Tumgik
#mon amour de chien
praline1968 · 4 months
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On nettoie les coussinets après la promenade 🐶 😍
Je t’aime mon Gavroche 💙
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jojotichakorn · 5 months
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nlmg palm is actually so musical!quasimodo-coded
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theungracefulpasterie · 3 months
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Second part of @imaushisimp 's request !
A/N : Sorry for the long time I took, I got a lot of exams and I had a hard time finding inspiration. Anyways, hope you'll like it !! (It'll still be in French as you have requested)
P.O.V : You throw a surprise party for him (Dazai)
Warning : get a tiny tiny bit heated towards the end.
Dazai
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Ça fait 2 ans que tu fais partie de l'Agence, 2 ans qu'un certain homme parsemé de bandages sur tout le corps est entré dans ta vie. L'année dernière, lors de votre anniversaire, c'est Dazai qui a tout organisé. Mais cette année, tu as décidé que c'était ton tour de faire de cette journée la meilleure. Tu décida donc de faire de cette fête une surprise et de convié tout les membres de l'Agence.
~~little timeskip~~
Tu avais tout prévu. Vous alliez passer toute une après-midi à fêter votre amour avec tout vos amis, puis une balade au parc entre amoureux au crépuscule pour admirer le coucher du soleil et enfin pour finir la soirée chez toi.
"Bon, c'est quand que je peux voir ?", dit-il impatiemment. Tu lui avais mis les mains devant les yeux et essayait de le guider tant bien que mal à le guider jusqu'au bureau.
"Oh mais attends !!", tu soupiras parce que t'avais l'impression de parler à un enfant. Vous étiez enfin arrivé devant la porte et tu lui enlevas tes mains de ses yeux. "C'est bon, tu peux ouvrir la porte !".
Il ouvrit la porte quand tout le monde cria "Surprise !!" et sauta sur lui, à ça de l'écraser au sol avec leur poids. Tu éclatas de rire et il se leva endolori.
"C'est pas drôle !", dit-il en faisant semblant de faire des yeux de chien battu pour attiser ta pitié. Il reprena son air sérieux et admira toute la décoration. "C'est... c'est toi qui a fait ça ?", dit-il en te regardant comme si il te croyait pas.
"Et oui ! Avec l'aide de tout le monde bien sûr...", tu répondis en regardant ailleurs et en rougissant. Dazai venu vers toi, entoura ta taille avec un de ses bras et te pris par le menton et approcha son visage du tien et dit d'une voix suave et séducteur comme il sait bien le faire : "C'est magnifique, ça te reflète parfaitement chéri." Et il t'embrassa tendrement. Tu entouras tes bras autour de son cou et tu te laissas faire par ce baiser envoûtant. Tout le monde sifflait et vous disait de réserver pour ce soir, à quoi tu leur répondis tout rouge "CE N'EST PAS VOS AFFAIRES !!".
Vous passiez une après-midi fabuleuse avec tout le monde quand tu remarquas que le ciel était déjà d'un orange doré. "Osamu, ça te dit une balade au parc ?", demandas-tu en lui tendant ta main. Il la prit et se leva. "Avec plaisir, mon amour~", répondit-il, plus amoureux que quiconque. Ton cœur palpitait tellement il était sexy en paroles et en apparence. Tu pouvais pas croire que la vie t'avait béni avec un homme comme ça.
Vous marchiez dans le parc main dans la main, en parlant de tout et de rien et en admirant la nature. Ce que Dazai aimait chez toi était ton amour pour la nature, c'était peut-être le seul domaine dans lequel tu le dépassais, lui et son gros cerveau. Et c'était ça le problème, tu savais que son intellect le permettait de prédire carrément l'avenir.
Vous vous asseyez donc sur un banc, admirant le coucher du soleil. Tu posas ta tête sur son épaule et lui dis :
"Tu le savais depuis le début pour cette surprise, hein ?"
Après quelques secondes, il disa avec de l'embarras dans sa voix :
"Haha... malheureusement...", il était également très nerveux. "Mais pour être honnête, même si je l'avais déjà prévu, les moments qu'on a passé ensemble et avec tout le monde m'ont beaucoup touché et ça, tu vois, c'est quelque chose que je n'arrive jamais à prédire."
Tu lui souris et répondis :
"Merci d'avoir jouer le jeu, vraiment... c'est ça que j'aime chez toi, Osamu. Même si tu sais déjà ce que je veux faire avec toi, tu ne laisses jamais ton intelligence gâcher le moment et tu laisses libre cours à tes sentiments et aux sentiments des autres. Et ça, je te suis à jamais reconnaissant. Je t'aime, Osamu."
Il sourit à ta réponse et te regarda tendrement.
"Moi aussi je t'aime." Il posa ses mains sur ton visage et t'embrassa. Il inséra sa langue dans ta bouche et domina ta langue. Tu te laissas faire et vous commenciez à vous allonger sur le banc, Dazai au-dessus de toi, continuant à te rouler une pelle. Ton pantalon commença à devenir trop inconfortable au niveau de ton entrejambe, pareil pour Dazai. Quand tu te rendis compte que ça commençait à devenir torride et que vous étiez encore en public, tu te rappellas de la dernière étape de ta surprise. Tu séparas tes lèvres des siennes, à son grand désarroi, et dis :
"Chez moi ?~"
Il sourit sournoisement et répondit :
"J'ai cru que tu le demanderais pas~"
A/N : At last, it's over !! My first time writing a more heated story, I'm not too good at this yes but I wanted to try, so I would like feedback ! Don't hesitate y'all to request more things, I'd be happy to make them !!
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sabinerondissime · 4 months
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Voici mon touffus tout fou. Mon inséparable amour et chieur de chien : Spritz !
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icariebzh · 5 months
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youtube
 "En ces temps-là j'avais vingt ans et j'étais fou. J'avais perdu un pays mais j'avais gagné un rêve. Et si j'avais ce rêve le reste était sans importance. Travailler ou prier ou étudier à l'aube auprès des chiens romantiques. Et le rêve vivait dans le vide de mon esprit. Une chambre en bois, dans la pénombre, dans l'un des poumons du tropique. Et parfois je retournais en moi et je rendais visite au rêve : statue qui s'éternise en des pensées liquides, un ver blanc qui se tord dans l'amour. Un amour le mors aux dents. Un rêve dans un autre rêve. Et le cauchemar me disait : tu grandiras. Tu t'éloigneras des images de la douleur et du labyrinthe et tu oublieras. Mais en ce temps-là grandir aurait été un crime. Je suis ici, ai-je dit, avec les chiens romantiques et c'est ici que je vais rester."
Roberto Bolaño
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carraways-son · 8 months
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Mardi
Trop envie du grand vent du large qui étourdit si délicieusement. Trop envie du sel à mes lèvres, et du sable sous mes pieds qui ne savent plus où flâner depuis que D s'est envolé, et R aussi. Retournerai-je à Biarritz ? Possible, mais ce coin de côte n'aura plus jamais le même goût. ici, la fête semble bien finie. Reste la Méditerranée et au moins deux villas accueillantes, celle de mon frère et celle de mon ami H... qui boit peu désormais, promène son chien et se couche tôt. Oui, la fête est bien finie. Bon, ça ira mieux demain, et surtout dans six mois avec l'arrivée en France de mes amours. J'oubliais : une jeune coiffeuse aux lèvres gonflées m'a prodigué cet après-midi un massage du cuir chevelu à la limite de l'indécence. Merci à elle.
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marie-swriting · 5 days
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Je Ne T'abandonnerai Jamais - Dean Winchester
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Masterlist
Résumé : Tu pensais que ton père, Dean Winchester, serait toujours à tes côtés.
Warnings : Spoiler du dernier épisode de la série !, la reader est la fille de Dean, pas d'âge mentionné, mais la reader est jeune adulte, angst, mort de personnage, sentiment de désespoir, perte d'un parent, fin douce-amère, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 5k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Marjorie par Taylor Swift
Allongée sur ton lit, un livre en main et ton chien Miracle à tes pieds, tu attends patiemment que ton père et ton Oncle Sam rentrent de leur chasse. Depuis que les apocalypses, les guerres entre Anges, Archanges et Dieu se sont officiellement terminées, tu t’es mise en retrait pour les chasses. Tu aides toujours avec les recherches, mais tu vas moins sur le terrain. Tu peux enfin avoir une vie normale - aussi normale qu’on peut quand on est une Winchester - et Dean a soutenu ta décision, content de voir que ton avenir est rempli de possibilités.
Alors que tu es au milieu d’un chapitre, tu entends la porte du bunker s’ouvrir. Miracle lève la tête en même temps que tu poses ton livre sur ton lit. Vous trottinez jusqu’à l’entrée du bunker où tu trouves seulement Sam, le visage impassible, mais tu ne le remarques pas.
-La chasse a été bonne ? Où est papa ? questionnes-tu avec un sourire.
-Y/N, quelque chose s’est passé.
-Quoi ? T’as rayé Bébé ? rigoles-tu, mais ton sourire disparaît quand tu vois l’air grave sur le visage de Sam.
-Non, c’est Dean.
-Qu’est-ce qu’il y a ? Oncle Sam, qu’est-ce qui s’est passé ? Papa est blessé ? Il est où ?
-Y/N, attends, te retient Sam alors que tu t’apprêtais à quitter les lieux. Tu devrais t'asseoir.
-Je veux pas m’asseoir, je veux savoir où est mon père.
-On a trouvé un nid de vampires et on est allés les voir pour les tuer, mais Dean a été blessé.
-Mais il va bien ?
Sam reste silencieux pendant une longue seconde avant de reprendre la parole :
-Un des vampires l’a poussé contre une poutre et il y avait un gros clou qui en sortait. Il a été gravement blessé.
-Qu’est-ce que tu veux dire, Sam ? Dis-moi que mon père va bien !
-Je suis désolé, Y/N, Dean… Il est décédé pendant la chasse.
En entendant cette phrase, le sol se dérobe sous tes pieds. Tu n’arrives pas à y croire. Tu reste bouche bée alors que Sam continue de parler.
-Ton père voulait que tu saches qu’il a toujours été fier de toi et qu’il t’aime. Il m’a aussi dit…
-Non…, l’interromps-tu, les larmes aux yeux. Qu- Comm-, ce n’est pas possible, bégayes-tu en secouant la tête. Il peut pas mourir ! C’est Dean Winchester. Il a survécu à tellement de choses. Il peut pas être mort !
-Y/N/N, je suis terriblement désolé.
-Non ! t’écris-tu alors que Sam voulait te prendre dans ses bras. Je… j’ai besoin de…
Tu ne finis pas ta phrase, trop sous le choc. Tu cours jusque dans ta chambre, les larmes sur le point de couler, Miracle sur tes talons. Tu laisses le chien entrer avant de t’enfermer à clé. Complètement perdue, tu ne sais pas quoi regarder. Tes yeux se baladent partout dans ta chambre alors que les mots de Sam résonnent dans ta tête : “Il est décédé pendant la chasse.” Tu hoquettes alors que de grosses larmes glissent sur tes joues. Tu tombes à même le sol, alors que ton cœur saigne. Tu n’arrives pas à croire que tu as perdu ton père.
