impro... On ne dirait pas, mais cet homme est actuellement en couple avec quelqu'un d'autre. Ça vous en bouche un coin, hein ? Bah à moi aussi
"Elle est où Morgane, au fait ?" "Pfff, ouh là là aucune idée" Mouais, tu serais pas encore en train de la couvrir, toi ? 😏
"Si ça se trouve elle est enceinte" "Gilles, ils ont couché ensemble hier soir, c'est physiologiquement impossible" 🤣🤣🤣
J'attire votre attention sur le fait que ça, c'est censé être l'écran de téléphone de MORGANE. Ludo s'appelle Morgane dans son répertoire, je... Comment ça se passe, ils n’ont qu’un seul téléphone au rayon accessoires et ils se le refilent tous ? 🤦‍♀️
Tumblr media
"Donc vous couchez pas ensemble ?" Le malaise est sans limite 😅😅😅
Les regards de Gilles quand il comprend la vérité sont à se plier de rire
Et Céline qui en remet une couche à la fin sur sa voiture de patrouille, mais le dysfonctionnement dans ce commissariat 🙊
Oui je ne fais que retarder l'inévitable
Non je veux pas en parler
Laissez-moi sortir !!!
Morgane qui renifle *avant* d'entrer pour cacher à tout le monde qu'elle a probablement pleuré toute seule dans sa voiture, kill me now 😩
"Moi des doutes j'en ai jamais eu" 💔
La façon dont elle est au bord des larmes quand Gilles rentre mais qu'elle fait tout pour pas le montrer 😭
Et ses petits "oui..." en réponse à Gilles qui veulent juste dire "nan ça va pas DU TOUT" ughhhhhhhh
Des fois je me rappelle qu'Audrey Fleurot est une bonne actrice et je souffre
Encore une fois, on notera le parallèle du fait que ça se passe EN MÊME TEMPS qu'Adam qui part remettre le couvert avec Roxane 😰😰😰
Bichette, sa vie part en couille pendant qu'Adam reconstruit la sienne alors qu'il lui a dit SI VOUS ÊTES HEUREUSE MOI JE SUIS HEUREUX
Et moi je fais une DÉPRESSION
Bonne soirée
15 notes · View notes
miung-dreamer · 2 years ago
Note
Parfois j'essaie d'imaginer comment Arthur ferait pour prouver à Guenièvre qu'il tient vraiment à elle post KV1. Du coup j'ai pensé que peut être dans KV2, on aurait le retour d'Ygerne et Cryda qui, dès qu'elles se pointent direct parlent mariage "maintenant qu'Arthur est enfin revenu comme Roi et qu'il faut refédérer le pays". Mais comme Guenièvre n'est plus vraiment sa femme (sous entendu à la fin du livre V avec les galères de la non annulation de l'échange d'épouse et dans KV1 que c'est "compliqué") et qu'en plus "elle n'est plus tout jeune", je parie que la mère et la tante d'Arthur pousseraient pour qu'il se marie avec une femme plus jeune et de meilleure lignée ("les dignitaires de Vannes... le gratin!"). Pour l'héritier. ET DONC ça blablate ça blablate sévère et ça crache sur Guenièvre, mais au bout d'un moment Arthur pète un cable et finit par balancer "nan mais c'est bon, je suis stérile donc toute façon y'aura pas d'héritier ce qui veut dire que je peux épouser qui je veux". Et c'est LA que tout le monde pige à quel point Guenièvre est importante pour lui. Voilà c'est dit.
Coucou anon !
Déjà je suis toute contente d'avoir reçu ton message. Ca fait très plaisir qu'on vienne me parler de Kaamelott 😊
Hummmm je pense qu'on est plusieurs à se demander comment va se passer le post-KV1 entre Arthur et Guenièvre. Je ne serais pas surprise qu'Astier installe le prochain film un an ou deux après la fin de KV1. En tout cas, je serais très étonnée que KV2 se passe tout juste après le premier film.
