#marché gare
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nouvellesdumaquis · 2 months ago
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LGMX revient nous faire danser avec sa fanfare techno sur l'album Opening
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LGMX fait son grand retour le 30/11/2024 avec son second album le trépidant Opening : coup de maître de cette brillante fanfare électro débridée qui s’est taillée une solide réputation festive via la scène avec plus de 150 concerts à ce jour. Et ce n’est pas fini, car LGMX sera en concert le 21/11/2024 à La Bellevilloise à Paris et le 30/11/2024 au Marché de la Gare à Lyon.
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LGMX révolutionne la techno et redéfinit l’idée de la fanfare avec que des instruments acoustiques.
Avec son second album Opening, le groupe déconstruit, la techno, la house, la psytrance jusqu’à la quantité insécable de groove accessible à nos sens, en isole chaque briquette énergétique élémentaire, réagence l’ensemble comme un bonobo sous acide assemblerait un puzzle.
Aux côtés de titres empruntés à Floating Points ou Booka Shade, on y trouve une majorité de compositions originales, tel que le single Earthquake, adoubé par Gilles Peterson qui l’a playlisté pour la BBC1, ou Gopnik Mazurka, dont le clip sorti en mai 2024 comptabilise déjà plus de 26 000 vues.
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21/11/2024 à La Bellevilloise – Infos Pratiques 30/11/2024 au Marché de la Gare à Lyon – Infos pratiques
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amamaterial · 3 months ago
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Alors que nous étions en route pour une toute autre soirée, je me suis souvenue d'avoir vu l'annonce de Choolers Division au Marché Gare. Bifurcation directe, le morceau sur les poêles Tefal étant quasiment devenu un hymne familial.
Et donc Parquet en premier c'était vraiment bien et Choolers Division c'était absolument excellent !
Évidemment comme j'ai un gros fond de stupidité, il m'aura fallu qqes chansons pour ne plus voir en premier le handicap mais simplement les performeurs géniaux. La possibilité d'avoir cette perception sans devoir le rationaliser c'est un peu une surprise pour moi et peut être que c'est un peu honteux de ma part.
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borddeleau-estrie · 8 months ago
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dossiersfrancais · 2 years ago
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🌃 lieux dans une ville ~ places in a city
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le quartier - neighborhood
le parc - park
la bibliothèque - library
le musée - museum
la mairie - town hall
la poste - post office
l’hôpital - hospital
l’école - school
le cinéma - movie theater
le restaurant - restaurant
le magasin - store
la boulangerie - bakery
le café - cafe
le bar - bar
la pharmacie - pharmacy
la banque - bank
la gare - train station
la station de métro - metro station
l’arrêt de bus - bus stop
l’aéroport - airport
la station-service - gas station
le marché - market
le centre commercial - mall, shopping center
le centre-ville - downtown
le stade - stadium
l’église - church
la mosquée - mosque
la synagogue - synagogue
le temple - temple
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pixdar · 29 days ago
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Série « Franconville… avant ».
Jour de marché, Place de la Gare. 27 novembre 2005.
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camisoledadparis · 1 month ago
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saga: Soumission & Domination 329
Sosthène dans le grand bain
Alors que je vais pour le mettre aux enchères comme toutes mes nouvelles recrues, je reçois un appel d'Henri l'ami d'Emma et " père " de Kev. Il voudrait offrir un mec à son " fils " pour son anniversaire et pour être sûr de ne pas se tromper quant au physique qui le branche vraiment, il me dit qu'il me fait confiance. Pae ailleurs il sait que Kev adore les belles queues et me demande si je n'aurais pas un beau noir pour satisfaire cette exigence.
Je pense aussitôt à Sosthène. Je lui explique le cas mais aussi que j'allais le mettre aux enchères pour sa première vrai prestation dans ma société. Il connait le principe car je crois bien me souvenir qu'il en avait été l'instigateur. Evidemment il me dit que ce n'est pas un problème mais qu'il n'a pas 2 heures à passer pour obtenir ma dernière acquisition. Pour couper court, il me propose un chiffre qui se situe dans le très haut de ces pratiques mais ajoute qu'il le gardera 24h du samedi PM au dimanche PM. Bien sûr il prend les frais de voyage en 1ère à sa charge.
Je ne peux refuser. C'est un ami ! En plus cela retardera d'autant son passage aux bites XXL, même si Kev avec ses 21x5.5 ne fais pas partie des petites bites !
Evidemment la date est fixe et je vérifie vite avec Sosthène sa disponibilité. Je lui annonce aussi les conditions de sa première prestation. Ça l'excite d'être un cadeau d'anniversaires. Que ce soit pour un ami à moi par contre lui met un peu la pression. Je le déstresse. Le fait que ça lui prenne un WE entier (voyages compris) ne le dérange pas. Il me dit qu'il bossera dans le train.
Henri m'envoie un mail pour les détails. Un chauffeur viendra chercher Sosthène à la gare et l'emmènera directement chez lui. Il me demande de lui mettre dans ses bagages un costume chic pace qu'il comptait l'emmener avec Kev dans un des plus grand restaurant de Paris pour fêter son anniversaire.
Le samedi matin, Sosthène passe au Blockhaus faire ses bagages. Je lui choisis le costume qu'il va porter, la chemise et la cravate. Pour le reste il se débrouille et je le vois mettre un soin particulier au choix de ses sous-vêtements. Il emporte aussi des jeans de marques et des hauts fashion qui mettent en valeur son physique. Quand je l'emmène à la gare, je vérifie qu'il a suffisamment de liquide sur lui, qu'il a bien l'adresse d'Henri et ses coordonnées téléphoniques. Ça le distrait. Il emporte aussi son portable pour travailler dans le train. C'est la première fois qu'il voyage en 1ère et me demande comment on fait pour déjeuner. Je lui dis que j'ai pris l'option plateau à la place avec son billet. Il n'aura pas à trainer au wagon bar.
Rapport d'Henri :
L'Escort a été pris en charge par mon chauffeur à l'heure prévu. Quand je le vois entrer dans mon appartement, je suis content. Pas surpris, car je sais que Sasha ne m'aurait jamais envoyé du second choix, mais le garçon parait ouvert et aborde un visage intelligent. Quand nous échangeons quelques mots, je ne me suis pas trompé. Il me dit être en étude de lettre et que sa soeur fait l'école des Chartes. Je lui demande s'il a prévu d'aller la voir ce WE. Il me répond que non, il n'était là que pour moi et ne l'avait même pas contactée. Il verrait s'il lui restait du temps avant son train dimanche soir.
Nous discutons littérature. Il a de bonnes bases en classique et les dernières parutions ne lui sont pas étrangères. Le dernier Nobel de littérature non plus, je note qu'il a lu plusieurs de ses ouvrages. C'est agréable de ne pas avoir à parler économie de marché et vision économique du monde. Le temps passe et Kev ne va pas tarder à revenir des courses que je lui ai demandées de faire. Je lui propose un café et il accepte de m'accompagner.
Coté physique, Sasha me l'a bien choisi. Son jeans serré ne cache pas grand choses de ses " qualités " innées. Je suis sûr que Sasha y a pensé lorsqu'il me l'a recommandé pour Kev. Je sais que mon " fils " qui est surtout actif avec moi aime se faire démonter l'anus de temps à autre.
Kev entre dans l'appartement. Je lui laisse la suite du compte rendu.
Kev :
Quand je rentre chez Henri avec mes paquets plein les mains, je vois en face de lui, en train de prendre un café, un jeune black assez beau. Cela m'étonne parce que depuis que je suis avec lui, c'est la première fois que cela arrive. Peut-être avait il fait appel à des escorts mais jusque-là jamais en ma présence. Sans que cela ne me vexe, je suis peiné qu'il ne m'en ait pas parlé. Il est vrai que nous en faisons plus l'amour autant qu'aux débuts de notre relation. Le fait qu'il m'ait adopté, a aussi participé à ce ralentissement, je m'en aperçois maintenant. Alors que je reste figé devant le tableau, je dois arborer une figure qui en dit long puisqu'Henri se lève, me rejoint et me roule une pelle. J'ai du mal à l'apprécier comme d'habitude. Henri s'écarte et me montrant le black me souhaite un bon anniversaire. L'imbécile, il m'a fait peur !! Je comprends enfin la véritable raison de la présence du tiers. Il se lève et se présente. Sosthène ! Il n'y a que nos Caribéens pour utiliser des noms aussi anciens. Il est jeune mais je sais qu'Henri aura fait attention qu'il soit majeur. Il est canon et le renflement central de ses jeans attire tout de suite le regard.
Henri me dit que c'est un des Escorts de Sasha. Il vient de chez lui, c'est son premier contrat et il est pour lui jusqu'à demain après-midi. Comme je connais les tarifs des premiers contrats chez Sasha, je remercie Henri pour ce cadeau d'une telle valeur.  Henri continu en me donnant le programme du soir. Il nous informe qu'il a réservé le restaurant pour 20h30 et souligne que cela nous laisse 3h30 pour que j'installe Sosthène chez moi. Il nous chasse et nous demande de revenir au plus tard vers 20h. Je l'aime trop ! Il se doutait que je bandais et qu'il me serait dur d'attendre la fin de la soirée. Je laisse les paquets en vrac et prends le bagage de Sosthène et lui dis de me suivre. Il me demande de lui laisser les porter mais je ne m'arrête pas. Il est obligé de me suivre. J'aime assez la timidité qui le prend alors que l'ascenseur descend.
Quand nous entrons dans mon immeuble 2° plus loin, il admire l'architecture rénovée. Il trouve très bien aussi mon duplex dans lequel nous entrons. J'accroche son bagage dans l'entrée et le pousse jusqu'au canapé dans lequel je le fais tomber. Sans précaution j'ouvre mon " cadeau ". Son t-shirt vole en même temps que son pull cintré. Pour le pantalon c'est plus dur comme il colle à sa peau. Du coup j'ai juste le temps de voir la marque du slip qui descend avec. Je reconnais un des fournisseurs préférés de Sasha. Un bel Aussiebum, à effet je le parierai ! Quand il se dresse nu devant moi, je lui tends son sous-vêtement pour qu'il le remette. Effectivement le choix était judicieux. Le paquet, soutenu par la poche, son paquet est projeté devant lui et avec son volume de départ... J'adore. Il s'approche alors de moi et commence à me déshabiller. Il prend son temps et je crois bien qu'il s'aperçoit que je bous intérieurement. Il me met torse nu et se plaque contre mes pecs pour me rouler une pelle. J'aime ses lèvres et sa voracité. Souvent les mecs que je trouve refusent de se laisser embrasser et encore plus que je mette la langue ! Quand il quitte mes lèvres c'est pour laisser les siennes glisser sur ma peau jusqu'à mes tétons. Ils sont déjà gros habituellement à force de les travailler mais là, sous la sollicitation de sa langue et de ses dents, ils sont tout gonflés. Il me laisse alors pour s'agenouiller et défaire mon pantalon. Ma bite déforme déjà le tissu et il sait ce qui l'attend ! Comme moi tout à l'heure, il arrache mon boxer avec le chino. Ma queue en jaillit comme un diable à ressort. Mon gland lui frappe la joue alors qu'il se plaque sur mon ventre. Sosthène se penche alors et mes 21cm disparaissent entre ses lèvres. Dieu que c'est bon ! J'ai eu beau m'être fait sucer il y a pas une heure par un vendeur de chez Abercrombie où je faisais quelques emplettes, sa bouche est 10 fois meilleure. Elle est surtout beaucoup plus profonde que celle du minet hypertrophié des épaules. Je ne sais pas où Sasha va les chercher mais les quelques Escorts que j'ai eu l'occasion de pratiquer ont toujours été tops.
