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lilias42 · 3 days ago
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Vinland Saga et son traitement des personnages féminins : tentative d'analyse du cas d'Arnéis
Attention, billet qui spoile tout le manga jusqu'au tome 14 / saison 2 de l'anime sans vergogne. C'est normalement assez détaillé pour que tout le monde comprenne même sans avoir lu ou vu les chapitres mais, si vous ne voulez pas vous faire divulgacher l'histoire, je vous conseille de passer votre chemin.
Bon ! J'ai pas mal hésité avant de faire ce billet mais, son cas me gratte le crâne depuis que j'ai lu la conclusion de l'arc à la ferme et surtout le tome 13 alors, vu que j'ai un bureau des plaintes personnel avec mon blog, aller, autant en parler une bonne fois pour toute vu que je trouve que le traitement de ce personnage est... peut-être pas pourri et mal fait mais, surtout très frustrant et taché de grosses ficelles usés jusqu'à la corde avec pas mal de relent sexiste qui entache son personnage et cet arc, tout en détonnant à côté de la qualité de ceux des autres personnages (tous masculins), et je pense que ce serait bien d'en parler.
Par contre, attention, même si je m'apprête à critiquer une partie de son histoire, ce manga est excellent, même si tout n'est pas parfait. Vous voulez une excellente introduction à l'univers des norrois avec des représentations extrêmement solides de leur mode de vie matériel ? Foncez sur ce manga, le niveau de recherche et de détails fourré partout est juste dingue. On voie que l'auteur a fait ses recherches et même s'il y a l'air d'avoir des choses qui ont vieilli un peu, c'est surtout dans les premiers tomes (le manga a débuté en 2005). Là, ceux dont je vais parler (dernier chapitre du tome 8 jusqu'au tome 14) ont été écrit de 2010 à 2014 et c'est très correct, surtout qu'on a surtout des scènes de vie quotidienne qui sont très réalistes.
Bon, l'auteur a brodé sur les motivations des personnages comme pour le personnage de Knut qui veut "sauver les vikings" au sens chrétien du terme mais, étant donné qu'on a assez peu d'information sur sa personnalité (même si n'étant pas une spécialiste du vrai Knut le Grand, je ne peux pas décrire en détail tous les problèmes de son personnage vis à vis de la réalité historique alors, je n'en parlerait pas trop), c'était un peu un passage obligatoire pour les personnages ayant réellement existé qui apparaisse dans l'histoire mais dont on ne sait pas grand-chose. On a aussi des trucs plus foufous lors des combats comme Askeladd qui porte une cuirasse musclée romaine et qui débarque à un moment en toge mais, c'est justifié par son histoire où il se pense descendant du général romain Artorius qui serait le seul souverain légitime de son pays, le Pays de Galle, et de Grande-Bretagne et il est fasciné par le monde romain tout en détestant les norrois (la série reprend la vraie théorie que le roi Arthur était en réalité un général romain, comme la série Kamelott). On a aussi Thorkell le géant qui se bat avec des troncs d'arbre, un gars qui a une ouïe surdéveloppée, la troupe semi-légendaire des Jomsvikings (qui existe vraiment dans le manga) ont un uniforme alors que ça n'existe pas encore... mais ça reste soft et ça se rapproche de l'écriture d'une saga : les auteurs de ces récits font des scènes de vie quotidienne très réaliste étant donné qu'ils la connaissent très bien, c'est la leur après tout mais, quand il s'agit de voyage et de combat, on voie qu'ils brodent quand ils ne savent pas tout ou pour rendre l'histoire plus grandiose. Honnêtement, pour en avoir parlé avec un ami prof, ce ne serait pas aussi violent, on pourrait utiliser les planches de ce manga comme support dans un cours sur la vie quotidienne des norrois / normands.
Ce manga est excellent mais, il a mis la barre tellement haut que quand je le lis, j'ai des attentes plutôt élevé et là, il s'est pris les pieds dans le tapis, surtout que le cas d'Arnéis est assez commun à toutes les femmes dans ce manga et que comme toujours dans les séries historiques, même quand on essaye de faire réaliste, on retrouve les mêmes écueils qui tombent toujours sur le traitement des femmes qui est empreints de sexisme très actuel.
Je précise également que je n'en suis qu'au tome 14 et je n'ai pas vu l'anime (même s'il est également à la fin du tome 14 / début du tome 15). Je sais ce qui s'y passe grâce à ma meilleure amie qui m'en avait parlé, et elle m'a notamment parlé du sort d'Arnéis (même si elle ne m'avait pas parlé en détail des évènements du tome 12) avant que je ne lise cet arc alors, j'étais préparé à son sort mais, malgré tout, son traitement m'a quand même déçu. Je sais que la femme de Thorfinn arrivera dans les prochains tomes et elle sera bien plus forte mais, ça n'efface pas le traitement du reste des personnages féminins des tomes précédents. Ylva est un personnage extrêmement fort et intéressant mais, elle apparait peu et ça reste deux femmes sur toutes les autres de la série. D'accord, y en a pas beaucoup mais quand même.
Point de méthode :
Je vais essayer de citer le manga quand je peux alors, les citations seront entre guillemets ( "..." ), noté en italique avec le chapitre entre parenthèses classiques et quand je la modifie pour l'intégrer au texte, je soulignerait les changements en utilisant des crochets ( [...] ).
J'utiliserai également le terme de "norrois" pour décrire les peuples scandinaves du Danemark, de la Norvège et de la Suède en général. Le manga fait parfois la faute d'utiliser le terme "viking" pour désigner les norrois comme étant un peuple, alors que c'est un terme qui désigne un métier (c'est toute personne qui va en mer pour gagner sa vie, que ce soit par le commerce, l'exploration ou la guerre pêle-mêle). Il y a également le mot "normand" qui est bien utilisé en français mais, ça désigne souvent plus spécifiquement les habitants de la Normandie (colonie norroise) alors, le terme norrois me semble le plus juste.
Aussi, on parle de Vinland Saga, un manga très violent qui utilise sa violence au service d'un propos contre cette même violence extrême et dont la conclusion qu'il tire que plutôt que de s'entretuer tout le temps, vous feriez mieux de prendre votre bèche, cultiver votre champ et vivre heureux et tranquille plutôt que d'aller mourir bêtement pour un honneur bafoué ou par cupidité mais, il reste très violent quand même. Alors, liste d'avertissement / trigger warning : violence physique extrême, violence sexuelle extrême, viol, menace de viol, esclavage, esclavage sexuel, enlèvement, sexisme, mépris de classe avec des libres qui méprises les esclaves et les affranchis, humains considéré comme des objets par d'autres humains, sévisse physique, mort en général, mort de figurant, mort de personnage principal, représentation de folie, représentation de la guerre, massacre, mise à mort.
Je crois qu'on a tout, on peut y aller, suite sous la coupe :
Donc, pour commencer, qui est Arnéis ? Et bien, c'est elle quand on la rencontre :
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Quand on la rencontre à la fin du tome 8 (chapitre 56), c'est via le regard d'Einar, esclave à peine acheté par le maitre de la ferme Ketil qui va travailler avec Thorfinn également esclave et deutéragoniste de cet arc qui permet de servir de point de vue frais et de justifier les explications qu'on donne aux lecteurs : Einar est un anglais qui a été vendu au Danemark alors, il connait mal la société norroise (même s'il parle leur langue car, il y avait beaucoup de norrois dans son village) alors, on lui explique pour expliquer au lecteur au passage.
Quand il la voie pour la première fois, Arnéis est dans une charrette derrière le maitre et même s'il a haït tout ce qui lui est arrivé depuis qu'il est à la ferme de Ketil car il est méprisé pour son statut d'esclave et par les valets de ferme qui leur volent leur nourriture (bref, réaction normale, surtout qu'il a toujours été libre), dès qu'il la voie, il déclare qu'en fait, "cet endroit [lui] plait beaucoup" (chapitre 56). Elle a rien dit, on ne sait rien d'elle, même pas son prénom, il l'a juste vu et il a été ébloui par sa beauté. Dès le départ, le personnage d'Arnéis est défini par sa beauté physique, au point qu'elle peut rendre agréable un endroit par sa simple présence.
On commence à en apprendre plus dans le tome 9 au chapitre 58. On est toujours du point de vue d'Einar qui est tout gêné en sa présence et qui a un béguin évident pour elle alors qu'il discute avec elle autour du puits le matin. Cependant, il pense qu'elle est la "jeune maitresse" (chapitre 58) et vu que Ketil, le très riche maitre de ferme qui possède Thorfinn et Einar, est un homme d'âge mûr (voir l'image ci-dessous et Einar le décrit comme un "vieil homme" dans le chapitre 55), qu'il la balade dans une charrette derrière lui, qu'elle est bien habillée, propre et semble bien nourrie contrairement aux autres esclaves qu'on a vu jusqu'à présent, et le manga ayant présenté Ketil comme un homme bon et raisonnable depuis qu'on l'a introduit (même s'il achète des esclaves en vérifiant l'état de leurs dents comme pour les chevaux, il a les valeurs et le mode de fonctionnement de son temps, et on peut souligner qu'il les traite bien tout en promettant la liberté à Thorfinn et Einar quand ils auront fini de défricher une forêt et de la transformer en champs, même si c'est une stratégie commerciale évidente : s'ils sont motivés pour gagner leur liberté, ils travailleront mieux, technique vieille comme le IVe siècle de notre ère), on peut légitimement penser qu'Arnéis est sa fille, à la manière d'Einar qui le pense également.
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Sauf que non, elle apprend à Einar qu'elle n'est pas sa fille. Pour la citer, toujours au chapitre 58 : "Je suis une esclave, tout comme toi. Je suis la suivante personnelle du maître." ce qu'elle dit avec un air sombre alors qu'elle avait des expressions plutôt lumineuses dans tout le reste du chapitre.
On saute le reste du chapitre vu que ça ne sert pas à grand-chose pour son histoire, à part à introduire / rappeler que quand on est esclave, un maitre peut vous tuer n'importe quand (même si la menace plane sur Thorfinn et Einar à ce moment-là), à renforcer le fait qu'Arnéis est un personnage très positif et gentil car, dès que les milicens emmènent les deux esclaves qu'elle connait à peine (Einar venant d'arriver et Thorfinn étant trop enfoncé dans sa dépression pour parler à qui que ce soit) elle fonce chercher Patel, l'affranchi en charge des esclaves du domaine. Ce dernier déclare même qu' "elle a couru les champs pendant un moment pour [le] prévenir" (chapitre 60), pour qu'il vienne les tirer de ce bourbier, ainsi qu'à introduire un des thèmes de cet arc autour de la vie et comment rebondir après qu'on ait tout perdu : Einar a tout perdu et s'accroche à l'idée de redevenir libre un jour tout en ne se laissant pas faire et en rejetant son rang d'esclave en gardant sa volonté, Thorfinn a perdu sa motivation à vivre (venger son père en tuant lui-même son assassin Askeladd qu'il n'a pas pu tuer) alors, il est devenu complètement apathique vu qu'il a perdu son envie de vivre tout en se laissant porter par les décisions des autres, subit ce qui lui arrive sans se plaindre même si c'est injuste ou met sa vie en danger (même si on voie aussi que malgré tout, comme le dirait le chef des milicien, Serpent, "[son] corps [lui] dit qu'il veut vivre" au chapitre 59 car il esquive par réflexe un coup qu'il identifie comme vraiment dangereux) tout en devant apprendre à vivre comme un homme ordinaire alors qu'il a vécu comme un guerrier depuis qu'il a 6 ans (le labeur mis dans le travail aux champs est très important dans cet arc, Einar dit même à la fin de l'arc à Knut que s'il créait lui-même un champ de ses propres mains comme eux l'ont fait, "[il] sentirai[t] au plus profond de [lui] à quel point c'est mal de voler le bien des autres" au chapitre 97, même si ce n'est pas très important pour l'arc d'Arnéis), et pour Arnéis, on le saura plus tard mais, elle est également dans ce trio, même si on ne le sait pas encore.
On revoit Arnéis dans le chapitre 66 où on voie où elle et Einar sont assez proche, tout en étant celle qui rappelle à Einar que normalement, on ne doit rien aux esclaves en échange de leur travail (ce qui permet de souligner qu'un autre personnage, Sverker, le père de Ketil, présenté comme très bougon et grincheux est en fait un vrai personnage positif, ce qui le mettra en opposition avec son fils Ketil qui est un personnage positif en apparence mais, est une vraie ordure dans le fond). Donc, un personnage gentil mais, très terre à terre et réaliste avec leur situation, on note pour plus tard.
On introduit aussi le troisième personnage féminin de cet arc (Arnéis est la première femme introduit dans cet arc, et la deuxième est une fille de fermier avec qui le fils cadet bouffon de Ketil, Ormar, couche afin de pouvoir devenir sa femme en lui faisant un gosse et améliorer la vie de sa famille en rentrant dans la famille du maitre vu qu'ils ont des dettes envers lui, même si elle est ultra secondaire et n'apparait que dans littéralement 2 chapitres), la femme officiel de maitre Ketil, qui n'a pas de nom mais, un visage... mais encore, y a aussi une douille.
Bon, déjà, faisons un petit point quantitatif : si on a eu une demi-douzaine de personnage masculins présent dans l'arc (Thorfinn, Einar, le Serpent, Ketil, Patel, maitre Sverker, Ormar, les hommes de serpent, en particulier Renard et Blaireau, et on sait que Ormar a un frère ainé, Thorgeir, qui aura son importance dans la suite, un autre personnage masculin important sera introduit plus tard, et les personnage de Knut, Leif et Floki qui reviennent de l'arc précédent), on est à max 3 personnages féminins, avec la soeur de Knut Estrith qui complètera le cast féminins de cet arc au chapitre 72 et aura un rôle très mineur. Si je compte les personnages féminins de l'arc précédent (la soeur de Thorfinn Ylva ; leur mère Helga ; la mère d'Askeladd Lydia ; une esclave de l'oncle d'Askeladd du nom d'Hordaland [je met la traduction anglaise de son nom, j'ai prêté mon tome 1 et je ne peux pas vérifier directement pour l'instant] qui était une noble qui a fini esclave après la défaire de son père ; une jeune fille sans nom victime d'un raid et seul survivante ; la femme d'âge mûre qui recueille et soigne Thorfinn blessé tout en projetant son fils mort sur lui, sans nom aussi, qui a certes un caractère fort et affirmé mais se fait tuer tout de suite dans un raid ; et sa fille sans nom également qui a également du caractère pour le seul chapitre où elles apparaissent et se fait surement tuer aussi), on arrive péniblement à autant de personnages féminins avec un rôle plus ou moins important dans 14 tomes que de personnages masculins dans ce seul arc de l'esclavage qui nous intéresse, et plus de la moitié n'a pas de nom ou n'apparait que dans quelques chapitres par-ci par-là avant de disparaitre, et elles servent surtout de motivation ou de dispositif d'intrigue. Elles sont également en général la voix des civils et celles étant contre la violence des hommes car, c'est les premières à se faire détruire par la violence masculine, choses relativement réaliste vu que dans tout conflit à travers l'histoire, les premières victimes sont les femmes.
Hordaland sert surtout à mettre en place des points relativement important de la société norroise vu qu'elle n'apparait qu'au chapitre 2, le futur propos sur la liberté et le futur voyage vers le Vinland pour créer un pays sans esclave pour tout ceux voulant fuir la guerre, tout en montrant le sort injuste des civils qui finissent asservis à cause des guerres avant de disparaitre complètement. Les trois femmes sans nom de l'arc précédent (que je vais appeler l'arc de la vengeance vu que c'est le thème de cet arc) ne servent que dans un ou deux chapitres avant d'être tué, avec la mère et la fille qui pourraient être une porte de sortie de la violence pour Thorfinn mais qui choisit de continuer le plan d'Askeladd même s'il voulait qu'elles s'enfuient vu qu'il s'est attaché à elle, et même s'il y a une survivante dans le trio, elle sert surtout à montrer l'horreur des raids du points de vue des civils. Dans l'arc de l'esclavage, la copine d'Ormar sert surtout à montrer que tout le monde le prend pour un idiot (ce qui est le cas avant qu'il ne murisse, il est complètement stupide et vaniteux, il ne pense qu'à se battre et méprise le travail aux champs car il trouve que ce n'est pas un travail digne d'un norrois comme lui) puis à lui montrer la vraie horreur du champ de bataille à la fin de l'arc vu qu'au chapitre 94, après la bataille contre Knut pour voler les terres de Ketil, son père s'est fait trancher les deux bras et même si Ormar lui a mal parlé, elle continue de s'en faire pour lui vu que c'est le jeune maitre des terres que sa famille cultive.
Côté personnage nommées et vraiment importantes (pour le niveau des personnages féminins de cette histoire) : La mère d'Askeladd Lydia est surtout une ombre dans le fond (on voie toujours son visage dans l'ombre ou déformer par la folie) pour ancrer Askeladd dans le décor gallois, introduire l'histoire d'Artorius qui servira à la fin de l'arc, et elle est devenu folle après avoir été rejeté par le père de son fils dont elle était la maitresse, ce qui a poussé son fils à s'occuper d'elle dès son plus jeune âge et développe sa haine des norrois, vu que son père les a abandonnés, tout en voulant protéger le Pays de Galles natal de sa mère des invasions norrois.
La mère de Thorfinn, Helga, est le stéréotype de la mère et de l'épouse parfaite : calme, patiente, belle, de bonne famille, offerte en mariage à Thors en récompense pour ses faits d'arme par son père, suivant son mari jusqu'à littéralement le bout du monde, contre la violence (de mémoire, son oncle Thorkell lui reproche d'avoir trop influencé son mari à ce sujet). Elle se met en colère qu'une seule fois quand son mari Thors refuse de nommer leur fille en prétextant qu'il n'a pas le temps car, il doit retourner au combat, et Thors dit lui-même qu' "en 15 ans de vie commune, c'est la seule et unique fois qu'Helga s'est mise en colère" (chapitre 10) alors qu'elle ressort d'un accouchement difficile. Elle sert ensuite de motivation à Thors avec sa fille nouvellement née pour qu'il change son point de vue sur la guerre car, à partir du moment où Ylva est née et qu'il s'est attaché à elle en lui donnant un nom, il a commencé "à avoir peur de la guerre" (chapitre 10) et que c'est pour ça qu'il a "fui" son ancien groupe pour aller se cacher en Islande afin d'élever tranquillement sa famille.
Enfin, leur fille Ylva est la plus caractérielle de toutes les femmes de ce manga avec un caractère bien trempé, très fort et qui a les raisonnements raisonnables dans la famille, tout en contrant les pensées plus idéalistes pour l'époque de son père avec des arguments qui tiennent dans son contexte historique (elle demande par exemple dans le tome 1 [désolé, je n'ai pas le chapitre vu que je n'ai pas mon tome à la maison, je fais tout de tête ici --'] pourquoi ils n'achètent pas un esclave comme leur voisin pour les aider à la maison car ça fait beaucoup à supporter pour une famille de 3 adultes [bien qu'on dirait que l'idée d'embaucher quelqu'un ne lui vient pas à l'idée, même s'ils font partie des riches de son village d'après les annexes des premiers tomes], et elle est furieuse contre son père quand il échange la liberté d'un esclave mourant contre une grosse partie de leurs moutons [et donc appauvri leur famille car c'est sûr que l'esclave va mourir] à son maitre véreux qui le maltraitait car, il pense que tous les hommes devraient être libre, contrairement à sa fille qui pense surtout à leurs finances), ce qui permet d'avoir les pensées d'un personnage moyen de l'époque vu qu'elle est montré comme très rationnelle. Comme dit précédemment, elle est également la motivation pour Thors pour devenir pacifique.
Ylva et Helga sont également les deux personnages raisonnables à l'annonce de la guerre en plus de Thors car, elles sont les seules du village à ne pas se réjouir, ce qui est justifié dans le texte qu'elles connaissent le coup de la guerre contrairement aux autres habitants de leur village qui a vécu isolé du monde et des gros conflits. Elles disparaissent toute les deux de la série passé le tome 2, sauf pour un interlude à la fin du tome 4 où on voie Ylva s'occuper de tout à la maison sans leurs hommes vu que sa mère a été couché par le chagrin d'avoir perdu son mari et son fils, et chasser la baleine (ce à quoi Helga réagit en disant "Mais tu es une fille ?!" pour souligner que ce n'est pas habituel d'avoir des femmes allant chasser, alors qu'on emmenait des femmes à la chasse aux phoques car ça portait chances) tout en ne s'arrêtant jamais pour ne pas penser au chagrin d'avoir perdu son père et son petit frère, et le flashback expliquant les origines de Thors du tome 6 (chapitre 39 et 40) jusqu'au début du l'arc de l'expédition à l'Ouest à la fin du tome 14, au chapitre 100 où on voie qu'Ylva s'est mariée (elle en parlait déjà dans l'Interlude pour avoir plus d'aide à la maison et pour des raisons économiques) et a conservé son caractère bien trempée. Enfin bon, c'est pas des personnages très important aussi. Elles constituent surtout la famille que Thorfinn a abandonné en préférant poursuivre les assassins de son père puis en ne rentrant pas en Islande quand il en a eu l'occasion dans l'arc de la vengeance et ses regrets.
En fait, le premier personnage féminin important qui apparait dans plusieurs chapitres d'un même tome, c'est Arnéis. Quasi 9 tomes avant qu'on ait un vrai personnage féminin récurrent... et encore, au début, elle sert surtout d'intérêt amoureux pour Einar. Mais pour la femme de Ketil, c'est encore un autre niveau vu que j'ai l'impression qu'elle sert surtout à être en opposition avec Arnéis étant donné que sa première apparition et action au chapitre 66, c'est ça :
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(désolé pour la double page en anglais, c'est plus pratique pour moi de prendre des images déjà présente sur internet que les perdre directement sur mes tomes pour des raisons de netteté)
Déjà, physiquement, elle est à l'opposé même d'Arnéis : vieille (si elle a le même âge que Ketil, c'est censée être une vieille femme), sèche, ayant surement perdu sa beauté contrairement à Arnéis qui est encore jeune et belle (dans un futur chapitre, le chapitre 80 après une ellipse de 3 ans dans l'arc, le mari d'origine d'Arnéis la décrit comme ayant "un peu maigri" mais étant "encore plus belle qu'avant" et même s'il est complètement fou, le dessin ne fait pas penser le contraire). Ensuite, on a aussi son attitude : à ce stade, même si on s'en doute un peu (et que cette double page sème quelques indices avec sa phrase "Peuh... un esclave est bien ce qui convient à une esclave. Qui se ressemble, s'assemble comme on dit"), on ne sait pas encore qu'Arnéis est la maitresse de Ketil (ou plutôt que Ketil l'utilise comme esclave sexuel) alors, le comportement de sa femme semble assez injuste envers elle, elle a juste pris deux minutes pour se laver le visage et discuter avec Einar, pas la peine de la frapper et de l'injurier comme ça, même si on peut se dire que ça sert à montrer toute l'injustice de la condition des esclaves.
