#mon amour de chien
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On nettoie les coussinets après la promenade 🐶 😍
Je t’aime mon Gavroche 💙
#gavroche#mon chien#mon amour de chien#chien#toutou#dog#my dog#cane#il mio cane#perro#mi perro#hund#mein hund#yorkshire#yorkshire terrier#animal#amour#amour infini#love#animal de compagnie#pets#je t'aime#cute#so cute#vidéo#video#my video#animals video#vero emilie#vero gavroche
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nlmg palm is actually so musical!quasimodo-coded
#list of quasi's lyrics off the top of my head that fit nlmg palm:#(sorry french people i am not fucking looking up accents to put above words)#so much of danse mon esmeralda first of all (which is what made me think of this in the first place):#quand les annees auront passe on trouvera sous terre nos deux squelettes enlaces#laisser mon amour se meler a la lumiere de l'univers#laisse moi partir avec toi - mourir pour toi n'est pas mourir#then je t'appartiens de tout mon etre comme jamais un chien n'a aime son maitre#les oiseaux qu'on met en cage - peuvent-ils encore voler? les enfants que l'on outrage - peuvent-ils encore aimer?#mais nous pauvres vers de terre - notre vie est bien plus belle#tu viendras quand tu veux quelle que soit la saison - ma maison si tu veux ce sera ta maison#anyway im still insane about that musical occasionally <3 this post is for no one probably kjgkldfjglkfdjgkfj#archer speaks
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Hier soir mon époux m'a crié depuis la salle de bain de pas me moquer de lui je lui ai répondu "je me moquerai jamais de toi mon amour" puis il est arrivé vers moi avec une moustache hideuse et des yeux de chien battu parce qu'il était en train de se raser mais sa tondeuse s'est éteinte en cours de route alors je lui ai souri gentiment je lui ai caressé la joue et j'ai dit "ça va Ned Flanders ?"
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Second part of @imaushisimp 's request !
A/N : Sorry for the long time I took, I got a lot of exams and I had a hard time finding inspiration. Anyways, hope you'll like it !! (It'll still be in French as you have requested)
P.O.V : You throw a surprise party for him (Dazai)
Warning : get a tiny tiny bit heated towards the end.
Dazai
Ça fait 2 ans que tu fais partie de l'Agence, 2 ans qu'un certain homme parsemé de bandages sur tout le corps est entré dans ta vie. L'année dernière, lors de votre anniversaire, c'est Dazai qui a tout organisé. Mais cette année, tu as décidé que c'était ton tour de faire de cette journée la meilleure. Tu décida donc de faire de cette fête une surprise et de convié tout les membres de l'Agence.
~~little timeskip~~
Tu avais tout prévu. Vous alliez passer toute une après-midi à fêter votre amour avec tout vos amis, puis une balade au parc entre amoureux au crépuscule pour admirer le coucher du soleil et enfin pour finir la soirée chez toi.
"Bon, c'est quand que je peux voir ?", dit-il impatiemment. Tu lui avais mis les mains devant les yeux et essayait de le guider tant bien que mal à le guider jusqu'au bureau.
"Oh mais attends !!", tu soupiras parce que t'avais l'impression de parler à un enfant. Vous étiez enfin arrivé devant la porte et tu lui enlevas tes mains de ses yeux. "C'est bon, tu peux ouvrir la porte !".
Il ouvrit la porte quand tout le monde cria "Surprise !!" et sauta sur lui, à ça de l'écraser au sol avec leur poids. Tu éclatas de rire et il se leva endolori.
"C'est pas drôle !", dit-il en faisant semblant de faire des yeux de chien battu pour attiser ta pitié. Il reprena son air sérieux et admira toute la décoration. "C'est... c'est toi qui a fait ça ?", dit-il en te regardant comme si il te croyait pas.
"Et oui ! Avec l'aide de tout le monde bien sûr...", tu répondis en regardant ailleurs et en rougissant. Dazai venu vers toi, entoura ta taille avec un de ses bras et te pris par le menton et approcha son visage du tien et dit d'une voix suave et séducteur comme il sait bien le faire : "C'est magnifique, ça te reflète parfaitement chéri." Et il t'embrassa tendrement. Tu entouras tes bras autour de son cou et tu te laissas faire par ce baiser envoûtant. Tout le monde sifflait et vous disait de réserver pour ce soir, à quoi tu leur répondis tout rouge "CE N'EST PAS VOS AFFAIRES !!".
Vous passiez une après-midi fabuleuse avec tout le monde quand tu remarquas que le ciel était déjà d'un orange doré. "Osamu, ça te dit une balade au parc ?", demandas-tu en lui tendant ta main. Il la prit et se leva. "Avec plaisir, mon amour~", répondit-il, plus amoureux que quiconque. Ton cœur palpitait tellement il était sexy en paroles et en apparence. Tu pouvais pas croire que la vie t'avait béni avec un homme comme ça.
Vous marchiez dans le parc main dans la main, en parlant de tout et de rien et en admirant la nature. Ce que Dazai aimait chez toi était ton amour pour la nature, c'était peut-être le seul domaine dans lequel tu le dépassais, lui et son gros cerveau. Et c'était ça le problème, tu savais que son intellect le permettait de prédire carrément l'avenir.
Vous vous asseyez donc sur un banc, admirant le coucher du soleil. Tu posas ta tête sur son épaule et lui dis :
"Tu le savais depuis le début pour cette surprise, hein ?"
Après quelques secondes, il disa avec de l'embarras dans sa voix :
"Haha... malheureusement...", il était également très nerveux. "Mais pour être honnête, même si je l'avais déjà prévu, les moments qu'on a passé ensemble et avec tout le monde m'ont beaucoup touché et ça, tu vois, c'est quelque chose que je n'arrive jamais à prédire."
Tu lui souris et répondis :
"Merci d'avoir jouer le jeu, vraiment... c'est ça que j'aime chez toi, Osamu. Même si tu sais déjà ce que je veux faire avec toi, tu ne laisses jamais ton intelligence gâcher le moment et tu laisses libre cours à tes sentiments et aux sentiments des autres. Et ça, je te suis à jamais reconnaissant. Je t'aime, Osamu."
Il sourit à ta réponse et te regarda tendrement.
"Moi aussi je t'aime." Il posa ses mains sur ton visage et t'embrassa. Il inséra sa langue dans ta bouche et domina ta langue. Tu te laissas faire et vous commenciez à vous allonger sur le banc, Dazai au-dessus de toi, continuant à te rouler une pelle. Ton pantalon commença à devenir trop inconfortable au niveau de ton entrejambe, pareil pour Dazai. Quand tu te rendis compte que ça commençait à devenir torride et que vous étiez encore en public, tu te rappellas de la dernière étape de ta surprise. Tu séparas tes lèvres des siennes, à son grand désarroi, et dis :
"Chez moi ?~"
Il sourit sournoisement et répondit :
"J'ai cru que tu le demanderais pas~"
A/N : At last, it's over !! My first time writing a more heated story, I'm not too good at this yes but I wanted to try, so I would like feedback ! Don't hesitate y'all to request more things, I'd be happy to make them !!
#bsd#bungou stray dogs#bsd x male reader#bsd x reader#armed detective agency#dazai osamu#osamu dazai x reader#osamu dazai x male reader#osamu dazai x y/n#dazai x reader#dazai x male reader#x male reader#self insert#french#français
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«Je suis une force du Passé
Tout mon amour va à la tradition
Je viens des ruines, des églises,
Des retables d’autel, des villages
Oubliés des Apennins et des Préalpes
Où mes frères ont vécu.
J’erre sur la Tuscolana comme un fou,
Sur l’Appia comme un chien sans maître.
Ou je regarde les crépuscules, les matins
Sur Rome, sur la Ciociaria, sur le monde,
Comme les premiers actes de la Posthistoire,
Auxquels j’assiste par privilège d’état civil,
Du bord extrême de quelque époque
Ensevelie. Il est monstrueux celui
Qui est né des entrailles d’une femme morte.