Je le laisse faire jusqu'au moment où je vois qu'il compte continuer jusqu'à me faire jouir. Pas si vite, nous avons 3 heures, enfin plus que 2h30 devant nous !
Je le relève avant qu'il n'ait réussit son coup. Je profite un moment de ses lèvres soyeuses. Je suis plus large et plus costaud que lui. Dans mes bras, il ne peut ni fuir ni changer de position. Je sens sa bite gonfler son trunk. Je décolle mon bassin juste le temps de faire tomber ce dernier morceau de tissu qui nous sépare. Sa bite se dresse contre la mienne et j'ai bien l'impression que c'est lui qui gagne à la compétition de qui a la plus longue ! Mes mains quittent sa tête pour ses fesses et tout en le maintenant contre moi je lui fais rouler des hanches. Nos sexes se frottent l'un cotre l'autre et j'aime trop ça. Il décolle ses lèvres et, dans mon oreille, me dit qu'il est recto/verso tout à ma disposition. Ça, je le savais mais c'est toujours bon de l'entendre de sa part. Mes mains s'avancent dans le sillon qui permet de séparer ses fesses. Mes doigts s'enfoncent et je pose mes deux majeurs sur sa rondelle. Pas un poil n'a gêné ma progression en dehors de son buisson hyper taillé au-dessus de sa bite, il est d'une douceur pré-pubértienne. Ça aussi c'est la patte de Sasha.
C'est à mon tour d'honorer sa virilité. Depuis le passage d'Éric dans ma gorge et mon cul, il n'y a pas beaucoup de bite que je ne puisse prendre des deux côtés ! Celle-là va passer toute seule. Son gland vient me gratter les amygdales et je l'entends souffler au-dessus de moi. Ses mains viennent même se poser sur mes épaules pour soutenir sa station verticale. J'aime faire cet effet.
Il me redresse à son tour et toujours tout bas, comme s'il avait peur de sa propre voix, il me dit de l'enculer. Si j'aime préparer longtemps le cul qui va recevoir ma bite, des fois je suis trop excité et alors le mec mange grave ! Ça va être son cas ce soir. Je l'envoie valser sur le canapé. Je lui tire le bassin en arrière et comme je me kpote, il prend la position idéale pour une prise en levrette. Mes kpotes sont quand même bien lubrifiée et la sueur qui coule entre ses fesses vont faciliter la pénétration. Je présente mon gland et alors que je le pose sur sa rosette, cette dernière palpite d'impatience. Sasha l'a bien formé. Il attend patiemment le désir du client. Il ne recule pas avec impatience pour abréger le supplice, il attend, tendu comme une corde de piano. Quand je le pénètre, ce n'est pas un cri de douleur mais un soupir de soulagement qu'il laisse échapper. Sans m'arrêter, je continue ma progression dans ses muqueuses et je ne cesse de pousser que quand je sens mes couilles se coller aux siennes. Là, j'attends, non pas que Sosthène s'habitue à ma bite mais je suis trop bien au fond de lui. Sa rondelle pulse autour de la base de ma queue et me fait comme un effet de pompe. J'attends qu'il n'attende plus pour me déchaîner. Il s'accroche au dossier du canapé pour garantir sa position alors que debout derrière lui, mes mains accrochées à ses hanches, j'utilise la totalité de mes 21cm pour le limer. De temps à autre, j'attends que sa rondelle se referme avant d'y replonger ma bite. Comme il me l'avait confié, il accepte avec plaisir les effets de mon excitation. Je le redresse pour lui tourner la tête et abuser de ses lèvres. Mes reins, totalement indépendants continu leur oeuvre de labourage. Quand j'arrive à me décoller de sa bouche, je le fais pivoter sur ma queue et le repose dos sur l'assise du canapé, ses jambes contre mon torse et reprend le labourage de ses reins. Face à face, je peux voir directement les effets de mon action sur son visage. Mais bientôt je ne vois plus rien car je ne résiste pas à écraser ses lèvres carmin avec les miennes. C'est collé de la bouche au cul que nous prenons notre premier pied intégral. Quand je sens son sperme se diffuser entres nos abdos collés, je jute à mon tour et rempli ma kpote. Ce n'est que totalement vidés, nos corps apaisés que nos bouches se décollent enfin et que nos langues se laissent. Malgré le temps qui passe nous prenons 10mn pour retrouver la réalité. Après c'est la course évidemment. Heureusement ma douche permet de nous laver ensemble. Je l'aide à mettre ses boutons de manchette. Il n'en a manifestement pas l'habitude. De même je lui fais un noeud de cravate Windsor, plus équilibré que celui qu'il s'apprêtait à faire. Nous sommes un peu en retard mais quand même dans les temps quand nous débarquons chez Henri. Il voit nos cheveux encore mouillés et comprend bien ce que nous faisions il n'y a pas longtemps. Il redresse mon propre noeud de cravate et passe une main dans les cheveux de Sosthène pour y mettre un semblant d'ordre avant de donner le départ. Dans l'ascenseur, il me demande si le cadeau que j'ai entamé me plaisait. Il se permet de me demander cela devant Sosthène parce qu'il connait déjà la réponse. Nos yeux brillants étaient de bons indices. Je l'embrasse tendrement et lui dis que je n'aurais pas mieux choisi moi-même. Sosthène rougit !
Le trajet est lent et je vois que Sosthène regarde par la glace le spectacle des parisiens en train de courir sur les trottoirs. La porte de la berline nous est ouverte et nous prenons pied devant le restaurant. Je déstresse Sosthène que je sens tendu. Je lui dis que s'il a un doute, qu'il me regarde faire et qu'il m'imite après.
Nous entrons et sommes dirigés vers notre table. Le restaurant est quasiment plein. Je vois quelques têtes de connaissances et leur fait un léger signe de tête. Henri fait un écart pour saluer un de ses pairs. La table est un peu en retrait même si nous voyons la totalité de la salle. Une coupe de champagne nous est servie afin d'attendre l'entrée. Henri nous dit avoir déjà choisi les plats et demande à Sosthène s'il y a des mets qu'il n'aime pas, dénégations de sa part.
Henri sort deux petit paquets plats de sa poche et m'en tend un en me souhaitant un bon anniversaire avant de poser l'autre devant Sosthène. Je vois bien que ce dernier ne comprend pas. A voix basse, il essai de refuser et tente de repousser le cadeau vers Henri. Mon homme lui dit que lui aussi gardera un souvenir de mon anniversaire.
J'ouvre. Le paquet vient de la place Vendôme. Trop plat pour une montre, et trop gros pour une bague, j'écarte le papier et ouvre l'écrin. Un jonc en or brille sur le fond noir. Je pense à un cockring avant de voir que son diamètre est un peu gros même pour moi. C'est donc un bracelet. Sans attendre je l'enfile à mon poignet droit. Je dois forcer un peu pour passer la main, comme ça je ne risque pas de le perdre. En face de moi, Sosthène est bloqué devant le même présent. Je l'entends souffler à Henri qu'il ne peut accepter. Et ajoute qu'il est déjà payé pour être là. Henri lui dit que c'est pour ça que c'est un cadeau et pas autre chose. Il lui dit de ne pas le vexer et de le mettre à son poignet lui aussi. Avec un peu plus de mal que moi, ses mains sont un peu plus grosses que les miennes, il obtempère. Sur sa peau, l'or rend encore mieux. Ses joues sont noires de son trouble. Pour le détendre je lui dis que je suis très content qu'Henri ait pensé à cela. Mon cadeau principal c'est lui, ce que nous avons au poignet c'est juste pour nous rappeler ce bon moment. Henri confirme que c'est juste cela et que c'est pour ça qu'il a fait graver la date dessus.
Le diner est délicieux, mais c'est l'inverse qui serait étrange dans un tel lieu. La conversation est intéressante. C'est ça qui est bien avec les garçons de Sasha. Ils sont beaux, baisent bien et en plus loin d'être cons ! Son costume est classe et je le lui dis. Il rit et me répond que c'est Sasha qui l'a emmené faire les boutiques car il n'en avait pas. Je comprends mieux ses problèmes pour nouer sa cravate. Le dessert arrive trop vite tellement le moment est agréable. Je sais qu'il l'est aussi pour Henri. Je commence à bien le connaitre mon " père ". Même pour mon anniversaire, il aurait écourté si Sosthène n'avait pas été au niveau. Quand il apprend que c'est son premier séjour à Paris, il décide de rentrer en passant devant les monuments de Paris. C'est touchant. Si dans un premier temps Sosthène se retient, quand on traverse le Louvre, il a le nez collé au carreau et ne le décolle plus. Je me promets que demain je l'emmènerai à la tour Eiffel. Je sais c'est cliché mais c'est à faire quand même.
Nous prenons un dernier café chez Henri. Je profite d'un court séjour de Sosthène aux toilettes, je suggère à Henri qu'on pourrait se le partager cette nuit. Il refuse que c'est mon cadeau à moi tout seul et quand Sosthène réapparait, il nous chasse de chez lui.
La nuit qui suit est très très courte et j'ai profité de mon cadeau jusqu'à m'écrouler de fatigue vidé complet. Son coup de rein pour propulser sa queue en moi m'a fait autant de bien que sa rondelle musclée autour de ma bite. Je crois quand même l'avoir mis dans le même état ! Au réveil j'ai mal partout et si j'en crois la délicatesse avec laquelle Sosthène bouge lui aussi doit avoir un peu mal aux fessiers ! La douche en commun nous redonne vie et une apparence décente. Je me sens rajeunir à ses côtés. Il a encore une fraicheur qui bientôt va disparaitre avec le nombre de prestation ! Je le presse. Il remet ses jeans à se faire violer sur place et je l'imite, après tout mon physique n'a rien à lui envier. Un coup d'oeil à la glace de l'entrée, j'y vois deux beaux jeunes hommes un blanc et un métis que tout homo normalement constitué mourrait d'envie de mettre dans son lit. Ok je ne suis pas modeste, juste réaliste !
Je le pousse dehors. Il croit quelques minutes que nous retournons chez Henri mais non, direction le métro. Il plisse le nez quand on s'engouffre dans la bouche. Comme nous sommes grands, nous respirons au-dessus des autres, descente à Trocadéro.
La descente, la traversée sur le pont d'Iéna donne une belle vue sur la tour Eiffel. Je prends 2 billets et nous faisons la queue. Je l'abandonne le temps d'aller acheter 2 hot dog. La moutarde coule sur sa main et je la lui attrape pour lécher son doigt. Ça ma vaut une remarque désagréable d'un mec plus loin derrière nous. Je l'entends et j'attrape Sosthène pour lui rouler une pelle. Il me laisse faire et quand l'autre réitère ses insultes, je me déplace jusqu'à lui. Il réalise à ce moment-là qu'il est plus petit et bien moins large que moi. Il s'excuse. Je laisse tomber un " t'es trop con mon pauvre " et retourne près de Sosthène. Autour de lui il doit subir les lazzis que son attitude a provoqués au point qu'il se casse avec la meuf vulgaire qui l'accompagnait.
