#manchette haute
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Bracelet africain Massai à motifs ethniques en perles de verre multicolores - Timeless Fineries
timelessfineries.etsy.com
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La Mode illustrée, no. 2, 10 janvier 1897, Paris. Robe-princesse en velours-miré. Robe en soie armurée vieux rose. Modèles de chez Mmes Coussinet-Piret, rue Richer, 43. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Robe-princesse en velours-miré.
Robe en velours-miré violet, garni d'entre-deux de dentelle et de bandes de fourrure. La robe bordée de fourrure, est ornée devant des deux côtés avec des entre-deux de guipure noire, posés sur du ruban de faille lilas, montant environ jusqu'au genou et terminés par des choux en ruban lilas. Les entre-deux sont bordés de bandes de fourrure. Le corsage fermé derrière est orné en forme de veste avec de la fourrure et des entre-deux de dentelle posés sur du ruban. On pose sur le corsage devant deux motifs en perles violettes et passementerie de soie. Un motif en même passementerie forme la ceinture. Col droit en velours. Les manches ornées de manchettes en dentelle, sont garnies sur les épaules de larges épaulettes bordées de fourrure.
Dress in purple velvet-miré, trimmed with lace inserts and fur strips. The dress is edged with fur, is decorated in front on both sides with black guipure inserts, placed on lilac faille ribbon, reaching approximately to the knee and finished with lilac ribbon choux. The inserts are edged with fur strips. The closed bodice at the back is decorated in the form of a jacket with fur and lace inserts placed on ribbon. Two motifs in purple pearls and silk trimmings are placed on the front bodice. A motif in the same trimmings forms the belt. Straight velvet collar. The sleeves decorated with lace cuffs are trimmed on the shoulders with wide fur-trimmed epaulettes.
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Robe en soie armurée vieux rose.
Cette robe de forme princesse, est garnie d'un tablier en lèze de dentelle et de rubans de velours noir. Le tablier est disposé au bord supérieur du corsage en trois rangs de bouillonnés; le bord inférieur du tablier est garni d'un haut volant en dentelle formant devant de petits bouillonnés, et se continue sous le bord dentelé de la robe de dessus. La robe est garnie de trois rangs de rubans de velours noir, qui se continuent dans le dos, en pointe, jusqu'à la taille. Un col droit plissé en velours noir, terminé la robe. Les manches ajustées, sont garnies de rubans de velours et d'une manchette en dentelle; on pose sur les épaules des bouillonnés, relevés sur le milieu de la manche en formant des rosaces; et bordés d'une dentelle froncée.
This princess-shaped dress is trimmed with a lace apron and black velvet ribbons. The apron is arranged at the upper edge of the bodice in three rows of ruffles; the lower edge of the apron is trimmed with a high lace flounce forming small ruffles in front, and continues under the scalloped edge of the outer dress. The dress is trimmed with three rows of black velvet ribbons, which continue in the back, in a point, to the waist. A straight pleated collar in black velvet, completes the dress. The fitted sleeves are trimmed with velvet ribbons and a lace cuff; ruffles are placed on the shoulders, raised on the middle of the sleeve forming rosettes; and edged with gathered lace.
#La Mode illustrée#19th century#1890s#1897#on this day#January 10#periodical#fashion#fashion plate#description#Forney#dress#princess#gigot#Modèles de chez#Madames Coussinet-Piret#one color plates#fav january
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Featured Plate: 1888-02 JDM4662b
Fashion plate from Journal des Demoiselles from February of 1888, signed P. Deferneville.
Toilettes de Mme Pelletier-Vidal, 17 rue Duphot. Etoffes en foulard de la Compagnie Des Indes, 27 rue du 4 Septembre. Machines à coudre de la Mon. H. Vigneron, 10 Bd. Sebastopol. Chaussures [rest of text cut off]
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GRAVURE No. 4662 bis. Toilettes de bal de Mme Pelletier-Vidal, rue Duphot. 17.
PREMIÈRE TOILETTE. Robe à traine en pékin florentin aurore alternant une raie de moire unie et une de satin, avec dessin broché en peluche. Jupe ouverte devant sur un panneau en peau de soie avec broderie d'or et d'argent. Corsage Medicis en satin uni, de même teinte que la jupe, ouvert sur un gilet de peau de soie blanche, traversé par des brandebourgs brodés; col de dentelle; manche bouillonnée avec crevé dans le haut; manchette mousquetaire en dentelle.
TOILETTE DE JEUNE FILLE. - Jupe en gaze blanche à trois volants plissés devant, les deux du haut bordés de pétales de roses effeuillées; tunique arrêtée au haut des volants; sur le bord du bouillonné sont posés des pétales effeuillés; pouf plat en gaze satinee rose; écharpe nouée de côté. Corsage plissé, décolleté à la vierge, garni d'un cordon de pétales de roses; ceinture nouée et petite draperie formant manche relevée sur l'épaule et retenue par un nœud de satin. Petit piqué de roses dans la coiffure.
#fashion plate#french fashion plate#victorian fashion plate#1880s#1880s fashion#historical fashion#1880s dress#1880s art#bustle fashion#second bustle#Journal Des Demoiselles#1880s ball gown#historically inspired historical dress#February
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Harper's Bazaar October 1990
Irene Pfeiffer wears a long red leather jacket with gold buttons with oversized lapels and patch pockets over a short, straight, flared black leather skirt, both trimmed with black moiré silk. By Karl Lagerfeld for Chanel Haute Couture. Black over-the-knee boots, gold and pearl earrings and a yellow, blue and black mosaic cuff bracelet also by Chanel. Hair, Madeleine Cofano for Bruno Dessange; makeup, Rob Van Dorssen.
Irene Pfeiffer porte une veste longue en cuir rouge à boutons dorés aux revers surdimensionnés et poches plaquées sur une jupe évasée, courte, droite en cuir noir, toutes deux bordées de soie noire moirée. Par Karl Lagerfeld pour Chanel Haute Couture. Cuissardes noires montantes en cuir grandes, boucles d'oreilles en or et perles et bracelet-manchette en mosaïque jaune, bleu et noir également de Chanel. Coiffure, Madeleine Cofano pour Bruno Dessange ; maquillage, Rob Van Dorssen.
Photo Torkil Gudnason
#harper's bazaar#october 1990#fashion 90s#fall/winter#automne/hiver#haute couture#chanel#karl lagerfeld#irene pfeiffer#torkil gudnason#bruno dessange#madeleine cofano#rob van dorssen#vintage fashion#vintage magazine
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Le Jouet, Francis Veber, 1976
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Un classique du cinéma français à voir ou à revoir
Pour Michel Bouquet en exécrable patron.
Pour Fabrice Greco en insolent (et touchant) rejeton de la famille Rambal-Cochet.
Pour Pierre Richard en François Perrin, journaliste jouet et jouet journaliste.
Derrière ce film familial, une question toujours d’actualité:
Est-ce que tout peut s’acheter ?
Pour les amateurs de pantalons délicieusement évasés, ce film est un véritable régal.
Nous sommes en 1976, année qui marque l’apogée de cette coupe chère à nos cœurs : le bas s’élargit, ce qui confère à la démarche un dynamisme séducteur. Presque tous les personnages en portent un. Mais la manière diffère. Petit horizon des styles des personnages principaux…
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Les chemises à carreaux et à rayures composent majoritairement la garde-robe de François Perrin. On le voit souvent dans un costume bleu clair en denim fatigué dont le col rebique. On a là le look typique du petit employé/ancien chômeur. Look qui fait tout son charme…
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Avec Monsieur Blénac, nous entrons dans un tout autre registre vestimentaire. Il arbore avec prestance la panoplie chic du DRH de France Hebdo. Ses costumes sont bien coupés, les teintes sont souvent unies, des boutons de manchettes parachèvent l’ensemble. Le tout est d’un goût exquis. Il n’en reste pas moins dans l’air du temps: pantalon patte d’éléphants, teintes et motifs audacieux, vestes à large encolure…
Un régal pour les yeux ! (Ah! Si j’avais 80 ans de plus…)
Cette panoplie chic peut cependant être mise à mal par les lubies du patron.
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On monte en gamme, avec le style du fils Rambal-Cochet. Le fils à papa étrenne de belles chemisettes, des shorts et pantalons taillés sur mesure. Jetez un œil à ce pattes d’éléphants taille haute en denim en bas à gauche… merveilleux, n’est-ce pas ?
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Pour Rambal-Cochet, un costume noir à rayures blanches porté sous une chemise blanche. Une cravate rouge sang achève de lui donner un air carnassier. Le patron de France-Hebdo est au-dessus des modes, aussi ne s’embarrasse-t-il pas de patte d’éléphants. Une allure austère qui vise à montrer l’étendue de son pouvoir.