On pourrait croire que ça ne ferait pas aussi mal après que Dean a trompé la mort tant de fois, mais la douleur est toujours aussi horrible - si ce n’est pire, cette fois. Tu as grandi avec ton père et ton Oncle Sam, ta mère étant morte en couche. Ta famille n’est pas grande, mais tu les aimes d’un amour infini. Tu as dû surmonter beaucoup de pertes ces dernières années, que ce soit Bobby, Charlie, Castiel ou encore d’autres personnes, mais la peine que tu as ressenti à leur décès n’est rien comparé à ce que tu ressens actuellement. Tu es désemparée, suppliant dans le vide à ton père de te revenir. Miracle pose sa tête sur tes jambes, cherchant à te réconforter. Tu le regardes et tu souffres un peu plus.
Dean n’avait jamais voulu de chien, malgré tes demandes récurrentes. Il disait toujours qu’avec votre train de vie, vous ne pourriez pas vous en occuper comme il faut et surtout qu’aucun chien ne montrerait dans l’Impala tant qu’il serait en vie. Toutefois, quand votre vie est revenue à la normale, il a récupéré Miracle. Tu le soupçonne secrètement de toujours avoir voulu un chien et que ton caprice lui a servi d’excuse pour enfin en adopter un. Quand il avait ramené Miracle, tu n’avais pas été étonné de voir que c’était ce chien qu’il avait récupéré. Miracle avait réussi à se faire une place dans le cœur de Dean dès leur première rencontre, bien qu’il ne l’avouerait jamais… ne l’aurait jamais avoué.
Dean commençait enfin à avoir à peu près la vie qu’il voulait vraiment, loin des apocalypses à répétition et ça venait de lui être arraché tout aussi vite. Ce n’est pas juste. Ton père ne mérite pas de mourir si jeune et tu as encore besoin de lui. Tu auras toujours besoin de lui.
Tu restes appuyée contre ta porte avec Miracle dans tes bras pendant plusieurs heures. En fait, tu ignores combien de temps tu es restée dans cette position. Tu es paralysée, le temps a cessé d’avancer depuis ta discussion avec Sam. Peut-être qu’il s’est écoulé deux heures ou une journée, tu ne sais pas et tu n’as pas le courage de vérifier sur ton téléphone. Tout ce que tu veux, c’est ton père. Tu t’en fiches de l’heure ou si tu dois manger. Tu as juste besoin de Dean et de son réconfort.
Tu repenses à toutes les fois où tu as perdu Dean et aux différentes façons dont il t’est revenu. Il y a toujours eu une solution. Cette fois, il doit y en avoir une également. Son heure n’a pas encore sonné. Tu peux encore ressusciter ton père, peu importe le sacrifice que tu dois faire. Tu sèches tes joues et te lèves du sol. Déterminée, tu quittes ta chambre et marches jusqu’à la bibliothèque, Miracle te suivant. Tu sors différents livres que tu connais déjà et d’autres que tu n’as jamais lu mais qui pourraient t’être utiles. Sur la table, tu as au moins quatre piles de dix livres, pourtant ça ne te décourage pas. Tu pourrais lire mille livres, tant que tu finis par trouver une solution, c’est ce qui compte. Tu prends un bouquin et commences à le parcourir et tu notes sur un papier les informations susceptibles de t’aider.
Tu viens tout juste de finir une pile entière quand la voix de Sam te tire de ta lecture, te faisant sursauter. Sam te regarde, inquiet alors que tu ne lui prêtes pas plus attention et reprends tes recherches. Sam s’assoit en face de toi, mais reste silencieux. Il t’observe quelques minutes avant de prendre la parole.
-Tu veux en parler ?
-Non.
-D’accord. Je vais faire son enterrement de chasseur demain. Si tu veux me joindre.
-Ne brûle pas son corps ! t’exclames-tu suite à son information.
-Il le faut bien et tu le sais.
-Non ! Si tu fais ça, ça sera encore plus compliqué pour le sauver.
-Qu’est-ce que tu recherches précisément, Y/N ? questionne Sam, craignant la réponse.
-Un moyen de ressusciter papa.
-Y/N, on ne peut pas faire ça, dit-il fermement et tu le regardes sévèrement.
-Pourquoi ? Ça ne vous a pas arrêté, toi et papa, de le faire plein de fois avant, pourquoi est-ce que ça serait différent maintenant ?
-Parce qu’à chaque fois qu’on a voulu tromper la mort, ça a causé de gros problèmes, tu le sais bien.
-On pourra s’occuper des conséquences. Comme toujours. Papa ne peut pas être mort, pas comme ça, pas maintenant alors que tout allait mieux. Je vais le ramener, peu importe le prix, affirmes-tu en ouvrant un autre bouquin.
-Même si tu devais en mourir ? interroge Sam, surpris.
-Tant qu’il est en vie, c’est tout ce qui compte.
-Y/N, ton père ne voudrait pas que tu sacrifies ta vie pour lui. Il voudrait que tu la vis.
-Ça n’a pas de sens s’il n’est pas là, dis-tu alors que tes lèvres tremblent. J’ai besoin de lui, Oncle Sam. Je dois le ramener.
-On ne peut pas.
-Bien sûr que si, on peut ! On peut trouver une solution, défends-tu avant d’avoir une illumination. Je suis même sûre que si on demandait à Jack, il le ferait. Après tout, on est mieux placé dans l’estime du Dieu actuel, on est sa famille.
-Y/N, on ne peut pas le sauver, pas cette fois, insiste Sam, t’énervant.
-Si tu ne veux pas sauver ton grand frère qui a tout sacrifié pour toi, c’est ton problème, moi, je vais le sauver. Alors soit, tu m’aides, soit tu me laisses tranquille.
-Il est temps qu’il repose en paix, surtout après tout ce qu’il a vécu.
-Justement, après tout ce qu’il a vécu, il mérite enfin de vivre sans se soucier de Lucifer, Dieu ou je ne sais quel autre Archange.
Tu regardes Sam, un air déterminé sur le visage. Sam ne répond pas tout de suite avant de peser le pour et le contre et de t’avouer :
-Dean a spécifiquement demandé à ne pas être ramené car il connaissait trop bien les conséquences alors respecte son souhait.
-Il était mourant, il ne savait pas ce qu’il voulait. Maintenant, laisse-moi, j’ai encore pleins de recherches à faire.
Vaincu, Sam soupire puis quitte la bibliothèque. Il voit bien que tu es désespérée et dans le déni. Il a espoir que tu réalises bien assez vite que ramener Dean est dangereux et inutile. Il a juste peur que tu le réalises trop tard et que tu souffres encore plus. En tout cas, il a promis à Dean de toujours veiller sur toi et c’est ce qu’il va faire. Que tu le veuilles proche de toi ou pas, Sam sera à tes côtés pour te réconforter quand tu accepteras la mort de Dean.
Le lendemain, Sam fait l’enterrement de chasseur de Dean seul. Il a essayé de te convaincre de venir, mais tu as refusé, préférant te perdre dans tes recherches. Sam aurait aimé enterrer Dean plus tard, craignant que tu finisses par regretter d’avoir manqué ce dernier au revoir à Dean, malheureusement, ça devait se faire le plus tôt possible.
Sam s’inquiète de plus en plus pour toi. Tu t’es complètement renfermée. Tu ne fais que lire tous les livres de la bibliothèque et faire des recherches plus poussées sur internet sans dormir et manger. Il t’amène de la nourriture, mais tu ne manges presque rien et tu enchaines les nuits blanches, malgré ses protestations. Il ne sait pas quoi faire pour t’aider. Il savait que tu serais dévastée en apprenant le décès de Dean, mais il ne s’attendait pas à cette réaction de ta part.
Quelques semaines plus tard, la situation n’a pas évolué, si ce n’est que tu es maintenant enfermée dans ta chambre et non plus dans la bibliothèque afin d’éviter Sam. Tu lui en veux toujours de ne pas vouloir t’aider à sauver ton père. Tu ne comprends pas comment il peut être si passif face à toute cette histoire. Ton père aurait tout fait pour ramener Sam si la situation avait été inversée, tu en es sûre.
Tu finis de lire le dernier livre que tu as pris de la bibliothèque quand tu as une illumination. Tu penses savoir où chercher sauf que tu n’as pas vu le bouquin quand tu as fouillé toutes les étagères ou alors tu aurais commencé par celui-ci tout de suite. Dans le doute, tu inspectes le bazar qu’est devenu ta chambre avant de te rendre dans la bibliothèque et vérifier quatre fois. Tu essayes de te rappeler où est-ce qu’il pourrait être quand un souvenir te revient en tête. Tu l’as vu pour la dernière fois dans la chambre de ton père il y a quelques semaines. Tu n’as pas remis un pied dans la chambre de Dean depuis sa dernière chasse. Tu n’oses pas. Tu voudrais y aller. En temps normal, quand tu vas mal, il n’est pas rare que tu retrouves ton père dans sa chambre pour qu’il te réconforte, mais si tu y allais maintenant, tu ferais face à un lourd silence et tu ne veux pas y faire face.
À contrecœur, tu finis par marcher avec lenteur jusqu’à la chambre de Dean. Tu restes devant la porte pendant quelque temps, hésitant à entrer. Tu ne sais pas si tu es prête à entrer dans sa chambre, mais d’un autre côté, tu as besoin de ce livre, il pourrait être la solution. Tu prends une grande inspiration et tu ouvres la porte. La lumière du couloir pénètre dans la pièce et tu peux voir le lit fait, sa collection de musique et le livre que tu cherches sur le bureau. Tu allumes la pièce et tu fais de grands pas jusqu’au bureau, voulant quitter les lieux le plus vite possible. Toutefois, tu ne sors pas tout de suite. Sur la chaise de bureau, tu trouves une des chemises de ton père. Les larmes te montant aux yeux, tu la prends en main et la portes à ton nez. Tu humes l’odeur familière de ton père et tu fonds en larmes en un instant. Tu aimerais que Dean entre dans sa chambre et te dise de ne pas lui voler une de ses cassettes, comme tu as souvent l’habitude de faire. À chaque fois qu’il te réprimandait, il faisait comme si ça le dérangeait alors qu’il adorait voir qu’il t’avait transmis sa passion pour le rock classique. Sa chambre est maintenant tout ce qu’il te reste de lui et tu ne veux rien perdre de cet endroit, même l’objet le plus insignifiant comme le menu pour le burger à quelques kilomètres du bunker est d’une valeur inestimable.
Tes yeux tombent sur un papier posé au milieu du bureau. Tu le lis avec attention et découvres que c’est une candidature pour être pompier où tu peux voir la signature avec son nom en bas de la page. Tu sanglotes alors que tu repenses à la fois où ton père t'avait avoué ce qu’il aurait aimé faire s’il n’avait pas été chasseur.
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C’était il y a quelques années, un matin d’automne. Dean t’avait levé tôt. Trop tôt. À quatre heures du matin pour être précis. Il t’avait réveillé, car il voulait faire une journée père-fille. Voilà comment tu t’étais retrouvée dans l’Impala aussi tôt alors que tu dormais encore mentalement et que ton père était content de passer un moment avec toi.
-Tu sais, une journée père-fille peut commencer après dix heures, t’étais-tu plaint, en baillant.
-Tu ne vas pas regretter de t’être réveillée tôt, crois-moi. On est presque arrivés.
-Ça a intérêt à être génial sinon c’est moi qui choisis la musique dans la voiture la prochaine fois.
