#mon amour de chien
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On nettoie les coussinets aprĂšs la promenade đ¶ đ
Je tâaime mon Gavroche đ
#gavroche#mon chien#mon amour de chien#chien#toutou#dog#my dog#cane#il mio cane#perro#mi perro#hund#mein hund#yorkshire#yorkshire terrier#animal#amour#amour infini#love#animal de compagnie#pets#je t'aime#cute#so cute#vidéo#video#my video#animals video#vero emilie#vero gavroche
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nlmg palm is actually so musical!quasimodo-coded
#list of quasi's lyrics off the top of my head that fit nlmg palm:#(sorry french people i am not fucking looking up accents to put above words)#so much of danse mon esmeralda first of all (which is what made me think of this in the first place):#quand les annees auront passe on trouvera sous terre nos deux squelettes enlaces#laisser mon amour se meler a la lumiere de l'univers#laisse moi partir avec toi - mourir pour toi n'est pas mourir#then je t'appartiens de tout mon etre comme jamais un chien n'a aime son maitre#les oiseaux qu'on met en cage - peuvent-ils encore voler? les enfants que l'on outrage - peuvent-ils encore aimer?#mais nous pauvres vers de terre - notre vie est bien plus belle#tu viendras quand tu veux quelle que soit la saison - ma maison si tu veux ce sera ta maison#anyway im still insane about that musical occasionally <3 this post is for no one probably kjgkldfjglkfdjgkfj#archer speaks
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Second part of @imaushisimp 's request !
A/N : Sorry for the long time I took, I got a lot of exams and I had a hard time finding inspiration. Anyways, hope you'll like it !! (It'll still be in French as you have requested)
P.O.V : You throw a surprise party for him (Dazai)
Warning : get a tiny tiny bit heated towards the end.
Dazai
Ăa fait 2 ans que tu fais partie de l'Agence, 2 ans qu'un certain homme parsemĂ© de bandages sur tout le corps est entrĂ© dans ta vie. L'annĂ©e derniĂšre, lors de votre anniversaire, c'est Dazai qui a tout organisĂ©. Mais cette annĂ©e, tu as dĂ©cidĂ© que c'Ă©tait ton tour de faire de cette journĂ©e la meilleure. Tu dĂ©cida donc de faire de cette fĂȘte une surprise et de conviĂ© tout les membres de l'Agence.
~~little timeskip~~
Tu avais tout prĂ©vu. Vous alliez passer toute une aprĂšs-midi Ă fĂȘter votre amour avec tout vos amis, puis une balade au parc entre amoureux au crĂ©puscule pour admirer le coucher du soleil et enfin pour finir la soirĂ©e chez toi.
"Bon, c'est quand que je peux voir ?", dit-il impatiemment. Tu lui avais mis les mains devant les yeux et essayait de le guider tant bien que mal Ă le guider jusqu'au bureau.
"Oh mais attends !!", tu soupiras parce que t'avais l'impression de parler à un enfant. Vous étiez enfin arrivé devant la porte et tu lui enlevas tes mains de ses yeux. "C'est bon, tu peux ouvrir la porte !".
Il ouvrit la porte quand tout le monde cria "Surprise !!" et sauta sur lui, à ça de l'écraser au sol avec leur poids. Tu éclatas de rire et il se leva endolori.
"C'est pas drÎle !", dit-il en faisant semblant de faire des yeux de chien battu pour attiser ta pitié. Il reprena son air sérieux et admira toute la décoration. "C'est... c'est toi qui a fait ça ?", dit-il en te regardant comme si il te croyait pas.
"Et oui ! Avec l'aide de tout le monde bien sûr...", tu répondis en regardant ailleurs et en rougissant. Dazai venu vers toi, entoura ta taille avec un de ses bras et te pris par le menton et approcha son visage du tien et dit d'une voix suave et séducteur comme il sait bien le faire : "C'est magnifique, ça te reflÚte parfaitement chéri." Et il t'embrassa tendrement. Tu entouras tes bras autour de son cou et tu te laissas faire par ce baiser envoûtant. Tout le monde sifflait et vous disait de réserver pour ce soir, à quoi tu leur répondis tout rouge "CE N'EST PAS VOS AFFAIRES !!".
Vous passiez une aprĂšs-midi fabuleuse avec tout le monde quand tu remarquas que le ciel Ă©tait dĂ©jĂ d'un orange dorĂ©. "Osamu, ça te dit une balade au parc ?", demandas-tu en lui tendant ta main. Il la prit et se leva. "Avec plaisir, mon amour~", rĂ©pondit-il, plus amoureux que quiconque. Ton cĆur palpitait tellement il Ă©tait sexy en paroles et en apparence. Tu pouvais pas croire que la vie t'avait bĂ©ni avec un homme comme ça.
Vous marchiez dans le parc main dans la main, en parlant de tout et de rien et en admirant la nature. Ce que Dazai aimait chez toi Ă©tait ton amour pour la nature, c'Ă©tait peut-ĂȘtre le seul domaine dans lequel tu le dĂ©passais, lui et son gros cerveau. Et c'Ă©tait ça le problĂšme, tu savais que son intellect le permettait de prĂ©dire carrĂ©ment l'avenir.
Vous vous asseyez donc sur un banc, admirant le coucher du soleil. Tu posas ta tĂȘte sur son Ă©paule et lui dis :
"Tu le savais depuis le début pour cette surprise, hein ?"
AprĂšs quelques secondes, il disa avec de l'embarras dans sa voix :
"Haha... malheureusement...", il Ă©tait Ă©galement trĂšs nerveux. "Mais pour ĂȘtre honnĂȘte, mĂȘme si je l'avais dĂ©jĂ prĂ©vu, les moments qu'on a passĂ© ensemble et avec tout le monde m'ont beaucoup touchĂ© et ça, tu vois, c'est quelque chose que je n'arrive jamais Ă prĂ©dire."
Tu lui souris et répondis :
"Merci d'avoir jouer le jeu, vraiment... c'est ça que j'aime chez toi, Osamu. MĂȘme si tu sais dĂ©jĂ ce que je veux faire avec toi, tu ne laisses jamais ton intelligence gĂącher le moment et tu laisses libre cours Ă tes sentiments et aux sentiments des autres. Et ça, je te suis Ă jamais reconnaissant. Je t'aime, Osamu."
Il sourit à ta réponse et te regarda tendrement.
"Moi aussi je t'aime." Il posa ses mains sur ton visage et t'embrassa. Il inséra sa langue dans ta bouche et domina ta langue. Tu te laissas faire et vous commenciez à vous allonger sur le banc, Dazai au-dessus de toi, continuant à te rouler une pelle. Ton pantalon commença à devenir trop inconfortable au niveau de ton entrejambe, pareil pour Dazai. Quand tu te rendis compte que ça commençait à devenir torride et que vous étiez encore en public, tu te rappellas de la derniÚre étape de ta surprise. Tu séparas tes lÚvres des siennes, à son grand désarroi, et dis :
"Chez moi ?~"
Il sourit sournoisement et répondit :
"J'ai cru que tu le demanderais pas~"
A/N : At last, it's over !! My first time writing a more heated story, I'm not too good at this yes but I wanted to try, so I would like feedback ! Don't hesitate y'all to request more things, I'd be happy to make them !!
#bsd#bungou stray dogs#bsd x male reader#bsd x reader#armed detective agency#dazai osamu#osamu dazai x reader#osamu dazai x male reader#osamu dazai x y/n#dazai x reader#dazai x male reader#x male reader#self insert#french#français
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«Je suis une force du Passé
Tout mon amour va Ă la tradition
Je viens des ruines, des Ă©glises,
Des retables dâautel, des villages
Oubliés des Apennins et des Préalpes
OĂč mes frĂšres ont vĂ©cu.
Jâerre sur la Tuscolana comme un fou,
Sur lâAppia comme un chien sans maĂźtre.
Ou je regarde les crépuscules, les matins
Sur Rome, sur la Ciociaria, sur le monde,
Comme les premiers actes de la Posthistoire,
Auxquels jâassiste par privilĂšge dâĂ©tat civil,
Du bord extrĂȘme de quelque Ă©poque
Ensevelie. Il est monstrueux celui
Qui est nĂ© des entrailles dâune femme morte.
Et moi je rĂŽde, fĆtus adulte,
Plus moderne que nâimporte quel moderne
Pour chercher des frÚres qui ne sont plus. »
Poesia in forma di rosa, Garzanti, Milano 1964
"I am a force of the Past
All my love goes to tradition
I come from the ruins, churches,
Altarpieces, villages
Forgotten of the Apennines and the Pre-Alps
Where my brothers lived.
I rom on the Tuscolana like crazy,
On the Appia like a dog without a master.
Or I watch the twilight, the mornings
On Rome, on the Ciociaria, on the world,
Like the first acts of Posthistory,
Which I attend by civil status privilege,
From the extreme edge of some era
Ensevelie He is monstrous that
Who was born from the bowels of a dead woman.
And I'm prowling, adult fetus,
More modern than any modern
To look for brothers who are no longer. â
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Voici mon touffus tout fou. Mon inséparable amour et chieur de chien : Spritz !
