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Alexandre Stellio Et Son Orch Créole ’“Au Bar Des Iles” Hot Haitian Jazz 1960…
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#le mix des vacances 2k24#dj tixtox#martinique#🇲🇶#music#musique#musik#musica#음악#موسیقی#музика#音乐#音楽#âm nhạc#🎵#SoundCloud
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🇩🇪 Cet été, découvrons l'incroyable hôtel de Beauharnais, un joyau de style empire aujourd'hui résidence de l'Ambassadeur d'Allemagne en France. Avec @allemagnediplo, nous vous ouvrons les portes de ses somptueux salons. 🎻A quelques pas du Salon des Quatre Saisons se trouve une pièce plus intime mais tout aussi somptueuse : le Salon de Musique. Décoré de peintures dans le style pompéien et d'attributs musicaux, le salon est une pièce d'un raffinement rare. Des couples d'oiseaux exotiques peints nous rappellent la Martinique natale de Joséphine, tandis que des cygnes nous signifient, si un doute subsistait, que nous nous trouvons dans une résidence impériale. #hoteldebeauharnais #styleempire #paris #palace #interior #eugenedebeauharnais #ambassadedallemagne | by antoinebn
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P'tite transition poseyyyyyyyy by Le ColibriX 🔥🔥🔥
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Jean-Philippe Marthely : Une voix emblématique du zouk qui traverse les générations
Depuis ses débuts modestes dans les années 80 jusqu’à aujourd’hui, Jean-Philippe Marthely est bien plus qu’une voix : il incarne une partie de l’histoire musicale des Antilles. Chanteur emblématique du groupe Kassav’, il a su marquer des générations entières avec sa voix puissante et des tubes intemporels qui continuent de résonner lors des soirées antillaises.
Le rêve d’un gosse de Fort-de-France
Originaire de Fort-de-France en Martinique, Jean-Philippe baigne dès son plus jeune âge dans la musique traditionnelle, entre biguine, mazurka et tambours des mornes. Inspiré par le groove caribéen et des influences soul et funk, il commence à se produire dans des petites formations locales. Très vite, la scène devient une évidence : il n’a qu’un rêve, faire voyager la culture antillaise bien au-delà de l’archipel.
Sa rencontre avec Pierre-Edouard Décimus en 1979 marque un tournant décisif. Intégré à Kassav’, Jean-Philippe devient l’une des voix phares du groupe qui donnera ses lettres de noblesse au zouk.
L’ascension avec Kassav’ : Soleil, zouk et succès
À une époque où la musique antillaise se cherche encore une identité moderne, Kassav’ innove en inventant un style : le zouk. Avec Jean-Philippe au micro, des titres comme « Zou » ou « Sé dam’ bonjou » marquent l’Histoire. Sa voix puissante et chaleureuse, mêlée à l’énergie de Jocelyne Béroard,Georges Décimus, Jacob Desvarieux, Jean-Claude Naimro, Patrick Saint-Eloi, transporte le public bien au-delà des frontières caribéennes.
Anecdote : lors du fameux concert du Zénith de Paris en 1985, Jean-Philippe, porté par l’euphorie du public, aurait improvisé une danse inspirée du gwoka.
Ce moment est devenu légendaire, et témoigne de son talent à créer des instants magiques avec ses fans.
Une vie d’artiste avec ses défis
Jean-Philippe a traversé des épreuves personnelles, dont des soucis de santé qui l’ont parfois éloigné de la scène. Mais à chaque fois, il a su revenir avec force et passion, guidé par l’amour de la musique et du partage. Comme il aime le dire : "La musique est une thérapie qui ne s’arrête jamais."
Ses concerts, que ce soit en solo ou avec Kassav’, continuent d’attirer un public fidèle et enthousiaste. Chaque représentation est une célébration de la culture antillaise, où jeunes et moins jeunes chantent en chœur ses morceaux intemporels.
Rendez-vous exclusif : "L’univers Jean-Philippe Marthely" sur MKM Radio
Ne manquez pas l’occasion unique de plonger dans l’univers de cette légende vivante ! 📅 Dimanche 20 octobre ⏰ Dès 19h 📻 Sur MKM Radio
Durant cette heure Mkm radio vous partage plus de 40 ans d’histoire musicale.