-Bien sûr que non ! Tu connais la règle, avait refusé Dean.
-Ouais, ouais, le conducteur choisit la musique et le tueur se tait. Je mérite quand même une compensation !
-Je t’ai pris des donuts, s’était-il exclamé en montrant la boîte rose à tes pieds.
-C’est un bon début.
Quelques minutes plus tard, vous étiez arrivés près d’un lac. Dean t’avait invité à sortir de la voiture et à vous appuyer contre le capot, les donuts en main. Malgré la fraîcheur du matin, vous aviez commencé à manger alors que le soleil se levait. Le ciel avait pris une magnifique teinte ambrée et le reflet dans le lac rendait la scène encore plus belle. C’était calme, à l’exception de quelques oiseaux se réveillant.
-Alors, ça en valait pas le coup ? avait questionné Dean avec un sourire en coin.
-Ok, tu avais raison et puis, les donuts sont délicieux aussi. Je ne te pensais pas fan de lever du soleil.
-Je peux m’intéresser à la nature, parfois !
-Arrête ou alors tu vas seulement manger de la salade comme Oncle Sam, avais-tu répondu avec un faux air apeuré, Dean a levé les yeux au ciel.
-Le fait est que c’est un bon moment à passer entre un père et sa fille, loin de toutes les menaces surnaturelles, avait dit Dean en te serrant contre lui.
-C’est vrai.
-Et comme ça, je peux me rattraper en tant que père, un peu.
-Tu n’as rien à rattraper. Tu es un père génial.
-Aucun enfant ne mérite de grandir comme tu as grandi, comme j’ai grandi. Je m’étais toujours promis de ne pas faire les mêmes erreurs que mon père et voilà que tu es quand même mêlée à toutes ces conneries entre deux cours, avait-il bougonné en évitant ton regard.
-Dois-je te rappeler que si j’ai commencé à chasser, c’est parce que je t’ai suivi, pas parce que tu m’as forcé ?
-Je suis encore en colère pour ça. Tu n’avais pas à nous suivre alors que tu ignorais la menace, ça aurait pu mal se finir !
-Le fait est que je t’ai sauvé les miches face à ces loups-garous, avais-tu rétorqué avec un sourire fier.
-Et tu as surtout eu de la chance. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si tu avais été blessée.
-J’ai appris des meilleurs, il ne peut rien m’arriver.
-Ça ne veut rien dire. Avec Sam, on s’en est toujours tirés de justesse. Je n’aime pas que tu sois dans la vie de chasseurs, avait confessé Dean avec un regard triste.
-Je l’ai choisie. Tu me donnes toujours une porte de sortie et je ne la prends jamais, car j’aime chasser.
-Peut-être, mais j’aimerais que tu aies l’occasion d’avoir une vie normale, tu le mérites.
-Je ne chasserai peut-être pas toute ma vie, je n’en sais rien, mais pour l’instant, c’est ce que je veux faire. Pour être honnête, je ne sais pas ce que je ferais si je n’étais pas chasseuse. Et puis, tu mérites une vie normale aussi, tu sais, avais-tu affirmé fermement.
-C’est trop tard pour moi. Et puis, je ne suis pas fait pour la vie bien rangée. Mais pour toi, ça peut encore être différent.
Ton cœur s’était brisé en entendant ton père dire ceci. Tu aurais aimé que sa vie soit différente, que son père lui ait donné le choix quand il était jeune. Dean avait beau gardé ce qu’il ressentait pour lui, tu arrivais quand même à lire en lui comme dans un livre ouvert. Peu importe ce qu’il pouvait affirmer, tu savais que ton père aurait aimé une vie plus calme qu’il n’avait.
-Tu aurais fait quoi, si tu n’étais pas chasseur ? avais-tu demandé de but en blanc.
-Qu’est-ce que tu veux dire ?
-Si tu avais eu une vie normale, bien rangé, tu aurais fait quel métier ?
-Je ne sais pas, avait-il répondu, mais tu ne l’avais pas cru.
-Tu vas pas me faire croire que tu n’y as jamais pensé ! Je te vois bien dans un job où tu aides les personnes.
-J’aurais adoré être pompier, avait avoué Dean après une pause.
-Tu aurais fait un super pompier, j’en suis sûre. Qui sait peut-être qu’un jour tu auras la chance de le faire ?
-Je pense pas non. Je me suis fait à l’idée que je serai toujours un chasseur et sans la chasse, je n’aurais sûrement jamais connu ta mère et tu ne serais pas là et c’est tout ce qui compte, avait-il affirmé avec un sourire sincère.
-Tu resteras toujours là, hein ?
-Toujours, avait-il promis.
Vous aviez continué à regarder le soleil se lever en parlant de choses plus banales cette fois, tu t’étais notamment plaint de quelques professeurs et Dean t’avait partagé son expérience du lycée - tout en laissant de côté quelques détails pour ne pas être une mauvaise influence.
Le reste de la journée, Dean t’avait appris à conduire Bébé, chose qui n’arrivait pas souvent. Tu étais si contente de voir que ton père te faisait à ce point confiance. Tu avais bien écouté Dean afin d’éviter de faire une bêtise. Dean, quant à lui, avait adoré partager cet instant avec toi, malgré une certaine nervosité envers Bébé qui pouvait être abîmée à n’importe quel moment. Après ce jour-là, cet endroit était rapidement devenu votre endroit père-fille.
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En repensant à cette journée, tu réalises à quel point Dean avait enfin l’occasion de vivre vraiment comme il le voulait. Il allait sûrement réduire les chasses pour faire ce qu’il souhaitait faire depuis toujours et sa chance à une vie normale lui avait été arraché. Après tout ce qu’il avait vécu, il méritait cette chance.
De plus, tu prends conscience que plus jamais tu ne feras de journée père-fille où Dean te réveille avant le soleil afin que vous profitiez vraiment de chaque instant. Si tu avais su, tu aurais fait en sorte de mémoriser chaque seconde de votre dernière journée. Tous ces souvenirs font partie du passé et tu ne supportes pas cette idée. Tu ne peux plus rester un autre jour séparé de ton père, tu es désespérée et tu dois le sauver. Tu gardes la chemise en main pendant que tu fermes la porte puis, tu te mets à prier Jack, regardant en l’air.
-S’il te plaît, Jack, si tu m’entends, tu dois m’aider. Je te dérangerai que cette fois, je te le promets. Je ne te demanderai rien d’autre. J’ai juste besoin de mon père, tu dois le ramener. S’il te plaît, aide-moi.
Tu continues tes supplications, fermant les yeux comme si ça allait donner plus de force à tes prières. Au bout de quelques minutes, la voix de Jack disant ton prénom résonne dans la pièce. Tu ouvres les yeux et sautes dans ses bras. Il t’avait tellement manqué. Tu avais vite considéré Jack comme ton petit frère après sa naissance alors quand il a repris le flambeau après Chuck, tu avais eu un pincement au cœur. Tu es ravie de voir que malgré ses nouvelles responsabilités, il répond à ton appel.
-Je suis content de te revoir, Y/N.
-Moi aussi, tu n’as pas idée.
-Tu as prié pour me parler de Dean. Sache qu’il est bien au Paradis. Il le mérite après tout ce qu’il a fait, t’informe-t-il avec un sourire sincère.
-Il mérite de vivre, surtout. Jack, je sais que je t’en demande beaucoup, mais il ne peut pas rester au Paradis, il a une vie ici, il doit la vivre.
-Je ne peux pas faire ça et tu le sais.
-Tu es le nouveau Dieu, bien sûr que tu peux ! t’exclames-tu, outrée.
-Après tout ce qu’il a sacrifié, Dean peut enfin se reposer.
-Non, il peut enfin vivre ! Jack, tu dois le sauver, supplies-tu, les larmes aux yeux.
-Je ne peux pas détruire le nouvel équilibre qu’on vient tout juste d’installer et puis, il ne veut pas, Y/N, il sait le prix à payer et il ne veut pas que toi et Sam le payez, surtout toi, répond Jack, calmement.
-Tu mens ! Mon père ne me laisserait pas. S’il te plaît, Jack, je t’en supplie de m’aider. Que tu m’aides ou pas, je trouverai une solution, mais avec ton aide, je ferai moins de dégâts.
-Ma réponse reste la même. J’en suis désolé, insiste-t-il, t’énervant.
-Pars. Je me débrouillerai seule. Je n’ai pas besoin de toi ! Pars !
Déçu, Jack disparaît, te laissant seule dans la chambre de Dean. Tu n’arrives pas à comprendre pourquoi personne ne veut t’aider. Tu ne demandes pas à ramener un monstre, juste ton père alors pourquoi tout le monde te laisse tomber ? Tes larmes qui avaient cessé de couler refont leur chemin sur tes joues en une seconde. Tu en as marre de tout. Tu en as marre de pleurer. Tu en as marre que personne ne t’aide. Et surtout, tu en as marre de pas avoir ton père.
Fatiguée mentalement, tu finis par t’allonger sur le lit de Dean et serres la chemise contre toi, espérant que ça t’apporte un brin de réconfort. Tu continues de pleurer jusqu’à ce que tu t’endormes réellement pour la première fois depuis plusieurs semaines.
Un léger courant d’air caressant ton corps te tire de ton sommeil. Tu ouvres les yeux, ne comprenant pas d’où il vient et tu découvres que tu es sur la banquette arrière de l’Impala. Tu ignores comment tu t’es retrouvée dans la voiture de Dean. A peine relèves-tu la tête que tu vois la portière ouverte et ton père qui t’invite à sortir. Choquée, il te faut une seconde avant de lui sauter dans les bras. Dean te rend ton étreinte et te caresse ton dos alors que tu portes ton attention sur ses épaules qui bougent au rythme de sa respiration comme pour t’assurer qu’il est bien vivant. Au bout de quelques minutes, tu te sépares légèrement de lui et Dean te tire pour que vous puissiez vous appuyer contre le capot de l’Impala qui est garé devant le lac. Dean passe son bras autour de tes épaules alors que tu poses ta tête contre la sienne.
-Papa, est-ce que c’est un rêve ou la réalité ? Je suis perdue, je n’ai pas encore réussi à trouver une solution pour te ressusciter, comment tu peux être là ? Et comment je me suis retrouvée dans l’Impala ?
-Il faut croire que Jack a trouvé une solution pour qu’on se retrouve, répond Dean, te donnant espoir, malgré lui.
-Donc, c’est bon ? Tu es sauvé ?
-Non, ma puce. Jack et Sam avaient raison quand ils disaient que je ne voulais pas être ramené à la vie.
-Mais pourquoi ? Tu avais enfin ce que tu voulais ! t’indignes-tu en te séparant de l’étreinte de Dean.
-Je ne peux pas continuer à mourir et à revivre continuellement, il fallait bien que ça arrive un jour.
-Oui, quand tu serais vieux, très vieux, pas maintenant !
-J’aurais aimé que ça soit plus tard aussi, mais c’est comme ça, on y peut rien. Y/N/N, je ne veux pas que tu passes ta vie à trouver un moyen de me ramener, ça finit toujours mal. Je te promets que je ne regrette rien, je vais bien et je peux enfin me reposer. Tu dois continuer à vivre ta vie sans te soucier pour moi, répond-il, calmement.