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youtube
 "En ces temps-lĂ j'avais vingt ans et j'Ă©tais fou. J'avais perdu un pays mais j'avais gagnĂ© un rĂȘve. Et si j'avais ce rĂȘve le reste Ă©tait sans importance. Travailler ou prier ou Ă©tudier Ă l'aube auprĂšs des chiens romantiques. Et le rĂȘve vivait dans le vide de mon esprit. Une chambre en bois, dans la pĂ©nombre, dans l'un des poumons du tropique. Et parfois je retournais en moi et je rendais visite au rĂȘve : statue qui s'Ă©ternise en des pensĂ©es liquides, un ver blanc qui se tord dans l'amour. Un amour le mors aux dents. Un rĂȘve dans un autre rĂȘve. Et le cauchemar me disait : tu grandiras. Tu t'Ă©loigneras des images de la douleur et du labyrinthe et tu oublieras. Mais en ce temps-lĂ grandir aurait Ă©tĂ© un crime. Je suis ici, ai-je dit, avec les chiens romantiques et c'est ici que je vais rester."
Roberto Bolaño
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Mardi
Trop envie du grand vent du large qui Ă©tourdit si dĂ©licieusement. Trop envie du sel Ă mes lĂšvres, et du sable sous mes pieds qui ne savent plus oĂč flĂąner depuis que D s'est envolĂ©, et R aussi. Retournerai-je Ă Biarritz ? Possible, mais ce coin de cĂŽte n'aura plus jamais le mĂȘme goĂ»t. ici, la fĂȘte semble bien finie. Reste la MĂ©diterranĂ©e et au moins deux villas accueillantes, celle de mon frĂšre et celle de mon ami H... qui boit peu dĂ©sormais, promĂšne son chien et se couche tĂŽt. Oui, la fĂȘte est bien finie. Bon, ça ira mieux demain, et surtout dans six mois avec l'arrivĂ©e en France de mes amours. J'oubliais : une jeune coiffeuse aux lĂšvres gonflĂ©es m'a prodiguĂ© cet aprĂšs-midi un massage du cuir chevelu Ă la limite de l'indĂ©cence. Merci Ă elle.
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Je Ne T'abandonnerai Jamais - Dean Winchester
Masterlist
Résumé : Tu pensais que ton pÚre, Dean Winchester, serait toujours à tes cÎtés.
Warnings : Spoiler du dernier épisode de la série !, la reader est la fille de Dean, pas d'ùge mentionné, mais la reader est jeune adulte, angst, mort de personnage, sentiment de désespoir, perte d'un parent, fin douce-amÚre, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 5k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Marjorie par Taylor Swift
AllongĂ©e sur ton lit, un livre en main et ton chien Miracle Ă tes pieds, tu attends patiemment que ton pĂšre et ton Oncle Sam rentrent de leur chasse. Depuis que les apocalypses, les guerres entre Anges, Archanges et Dieu se sont officiellement terminĂ©es, tu tâes mise en retrait pour les chasses. Tu aides toujours avec les recherches, mais tu vas moins sur le terrain. Tu peux enfin avoir une vie normale - aussi normale quâon peut quand on est une Winchester - et Dean a soutenu ta dĂ©cision, content de voir que ton avenir est rempli de possibilitĂ©s.
Alors que tu es au milieu dâun chapitre, tu entends la porte du bunker sâouvrir. Miracle lĂšve la tĂȘte en mĂȘme temps que tu poses ton livre sur ton lit. Vous trottinez jusquâĂ lâentrĂ©e du bunker oĂč tu trouves seulement Sam, le visage impassible, mais tu ne le remarques pas.
-La chasse a Ă©tĂ© bonne ? OĂč est papa ? questionnes-tu avec un sourire.
-Y/N, quelque chose sâest passĂ©.
-Quoi ? Tâas rayĂ© BĂ©bĂ© ? rigoles-tu, mais ton sourire disparaĂźt quand tu vois lâair grave sur le visage de Sam.
-Non, câest Dean.
-Quâest-ce quâil y a ? Oncle Sam, quâest-ce qui sâest passĂ© ? Papa est blessĂ© ? Il est oĂč ?
-Y/N, attends, te retient Sam alors que tu tâapprĂȘtais Ă quitter les lieux. Tu devrais t'asseoir.
-Je veux pas mâasseoir, je veux savoir oĂč est mon pĂšre.
-On a trouvé un nid de vampires et on est allés les voir pour les tuer, mais Dean a été blessé.
-Mais il va bien ?
Sam reste silencieux pendant une longue seconde avant de reprendre la parole :
-Un des vampires lâa poussĂ© contre une poutre et il y avait un gros clou qui en sortait. Il a Ă©tĂ© gravement blessĂ©.
-Quâest-ce que tu veux dire, Sam ? Dis-moi que mon pĂšre va bien !
-Je suis désolé, Y/N, Dean⊠Il est décédé pendant la chasse.
En entendant cette phrase, le sol se dĂ©robe sous tes pieds. Tu nâarrives pas Ă y croire. Tu reste bouche bĂ©e alors que Sam continue de parler.
-Ton pĂšre voulait que tu saches quâil a toujours Ă©tĂ© fier de toi et quâil tâaime. Il mâa aussi ditâŠ
-NonâŠ, lâinterromps-tu, les larmes aux yeux. Qu- Comm-, ce nâest pas possible, bĂ©gayes-tu en secouant la tĂȘte. Il peut pas mourir ! Câest Dean Winchester. Il a survĂ©cu Ă tellement de choses. Il peut pas ĂȘtre mort !
-Y/N/N, je suis terriblement désolé.
-Non ! tâĂ©cris-tu alors que Sam voulait te prendre dans ses bras. Je⊠jâai besoin deâŠ
Tu ne finis pas ta phrase, trop sous le choc. Tu cours jusque dans ta chambre, les larmes sur le point de couler, Miracle sur tes talons. Tu laisses le chien entrer avant de tâenfermer Ă clĂ©. ComplĂštement perdue, tu ne sais pas quoi regarder. Tes yeux se baladent partout dans ta chambre alors que les mots de Sam rĂ©sonnent dans ta tĂȘte : âIl est dĂ©cĂ©dĂ© pendant la chasse.â Tu hoquettes alors que de grosses larmes glissent sur tes joues. Tu tombes Ă mĂȘme le sol, alors que ton cĆur saigne. Tu nâarrives pas Ă croire que tu as perdu ton pĂšre.
On pourrait croire que ça ne ferait pas aussi mal aprĂšs que Dean a trompĂ© la mort tant de fois, mais la douleur est toujours aussi horrible - si ce nâest pire, cette fois. Tu as grandi avec ton pĂšre et ton Oncle Sam, ta mĂšre Ă©tant morte en couche. Ta famille nâest pas grande, mais tu les aimes dâun amour infini. Tu as dĂ» surmonter beaucoup de pertes ces derniĂšres annĂ©es, que ce soit Bobby, Charlie, Castiel ou encore dâautres personnes, mais la peine que tu as ressenti Ă leur dĂ©cĂšs nâest rien comparĂ© Ă ce que tu ressens actuellement. Tu es dĂ©semparĂ©e, suppliant dans le vide Ă ton pĂšre de te revenir. Miracle pose sa tĂȘte sur tes jambes, cherchant Ă te rĂ©conforter. Tu le regardes et tu souffres un peu plus.
Dean nâavait jamais voulu de chien, malgrĂ© tes demandes rĂ©currentes. Il disait toujours quâavec votre train de vie, vous ne pourriez pas vous en occuper comme il faut et surtout quâaucun chien ne montrerait dans lâImpala tant quâil serait en vie. Toutefois, quand votre vie est revenue Ă la normale, il a rĂ©cupĂ©rĂ© Miracle. Tu le soupçonne secrĂštement de toujours avoir voulu un chien et que ton caprice lui a servi dâexcuse pour enfin en adopter un. Quand il avait ramenĂ© Miracle, tu nâavais pas Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© de voir que câĂ©tait ce chien quâil avait rĂ©cupĂ©rĂ©. Miracle avait rĂ©ussi Ă se faire une place dans le cĆur de Dean dĂšs leur premiĂšre rencontre, bien quâil ne lâavouerait jamais⊠ne lâaurait jamais avouĂ©.
Dean commençait enfin Ă avoir Ă peu prĂšs la vie quâil voulait vraiment, loin des apocalypses Ă rĂ©pĂ©tition et ça venait de lui ĂȘtre arrachĂ© tout aussi vite. Ce nâest pas juste. Ton pĂšre ne mĂ©rite pas de mourir si jeune et tu as encore besoin de lui. Tu auras toujours besoin de lui.
Tu restes appuyĂ©e contre ta porte avec Miracle dans tes bras pendant plusieurs heures. En fait, tu ignores combien de temps tu es restĂ©e dans cette position. Tu es paralysĂ©e, le temps a cessĂ© dâavancer depuis ta discussion avec Sam. Peut-ĂȘtre quâil sâest Ă©coulĂ© deux heures ou une journĂ©e, tu ne sais pas et tu nâas pas le courage de vĂ©rifier sur ton tĂ©lĂ©phone. Tout ce que tu veux, câest ton pĂšre. Tu tâen fiches de lâheure ou si tu dois manger. Tu as juste besoin de Dean et de son rĂ©confort.