Et moi je rôde, fœtus adulte,
Plus moderne que n’importe quel moderne
Pour chercher des frères qui ne sont plus. »
Poesia in forma di rosa, Garzanti, Milano 1964
"I am a force of the Past
All my love goes to tradition
I come from the ruins, churches,
Altarpieces, villages
Forgotten of the Apennines and the Pre-Alps
Where my brothers lived.
I rom on the Tuscolana like crazy,
On the Appia like a dog without a master.
Or I watch the twilight, the mornings
On Rome, on the Ciociaria, on the world,
Like the first acts of Posthistory,
Which I attend by civil status privilege,
From the extreme edge of some era
Ensevelie He is monstrous that
Who was born from the bowels of a dead woman.
And I'm prowling, adult fetus,
More modern than any modern
To look for brothers who are no longer. ”
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Voici mon touffus tout fou. Mon inséparable amour et chieur de chien : Spritz !
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youtube
"En ces temps-là j'avais vingt ans et j'étais fou. J'avais perdu un pays mais j'avais gagné un rêve. Et si j'avais ce rêve le reste était sans importance. Travailler ou prier ou étudier à l'aube auprès des chiens romantiques. Et le rêve vivait dans le vide de mon esprit. Une chambre en bois, dans la pénombre, dans l'un des poumons du tropique. Et parfois je retournais en moi et je rendais visite au rêve : statue qui s'éternise en des pensées liquides, un ver blanc qui se tord dans l'amour. Un amour le mors aux dents. Un rêve dans un autre rêve. Et le cauchemar me disait : tu grandiras. Tu t'éloigneras des images de la douleur et du labyrinthe et tu oublieras. Mais en ce temps-là grandir aurait été un crime. Je suis ici, ai-je dit, avec les chiens romantiques et c'est ici que je vais rester."
Roberto Bolaño
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Mardi
Trop envie du grand vent du large qui étourdit si délicieusement. Trop envie du sel à mes lèvres, et du sable sous mes pieds qui ne savent plus où flâner depuis que D s'est envolé, et R aussi. Retournerai-je à Biarritz ? Possible, mais ce coin de côte n'aura plus jamais le même goût. ici, la fête semble bien finie. Reste la Méditerranée et au moins deux villas accueillantes, celle de mon frère et celle de mon ami H... qui boit peu désormais, promène son chien et se couche tôt. Oui, la fête est bien finie. Bon, ça ira mieux demain, et surtout dans six mois avec l'arrivée en France de mes amours. J'oubliais : une jeune coiffeuse aux lèvres gonflées m'a prodigué cet après-midi un massage du cuir chevelu à la limite de l'indécence. Merci à elle.
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Je Ne T'abandonnerai Jamais - Dean Winchester
Masterlist
Résumé : Tu pensais que ton père, Dean Winchester, serait toujours à tes côtés.
Warnings : Spoiler du dernier épisode de la série !, la reader est la fille de Dean, pas d'âge mentionné, mais la reader est jeune adulte, angst, mort de personnage, sentiment de désespoir, perte d'un parent, fin douce-amère, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 5k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Marjorie par Taylor Swift
Allongée sur ton lit, un livre en main et ton chien Miracle à tes pieds, tu attends patiemment que ton père et ton Oncle Sam rentrent de leur chasse. Depuis que les apocalypses, les guerres entre Anges, Archanges et Dieu se sont officiellement terminées, tu t’es mise en retrait pour les chasses. Tu aides toujours avec les recherches, mais tu vas moins sur le terrain. Tu peux enfin avoir une vie normale - aussi normale qu’on peut quand on est une Winchester - et Dean a soutenu ta décision, content de voir que ton avenir est rempli de possibilités.
Alors que tu es au milieu d’un chapitre, tu entends la porte du bunker s’ouvrir. Miracle lève la tête en même temps que tu poses ton livre sur ton lit. Vous trottinez jusqu’à l’entrée du bunker où tu trouves seulement Sam, le visage impassible, mais tu ne le remarques pas.
-La chasse a été bonne ? Où est papa ? questionnes-tu avec un sourire.
-Y/N, quelque chose s’est passé.
-Quoi ? T’as rayé Bébé ? rigoles-tu, mais ton sourire disparaît quand tu vois l’air grave sur le visage de Sam.
-Non, c’est Dean.
-Qu’est-ce qu’il y a ? Oncle Sam, qu’est-ce qui s’est passé ? Papa est blessé ? Il est où ?
-Y/N, attends, te retient Sam alors que tu t’apprêtais à quitter les lieux. Tu devrais t'asseoir.
-Je veux pas m’asseoir, je veux savoir où est mon père.
-On a trouvé un nid de vampires et on est allés les voir pour les tuer, mais Dean a été blessé.
-Mais il va bien ?
Sam reste silencieux pendant une longue seconde avant de reprendre la parole :
-Un des vampires l’a poussé contre une poutre et il y avait un gros clou qui en sortait. Il a été gravement blessé.
-Qu’est-ce que tu veux dire, Sam ? Dis-moi que mon père va bien !
-Je suis désolé, Y/N, Dean… Il est décédé pendant la chasse.
En entendant cette phrase, le sol se dérobe sous tes pieds. Tu n’arrives pas à y croire. Tu reste bouche bée alors que Sam continue de parler.
-Ton père voulait que tu saches qu’il a toujours été fier de toi et qu’il t’aime. Il m’a aussi dit…
-Non…, l’interromps-tu, les larmes aux yeux. Qu- Comm-, ce n’est pas possible, bégayes-tu en secouant la tête. Il peut pas mourir ! C’est Dean Winchester. Il a survécu à tellement de choses. Il peut pas être mort !
-Y/N/N, je suis terriblement désolé.
-Non ! t’écris-tu alors que Sam voulait te prendre dans ses bras. Je… j’ai besoin de…
Tu ne finis pas ta phrase, trop sous le choc. Tu cours jusque dans ta chambre, les larmes sur le point de couler, Miracle sur tes talons. Tu laisses le chien entrer avant de t’enfermer à clé. Complètement perdue, tu ne sais pas quoi regarder. Tes yeux se baladent partout dans ta chambre alors que les mots de Sam résonnent dans ta tête : “Il est décédé pendant la chasse.” Tu hoquettes alors que de grosses larmes glissent sur tes joues. Tu tombes à même le sol, alors que ton cœur saigne. Tu n’arrives pas à croire que tu as perdu ton père.
On pourrait croire que ça ne ferait pas aussi mal après que Dean a trompé la mort tant de fois, mais la douleur est toujours aussi horrible - si ce n’est pire, cette fois. Tu as grandi avec ton père et ton Oncle Sam, ta mère étant morte en couche. Ta famille n’est pas grande, mais tu les aimes d’un amour infini. Tu as dû surmonter beaucoup de pertes ces dernières années, que ce soit Bobby, Charlie, Castiel ou encore d’autres personnes, mais la peine que tu as ressenti à leur décès n’est rien comparé à ce que tu ressens actuellement. Tu es désemparée, suppliant dans le vide à ton père de te revenir. Miracle pose sa tête sur tes jambes, cherchant à te réconforter. Tu le regardes et tu souffres un peu plus.
Dean n’avait jamais voulu de chien, malgré tes demandes récurrentes. Il disait toujours qu’avec votre train de vie, vous ne pourriez pas vous en occuper comme il faut et surtout qu’aucun chien ne montrerait dans l’Impala tant qu’il serait en vie. Toutefois, quand votre vie est revenue à la normale, il a récupéré Miracle. Tu le soupçonne secrètement de toujours avoir voulu un chien et que ton caprice lui a servi d’excuse pour enfin en adopter un. Quand il avait ramené Miracle, tu n’avais pas été étonné de voir que c’était ce chien qu’il avait récupéré. Miracle avait réussi à se faire une place dans le cœur de Dean dès leur première rencontre, bien qu’il ne l’avouerait jamais… ne l’aurait jamais avoué.