Un artiste intemporel qui inspire toujours
Aujourd’hui, Jean-Philippe Marthely reste une figure incontournable, continuant de transmettre avec humilité et passion l’héritage du zouk. Sa présence scénique, sa voix inimitable et son engagement font de lui une légende vivante, dont l’impact se fait ressentir bien au-delà des Antilles.
Rendez-vous le 20 octobre pour une immersion totale dans l’univers Jean-Philippe Marthely ! Car avec lui, une chose est sûre : le zouk n’a pas fini de nous faire vibrer !
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Eugène Mona, symbole de la musique des mornes de Martinique
Figure emblématique de la musique des mornes en Martinique. Son œuvre a su capturer l’essence de la culture martiniquaise, mêlant tradition et modernité. Depuis plus de trois décennies, son héritage musical continue d’inspirer de nombreux artistes et passionnés de musique. Ses chansons évoquent des thèmes universels tout en rendant hommage à la beauté des paysages et à la richesse des traditions…
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LÉGENDES DU JAZZ
JOHN LEWIS, QUAND LE JAZZ REJOINT LA MUSIQUE CLASSIQUE
"If somebody else enjoyed it, fine, but it wasn't created for that purpose. We had a responsibility for playing for the public, to let them participate by understanding and gaining pleasure from what we did. But that's not the primary thing. The primary thing for us was the interplay, which took a long time to achieve. The whole point of a composition is to make a piece that incorporates improvisation into it as seamlessly as possible, so you won't know what's improvised and what's not. It took a long time for that to happen, but that was the goal we worked toward achieving."
- John Lewis
Né le 3 mai 1920 à La Grange, dans les Illinois, John Aaron Lewis avait seulement deux mois lorsqu’il était déménagé à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, avec sa mère après la mort de son père. Lewis avait quatre ans lorsque sa mère, qui était chanteuse, était morte d’une péritonite. Lewis avait alors été confié à sa grand-mère et à son arrière-grand-mère qui avaient pris en charge son éducation.
Lewis avait grandi dans un environnement multi-culturel. En plus de la population blanche et afro-américaine, Albuquerque était peuplée de nombreux Mexixains, Autochtones et Américains d’origine espagnole. Il expliquait: "In my family you found everything you could imagine. Cherokee, Comanche, Irish and the French part came from Martinique. My great grandmother's husband was one of the Buffalo Soldiers from the 7th Cavalry. My grandmother and great-grandmother spoke Spanish and French." Selon Lewis, le groupe qui avait le plus souffert de la discrimination à Albuquerque n’était pas les Afro-Américains, mais la population d’origine hispanique.
Lewis avait commencé à étudier le piano avec sa tante à l’âge de sept ans. Issu d’une famille musicale, Lewis disposait d’un groupe familial avec lequel il pouvait jouer régulièrement. Lewis précisait: "We had pianos in our houses, no TVs. You had to find other was to entertain yourself. We belonged to the Methodist Church, but on some Sundays, these people from the Holy Rollers church would ask my grandmother, who raised me, if I could come and play, and they paid me 50 cents.’’ Lewis avait aussi joué avec un groupe des Scouts.
Même si Lewis avait appris à jouer du piano en jouant de la musique classique, il avait été exposé au jazz dès son plus jeune âge. La tante de Lewis adorait danser et l’avait familiarisé avec la musique qu’elle appréciait. En plus des musiciens locaux, de grands noms du jazz comme Duke Ellington, Lester Young et Count Basie se produisaient à l’occasion à Albuquerque. Particulièrement impressionné par Ellington, Lewis avait commenté: "The most incredible visual experience I've ever had was with Duke Ellington's orchestra in 1939, 1940... He's still my role model."
Après avoir terminé son high school, Lewis s’était inscrit en anthropologie et en musique à l’Université du Nouveau-Mexique où il avait fondé et dirigé un petit groupe de danse. Le professeur de piano de Lewis à l’université était Walter Keller, à qui il avait rendu hommage sur l’album de 1974 du Modern Jazz Quartet intitulé In Memoriam. Éventuellement, Lewis avait abandonné ses études en anthropologie après avoir été informé qu’une carrière dans ce domaine n’était pas très lucrative.