Tu repenses Ă toutes les fois oĂč tu as perdu Dean et aux diffĂ©rentes façons dont il tâest revenu. Il y a toujours eu une solution. Cette fois, il doit y en avoir une Ă©galement. Son heure nâa pas encore sonnĂ©. Tu peux encore ressusciter ton pĂšre, peu importe le sacrifice que tu dois faire. Tu sĂšches tes joues et te lĂšves du sol. DĂ©terminĂ©e, tu quittes ta chambre et marches jusquâĂ la bibliothĂšque, Miracle te suivant. Tu sors diffĂ©rents livres que tu connais dĂ©jĂ et dâautres que tu nâas jamais lu mais qui pourraient tâĂȘtre utiles. Sur la table, tu as au moins quatre piles de dix livres, pourtant ça ne te dĂ©courage pas. Tu pourrais lire mille livres, tant que tu finis par trouver une solution, câest ce qui compte. Tu prends un bouquin et commences Ă le parcourir et tu notes sur un papier les informations susceptibles de tâaider.
Tu viens tout juste de finir une pile entiĂšre quand la voix de Sam te tire de ta lecture, te faisant sursauter. Sam te regarde, inquiet alors que tu ne lui prĂȘtes pas plus attention et reprends tes recherches. Sam sâassoit en face de toi, mais reste silencieux. Il tâobserve quelques minutes avant de prendre la parole.
-Tu veux en parler ?
-Non.
-Dâaccord. Je vais faire son enterrement de chasseur demain. Si tu veux me joindre.
-Ne brĂ»le pas son corps ! tâexclames-tu suite Ă son information.
-Il le faut bien et tu le sais.
-Non ! Si tu fais ça, ça sera encore plus compliqué pour le sauver.
-Quâest-ce que tu recherches prĂ©cisĂ©ment, Y/N ? questionne Sam, craignant la rĂ©ponse.
-Un moyen de ressusciter papa.
-Y/N, on ne peut pas faire ça, dit-il fermement et tu le regardes sévÚrement.
-Pourquoi ? Ăa ne vous a pas arrĂȘtĂ©, toi et papa, de le faire plein de fois avant, pourquoi est-ce que ça serait diffĂ©rent maintenant ?
-Parce quâĂ chaque fois quâon a voulu tromper la mort, ça a causĂ© de gros problĂšmes, tu le sais bien.
-On pourra sâoccuper des consĂ©quences. Comme toujours. Papa ne peut pas ĂȘtre mort, pas comme ça, pas maintenant alors que tout allait mieux. Je vais le ramener, peu importe le prix, affirmes-tu en ouvrant un autre bouquin.
-MĂȘme si tu devais en mourir ? interroge Sam, surpris.
-Tant quâil est en vie, câest tout ce qui compte.
-Y/N, ton pĂšre ne voudrait pas que tu sacrifies ta vie pour lui. Il voudrait que tu la vis.
-Ăa nâa pas de sens sâil nâest pas lĂ , dis-tu alors que tes lĂšvres tremblent. Jâai besoin de lui, Oncle Sam. Je dois le ramener.
-On ne peut pas.
-Bien sĂ»r que si, on peut ! On peut trouver une solution, dĂ©fends-tu avant dâavoir une illumination. Je suis mĂȘme sĂ»re que si on demandait Ă Jack, il le ferait. AprĂšs tout, on est mieux placĂ© dans lâestime du Dieu actuel, on est sa famille.
-Y/N, on ne peut pas le sauver, pas cette fois, insiste Sam, tâĂ©nervant.
-Si tu ne veux pas sauver ton grand frĂšre qui a tout sacrifiĂ© pour toi, câest ton problĂšme, moi, je vais le sauver. Alors soit, tu mâaides, soit tu me laisses tranquille.
-Il est temps quâil repose en paix, surtout aprĂšs tout ce quâil a vĂ©cu.
-Justement, aprĂšs tout ce quâil a vĂ©cu, il mĂ©rite enfin de vivre sans se soucier de Lucifer, Dieu ou je ne sais quel autre Archange.
Tu regardes Sam, un air dĂ©terminĂ© sur le visage. Sam ne rĂ©pond pas tout de suite avant de peser le pour et le contre et de tâavouer :
-Dean a spĂ©cifiquement demandĂ© Ă ne pas ĂȘtre ramenĂ© car il connaissait trop bien les consĂ©quences alors respecte son souhait.
-Il Ă©tait mourant, il ne savait pas ce quâil voulait. Maintenant, laisse-moi, jâai encore pleins de recherches Ă faire.
Vaincu, Sam soupire puis quitte la bibliothĂšque. Il voit bien que tu es dĂ©sespĂ©rĂ©e et dans le dĂ©ni. Il a espoir que tu rĂ©alises bien assez vite que ramener Dean est dangereux et inutile. Il a juste peur que tu le rĂ©alises trop tard et que tu souffres encore plus. En tout cas, il a promis Ă Dean de toujours veiller sur toi et câest ce quâil va faire. Que tu le veuilles proche de toi ou pas, Sam sera Ă tes cĂŽtĂ©s pour te rĂ©conforter quand tu accepteras la mort de Dean.
Le lendemain, Sam fait lâenterrement de chasseur de Dean seul. Il a essayĂ© de te convaincre de venir, mais tu as refusĂ©, prĂ©fĂ©rant te perdre dans tes recherches. Sam aurait aimĂ© enterrer Dean plus tard, craignant que tu finisses par regretter dâavoir manquĂ© ce dernier au revoir Ă Dean, malheureusement, ça devait se faire le plus tĂŽt possible.
Sam sâinquiĂšte de plus en plus pour toi. Tu tâes complĂštement renfermĂ©e. Tu ne fais que lire tous les livres de la bibliothĂšque et faire des recherches plus poussĂ©es sur internet sans dormir et manger. Il tâamĂšne de la nourriture, mais tu ne manges presque rien et tu enchaines les nuits blanches, malgrĂ© ses protestations. Il ne sait pas quoi faire pour tâaider. Il savait que tu serais dĂ©vastĂ©e en apprenant le dĂ©cĂšs de Dean, mais il ne sâattendait pas Ă cette rĂ©action de ta part.
Quelques semaines plus tard, la situation nâa pas Ă©voluĂ©, si ce nâest que tu es maintenant enfermĂ©e dans ta chambre et non plus dans la bibliothĂšque afin dâĂ©viter Sam. Tu lui en veux toujours de ne pas vouloir tâaider Ă sauver ton pĂšre. Tu ne comprends pas comment il peut ĂȘtre si passif face Ă toute cette histoire. Ton pĂšre aurait tout fait pour ramener Sam si la situation avait Ă©tĂ© inversĂ©e, tu en es sĂ»re.
Tu finis de lire le dernier livre que tu as pris de la bibliothĂšque quand tu as une illumination. Tu penses savoir oĂč chercher sauf que tu nâas pas vu le bouquin quand tu as fouillĂ© toutes les Ă©tagĂšres ou alors tu aurais commencĂ© par celui-ci tout de suite. Dans le doute, tu inspectes le bazar quâest devenu ta chambre avant de te rendre dans la bibliothĂšque et vĂ©rifier quatre fois. Tu essayes de te rappeler oĂč est-ce quâil pourrait ĂȘtre quand un souvenir te revient en tĂȘte. Tu lâas vu pour la derniĂšre fois dans la chambre de ton pĂšre il y a quelques semaines. Tu nâas pas remis un pied dans la chambre de Dean depuis sa derniĂšre chasse. Tu nâoses pas. Tu voudrais y aller. En temps normal, quand tu vas mal, il nâest pas rare que tu retrouves ton pĂšre dans sa chambre pour quâil te rĂ©conforte, mais si tu y allais maintenant, tu ferais face Ă un lourd silence et tu ne veux pas y faire face.
Ă contrecĆur, tu finis par marcher avec lenteur jusquâĂ la chambre de Dean. Tu restes devant la porte pendant quelque temps, hĂ©sitant Ă entrer. Tu ne sais pas si tu es prĂȘte Ă entrer dans sa chambre, mais dâun autre cĂŽtĂ©, tu as besoin de ce livre, il pourrait ĂȘtre la solution. Tu prends une grande inspiration et tu ouvres la porte. La lumiĂšre du couloir pĂ©nĂštre dans la piĂšce et tu peux voir le lit fait, sa collection de musique et le livre que tu cherches sur le bureau. Tu allumes la piĂšce et tu fais de grands pas jusquâau bureau, voulant quitter les lieux le plus vite possible. Toutefois, tu ne sors pas tout de suite. Sur la chaise de bureau, tu trouves une des chemises de ton pĂšre. Les larmes te montant aux yeux, tu la prends en main et la portes Ă ton nez. Tu humes lâodeur familiĂšre de ton pĂšre et tu fonds en larmes en un instant. Tu aimerais que Dean entre dans sa chambre et te dise de ne pas lui voler une de ses cassettes, comme tu as souvent lâhabitude de faire. Ă chaque fois quâil te rĂ©primandait, il faisait comme si ça le dĂ©rangeait alors quâil adorait voir quâil tâavait transmis sa passion pour le rock classique. Sa chambre est maintenant tout ce quâil te reste de lui et tu ne veux rien perdre de cet endroit, mĂȘme lâobjet le plus insignifiant comme le menu pour le burger Ă quelques kilomĂštres du bunker est dâune valeur inestimable.
Tes yeux tombent sur un papier posĂ© au milieu du bureau. Tu le lis avec attention et dĂ©couvres que câest une candidature pour ĂȘtre pompier oĂč tu peux voir la signature avec son nom en bas de la page. Tu sanglotes alors que tu repenses Ă la fois oĂč ton pĂšre t'avait avouĂ© ce quâil aurait aimĂ© faire sâil nâavait pas Ă©tĂ© chasseur.