Dean commençait enfin à avoir à peu près la vie qu’il voulait vraiment, loin des apocalypses à répétition et ça venait de lui être arraché tout aussi vite. Ce n’est pas juste. Ton père ne mérite pas de mourir si jeune et tu as encore besoin de lui. Tu auras toujours besoin de lui.
Tu restes appuyée contre ta porte avec Miracle dans tes bras pendant plusieurs heures. En fait, tu ignores combien de temps tu es restée dans cette position. Tu es paralysée, le temps a cessé d’avancer depuis ta discussion avec Sam. Peut-être qu’il s’est écoulé deux heures ou une journée, tu ne sais pas et tu n’as pas le courage de vérifier sur ton téléphone. Tout ce que tu veux, c’est ton père. Tu t’en fiches de l’heure ou si tu dois manger. Tu as juste besoin de Dean et de son réconfort.
Tu repenses à toutes les fois où tu as perdu Dean et aux différentes façons dont il t’est revenu. Il y a toujours eu une solution. Cette fois, il doit y en avoir une également. Son heure n’a pas encore sonné. Tu peux encore ressusciter ton père, peu importe le sacrifice que tu dois faire. Tu sèches tes joues et te lèves du sol. Déterminée, tu quittes ta chambre et marches jusqu’à la bibliothèque, Miracle te suivant. Tu sors différents livres que tu connais déjà et d’autres que tu n’as jamais lu mais qui pourraient t’être utiles. Sur la table, tu as au moins quatre piles de dix livres, pourtant ça ne te décourage pas. Tu pourrais lire mille livres, tant que tu finis par trouver une solution, c’est ce qui compte. Tu prends un bouquin et commences à le parcourir et tu notes sur un papier les informations susceptibles de t’aider.
Tu viens tout juste de finir une pile entière quand la voix de Sam te tire de ta lecture, te faisant sursauter. Sam te regarde, inquiet alors que tu ne lui prêtes pas plus attention et reprends tes recherches. Sam s’assoit en face de toi, mais reste silencieux. Il t’observe quelques minutes avant de prendre la parole.
-Tu veux en parler ?
-Non.
-D’accord. Je vais faire son enterrement de chasseur demain. Si tu veux me joindre.
-Ne brûle pas son corps ! t’exclames-tu suite à son information.
-Il le faut bien et tu le sais.
-Non ! Si tu fais ça, ça sera encore plus compliqué pour le sauver.
-Qu’est-ce que tu recherches précisément, Y/N ? questionne Sam, craignant la réponse.
-Un moyen de ressusciter papa.
-Y/N, on ne peut pas faire ça, dit-il fermement et tu le regardes sévèrement.
-Pourquoi ? Ça ne vous a pas arrêté, toi et papa, de le faire plein de fois avant, pourquoi est-ce que ça serait différent maintenant ?
-Parce qu’à chaque fois qu’on a voulu tromper la mort, ça a causé de gros problèmes, tu le sais bien.
-On pourra s’occuper des conséquences. Comme toujours. Papa ne peut pas être mort, pas comme ça, pas maintenant alors que tout allait mieux. Je vais le ramener, peu importe le prix, affirmes-tu en ouvrant un autre bouquin.
-Même si tu devais en mourir ? interroge Sam, surpris.
-Tant qu’il est en vie, c’est tout ce qui compte.
-Y/N, ton père ne voudrait pas que tu sacrifies ta vie pour lui. Il voudrait que tu la vis.
-Ça n’a pas de sens s’il n’est pas là, dis-tu alors que tes lèvres tremblent. J’ai besoin de lui, Oncle Sam. Je dois le ramener.
-On ne peut pas.
-Bien sûr que si, on peut ! On peut trouver une solution, défends-tu avant d’avoir une illumination. Je suis même sûre que si on demandait à Jack, il le ferait. Après tout, on est mieux placé dans l’estime du Dieu actuel, on est sa famille.
-Y/N, on ne peut pas le sauver, pas cette fois, insiste Sam, t’énervant.
-Si tu ne veux pas sauver ton grand frère qui a tout sacrifié pour toi, c’est ton problème, moi, je vais le sauver. Alors soit, tu m’aides, soit tu me laisses tranquille.
-Il est temps qu’il repose en paix, surtout après tout ce qu’il a vécu.
-Justement, après tout ce qu’il a vécu, il mérite enfin de vivre sans se soucier de Lucifer, Dieu ou je ne sais quel autre Archange.
Tu regardes Sam, un air déterminé sur le visage. Sam ne répond pas tout de suite avant de peser le pour et le contre et de t’avouer :
-Dean a spécifiquement demandé à ne pas être ramené car il connaissait trop bien les conséquences alors respecte son souhait.
-Il était mourant, il ne savait pas ce qu’il voulait. Maintenant, laisse-moi, j’ai encore pleins de recherches à faire.
Vaincu, Sam soupire puis quitte la bibliothèque. Il voit bien que tu es désespérée et dans le déni. Il a espoir que tu réalises bien assez vite que ramener Dean est dangereux et inutile. Il a juste peur que tu le réalises trop tard et que tu souffres encore plus. En tout cas, il a promis à Dean de toujours veiller sur toi et c’est ce qu’il va faire. Que tu le veuilles proche de toi ou pas, Sam sera à tes côtés pour te réconforter quand tu accepteras la mort de Dean.
Le lendemain, Sam fait l’enterrement de chasseur de Dean seul. Il a essayé de te convaincre de venir, mais tu as refusé, préférant te perdre dans tes recherches. Sam aurait aimé enterrer Dean plus tard, craignant que tu finisses par regretter d’avoir manqué ce dernier au revoir à Dean, malheureusement, ça devait se faire le plus tôt possible.
Sam s’inquiète de plus en plus pour toi. Tu t’es complètement renfermée. Tu ne fais que lire tous les livres de la bibliothèque et faire des recherches plus poussées sur internet sans dormir et manger. Il t’amène de la nourriture, mais tu ne manges presque rien et tu enchaines les nuits blanches, malgré ses protestations. Il ne sait pas quoi faire pour t’aider. Il savait que tu serais dévastée en apprenant le décès de Dean, mais il ne s’attendait pas à cette réaction de ta part.
Quelques semaines plus tard, la situation n’a pas évolué, si ce n’est que tu es maintenant enfermée dans ta chambre et non plus dans la bibliothèque afin d’éviter Sam. Tu lui en veux toujours de ne pas vouloir t’aider à sauver ton père. Tu ne comprends pas comment il peut être si passif face à toute cette histoire. Ton père aurait tout fait pour ramener Sam si la situation avait été inversée, tu en es sûre.
Tu finis de lire le dernier livre que tu as pris de la bibliothèque quand tu as une illumination. Tu penses savoir où chercher sauf que tu n’as pas vu le bouquin quand tu as fouillé toutes les étagères ou alors tu aurais commencé par celui-ci tout de suite. Dans le doute, tu inspectes le bazar qu’est devenu ta chambre avant de te rendre dans la bibliothèque et vérifier quatre fois. Tu essayes de te rappeler où est-ce qu’il pourrait être quand un souvenir te revient en tête. Tu l’as vu pour la dernière fois dans la chambre de ton père il y a quelques semaines. Tu n’as pas remis un pied dans la chambre de Dean depuis sa dernière chasse. Tu n’oses pas. Tu voudrais y aller. En temps normal, quand tu vas mal, il n’est pas rare que tu retrouves ton père dans sa chambre pour qu’il te réconforte, mais si tu y allais maintenant, tu ferais face à un lourd silence et tu ne veux pas y faire face.