Après tout, au départ, tous les esclaves qu'on a vu était maltraité par leur maitre (Hordaland était frappé par son maitre car elle était maladroite, l'esclave sauvé par Thors avait été maltraité à coup de chaine et avait perdu tout gout à la vie, Lydia est devenue folle après avoir été abandonné par son maitre et amant, les miliciens ont attrapé Thorfinn et Einar pour qu'Ormar devienne un homme en les tuant...) mais jusqu'à présent, ils ont toujours été condamné par l'histoire et soit vu comme des monstres (le maitre frappant son esclave avec des chaines est décrit comme immonde, même s'il s'en tire à bon compte, et le père d'Askeladd est montré comme un homme froid qui a mérité de se faire tuer par son fils illégitime qui va rafler tout son héritage pour lui en poussant les fils légitimes à s'entretuer grâce à sa ruse), soit comme étant pathétique (l'oncle d'Askeladd est décrit comme un idiot avare qui maltraite l'esclave dans lequel il a investi) ou se sont pris un poing dans la figure (Serpent engueule ses hommes et leur jure qu'ils le paieront cher s'ils recommencent à torturer et intimider des esclaves), et Ketil est montré comme quelqu'un qui traite bien ses esclaves (dans le chapitre 71, il prend même leurs défenses contre ses valets de ferme libre, même si c'est grâce à l'enquête de Patel qui a fait tout le boulot pour lui s'il aide, alors qu'il n'a pas levé le petit doigt plus tôt, ce qui fait partie de son personnage de lâche) alors, voir sa femme être aussi mauvaise avec Arnéis, ça fait bizarre, surtout qu'on ne sait rien de son personnage à part qu'elle est le stéréotype de la femme acariâtre qui est détestable (on ne sait pas par exemple si elle a toujours été acariâtre, si elle ne l'est qu'avec Arnéis par jalousie, ou si elle est devenue comme ça en vieillissant, même si on verra au chapitre 94 qu'elle est mauvaise avec tout ceux sous ses ordres, même le Serpent). Même si on sait qu'Arnéis est la maitresse de Ketil, en tant que spectateur contemporain, on sait qu'elle n'a pas le choix, on verra dans le chapitre suivant qu'elle ne l'est pas volontairement et même si on comprend que c'est difficile à supporter d'être cocufiée avec une femme assez jeune pour être sa propre fille, le comportement de la femme de Ketil semble encore plus injuste que personne du saint personne ne le condamne ouvertement et que tout le monde la laisse faire, surtout qu'elle disparait pendant un moment du manga. C'est juste un dispositif d'intrigue, pas un personnage.
On revoie Arnéis dans le chapitre suivant où Ketil se confie à elle après avoir dû punir deux gamins qui ont volé ses réserves, ce qui est normalement puni par des coups de bâton, même si le frère ainé prend tout pour protéger sa soeur. Etant donné qu'ils sont très jeunes et qu'ils volaient car, leur père a disparu et que leur mère est malade, Ketil voulait leur faire rembourser leur vol par leur travail (là où son fils Thorgeir voulait les faire rembourser en leur coupant un bras, chose complètement abusé, même pour l'époque, pas rentable pour deux sous vu qu'ils ne pourront plus travailler en étant manchot mais, qui colle avec la personnalité hyperviolente de Thorgeir qui est juste assoiffé de sang et de guerre, c'est le pire de la société norroise réuni en un seul personnage) mais, Patel (affranchi, personnage positif) et Serpent (mercenaire exilé pour faute grave, personnage gris moralement à tendance positive pour l'instant) font remarquer que c'est bien trop cruel, mais déclarent malgré tout que la punition normale pour un vol, c'est 10 coups de bâtons chacun, tant pis pour l'âge. Bon, je ne vais pas rentrer dans le détail de la différence entre la loi écrite et la loi appliqué, la politique judiciaire et d'application des peines, les punitions corporelles médiévales... j'en ai pas les compétences et les historiens du droit sont des anges de patience pour arriver à démêler des mille-feuilles législatifs pareils mais, si Patel dit que c'est la punition normal, c'est que c'est le cas, même si on est tous d'accord pour dire que c'est une punition trop cruelle, surtout s'ils vont déjà devoir rembourser leur vol en travaillant pour Ketil pendant des années. De plus, ces deux-là normalement, ils ne pèsent rien face à Ketil : Patel est un affranchi au ban de la société méprisé de tous pour être un affranchi, Serpent est un mercenaire employé par Ketil, et même Thorgeir devrait s'incliner devant la volonté de son père qui reste le patriarche de leur famille. Normalement, c'est le maitre du domaine qui doit décider du sort des délinquants mais, Ketil manque d'autorité et n'arrive pas à imposer sa volonté à ces deux subordonnés, alors qu'il est contre les châtiments corporels et qu'il le fait lui-même car, si c'est Thorgeir qui frappe les gosses, il va juste les tuer.
Après avoir battu le gamin qui a pris les 20 coups pour épargner sa soeur (j'en ai pas parlé plus tôt car, elle est juste une excuse pour rendre son frère plus héroïque car, il protège sa faible petite soeur et elle est quasi une figurante sans dialogue à part pour dire "Grand frère"), il va pleurer entre les cuisses d'Arnéis (littéralement, la mise en scène où ils sont tous les deux nus sous-entends clairement qu'ils ont eu des relations sexuels tous les deux). C'est là qu'on apprend que le surnom qu'on lui donne "Poing de Fer" qui aurait tué un ours seul est un mensonge (on apprend dans le chapitre 90 qu'il a volé sa réputation à un autre guerrier de son âge qui porte le même nom que lui) afin de se faire respecter car, les norrois ne respectent que la force guerrière mais, qu'en réalité, il est terrifié par la violence et la guerre. Pour l'instant, c'est pas illogique vu le reste de l'histoire, ce n'est pas un mauvais comportement d'avoir peur de la guerre : tous les personnages positifs réellement positif sont contre, et se mettre à vouloir la violence et utilisé la violence est montré comme une faillite morale avec Knut. Normalement, quelqu'un de bien dans cette histoire n'aime pas la violence, c'est un fait établi. De plus, Arnéis dit dans ce chapitre 67 qu' "être bon ne peut pas être une mauvaise chose. Je connais votre souffrance" et même si c'est évident qu'elle le dit surtout parce que pas le choix et qu'elle sert de réconfort à Ketil, on voie aussi que Ketil cherche surtout quelqu'un qui comprend son dégout de la violence.
Cependant, entre ça, une discussion avec Sverker plus tôt où Sverker (le vrai perso positif de la famille) le met en garde contre le fait d'avoir trop de terre pour s'en occuper et les défendre soi-même là où en réalité, Ketil n'est pas un bon guerrier qui peut défendre ses terres et achète la paix en donnant un énorme tribut au roi Harald, et où il dit que trop de richesse qui corromps vu qu'on en veut toujours plus, ça commence à faire beaucoup et on peut légitimement commencer à penser que si Ketil ne tient peut-être pas les gens par la violence, il les tient par l'argent. Sverker dit même "Plus on possède de richesses, plus on craint de les perdre. Pour apaiser ses craintes, on dépense de l'argent et on cherche à en gagner plus. Mon idiot de fils ne comprend pas la vanité de tout ceci." au chapitre 65, et vous avez le résumé de la mentalité et de l'arc de Ketil qui est une déconstruction de l'archétype du "bon propriétaire d'esclave" (pour citer ce message Reddit que j'ai lu après avoir écrit cet article et même si je ne suis pas d'accord avec quelques points mineurs, c'est un excellent post pour mieux cerner le personnage de Ketil). Donc, déjà, on sent que ça va mal se passer avec Arnéis vu qu'elle est complètement englué et sous le contrôle de Ketil qui malgré tout, la considère surtout comme sa propriété, même si ce n'est pas encore mis trop en avant comparé à la fin de l'arc mais bon, quand t'utilise quelqu'un comme esclave sexuel, voilà quoi.
Au chapitre 69, on ne voie pas vraiment Arnéis mais, Einar parle d'elle et c'est à ce moment qu'on apprend qu'elle ne sera jamais libérée malgré tout son travail car, elle est la favorite du maitre alors, il vaudra la garder avec lui à jamais et c'est par Einar qu'on apprend qu' "elle a l'air d'avoir renoncé à la liberté", ce qui complète le triptyque des réactions quand on perd tout : Arnéis est devenue esclave, on apprend plus tard qu'elle a tout perdu, et elle a renoncé à tout espoir d'être libre car, elle sait qu'elle ne sera libérée et se raccroche au peu qu'elle arrive à encore avoir... et même si c'est Arnéis qui nous racontera sa propre histoire plus tard, c'est un personnage masculin qui parle de son propre ressenti. Du côté d'Arnéis, on a juste des expressions de visage sombre mais, on est jamais de son point de vue, on a jamais ses pensées, c'est toujours les personnages masculins qui parlent à sa place sans jamais lui laisser la parole, alors qu'on a eu le point de vue d'Ormar par exemple, qui est un personnage plus secondaire qu'elle, qui apparait bien moins, là où Arnéis est pratiquement un personnage principale.
Le tome 11 reprend après une ellipse de 3 ans et rien à changer pour Arnéis, elle est toujours aussi gentille avec tout le monde, est toujours la maitresse de Ketil et aucun espoir de devenir libre, même si la femme de Ketil l'envoie s'occuper de Sverker qui ne peut plus s'occuper de lui-même à cause de son grand âge.
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On ne la voie pas plus du tome 11 qui est un tome de set-up qui met en place tous les malheurs qui vont arriver : Ketil tente de gagner les faveurs de Knut, nouveau roi du Danemark après qu'il ait empoisonné son frère Harald par soif de pouvoir, mais Knut veut surtout réquisitionner ses terres car il a besoin d'argent pour contrôler par la force le Danelaw (nom norrois de l'Angleterre) et donc, il les piège en poussant Ormar (le fils idiot qui veut devenir un guerrier pour la gloire mais qui ne sait pas se battre) à assassiner un de ses hommes et son frère Thorgeir tue plusieurs soldats à lui tout seul, ce qui pousse Ketil à fuir avec ces deux fils tout en sachant que Knut va attaquer sa ferme. De plus, on a aussi un chapitre où un esclave devenu complètement fou à cause des mauvais traitements de son maitre tue toute la famille de son maitre, puis brûle sa maison une fois que tous les hommes adultes de la famille son mort en disant juste "ça fait si longtemps... en route... je dois aller les chercher..." (chapitre 74). Tout se résoudra dans le tome 12 et 13.
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On découvre dans le tome 12 que cet esclave est en réalité le mari d'Arnéis, Gardar, qui veut la récupérer avec leur fils pour qu'ils puissent de nouveau vivre libre tous les trois malgré tout ce qui s'est passé (ce qu'exprime la couverture pile au-dessus). Elle hésite un peu à le suivre dans le chapitre 80 mais, il est finalement arrêté par le Serpent car, la tête de Gardar est mise à prix (il a quand même tué 4 personnes et un des hommes de serpent) mais, il agit comme s'il était complètement fou (ce qui est le cas) et Arnéis va ensuite se cacher en se bouchant les oreilles pour ne pas l'entendre alors qu'il hurle son nom, avec aucun espoir qu'il soit libéré vu qu'il a tué 4 personnes libres, un des hommes de Serpent, veut tuer le maitre Ketil (il a fait une crise de folie quand il pensait que le Serpent était Ketil alors qu'il sait que Ketil est bien plus vieux) et enlever Arnéis (résumé de ses crimes au chapitre 81).
Et là... j'avoue que je comprends un peu pourquoi les personnages de Thorfinn, Einar (et même Sverker plus tard) veulent libérer Gardar, du moins en théorie. Selon eux et leur point de vue, le seul moyen pour eux qu'Arnéis soit libre (étant donné que Ketil ne la libérera jamais), ce serait en s'enfuyant avec un homme aussi fort que lui qui est en plus son ancien mari. Une fois loin du Danemark (genre s'il retourne en Suède dont ils sont originaires), se serait très difficile pour Ketil de les retrouver (même si bon, même après que tout le monde croyait Thors mort et qu'il a même été enterré, les Jomsvikings sont arrivés à le retrouver on ne sait comment en Islande alors qu'il en a pas bouger depuis plus de dix ans alors, vu ce qu'on verra de Ketil ensuite et toute son obsession pour Arnéis, il serait bien capable de le faire), bien trop cher aussi, surtout que le maitre est absent pour le moment et que c'est le Danemark et la Suède du XIe siècle, c'est encore très boisé et c'est très difficile de pister quelqu'un ou de rechercher des gens, surtout que c'est très difficile de diffuser des portraits des personnes rechercher. Sur le papier, leur chemin de pensée est logique vu qu'il n'y a aucune chance qu'Arnéis soit libérée selon tous les personnages.
Mais d'un autre côté, il est évident que le type est complètement fou et dangereux. Même si c'est son mari et qu'il semble à peu près lucide avec Arnéis, il est persuadé que son fils est encore en vie alors qu'il sait que leur village a été pillé, il oublie qu'on le poursuit quand il la voie... ouais, même si c'est la seule solution à leurs yeux (qu'elle soit sauvée par son mari), ça fait un peu gros, surtout que tout le monde sauf Serpent est pour le laisser filer avec Arnéis : Einar, ça se comprends, il est amoureux d'Arnéis depuis 3 ans et veut qu'elle soit heureuse, même avec un autre, Thorfinn est à peu près raisonnable à ce sujet en disant que c'est un esclave en fuite qui a tué des gens, mais l'aide quand même à s'enfuir plus tard après qu'il ait massacré les hommes de Serpent, et même Sverker (soit la figure sage de cet arc) encourage Arnéis a allé le voir quand il est capturé. ça me semble assez artificiel alors, ça fait qu'en tant que lectrice, je me retrouve du côté de Serpent : d'accord, ce qui est arrivé à Gardar est horrible, d'accord les mauvais traitements l'ont rendu complètement fou, oui je comprends que pour les personnages, c'est peut-être la seule chance pour Arnéis d'être libre mais, Gardar est un homme dangereux qui tuera tous les gens qu'il croise tant qu'il sera libre, surtout que sa tête est mise à prix, et surtout qu'on a vu dans ce manga que tous les personnages violents finissaient mal.
Toujours au chapitre 81, Arnéis tente de garder la tête froide et compare la situation à un "orage" qu'on doit laisser passer sans l'affronter, puis raconte son histoire, qu'elle a "perdu son fils pour des marmites". On apprend alors qu'elle vient d'un village ni pauvre ni aisé qui vivait très bien, jusqu'à ce qu'on découvre de fer dans un marais proche, ce qui fait que tout le monde veut se l'approprier. Les hommes de son village (dont Gardar) votent pour se battre pour avoir le marais après qu'un de leurs alliés aient demandé de l'aide à Gardar pour qu'il participe au combat (et on peut se dire que s'ils l'ont voté tous ensemble, c'est qu'ils pensaient pouvoir gagner. On apprend même par la suite que quand les femmes rester au village voient des navires revenir, elles pensent que c'est leurs hommes qui reviennent victorieux alors que c'est l'ennemi qui vient piller leur village après leur victoire alors, pas de raison de douter que leur choix a été fait sans peser le pour et le contre), ce que les femmes du village ne comprennent pas car, les villageois ne manquent pas de marmite et de lame de faux mais, pour citer Arnéis "les femmes ne peuvent pas aller contre les décisions des hommes", ce qui permet de montrer le sexisme de la société tout en rappelant que si, écouter vos femmes non d'un chien, elles sont raison ! Il y a vraiment une distinction net entre les hommes d'un côté qui désirent le combat et la gloire, et les femmes qui rejettent le combat par nature vu que ce sont toujours des civils. Même dans le chapitre 6 où les femmes islandaises sont aussi enthousiastes à la guerre, c'est des figures dans le fond, on se concentre sur l'enthousiasme des hommes qui ignorent ce qu'est la guerre et pense qu'on peut s'en réjouir, et seuls la famille de Thors voit ça comme une terrible nouvelle (sauf Thorfinn mais, parce qu'il est trop petit, il n'a que six ans, et joue à la guerre avec ses camarades alors, il voie ça comme un jeu).
En fait, il n'y en a qu'une qui souhaite le combat, et c'est la femme de Ketil qui, dans le chapitre 94, est trop fière pour se rendre et préfère envoyer ses miliciens et les hommes qui leur doivent de l'argent se faire massacrer plutôt que de se rendre, être exilée et devoir mendier, alors que 100 soldats d'élite de l'armée royale, mené par le roi en personne, viennent d'écraser leur 300 hommes ordinaires ne sachant pas se battre, en ont tué plus d'un tiers, et il leur reste 20 hommes en tout. Je comprends qu'elle ne veuille pas s'exiler alors qu'on tente de leur voler leur ferme vu qu'ils savent tous ce que c'est le vrai objectif de Knut mais là aussi, on voie gros comme le nez au milieu de la figure que c'est surtout pour renforcer pour son opposition avec Arnéis : Arnéis est une femme raisonnable qui ne veut pas de combat, là où la femme de Ketil est la vieille acariâtre qui préfère sacrifier tous les gens en-dessous d'elle pour garder ses biens et son rang (ce qui fait également écho aux mots de Sverker qu'on a vu plus haut, puis au comportement de Ketil mais, on y arrive). Même la soeur de Knut déteste les combats et n'aime pas voir son frère se battre à l'entrainement (elle est choquée de le voir s'entrainer alors que la dernière fois qu'elle l'a vu, il était contre la violence mais bon, ça fait bientôt 4 ans que son frère est en Angleterre et elle devrait savoir qu'il a mené plusieurs batailles et a une manière de gouverner... plutôt musclé on va dire vu qu'on sait que les communications entre le Danemark et l'Angleterre ne sont pas coupé) alors qu'elle est noble, elle est très bien protégé et sait que la guerre pourrait aller dans l'intérêt de sa famille en les rendant encore plus puissant. Ce serait bien plus logique de la montrer comme comprenant l'intérêt de la guerre pour le bien de la puissance danoise et de sa famille mais, regretter qu'on soit obligé d'en arriver là, à la manière de Thorfinn qui regrette que la violence qui devraot normalement être le dernier recours soit en réalité le premier pris dans bien des cas.
Sauf que, ces femmes ont été élevé dans la même société que les hommes, tout le monde chez les norrois pensent que la valeur militaire est très importante, voir même que "l'honneur, c'est plus important que la vie" pour citer Thorgeir (le fils ainé de Ketil assoiffé de sang pour rappel donc, clairement pas un exemple à suivre) qui est un cas extrême mais, techniquement, vu ce qu'on a vu, bah ça devrait être la valeur de base pour beaucoup de monde normalement, le cas de Thorfinn et Thors sont censés être des exceptions.
C'est une bonne chose de montrer que derrière les représentations idéalisés du combat dans les sociétés anciennes, la réalité des civils et des proches de combattants est toujours qu'ils tiennent à leurs proches et qu'en général et dans la très grande majorité des cas, les gens tiennent à la vie, qu'ils veulent rester en vie et ne veulent pas se battre car c'est quand même mieux d'être en vie et de profiter que de mourir bêtement (chose qu'on devrait aussi faire avec l'histoire grecque d'ailleurs, surtout que les études récentes montrent que la conception de la guerre des grecs est en réalité bien plus pragmatique qu'on ne le pensait, histoire de battre en brèche l'idée que les soldats grecs sont LE soldat parfait et viril par excellence qu'adorent l'extrême-droite et les fachistes mais je m'égare), très bien même.
Ce qui me gêne, c'est la répartition très genrée des gens anti-violence et pro-violence. Même Einar qui déteste la guerre et les militaires (avec de très bonnes raisons vu que la guerre a détruit sa vie et l'a fait asservir) n'hésite pas à se battre quand il est en colère et peut avoir des réactions très violentes contre les gens qui lui ont fait du mal, à lui, à ses proches ou ses champs. Thorfinn et Thors sont pacifiques et anti-violence jusqu'au bout mais, c'est le résultat d'une réflexion philosophique assez longue et qui est très détaillé, notamment à cause de leurs expériences militaires et pour Thorfinn, on voie aussi qu'il regrette beaucoup ses actes qu'il veut expier.
Pour les femmes, on a pas ce chemin de pensée : ce sont des femmes alors, elles sont contre la violence. C'est automatique, et celles qui ne sont pas dans ce schéma de pensée sont des méchantes. En plus, avec la description d'Arnéis, on a l'impression que les femmes sont vraiment la dernière roue des carrosses qui n'ont aucun pouvoir dans leur village et que les hommes n'écoutent jamais (surtout que juste avant, Serpent dit qu'on n'écoute jamais les esclaves alors, ça mets des femmes libres pratiquement au même niveau que des esclaves) et d'accord, la société norroise, c'était pas la paix et les petits oiseaux mais, de mémoire, les femmes norroises avaient quand même plus de liberté qu'on ne le pensait à la base (en général, les femmes ont beaucoup plus de pouvoir d'action au Moyen-Age, même chez les Francs, ce n'est qu'à partir de la Renaissance qu'il y a un recul de leurs libertés et autonomie). Alors que ça aurait été simple de dire que les gens sont divisé dans le village d'Arnéis : une partie veut aller se battre pour récupérer le fer pour mettre du beurre dans les épinards et avoir une nouvelle source de revenue, ce qui serait une bonne chose en cas de coup dur, et de l'autre une partie qui veut rester neutre à cause du risque de représailles en cas de défaite et, pour citer Arnéis dans ce chapitre 81, ne pas "risquer leur vie pour quelque chose dont n'avions pas besoin", surtout que la cupidité fait également partie des thèmes de cet arc mais, sans genrer les camps. J'aurais plus accepter que ce soit une différence entre riches qui veulent encore plus d'argent et savent qu'ils auront la main mise sur le fer (tout en ayant un meilleur équipement qui les protège mieux au combat) et pauvres qui n'ont rien à gagner à se battre, doivent s'occuper de leurs champs et savent qu'ils ne tireront rien de ce marais qui sera accaparé par les nobles et ils n'auront rien à part des tâches supplémentaires (tout en ayant un moins bon équipement qui les fera mourir plus vite). Là, on sent vraiment que pour l'auteur, selon lui, les femmes sont forcément opposés à la violence car, c'est leur nature de femmes et de premières victimes, là où pour les hommes, ils doivent réfléchir avant de se dire que la violence, c'est mal.
On apprend ensuite que le fils d'Arnéis lui a été pris car, on la vendrait plus cher seule sans qu'on la pense mariée, et elle conclut que "si Gardar et les autres n'avaient pas participé à cette guerre... s'ils avaient attendu que l'orage passe... nous n'aurions pas tant souffert." (toujours chapiter 81) Je pourrais chipoter en disant que bon, si les norrois se battent souvent contre les francs et les saxons, ils se battent aussi très souvent entre eux alors, c'était une question de temps avant que la guerre frappe à leur porte mais, je comprends qu'Arnéis ait cette réflexion : elle a tout perdu à cause de cette guerre qui servait à rien, son mari, son fils d'un an, son village et sa liberté, ce qui l'a conduit à être l'esclave sexuel de Ketil, normal qu'elle pense ainsi. Elle décrit également Gardar comme étant "devenu l'orage" et qu'il lui fait peur alors, cette fois, elle "doit protéger [son] enfant de l'orage des hommes".
Car oui, on apprend tout juste là qu'elle est enceinte de Ketil ! Les violence sexuelles continuent ! Je dirais bien que bon, on connait les préservatifs depuis l'Egypte antique mais bon, en 5 ans de relation, j'imagine qu'un accident peut arriver et vu l'état où elle est, ça se comprend qu'elle s'accroche à son gosse pour rester en vie mais bon, vu comment les choses se profilent, vous le sentez la mort ultra tire larme facile qui arrive ? Car moi oui. On coche toutes les cases du stéréotype de la femme fragile à protéger et en détresse : belle, fragile, enceinte, vivant pour son enfant à naitre, et dont la mort est d'autant plus tragique qu'elle attend une nouvelle vie. Elle dit aussi que le maitre sera heureux de l'avoir vu qu'il lui dit qu'il en voulait un d'elle (et elle oublie très vite comment la traite la femme officielle de Ketil alors, quand elle la saura enceinte de son mari, j'ose à peine imaginer comment elle va réagir cette vieille peau). Enfin bon, elle utilise le fait qu'elle soit enceinte pour convaincre Einar de rien tenter pour libérer Gardar, de ne pas faire "empirer l'orage" car les premiers mois sont très importants. Donc, on dirait qu'elle a accepté de ne pas suivre son mari devenu complètement fou et qu'elle l'a accepté même si elle l'aime, et veut rester en sécurité.