Vous savez ce qu’il vous reste à faire…
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Une vie que j’ai voulue me dira-t-on ? Oui, la vie de famille que j’ai toujours voulue quand je suis tombée enceinte à mes dix-huit ans de mon petit ami. Celui qui a fini par devenir mon époux, ne voulant pas négliger ses obligations envers moi. Un rêve magnifique qui durera une dizaine d’années, et qui sera une fois de plus embellit par la venue de notre fils Noah, dix ans après. Mais notre petit garçon souffrant de trouble du spectre de l’autisme (TSA) sera peut-être la porte qui me sort de ce rêve où je m’étais bien enlisé.
Un rêve où j’ai passé vingt ans de ma vie à vivre dans l’ombre de toute ma famille que j’aime plus que tout, mais qui ne me comble pas.
Une soirée, un nuit innocente pour moi me montrera que même du haut de mes trente-huit ans, je suis toujours une femme et non cette femme flétrie par le temps et dévouée à sa famille plus que tout.
Mais qu’en est-il de cette innocence d’une nuit quand elle revient sans crier gare dans ma vie ? Cet étudiant en psychologie du langage chez les enfants n’est autre que ce barman avec qui j’ai retrouvé mes vingt ans…
Lire le livre complet ici.
Chapitre 2 Routines
Shana
- Chérie, tu as vu ma veste noire ? Me demande James en apparaissant dans la cuisine, tout en faisant les derniers boutons de manchette de sa chemise blanche.
- Elle doit être dans la penderie non ? Lui répondé-je en achevant de mettre les œufs pas trop cuit dans l’assiette de Clara, qui va finir par rater son bus si elle ne se dépêche pas.
- Je ne l’ai pas vue. M’informe James et je soupire comme tous ces matins, où je cours de tous les côtés de la maison pour trouver ce qu’ils ne voient pas avec leurs propres yeux.
James était un grand footballeur du temps où nous étions au lycée, mais ma grossesse a mis un terme à ses rêves comme aux miens. Aujourd’hui, il travaille dans un bureau d’assurance la plus connue de L’Illinois, et moi, je suis juste devenue une femme au foyer ; laissant derrière moi mon plaisir pour la dance.
Nous voilà donc à l’aube de notre vingtième anniversaire de mariage, où je cours dans les escaliers de la maison en percutant presque le bac de jouets de Noa qui traine, à aller chercher sa veste noire. Comme je le pensais, celle-ci se trouve dans la penderie. Je l’attrape sur son ceintre, et je sors de la chambre en passant devant celle de notre fille Clara.
Je m’arrête en regardant notre grande fille, finir de se maquiller. Comme je lui ai toujours appris, un maquillage léger fera ressortir la couleur de ses magnifiques grands yeux bleu. Bien que je suis plus grande qu’elle, nous ne pouvons pas nier le fait que nous soyons mère et fille quand nous nous promenons dans les rues. Il faut dire que notre crinière blonde dont nous sommes fières toutes les deux, les aide à le savoir. La seule chose que ma belle Clara n’apprécie pas, c’est qu’on fasse l’amalgame sur le fait que nous soyons sœurs…
- Ma chérie, dépêche-toi. Finis-je par lui dire sentant l’odeur du pain grillé monter jusqu’à l’étage. Je file à nouveau dans les escaliers, où je retrouve James avec sa tasse de café en main, prenant ses mocassins dans l’armoire.
- Tu es un amour. Me fait-il quand je lui montre la veste en me pinçant les lèvres, retenant mon envie de lui dire d’ouvrir les yeux. James sourit, et il prend la veste de ma main en posant un baiser sur mes lèvres qui sont sèches.
- Tu piques. Lui fais-je remarquer.
- Ma patronne trouve que cela me donne un air plus convaincant. Me rétorque-t-il et un pincement se forme dans ma poitrine, comme à chaque fois qu’il parle de sa patronne. Une grande brune qui a hérité de la compagnie de son père. Le genre de femmes que je ne supporte pas, qui a tout pour elle, et ne connait rien de la contrainte familiale. Contrainte qui me rappelle dans la cuisine d’ailleurs.
- Noa, ne touche pas. L’arrêté-je en le voyant voulant prendre les tartines dans le toasteur. Je me ravise de lui toucher la main, et Noa recule pour rejoindre la table en ruminant. J’esquisse un sourire en le voyant s’assoir sur sa chaise, et prendre sa fourchette pour commencer à manger l’œuf plus cuit que celui de sa grande sœur.
- Bon. Me fait-il et je souris, contente qu’il me le dise. Un mot qui pourrait être anodin pour n’importe quel parent, mais venant de notre fils, c’est toujours un moment exceptionnel et rempli de fierté.
- Maman, je n’ai pas le temps de manger ! Me crie Clara en dévalant les escaliers.
- Tu exagères ! Lui rétorqué-je alors qu’elle embrasse son frère et qu’elle pique une pomme dans le panier sur le meuble.
- N’oublie pas que j’ai répétition de cheerleaders après les cours. Me rappelle-t-elle en m’embrassant, avant de disparaitre de la cuisine pour sortir en un souffle. James qui revient avec sa mallette, me regarde en souriant. Je glisse mes doigts dans mes cheveux, me demandant pourquoi je lui fais encore à déjeuner.
- Oh chéri ! M’exclamé-je alors qu’il repart dans le hall pour prendre ses clés.
Noa sursaute et je me rends compte que j’ai crié. Je lui souris pour lui montrer que tout va bien, et je rejoins son père qui ne lui a d’ailleurs pas dit bonjour. Un détail dont je n’épiloguerai pas maintenant, mais dont nous devrons finir par en parler plus tard. Je sais qu’il a du mal avec lui, depuis que nous avons diagnostiqué son TSA à quatre ans ; mais il faudrait qu’il apprenne à le gérer comme je le fais.
- Je passerai voir Bridget à son magasin aujourd’hui, nous devons parler de notre soirée.
- Votre soirée ? Me demande-t-il et je comprends qu’il a encore oublié.
Voilà bien un souci entre nous, je passe mon temps à retenir tout pour eux, mais aucun d’eux ne fait attention à ce que je dis ou fait. Cette impression me ronge vraiment intérieurement depuis quelques temps.
- Oui, tu sais notre soirée entre filles. Lui rappelé-je.
- Ah oui juste. D’ailleurs, Véronica en profitera certainement pour fêter son nouveau divorce. Me fait-il avec un air amusé.
Je souris à mon tour en acquiesçant pour confirmer. Je lui rappelle donc que je serai à la boutique de fleurs de Bridget jusqu’à la fermeture, et qu’il doit passer prendre Noa au centre en revenant du travail. James me promet qu’il n’oubliera pas et après un baiser furtif, il quitte à son tour la maison.
Je me retourne en soupirant vers le couloir, jetant un regard vers la cuisine où notre fils mange en compagnie de ses petits dinosaures qu’il affectionne plus que tout. Voilà donc ce que je répète tous les matins depuis presque vingt ans. Une routine qui semble plaire à beaucoup de femmes, mais pas à moi. Récemment, Noa a besoin de beaucoup plus d’attention et je n’ai pas une minute pour souffler. Heureusement, ce centre a accepté de le prendre trois fois par semaine pour que je puisse respirer un peu. Enfin, ce que je voudrais surtout, c’est que mon mari soit un peu plus présent ; mais je ne peux pas me plaindre. J’ai la vie que toutes les femmes de mon âge rêve, et j’ai des amies uniques en leur genre avec qui je vais bientôt passer une soirée mémorable.
- Maman.
- Oui Noa. Lui répondé-je, en achevant de lui mettre son manteau.
- Je… Je t’aime.
Des larmes de fierté coulent de mes yeux et je suis surprise quand sa main vient essuyer mes yeux.
- Merci mon amour. Lui dis-je
Du moins dans ma routine, Noa me fait des surprises tous les jours.
Blake
Je suis réveillé par le foutu réveil de Shawn qui n’arrête pas de sonner. Je passe l’oreiller au-dessus de ma tête, en grognant des mots qui brûleraient les oreilles du professeur de psychologie que je veux devenir. Enfin, c’est ce que ma chère mère voudrait que je fasse, mais franchement, je ne sais toujours pas si j’irai jusque-là. Dans une semaine, nous commençons notre année de stage dans un centre pour personnes présentant des troubles du comportement. Bien entendu mon cher professeur m’a assigné au service pour les enfants et jeunes adultes ; ce qui n’est pas vraiment ce que je voulais.
Moi, ce qui m’intéressait le plus était le service des suicidaires, des alcooliques et des drogués. Vous me direz, il faut être fou pour aimer cela, et bien pas moi.
- Blake, je me tire ! Crie Shawn, sachant très bien qu’il m’a réveillé pour rien puisque je n’ai pas cours avant midi. Je décide donc de me lever.
J’ébouriffe ma crinière noire en regardant la photo de papa posé sur mon bureau.
