#mais j'y suis enfin arrivée
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Chapters: 1/1 Fandom: 原神 | Genshin Impact (Video Game) Rating: Mature Warnings: No Archive Warnings Apply Relationships: Alhaitham/Kaveh (Genshin Impact) Characters: Alhaitham (Genshin Impact), Kaveh (Genshin Impact), Tighnari (Genshin Impact) Additional Tags: Sex Pollen, Autant de consentement qu'il est possible d'avoir dans une fic sur du sex pollen, Getting Together, Fluff, Ecrit avant la sortie officielle de Kaveh Summary:
— Alhaitham ?
Les yeux de Kaveh étaient écarquillés par le choc.
— Mon Alhaitham ?
*
À Sumeru, le pollen aphrodisiaque est un problème administratif. Et Alhaitham s'apprête à en faire le problème de Kaveh.
#il m'aura fallu vingt ans à la louche pour écrire un sex pollen#mais j'y suis enfin arrivée#il me manquait juste le bon fandom#haikaveh#genshin impact#mes scribouillis
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J'ai eu plusieurs réflexions aujourd'hui et hier:
1) ça m'arrive souvent de devoir rentrer chez moi tard et d'avoir qqn (mes parents et/ou mon mec) qui me dit "préviens quand tu es rentrée". Et souvent j'y pense mais quand je suis pas encore arrivée, du coup, souvent je dis que je suis arrivée alors que je ne suis pas réellement arrivée tout ça pour éviter d'oublier de le dire. Mais je pensais au fait que imaginons, je meurs sur le chemin, ou on m'enlève ou que je disparaisse bah quand on va signaler ma disparition, ils vont dire à la police "on a un message comme quoi elle était rentrée" et donc je vais fausser l'enquête. Ou ils vont capter que j'étais pas rentrée et peut-être vont s'imaginer que j'avais une double vie ou jsp. Bref du coup quand j'envoie un message comme ça où je sais que j'ai peut-être encore 5 min d'incertitude où c'est pas impossible que je meurs pas je culpabilise un peu en mode "je vais lancer la police sur la mauvaise piste, et freiner l'enquête et réduire mes chances d'être retrouvée toute seule genre"
2) j'aime bien les gens, enfin, comment dire, j'aime pas bcp de gens mais ya certaines personnes que j'aime plus que d'autres type des potes, amis mais je ressens jamais de manque ou le besoin de les voir et de parler. C'est trop étrange mais en fait les voir c'est cool mais ça me demande tellement d'efforts cognitifs que ça me braque d'emblée. J'aime bien qu'ils me racontent leur vie mais des fois jsuis là dans ma tête et je me dis "c long quand même, cest quand que je rentre ?"
3) à chaque fois que j'ai une mycose (de plus en plus rare dieu merci) j'imagine toujours les pires trucs, que j'ai une mst, un début de syphilis ou autre. Et jlai dit a mon mec ce WE que j'étais dans l'inconfort et comme un gentleman il m'a apporté tous les médicaments nécessaires et plein de compréhension (si rare mais si précieux mdrr) et quand il m'a tendu les remèdes j'étais en mode "purée ça se trouve il a juste couché avec une meuf pas clean et ma rapporté qqc et il essaie de me retourner le cerveau en agissant bien. C'est sûr il a une double vie et il me ment frontalement". Je sais que j'abuse faut faire confiance un peu mais j'ai tjrs ce truc affilié à cette pensée "roh le con il m'a bien manipulée ça se trouve, c'est fort s'il me ment comme ça dans les yeux". Fin bref un gros délire paranoïaque pas si infondé que ça mais jme dis d'un côté il a l'air sincère et de l'autre à aucun moment il va me dire cash "bah oui jtai trompé tu crois quoi ? Que ta mycose c'est le stress, ton hygiène de vie éclatée, nos rapports à répétition, et un déséquilibre hormonal flagrant ? Mdr tes folle ou quoi ?" Ça se trouve il est en panique de savoir que j'en ai une parce qu'il se dit qu'il a mal préparé son coup mais ça le rassure quand il me voit me radoucir et le croire ptdrrr
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" Journalist "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Vinsmoke Sanji
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Tandis que Sanji concocte le dîner des chapeau de paille, sa petite amie lui tient compagnie. Lui aux fourneaux, elle sur la table à manger, les deux amants discutent, passent du bon temps ensemble, tout en profitant du calme que leur apporte leur voyage maritime, sans nouveau défi à relever ni ennemi à vaincre. À s'y méprendre, l'instant est d'une perfection sans pareil.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟓𝟐𝟏.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Sanji arrive près de moi, contournant la table et déposant dessus une assiette ainsi qu'une tasse fumante. Je relève la tête, abandonnant mon article.