Cependant, une fois qu'Einar et Thorfinn sont partis et qu'elle pense que le vieux maitre dort, elle tente de s'en aller pour aller soigner ses blessures sans savoir si elle prend la bonne décision, ce à quoi Sverker répond "Je ne t'accablerai pas. Fais ce que tu juges le mieux !" tout en s'excusant de ne pas pouvoir plus l'aider car tout le monde le croit complètement sénile.
Elle va donc soigner les blessures de Gardar. Elle tombe sur Serpent qui lui dit qu'ils n'ont pas soigné Gardar : "Pourquoi je devrais panser les plaies du gars qui a tué un de mes hommes ?". Serpent est très attaché à ses hommes alors, il se venge de la mort de son homme Blaireau en ne soignant pas Gardar car il lui en veut à mort, ce qui est montré comme très froid de sa part (à raison à mon avis). Cependant, comme la femme de Ketil le convoque chez à la ferme (le bras droit de Serpent qui part avec lui, Renard, pense qu'elle veut sa part de la récompense en échange de la capture de Gardar, soit 3 chevaux, ce qui est présenté comme injuste vu qu'elle n'a pas participé, ce qui suit le fait que ce soit une vieille femme acariâtre et injuste juste obnubilé par l'argent et que ce n'est pas un personnage, c'est juste une fonction et un stéréotype), il ne la ramène pas chez Sverker et confie cette tâche à un de ses hommes. Evidemment, elle arrive à le convaincre en le suppliant (la mise en page montre que c'est à cause de son beau visage qu'il accepte) et elle peut aller voir Gardar pour le soigner.
Quand Gardar la voie, la première chose qu'il lui dit est "coupe mes liens, Arnéis ! Rentrons chez nous !" (chapitre 82). Actuellement, il est dans un camp avec quatre miliciens qui le surveille, on se demande comment il pense s'en sortir mais bon, c'est déjà établi qu'il a complètement sombré dans la folie alors, normal qu'il ne soit plus du tout rationnel. Arnéis demande si on peut le libérer une seconde pour qu'elle puisse le soigner, ce que les miliciens refuse vu que bon, ils ont déjà eu du mal à l'attacher et que le type est dangereux mais, ils font quand même des "blagues" grasses en disant à Arnéis de lui faire "une petite gâterie" et qu'ils n'ont pas "attaché son machin" alors, elle peut le "bander", alors que Gardar lui demande pardon pour tout ce qu'il a fait tout en lui assurant qu'ils peuvent tout recommencer tous les trois (il n'a pas encore intégré que son fils est surement mort).
D'accord, c'est pour montrer que les miliciens sont horribles, on a déjà instauré que la plupart sont des criminels exilés, puis justifier la décision d'Arnéis, d'accord dans le tome 1, on a eu un page avec un viol au calme pendant un raid pour montrer l'horreur de la guerre et l'apathie de Thorfinn (car les femmes ne sont que des outils et des dispositifs d'intrigue dans cet arc... dans une grosse partie du manga même) mais quand même, ça n'avait jamais atteint ce niveau de beauferie et d'obscénité. C'est quoi ce dialogue digne de GoT ?! L'auteur passe son temps dans ce manga à mettre la misère à Martin en montrant comment bien écrire une histoire historique / à inspiration historique et là, il s'abaisse à son niveau ! C'est juste grossier ! En plus, les miliciens viennent de voir un des leurs se faire tuer, ce ne serait pas plus logique qu'ils soient juste ultra froid avec Arnéis car, elle vient soigner l'assassin d'un des leurs et qui aurait pu en tuer d'autre ? ça aurait été bien plus subtile de les faire agir de manière ultra froide tout en soulignant qu'Arnéis ne peut pas comprendre ce qu'ils ressentent car, elle n'est qu'une femme qui ne pense que par son mari comme devrait le faire les femmes. Plus simple et efficace sans tomber dans ce genre de ficelle bien plus grossière... aux noms des dieux, si Arnéis aurait été un homme, c'est évident qu'elle se serait pris un poing dans la figure et dégager à coup de pied ! On tombe dans des ficelles pareilles, c'est uniquement pour enfoncer le clou dans son statut de victime des hommes qui n'est défini que par les hommes.
Ensuite, les miliciens rentrent à l'intérieur malgré l'ordre de Serpent de toujours surveiller Gardar car, il commence à pleuvoir, ce qui colle avec leur personnalité qu'on a vu depuis le début. Le seul qui reste est celui qui a permis à Arnéis de voir Gardar et je précise que ce n'est pas lui qui a fait les "blagues" grasses autour (on ne le voie même pas en rigoler dans le décor), et il demande à Arnéis si elle a fini car, si Serpent voie qu'il lui a désobéi, il va se "prendre une [...] raclée[...]" (toujours chapitre 83) et il approche Arnéis pour la faire partir. Gardar en profite alors pour lui sauter à la gorge et l'égorger avec ces dents en lui arrachant la gorge littéralement, puis hurle à Arnéis de prendre son poignard pour couper ses liens.
Bon, je vais demander l'avis du public à présent : dans cette situation, votre mari - que vous aimez mais que vous n'avez pas vu pendant des années - vient de tuer un homme en l'égorgeant avec ces dents devant vous, vous ordonne de le libérer, il est blessé et donc ne peut pas aller bien loin sans recevoir de soin, vous êtes dans une caserne de miliciens, avec encore 3 miliciens vivants et même si les deux plus forts sont partis, ce sont des gens d'arme de métier qui arrivent, votre mari vous hurle de le libérer car "ils [vous] tueront tous les deux", il est complètement fou, vous savez qu'il a massacré ces maitres en s'enfuyant, vous avez eu peur de lui y a même pas deux heures, vous savez à quel point il est dangereux, et vous êtes enceinte, que faites vous ?
Réponse A : vous hurlez de terreur et vous écartez de lui
Réponse B : vous hurlez de terreur et vous écartez de lui en disant aux miliciens armés ce qui vient de se passer
Réponse C : vous hurlez de terreur et vous écartez de lui en disant aux miliciens armés ce qui vient de se passer, tout en leur disant que vous êtes enceinte du maitre qui les emploie pour assurer vos arrières.
Réponse D : Vous grillez vos neurones et vous le libérer de ses liens
Et la bonne réponse était la réponse D "vous grillez vos neurones et vous le libérer de ses liens" bien sûr ! Avec la mise en page qui vous montre vous tenir le ventre pour bien montrer que vous décider avec votre utérus de femme enceinte ! Et moi, vous me faites lâcher la rampe car, je ne voie pas comment Arnéis (qui a été montré comme un personnage plutôt raisonnable et lucide) peut penser une seule seconde que c'est une bonne idée de libérer Gardar alors que tout lui prouve par A+B depuis le début du tome que Gardar est devenu fou et est dangereux, même dans une situation d'urgence comme celle-ci et qu'elle a dit quelque pages plus tôt qu'elle veut que son bébé vive dans la paix et la tranquillité. ça fait vraiment "elle est amoureuse alors, elle fait n'importe quoi par amour", chose que ne font JAMAIS, les personnages masculins alors qu'en 12 tomes, deux arcs, on aurait eu le temps d'en montrer un qui agit stupidement par amour. Même quand il agisse par amour pour leurs proches (Thors qui s'éloigne de la guerre pour vraiment protéger sa famille, Askeladd qui venge sa mère et son peuple en tuant son père), ils sont en général raisonnables et reste calculateur, sauf Thorfinn pour venger son père mais, il a l'excuse d'avoir 6 ans, d'avoir vu son père mourir criblé de dizaines de flèches, et d'avoir toujours été présenté comme pas bien malin de base. Il peut agir même de manière franchement stupide dans l'arc de la vengeance et Askeladd s'en sert pour le manipuler et le pousser à lui obéir, c'est logique.
Einar aussi agit sur le coup de la colère, veut faire des choses stupides sur le coup de l'émotion comme tuer Ketil pour [on verra ça plus tard] mais, Thorfinn l'arrête presque toujours avant qu'ils ne fassent n'importe quoi pour qu'il ne "s'expose pas à la même malédiction que [lui]" en succombant à la colère et la violence selon le chapitre 93. Pour Arnéis, pas de garde fou, pas de réflexion, non, elle grille juste ses neurones et agit sur un coup de tête en le détachant. Le seul autre cas que je pourrais voir, c'est au chapitre 53 où, après avoir tué le roi Sven et alors qu'il est en train de vaincre Floki, chef des Jomsviking, Askeladd perd sa concentration en ordonnant à Throfinn de ne pas s'approcher, ce qui permet à Knut de tuer le régicide mais d'un autre côté, les actions d'Askeladd étaient suicidaire de base : s'il a tué Sven, c'est parce qu'il menaçait son Pays de Galles natal pour le forcer à trahir Knut et rejoindre sa cause alors, pour empêcher une invasion de son pays qui tuerait tout le monde (c'est le plan de Sven si Askeladd reste avec Knut), Askeladd décide de tuer Sven afin de provoquer un énorme chaos, même s'il savait qu'il allait y rester et en sachant qu'une fois Sven mort, Knut montrait sur le trône et ne menacera pas le Pays de Galles. Pour citer Knut au chapitre 52 qui a parfaitement lu dans son jeu "Le pays de Galles et moi. Il n'a fait que prendre la décision la plus efficace pour nous sauver tous les deux." et s'il prévient Thorfinn de ne pas approcher, c'est pour le protéger car à force, il s'est attaché à lui malgré tout et s'il sait qu'il va mourir, il ne veut pas que Thorfinn meure aussi. Il reste logique et calculateur dans tout ce qu'il fait (ce qui colle à son caractère), et ses actions sont réfléchies, ce qui n'est clairement pas le cas d'Arnéis.
On apprend ses motivations au chapitre 84, après qu'elle ait été rattrapé par les miliciens après avoir caché Gardar dans la maison de Sverker avec son accord, c'est même lui qui lui dit de cacher Gardar. Etant donné que les miliciens ne l'ont pas trouvé (elle l'a caché sous le lit du vieux maitre et d'accord, il faut de la force pour s'occuper d'une personne âgée qui a du mal à bouger, surtout que Sverker ne peut plus marcher et d'accord, sa maison n'est pas très loin de la forteresse des miliciens alors, elle a peut-être pu marcher avec Gardar - gravement blessé à la poitrine - jusqu'à là-bas mais bon, faudra m'expliquer comment Arnéis a pu soulever toute seule le lit en bois de Sverker [qui doit quand même peser son poids, c'est du bois quand même] alors que Gardar était blessé alors, ce n'est surement pas lui qui l'a soulevé dans son état vu qu'il est à présent inconscient. Thorfinn le déplace très facilement mais, il a toujours été présenté comme exceptionnellement fort. Je ne sais pas, l'histoire ne le sait pas et ça ne sera jamais justifier, on va juste dire que l'amour donne la superforce mais bon, c'est du détail, même si ça commence à faire beaucoup en quelques chapitres), Serpent décide d'utiliser Arnéis comme appâts pour attirer Gardar et pouvoir le tuer. Pour préciser, Gardar a massacré quatre miliciens à lui tout seul, et pas proprement évidemment alors, Serpent a encore plus les crocs et veut encore plus se venger de lui, tant pis pour la récompense. Thorfinn et Einar la rejoignent et arrivent à discuter discrètement pour que les miliciens ne les entendent pas et Arnéis déclare en pleurs pour justifier son acte à Einar qui ne comprends pas pourquoi elle a agi ainsi (les lecteurs non plus d'ailleurs) :
"Je... je ne comprends pas trop pourquoi j'ai fait ça... pourquoi je suis allée voir Gardar hier soir... Je crois que je rêvais encore... je rêvais que peut-être... peut-être... Gardar, l'enfant que je porte, l'enfant de maitre Ketil... et moi, tous les trois, nous pourrions recommencer une nouvelle vie... C'était un rêve bien égoïste... je... je suis une mauvaise femme... je ne pense qu'à moi-même...alors que Gardar n'a jamais cessé de penser à nous... il m'a demandé "pardon"... s'il est devenu un esclave en fuite... s'il a tué des gens... s'il a fait tout ça, c'était pour Hilati [leur fils] et moi ! Et pourtant... moi, je... je l'ai rendu responsable de tout... et j'ai... j'ai voulu l'abandonner à son sort..."
Donc, beaucoup de choses dans cette tirade :
1 - Arnéis elle-même admet que contrairement à ce qu'on pensait d'elle, qu'elle a renoncé à vouloir être libre, elle voulait encore l'être malgré tout (ligne 2 à 5)
2 - qu'elle se considère comme quelqu'un d'égoïste (ligne 5 et 6) car Gardar n'a jamais arrêté de penser à elle (ligne 6), pendant qu'elle a tenté de l'oublier et de l'abandonner (ligne 10)
3 - elle justifie toutes les actions de Gardar, même les plus horribles (genre égorger un mec qui a été relativement sympa avec Arnéis en lui arrachant la gorge avec les dents) par son amour pour leur famille (ligne 7 et 8)
4 - qu'elle a changé d'avis sur ce qu'elle disait au départ dans le chapitre 81 où elle pensait que c'était les hommes ayant choisi la guerre et les actions de Gardar (donc, un parti prenante dans l'histoire qui avait le pouvoir de décider, et qui est même celui qui a entrainé leur village dans ce bourbier vu que c'est lui qu'on est venu chercher à la base) en ne mettant plus la responsabilité de ce qu'il est arrivé sur son dos à lui, alors qu'elle même disait y a deux chapitres que si Gardar "voulait le protéger [leur fils], il aurait mieux fait de rester avec lui." selon le chapitre 81 mais, maintenant, c'est sa faute à elle.
Bon. Par où je commence ?
D'un côté, je comprends pourquoi Arnéis est dans cet état, elle a subi une série de choc très violent alors, normal qu'elle soit chamboulée mais là, elle a fait un 180° complet comparé à ce qu'elle pensait auparavant et rejette toute la faute sur elle, alors qu'on sait que dans son village, les hommes n'écoutaient pas les femmes et qu'elles n'avaient donc aucun pouvoir d'action. Si on suit le récit, elle ne pouvait rien faire à part subir alors, elle n'a aucune raison de s'en vouloir à mort, et le fait qu'elle s'en veuille d'abandonner Gardar alors qu'il est visiblement fou et dangereux n'améliore rien, c'est juste une relation ultra toxique qui la détruit comme le représente bien la couverture du tome 12, elle est prisonnière de son emprise et de leurs chaines d'esclave qui a ruiné leur vie. Avec ça, vu comment Gardar haït Ketil et est instable mentalement, j'ose à peine imaginer sa réaction quand il apprendra que sa femme est enceinte de son maitre et même si elle arrive à lui faire croire que le bébé est le sien, ça risque de faire mal si le bébé ressemble à Ketil plutôt qu'à Arnéis.
Elle s'en veut de l'avoir abandonné à son sort au lieu de l'aider mais, qu'est-ce qu'elle pouvait faire ? Son mari a tué des gens, dont des miliciens ce qui lui a mis leur chef très fort à dos. Arnéis n'est pas une soldate, elle ne sait pas se battre, jamais elle n'aurait pu faire face à tous les miliciens seule, et elle ne pouvait pas s'enfuir non plus vu qu'elle n'avait nulle part où aller, surtout qu'elle risquait sa vie étant donné qu'un esclave qui fuit est battu (ce qu'on a vu dans le chapitre 55 du tome 8 : Einar tente de s'enfuir plusieurs fois avant d'être vendu, ce qui fait qu'il a été battu pour le punir) et les chapitres suivant confirment que le maitre peut condamner à mort un esclave fugitif alors, pour une femme seule, pas habituée au combat et qui - de ce qu'on en sait - ne sait pas survivre en milieu hostile, elle risque juste de se faire rattraper par les miliciens ou par un autre marchand d'esclave qui la revendra ailleurs ou la ramènera à Ketil pour toucher une récompense, et montrer les esclaves se liguer ensemble contre Ketil serait incohérent vu qu'ils ne sont pas assez nombreux et bien traité justement pour éviter les révoltes ou qu'ils prennent le maquis dans les épaisses forêts danoises. Honnêtement, je ne voie pas comment elle aurait pu mieux agir qu'elle ne l'a déjà fait avec les cartes qu'elle avait.
Les personnages peuvent faire des choix irrationnels, faire des sauts de logique et autre mais, leurs sauts de logique doivent rester cohérents avec ce qu'on sait de leur personnalité et surtout, il ne doit pas en avoir trop. Là, avec l'histoire d'Arnéis, on enchaine des sauts de logique qui ne font pas sens avec son personnage qui certes, se rattachent à ce qu'elle peut pour continuer à s'accrocher à la vie malgré toutes les horreurs qui lui sont arrivées mais, restait quand même censée et intelligent, encore plus dans une série où tous les personnages restent quasi toujours censé à part les personnages aveuglés par leur haine et décrit comme stupide comme Thorfinn dans l'arc de la vengeance et un peu Einar. Comme le dit Sverker à Serpent pour la défendre dans ce même chapitre 84 "les esclaves n'ont pas eu de chance, c'est tout. Si nous n'avions pas eu de chance, toi ou moi aurions très bien pu finir esclaves aussi.". Arnéis n'a pas eu de chance et dans son monde, quand tu n'as pas de chance, tu perds tout et tu te fais capturer comme esclave si tu ne meurs pas, ça aurait pu arriver à n'importe qui. Encore une fois, ce n'est pas à elle de prendre la responsabilité de tout ça mais, rien dans la narration, ni Thorfinn, ni Einar ne lui disent "c'est pas ta faute si tu as été capturée, vendue comme esclave et ait été transformé en esclave sexuel par Ketil, c'est Gardar et les hommes de ton village qui ont fait n'importe quoi, puis c'est la faute de son maitre à lui pour l'avoir tellement maltraité qu'il est devenu fou, puis c'est sa faute à lui s'il a tué des gens" alors, dans une histoire où on nous dit clairement ce qui est bien ou mal, ça signifie surement qu'elle a raison de se reprocher tout ça.
La seule chose qu'elle a à se reprocher, c'est d'avoir libérer quelqu'un d'aussi dangereux que Gardar car, le scénariste lui a fait perdre ses neurones et ça, c'est pas bon quand on écrit un personnage, et c'est des sauts de logique qu'on ne voie pas chez les personnages masculins pourtant bien plus nombreux. Même ceux qui font des 180° et changent complètement de point de vue ont plus de justification comme Knut qui passe d'un jeune prince frêle et timoré à un roi froid et calculateur après la mort de son tuteur.
Knut fait ce changement radicale car, il est furieux contre Dieu qui laisse ses enfants s'entretuer et ne sauve personne alors qu'il est censé être un Dieu d'amour, c'est clairement dit et exposer et on comprend qu'après avoir vécu la mort de son père de substitution et tout ce qu'il a vécu en tant que fils cadet du roi qui tente de l'éliminer pour éviter une guerre de succession entre ses fils ou de diviser son Royaume en deux, tu m'étonnes qu'il soit en colère contre Dieu, surtout avec le moine qui lui sort que "la mort rend les humains parfait" vu qu'ils ne sont plus violent et que les hommes ne peuvent connaitre l'amour tant qu'ils vivent alors que Dieu leur ordonne de le chercher (avec l'illustration du chapitre 37 qui appui encore plus le lien avec le péché originel, surtout avec Knut qui se rebelle contre Dieu en voulant créer son paradis terrestre pour sauver son peuple et en étant en colère contre Dieu, ayant été élevé dans la foi chrétienne), et on met bien 2 gros chapitres (chapitre 37 et 38) pour justifier son changement radical. Il sombre alors dans l'extrémisme dans l'autre sens en devenant très froid et calculateur, jusqu'au-boutiste même, et déterminer à créer son paradis quitte à écraser tout le monde et faire des sacrifices "nécessaire" (et je crois que vous avez compris ce que destine la série aux personnes qui écrase les autres par la violence), ce qualifiant même "d'empereur" au chapitre 97 avec ce genre d'imagerie :
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(tient, ça me rappelle quelqu'un en bien moins assumé par les scénaristes et ses fans mais je m'égare encore)
Son chemin est également clairement montré comme mortifère et damné, avec la tête de son père qui agit comme la voix de ses pires aspects de sa personnalité et le guidant du mauvais côté de la route avec ce genre de visuel :
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Il finit par remettre à nouveau de l'eau dans son vin après deux chapitres (97 et 98) de discussion avec Thorfinn avec qui il a une relation privilégié. Deux chapitres complets et entièrement centré sur le sujet. Là où pour Arnéis, sa seule justification sont les dix petites lignes que je vous ait recopié... ouais, c'est léger comparé aux restes, et ça aide encore moins quand c'est le seul personnage féminin important qui a ce genre de traitement, ça renforce juste l'impression que ce n'est pas important ou que son comportement n'a pas besoin de justification alors que SI ! On a besoin de comprendre pourquoi Arnéis agit ainsi comme tu l'as fait avec Knut manga ! Je ne demande pas un tome entier de description mais, au moins plus de justification et qu'elle comprenne que non, ce n'est pas sa faute si Gardar est devenu ainsi et qu'elle avait de bonnes raisons de vouloir l'abandonner à son sort car Gardar est dangereux ! Je veux bien que son mariage avec Gardar ait été très heureux mais, ça fait 5 ans maintenant qu'ils ont été séparés, et de ce qu'on a vu, même si elle le décrit comme un bon mari et un bon père, c'est lui qui a emmené son village dans la guerre, et c'est pas les images mignonne de leur mariage qui va changé ça ! (voir l'image d'ouverture du chapitre 85 ci-dessous)
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Bon, pour en revenir à l'histoire chapitre 85, Thorfinn et Einar arrivent à éloigner Serpent et son acolyte de la maison de Sverker pour faire sortir Gardar avec Sverker qui donne son chariot et un cheval à Arnéis pour qu'ils puissent s'enfuir malgré la blessure de Gardar. Je précise aussi qu'on sent bien que sa blessure est trop grave pour être soigné, il a été frappé profondément en pleine poitrine et même si Arnéis l'a bien soigné, Gardar est décrit comme froid alors, cette fuite est sans doute sans espoir mais bon, on est dans une saga, les miracles peuvent arriver. Cependant, Serpent flaire la douille vu que Gardar ne devrait pas pouvoir courir avec sa blessure et comprends que c'est surement Einar ou Thorfinn, revient sur ces pas et surprends Thorfinn et Arnéis en train de mettre un Gardar inconscient dans le chariot.
Serpent et Thorfinn s'affrontent sans qu'Arnéis intervienne jusqu'à ce que Serpent arrive à être à côté de la charrette avec Gardar à portée de sabre où elle le supplie de le laisser partir, Sverker lui propose de "payer une compensation pour la vie de ses hommes en vendant ses champs" (chapitre 86), ce qui est un énorme sacrifice pour lui vu qu'il tient beaucoup à sa terre et de mémoire, je crois qu'on peut payer parfois une compensation financière contre la paix (ça se faisait en tout cas chez les francs et vu le niveau de recherche de ce manga, ça ne m'étonnerait pas que ce soit aussi possible chez les norrois) mais, ce n'est pas une question d'argent pour Serpent car, pour le citer quand ils parlent de lui et ces hommes :
"Je reconnais que mes hommes et moi, nous sommes des ramassis d'imbéciles et d'ordures... Nous sommes tous des vagabonds qui avons tellement merdé ailleurs que nous ne pouvons même plus porter nos vrais noms. Alors pour vous, ça ne compte pas qu'on crève... hein ?! Gardar a beaucoup plus de valeurs alors, il a le droit de vivre ?! Plus que les vies de 5 de mes hommes ?! Allez, Thorfinn et Arnéis, parlez-moi de cette différence de valeur !"