- Salut le vieux ! Lâché-je en passant devant lui, nu comme un ver pour me rendre à la salle de bain.
Je sens tout en pissant, l’odeur du café que mon colocataire a préparé avant de partir, et je secoue Gizmo avec mon pouce et mon index pour faire tomber les petites goutes. Ouais Gizmo. A vrai dire je suis fan des Gremlins ; ces petits monstres tout gentils qui après une telle heure se transforme en monstre si vous leur donnez à boire ou à manger. Je dirais que c’est mon cas quand je bois après minuit, et surtout le sien si de la nourriture fraiche est dans les parages.
Bon, j’avoue qu’habiter et travailler au-dessus d’un bar n’aide pas à le calmer ; mais cela paie le loyer et les frais de cours, puisque ma chère génitrice m’a coupé les vivres. Disons qu’elle n’ait pas apprécié que je détruise sa belle Lamborghini. Un détail que nous remettrons sur la partie Gremlins et les coups de minuit…
Je bois ma tasse de café, tout en attrapant un slip dans l’armoire et un froc pour me couvrir, avant de sortir sur la petite terrasse de notre appartement pour fumer une cigarette. Nous sommes en septembre et toutes ces petites fourmis de l’autre côté de la rue, me disent long sur leur vie.
La brunette avec des boucles qui cherchent tout le temps quelque chose dans son sac, cherche juste à éviter le regard du grand blond posé sur elle à l’arrêt de bus. Le groupe de jeunes filles qui rient à écorcher les oreilles de la vieille femme à côté d’elles, essaient de se faire remarquer du grand blond qui n’en a rien à faire. Ouais, c’est trop facile à cerner. Et pourtant, je n’arrive toujours pas à cerner pourquoi papa a fait ça…
Je prends une bonne respiration, ravalant ma souffrance qui vient de monter le long de ma poitrine et je décide de rentrer pour me servir une autre tasse de café. Je regarde le calendrier, Byron m’a mis en service tout le week-end. Il me semblait lui avoir dit que je ne voulais pas travailler le week-end avant le début de mon stage. Je vais avoir la tête dans le cul toute la journée, ou au pire, je serai excité comme une puce qui ne tient pas en place. Ouais, avec moi c’est tout ou rien.
Mon portable sonne, et je remarque que c’est Emi ; ma meilleure amie depuis toujours. D’ailleurs, c’est avec elle que j’ai appris l’anatomie féminine. Expérience qui aurait pu être mémorable, si au moment fatidique, elle ne m’avait pas lâché qu’elle aimait les filles. Un détail que du haut de mes seize ans, m’a coupé ma chique plus vite que mon ombre. Ouais seize ans !
-”Salut mon chou !”
- Salut ma belle. Lui répondé-je en regardant ce qu’il reste à manger dans le frigo, mise à part de la pizza froide et un reste de Durum.
-”Tu fais quoi de beau ?” Me demande-t-elle, ce qui signifie surtout qu’elle veut passer squatter l’appartement avec sa copine du moment. Ses parents sont très protecteurs, alors l’idée même qu’elle ramène une fille pour la sauter dans leur maison risque de finir en attaque cardiaque.
- Je quitte l’appartement dans dix minutes. Lui dis-je avec un sourire en coin.
- “Tu es un amour mon chou !” S’exclame-t-elle ravie.
Et voilà, moi qui pensais flâner un peu avant d’aller à la bibliothèque, c’est raté. Je mets donc un T-Shirt uni noir de la marque Levis et ma veste en jeans, avant de sortir de l’appartement laissant les clés au-dessus de la double porte en bois pour Emi. Je descends les escaliers, et je sors par la porte de derrière pour rejoindre le parking de l’autre côté de la rue où j’ai garé ma vieille Impala. Je passe le trajet à regarder encore ses fourmis qui courent partout, en me disant que je suis bien loin de tous ses gens qui semblent avoir une vie bien remplie.
En ce qui me concerne, ma vie se résume à étudier pour comprendre ce qui a poussé papa à se suicider.
Lire le livre complet ici.
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Coupes du gouvernement Legault. La coopération, ça ne vous sonne pas des cloches?
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-01/26-05 : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2025-01-31)
Depuis la fin de l’année 2024, on entend parler de coupes en santé, en éducation et en culture, mais le gouvernement refuse de parler d’un retour à l’austérité. Il est vrai que, si l’on considère les subventions aux projets économiques comme Northvolt (où Québec et Ottawa ont « injecté ensemble 7,3 milliards de dollars » [1]), l'on ne peut pas parler d’austérité gouvernementale. Mais, cela en oblige d’autres à se serrer doublement la ceinture, soit les citoyens.
En effet, depuis quelque temps, on voit ce genre de manchette qui en dit long sur l’incurie gouvernementale en culture et en éducation malgré les beaux discours parlant de l’importance de la culture, de l’éducation et du savoir, classées par dates de parutions ici :
- Zacharie Goudreault, Québec impose une «baisse drastique» des dépenses aux cégeps, Le Devoir, 4 septembre 2024 :
- Dominique Scali, Des écoles ne reçoivent pas assez d’argent pour acheter les manuels du nouveau cours de citoyenneté québécoise, Le journal de Montréal, 12 septembre 2024 :
- Catherine Lalonde, Québec en sait trop peu sur les bibliothèques scolaires, Le Devoir, 16 oct. 2024 :
- Catherine Lalonde, Beaucoup de livres neufs dans les écoles, trop peu de bibliothécaires, Le Devoir, 17 oct. 2024 :
- Zacharie Goudreault, Un régime minceur qui fait perdre des livres aux bibliothèques collégiales, Le Devoir, 2 déc. 2024 :
- Ici Radio-Canada/nouvelles, De nouvelles coupes du gouvernement Legault dans l’éducation, 18 décembre 2024 :
- Geneviève Lajoie et Daphnée Dion-Viens, Retour de l’austérité en éducation: des coupures dans l’aide alimentaire et les sorties culturelles, Le Journal de Québec, 17 janvier 2025 :
Alex Fontaine, Des centaines d’artistes réclament une hausse du financement en culture, Le Devoir, 22 janvier 2025 :
- Isabelle Ducas, Accès aux installations sportives des écoles. Le sport amateur compromis, La Presse, 23 janvier 2025 :
- Patricia Tadros, Fin de la gratuité pour tous dans les musées du Québec. Le gouvernement provincial met fin à la mesure en vigueur les premiers dimanches de chaque mois, Ici Radio-Canada/Québec, 27 janvier 2025 :
Mais, quand on utilise sa tête, ces coupes n’ont aucun sens. Si ces services sont nécessaires, qui va payer ? Que ce soit le gouvernement du Québec, les villes, ou encore le gouvernement fédéral, ce sera toujours le contribuable qui devra payer en fin de compte. Pourtant, la coopération aurait meilleur gout, car elle permettrait d’assurer les services, peut-être même de les améliorer et d’en réduire les couts, en partageant des ressources existantes plutôt que de faire des dédoublements.
Par exemple, comme je vois des groupes d’élèves passer sur ma rue avec leurs professeurs, je leur ai demandé ce qu’ils allaient visiter. À ma surprise, c’est à la bibliothèque de la ville (Montréal) qu’ils vont, malgré le fait qu’ils ont une bibliothèque scolaire assez récente. C’est qu’ils y ont un plus grand choix de livres ! Mais, imaginez que la ville facturerait l'usage des bibliothèques aux écoles? On dirait que ça n'a aucun sens. Pourtant, les commissions scolaires vont limiter l’accès aux installations sportives des écoles pour les villes ! (L’article est cité dans la liste plus haut.) Quel paradoxe, tout de même !
Et, encore plus tordu: « Depuis 2020, les municipalités ont l’obligation de céder gratuitement des terrains aux centres de services scolaires pour la construction de nouvelles écoles. » (2) Et, si ces villes veulent en utiliser les locaux pour leurs citoyens, elles devront payer ! Ça ne s’invente pas.
Alors, pour toutes ces raisons, j’ai choisi de republier mon texte de 2018 où je parlais de coopération et de partenariat entre les villes et les commissions scolaires, par exemple, car à l’époque on avait encore des commissions scolaires. Alors, si, pour certains termes, notre texte a peut-être vieilli, concernant l’approche coopérative, il est longuement en avance sur la philosophie du « chacun pour soi » qui gouverne nos institutions et nous coute cher en termes de dédoublement, par exemple !
Avant la rigueur budgétaire, on devrait peut-être penser à la coopération interinstitutionnelle ! Vous trouverez ce texte, « Des idées pour les commissions scolaires, le cas de la CSDM », suite aux Notes.