« Et voilà pour toi ma douce, un chocolat chaud et une part de tarte à la pomme. Bon appétit. » il déclare dans un sourire.
Sa phrase me fait arquer un sourcil, je le questionne du regard. Je dépose mon stylo à plume près de mon papier et tâche de me souvenir si je lui ai demandé de me servir quoi que ce soit, cependant, rien ne me vient à l'esprit. Enfin, à vrai dire, j'ai été tellement occupée à travailler aujourd'hui, même me souvenir de ce que j'ai mangé à midi serait complexe. Il est vrai que j'ai un léger petit creux, par contre, il doit être assez tard dans l'après-midi, peut-être bientôt l'heure de dîner, voilà pourquoi mon estomac s'est soudain mis à grogner, et la vue alléchante de la dite tarde ainsi que l'odeur de ma boisson n'aident pas. Le sourire flamboyant de Sanji me fait face. Je lui souris en retour, qu'il est beau... Puis, sur un ton pensif je lui réponds :
« Je ne me souviens pas de t'avoir demandé de me faire quoi que ce soit. »
Sanji essuie ses mains humides sur son tablier, il attrape sa cigarette entre ses doigts.
« Je me suis dis que tu devais avoir faim à force de travailler. » explique-t-il en expirant de la fumée.
« Je vois, merci beaucoup alors. »
Ma réponse semble lui plaire, puisque je vois son sourire s'agrandir et ses yeux se plisser. Sanji se penche au dessus de moi et embrasse mon front, puis il se redresse et prend une taffe de sa cigarette.
« Tu me diras ce que tu en penses ? »
« Bien sûr. Laisse moi finir ma phrase et je suis toute à toi. »
Je rattrape mon stylo à plume et tire mon article au bord de la table. Pendant que Sanji retourne dans sa cuisine, moi, je conclue mon travail. Cela fait depuis hier que je suis dessus. Sur cette feuille de papier, j'y conte mes aventures avec Luffy et l'équipage, les gens que nous avons rencontrés à Wano, les ennemis que nous avons vaincus à Dressrosa et Punk Hazard. Ces dernières semaines ont été particulièrement agitées, je n'ai pas eu une seule minute à moi, pas une seule minute à écrire. Ça n'est pas vraiment une passion. J'ai le don de l'écriture, je m'en sers, mais ça n'est pas par plaisir, plutôt pour satisfaire la curiosité de mon père. Peut-être aussi mettre sur papier ces choses folles que j'ai vécu depuis mon arrivée sur le Sunny. Et qui sait... Peut-être que cet article finira publié.
En guise de bruit de fond, j'ai Sanji et le dîner qu'il nous prépare. C'est plaisant. Je l'entends trancher de la viande, mélanger des ingrédients, marmonner dans sa barbe et sortir des restes de son immense frigo fermé à double tour. Parfois, je l'entends goûter sa propre nourriture et faire des commentaires, affirmant qu'il manque ceci, que cela est parfait, ainsi de suite. J'aime cette atmosphère.
Sur le Sunny, je ne trouve rien de mieux que de me réfugier dans la cuisine lorsque Sanji y confectionne des plats. Le bruit des vagues et les mouvements du navire qui tangue est tout autant agréable, sachant que, puisque nous sommes en intérieur, le tout est atténué. Et puis, savoir Sanji proche de moi a quelque chose de réconfortant. Je me sais en sécurité. J'aurais pu rester avec Robin, elle lit souvent au calme, ou même Nami, pendant qu'elle est chargée d'observer les directions que le navire prends. Ou Zoro, lui qui a cette fâcheuse tendance à s'entraîner dans la tour de pie sans jamais vraiment dire ou faire quoi que ce soit. Mais, il n'y a pas à dire, je ne me sens bien qu'ici. La table, tous ces bruits autour de moi et l'idée que, dans quelques heures, je serai encore assise ici, cette fois mon travail terminée et auprès de mes amis à dîner. Nous serons tous présents, à nous chamailler, rire et boire, jusqu'à ce que la fatigue nous emporte.
Alors je reste là. Je reste là et je continue d'écrire mon article.
Les lignes et phrases s'enchaînent, je conte mes aventures sur Wano en attendant que Luffy nous revienne, je conte mes combats contre les hommes de Kaido aux Cents Bêtes et les révélations sur le pays de Wano que nous avons faites au cours de la bataille. Mon père en sera ravi, j'en suis persuadée, après tout, ça n'est pas tous les jours que les secrets de cette terre fermée au publique sont dévoilés.