-Mais j’ai besoin de toi, papa, rétorques-tu en secouant la tête. Il y a encore tellement de choses que j’ignore, j’ai encore tellement de questions à te poser sur le surnaturel, sur ce que je dois faire, sur comment être et d’autres questions auxquelles je n’ai pas encore pensées. C’est trop compliqué de vivre sans toi, dis-tu, la voix se brisant.
-Tu y arriveras, je sais que tu y arriveras. Tu es une battante, une Winchester. Je suis fier de toi et de la femme que tu es devenue, j’espère que tu le sais.
-Oncle Sam me l’a dit.
-Ne le rejette pas. Il essaye de te soutenir du mieux qu’il peut tout en respectant ce que je lui ai demandé, déclare Dean avec tendresse.
-Tu m’avais dit que tu ne me laisserais jamais. Tu m’avais promis que tu serais toujours là.
-Et c’est le cas. Je serai toujours à tes côtés même si tu ne me vois pas. Je ne t’abandonnerai jamais et quand le temps sera venu, on se retrouvera.
-Je veux qu’on se retrouve maintenant, pleures-tu et Dean te prend dans ses bras.
-Je l’aimerais aussi, mais c’est comme ça. Je suis désolé qu’on ait pas eu plus de temps. Je t’aime, ma puce, ne l’oublie jamais.
-Je t’aime aussi, papa, dis-tu avant de faire un pas en arrière. Je m’excuserai auprès d’Oncle Sam, je n’aurais pas dû lui crier dessus.
-Il ne t’en veut pas, j’en suis sûr. Ça va aller, ne t’inquiète pas, dit-il en t’embrassant la tempe. Allez, profitons de ce moment. Donuts ?
Un petit sourire prend place sur ton visage quand il te tend le gâteau. Tu l’acceptes avec plaisir et le manges délicatement, appréciant cet instant privilégié. Mentalement, tu remercies Jack et tu t’excuses avant de te concentrer à nouveau sur le lac illuminé par le lever du soleil jusqu’à ce que tu t’endormes doucement.
Quand tu te réveilles, tu es de nouveau dans la chambre de Dean, la chemise à côté de toi. Une seule larme coule sur ta joue, mais cette fois, cette larme ne représente pas seulement la douleur de la perte de ton père. Cette larme est remplie de tristesse, certe, mais aussi de joie, car tu as pu avoir un dernier instant avec lui. Cette larme coule, car tu sais que la mort de Dean t’affecte encore, mais il a raison, il ne peut pas être ramené à la vie et tu dois l’accepter. Tu sais que malgré tout, il est toujours à tes côtés.
Tu regardes l’heure sur la table de nuit et voit qu’il est encore tôt et que le soleil est en train de se lever. Tu récupères une des vestes de ton père dans son placard et tu sors du bunker avec Miracle qui s’est levé en t’entendant. Dehors, tu regardes l’aube, ton cœur se serrant légèrement dans ta poitrine. Peu importe combien de lever de soleil tu vas devoir vivre sans Dean, tu te promets de privilégier au moins un jour par semaine pour le regarder et penser à ton père. Tu veux le garder en vie dans ta tête et pour ça, tu veux continuer les traditions que vous aviez quand il était encore là.
Lorsque la journée a officiellement commencé, tu récupères les clés de Bébé et conduis jusque dans le centre-ville, plus précisément à l’école des pompiers. Tu entres dans le bâtiment et attends ton tour à l’accueil. Quand c’est le cas, la femme t’invite à avancer et à dire ta requête.
-J’aimerais m’inscrire pour être pompier, s’il vous plaît.
La femme te donne quelques informations et des formulaires à remplir. Lorsqu’elle t’a tout expliqué, tu la remercie et retournes dans l’Impala. Assise à la place conducteur, tu regardes les papiers avec un sourire doux-amer. Même si tu ne vois pas Dean, tu sais qu’il est là à tes côtés, content de voir que tu quittes officiellement la vie de chasseur et que tu réalises tes rêves en plus des siens.
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peut-etre · 1 month
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poème du jeudi 10 mars 
11h 
Certes il peut dire 
Obscène parce qu’interdit 
Penile penile b b 
Tantôt mâle ou femelle 
Les ongles fragiles
Autour des doigts j’ai deux petites mains 
Au moins mes cheveux sont bien propres 
Bien sûr j’ai perdu qui j’étais j’ai perdu mes amours 
Qui rythmaient les journées les séances et les conversations 
Et les rumeurs qui couraient qui prenaient le train 
Quatre bagues pour dix doigts et aucune qui veut dire je veux t’aimer 
Mon amour je ne t’ai jamais appelé mon amour tu ne m’as jamais aimée 
J’ai tenté tous les remèdes pourtant 
Prête à être mal aimée pour que tu m’aimes au moins 
Et que je te regarde être idiot tous les soirs au moins 
Pour toutes mes paroles il y avait des versions censurées 
Pas une question mais je connaissais toutes les réponses
Tu ne sais pas m’écouter toi qui n’es pas sensible au fouet 
Qui n’es pas sensible à mon absence 
Mon absence c’est rien 
Je suis morte quand je franchis la porte 
Maintenant je moisis sur une chaise 
Maintenant il y a la guerre de partout 
Virés des universités bientôt interdit de lire 
Dans quatre jour plus de masque 
Je pleure un peu derrière la peau de mes paupières 
Personne ne fait rien que de mentir 
Les gens qui se trompent de salle et qui pleurent comme des chiens 
Dans des manifestations dont on ne parle nulle part 
Comment manifeste-je
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au-jardin-de-mon-coeur · 11 months
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Mon chien n'est pas juste un animal de compagnie...il est de la famille....
Nous l'aimons, nous le dorlotons et lui apportons toute l'attention dont il a besoin. Et très naturellement, il nous le rend bien !
Comme là, où il a cette façon bien particulière de se tenir à mes côtés pour un "au revoir" et en même temps, me donner tout son amour pour que ma journée de travail soit des plus agréables.
C'est ce que je vous souhaite à toutes et à tous, sans oublier d'être heureux et de prendre soin de vous ! 🙏💕🙋‍♀️
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praline1968 · 9 months
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Mon beau Charly,
Mon petit bouchon,
Ma beauté suprême,
Ma petite merveille,
Il y a 1 an aujourd’hui, tu prenais ton envol à 3h40 alors que tu étais dans mes bras.
Tu étais agité, j’ai essayé de t’apaiser mais je n’y suis pas arrivée à mon plus grand désespoir.
Malgré des signes d’affaiblissement que j’avais mis sur le compte d’un début de vieillesse,
Je n’ai pas vu, senti, compris, qu’une tumeur grandissait dans ton ventre depuis des mois.
Le poids des regrets et de la culpabilité me ronge un peu plus chaque jour.
Ton départ est le plus grand malheur de ma vie terrestre, nous étions si fusionnels.
Tu étais ma boussole, tu étais ma lumière, aujourd’hui, sans toi, je suis perdue dans le noir.
J’ai perdu le goût de vivre, plus rien n’a d’intérêt ni de sens dorénavant.
J’attends juste la fin au plus vite en espérant que je pourrai enfin te retrouver.
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🎤 Michel Pépé ~ Le coeur des anges 🎧
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(Petit poème que j’ai écrit pour toi le 24 décembre 2022)
🩵 Mon Charly 🩵
Il y a 9 ans, tu apparaissais et venais combler ma vie,
Tél un don venu du ciel, tu rallumais mes jours et mes nuits,
Pour moi, revenait alors le goût de vivre, l’énergie,
Un vrai bonheur, un éclair de temps et de vie qui déjà s’enfuit,
Et me laisse dans un silence, une solitude et une détresse infinie.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Petit chien de caractère, petit être d’exception,
Tes grands yeux noirs respiraient l’intelligence,
Coquin, joueur, espiègle, bavard et râleur,
Tu t’exprimais toujours avec ferveur,
Florilège d’intonations sonores,
Tu t’affirmais avec assurance, énergie et passion,
T’avoir dans mon existence fut une extraordinaire chance.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Tes mimiques, ta joie de vivre, tes discours, ta drôlerie,
Emplissait la maison de joie, de rires et de fantaisie,
Ta démarche aérienne si gracieuse, telle une élégante danseuse,
Ton majestueux panachon exprimait ton humeur toujours joyeuse,
Ta présence nous inondait d’amour et rayonnait d’une manière inouïe.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Ce si triste et douloureux dernier soir,
Malgré ton hospitalisation, je t’ai ramené dans ta maison, près des tiens,
Je ne voulais pas que tu restes à la clinique sans personne ni rien,
Seul dans cette cage, dans la peur, l’angoisse, le froid et le noir,
Je ne sais pas si ma décision fût la bonne,
J’espère juste que ce choix aurait aussi été le tien.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
La nuit de ce 22 décembre qui a vu s’éteindre ta lumière,
Quand ton souffle s’est subitement arrêté,
Et que ton petit corps dans mes bras a soudain cessé de s’agiter,
J’ai senti ton esprit s’envoler, tu étais enfin libéré.
J’ai alors ressenti cet indescriptible vide abyssal où s’arrête l’univers,
Incommensurable et insupportable déchirure qu’à jamais j’aurai du mal à porter.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A présent, il me reste les médicaments pour ne pas sombrer,
Pour parvenir à trouver le sommeil et ne plus penser,
Malheureusement, chaque jour, il faut bien se réveiller,
Retrouver et affronter cette terrible réalité,
Cette douleur immense, il faudra beaucoup de temps pour l’effacer 💔
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A jamais, pour toujours, je t’aime mon Charly 💕 💞
J’espère te retrouver bientôt pour l’éternité dans l’amour infini 🙏🏻
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Touristes: une comédie roman-horrifique du sexe au crime…
Petite soirée solo, envie de savourer un bon repas et une petite bière devant un petit film. Ne supportant guère les films très gores ( j’ai failli vomir mes tripes devant « La maison près du cimetière »et puis bon … je m’´apprête à manger un bon chili… ´fin bref, pas envie d’avoir l’impression de manger une bouillie de tripes: une autre fois peut-être ( ou pas…) Je m’hasarde alors dans le catalogue de Shadows et je tombe sur une affiche qui attire mon regard: couple et petit chien aux expressions peu avenantes posant devant des restes humains. Contraste. Je ne suis pas friande des comédies romantiques mais s’il y a des tueurs en série dedans, je suis toujours partante!
Deux amoureux misanthropes tuent afin de prouver leur amour l’un à l’autre. Le crime est à la fois le ciment de leur « amour » et le feu destructeur. Au diable les films à l’eau de rose : Comédie roman-horrifique noire, grinçante et brut du sexe au crime !
Gros coup de cœur ❤️ ❤️❤️❤️❤️ @shadowzvod @occulture_ytb #instafilm #blogcinema #instacinema #instablog #cinemahorreur
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Rêve de colère
Cette nuit, j'ai fait un rêve que je n'arrive pas à sortir de ma tête. Mon compagnon me faisait une de ces réflexions qui ont le don de m'agacer et là, je me transformais en furie. J'étais en train de faire du ménage et je le plaquais contre le mur avec le balais sous la gorge en appuyant bien fort. Après avoir hurlé plusieurs fois "tu m'emmerdes !" je déversais sur lui une colère et un ras le bol contenu depuis bien trop longtemps. Et vous le savez, lorsqu'une personne calme et qui évite le conflit pète les plombs, ce n'est pas beau à voir ! Je lui crachais au visage ma rancœur, suite à toutes ces années sans la moindre tendresse, sans sensualité, sans sexe, sans mot doux, sans attention même infime à la femme que je suis. Toutes ces années seule dans la maison quand il s'enferme dans sa chambre car oui, nous faisons chambre à part, depuis toujours. Je lui reprochais les weekend à la maison, les réflexions au sujet des animaux, le peu d'implication dans l'éducation de notre fils. Tout est sorti bien emballé dans un papier de haine. C'était vraiment violent.