Sosthène est comme un gamin. Nous prenons l'ascenseur jusqu'au premier et montons le reste à pied. Il me met presque un étage dans la vue ! Tout en haut la vue est superbe, pas chaude mais superbe quand même. Il m'attrape et me roule un patin tellement il est content. Puis il s'excuse de m'avoir fait ça. Il est trop ce gamin ! Quand nous descendons il me remercie de l'avoir emmené là. Nous reprenons un deuxième hot dog et le mangeons en marchand. Il me questionne sur Sasha. Il se demande s'il ne lui a pas fait confiance trop vite, même si jusque-là tout s'est bien passé. Je le rassure. Je connais l'animal depuis maintenant 7 ans et jamais il n'a pris quelqu'un en traitre. Il me croit sinon, comme il me dit, il n'aurait pas autant d'amis ni d'escorts.
Nous flânons il n'y a pas de sexe entre nous et c'est soudain très agréable. Par les quais nous rejoignons le Louvre. Nous prenons un café en terrasse. Deux filles à la table d'à côté nous draguent. Elles sont jolies hollandaise d'après leur accent quand elles parlent en anglais. Elles sont un peu lourdes et je me penche vers Sosthène pose mes lèvres sur les siennes juste un instant. Cela suffit pour qu'elles s'excusent en riant de nous avoir " dérangés ".
Soudain il s'affole de son train et s'aperçoit qu'il l'a loupé. Il va pour courir à la gare. Je le retiens, ses bagages !! Il prendra le suivant. Quand il s'inquiète que Sasha lui a payé le billet en première, je l'assure qu'il pourra quand même l'échanger. On repasse vite à l'appart et je l'aide à ranger son costume dans son bagage. Je l'accompagne en taxi. Nous faisons l'échange du billet et j'attends le train avec lui, même s'il me dit que je peux le laisser.
Je ne le quitte qu'après l'avoir mis au train. J'appelle alors Sasha pour lui expliquer que son petit nouveau aura du retard. Ça le fait rire et il me demande de lui envoyer un compte rendu, d'où le texte ci-dessus.
Je récupère Sosthène avec 2 heures de retard. Il s'excuse de m'avoir fait ce coup-là. Je remarque le jonc qu'il a au poignet. Cadeau d'Henri ?  Il acquiesce. Je lui montre ma caisse et lui dit que ça ne m'étonne pas. Comme il ne comprend pas je lui dis que la moitié de ma SLS est de sa part. Je le ramène au Blockhaus prendre sa voiture. Il monte faire la bise à PH et Ludovic puis rentre vite chez lui.
Jardinier
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Paris Metro
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City
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Monument
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jogallice · 3 months ago
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1️⃣
Aujourd’hui, dimanche 29/09/24, 5e Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture 🇺🇳 et Journée mondiale du cœur 🫀
2️⃣
Les Virades de l'Espoir aujourd’hui : cet évènement annécien est rythmé par deux temps forts : à 11h, un relai des familles (venez courir entre amis ou en famille par équipe) et à 15h, une course autour du Pâquier ouverte à tous et à toutes (venez déguisé pour pimenter le tout) 🙏
Et toute la journée sur le Pâquier, un village avec de nombreuses animations : ateliers créatifs, clowns, structures gonflables et des ateliers du souffle proposés par une équipe d’apnéistes. Sans oublier la paëlla géante pour se restaurer 👌
Et vu que la pluie a “plombé” le premier jour hier : la forêt est à l’honneur pour la 6e édition de la Fête du bois et de la forêt, portée par le Grand Annecy et l’association J’aime la forêt de Haute-Savoie qui rassemble les principaux acteurs de la forêt privée et publique 🌳
Fête du bois et de la forêt : animations, conférences,démonstrations, course d’orientation, jeux, parcours pédagogique, etc. durant tout le week-end. Totalement gratuit (à part l’éveil culinaire avec Jean Sulpice mais ça doit déjà être complet) 🪵
Et puis des navettes directes et gratuites sont proposées toutes les heures au départ de la gare routière d’Annecy entre 9h et 15h et un retour est programmé toutes les heures entre 10h et 18h au départ de la station du Semnoz 🚌
Dernier jour du High Five Festival qui se tient place François de Menthon. Pendant trois jours, les sports de montagne sont célébrés à travers des projections de films en avant-première, des concerts, des compétitions, des conférences et des animations 🏂
3️⃣
🧺 Trois marchés le dimanche matin à Annecy ➡️ Marché de la vieille ville 📍 Rue Sainte Claire ➡️ Marché des Teppes 📍 Place des Rhododendrons ⌚️ 7h-13h tous les deux ➡️ Marché du quartier du Vallon 📍 Place Jean Moulin ⌚️ 8h-12h 🍴
👟 Triathlon de Menthon ➡️ Le défi ? Format Superleague Triple XS : seul ou en équipe trois triathlons XS à la suite, chaque triathlon comprenant 350 m de nage, 10,2 km de vélo, et 2 km de course à pied (une expérience sportive inspirée par la Super League Triathlon) ℹ️ Podium et remise des prix à 15h 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️7h30-15h 📍 Plage municipale, Menthon-Saint-Bernard, Grand Annecy 🏊🚴🏃
🪦 Installation : Cavités habitées de Sarah Battaglia ➡️ Explorez la biodiversité visible et invisible au sein de cet espace refuge qu’est le cimetière. Cette proposition artistique multi-matériaux offre un espace évolutif d’observation et d'expérimentation autour de la symphonie du vivant ℹ️ Avant-dernière semaine (jusqu’au sam. 05/10/24) 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 7h30-20h 📍 Cimetière des Glaisins (rue de la Frasse) 👍
👀 Farfouille d'automne ➡️ Le vide-grenier automnal de Veyrier-du-Lac ℹ️ Parking gratuit, vous pouvez vous restaurer aux Crêpes des Brunes ou au restaurant Le Pêcheur 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 8h-17h 📍 Veyrier-du-Lac (quai du Général Doyen, port, Grand Annecy) 🗿
⛵ Régate voile : Solitaire d'automne ➡️ Compétition sportive : course pour des skippers seul à bord de leur croiseur ou de leur quillard ℹ️ 3e Solitaire et dernière de la SRVA cette année 🎫 0€ 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️9h-17h 📍 Club de voile (31 rue des Marquisats) 🌅
🏄 Paddle rose ➡️ Mobilisation pour la lutte contre le cancer du sein ℹ️ Inscription à 10h, Briefing joyeux à 10h45, départ sur l’eau à 11h (boucle de 3,5 km) et retour pour un pique-nique canadien à 12h15 🎫 10€ 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️10h 📍 Plage des Marquisats (58 rue des Marquisats) 🙏
🥰 Virades de l'Espoir ➡️ Journée nationale de loisirs, de mobilisation, de collecte et de solidarité ayant pour objectif de permettre à tous et à toutes de lutter contre la mucoviscidose 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️10h-18h 📍 Pâquier 🙏
☕ Coup de cœur annécien : un lieu d’accueil et d’échange ouvert quatre fois par semaine et géré par des bénévoles  ℹ️ Boissons sans alcool, livres, jeux 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 10h-12h30 📍 Café du curé (6 quai de l’Évêché, vieille ville) ❤️
🥳 49e Fête d'automne et des associations ➡️ Près de 50 associations sont présentes : des animations gratuites (poneys, magicien, ateliers enfants avec tonton carton, tournage de poterie, manège, gratiféria ℹ️ Jusqu’au dim. 29/09/24 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 10h-18h 📍 Place Chorus 🥰
🥳 6e Fête du Bois et de la Forêt ➡️ Objectif : informer et sensibiliser le grand public sur les enjeux liés à une gestion forestière durable et multifonctionnelle ℹ️ Jusqu’au dim. 29/09/24 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 10h-18h 📍 Station du Semnoz, Grand Annecy 🌲
👀 Dernier jour❗️Salon habitat, jardin et décoration ➡️ 150 professionnels de la construction, de la rénovation et du jardin ℹ️ Jusqu’au dim. 29/09/24 🎫 5€ & 0€ (mineur·es) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 10h-19h 📍 Arcadium (32 boulevard du Fier) 🛋️
🥳 Fête de la pomme ➡️ Au programme : tartiflette géante, boudin, beignets de pommes, pains et tartes cuits à l’ancienne, bidoyon, jeux insolites et vélos rigolos 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 11h-17h30 📍 Argonay (salle Polyvalente, 535 route du Parmelan, Grand Annecy) 🍎
🖼️ Troisième jour❗️ExpO : Au fil de la nature - Émotions et créations ➡️ Découvrez l'univers captivant de Hayat Chebah, où la nature prend vie à travers des sculptures et œuvres plastiques uniques en matériaux recyclés ℹ️ Du 27/09 au ven. 18/10/24 🎫 Entrée libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 13h-18h 📍 Forum Exposition Bonlieu 👨‍🎨
🧒  ExpO : Illusions, quand notre cerveau nous joue des tours ➡️ Plus d’une trentaine de dispositifs interactifs ℹ️ L’enfant doit être accompagné d'un adulte (inscrit lui aussi) 🎫 5€, 3€ & 0€ (- de 12 ans) 🎟️ Réservation en ligne 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 14h-16h & 16h-18h 📍 La Turbine sciences (Place Chorus) 🧠
📚 Grande braderie de La Turbine ➡️ Déballage : tous les documents à 1€ pièce (livres et CD retirés des collections), pour tous les goûts et tous les âges ℹ️ Jusqu’au dim. 29/09/24 🎫 Entrée libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 14h-18h 📍 Médiathèque la Turbine (place Chorus) 🛒
🖼️ ExpO : Imagined Landscapes de Yang Yongliang ➡️ Artiste shanghaïen inspiré par la peinture traditionnelle chinoise le Shanshui ℹ️ Jusqu’au dim. 15/12/24 🎫 Accès libre 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 14h-19h 📍 L’Abbaye (15 bis chemin de l'Abbaye) 👨‍🎨
🧒 Ateliers scientifiques : menés par les médiateurs du lieu, ils font appel à la manipulation, à la démarche scientifique et à l’apprentissage par la pratique ℹ️ Spécial adolescent·es 🎫 5€ & 3€ 🎟️ Réservation en ligne 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 14h15-15h45 📍 La Turbine sciences (Place Chorus) 🥼
🗣 Visite commentée❗️ExpO : Imagined Landscapes de Yang Yongliang ➡️ Visite commentée, gratuite et sans réservation, de l'exposition par une médiatrice d'Imagespassages ℹ️ Jusqu’au dim. 15/12/24 🎫 0€ 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 15h 📍 L’Abbaye (15 bis chemin de l'Abbaye) 😍
🎶 Ciné-concert qui nous ramène aux débuts du cinéma, où la musique jouait un rôle essentiel dans la création d'ambiances et d'émotions ➡️ Avec le pianiste, Pascal Wintz et la conteuse Pascale Porcherot ℹ️ Dans le cadre du festival des Empreintes Sonores ⏱️ 1h 🎫 7€ & 5€ (jeunes) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 16h 📍 La Turbine Cinéma (Place Chorus) 🎥
👨‍👩‍👧‍👦 Rendez-vous des familles : un monument à portée de mains ⏱️ 1h 🎫 3 €, 2 € & 0 € (- de 8 ans) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 16h 📍 Plateau des Glières (Accueil Mémoire du maquis, Thorens-Glières, Fillière, Grand Annecy) ⛰️
