#mon amour de chien
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praline1968 · 5 months ago
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On nettoie les coussinets aprĂšs la promenade đŸ¶ 😍
Je t’aime mon Gavroche 💙
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jojotichakorn · 6 months ago
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nlmg palm is actually so musical!quasimodo-coded
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theungracefulpasterie · 5 months ago
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Second part of @imaushisimp 's request !
A/N : Sorry for the long time I took, I got a lot of exams and I had a hard time finding inspiration. Anyways, hope you'll like it !! (It'll still be in French as you have requested)
P.O.V : You throw a surprise party for him (Dazai)
Warning : get a tiny tiny bit heated towards the end.
Dazai
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Ça fait 2 ans que tu fais partie de l'Agence, 2 ans qu'un certain homme parsemĂ© de bandages sur tout le corps est entrĂ© dans ta vie. L'annĂ©e derniĂšre, lors de votre anniversaire, c'est Dazai qui a tout organisĂ©. Mais cette annĂ©e, tu as dĂ©cidĂ© que c'Ă©tait ton tour de faire de cette journĂ©e la meilleure. Tu dĂ©cida donc de faire de cette fĂȘte une surprise et de conviĂ© tout les membres de l'Agence.
~~little timeskip~~
Tu avais tout prĂ©vu. Vous alliez passer toute une aprĂšs-midi Ă  fĂȘter votre amour avec tout vos amis, puis une balade au parc entre amoureux au crĂ©puscule pour admirer le coucher du soleil et enfin pour finir la soirĂ©e chez toi.
"Bon, c'est quand que je peux voir ?", dit-il impatiemment. Tu lui avais mis les mains devant les yeux et essayait de le guider tant bien que mal Ă  le guider jusqu'au bureau.
"Oh mais attends !!", tu soupiras parce que t'avais l'impression de parler à un enfant. Vous étiez enfin arrivé devant la porte et tu lui enlevas tes mains de ses yeux. "C'est bon, tu peux ouvrir la porte !".
Il ouvrit la porte quand tout le monde cria "Surprise !!" et sauta sur lui, à ça de l'écraser au sol avec leur poids. Tu éclatas de rire et il se leva endolori.
"C'est pas drÎle !", dit-il en faisant semblant de faire des yeux de chien battu pour attiser ta pitié. Il reprena son air sérieux et admira toute la décoration. "C'est... c'est toi qui a fait ça ?", dit-il en te regardant comme si il te croyait pas.
"Et oui ! Avec l'aide de tout le monde bien sûr...", tu répondis en regardant ailleurs et en rougissant. Dazai venu vers toi, entoura ta taille avec un de ses bras et te pris par le menton et approcha son visage du tien et dit d'une voix suave et séducteur comme il sait bien le faire : "C'est magnifique, ça te reflÚte parfaitement chéri." Et il t'embrassa tendrement. Tu entouras tes bras autour de son cou et tu te laissas faire par ce baiser envoûtant. Tout le monde sifflait et vous disait de réserver pour ce soir, à quoi tu leur répondis tout rouge "CE N'EST PAS VOS AFFAIRES !!".
Vous passiez une aprĂšs-midi fabuleuse avec tout le monde quand tu remarquas que le ciel Ă©tait dĂ©jĂ  d'un orange dorĂ©. "Osamu, ça te dit une balade au parc ?", demandas-tu en lui tendant ta main. Il la prit et se leva. "Avec plaisir, mon amour~", rĂ©pondit-il, plus amoureux que quiconque. Ton cƓur palpitait tellement il Ă©tait sexy en paroles et en apparence. Tu pouvais pas croire que la vie t'avait bĂ©ni avec un homme comme ça.
Vous marchiez dans le parc main dans la main, en parlant de tout et de rien et en admirant la nature. Ce que Dazai aimait chez toi Ă©tait ton amour pour la nature, c'Ă©tait peut-ĂȘtre le seul domaine dans lequel tu le dĂ©passais, lui et son gros cerveau. Et c'Ă©tait ça le problĂšme, tu savais que son intellect le permettait de prĂ©dire carrĂ©ment l'avenir.
Vous vous asseyez donc sur un banc, admirant le coucher du soleil. Tu posas ta tĂȘte sur son Ă©paule et lui dis :
"Tu le savais depuis le début pour cette surprise, hein ?"
AprĂšs quelques secondes, il disa avec de l'embarras dans sa voix :
"Haha... malheureusement...", il Ă©tait Ă©galement trĂšs nerveux. "Mais pour ĂȘtre honnĂȘte, mĂȘme si je l'avais dĂ©jĂ  prĂ©vu, les moments qu'on a passĂ© ensemble et avec tout le monde m'ont beaucoup touchĂ© et ça, tu vois, c'est quelque chose que je n'arrive jamais Ă  prĂ©dire."
Tu lui souris et répondis :
"Merci d'avoir jouer le jeu, vraiment... c'est ça que j'aime chez toi, Osamu. MĂȘme si tu sais dĂ©jĂ  ce que je veux faire avec toi, tu ne laisses jamais ton intelligence gĂącher le moment et tu laisses libre cours Ă  tes sentiments et aux sentiments des autres. Et ça, je te suis Ă  jamais reconnaissant. Je t'aime, Osamu."
Il sourit à ta réponse et te regarda tendrement.
"Moi aussi je t'aime." Il posa ses mains sur ton visage et t'embrassa. Il inséra sa langue dans ta bouche et domina ta langue. Tu te laissas faire et vous commenciez à vous allonger sur le banc, Dazai au-dessus de toi, continuant à te rouler une pelle. Ton pantalon commença à devenir trop inconfortable au niveau de ton entrejambe, pareil pour Dazai. Quand tu te rendis compte que ça commençait à devenir torride et que vous étiez encore en public, tu te rappellas de la derniÚre étape de ta surprise. Tu séparas tes lÚvres des siennes, à son grand désarroi, et dis :
"Chez moi ?~"
Il sourit sournoisement et répondit :
"J'ai cru que tu le demanderais pas~"
A/N : At last, it's over !! My first time writing a more heated story, I'm not too good at this yes but I wanted to try, so I would like feedback ! Don't hesitate y'all to request more things, I'd be happy to make them !!
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robertbundy · 19 days ago
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«Je suis une force du Passé
Tout mon amour va Ă  la tradition
Je viens des ruines, des Ă©glises,
Des retables d’autel, des villages
Oubliés des Apennins et des Préalpes
OĂč mes frĂšres ont vĂ©cu.
J’erre sur la Tuscolana comme un fou,
Sur l’Appia comme un chien sans maütre.
Ou je regarde les crépuscules, les matins
Sur Rome, sur la Ciociaria, sur le monde,
Comme les premiers actes de la Posthistoire,
Auxquels j’assiste par privilĂšge d’état civil,
Du bord extrĂȘme de quelque Ă©poque
Ensevelie. Il est monstrueux celui
Qui est nĂ© des entrailles d’une femme morte.
Et moi je rîde, fƓtus adulte,
Plus moderne que n’importe quel moderne
Pour chercher des frÚres qui ne sont plus. »
Poesia in forma di rosa, Garzanti, Milano 1964
"I am a force of the Past
All my love goes to tradition
I come from the ruins, churches,
Altarpieces, villages
Forgotten of the Apennines and the Pre-Alps
Where my brothers lived.
I rom on the Tuscolana like crazy,
On the Appia like a dog without a master.
Or I watch the twilight, the mornings
On Rome, on the Ciociaria, on the world,
Like the first acts of Posthistory,
Which I attend by civil status privilege,
From the extreme edge of some era
Ensevelie He is monstrous that
Who was born from the bowels of a dead woman.
And I'm prowling, adult fetus,
More modern than any modern
To look for brothers who are no longer. ”
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sabinerondissime · 5 months ago
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Voici mon touffus tout fou. Mon inséparable amour et chieur de chien : Spritz !
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icariebzh · 7 months ago
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youtube
 "En ces temps-lĂ  j'avais vingt ans et j'Ă©tais fou. J'avais perdu un pays mais j'avais gagnĂ© un rĂȘve. Et si j'avais ce rĂȘve le reste Ă©tait sans importance. Travailler ou prier ou Ă©tudier Ă  l'aube auprĂšs des chiens romantiques. Et le rĂȘve vivait dans le vide de mon esprit. Une chambre en bois, dans la pĂ©nombre, dans l'un des poumons du tropique. Et parfois je retournais en moi et je rendais visite au rĂȘve : statue qui s'Ă©ternise en des pensĂ©es liquides, un ver blanc qui se tord dans l'amour. Un amour le mors aux dents. Un rĂȘve dans un autre rĂȘve. Et le cauchemar me disait : tu grandiras. Tu t'Ă©loigneras des images de la douleur et du labyrinthe et tu oublieras. Mais en ce temps-lĂ  grandir aurait Ă©tĂ© un crime. Je suis ici, ai-je dit, avec les chiens romantiques et c'est ici que je vais rester."