Et... il n'a pas tord. On a bien vu les miliciens être les pires ordures (Renard qui livre Thorfinn et Einar pour qu'Ormar puisse les tuer afin de devenir un homme, ou le gars qui poussait à faire une "gâterie" à Gardar devant eux) mais, c'est pas les pires ordures qu'on ait vu dans cette série, très loin de là (le fils ainé de Ketil Thorgeir collectionne quand même les oreilles des ennemis qu'il a tué et les garde avec lui comme trophée tout en adorant combattre et voir les gens souffrir, pour dire le niveau), Serpent reste quelqu'un de plutôt sympa qui fait en sorte de remettre ses homme sur le droit chemin tout en étant un de ceux qui les traitent le mieux alors qu'il est libre et n'a jamais été esclave. Il se met même au même niveau qu'Arnéis et Thorfinn car, il sait très bien que même s'il était tué, ça n'aurait pas d'importance car, c'est un milicien qu'on a condamné à l'exil et mis au ban de la société, d'où sa question si la vie de Gardar vaut plus que celle de 5 personnes car Arnéis tient à lui, alors que lui aussi tenait à ses hommes. C'est un peu le seul à avoir le réflexe raisonnable de se dire "ce type est clairement dangereux, même pour nos standards, faut l'arrêter avant qu'il ne fait encore plus de dégâts". Il comprend d'où vient la folie de Gardar vu que pour le citer quand il apprend qu'il a assassiné son maitre, "Aaah, le fameux Kjallak ? Il a toujours maltraité ses esclaves. C'est bien fait pour sa gueule" (chapitre 74, tome 11), tout en prenant les mesures nécessaires pour le capturer et assurer la protection du domaine quand il apprend que Gardar a aussi tué les trois fils de Kjallak, a brûlé sa maison et sait se battre, tout en disant à ses hommes d'être très prudent car "quand un homme est acculé, il est capable de tout" et précise même avant "sans même parler des trois chevaux [de récompense]... vaudrait quand même mieux être prudent...", c'est assez clair qu'il se soucie surtout que Gardar ne tue pas quelqu'un d'autre. Il comprend pourquoi Gardar est comme ça mais, il ne l'excuse pas de ces actes contrairement à tous les autres personnages qui passent largement l'éponge sur ce qu'il a fait. D'accord, le propos de la série, c'est que la violence c'est mal et qu'il faut faire cesser les cycles de violence, ceux de vengeance compris mais, jamais au point d'excuser complètement un personnage pour ses actes. Elle tient toujours ses personnages responsables de leurs actes et ne les oublient pas.
C'est ça aussi qui est frustrant avec le traitement d'Arnéis : elle est complètement collé au personnage de Gardar à la fin qui est chouchouté par la narration alors que bon sang, le gars a tué des gens, dont son maitre qui a bien mérité son sort mais de ce qu'on en sait, ses fils n'avaient rien demandé (d'accord, ils ont aussi des esclaves mais, c'est un peu la norme dans ce monde), a brûlé sa maison volontairement après qu'ils soient tous mort alors qu'il a laissé la femme de Kjallak et son bébé en vie et donc, a aussi ruiné leur vie comme l'ennemi a ruiné la vie de sa famille à lui et après, même si le premier meurtre de miliciens peut être considéré comme de la légitime défense, il a quand même massacré les quatre autres au fort et encore une fois, arraché la gorge d'un mec qui a rendu service à sa femme en la laissant le voir et lui parlait bien. Ce mec est un danger public ! Et tout lui est pardonné car c'est le mari d'Arnéis et que l'histoire le considère comme la seule bonne solution pour qu'Arnéis soit libre vu que Ketil ne la laissera jamais partir, sans que les personnages n'envisagent d'autres solutions ou se disent deux secondes que même si elle arrivait à fuir avec son mari, Arnéis serait quand même en danger avec Gardar qui est complètement fou et violent tout en étant pas loin de mourir.
Chercher. La. Logique.
Enfin bon, toujours chapitre 86, en voyant Thorfinn et Arnéis ne pas répondre à sa question vu que bon, même l'histoire arrive à se souvenir qu'ils ne peuvent pas justifier les actes de Gardar, Serpent lui transperce la poitrine avec son sabre et veut arrêter Arnéis pour l'avoir libéré mais, comme on est dans une saga nordique, Gardar arrive à se relever malgré sa blessure mortel et étrangle le Serpent jusqu'à le faire tomber dans les pommes, même s'il continue de serrer pour le tuer (je dirais bien que c'est une preuve de plus que le type est dangereux mais, c'est le gars qui vient de le poignarder, je peux comprendre qu'il veuille sa peau) et la seule chose qui le fait lâcher le Serpent, c'est quand Arnéis lui dit qu'ils doivent rentrer chez eux et qu'Hialti est chez son frère en sécurité histoire de le faire partir avant qu'il ne fasse plus de dégâts (soit tue Serpent dont Arnéis est aussi proche) même s'il va mourir et Gardar semble retrouver sa personnalité de base (enfin, celle qu'on imagine si on se fie aux flashback) en disant qu'il doit remercier son frère et il remercie aussi Sverker platement quand il lui prête son chariot pour qu'ils puissent partir ensemble une dernière fois. On a ensuite une dernière scène de discussion - qui pourrait être mignonne si on n'avait pas vu Gardar être un monstre assoiffé de sang complètement fou pendant tout le tome - où les deux époux parlent de leur ancienne vie ensemble et de leur futur avec Hialti avant que Gardar ne meure dans les bras d'Arnéis qui le pleure, le tout en jurant de ne plus jamais les abandonner, elle et leur fils, alors que les hommes de Serpent les rattrapent. Fin du tome 12.
C'était long et comme moi, vous avez eu l'impression que ce n'était pas très bien écrit, avec les persos qui perdent leurs neurones pour le bien du scénario rempli de très grosses ficelles qu'on ne retrouve que sur le personnage féminin principale et pas du tout sur les autres personnages masculins, et qui a donc l'arc le plus mal écrit de ces 12 bouquins bien épais ?
Mes pauvres amis, vous n'êtes pas prêts pour le tome 13 qui est le pinacle de la mort des grosses ficelles bien sexiste, vu qu'on découvre quel était le but de la présence d'Arnéis depuis le début dans cette histoire : être une femme dans le frigo. Non, je ne plaisante pas et n'exagère pas mais bon, je vais vous expliquer ça, j'en suis plus à quelques pavés près.
D'abord, petit rappel de la dernière fois qu'on a vu Ketil dans le tome 11 : il vient de perdre la protection royal, ses fils ont tué des hommes du roi, il est en fuite de manière illégale avec Leif (un perso récurrent de la série qui cherche Thorfinn pour le ramener en Islande, également un personnage extrêmement positif et lui, ça ne se dément jamais de toute l'oeuvre, un peu l'équivalent de Sverker mais, pour l'arc de la vengeance), et le roi approche de chez lui pour saisir ses terres, ce qui le laissera ruiner alors, il est complètement au fond du trou. Rappelons que d'après Sverker (la voix de la sagesse malgré ses quelques excès de connerie dans le tome 12), avoir trop de richesse corromps, en particulier quand on a peur de les perdre, et que Ketil est obsédée par Arnéis qui est son esclave sexuel qui lui sert de coussin humain pour sangloter sur son sort tout en l'utilisant comme exécutoire sexuel pour avoir un peu de réconfort.
Et quand on le retrouve au chapitre 87, on voie qu'il a passé le voyage entier en boule dans un tonneau (donc plusieurs jours de trajets en pleine mer) et quand on leur en sort enfin, il a cette tête là en appelant Arnéis pour qu'elle vienne le réconforter :
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(désolé pour la qualité, j'ai pas eu le courage d'aller chercher des scans, et je ne trouvais pas la page que je voulais sur google alors, c'est de la photo au portable avec mon téléphone qui n'a pas le meilleur appareil qui soit)
Ensuite, il rentre chez lui, ne trouve pas Arnéis qu'il appelle toujours pour qu'elle le réconforte en étant dessiner de manière pathétique et tombe sur sa femme (première réapparition physique depuis son introduction et non, elle n'a toujours pas de nom) qui lui apprend qu'elle a tenté de s'enfuir avec son mari avec l'aide de "deux de leurs esclaves males" histoire de bien rappeler que les esclaves sont du bétail et donc, de l'abandonner, tout en la traitant "d'ingrate" et dit d'elle qu'elle est une "petite garce" qui "ensorcelle tous les hommes", même si elle s'arrête en voyant que son mari a cette tête là en disant qu'Arnéis "a osé" tenter de s'enfuir :
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Oui, ça craint pour Arnéis, et la couverture du chapitre suivant, "Chapitre 88 : Le châtiment" n'arrange rien à ce sentiment, on sent qu'Arnéis va souffrir encore plus que les autres :
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On ne la retrouve pas tout de suite, on a d'abord une scène où Serpent refuse de racheter la marchandise de Leif comme Ketil lui a promis (en échange de l'aider à fuir la capitale de Knut) car Ketil ne lui a rien dit alors, ils vont le chercher pour qu'il confirme mais, sur le chemin, quand Patel apprend que Leif veut racheter la liberté de Thorfinn, il lui demande aussi de racheter celle d'Einar (logique, c'est son ami) et celle d'Arnéis, ce qui fait encore monter la tension, surtout qu'on retrouve juste après Arnéis attachée dans la grange, surveillée par un milicien de Serpent qui lui dit qu'elle devrait être rassuré que ce soit Ketil qui la punira car, il sera bon avec elle étant donné qu'il est "complètement gaga" d'elle car, ça aurait été les miliciens, ils l'auraient tous violés jusqu'à ce que mort s'en suive et torturé, tout en la maintenant en vie le plus longtemps possible pour qu'elle souffre le plus possible.
Alors, on a vu des hommes jouer avec la tête du cadavre d'un autre être humain en tirant dessus avec un arc et des flèches mais, ils ont attendu de l'avoir tué pour le faire mort, et d'autres gars complètement saoul jouer à lancer des haches sur des prêtres chrétiens mais, les menaces de violence sexuels pareilles, c'est une première, et même si Serpent est très énervé, maintenant qu'il a eu sa vengeance, ça n'a pas l'air d'être le genre à torturer quelqu'un. Pour Gardar, il voulait sa mort, il l'a tué d'un coup d'épée sans plus le faire souffrir, point, et on l'a vu punir ses gars pour avoir torturé Thorfinn dans le tome 9. Mais bon, c'est une femme alors, le viol est un passage obligé j'imagine, surtout qu'il commence à la toucher pour la violer mais, il ne va pas jusqu'au bout car, Ketil l'interromps. Soupir de soulagement ? Non, toujours pas, il a cette tête là et est armé d'un gourdin (celui qu'il a utilisé pour punir le frère et la soeur voleurs plus tôt)
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Arnéis est fichue. Même sans avoir lu la suite, on le sait dès maintenant, et même dès qu'on a su qu'elle était enceinte, comment elle est écrite en suivant à la lettre de grosses ficelles sexistes, on savait déjà que c'était la fin pour elle.
Ketil lui demande à qui elle appartient et quand elle répond "à vous, maitre Ketil...", il répond en la frappant violemment avec son gourdin en plein dans les côtes afin de la faire souffrir, et confirmant que oui, elle est à lui alors, pourquoi elle a essayé de s'enfuir si elle le savait. Ketil considère Arnéis comme sa propriété exclusive alors, comme il le dira dans ce chapitre alors qu'il la bat, "[il] ne permet à personne de voler ce qui [lui] appartient, pas même à [elle]... [sa] jolie Arnéis..."
Si les gens n'ont pas encore compris que Ketil n'était pas une bonne personne, là, on est sûr que tout le monde a compris.
On le voie aussi surtout viser son ventre alors qu'il ne sait pas qu'elle est enceinte. Pas son visage alors qu'il veut la faire souffrir, pas ses jambes pour l'empêcher de s'enfuir à nouveau, non, il appuie avec le bout de son baton sur son ventre spécifiquement, ce qui est surement plus pour le spectateur que pour la cohérence. Nous, on sait qu'elle est enceinte et que donc, viser son ventre est particulièrement dangereux vu que bon, déjà qu'on sait qu'elle va se faire tabasser à mort, ça va être encore pire si en plus, elle doit affronter une fausse couche là maintenant tout de suite, elle va perdre trop de sang d'un coup.
Quand elle lui dit qu'elle est enceinte de lui et le supplie de la croire, ça le calme deux secondes avant de reprendre encore plus furieux alors qu'il déclare : "Te croire ? Tu veux que je te croie ? Moi qui ai été trahi par la personne en qui j'avais le plus confiance ?" Autre point qui montre à quel point leur relation était tordue : si Ketil voie ça comme une vraie histoire, aimait surement sincèrement Arnéis (ou du moins ce qu'il l'obligeait à être), Arnéis n'a jamais été consentante pour ça. Elle n'a jamais choisi d'être avec lui, c'est son maitre qui l'a acheté et maintenant, lui ordonne de coucher avec lui et si elle ne voulait pas que les coups de bâtons arrivent plus tôt, elle devait lui dire ce que lui voulait entendre, à savoir qu'elle l'aime aussi, le comprends, et lui servir de doudou humain. La relation est complètement déséquilibrée et ça ne pouvait que finir mal vu que Ketil n'est pas quelqu'un de bien, loin de là, il veut juste posséder tout ce qui l'entoure et tout contrôler, ce qui a déjà été souligné dans sa conversation avec Sverker et qui est encore plus souligné ici vu qu'ils déclarent que tout le monde est un voleur qui veut tout lui prendre mais qu'il "punir[a] tous les voleurs !".
Comme toujours, Arnéis n'a pas le choix, elle ne fait que subir les décisions des autres personnages MASCULINS. Le seul choix important qu'elle a fait, c'est de décider de libérer Gardar de ses liens, ce qui a mené à cette situation et encore, c'est son échange avec Sverker qui finit de la convaincre d'aller le voir (même son choix d'aller chercher Patel n'a servi à rien quand les miliciens ont emmené Einar et Thorfinn vu que c'est le Serpent qui les sauve). Sinon, dans tout le reste de son histoire, les hommes lui ont toujours imposé leur choix et décidé à sa place (Ketil, Gardar), ou elle a besoin de l'aide des hommes pour faire ce qu'elle veut (Einar, Thorfinn, Sverker) ou la protéger (Einar, Thorfinn, Serpent lors des retrouvailles avec Gardar, Patel qui demande à Leif de la racheter avant qu'elle ne subisse la colère de Ketil et la soigne) et les rares fois où elle interagit avec un personnage féminin, elle est dans une relation d'antagonisme et se fait maltraité, vu qu'elle ne parle qu'à la femme de Ketil vu que... bah y a pas d'autres personnages féminins dans cette ferme à part la petite voleuse, sa mère veuve malade qui n'apparait même pas, la fille de métayer qui couche avec Ormar et sa mère. Pas de solidarité féminine, pas de discussion entre femme avec une figure plus âgée qui aurait pu lui dire "Arnéis, arrête de t'accrocher à Gardar, on va trouver une autre solution pour te tirer de là", rien. La seule relation entre femme qui n'est pas une relation familiale en TREIZE tomes sur pratiquement 15 ans de publication est une relation d'antagonistes où l'une jalouse l'autre et est une vraie mégère avec en face une femme victime de tout et innocente de tout. Montrer des norrois apprendre que la violence, c'est mal et décider de fonder un pays à eux tout seul pour les personnes fuyant l'esclavage et la guerre, c'était plus réaliste à mettre en scène que montrer deux femmes se soutenir ou un personnage féminin être maitresse de son destin on dirait... (cette dernière phrase est du sarcasme évidemment)
Qu'est-ce que le scénariste a fumé pour penser que c'était une bonne idée ?!
C'est Serpent qui sauve Arnéis en arrêtant le bâton de Ketil (évidemment que c'est un homme, ça aurait été incohérent que ce soit la femme de Ketil qui l'arrête vu à quel point elle hait Arnéis, même si ça aurait été très fort aussi de voir une autre femme la sauver. D'après les bonus du tome 9, Ketil a une fille qu'on ne voie jamais en plus de Thorgeir et Ormar car, elle est partie vivre avec son mari alors, elle aurait pu revenir pour une raison x à la ferme et en voyant comment son père traite son esclave, s'interposer car c'est juste inhumain et aurait de l'empathie pour elle car, elle a aussi été vendu dans un mariage arrangé pour que son père gagne plus d'argent. ça aurait fait un personnage féminin supplémentaire et on aurait pu voir de la solidarité féminine !), et en lui disant que oui, le bâton est un châtiment adapté pour le crime d'Arnéis (avoir tenté de s'enfuir) mais, que s'il continue, il la "condamn[e] à mort", tout disant qu'il a le droit de le faire vu que c'est son esclave mais, il lui demande si c'est bien ce qu'il veut, ce à quoi Ketil répond en lâchant le bâton et en ordonnant à Patel de la soigner, ce à quoi Serpent soupire de soulagement (ce qui renforce mon hypothèse que si c'était lui qui avait dû la punir en tant que chef des miliciens, il ne l'aurait pas fait violer comme le disait le milicien de tout à l'heure car, ce n'est pas dans les règles ou la loi de violer quelqu'un en punition d'un crime). En voyant ce qui vient de se passer, Leif lui demande s'il peut acheter Arnéis en plus d'Einar et Thorfinn, et si Ketil accepte de vendre les deux amis, "[il] ne vendr[a] jamais Arnéis. Cette femme [lui] appartient" puis finit de péter un câble en allant chercher ses armes pour empêcher Knut de lui prendre sa ferme (il recrute les paysans du coin en leur promettant d'effacer leurs dettes s'ils l'aident et sans leur dire qu'ils vont affronter l'armée royale, toujours pour continuer le fait que Ketil contrôle les gens via l'argent et n'est pas du tout une bonne personne) mais ça, ce n'est plus très important pour l'arc d'Arnéis à part pour dire qu'une bataille va avoir lieu littéralement demain ou après-demain et qu'ils doivent tous filer en vitesse
Là, Einar et Thorfinn découvrent surtout dans quel état Ketil l'a mis avec Patel qui ne sait pas si elle va s'en sortir. Einar se met à le haïr dans le chapitre 89, ne voulant pas que Thorfinn l'appelle "maitre" et en le traitant de "porc", ce qui est plutôt justifier vu qu'à part ce qu'il a fait à Arnéis, Einar n'a pas de raison d'haïr Ketil qui a été bon avec eux pendant toutes ses années mais, ça renforce l'impression que le seul rôle d'Arnéis est de donner une raison à Einar de se faire consumer par la haine pour permettre à Thorfinn de le sauver en lui éviter dans finir maudit comme lui par la violence (voir citation plus haut). Et là, elle sert aussi à retarder le départ du groupe vu qu'elle est trop blessé pour pouvoir être bouger, tout en ayant une dose d'inquiétude en plus à cause de son bébé avec tout le monde qui pense qu'il a survécu mais de peu, même si après ce qu'elle s'est pris, il devrait être mort le premier en fait. Mais bon, on dit qu'il est encore vivant pour faire grimper la tension autour d'Arnéis d'encore un cran, c'est facile et pas cher avec une méthode pareille car, la savoir en danger de mort imminente ne suffit pas voyons, il FAUT qu'un bébé soit dans la balance pour que qui que ce soit en ait quelque chose à faire de la survie d'une femme, même si Einar est amoureux d'elle, Thorfinn l'aime bien et que Patel s'inquiète pour elle aussi au point de demander à Leif de la racheter avant que Ketil ne lui fasse quoi que ce soit (c'est du sarcasme, évidemment, ça devrait être suffisant que la vie d'un personnage aussi gentil qu'Arnéis suffise à faire s'inquiéter le lecteur et avoir peur pour elle malgré sa crise de saut de logique dans le tome 12, pas la peine de lui rajouter un gosse issu des viols à répétition de Ketil pour qu'on s'inquiète pour elle. C'est juste là pour la valeur choc [pas si rare que ça dans la série même si c'est souvent justifié] et le pathos facile vu qu'une femme, c'est fragile et à protéger de base mais, c'est doublement plus le cas quand elle est enceinte vu qu'elle est particulièrement vulnérable [et j'ai toutes les femmes de l'histoire qui ont mené des campagnes militaires et ont été sur le champ de bataille tout en étant enceinte qui appellent d'un coup, elles ont deux mots à dire sur la "faiblesse intrinsèque et absolue" des femmes enceintes]).
Allez, avance rapide, j'ai écrit tout ça en un dimanche, je commence à fatiguer mais hors de question d'abandonner maintenant ! Alors... chapitre 90 "Le prix d'un repas" : préparatif de bataille des deux côtés, le Serpent qui confirme que Ketil est un imposteur qui a volé le surnom et la réputation d'un autre, les miliciens qui vont quand même se battre pour ne pas avoir de dettes envers un type aussi pitoyable que Ketil, Ketil qui continue de péter des plombs en emmenant les gens de sa ferme et dont il a besoin pour faire tourner sa ferme à la mort, eux qui l'ont suivi pour payer leurs dettes puis n'ont pas reculé par fierté en voyant que c'était le roi en face, les archers royaux qui massacre les paysans pas équipé et peu armé avec leurs flèches... ah ! On retrouve Thorfinn qui dit qu'ils peuvent filer avec Arnéis vu que là, les gens de la ferme ont d'autre chose à penser que surveiller que Leif ne vole pas ce qui reste d'Arnéis (mais vu qu'il est réglo, même s'il n'a plus aucun respect pour Ketil, il paye quand même le prix d'Arnéis sinon, ce serait du vol mais comme il le dit "si Arnéis reste ici, [Ketil] finira par la tuer" quand son fils lui fait remarquer que c'est un peu du vol quand même) et Thorfinn et Einar qui regrettent juste de ne pas avoir dit au revoir à Sverker qui ne sera pas épargné par la punition royale malgré son âge.
Arnéis dans tout ça, elle est dans le coma : elle rêve d'être avec un Gardar normal dans une charrette, en compagnie de deux enfants qui dorment, leur fils Hialti bien sûr mais, aussi un bébé qu'on se doute être le bébé qu'elle attendait (vu qu'elle s'y accroche pour rester en vie selon le tome 12, aller, on accepte qu'elle s'y soit attaché malgré le fait que ce soit un enfant du viol et après ce que Ketil lui a fait subir), dans des prairies verdoyante avec Gardar qui déclare qu'ils "seron[t] bientôt arriver à la maison. ç'aura été un long voyage plein de souffrance mais... la douleur va bientôt disparaitre" avec Arnéis qui sourit, avant qu'il n'arrête la charrette car, il doit rappeler à Arnéis qu'elle doit encore dit adieu à ce qui l'ont aidé alors, elle dit qu'elle va remercier Einar et Thorfinn. Plus de doute maintenant, la scène est très belle mais, on sait qu'elle va mourir. C'est juste l'évidence encore plus qu'après tout ce qui lui ait arrivé et ça termine les dernières personnes qui s'accrochent à l'espoir qu'elle s'en tire.