👨‍👩‍👧‍👦 Rendez-vous des familles : La vie quotidienne des Français·es dans les années 40 (jeu de plateau) ℹ️ En cas de vigilance météorologique orange (pluie, orage, vent), la visite est annulée 🎫 3 €, 2 € & 0 € (- de 8 ans) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 16h 📍 Site de Morette, Route de Thônes, La Balme-de-Thuy 🎲
🎭 Théâtre: La porte à côté ➡️ Une comédie drôle et piquante qui donne envie de tomber amoureux de son voisin... ou pas 🎫 18€, 16€ (+65 ans) & 12€ (enfants jusqu'à 12 ans) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 17h 📍 Théâtre Les Têtes de l'Art (36 avenue de Chambéry) 🤣
🎭 Comédie musicale : Grease is the word ➡️ Les amours tourmentés de Danny Zuko, chef du gang des T-Birds et de Sandy, son amour d’été ℹ️ C’est coloré, joyeux, pétillant… et un brin décalé, sortez vos robes à volants et vos blousons en cuir 🎫 20€ & 13€ (-12 ans) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 19h30 📍 Salle Pierre Lamy (12 rue de la République) 🎶
🎼 Concert chorale ➡️ Organa : Chœur des Rives du Lac de Saint-Jorioz & Ensemble Vocal Ugine-Albertville (œuvres de Liszt, Gounod, Saint-Saëns, Franck et Gontran Dessagnes) 🎫 10 € & 0 € (-15 ans) 📆 Dim. 29/09/24 ⌚️ 20h30 📍 Temple protestant (14 rue de la Poste) 🧑‍🎤
4️⃣
Qualité de l’air à Annecy : si les averses se font plus rares que les jours précédents, le ciel demeure voilé et les températures fraîches 🌡 Les concentrations d’ozone devraient peu évoluer et l’indice ATMO attendu reste moyen dans toute la région 💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est faible (niveau 1) ➡️ Ambroisies, graminées : niveau 1 ; saule, cupressacées, armoise, autre : niveau 0 ➡️ Indice communal valable du 28/09 au vendredi 04/10/2024 inclus 🤧 Personnes allergiques : aérez le matin tôt ou tard le soir car les pollens sont moins présents 😷
5️⃣
Whaou, il existe au moins deux dictons pour la saint Gabriel : « La saint Gabriel apporte de bonnes nouvelles. » et « S'il gèle à la saint Gabriel, l'hiver part pour un long rappel. » 👍
Pour celles et ceux qui aiment les anges : « À la saint Michel, regarde le ciel. Si l’ange se baigne l’aile, il pleut jusqu’à Noël. » et plus subtil « À la saint Michel regarde le ciel, s’il se baigne l’aile, il pleut jusqu’à Noël. » 👼
Pour celles et ceux qui aiment le ciel : « À la saint Michel, la chaleur remonte au ciel. », « À la saint Michel, la graine de lin s'en retourne au ciel. », « À la saint Michel, la neige est au ciel. » et « Pluie de la saint Michel, ne demeure pas au ciel. » ☁
Pour celles et ceux qui aiment le ciel bis : « À la saint Michel, le goûter monte au ciel. », « Il n'est plus après la saint Michel de goûter qu'au ciel. » et « À la saint Michel, le lait de vache monte au ciel ; en avril, il descend comme une rivière. » 🌈
Pour celles et ceux qui aiment les fruits : « À la saint Michel, cueille ton fruit tel quel. », « À la saint Michel, on cueille chaque fruit. » et « Ne manque jamais d’avoir cueilli tous tes fruits avant la saint Michel. » 🍏
Pour celles et ceux qui aiment les hirondelles : « À la saint Michel, départ d'hirondelles. », « Des hirondelles à la saint Michel, I'hiver s'en vient après Noël. » et « Quand l'hirondelle voit la saint Michel, l'hiver ne vient qu'à la Noël. » 🐦
Pour celles et ceux qui aiment semer, le jardinage et/ou l’agriculture : « À la saint Michel, jette le blé au ciel. », « À la saint Michel sème ton seigle. » et « Pour la saint Michel, pour semer il est assez tôt. » 🌱
Pour les parieurs et parieuses : « Entre saint Michel et saint François (04/10), prends ta vendange telle qu’elle est, à saint Denis (09/10), prends-la si elle y est encore. » 🎲
Pour celles et ceux qui ont horreur des paris : « Entre la saint Michel et la saint François (04/10), prends ta vendange telle qu'elle est. » ou « Entre la saint Michel et la saint François (04/10), prends ta vendange qu’elle qu’elle soit. » 😉
Pour les scientifiques : « Pour la saint Michel, la neige est au ciel. Pour la saint Luc (18/10), elle est au suc (éminences volcaniques). Pour la Toussaint (01/11), elle est en chemin. Pour la saint André (30/11), elle est sous le pied. » 🧐
6️⃣
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un excellent automne à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🍂
Bonne fête aux Michel et Gabriel (je ne sais pas du tout pourquoi mais parfois il y a deux prénoms le même jour dans le calendrier) et aux Jérôme 😘
Bon septième et dernier jour de la semaine à tous et à toutes 🪐
📷 JamesO PhotO à Annecy le 15/09/24 📸
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lounesdarbois · 9 months ago
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Le gage de solidité d'un positionnement, d'une marque, d'un produit, d'un business-model, est l'abondance de clientèle anglo-saxonne. Exemple dans la restauration à Paris : quel est l'indice infaillible qui marquait le potentiel du nouveau marché du bistro-cantine modèle "Bouillon" début 2000? C'était la soudaine abondance de clients anglo-australo-américains. Le référencement tardif de Chartier dans les guides de voyage anglo-saxons fit exploser l'affluence. Les premiers bouillons parisiens remontent à 1860. Chartier fondé en 1896 était la seule enseigne du genre encore existante début 2000, c'est-à-dire que cette cantine a mis 110 années pour percer vraiment la glace et voir la floraison en 15 ans des nouvelles cantines populaires: Chartier Montparnasse et Chartier Gare de l'Est, Bouillon Pigalle, Bouillon République, Brasserie des Prés, Brasserie Dubillot, Bellanger… Et leurs versions bistronomies plus pointues Le Baratin, L'Ami Jean, Le Comptoir, Quedubon, Le Verre volé, le Repaire de Cartouche, Racines et surtout Le bistro Paul Bert. Ce modèle va désormais s'exporter dans le monde entier. Au moment de la généralisation des pizzerias dans les années 80 si propice au "déjeuner de trente minutes chrono", la cuisine française a souffert de cette image statufiée Bocuse, Escoffier, Le Bec Fin. Nous n'avons jamais mangé de "canard à l'orange et au sang" et n'en voulons à aucun prix. C'est cette cuisine proudhonnienne populaire toute d'intelligence, de vitesse et de simplicité qui rendra justice au pays. Le Français met longtemps à comprendre qui il est par rapport aux autres, mais quand il le comprend et reste loyal il rencontre de beaux succès.
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swedesinstockholm · 8 months ago
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23 avril
encore une journée de rêve dans la vie de lara w., ce matin je me suis entrainée à chanter you still believe in me au piano en essayant de trouver les bons accords, et puis vu que j'arrivais toujours pas à écrire je suis de nouveau partie me promener dans un endroit que je connaissais pas, cette fois j'ai pris le bus jusqu'à la gare cents/hamm et en arrivant devant une église j'ai vu le plus GROS avion que j'avais jamais vu, juste au dessus de ma tête, on aurait dit un de mes rêves catastrophe sauf que personne n'est mort et aucun avion ne s'est écrasé, j'ai juste perdu l'équilibre sous le choc et parce que j'avais la tête en l'air. en baissant les yeux j'ai vu un bac à fleurs à étages qui ressemblait à une pièce montée ou à une fontaine et je me suis dit à cet instant précis que voir des gros avions passer dans le ciel était une très bonne raison de ne pas mourir et que je pourrais peut être remplacer les trajets à la pierre plantée dans la voiture de h. par des excursions à proximité de l'aéroport. de là je suis descendue dans une vallée par la forêt, j'y étais déjà allée mais pas de ce côté-là, j'ai reconnu l'odeur de l'alzette. je l'ai longée pendant une éternité en marchant sur une petite route déserte sans savoir où j'allais, puis j'ai pris un petit chemin dans la forêt et au bout d'un moment je suis remontée et j'ai atterri dans des champs de colza à bonnevoie. magique. j'ai marché jusqu'à la gare et je suis rentrée en bus. à la maison j'ai mangé du pain grillé avec du beurre de cacahouète et une demie pomme et puis au lieu d'��crire j'ai ouvert instagram où tout le monde avait l'air particulièrement prolifique, f. s. avance bien dans son roman, c. b. fait une performance aux halles de schaerbeek demain et r. est trop occupé par la pièce de sa soeur pour écouter les morceaux que je lui envoie. mais en ce moment ça va avec lui. ça va!!!
25 avril
j'écoutais l'interview d'un humoriste qui vient de réaliser son premier film à la radio et il racontait qu'avant il était cuisinier (je crois) et puis ses parents lui ont LOUÉ une salle à AVIGNON pour qu'il puisse faire son spectacle, ça leur a coûté 10000 euros et ils ont dit au pire on perd 10000 euros, ben oui, et puis un soir un producteur de laurent ruquier ou je sais pas quoi était dans la salle etc etc. autre histoire entendue à la radio: la fille d'un photographe connu qui était agente d'artistes et puis elle a lu un livre sur la botanique et la permaculture et elle est devenue maraichère mais elle préfère dire food gardener et maintenant elle adore sa vie. et moi hier soir pendant que je faisais mon lit je pensais à r. et à sa soeur qui font tous les deux les métiers que j'aimerais faire, même si soyons sérieuse deux minutes je serai jamais musicienne, et je pensais à a. qui me disait de faire des études de biologie marine, et je me demandais pourquoi j'assumais pas de dire aux gens que je voulais faire du spectacle vivant. enfin si je sais pourquoi, mais en plus de ça c'est un monde qui m'est totalement opaque et j'ai aucune idée de comment me lancer là-dedans. et si je retourne à l'école pour devenir bibliothécaire j'aurai pas le temps de m'occuper de ma carrière dans le spectacle vivant. est-ce que je m'en occupe maintenant que j'ai le temps? non, mais une fois que je me serai lancée dans ma carrière de bibliothécaire ce sera définitif. je préfère rester flotter dans le limbo des possibilités.
hier soir j'étais de nouveau sur le site du magasin de musique de sandweiler à choisir un micro et tout ça en calculant combien ça me coûterait en tout avec le synthé, mais j'ai l'impression que j'arriverai jamais à franchir le pas 1. parce que j'ai peur de dépenser de l'argent et 2. j'ai trop peur d'être nulle et d'avoir gaspillé de l'argent pour rien. j'ai peur de prendre des risques. je me fais pas confiance. quand j'ai dit à r. que je voulais faire du stand-up il a dit go! le monde a besoin de toi lara et je sais pas pourquoi ça m'a énervée. c'est un peu comme quand on me dit que je suis forte, dans le sens courageuse. go fuck yourself je suis tout sauf courageuse et le monde a pas besoin de moi. j'espère qu'il aura jamais le malheur de me dire que je suis forte parce que je risque de lui mettre une gifle.