Roberto Bolaño
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carraways-son · 10 months ago
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Mardi
Trop envie du grand vent du large qui Ă©tourdit si dĂ©licieusement. Trop envie du sel Ă  mes lĂšvres, et du sable sous mes pieds qui ne savent plus oĂč flĂąner depuis que D s'est envolĂ©, et R aussi. Retournerai-je Ă  Biarritz ? Possible, mais ce coin de cĂŽte n'aura plus jamais le mĂȘme goĂ»t. ici, la fĂȘte semble bien finie. Reste la MĂ©diterranĂ©e et au moins deux villas accueillantes, celle de mon frĂšre et celle de mon ami H... qui boit peu dĂ©sormais, promĂšne son chien et se couche tĂŽt. Oui, la fĂȘte est bien finie. Bon, ça ira mieux demain, et surtout dans six mois avec l'arrivĂ©e en France de mes amours. J'oubliais : une jeune coiffeuse aux lĂšvres gonflĂ©es m'a prodiguĂ© cet aprĂšs-midi un massage du cuir chevelu Ă  la limite de l'indĂ©cence. Merci Ă  elle.
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marie-swriting · 2 months ago
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Je Ne T'abandonnerai Jamais - Dean Winchester
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Masterlist
Résumé : Tu pensais que ton pÚre, Dean Winchester, serait toujours à tes cÎtés.
Warnings : Spoiler du dernier épisode de la série !, la reader est la fille de Dean, pas d'ùge mentionné, mais la reader est jeune adulte, angst, mort de personnage, sentiment de désespoir, perte d'un parent, fin douce-amÚre, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 5k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Marjorie par Taylor Swift
AllongĂ©e sur ton lit, un livre en main et ton chien Miracle Ă  tes pieds, tu attends patiemment que ton pĂšre et ton Oncle Sam rentrent de leur chasse. Depuis que les apocalypses, les guerres entre Anges, Archanges et Dieu se sont officiellement terminĂ©es, tu t’es mise en retrait pour les chasses. Tu aides toujours avec les recherches, mais tu vas moins sur le terrain. Tu peux enfin avoir une vie normale - aussi normale qu’on peut quand on est une Winchester - et Dean a soutenu ta dĂ©cision, content de voir que ton avenir est rempli de possibilitĂ©s.
Alors que tu es au milieu d’un chapitre, tu entends la porte du bunker s’ouvrir. Miracle lĂšve la tĂȘte en mĂȘme temps que tu poses ton livre sur ton lit. Vous trottinez jusqu’à l’entrĂ©e du bunker oĂč tu trouves seulement Sam, le visage impassible, mais tu ne le remarques pas.
-La chasse a Ă©tĂ© bonne ? OĂč est papa ? questionnes-tu avec un sourire.
-Y/N, quelque chose s’est passĂ©.
-Quoi ? T’as rayĂ© BĂ©bĂ© ? rigoles-tu, mais ton sourire disparaĂźt quand tu vois l’air grave sur le visage de Sam.
-Non, c’est Dean.
-Qu’est-ce qu’il y a ? Oncle Sam, qu’est-ce qui s’est passĂ© ? Papa est blessĂ© ? Il est oĂč ?
-Y/N, attends, te retient Sam alors que tu t’apprĂȘtais Ă  quitter les lieux. Tu devrais t'asseoir.
-Je veux pas m’asseoir, je veux savoir oĂč est mon pĂšre.
-On a trouvé un nid de vampires et on est allés les voir pour les tuer, mais Dean a été blessé.
-Mais il va bien ?
Sam reste silencieux pendant une longue seconde avant de reprendre la parole :
-Un des vampires l’a poussĂ© contre une poutre et il y avait un gros clou qui en sortait. Il a Ă©tĂ© gravement blessĂ©.
-Qu’est-ce que tu veux dire, Sam ? Dis-moi que mon pùre va bien !
-Je suis désolé, Y/N, Dean
 Il est décédé pendant la chasse.
En entendant cette phrase, le sol se dĂ©robe sous tes pieds. Tu n’arrives pas Ă  y croire. Tu reste bouche bĂ©e alors que Sam continue de parler.
-Ton pĂšre voulait que tu saches qu’il a toujours Ă©tĂ© fier de toi et qu’il t’aime. Il m’a aussi dit

-Non
, l’interromps-tu, les larmes aux yeux. Qu- Comm-, ce n’est pas possible, bĂ©gayes-tu en secouant la tĂȘte. Il peut pas mourir ! C’est Dean Winchester. Il a survĂ©cu Ă  tellement de choses. Il peut pas ĂȘtre mort !
-Y/N/N, je suis terriblement désolé.
-Non ! t’écris-tu alors que Sam voulait te prendre dans ses bras. Je
 j’ai besoin de

Tu ne finis pas ta phrase, trop sous le choc. Tu cours jusque dans ta chambre, les larmes sur le point de couler, Miracle sur tes talons. Tu laisses le chien entrer avant de t’enfermer Ă  clĂ©. ComplĂštement perdue, tu ne sais pas quoi regarder. Tes yeux se baladent partout dans ta chambre alors que les mots de Sam rĂ©sonnent dans ta tĂȘte : “Il est dĂ©cĂ©dĂ© pendant la chasse.” Tu hoquettes alors que de grosses larmes glissent sur tes joues. Tu tombes Ă  mĂȘme le sol, alors que ton cƓur saigne. Tu n’arrives pas Ă  croire que tu as perdu ton pĂšre.
On pourrait croire que ça ne ferait pas aussi mal aprĂšs que Dean a trompĂ© la mort tant de fois, mais la douleur est toujours aussi horrible - si ce n’est pire, cette fois. Tu as grandi avec ton pĂšre et ton Oncle Sam, ta mĂšre Ă©tant morte en couche. Ta famille n’est pas grande, mais tu les aimes d’un amour infini. Tu as dĂ» surmonter beaucoup de pertes ces derniĂšres annĂ©es, que ce soit Bobby, Charlie, Castiel ou encore d’autres personnes, mais la peine que tu as ressenti Ă  leur dĂ©cĂšs n’est rien comparĂ© Ă  ce que tu ressens actuellement. Tu es dĂ©semparĂ©e, suppliant dans le vide Ă  ton pĂšre de te revenir. Miracle pose sa tĂȘte sur tes jambes, cherchant Ă  te rĂ©conforter. Tu le regardes et tu souffres un peu plus.
Dean n’avait jamais voulu de chien, malgrĂ© tes demandes rĂ©currentes. Il disait toujours qu’avec votre train de vie, vous ne pourriez pas vous en occuper comme il faut et surtout qu’aucun chien ne montrerait dans l’Impala tant qu’il serait en vie. Toutefois, quand votre vie est revenue Ă  la normale, il a rĂ©cupĂ©rĂ© Miracle. Tu le soupçonne secrĂštement de toujours avoir voulu un chien et que ton caprice lui a servi d’excuse pour enfin en adopter un. Quand il avait ramenĂ© Miracle, tu n’avais pas Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© de voir que c’était ce chien qu’il avait rĂ©cupĂ©rĂ©. Miracle avait rĂ©ussi Ă  se faire une place dans le cƓur de Dean dĂšs leur premiĂšre rencontre, bien qu’il ne l’avouerait jamais
 ne l’aurait jamais avouĂ©.
Dean commençait enfin Ă  avoir Ă  peu prĂšs la vie qu’il voulait vraiment, loin des apocalypses Ă  rĂ©pĂ©tition et ça venait de lui ĂȘtre arrachĂ© tout aussi vite. Ce n’est pas juste. Ton pĂšre ne mĂ©rite pas de mourir si jeune et tu as encore besoin de lui. Tu auras toujours besoin de lui.
Tu restes appuyĂ©e contre ta porte avec Miracle dans tes bras pendant plusieurs heures. En fait, tu ignores combien de temps tu es restĂ©e dans cette position. Tu es paralysĂ©e, le temps a cessĂ© d’avancer depuis ta discussion avec Sam. Peut-ĂȘtre qu’il s’est Ă©coulĂ© deux heures ou une journĂ©e, tu ne sais pas et tu n’as pas le courage de vĂ©rifier sur ton tĂ©lĂ©phone. Tout ce que tu veux, c’est ton pĂšre. Tu t’en fiches de l’heure ou si tu dois manger. Tu as juste besoin de Dean et de son rĂ©confort.
Tu repenses Ă  toutes les fois oĂč tu as perdu Dean et aux diffĂ©rentes façons dont il t’est revenu. Il y a toujours eu une solution. Cette fois, il doit y en avoir une Ă©galement. Son heure n’a pas encore sonnĂ©. Tu peux encore ressusciter ton pĂšre, peu importe le sacrifice que tu dois faire. Tu sĂšches tes joues et te lĂšves du sol. DĂ©terminĂ©e, tu quittes ta chambre et marches jusqu’à la bibliothĂšque, Miracle te suivant. Tu sors diffĂ©rents livres que tu connais dĂ©jĂ  et d’autres que tu n’as jamais lu mais qui pourraient t’ĂȘtre utiles. Sur la table, tu as au moins quatre piles de dix livres, pourtant ça ne te dĂ©courage pas. Tu pourrais lire mille livres, tant que tu finis par trouver une solution, c’est ce qui compte. Tu prends un bouquin et commences Ă  le parcourir et tu notes sur un papier les informations susceptibles de t’aider.
Tu viens tout juste de finir une pile entiĂšre quand la voix de Sam te tire de ta lecture, te faisant sursauter. Sam te regarde, inquiet alors que tu ne lui prĂȘtes pas plus attention et reprends tes recherches. Sam s’assoit en face de toi, mais reste silencieux. Il t’observe quelques minutes avant de prendre la parole.