CâĂ©tait il y a quelques annĂ©es, un matin dâautomne. Dean tâavait levĂ© tĂŽt. Trop tĂŽt. Ă quatre heures du matin pour ĂȘtre prĂ©cis. Il tâavait rĂ©veillĂ©, car il voulait faire une journĂ©e pĂšre-fille. VoilĂ comment tu tâĂ©tais retrouvĂ©e dans lâImpala aussi tĂŽt alors que tu dormais encore mentalement et que ton pĂšre Ă©tait content de passer un moment avec toi.
-Tu sais, une journĂ©e pĂšre-fille peut commencer aprĂšs dix heures, tâĂ©tais-tu plaint, en baillant.
-Tu ne vas pas regretter de tâĂȘtre rĂ©veillĂ©e tĂŽt, crois-moi. On est presque arrivĂ©s.
-Ăa a intĂ©rĂȘt Ă ĂȘtre gĂ©nial sinon câest moi qui choisis la musique dans la voiture la prochaine fois.
-Bien sûr que non ! Tu connais la rÚgle, avait refusé Dean.
-Ouais, ouais, le conducteur choisit la musique et le tueur se tait. Je mĂ©rite quand mĂȘme une compensation !
-Je tâai pris des donuts, sâĂ©tait-il exclamĂ© en montrant la boĂźte rose Ă tes pieds.
-Câest un bon dĂ©but.
Quelques minutes plus tard, vous Ă©tiez arrivĂ©s prĂšs dâun lac. Dean tâavait invitĂ© Ă sortir de la voiture et Ă vous appuyer contre le capot, les donuts en main. MalgrĂ© la fraĂźcheur du matin, vous aviez commencĂ© Ă manger alors que le soleil se levait. Le ciel avait pris une magnifique teinte ambrĂ©e et le reflet dans le lac rendait la scĂšne encore plus belle. CâĂ©tait calme, Ă lâexception de quelques oiseaux se rĂ©veillant.
-Alors, ça en valait pas le coup ? avait questionné Dean avec un sourire en coin.
-Ok, tu avais raison et puis, les donuts sont délicieux aussi. Je ne te pensais pas fan de lever du soleil.
-Je peux mâintĂ©resser Ă la nature, parfois !
-ArrĂȘte ou alors tu vas seulement manger de la salade comme Oncle Sam, avais-tu rĂ©pondu avec un faux air apeurĂ©, Dean a levĂ© les yeux au ciel.
-Le fait est que câest un bon moment Ă passer entre un pĂšre et sa fille, loin de toutes les menaces surnaturelles, avait dit Dean en te serrant contre lui.
-Câest vrai.
-Et comme ça, je peux me rattraper en tant que pÚre, un peu.
-Tu nâas rien Ă rattraper. Tu es un pĂšre gĂ©nial.
-Aucun enfant ne mĂ©rite de grandir comme tu as grandi, comme jâai grandi. Je mâĂ©tais toujours promis de ne pas faire les mĂȘmes erreurs que mon pĂšre et voilĂ que tu es quand mĂȘme mĂȘlĂ©e Ă toutes ces conneries entre deux cours, avait-il bougonnĂ© en Ă©vitant ton regard.
-Dois-je te rappeler que si jâai commencĂ© Ă chasser, câest parce que je tâai suivi, pas parce que tu mâas forcĂ© ?
-Je suis encore en colĂšre pour ça. Tu nâavais pas Ă nous suivre alors que tu ignorais la menace, ça aurait pu mal se finir !
-Le fait est que je tâai sauvĂ© les miches face Ă ces loups-garous, avais-tu rĂ©torquĂ© avec un sourire fier.
-Et tu as surtout eu de la chance. Je ne sais pas ce que jâaurais fait si tu avais Ă©tĂ© blessĂ©e.
-Jâai appris des meilleurs, il ne peut rien mâarriver.
-Ăa ne veut rien dire. Avec Sam, on sâen est toujours tirĂ©s de justesse. Je nâaime pas que tu sois dans la vie de chasseurs, avait confessĂ© Dean avec un regard triste.
-Je lâai choisie. Tu me donnes toujours une porte de sortie et je ne la prends jamais, car jâaime chasser.
-Peut-ĂȘtre, mais jâaimerais que tu aies lâoccasion dâavoir une vie normale, tu le mĂ©rites.
-Je ne chasserai peut-ĂȘtre pas toute ma vie, je nâen sais rien, mais pour lâinstant, câest ce que je veux faire. Pour ĂȘtre honnĂȘte, je ne sais pas ce que je ferais si je nâĂ©tais pas chasseuse. Et puis, tu mĂ©rites une vie normale aussi, tu sais, avais-tu affirmĂ© fermement.
-Câest trop tard pour moi. Et puis, je ne suis pas fait pour la vie bien rangĂ©e. Mais pour toi, ça peut encore ĂȘtre diffĂ©rent.
Ton cĆur sâĂ©tait brisĂ© en entendant ton pĂšre dire ceci. Tu aurais aimĂ© que sa vie soit diffĂ©rente, que son pĂšre lui ait donnĂ© le choix quand il Ă©tait jeune. Dean avait beau gardĂ© ce quâil ressentait pour lui, tu arrivais quand mĂȘme Ă lire en lui comme dans un livre ouvert. Peu importe ce quâil pouvait affirmer, tu savais que ton pĂšre aurait aimĂ© une vie plus calme quâil nâavait.
-Tu aurais fait quoi, si tu nâĂ©tais pas chasseur ? avais-tu demandĂ© de but en blanc.
-Quâest-ce que tu veux dire ?
-Si tu avais eu une vie normale, bien rangé, tu aurais fait quel métier ?
-Je ne sais pas, avait-il rĂ©pondu, mais tu ne lâavais pas cru.
-Tu vas pas me faire croire que tu nây as jamais pensĂ© ! Je te vois bien dans un job oĂč tu aides les personnes.
-Jâaurais adorĂ© ĂȘtre pompier, avait avouĂ© Dean aprĂšs une pause.
-Tu aurais fait un super pompier, jâen suis sĂ»re. Qui sait peut-ĂȘtre quâun jour tu auras la chance de le faire ?
-Je pense pas non. Je me suis fait Ă lâidĂ©e que je serai toujours un chasseur et sans la chasse, je nâaurais sĂ»rement jamais connu ta mĂšre et tu ne serais pas lĂ et câest tout ce qui compte, avait-il affirmĂ© avec un sourire sincĂšre.
-Tu resteras toujours lĂ , hein ?
-Toujours, avait-il promis.
Vous aviez continuĂ© Ă regarder le soleil se lever en parlant de choses plus banales cette fois, tu tâĂ©tais notamment plaint de quelques professeurs et Dean tâavait partagĂ© son expĂ©rience du lycĂ©e - tout en laissant de cĂŽtĂ© quelques dĂ©tails pour ne pas ĂȘtre une mauvaise influence.
Le reste de la journĂ©e, Dean tâavait appris Ă conduire BĂ©bĂ©, chose qui nâarrivait pas souvent. Tu Ă©tais si contente de voir que ton pĂšre te faisait Ă ce point confiance. Tu avais bien Ă©coutĂ© Dean afin dâĂ©viter de faire une bĂȘtise. Dean, quant Ă lui, avait adorĂ© partager cet instant avec toi, malgrĂ© une certaine nervositĂ© envers BĂ©bĂ© qui pouvait ĂȘtre abĂźmĂ©e Ă nâimporte quel moment. AprĂšs ce jour-lĂ , cet endroit Ă©tait rapidement devenu votre endroit pĂšre-fille.
En repensant Ă cette journĂ©e, tu rĂ©alises Ă quel point Dean avait enfin lâoccasion de vivre vraiment comme il le voulait. Il allait sĂ»rement rĂ©duire les chasses pour faire ce quâil souhaitait faire depuis toujours et sa chance Ă une vie normale lui avait Ă©tĂ© arrachĂ©. AprĂšs tout ce quâil avait vĂ©cu, il mĂ©ritait cette chance.
De plus, tu prends conscience que plus jamais tu ne feras de journĂ©e pĂšre-fille oĂč Dean te rĂ©veille avant le soleil afin que vous profitiez vraiment de chaque instant. Si tu avais su, tu aurais fait en sorte de mĂ©moriser chaque seconde de votre derniĂšre journĂ©e. Tous ces souvenirs font partie du passĂ© et tu ne supportes pas cette idĂ©e. Tu ne peux plus rester un autre jour sĂ©parĂ© de ton pĂšre, tu es dĂ©sespĂ©rĂ©e et tu dois le sauver. Tu gardes la chemise en main pendant que tu fermes la porte puis, tu te mets Ă prier Jack, regardant en lâair.
-Sâil te plaĂźt, Jack, si tu mâentends, tu dois mâaider. Je te dĂ©rangerai que cette fois, je te le promets. Je ne te demanderai rien dâautre. Jâai juste besoin de mon pĂšre, tu dois le ramener. Sâil te plaĂźt, aide-moi.
Tu continues tes supplications, fermant les yeux comme si ça allait donner plus de force Ă tes priĂšres. Au bout de quelques minutes, la voix de Jack disant ton prĂ©nom rĂ©sonne dans la piĂšce. Tu ouvres les yeux et sautes dans ses bras. Il tâavait tellement manquĂ©. Tu avais vite considĂ©rĂ© Jack comme ton petit frĂšre aprĂšs sa naissance alors quand il a repris le flambeau aprĂšs Chuck, tu avais eu un pincement au cĆur. Tu es ravie de voir que malgrĂ© ses nouvelles responsabilitĂ©s, il rĂ©pond Ă ton appel.