Début du chapitre 92 et après un tour du côté de la bataille où l'armée royal de 100 hommes expérimentés écrasent les 300 paysans inexpérimenté plus la vingtaine de miliciens sans difficulté (ce que la femme de Ketil ne comprendra pas dans le tome 14 vu que selon elle, étant donné qu'ils sont 3 fois plus nombreux, ils auraient dû gagner sur les hommes du roi par supériorité numérique, sans tenir compte que les Jomsvikings sont quand même la troupe royale d'élite habituée à se battre et très bien équipée, là où les paysans en face n'ont quasi jamais combattu de leur vie, ont peur, ne sont pas organisé et la plupart n'est même pas armée avec une arme conventionnelle mais, plutôt avec des outils et des objets du quotidien [y en a carrément un dans le décor avec une casserole sur la tête pour remplacer un casque vu que bah, il en a pas car ça coute cher et que ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval ce genre de chose] mais bon, je vais pas trop tapé sur elle pour cette raison, tous les personnages riches de la ferme ont le même raisonnement qu'elle car, ils ne connaissent pas la guerre, la vraie, et Thorgeir est trop heureux d'aller combattre l'armée du roi à lui tout seul ou presque pour se faire un nom), on retrouve Arnéis qui se réveille avec les bruits de la bataille car, c'est les mêmes que ceux du jour où sont village a été détruit (elle le décrit comme "le bruit d'un monde qui se brise"), au grand soulagement de leur groupe, même si on sait qu'elle n'en a plus pour longtemps.
Quand Leif lui dit qu'il l'emmène en Islande car on y vit bien mais, qu'il lui dit qu'il y a des esclaves et la guerre quand elle lui pose la question, elle dit qu'elle n'y ira pas et qu'elle ira "dans un endroit différent" où est sa "maison qui avait brûlée" et dit que "Gardar et les enfants [l']attendent" mais, qu'elle "voulai[t] les remercier [...] d'avoir été si bons envers [elle]", ce qui est évidemment la mort et l'au-delà. Einar la supplie de ne pas partir car elle est enfin libre et Thorfinn ne sait pas quoi lui dire pour "retenir son âme dans ce monde".
Dans le chapitre 93, après un nouveau tour sur le champ de bataille où Ketil s'est fait ma-ssa-cré par les soldats royaux et est bien blessé en ne devant sa peau qu'à Serpent qui ne veut pas qu'il fuie ses responsabilité de ce désastre en mourant, on retourne à la charrette avec Einar qui tente de la supplier de survivre pour son enfant à naitre mais, comme elle sait qu'il est mort, elle doit "vite le rejoindre", et Thorfinn ne sait toujours pas quoi faire pour la retenir jusqu'à ce qu'elle demande "à quoi [lui] servirait[-il]... de vivre plus longtemps ? Pourquoi devrai[t-elle] vivre ? Alors que la vie n'est que souffrance... pourquoi devrai[t-elle] vivre ?". Honnêtement, vu ce qu'elle s'est pris dans la figure et le fait qu'on ait introduit qu'elle survivait que pour son enfant à présent, c'est logique qu'elle soit ainsi et même si Thorfinn lui fait un massagee cardiaque (ce genre de pratique a été introduit dès le premier tome vu que Thors en fait un à l'esclave maltraité à coup de chaine alors, ça ne sort pas de nulle part) et qu'Einar lui dit de ne pas partir et de vivre avec lui et pour lui, Thorfinn finit par lui parler d'un pays sans guerre ni esclave, le Vinland, afin de faire un parallèle avec son père qui tente de garder l'esclave maltraité en vie mais, qui lui parle du Vinland pour qu'il puisse partir l'esprit en paix, que ce soit l'esclave islandais avec Thors ou Arnéis avec Thorfinn qui demande à Arnéis de partir là-bas avec eux pour "créer une terre de paix au Vinland" (toujours chapitre 93).
Et vous savez quoi ? Ouais, faites survivre Arnéis et faites la partir au Vinland avec Thorfinn et Einar ! Elle complète leur trio de réaction face à l'esclavage et aurait ajouter un autre profil à l'expédition : ceux qui ont tout perdu, même l'envie de vivre et de se battre après trop de tragédies et de trop longues années d'esclavage mais, qui réapprennent à vivre petit à petit et retrouve gout à la vie. Arnéis est au fond du trou, elle pense qu'elle a tout perdu, qu'elle ne pourra jamais rebondir maintenant que Gardar et ses enfants sont morts alors, ça aurait été tellement fort de la voir guérir et aller de l'avant au Vinland ! Elle aurait pu développer plus de compétences, rencontrer d'autres gens, se faire des amis (pourquoi pas se lier d'amitié avec la femme de Thorfinn, ça aurait pu faire un bon duo), retrouver un sens à sa vie... bref, elle aurait pu grandir au lieu de rester bloquer éternellement dans la destruction de son village en étant enchainé mentalement à Gardar après 5 ans de servitude ! Quand un personnage est autant au fond du trou, c'est d'autant plus fort de le voir remonter et retrouver gout à la vie, comme l'a fait Thorfinn dans cet arc grâce à l'aide d'Einar !
Mais non !
Elle meurt, ce qui crée une grosse crise de haine en Einar qui veut tuer Ketil pour venger avec Thorfinn qui l'empêche de sombrer dans la violence comme lui autrefois, et ce qui motive encore plus Thorfinn à créer son pays de paix avec Einar qui le rejoint dans cette quête, et ils le feront "pour Arnéis" en se le jurant devant sa tombe car, tout ce qu'il a vécu depuis le début du manga ne suffisait pas à se dire que la violence, c'est mal et qu'il faudrait penser à créer autre chose d'un peu moins violent et qui empêche vraiment les hommes de s'entretuer. Il fallait évidemment qu'Arnéis meure pour motiver encore plus les hommes. En en parlant IRL, on m'a dit que sa mort sert à montrer que le monde est de la merde et injuste mais, tout le reste du manga le montre déjà très bien, pas la peine d'en rajouter, ça fait juste trop et ça fait lâcher les lecteurs à force, surtout quand sa mort ne sert que de motivation.
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Elle n'est pas importante dans le tome 14 alors, je vais aller vite. Elle est juste évoquée en passant avec Patel qui jure à Thorfinn et Einar qui partent pour l'Islande puis le Vinland qu'il veillera sur sa tombe, et que dans l'épilogue, Ketil a survécu mais, est complètement apathique et ne pense qu'à Arnéis... encore. D'accord pour qu'il ne fuie pas la honte et les responsabilités de ses actes dans la mort mais, le voir survivre lui après toutes les horreurs qu'il a fait, en particulier à Arnéis qui meurt elle... comment dire que ça laisse un gros gout amer dans la bouche et que j'aurais préféré que l'épilogue dise juste qu'il est mort haït de tous alors qu'Ormar reprend la main sur le domaine et que c'est le fait de voir Ormar vendre une grosse partie de leurs terres pour dédommager les familles des victimes de la bataille qui l'achève car, il a vu ce qu'il a tenté de défendre à tout prix être démentelé par son fils pour réparer ses propres erreurs, tout en confirmant ce que dit Sverker lors de leur conversation, ce qu'il complète dans le chapitre 94 en déclarant que "l'excès de fortune apporte le malheur" comme il avait prévenu son fils.
C'est pour ça que je la qualifie de "femme dans le frigo" malgré le fait qu'elle soit un peu développé : une fois qu'on sait comment elle meurt, vu à quel point tout son personnage bouge en suivant des ficelles intrinsèquement sexiste où la femme est un simple outil du scénario à protéger ou qui sert de motivation en mourant, ça devient évident que son seul rôle est de mourir. Je crois que j'ai assez expliqué pourquoi le tome 12 n'est pas très bien écrit à mon avis vu que ça repose entièrement sur des décisions stupides d'Arnéis et le fait que tout le monde excuse Gardar de ses actes par magie du scénario mais, ça va même limite plus loin que ça : vous supprimer Arnéis (et par conséquence tout le sous scénario de Gardar), l'histoire se tient toujours très bien debout.
Einar qui déteste être esclave et finit par apprécié sa vie à la ferme à cause de son béguin sur elle ? On remplace son béguin qui commence "parce qu'elle est kro belle" par son amitié naissante avec Thorfinn, ça change quasi rien.
Le fait que Ketil est un connard ? Pareil, même sans l'énorme craquage avec Arnéis qui le "trahit", de base, ce n'était pas un personnage si recommandable dans le fond et si vous voulez qu'Einar ait une raison de le haïr et de vouloir sa mort pour avoir sa crise de rage dont Thorfinn le sauve, vous faites en sorte que Ketil soit un maitre gentil en apparence mais, véreux qui leur réclame toujours plus de travaux pour qu'ils gagnent leur liberté (par exemple, ils doivent juste défricher et créer un champ sur une petite parcelle, puis sur une autre, puis encore une autre plus grande, avec de moins en moins d'outil) et qui ne les aide jamais contre les valets de ferme sauf si Patel insiste comme c'est déjà le cas dans le manga, on garderait l'aspect "enchaine les gens par l'argent et les obligations morales" du personnage avec Arnéis et les violences sexuelles en moins.
Le fait qu'il craque complètement et va affronter Knut la fleur au fusil après avoir été en PLS dans un tonneau durant tout le voyage retour ? Il se réveille en rentrant chez lui, et en voyant toutes les richesses qui lui appartiennent et qu'il a gagné à la sueur de son front selon lui, ce qui lui fait péter une durite comme l'avait prédit Sverker car, plus on a de chose, plus on a peur de les perdre, ce qui mène à la situation du chapitre 90.
Les esclaves qui ont tout perdu et donc, ont renoncé à être libre un jour et d'avoir leur propre vie en main ? Thorfinn a exactement ce comportement au début de cet arc et est complètement dépressif.
Si on veut absolument casé Gardar pour aborder le cas des esclaves maltraités qui pètent une durite, on pourrait le garder mais, sans Arnéis qui l'obsède : ce serait toujours un esclave en fuite après avoir tué ses maitres en mettant le feu à leur maison après des années de souffrance, il se retrouve à échouer sur les terres de Ketil et il est trouvé par Einar et Thorfinn qui d'abord le prennent pour un vagabond du même genre que Serpent et ses hommes avant d'entrer au service de Ketil, puis apprenne que c'est un esclave très dangereux mais, quand ils sont avec lui, ils semblent être une personne normal et saine d'esprit qui leur donne un coup de main pour les remercier de leur aide le temps de trouver un moyen de quitter le Danemark discrètement. Sauf qu'une fois que les miliciens le retrouve, ils montrent son vrai visage de machine à tuer prêt à tout pour rester libre qui est aussi extrême car, il refuse de revivre un enfer pareil après avoir caressé l'espoir d'être libre d'aussi près, ce qui lui fait perdre le peu d'esprit qui lui restait après ces années de calvaire. Thorfinn et Einar hésiteraient à aider Serpent quand Gardar s'enfuit une première fois en tuant des miliciens mais, en voyant qu'à présent, il s'en prend à tout ceux qu'il croise sans distinction, ils aident Serpent à le capturer avant qu'ils s'en prennent au vieux Sverker. Etant donné qu'il insiste beaucoup sur le fait que des fermiers comme sa famille ne devrait posséder que les terres qu'ils sont capables de cultiver par eux-mêmes et considère les esclaves comme des personnes qui n'ont pas eu de chance, ce serait assez logique de dire qu'il n'a jamais eu d'esclave car, il s'est toujours occupé lui-même de tous ses champs mais, comme c'est un homme libre et le père de Ketil qui est réputé pour ne jamais libérer ses esclaves après leur avoir fait miroiter leur affranchissement toute leur vie sauf rares exceptions (Patel), il le pense aussi pourri que son fils et veut le tuer lui aussi, même si c'est un vieillard qui ne peut plus se défendre à son grand âge. Il finirait par se faire arrêter par Thorfinn qui le maitrise grâce à ces techniques non létal de combat à main nue pour maitriser ses adversaires hérités de son père, puis Serpent accepte de le remettre aux autorités pour que Gardar soit jugé et condamné malgré sa soif de vengeance car, sur le coup, il est surtout rassuré que le "vieux" va bien vu que dans le manga, Sverker et Serpent sont très proches et s'apprécient (avec Arnéis qui s'ajoute à la maisonnée de Sverker en plus de Thorfinn et Einar, il y a une vraie atmosphère familiale chez lui alors, on pourrait continuer sur ça).
Voilà, un sous scénario corrigé sans mettre de ficelle sexiste, sans excuser un assassin, et en montrant que l'esclavage, c'est mal, que maltraiter d'autres êtres vivants, c'est mal, et que c'est mal de tuer des gens, c'est quoi l'excuse du mangaka ? On peut supprimer entièrement un des personnages principaux sans souci et sans trop modifier l'histoire, avec juste des changements mineurs ou alors, des modifications qui améliorent le sous-scénario concerné, y a un problème ! Arnéis est juste inutile ou un poids, c'est tout ce que ça dit ce genre de constat !
Après, je suis consciente que le système de production du manga n'aide pas à avoir beaucoup de recul vu qu'il faut tout boucler pour chaque parution de magazine, ce qui crée souvent des trous dans le scénario car, le mangaka n'a pas eu le temps de bien réfléchir à son histoire, surtout quand il fait le dessin et le scénario comme Makoto Yukimura, et encore plus pour un manga historique comme Vinland Saga qui est aussi juste et renseigné (même si on dirait qu'il n'a pas été publié de manière hebdomadaire vu que le mangaka n'arrivait pas à suivre ce rythme [tu m'étonnes vu la demi tonne de travail sur chaque planche !] et maintenant, il est publié dans un magazine mensuel, tant mieux pour la santé de l'auteur). Mais quand même, que l'arc le moins bien écrit de tous les personnages importants soit pile celui du seul personnage féminin important en 14 tome, qu'on retrouve beaucoup de ficelles d'écritures intrinsèquement sexiste qui ne sont là que parce qu'elle est une femme, dont le traitement diverge autant de celui des personnages masculins, qui ne sert qu'à mourir pour donner des motivations aux personnages masculins... admettez que c'est un peu gros. Thors aussi est destiné à mourir et sert de modèle à son fils après avoir été sa motivation pour se venger mais, il est un personnage plus complexe et développer qu'Arnéis alors qu'il n'apparait qu'en flashback, là où Arnéis est surtout une demoiselle en détresse définit par sa beauté, sa gentillesse et sa faiblesse.
Je ne sais pas ce qui s'est passé, j'étais pas dans le bureau de Yukimura quand il a écrit mais, on dirait presque que soit il s'est dit que ce n'était pas la peine d'autant fouiller son personnage car, elle était la fille à protéger, ou alors que c'était complètement acceptable de réutiliser ces vieilles ficelles usées jusqu'à la corde dans le cas d'Arnéis alors qu'il est assez original avec les autres personnages principaux et sort souvent des sentiers battus, et la seule raison que je peux voir comme origine de cette différence, j'en suis désolée, c'est qu'elle soit un personnage féminin et que les personnages féminins sont encore et toujours considérés comme des personnages de seconde zone qu'on soigne et peaufine moins car, elles ne peuvent pas être d'aussi bon personnage que leur équivalent masculin, ou alors que les femmes réagiront forcément différemment des hommes, ce qui est un peu le cas ici vu que les femmes ne semblent pas avoir grandi dans la même société que les hommes en étant forcément contre la violence, là où tous les hommes ou presque l'adorent par nature et doivent réfléchir pour comprendre que la violence, c'est pas bien. Je ne voie pas autre chose.
Et c'est juste désolant comme constat. On ne devrait pas encore trouver des personnages féminins principaux qui ne sert à rien dans les années 2010. Elles méritent bien mieux, Arnéis méritait bien mieux et en la faisant juste survivre et partir pour le Vinland, on aurait pu avoir un personnage qui guérit et se relève malgré tout grâce aux soins de ses proches et en trouvant de quoi s'accrocher à la vie malgré tout, tout en se sortant de ses regrets. On aurait même pu la faire retrouver Hialti et être heureuse avec lui par magie du scénario. On est dans une saga, ça peut arriver ce genre de chose alors, go ! Laissez Arnéis être heureuse et à se relever nom des dieux !
Je sais pas trop comment finir ce billet... je vais juste dire que son traitement m'a vraiment déçu et j'espère vraiment que la femme de Thorfinn sera aussi bien écrite qu'on le dit car bon, quand une histoire arrive à faire l'exploit de respecter autant que possible la réalité historique, c'est dommage qu'elle se prenne les pieds dans l'écriture d'une moitié de l'humanité, surtout quand elles sont censé avoir une meilleure condition que celle qu'on imagine à l'époque décrite... et que c'est usant à force que ce soit toujours elles qui perdent toute leur force d'action historiquement documenté et prouvée pour faire plus "réaliste" selon des stéréotypes complètement faux et pas perdre le lecteur qui pour lui, c'est plus difficile de croire en une femme libre et contrôlant sa vie en 1018 plutôt que croire à un homme géant se battant avec des troncs d'arbre parce que c'est classe... vu la rigueur de Vinland Saga et la qualité de ce manga, c'est encore plus usant vu que la moitié de l'humanité est réduit à la troisième roue du carrosse... enfin, la moitié de l'humanité... après tout, si on suit ce genre d'histoire, l'humanité est composé à 90% d'homme et de 10% de femmes alors... voilà quoi...
Enfin, merci beaucoup pour avoir tout lu et supporté mon petit coup de calcaire, fallait que j'en parle pour me le sortir de la tête et mieux mettre des mots sur ce que je ressentais sur la fin de cet arc...
Merci encore pour votre gentillesse et votre courage d'avoir tout lu.
#Vinland Saga criticism#une curieuse qui s'énerve un peu et dit des trucs qui lui passe par la tête#c'était du travail de longue haleine et j'ai pas l'habitude de faire des analyses sur un manga sur un aussi long arc...#j'espère que ça reste compréhensible pour un maximum de monde...#ça reste une critique assez acerbe de tout un pan de l'écriture j'évite de le mettre dans le tag principal tant pis pour la visibilité#cet arc aurait pu être très bon et c'était osé de mettre aussi peu d'action après le 1er mais il se prend largement les pieds dans le tapis#et c'est dans le même tapis que tout le monde se prend les pieds alors qu'en général la série n'a pas ce genre de défauts#en règle général j'ai tendance à être relativement tolérante vis à vis de l'esclavage dans la fiction et des personnages qui le pratique#'c'était comme ça à l'époque' tout ça... mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas le critiquer#après tout même à l'époque les gens étaient contre avec les esclaves eux-mêmes en première ligne comme Spartacus#C'est un sujet avec une réponse simple -c'est mal l'esclavage- mais dont le traitement est compliqué#surtout à des périodes anciennes vu qu'on a tendance à plaquer l'esclavage négrier du 18-19e sur des pratiques différentes#l'esclavage grec- romain- norrois- ottoman... chaque système a ces particularités et sa propre manière de broyer les esclaves#mais ça n'empêche pas de les critiquer ou de laisser une autonomie de pensée aux esclaves -comme Einar-#Ketil était une très bonne déconstruction de l'archétype du 'gentil maitre' vu qu'on voie que dans le fond il veut que tout lui appartienne#ça aurait pu être un excellent arc si le traitement d'Arnéis avait suivi et qu'elle n'était pas réduite à une demoiselle en détresse#son traitement est pas loin de saboter entièrement la conclusion de l'arc au point qu'après coup je me demande s'il n'a pas été raccourci#vu que pas mal de gens n'ont pas aimé la tournure plus lente de la série et ont critiqué l'absence de combats 'épiques'#C'est peut-être pour ça que Serpent-Roald est mon personnage préféré de cet arc il reste lui-même dans le tome 12#j'aurais bien aimé savoir quel crime il a commis pour avoir été banni vu qu'on ne le dit jamais clairement#Il est gris moralement mais il agit quand même de manière compréhensible dans son contexte#honnêtement à part le meurtre de Gardar il prend souvent des décisions assez bonnes et tient comme il peut ses hommes#ça faisait plaisir de le voir devenir un honnête homme cultivant son champ avec Sverker#même Ormar qui commence comme un personnage purement comique grandi et a un arc très intéressant#alors pourquoi c'est pile Arnéis et les persos féminins qui n'ont pas ce niveau d'écriture ?!#ça me dépasse...#sinon point méta pour moi apparemment en anglais Thorgeir s'appelle Thorgil...#merci au trad français d'avoir mis un autre nom pour lui ça m'évite d'entacher ma propre Thorgil en portant le même nom que cette brute ^^
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ihatebiden · 1 year ago
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i know next to nothing abt him but im still obsessed with xqc and his whole deal. you guys let a guy from laval become one of the biggest streamers what else did you expect
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tesia-a-138 · 10 months ago
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J'ai couché avec une femme l'autre fois. Et dans ma chambre, il y a une lampe sur pied que je voulais allumer. Et elle,non. Elle voulait qu'on reste dans le noir. J'aurais voulu lui dire que je m'en fichait, de sa cellulite, de ses rondeurs, de ses 4 poils mal épilés, qu'elle était parfaite. Qu'elle n'avait pas à s'excuser,comme elle s'est excusée de son corps.
Parfois je me demande ce que la société fait aux femmes, ce que les font aux femmes, ce que les hommes font aux femmes , ce que l'on se fait à nous-mêmes, pour qu'on ai si peur d'allumer la lumière ? J'aurais voulu qu'on laisse la lumière. Parce que toutes les femmes sont belles.
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hurlumerlu · 11 days ago
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(Ao3)
Un pigeon rentre dans un bar.
Mais vous devez la connaître, c’est un classique. Kant en a trop peu d’autres dans son répertoire et la ressort à toutes les sauces, même début, même chute, et le public en redemande.
Le public non plus ne change pas.
Le pigeon, lui, est nouveau, avec ses airs de colombes et ses façons d’épervier – à moins que ce ne soit l’inverse. Trop nouveau : Kant se sent dépassé.
Ce n’est pourtant pas la première fois que Kant aime sa cible. Grosso modo, il les a toutes aimées, c’est plus facile ainsi. Moins on a à prétendre, plus mentir est aisé. Mais il les a aimées de loin, derrière ses murs, comme on aime le chien errant qu’on nourrit pour son karma et à qui on n’ouvrirait jamais sa porte.
L’autre nuit, Bison lui mangeait dans la main et Kant aurait voulu crier.
Ça lui rappelle cet oisillon ramassé par Babe il y a de ça… un bail, maintenant. Pas besoin d’être véto pour savoir que la bête allait crever mais Babe, plein de larmes et d’espoir, y croyait encore, alors Kant avait fait un nid dans une boîte et mis de l’eau, du riz, ce genre de choses. Un être aussi fragile, si évidemment condamné, comment ne pas l’aimer ? On peut en revanche aimer sans s'attacher, lorsqu'on sait que la fin est déjà écrite.
Quand Babe était rentré un soir, il y avait un petit cadavre dissimulé au fond de la poubelle et un mensonge tout prêt aux lèvres de Kant qui était désolé, il aurait voulu que Babe voit le miracle, mais la bestiole volait dans tout l’appart, elle s’affolait, elle chiait partout, il avait fallu la faire sortir avant qu’elle se fasse mal.
«  Bien sûr, avait dit Babe. Tu as eu raison. »
Kant a un chat, à présent. Il ne pourrait plus recueillir d’oiseau.
Un assassin rentre dans un bar.
On ne l’avait encore jamais faite à Kant, celle-là.
Enfin, ce n’est pas la première fois qu’il se frotte à des gens dangereux (le capitaine, pour commencer, premier entre tous). Il ne s’est jamais vu refiler d’enfants de ch��ur. Trafiquants, proxénètes… de beaux salauds, qu’il a aimé malgré tout parce que c’est plus facile ainsi. Ils n’auraient eu aucun remord à le faire disparaître, même si la plupart ne se serait pas tapé le sale boulot. Il n'a pas tant eu de remords lui-même.