-Tu veux en parler ?
-Non.
-D’accord. Je vais faire son enterrement de chasseur demain. Si tu veux me joindre.
-Ne brĂ»le pas son corps ! t’exclames-tu suite Ă  son information.
-Il le faut bien et tu le sais.
-Non ! Si tu fais ça, ça sera encore plus compliqué pour le sauver.
-Qu’est-ce que tu recherches prĂ©cisĂ©ment, Y/N ? questionne Sam, craignant la rĂ©ponse.
-Un moyen de ressusciter papa.
-Y/N, on ne peut pas faire ça, dit-il fermement et tu le regardes sévÚrement.
-Pourquoi ? Ça ne vous a pas arrĂȘtĂ©, toi et papa, de le faire plein de fois avant, pourquoi est-ce que ça serait diffĂ©rent maintenant ?
-Parce qu’à chaque fois qu’on a voulu tromper la mort, ça a causĂ© de gros problĂšmes, tu le sais bien.
-On pourra s’occuper des consĂ©quences. Comme toujours. Papa ne peut pas ĂȘtre mort, pas comme ça, pas maintenant alors que tout allait mieux. Je vais le ramener, peu importe le prix, affirmes-tu en ouvrant un autre bouquin.
-MĂȘme si tu devais en mourir ? interroge Sam, surpris.
-Tant qu’il est en vie, c’est tout ce qui compte.
-Y/N, ton pĂšre ne voudrait pas que tu sacrifies ta vie pour lui. Il voudrait que tu la vis.
-Ça n’a pas de sens s’il n’est pas là, dis-tu alors que tes lùvres tremblent. J’ai besoin de lui, Oncle Sam. Je dois le ramener.
-On ne peut pas.
-Bien sĂ»r que si, on peut ! On peut trouver une solution, dĂ©fends-tu avant d’avoir une illumination. Je suis mĂȘme sĂ»re que si on demandait Ă  Jack, il le ferait. AprĂšs tout, on est mieux placĂ© dans l’estime du Dieu actuel, on est sa famille.
-Y/N, on ne peut pas le sauver, pas cette fois, insiste Sam, t’énervant.
-Si tu ne veux pas sauver ton grand frĂšre qui a tout sacrifiĂ© pour toi, c’est ton problĂšme, moi, je vais le sauver. Alors soit, tu m’aides, soit tu me laisses tranquille.
-Il est temps qu’il repose en paix, surtout aprĂšs tout ce qu’il a vĂ©cu.
-Justement, aprĂšs tout ce qu’il a vĂ©cu, il mĂ©rite enfin de vivre sans se soucier de Lucifer, Dieu ou je ne sais quel autre Archange.
Tu regardes Sam, un air dĂ©terminĂ© sur le visage. Sam ne rĂ©pond pas tout de suite avant de peser le pour et le contre et de t’avouer :
-Dean a spĂ©cifiquement demandĂ© Ă  ne pas ĂȘtre ramenĂ© car il connaissait trop bien les consĂ©quences alors respecte son souhait.
-Il Ă©tait mourant, il ne savait pas ce qu’il voulait. Maintenant, laisse-moi, j’ai encore pleins de recherches Ă  faire.
Vaincu, Sam soupire puis quitte la bibliothĂšque. Il voit bien que tu es dĂ©sespĂ©rĂ©e et dans le dĂ©ni. Il a espoir que tu rĂ©alises bien assez vite que ramener Dean est dangereux et inutile. Il a juste peur que tu le rĂ©alises trop tard et que tu souffres encore plus. En tout cas, il a promis Ă  Dean de toujours veiller sur toi et c’est ce qu’il va faire. Que tu le veuilles proche de toi ou pas, Sam sera Ă  tes cĂŽtĂ©s pour te rĂ©conforter quand tu accepteras la mort de Dean.
Le lendemain, Sam fait l’enterrement de chasseur de Dean seul. Il a essayĂ© de te convaincre de venir, mais tu as refusĂ©, prĂ©fĂ©rant te perdre dans tes recherches. Sam aurait aimĂ© enterrer Dean plus tard, craignant que tu finisses par regretter d’avoir manquĂ© ce dernier au revoir Ă  Dean, malheureusement, ça devait se faire le plus tĂŽt possible.
Sam s’inquiĂšte de plus en plus pour toi. Tu t’es complĂštement renfermĂ©e. Tu ne fais que lire tous les livres de la bibliothĂšque et faire des recherches plus poussĂ©es sur internet sans dormir et manger. Il t’amĂšne de la nourriture, mais tu ne manges presque rien et tu enchaines les nuits blanches, malgrĂ© ses protestations. Il ne sait pas quoi faire pour t’aider. Il savait que tu serais dĂ©vastĂ©e en apprenant le dĂ©cĂšs de Dean, mais il ne s’attendait pas Ă  cette rĂ©action de ta part.
Quelques semaines plus tard, la situation n’a pas Ă©voluĂ©, si ce n’est que tu es maintenant enfermĂ©e dans ta chambre et non plus dans la bibliothĂšque afin d’éviter Sam. Tu lui en veux toujours de ne pas vouloir t’aider Ă  sauver ton pĂšre. Tu ne comprends pas comment il peut ĂȘtre si passif face Ă  toute cette histoire. Ton pĂšre aurait tout fait pour ramener Sam si la situation avait Ă©tĂ© inversĂ©e, tu en es sĂ»re.
Tu finis de lire le dernier livre que tu as pris de la bibliothĂšque quand tu as une illumination. Tu penses savoir oĂč chercher sauf que tu n’as pas vu le bouquin quand tu as fouillĂ© toutes les Ă©tagĂšres ou alors tu aurais commencĂ© par celui-ci tout de suite. Dans le doute, tu inspectes le bazar qu’est devenu ta chambre avant de te rendre dans la bibliothĂšque et vĂ©rifier quatre fois. Tu essayes de te rappeler oĂč est-ce qu’il pourrait ĂȘtre quand un souvenir te revient en tĂȘte. Tu l’as vu pour la derniĂšre fois dans la chambre de ton pĂšre il y a quelques semaines. Tu n’as pas remis un pied dans la chambre de Dean depuis sa derniĂšre chasse. Tu n’oses pas. Tu voudrais y aller. En temps normal, quand tu vas mal, il n’est pas rare que tu retrouves ton pĂšre dans sa chambre pour qu’il te rĂ©conforte, mais si tu y allais maintenant, tu ferais face Ă  un lourd silence et tu ne veux pas y faire face.
À contrecƓur, tu finis par marcher avec lenteur jusqu’à la chambre de Dean. Tu restes devant la porte pendant quelque temps, hĂ©sitant Ă  entrer. Tu ne sais pas si tu es prĂȘte Ă  entrer dans sa chambre, mais d’un autre cĂŽtĂ©, tu as besoin de ce livre, il pourrait ĂȘtre la solution. Tu prends une grande inspiration et tu ouvres la porte. La lumiĂšre du couloir pĂ©nĂštre dans la piĂšce et tu peux voir le lit fait, sa collection de musique et le livre que tu cherches sur le bureau. Tu allumes la piĂšce et tu fais de grands pas jusqu’au bureau, voulant quitter les lieux le plus vite possible. Toutefois, tu ne sors pas tout de suite. Sur la chaise de bureau, tu trouves une des chemises de ton pĂšre. Les larmes te montant aux yeux, tu la prends en main et la portes Ă  ton nez. Tu humes l’odeur familiĂšre de ton pĂšre et tu fonds en larmes en un instant. Tu aimerais que Dean entre dans sa chambre et te dise de ne pas lui voler une de ses cassettes, comme tu as souvent l’habitude de faire. À chaque fois qu’il te rĂ©primandait, il faisait comme si ça le dĂ©rangeait alors qu’il adorait voir qu’il t’avait transmis sa passion pour le rock classique. Sa chambre est maintenant tout ce qu’il te reste de lui et tu ne veux rien perdre de cet endroit, mĂȘme l’objet le plus insignifiant comme le menu pour le burger Ă  quelques kilomĂštres du bunker est d’une valeur inestimable.
Tes yeux tombent sur un papier posĂ© au milieu du bureau. Tu le lis avec attention et dĂ©couvres que c’est une candidature pour ĂȘtre pompier oĂč tu peux voir la signature avec son nom en bas de la page. Tu sanglotes alors que tu repenses Ă  la fois oĂč ton pĂšre t'avait avouĂ© ce qu’il aurait aimĂ© faire s’il n’avait pas Ă©tĂ© chasseur.
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C’était il y a quelques annĂ©es, un matin d’automne. Dean t’avait levĂ© tĂŽt. Trop tĂŽt. À quatre heures du matin pour ĂȘtre prĂ©cis. Il t’avait rĂ©veillĂ©, car il voulait faire une journĂ©e pĂšre-fille. VoilĂ  comment tu t’étais retrouvĂ©e dans l’Impala aussi tĂŽt alors que tu dormais encore mentalement et que ton pĂšre Ă©tait content de passer un moment avec toi.
-Tu sais, une journĂ©e pĂšre-fille peut commencer aprĂšs dix heures, t’étais-tu plaint, en baillant.