À contrecœur, tu finis par marcher avec lenteur jusqu’à la chambre de Dean. Tu restes devant la porte pendant quelque temps, hésitant à entrer. Tu ne sais pas si tu es prête à entrer dans sa chambre, mais d’un autre côté, tu as besoin de ce livre, il pourrait être la solution. Tu prends une grande inspiration et tu ouvres la porte. La lumière du couloir pénètre dans la pièce et tu peux voir le lit fait, sa collection de musique et le livre que tu cherches sur le bureau. Tu allumes la pièce et tu fais de grands pas jusqu’au bureau, voulant quitter les lieux le plus vite possible. Toutefois, tu ne sors pas tout de suite. Sur la chaise de bureau, tu trouves une des chemises de ton père. Les larmes te montant aux yeux, tu la prends en main et la portes à ton nez. Tu humes l’odeur familière de ton père et tu fonds en larmes en un instant. Tu aimerais que Dean entre dans sa chambre et te dise de ne pas lui voler une de ses cassettes, comme tu as souvent l’habitude de faire. À chaque fois qu’il te réprimandait, il faisait comme si ça le dérangeait alors qu’il adorait voir qu’il t’avait transmis sa passion pour le rock classique. Sa chambre est maintenant tout ce qu’il te reste de lui et tu ne veux rien perdre de cet endroit, même l’objet le plus insignifiant comme le menu pour le burger à quelques kilomètres du bunker est d’une valeur inestimable.
Tes yeux tombent sur un papier posé au milieu du bureau. Tu le lis avec attention et découvres que c’est une candidature pour être pompier où tu peux voir la signature avec son nom en bas de la page. Tu sanglotes alors que tu repenses à la fois où ton père t'avait avoué ce qu’il aurait aimé faire s’il n’avait pas été chasseur.
C’était il y a quelques années, un matin d’automne. Dean t’avait levé tôt. Trop tôt. À quatre heures du matin pour être précis. Il t’avait réveillé, car il voulait faire une journée père-fille. Voilà comment tu t’étais retrouvée dans l’Impala aussi tôt alors que tu dormais encore mentalement et que ton père était content de passer un moment avec toi.
-Tu sais, une journée père-fille peut commencer après dix heures, t’étais-tu plaint, en baillant.
-Tu ne vas pas regretter de t’être réveillée tôt, crois-moi. On est presque arrivés.
-Ça a intérêt à être génial sinon c’est moi qui choisis la musique dans la voiture la prochaine fois.
-Bien sûr que non ! Tu connais la règle, avait refusé Dean.
-Ouais, ouais, le conducteur choisit la musique et le tueur se tait. Je mérite quand même une compensation !
-Je t’ai pris des donuts, s’était-il exclamé en montrant la boîte rose à tes pieds.
-C’est un bon début.
Quelques minutes plus tard, vous étiez arrivés près d’un lac. Dean t’avait invité à sortir de la voiture et à vous appuyer contre le capot, les donuts en main. Malgré la fraîcheur du matin, vous aviez commencé à manger alors que le soleil se levait. Le ciel avait pris une magnifique teinte ambrée et le reflet dans le lac rendait la scène encore plus belle. C’était calme, à l’exception de quelques oiseaux se réveillant.
-Alors, ça en valait pas le coup ? avait questionné Dean avec un sourire en coin.
-Ok, tu avais raison et puis, les donuts sont délicieux aussi. Je ne te pensais pas fan de lever du soleil.
-Je peux m’intéresser à la nature, parfois !
-Arrête ou alors tu vas seulement manger de la salade comme Oncle Sam, avais-tu répondu avec un faux air apeuré, Dean a levé les yeux au ciel.
-Le fait est que c’est un bon moment à passer entre un père et sa fille, loin de toutes les menaces surnaturelles, avait dit Dean en te serrant contre lui.
-C’est vrai.
-Et comme ça, je peux me rattraper en tant que père, un peu.
-Tu n’as rien à rattraper. Tu es un père génial.
-Aucun enfant ne mérite de grandir comme tu as grandi, comme j’ai grandi. Je m’étais toujours promis de ne pas faire les mêmes erreurs que mon père et voilà que tu es quand même mêlée à toutes ces conneries entre deux cours, avait-il bougonné en évitant ton regard.
-Dois-je te rappeler que si j’ai commencé à chasser, c’est parce que je t’ai suivi, pas parce que tu m’as forcé ?
-Je suis encore en colère pour ça. Tu n’avais pas à nous suivre alors que tu ignorais la menace, ça aurait pu mal se finir !
-Le fait est que je t’ai sauvé les miches face à ces loups-garous, avais-tu rétorqué avec un sourire fier.
-Et tu as surtout eu de la chance. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si tu avais été blessée.
-J’ai appris des meilleurs, il ne peut rien m’arriver.
-Ça ne veut rien dire. Avec Sam, on s’en est toujours tirés de justesse. Je n’aime pas que tu sois dans la vie de chasseurs, avait confessé Dean avec un regard triste.
-Je l’ai choisie. Tu me donnes toujours une porte de sortie et je ne la prends jamais, car j’aime chasser.
-Peut-être, mais j’aimerais que tu aies l’occasion d’avoir une vie normale, tu le mérites.
-Je ne chasserai peut-être pas toute ma vie, je n’en sais rien, mais pour l’instant, c’est ce que je veux faire. Pour être honnête, je ne sais pas ce que je ferais si je n’étais pas chasseuse. Et puis, tu mérites une vie normale aussi, tu sais, avais-tu affirmé fermement.
-C’est trop tard pour moi. Et puis, je ne suis pas fait pour la vie bien rangée. Mais pour toi, ça peut encore être différent.
Ton cœur s’était brisé en entendant ton père dire ceci. Tu aurais aimé que sa vie soit différente, que son père lui ait donné le choix quand il était jeune. Dean avait beau gardé ce qu’il ressentait pour lui, tu arrivais quand même à lire en lui comme dans un livre ouvert. Peu importe ce qu’il pouvait affirmer, tu savais que ton père aurait aimé une vie plus calme qu’il n’avait.
-Tu aurais fait quoi, si tu n’étais pas chasseur ? avais-tu demandé de but en blanc.
-Qu’est-ce que tu veux dire ?
-Si tu avais eu une vie normale, bien rangé, tu aurais fait quel métier ?
-Je ne sais pas, avait-il répondu, mais tu ne l’avais pas cru.
-Tu vas pas me faire croire que tu n’y as jamais pensé ! Je te vois bien dans un job où tu aides les personnes.
-J’aurais adoré être pompier, avait avoué Dean après une pause.
-Tu aurais fait un super pompier, j’en suis sûre. Qui sait peut-être qu’un jour tu auras la chance de le faire ?
-Je pense pas non. Je me suis fait à l’idée que je serai toujours un chasseur et sans la chasse, je n’aurais sûrement jamais connu ta mère et tu ne serais pas là et c’est tout ce qui compte, avait-il affirmé avec un sourire sincère.
-Tu resteras toujours là, hein ?
-Toujours, avait-il promis.
Vous aviez continué à regarder le soleil se lever en parlant de choses plus banales cette fois, tu t’étais notamment plaint de quelques professeurs et Dean t’avait partagé son expérience du lycée - tout en laissant de côté quelques détails pour ne pas être une mauvaise influence.
Le reste de la journée, Dean t’avait appris à conduire Bébé, chose qui n’arrivait pas souvent. Tu étais si contente de voir que ton père te faisait à ce point confiance. Tu avais bien écouté Dean afin d’éviter de faire une bêtise. Dean, quant à lui, avait adoré partager cet instant avec toi, malgré une certaine nervosité envers Bébé qui pouvait être abîmée à n’importe quel moment. Après ce jour-là, cet endroit était rapidement devenu votre endroit père-fille.
En repensant à cette journée, tu réalises à quel point Dean avait enfin l’occasion de vivre vraiment comme il le voulait. Il allait sûrement réduire les chasses pour faire ce qu’il souhaitait faire depuis toujours et sa chance à une vie normale lui avait été arraché. Après tout ce qu’il avait vécu, il méritait cette chance.