Notes
1. PAUL JOURNET, Un boomerang contre Northvolt, LA PRESSE, 27 janvier 2024: https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2024-01-27/un-boomerang-contre-northvolt.php
2. Jeanne Corriveau, De nouvelles écoles qui pèsent lourd dans le budget des villes, Le Devoir, 27 nov. 2023 :
Des idées pour les commissions scolaires, le cas de la CSDM
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 20 no 02, Essais : www.societascriticus.com
NDLR : Quelques petites coquilles et fautes d’orthographe ont été corrigées. Certains hyperliens de ce texte ne fonctionnant plus, ils ont été mis à jour lorsque possible.
Texte et photos Michel Handfield, M.Sc. Sociologie ()
Éditeur de Societas Criticus
Ce texte est une version allongée de ma réponse au texte de Marco Fortier, « Un sondage «inutile» de la CSDM soulève l’indignation », Le Devoir, 2 février 2018 : www.ledevoir.com/societe/education/519137/indignation-autour-d-un-sondage-a-la-csdm. Il se retrouve dans les commentaires suivant ce texte sur ledevoir.com et sur ma page Facebook sous le titre « Problème de recrutement à la CSDM ».
Je la trouve bonne celle-là. Ça fait quelques années déjà que je travaille comme magasinier à temps partiel à la CSDM en plus de faire une revue internet à compte d'auteur, Societas Criticus, car il faut bien travailler un peu. Puis, ayant fait un bac et une maitrise en sociologie, ce n'est pas incompatible. Loin de là. Pensons aux sociologues des années 1960 et 1970 qui intégraient les milieux de travail, par exemple. Robert Linhart a même tiré un livre (1) de son expérience d’ouvrier spécialisé dans l'usine Citroën de la porte de Choisy (2).
Écrivant sur la société et la culture, étant membre de l'Association des Communicateurs Scientifiques, de l'Association des Critiques de Théâtre du Québec et de Society for Studies of Social Problems, j'aurais peut-être pu les aider. Pourtant, j'ai appliqué à quelques occasions sur des postes, soit à la direction, soit aux communications, sans jamais avoir une entrevue pour expliquer ce que je pourrais faire. Probablement pas dans le bon domaine, mais si au moins j’avais eu la chance de leur parler de complémentarités possibles. Ça ne veut pas dire que j’aurais eu un poste, mais au moins j’eusse pu apporter un point de vue qu’ils n’ont peut-être pas et qui pourrait être complémentaire.
Paradoxal tout de même quand on nous parle de l’importance du développement des compétences transversales en éducation. Si les commissions scolaires ne les regardent pas chez leurs employés, ça sert à quoi les compétences transversales? Ne devraient-elles pas donner l'exemple?
J'aurais des idées me semble, l’éducation étant d’abord d’ordre social (3) et l’école étant une organisation pour la transmission des savoirs ! À la limite on pourrait même faire l’école dans les parcs l’été, comme au temps des philosophes grecs, si on n’a plus les moyens d’entretenir les écoles, car ce n’est pas l’école physique qui compte, mais bien l’idée de faire l’école ! On n’en est pas là, mais cela illustre que l’important en éducation est d’abord et avant tout la transmission de savoirs et d’apprentissages. Partant de là, tout peut être remis sur la table pour repenser l’école physique. Voici donc quelques pistes de réflexion.
La bibliothèque électronique en appui
Par exemple, pourquoi ne pas avoir des livres, dictionnaires et revues électroniques dans nos bibliothèques scolaires, particulièrement au secondaire, car nos jeunes doivent apprendre qu'un cellulaire ou une tablette ne sert pas qu'à faire des jeux. L'école pourrait leur enseigner cela. En 2014, par exemple, Le Devoir nous présentait une bibliothèque sans livres : la Florida Polytechnic University. (4) Que feraient nos étudiants face à cela? Nos écoles les préparent-elles vraiment au XXIe siècle? Pourtant, nous y sommes !
Certaines ressources pourraient alors être accessibles de la maison, comme des dictionnaires en ligne et des ressources documentaires. Suffirait d’un petit effort pour l’organiser. Et cela pourrait être une aide précieuse pour les étudiants de la CSDM qui n’ont pas toujours accès à un dictionnaire à la maison, par exemple.
Les Bibliothèques de la ville de Montréal nous offrent d’ailleurs plusieurs ressources en ligne, dont des livres numériques; journaux, revues et reportages; cours de langues et d'informatique, de cybersécurité et des jeux et des exercices en ligne pour apprendre le français et les mathématiques nous dit-on sur leur site internet. (5) C’est donc possible.
Alors, pourquoi une commission scolaire ne pourrait-elle pas en faire autant pour les jeunes ou, au minimum, développer des partenariats avec les Bibliothèques de sa ville et Bibliothèque et Archives nationales du Québec (6) pour ses étudiants? En échange, vu le manque de bibliothèques de la ville dans certains quartiers, il y aurait certainement moyen de développer des partenariats pour que la bibliothèque scolaire soit partagée pour les jeunes du secteur, comme peut l'être un gymnase, par exemple, le soir et durant les périodes de vacances. D’ailleurs, ces jeunes fréquentent peut-être déjà l’école du quartier. Il serait fort simple et beaucoup plus écologique de partager ainsi la bibliothèque de l’école avec la ville que d’avoir recours à une bibliothèque mobile (notre photo), qui émet des CO², pour apporter des livres où il n’y a pas de bibliothèque municipale pour les jeunes. Puis, avec l’aide de la ville, la collection de l’école pourrait être augmentée. Ce serait gagnant-gagnant non seulement pour ces institutions, mais pour les citoyens qui verraient là un partage des ressources plutôt qu’un dédoublement comme on en voit trop souvent encore.
Je sais : ça parait simple et ce l’est probablement, mais c’est sans compter sur les juridictions, les conventions collectives et toutes ces normes qui ne s’arriment pas pour venir compliquer les choses. Je suis certain qu’une telle proposition se heurterait à toute une série d’objections. Il est ainsi parfois plus simple de ne rien faire, comme je l’ai déjà écrit dans le bulletin de la CECM il y a plus de 20 ans ! (7) Ensuite, on accusera le citoyen d’être cynique…
La question du livre électronique et du partage de ressources avec le service des Bibliothèques de Montréal (8), du moins pour le livre jeunesse, n'est là qu'un exemple. On pourrait pousser ces partenariats beaucoup plus loin, ne serait-ce que pour montrer que l'éducation est l'affaire de tous.
Le cas de l'éducation populaire, riche en enseignements
Les Centres d’éducation populaire (CEP) de Montréal se sentent menacés par les hausses de loyers qui leur sont imposés par la CSDM malgré l’importance de leur mission éducative. C’est que la CSDM a des déficits budgétaires, de locaux et d’entretien à régler, on le sait. C’est la première partie du problème.
De l’autre côté, les CEP n’ont jamais reçu le financement assurant leur survie de la part du ministère de l’Éducation malgré les promesses du ministre Proulx à ce sujet. (9) Alors, survivront-ils ou couperont-ils des services à une population, parfois vulnérable, qui en a besoin?
Quand on parle du décrochage scolaire des jeunes, une des solutions pour le prévenir peut être de raccrocher les parents justement. C’est ce que font ces centres : faire raccrocher les parents; les informer et les éduquer dans le sens noble du terme. Beaucoup plus difficile pour un jeune de décrocher de l’école quand il voit un de ses parents, sinon les deux, y retourner par le biais de l’éducation populaire pour améliorer le sort de la famille.
Pourquoi alors ne pas cesser ce dialogue de sourds ? Le Ministère de l’Éducation, les Commissions scolaires, les Centres d’éducation populaire ne pourraient-ils pas s’assoir et trouver des solutions, comme d’utiliser certaines classes après les heures d'écoles pour donner des formations? N’est-ce pas le but recherché par tous que d’améliorer l’éducation des citoyens pour les préparer à vivre dans cette société du savoir? À moins que ce ne soient que de belles paroles préparées par des agents de communications? On ressort la cassette au besoin quand ça revient sur le fil d’actualités et on parait s’en occuper. De toute façon, le peuple oublie.
Les mots et la réalité : des économies !
Quand on dit que l’éducation est importante, pourquoi les gestes disent-ils tout le contraire? Tous les gouvernements qui se sont succédé au cours des dernières décennies ont semblé faire beaucoup plus d’économie sur le dos de l’éducation, des services sociaux et communautaires, destinés à la population, que des investissements. Le gouvernement peut toujours dire que ce sont les choix des commissions scolaires, mais c’est lui qui contrôle le financement et impose les normes à respecter, donc les dépenses autorisées ou non. C’est comme si la tête disait que ce n’est pas elle qui contrôle le bras et les actions de la main. Un non-sens trop facilement accepté, je trouve. Où est passé le sens critique?