Lewis faisait son service militaire en Europe en 1942 lorsqu’il avait joué pour la première fois aux côtés du légendaire batteur Kenny Clarke. C’est d’ailleurs Clarke qui avait incité Lewis à s’installer à New York à la fin de son service militaire. Lewis était finalement déménagé à New York en 1945 afin de poursuivre ses études musicales à la Manhattan School of Music où il avait décroché une maîtrise en musique en 1953. Même si le fait de résider à New York avait contribué à développer son intérêt pour le jazz, Lewis avait continué de jouer et d’écouter des oeuvres de musiciens classiques comme Chopin, Bach et Beethoven.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après que Lewis se soit installé à New York, Clarke l’avait familiarisé avec le bebop joué par le groupe de Dizzy Gillespie. Lewis avait passé une audition dans laquelle il avait interprété la pièce ‘’Bright Lights" qu’il avait composé avec Clarke alors qu’il jouait avec le groupe de l’armée. Rebaptisée "Two Bass Hit", la pièce avait remporté un succès immédiat. Engagé en relève de Thelonious Monk, Lewis avait joué, composé et écrit des arrangements pour le groupe de Gillespie de 1946 à 1948. Parmi les arrangements que Lewis avait écrits pour le groupe de Gillespie, on remarquait “Two Bass Hit”, “Emanon”, “Minor Walk”, ainsi que sa composition “Toccata for Trumpet and Orchestra”, qui avait été présentée en grande première à Carnegie Hall.
Après avoir fait une tournée en Europe avec le groupe, Lewis avait quitté Gillespie et avait entrepris une carrière d’accompagnateur, collaborant notamment à des enregistrements de Charlie Parker comme "Parker's Mood" (1948) et "Blues for Alice" (1951). Il avait également travaillé avec d’autres grands noms du jazz comme Lester Young, Ella Fitzgerald et Illinois Jacquet.
Lewis avait également participé aux sessions de l’album Birth of the Cool avec Miles Davis. Durant le séjour de Lewis en Europe, Davis avait invité le pianiste à revenir aux États-Unis pour participer à la seconde session de l’album avec des musiciens comme Gerry Mulligan, Lee Konitz et Gil Evans. Lewis avait fait partie du nonet de Davis de 1948 à 1949 et avait été considéré comme un des arrangeurs les plus prolifiques du groupe. Dans le cadre de l’album, Lewis avait écrit les arrangements des pièces "S'il Vous Plait", "Rouge", "Move" et "Budo".
Lorsqu’il faisait partie du big band de Gillespie, Lewis avait formé une excellente section rythmique composée du vibraphoniste Milt Jackson, du contrebassiste Ray Brown et du batteur Kenny Clarke. Le quartet jouait souvent ensemble durant les intermissions afin de permettre au reste du groupe de prendre un peu de repos. Très apprécié, le quartet s’était éventuellement transformé en groupe à part entière sous le nom de Milt Jackson Quartet en 1951 avant d’être rebaptisé Modern Jazz Quartet l’année suivante. Le groupe avait été incorporé officiellement le 14 janvier 1952. Percy Heath et Connie Kay avaient éventuellement remplacé Brown et Clarke un peu plus tard.
Le Modern Jazz Quartet avait été fondé pour répondre aux besoins des membres du groupe de bénéficier de plus de liberté de création qu’avec le big band de Gillespie. Même si Lewis désirait donner au groupe plus de possibilités d’improvisation, il souhaitait également incorporer des éléments classiques dans ses compositions et ses arrangements. Déplorant que le bebop ait mis trop d’accent sur les solistes, Lewis désirait parvenir à un meilleur équilibre entre l’improvisation et les partitions écrites. Même si le groupe avait toujours prétendu ne pas avoir de leader, Lewis avait assuré le rôle de directeur musical de la formation dès le départ et lui avait donné son identité. Comme le critique Gary Giddins l’écrivait avec ironie dans son ouvrage ‘’Visions of Jazz: The First Century’’ publié en 1998: "John Lewis, for reasons of his contributions to the band, was apparently the first among the equals". Quant à Miles Davis, il avait ajouté: "John taught all of them, Milt couldn't read at all, and bassist Percy Heath hardly". Autrement dit, Lewis avait contribué à rehausser le niveau du groupe en raison de ses habiletés musicales particulières.