-Je suis content de te revoir, Y/N.
-Moi aussi, tu nâas pas idĂ©e.
-Tu as priĂ© pour me parler de Dean. Sache quâil est bien au Paradis. Il le mĂ©rite aprĂšs tout ce quâil a fait, tâinforme-t-il avec un sourire sincĂšre.
-Il mĂ©rite de vivre, surtout. Jack, je sais que je tâen demande beaucoup, mais il ne peut pas rester au Paradis, il a une vie ici, il doit la vivre.
-Je ne peux pas faire ça et tu le sais.
-Tu es le nouveau Dieu, bien sĂ»r que tu peux ! tâexclames-tu, outrĂ©e.
-AprĂšs tout ce quâil a sacrifiĂ©, Dean peut enfin se reposer.
-Non, il peut enfin vivre ! Jack, tu dois le sauver, supplies-tu, les larmes aux yeux.
-Je ne peux pas dĂ©truire le nouvel Ă©quilibre quâon vient tout juste dâinstaller et puis, il ne veut pas, Y/N, il sait le prix Ă payer et il ne veut pas que toi et Sam le payez, surtout toi, rĂ©pond Jack, calmement.
-Tu mens ! Mon pĂšre ne me laisserait pas. Sâil te plaĂźt, Jack, je tâen supplie de mâaider. Que tu mâaides ou pas, je trouverai une solution, mais avec ton aide, je ferai moins de dĂ©gĂąts.
-Ma rĂ©ponse reste la mĂȘme. Jâen suis dĂ©solĂ©, insiste-t-il, tâĂ©nervant.
-Pars. Je me dĂ©brouillerai seule. Je nâai pas besoin de toi ! Pars !
Déçu, Jack disparaĂźt, te laissant seule dans la chambre de Dean. Tu nâarrives pas Ă comprendre pourquoi personne ne veut tâaider. Tu ne demandes pas Ă ramener un monstre, juste ton pĂšre alors pourquoi tout le monde te laisse tomber ? Tes larmes qui avaient cessĂ© de couler refont leur chemin sur tes joues en une seconde. Tu en as marre de tout. Tu en as marre de pleurer. Tu en as marre que personne ne tâaide. Et surtout, tu en as marre de pas avoir ton pĂšre.
FatiguĂ©e mentalement, tu finis par tâallonger sur le lit de Dean et serres la chemise contre toi, espĂ©rant que ça tâapporte un brin de rĂ©confort. Tu continues de pleurer jusquâĂ ce que tu tâendormes rĂ©ellement pour la premiĂšre fois depuis plusieurs semaines.
Un lĂ©ger courant dâair caressant ton corps te tire de ton sommeil. Tu ouvres les yeux, ne comprenant pas dâoĂč il vient et tu dĂ©couvres que tu es sur la banquette arriĂšre de lâImpala. Tu ignores comment tu tâes retrouvĂ©e dans la voiture de Dean. A peine relĂšves-tu la tĂȘte que tu vois la portiĂšre ouverte et ton pĂšre qui tâinvite Ă sortir. ChoquĂ©e, il te faut une seconde avant de lui sauter dans les bras. Dean te rend ton Ă©treinte et te caresse ton dos alors que tu portes ton attention sur ses Ă©paules qui bougent au rythme de sa respiration comme pour tâassurer quâil est bien vivant. Au bout de quelques minutes, tu te sĂ©pares lĂ©gĂšrement de lui et Dean te tire pour que vous puissiez vous appuyer contre le capot de lâImpala qui est garĂ© devant le lac. Dean passe son bras autour de tes Ă©paules alors que tu poses ta tĂȘte contre la sienne.
-Papa, est-ce que câest un rĂȘve ou la rĂ©alitĂ© ? Je suis perdue, je nâai pas encore rĂ©ussi Ă trouver une solution pour te ressusciter, comment tu peux ĂȘtre lĂ ? Et comment je me suis retrouvĂ©e dans lâImpala ?
-Il faut croire que Jack a trouvĂ© une solution pour quâon se retrouve, rĂ©pond Dean, te donnant espoir, malgrĂ© lui.
-Donc, câest bon ? Tu es sauvĂ© ?
-Non, ma puce. Jack et Sam avaient raison quand ils disaient que je ne voulais pas ĂȘtre ramenĂ© Ă la vie.
-Mais pourquoi ? Tu avais enfin ce que tu voulais ! tâindignes-tu en te sĂ©parant de lâĂ©treinte de Dean.
-Je ne peux pas continuer à mourir et à revivre continuellement, il fallait bien que ça arrive un jour.
-Oui, quand tu serais vieux, trĂšs vieux, pas maintenant !
-Jâaurais aimĂ© que ça soit plus tard aussi, mais câest comme ça, on y peut rien. Y/N/N, je ne veux pas que tu passes ta vie Ă trouver un moyen de me ramener, ça finit toujours mal. Je te promets que je ne regrette rien, je vais bien et je peux enfin me reposer. Tu dois continuer Ă vivre ta vie sans te soucier pour moi, rĂ©pond-il, calmement.
-Mais jâai besoin de toi, papa, rĂ©torques-tu en secouant la tĂȘte. Il y a encore tellement de choses que jâignore, jâai encore tellement de questions Ă te poser sur le surnaturel, sur ce que je dois faire, sur comment ĂȘtre et dâautres questions auxquelles je nâai pas encore pensĂ©es. Câest trop compliquĂ© de vivre sans toi, dis-tu, la voix se brisant.
-Tu y arriveras, je sais que tu y arriveras. Tu es une battante, une Winchester. Je suis fier de toi et de la femme que tu es devenue, jâespĂšre que tu le sais.
-Oncle Sam me lâa dit.
-Ne le rejette pas. Il essaye de te soutenir du mieux quâil peut tout en respectant ce que je lui ai demandĂ©, dĂ©clare Dean avec tendresse.
-Tu mâavais dit que tu ne me laisserais jamais. Tu mâavais promis que tu serais toujours lĂ .
-Et câest le cas. Je serai toujours Ă tes cĂŽtĂ©s mĂȘme si tu ne me vois pas. Je ne tâabandonnerai jamais et quand le temps sera venu, on se retrouvera.
-Je veux quâon se retrouve maintenant, pleures-tu et Dean te prend dans ses bras.
-Je lâaimerais aussi, mais câest comme ça. Je suis dĂ©solĂ© quâon ait pas eu plus de temps. Je tâaime, ma puce, ne lâoublie jamais.
-Je tâaime aussi, papa, dis-tu avant de faire un pas en arriĂšre. Je mâexcuserai auprĂšs dâOncle Sam, je nâaurais pas dĂ» lui crier dessus.
-Il ne tâen veut pas, jâen suis sĂ»r. Ăa va aller, ne tâinquiĂšte pas, dit-il en tâembrassant la tempe. Allez, profitons de ce moment. Donuts ?
Un petit sourire prend place sur ton visage quand il te tend le gĂąteau. Tu lâacceptes avec plaisir et le manges dĂ©licatement, apprĂ©ciant cet instant privilĂ©giĂ©. Mentalement, tu remercies Jack et tu tâexcuses avant de te concentrer Ă nouveau sur le lac illuminĂ© par le lever du soleil jusquâĂ ce que tu tâendormes doucement.
Quand tu te rĂ©veilles, tu es de nouveau dans la chambre de Dean, la chemise Ă cĂŽtĂ© de toi. Une seule larme coule sur ta joue, mais cette fois, cette larme ne reprĂ©sente pas seulement la douleur de la perte de ton pĂšre. Cette larme est remplie de tristesse, certe, mais aussi de joie, car tu as pu avoir un dernier instant avec lui. Cette larme coule, car tu sais que la mort de Dean tâaffecte encore, mais il a raison, il ne peut pas ĂȘtre ramenĂ© Ă la vie et tu dois lâaccepter. Tu sais que malgrĂ© tout, il est toujours Ă tes cĂŽtĂ©s.
Tu regardes lâheure sur la table de nuit et voit quâil est encore tĂŽt et que le soleil est en train de se lever. Tu rĂ©cupĂšres une des vestes de ton pĂšre dans son placard et tu sors du bunker avec Miracle qui sâest levĂ© en tâentendant. Dehors, tu regardes lâaube, ton cĆur se serrant lĂ©gĂšrement dans ta poitrine. Peu importe combien de lever de soleil tu vas devoir vivre sans Dean, tu te promets de privilĂ©gier au moins un jour par semaine pour le regarder et penser Ă ton pĂšre. Tu veux le garder en vie dans ta tĂȘte et pour ça, tu veux continuer les traditions que vous aviez quand il Ă©tait encore lĂ .
Lorsque la journĂ©e a officiellement commencĂ©, tu rĂ©cupĂšres les clĂ©s de BĂ©bĂ© et conduis jusque dans le centre-ville, plus prĂ©cisĂ©ment Ă lâĂ©cole des pompiers. Tu entres dans le bĂątiment et attends ton tour Ă lâaccueil. Quand câest le cas, la femme tâinvite Ă avancer et Ă dire ta requĂȘte.
-Jâaimerais mâinscrire pour ĂȘtre pompier, sâil vous plaĂźt.