27 avril
à la philarmonie ce soir j'ai eu des pensées très bizarres en écoutant l'orchestre jouer et plus particulièrement pendant le boléro de ravel, je pensais à mon fantasme de cuisiner avec r. et sa fille dans sa petite cuisine et je me disais c'est quoi ce fantasme de vie domestique là? qu'est-ce que ça veut dire? aurais-je envie... de fonder une famille?? et puis je me suis imaginé...tomber enceinte de r.??? est-ce que j'ai envie d'avoir un bébé?? et puis je me suis dit non il a déjà une fille, je peux très bien me contenter d'une belle-fille et j'ai commencé à m'imaginer en famille recomposée avec lui et c'était bien et j'avais pas du tout envie de me rappeler que ça n'arrivera jamais. et puis j'ai pensé à la naissance de sa fille, au moment où sa copine a du partir à l'hôpital, ou peut être qu'elle a accouché à la maison, à l'état dans lequel il devait être, à sa joie, à son excitation, à sa terreur dans doute, et puis au rêve qui tourne au cauchemar, et je me suis de nouveau demandé ce qui s'était passé pour qu'on lui enlève la garde de sa fille pendant deux ans VAZY c'est pas r. qui m'envoie mille photos de sa fille en me demandant si je trouve qu'elle lui ressemble (non) alors que j'étais en train de parler de sa naissance dans mon journal?? c'est quoi cette sorcellerie?? ils passent le weekend chez sa mère à la campagne. demain ils vont réparer son vélo et faire une tarte aux pommes.
BON. autres pensées de la philarmonie ce soir: pendant la fin du boléro de ravel j'avais envie de crier des trucs par dessus la musique et je me suis dit qu'il faudra que je le propose à r., de crier des trucs par dessus sa musique. j'ai aussi beaucoup pensé à mon livre, je l'ai enfin repris cette semaine et je me pose beaucoup de questions sur le style. j'arrive pas à décider si je pars plus dans la poésie ou plus dans le journal. pendant les danses polovtsiennes de borodine j'ai tranché pour le journal, you do you, ça sert à rien de se renier, et puis je me suis rappelé de rebeka rebeka qui est du journal et qui est un texte tout à fait légitime. mais j'ai vraiment du mal à m'y mettre. j'ai passé l'après-midi à regarder parlement dans mon lit cet après-midi. je sais pas pourquoi je me suis prise de passion pour les institutions européennes, à force de passer devant le parlement à bruxelles et de voir le grand drapeau européen flotter à la fenêtre tous les lundi soirs à la chorale. la série est ultra romancée et caricaturale mais elle satisfait mon envie de contenu eurocratique. lundi dernier à la chorale il manquait un ténor et quelqu'un a dit wilfried est à strasbourg, comme si c'était un truc qui allait de soi, et ça m'a fascinée, et maintenant que j'ai regardé la série ça me fascine encore plus, alors que bon y a vraiment pas de quoi être fascinée.
c'est pas vrai il est une heure et demie et j'ai mon cours de lux demain matin mais r. m'a flingué mon sommeil une fois n'est pas coutume alors que j'ai littéralement failli m'endormir pendant le début du boléro parce que c'est leeent et moi j'aime quand c'est rapide et surtout quand c'est FORT, j'aime le bombastique, surtout dans la musique classique, mais dans les autres musiques aussi, j'aime quand ça explose et quand ça crie et quand ça fait du bruit, et r. il m'impose que du doux tout le temps, du doux du doux et de l'ultra doux, ultra zacht en néerlandais, comme le pq, et j'aime l'ultra doux aussi, mais au fond du fond je suis pas une ultra douce, je suis une bombastique. une grandiloquente. une pompeuse. et pendant moussorgski je pensais au concert/dj set de rebeka warrior à bruxelles hier soir et je pensais à ma vie de retraitée avant l'heure et même si j'adore les concerts à la philarmonie et que j'avais des frissons tout le temps, presque tout le temps, ça m'aurait quand même plus dit d'aller percer mes tympans chez rebeka. j'ai de nouveau commencé à me creuser la tête pour trouver une solution à tout ça, j'espérais que moussorgski m'aiderait à avoir une illumination soudaine avec sa musique pompeuse, musique pompeuse pour fille pompeuse, mais à part mes fantasmes familiaux et mon envie de crier, aucune idée ne s'est présentée à moi.
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cestdanslatete · 2 years ago
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Je suis partie, ce week-end, au mariage de ma meilleure amie. C'était le premier mariage auquel j'assistais (qui plus est, en tant que témoin (j'ai d'ailleurs appris l'expression "témoin majeur" (et, sinon, on peut être plusieurs fois témoin, dans sa vie ?))) et j'ai beaucoup aimé l'expérience. J'y ai ressenti beaucoup d'amour ; dans le choix des mots pour les discours, dans celui des musiques dédicacées. Gros coup de foudre, enfin, pour la "salade olivier" 🔥 (la version iranienne) et pour les chambres du haras dans lequel nous logions (à jamais dans mon cœur : les tableaux représentant des chats que je n'ai pas pensé à prendre en photo).
Hier, lorsque j'ai dû préparer à nouveau mon sac pour partir en séjour avec mes collègues, j'ai senti l'anxiété m'envahir. J'ai repensé à tous les mails à traiter, les manip' à faire sur nos plateformes, les articles à rédiger, la peur de ne pas être à ma place… J'ai respiré un bon coup, et puis j'ai pris la ligne 6, parce qu'il fallait bien décoller, et je suis arrivée devant le TGV 3 minutes avant son départ (🤙 easy 🤙).
On a bu un café dans un bar avec un mur couvert de vieilles valises, on a pris un TER dont l'une des gares d'arrêt est Saint-Sébastien Pas Enchantés (salut, c seb, pas enchanté), on a pris place à bord de 2 CV pour parcourir les routes et résoudre des énigmes, on s'est acheminés vers notre hôtel magnifique (et là, clairement, je suis reconnaissante de pouvoir profiter de trucs aussi cool) pour déposer nos affaires, on est ressortis pour une BALADE EN BÂTEAU (le meilleur truc (bonne bouffe, bons vins, une lumière incroyable, de chouettes paysages, une enceinte pour se faire des blind tests)), après une mini poignée d'heures de sommeil, on a savouré un bon petit-déj' (toujours l'impression d'être une reine dans ces moments-là) (+ un des signes que le buffet était bon = pain aux céréales au moelleux et à la température parfaite), on a marché vers plein d'endroits (Machines qui étaient fermées pour cause de mouvement social (ON EST LÀ 💪), tour LU, château, cathédrale), on a encore bien mangé (tartare à l'italienne) mais en deux-deux pour ne pas rater le train du retour.
Pour moi, c'est important de noter ces petits détails ; autrement j'oublie.
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alexisgeorge24 · 1 year ago
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16 novembre :00h00 c'est une bonne heure pour débuter une journée si on a l'intention de profiter du lever de soleil au sommet d'un volcan. 2 heures de 4x4 pour se rapprocher au maximum du Parinacota à la frontière du Chili à 5100m. On est 4 en comptant notre guide. On passe rapidement de 0 à -10° en quelques 100aines de mètre d+. J'ai les mains congelée mais c'est le seul problème technique. Le cardio et le morale sont au top, et en 4h30 on atteind le sommet qui est à 6300m (!!!). Les derniers 300m étant particulièrement éprouvants puisqu'on avait l'impression que le sommet tout proche était inatteignable. Arrivé en haut évidement la vue est à couper le souffle, surtout à 06h30 aux aurores et avec le volcan jumeau du Paniracota juste en face, le Pomerape. On redescend en 1h30 puis s'enchaînent:
Retour à l'hébergement, taxi jusqu'à la frontière, bus jusqu'à Patacamaya, bus jusqu'à Oruro, pizza et visite express de la ville, bus de nuit jusqu'à Sucre.
Bilan: 7km, 1200m d+
En parallèle, Jessica fait mieux que moi avec une ascension à 9000m en 30min depuis l'aéroport CDG. Arrivée à Zurich escale de 6h avant de prendre le vol de nuit vers Sao Paulo et être sur le même continent que moi.
17 novembre : Arrivé de bonne heure dans le logement qu'on s'est réservé avec Jessica, j'en profite pour faire une lessive et prendre 5 douches. 4000km à l'est, Jessica termine un vol pénible car "peu d'espace pour mes jambes, à côté d'une personne un peu imposante et derrière une personne qui s'est littéralement allongée sur moi. Je retiendrai un mauvais souvenir de ce vol. Puis escale de 3h à Sao Paulo avant d'embarquer vers Santa Cruz. Arrivée en Bolivie, je passe la police aux frontières puis en voulant me diriger vers les couloirs de correspondance, j'aperçois mon sac de rando par terre avec d'autres bagages. Heureusement que je l'ai aperçu car j'ai du de nouveau m'enregistrer pour le dernier vol vers Sucre. Ensuite j'atteins enfin la ville pour retrouver mon Alexis qui est venu me chercher à l'aéroport vendredi vers 17h30".
Arrivés à la chambre, sieste méritée pour Jessica puis bar où elle découvre, à sa bonne surprise, les prix des cocktails en Bolivie.
18 novembre: Journée dediée à la visite de Sucre. Pour briller en société, il s'agit de la capitale constitutionnelle du pays, qu'est-ce que cela veut dire ? Que dans la constitution il est indiqué que la capitale c'est Sucre, voilà. La capitale de facto c'est La Paz (où siègent le gouvernement et autres institutions gouvernementales) et la capitale économique Santa Cruz. Bref, la ville est à 2800m, je suis donc au club med mais Jessica sent les montés. On commence la journée en prenant des churros AU DULCE DE LECHE. Ensuite on se dirige vers le museo del Tresoro où sont exposés des bijoux et pierres précieuses qu'on peut trouver dans le pays comme l'Ametrine Bolivienne (j'espère pouvoir caler cette information un jour lors dun diner). A défaut de trouver toutes les églises et cathédrales ouvertes au public, nous faisons un tour au marché ou je me pète le bide aux salades de fruits. On termine la visite par la Ricoleta, qui pour le plus grand plaisir de Jessica est à 100m d+. Belle vue sur la ville, visite d'un couvent et des musées sur les techniques de tissages indigènes. Bières/cocktails au même bar que la veille puis direction la gare routière pour notre bus de nuit vers Uyuni.