En 1956, le nouveau Modern Jazz Quartet avait remporté un succès instantané après avoir participé à une tournée historique du club Birdland mettant en vedette Miles Davis, Lester Young et Bud Powell. Sous l’influence de Lewis, le groupe avait progressivement abandonné le bebop en faveur d’une sorte de jazz de chambre qui était devenu un véhicule parfait pour l’improvisation. Très influencé par la musique baroque européenne, Lewis s’était servi de ces influences pour créer un groupe complètement original. Interrogé par Nat Hantoff du magazine Down Beat peu après la fondation du groupe en 1953, Lewis avait expliqué: "I think that the audience for jazz can be widened if we strengthen our work with structure. If there is more of a reason for what's going on, there'll be more overall sense and, therefore, more interest for the listener."
Les compositions de Lewis pour le groupe étaient marquées par un style néoclassique qui combinait le bebop avec un jazz plus détendu typique des années 1920 et 1930. Dans son ouvrage ‘’In the Moment: Jazz in the 1980s’’ publié en 1996, Francis Davis écrivait qu’en établissant ‘’a group music in which the improvised chorus and all that surrounded it were of equal importance, Lewis performed a feat of magic only a handful of jazz writers, including Duke Ellington and Jelly Roll Morton, had ever pulled off—he reconciled the composer's belief in predetermination with the improviser's yen for free will".
Conformément à sa formation classique, Lewis s’était assuré que les membres du groupe soient toujours vêtus de façon impeccable. En effet, pour Lewis, la tenue des membres du groupe devait refléter ce qu’ils tentaient de véhiculer dans leur musique: un style poli, élégant et unique. Lewis s’était d’ailleurs inspiré du style de Duke Ellington pour déterminer la façon dont ses musiciens devaient s’habiller. Comme Lewis l’avait expliqué au cours d’une entrevue qu’il avait accordée au magazine Down Beat: "My model for that was Duke Ellington. [His band] was the most elegant band I ever saw".
De 1952 à 1974, Lewis avait joué et composé presque exclusivement pour le Modern Jazz Quartet. Les compositions de Lewis avaient permis au groupe de se faire connaître sur la scène internationale avec un jazz plutôt classique qui n’avait jamais perdu son caractère swing. Décrivant le style du groupe, le contrebassiste Percy Heath avait commenté: ‘'John's vision for the group was to change the music from just a jam session, or rhythm section and soloist idea, to something more . . . to change the whole attitude about the music''. Pour sa part, l’historien et compositeur Gunther Schuller écrivait dans le High Fidelity Magazine:
‘’It will not come as a surprise that the Quartet's growth has followed a line parallel to Lewis' own development as a composer. A study of his compositions from the early "Afternoon in Paris" to such recent pieces as "La Cantatrice" and "Piazza Navona" shows an increasing technical mastery and stylistic broadening. The wonder of his music is that the various influences upon his work—whether they be the fugal masterpieces of Bach, the folk-tinged music of Bartók, the clearly defined textures of Stravinsky's "Agon", or the deeply felt blues atmosphere that permeates all his music—these have all become synthesized into a thoroughly homogeneous personal idiom. That is why Lewis' music, though not radical in any sense, always sounds fresh and individual.’’
En 1958, Lewis avait publié son premier album orchestral intitulé European Windows.
À la même époque, Lewis avait également participé à la fondation de la Lenox School of Jazz à Lenox, au Massachusetts, dont il avait été le directeur musical de 1957 à 1960. Il s’agissait d’une des premières écoles de musique à se consacrer exclusivement au jazz. Lewis avait aussi été directeur et consultant musical du Festival de jazz de Monterey de 1958 à 1982. Au cours de cette période, Lewis avait également formé le Cooperative Big Band Orchestra U.S.A., avec qui il avait enregistré ses Third Stream compositions de 1962 à 1965. Avec les autres compositions de Lewis, ces oeuvres avaient joué un grand rôle dans le développement de la musique dite de la ‘’Troisième Vague’’, qui avait permis de faire le pont entre les traditions du jazz et de la musique classique. En 1955, Lewis avait aussi fondé la Jazz and Classical Music Society qui avait organisé des concerts à Town Hall qui avaient contribué à accroître la popularité du jazz de chambre auprès du public.