-Tu ne vas pas regretter de t’ĂȘtre rĂ©veillĂ©e tĂŽt, crois-moi. On est presque arrivĂ©s.
-Ça a intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre gĂ©nial sinon c’est moi qui choisis la musique dans la voiture la prochaine fois.
-Bien sûr que non ! Tu connais la rÚgle, avait refusé Dean.
-Ouais, ouais, le conducteur choisit la musique et le tueur se tait. Je mĂ©rite quand mĂȘme une compensation !
-Je t’ai pris des donuts, s’était-il exclamĂ© en montrant la boĂźte rose Ă  tes pieds.
-C’est un bon dĂ©but.
Quelques minutes plus tard, vous Ă©tiez arrivĂ©s prĂšs d’un lac. Dean t’avait invitĂ© Ă  sortir de la voiture et Ă  vous appuyer contre le capot, les donuts en main. MalgrĂ© la fraĂźcheur du matin, vous aviez commencĂ© Ă  manger alors que le soleil se levait. Le ciel avait pris une magnifique teinte ambrĂ©e et le reflet dans le lac rendait la scĂšne encore plus belle. C’était calme, Ă  l’exception de quelques oiseaux se rĂ©veillant.
-Alors, ça en valait pas le coup ? avait questionné Dean avec un sourire en coin.
-Ok, tu avais raison et puis, les donuts sont délicieux aussi. Je ne te pensais pas fan de lever du soleil.
-Je peux m’intĂ©resser Ă  la nature, parfois !
-ArrĂȘte ou alors tu vas seulement manger de la salade comme Oncle Sam, avais-tu rĂ©pondu avec un faux air apeurĂ©, Dean a levĂ© les yeux au ciel.
-Le fait est que c’est un bon moment à passer entre un pùre et sa fille, loin de toutes les menaces surnaturelles, avait dit Dean en te serrant contre lui.
-C’est vrai.
-Et comme ça, je peux me rattraper en tant que pÚre, un peu.
-Tu n’as rien Ă  rattraper. Tu es un pĂšre gĂ©nial.
-Aucun enfant ne mĂ©rite de grandir comme tu as grandi, comme j’ai grandi. Je m’étais toujours promis de ne pas faire les mĂȘmes erreurs que mon pĂšre et voilĂ  que tu es quand mĂȘme mĂȘlĂ©e Ă  toutes ces conneries entre deux cours, avait-il bougonnĂ© en Ă©vitant ton regard.
-Dois-je te rappeler que si j’ai commencĂ© Ă  chasser, c’est parce que je t’ai suivi, pas parce que tu m’as forcĂ© ?
-Je suis encore en colùre pour ça. Tu n’avais pas à nous suivre alors que tu ignorais la menace, ça aurait pu mal se finir !
-Le fait est que je t’ai sauvĂ© les miches face Ă  ces loups-garous, avais-tu rĂ©torquĂ© avec un sourire fier.
-Et tu as surtout eu de la chance. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si tu avais Ă©tĂ© blessĂ©e.
-J’ai appris des meilleurs, il ne peut rien m’arriver.
-Ça ne veut rien dire. Avec Sam, on s’en est toujours tirĂ©s de justesse. Je n’aime pas que tu sois dans la vie de chasseurs, avait confessĂ© Dean avec un regard triste.
-Je l’ai choisie. Tu me donnes toujours une porte de sortie et je ne la prends jamais, car j’aime chasser.
-Peut-ĂȘtre, mais j’aimerais que tu aies l’occasion d’avoir une vie normale, tu le mĂ©rites.
-Je ne chasserai peut-ĂȘtre pas toute ma vie, je n’en sais rien, mais pour l’instant, c’est ce que je veux faire. Pour ĂȘtre honnĂȘte, je ne sais pas ce que je ferais si je n’étais pas chasseuse. Et puis, tu mĂ©rites une vie normale aussi, tu sais, avais-tu affirmĂ© fermement.
-C’est trop tard pour moi. Et puis, je ne suis pas fait pour la vie bien rangĂ©e. Mais pour toi, ça peut encore ĂȘtre diffĂ©rent.
Ton cƓur s’était brisĂ© en entendant ton pĂšre dire ceci. Tu aurais aimĂ© que sa vie soit diffĂ©rente, que son pĂšre lui ait donnĂ© le choix quand il Ă©tait jeune. Dean avait beau gardĂ© ce qu’il ressentait pour lui, tu arrivais quand mĂȘme Ă  lire en lui comme dans un livre ouvert. Peu importe ce qu’il pouvait affirmer, tu savais que ton pĂšre aurait aimĂ© une vie plus calme qu’il n’avait.
-Tu aurais fait quoi, si tu n’étais pas chasseur ? avais-tu demandĂ© de but en blanc.
-Qu’est-ce que tu veux dire ?
-Si tu avais eu une vie normale, bien rangé, tu aurais fait quel métier ?
-Je ne sais pas, avait-il rĂ©pondu, mais tu ne l’avais pas cru.
-Tu vas pas me faire croire que tu n’y as jamais pensĂ© ! Je te vois bien dans un job oĂč tu aides les personnes.
-J’aurais adorĂ© ĂȘtre pompier, avait avouĂ© Dean aprĂšs une pause.
-Tu aurais fait un super pompier, j’en suis sĂ»re. Qui sait peut-ĂȘtre qu’un jour tu auras la chance de le faire ?
-Je pense pas non. Je me suis fait Ă  l’idĂ©e que je serai toujours un chasseur et sans la chasse, je n’aurais sĂ»rement jamais connu ta mĂšre et tu ne serais pas lĂ  et c’est tout ce qui compte, avait-il affirmĂ© avec un sourire sincĂšre.
-Tu resteras toujours lĂ , hein ?
-Toujours, avait-il promis.
Vous aviez continuĂ© Ă  regarder le soleil se lever en parlant de choses plus banales cette fois, tu t’étais notamment plaint de quelques professeurs et Dean t’avait partagĂ© son expĂ©rience du lycĂ©e - tout en laissant de cĂŽtĂ© quelques dĂ©tails pour ne pas ĂȘtre une mauvaise influence.
Le reste de la journĂ©e, Dean t’avait appris Ă  conduire BĂ©bĂ©, chose qui n’arrivait pas souvent. Tu Ă©tais si contente de voir que ton pĂšre te faisait Ă  ce point confiance. Tu avais bien Ă©coutĂ© Dean afin d’éviter de faire une bĂȘtise. Dean, quant Ă  lui, avait adorĂ© partager cet instant avec toi, malgrĂ© une certaine nervositĂ© envers BĂ©bĂ© qui pouvait ĂȘtre abĂźmĂ©e Ă  n’importe quel moment. AprĂšs ce jour-lĂ , cet endroit Ă©tait rapidement devenu votre endroit pĂšre-fille.
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En repensant Ă  cette journĂ©e, tu rĂ©alises Ă  quel point Dean avait enfin l’occasion de vivre vraiment comme il le voulait. Il allait sĂ»rement rĂ©duire les chasses pour faire ce qu’il souhaitait faire depuis toujours et sa chance Ă  une vie normale lui avait Ă©tĂ© arrachĂ©. AprĂšs tout ce qu’il avait vĂ©cu, il mĂ©ritait cette chance.
De plus, tu prends conscience que plus jamais tu ne feras de journĂ©e pĂšre-fille oĂč Dean te rĂ©veille avant le soleil afin que vous profitiez vraiment de chaque instant. Si tu avais su, tu aurais fait en sorte de mĂ©moriser chaque seconde de votre derniĂšre journĂ©e. Tous ces souvenirs font partie du passĂ© et tu ne supportes pas cette idĂ©e. Tu ne peux plus rester un autre jour sĂ©parĂ© de ton pĂšre, tu es dĂ©sespĂ©rĂ©e et tu dois le sauver. Tu gardes la chemise en main pendant que tu fermes la porte puis, tu te mets Ă  prier Jack, regardant en l’air.
-S’il te plaĂźt, Jack, si tu m’entends, tu dois m’aider. Je te dĂ©rangerai que cette fois, je te le promets. Je ne te demanderai rien d’autre. J’ai juste besoin de mon pĂšre, tu dois le ramener. S’il te plaĂźt, aide-moi.
Tu continues tes supplications, fermant les yeux comme si ça allait donner plus de force Ă  tes priĂšres. Au bout de quelques minutes, la voix de Jack disant ton prĂ©nom rĂ©sonne dans la piĂšce. Tu ouvres les yeux et sautes dans ses bras. Il t’avait tellement manquĂ©. Tu avais vite considĂ©rĂ© Jack comme ton petit frĂšre aprĂšs sa naissance alors quand il a repris le flambeau aprĂšs Chuck, tu avais eu un pincement au cƓur. Tu es ravie de voir que malgrĂ© ses nouvelles responsabilitĂ©s, il rĂ©pond Ă  ton appel.
-Je suis content de te revoir, Y/N.
-Moi aussi, tu n’as pas idĂ©e.
-Tu as priĂ© pour me parler de Dean. Sache qu’il est bien au Paradis. Il le mĂ©rite aprĂšs tout ce qu’il a fait, t’informe-t-il avec un sourire sincĂšre.
-Il mĂ©rite de vivre, surtout. Jack, je sais que je t’en demande beaucoup, mais il ne peut pas rester au Paradis, il a une vie ici, il doit la vivre.