Ceci dit, il a prévu KV2 en deux parties et pour des raisons scénaristiques, il n'aura peut être pas le "choix" de mettre un gap de qq semaines / mois entre KV1 et KV2.1. Surtout si tout KV2 se passent sur une période "assez longue" (genre environ un an). Mais compliqué avec le loustique de deviner ce qu'il peut nous pondre lol.
Je le sens tout à fait capable de ne pas aborder le juste après-KV1 (avec la question du (re)mariage avec Guenièvre justement). Le plan final du premier film montre un couple présenté comme (seuls près du Rocher) unis et proches face aux épreuves à venir.
Et un couple symboliquement marié : Arthur en noir // Guenièvre en blanc (alors que dans la scène précédente, elle a une tenue totalement différente et dans la scène du Rocher, elle ne porte pas cette robe). Ce plan rappelle qu'ils sont à nouveau les souverains du royaume de Logres.
Pour toutes ces raisons, je doute qu'il aborde la question du remariage dans la suite. Il y aura peut être une référence au fait que ça a été acté (genre par un papier signé ou une petite cérémonie), mais je ne pense pas que ce sera montré à l'écran.
Je pencherais plus pour un retour direct dans le quotidien du roi et de la reine (ils repartagent une chambre) SAUF QUE plein de choses ont changé...... Leurs rapports doivent normalement être très sensiblement différents de la série (sinon à quoi sert KV1?). On aura toujours les engueulades (parce qu'on aime ça et elles font partie de leur mode de communication). Mais on doit sentir qu'Arthur agit avec plus de patience avec elle (plus de douceur ?).
Quelque part, c'est un peu frustrant car ça aurait été très intéressant d'assister au "juste après". Comme toi, je n'ai pas de mal à imaginer les dames de Tintagel enquiquiner Arthur pour qu'il épouse une nouvelle fille, plus jeune 😁 Par contre, je vois le roi les envoyer bouler sec et net sans donner de raison (comme dans le livre V). Je n'imagine pas Arthur évoquer son infertilité (SI elle est avérée... Meleagant, we are watching you 👀). C'est trop douloureux pour lui (une des raisons de son suicide...). Il ne veut déjà pas qu'on voit ses cicatrices donc avouer ce lourd secret serait difficile pour lui.
Ce n'est que mon humble avis... Je peux être complètement à côté de la plaque 😅
Enfin comment le roi va montrer son affection à la reine ?? Ouhlalala très bonne question! Je pencherais lourdement pour des actes (il l'a déjà fait dans le premier opus) ; Arthur a bcp de mal avec le verbe pour exprimer des sentiments (avec qui que ce soit d'ailleurs), comme s'il avait un blocage (peur de montrer sa vulnérabilité ? peur d'être moqué ou rejeté ?).
Les actes semblent peser plus "lourd" pour lui (ou alors ça l'arrange car il n'a pas besoin de dire les choses du coup...). Mais je l'imagine faire des petits trucs pour montrer qu'il tient à elle : déjeuner seul à seul avec elle, se promener dans les jardins à ses côtés, l'accompagner dans un endroit qui lui fait plaisir, etc.
MAIS à la différence de ses précédents amours (Mevanwi et Aconia, qui semblent plus porter sur les actes que sur les paroles selon moi... c'est pas une critique, juste un ressenti), Guenièvre aime les deux. Elle ose parler ouvertement de ses sentiments et elle aime les gestes romantiques ; je pense qu'elle a besoin des deux (les mots tendres et les actes d'amour). Arthur va devoir ouvrir sa carapace et lui dire les choses.
Je me suis d'ailleurs fait une réflexion y a peu : les deux fois où le roi dit "je vous aime", c'est devant témoin (Bohort pour Mevanwi, Drusilla pour Aconia). Etrange non ? Il ne profite pas d'un moment d'intimité pour le leur dire face à face, yeux dans les yeux. Comme s'il voulait faire les choses avec une certain solennité. Ou alors il se dit que devant témoin, l'autre ne pourra pas le rejeter ? Mais ça en perd en naturel du coup....