De plus, tu prends conscience que plus jamais tu ne feras de journée père-fille où Dean te réveille avant le soleil afin que vous profitiez vraiment de chaque instant. Si tu avais su, tu aurais fait en sorte de mémoriser chaque seconde de votre dernière journée. Tous ces souvenirs font partie du passé et tu ne supportes pas cette idée. Tu ne peux plus rester un autre jour séparé de ton père, tu es désespérée et tu dois le sauver. Tu gardes la chemise en main pendant que tu fermes la porte puis, tu te mets à prier Jack, regardant en l’air.
-S’il te plaît, Jack, si tu m’entends, tu dois m’aider. Je te dérangerai que cette fois, je te le promets. Je ne te demanderai rien d’autre. J’ai juste besoin de mon père, tu dois le ramener. S’il te plaît, aide-moi.
Tu continues tes supplications, fermant les yeux comme si ça allait donner plus de force à tes prières. Au bout de quelques minutes, la voix de Jack disant ton prénom résonne dans la pièce. Tu ouvres les yeux et sautes dans ses bras. Il t’avait tellement manqué. Tu avais vite considéré Jack comme ton petit frère après sa naissance alors quand il a repris le flambeau après Chuck, tu avais eu un pincement au cœur. Tu es ravie de voir que malgré ses nouvelles responsabilités, il répond à ton appel.
-Je suis content de te revoir, Y/N.
-Moi aussi, tu n’as pas idée.
-Tu as prié pour me parler de Dean. Sache qu’il est bien au Paradis. Il le mérite après tout ce qu’il a fait, t’informe-t-il avec un sourire sincère.
-Il mérite de vivre, surtout. Jack, je sais que je t’en demande beaucoup, mais il ne peut pas rester au Paradis, il a une vie ici, il doit la vivre.
-Je ne peux pas faire ça et tu le sais.
-Tu es le nouveau Dieu, bien sûr que tu peux ! t’exclames-tu, outrée.
-Après tout ce qu’il a sacrifié, Dean peut enfin se reposer.
-Non, il peut enfin vivre ! Jack, tu dois le sauver, supplies-tu, les larmes aux yeux.
-Je ne peux pas détruire le nouvel équilibre qu’on vient tout juste d’installer et puis, il ne veut pas, Y/N, il sait le prix à payer et il ne veut pas que toi et Sam le payez, surtout toi, répond Jack, calmement.
-Tu mens ! Mon père ne me laisserait pas. S’il te plaît, Jack, je t’en supplie de m’aider. Que tu m’aides ou pas, je trouverai une solution, mais avec ton aide, je ferai moins de dégâts.
-Ma réponse reste la même. J’en suis désolé, insiste-t-il, t’énervant.
-Pars. Je me débrouillerai seule. Je n’ai pas besoin de toi ! Pars !
Déçu, Jack disparaît, te laissant seule dans la chambre de Dean. Tu n’arrives pas à comprendre pourquoi personne ne veut t’aider. Tu ne demandes pas à ramener un monstre, juste ton père alors pourquoi tout le monde te laisse tomber ? Tes larmes qui avaient cessé de couler refont leur chemin sur tes joues en une seconde. Tu en as marre de tout. Tu en as marre de pleurer. Tu en as marre que personne ne t’aide. Et surtout, tu en as marre de pas avoir ton père.
Fatiguée mentalement, tu finis par t’allonger sur le lit de Dean et serres la chemise contre toi, espérant que ça t’apporte un brin de réconfort. Tu continues de pleurer jusqu’à ce que tu t’endormes réellement pour la première fois depuis plusieurs semaines.
Un léger courant d’air caressant ton corps te tire de ton sommeil. Tu ouvres les yeux, ne comprenant pas d’où il vient et tu découvres que tu es sur la banquette arrière de l’Impala. Tu ignores comment tu t’es retrouvée dans la voiture de Dean. A peine relèves-tu la tête que tu vois la portière ouverte et ton père qui t’invite à sortir. Choquée, il te faut une seconde avant de lui sauter dans les bras. Dean te rend ton ��treinte et te caresse ton dos alors que tu portes ton attention sur ses épaules qui bougent au rythme de sa respiration comme pour t’assurer qu’il est bien vivant. Au bout de quelques minutes, tu te sépares légèrement de lui et Dean te tire pour que vous puissiez vous appuyer contre le capot de l’Impala qui est garé devant le lac. Dean passe son bras autour de tes épaules alors que tu poses ta tête contre la sienne.
-Papa, est-ce que c’est un rêve ou la réalité ? Je suis perdue, je n’ai pas encore réussi à trouver une solution pour te ressusciter, comment tu peux être là ? Et comment je me suis retrouvée dans l’Impala ?
-Il faut croire que Jack a trouvé une solution pour qu’on se retrouve, répond Dean, te donnant espoir, malgré lui.
-Donc, c’est bon ? Tu es sauvé ?
-Non, ma puce. Jack et Sam avaient raison quand ils disaient que je ne voulais pas être ramené à la vie.
-Mais pourquoi ? Tu avais enfin ce que tu voulais ! t’indignes-tu en te séparant de l’étreinte de Dean.
-Je ne peux pas continuer à mourir et à revivre continuellement, il fallait bien que ça arrive un jour.
-Oui, quand tu serais vieux, très vieux, pas maintenant !
-J’aurais aimé que ça soit plus tard aussi, mais c’est comme ça, on y peut rien. Y/N/N, je ne veux pas que tu passes ta vie à trouver un moyen de me ramener, ça finit toujours mal. Je te promets que je ne regrette rien, je vais bien et je peux enfin me reposer. Tu dois continuer à vivre ta vie sans te soucier pour moi, répond-il, calmement.
-Mais j’ai besoin de toi, papa, rétorques-tu en secouant la tête. Il y a encore tellement de choses que j’ignore, j’ai encore tellement de questions à te poser sur le surnaturel, sur ce que je dois faire, sur comment être et d’autres questions auxquelles je n’ai pas encore pensées. C’est trop compliqué de vivre sans toi, dis-tu, la voix se brisant.
-Tu y arriveras, je sais que tu y arriveras. Tu es une battante, une Winchester. Je suis fier de toi et de la femme que tu es devenue, j’espère que tu le sais.
-Oncle Sam me l’a dit.
-Ne le rejette pas. Il essaye de te soutenir du mieux qu’il peut tout en respectant ce que je lui ai demandé, déclare Dean avec tendresse.
-Tu m’avais dit que tu ne me laisserais jamais. Tu m’avais promis que tu serais toujours là.
-Et c’est le cas. Je serai toujours à tes côtés même si tu ne me vois pas. Je ne t’abandonnerai jamais et quand le temps sera venu, on se retrouvera.
-Je veux qu’on se retrouve maintenant, pleures-tu et Dean te prend dans ses bras.
-Je l’aimerais aussi, mais c’est comme ça. Je suis désolé qu’on ait pas eu plus de temps. Je t’aime, ma puce, ne l’oublie jamais.
-Je t’aime aussi, papa, dis-tu avant de faire un pas en arrière. Je m’excuserai auprès d’Oncle Sam, je n’aurais pas dû lui crier dessus.
-Il ne t’en veut pas, j’en suis sûr. Ça va aller, ne t’inquiète pas, dit-il en t’embrassant la tempe. Allez, profitons de ce moment. Donuts ?
Un petit sourire prend place sur ton visage quand il te tend le gâteau. Tu l’acceptes avec plaisir et le manges délicatement, appréciant cet instant privilégié. Mentalement, tu remercies Jack et tu t’excuses avant de te concentrer à nouveau sur le lac illuminé par le lever du soleil jusqu’à ce que tu t’endormes doucement.
Quand tu te réveilles, tu es de nouveau dans la chambre de Dean, la chemise à côté de toi. Une seule larme coule sur ta joue, mais cette fois, cette larme ne représente pas seulement la douleur de la perte de ton père. Cette larme est remplie de tristesse, certe, mais aussi de joie, car tu as pu avoir un dernier instant avec lui. Cette larme coule, car tu sais que la mort de Dean t’affecte encore, mais il a raison, il ne peut pas être ramené à la vie et tu dois l’accepter. Tu sais que malgré tout, il est toujours à tes côtés.