19 novembre: Arrivé à 5h30, ça nous donne le temps de prendre un petit déjeuner, trouver une agence pour un tour de 3 jours et organiser la suite de notre voyage au Chili. A 10h30 on charge le 4x4 et on commence par un "cimetière" de trains et locomotives. Nous n'avons aucune explication de notre "guide" Alex qui s'avérera tout aussi inutile que les locomotives. J'imagine qu'il s'agit d'anciens moyens de transports pour les mines du coins. En tout cas dommage pour le manque totale de conservation mais ça reste divertissant de grimper sur et dans les loco toute rouillées. Après ça, direction le Salar d'Uyuni, un désert de sel à perte de vue tout blanc avec un ciel bleu magnifique et quelques volcans au loin. Le desert est tellement impressionnant que de loin on voit le reflet des montagnes sur le sol. Il n'y a pas de mots pour décrire ce que l'on voit c'est sublime. Puis on s'enfonce un peu plus dans le désert, on déjeune dans un batiment en sel, puis de nouveau dans le désert mais cette fois éloigné des autres touristes pour pouvoir faire des photos. Ensuite on s'arrête sur une "île" de cactus géants. Jessica commence à en chier avec l'altitude (3600m). On termine la journée en admirant le coucher de soleil sur les montagnes en plein milieu du désert, spectacle incroyable. Nuitée dans un hôtel familiale de San Juan sans eau chaude. De toute façon les douches c'est pour les fragiles. Jessica n'est pas étonnée des vacances que je lui ai préparées.
20 novembre : On quitte le Salar pour s'enfoncer dans un désert qui me rappel le parc de Sajama. On roule au pied du Volcán Ollagüe que je capture avec mon drone à bord du 4x4, on s'arrête à des lagunes où habitent des flamands rose, on se promène dans une "forêt" de rochers, observe ves vigognes sauvages et des lapins andins. Le mal de tête de Jessica s'accentue lorsque qu'on remarque qu'on est à 4400m. On termine la journée avec la laguna colorada dans un paysage dessiné par Van Gogh puis par une région avec des fumerolles qui doivent se transformer en geysers tôt le matin (quand il fait très froid). A l'auberge, après le dîner, je laisse comater Jessica pour aller me baigner dans des thermes d'eau chaude sous un ciel chargé d'étoiles. Je traîne pas trop et je rentre tenir compagnie à Jessica qui passera l'une des pires nuits de sa vie.
21 novembre : Jessica se réveil avec du plomb dans la tête et c'est partie pour continuer notre visite, youhou. On ne visitera qu'un lac puis direction la frontière chilienne. On frôle la prison à cause de Jessica qui avait oublié dans sa poche un citron vert au moment de passer la douane. Je nous esquive un interrogatoire musclé en le balançant dans la poubelle en prétextant vouloir aller aux WC. Une fois sortie de mon personnage d'agent 007 je m'aperçoit qu'on pouvait le déclarer en 2 min sans être embêté. La douane passée, au plus grand plaisir de Jessica nous passons de 4700m à 2400m en arrivant à San Pedro. Le mal d'altitude disparaît progressivement et elle peut à nouveau se considérer en vacances. Puis s'ensuit une séquence d'événements peu intéressante mais agréable par son efficacité : check-in, douches, bus de 1h pour Calama, déjeuner, achat carte SD (oui Jessica s'est ramenée avec l'appareil photo sans vérifier s'il y en avait une dedans), location de voiture, route jusqu'à San Pedro, contemplation couché de soleil sur la valle de la luna, apero/dîner. On découvre alors que ce village touristique est très charmant et offre plusieurs choix de restos et bars, ce qui n'est PAS DU TOUT la norme depuis le début de mon séjour dans les Andes.
22 novembre : 2h de route pour atteindre Piedras Rojas, une énorme lagune peu profonde donnant à l'eau une couleur turquoise, entourée de sable blanc (ou de sel ou les 2) et ponctuée de roche volcanique rouge. 2e étape sur le chemin du retour aux lagunes Miscanti et Miñiques plus haute en altitudes (= Jessica pas bien). Magnifique avec quelques vicuñas qui s'y baladent mais on est un peu saoulés par les règles bizarres imposées. Il faut préciser que contrairement à tous les autres pays d'Amérique latine, le Chili capitaliste ne croit pas aux biens publiques et tout terrain est privé (ou communale), à savoir donc les endroits touristiques, ne serait-ce qu'une flaque d'eau (je ne déconne même pas, on a du payer pour en voir une) et est soumis à un droit payant à la communauté du coin. On en fera constamment l'expérience frustrante, comme avec ce canyon où lon decide de se poser pour déjeuner mais qui ne paye aucune mine et qu'on devra payer. Après ce petit pique nique on se dirige vers le Salar de Atacama au bord de la Laguna Chaxa remplie de flamands roses qui tapent la pose devant les objectifs. Le Salar n'a rien à voir avec celui de Uyuni, le sel étant mélangé à de la boue, mais les paysages sont tout de même beaux dans ce milieu à perte de vue et chaotique. Le soir on admirera le coucher de soleil depuis un point de vue qui donne sur San Pedro et la chaîne de volcans de la frontière Bolivienne. Dans ce désert, voir les couleurs virer du jaune à l'orange puis au rouge nous fait oublier qu'on est sur Terre.
23 novembre : On continue la visite du désert avec la Laguna Tebenquiche; à travers le sentier qui le longe nous avons différents points de vue sur la chaînes de volcans qui se reflète sur l'eau de la lagune qui est un miroir parfais grâce à l'eau qui n'est que superficielle. Puis direction la star du coin, la Valle de la Luna. En voiture et à pied nous nous promenons dans ces formations de terre, de roche et de sable et on a l'impression que Kubrik va crier "action" à tout moment (oui je fais de mon mieux pour varier les références à des paysages extra-terrestres). C'est tellement beau que je n'hésite pas à braver le sentier pour prendre une photo panoramique. Plus tard une touriste me fera remarquer qu'elle "apprécierait si je restais sur le sentier". Contrairement à ce que l'on pourrait croire, creuser une tombe dans le sable n'est pas chose facile. Le soir on se couche à 00h00 car:
24 novembre : Réveil à 3h30 pour profiter des températures glaciales qui provoquent des geysers au site de El Tatio, à 2h de route de San Pedro. Sur le chemin on fera des haltes pour admirer la voie lactée. Ce n'est pas pour rien que plusieurs observatoires se situent dans ce désert. Arrivés à El Tatio aux aurores, nous faisons le tour du site en admirant une 20aine de geysers plus ou moins importants. Avec le soleil qui se lève derrière les montagnes, le spectacle évolue constamment avec la lumière et les fumerolles comme protagonistes principaux. De retour à San Pedro, on check-out et direction Calama pour prendre notre bus pour la Bolivie le lendemain. Sur le chemin on s'arrête à la Rainbow Valley (valle Arcoiris) qui porte bien son nom. La aussi de la roche volcanique en plein milieu du désert chargée de différents minéraux et métaux qui donnent cet aspect d'arc-en-ciel. Dernière étape avant notre hébergement, le village de Chiu Chiu et son église entièrement à la chaux sortie tout droit d'un western.
25 novembre : Journée dédiée au transfert à Tupiza en Bolivie avec escale à Uyuni après le passage de la frontière. Arrivés à destination on fait le seul bar de la ville qui est une "vinoteca". Je dois visiblement revoir mon espagnol parce que je pensais que "vino" signifiait "vin" et non "vinaigre". On a préféré la pizza.
26 novembre : Le rythme du voyage ralentit mais ce n'est pas plus mal. Visite à pied de la quebrada (vallée) Palala ou nous regrettons presque les entrées payantes du Chili mais qui sont propres... on rentre à l'hôtel pour éviter la pluie puis nous ressortons pour admirer le coucher de soleil depuis le Cerro Cruz.
27 novembre : Visite des environs en tour privé en 4x4. Au programme:
Cañon del Inca, Cañon del Duende, El Silar avec une pause déjeuner à Toroyo en dégustant des tamales prévus par notre chauffeur. Des paysages aux couleurs balayant plusieurs nuances du rouge au marrons. Au cañon del Inca le passage devient de plus en plus étroit et on s'enfonce à pied jusqu'à ne plus pouvoir avancer. Nous sommes tout seul et je peux enfin sortir mon drone sans déranger personne. De retour à Tupiza nous enchaînons direct avec un "rapidito" (taxi, sensé être plus rapide qu'un bus) pour Tarija. L'attente et longue pour trouver un 3e passager pour partager la course, mais ça me donne l'occasion de me couper les cheveux et rendre un peu plus heureuse Jessica. Apres 3h de belle route à travers la montagne pendant la "golden hour" (coucher de soleil), nous arrivons à notre hébergement. Fast food et dodo.
28 novembre : La "capitale" Bolivienne du vin se situe à 1900m et je retrouve enfin un climat méditerranéen après 1 mois dans les Andes arides, ça fait plaisir. Nous visitons la ville avec la jolie place principale, la "casa dorada" qui était la maison d'un noble commerçant bien entretenu et le Mirador de la Loma de San Juan. Nous sommes un peu déçus de la ville car aucune église ne se visite. On apprendra plus tard que c'est commun en Bolivie à cause de vols qui ont eu lieu; les églises n'ouvrent que pour la messe. On arrive tout de même à passer une bonne soirée dans l'un des rares bars de la ville.
29 novembre : tour organisé emblématique de la ville: la visite des bodegas avec dégustations de vin. On commence par une maison qui est sensé faire du vin de haute gamme, et c'est franchement pas bon. On continue avec une autre Bodega qui nous sert du vin mais clairement sa sent la triche tellement ça a un goût de Kir. Les 2 prochaines nous servent des vins passables et à la dernière c'est la fête, on nous sert des vins sans aucune explications. On aura chacun dans les 10 verres au total, la quantité compensant largement la qualité. En plus on passe pour des experts juste parce qu'on est français et les vignerons espèrent nous satisfaire. On dit poliment que c'est pas mauvais. Un des vignerons (le haut de gamme) veut nous impressionner et nous sort et de ses "grand" vin juste pour nous. En effet c'est mieux mais pas extraordinaire non plus. Par contre les dégustations se font au bord des vignes et les paysages rappellent la France du Sud, c'est donc beau. J'aurai aussi gouté un singani (pisco bolivien, eau de vie de vin) excellent, ça ils savent faire. Le soir on prend un bus de nuit pour Potosí.
30 novembre : Arrivés à notre hôtel à 07h00, on prend sûrement ce qui est notre meilleur petit déjeuner tout hôtel, tout pays, confondu ! Une oasis dans ce désert culinaire. Après avoir visité la très jolie cathédrale, on visite la casa de la moneda qui fabriquait et frappait toute la monnaie de l'empire espagnole. Il faut rappeler que la mine d'argent de Potosí est la plus grande jamais exploitée et est toujours en activité. Bizarrement aujourd'hui les pièces viennent du Canada et les billets de France. La raison donnée par le guide c'est le prix de l'électricité (mwe...). Le bâtiment coloniale est en tout cas très joli et on y aperçoit plusieurs engins de frappe du XVIe aux XXe siècle. On embarque ensuite vers un tour organisé pour visiter la mine, ou l'on n'exploite plus l'argent mais d'autres minéraux (zinc, fer, plomb, je ne sais plus). On aprehende un peu car on ne veut pas tomber dans du voyeurisme de misère comme indiqué par certains avis lus en ligne. Finalement on trouve la visite très intéressante; on se ballade avec notre guide (UNE ex mineur, fait rare) dans les galléries du cerro Rico (la roche volcanique permet aucun support de structure pour que ça tienne), on observe sans déranger les mineurs extraire la roches, notre guide les connaît et nous laisse leur donner des boissons et feuilles de coca achetés préalablement au marché (apparemment c'est mal vu de rien apporter). Ils sont tous en train de mâcher des feuilles de coca, ce qui leur donne une grosse boule au niveau de la joue. On monte sur une gallérie supérieure à l'aide d'échelle à travers des trous assez étroits et Jessica n'est pas très à l'aise. On ne visitera pas les galléries inférieures chargées en "j'ai oublié quel gaz issue du volcan" qui provoque systématiquement la mort des mineurs après 15 ans d'activité s'ils ne prennent pas leur retraite. Selon la guide c'est un bon travail, payé largement au dessus du salaire moyen bolivien, mais dont on reconnaît les conditions de travail difficile. Avant de sortir on passe donner des offrandes (cigarettes, coca) à Tio, la divinité de la mine. On le retrouve dans toutes les mines des Andes et c'est un mixe de Dieu, Satan, Pachamama (j'ai pas bien compris), mais qui ressemble surtout à Satan avec un gros zizi.