Même si ça aurait de la force qu'Arthur fasse la même chose avec la reine (assumer ses sentiments devant leurs familles et la cour), ce serait bien plus romantique qu'il le lui dise, seul à seul.
Une déclaration qui n'appartiendrait qu'à elle, qu'à eux.
****
Je suis navrée pour ce pavé. Si tu n'as pas été saoûlé, n'hésites pas à revenir par ici. Comme tu as vu, j'aime bcp (trop) parler de ça 😅
Donc je suis partante pour d'autres discussions, quand tu veux ! (en anon ou pas en anon)
N'hésites pas non plus à donner ton avis à mes idées. C'est toujours intéressant d'avoir d'autres approches 😊
Have a nice day!
24 notes · View notes
gerceval · 2 years ago
Text
Le Choix - chapitre 13
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
Tumblr media Tumblr media
Lancelot se sentit soudain soulevé par une force singulière ; l’air lui siffla aux oreilles tandis qu’on le propulsait hors du lit.
- Seigneur Lancelot ? s’exclama Guenièvre.
- Non mais ça va bien la tête espèce de barjot ? Vous croyez quoi exactement ?!
- Attendez, attendez, balbutia Lancelot.
Il ne s’était encore jamais vu dans une telle rage. Arthur ressemblait à quelqu’un sur le point de briser tous les objets qui l’entouraient, du simple paravent au lit de bois massif.
- Et dans ma propre piaule en plus !
- Mais enfin seigneur Lancelot vous débloquez complètement, dit Guenièvre, presque aussi échevelée qu’indignée.
- Ah alors c’est ça ? Vous profitez de ce sortilège de merde pour foutre le bordel dans mon royaume, c’est une chose, et pour… pour…
- Sortilège de merde ? Mon royaume ?
Guenièvre, de ses yeux écarquillés, faisait des allers-retours entre Arthur et Lancelot, et ce dernier était incapable de prononcer le moindre mot. Il parvenait à peine à masquer de ses mains son intimité exposée au grand jour, mais c’était peut-être son visage honteux qu’il aurait préféré camoufler. La vérité était qu’il était terrorisé. Il avait l’habitude de voir Arthur quitter les pièces, se murer dans un silence déçu, faire la gueule, tourner le dos. Quand Arthur gueulait, c’est qu’il n’était pas vraiment en colère, c’est qu’il était en forme. Cette forme de rage était nouvelle chez lui, et elle paralysait Lancelot. Comment en était-il arrivé là ?
Pendant qu’il restait là, idiot, la bouche à demi ouverte, Arthur avait reporté son attention sur Guenièvre, qui avait réussi à se rhabiller en un éclair.
- Dites-moi que vous êtes pas au courant vous !
- Au courant ? Écoutez, seigneur Lancelot, je vais vous demander d’arrêter de gueuler comme un putois et de quitter ma chambre ou bien je vais faire appeler la garde !
- Vous entendez ça, seigneur Lancelot, cracha Arthur avec amertume, elle va faire appeler la garde ! Vous voulez ptetre commencer à vous expliquer maintenant ? Nan ? Très bien ?
Et il attrapa un pot en terre qui ornait la commode et la lança avec force contre le mur, à quelques pouces de la tête de Lancelot, qui fit un bond sur le côté.
- Non mais ça suffit maintenant !
- Figurez-vous que c’est pas avec votre mari que vous étiez en train de batifoler, mais avec un pignouf de trou du cul de chevalier qui est incapable de se trouver une gonzesse à moins de piquer celle des autres, et pis à moins de leur piquer tout le reste aussi !
- Arthur ? C’est vous ?