La femme te donne quelques informations et des formulaires Ă remplir. Lorsquâelle tâa tout expliquĂ©, tu la remercie et retournes dans lâImpala. Assise Ă la place conducteur, tu regardes les papiers avec un sourire doux-amer. MĂȘme si tu ne vois pas Dean, tu sais quâil est lĂ Ă tes cĂŽtĂ©s, content de voir que tu quittes officiellement la vie de chasseur et que tu rĂ©alises tes rĂȘves en plus des siens.
Masterlist
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poĂšme du jeudi 10 marsÂ
11hÂ
Certes il peut direÂ
ObscĂšne parce quâinterditÂ
Penile penile b bÂ
TantĂŽt mĂąle ou femelleÂ
Les ongles fragiles
Autour des doigts jâai deux petites mainsÂ
Au moins mes cheveux sont bien propresÂ
Bien sĂ»r jâai perdu qui jâĂ©tais jâai perdu mes amoursÂ
Qui rythmaient les journĂ©es les sĂ©ances et les conversationsÂ
Et les rumeurs qui couraient qui prenaient le trainÂ
Quatre bagues pour dix doigts et aucune qui veut dire je veux tâaimerÂ
Mon amour je ne tâai jamais appelĂ© mon amour tu ne mâas jamais aimĂ©eÂ
Jâai tentĂ© tous les remĂšdes pourtantÂ
PrĂȘte Ă ĂȘtre mal aimĂ©e pour que tu mâaimes au moinsÂ
Et que je te regarde ĂȘtre idiot tous les soirs au moinsÂ
Pour toutes mes paroles il y avait des versions censurĂ©esÂ
Pas une question mais je connaissais toutes les réponses
Tu ne sais pas mâĂ©couter toi qui nâes pas sensible au fouetÂ
Qui nâes pas sensible Ă mon absenceÂ
Mon absence câest rienÂ
Je suis morte quand je franchis la porteÂ
Maintenant je moisis sur une chaiseÂ
Maintenant il y a la guerre de partoutÂ
VirĂ©s des universitĂ©s bientĂŽt interdit de lireÂ
Dans quatre jour plus de masqueÂ
Je pleure un peu derriĂšre la peau de mes paupiĂšresÂ
Personne ne fait rien que de mentirÂ
Les gens qui se trompent de salle et qui pleurent comme des chiensÂ
Dans des manifestations dont on ne parle nulle partÂ
Comment manifeste-je
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Touristes: une comĂ©die roman-horrifique du sexe au crimeâŠ
Petite soirĂ©e solo, envie de savourer un bon repas et une petite biĂšre devant un petit film. Ne supportant guĂšre les films trĂšs gores ( jâai failli vomir mes tripes devant « La maison prĂšs du cimetiĂšre »et puis bon ⊠je mâÂŽapprĂȘte Ă manger un bon chili⊠Žfin bref, pas envie dâavoir lâimpression de manger une bouillie de tripes: une autre fois peut-ĂȘtre ( ou pasâŠ) Je mâhasarde alors dans le catalogue de Shadows et je tombe sur une affiche qui attire mon regard: couple et petit chien aux expressions peu avenantes posant devant des restes humains. Contraste. Je ne suis pas friande des comĂ©dies romantiques mais sâil y a des tueurs en sĂ©rie dedans, je suis toujours partante!
Deux amoureux misanthropes tuent afin de prouver leur amour lâun Ă lâautre. Le crime est Ă la fois le ciment de leur « amour » et le feu destructeur. Au diable les films Ă lâeau de rose : ComĂ©die roman-horrifique noire, grinçante et brut du sexe au crime !
Gros coup de cĆur â€ïž â€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïž @shadowzvod @occulture_ytb #instafilm #blogcinema #instacinema #instablog #cinemahorreur
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Mon beau Charly,
Mon petit bouchon,
Ma beautĂ© suprĂȘme,
Ma petite merveille,
Il y a 1 an aujourdâhui, tu prenais ton envol Ă 3h40 alors que tu Ă©tais dans mes bras.
Tu Ă©tais agitĂ©, jâai essayĂ© de tâapaiser mais je nây suis pas arrivĂ©e Ă mon plus grand dĂ©sespoir.
MalgrĂ© des signes dâaffaiblissement que jâavais mis sur le compte dâun dĂ©but de vieillesse,
Je nâai pas vu, senti, compris, quâune tumeur grandissait dans ton ventre depuis des mois.
Le poids des regrets et de la culpabilité me ronge un peu plus chaque jour.
Ton départ est le plus grand malheur de ma vie terrestre, nous étions si fusionnels.
Tu Ă©tais ma boussole, tu Ă©tais ma lumiĂšre, aujourdâhui, sans toi, je suis perdue dans le noir.
Jâai perdu le goĂ»t de vivre, plus rien nâa dâintĂ©rĂȘt ni de sens dorĂ©navant.
Jâattends juste la fin au plus vite en espĂ©rant que je pourrai enfin te retrouver.
đ€ Michel PĂ©pĂ© ~ Le coeur des anges đ§
youtube
(Petit poĂšme que jâai Ă©crit pour toi le 24 dĂ©cembre 2022)
đ©” Mon Charly đ©”
Il y a 9 ans, tu apparaissais et venais combler ma vie,
TĂ©l un don venu du ciel, tu rallumais mes jours et mes nuits,
Pour moi, revenait alors le goĂ»t de vivre, lâĂ©nergie,
Un vrai bonheur, un Ă©clair de temps et de vie qui dĂ©jĂ sâenfuit,
Et me laisse dans un silence, une solitude et une détresse infinie.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi Ă vivre sans toi đđ»
Petit chien de caractĂšre, petit ĂȘtre dâexception,
Tes grands yeux noirs respiraient lâintelligence,
Coquin, joueur, espiĂšgle, bavard et rĂąleur,
Tu tâexprimais toujours avec ferveur,
FlorilĂšge dâintonations sonores,
Tu tâaffirmais avec assurance, Ă©nergie et passion,
Tâavoir dans mon existence fut une extraordinaire chance.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi Ă vivre sans toi đđ»
Tes mimiques, ta joie de vivre, tes discours, ta drĂŽlerie,
Emplissait la maison de joie, de rires et de fantaisie,
Ta démarche aérienne si gracieuse, telle une élégante danseuse,
Ton majestueux panachon exprimait ton humeur toujours joyeuse,
Ta prĂ©sence nous inondait dâamour et rayonnait dâune maniĂšre inouĂŻe.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi Ă vivre sans toi đđ»
Ce si triste et douloureux dernier soir,
MalgrĂ© ton hospitalisation, je tâai ramenĂ© dans ta maison, prĂšs des tiens,
Je ne voulais pas que tu restes Ă la clinique sans personne ni rien,
Seul dans cette cage, dans la peur, lâangoisse, le froid et le noir,
Je ne sais pas si ma décision fût la bonne,
JâespĂšre juste que ce choix aurait aussi Ă©tĂ© le tien.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi Ă vivre sans toi đđ»
La nuit de ce 22 dĂ©cembre qui a vu sâĂ©teindre ta lumiĂšre,
Quand ton souffle sâest subitement arrĂȘtĂ©,
Et que ton petit corps dans mes bras a soudain cessĂ© de sâagiter,
Jâai senti ton esprit sâenvoler, tu Ă©tais enfin libĂ©rĂ©.
Jâai alors ressenti cet indescriptible vide abyssal oĂč sâarrĂȘte lâunivers,
Incommensurable et insupportable dĂ©chirure quâĂ jamais jâaurai du mal Ă porter.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi Ă vivre sans toi đđ»
A présent, il me reste les médicaments pour ne pas sombrer,
Pour parvenir Ă trouver le sommeil et ne plus penser,
Malheureusement, chaque jour, il faut bien se réveiller,
Retrouver et affronter cette terrible réalité,
Cette douleur immense, il faudra beaucoup de temps pour lâeffacer đ
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi Ă vivre sans toi đđ»
A jamais, pour toujours, je tâaime mon Charly đ đ
JâespĂšre te retrouver bientĂŽt pour lâĂ©ternitĂ© dans lâamour infini đđ»
#Youtube#anniversaire#deuil#au delĂ #charly#mon Charly#charly mon amour#bichon#bichon maltais#maltese#chien#dog#my dog#amour dâun chien#amour infini#amour inconditionnel#envol#ange#michel pĂ©pĂ©#le cĆur des anges#relaxing music#tristesse#dĂ©tresse#je t'aime#Ă jamais pour toujours#for ever#forever#te retrouver#sadness
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Mon chien n'est pas juste un animal de compagnie...il est de la famille....
Nous l'aimons, nous le dorlotons et lui apportons toute l'attention dont il a besoin. Et trĂšs naturellement, il nous le rend bien !
Comme lĂ , oĂč il a cette façon bien particuliĂšre de se tenir Ă mes cĂŽtĂ©s pour un "au revoir" et en mĂȘme temps, me donner tout son amour pour que ma journĂ©e de travail soit des plus agrĂ©ables.