Également compositeur de musique de films, Lewis avait été chargé en 1957 de composer la musique du film ‘’Sait-On Jamais’’ (No Sun in Venice) du réalisateur français Roger Vadim mettant en vedette Françoise Arnouil et Robert Hossein. Parmi les autres musiques de films composées par Lewis, on remarquait ‘’Odds Against Tomorrow’’ (1959), ’’A Milanese Story’’ (1962), ’’The Tempest’’ de Derek Jarman (1979) et ‘’Emmanuelle 4: Concealed Fantasy’’ (1994). La trame sonore du film ‘’Odds Against Tomorrow’’ avait été publiée tant comme musique de film que comme album du Modern Jazz Quartet en 1959.
Le Modern Jazz Quartet avait été démantelé pour la première fois en 1974 parce que Milt Jackson trouvait que le groupe ne gagnait pas suffisamment d’argent compte tenu du prestige qu’il s’était mérité dans le monde de la musique. Jackson désirait également passer plus de temps avec sa famille.
De 1975 à 1982, Lewis avait enseigné l’improvisation au City College de New York et à l’Université Harvard. Durant cette période, Lewis avait également enregistré un premier album solo au Japon. Durant son séjour au Japon, Lewis avait aussi travaillé avec les pianistes Hank Jones et Marian McPartland avec qui il s’était produit en récital à de nombreuses reprises.
Le Modern Jazz Quartet s’était éventuellement reformé en 1981 en vue d’une tournée du Japon et des États-Unis, même s’il n’avait pas eu l’intention au début de se produire de nouveau ensemble de façon permanente. Ce qui n’avait pas empêché le groupe d’enregistrer un hommage à Duke Ellington intitulé For Ellington en 1988, de faire paraître une rétrospective de quatre CD en 1991, et d’enregistrer MJQ and Friends (1994) avec des artistes invités comme les trompettistes Harry "Sweets" Edison, Freddie Hubbard et Wynton Marsalis, le chanteur Bobby McFerrin, et les saxophonistes Phil Woods et Illinois Jacquet.
Cette période d’inactivité avait laissé le temps à Lewis de former et de jouer avec un sextet appelé le John Lewis Group. Quelques années plus tard, en 1985, Lewis avait collaboré avec Gary Giddins et Roberta Swann dans le cadre de la fondation du American Jazz Orchestra, un groupe qui avait été actif jusqu’en 1992 et dont il avait été le directeur musical. Durant le même laps de temps, Lewis avait continué de donner des cours de piano comme il l’avait fait tout au long de sa carrière. À l’époque, le style d’enseignement de Lewis avait évolué. Dans ses cours, Lewis avait pris soin de s’assurer que ses étudiants soient capables de maîtriser trois styles de musique: le blues, les balades et les pièces plus rythmées. Lewis avait continué d’enseigner jusqu’à la fin de sa carrière.
Dans les années 1990, Lewis avait participé à différentes aventures musicales, dont une nouvelle version de la session Birth of the Cool avec Gerry Mulligan en 1992. Il avait également collaboré au projet "The Birth of the Third Stream" avec Gunther Schuller et George Russell. Les derniers albums de Lewis, deux albums solo intitulés Evolution et Evolution II, avaient été enregistrés pour les disques Atlantic en 1999 et 2000. Dans son compte rendu de l’album Evolution, le critique Ben Ratliff du New York Times écrivait: ''Mr. Lewis has applied as much thought to the arrangement of these songs as he would if he were playing with a group, and then made a music that's utterly at peace with itself.''
Lewis avait également continué de jouer de façon sporadique avec le Modern Jazz Quartet jusqu’au démantèlement définitif du groupe en 1997. Après la mort de Connie Kay en 1994, le frère de Percy, Albert ‘’Tootie’’ Heath avait pris la relève l’année suivante. Mais Percy Heath en avait assez des tournées et le groupe n’avait pas survécu à son départ. Finalement, tout espoir d’une dernière réunion du groupe s’était envolé après la mort du vibraphoniste Milt Jackson en novembre 1999. Lorsqu’on avait demandé à Lewis d’expliquer les raisons de la longévité du groupe, il avait répondu: "We enjoyed making music. When we played on stage, we played for our pleasure first.’’ Dans une autre entrevue, il avait ajouté: "If somebody else enjoyed it, fine, but it wasn't created for that purpose. We had a responsibility for playing for the public, to let them participate by understanding and gaining pleasure from what we did. But that's not the primary thing. The primary thing for us was the interplay, which took a long time to achieve. The whole point of a composition is to make a piece that incorporates improvisation into it as seamlessly as possible, so you won't know what's improvised and what's not. It took a long time for that to happen, but that was the goal we worked toward achieving."