- Eh ben oui, c’est moi, voilà ! On s’est fait ensorceler la poire l’autre jour, et l’autre qui joue au roi, qui se permet de prendre des décisions, qui se la coule douce, et qui finit de votre plumard sans même avoir la décence de décliner son identité ?
- Il dit la vérité ? Vous êtes Lancelot ?
Guenièvre était étonnamment calme, et c’est ce calme qui lui brisa le cœur. Il ne put qu’acquiescer en silence.
- Et vous êtes Arthur ?
- Lui-même.
- Eh ben c’est la meilleure de l’année celle-là.
- Un coup à finir dans la légende, pas vrai seigneur Lancelot ? Un coup à ce que les petits-enfants de nos petits-enfants se souviennent de vous comme un gros con malhonnête et profiteur, et pis de moi comme un idiot incapable de garder sa femme.
- Et de moi ? murmura Guenièvre, encore sous le choc.
- Exactement ! Exactement !
Arthur s’était remis à gueuler comme un putois.
- Attention, vous allez alerter tout le château, dit Lancelot.
Le son de sa propre voix lui parut étrange.
- Ah ça vous inquiète ça ! C’est ça qui vous fait peur ! Moi si j’étais vous j-
[Votez ici pour ce qui va se passer au chapitre suivant !]
9 notes · View notes
joloup · 8 months ago
Text
Nan mais ohhh quand-même c'est écrit non 🤔😱 et hop vous êtes du style a en faire comme vous le ressentez , comme si bah voilà c'est comme ça 😱 et bien bien viendu au Club de ceux qui sont qui y sont et qui par ce respect montrent un joli chemin 😁 ( ouais c'est un peu long comme nom de club mais je suis pas très fan des acronymes ( peut-être que je suis trop accros à plein de choses déjà 🤔😱😂🤣) sans rire ( bah c'est déjà triste 😱😞😜) ça ferait le Club des CQSQYSEQPCRMUJC 🙄 donc bah non du coup ou alors il faut avoir des notions d'une langue d'ailleurs mais là on va s'égarer surtout si c'est une langue voyageuse 😱 ça va chatouiller 😜🤣
Sure mais pas sur , messie oups mais si joli voyage à vous sur votre magnifique chemin 😘💋🙏🏻🙏🏻🙏🏻🐺
Tumblr media
1 note · View note
frenchdrarry · 2 years ago
Text
Draco : Harry ?
Harry, en train de cuisiner : Oui ?
Draco : Tu m’aimes ?
Harry : Oulah.
Draco : C’est ça ta première réaction ?!
Harry : Va droit au but, Draco. Qu’est-ce que tu veux ?
Draco : T’es sérieux là ? Tout ce que je veux c’est un peu d’amour ! C’est m’assurer que mon mari m’aime toujours !
Harry, finit d’éplucher ses carottes : Mais encore ?
Draco : Va chier.
Harry : Tu fais chier donc ça ne devrait pas poser de problèmes.
Draco : Tocard.
Harry : *commence à couper ses carottes*
Draco : Arrête de m’ignorer.
Harry : *fait chauffer une poêle*
Draco : J’aimerais bien aller au concert des Fioles Folles le 25 janvier.
Harry : Nous y voilà.
Draco : Je te déteste.
Harry : Je t’aime aussi.
Draco : Du coup, c’est oui ?
Harry : Nan. Vas-y avec Pansy, c’est la seule qui aime ta musique de merde.
Draco : S’il te plaît Harry ?
Harry : Nan.
Draco : T’es le pire des hommes.
Harry : *l’ignore et poêle ses carottes*
Draco, scandalisé : NE M’IGNORE PAS !
[Harry continua de l’ignorer et Draco commença à réfléchir à des stratagèmes de persuasion. Qui des rouges ou des verts remporteront cette bataille, c’est la question que se pose les Fioles Folles, qui aimeraient bien avoir au moins 3 personnes à leur concert.]
7 notes · View notes