Lorsque j'ai fini, quelques secondes plus tard, je dépose ma feuille dans une pochette rouge et mon stylo à plume dedans. Je repousse le tout et me saisis ensuite de mon assiette et tasse. La boisson est encore chaude, parfait.
« Alors dis moi, ton père, ce Morgans, pourquoi il s'intéresse autant à nous ? »
Sanji cuisine dos à moi, de sa poêle, il fait revenir du riz. J'esquisse un rictus tout en apportant mon chocolat chaud à mes lèvres.
« Je ne sais pas vraiment, je t'avouerai.. Il m'a juste demandé de le tenir au courant des décisions de Luffy et de citer le nom de tous nos ennemis. »
Mes mains sont un peu froides, elles commencent à se réchauffer.
« Je crois qu'il l'aime bien, c'est tout. »
« Je me souviens l'avoir vu sur le territoire de Big Mom. » affirme-t-il en attrapant sa cigarette de sa main libre. « Il n'a pas cherché à nous arrêter. Il me semble qu'il nous encourageait, à vrai dire.. »
Ma réponse s'accompagne d'un léger rire.
« Ça lui ressemble bien. »
Mon père est un personnage haut en couleur, toujours à la recherche du dernier scoop et à fouiner là où il ne devrait pas. D'aussi loin que je me souvienne, We News ⸺le ballon gonflable dans lequel il écrit, poste et imprime ses articles⸺ a toujours été ma maison. Mon terrain de jeu aussi. J'y ai écris mes premières histoires, j'en ai imaginé des centaines, et combien de fois me suis-je imaginée grande journaliste.. prenant le siège de mon père et tenant le monde dans la paume de ma main, reine des informations, cheffe de la vérité. Puis, un jour, Monkey D. Luffy est arrivé avec son équipage, et j'ai été forcée de prévenir mon père que non, je ne rentrerai pas à la maison, que j'étais à présent une ennemie du gouvernement. Je me souviens encore parfaitement de sa réaction, il avait ri et m'avait dit de m'amuser. Ce morceau du passé me met du baume au coeur. J'ai écouté son conseil, je n'ai jamais été aussi épanouie..
Pendant quelques semaines après mon départ, nous n'avons pas pu nous parler. Les communications entre pirates sont souvent détournées par la marine, c'est un fait, mon père était persuadé que ça aurait aussi été le cas avec nous. Il m'a affirmé que notre équipage détient des vérités et secrets que le gouvernement mondial convoite dans le but de les faire taire. Nous avec. Nous nous sommes donc résolus à nous envoyer des lettres via ses Martins Facteurs, une fois, deux fois tous les trois mois. Et cela me suffit amplement.
« Je lui ai parlé de Kinémon. »
Déposant ma tasse sur la table, je m'attaque à ma tarte aux pommes.
« Kinémon ? » s'étonne Sanji.
Il est toujours dos à moi, coupant quelque chose. Je le vois remuer sa lame et déplacer des morceaux de nourriture d'un bol jusqu'à sa planche en bois, pour cela, je me suis penchée en avant. Je me rassois ensuite.
« De lui et sa femme. » je précise. « Tu te rends compte qu'elle l'a attendu pendant vingt ans ? Elle n'était même pas sûre qu'il reviendrait un jour ! »
« Oh, ma douce.. Que tu es romantique ! »
Sanji fait volte-face dans ma direction, les yeux brillants. Je lui offre un clin d'oeil et lui fait mine d'être touché en plein coeur, poussant une plainte au passage. Nous échangeons un rire complice. Mon coeur s'est légèrement emballé, quant à ma main elle a raffermi sa prise sur la petite assiette. Je me pince mes lèvres. Ce jeu entre lui et moi ne me laisse pas indemne... Depuis que je le connais, je n'ai jamais pu vraiment résister aux charmes de Sanji.
Celui-ci reprend d'ailleurs la parole. Il est retourné à sa précédente tâche.
« Mais, tu es sûre que c'est le genre d'informations que ton père veut entendre ? »
« Je ne vais pas non plus lui dire que nous avons trouvé un ponéglyphe ou lui donner les coordonnées de la tombe de Kaido. » je me justifie. « Je le connais, il a beau dire qu'il ne postera rien, il voudra quand même titiller le commandant en chef de la marine. »
« Il a déjà fait fort avec nos affiches de recherche.. » il acquiesce.