Ce n’est pas ça qui change la donne.
Son assassin est beau et n’est pas un salaud. Pas vraiment. Probablement pas. A vrai dire Kant n’en sait rien, et a bien conscience qu’il ne veut pas savoir. Son assassin est beau et Kant voudrait se foutre du début de cette phrase. Voudrait glisser à genou, là, maintenant, au pied du zinc, poser ses mains contre deux hanches dures et son front contre un ventre souple. Si son assassin le désirait, Kant le prendrait en bouche sans hésiter, devant tout le monde. Il voudrait ne pas avoir eu cette dernière pensée.
Ce que Kant veut, l’univers s’en moque.
Babe avait fini par se douter d’un truc, pour cette histoire d’oiseau. Pas le jour-même, beaucoup plus tard, des années après. Il avait demandé à Kant s’il se souvenait de l’oisillon qu’ils avaient essayé de sauver, et Kant avait été bien obligé de répondre que oui, il se souvenait, pourquoi ? Babe s’était défilé.
« Non, avait-il dit. Rien. Quand j’étais petit, j’espérais qu’il revienne. »
Le grand amour de Kant rentre dans un bar.
Putain. Si seulement c’était une blague.
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rollinginthedeep-swan · 10 months ago
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En ajout au texte important de @crococookie juste ici
Je voulais reblog et poster à la suite mais mon texte est vraiment trop long.
Poster ça, ça m'angoisse énormément. J'ai toujours peur qu'on m'interprète de travers. J'ai donc hésité longuement mais j'ai envie de rebloguer parce que même si j'ai pas été diag de troubles dys liés à la lecture et l'écriture (ce qui ne veut pas dire que je n'en ai pas, l'errance médicale, tout ça) je suis terriblement étourdie. Et si je me décide à l'écrire, c'est parce que l'an dernier, une personne a osé me demander de me relire et de corriger mes fautes, sur un paragraphe que j'ai écris rapidement en étant au téléphone un jour où j'étais sollicitée toutes les deux minutes. Avec les troubles qui me sont propres, mon vécu et j'en passe, j'ai mis du temps à me réconcilier avec l'orthographe et la grammaire. Le scolaire ne m'a pas aidé (du tout).
C'est le RP qui l'a fait.
Attention, il n'y a aucune agressivité dans ce poste (je pense que maintenant vous avez assez pigé mon mood de meuf pacifiste qui lève le drapeau blanc et veut qu'une chose : LA PAIX BORDEL.) , je partage juste mon expérience et mes conseils sur le sujet des fautes et du rapport à L'orthographe dans la commu RP. C'est aussi un petit appel à la bienveillance et à une direction vers un comportement plus chill envers vos partenaires qui font des fautes.
L'autre raison qui me pousse à poster, c'est parce qu'à la minute où j'écris je n'arrête pas de me relire. Et ça montre bien que je suis encore marquée par mes débuts dans la sphère du RP.
J'aimerais beaucoup vous dire que c'est exclusivement grâce à la bienveillance d’autrui, mais ce serait mentir. En quinze ans et surtout au début, j'ai eu le droit à des commentaires assez (trop) désagréables. C'est la capacité des autres à ne rien laisser passer qui a heurté ma confiance en moi et qui m'a donné l'impulsion de ne plus leur donner aucuns prétextes pour me reprendre. Et vous savez, je ne leur en veux même pas, à ces personnes. Je leur pardonne même assez facilement et je suis persuadée qu'iels ne sont pas tous-tes malveillant-e-s. L'humain est plus complexe que ça.
Ce qui m'a poussé à ne plus vouloir faire de fautes, c'est mon foutu caractère et ma tendance à vouloir contredire les personnes qui ne laissent rien passer. (Parfois ça peut être un problème, d'autre, un vrai coup de pied aux fesses pour faire face aux détracteurs. Et là, notez toujours qu'on parle de mon expérience personnelle avec mon profil à moi. Je ne parle pas pour tout le monde. Pitié, ne demandez pas à une personne dys de 'faire un effort', c'est validiste et grossier. Et si vous avez du mal, on a beaucoup de personnes concernées qui sont là pour donner des sources et aider à comprendre.)
Je fais encore des fautes d'étourderie aujourd'hui. Je vous raconte pas le nombre de fois où j'édite des postes parce que j'ai vu une boulette d'étourderie. (Rien que ce matin j'ai dû éditer un petit poste d'intrigue parce que j'ai réalisé que j'avais oublié un fuc$$ng mot pour que ma phrase fasse sens.) Y a un truc que je peux conseiller pour les gens maniaques de l'orthographe (dont je fais partie, faut pas croire) : S'il-vous-plaît (vraiment, je demande gentiment) attendez qu'on vous demande ? (En supposant que ça puisse arriver.) C'est frustrant et même blessant. Et si on vous demande : Ne pas jouer les profs avec des formules telles que : 'Ceci ne s'écrit pas comme ça, mais comme ci'. Vous partez ainsi du principe qu'on ne sait pas. Et même si c'est le cas, n'oubliez pas que les troubles dys existent et que vous ne connaissez ni la personne ni son vécu. Derrière l'écran, c'est toujours un être humain.
J'rp par exemple avec une personne Dys qui me pond les textes les plus élaborés et qui passe un temps fou à se relire. Chaque profil est différent. N'oubliez pas qu'on est aussi souvent crevé-e-s de nos semaines et que même s'il y a des gens qui pondent des textes sans fautes hyper facilement, c'est pas le cas de tout le monde et derrière, on peut se retrouver à être nombreux-ses à complexer, à vouloir poster des trucs parfaits parce qu'on a encore le souvenirs de ces remarques qu'on ne veut plus affronter. Même si derrière, on a les partenaires les plus adorables et les moins regardants de la sphère. Ça peut gâcher le plaisir d'écrire, alors que le RP est un loisir. Pas un job. On ne va pas publier nos écrits, on le fait pour se changer les idées et s'amuser. Un rappel constant de nos étourderie ne va rien arranger, ça ne va rien changer. Même si vous pensez sincèrement bien faire, et quand c'est le cas - parce qu'on ne peut pas espérer que ça le sera toujours malheureusement - merci de vouloir aider, même si c'est maladroitement. (Mais écoutez les conseils svp)
Bref, restons indulgent-e-s et humain-e-s, on a une passion commune vraiment géniale. <3
Si vous avez tout lu, merci d'avoir pris le temps pour ce pavé qui complète un poste à lire absolument !
Des bises,
Swan (qui va lutter contre l'envie de relire et éditer ce texte pour la cinquantième fois.)
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camisoledadparis · 12 days ago
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saga: Soumission & Domination 363
L'effervescence règne à la villa. On se prépare pour la soirée. Epilation toute fraiche, massage respectifs de nos corps avec un hydratant qui nous laisse la peau soyeuse, rasage pour ceux qui en ont besoin, bref on se fait tous beaux.
Marc et Hervé nous regardent d'un oeil goguenard. Jusqu'à ce qu'on s'occupe de leurs cas !  Séparés en deux groupes, nous leur sautons dessus et les immobilisons. Là, ils ont droit à la même préparation que nous, pipe en plus (histoire de se faire pardonner). Au sortir du même régime, ils nous paraissent encore plus canon nos deux quadras. C'est tout juste s'ils font la 30aine dépassée.
Le plus dur, les vêtements. Paco qui connait bien la boite nous dit que nous serons en maillot de bain très vite surtout avec nos physiques de bogosses.
A lui aussi je demande de se préparer car y'a pas de raison qu'il ne nous accompagne pas lui aussi. Dans un premier temps il refuse, argumente qu'il aura plein de rangements à faire après le diner. J'envoie Jesus lui faire des yeux de chat malheureux pour avoir son acceptation. Donc retour au choix des maillots. Pour moi ce sera un Aussiebum un " Lowrider Flower Power ". L'élasthanne présent épouse bien la forme de mon paquet et il est très " court " sur les fesses ! PH et Ludovic optent pour  un ES " Barcelona marin " rouge pour l'un et bleu pour l'autre. Ernesto se prend un Addicted de la dernière collection un " sport sailor " pour être en accord avec mes deux autres amours, auquel il a enlevé le mécanisme pack up, ses 24x6 même au repos restent très " visibles " ! La triplette opte pour le même maillot Aussiebum le " League 15 " blanc. Les autres s'équipent aussi " cute ", même nos deux ainés qui enfilent un boxer.
Un jeans plus un marcel et nous descendons à pied. La station est plein de beaux mecs. Notre groupe se fait siffler plus d'une fois avant que nous arrivions à la boite. A la porte un des mecs qui nous avaient " racolés " sur la plage est au tri ! Il nous repère même si nous sommes plus nombreux. Il nous laisse entrer et fait un signe de tête à Paco quand ce dernier passe devant lui. Il me dira plus tard (le mec de la boite) que Paco était assez connu sur la place ! Nous laissons tomber très vite les t-shirt et torses nus, nous nous jetons dans la foule de mec en train de danser. La musique est forte, l'ambiance chaude. Je mate autour de moi. En dehors de la " villa ", il n'y a que du beau mec ! Physiquement pas plus de 30ans musclés bronzé, avec ou sans barbe mais tous baisables !! Les pantalons tombent des fesses même s'ils n'en cachaient pas grand-chose déjà. Les maillots sont pleins et certains ont du mal à tout retenir de ce que leurs propriétaires veulent cacher. Nos deux ibères sont dans cet état. Moi je me retiens encore malgré les nombreuses mains sur mes fesses qui essayent de baisser mon jeans ! Ludovic et Enguerrand sont quand même les plus canons et eux aussi sont collés et appréciés à leurs justes valeurs. Ernesto comme PH et nos deux ainés surveillent notre triplette. Pas question que leur " fraîcheur" ne soit exploitée.
Paco vient me voir alors que je suis en " surveillance " de mon petit monde pour me prévenir qu'il a fait ce qu'il fallait pour que nos jeunes soient en sécurité. Comme je ne comprends pas, il me dit qu'il a fait passer le mot aux mecs de la sécurité pour qu'ils ne leur arrivent rien de fâcheux. Il me désigne discrètement les types. A part les " officiels " reconnaissable, il m'en montre une demi-douzaine d'autre qu'on aurait pu prendre pour des usagers. Un qui me voit en train de parler avec Paco me fait un signe de tête.
Du coup je me lâche. Je rentre dans la mêlée joue des coudes pour m'installer et danse. Mes amours me rejoignent et dans l'ambiance nous n'hésitons pas à nous rouler des pelles. Quand je jette un coup d'oeil panoramique, je vois Marc coller un petit mec mimi tout comme Hervé. Les petits sont toujours ensemble et s'éclatent à l'autre bout de la piste. Alors que je vais pour repartir dans mon trip, j'aperçois un des " sécurités " en civil (càd en maillot de bain) choper un mec plus âgé qui collait un peu trop nos jeunes et le dégager.
En attendant moi je me fais draguer par un mec qu'on croirait sorti d'un film de BelAmi type Kris Evans. Grand, gueule carrée, musclé, imberbe avec un maillot déformé par un paquet volumineux et pesant. Tentant non ?! Ben oui, je suis humain et je me laisse tenter. Ernesto me voit partir avec le mec vers des fauteuils. Il tombe dessus et m'entraine avec lui. J'essaye de me retenir mais je glisse et lui tombe tout cru dans les bras. Pelle ! Langue encore fraîche, impérieuse dans sa façon de vouloir enrouler la mienne. Je ne me laisse pas faire, on est du même gabarit ! Mes mains palpent ses pecs qu'il contracte. Belles masses aux gros tétons sensibles. Comme je suis couché sur lui, mes abdos m'annoncent son érection et l'amplitude de cette dernière. A vue de " peau ", il doit faire dans les 21/22 bien larges au moins 6 ! Tout ce que j'aime chez un type avec qui baiser !! Mais c'est encore un peu tôt. On retourne sur la piste et nous dansons collés, très collés. De nos bouches grandes ouvertes afin de pouvoir gouter la langue de l'autre jusqu'à nos cuisses, on n'aurait pas pu glisser entre nous une feuille de papier à cigarette !! Caliente !! Il connait bien la boite et nous isole dans un recoin. Nos bites en profitent pour sortir de leurs écrins et c'est lui le premier à s'accroupir pour me la bouffer. Il devait être affamé, quoi qu'avec son physique je ne vois pas comment ça se pourrait, car il me l'avale jusqu'aux couilles. Il me donne l'effet d'un mort de faim tellement il met de l'entrain à me bouffer la queue. Mon gland ne sort de sa gorge que pour les respirations que je trouve très espacées ! Mes mains se posent naturellement sur ses épaules et massent ses trapèzes balèzes et descendent titiller ses tétons sûrement travaillé vu leurs tailles. En pinçant les deux " boutons ", je le tire vers le haut et on repart en pelle juste le temps que j'attrape sa bite et ses couilles. A la base ma main ne fait que la moitié du tour ! Et j'ai beau serrer, je ne progresse pas vu la raideur de l'engin.
A mon tour de lui gober le gland. Je lui démontre qu'il n'est pas le seul à savoir faire des gorges profondes !! Ç'est lui qui me redresse avec la même technique que moi. On se roule des pelles pendant que nos deux bites s'apprivoisent.
Nous sommes interrompus par l'arrivée d'Enguerrand. Il me parait tout chafouin !
Sans trop me décoller de ma trouvaille, (faudrait pas qu'il prenne la tangente), je lui demande ce qui se passe. Il me dit qu'ils sont tellement surveillés qu'ils vont rentrer bredouille de la soirée.
Je ne réfléchis pas, je le glisse entre nous deux, dos contre mon torse. Il ne s'y trompe pas et entreprend ma " conquête ".
L'autre se laisse faire. Le roulage de pelle qu'ils se font ne le fait pas débander et je descends avec son short le maillot d'Enguerrand qui commençait à être trop petit.
Je glisse sur le côté et nous pouvons nous lécher le museau à trois. Je garde une main sur le cul d'Enguerrand afin de prévenir toute velléité d'envahissement sauvage, l'autre est occupée à tester la rondelle de l'indigène.
Pas de réticence à la progression de mes doigts de fée vers puis dans le cul de mon " BelAmi ". De l'autre côté, je sens sa main rejoindre la mienne et me demander le passage. Je vérifie que c'est bien la sienne avant de le laisser passer.
Le doigt qu'il enfile dans mon petit beau-frère fait bander encore plus fort ce dernier.
On est bien chauds. J'attrape 2 kpotes dans mon jeans et en tends une à l'inconnu. J'enfile l'autre.
Debout, Enguerrand plaqué contre le mur se prend les 21x6 dûment recouverts alors que j'enfile ma bite dans son enculeur. Trop bon ! Je suis hyper serré et le mec en rajoute en comprimant sa rondelle. Je vois qu'Enguerrand aussi prend du plaisir. La joue écrasée contre le mur, les yeux fermés, il halète sous le labourage en règle de son intimité. Je m'accroche à ses épaules et bascule mon bassin violemment en avant pour prendre et lui faire prendre son pied. C'est chose faite 10mn plus tard. Lui mordant l'épaule pour éviter que je hurle, je rempli ma kpote dans un dernier coup de rein qui l'écrase sur Enguerrand. Aux spasmes qui agitent sa rondelle je conclu qu'il fait de même bien au fond du trou d'Enguerrand. Je récupère au creux de ma main le sperme de ce dernier pour qu'il ne marque pas son territoire avec ses gènes. Sans que je lui dise, il vient lécher sa production pour me nettoyer les doigts.
Notre inconnu le regarde puis me remercie d'avoir partagé ma " salope " avec lui. Quand je lui dis que c'est mon " Ermanastro ", il s'interloque avant d'éclater de rire et de me dire que j'avais trouvé la famille idéale. Il comprend d'autant mieux que Ludovic nous a, à ce moment-là, retrouvé.
Il ne s'éloigne pas alors que je me fais gentiment remonter les bretelles par Ludo qui me dit, en reluquant l'ibère de la tête aux pieds, que je ne pense qu'à moi.
Je me défends que j'aie partagé avec Enguerrand. La confirmation de ce dernier me sauve quelques instants. On se réajuste et j'entraine mes deux partenaires sexuels et mon mec vers le bar nous rafraichir.
Malgré la musique, on en apprend un peu plus sur le mec. Il se nomme Felipe, il est madrilène et en congés. Avec une demi-douzaine de potes, ils ont loués une villa un peu en extérieur avec piscine. 5 mn plus tard il nous invitait tous les trois à passer les voir. Ses potes étant comme lui, homos et pas trop mal foutus.
Dos contre le bar, il les cherche du regard et nous les montre. Je lui dis que nous c'est pareil sauf qu'on est un peu plus nombreux. J'arrive à retrouver la bande sauf Marc qui doit se faire plaisir avec un petit mec dans un coin. A mon tour je les montrer du doigt (je sais, c'est pas poli mais difficile de faire autrement !).
Avec amusement nous voyons nos amis respectifs opérer un mouvement vers nous et nous finissons ensemble. Présentations, amusement de la similitude de nos situations, surtout quand nous leur donnons notre adresse et qu'elle se situe à une rue de la leur ! Ses amis sont du même type que lui, sportifs et musclés imberbes et bien montés (vu les maillots bien remplis).
Quand Marc nous rejoint enfin, on décide que la nuit est assez avancée pour que nous rentrions.
Comme leur villa est sur notre chemin, nous nous y arrêtons.
Plus petite que la nôtre elle aussi est tout confort avec piscine et jacuzzi. Felipe sort les bouteilles du frigo. Vodka, gin, whisky... le choix est vaste et les doses servies conséquentes. Auraient-ils comme des envies d'abuser de nous ?? En attendant ils sont sympathiques et les maillots volent au moment de nous jeter dans l'eau. Quand nous y sommes tous, impossible de nager !! Mais je crois que c'était pas trop le but non plus ! Les corps se frottent les muscles gonflent et les bites entrent toutes en érection. Je laisse Felipe que je connais déjà pour ses potes. Notamment le plus jeune et aussi le plus " développé " coté musculature. Quand j'empoigne ses bijoux de famille, de ce côté là aussi il n'a pas été laissé pour compte. Bonne queue raide accompagnée d'une paire de couilles glabres d'un beau volume aussi. Nos tétons se collent alors que je lui roule un patin. Sa langue goûte encore la vodka qu'il s'est enfilée tout comme moi. Ouf ! On ne va pas faire de mélange d'alcool qui nous donnerait mal à la tête au réveil (lol) ! Sa bite passe sous mes couilles et dans l'eau je m'assois dessus. Elle me tente et j'ai envie de connaitre sa dextérité à s'en servir. Je sors de l'eau et d'un coup de rein, le tire du bassin. Il m'entraine dans la villa. Je n'avais pas fait attention mais plusieurs mecs étaient déjà partis sur des plans " particuliers ". Du coup, on a un peu de mal à trouver où nous poser. On finit par revenir sur la terrasse et on se met au " travail ". On doit avoir le même âge et son physique est nickel. Brun de poil mais totalement imberbe ou épilé sauf la touffe, il est bronzé avec marque de maillot. Ce qui me fait kiffer grave. Sa belle queue rose pâle arbore un gland bien violet et découvert. On passe un bon moment à se caresser, se lécher, s'embrasser (avec la langue évidemment), à se travailler les tétons aux doigts puis avec les dents. Nos bites et couilles ne sont pas de reste puisque souvent nous alternons le reste avec de bons pompages en profondeur. J'aime qu'il prenne mes 20cm sans haut-le-coeur lui non plus. J'aime sa langue inquisitrice. Elle se coule sous mon prépuce pour aller titiller mon gland, elle s'enfonce dans ma rondelle, poussant sa salive dans mes profondeurs pour préparer l'assaut prochain. De mon côté je pompe en fond de gorge ce gland qui va bientôt tester l'autre extrémité de mon tube digestif. Quand je me sens prêt, je lui enfile une kpote, le plaque dos sur la terrasse et enjambe son bassin pour venir m'assoir sur son mat.
Rhh ! Le bien que ça fait !! Il a l'air étonné que je m'enfonce en une seule fois la totalité de ses 21cm mais quand mes fesses touchent ses cuisses, il en ferme les yeux de plaisir ! Je savoure cet envahissement de mon corps avant de chevaucher mon nouvel ami. Ses mains venues se poser sur mes hanches modère ma fougue. Il en libère une pour venir la poser sur mon cou et attirer ma tête vers la sienne. Je lui roule un patin mais c'était pour me dire quelque que chose qu'il m'avait penché.
Il voulait juste me dire que j'avais un cul divin et une rondelle parfaite ! Pour ça il n'était pas obligé de chuchoter ! Je me redresse et fort, je crie à ceux qui veulent l'entendre que sa bite est une merveille et qu'elle me rend fou. Il me rattrape et me dis qu'ils ont des voisins !!
Je lui réponds que jusque-là c'était flatteur pour lui ! Il rit et me fait taire avec sa langue. Pour me laisser moins de choix, il se redresse me bascule sur le dos et tenant par les chevilles mes jambes écartées, s'ingénie à me limer la rondelle avec science. Il me fait décoller grave !
Il alterne quelques positions autres avant de remplir sa kpote au bout de sa résistance. Un petit coup de sa langue sur mon gland et je lui tapisse le visage de mon sperme. Juste la force de se trainer à l'intérieur pour trouver un coin de matelas et je tombe de sommeil. Il est midi quand j'émerge ! A peu près en même temps que tous les autres sauf Paco qui, en bon cuisinier, finissait de mettre en place le " petit déjeuner ".
Les invitants sont surpris mais apprécient l'attention. Comme ils s'étonnent de certains plats, Paco leur avoue avoir dû faire un saut chez nous.         On déjeune tous dans une bonne ambiance, les autres habitants de la maison ont trouvé eux aussi leur plaisir dans notre touze improvisée de la veille et matin. Felipe est collé de notre trio ce qui semble lui aller tout à fait. Quand j'éclairci les données, il me dit que ces trois jeunes lui ont asséché les couilles comme jamais encore ça lui était arrivé !!On rentre chez nous avec leur promesse de nous rejoindre à notre villa vers les 20h        
Jardinier
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ernestinee · 5 months ago
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La journée commençait bof parce qu'on avait prévu de faire "un truc" aujourd'hui mais on ne savait pas trop quoi, et c'est souvent comme ça que ça commence mal parce que moi je veux bien à peu près n'importe quoi pourvu qu'on passe par un magasin de bouquins ou de jeux, mais l'homme veut absolument visiter qqchose et bien manger et l'ado veut absolument faire les magasins sans être accosté par un vendeur, manger en vitesse et être de retour assez vite du coup ce matin je sentais venir la journée de merde au point que l'ado a failli rester seul à la maison et à la dernière seconde il a vu ce qu'il devait réchauffer pour manger à midi du coup il a décidé de venir, je ne sais pas comment je dois le prendre, mais il devait encore se laver alors on a pris le train suivant mais même celui-là on a failli le rater, ensuite j'ai râlé parce que "vous n'êtes pas foutus de prendre un peu sur vous alors soit je suis avec l'un OU l'autre, soit je passe des journées de merde quand vous êtes là tous les deux mais y a jamais moyen de passer une journée normale à trois, vous êtes deux boulets, bordel" bon ça les a fait réfléchir apparemment et la journée s'est bien passée jusqu'à un certain moment.