1 décembre : On n'attendait que ça depuis la veille: le petit déjeuner. Puis fin de visite de cette très jolie ville, qui fut dit-on à un moment la plus grande au monde (mwe, en vérifiant il s'agit du "nouveau monde". A l'apogée de Potosí, Pékin faisait 10 fois sa taille). Avant de partir pour Sucre, nous visitons le très joli Convento de Santa Teresa. A Sucre je découvre une mini brasserie artisanale et enfin, après 2 mois, je déguste une bonne bière. Même Jessica boit 2 pintes.
2 décembre : Dernière journée avec Jessica, on sent la fin approcher et on est un peu tristes. On finit tout de même la visite de la ville entamée il y a 2 semaines avec la casa de la libertad où la déclaration d'indépendance de la Bolivie a été signée (Haut Pérou à l'époque), le Couvant de Santa Clara où notre "guide" nous présente les tableaux en lisant leur pancarte (titre, peintre, date) et la Iglesia de San Felipe Neri où l'on peut monter sur le toit en forme de terasse pour y admirer la ville. Mention spéciale pour les rellenas et empanadas de la pause déjeuner tout aussi bons que pas chères. Le soir on laisse une dernière chance à la cuisine bolivienne dans un restaurant bien critiqué pour ses plats locaux, c'est sans surprise un échec, mais les cocktails sont vraiment pas chers. On n'en profite pas trop car on n'est pas d'humeur à faire la fête, snif.
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journaldenimportequi · 1 year ago
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Jeudi 16 novembre 2023
Escapade parisienne
Les jours passent et je trouve toujours une bonne raison de remettre au lendemain le moment d'écrire ces lignes mais ce soir je suis motivé alors me voilà.
Je suis plutôt influencé par mes lectures du moments, à savoir les mémoires de Paul Bowles et le journal de Paul Léautaud.
Voilà des gens qui savaient écrire !
Quand je lis les écrits de Paul Bowles, je ne peux que regretter amèrement de ne pas mener une vie d'aventurier, explorateur du monde, toujours parti quelque par autour du globe, avec une prédilection pour les endroits exotiques.
Ah c'est sûr qu'il en avait des choses à raconter !
Ne devrais je pas faire pareil ?
Me forcer à bouger pour avoir des choses à raconter ?
Mais je ne suis pas un aventurier, moi je suis trop attaché à mon confort pour courir dans le désert et dans la jungle.
Cependant, il est certain que si j'avais les moyens financiers, je voyagerais régulièrement.
J'ai gardé notamment cette envie persistante de revoir New York City.
Je n'abandonne pas l'idée.
En attendant, je vais à Paris puisque Paris est à 3 heures et demi de train de chez moi.
Ainsi, j'y suis retourné l'autre jour.
Le week-end d'avant, j'ai retrouvé mes amis Justine, Canel et Arthur et nous sommes allé manger au restaurant japonais, puis nous avons filés, Canel en moins, direction la bourse aux disques de Clermont-Ferrand pendant quelques heures et nous sommes ressortis enrichis de quelques galettes plus ou moins intéressantes (j'ai acheté des cds que je possédais déjà en vinyles).
Et puis donc, le lundi suivant, je suis parti à Paris.
Le prétexte de ce séjour court (juste un peu plus de 24 heures) fut la visite d'une exposition au musée d'Orsay consacrée à Van Gogh.
C'est une bonne raison de monter à la capitale, vous en conviendrez.
Je suis donc arrivé à la gare de Bercy après un voyage en train toujours agréable (j'aime les voyages en train) et je suis allé acheter des tickets de métro puis je me suis rendu à mon hôtel habituel, dans le 18ème.
La gérante m'a reconnue, il faut croire que j'ai une gueule qu'on oublie pas (à mon grand désarroi, je rêve de ressemble à monsieur tout le monde).
Il faut dire que ça doit faire la troisième ou la quatrième fois que je séjourne dans cet établissement.
J'ai déposé mes affaire et j'ai filé au boulevard Saint Michel pour me rendre dans le magasin Gibert consacré à la musique et j'ai passé du temps à éplucher les bacs de cds en cherchant la bonne affaire.
J'ai été très raisonnable puisque je suis ressorti avec deux cds d'occasion (un Bob Dylan, « Blonde On Blonde », et un Kanye West, « Late Registration »).
Encore une fois, je possédais déjà ces albums en vinyle.
Après ça j'ai remonté le boulevard et j'ai marché sans but précis.
Je suis passé devant La Closerie Des Lilas, j'ai pensé à Hemingway mais je ne suis pas rentré, trop impressionné par l'histoire de ce lieu, « je ne suis pas digne », j'ai pensé.
Et puis le coca devait coûter une blinde, en plus !
J'ai continué à marcher et le temps s'est gâté, il a finit par pleuvoir et j'ai dû me réfugier dans une brasserie où, unique client, j'ai profité des happy hours pour déguster une pinte de blonde à 5€.
A ce moment là, j'étais plutôt content de moi.
Seul, mais content, je n'aurais pas voulu être autre part.
J'ai fini par rentrer à l'hôtel, en Uber, parce qu'il pleuvait trop et je n'avais pas le courage de me taper tout le chemin inverse jusqu'au métro.
Le trajet m'a coûté près de 27 balles et il a duré presque une bonne heure.
Pendant tout le trajet, le chauffeur n'a pas dit un mot et c'était très bien comme ça.
J'ai observé Paris sous la pluie et c'était presque romantique, il ne manquait plus qu'une compagne à mes côtés.
Je suis rentré, j'ai avalé un sandwich triangle sans saveur en me félicitant de ne pas avoir dépensé de l'argent pour un repas et puis je suis parti, toujours en Uber, il faisait nuit, rejoindre Mathieu, Nina et leurs amis dans un bar à Belleville.
Cette fois ci, le chauffeur n'était pas muet, bien au contraire, il passait son temps à invectiver les autres automobilistes qui avaient le toupet de partager sa route.
Encore une fois je me suis plu à observer Paris et ce soir il y avait une ambiance apocalyptique, des gens criaient, il y avait une tension causée par l'actualité (conflit israélo-palestinien, une manifestation pro palestinienne avait eu lieu quelques heures avant).
J'ai fini par arriver devant le bar non sans un certain trac : j'ai toujours un peu peur de rencontrer des gens nouveaux, je connaissais déjà Mathieu et Nina mais il n'empêche que c'est dur de sortir de ma zone de confort.
Finalement, tout s'est bien passé.
Je n'ai absolument rien bu pendant toute la soirée, et mon côté pingre s'en est félicité.
La soirée était une soirée blind test et c'était très amusant.
Tout s'est terminé à une heure raisonnable et je suis rentré en Uber.
Je me suis endormi facilement, en essayant de ne pas trop songer aux punaises de lits dont les médias n'avaient de cesse de nous parler depuis un bon mois.
Je me suis levé tôt, puisque j'avais commandé un petit déjeuner servi dans ma chambre à 7 heures et demi.
Entre temps, j'ai contacté mon cousin Jimmy qui habite dans le coin pour lui proposer qu'on se voit pour manger à midi avant mon départ.
Il m'a dit que j'étais dingue de dépenser 110€ pour une nuit à l'hôtel, que la prochaine fois je ferais mieux de le prévenir pour qu'il m'héberge.
Nous avons convenus de nous voir à midi.
J'ai rassemblé mes affaires et j'ai quitté mon hôtel pour aller au musée d'Orsay où avait lieu l'exposition.
Et puis, je suis rentré, et j'en ai pris plein les yeux.
Il faut dire que ça fait plusieurs mois que je suis plongé dans une biographie consacrée à Van Gogh et qu'il m'accompagne donc au quotidien, j'ai l'impression qu'il est un de mes proches, presque un ami.
Ce fut vraiment très émouvant de pouvoir observer sa peinture en vrai et de près.
Car sa peinture, il faut la voir en vrai, en 3d, je vous jure, c'est autre chose que de regarder de simples photographies.
Quelle émotion c'était de voir sa palette et ses tubes de peintures, d'observer ses coups de pinceau, ses épaisses couches de peintures recouvrant ses toiles !
Il faut préciser que l'exposition était consacrée à ses deux derniers mois de vie.
J'ai été étonné par le format de ses peintures que je n'imaginais pas si imposant.
J'ai aussi remarqué qu'il ne signait là presque jamais ses toiles.
Et puis encore une fois, beaucoup d'émotion en observant « champ de blé aux corbeaux » qui est une toile qui m'a beaucoup marquée et très tôt puisqu'elle était dans mon bouquin d'école en primaire, au CE2.
Je suis ressorti de là avec une furieuse envie de peintre en me demandant si il était possible d'en être autrement.
Et puis j'ai quitté le musée, pour quelque temps, puisqu'il est évident que j'y reviendrais un jour prochain.
J'ai pris le métro et je me suis rendu au lieu de rendez vous pour attendre mon cousin qui était là pile à l'heure.
Ca me fait toujours quelque chose de le voir, mon cousin, car il est très lié à mon enfance et je suis toujours très nostalgique.
Je suis le seul cousin à le fréquenter encore, aussi.
Je suis très heureux d'avoir conservé un lien avec lui.
Nous avons mangés et j'ai réussi à lui payer le repas (les fois précédentes il avait toujours réussi à me payer la note).
Nous sommes allés nous promener, sommes entrés dans une Fnac et nous avons parlé musique (Cypress Hill), série télé (Miami Vice) et jeux vidéos (Dragon Ball Kakarot).
Et puis nous nous sommes quittés et j'ai filé à la gare de Bercy prendre mon train après une petite journée qui s'est déroulée très vite, finalement, mais je n'étais pas mécontent de cette escapade, il est toujours bon de changer d'air et malgré tout, Paris sera toujours magique à mes yeux.
Voici une poignée de réflexions posées en vrac ces dernières semaines dans le bloc note de mon téléphone :
Plus je me cultive, plus j'ai honte de savoir aussi peu de choses.
Je suis un esthète laid, quelle ironie, tout de même !
J'ai de préjugés à propos des belges et des homosexuels qui ont toujours ma sympathie immédiate, ce qui est plutôt stupide, je m'en rend bien compte.
Je termine ce récit en saluant celles qui me lisent toujours : fidèles lectrices (il semblerait qu'aucun homme ne me lis désormais), c'est un honneur d'être lu par vous : coucou Glady, coucou Kalina !