« Exactement ! Tu sais qu'il m'a dit que celle de Luffy les terrifie ? Ils lui ont demandé de la retirer, mais c'était trop tard quand il a reçu l'appel. Je doute d'ailleurs qu'il aurait accepté de le faire. »
« L'affiche de Luffy ? » s'exclame Sanji. « Pourquoi ça ? »
J'hausse les épaules. J'apporte ensuite une partie de ma tarte entre mes lèvres et la goûte, je reprends donc une fois ma bouchée finie :
« Peut-être que c'est l'éveil de son fruit qui a fait paniquer la marine ? Après tout, ça doit être spectaculaire si c'est grâce à ça qu'il a vaincu Kaido. »
« Peut-être, ça me paraît pas faux. »
Sanji m'a l'air surpris par mon hypothèse, pendant ce temps là, je finis de trancher ma troisième part et l'enfourne dans ma bouche. Sa tarte est succulente, finement fraîche, sucrée à souhait, elle fond sur la langue. Je suis à deux doigts de pousser une plainte liée à l'extase. Sanji a vraiment des doigts d'or..
« Quoi qu'il en soit, mon père n'en saura rien. C'est un secret ! Je garde nos informations les plus importantes dans un coffre fort, je le lui donnerai lorsque Luffy sera devenu le roi des pirates; et qui sait, il me laissera enfin une place en tant que journaliste indépendante. »
« Qu'elle merveilleuse idée ! »
Sanji fait volte-face, une carotte à la main qu'il épluche.
« Je t'imagine déjà écrire des articles sur nous et notre mariage ! Tu serais si mignonne avec un clapet et un trench-coat ! La plus belle des journalistes ! »
Son enthousiasme me m'arrache un gloussement. Je me cache derrière mon poing, l'expression hilare avec mes yeux plissés. Sanji continue son monologue et, l'espace d'une seconde, je crois même apercevoir des coeurs à la place de ses yeux, de gros coeurs palpitant et d'un rose pétillant. Mes doigts se retrouvent et, nerveusement, je me mets à les triturer. Sanji abandonne sa carotte épluchée, il s'en saisit d'une autre sans pour autant arrêter de me sourire.
« Je n'en suis pas encore à là, mais un jour, oui, sûrement... » je murmure.
Sanji me sourit grandement.
« Tu es si talentueuse, ça ne fait aucun doute, ma douce ! »
Je termine de boire le fond de mon chocolat chaud et dépose la tasse au coeur de mon assiette vide. Mon goûter conclut, je me dépêche donc de rendre la vaisselle à Sanji. L'assiette et la tasse assemblées en cette jolie sculpture, je me lève de la table à manger du Sunny et marche en direction de la cuisine pour les lui rendre.
« Merci beaucoup Sanji, c'était délicieux. »
Il me regarde d'un œil curieux.
Sanji se dépêche de poser la pomme de terre qu'il épluche et de me vider les mains. Surprise, je le laisse faire.
« Laisse moi m'occuper de ça, c'est mon travail. »
« Oh⸺ mais je peux m'en charger, tu sais ? Ça ne me dérange pas. »
« Je sais. » il répond, un petit rictus au coin des lèvres. « Mais c'est mon plaisir. »
« Mhh, d'accord alors. »
Me voyant approcher, Sanji se penche sur moi, il tourne légèrement la tête sur le côté et accueillit mon baiser à bras ouvert. Ce sont les mains dans le dos, posée sur la pointe de mes pieds que j'embrasse sa joue. Toutefois, cela ne me suffit pas. C'est soudain; j'en désire plus. Un simple baiser me paraît bien trop maigre pour remercier Sanji de tout ce qu'il fait au sein du Sunny, pas seulement auprès de moi, lorsque mes après-midis s'écoulent à ses côtés et qu'il prend le temps de discuter avec moi et de me donner à manger, non, il y a tout le reste. Sa position sur le navire, sa détermination et force. Alors qu'il se tient devant moi, aussi aimant, aussi attentif, je ne peux m'empêcher de l'aimer davantage. Pire encore, j'ai l'impression de retomber amoureuse de lui. J'attrape donc son visage en coupe, et embrasse ses lèvres.
Nos bouches se rencontrent dans un délicat baiser. Il est bref, ne voit le jour que pendant à peine deux petites secondes, c'est apparemment le temps qu'il faut à Sanji pour commencer à trembler. La vaisselle entre ses mains se met à frétiller bruyamment. Depuis la paume de mes mains, je sentais sa peau chauffer.
Je me recule une fois satisfaite.