Mais, si on réduit dans l’éducation, on réduit par le fait même la compréhension de ces phénomènes et la critique face au gouvernement. À ce niveau, les groupes d’éducations populaires et communautaires sont importants pour éduquer/informer la population. Mais, c’est aussi former des objecteurs de conscience, voir des indignés, face aux pouvoirs. Le ministre peut bien verser une larme devant la caméra en parlant de ces groupes, mais ne doit pas être trop pressé de leur signer un chèque !
Où est passé le citoyen?
Sans parler de conspiration, on voit aussi qu’il y a une mode à parler de clients. Cela a commencé dans les années 1990. J’en étais, mais on parlait au moins de clients internes et externes, comme les « professeurs, élèves, parents, etc. » par exemple. (10) Ce qu’on ne pensait pas à l’époque, c’était qu’en parlant de clients plutôt que de bénéficiaires de services, on ouvrait la porte à une marchandisation des services en même temps, car quand on dit client d’autres entendent facturation possible. Est-ce là l’étape nécessaire pour faciliter la privatisation des services à plus ou moins brève échéance? (11) Je pose la question, car les mots disent parfois plus qu’on ne le croit.
D’ailleurs, les commissions scolaires présentent souvent les étudiants comme leur clientèle. Pas surprenant alors que certains soient tentés de gonfler leurs notes pour les satisfaire, car le client a toujours raison dit l’adage ! (12) Mais, ce n’est pas vrai, car ils ne paient pas pour ce service qu’ils reçoivent. Ce sont des bénéficiaires. Ils sont là pour apprendre et, comme société, on doit avoir des exigences à leur égard.
Le client, s’il y en a un véritable, c’est le citoyen, qu’il ait des enfants ou non, car il paie pour les Commissions scolaires à travers la fiscalité et les taxes scolaires. Moi, comme citoyen, je m’attends à ce que l’étudiant formé dans l’école secondaire de mon quartier ait autant de chance de devenir médecin un jour que celui d’Outremont, qui va au privé, s’il met les mêmes efforts pour réussir. Rien de moins. Voilà ce que j’appelle une éducation publique équitable.
Alors, si la mission de la commission scolaire est l’éducation, elle ne peut cautionner un tel mouvement clientéliste, car il la menace.
En effet, si l’enfant est client, pourquoi l’argent ne suivrait-il pas l’élève plutôt qu’aller aux commissions scolaires? On n’est pas loin alors d’une privatisation possible de l’école, car il devient facile après cela de choisir l’école privée avec cet argent, car, contrairement aux écoles privées subventionnées à 60%, tous les enfants seraient subventionnés à 100%. L’école privée deviendrait alors aussi accessible que l’école publique pour eux. Il en reviendrait alors aux écoles d’offrir des programmes particuliers et de se distinguer sur le plan de leur pédagogie et de leur gestion (privée, coopérative ou communautaire, par exemple) pour attirer certains élèves plutôt que d’autres. Parents et enfants choisiront alors à quelle école remettre l’argent reçu du ministère de l’Éducation si l’enfant réussit les examens d’entrée.
Si l’enfant ne réussit pas ces examens d’entrée, que restera-t-il comme choix?
Pour ceux qui ne seront pas acceptés dans ces écoles, restera probablement un réseau d’écoles parapubliques qui les accepteront. Mais, ce ne sera pas nécessairement l’école près de chez eux, car elle pourrait désormais s’inscrire dans un modèle d’école à vocation particulière et sélectionner ses élèves elle aussi. Ce clientélisme, soulignons-le, appelle souvent une forme de privatisation à plus long terme des marchés les plus rentables et un délestage des autres. Suffit de regarder les transports. Dès que le Fédéral s’est retiré d’Air Canada, les corridors de service public ont été délaissés ou ont vu leur prix augmenter de façon disproportionnée au point qu’ils ont été abandonnés par la suite, faute de clients. On ne devrait jamais oublier que les mots ne sont pas innocents.
L’égalité...
Exit aussi l’égalité des chances, car l’enfant de parents qui ne valorisent pas l’école pourra passer à côté de son potentiel. C’est à l’école publique de faire que tous les enfants puissent réaliser leur plein potentiel, surtout aux dépens des conditions socioéconomiques qui pourraient les en empêcher. Et ce n’est pas en faisant du clientélisme; en ne les forçant pas à se dépasser; ou en normalisant les notes pour qu’ils ne connaissent pas l’échec (13) que les enfants réaliseront ce dont ils sont capables.
L’école ne doit pas les traumatiser ni les surprotéger, mais elle doit leur transmettre des valeurs humanistes tout en les préparant à vivre dans un monde où la compétition et l’injustice existent aussi. Ils doivent être outillés pour vivre dans ce monde à leur sortie de l’école. C’est le minimum souhaitable. Si, en plus, ils ont des outils pour leur donner le gout d’aller plus loin et de vouloir le changer, c’est que l’école aura fait son travail.
Les cellulaires et les tablettes à l’école
Dans les années 1970, quand je fréquentais le secondaire, il n’y avait pas de dictionnaires pour tous. Dans certaines classes, il n’y en avait même pas. Et, on était dans les belles années financières, avant l’austérité et les coupures. Imaginez aujourd’hui.
Maintenant, par contre, un Robert/Dixel mobile ou un Larousse pour cellulaire et tablette coute moins de 10$. Ce sont de bons outils qui fonctionnent même lorsqu’on n’est pas en ligne. Je le sais, car j’ai les deux sur mon téléphone. Pourquoi, alors, ne pas les permettre en classe?
Il faudra bien un jour commencer à enseigner aux jeunes qu’un cellulaire et une tablette ne sont pas que ludiques; ce sont aussi des outils pratiques et productifs.
Le vilain mot est lâché pour la gauche : productif ! C’est ne pas avoir lu Marx que de penser ainsi, car Marx n’en avait pas contre la productivité; il remettait bien plus en cause l’absence de redistribution. De plus, il était même pour la mondialisation. Sinon, on ne crée pas une Internationale ! (14)
On peut y mettre la Suite Office pour faire ses devoirs tout comme on peut y télécharger un livre pour lire et même des journaux, comme La Presse +, Le Devoir, USA today, et L’OBS (France) pour ne nommer que ceux-là. Ces outils ne servent pas qu’à des jeux et si l’école ne l’enseigne pas, qui va le faire? Surtout, plusieurs parents connaissent moins ces outils modernes que leurs enfants ou le leur offrent «pour qu’ils leur fichent la paix » (15). Si on ne veut pas donner cet enseignement et cet encadrement à l’école, qui va le faire?
Un livre, mais c’est quoi un livre?
Il faudrait peut-être aussi cesser de dire que l’on est dans une société du savoir si l’on pense encore qu’un livre ou un dictionnaire c’est du papier.
Un livre, c’est une suite de mots donnant un sens et racontant une histoire ou rapportant des faits selon le type littéraire ou documentaire utilisé. On peut ainsi parler de romans, d’essais, de livres de référence, etc. Ils peuvent être imprimés (papier), mais aussi électroniques, en ligne et même audio dans certains cas.
Un dictionnaire, c’est une base de données donnant le sens et les caractéristiques des mots. Tout comme les livres, ils peuvent être sur support papier, mais aussi sur une variété d’autres supports. Les dictionnaires d’Antidote en sont un exemple. Le grand dictionnaire terminologique (en ligne) de l’Office québécois de la langue française (16) en est un autre. Les applications comme le Larousse ou le Robert-Dixel d’autres exemples.
Non, un livre, un journal ou un dictionnaire, ce n’est pas du papier, mais de l’information ! Comme une boite de papier, ce n’est pas une boite de livres ! un livre, un journal ou un dictionnaire, c’est un contenu mis sur un support, que ce soit une puce, un site internet ou imprimé sur du papier. Voilà ce que c’est. Il faut se faire à l’idée tout comme on s’est déjà fait à l’idée qu’un téléphone, ça ne doit pas nécessairement être attaché à un fil.
La publicité
J’ai souvent remarqué des publicités sur les écoles de métiers de la CSDM (17) dans le métro par exemple, mais moins de l’école normale, ni de ses programmes spécialisés.
Inversement, les écoles privées peuvent faire des annoncesqui vantent leurs mérites et leurs services. On en reçoit même par le porte à porte. (18)
Question de loi, d’éthique ou de règlements peut-être, mais une recherche par mots-clés, avec « publicité » et « promotion », ne m’a pas permis de trouver d’articles signifiants sur le sujet dans la « Loi sur l’instruction publique » (19). Mais, ça ne veut pas dire que ce n’est pas inscrit ailleurs.
Conclusion
Voilà ce à quoi pourrait aider un sociologue : trouver de nouvelles pistes de réflexion pour une école plus ouverte et inclusive sur sa communauté.