On a visité Train World à Schaerbeek, c'était énormissime, l'histoire des trains en Belgique depuis les locomotives à vapeur jusqu'aux années 70/80, des vrais vieux trains dans lesquels on pouvait rentrer, des vieux objets, des anciennes affiches, tout ça tout ça bref l'ado a trouvé ça mieux que ce qu'il pensait (il pensait que c'était un vieux musée poussiéreux avec des miniatures de trains), l'homme était content pcq sa proposition avait plu, et puis on a pris le tram vers le centre-ville, il y avait l'air-co donc génial, on a mangé un petit truc et on s'est baladé en faisant des photos, la Rue Neuve n'est plus que l'ombre d'elle-même mais il y a une chouette dynamique à Anspach, Ste Catherine, Les halles et vers la Grand Place. On est en pleine période des plaisirs d'été du coup il y avait des animations de rue et des acrobates sur la Grand Place. Elliott a reconnu un acrobate d'une troupe de cirque dont il suit l'actualité. Il est rentré dans des magasins, a trouvé sa pointure sur les nouvelles Nike mais a eu la flemme de dépenser ses sous alors il est sorti en râlant bah oui la vie est chère que veux-tu, et après ça il a eu faim, il a été fatigué, il a eu mal aux pieds (tu sens venir le truc où je lui dis que ok je mets la moitié sur les Nike parce qu'il se plaint subitement de ses pieds ?) (jamais de la vie mais bel essai) moi j'ai fini mon film de 72 photos, j'en ai entamé un nouveau et cette fois je n'ai pas mis un Kodak, j'ai mis un lomography avec un effet un peu patiné on verra ce que ça donne mais c'est aussi 72 photos, ça va prendre une blinde pour les faire, j'ai trouvé 5 cartes pour ma collection dans Weward malgré que ça les ennuyait de me suivre dans des rues pour trouver ces cartes et on a mangé un mochi près de la grand place, il était délicieux et j'avais envie de parler japonais au gars du mochi mais j'ai pas osé et pourtant je voyais bien qu'il galérait en français et pourtant je sais commander trois mochis en japonais, comprendre un prix, remercier et dire au revoir du coup j'étais un peu déçue de moi-même. Après on a chacun eu fini nos pellicules et ça tombait bien parce que l'ado commençait à saturer de marcher sans autre but que des photos et des cartes Weward (pour ça il était d'accord avec son père) on a déposé les pellicules au labo, je me suis acheté une dragonne colorée pour mon Pentax 17 et on a repris le train vers la maison. L'ado s'est assoupi 5 minutes sur mon épaule et a décrété que "ah finalement ça va j'étais juste un peu fatigué" et vous avez remarqué comme moi qu'on n'est rentrés ni dans un magasin de livres, ni de jeux.
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cestdanslatete · 1 month ago
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j'étais la fille qui ne tenait pas la cadence, pendant les cours d'endurance en eps au collège. abonnée aux notes en dessous de 9/20 parce que ton corps n'est pas en capacité de tenir autant que ce que demande le polycopié du prof. aucun conseil pour aider à la progression, juste le constat que tu es une brêle qui devrait tenir plus longtemps. j'ai longtemps pensé que j'étais incapable de courir plus de 3 minutes sans m'essouffler et que c'était immuable (comme 2 et 2 font 4 ou bien ma tendresse pour loana). et puis, si, finalement, ils avaient raison, tous ces gens, de dire que ça se travaille. petit à petit, évidemment. je trottine plus que je ne cours, sur mon tapis à la salle de sport. d'abord heureuse d'avoir réussi à courir 10 minutes sans m'arrêter. maintenant j'approche des 23 minutes. petit à petit. mais ça me fait plaisir. la contrepartie, c'est que j'ai rdv jeudi chez un kiné (parce que douleur suspecte à chaque session, à l'intérieur de la cheville droite). qu'est-ce qui va se passer ? je ne connais pas les kinés. je vais devoir mimer la course à pied dans son cabinet ? comment je dois décrire la douleur ? (alors, ça fait pas mal de façon handicapante, mais ça me fait peur) est-ce que je dois apporter mes pompes de sport ? que d'interrogations, je vous jure.
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satinea · 7 days ago
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Un chouia de ceci ou de cela
ça fait du bien
Un chouia de bonheur
quelques minutes suffisent
et tant pis si l'on se répète
une des plus plates banalités :
La vie est belle !
Un chouia d'espoir
quand le pire est passé
et que le sourire est de nouveau permis
Ah ! la petite lueur
la gredine
qui s'est fait tant attendre
Un chouia de santé
quand il arrive à la douleur
d'être magnanimne
et que le corps s'épanouit
déborde de sève
comme un arbre au mitan du printemps
Un chouia d'amitié
son épaule tellement offerte
qu'on ne sent pas le besoin
d'y poser la tête
ses attentions subtiles
au point d'être déconcertantes
Un chouia de poésie
en amour
cela va de soi
gestes et paroles à l'avenant
clin d'œil à peine perceptible
pointe d'humour pas trop acérée
silences lourds de sensualité
Un chouia de bienveillance
car cela fait du bien à autrui
ne pas juger, condamner
avant de comprendre
tendre la main
sans préjuger du mal et du bien
Un plus que chouia d'indignation
qu'il vente, qu'il pleuve
qu'il neige ou fasse soleil
car les injustices sont permanentes
toujours accablantes
toujours inacceptables
Un chouia d'émerveillement
devant les valeurs sûres de la beauté :
visage glorieux de la femme
sans masque
et même avec
regard tutélaire de l'enfant
qui plonge loin en vous
aube en gésine
au chevet du désert
hanté par le souvenir de la mer
Un chouia de ceci ou de cela
au choix
Un numéro gagnant
après toutes ces pertes
auxquelles on s'habitue
comme aux mauvaises nouvelles du jour
aussi prévisibles que le brouillard
et les précipitations
sur les îles Britanniques
Abdellatif Laâbi
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mots-pour-maux · 1 month ago
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Tout me touche, m'atteint, m'émeut, me submerge, me gonfle.
J'ai mal pour moi, pour l'autre.
Je ressens.
Je pleure pour un rien, je ris facilement.
Je sens les odeurs, la tristesse.
Je n'ai aucune limite à ressentir.
Je m'énerve plus facilement,
Je suis à fleur de mots, de peaux, de beaux.
Je suis différente.
Remplie de poésie.
Quelque chose danse en moi.
Une lumière me rend bizzare, intouchable, indomptable.
J'en demande toujours trop.
Je parle pour ne rien dire, parce ce qu'il y a toujours quelque chose à en dire.
Je suis empathe.
Je décèle ce qu'on ne me dit pas,
Je tire les vers du nez.
Je respecte le silence, car je le parle couramment.
Je suis ainsi.
Un peu cabossée, tendre, et émotive.
J'ai un orage qui gronde, et un arc en ciel qui brille.
Je ressens plus fort, tout ce qui effleure l'autre.
Je peux perdre pied.
Plus vite, plus violemment que quelqu'un d'une sensibilité normale.
La mienne n'est jamais banale.
J'ai une petite boule qui bouge en moi.
Qui se coince dans ma gorge, fait mal à mes yeux, ou fout le feu dans mon ventre.
Je peux ressentir très fort, m'envoler très haut et redescendre brutalement.
Je peux éclater en sanglots, et rire aux éclats pour quelque chose qui me fait peur, vibrer, ou vivre.
Je vis toujours accrochée à ma boule d'émotion.
Elle ne saute pas aux yeux des autres, mais prend toute la place en moi.
C'ést ma fragilité.
Mon cœur qui bat n'est pas un muscle chez moi,
C'est un lieu d'immersion, de rendez vous, de petites morts et de profondeurs inégalées.
Et celui qui peut me comprendre, alors seulement celui là, peut m'aimer...
Je suis hypersensible.
By Cyrielle Soares
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shakeskp · 1 month ago
Note
Pour le ao3 wrapped: 27 et/ou 29 ! :D
27. What do you listen to while writing?
ça dépend de ce que j'écris ! Si c'est du Star Wars, j'ai une playlist qui comprend une sélection des remix de la musique Star Wars par Samuel Kim ou la BO de la série Obi-Wan Kenobi. Sinon, je me partage entre Lofi Girl et le site My Noise, en fonction de de ce dont j'ai besoin comme ambiance/bruit de fond
29. Favorite line/passage you wrote this year?
Cette question est merveilleuse, parce que j'ai pu me rendre compte combien j'ai adoré ce que j'ai écrit cette année :D :D :D Mon égo est aux anges, merci pour lui. Je crois que je pourrais faire un Director's Commentary de tous mes fics.
Je vais faire une sélection douloureuse, mais j'en mets quand même plusieurs !!
D'abord Genshin !
Dans la partie 3 de De l'harmonie (De l'eurythmie), la scène où Kaveh et Alhaitham posent les fondations de leur nid, et ce petit bout tellement visuel dans ma tête : "
"Mais même Alhaitham eut un temps d’arrêt lorsque Kaveh se débarrassa de ses pantoufles et monta sur le tapis, faisant un petit tour satisfait sur lui-même, caressant la fibre des orteils. Il leva alors les yeux vers lui, brillants, et lui tendit la main.
— Viens voir comme il est doux !
Sans attendre de réponse, il lui saisit le poignet et le tira. Leurs glandes exocrines se touchèrent et leur arracha à tous les deux un gémissement vite étouffé. Mais Kaveh ne le lâcha pas et Alhaitham ne chercha pas à se dégager. La poitrine bloquée, il retira ses pantoufles à son tour et monta sur le tapis. La matière l’intéressait moins que la satisfaction de Kaveh, que ses doigts serrant les siens et son odeur qu’il mélangeait sans hésitation à la sienne."
(Et les blagues pourries de Cyno.)
*
Dans Et à la nuit s'épanouit, ce passage :
"— Qu’est-ce qui te fait croire que j’ai envie de partir ? 
Il indiqua, comme si c’était une évidence, l’un des tableaux qu’il avait accrochés, le canapé qu’il avait fait retapisser, la bibliothèque où se trouvait sa table à dessin, et enfin la cuisine où bien trop de choses avaient été changées depuis son emménagement pour que ça vaille la peine de préciser quoi. Vue de l’extérieur, la crainte d’Alhaitham semblait effectivement ridicule. Mais encore une fois…
— Peut-être le fait que tu fasses ton budget pour savoir quand tu pourras déménager, répondit-il, irrité.
— Peut-être que j’attendais que tu me dises que je pouvais rester ! rétorqua Kaveh sur le même ton.
Alhaitham indiqua, comme si c’était une évidence, l’un des tableaux qu’il avait laissé Kaveh accrocher, le canapé qu’il l’avait laissé retapisser, la bibliothèque où il avait fait de la place pour sa table à dessin et, enfin, la cuisine où Kaveh avait changé bien trop de choses pour que ça vaille la peine de préciser quoi."
(Et toute la scène entre Alhaitham et Nahida !!! Je l'aime fort !)
*
Côté Star Wars :
Dans la série des De l'espoir, la scène où Luke touche le Côté Obscur dans Les braises :
"Mal à l’aise, Luke reprit la méditation. Ce fut plus difficile qu’il s’y attendait. L’immersion qui lui venait si naturellement d’habitude lui échappait, le monde paraissait assourdi. Sous ses pieds, le sable glissait, traître, un adversaire plutôt qu’un compagnon. Le troisième jour, l’irritation de Luke fut à son paroxysme. Les yeux fermés très fort, imaginant le désert autour de lui, il chercha à nouveau la sérénité, mais les dunes l’étouffaient, cachaient la vie, s’étendaient trop loin et l’empêchaient de toucher l’horizon, le privaient de la lumière des soleils levants.
Il serra les dents, il ne voulait, pouvait, pas retourner auprès de Ben sur un tel échec, alors que ses pieds trébuchaient, alors que le désert se dérobait à lui… Il ferma les paupières encore plus fort et se dit que ce serait bien plus facile si les dunes dans sa tête cessaient de l’étouffer… Dans un élan de colère, il s’imagina les faire disparaître. Une tempête de sable changeait leur forme, pourquoi ne pourrait-il pas faire de même ? Les aplatir, les disperser, s’en débarrasser ! Elles ne lui servaient à rien !
Ses dunes imaginaires s’effondrèrent. Le sable s’éparpilla d’un coup. Le silence se fit dans sa tête. Mais c’était un silence inquiétant, celui d’un lieu mort, où plus une créature ne vivait, toutes chassées de chez elles par une violence inimaginable, ou pire : tuées.
Luke eut froid.
Puis honte."
*
La toute fin de À l'aube de notre premier jour :
"Main dans la main, ils traversèrent le long couloir blanc du palais royal.
Anakin n’arrivait toujours pas à mettre Obi-Wan dans une case, ni de confiance, ni pas, ni parfois oui, ni parfois non. Indéfinissable.
Mais il était sans équivoque dans le camp d’Anakin, songea ce dernier avec une inébranlable certitude.
Et il le serait toujours."
*
Dans Et tout au bout, ta main tendue, les deux scènes où on voit Anakin lutter contre le Côté Obscur, et à choisir, celle-ci :
"C’est trop tard, tu ne peux plus te cacher, tu t’es toi-même démasqué. Dis-moi quand, enfin, dans ta tête, je n’ai plus été un padawan pour de vrai, dis-moi, dis-moi, dis-moi…
Et la réponse vint : sur un fond de chagrin dévastateur, celui d’Obi-Wan, l’image d’Anakin aux yeux dorés, le visage dur et l’aura glaciale. D’un coup, il se retourne et découpe Sidious, une fois, deux fois, et il tombe à genoux, haletant. Son cri de rage, de douleur, et la voix rauque avec laquelle il hurle en boucle :
— Il n’y a pas d’ignorance ! Il y a la connaissance ! Il n’y a pas de passion ! Il y a la sérénité ! Il n’y a pas de chaos ! Il y a l’harmonie ! Il n’y a pas de mort ! Il y a la Force ! Il n’y a pas d’ignorance, il y a la connaissance, il n’y a pas de passion, il y a la sérénité ilnyapasdechaos…
Encore et encore, jusqu’à ce que sa gorge douloureuse le force à murmurer, jusqu’à ce que le mantra l’ancre à nouveau dans la réalité de la Force, que la chaleur du Côté Clair brûle le Côté Obscur qui empoisonnait sa signature, qui embrouillait ses pensées, qui nourrissait le noyau de fureur permanente au fond de lui.
Enfin, il lève les yeux, bleus, immenses, magnifiques. Et sous ceux d’Obi-Wan ne se trouve plus son padawan succombant au Côté Obscur, mais un homme extraordinaire."
*
Dans Les Voies, il y en a tellement que j'aime que c'est une torture, mais disons, pour les Voies divergentes, la première scène de la fic en elle-même, encore une fois Anakin vs le Côté Obscur :
"Le combat s’écoula dans un brouillard givrant, il n’existait que le choc du bleu sur le rouge, que les grognements de son ennemi qui reculait, que la puissance froide de la Force dans ses veines, dans chaque cellule. Les Sith contrôlaient la Force ? Les Jedi la servaient ? Qu’avait-il besoin des Sith et des Jedi ? Il était la Force, il était son enfant, sa forme de chair, il était sa main et sa volonté !
Il abattit le traître. Le transperça de sa lame, l’ouvrit en deux. Puis il saisit cette vie pervertie avant qu’elle s’éteigne et s’offrit le plaisir de la détruire lui-même.
Il ne resterait rien de Sheev Palpatine, de Dark Sidious, pas même l’écho de sa conscience dans la Force.
— …Walker ! Skywalker !
Anakin se retourna et frappa, et sa lame en rencontra une autre, violette, inflexible. Mace Windu. Windu qui aurait dû être là, Obi-Wan aurait survécu s’il avait été là, mais non, il avait sûrement fallu encore discuter et palabrer, pour qu’il arrive aussi tard ! Qu’avait-il besoin des Sith et des Jedi ? Le mieux était peut-être de reprendre à zéro. Tous les éliminer et recommencer. Windu ne le laisserait pas faire, et le combat serait difficile, plus dur que contre le traître. Mais au bout du compte, ce n’était qu’un Jedi. Les Jedi étaient au service de la Force, à SON service, et Windu plierait."
Pour les Voies convergentes, honnêtement 90% du chapitre 1, mais extrayons ce passage :
"— Je vais méditer un peu avant de manger. Est-ce que tu veux m’accompagner… ?
Parfois Anakin était d’humeur, parfois non, et parfois il se joignait à lui en cours de route. Il hocha la tête, alors ils s’installèrent face à face sur le tapis de méditation. Anakin tendit les bras, paumes offertes, et Obi-Wan y pressa les siennes avant de fermer les yeux. Ils n’avaient pas toujours besoin de se toucher, mais ça aidait Anakin et lui n’allait certainement pas le lui refuser, même si ça lui rajoutait une touche de difficulté.
Le contact de leurs callosités, un peu décalées à cause de la différence de taille et de forme de leurs mains, la dureté de la prothèse d’Anakin sous la douceur du gant de nanosoie, la chaleur constante qu’il dégageait, le bruit de son souffle tout proche, tant d’éléments perturbateurs dont se détacher.
Mais Obi-Wan, donc, avait de l’entraînement."
(Et aussi Anakin et le Vaapad, tellement) (et ce bout-là dans le chapitre 8 :
"Avec ce manque de dignité typique qu’Anakin invoquait chez lui, Obi-Wan lui mordit l’épaule. Étant donné les mains empoignant ses fesses, ce geste ne put que dérailler la conversation et les pousser à s’unir de façon bien plus prosaïque et profane que dans la Force.
Mais tout aussi transcendante.")
*
Dans Le Cercle littéraire des défenseurs de la galaxie : Tous les résumés de Cœurs de Kyber XD XD et :
"— Alors oui, continua Obi-Wan, sans merci. J’ai regretté de t’avoir pris comme padawan, et de nombreuses fois.
Inexplicablement, après cette déclaration d’une violence insoutenable, il esquissa un petit sourire. Puis il tourna un peu la tête, regarda Anakin du coin de l’œil.
— Aussi souvent, j’imagine, que tu as regretté que je ne sois pas Qui-Gon Jinn.
Il ne retenait vraiment pas ses coups.
— Mais quelle importance ? continua-t-il, les mains dans ses manches, le regard perdu à l’horizon. Quelle importance, ce que nous pensions et ce que nous regrettions il y a toutes ces années, comparé à tout ce que nous avons vécu ensemble, à tout ce que nous avons partagé ? Quelle importance ce que nous étions à l’époque, comparé à ce que nous sommes aujourd’hui ? Aujourd’hui, je ne regrette rien. Je suis simplement heureux de te connaître, heureux que tu me sois cher et de t’être cher. Et reconnaissant à Maître Qui-Gon de m’avoir donné la chance de te rencontrer."
(Mais aussi la scène avec Rex. La scène avec Rex <3)
*
Dans De la Cosmographie :
"Obi-Wan en profita pour le détailler, un plaisir qu’il s’accordait rarement. En partie pour ne pas nourrir l’ego déjà bien établi de son compagnon, en partie parce qu’il s’en était empêché si longtemps. Les boucles châtain aux reflets dorés qui ornaient son front, les sourcils épais qui lui donnaient si facilement l’air ombrageux. Ses yeux clairs, invisibles à cet angle, mais qu’il imaginait si bien. Son profil parfait, avec ce nez par miracle encore droit, le trait marqué de sa mâchoire où Obi-Wan aimait tant passer la bouche le matin, quand sa peau était délicieusement râpeuse. Ses lèvres pleines, encadrées de sillons triangulaires qui se creusaient quand il souriait, et qui révélaient déjà quel serait le dessin de son visage vingt ans plus tard.
Obi-Wan espérait le voir, de tout son cœur.
Il serait magnifique, son Anakin, avec des rides au coin des yeux."
*
Dans Sous vos yeux, la scène où Obi-Wan dit à Anakin qu'il a failli quitter l'Ordre pour lui me fait bêtement rire :
"— La première fois, évidemment, à ton arrivée au temple…
— Évidemment ?
Il se redressa à son tour face à lui, semblant surpris.
— Je croyais que tu le savais. Si le Conseil avait refusé de faire de toi un Jedi, je t’aurais enseigné à te servir de la Force en dehors de l’Ordre. Maître Qui-Gon avait raison en disant qu’il fallait que tu sois formé.
À nouveau, Anakin dut complètement réarranger sa vision des choses.
— Tu ne m’aimais même pas, à l’époque, lâcha-t-il sans le vouloir. Et, ajouta-t-il, ne me sors pas que les Jedi aiment tout le monde, je connais la théorie . La réalité, c’est que si tu pouvais faire tomber discrètement le sénateur de Geminia de sa nacelle, tu le ferais.
— Il serait bien moins compliqué de le faire destituer, rétorqua Obi-Wan d’un ton terriblement raisonnable, mais un sourire frémissant au coin des lèvres. Néanmoins, les Géminians ont voté pour lui et il est de notre devoir de respecter la volonté du peuple, quelle que soient nos réserves.
Anakin avait une tout autre opinion, mais il avait appris à choisir ses batailles.
— Quoi qu’il en soit, tu étais un être vivant, digne de mon dévouement comme le serait tout autre.
— Mais tu m’aurais fait tomber de la tour du Temple si tu avais pu ?
— Tu avais neuf ans, rappela Obi-Wan sévèrement.
— OK, OK, murmura Anakin en mettant la main sur sa nuque avant de l’embrasser pour détourner son attention du fait qu’il ait jamais été un enfant.
Il remarquait quand même qu’Obi-Wan n’avait pas nié qu’il l’aurait bien balancé par la fenêtre, s’il n’avait pas eu seulement neuf ans."
Voilà, pardon, je me suis emballée xD
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zialinart · 1 year ago
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Mon cadeau secret santa pour @saemi-the-dreamer ptit dessin et ptite fic même si bon, j'écris pas beaucoup donc c'est sûrement un peu bancal
Il était déjà la fin de l'après midi quand Arthur commença sérieusement à s'impatienter. Ca faisait au moins 3 bonnes heures que lui, une bonne partie des représentants les plus importants du monde breton et des délégations venues d'autres pays pour l'occasion attendaient. Et encore eux ils avaient la chance d'être assis, lui commençait à avoir sérieusement mal aux pieds. Et bon sang la couronne de fleur que Guenièvre avait insisté à lui faire porter lui grattait sérieusement le crâne. Il se tourna une fois de plus vers Perceval qui, tenant son rôle de témoin très sérieusement se tenait totalement immobile, les mains croisées :
Non mais bordel qu'est-ce qu'ils foutent ?
Vous voulez que j'aille me renseigner sire ?
Vous voulez dire comme les trois autres fois où vous êtes allés vous renseigner et vous êtes revenus bredouille ? Je sais pas vous vous sentez capables de trouver le chemin des vestiaires cette fois ou je vous colle un intendant pour vous accompagner ?
Non mais les autres fois je suis tombé sur Karadoc ça m'a perturbé, là c'est bon il est assis y'a pas de mouron à se faire sire.
Ok mais dépêchez vous, et dites leur de se bouger aussi ou je sens que l'église va se transformer en un champ de bataille romain-visigoth
De son point de vue il pouvait observer toute la salle et voyait clairement que des alliances commençaient à se défaire au fur et à mesure que les gens s'impatientaient. Les représentants des pays qui parlaient la même langue étaient très agités et parlaient de plus en plus fort, semblant ne pas s'entendre sur le goût du vin, dont ils avaient probablement déjà un peu abusé. D'un côté c'était la seule chose à faire en attendant. Perceval partit se renseigner et Arthur alla se chercher une coupe lui-même, histoire d'actionner un peu ses jambes. Il avait été plutôt fier de son idée de renouveller son mariage avec Guenièvre à la mode catholique, en invitant les plus grands noms du coin afin de montrer qu'il était revenu en tant que roi et que le royaume se portait bien désormais. Mais maintenant qu'il était là, face à tout ce monde qui s'impatientait, il se sentait plutôt nerveux. Bon sang qu'est-ce qu'elle foutait ? C'était pas si foutu compliqué d'enfiler une robe potable pour l'occasion, de se faire un peu tresser les cheveux et boum, mariage et on n'en parle plus.