Tu regardes l’heure sur la table de nuit et voit qu’il est encore tôt et que le soleil est en train de se lever. Tu récupères une des vestes de ton père dans son placard et tu sors du bunker avec Miracle qui s’est levé en t’entendant. Dehors, tu regardes l’aube, ton cœur se serrant légèrement dans ta poitrine. Peu importe combien de lever de soleil tu vas devoir vivre sans Dean, tu te promets de privilégier au moins un jour par semaine pour le regarder et penser à ton père. Tu veux le garder en vie dans ta tête et pour ça, tu veux continuer les traditions que vous aviez quand il était encore là.
Lorsque la journée a officiellement commencé, tu récupères les clés de Bébé et conduis jusque dans le centre-ville, plus précisément à l’école des pompiers. Tu entres dans le bâtiment et attends ton tour à l’accueil. Quand c’est le cas, la femme t’invite à avancer et à dire ta requête.
-J’aimerais m’inscrire pour être pompier, s’il vous plaît.
La femme te donne quelques informations et des formulaires à remplir. Lorsqu’elle t’a tout expliqué, tu la remercie et retournes dans l’Impala. Assise à la place conducteur, tu regardes les papiers avec un sourire doux-amer. Même si tu ne vois pas Dean, tu sais qu’il est là à tes côtés, content de voir que tu quittes officiellement la vie de chasseur et que tu réalises tes rêves en plus des siens.
Masterlist
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poème du jeudi 10 mars
11h
Certes il peut dire
Obscène parce qu’interdit
Penile penile b b
Tantôt mâle ou femelle
Les ongles fragiles
Autour des doigts j’ai deux petites mains
Au moins mes cheveux sont bien propres
Bien sûr j’ai perdu qui j’étais j’ai perdu mes amours
Qui rythmaient les journées les séances et les conversations
Et les rumeurs qui couraient qui prenaient le train
Quatre bagues pour dix doigts et aucune qui veut dire je veux t’aimer
Mon amour je ne t’ai jamais appelé mon amour tu ne m’as jamais aimée
J’ai tenté tous les remèdes pourtant
Prête à être mal aimée pour que tu m’aimes au moins
Et que je te regarde être idiot tous les soirs au moins
Pour toutes mes paroles il y avait des versions censurées
Pas une question mais je connaissais toutes les réponses
Tu ne sais pas m’écouter toi qui n’es pas sensible au fouet
Qui n’es pas sensible à mon absence
Mon absence c’est rien
Je suis morte quand je franchis la porte
Maintenant je moisis sur une chaise
Maintenant il y a la guerre de partout
Virés des universités bientôt interdit de lire
Dans quatre jour plus de masque
Je pleure un peu derrière la peau de mes paupières
Personne ne fait rien que de mentir
Les gens qui se trompent de salle et qui pleurent comme des chiens
Dans des manifestations dont on ne parle nulle part
Comment manifeste-je
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Mon beau Charly,
Mon petit bouchon,
Ma beauté suprême,
Ma petite merveille,
Il y a 1 an aujourd’hui, tu prenais ton envol à 3h40 alors que tu étais dans mes bras.
Tu étais agité, j’ai essayé de t’apaiser mais je n’y suis pas arrivée à mon plus grand désespoir.
Malgré des signes d’affaiblissement que j’avais mis sur le compte d’un début de vieillesse,
Je n’ai pas vu, senti, compris, qu’une tumeur grandissait dans ton ventre depuis des mois.
Le poids des regrets et de la culpabilité me ronge un peu plus chaque jour.
Ton départ est le plus grand malheur de ma vie terrestre, nous étions si fusionnels.
Tu étais ma boussole, tu étais ma lumière, aujourd’hui, sans toi, je suis perdue dans le noir.
J’ai perdu le goût de vivre, plus rien n’a d’intérêt ni de sens dorénavant.
J’attends juste la fin au plus vite en espérant que je pourrai enfin te retrouver.
🎤 Michel Pépé ~ Le coeur des anges 🎧
youtube
(Petit poème que j’ai écrit pour toi le 24 décembre 2022)
🩵 Mon Charly 🩵
Il y a 9 ans, tu apparaissais et venais combler ma vie,
Tél un don venu du ciel, tu rallumais mes jours et mes nuits,
Pour moi, revenait alors le goût de vivre, l’énergie,
Un vrai bonheur, un éclair de temps et de vie qui déjà s’enfuit,
Et me laisse dans un silence, une solitude et une détresse infinie.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Petit chien de caractère, petit être d’exception,
Tes grands yeux noirs respiraient l’intelligence,
Coquin, joueur, espiègle, bavard et râleur,
Tu t’exprimais toujours avec ferveur,
Florilège d’intonations sonores,
Tu t’affirmais avec assurance, énergie et passion,
T’avoir dans mon existence fut une extraordinaire chance.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Tes mimiques, ta joie de vivre, tes discours, ta drôlerie,
Emplissait la maison de joie, de rires et de fantaisie,
Ta démarche aérienne si gracieuse, telle une élégante danseuse,
Ton majestueux panachon exprimait ton humeur toujours joyeuse,
Ta présence nous inondait d’amour et rayonnait d’une manière inouïe.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Ce si triste et douloureux dernier soir,
Malgré ton hospitalisation, je t’ai ramené dans ta maison, près des tiens,
Je ne voulais pas que tu restes à la clinique sans personne ni rien,
Seul dans cette cage, dans la peur, l’angoisse, le froid et le noir,
Je ne sais pas si ma décision fût la bonne,
J’espère juste que ce choix aurait aussi été le tien.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
La nuit de ce 22 décembre qui a vu s’éteindre ta lumière,
Quand ton souffle s’est subitement arrêté,
Et que ton petit corps dans mes bras a soudain cessé de s’agiter,
J’ai senti ton esprit s’envoler, tu étais enfin libéré.
J’ai alors ressenti cet indescriptible vide abyssal où s’arrête l’univers,
Incommensurable et insupportable déchirure qu’à jamais j’aurai du mal à porter.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A présent, il me reste les médicaments pour ne pas sombrer,
Pour parvenir à trouver le sommeil et ne plus penser,
Malheureusement, chaque jour, il faut bien se réveiller,
Retrouver et affronter cette terrible réalité,
Cette douleur immense, il faudra beaucoup de temps pour l’effacer 💔
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A jamais, pour toujours, je t’aime mon Charly 💕 💞
J’espère te retrouver bientôt pour l’éternité dans l’amour infini 🙏🏻
#Youtube#anniversaire#deuil#au delà#charly#mon Charly#charly mon amour#bichon#bichon maltais#maltese#chien#dog#my dog#amour d’un chien#amour infini#amour inconditionnel#envol#ange#michel pépé#le cœur des anges#relaxing music#tristesse#détresse#je t'aime#à jamais pour toujours#for ever#forever#te retrouver#sadness
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Touristes: une comédie roman-horrifique du sexe au crime…
Petite soirée solo, envie de savourer un bon repas et une petite bière devant un petit film. Ne supportant guère les films très gores ( j’ai failli vomir mes tripes devant « La maison près du cimetière »et puis bon … je m’´apprête à manger un bon chili… ´fin bref, pas envie d’avoir l’impression de manger une bouillie de tripes: une autre fois peut-être ( ou pas…) Je m’hasarde alors dans le catalogue de Shadows et je tombe sur une affiche qui attire mon regard: couple et petit chien aux expressions peu avenantes posant devant des restes humains. Contraste. Je ne suis pas friande des comédies romantiques mais s’il y a des tueurs en série dedans, je suis toujours partante!