Les autres Commissions scolaires pourraient aussi suivre si la CSDM se donnait la peine d’être une locomotive du changement et donnait de tels exemples. Certains reprochent à la CSDM d’être trop grosse. Mais, si, comme un joueur de football, elle se sert de son poids, de sa force et de sa vitesse pour ouvrir une brèche vers le changement et faire enfin entrer nos jeunes au XXIe siècle, elle aura certainement davantage d’appuis que de critiques ! Parfois, il faut foncer pour les bonnes raisons.
Notes
1. Linhart, Robert, 1981, L'établi, Paris : éditions de Minuit
2. Voir :
www.leseditionsdeminuit.fr/livre-L%E2%80%99%C3%89tabli%C2%A0-2172-1-1-0-1.html
3. C’est ce que la société veut transmettre aux générations qui suivent. Ce sont des choix sociopolitiques, parfois objet de combats idéologiques et de classes sociales. « L'éducation n'est pas neutre. » Je n’ai pu trouver si cette maxime appartient à quelqu’un, mais il me semble l’avoir assez souvent entendu pour la mettre entre guillemets.
4. Stéphane Baillargeon, Une bibliothèque sans livres, Le Devoir, 2 septembre 2014, www.ledevoir.com/culture/417335/une-bibliotheque-sans-livres
5. http://bibliomontreal.com/numerique/
6. Bibliothèque et Archives nationales du Québec : www.banq.qc.ca
7. Paradoxalement, j’avais écrit un texte en 1994, « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? », qui était paru dans « L'école montréalaise, bulletin de la CECM », 17 janvier 1994, p. 4.
8. Bibliothèques Montréal : http://bibliomontreal.com/
9. À ce sujet, voir :
- Communautaire, Le CECRG (encore et toujours !) menacé, in Le journal de Saint-Michel, 7 février 2018, p. 3
- Jessica Nadeau, Des centres d’éducation populaire dénoncent les menaces de la CSDM, Le Devoir, 25 janvier 2018 :
www.ledevoir.com/societe/education/518434/csdm-et-baux
- Carrefour d'éducation populaire de Pointe-Saint-Charles, 2 décembre 2016, Le ministre Proulx annonce 750 000 $ pour soutenir les centres d’éducation populaire : http://carrefourpop.org/le-ministre-proulx-annonce-750-000-pour-soutenir-les-centres-deducation-populaire/
- Carrefour d'éducation populaire de Pointe-Saint-Charles, La survie des centres d'éducation populaire (encore et toujours !) menacée, Janv. 18, 2018 : https://www.newswire.ca/fr/news-releases/la-survie-des-centres-deducation-populaire-encore-et-toujours-menacee-670009873.html
- Ce site internet - www.sauvonslescep.com - ne fonctionne plus.
10. J’en parlais dans mon texte « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? » déjà cité en note 7.
11. Au lieu de donner les services lui-même, le gouvernement, ses ministères et, peut-être un jour, le secteur parapublic, pourrait aller en appel d’offres pour voir offrir les services gouvernementaux par des entreprises privées qui auraient soumissionnées comme on le fait pour la construction d’un pont ou d’un hôpital. Au plus bas soumissionnaire le contrat.
12. Marco Fortier, Des « notes formidables » même pour les élèves qui échouent, Le Devoir, 16 février 2018 : www.ledevoir.com/societe/education/520378/des-notes-formidables-meme-pour-les-eleves-qui-echouent
13. À ce sujet, deux textes. D’abord, celui de Marco Fortier déjà cité en note 12. Ensuite, Josée Blanchette, Parents mous, enfants fous, profs à bout, Le Devoir, 6 septembre 2013 : www.ledevoir.com/opinion/chroniques/386727/parents-mous-enfants-fous-profs-a-bout
14. Il faut lire Attali, Jacques, 2005, Karl Marx ou l'esprit du monde, France : Fayard (Documents)
15. RÉPLIQUES (France Culture), Était-ce ou non mieux avant? 2018-01-20, 52:04 minutes. C'était mieux avant ou maintenant? Michel Serres s'entretient avec Alain Finkielkraut. Ma citation est tirée entre 33:59 et 34:01 minute de l’entretien entre ces deux intellectuels. Pour ma part, je suis abonné à ce Podcast. Voir : https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/etait-ce-ou-non-mieux-avant
16. Le grand dictionnaire terminologique est maintenant remplacé par la Vitrine linguistique : https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/
17. Les écoles de métiers, voir Écoles et centres sur https://www.cssdm.gouv.qc.ca/
18. J’avais conservé cette annonce reçue dans ma boite aux lettres en vue d’écrire sur l’usage de la tablette à l’école. Je ne me souviens plus si je l’avais reçu par le facteur, dans le Publisac ou par une autre forme de distribution en porte à porte. Peu importe. L’important c’est que j’ai finalement parlé de ce sujet – et bien plus encore – dans ce dossier que je ne prévoyais pas faire à l’époque. Mon lapin en a rogné les coins, ce qui fait que je l’ai un peu recadré pour publication.
19. I-13.3 - Loi sur l’instruction publique :
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Whumptober 17 : Shipwrecked
Naufragé, Star Wars
« Deux minutes avant votre intervention, Sénatrice », annonça Sabé.
Padmé hocha la tête. Depuis sa plate-forme flottant au centre de l'Assemblée, le sénateur Toyi Cho, qui avait succédé à Riyo Chuchi à la suite d'une élection contestée sur Pandora, éructait contre l'inconcevable privation de liberté que représentait, à l’en croire, la limitation de la vitesse des speeders à 280 km/h dans les mégapoles de classe 1, soit les villes de plus de 10 milliards d'habitants.
Padmé ouvrit une fenêtre sur son holotablette pour vérifier une information dans l'Encyclopédie galactique. Comme elle le soupçonnait, Pandora ne comptait aucune métropole concernée par cette loi : sa plus grosse agglomération regroupait en tout et pour tout 600 000 citadins. Elle ne manquerait pas de le souligner au début de la réponse qu'elle allait lui adresser en tant que rapporteuse de la loi…
Dans une minute trente.
Elle referma l'onglet pour revenir à la page d'actualités qu'elle était en train de parcourir.
Crash de croiseurs : la Force n'était pas avec eux !
Proclamait spirituellement la manchette d'un article en lettres grasses et clignotantes.
Deux vaisseaux de notre Grande armée se sont écrasés ce matin sur la planète Hoth, dont la surface reste gelée et inhospitalière durant plus de 95 % de son année solaire. L'un de ces appareils a été identifié comme le Négociateur, commandé par le général et maître Jedi Obi-Wan Kenobi. Les dommages causés par l'atterrissage forcé sont plus importants sur l'autre croiseur, qui n'a pas pu être identifié pour le moment. Interrogé sur le sujet, le Temple Jedi n'a pas souhaité répondre à nos questions.
Une holoreproduction illustrait le paragraphe, dans laquelle on distinguait confusément un amas de débris étalés sur de la neige salie. À l'arrière-plan, la masse noire d'un vaisseau républicain allongeait ses lignes triangulaires et l'on lisait, en effet, sur sa carène le nom du Négociateur.
Les doigts de Padmé tremblèrent en zoomant.
« Une minute, madame », décompta Sabé.
L'image n'était pas d'assez bonne qualité pour qu'elle puisse identifier les détails du croiseur en miettes. Comment savoir si c'était celui d'Anakin ? Elle fouilla néanmoins chaque pouce de la projection, à la recherche d'un indice, d'un reflet de sabre bleu, d'une promesse de survie.
Rien ne se révélait à elle.
Padmé rafraîchit la page, mais aucune information nouvelle ne vint apparaître dans le fil des dépêches. L'article continuait comme avant :
Les deux vaisseaux sortaient de l'hyperespace quand ils entrèrent en collision avec le champ de mines installé par les perfides alliés séparatistes du comte Dooku. D'après notre experte Iato Moran, un croiseur intergalactique vole à une vitesse moyenne de 17 000 km/h lorsqu'il pénètre dans les couches supérieures de l'atmosphère d'une planète. À cette allure, la collision des vaisseaux entre eux suffit seule à mettre leurs équipages dans un péril mortel.
Aucun signal en provenance des appareils n'a été capté jusqu'à présent.
25 h 14' 31'', indiquait l'horloge en haut de l'holo. À peine 30 secondes et Padmé commençerait son intervention. Il resterait ensuite encore trois heures de débats tempétueux avant la clôture de la soirée parlementaire. Le jour sur Coruscant comptait 29 heures, ce qui rendait chaque journée épuisante, mais celle-ci promettait d'être interminable.
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Bijoux tendance de la dernière période : Bracelet photo projection
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En Résume:
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QUELLE EST LA SIGNIFICATION DE LA ROBE ?
La toge avocat achat en ligne portée par le juge et l'avocat lors d'un procès sert à démontrer le respect de la procédure. Ainsi, la robe d'un juge est destinée à projeter le respect et l'autorité aux parties et à l'audience dans la salle d'audience.