Mes lèvres pincées en une fine ligne, je rejoins mes mains devant mon corps et m'incline légèrement en avant.
« Encore merci, Sanji. Ça m'a fait plaisir. »
Soudain, il m'apparaît en 2D. Sanji tombe en arrière telle une feuille de papier, balancée de droite à gauche guidée par le vent ⸺alors que nous sommes en intérieur ?⸺, avant d'atterrir au sol. J'arque un sourcil. Ses yeux palpitent, tels de cœurs enragés et un sourire béat frôlant l'idiotie s'est incrusté sur ses lèvres. Je le regarde faire, tenant toujours ma vaisselle dans ses mains, il me paraît ailleurs, dans un autre monde. Je l'entends murmurer mon prénom, à l'instar d'une incantation, suivit de "ma jolie", "ma douce" et mon propre cœur s'emballe. Il ne bouge vraiment pas. Sanji est figé sur place.
« Euh, tout va bien..? »
Je me risque à le questionner, ne sachant pas si ce sont ses sottises habituelles, ou si il est temps que j'aille chercher Chopper. C'est une première toutefois : il ne saigne pas du nez. Mais ça, c'est peut-être parce que je ne lui avais pas montré mon décolleté..
Tout de même préoccupée, je refuse de l'abandonner, je me rapproche donc de lui. Cela se déroule en silence. Je contourne sa silhouette élancée pour m'accroupir à côté de son visage et le toucher, Sanji ne répond toujours pas. Le débarrassant de l'assiette de tasse, que je dépose au sol, je me mets à titiller sa joue. Plantant le bout de mon ongle dans l'onctuosité de cette dernière, je répète l'opération, murmurant son prénom au passage, jusqu'à le voir finalement cligner des yeux.
« Tu as besoin que j'appelle Chopper ? »
Sanji a l'air hébété. Un sourire presque immédiat prend place sur son visage lorsque son regard encontre le mien.
« Pourquoi donc ? Je ne me suis jamais sentis aussi bien de ma vie. »
Peu satisfaite de sa réponse, je fais la moue. Pendant ce temps, il apporte ses doigts à ses lèvres. Il semble pensif, il est plongé dans ses pensées.
« Tu n'es vraiment pas croyable quand tu t'y mets... »
« Tu t'es inquiétée pour moi, ma douce ? Comme c'est gentil ! Je⸺ »
« Pas croyable, j'ai dit. » je peste.
Je lui donne un petit coup de pied aux côtes, plutôt une bousculade, de manière à le faire taire. Sanji cligne des yeux, cela fait fait son effet.
« Je t'embrasse tout le temps, tu devrais t'y habituer... »
« Quoi ? Jamais ! » il s'offusque.
Sa main se saisit brusquement de la mienne, cela m'arrache un hoquet de surprise.
« Tes lèvres sont le nectar le plus délicieux qu'il m'ait été donné de goûter. Si il m'arrive un jour de m'en lasser, alors je suis devenu fou, j'ai perdu ma raison de vivre. Car pour rien au monde je ne voudrais m'en séparer, si ça ne tenait qu'à moi je⸺ »
Furieusement gênée, je m'éloigne.
« J'ai compris ! »
Je cache ensuite mon visage derrière mes mains, espérant qu'en faisant ceci, il comprenne mon embarras et cesse son numéro. Qu'est-ce qu'il peut être charmeur quand il s'y met, je peine à y croire ! Mon corps se redresse de lui-même, j'entends Sanji m'imiter. La vaisselle et le dîner sont depuis longtemps abandonnés.
« Ne sois pas embarrassée, je t'en prie, ma douce. Je ne fais que dire la vérité. »
Il se saisit de mes avants-bras et les abaisse de manière à faire tomber mon masque. Face au sérieux de son expression, je suis incapable de tourner la tête, c'est à mon tour de me retrouver figée sur place. Sanji me sourit timidement et se rapproche de moi.
« Puis-je en avoir un autre ? »
« Un⸺ Un quoi ? »
Il pointe ses lèvres de son index.
« Oh⸺ »
Mon cœur bat si vite désormais... J'ai l'impression que des tambours palpitent en mon sein. Rythmés et puissants, ils s'en vont jusqu'à faire trembler mes tympans, et faire tressaillir ma jugulaire.
« Je⸺ Je suppose. »
« Tu pourras travailler sereinement après, je te laisserai tranquille. »
« D'accord... »
Je me pose sur la pointe des pieds, et tandis que abaisse son visage dans ma direction.
Sanji m'embrasse.