Bande son : Teenager Of The Year, Frank Black
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lalignedujour · 1 year ago
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Il commençait à éplucher une mandarine, puis il avait la flemme et il la coupait grossièrement en deux pour la manger comme ça direct avec la moitié de la peau.
Il a passé ses trois mois de voyage à jamais pisser dans des toilettes à eau. Seulement, en ville, y a pas de toilettes sèches, et pas question pour lui de pisser sur du bitume. Il voulait pisser dans de l'organique. Question de principe. Il finissait toujours par trouver un coin de verdure, mais le plus souvent, il se retenait beaucoup, il avait carrément mal tellement il s'était retenu. Au bout d'un moment, il était moins exigeant, il se cachait à peine, en cherchant bien, on le trouvait. Le plus dur, c'était dans les trains. Cet été-là, il a pas mal marché autour des gares avec son sac 70 litres, il a contourné des poubelles, des barrières de parking, des amas de ferraille, pour pouvoir pisser dans des terrains vagues de gare. Ça a été la couleur de son voyage, plus que les monuments.
Il mettait son casque audio pour pouvoir se trémousser, remuer ses hanches sur le quai. Il n'y avait pas de musique dedans, mais il voulait juste danser et chantonner sans se faire virer de la gare.
Elle aimait pas ses jambes, alors elle les ignorait. Elle passait parfois toute une journée à les ignorer.
A 47 ans, elle s'est mise au judo. Tout le monde respectait ça. Quand on saluait par ordre de ceinture, t'avais Stéphanie entre Louna (5 ans) et Titouan (4 ans). Tout le monde respectait, oui, mais personne comprenait. C'était curieux, pour les autres, de faire du judo juste pour se faire plaisir. Bien-sûr que tout le monde ici n'allait pas faire les JO. Mais il y avait quand même cette perspective de dépasser le maître. Et là, pour Stéphanie, ce serait compliqué. Il y aurait quoi sur sa tombe ? Une ceinture orange ?
Elle parlait tout le temps des mêmes histoires. Mais avec des mots différents et toujours le même enthousiasme. Elle disait des choses différentes sur ces mêmes histoires, alors ça allait. Elle parlait de ce film ni bon ni mauvais mais tellement intriguant qu'elle l'avait vu deux fois. Elle parlait de la fois où à la sortie zoo de l'école, un gamin avait un tupperware avec plein de levure de bière. Avec le vent, elle se prenait toujours un peu de levure de bière dans le visage, à chaque cuillerée. C'est seulement après le repas qu'elle a capté qu'elle en avait plein les cheveux.
Elle parlait de la fois où sur le parvis de la gare, elle avait vu un gars courir pour trouver un endroit où pisser. Ça arrive d'entrer dans une gare en courant ; plus rarement d'en sortir.
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lemondedespossibles · 1 year ago
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Pouvons-nous ?
Pouvons nous encore rêver ? Pouvons nous encore imaginer un monde de paix et de justice, tous unis par les liens fraternels de l'humanité ?
Un monde où il n'y aurait pas de personnes qui sont à la fois pour la guerre et contre l'accueil des gens qui fuient la violence et la guerre ?
Un monde plus juste, un monde plus harmonieux ?
Rendre la notion de travail plus large : le travail salarié et le travail de la personne qui s'engage bénévolement dans des causes d'utilité publique. Abaisser le temps de travail pour renouer avec une économie de proximité et une économie circulaire et artisanale. Faire bénéficier toutes ces personnes qui travaillent quel qu'elles soient de priorités, pour les logements notamment. Quand on construit, construire en hauteur, imaginer de tout, des studios étudiants, des deux pièces, des trois pièces et des appartements spacieux et confortables. Mais rénover en priorité et intégralement ; isolation, énergie et récupérateur d'eau de pluie. Enfin, pour permettre à tout le monde d'accéder à une vie active, permettre le suivi de tous les jeunes après le baccalauréat pour lutter contre le décrochage social. Plus de pistes cyclables, plus de trains et plus de gares, car c'est la mobilité du futur, qu'on le veuille ou non. Mieux redistribuer la richesse. Dans les supermarchés, à la place des rayons, des commerçants de proximité pour un marché permanent. Renouer avec la terre et la nature : permettre aux classes d'école de sortir dehors et de découvrir nos merveilleux écosystèmes. Lutter contre la pauvreté des travailleurs.
Arrêter avec cette méfiance incessante, ce jugement de l'autre dans l'attente qu'il fasse une erreur pour mieux le vilipender.
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santorinetcrete2023 · 1 year ago
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Dernière journée magnifique à Chania
Il nous restait trois heures ce matin avant de rendre l’auto de location. On ne pouvait donc aller très loin. On a décidé d’aller se baigner à une des plages recommandées dans les guides touristiques. On prévoyait de changer dans les cabines de la plage, mais pas de chance, il n’y en avait pas…
On a simplement marché sur le sable et pris quelques photos. Puis, il fallait faire le plein avant de retourner en ville remettre l’auto. Tout de suite après, nous sommes allés marcher dans le vieux Chania juste à l’heure du dîner. Nous sommes revenus à la chambre pour recharger les cellulaires et procéder à notre enregistrement pour le vol de demain. On a aussi trouvé une excursion de deux heures en bateau et avons réservé nos places.
Après un lunch à la gare centrale (c’est le seul endroit où nous avons pu trouver un simple sandwich et le manger à l’air climatisé), nous sommes de nouveau revenus à la chambre pour enfiler nos maillots de bain.
Le bateau est parti à 16 h et nous avons nagé dans la mer Egée pendant plus de 40 minutes. On avait des masques de plongée et on a admiré des bancs de poisson qui nageaient autour de nous. On a nagé jusqu’à l’île où les pêcheurs étaient mis en quarantaine avant d’arriver au port. Le capitaine a plongé dans la mer et en est ressorti avec un poisson étoile dans les mains. Comme j’étais à côté de lui, il m’a demandé si je voulais le tenir et j’ai dit oui. Curieuse sensation… je sentais les pattes en forme d’étoile qui bougeaient dans ma main. Robert l’a aussi tenu.
Revenus au port à 18 h, il a fallu se dépêcher pour revenir nous laver et nous changer, car on avait une réservation à 19 h dans une taverne où nous avions voulu aller, mais qui était fermée hier. Robert a pris un jarret d’agneau avec pâtes crétoises traditionnelles et moi un mets grec de poivron et tomate farcis de riz et servis avec yogourt. Ça a été un de nos meilleurs repas en Crète.
Notre séjour ici s’est terminé de très belle façon et c’est ici l’endroit que nous avons le plus aimé de notre voyage.
Demain, la mini van nous ramasse à 7 h. Il faudra se lever tôt et prendre notre déjeuner pour apporter.
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bonheurportatif · 1 year ago
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En juillet, j'ai quitté tumblr (2)
7 juillet J'ai eu en tête toute la matinée The Partisan, de Léonard Cohen. J'ai peut-être rédigé mon dernier article avant les vacances. J'ai révisé un peu d'espagnol. J'ai monté des meubles bon marché et ça m'a pris un temps fou. J'ai ruminé contre ma mère acrimonieuse. J'ai transpiré à grosses gouttes. Je suis parti précipitamment, sans avoir monté tous les meubles. Je suis arrivé en retard pour accueillir les hôtes de ma sœur. J'ai fait la visite sans dessus-dessous. J'ai égaré quelque part mes lunettes de soleil. Je suis allé me baigner. On a retrouvé mes lunettes, évidemment oubliées pendant la visite. On a mangé des pizzas en famille dans la cour. 8 juillet J'ai décliné l'invitation à aller voir des films au festival du film. J'ai mis mes doigts dans un brownie en miettes très addictif. J'ai lu à voix haute le journal en ligne d'Erica Von Horn. J'ai écrit un texte pour une revue. Les travaux dans le voisinage ont continué, un samedi. Le va-et-vient hebdomadaire des estivants locataires a commencé. J'ai fait une sieste. J'ai lu en diagonale Éloge des vertus minuscules, de Marina van Zuylen. J'ai accompagné Cadette à festival. J'ai récupéré Emmanuel. Nous avons cuisiné ensemble. Nous avons bu ensemble. 9 juillet Je n'ai pas entendu l'orage. Je me suis baigné dans la mer, à deux reprises, et allongé sur le sable. J'ai ouvert deux douzaines de petites huîtres. Nous avons mangé dehors, coiffés de chapeaux de paille. J'ai mangé de la jonchée. J'ai fait une sieste, comme pratiquement toute la maisonnée. Emmanuel m'a donné quelques billes pour une prise en main express de Substack. Je suis allé faire une promenade à vélo avec Emmanuel. Je suis passé voir Junior à son boulot d'été. Je me suis enfoncé dans des sables faiblement mouvants, jusqu'à mi-mollets. 10 juillet J'ai expédié les affaires courantes (mails, factures et rendez-vous) et entrevu une possible période de vacances. J'ai accompagné Emmanuel à la gare. J'ai récupéré un rouleau de papier peint à motif géométrique sur un stand de vide-maison. (Je n'ai pas pris le puzzle de 1 500 pièces représentant "L'Académie de musique d'Anatolie".) (Les travaux chez le voisin n'ont pas cessé de la journée.) (Après les travaux, le gars qui dort sur le chantier a passé deux fois un album des Gypsy Kings.) J'ai craint une rechute de workaholisme de ma chérie. 11 juillet J'ai écrit un texte pour une revue. Benjamine a été acceptée dans sa classe à horaires aménagés, elle aura mené sa candidature en toute autonomie. Plusieurs mails sont finalement tombés coup sur coup, ma période de vacances aura été de courte durée. J'ai goûté d'un fondant à la châtaigne. J'ai cuisiné des pennes aux asperges et petits pois. 12 juillet J'ai cuisiné une pizza aux courgettes. La synchronisation de mon ordi à mon nuage a foutu en l'air toute l'arborescence que j'avais mise en place. La cuisson de la polenta a fait sauter de l'huile partout. J'ai lu Rimbaud, Rambo, Ramuz de Nathalie Perrin. 13 juillet J'ai lancé et étendu une lessive avant le lever de la maisonnée. Je suis passé chercher le dernier meuble à monter chez ma mère. Dans le magasin de bricolage, j'ai cherché des chevilles, j'ai trouvé des tourillons. (J'ai ouvert le sachet de tourillons précisément au moment où je me suis rendu compte que je n'en aurai finalement pas besoin.) J'ai fini le montage des meubles, dont le remontage correct du tiroir du bureau. 14 juillet J'ai remonté un marché trop densément peuplé pour moi. Les retrouvailles bruyantes des copines de ma chérie sur la terrasse du restaurant m'ont laissé craindre le pire pour la suite du repas. La galette végétarienne était absolument quelconque. J'ai écourté sans grand regret ma participation au repas pour accompagner Cadette à son travail. J'ai pris le temps de musarder chez le libraire, étage et rez-de-chaussée. J'ai racheté Fictions, de Borges, pour relire La Bibliothèque de Babel. Les voisins ont entamé un "Joyeux anniversaire" un poil dissonant. J'ai écouté un vrai beau brouhaha. Je me suis endormi avec le bruit des vagues.
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