Je dois me marier en septembre. Pas par amour, vous l'aurez compris, mais pour régulariser notre situation après 20 ans ensemble. A nos âges, il faut penser à l'avenir de celui qui restera, quand l'un de nous deux ne sera plus. Et nous pacsé, comme nous l'avions envisagé, ne permet pas d'assurer un complément financier à celui qui restera après la mort de l'un de nous. Les reproches que je lui ai fait dans mon rêves sont bien réels. Mais c'est avant tout un homme très calme, qui se fou que le ménage soit fait ou pas et qui me fous une paix royale . Un homme qui ne remarque pas les détails de ma personne mais qui achète du pain trop cuit alors qu'il préfère le pain blanc, juste parce que moi je l'aime ainsi. Qui m'achète des fleurs et des plantes, en soldes à 1euros chez Lidl certes, mais qui pense à le faire. Qui ne s'occupe pas de l'éducation de notre fils mais l'emmène souvent à des manifestation sportives et a une belle complicité avec lui. Qui râle après nos animaux mais achète des croquettes friandises aux chats et appelle le chien "mon pépère". C'est un homme très casanier, qui n'aime pas partir en weekend et n'accepte les vacances que dans ma famille dans le sud où nous ne faisons presque aucune sortie. Mais c'est un homme qui m'a prouvé que je peux compter sur lui dès qu'il y a une difficulté à affronter. La seule chose que je peux réellement lui reprocher, c'est d'avoir arrêter de voir en moi une femme. De ne pas se rendre compte que je suis souvent seule alors qu'il est dans l'appartement. Mais lui et moi nous n'avons quasiment aucune distraction en commun, nous n'aimons absolument pas la même chose. Petit a petit, le peu que nous partagions c'est évanouie. Je ne suis pas malheureuse, loin de là. Je suis simplement seule, délaissée. Je ne montre rien, je ne dis rien mais par moment cela m'étouffe. Surtout quand j'imagine que ça ne changera jamais et que je vais devoir vivre ainsi jusqu'à la fin de mes jours.
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visenya-den · 1 year
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Nouveaux chapitres bis
tw: médicaments, rupture amoureuse, sexe, violences/agressions sexuelles (mais aussi message d’espoir)
Il y a quelques temps je postais un message intitulé “Nouveaux Chapitres” sur ce tumblr, disant que ma vie prenait un chemin différent, que j’avais d’autres centres d’intérêts. Ce titre était un peu prémonitoire.
Ce post va être un peu personnel, parce qu’il va parler d’une relation. Et de la fin de celle-ci.
Après six ans de relation, mon premier amour m’a larguée. Première rupture. Et ça a fait un mal de chien. J’ai cru que je n’allais jamais m’en remettre, j’avais mal physiquement. J’étais tellement épuisée de ressasser toute la journée le pourquoi du comment que je m’endormais vite le soir pour rêver de lui, pour me réveiller avec le manque de lui. Vraiment je tremblais physiquement.
Un jour il m’annonce ne pas vouloir d’enfant. Choc. Il sait que j’en veux un. Mais je ne peux pas lui en vouloir de changer d’avis, tout le monde a le droit de changer d’avis à un moment ou à un autre. C’est même très honnête de sa part je trouve. Je dois donc réfléchir à soit faire le deuil de notre relation, soit le deuil d’un hypothétique futur enfant. Je me laisse le temps de réfléchir. Pour que deux jours plus tard par sms je reçoive le fameux “je ne t’aime plus”. Il voulait que je rompe à sa place dès le départ. J’ai essayé de comprendre, pourquoi il ne m’aimait plus, mais il n’y avait rien à faire. Il est parti du jour au lendemain en me laissant sur le bord du chemin.
Il m’a laissée. Mon avenir s’effondrait. J’étais au plus bas, mais en même temps, et étrangement, je me sentais extrêmement forte. Je ne me suis jamais sentie aussi forte de ma vie. Ni si déterminée. 
J’ai pensé à fuir, à quitter mon appartement, ma ville, pour ne plus le croiser. Et puis je me suis dit, pourquoi? Pourquoi quitter mon confort, ma qualité de vie? Pour tout recommencer ailleurs? ça aurait pu m’aider. Mais non. J’ai déménagé à 850km de chez moi pour être avec lui. Eh bien j’y reste. Mais ce choix n’a cessé de changer les premiers jours. J’étais une girouette qui changeait d’avis en permanence, quand bien même tout le monde disait “Ne prends pas de décision à chaud”. Ils avaient raison.
J’ai quand même été chez un médecin, pour qu’il m’aide, pour chasser ces pensées qui m’envahissaient, pourquoi? peut-être qu’il reviendra une fois qu’il se sera rendu compte de son erreur? (spoiler alert: c’est normal de penser ça, c’est normal d’espérer, mais l’espoir fait plus mal qu’autre chose). J’ai pris un de ces médicaments et j’ai été heureuse pendant quelques heures. Au bout de ces quelques heures, j’ai décidé de faire une chose mauvaise. Je connaissais le mot de passe que mon ex utilisait partout, alors je me suis dit, tiens, allons voir sur facebook si ça marche? Pourquoi il a vraiment rompu étant donné qu’au fond de moi, je ne le sentais pas honnête. Depuis six ans, je le connaissais. J’avais vu qu’il n’était pas tranquille. Et j’avais raison. Il y avait une autre fille. Je me suis sentie mal de rompre sa “confiance” ainsi, chose que je n’avais pas faite en six de relation. Pas une seule fois. D’autant plus que je ne suis absolument pas jalouse! J’avais une confiance et une foi aveugle en lui. Mais faire ça, ça m’a aidée (mais c’est aussi à double tranchant, j’ai lu des choses sur moi que je n’aurais pas du, j’en avais parfaitement conscience cependant lorsque j’ai réussi à accéder à son compte). 
Dans la cuvette les médicaments. J’avais ma réponse. LA réponse. Et quelques jours après ma rupture, le soir même de ma “découverte”, j’allais déjà mieux. En fait, savoir m’a libérée d’un poids. Et je me suis rendue compte que ce poids, ce n’était pas la culpabilité. C’était lui. Lui qui m’étouffait depuis quelques temps maintenant. Alors oui, il s’est comporté comme un lâche, un trouillard. Mais au final, il m’avait rendu service en partant. Parce que j’étais libre. Libre de lui. Libre de vivre mes rêves. Au final, je me dis que peut-être, c’est lui le plus courageux de nous deux d’avoir osé faire le premier pas. Mais je me refuse de penser ça trop souvent parce qu’il m’a larguée en me mentant, me manipulant. 
J’ai toujours rêvé d’aller en Egypte, depuis ma plus tendre enfance. Je lui en avais parlé, que j’adorerais qu’on y aille ensemble. Parce que je cherchais quelqu’un pour m’y accompagner, et il était d’accord. Eh bien, j’irai! J’irai seule. En voyage organisé composé uniquement de femmes, mais seule quand même. J’ai franchi le pas. J’ai osé. Je me sens forte. Je me sens libre. Je me sens séduisante et affamée de la vie. J’avais toujours pensé, pendant six ans, à nous. Plus à “moi”. A nous. Je ne peux pas faire ça parce qu’il n’aime pas trop. Sans le savoir je me sacrifiais. Sacrifiais mes envies pour lui. Dans un couple il faut savoir faire des compromis. C’est ce qu’on dit, et certes c’est vrai. Mais je pense avec le recul que le plus important, c’est de ne pas oublier qui on est, UN individu, tout seul. Et c’est cette individualité que j’avais perdu. 
Il y a des moments qui font mal. Un peu de nostalgie quand je repense au passé, et aux bons moments. Aux choses que je ne ferai plus avec lui. Parce que des bons moments, il n’y a eu que ça dans notre relation. C’est ça qui a rendu la rupture aussi brutale et choquante. J’ai essayé de ne pas me laisser envahir par la haine, parce que ça n’apporte rien de bon. Et vous savez quoi? J’ai échoué. J’ai échoué lorsque j’ai appris qu’il m’avait trompée. Mais la haine n’a duré que quelques heures. Parce que je n’ai pas que ça à faire, je dois me concentrer sur le plus important: moi. Note importante. Je crois en la sororité. Je ne l’ai pas détestée elle, qui n’avait rien demandé. C’est lui qui est allé la trouver. Je l’ai détesté LUI. 
On m’a dit que le temps guérissait toutes les blessures. C’est sans doute vrai. J’en suis encore aux premières étapes de ma guérison. Mais je vais déjà mieux. Evidemment cette rupture a aussi ravivé des vieilles blessures, est-ce que je retrouverais quelqu’un d’autre? Saurais-je plaire? Satisfaire? J’y travaille actuellement. ça a toujours été compliqué, étant une victime d’agression sexuelle. J’ai des bagages assez lourds avec moi. Des bagages dont il aura eu marre. J’ai toujours eu un petit manque de confiance en moi. Je vais avoir vingt-huit ans, j’ai envie d’envoyer chier les convenances qui disent que les femmes doivent être séduisantes, ou sont là pour séduire. Je lis actuellement la Chair est triste hélas d’Ovidie.  
Au fil de ma lecture, j’ai noté quelques “citations” ou paragraphes que je permet de partager. tw: sexe, violences/agressions sexuelles.
On a beau connaître l’histoire par coeur, on revient sans cesse vers eux, et le plus grave c’est qu’on les défend. Il ne faudrait pas non plus passer pour des méchantes sorcières misandres, des féministes poilues, qui, c’est bien connu, finiront seules avec leur chat, malheureuse de ne plus être regardées. On craint tellement d’être décotées à l’argus qu’on préfère caresser les hommes dans le sens du poil, y compris lorsqu’ils nous humilient, lorsqu’ils nous frappent et nous violent, car rien n’est pire dans notre société que de ne plus être désirable. On accepte de rester chosifiées à condition d’être un objet de valeur, pas une salope bon marché. On est prêtes à tout, même à enfoncer les autres femmes dans une compétition intrasexuelle sans pitié.[...] Car la beauté des autres nous insécurise. Il n’y qu’à observer notre tête lorsqu’une belle femme fait irruption dans notre espace. Nous la jalousons, et parfois nous allons jusqu’à la rabaisser. 
“Moi au moins j’ai un cerveau!” m’avait dit cette collègue en observant un groupe de mannequins. Pour elle, une femme n’avait pas le droit d’être à la fois belle et intelligente, toutes les fées ne pouvaient se pencher sur le même berceau, il fallait choisir son camp dès le départ. Toi tu seras moche et tu monnaieras ton intelligence, toi tu seras belle et tu marchanderas ton corps et ta valeur de femme-trophée. Nous reproduisons entre nous ce que les hommes font de nous. [...]