C'est une manière symbolique de montrer que ce qui est discuté ou débattu dans la salle d'audience est de la plus haute importance.
De nos jours, toutes les personnes participant à une audience sont assises au même niveau. Les éléments qui différencient les juges, les magistrats et les avocats se trouvent précisément dans la robe qu'ils portent et la place qu'ils occupent dans la salle d'audience.
Les magistrats de la Cour suprême et les magistrats porteront, comme élément distinctif de leur fonction, un insigne sur le côté gauche de leur robe et, le cas échéant, une médaille de couleur or. Pour les juges, elle est de couleur argent. Les manches sont garnies de dentelle blanche pour les juges et de dentelle blanche et de manchettes pour les magistrats. Les membres du Conseil général du pouvoir judiciaire, dans les actes publics et solennels, portent des robes à volants sur fond noir, la médaille et les insignes du CGPJ et les décorations. Les robes des avocats ne comportent pas d'insignes distinctifs, à l'exception des armoiries brodées du barreau auquel ils appartiennent.
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Quelles marques de bijoux fantaisie porter pour les fêtes
Pour mettre en avant vos vêtements, quoi de mieux que d’utiliser des accessoires de mode ? Les bijoux et particulièrement les bijoux fantaisie sont des incontournables en matière d'accessoires ! Ces types de joyaux en plus d’être moins coûteux s’adaptent à toutes les tenues et à toutes les occasions. Ainsi, si vous désirez sortir de l’ordinaire et apporter une touche de créativité pour ces fêtes de fin d’année, voici quelques conseils qui pourront vous être utiles dans cette initiative. Shoppez chez des créateurs et marques de bijoux fantaisie. Bien qu’on ne puisse pas parler de pièces intemporelles avec des bijoux fantaisie, il est toujours agréable de posséder des accessoires de qualité qui durent dans le temps. Pour cette raison, nous vous recommandons de vous tourner vers des créateurs plutôt que vers les marques de fast fashion. Voici une liste de quelques créateurs qui proposent des collections de bijoux tendance. Lovely day bijoux Cette marque, créée en Haute-Savoie entre lac en montagnes permet aux femmes de libérer leur créativité et leur personnalité en s'exprimant avec des bijoux riches de symboles. Talisman porte chance ou alors pierre pour booster sa confiance en soi, lovely day propose des bijoux à base de laiton pour toutes les femmes. Little Boo Cette marque est dirigée par la créatrice Tiffany. Inspirée par le style iconique de sa grand mère, cette jeune femme, elle-même maman, s’est lancée dans la fabrication de bijoux fantaisie personnalisables. Sa créativité lui a permis de breveter certaines de ses créations originales comme les médailles “Memoria”. Fosseth Les bijoux fantaisie de la marque Fosseth sont fabriqués avec du cuir d’agneau et du laiton en or 24 carats. Ces différents bijoux sont conçus dans l’un des ateliers de bijoux de la ville de Paris. Les joyaux de cette marque sont uniques et originaux. Leur point commun est d’être colorés et graphiques. Emyline créations Emyline est une jeune Bordelaise qui fabrique des bijoux fantaisie en procédant au mélange des métaux. Ceux qu’elle utilise fréquemment sont l’argent et le laiton. Ainsi, elle peut mélanger ces deux métaux avec des plumes et du cuir pour faire ses joyaux fantaisie. Pour rappel, les bijoux d’Emyline sont conçus de façon manuelle avec souplesse. A lire également : Astuces pour porter avec style son bracelet manchette Les types de bijoux fantaisie à choisir pour les fêtes de fin d’année Si nous vous avons convaincu avec notre sélection de créateurs et que vous envisagiez de miser sur les bijoux fantaisie pour sublimer vos tenues durant les fêtes de fin d’année, vous avez le choix entre plusieurs modèles. Parmi les milliers de types de bijoux fantaisie, nous vous recommandons les suivants qui ont fait fureur pendant les défilés de la fashion week. Les bijoux XXL Les bijoux fantaisie XXL qui étaient délaissés depuis plusieurs années font leur grand retour parmi les tendances du moment. Optez pour un bracelet ou un collier XXL pour compléter vos tenues et faire la différence durant les fêtes. Vous pouvez les porter sur des tenues simples pour leur apporter un petit plus, ou alors associer un sautoir XXL sur un maxi décolleté pour les plus audacieuses. Toujours est-il que les bijoux XXL se marieront à merveille avec toutes vos tenues de fête. Le Collier court Opter pour un collier fantaisie court, aussi appelé ras de cou ou chocker, permettra de mettre en valeur votre port de tête. En fonction de votre morphologie vous pourrez varier les longueur de chaînes pour obtenir cet effet “ras du cou”. Si un collier court seul vous semble trop simpliste pour égayer vos tenues de fêtes, misez sur l’accumulation de colliers pour créer un effet wahou. Le mélange de métaux Bien qu’ils soient catégorisés comme fashion faux-pas par certain, les mélange de métaux s’imposent bel et bien parmi les tendances du moment de cette fin d’année. Association de deux couleurs comme l’or et l’argent ou même de 3 couleur avec l’or jaune, blanc et rose, il ne vous restera plus qu’à choisir les tons qui complimenteront votre petite robe de fêtes. Les bagues colorées Les bagues colorées ont fait leur come back en même temps que le retour des pièces fart des seventies. Laissez-vous tenter par les maxi bagues colorées vintage pour traduire votre personnalité de fashion addict. Vous pourrez également exprimer vos valeurs ou des symboles qui vous tiennent à cœur grâce à leurs couleurs ou leurs motifs. Si vous choisissez une bague colorée en blanc, cela signifie la pureté et la liberté d’esprit. Si la bague est colorée en rouge, cela désigne votre force et votre courage. Quant aux bagues de couleur verte, elles indiquent l’espoir et la confiance. La bague à pierre Petites ou grandes, colorées ou claires, les bagues ornées de pierre n’ont jamais quitté les accessoires tendance. En plus d’être des véritables pièces mode qui pourront s’accorder avec toutes vos tenues, les bagues en pierre peuvent également être utilisées en tant que talisman si vous croyez aux vertus de la lithothérapie. Read the full article
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Bijou africain de tradition Massai ::: Timeless Fineries
Bracelet africain multi-rangs aux couleurs et motifs ethniques Massai fait de perles de rocaille multicolores.
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Mode-palace : album mensuel des dernières créations parisiennes. No. 12, décembre 1901, Paris. Gravure coloriée no. 1. Toilettes de visite et de ville. Bibliothèque nationale de France
Première toilette, très habillée, composée d'une jupe en gros grain vert et d’un corsage-habit en soie brochée vert deux tons. La jupe est ornée, devant, de deux grands revers en velours, brodés or et vert. Le corsage, découpé en basques carrées devant, est orné d’un fichu en dentelle de Bruges. Les manches, à parements de velours vert, brodés or et argent, ont des manchettes en dentelle de Bruges. Col et ceinture en velours vert. Chapeau en velours vert, orné de rubans do satin vert et d'une touffe de chrysanthèmes variés.
First ensemble, very formal, consisting of a skirt in green grosgrain and a bodice-dress in two-tone green brocaded silk. The skirt is decorated with two large velvet lapels in the front, embroidered in gold and green. The bodice, cut into square basques in front, is decorated with a Bruges lace fichu. The sleeves, with green velvet facings, embroidered in gold and silver, have Bruges lace cuffs. Collar and belt in green velvet. Hat in green velvet, decorated with green satin ribbons and a tuft of varied chrysanthemums.
Métrages: gros grain, 8 mètres; soie brochée, 3 mètres; velours, 1m10; soie doublure, 11 mètres.
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Seconde toilette, en homespun marron clair. La jupe est ornée, dans le bas, d’un large biais de drap blanc appliqué de petits velours marron. Le boléro, à plastron arrondi, bordé de piqûres, est orné d’une pèlerine ondulée en drap blanc, appliquée de petits velours marron. Nœud de velours marron à ferrets d’or pour fermer le boléro; ce nœud est retenu par une boucle d'or à la haute ceinture de soie bleue. Manches droites froncées, avec poignets de drap blanc, appliquées de velours marron. Col et hausse-col en soie bleue. Chapeau en feutre marron, orné de plumes havane.
Second ensemble, in light brown homespun. The bottom of the skirt is decorated with a wide bias of white cloth applied with small brown velvet stripes. The bolero, with a rounded plastron, edged with stitching, is decorated with a wavy cape in white cloth, applied with small brown velvet stripes. Brown velvet bow with gold studs to close the bolero; this bow is held by a gold buckle at the high blue silk belt. Straight gathered sleeves, with white cloth cuffs, applied with brown velvet stripes. Blue silk collar and gorget. Brown felt hat, decorated with Havana feathers.
Métrages: homespun, 5 mètres; soie doublure, 11 mètres.