-Je ne peux pas faire ça et tu le sais.
-Tu es le nouveau Dieu, bien sĂ»r que tu peux ! t’exclames-tu, outrĂ©e.
-AprĂšs tout ce qu’il a sacrifiĂ©, Dean peut enfin se reposer.
-Non, il peut enfin vivre ! Jack, tu dois le sauver, supplies-tu, les larmes aux yeux.
-Je ne peux pas dĂ©truire le nouvel Ă©quilibre qu’on vient tout juste d’installer et puis, il ne veut pas, Y/N, il sait le prix Ă  payer et il ne veut pas que toi et Sam le payez, surtout toi, rĂ©pond Jack, calmement.
-Tu mens ! Mon pĂšre ne me laisserait pas. S’il te plaĂźt, Jack, je t’en supplie de m’aider. Que tu m’aides ou pas, je trouverai une solution, mais avec ton aide, je ferai moins de dĂ©gĂąts.
-Ma rĂ©ponse reste la mĂȘme. J’en suis dĂ©solĂ©, insiste-t-il, t’énervant.
-Pars. Je me dĂ©brouillerai seule. Je n’ai pas besoin de toi ! Pars !
Déçu, Jack disparaĂźt, te laissant seule dans la chambre de Dean. Tu n’arrives pas Ă  comprendre pourquoi personne ne veut t’aider. Tu ne demandes pas Ă  ramener un monstre, juste ton pĂšre alors pourquoi tout le monde te laisse tomber ? Tes larmes qui avaient cessĂ© de couler refont leur chemin sur tes joues en une seconde. Tu en as marre de tout. Tu en as marre de pleurer. Tu en as marre que personne ne t’aide. Et surtout, tu en as marre de pas avoir ton pĂšre.
FatiguĂ©e mentalement, tu finis par t’allonger sur le lit de Dean et serres la chemise contre toi, espĂ©rant que ça t’apporte un brin de rĂ©confort. Tu continues de pleurer jusqu’à ce que tu t’endormes rĂ©ellement pour la premiĂšre fois depuis plusieurs semaines.
Un lĂ©ger courant d’air caressant ton corps te tire de ton sommeil. Tu ouvres les yeux, ne comprenant pas d’oĂč il vient et tu dĂ©couvres que tu es sur la banquette arriĂšre de l’Impala. Tu ignores comment tu t’es retrouvĂ©e dans la voiture de Dean. A peine relĂšves-tu la tĂȘte que tu vois la portiĂšre ouverte et ton pĂšre qui t’invite Ă  sortir. ChoquĂ©e, il te faut une seconde avant de lui sauter dans les bras. Dean te rend ton Ă©treinte et te caresse ton dos alors que tu portes ton attention sur ses Ă©paules qui bougent au rythme de sa respiration comme pour t’assurer qu’il est bien vivant. Au bout de quelques minutes, tu te sĂ©pares lĂ©gĂšrement de lui et Dean te tire pour que vous puissiez vous appuyer contre le capot de l’Impala qui est garĂ© devant le lac. Dean passe son bras autour de tes Ă©paules alors que tu poses ta tĂȘte contre la sienne.
-Papa, est-ce que c’est un rĂȘve ou la rĂ©alitĂ© ? Je suis perdue, je n’ai pas encore rĂ©ussi Ă  trouver une solution pour te ressusciter, comment tu peux ĂȘtre lĂ  ? Et comment je me suis retrouvĂ©e dans l’Impala ?
-Il faut croire que Jack a trouvĂ© une solution pour qu’on se retrouve, rĂ©pond Dean, te donnant espoir, malgrĂ© lui.
-Donc, c’est bon ? Tu es sauvĂ© ?
-Non, ma puce. Jack et Sam avaient raison quand ils disaient que je ne voulais pas ĂȘtre ramenĂ© Ă  la vie.
-Mais pourquoi ? Tu avais enfin ce que tu voulais ! t’indignes-tu en te sĂ©parant de l’étreinte de Dean.
-Je ne peux pas continuer à mourir et à revivre continuellement, il fallait bien que ça arrive un jour.
-Oui, quand tu serais vieux, trĂšs vieux, pas maintenant !
-J’aurais aimĂ© que ça soit plus tard aussi, mais c’est comme ça, on y peut rien. Y/N/N, je ne veux pas que tu passes ta vie Ă  trouver un moyen de me ramener, ça finit toujours mal. Je te promets que je ne regrette rien, je vais bien et je peux enfin me reposer. Tu dois continuer Ă  vivre ta vie sans te soucier pour moi, rĂ©pond-il, calmement.
-Mais j’ai besoin de toi, papa, rĂ©torques-tu en secouant la tĂȘte. Il y a encore tellement de choses que j’ignore, j’ai encore tellement de questions Ă  te poser sur le surnaturel, sur ce que je dois faire, sur comment ĂȘtre et d’autres questions auxquelles je n’ai pas encore pensĂ©es. C’est trop compliquĂ© de vivre sans toi, dis-tu, la voix se brisant.
-Tu y arriveras, je sais que tu y arriveras. Tu es une battante, une Winchester. Je suis fier de toi et de la femme que tu es devenue, j’espùre que tu le sais.
-Oncle Sam me l’a dit.
-Ne le rejette pas. Il essaye de te soutenir du mieux qu’il peut tout en respectant ce que je lui ai demandĂ©, dĂ©clare Dean avec tendresse.
-Tu m’avais dit que tu ne me laisserais jamais. Tu m’avais promis que tu serais toujours là.
-Et c’est le cas. Je serai toujours Ă  tes cĂŽtĂ©s mĂȘme si tu ne me vois pas. Je ne t’abandonnerai jamais et quand le temps sera venu, on se retrouvera.
-Je veux qu’on se retrouve maintenant, pleures-tu et Dean te prend dans ses bras.
-Je l’aimerais aussi, mais c’est comme ça. Je suis dĂ©solĂ© qu’on ait pas eu plus de temps. Je t’aime, ma puce, ne l’oublie jamais.
-Je t’aime aussi, papa, dis-tu avant de faire un pas en arriĂšre. Je m’excuserai auprĂšs d’Oncle Sam, je n’aurais pas dĂ» lui crier dessus.
-Il ne t’en veut pas, j’en suis sĂ»r. Ça va aller, ne t’inquiĂšte pas, dit-il en t’embrassant la tempe. Allez, profitons de ce moment. Donuts ?
Un petit sourire prend place sur ton visage quand il te tend le gĂąteau. Tu l’acceptes avec plaisir et le manges dĂ©licatement, apprĂ©ciant cet instant privilĂ©giĂ©. Mentalement, tu remercies Jack et tu t’excuses avant de te concentrer Ă  nouveau sur le lac illuminĂ© par le lever du soleil jusqu’à ce que tu t’endormes doucement.
Quand tu te rĂ©veilles, tu es de nouveau dans la chambre de Dean, la chemise Ă  cĂŽtĂ© de toi. Une seule larme coule sur ta joue, mais cette fois, cette larme ne reprĂ©sente pas seulement la douleur de la perte de ton pĂšre. Cette larme est remplie de tristesse, certe, mais aussi de joie, car tu as pu avoir un dernier instant avec lui. Cette larme coule, car tu sais que la mort de Dean t’affecte encore, mais il a raison, il ne peut pas ĂȘtre ramenĂ© Ă  la vie et tu dois l’accepter. Tu sais que malgrĂ© tout, il est toujours Ă  tes cĂŽtĂ©s.
Tu regardes l’heure sur la table de nuit et voit qu’il est encore tĂŽt et que le soleil est en train de se lever. Tu rĂ©cupĂšres une des vestes de ton pĂšre dans son placard et tu sors du bunker avec Miracle qui s’est levĂ© en t’entendant. Dehors, tu regardes l’aube, ton cƓur se serrant lĂ©gĂšrement dans ta poitrine. Peu importe combien de lever de soleil tu vas devoir vivre sans Dean, tu te promets de privilĂ©gier au moins un jour par semaine pour le regarder et penser Ă  ton pĂšre. Tu veux le garder en vie dans ta tĂȘte et pour ça, tu veux continuer les traditions que vous aviez quand il Ă©tait encore lĂ .
Lorsque la journĂ©e a officiellement commencĂ©, tu rĂ©cupĂšres les clĂ©s de BĂ©bĂ© et conduis jusque dans le centre-ville, plus prĂ©cisĂ©ment Ă  l’école des pompiers. Tu entres dans le bĂątiment et attends ton tour Ă  l’accueil. Quand c’est le cas, la femme t’invite Ă  avancer et Ă  dire ta requĂȘte.
-J’aimerais m’inscrire pour ĂȘtre pompier, s’il vous plaĂźt.
La femme te donne quelques informations et des formulaires Ă  remplir. Lorsqu’elle t’a tout expliquĂ©, tu la remercie et retournes dans l’Impala. Assise Ă  la place conducteur, tu regardes les papiers avec un sourire doux-amer. MĂȘme si tu ne vois pas Dean, tu sais qu’il est lĂ  Ă  tes cĂŽtĂ©s, content de voir que tu quittes officiellement la vie de chasseur et que tu rĂ©alises tes rĂȘves en plus des siens.