Et je reste persuadée que si nous nous démolissons dans cette compétition sanglante, où chacune se définit en rivale de l’autre, c’est parce que les femmes se construisent par opposition ou par mimétisme. Combien de fois, dans mon insécurité, me suis-je positionnée en ennemie là où au contraire, j’aurais du faire front avec mes sœurs.
Je ne suis pas mal baisée parce que je suis féministe, c’est absolument l’inverse: je suis féministe parce que je suis mal baisée. Et si toutes les mal baisées de la terre s’unissaient, elles créeraient le mouvement politique le plus puissant de tous les temps, et le monde imploserait.
Et pourtant au fond de moi, une petite oie blanche a longtemps cru que le sexe n’était jamais aussi bon que lorsque des sentiments s’y mêlaient, que seule la relation amoureuse apportait jouissance et complétude. “Et un beau jour, j’en fais le serment, te délivrera le baiser d’un prince charmant”: c’est ainsi que comme toutes les petites filles j’ai été élevée. 
[A propos de #MeToo] La prise de conscience du fait, que, sans l’ébruiter; nous étions reliées par un traumatisme commun, une violence ancestrale subie de génération en génération. [...] “Comment continuer à désirer nos bourreaux?” ai-je quelque part entendu. C’est une bonne question.
J’ai aussi peur de le revoir. Mais j’étouffe cette peur. Parce que je suis heureuse, à 98% du temps. Il y a toujours ces 2% qui me bouffent parfois. Mais ça passera. Je suis libre. Je suis forte. Je fais des projets, je prévois des sorties alors que je n’en faisais pas avant. Je me rends compte que je suis entourée. Soutenue. 
♥ 
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ettietarte · 6 months
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Elle sentait la rosée du matin et était aussi douce que la terre fraîchement labourée sous des pieds nus. Le confort d'un foyer et la sécurité d'une milice. Quand elle me regardait, je voyais mon avenir. Une petite maison au bout d'une rue, le bruit des enfants qui jouent dans les cours, une petite boîte aux lettres - son nom de famille, notre nom de famille. Le goût du chèvrefeuille dans la brise, un chien à l'ombre d'un bel arbre. Un marteau lancé dans du verre soufflé, la dissipation d'un rêve qui s'est rapidement transformé en cauchemar. Pourquoi n'étais-je pas assez ? Pourquoi mon amour n'était-il pas suffisant ? Pourquoi ne pouvais-je pas rester dans la petite boîte en pin dans laquelle tu m'as enfermée ? Seulement pour regarder, mais jamais pour toucher. Aussi fragile que les parois de mon cœur battant.
She smelled of morning dew and was as soft as freshly tilled earth under bare feet. The comfort of a home and the security of a militia. When she looked at me, I saw my future. A little house at the end of a street, the sound of children playing in yards, a little mailbox - her family name, our family name. The taste of honeysuckle in the breeze, a dog in the shade of a beautiful tree. A hammer thrown into blown glass, the dissipation of a dream that quickly turned into a nightmare. Why wasn't I enough? Why wasn't my love enough? Why couldn't I stay in the little pine box you locked me in? Only to look, but never to touch. As fragile as the walls of my beating heart.
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icariebzh · 6 months
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"Entre l'amour et l'amitié Il n'y a qu'un lit de différence Un simple pageot un pucier Où deux animaux se dépensent Et quand s'installe la tendresse Entre nos corps qui s'apprivoisent Que platoniquement je caresse De mes yeux ta bouche framboise Alors l'amour et l'amitié N'est-ce pas la même romance Entre l'amour et l'amitié Dites-moi donc la différence
Je t'aime mon amour mon petit Je t'aime mon amour mon amie
Entre l'amour et l'amitié Ils ont barbelé des frontières Nos sentiments étiquetés Et si on aime trop sa mère Ou bien son pote ou bien son chien Il paraît qu'on est en eau trouble Qu'on est cliniquement freudien Ou inverti ou agent double Alors qu'l'amour et l'amitié Ont la même gueule d'innocence Entre l'amour et l'amitié Dites-moi donc la différence
Je t'aime mon amour mon petit Je t'aime mon amour mon amie
Entre l'amour et l'amitié La pudeur a forgé sa chaîne À la barbe du monde entier Et de ses gros rires gras de haine Bon an mal an les deux compagnes Se dédoublent où bien s'entremêlent Comme sur la haute montagne Le ciel et la neige éternelle Entre l'amour et l'amitié Se cache un petit bout d'enfance Entre l'amour et l'amitié Il n'y a qu'un lit de différence
Je t'aime mon amour mon petit Je t'aime mon amour mon amie"
Henri Tachan
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sh0esuke · 1 year
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" Boyfriend "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Philip Graves
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Malgré les efforts de sa femme, sa discrétion digne des plus grands espions et la clé du cadenas donnant accès à ses lèvres jetée, Graves finit par apprendre que sa fille a un petit ami, et il n'est pas du tout ravi par cette nouvelle. Son épouse s'occupe alors d'apaiser son coeur.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : très soft, rien à signaler
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Dans l'immense maison, grandement éclairée par les splendides rayons solaires, un joli boucan symphonique retentissait. Entre les aboiements du chien à l'étage, les bruitages provenant de la télévision dans le salon, le remue-ménage dans la cuisine et les exclamations d'enfants au bout de la rue. C'était parfait. Un cliché parfait.
Dans la cuisine, la mère de famille s'affairait à la création de quelques pâtisseries. En ce début d'après-midi, elle n'avait pu résister à l'envie de faire plaisir à sa famille, alors, elle s'était mise aux fourneaux. Elle remuait avec énergie la pâte à gâteau, à l'aide d'une spatule en plastique, les yeux brillants et un fin sourire aux coins des lèvres. Depuis la cuisine, elle entendait son mari jouer aux jeux vidéos dans le salon. Elle entendait des personnages hurler, se blesser, tirer et courir à en perdre haleine. Quelques fois, lorsque Philip perdait, il se mettait à grogner ou à proférer des vulgarités. Elle l'écoutait d'ici, surprise et à la fois embarrassée. Elle s'arrêtait alors de mélanger sa pâte et regardait de manière ébahie la sortie de la pièce. Le salon était visible de là, on n'en voyait que la partie de gauche ᅳcomprenant une plante verte, de une baie vitrée, un fauteuil crème y compris un épais tapis.
C'était une agréable après-midi, l'air était bon, quoique un peu chaud. Tous les membres de la famille Graves en profitaient. Y compris le chien qui, depuis cinq minutes, n'avait pas cessé d'aboyer. L'attention de la mère de famille ne fut détournée que lorsqu'elle l'entendit galoper dans les escaliers à vive allure. Le golden retriever fit son entrée dans la cuisine avec enthousiasme. Il s'approcha de sa gamelle et happa deux grosses bouchées de croquettes. La jeune femme sourit et stoppa son activité.
« Eh bien Maurice, qu'est-ce qui t'arrive ? »
Le chien fit volte-face à l'entente du terrible nom que, quelques années plus tôt, l'on lui avait attribué. Avec plaisir, il s'approcha de la jeune femme et vint lui lécher le visage. Avant qu'il ne la touche, la mère de famille se recula de justesse.
« Pas de bisous pendant que je cuisine. Désolé, mon petit. »
Le chien éternua, à sa plus grande surprise. Elle arqua un sourire et s'accroupit devant lui.
« Tu es malade ? Curieux, ce n'est pas la saison. » se questionna-t-elle. « Philip ! Je crois que Maurice est tombé malade. Qu'est-ce qu'on fait ? »
Son cri résonna dans toute la maison, y compris l'étage. La mère de famille entendait néanmoins le bruit du jeu vidéo persister. Philip ne s'arrêtait pas de jouer, sûrement ne l'avait-il pas entendue. Le chien, quant à lui, aboya. Il s'attira le regard attendri de sa maîtresse, celle-ci lui fit signe de le suivre. Ce qu'il fit, jusqu'à entrer dans le salon. Il trottina joyeusement derrière elle jusqu'à apercevoir son maître sur le canapé.
« Phillip, mon amour. »
Le soldat zieutait son épouse.
« Je peux t'aider ? » il demandait, les yeux déjà de retour sur la télévision.
« Je crois que Maurice a attrapé froid. On l'emmène chez le vétérinaire ? »
Phillip zieuta le chien.
« Il a pas l'air malade. » répliqua-t-il.
« Philip. »
Le père de famille mit en pause son jeu et, leva rapidement les mains en l'air, effrayé face à l'expression sévère de sa femme. La mère de famille sourit, heureuse d'avoir enfin réussi à capter l'attention de son mari. Sa manette reposait sur sa cuisse. Philip l'ignora, ses pupilles rivées en direction de l'amour de sa vie.
« Ma chérie, je suis sûr que ça devait être à cause de la poussière. Il fait trop chaud pour tomber malade. » déclara le soldat. « Maurice va bien, regarde le. »
Le dit Maurice était assis. Fièrement posté contre la jambe de sa maîtresse, l'air idiot mais surtout heureux. La jeune femme soupira à cette vue. Soudainement, le poids qui s'était incrusté dans son cœur disparu, laissant place à un sentiment de soulagement très exagéré.
« Je ne veux pas d'un animal malade avec nos enfants. Si je l'entends recommencer on l'emmènera chez le vétérinaire, d'accord ? »
« Oui, m'dame. » sourit Phillip.
La jeune femme caressa gentiment le sommet de la tête du golden retriever, le faisant soupirer d'aise, ainsi qu'aboyer, peu après. Le chien se frotta gentiment à elle, sa queue balancée dans les airs, signe de son d'épanouissement.
« Je peux retourner à ma partie, maintenant ? »
« Oui, mon amour, tu peux. Merci de ton attention. » pouffa la mère.
« Tout le plaisir est pour moi, ma chérie. » répondit son époux.
De retour dans la cuisine, la mère de famille ne parvint point à effacer le sourire dessiné sur ses lèvres. Suivie de près par son chien, elle le sentit s'installer entre ses jambes lorsqu'elle ouvrit le robinet et commença à se laver les mains. Elle baissait de temps à autre la tête dans sa direction. Apercevoir son adorable petit minois suffit à la faire glousser. Toute cette attention dirigée vers elle la fit fondre de bonheur, elle ne put résister à l'envie de chouchouter son animal de compagnie. Lui offrant une petite confiserie, elle le laissa tranquillement s'occuper avec, elle en profita pour retourner à la préparation de ses pâtisseries.
Une fois la mixture enfournée, elle s'affaira à nettoyer la cuisine. Elle récura la planche à pain, l'îlot central et prépara un immense plateau afin de pouvoir parfaitement disposer les gâteaux à leur sortie. Lorsqu'elle entendit sa fille descendre des escaliers, elle était en train d'essuyer le bord de l'îlot avec un joli torchon à carreau. Torchon qui, tomba au sol, sous l'expression hébétée de la mère.
« Maman, chut, ne dis rien ! »
L'adolescente se précipita sur les lèvres de sa mère, elle les camoufla de ses doigts. Ses yeux écarquillés avaient un côté comique. Sa mâchoire s'en était presque décrochée. Le ton suppliant de sa voix cherchait à adoucir l'état de choc dans lequel elle se trouvait. Le silence dans lequel elle s'était réfugiée était inquiétant, mais la fille se sentait déjà chanceuse qu'elle n'eût pas hurlé d'horreur plus tôt. La mère de famille déglutit. Elle observa la tenue de son enfant, prise par surprise par l'attention avec laquelle elle s'était pouponnée.