C'est ce que je vous souhaite Ă toutes et Ă tous, sans oublier d'ĂȘtre heureux et de prendre soin de vous ! đđđââïž
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RĂȘve de colĂšre
Cette nuit, j'ai fait un rĂȘve que je n'arrive pas Ă sortir de ma tĂȘte. Mon compagnon me faisait une de ces rĂ©flexions qui ont le don de m'agacer et lĂ , je me transformais en furie. J'Ă©tais en train de faire du mĂ©nage et je le plaquais contre le mur avec le balais sous la gorge en appuyant bien fort. AprĂšs avoir hurlĂ© plusieurs fois "tu m'emmerdes !" je dĂ©versais sur lui une colĂšre et un ras le bol contenu depuis bien trop longtemps. Et vous le savez, lorsqu'une personne calme et qui Ă©vite le conflit pĂšte les plombs, ce n'est pas beau Ă voir ! Je lui crachais au visage ma rancĆur, suite Ă toutes ces annĂ©es sans la moindre tendresse, sans sensualitĂ©, sans sexe, sans mot doux, sans attention mĂȘme infime Ă la femme que je suis. Toutes ces annĂ©es seule dans la maison quand il s'enferme dans sa chambre car oui, nous faisons chambre Ă part, depuis toujours. Je lui reprochais les weekend Ă la maison, les rĂ©flexions au sujet des animaux, le peu d'implication dans l'Ă©ducation de notre fils. Tout est sorti bien emballĂ© dans un papier de haine. C'Ă©tait vraiment violent.
Je dois me marier en septembre. Pas par amour, vous l'aurez compris, mais pour rĂ©gulariser notre situation aprĂšs 20 ans ensemble. A nos Ăąges, il faut penser Ă l'avenir de celui qui restera, quand l'un de nous deux ne sera plus. Et nous pacsĂ©, comme nous l'avions envisagĂ©, ne permet pas d'assurer un complĂ©ment financier Ă celui qui restera aprĂšs la mort de l'un de nous. Les reproches que je lui ai fait dans mon rĂȘves sont bien rĂ©els. Mais c'est avant tout un homme trĂšs calme, qui se fou que le mĂ©nage soit fait ou pas et qui me fous une paix royale . Un homme qui ne remarque pas les dĂ©tails de ma personne mais qui achĂšte du pain trop cuit alors qu'il prĂ©fĂšre le pain blanc, juste parce que moi je l'aime ainsi. Qui m'achĂšte des fleurs et des plantes, en soldes Ă 1euros chez Lidl certes, mais qui pense Ă le faire. Qui ne s'occupe pas de l'Ă©ducation de notre fils mais l'emmĂšne souvent Ă des manifestation sportives et a une belle complicitĂ© avec lui. Qui rĂąle aprĂšs nos animaux mais achĂšte des croquettes friandises aux chats et appelle le chien "mon pĂ©pĂšre". C'est un homme trĂšs casanier, qui n'aime pas partir en weekend et n'accepte les vacances que dans ma famille dans le sud oĂč nous ne faisons presque aucune sortie. Mais c'est un homme qui m'a prouvĂ© que je peux compter sur lui dĂšs qu'il y a une difficultĂ© Ă affronter. La seule chose que je peux rĂ©ellement lui reprocher, c'est d'avoir arrĂȘter de voir en moi une femme. De ne pas se rendre compte que je suis souvent seule alors qu'il est dans l'appartement. Mais lui et moi nous n'avons quasiment aucune distraction en commun, nous n'aimons absolument pas la mĂȘme chose. Petit a petit, le peu que nous partagions c'est Ă©vanouie. Je ne suis pas malheureuse, loin de lĂ . Je suis simplement seule, dĂ©laissĂ©e. Je ne montre rien, je ne dis rien mais par moment cela m'Ă©touffe. Surtout quand j'imagine que ça ne changera jamais et que je vais devoir vivre ainsi jusqu'Ă la fin de mes jours.
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Nouveaux chapitres bis
tw: mĂ©dicaments, rupture amoureuse, sexe, violences/agressions sexuelles (mais aussi message dâespoir)
Il y a quelques temps je postais un message intitulĂ©Â âNouveaux Chapitresâ sur ce tumblr, disant que ma vie prenait un chemin diffĂ©rent, que jâavais dâautres centres dâintĂ©rĂȘts. Ce titre Ă©tait un peu prĂ©monitoire.
Ce post va ĂȘtre un peu personnel, parce quâil va parler dâune relation. Et de la fin de celle-ci.
AprĂšs six ans de relation, mon premier amour mâa larguĂ©e. PremiĂšre rupture. Et ça a fait un mal de chien. Jâai cru que je nâallais jamais mâen remettre, jâavais mal physiquement. JâĂ©tais tellement Ă©puisĂ©e de ressasser toute la journĂ©e le pourquoi du comment que je mâendormais vite le soir pour rĂȘver de lui, pour me rĂ©veiller avec le manque de lui. Vraiment je tremblais physiquement.
Un jour il mâannonce ne pas vouloir dâenfant. Choc. Il sait que jâen veux un. Mais je ne peux pas lui en vouloir de changer dâavis, tout le monde a le droit de changer dâavis Ă un moment ou Ă un autre. Câest mĂȘme trĂšs honnĂȘte de sa part je trouve. Je dois donc rĂ©flĂ©chir Ă soit faire le deuil de notre relation, soit le deuil dâun hypothĂ©tique futur enfant. Je me laisse le temps de rĂ©flĂ©chir. Pour que deux jours plus tard par sms je reçoive le fameux âje ne tâaime plusâ. Il voulait que je rompe Ă sa place dĂšs le dĂ©part. Jâai essayĂ© de comprendre, pourquoi il ne mâaimait plus, mais il nây avait rien Ă faire. Il est parti du jour au lendemain en me laissant sur le bord du chemin.
Il mâa laissĂ©e. Mon avenir sâeffondrait. JâĂ©tais au plus bas, mais en mĂȘme temps, et Ă©trangement, je me sentais extrĂȘmement forte. Je ne me suis jamais sentie aussi forte de ma vie. Ni si dĂ©terminĂ©e.Â
Jâai pensĂ© Ă fuir, Ă quitter mon appartement, ma ville, pour ne plus le croiser. Et puis je me suis dit, pourquoi? Pourquoi quitter mon confort, ma qualitĂ© de vie? Pour tout recommencer ailleurs? ça aurait pu mâaider. Mais non. Jâai dĂ©mĂ©nagĂ© Ă 850km de chez moi pour ĂȘtre avec lui. Eh bien jây reste. Mais ce choix nâa cessĂ© de changer les premiers jours. JâĂ©tais une girouette qui changeait dâavis en permanence, quand bien mĂȘme tout le monde disait âNe prends pas de dĂ©cision Ă chaudâ. Ils avaient raison.
Jâai quand mĂȘme Ă©tĂ© chez un mĂ©decin, pour quâil mâaide, pour chasser ces pensĂ©es qui mâenvahissaient, pourquoi? peut-ĂȘtre quâil reviendra une fois quâil se sera rendu compte de son erreur? (spoiler alert: câest normal de penser ça, câest normal dâespĂ©rer, mais lâespoir fait plus mal quâautre chose). Jâai pris un de ces mĂ©dicaments et jâai Ă©tĂ© heureuse pendant quelques heures. Au bout de ces quelques heures, jâai dĂ©cidĂ© de faire une chose mauvaise. Je connaissais le mot de passe que mon ex utilisait partout, alors je me suis dit, tiens, allons voir sur facebook si ça marche? Pourquoi il a vraiment rompu Ă©tant donnĂ© quâau fond de moi, je ne le sentais pas honnĂȘte. Depuis six ans, je le connaissais. Jâavais vu quâil nâĂ©tait pas tranquille. Et jâavais raison. Il y avait une autre fille. Je me suis sentie mal de rompre sa âconfianceâ ainsi, chose que je nâavais pas faite en six de relation. Pas une seule fois. Dâautant plus que je ne suis absolument pas jalouse! Jâavais une confiance et une foi aveugle en lui. Mais faire ça, ça mâa aidĂ©e (mais câest aussi Ă double tranchant, jâai lu des choses sur moi que je nâaurais pas du, jâen avais parfaitement conscience cependant lorsque jâai rĂ©ussi Ă accĂ©der Ă son compte).Â
Dans la cuvette les mĂ©dicaments. Jâavais ma rĂ©ponse. LA rĂ©ponse. Et quelques jours aprĂšs ma rupture, le soir mĂȘme de ma âdĂ©couverteâ, jâallais dĂ©jĂ mieux. En fait, savoir mâa libĂ©rĂ©e dâun poids. Et je me suis rendue compte que ce poids, ce nâĂ©tait pas la culpabilitĂ©. CâĂ©tait lui. Lui qui mâĂ©touffait depuis quelques temps maintenant. Alors oui, il sâest comportĂ© comme un lĂąche, un trouillard. Mais au final, il mâavait rendu service en partant. Parce que jâĂ©tais libre. Libre de lui. Libre de vivre mes rĂȘves. Au final, je me dis que peut-ĂȘtre, câest lui le plus courageux de nous deux dâavoir osĂ© faire le premier pas. Mais je me refuse de penser ça trop souvent parce quâil mâa larguĂ©e en me mentant, me manipulant.Â
Jâai toujours rĂȘvĂ© dâaller en Egypte, depuis ma plus tendre enfance. Je lui en avais parlĂ©, que jâadorerais quâon y aille ensemble. Parce que je cherchais quelquâun pour mây accompagner, et il Ă©tait dâaccord. Eh bien, jâirai! Jâirai seule. En voyage organisĂ© composĂ© uniquement de femmes, mais seule quand mĂȘme. Jâai franchi le pas. Jâai osĂ©. Je me sens forte. Je me sens libre. Je me sens sĂ©duisante et affamĂ©e de la vie. Jâavais toujours pensĂ©, pendant six ans, Ă nous. Plus Ă Â âmoiâ. A nous. Je ne peux pas faire ça parce quâil nâaime pas trop. Sans le savoir je me sacrifiais. Sacrifiais mes envies pour lui. Dans un couple il faut savoir faire des compromis. Câest ce quâon dit, et certes câest vrai. Mais je pense avec le recul que le plus important, câest de ne pas oublier qui on est, UN individu, tout seul. Et câest cette individualitĂ© que jâavais perdu.Â
Il y a des moments qui font mal. Un peu de nostalgie quand je repense au passĂ©, et aux bons moments. Aux choses que je ne ferai plus avec lui. Parce que des bons moments, il nây a eu que ça dans notre relation. Câest ça qui a rendu la rupture aussi brutale et choquante. Jâai essayĂ© de ne pas me laisser envahir par la haine, parce que ça nâapporte rien de bon. Et vous savez quoi? Jâai Ă©chouĂ©. Jâai Ă©chouĂ© lorsque jâai appris quâil mâavait trompĂ©e. Mais la haine nâa durĂ© que quelques heures. Parce que je nâai pas que ça Ă faire, je dois me concentrer sur le plus important: moi. Note importante. Je crois en la sororitĂ©. Je ne lâai pas dĂ©testĂ©e elle, qui nâavait rien demandĂ©. Câest lui qui est allĂ© la trouver. Je lâai dĂ©testĂ© LUI.Â
On mâa dit que le temps guĂ©rissait toutes les blessures. Câest sans doute vrai. Jâen suis encore aux premiĂšres Ă©tapes de ma guĂ©rison. Mais je vais dĂ©jĂ mieux. Evidemment cette rupture a aussi ravivĂ© des vieilles blessures, est-ce que je retrouverais quelquâun dâautre? Saurais-je plaire? Satisfaire? Jây travaille actuellement. ça a toujours Ă©tĂ© compliquĂ©, Ă©tant une victime dâagression sexuelle. Jâai des bagages assez lourds avec moi. Des bagages dont il aura eu marre. Jâai toujours eu un petit manque de confiance en moi. Je vais avoir vingt-huit ans, jâai envie dâenvoyer chier les convenances qui disent que les femmes doivent ĂȘtre sĂ©duisantes, ou sont lĂ pour sĂ©duire. Je lis actuellement la Chair est triste hĂ©las dâOvidie. Â
Au fil de ma lecture, jâai notĂ© quelques âcitationsâ ou paragraphes que je permet de partager. tw: sexe, violences/agressions sexuelles.