John Lewis est mort à New York le 29 mars 2001 à la suite d’un long combat contre le cancer de la prostate. Il était âgé de quatre-vingt ans. Il laissait dans le deuil son épouse, la claveciniste d’origine croate Mirjana Vrbanić, son fils Sasha, sa fille Nina, sa soeur Marylyn Gore, ainsi que trois petits-enfants. Lewis avait présenté son dernier concert à Avery Fisher Hall deux mois avant sa mort. Il habitait à Manhattan.
Lauréat de nombreux prix, dont un ‘’Jazz Master’’ de la National Endowment for the Arts en 2001, Lewis était également récipiendaire d’un doctorat honorifique du Berklee College of Music. Lewis avait accepté son prix de ‘’Jazz Master’’ en lisant la déclaration suivante: ‘’This award from one of our government’s highest forums for support of the arts was totally unexpected. I am honored beyond words and would like to express my profound appreciation and gratitude for being chosen as one of the recipients of the American Jazz Masters Fellowship Award."
Décrivant la contribution de Lewis à l’histoire du jazz, le critique Leonard Feather écrivait: "Completely self-sufficient and self-confident, he knows exactly what he wants from his musicians, his writing and his career and he achieves it with an unusual quiet firmness of manner, coupled with modesty and a complete indifference to critical reaction." Lors de ses funérailles, Gunther Schuller avait souligné le perfectionnisme de Lewis en saluant son grand sens du détail.
Très influencé par le style d’arrangements de Count Basie, Lewis avait expliqué au cours d’une entrevue qu’il avait accordée au magazine Metronome:
‘’My ideals stem from what led to and became Count Basie's band of the '30s and '40s. This group produced an integration of ensemble playing which projected—and sounded like—the spontaneous playing of ideas which were the personal expression of each member of the band rather than the arrangers or composers. This band had some of the greatest jazz soloists exchanging and improvising ideas with and counter to the ensemble and the rhythm section, the whole permeated with the fold-blues element developed to a most exciting degree. I don't think it is possible to plan or make that kind of thing happen. It is a natural product and all we can do is reach and strive for it.’’
Grâce à sa formation classique et à sa connaissance du bebop, Lewis avait toujours eu le don de combiner les deux styles musicaux et avait contribué à redéfinir la jazz. Comme d’autres pianistes comme Earl Hines et Bud Powell qui avaient été marqués respectivement par Louis Armstrong et Charlie Parker, Lewis avait également été très influencé par les saxophonistes et les trompettistes. Le saxophoniste qui avait le plus influencé le style de Lewis était Lester Young. Lewis affirmait également avoir été très influencé par Hines. Au début des années 1980, Lewis avait aussi été très marqué par des pianistes comme Art Tatum, Hank Jones et Oscar Peterson. Dans une entrevue, Lewis avait décrit l’influence que des musiciens comme Duke Ellington et Lester Young avait exercé sur son développement. Il avait déclaré: ‘’"Young for showing how improvisation can have all the hallmarks of great composition, and Ellington in terms of how to set the music down on manuscript paper without sacrificing its spontaneity. Both these men also reveled in musical counterpoint.’’
Commentant le style de Lewis dans son ouvrage ‘’The Great Jazz Pianists: Speaking of Their Lives and Music’’ publié en 1989, Len Lyons écrivait: "Sitting straight-backed, jaw rigid, presiding over the glistening white keyboard of the grand piano, John Lewis clearly brooks no nonsense in his playing, indulges in no improvisational frivolity, and exhibits no breach of discipline nor any phrase that could be construed as formally incorrect. Lewis, of course, can swing, play soulful blues and emote through his instrument, but it is the swing and sweat of the concert hall, not of smoke-filled, noisy nightclubs."