Mes yeux se ferment et nos lèvres se touchent de nouveau, encore une fois dans un baiser si tendre et amoureux... Il s'est approché de moi, consciencieux, puis s'est emparé de ma bouche, sans avoir cessé de me contempler. Ça n'a rien à voir avec un baiser sensuel, plein de vie voire empestants la luxure. Ici, non, c'est totalement différent. La manière dont Sanji tient mes poignets entre ses mains, celle dont il se colle à moi, sans pour autant se frotter. Il est entièrement focalisé sur notre échange. Sûrement a-t-il lui aussi fermé les yeux. Mes doigts se referment jusqu'à former des poings et mes sourcils se froncent. Malgré moi, je gémis contre lui, Sanji me répond dans un grognement et, à cela, nos langues se frôlent.
Il m'emporte ailleurs. Des portes s'ouvrent sur une toute autre dimension. Je sens le vent me caresser les cheveux, une chaleur me dévorer l'estomac et mes pieds se faire léger. Ce... C'est indescriptible. Je m'accroche à ce sentiment jusqu'à en redemander plus.
Sanji m'a fiévreusement embrassée. Lorsque je le force à se séparer de moi, il me laisse bouche bée. Je suis sans mot; haletante, le visage couvert de gêne.
J'ai les yeux grands ouverts.
« Je crois⸺ »
« Je vais⸺ »
Nos regards se croisent, puis, à l'unisson nous parlons :
« Toi d'abord ! »
Nous rions.
« Je.. je t'en prie ma douce. » déclare Sanji en relâchant mes poignets. « À toi l'honneur. »
« Je⸺ Je disais... Je vais⸺ Je vais retourner travailler ? » je balbutie, tant bien que mal.v« Enfin⸺ Poster ma lettre ? Mon père doit attendre. Enfin non ! Le Martin facteur, je.. je veux dire. »
« Oui et, quant à moi je⸺ j'ai le dîner à finir de préparer. Alors⸺ »
« Oui ! »
« Oui, oui ! »
Sanji et moi échangeons un coup d'œil. Un petit rire s'échappe de mes lèvres, il m'imite et cela me fait sourire, malgré le fait qu'il a l'air totalement paniqué. Sanji est tout rouge. Ses joues sont rosies au possible, c'en est stupéfiant. Plus je le regarde, et plus j'ai envie de⸺
Un grand fracas nous arrête.
Surpris, nous faisons volte-face en direction de l'entrée de la cuisine, là où la porte a violemment été ouverte. Celle-ci claque contre le mur. Une seconde plus tard, les silhouettes de notre capitaine et du canonnier y font leur apparition.
« Sanji ! » se lamente Luffy. « J'ai faim ! »
C'est mon signal. Jetant un dernier coup d'œil à Sanji, je presse le pas jusqu'à atteindre ma pochette sur la table. Il est à présent bien trop occupé pour me remarquer, c'est dommage... Ma pochette n'a pas bougé depuis que je l'ai refermée. Elle y est abandonnée. Je la visse donc contre ma poitrine, évitant le regard lourd de suspicions de Usopp au passage et profite des plaintes poussées par notre capitaine pour prendre la poudre d'escampette. J'entends Sanji élever la voix et Luffy s'écrier ⸺plutôt le supplier⸺, les deux ne tardent pas à se chamailler. Apprendre que Luffy s'est jeté sur le frigo ne me surprendrait pas, il a toujours été un énergumène sacrément gourmand..
Je referme la porte de la cuisine derrière moi et me dépêche de descendre les escaliers menant au pont principal du Sunny. Ensuite, je fuis jusqu'à rejoindre ma chambre à coucher. C'est le cœur battant à mille à l'heure et l'esprit embrumé que je marche. La sensation des lèvres du joli blond imprimée dans ma tête, et la chaleur de ses doigts enroulés autour de mes poignets hantant mes souvenirs, je commencé à sourire.
Il me tarde d'écrire mon prochain article. Qui sait.. Peut-être que celui-ci lui sera dédié..?
#sanji vinsmoke#vinsmoke sanji#sanji x reader#one piece sanji#op sanji#sanji#sanji one piece#sanji black leg#sanji x you
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Dimanche 14 juillet 2024
Cat Power under the thunder : soirée de loser
Je n'étais plus aussi chaud qu'avant concernant ce concert de Cat Power. Je ne sais pas, enfin, peut être que la flemme jouait un rôle là dedans. L'idée de prendre le bus et d'aller me fourrer dans un hôtel à deux heures de chez moi ne m'enchantait guère trop. Mais, hé, après tout c'était gratuit, j'aurais été bête d'y renoncer et en plus mon frère n'aurait pas apprécié que je n'y aille pas, si je lui avait fait faux bond pour ce concert et l'article qui devait suivre, il aurait mit un moment à me le pardonner.