Deux amoureux misanthropes tuent afin de prouver leur amour l’un à l’autre. Le crime est à la fois le ciment de leur « amour » et le feu destructeur. Au diable les films à l’eau de rose : Comédie roman-horrifique noire, grinçante et brut du sexe au crime !
Gros coup de cœur ❤️ ❤️❤️❤️❤️ @shadowzvod @occulture_ytb #instafilm #blogcinema #instacinema #instablog #cinemahorreur
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Mon chien n'est pas juste un animal de compagnie...il est de la famille....
Nous l'aimons, nous le dorlotons et lui apportons toute l'attention dont il a besoin. Et très naturellement, il nous le rend bien !
Comme là, où il a cette façon bien particulière de se tenir à mes côtés pour un "au revoir" et en même temps, me donner tout son amour pour que ma journée de travail soit des plus agréables.
C'est ce que je vous souhaite à toutes et à tous, sans oublier d'être heureux et de prendre soin de vous ! 🙏💕🙋♀️
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Rêve de colère
Cette nuit, j'ai fait un rêve que je n'arrive pas à sortir de ma tête. Mon compagnon me faisait une de ces réflexions qui ont le don de m'agacer et là, je me transformais en furie. J'étais en train de faire du ménage et je le plaquais contre le mur avec le balais sous la gorge en appuyant bien fort. Après avoir hurlé plusieurs fois "tu m'emmerdes !" je déversais sur lui une colère et un ras le bol contenu depuis bien trop longtemps. Et vous le savez, lorsqu'une personne calme et qui évite le conflit pète les plombs, ce n'est pas beau à voir ! Je lui crachais au visage ma rancœur, suite à toutes ces années sans la moindre tendresse, sans sensualité, sans sexe, sans mot doux, sans attention même infime à la femme que je suis. Toutes ces années seule dans la maison quand il s'enferme dans sa chambre car oui, nous faisons chambre à part, depuis toujours. Je lui reprochais les weekend à la maison, les réflexions au sujet des animaux, le peu d'implication dans l'éducation de notre fils. Tout est sorti bien emballé dans un papier de haine. C'était vraiment violent.
Je dois me marier en septembre. Pas par amour, vous l'aurez compris, mais pour régulariser notre situation après 20 ans ensemble. A nos âges, il faut penser à l'avenir de celui qui restera, quand l'un de nous deux ne sera plus. Et nous pacsé, comme nous l'avions envisagé, ne permet pas d'assurer un complément financier à celui qui restera après la mort de l'un de nous. Les reproches que je lui ai fait dans mon rêves sont bien réels. Mais c'est avant tout un homme très calme, qui se fou que le ménage soit fait ou pas et qui me fous une paix royale . Un homme qui ne remarque pas les détails de ma personne mais qui achète du pain trop cuit alors qu'il préfère le pain blanc, juste parce que moi je l'aime ainsi. Qui m'achète des fleurs et des plantes, en soldes à 1euros chez Lidl certes, mais qui pense à le faire. Qui ne s'occupe pas de l'éducation de notre fils mais l'emmène souvent à des manifestation sportives et a une belle complicité avec lui. Qui râle après nos animaux mais achète des croquettes friandises aux chats et appelle le chien "mon pépère". C'est un homme très casanier, qui n'aime pas partir en weekend et n'accepte les vacances que dans ma famille dans le sud où nous ne faisons presque aucune sortie. Mais c'est un homme qui m'a prouvé que je peux compter sur lui dès qu'il y a une difficulté à affronter. La seule chose que je peux réellement lui reprocher, c'est d'avoir arrêter de voir en moi une femme. De ne pas se rendre compte que je suis souvent seule alors qu'il est dans l'appartement. Mais lui et moi nous n'avons quasiment aucune distraction en commun, nous n'aimons absolument pas la même chose. Petit a petit, le peu que nous partagions c'est évanouie. Je ne suis pas malheureuse, loin de là. Je suis simplement seule, délaissée. Je ne montre rien, je ne dis rien mais par moment cela m'étouffe. Surtout quand j'imagine que ça ne changera jamais et que je vais devoir vivre ainsi jusqu'à la fin de mes jours.
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Nouveaux chapitres bis
tw: médicaments, rupture amoureuse, sexe, violences/agressions sexuelles (mais aussi message d’espoir)
Il y a quelques temps je postais un message intitulé “Nouveaux Chapitres” sur ce tumblr, disant que ma vie prenait un chemin différent, que j’avais d’autres centres d’intérêts. Ce titre était un peu prémonitoire.
Ce post va être un peu personnel, parce qu’il va parler d’une relation. Et de la fin de celle-ci.
Après six ans de relation, mon premier amour m’a larguée. Première rupture. Et ça a fait un mal de chien. J’ai cru que je n’allais jamais m’en remettre, j’avais mal physiquement. J’étais tellement épuisée de ressasser toute la journée le pourquoi du comment que je m’endormais vite le soir pour rêver de lui, pour me réveiller avec le manque de lui. Vraiment je tremblais physiquement.
Un jour il m’annonce ne pas vouloir d’enfant. Choc. Il sait que j’en veux un. Mais je ne peux pas lui en vouloir de changer d’avis, tout le monde a le droit de changer d’avis à un moment ou à un autre. C’est même très honnête de sa part je trouve. Je dois donc réfléchir à soit faire le deuil de notre relation, soit le deuil d’un hypothétique futur enfant. Je me laisse le temps de réfléchir. Pour que deux jours plus tard par sms je reçoive le fameux “je ne t’aime plus”. Il voulait que je rompe à sa place dès le départ. J’ai essayé de comprendre, pourquoi il ne m’aimait plus, mais il n’y avait rien à faire. Il est parti du jour au lendemain en me laissant sur le bord du chemin.
Il m’a laissée. Mon avenir s’effondrait. J’étais au plus bas, mais en même temps, et étrangement, je me sentais extrêmement forte. Je ne me suis jamais sentie aussi forte de ma vie. Ni si déterminée.
J’ai pensé à fuir, à quitter mon appartement, ma ville, pour ne plus le croiser. Et puis je me suis dit, pourquoi? Pourquoi quitter mon confort, ma qualité de vie? Pour tout recommencer ailleurs? ça aurait pu m’aider. Mais non. J’ai d��ménagé à 850km de chez moi pour être avec lui. Eh bien j’y reste. Mais ce choix n’a cessé de changer les premiers jours. J’étais une girouette qui changeait d’avis en permanence, quand bien même tout le monde disait “Ne prends pas de décision à chaud”. Ils avaient raison.
J’ai quand même été chez un médecin, pour qu’il m’aide, pour chasser ces pensées qui m’envahissaient, pourquoi? peut-être qu’il reviendra une fois qu’il se sera rendu compte de son erreur? (spoiler alert: c’est normal de penser ça, c’est normal d’espérer, mais l’espoir fait plus mal qu’autre chose). J’ai pris un de ces médicaments et j’ai été heureuse pendant quelques heures. Au bout de ces quelques heures, j’ai décidé de faire une chose mauvaise. Je connaissais le mot de passe que mon ex utilisait partout, alors je me suis dit, tiens, allons voir sur facebook si ça marche? Pourquoi il a vraiment rompu étant donné qu’au fond de moi, je ne le sentais pas honnête. Depuis six ans, je le connaissais. J’avais vu qu’il n’était pas tranquille. Et j’avais raison. Il y avait une autre fille. Je me suis sentie mal de rompre sa “confiance” ainsi, chose que je n’avais pas faite en six de relation. Pas une seule fois. D’autant plus que je ne suis absolument pas jalouse! J’avais une confiance et une foi aveugle en lui. Mais faire ça, ça m’a aidée (mais c’est aussi à double tranchant, j’ai lu des choses sur moi que je n’aurais pas du, j’en avais parfaitement conscience cependant lorsque j’ai réussi à accéder à son compte).