Masterlist
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peut-etre · 3 months ago
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poÚme du jeudi 10 mars 
11h 
Certes il peut dire 
Obscùne parce qu’interdit 
Penile penile b b 
TantÎt mùle ou femelle 
Les ongles fragiles
Autour des doigts j’ai deux petites mains 
Au moins mes cheveux sont bien propres 
Bien sĂ»r j’ai perdu qui j’étais j’ai perdu mes amours 
Qui rythmaient les journées les séances et les conversations 
Et les rumeurs qui couraient qui prenaient le train 
Quatre bagues pour dix doigts et aucune qui veut dire je veux t’aimer 
Mon amour je ne t’ai jamais appelĂ© mon amour tu ne m’as jamais aimĂ©e 
J’ai tentĂ© tous les remĂšdes pourtant 
PrĂȘte Ă  ĂȘtre mal aimĂ©e pour que tu m’aimes au moins 
Et que je te regarde ĂȘtre idiot tous les soirs au moins 
Pour toutes mes paroles il y avait des versions censurées 
Pas une question mais je connaissais toutes les réponses
Tu ne sais pas m’écouter toi qui n’es pas sensible au fouet 
Qui n’es pas sensible à mon absence 
Mon absence c’est rien 
Je suis morte quand je franchis la porte 
Maintenant je moisis sur une chaise 
Maintenant il y a la guerre de partout 
Virés des universités bientÎt interdit de lire 
Dans quatre jour plus de masque 
Je pleure un peu derriÚre la peau de mes paupiÚres 
Personne ne fait rien que de mentir 
Les gens qui se trompent de salle et qui pleurent comme des chiens 
Dans des manifestations dont on ne parle nulle part 
Comment manifeste-je
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histoire-glitchienne · 1 year ago
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Touristes: une comédie roman-horrifique du sexe au crime

Petite soirĂ©e solo, envie de savourer un bon repas et une petite biĂšre devant un petit film. Ne supportant guĂšre les films trĂšs gores ( j’ai failli vomir mes tripes devant « La maison prĂšs du cimetiĂšre »et puis bon 
 je m’®apprĂȘte Ă  manger un bon chili
 ÂŽfin bref, pas envie d’avoir l’impression de manger une bouillie de tripes: une autre fois peut-ĂȘtre ( ou pas
) Je m’hasarde alors dans le catalogue de Shadows et je tombe sur une affiche qui attire mon regard: couple et petit chien aux expressions peu avenantes posant devant des restes humains. Contraste. Je ne suis pas friande des comĂ©dies romantiques mais s’il y a des tueurs en sĂ©rie dedans, je suis toujours partante!
Deux amoureux misanthropes tuent afin de prouver leur amour l’un Ă  l’autre. Le crime est Ă  la fois le ciment de leur « amour » et le feu destructeur. Au diable les films Ă  l’eau de rose : ComĂ©die roman-horrifique noire, grinçante et brut du sexe au crime !
Gros coup de cƓur ❀ ❀❀❀❀ @shadowzvod @occulture_ytb #instafilm #blogcinema #instacinema #instablog #cinemahorreur
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praline1968 · 11 months ago
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Mon beau Charly,
Mon petit bouchon,
Ma beautĂ© suprĂȘme,
Ma petite merveille,
Il y a 1 an aujourd’hui, tu prenais ton envol Ă  3h40 alors que tu Ă©tais dans mes bras.
Tu Ă©tais agitĂ©, j’ai essayĂ© de t’apaiser mais je n’y suis pas arrivĂ©e Ă  mon plus grand dĂ©sespoir.
MalgrĂ© des signes d’affaiblissement que j’avais mis sur le compte d’un dĂ©but de vieillesse,
Je n’ai pas vu, senti, compris, qu’une tumeur grandissait dans ton ventre depuis des mois.
Le poids des regrets et de la culpabilité me ronge un peu plus chaque jour.
Ton départ est le plus grand malheur de ma vie terrestre, nous étions si fusionnels.
Tu Ă©tais ma boussole, tu Ă©tais ma lumiĂšre, aujourd’hui, sans toi, je suis perdue dans le noir.
J’ai perdu le goĂ»t de vivre, plus rien n’a d’intĂ©rĂȘt ni de sens dorĂ©navant.
J’attends juste la fin au plus vite en espĂ©rant que je pourrai enfin te retrouver.
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đŸŽ€ Michel PĂ©pĂ© ~ Le coeur des anges 🎧
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(Petit poĂšme que j’ai Ă©crit pour toi le 24 dĂ©cembre 2022)
đŸ©” Mon Charly đŸ©”
Il y a 9 ans, tu apparaissais et venais combler ma vie,
TĂ©l un don venu du ciel, tu rallumais mes jours et mes nuits,
Pour moi, revenait alors le goĂ»t de vivre, l’énergie,
Un vrai bonheur, un Ă©clair de temps et de vie qui dĂ©jĂ  s’enfuit,
Et me laisse dans un silence, une solitude et une détresse infinie.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi Ă  vivre sans toi đŸ™đŸ»
Petit chien de caractĂšre, petit ĂȘtre d’exception,
Tes grands yeux noirs respiraient l’intelligence,
Coquin, joueur, espiĂšgle, bavard et rĂąleur,
Tu t’exprimais toujours avec ferveur,
Florilùge d’intonations sonores,
Tu t’affirmais avec assurance, Ă©nergie et passion,
T’avoir dans mon existence fut une extraordinaire chance.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi Ă  vivre sans toi đŸ™đŸ»
Tes mimiques, ta joie de vivre, tes discours, ta drĂŽlerie,
Emplissait la maison de joie, de rires et de fantaisie,
Ta démarche aérienne si gracieuse, telle une élégante danseuse,
Ton majestueux panachon exprimait ton humeur toujours joyeuse,
Ta prĂ©sence nous inondait d’amour et rayonnait d’une maniĂšre inouĂŻe.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi Ă  vivre sans toi đŸ™đŸ»
Ce si triste et douloureux dernier soir,
MalgrĂ© ton hospitalisation, je t’ai ramenĂ© dans ta maison, prĂšs des tiens,
Je ne voulais pas que tu restes Ă  la clinique sans personne ni rien,
Seul dans cette cage, dans la peur, l’angoisse, le froid et le noir,
Je ne sais pas si ma décision fût la bonne,
J’espĂšre juste que ce choix aurait aussi Ă©tĂ© le tien.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi Ă  vivre sans toi đŸ™đŸ»
La nuit de ce 22 dĂ©cembre qui a vu s’éteindre ta lumiĂšre,
Quand ton souffle s’est subitement arrĂȘtĂ©,
Et que ton petit corps dans mes bras a soudain cessĂ© de s’agiter,
J’ai senti ton esprit s’envoler, tu Ă©tais enfin libĂ©rĂ©.
J’ai alors ressenti cet indescriptible vide abyssal oĂč s’arrĂȘte l’univers,
Incommensurable et insupportable dĂ©chirure qu’à jamais j’aurai du mal Ă  porter.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi Ă  vivre sans toi đŸ™đŸ»
A présent, il me reste les médicaments pour ne pas sombrer,
Pour parvenir Ă  trouver le sommeil et ne plus penser,
Malheureusement, chaque jour, il faut bien se réveiller,
Retrouver et affronter cette terrible réalité,
Cette douleur immense, il faudra beaucoup de temps pour l’effacer 💔
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi Ă  vivre sans toi đŸ™đŸ»
A jamais, pour toujours, je t’aime mon Charly 💕 💞
J’espĂšre te retrouver bientĂŽt pour l’éternitĂ© dans l’amour infini đŸ™đŸ»
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au-jardin-de-mon-coeur · 1 year ago
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Mon chien n'est pas juste un animal de compagnie...il est de la famille....
Nous l'aimons, nous le dorlotons et lui apportons toute l'attention dont il a besoin. Et trĂšs naturellement, il nous le rend bien !
Comme lĂ , oĂč il a cette façon bien particuliĂšre de se tenir Ă  mes cĂŽtĂ©s pour un "au revoir" et en mĂȘme temps, me donner tout son amour pour que ma journĂ©e de travail soit des plus agrĂ©ables.
C'est ce que je vous souhaite Ă  toutes et Ă  tous, sans oublier d'ĂȘtre heureux et de prendre soin de vous ! đŸ™đŸ’•đŸ™‹â€â™€ïž
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iletaitunefoismonjournalintime · 6 months ago
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RĂȘve de colĂšre
Cette nuit, j'ai fait un rĂȘve que je n'arrive pas Ă  sortir de ma tĂȘte. Mon compagnon me faisait une de ces rĂ©flexions qui ont le don de m'agacer et lĂ , je me transformais en furie. J'Ă©tais en train de faire du mĂ©nage et je le plaquais contre le mur avec le balais sous la gorge en appuyant bien fort. AprĂšs avoir hurlĂ© plusieurs fois "tu m'emmerdes !" je dĂ©versais sur lui une colĂšre et un ras le bol contenu depuis bien trop longtemps. Et vous le savez, lorsqu'une personne calme et qui Ă©vite le conflit pĂšte les plombs, ce n'est pas beau Ă  voir ! Je lui crachais au visage ma rancƓur, suite Ă  toutes ces annĂ©es sans la moindre tendresse, sans sensualitĂ©, sans sexe, sans mot doux, sans attention mĂȘme infime Ă  la femme que je suis. Toutes ces annĂ©es seule dans la maison quand il s'enferme dans sa chambre car oui, nous faisons chambre Ă  part, depuis toujours. Je lui reprochais les weekend Ă  la maison, les rĂ©flexions au sujet des animaux, le peu d'implication dans l'Ă©ducation de notre fils. Tout est sorti bien emballĂ© dans un papier de haine. C'Ă©tait vraiment violent.