Paradoxalement, même si Lewis était considéré comme un pianiste bebop, il était aussi considéré comme un des plus conservateurs. Plusieurs compositions de Lewis étaient devenues des standards du jazz, dont ‘’Django’’ (en hommage à Django Reinhardt) et ''Two Degrees East, Three Degrees West''. Compositeur très éclectique, Lewis avait également écrit un arrangement de la balade ‘’Lonely Woman’’ d’Ornette Coleman, ainsi que des versions de compositions de Jean-Sébastien Bach, d’Heitor Villa-Lobos et Joaquin Rodrigo. Lewis avait aussi consacré un album complet aux compositions de Duke Ellington et enregistré sa propre version de l’opéra Porgy and Bess de George Gershwin. Dans le cadre de sa collaboration avec le Modern Jazz Quartet, Lewis avait également joué avec des artistes invités comme Sonny Rollins, le Beaux Arts String Quartet, la chanteuse Diahann Carroll. Il avait aussi collaboré avec des orchestres symphoniques.
En dehors de sa collaboration avec le Modern Jazz Quartet, Lewis avait également composé un mini-concerto en hommage à Miles Davis. En plus de ses albums solo Midnight in Paris (1988) et Evolution (1999), Lewis avait aussi enregistré The Chess Game, Vol. 1–2, avec son épouse Mirjana, une claveciniste. Il avait également composé des oeuvres pour des orchestres symphoniques.
Lewis était très attaché à son piano Steinway, au sujet duquel il avait déclaré: “I would be lost without a Steinway - my constant companion in making music all over the world.”
Même s’il était très fier de ses accomplissements, Lewis n’avait jamais été complaisant. Interrogé en 1961 à une époque où le Modern Jazz Quartet était au sommet de sa popularité, il avait déclaré: ''Remember, you have to communicate as clearly and as correctly as you can. In my case, if I make a mistake the audience may not realize it. But I do. And I'm part of the audience too.'' Lewis, qui ne s’était jamais tellement intéressé au passé, se préoccupait davantage de ses futurs projets de ce qu’il avait accompli plus tôt dans sa carrière. Il expliquait: "I don't even think about that. I'm to busy trying to make music and be with my family. Now, I have one grandchild, Samuel. And I have time to spend with him."
Au cours de sa carrière, Lewis avait écrit et arrangé une centaine de compositions allant du blues aux balades en passant pat les bandes sonores, les concertos et les oeuvres symphoniques.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
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Le programme de ce samedi sur Fwi Mood Radio
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Ophélie Bien sans toi ✨♥️ single disponible sur toute les plateformes musical artiste Ophélie Singer ♥️ titre de l'album
Au nom de l'amour ♥️✨ Ophélie artiste réunionnaise a Kalprod
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The music of Martinique has a heritage which is intertwined with that of its sister island, Guadeloupe. Despite their small size, the islands have created a large popular music industry, which gained in international renown after the success of zouk music in the later 20th century.
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#musique #antillaise #groka #percussion #chanteur #jazz #caraïbes #martinique #guadeloupe #mizik https://www.instagram.com/p/CULCFAcoLpG/?utm_medium=tumblr
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🇩🇪 Cet été, découvrons l'incroyable hôtel de Beauharnais, un joyau de style empire aujourd'hui résidence de l'Ambassadeur d'Allemagne en France. Avec @allemagnediplo, nous vous ouvrons les portes de ses somptueux salons. 🎻A quelques pas du Salon des Quatre Saisons se trouve une pièce plus intime mais tout aussi somptueuse : le Salon de Musique. Décoré de peintures dans le style pompéien et d'attributs musicaux, le salon est une pièce d'un raffinement rare. Des couples d'oiseaux exotiques peints nous rappellent la Martinique natale de Joséphine, tandis que des cygnes nous signifient, si un doute subsistait, que nous nous trouvons dans une résidence impériale. #hoteldebeauharnais #styleempire #paris #palace #interior #eugenedebeauharnais #ambassadedallemagne | by antoinebn
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Le Mix By Le Colibrix c'est dimanche 9 Juillet à 13h30 sur Fwi Mood Radio...
Sois pas en retard la famille...
Le mode chaloupé est de rigueur la famille.
Installe-toi confortablement et laisse-toi bercer
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Eugène Mona - au Zipp's - Mi Milo
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Speel - ETAT PROFOND .🎷🎼❤
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