Dans la cuvette les médicaments. J’avais ma réponse. LA réponse. Et quelques jours après ma rupture, le soir même de ma “découverte”, j’allais déjà mieux. En fait, savoir m’a libérée d’un poids. Et je me suis rendue compte que ce poids, ce n’était pas la culpabilité. C’était lui. Lui qui m’étouffait depuis quelques temps maintenant. Alors oui, il s’est comporté comme un lâche, un trouillard. Mais au final, il m’avait rendu service en partant. Parce que j’étais libre. Libre de lui. Libre de vivre mes rêves. Au final, je me dis que peut-être, c’est lui le plus courageux de nous deux d’avoir osé faire le premier pas. Mais je me refuse de penser ça trop souvent parce qu’il m’a larguée en me mentant, me manipulant.
J’ai toujours rêvé d’aller en Egypte, depuis ma plus tendre enfance. Je lui en avais parlé, que j’adorerais qu’on y aille ensemble. Parce que je cherchais quelqu’un pour m’y accompagner, et il était d’accord. Eh bien, j’irai! J’irai seule. En voyage organisé composé uniquement de femmes, mais seule quand même. J’ai franchi le pas. J’ai osé. Je me sens forte. Je me sens libre. Je me sens séduisante et affamée de la vie. J’avais toujours pensé, pendant six ans, à nous. Plus à “moi”. A nous. Je ne peux pas faire ça parce qu’il n’aime pas trop. Sans le savoir je me sacrifiais. Sacrifiais mes envies pour lui. Dans un couple il faut savoir faire des compromis. C’est ce qu’on dit, et certes c’est vrai. Mais je pense avec le recul que le plus important, c’est de ne pas oublier qui on est, UN individu, tout seul. Et c’est cette individualité que j’avais perdu.
Il y a des moments qui font mal. Un peu de nostalgie quand je repense au passé, et aux bons moments. Aux choses que je ne ferai plus avec lui. Parce que des bons moments, il n’y a eu que ça dans notre relation. C’est ça qui a rendu la rupture aussi brutale et choquante. J’ai essayé de ne pas me laisser envahir par la haine, parce que ça n’apporte rien de bon. Et vous savez quoi? J’ai échoué. J’ai échoué lorsque j’ai appris qu’il m’avait trompée. Mais la haine n’a duré que quelques heures. Parce que je n’ai pas que ça à faire, je dois me concentrer sur le plus important: moi. Note importante. Je crois en la sororité. Je ne l’ai pas détestée elle, qui n’avait rien demandé. C’est lui qui est allé la trouver. Je l’ai détesté LUI.
On m’a dit que le temps guérissait toutes les blessures. C’est sans doute vrai. J’en suis encore aux premières étapes de ma guérison. Mais je vais déjà mieux. Evidemment cette rupture a aussi ravivé des vieilles blessures, est-ce que je retrouverais quelqu’un d’autre? Saurais-je plaire? Satisfaire? J’y travaille actuellement. ça a toujours été compliqué, étant une victime d’agression sexuelle. J’ai des bagages assez lourds avec moi. Des bagages dont il aura eu marre. J’ai toujours eu un petit manque de confiance en moi. Je vais avoir vingt-huit ans, j’ai envie d’envoyer chier les convenances qui disent que les femmes doivent être séduisantes, ou sont là pour séduire. Je lis actuellement la Chair est triste hélas d’Ovidie.
Au fil de ma lecture, j’ai noté quelques “citations” ou paragraphes que je permet de partager. tw: sexe, violences/agressions sexuelles.
On a beau connaître l’histoire par coeur, on revient sans cesse vers eux, et le plus grave c’est qu’on les défend. Il ne faudrait pas non plus passer pour des méchantes sorcières misandres, des féministes poilues, qui, c’est bien connu, finiront seules avec leur chat, malheureuse de ne plus être regardées. On craint tellement d’être décotées à l’argus qu’on préfère caresser les hommes dans le sens du poil, y compris lorsqu’ils nous humilient, lorsqu’ils nous frappent et nous violent, car rien n’est pire dans notre société que de ne plus être désirable. On accepte de rester chosifiées à condition d’être un objet de valeur, pas une salope bon marché. On est prêtes à tout, même à enfoncer les autres femmes dans une compétition intrasexuelle sans pitié.[...] Car la beauté des autres nous insécurise. Il n’y qu’à observer notre tête lorsqu’une belle femme fait irruption dans notre espace. Nous la jalousons, et parfois nous allons jusqu’à la rabaisser.
“Moi au moins j’ai un cerveau!” m’avait dit cette collègue en observant un groupe de mannequins. Pour elle, une femme n’avait pas le droit d’être à la fois belle et intelligente, toutes les fées ne pouvaient se pencher sur le même berceau, il fallait choisir son camp dès le départ. Toi tu seras moche et tu monnaieras ton intelligence, toi tu seras belle et tu marchanderas ton corps et ta valeur de femme-trophée. Nous reproduisons entre nous ce que les hommes font de nous. [...]
Et je reste persuadée que si nous nous démolissons dans cette compétition sanglante, où chacune se définit en rivale de l’autre, c’est parce que les femmes se construisent par opposition ou par mimétisme. Combien de fois, dans mon insécurité, me suis-je positionnée en ennemie là où au contraire, j’aurais du faire front avec mes sœurs.
Je ne suis pas mal baisée parce que je suis féministe, c’est absolument l’inverse: je suis féministe parce que je suis mal baisée. Et si toutes les mal baisées de la terre s’unissaient, elles créeraient le mouvement politique le plus puissant de tous les temps, et le monde imploserait.
Et pourtant au fond de moi, une petite oie blanche a longtemps cru que le sexe n’était jamais aussi bon que lorsque des sentiments s’y mêlaient, que seule la relation amoureuse apportait jouissance et complétude. “Et un beau jour, j’en fais le serment, te délivrera le baiser d’un prince charmant”: c’est ainsi que comme toutes les petites filles j’ai été élevée.
[A propos de #MeToo] La prise de conscience du fait, que, sans l’ébruiter; nous étions reliées par un traumatisme commun, une violence ancestrale subie de génération en génération. [...] “Comment continuer à désirer nos bourreaux?” ai-je quelque part entendu. C’est une bonne question.
J’ai aussi peur de le revoir. Mais j’étouffe cette peur. Parce que je suis heureuse, à 98% du temps. Il y a toujours ces 2% qui me bouffent parfois. Mais ça passera. Je suis libre. Je suis forte. Je fais des projets, je prévois des sorties alors que je n’en faisais pas avant. Je me rends compte que je suis entourée. Soutenue.
♥
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Elle sentait la rosée du matin et était aussi douce que la terre fraîchement labourée sous des pieds nus. Le confort d'un foyer et la sécurité d'une milice. Quand elle me regardait, je voyais mon avenir. Une petite maison au bout d'une rue, le bruit des enfants qui jouent dans les cours, une petite boîte aux lettres - son nom de famille, notre nom de famille. Le goût du chèvrefeuille dans la brise, un chien à l'ombre d'un bel arbre. Un marteau lancé dans du verre soufflé, la dissipation d'un rêve qui s'est rapidement transformé en cauchemar. Pourquoi n'étais-je pas assez ? Pourquoi mon amour n'était-il pas suffisant ? Pourquoi ne pouvais-je pas rester dans la petite boîte en pin dans laquelle tu m'as enfermée ? Seulement pour regarder, mais jamais pour toucher. Aussi fragile que les parois de mon cœur battant.
She smelled of morning dew and was as soft as freshly tilled earth under bare feet. The comfort of a home and the security of a militia. When she looked at me, I saw my future. A little house at the end of a street, the sound of children playing in yards, a little mailbox - her family name, our family name. The taste of honeysuckle in the breeze, a dog in the shade of a beautiful tree. A hammer thrown into blown glass, the dissipation of a dream that quickly turned into a nightmare. Why wasn't I enough? Why wasn't my love enough? Why couldn't I stay in the little pine box you locked me in? Only to look, but never to touch. As fragile as the walls of my beating heart.
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