On a beau connaĂźtre lâhistoire par coeur, on revient sans cesse vers eux, et le plus grave câest quâon les dĂ©fend. Il ne faudrait pas non plus passer pour des mĂ©chantes sorciĂšres misandres, des fĂ©ministes poilues, qui, câest bien connu, finiront seules avec leur chat, malheureuse de ne plus ĂȘtre regardĂ©es. On craint tellement dâĂȘtre dĂ©cotĂ©es Ă lâargus quâon prĂ©fĂšre caresser les hommes dans le sens du poil, y compris lorsquâils nous humilient, lorsquâils nous frappent et nous violent, car rien nâest pire dans notre sociĂ©tĂ© que de ne plus ĂȘtre dĂ©sirable. On accepte de rester chosifiĂ©es Ă condition dâĂȘtre un objet de valeur, pas une salope bon marchĂ©. On est prĂȘtes Ă tout, mĂȘme Ă enfoncer les autres femmes dans une compĂ©tition intrasexuelle sans pitiĂ©.[...] Car la beautĂ© des autres nous insĂ©curise. Il nây quâĂ observer notre tĂȘte lorsquâune belle femme fait irruption dans notre espace. Nous la jalousons, et parfois nous allons jusquâĂ la rabaisser.Â
âMoi au moins jâai un cerveau!â mâavait dit cette collĂšgue en observant un groupe de mannequins. Pour elle, une femme nâavait pas le droit dâĂȘtre Ă la fois belle et intelligente, toutes les fĂ©es ne pouvaient se pencher sur le mĂȘme berceau, il fallait choisir son camp dĂšs le dĂ©part. Toi tu seras moche et tu monnaieras ton intelligence, toi tu seras belle et tu marchanderas ton corps et ta valeur de femme-trophĂ©e. Nous reproduisons entre nous ce que les hommes font de nous. [...]
Et je reste persuadĂ©e que si nous nous dĂ©molissons dans cette compĂ©tition sanglante, oĂč chacune se dĂ©finit en rivale de lâautre, câest parce que les femmes se construisent par opposition ou par mimĂ©tisme. Combien de fois, dans mon insĂ©curitĂ©, me suis-je positionnĂ©e en ennemie lĂ oĂč au contraire, jâaurais du faire front avec mes sĆurs.
Je ne suis pas mal baisĂ©e parce que je suis fĂ©ministe, câest absolument lâinverse: je suis fĂ©ministe parce que je suis mal baisĂ©e. Et si toutes les mal baisĂ©es de la terre sâunissaient, elles crĂ©eraient le mouvement politique le plus puissant de tous les temps, et le monde imploserait.
Et pourtant au fond de moi, une petite oie blanche a longtemps cru que le sexe nâĂ©tait jamais aussi bon que lorsque des sentiments sây mĂȘlaient, que seule la relation amoureuse apportait jouissance et complĂ©tude. âEt un beau jour, jâen fais le serment, te dĂ©livrera le baiser dâun prince charmantâ: câest ainsi que comme toutes les petites filles jâai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e.Â
[A propos de #MeToo] La prise de conscience du fait, que, sans lâĂ©bruiter; nous Ă©tions reliĂ©es par un traumatisme commun, une violence ancestrale subie de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. [...] âComment continuer Ă dĂ©sirer nos bourreaux?â ai-je quelque part entendu. Câest une bonne question.
Jâai aussi peur de le revoir. Mais jâĂ©touffe cette peur. Parce que je suis heureuse, Ă 98% du temps. Il y a toujours ces 2% qui me bouffent parfois. Mais ça passera. Je suis libre. Je suis forte. Je fais des projets, je prĂ©vois des sorties alors que je nâen faisais pas avant. Je me rends compte que je suis entourĂ©e. Soutenue.Â
â„Â
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Elle sentait la rosĂ©e du matin et Ă©tait aussi douce que la terre fraĂźchement labourĂ©e sous des pieds nus. Le confort d'un foyer et la sĂ©curitĂ© d'une milice. Quand elle me regardait, je voyais mon avenir. Une petite maison au bout d'une rue, le bruit des enfants qui jouent dans les cours, une petite boĂźte aux lettres - son nom de famille, notre nom de famille. Le goĂ»t du chĂšvrefeuille dans la brise, un chien Ă l'ombre d'un bel arbre. Un marteau lancĂ© dans du verre soufflĂ©, la dissipation d'un rĂȘve qui s'est rapidement transformĂ© en cauchemar. Pourquoi n'Ă©tais-je pas assez ? Pourquoi mon amour n'Ă©tait-il pas suffisant ? Pourquoi ne pouvais-je pas rester dans la petite boĂźte en pin dans laquelle tu m'as enfermĂ©e ? Seulement pour regarder, mais jamais pour toucher. Aussi fragile que les parois de mon cĆur battant.
She smelled of morning dew and was as soft as freshly tilled earth under bare feet. The comfort of a home and the security of a militia. When she looked at me, I saw my future. A little house at the end of a street, the sound of children playing in yards, a little mailbox - her family name, our family name. The taste of honeysuckle in the breeze, a dog in the shade of a beautiful tree. A hammer thrown into blown glass, the dissipation of a dream that quickly turned into a nightmare. Why wasn't I enough? Why wasn't my love enough? Why couldn't I stay in the little pine box you locked me in? Only to look, but never to touch. As fragile as the walls of my beating heart.
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"Entre l'amour et l'amitiĂ© Il n'y a qu'un lit de diffĂ©rence Un simple pageot un pucier OĂč deux animaux se dĂ©pensent Et quand s'installe la tendresse Entre nos corps qui s'apprivoisent Que platoniquement je caresse De mes yeux ta bouche framboise Alors l'amour et l'amitiĂ© N'est-ce pas la mĂȘme romance Entre l'amour et l'amitiĂ© Dites-moi donc la diffĂ©rence
Je t'aime mon amour mon petit Je t'aime mon amour mon amie
Entre l'amour et l'amitiĂ© Ils ont barbelĂ© des frontiĂšres Nos sentiments Ă©tiquetĂ©s Et si on aime trop sa mĂšre Ou bien son pote ou bien son chien Il paraĂźt qu'on est en eau trouble Qu'on est cliniquement freudien Ou inverti ou agent double Alors qu'l'amour et l'amitiĂ© Ont la mĂȘme gueule d'innocence Entre l'amour et l'amitiĂ© Dites-moi donc la diffĂ©rence
Je t'aime mon amour mon petit Je t'aime mon amour mon amie
Entre l'amour et l'amitiĂ© La pudeur a forgĂ© sa chaĂźne Ă la barbe du monde entier Et de ses gros rires gras de haine Bon an mal an les deux compagnes Se dĂ©doublent oĂč bien s'entremĂȘlent Comme sur la haute montagne Le ciel et la neige Ă©ternelle Entre l'amour et l'amitiĂ© Se cache un petit bout d'enfance Entre l'amour et l'amitiĂ© Il n'y a qu'un lit de diffĂ©rence
Je t'aime mon amour mon petit Je t'aime mon amour mon amie"
Henri Tachan
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