« Si papa me voit il va piquer un crise, alors ne dis rien. Je t'en prie, maman. »
L'adolescente s'assura que sa mère fut effectivement calmée au moment où elle retira ses mains. Elle la sentait inspirer grandement. Cela fit augmenter les battements de son cœur. Elle tourna alors sur elle-même et offrit un sourire timide à sa mère.
« Qu'est-ce que tu en penses ? »
« J'en pense que Maurice est allergique à ton parfum, ma chérie. »
« Oh, vraiment ? » s'étonna la demoiselle.
La mère hocha la tête, au même moment, le golden retriever éternuait. Cela prit par surprise l'adolescente qui, immédiatement, sentit ses yeux s'écarquiller. Elle zieuta le pauvre animal. Et fit la moue.
« Je l'ai gardé enfermé avec moi dans ma chambre. » avoua-t-elle. « Je suis désolée maman, je savais pas. »
La mère de famille déposa une main rassurante sur son épaule.
« Maintenant tu le sais. » elle répondit.
Replaçant une de ses mèches de cheveux sur son front, elle s'approcha de son visage et lui sourit chaleureusement. Cela valut au cœur de l'adolescente de s'emballer. Sa mère sentait bon, elle avait la peau chaude. C'était quelque chose qu'elle avait toujours trouvé agréable. Lorsqu'elle la touchait, son épiderme s'emballait et elle se sentait automatiquement en sécurité. Sa mère avait les yeux doux. Ses pupilles brillaient constamment, même lorsqu'elle était triste et en colère. C'était hypnotisant.
« Tu es très jolie, ma chérie. » murmura la jeune femme. « Je suis sûre que Samuel va adorer. »
Elle déposa un tendre baiser sur son front en bonus. Sa fille rougit à ses propos, cela fut imperceptible, à cause de la touche de maquillage qu'elle avait précédent appliqué sur son épiderme. Mais avec la façon dont elle regardait sa mère ᅳavec émerveillement, cela importait peu. Sa mère se recula d'elle et zieuta avec attention l'entrée de la cuisine.
« Quand est-ce que tu t'en vas ? »
Sa fille jeta un coup d'œil à son portable.
« Dans deux minutes. »
« Reste dans la cuisine. Ton père joue, il ne viendra pas ici. »
L'adolescente enlaça sa mère.
« Merci maman. »
Elle la serrait gentiment dans ses bras, le cœur battant à vive allure et des papillons dans l'estomac. Plus que deux minutes. Plus que deux petites minutes et elle serait réunie avec son petit ami. Cette pensée suffisait à la rendre toute fébrile. Ses mains en étaient toutes tremblantes. Elle se sépara de sa mère et prit place sur l'un des tabourets de l'îlot, laissant tout le temps à sa mère de ramasser le torchon par terre et de le jeter dans la machine à laver. En se redressant, elle croisa le regard larmoyant du golden retriever. Sa vue était brouillée, il était incapable de manger le reste de sa friandise. Cela lui brisa cœur. L'adolescente était bien trop occupée à être sur son portable pour le remarquer, la jeune femme décida alors de s'en occuper. Elle caressa gentiment le poil soyeux de l'animal et lui fit signe de se redresser.
Une fois arrivée dans le salon, elle fit signe au golden retriever de s'installer aux côtés de Philip. Le chien obéit sans rechigner.
« Mon amour, je te le laisse. »
Surpris à la sensation de son chien collé contre son bras, Philip sursauta. Son personnage mourut en réponse.
« Merde ! Hein, quoi ? »
Son épouse roula des yeux.
Elle replaça une mèche de ses cheveux derrière son oreille et fit un rapide signe de tête en direction de leur animal de compagnie. Le soldat passait la pulpe de ses doigts sur le crâne du golden retriever, tendrement, il lui offrir une flopée de papouilles. Sa femme le regarda faire. Elle croisa ses bras autour de sa poitrine et esquissa un petit rictus.
« Il m'embête dans la cuisine, je peux te le laisser ? »
« Comment ça il t'embête ? » s'étonna Graves. « Je l'ai même pas entendu aboyer. »
La jeune femme zieuta le pauvre animal. Elle se sentait mal de l'accuser ainsi, mais, sachant pertinemment comment Graves réagirait à la vue de sa petite fille d'amour maquillée et joliment vêtue, tout ça pour un garçon, elle sut que cela valait la peine. Alors, elle prit elle aussi place sur le canapé et apporta sa main sur le dos du chien. Graves la regardait faire avec attention, surpris par son comportement des plus hors du commun. Il lui suffisait de discuter quelques minutes avec lui le temps que sa fille sorte. Graves n'entendrait sûrement pas la porte d'entrée se refermer. Sûrement.
« Qu'est-ce que t'as ? »
La mère de famille croisa son regard.
« Mhh ? »
Le soldat retira sa main de son chien et alla la déposer sur la nuque de son épouse. Se perdant dans son regard pétillant, il glissa son pouce sur sa mâchoire et se pencha en sa direction. Il la dévisageait avec intensité.
« Phillip. » s'exclama la jeune femme avec embarras.
« Tu manques d'attention, c'est ça ? » demanda-t-il. « Ça t'ennuie que je te touche pas ? Ne t'en fais pas, ma belle, je vaisᅳ »
Frustrée, la jeune femme coupa son mari. Elle déposa la paume de sa main ᅳcelle qui caressait leur chienᅳ sur ses jolies lèvres. Cela prit le soldat de court. Il fit alors les gros yeux. La mère de famille, elle, roula des yeux et déglutit. Son cœur battait vite.
« Est-ce que tu peux arrêter de me parler comme si j'étais une enfant ? » murmura-t-elle avec embarras. « Je voulais juste voir comment tu allais. » elle avoua. « Tu es scotché à ton jeu depuis que tu as quitté la table. »
Graves fit la moue.
« C'est tout ? » il la questionna en saisissant son poignet.
C'était évident que Graves désirait plus. Il adorait taquiner son épouse, il adorait la noyer sous un flot d'attention et de blagues de mauvais goût. C'était tout de dont il avait toujours rêvé. Alors, lorsqu'elle le lui refusait, il se renfrognait immédiatement, tel un enfant. L'expression sur son visage se creusait de rides et l'éclat dans son regard si éblouissant se fana. Raffermissant sa prise sur son poignet, il y déposa un baiser et la força à se rapprocher de lui. Le chien ne fut en aucun cas touché, toujours sandwiché entre ses deux maîtres, observant la cheminée de marbre juste en dessous de l'immense télévision écran plat.
« Phillip, chéri, tuᅳ »
« Attends. »
Graves relevait son regard en direction de la sortie du salon menant à la porte d'entrée ᅳainsi que le couloir menant à la cuisine ainsi qu'à l'escalier. C'était très fin, à peine perceptible, mais le soldat avait entendu une paire de clé bouger. Une clef avait été remuée dans la serrure. Il en était certain. Il appela immédiatement leur fille. D'une voix ferme et stricte, il lui fit tourner la tête dans sa direction. La demoiselle se trouvait dans l'encadrement, sa nuque à peine perceptive, mais son maquillage, lui, très visible. Cela manquait de donner une crise cardiaque à son pauvre père. Père qui, l'instant suivant, chercha à se lever du canapé. Il bondit de celui-ci, rapidement retenu par sa femme qui venait d'attraper son avant-bras.
« Je peux savoir où tu vas, maquillée comme ça ? » demanda Graves.
L'adolescente offrait un regard suppliant à sa mère, sachant que toutes les excuses du monde n'auraient su calmer l'état de colère dans lequel se trouvait son père.
« Va, ma chérie. Je le retiens. »
Graves arborait un sourire narquois.
« Tu me quoi, mon ange ? »
« File, file ! Vite. » s'exclama la mère.
L'adolescente envoyait un baiser volant en direction de la jeune femme, dévoilant au passage un bout de sa tenue à Graves. Le pauvre soldat manquait d'en mourir. De près, son cœur avait arrêté de battre. Il tenta de partir à la poursuite de sa fille, mais sa femme la retint et le temps qu'il se tourne vers elle afin de la réprimander, la porte d'entrée se refermait sur leur enfant.
« Eh, j'ai pas fini ! Reviens aussi ! Merde. »
Graves toisait sévèrement son épouse.
« Où est-ce qu'elle va dans cette tenue ? Et avec qui ? » s'inquiéta-t-il.
« Il s'appelle Samuel. Je l'ai rencontré il y a peu, il est très gentil. »
Graves manquait de s'étrangler avec sa propre salive. Il fut gentiment ramené sur le canapé, cette fois ci près de sa femme ᅳleur chien ayant bougé à l'autre bout du meuble à cause des cris. Son épouse admira son expression terrifiée et passa sa main libre dans sa chevelure.
« Il ?! » répéta-t-il, ébahi.
« Avec une fille aussi mignonne, tu aurais dû t'y attendre, chéri. »
Graves grimaçait.
« Mais.. Elle est encore jeune ? Trop jeune ! »
Il se leva brusquement.
« Je peux encore la rattraper, la raisonner. » s'exclama-t-il.
« Non, tu restes ici. » lui ordonna sa femme. « Tu ne bouges pas d'un centimètres sinon tu dors sur le canapé ce soir. »
Graves la dévisageait avec surprise.
« Et qu'est-ce qui se passe si il lui brise le cœur ? Qu'est-ce qui se passe si je peux pas la protéger ? »
Son épouse gloussa tout en se levant. Rapidement, elle glissa sa main le long de son avant-bras pour entremêler ses doigts aux siens.
« Alors on paiera à ce Samuel une petite visite. Ça te va ? Parfait. Maintenant assieds toi, mhh ? »
Le soldat ne répondit pas. Il cligna des yeux à répétition, encore surpris par la tournure qu'avait pris son après-midi si paisible. Son cœur battait vite dans sa poitrine, il en avait mal au crâne. C'était impensable. C'était inadmissible. Sa petite fille, amoureuse ? Avec quelqu'un ? C'était intolérable ! Il ne désirait qu'une chose, lui courir après et la forcer à redevenir sa petite fille de cinq ans qui ne réclamait que son père, qui n'aimait que son père, et qui avait juré de n'aimer aucun autre homme que son père. C'était pour lui qu'elle avait ri et pleuré ! Elle ne pouvait pas le trahir ainsi, c'était inconcevable ! Cependant, le regard de sa compagne indiquait tout le contraire. Sa femme se sentait fière, joyeuse. Leur enfant avait grandi, sa vie débutait, petit par petit, et cela la rendit folle d'excitation, au plus grand regret de son mari. Graves soupira alors, le cœur brisé.
« C'est pas juste. »
Sa femme riait.
« Pauvre de toi, vraiment. C'est terrible ce qui t'arrive, que le monde est cruel ! »
Graves roulait des yeux.
« Pas la peine de te moquer. C'est bon, j'ai compris. »
Graves fronçait les sourcils à la sensation des doigts de sa femme raffermissant leur prise sur les siens. Gentiment, elle attira son regard défaitiste sur elle. Sa femme lui sourit et se pencha dans sa direction, un fin sourire taquin sur les lèvres et ses yeux toujours aussi pétillant. C'était à se demander si elle n'était pas sur le point de pleurer, si une galaxie ne déployait pas ses ailes à l'intérieur de son regard.