Je dois me marier en septembre. Pas par amour, vous l'aurez compris, mais pour rĂ©gulariser notre situation aprĂšs 20 ans ensemble. A nos Ăąges, il faut penser Ă  l'avenir de celui qui restera, quand l'un de nous deux ne sera plus. Et nous pacsĂ©, comme nous l'avions envisagĂ©, ne permet pas d'assurer un complĂ©ment financier Ă  celui qui restera aprĂšs la mort de l'un de nous. Les reproches que je lui ai fait dans mon rĂȘves sont bien rĂ©els. Mais c'est avant tout un homme trĂšs calme, qui se fou que le mĂ©nage soit fait ou pas et qui me fous une paix royale . Un homme qui ne remarque pas les dĂ©tails de ma personne mais qui achĂšte du pain trop cuit alors qu'il prĂ©fĂšre le pain blanc, juste parce que moi je l'aime ainsi. Qui m'achĂšte des fleurs et des plantes, en soldes Ă  1euros chez Lidl certes, mais qui pense Ă  le faire. Qui ne s'occupe pas de l'Ă©ducation de notre fils mais l'emmĂšne souvent Ă  des manifestation sportives et a une belle complicitĂ© avec lui. Qui rĂąle aprĂšs nos animaux mais achĂšte des croquettes friandises aux chats et appelle le chien "mon pĂ©pĂšre". C'est un homme trĂšs casanier, qui n'aime pas partir en weekend et n'accepte les vacances que dans ma famille dans le sud oĂč nous ne faisons presque aucune sortie. Mais c'est un homme qui m'a prouvĂ© que je peux compter sur lui dĂšs qu'il y a une difficultĂ© Ă  affronter. La seule chose que je peux rĂ©ellement lui reprocher, c'est d'avoir arrĂȘter de voir en moi une femme. De ne pas se rendre compte que je suis souvent seule alors qu'il est dans l'appartement. Mais lui et moi nous n'avons quasiment aucune distraction en commun, nous n'aimons absolument pas la mĂȘme chose. Petit a petit, le peu que nous partagions c'est Ă©vanouie. Je ne suis pas malheureuse, loin de lĂ . Je suis simplement seule, dĂ©laissĂ©e. Je ne montre rien, je ne dis rien mais par moment cela m'Ă©touffe. Surtout quand j'imagine que ça ne changera jamais et que je vais devoir vivre ainsi jusqu'Ă  la fin de mes jours.
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visenya-den · 1 year ago
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Nouveaux chapitres bis
tw: mĂ©dicaments, rupture amoureuse, sexe, violences/agressions sexuelles (mais aussi message d’espoir)
Il y a quelques temps je postais un message intitulĂ©Â â€œNouveaux Chapitres” sur ce tumblr, disant que ma vie prenait un chemin diffĂ©rent, que j’avais d’autres centres d’intĂ©rĂȘts. Ce titre Ă©tait un peu prĂ©monitoire.
Ce post va ĂȘtre un peu personnel, parce qu’il va parler d’une relation. Et de la fin de celle-ci.
AprĂšs six ans de relation, mon premier amour m’a larguĂ©e. PremiĂšre rupture. Et ça a fait un mal de chien. J’ai cru que je n’allais jamais m’en remettre, j’avais mal physiquement. J’étais tellement Ă©puisĂ©e de ressasser toute la journĂ©e le pourquoi du comment que je m’endormais vite le soir pour rĂȘver de lui, pour me rĂ©veiller avec le manque de lui. Vraiment je tremblais physiquement.
Un jour il m’annonce ne pas vouloir d’enfant. Choc. Il sait que j’en veux un. Mais je ne peux pas lui en vouloir de changer d’avis, tout le monde a le droit de changer d’avis Ă  un moment ou Ă  un autre. C’est mĂȘme trĂšs honnĂȘte de sa part je trouve. Je dois donc rĂ©flĂ©chir Ă  soit faire le deuil de notre relation, soit le deuil d’un hypothĂ©tique futur enfant. Je me laisse le temps de rĂ©flĂ©chir. Pour que deux jours plus tard par sms je reçoive le fameux “je ne t’aime plus”. Il voulait que je rompe Ă  sa place dĂšs le dĂ©part. J’ai essayĂ© de comprendre, pourquoi il ne m’aimait plus, mais il n’y avait rien Ă  faire. Il est parti du jour au lendemain en me laissant sur le bord du chemin.
Il m’a laissĂ©e. Mon avenir s’effondrait. J’étais au plus bas, mais en mĂȘme temps, et Ă©trangement, je me sentais extrĂȘmement forte. Je ne me suis jamais sentie aussi forte de ma vie. Ni si dĂ©terminĂ©e. 
J’ai pensĂ© Ă  fuir, Ă  quitter mon appartement, ma ville, pour ne plus le croiser. Et puis je me suis dit, pourquoi? Pourquoi quitter mon confort, ma qualitĂ© de vie? Pour tout recommencer ailleurs? ça aurait pu m’aider. Mais non. J’ai dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  850km de chez moi pour ĂȘtre avec lui. Eh bien j’y reste. Mais ce choix n’a cessĂ© de changer les premiers jours. J’étais une girouette qui changeait d’avis en permanence, quand bien mĂȘme tout le monde disait “Ne prends pas de dĂ©cision Ă  chaud”. Ils avaient raison.
J’ai quand mĂȘme Ă©tĂ© chez un mĂ©decin, pour qu’il m’aide, pour chasser ces pensĂ©es qui m’envahissaient, pourquoi? peut-ĂȘtre qu’il reviendra une fois qu’il se sera rendu compte de son erreur? (spoiler alert: c’est normal de penser ça, c’est normal d’espĂ©rer, mais l’espoir fait plus mal qu’autre chose). J’ai pris un de ces mĂ©dicaments et j’ai Ă©tĂ© heureuse pendant quelques heures. Au bout de ces quelques heures, j’ai dĂ©cidĂ© de faire une chose mauvaise. Je connaissais le mot de passe que mon ex utilisait partout, alors je me suis dit, tiens, allons voir sur facebook si ça marche? Pourquoi il a vraiment rompu Ă©tant donnĂ© qu’au fond de moi, je ne le sentais pas honnĂȘte. Depuis six ans, je le connaissais. J’avais vu qu’il n’était pas tranquille. Et j’avais raison. Il y avait une autre fille. Je me suis sentie mal de rompre sa “confiance” ainsi, chose que je n’avais pas faite en six de relation. Pas une seule fois. D’autant plus que je ne suis absolument pas jalouse! J’avais une confiance et une foi aveugle en lui. Mais faire ça, ça m’a aidĂ©e (mais c’est aussi Ă  double tranchant, j’ai lu des choses sur moi que je n’aurais pas du, j’en avais parfaitement conscience cependant lorsque j’ai rĂ©ussi Ă  accĂ©der Ă  son compte). 
Dans la cuvette les mĂ©dicaments. J’avais ma rĂ©ponse. LA rĂ©ponse. Et quelques jours aprĂšs ma rupture, le soir mĂȘme de ma “dĂ©couverte”, j’allais dĂ©jĂ  mieux. En fait, savoir m’a libĂ©rĂ©e d’un poids. Et je me suis rendue compte que ce poids, ce n’était pas la culpabilitĂ©. C’était lui. Lui qui m’étouffait depuis quelques temps maintenant. Alors oui, il s’est comportĂ© comme un lĂąche, un trouillard. Mais au final, il m’avait rendu service en partant. Parce que j’étais libre. Libre de lui. Libre de vivre mes rĂȘves. Au final, je me dis que peut-ĂȘtre, c’est lui le plus courageux de nous deux d’avoir osĂ© faire le premier pas. Mais je me refuse de penser ça trop souvent parce qu’il m’a larguĂ©e en me mentant, me manipulant. 
J’ai toujours rĂȘvĂ© d’aller en Egypte, depuis ma plus tendre enfance. Je lui en avais parlĂ©, que j’adorerais qu’on y aille ensemble. Parce que je cherchais quelqu’un pour m’y accompagner, et il Ă©tait d’accord. Eh bien, j’irai! J’irai seule. En voyage organisĂ© composĂ© uniquement de femmes, mais seule quand mĂȘme. J’ai franchi le pas. J’ai osĂ©. Je me sens forte. Je me sens libre. Je me sens sĂ©duisante et affamĂ©e de la vie. J’avais toujours pensĂ©, pendant six ans, Ă  nous. Plus à “moi”. A nous. Je ne peux pas faire ça parce qu’il n’aime pas trop. Sans le savoir je me sacrifiais. Sacrifiais mes envies pour lui. Dans un couple il faut savoir faire des compromis. C’est ce qu’on dit, et certes c’est vrai. Mais je pense avec le recul que le plus important, c’est de ne pas oublier qui on est, UN individu, tout seul. Et c’est cette individualitĂ© que j’avais perdu. 