Qu'est-ce que vous foutez retournez à votre place espèce de trou du fion !
La voix de sa belle mère resonna derrière lui tandis qu'il se servait un verre. Ah, au moins si elle était sortie du vestiaire c'est que c'était bientôt fini
En attendant que votre fille daigne se montrer faut bien que je m'occupe
Oui, bah c'est bon vous vous êtes occupés retournez à l'autel, là Elle le poussa vers le fond de l'église tandis qu'il protestait
Faites gaffe bordel c'est un costume spécial pour l'occasion j'ai pas envie de le tâcher en renversant du vin
Vous avez qu'à pas faire votre poivrot au moins pour une soirée. Pis toute façon croyez moi vous aurez pas besoin d'alcool quand vous la verrez.
Elle le laisse planté là, retourna s'asseoir auprès de Léodagan et secoua celui-ci qui s'était endormi sur son banc. Arthur prit une gorgée de vin en réfléchissant à ces dernières paroles étranges. Oui ok, il avait été assez peu discret ces derniers temps sur les regards qu'il lançait à Guenièvre mais enfin de là à ce que sa belle mère le remarque. Le goût acre du vin le fit hoqueter et il s'énerva mentalement sur les paysans qui n'étaient même pas capables de fournir un vin correct pour le mariage de leur roi. A ce moment là Perceval revint, accompagné de Bohort, l'un en bleu, l'autre en vert pour représenter les deux parties du mariage. Pourquoi Guenièvre avait choisi Bohort comme témoin ça le dépassait, après tout il ne les pensait pas si proches. Mais d'un autre côté il n'avait pas été tellement attentif aux passes temps et aux amis de sa femme durant le temps qu'il avaient passé ensemble. Il se promit mentalement de changer ça.
Ah bah c'est pas trop tôt c'est bon elle va venir ou il faut que je reporte à après-demain ?
C'est bon, c'est bon sire, dit Bohort avec un sourire jusqu'aux oreilles. Sauf votre respect vous allez être plutôt impressionné de ce qu'on a fait avec du simple tissu
Je m'en fous un peu de votre tissu Bohort j'aimerais bien commencer le processus pour que les gens finissent pas par s'étriper dans une église.
Bohort se rangea du côté de la mariée, toujours souriant, et Arthur remarqua que Léodagan s'était eclipsé, sans doute pour pouvoir accompagner la mariée jusqu'à l'autel, c'était bon signe. Même si bon, ils étaient déjà mariés depuis 30 piges techniquement il n'avait pas vraiment sa main à lui donner. Il sursauta alors qu'un orgue commença à résonner dans la salle. Ils avaient un orgue dans le coin ? Encore un détail qui luil avait échappé. Il déposa son verre de vin sur le côté tandis que les invités se levaient, certains de façon un peu vacillante. Deux petites filles apparurent du fond de la salle et dispersèrent des pétales de rose tout le long de l'allée. Et puis elle apparut au bras de son père. Sa machoire tomba et il oublia tout. Les trois heures d'attente, les invités qui s'engueulaient, le vin dégueu, même ses pieds. Elle était vêtue d'une robe en tulle blanche recouverte de fleurs bleues jusqu'à la taille. Ses cheveux lui tombaient sur les épaules en cascade, avec seulement une couronne de fleurs similaire à la sienne sur la tête. Elle était magnifique. Elle arriva à sa hauteur et Léodagan lui donna sa main et retourna s'asseoir. Elle lui sourit timidement tandis que le prêtre se mettait en position.
Vous dites rien ?
Je euh Pour une fois il était sans voix, tout juste capable de la parcourir du regard bouche bée.
C'est les fleurs c'est ça ? J'ai dit à Bohort que ça faisait trop mais il était sûr que c'était la mode et puis Merlin les a fait pousser exprès et du coup…
Il lui posa un doigt sur la bouche avant qu'elle ne s'emballe trop.
Vous êtes parfaite, réussit-il seulement à murmurer
Son visage s'illumina et elle rougit un peu.
Il sourit à son tour réalisant que la cérémonie lui tenait finalement plus à coeur qu'il ne le pensait. Leur premier mariage avait été un simulacre politique. Celui-ci était un mariage d'amour.
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transparentgentlemenmarker · 2 months ago
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La vérité telle que l'on souhaite. A bas les gauchos facistes wokes et les merdias
7 novembre 2024
C'est parce que tous les enfants aussi jeunes savent instinctivement que l'avortement est un mal. Il ne lui reste que quelques années pour être assassiné par le « choix » d'une femme au hasard de le tuer. Pensez à la première fois où vous, la personne qui lit ceci, avez appris ce qu'est l'avortement. « Est-ce que vous sentez votre petit frère ou votre petite sœur donner des coups de pied dans le ventre de maman ? Eh bien, grâce aux démocrates, je peux y aller et les tuer si je le veux ! N'oubliez pas de bien vous comporter, car cela aurait pu être vous si j'avais voulu votre mort. De 1066od427co a réagi à votre billet texte
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abridurif · 2 months ago
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Les mots qui empirent de qui pas su. D’où pas su. À tout prix pas su. Maintenant aux fins de dire du pis qu’ils peuvent eux seuls eux seuls. Ombres de la pénombre vide toutes eux. Rien sauf ce qu’ils disent. Tant mal que pis disent. Rien sauf eux. Ce qu’ils disent. De qui que ce soit d’où que ce soit disent. Pis au point qu’ils risquent à jamais de mieux rater le plus mal dire. » Samuel Beckett, Cap au pire, Les Éditions de Minuit, 1991
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crimson-veil-rpg · 7 months ago
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ORGANISATIONS JOUABLES
Les idéaux rassemblent créatures surnaturelles comme êtres humains, rassurent et offrent une cause commune. Qui choisirez-vous de suivre dans la nuit ? Vous ne trouverez ici qu'un aperçu, chaque organisation fera l'objet d'une annexe plus détaillée sur le forum, cette liste est non exhaustive et pourrait être amenée à évoluer et grandir au fil du jeu.
(tw : meurtres, sang, violence, consommation de sang ou de chair, manipulation, secte, chasse, drogue, alcools)
NB : à savoir que les organisations seront dirigées par des PNJs, et donc non jouables.
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GREAT BRITAIN NIGHT WALKERS
Type : Organisation secrète gouvernementale   Domaine : Chasse de créatures hostiles, protection des êtres humains et du secret surnaturel Membres : exclusivement humains Signe distinctif : Un matricule autour du cou, une face avec des informations codées et un nombre à quatre chiffres, l'autre un croissant de lune Quartier Général : L'Howard Castle pour le QG principal, des QG secondaires dans tout le Royaume-Uni.
Humanité bienveillante embrigadée au sein d’un ordre ancestral qui prône la protection humaine et le secret du monde surnaturel. Chasseurs de bêtes hostiles et police du mystique afin de garantir l'harmonie et le bon fonctionnement du système. Les Walkers sont inévitablement embourbés dans une lignée familiale belliqueuse, on ne le devient pas sans posséder un proche du même sang, suivant un enseignement rigoureux. Leur rôle est également de faire disparaître les preuves de l’existence des créatures qui se tapissent aux ombres, priorité absolue.
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SPECTRAL HOWLERS
Type : Gang, mafia. Domaine : Combats clandestins, trafic de drogues et d’alcools. Membres : Créatures, principalement harpies et lycanthropes. Signe distinctif : Tatouage d'un S et d'un H entrelacés sur un éclair. Quartier Général : Sous-terrains cachés en ville.
Gang crasseux croupissant dans les sous-sols, ce sont les chiens qu’on y lâche clandestinement, poussant les bêtes à s’entretuer pour faire sensation. Voir la violence apaise la violence selon eux. Mains sales, ils n’en sont guère restés aux combats, demeurent magouilleurs pour les larcins en tous genres, mêlant conception et trafic d’alcools et de drogues assez puissantes pour les diverses espèces surnaturelles en mal d’euphorie.
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THE KILLING MOON CLUB
Type : Organisation secrète, secte. Domaine : Pouvoir aux créatures et endoctrinement d’êtres humains. Membres : Créatures et humain·es captif·ves Signe distinctif : Une chevalière gravée d'un sphinx tête de mort. Quartier Général : Les sous-sols privatisés du Grand Hotel.
Culte factice à la gloire d’une divinité abstraite, The Killing Moon Club cache seulement les ambitions d’un groupe de créatures surnaturelles, avide d’un jour assoir leur pouvoir ouvertement. Réputé dans toute l’Angleterre, les dirigeants du club font partie de l'élite surnaturelle. Ici, on tue, et les soirées mondaines sont de véritables boucheries. On y vient pour chercher une âme à arracher, s'assurer d'un service de nettoyage irréprochable. Secte aux allures de club huppé, les humains y perçoivent salvation et pensent faire face à des êtres divins. Hypnose et captivité entraine la dépendance, tandis que les bêtes y voient buffet à volonté.
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THE BLEAK OUTBREAK
Type : Organisation secrète, gang.   Domaine : Chasse et anéantissement des créatures, trafique de ressources surnaturelles. Membres : exclusivement humains. Signe distinctif : des clefs croisées tatouées sous la plante du pied droit. Quartier Général : les sous-sols du Whitby Museum.
Traqueurs de bêtes qui se sont donnés pour mission d'éradiquer la pestilence surnaturelle, en collectionner les trophées ou les revendre à prix d'or. Les créatures révulsent, peu importe leurs espèces, ne sont que manifestations du malin descendues sur terre pour mieux laisser répandre leur venin, des sbires d'un Lucifer venu punir l'espèce humaine sur terre. Alors ils arrachent les crocs vampiriques, les écailles de sirènes, les crânes de loups, les ailes de harpies ou feuilles de dryades sur leurs carcasses et en font commerce pour mieux financer leurs battues dans les landes.
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DAWNBRINGERS
Type : Ligue, association. Domaine : Protection du secret surnaturel, prônent l'harmonie des espèces, moyen de se nourrir alternatifs. Membres : exclusivement créatures. Signe distinctif : un contrat qu'ils doivent avoir sur eux lors des missions. Quartier Général : Le sous-sol de la Terror Tower, attraction hantée de la ville.
Ligue bienveillante prônant l'harmonie des espèces et la cohabitation terrestre. Le principal moteur est la protection du secret surnaturel et des plus faibles, évinçant les traces de toutes ombres chimériques. L'être humain vu comme un allié plutôt qu'une proie, préservé tel un compagnon de route. Les bêtes hostiles qui se joignent au groupe doivent montrer patte blanche, prouver leurs valeurs de part des moyens de se nourrir alternatifs.
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camisoledadparis · 29 days ago
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saga: Soumission & Domination 348
Florian préparation 1er contrat
La mise aux enchères de la première prestation de Florian est encore plus disputée que celle de Romain. Les deux qui avaient loupé le premier se battent jusqu'à dépasser le montant de Ludovic. Un nouveau record chez moi !
Rien qu'avec cette prestation il peut assurer ses études d'ingénieur. Pour ne pas le stresser à l'instar de Romain, je ne lui donne pas le montant. Par contre je le préviens des caractéristiques du client.
Il est black 50ans dans les 1m80 pas bedonnant mais enrobé et surtout une bite de 26x7. Soit le même diamètre que sa queue mais 8cm plus longue.
C'est de lui-même que Florian me demande si je peux le réparer. Il sait, par mes autres escorts que je suis très attentionné à leur bien-être physique.
Nous prenons tout un WE pour cela. Il débarque dès le vendredi après ses cours. Au blockhaus, il y a PH, Ludovic, João et Romain (celui-là est en train de s'imposer souvent auprès de notre brésilien) et moi bien sûr.
Quand Florian arrive, on organise le WE. Il a du travail en plus de son " rodage " et du sport.
Vendredi :
Nous commençons tous ensemble par une heure de muscu. A la fin de la séance, avec Romain, il me guide dans les mouvements au sol. Il estime que ma carrure due à l'immobilisation de mes jambes, devrait sans problème me permettre ce travail. Sans être gauche, j'ai un peu de mal à trouver les équilibres de certaines positions.
La douche nous entraine directement au premier épisode de sexe. Florian nous excite et nous titille en argumentant qu'il doit s'y mettre tôt pour pouvoir être prêt à la fin du WE. Il entame par une série de pipes sur nos 5 bites dressées devant lui. Elles s'enfoncent dans sa gorge sans problème. Même la plus longue, celle de João et ses 22cm ! Évidement ça ne reste pas à ces préliminaire et rapidement on s'encule tous à tour de rôle. En paire ou même en trio, les bites remplissent les trous et nous finissons notre séance de muscu par une bonne heure de " cardio " ! Le final : PH encule Romain, Ludovic João et moi Florian. Cotes à cotes, nous les défonçons en levrettes. Ils jutent dans leurs mains pour ne pas saloper le tatami alors que nous remplissons nos kpotes. Nouveau passage aux douches puis nous montons diner.
C'est un première pour nos deux nouveaux de diner avec nous. Mais d'un autre côté, je ne vais pas obliger Florian à retourner à son internat et de toutes les manières João m'avait demandé de garder Romain avec lui. Je ne vais pas refuser alors que c'était une des raisons pour lesquelles j'ai embauché notre gymnaste !
Pour la nuit par contre c'est chambres séparées. Au moins au début de la nuit. João accueille Romain dans sa chambre et nous en donnons une autre pour Florian.
Sous vidéo surveillance, nous voyons arriver Florian. Après un instant de surprise João le laisse entrer. Florian leur explique que comme il n'a que deux jours pour se mettre à niveau, il ne faut pas qu'il perde son temps. Et sans attendre leurs réponses, il se coule sous la couette après avoir fait voler son slip.
Je ne vois plus d'hésitation quand les deux se coulent de chaque côté.
Au départ on ne voit (hé oui mes potes sont accrochés à l'écran eux aussi !) pas grand-chose que des mouvements sous la couette. Pui João la rejette au pied du lit et nous avons alors une vue complète.
Ils sont déjà dans un 69 triangulaire où Florian suce João qui suce Romain qui ferme le triangle en suçant la bite de Florian. En plus de l'image le son des succions nous parvient. Ils se donnent vraiment les trois jeunes ! Je change de caméra pour mieux voir. Celle du plafond nous montre qu'ils s'avalent jusqu'aux couilles tous.
Mais ce n'était qu'un hors d'oeuvre car les kpotes et le gel sortent des tables de nuit. Romain et João se couvrent et à deux alternent dans le trou de Florian. Quand c'est Romain qui l'encule, João ajoute deux puis bientôt trois de ses doigts dans le trou. Romain s'y met aussi quand c'est le tour de João de défoncer Florian. Il se graisse bien les doigts et les coulent progressivement le long de la queue de son mec pour augmenter le diamètre. Quand je vois qu'il arrive lui aussi à mettre trois doigts je sais que ce sera bon pour le client. Sous ces traitements c'est Flo qui part le premier. Romain avait prévu le coup et mis une serviette de toilette sur le matelas. Les deux compères lui jutent sur le dos tour à tour. Ils disparaissent quelques minutes sous la douche et se recouchent ensemble, là, pour dormir.
Samedi :
Réveils vers les 8h00. Petit déjeuner léger, passage à la piscine pour une bonne demi-heure de natation. Les gymnastes ne sont pas dans leur élément mais ils s'améliorent.
Ils enchainent sur du travail au sol puisque les barres parallèles et les anneaux sont en commande. Je fais mes premiers pas à leur côté. Moi aussi je m'améliore avec la pratique même si je suis très très loin d'arriver ne serait-ce qu'à leur cheville !
Retour au 4ème où nous complétons notre petit déjeuner par une bonne dose de protéines.
10h30 j'embarque tout le monde faire les boutiques. Les nouveaux ont de toutes les façons besoin d'étoffer leur garde-robe. Les tenues officielles sont déjà acquises donc c'est pour le " tous les jours ". Si les jocks, slips, boxers et autres shortys arrivent par commandes en lignes, ce n'est pas le cas du reste.
Avec PH et Ludovic on a un peu l'impression de jouer à la poupée (enfin vous me comprenez).
Passage à la boutique LEVI'S où les jeunes essayent des Skinny 510 en bleu et gris qui sont adoptés même si nos deux gymnastes ont les fesses un peu serrées. On en ressort avec 2 paires pour chacun plus un 513 et un 511 et les ceintures qui vont bien. On se fait encore quelques boutiques où nous trouvons des styles plus chics. Pantalons, pulls, chemises et polos remplissent les sacs. On les force à se trouver un blouson qui leur plait même s'ils commencent à me dire que ça suffit, qu'on a dépensé assez. Dernière étape les chaussures. Boots et Caters, nous entassons les 6 paires dans le coffre de la 300C.
Il est 13h et nous avons faim. Nous déjeunons en ville. On envahi un restaurant gay-friendly, au moins notre " tenue " ne choquera personne. On se fait plaisir même si nous devons forcer les jeunes à choisir en fonction de leur goût et non du prix. Retour au blockhaus pour un second café. Les trois jeunes sont excités et me disent que je les ai trop gâtés. Je les décomplexe en leur assurant que c'est un investissement que je fais sur eux. Romain et João ont déjà rapporté à ma société et Florian bientôt. Donc pas de soucis pour eux.
On ressort dans l'après-midi mais direction les boutiques d'articles de sport. Leurs joggings fatigués m'abiment les yeux. Ils choisissent Adidas ou Nike pour les survets. Je dois les forcer pour qu'ils ne prennent pas le bas de gamme. PH m'aide et Ludovic contrôle.
Retour au blockhaus pour un gouter. Faire les boutiques nous a creusés et nous faisons un sort à ce que Samir nous avait préparés.
Nous passons le reste de l'après-midi dans l'eau, plus à jouer au ballon qu'à aligner les longueurs. Evidement on se chauffe, s'attrape, se chatouille et ça dérape évidemment. Les maillots glissent de nos fesses même s'ils sont retenus par nos bites triomphantes. Les contacts se font plus chaud, les mains s'accrochent aux " aspérités "de nos corps respectifs (par là il faut entendre nos queues). Les trous sont aussi de bons points d'arrimage et les doigts trouvent parfois des anus accueillants. Avant que nous n'ajoutions nos secrétions à l'eau claire de la piscine, on sort pour s'étaler sur le tatami. Les serviettes servent quelques instants à immobiliser " l'adversaire " en plus de nous sécher. Une mêlée de type : footeux qui vient de marquer un but, ajoute à l'excitation de nos corps pleins d'hormones. Les bouches se cherchent et se trouvent ou tombent sur des glands appétissants. La place est grande et naturellement nous formons un cercle où chacun tête la bite d'un autre. Au moins dans un premier temps. Puis c'est bites et rondelles, avant de se fixer sur rondelles exclusivement. Pendant un moment on entend plus que des " slurp " des " laps " et autres bruits mouillés.
Le cercle se disloque et on passe aux choses sérieuses. Enculages, sodomie et pipe simultanées, sodomies en série, nous testons plein de positions. Nous profitons des spécificités de Romain et Florian pour des positions un peu acrobatiques qui entrainent des chutes heureusement sans gravité pour les bites qui les labourent à ce moment-là. J'aime bien les trous de mes nouveautés (même si j'adore aussi ceux ce PH et de Ludovic). Surtout le cul de João, ma bite blanche tranche entre ses deux fesses chocolat/cuivré. J'aime la voir s'enfoncer et disparaitre dans le noir. Et si ce que j'entends est sincère et je n'ai pas de raison d'en douter, elle fait du bien par où elle passe.
En final, après que João et Romain aient préparé Florian comme la veille au soir, je tente la double sodo avec Ludovic (PH est plus gros !). Nos 5 et 5 réunis et compressés n'en font que 7,5 à 8, mon 20x5 est légèrement ovale. Bien graissé et gazé par PH, il s'ouvre à la pressions de nos deux glands. Mes deux autres recrues aident. Entre félicitations, encouragement, pelles et caresses diverses, ils l'amènent à se détendre et à descendre sur nos queues. Et cm par cm puis mm par mm il nous prend entiers. Il s'en aperçoit quand ses fesses se posent sur nos cuisses. Il réalise alors et rugit de plaisir.
Couché sur le dos comme Ludovic et collés par nos périnées, nous n'avons pas la main pour imposer notre rythme. C'est donc Florian qui fait tout il se défonce la rondelle avec application et n'hésite pas à s'appuyer sur ses deux collègues pour faire l'ascenseur, ses bras sont plus forts que ses cuisses.
D'ailleurs on change assez rapidement pour une prise plus simple.
Je reste sur le dos et il vient s'enfoncer sur ma bite face à moi. Je le tire contre mon torse et Ludovic s'agenouille entre mes cuisses et ajoute sa bite à la mienne. Là c'est lui qui bosse et en plus de la compression de la rondelle de Florian, je profite du frottement de la queue de mon amour tout contre la mienne. Vu ma position, je ne mets qu'environ 15/16cm dans le cul de Florian et Ludo pousse comme cela son gland jusqu'au mien et même plus loin. Et cette percussion me fait un effet de décharge électrique à chacun de ses passages.
Ça fait aussi beaucoup d'effet à notre récipiendaire. Il hâlette quand il arrive à se dégager de la langue de João ou de Romain quand ce n'est pas des deux. J'en profite aussi, nos têtes étant voisines, je récupère quelques pelles collatérales.
PH ne peut se retenir et encule mon Ludovic. Je le ressens aussitôt dans la compression de ma bite. Ludo réagit à la défonce de sa rondelle par un surcroit de sang dans sa bite. Florian s'en rends compte aussi et un long gémissement ponctue le nouvel emboitement.
Florian est le premier à se lâcher et je sens son sperme se faufiler entre les différents packs de nos abdos compressés. Il contracte sa rondelle d'une telle force que j'explose à mon tour et que Ludovic me suit.
Dans la chronologie, PH termine pour ceux qui s'étaient enfilés.
Quelques minutes avant de se dégager tous. Là nous découvrons que les deux " laissés de côtés " se font plaisir avec un 69 vorace. Sous nos yeux, ils avalent la bite de leur partenaire jusqu'aux couilles. Les gorges profondes ressemblent à des concours d'apnées. C'est la première fois que je vois João ajouter les deux petites couilles lisses de Romain dans sa bouche. Les joues sont distendue quelques instants avant que la nécessité de survie vienne le faire recracher le tout.
Ludo ouvre des yeux et sa mâchoire tombe ! Il nous a surpris João. Ils se terminent vite et aux bruits mouillés succèdent ceux de déglutition quand ils s'échangent leurs spermes. Ils terminent par une pelle longue mais longue, c'est sûr que pas un spermatozoïde n'a eu de risque de s'échapper.
Avec une telle dépense d'énergie et après un passage douche, nous faisons honneur au diner de Samir et Ammed. Ils avaient, comme toujours, prévu le coup et nous avons notre dose de protéine avec en dessert des iles flottantes merveilleuses.
Nous passons la soirée enfoncés dans les canapés dans les bras des uns et des autres à regarder un dvd projeté en lieu et place des " déjeuners sur l'herbe ". La fatigue se fait sentir et nous piquons du nez avant la fin. Samir nous réveille avant qu'avec Ammed il parte de leur côté. On se traine dans les chambres et les trois petits ne se cachent pas pour entrer dans la même.
Dodo toute la nuit.
Jardinier
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