« Tu veux des gâteaux pour te remonter le moral ? » lui proposa-t-elle.
« Est-ce que j'aurais un verre de lait avec ? »
« Bien évidemment, mon chéri. Toujours. »
« Et des bisous ? »
Son épouse sentait ses joues chauffer. Elle se racla la gorge et se pinça joliment les lèvres, sous le regard attentif de l'homme de sa vie.
« Mhh, je crois que ça peut s'arranger ! »
Sa femme le traîna en direction de la cuisine. Tournée vers lui, de manière à lui faire face, elle marcha à reculons, tout sourire. Graves la laissa faire, toute son attention soudainement dirigée droit sur elle. Elle et seulement elle. Il la laissa le plaquer contre le plan de travail en face du four et se pencha dans sa direction lorsqu'elle approcha ses lèvres de sa joue afin de l'embrasser. Elle gloussa. Joyeusement, elle le contempla et saisit rapidement son visage en coupe dans le but de déposer un baiser sur ses lèvres. Graves grognait à la sensation de sa jolie bouche pulpeuse contre la sienne. Cela fit bondir son cœur dans sa poitrine, il en grimaçait.
« Tu es adorable quand tu veux jouer au père protecteur. » déclara la jeune femme.
« Adorable ? C'est tout ? » s'étonna Graves en arquant un sourire.
« Ridicule aussi. » elle rit. « Mais adorable avant tout. »
Cette petite moquerie lui valait de rapidement se retrouver attaquée par une paire de lèvres. Une flopée de baisers fut projetée sur les quatre coins de son visage. Graves la coinça contre son torse à l'aide de ses deux bras musclés. Elle en gloussa. Cherchant à se défaire de son emprise, elle ne réussit qu'à renverser sa tête en arrière et à se mettre à rire à gorge déployée. Son rire cristallin résonna jusque dans les oreilles de Graves. Il en rougit faiblement, le cœur battant à vive allure et les yeux palpitant de tendresse. Son épouse était splendide. Elle lui coupait le souffle. Pleine de vie et de passion, elle le rendait fou.
Pas étonnant qu'on lui vole sa petite et adorable jeune fille. Elle était le portrait craché de sa mère. Il avait déjà tant bataillé dans le passé pour s'attirer l'attention toute entière de son épouse. Il avait travaillé dur pour en impressionner plus d'un, mais surtout elle. Et même après avoir dépassé la concurrence, hommes et femmes avaient tenté de la lui voler. Désormais, c'était aussi au tour de sa pauvre petite et innocente fille.
« Tu crois qu'il va la forcer à fumer ? » demanda soudainement Graves.
Sa femme pouffa. Elle lui frappa gentiment l'avant-bras.
« Ne dis pas de bêtises. C'est une gentille fille et Samuel est très gentil lui aussi. Tout se passera bien. »
Pressant ses deux mains sur ses avants-bras, elle força Graves à se pencher droit sur elle. Elle l'embrassa une fois à sa hauteur. Elle glissa la paume d'une de ses mains sur sa joue, et dévora amoureusement sa paire de lèvres de la sienne. Graves grogna. Il s'accrocha à sa taille et répondit avec ardeur à son baiser, immédiatement enivré par la façon dont elle le caressait et l'embrassait, cela lui fit perdre toute notion ᅳespace, temps, cela importait peu. Il sentait la chaleur de son épiderme même à travers sa jolie robe à carreau et la sentait se coller contre son torse alors qu'elle pliait une de ses jambes en l'air. Le soldat raffermissait sa prise sur sa taille, haletant à travers les narines et fonçant les sourcils. Il finissait rapidement à bout de souffle mais ne s'en préoccupa point. Ce ne fut que lorsque sa femme se recula, complètement déstabilisée, qu'il se permettait d'ouvrir les yeux et d'inspirer.
« BᅳBon, où est ce fichu lait ? » balbutia-t-elle en se faisant un peu d'air à l'aide de sa main. « Un verre. Et, euh, un verre, aussi. »
Rapidement, la jeune femme se tourna en direction d'un cabinet de la cuisine. Elle en extirpa une tasse, sur le dessus inscrit "Best Dad #1" et allait rapidement la remplir depuis une brique de lait dans le frigo. Graves la regardait faire. Il l'admirait, bouche bée. Accoudé contre l'îlot central de la cuisine, il se figea dans l'instant présent et la laissait lui servir un généreux verre de lait. Sa femme accompagna ensuite le tout de biscuits qu'elle avait préalablement cuisiné ᅳoutre ceux cuisant actuellement.
Déposant le tout à côté de lui, sur l'îlot, la jeune femme peinait à croiser le regard de son époux. Comme au premier jour, elle se sentait embarrassée. Graves la rendait toute chose. C'était une ébullition, dans le creux de son estomac. C'était une explosion, dans le centre de son cœur. Graves la força cependant à relever ses yeux, il le fit en apportant ses doigts à son menton et en lui faisant relever le visage. Ce doux geste fit s'envoler une flopée de papillons dans l'estomac de la jeune femme. Elle battit fortement des yeux, soudainement prise par surprise. Graves la contempla avec amour. Il la regardait se mettre à rire nerveusement et cacher son splendide sourire derrière sa main libre.
« Qu'est-ce qui te prends, tout d'un coup ? » elle s'étonna.
« Rien. » murmura le soldat. « Je me disais juste quelle chance j'avais de t'avoir. » avoua-t-il.
« Oh, Phillip.. »
La jeune femme retira sa main de son visage pour enrouler ses doigts autour de son avant-bras. Graves frissonna au contact de sa peau. Il battait des cils, surpris. Elle, s'approcha de lui et embrassa la pulpe de ses doigts pressés contre son menton. Graves résista à l'envie de la saisir par la gorge et de sauvagement lui faire l'amour sur le plan de travail. Elle avait l'air irrésistible, si frêle et si féminine. Il n'avait qu'une envie : succomber, pour la briser et la détruire. Il ne voulait qu'il ne reste rien d'elle, rien qu'il n'ait goûté.
« C'est vrai, regarde toi. Tu es la parfaite épouse. Je n'aurais pas pu espérer mieux. »
La jeune femme esquissait un rictus charmeur. Elle déplaça ses baisers sur le creux de sa paume de main et se mettait à battre des cils de manière séduisante ce qui fit, immédiatement, rire son époux.
« Vos flatteries ne vous mèneront nul part, commandant Graves. »
Graves esquiva un autre de ses baisers pour attraper son visage en coupe et délicatement embrasser le sommet de son nez.
« Ça, permettez moi d'en douter, mademoiselle Graves. »
La main avec laquelle elle s'était accrochée à son avant-bras scintillait. Graves admira son annulaire, orné d'une bague excessivement grosse. La jeune femme gloussa à son insinuation. Elle frissonna d'inconfort. Graves était proche. Mais il restait à la fois si loin. Elle désirait faire plus que l'embrasser. Elle voulait qu'il la consume, qu'il la dévore, qu'il renverse tout ce qui se trouvait sur l'îlot de la cuisine pour qu'il lui fasse de la place pour leur troisième enfant. Elle voulait le sentir, elle voulait fusionner. Elle voulait ne faire qu'un. Ce désir lui fit perdre la tête. Elle en haleta et vit flou. Et Graves admira le tout, complètement captivé par sa détresse. Il plaça une firme prise sur ses hanches de son bras libre et approcha son visage du sien.
« Embrasse moi. » demanda-t-il.
Son épouse pouffa. Elle s'approcha de lui et se mit rapidement sur la pointe des pieds. Lorsqu'elle posa ses lèvres sur les siennes, Graves expira par les narines. Ce fut profond, comme s'il s'était soudainement senti soulagé. Comme si le poids sur ses épaules venait de s'envoler. Les yeux fermés et les sourcils froncés, il se mettait immédiatement à l'embrasser langoureusement. La jeune femme hoqueta face à la ferme prise que Graves exerçait sur sa taille ainsi que sa mâchoire. Puis, sensuellement, elle gémit dans sa bouche.
Le baiser dura. Il dura longtemps. Le soldat ne la laissa pas partir, il la garda pressée contre lui, torturée par le manque d'oxygène et le désir d'être toujours plus touchée. La jeune femme fondait contre son torse. Le baiser était sans arrêt coupé par ses gémissements plaintif et ses soupirs d'aise. Elle se tortillait contre lui, s'accrochait à son avant-bras et son épaule, complètement enivrée par sa force brute et envoûtée par la forte de son eau de Cologne.
Lorsque Graves mit fin à son supplice, la jeune femme retomba fébrilement contre son torse. Graves la contempla avec tendresse. Il se désaltéra tranquillement à l'aide de son verre de lait alors qu'il la zieutait à répétition. Durant tout le long, ses yeux restèrent rivés sur elle. Il ne la quitta point du regard. Elle, s'était s'accrochée à sa taille, la bouche entrouverte, les yeux écarquillés et les jambes compressées l'une contre l'autre. Graves sentait la friction de son bassin se répercuter sur son entrejambe, ce qui ne tardait pas à le faire grogner. Il fermait les yeux, prit par surprise par la vague de plaisir qui le submergea.
« Du calme. » il lui ordonna.
Graves embrassa la joue de son épouse. Une fois les yeux rouverts, il lui tendit un morceau de gâteau qu'elle saisit avec appréhension. Graves, lui, croqua une énorme bouchée dès qu'il eût attrapé sa propre part. Il la gardait contre elle tout en prenant son goûter de bonne heure. Déposant de temps à autre des baisers sur sa joue, sa nuque, sa clavicule, il zieuta aussi à répétition la fenêtre menant à l'allée de leur demeure. Graves cherchait à se changer les idées, l'image de sa fille si jolie et apprêtée pour un autre homme, le hantant toujours autant. La présence de sa femme l'aidait. Il la sentait se coller contre son torse et appeler doucement son nom tel un chant divin.
Lorsque Graves termina de manger, il fit la vaisselle. Rapidement, il nettoya son assiette ainsi que son verre, sous le regard déshabillant de son épouse. Il fit ensuite volte-face dans sa direction et passait son bras autour de son épaule.
« C'était délicieux. » commenta-t-il en déposant un baiser sur sa tempe.
« C'était un peu trop sucré, non ? »
Le soldat secoua la tête.
« Jamais. »
Elle sourit en réponse.
Le couple quitta rapidement la cuisine pour retourner dans le salon. Graves éteignit sa console pour remettre la télévision dans son état originel, pendant ce temps, sa femme prit place à ses côtés. Elle se recroquevillait dans un plaid, rapidement rejoint par leur golden retriever et finalement son mari. Graves passait son bras autour de sa nuque et enclencha un site de Streaming au hasard.
« Tu lui as dit quelle heure ? » il demanda.
Sa femme ne quittait pas l'écran plat du regard.
« Dix neuf heure. Pourquoi ? »
Graves embrassa le coin de ses lèvres tout en démarrant un film. Il se mettait à l'aise, enlaçant la femme de sa vie, jetant à la fois aussi un petit coup d'œil à leur chien qui se mettait à l'aise contre le corps de son épouse. Graves raffermit sa prise puis, avec toute l'indifférence du monde, déclara :
« Pour savoir quand charger mon fusil, évidement. »
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