Le trajet ne me paru pas bien long, occupé que j'étais à écouter Bruce Springsteen et à lire ce bouquin tout juste entamé, passionnant, « Bukowski, une vie », par Neeli Cherkovski. Dans lequel j'ai appris des nombreuses choses comme par exemple le fait que Bukowski n'était nullement homophobe, une prouesse, pour un mec de son temps, ça ne me le fait que l'aimer encore plus... j'aime aussi beaucoup sa haine du conformisme. Je me retrouve en lui, qui n'a jamais su garder un travail et qui ne vivait que pour l'écriture...longue vie à son œuvre !
Une fois arrivé à Perrache, voilà que, exactement comme la dernière fois et malgré le fait que j'y sois allé trois ou quatre fois, j'ai manqué de ne pas trouve mon chemin pour accéder à ce foutu hôtel Victoria qui est pourtant situé à environ 3 minutes de marche de la gare. Je suis finalement arriver à bon port, transpirant déjà bien trop.
J'ai réglé le prix d'une nuit et j'ai filé au 4ème étage retrouver ma modeste chambre.
Il faisait très chaud, j'ai dû prendre une douche dans une minuscule salle de bain, ça n'a pas rendu la tâche particulièrement facile. Et puis je me suis posé sur mon lit, j'avais des heures à tuer avant d'aller au concert alors j'ai repris ma lecture sur la vie de mon écrivain alcoolique préféré, tournant les pages avec une passion non feinte. Le temps passe vite quand on a de quoi lire !
Le moment venu, je suis parti prendre un Uber (je me déplace toujours en Uber, vous le savez si vous me lisez régulièrement, je hais les transports en commun) et je fut vite amené à bon port.
Je me suis dirigé vers l'entré des invités, loin de l'entrée de la plèbe où les gens faisaient la queue, queue qui me semblait interminable, j'étais fatigué rien qu'en voyant sa longueur.
Et puis je me suis dirigé vers ce comptoir où les gens invités annonçaient leur nom pour récupérer un précieux ticket.
Devant moi, une dame assez âgée qui semblait ne plus avoir toute sa tête, ne cessait de parler de Bob Dylan. « Bob Dylan, Bon Dylan c'est pas Bob Dylan, quoi ? Mais c'est marqué Bob Dylan ?! C'est qui Cat Power ?» (il était indiqué sur le ticket « Cat Power chante Bob Dylan »). Elle semblait très déçue.
Pendant ce temps j'ai annoncé mon nom, « Yann Pinguet pour Slowshow », et on m'a donné le ticket. J'ai pensé « ouf, je suis vraiment sur la liste, j'ai toujours du mal à y croire décidément! ».
Après ça j'ai foncé vers les stands de nourriture et j'étais le tout premier client. J'avais très faim mais ils n'avaient que de la nourriture exotique à me proposer, alors que moi je ne demandais qu'à engloutir un hot-dog de base, voir un burger., ce genre là... Faute de quoi j'ai décidé de me contenter d'une gaufre au chocolat que j'ai arrosée avec un Pepsi, à défaut de Coca Cola.
Après ça j'ai filé rejoindre ma place. La place en question était pas mal, j'étais pas loin et en face de la scène.
Les ennuis ont commencés à ce moment là. Il faisait gris et l'application météo de mon téléphone annonçait un orage imminent. Par chance, je portais un grand imperméable parce que ma mère me l'avait conseillé à plusieurs reprises jusqu'à que je finisse par lui faire confiance. Il a commencé à pleuvoir et j'ai mis ma capuche, en pensant « quelle bonne idée, cet imper ! ».
Il s'est mis à pleuvoir avec une intensité de plus en plus forte et au moment du début de la première partie du concert je commençais à m'inquiéter parce que mon imper ne couvrait que le haut de mon corps et mes genoux s'en trouvés progressivement trempés.
Sur scène, l'artiste nommé Blumi assurait un show que je commençais à trouver intéressant, lorsque la dernière chanson fut jouée. A ce moment là, je me suis mis debout, totalement hébété, j'avais tout le pantalon trempé et mes chaussures étaient dans le même état. J'ai songé à me casser de là tout de suite, je n'avais qu'une envie, c'était d'être au sec quelque part. Mais je suis resté et le concert a finit par commencer.