Il y a des moments qui font mal. Un peu de nostalgie quand je repense au passĂ©, et aux bons moments. Aux choses que je ne ferai plus avec lui. Parce que des bons moments, il n’y a eu que ça dans notre relation. C’est ça qui a rendu la rupture aussi brutale et choquante. J’ai essayĂ© de ne pas me laisser envahir par la haine, parce que ça n’apporte rien de bon. Et vous savez quoi? J’ai Ă©chouĂ©. J’ai Ă©chouĂ© lorsque j’ai appris qu’il m’avait trompĂ©e. Mais la haine n’a durĂ© que quelques heures. Parce que je n’ai pas que ça Ă  faire, je dois me concentrer sur le plus important: moi. Note importante. Je crois en la sororitĂ©. Je ne l’ai pas dĂ©testĂ©e elle, qui n’avait rien demandĂ©. C’est lui qui est allĂ© la trouver. Je l’ai dĂ©testĂ© LUI. 
On m’a dit que le temps guĂ©rissait toutes les blessures. C’est sans doute vrai. J’en suis encore aux premiĂšres Ă©tapes de ma guĂ©rison. Mais je vais dĂ©jĂ  mieux. Evidemment cette rupture a aussi ravivĂ© des vieilles blessures, est-ce que je retrouverais quelqu’un d’autre? Saurais-je plaire? Satisfaire? J’y travaille actuellement. ça a toujours Ă©tĂ© compliquĂ©, Ă©tant une victime d’agression sexuelle. J’ai des bagages assez lourds avec moi. Des bagages dont il aura eu marre. J’ai toujours eu un petit manque de confiance en moi. Je vais avoir vingt-huit ans, j’ai envie d’envoyer chier les convenances qui disent que les femmes doivent ĂȘtre sĂ©duisantes, ou sont lĂ  pour sĂ©duire. Je lis actuellement la Chair est triste hĂ©las d’Ovidie.  
Au fil de ma lecture, j’ai notĂ© quelques “citations” ou paragraphes que je permet de partager. tw: sexe, violences/agressions sexuelles.
On a beau connaĂźtre l’histoire par coeur, on revient sans cesse vers eux, et le plus grave c’est qu’on les dĂ©fend. Il ne faudrait pas non plus passer pour des mĂ©chantes sorciĂšres misandres, des fĂ©ministes poilues, qui, c’est bien connu, finiront seules avec leur chat, malheureuse de ne plus ĂȘtre regardĂ©es. On craint tellement d’ĂȘtre dĂ©cotĂ©es Ă  l’argus qu’on prĂ©fĂšre caresser les hommes dans le sens du poil, y compris lorsqu’ils nous humilient, lorsqu’ils nous frappent et nous violent, car rien n’est pire dans notre sociĂ©tĂ© que de ne plus ĂȘtre dĂ©sirable. On accepte de rester chosifiĂ©es Ă  condition d’ĂȘtre un objet de valeur, pas une salope bon marchĂ©. On est prĂȘtes Ă  tout, mĂȘme Ă  enfoncer les autres femmes dans une compĂ©tition intrasexuelle sans pitiĂ©.[...] Car la beautĂ© des autres nous insĂ©curise. Il n’y qu’à observer notre tĂȘte lorsqu’une belle femme fait irruption dans notre espace. Nous la jalousons, et parfois nous allons jusqu’à la rabaisser. 
“Moi au moins j’ai un cerveau!” m’avait dit cette collĂšgue en observant un groupe de mannequins. Pour elle, une femme n’avait pas le droit d’ĂȘtre Ă  la fois belle et intelligente, toutes les fĂ©es ne pouvaient se pencher sur le mĂȘme berceau, il fallait choisir son camp dĂšs le dĂ©part. Toi tu seras moche et tu monnaieras ton intelligence, toi tu seras belle et tu marchanderas ton corps et ta valeur de femme-trophĂ©e. Nous reproduisons entre nous ce que les hommes font de nous. [...]
Et je reste persuadĂ©e que si nous nous dĂ©molissons dans cette compĂ©tition sanglante, oĂč chacune se dĂ©finit en rivale de l’autre, c’est parce que les femmes se construisent par opposition ou par mimĂ©tisme. Combien de fois, dans mon insĂ©curitĂ©, me suis-je positionnĂ©e en ennemie lĂ  oĂč au contraire, j’aurais du faire front avec mes sƓurs.
Je ne suis pas mal baisĂ©e parce que je suis fĂ©ministe, c’est absolument l’inverse: je suis fĂ©ministe parce que je suis mal baisĂ©e. Et si toutes les mal baisĂ©es de la terre s’unissaient, elles crĂ©eraient le mouvement politique le plus puissant de tous les temps, et le monde imploserait.
Et pourtant au fond de moi, une petite oie blanche a longtemps cru que le sexe n’était jamais aussi bon que lorsque des sentiments s’y mĂȘlaient, que seule la relation amoureuse apportait jouissance et complĂ©tude. “Et un beau jour, j’en fais le serment, te dĂ©livrera le baiser d’un prince charmant”: c’est ainsi que comme toutes les petites filles j’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e. 
[A propos de #MeToo] La prise de conscience du fait, que, sans l’ébruiter; nous Ă©tions reliĂ©es par un traumatisme commun, une violence ancestrale subie de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. [...] “Comment continuer Ă  dĂ©sirer nos bourreaux?” ai-je quelque part entendu. C’est une bonne question.
J’ai aussi peur de le revoir. Mais j’étouffe cette peur. Parce que je suis heureuse, Ă  98% du temps. Il y a toujours ces 2% qui me bouffent parfois. Mais ça passera. Je suis libre. Je suis forte. Je fais des projets, je prĂ©vois des sorties alors que je n’en faisais pas avant. Je me rends compte que je suis entourĂ©e. Soutenue. 
♄ 
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ettietarte · 7 months ago
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Elle sentait la rosĂ©e du matin et Ă©tait aussi douce que la terre fraĂźchement labourĂ©e sous des pieds nus. Le confort d'un foyer et la sĂ©curitĂ© d'une milice. Quand elle me regardait, je voyais mon avenir. Une petite maison au bout d'une rue, le bruit des enfants qui jouent dans les cours, une petite boĂźte aux lettres - son nom de famille, notre nom de famille. Le goĂ»t du chĂšvrefeuille dans la brise, un chien Ă  l'ombre d'un bel arbre. Un marteau lancĂ© dans du verre soufflĂ©, la dissipation d'un rĂȘve qui s'est rapidement transformĂ© en cauchemar. Pourquoi n'Ă©tais-je pas assez ? Pourquoi mon amour n'Ă©tait-il pas suffisant ? Pourquoi ne pouvais-je pas rester dans la petite boĂźte en pin dans laquelle tu m'as enfermĂ©e ? Seulement pour regarder, mais jamais pour toucher. Aussi fragile que les parois de mon cƓur battant.
She smelled of morning dew and was as soft as freshly tilled earth under bare feet. The comfort of a home and the security of a militia. When she looked at me, I saw my future. A little house at the end of a street, the sound of children playing in yards, a little mailbox - her family name, our family name. The taste of honeysuckle in the breeze, a dog in the shade of a beautiful tree. A hammer thrown into blown glass, the dissipation of a dream that quickly turned into a nightmare. Why wasn't I enough? Why wasn't my love enough? Why couldn't I stay in the little pine box you locked me in? Only to look, but never to touch. As fragile as the walls of my beating heart.
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icariebzh · 7 months ago
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"Entre l'amour et l'amitiĂ© Il n'y a qu'un lit de diffĂ©rence Un simple pageot un pucier OĂč deux animaux se dĂ©pensent Et quand s'installe la tendresse Entre nos corps qui s'apprivoisent Que platoniquement je caresse De mes yeux ta bouche framboise Alors l'amour et l'amitiĂ© N'est-ce pas la mĂȘme romance Entre l'amour et l'amitiĂ© Dites-moi donc la diffĂ©rence
Je t'aime mon amour mon petit Je t'aime mon amour mon amie
Entre l'amour et l'amitiĂ© Ils ont barbelĂ© des frontiĂšres Nos sentiments Ă©tiquetĂ©s Et si on aime trop sa mĂšre Ou bien son pote ou bien son chien Il paraĂźt qu'on est en eau trouble Qu'on est cliniquement freudien Ou inverti ou agent double Alors qu'l'amour et l'amitiĂ© Ont la mĂȘme gueule d'innocence Entre l'amour et l'amitiĂ© Dites-moi donc la diffĂ©rence
Je t'aime mon amour mon petit Je t'aime mon amour mon amie
Entre l'amour et l'amitiĂ© La pudeur a forgĂ© sa chaĂźne À la barbe du monde entier Et de ses gros rires gras de haine Bon an mal an les deux compagnes Se dĂ©doublent oĂč bien s'entremĂȘlent Comme sur la haute montagne Le ciel et la neige Ă©ternelle Entre l'amour et l'amitiĂ© Se cache un petit bout d'enfance Entre l'amour et l'amitiĂ© Il n'y a qu'un lit de diffĂ©rence
Je t'aime mon amour mon petit Je t'aime mon amour mon amie"
Henri Tachan
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