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A bonus costume plate for January!
A little something different to the usual fashion plate: a selection of children's-to-teen's costumes from Journal des Demoiselles, dating to January of 1888. It is signed P. Robin and P. Deferneville.
The four costumes featured in this plate are, left to right, "Parma Violet", referring to the flower, an "Old Guard", a "Charlatan" and a "Bouquetière" or flower-seller.
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GRAVURE DE TRAVESTISSEMENTS No. 4658 bis
VIOLETTE DE PARME. Sur une jupe en satin mauve, tout unie, est jetée une tunique de foulard émeraude, composée d'un lé plissé derrière et d'un tablier orné de bandes cachemire, drapées sur le côté et réunies par une touffe de violettes, tombant d'un ruban qui part de la ceinture. Corsage à pointe en satin mauve, avec gilet étroit en peluche bouton d'or; draperie de dentelle, allant d'une épaule à l'autre, retenue sous un bouquet de violettes; nœuds de satin mauve sur les épaules. Coiffure napolitaine en gaze blanche et petite touffe de violettes piquée dans les cheveux: bas de soie mauve; souliers de satin avec bouffettes de violettes.
VIEILLE GARDE. Costume en cachemire myrte et drap garance jupe plate devant, plissee à gros tuyaux derrière, et bordée d'une bande de drap; une bande de même largeur remonte sur les côtés. Habit de cachemire avec basques à double revers dont les deux pointes sont boutonnées ensemble; revers mousquetaire boutonné sur l'habit; gilet à deux pointes en drap garance; col de drap avec passements de cachemire; attentes posées en long sur l'épaule et boutonnées dans le haut; manche boutonnée avec parement de drap. Bonnet de police et guètres de drap.
CHARLATAN. Culotte en nankin, serrée au genou par un nœud de ruban. Habit bleu à longues basques avec poches couvertes. Gilet en satinette. Pompadour, grands revers à pointe aiguë; la manche de Thabit est ornée d'un parement pareil au gilet; grands boutons de métal fermés dans des petits brandebourgs. Col et manchettes en batiste. Bas rayés et souliers à boucles.
BOUQUETIÈRE. - Tunique courte très bouffante sur un jupon en tissu rayé. Casaquin parcil au jupon, décolleté et à dos coulissé à la taille; la basque repliée reste à plis vagues (voir la planche de patrons); manche demi-longue. Fichu croisé en linon bordé de dentelle. Tablier à bavette. Coiffe à passe plate très empesée, fond froncé sous un ruban avec gros nœud sur le dessus de la tête. Souliers à boucle avec nœud.
1888-01 JDD4658bis
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US Vogue January 1986
Tatjana Patitz wears a taupe wool jersey top with a cream jersey polo yoke, rolled up small on the body, tucked into taupe wool gabardine pants and held with a wide belt. By Oscar de la Renta. Hair, Suga of Suga Salon, NYC, makeup, Tyen of Paris. Accessories: Calvin Klein glasses. Cohen's Fashion Optical, earrings and cuff, Patricia von Musulin, watch Hermès, gloves, Aris Isotoner, hat, Patricia Underwood, shoes, Salvatore Ferragamo.
Tatjana Patitz porte un haut en jersey de laine taupe avec un empiècement polo en jersey crème, enroulé petit sur le corps, rentré dans un pantalon en gabardine de laine taupe et retenu par une large ceinture. Par Oscar de la Renta. Coiffure, Suga du Suga Salon, NYC, maquillage, Tyen de Paris. Accessoires : Lunettes Calvin Klein. Cohen's Fashion Optical, boucles d'oreilles et manchette, Patricia von Musulin, montre Hermès, gants, Aris Isotoner, chapeau, Patricia Underwood, chaussures, Salvatore Ferragamo.
Photo Irving Penn vogue archive
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Les Proverbes - Chapitre 3 Verset 1 à 35
Introduction
Sans vraiment s’en rendre compte, les êtres humains sont en quête du paradis perdu. Même si cela ne fait pas la manchette d’un journal, c’est notre préoccupation majeure. Nous recherchons tous le bonheur. Mais en quoi consiste-t-il ? Est-ce amasser beaucoup d’argent, avoir du succès en amour, gravir les échelons de l’échelle sociale, être toujours en vacances ? Qu’en est-il ?
Eh bien, le chapitre 3 du livre des Proverbes nous donne la recette du bonheur. Elle est simple : c’est écouter la Parole de Dieu, accepter ses réprimandes lui faire confiance et révérer l’Éternel.
* * *
Mon fils, n’oublie pas mes enseignements et que ton cœur retienne mes commandements, car ils rallongeront tes jours et ajouteront des années à la durée de ta vie et t’assureront le bonheur (Proverbes 3:1-2).
Le jeune homme a définitivement quitté le giron familial et s’est engagé dans la vie adulte. Alors qu’il est en contact avec les réalités quotidiennes qui souvent pent problème, Dame Sagesse va lui donner des conseils.
J’ai entendu parler d’un joaillier qui distribue un exemplaire du livre des Proverbes. Il espère ainsi que ses clients découvriront un joyau bien plus précieux que tous les bijoux : la Sagesse. Pour nous qui sommes sous le régime de la Nouvelle Alliance, celle-ci a été personnifiée en la personne de Jésus. L’apôtre Paul écrit :
Grâce à Dieu, vous êtes unis au Christ qui est devenu pour nous cette sagesse qui vient de Dieu (1Corinthiens 1:30).
Les 6 premières exhortations de ce chapitre se composent d’un avertissement suivi d’une promesse. C’est par ce procédé pédagogique que l’auteur encourage le jeune homme à obéir aux enseignements qu’il a reçus de ses parents et maîtres.
Le premier rappel : Que ton cœur retienne mes commandements, est beaucoup plus que le simple accomplissement d’un devoir religieux. C’est une dévotion, une consécration à la volonté de Dieu. Le psalmiste exprime la même idée, quand il dit :
Je garde ta parole tout au fond de mon cœur pour ne pas pécher contre toi (Psaume 119:11).
Ces paroles m’interpellent parce que je me sens très concerné et plutôt déficient.
Les hommes pieux de l’Ancien Testament avaient tous leur cœur orienté vers Dieu. Abraham obéissait sur-le-champ aux commandements de l’Éternel. Moïse était un exemple de consécration et du jeune prêtre Esdras, il est écrit :
Il avait appliqué son cœur à rechercher la loi de l’Éternel, et à la pratiquer (Esdras 7:10).
Dans l’Évangile, dans l’intimité de la Chambre Haute, quand Jésus a tenu son dernier discours, il a expliqué à ses disciples ce que retenir les commandements dans son cœur voulait dire. Il a dit :
Si quelqu’un m’aime, il obéira à ce que j’ai dit. Mon Père aussi l’aimera : nous viendrons tous deux à lui et nous établirons notre demeure chez lui (Jean 14:23).
Pour Dieu, mes rites religieux même ceux empreints de la plus grande piété ne présentent pas le moindre attrait. Ce qui l’intéresse, c’est la disposition de mon cœur à son égard.
Après la résurrection, le Seigneur a eu un entretien privé avec Pierre afin de régler un gros contentieux. Il aurait pu réprimander son apôtre avec perte et fracas pour l’avoir renié. Mais il a choisi la douceur, la voie du cœur. Jésus lui a tout d’abord demandé deux fois de suite : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Mais, au lieu de répondre : Oui, je t’aime, chaque fois Pierre a dit : Tu sais que j’ai de l’affection pour toi. Alors la troisième fois, Jésus a demandé : Simon, fils de Jonas, as-tu de l’affection pour moi ? Et à nouveau, Pierre a répondu : Tu sais que j’ai de l’affection pour toi (Jean 21:15-17).
Pierre n’a pas osé dire à Jésus qu’il l’aimait parce qu’il l’avait renié. Je n’aurais pas voulu être à sa place, car il a dû se sentir très à l’étroit dans ses sandales.
Ce qui compte pour Dieu, ce ne sont pas mes petits rites et mes devoirs religieux, mais l’orientation de mon cœur.
La mise en pratique des enseignements de la Sagesse entraîne deux bénédictions : d’une part, la santé et la vitalité du corps, et d’autre part, elle prolonge la durée de vie sur terre.
Dans l’Ancien Testament, une longue vie était considérée comme une bénédiction de Dieu, un signe de sa faveur et le fruit de la fidélité d’une personne à l’enseignement qu’elle avait reçu de ses parents et maîtres. Les Hébreux n’ont jamais fait de la sagesse une quête philosophique abstraite. Pour eux, c’était une certaine vision du monde avec l’Éternel à son centre et surtout une façon de vivre très pratique. La sagesse enseigne au jeune homme des concepts très terre-à-terre comme la soumission à l’autorité et l’obéissance à la Loi de Dieu.
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