A ce moment la le ciel s'était assombrit. Deux musiciens sont arrivés sur la scène, suivis de celle qu'on attendait tous, Chan Marshall, alias Cat Power.
Premier constat : la dame a pris de l'âge, c'est évident,et la personne qui s'installait devant le micro était loin de l'image que je me faisais de Cat Power, à savoir une jolie brune aux cheveux longs coiffés d'une fameuse franche.
A la place se tenait une femme aux contours épais et aux cheveux courts.
Mais après tout, ces considérations esthétiques ne sont pas très importantes, l'important c'est la voix et quand elle a entonné la première chanson, j'ai constaté qu'elle l'avait conservée et en bon état, malgré la clope qu'elle avait cru bon de s'allumer en plein milieu de la chanson.
J'ai ainsi pu écouter cette première chanson, de Dylan, donc. C'était « She Belongs To Me ».
Merveilleux, j'en oubliais presque le fait que j'avais le cul mouillé et les pieds qui pataugeaient dans l'eau. La nuit était tombé et des premières éclairs se faisaient entendre.
Débuta ensuite la seconde chanson, « Fourth Time Around ».
Et là, la chanteuse a interrompu le concert une première fois, pour nous dire qu'elle était effrayé par l'orage, que ce n'était peut être pas prudent de continuer.
Elle a fini par déguerpir une première fois et les gens ont commencés à râler, à siffler... un responsable est arrivé sur la scène, bien embêté, pour nous dire qu'il ne savait pas trop comment allait se dérouler la suite, ce fut la confusion, et puis Cat Power est revenue, et puis elle a repris la chanson exactement là où elle l'avait arrêté, mais l'orage était toujours présent et après quelques éclairs elle a définitivement foutue le camp.
A ce stade là les gens étaient mécontents et ils ont commencés peu à peu à partir, toujours sous la pluie.
Je n'ai pas perdu de temps et je me suis cassé au plus vite, je n'avais qu'une idée en tête, me mettre à l'abri au plus vite, et pour ça il fallait rejoindre mon hôtel.
Tâche ardue, il faisait nuit et pleuvait de plus belle.
Je ne savais même pas quel chemin prendre, alors j'ai suivi des gens et j'ai rejoins une vieille rue étroite qui descendait très bas, et j'ai marché ainsi pendant un bon kilomètre. J'avais ces vieilles rues en souvenir, de l'époque où j'y étais passé avec Marz, mon ex amoureuse mexicaine... c'était beaucoup moins romantique désormais, la rue n'en finissait plus et j'ai fini par retrouver une route et donc, la civilisation, je pouvais enfin appeler un Uber. C'est ce que j'ai fait et je suis parti m'abriter sous un porche en attentant le véhicule.
Finalement j'ai pu enfin rentré à l'hôtel, avec le bas de mon corps totalement trempé.
Résultat des courses, je me suis retrouvé en caleçon sur le lit de ma modeste chambre d'hôtel, sans avoir la possibilité de porter des affaires de rechange et je me suis dit que, vraiment, il était désormais peu probable que je m'aventure un jour à aller revoir un concert de Cat Power !!!
Bande son : Born To Run, Bruce Springsteen
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Coucou Maman,
Tu sais j'ai été beaucoup en colère contre toi dans ma vie, encore maintenant quelques fois mais c'est normal
Pourtant
Malgré tout
Je t'aime très fort
Et je sais quand tu as raison, je sais reconnaître mes erreurs
Mais
Comme tu as dit la dernière fois, c'est compliqué
C'est compliqué d'admettre qu'on s'est trompé, d'admettre qu'on est dans une situation compliquée, d'admettre qu'on a besoin d'aide
C'est vraiment très dur
Tu sais j'aimerais réussir à te parler de tout ça, réussir a t'expliquer
J'aimerais réussir à t'expliquer que je suis terrorisée de partir mais aussi de rester là
Que je suis dans la précarité financière, que je dilapide mes économies parce que j'ai pas le choix
Que je me sens prise au piège
Que si je perds du poids c'est pas parce que je me suis remise au sport mais parce que je saute des repas, parce que les placards sont vides
Que si je suis aussi fatiguée en ce moment c'est pas à cause du temps mais parce que je dors moins de 5h par nuit, parce que j'y arrive pas, parce que mon sommeil est pas réparateur, et puis aussi parce que je prends beaucoup de drogues
Enfin un peu moins récemment mais quand même
J'aimerais réussir à te regarder dans les yeux et te dire que je consomme
J'aimerais réussir à affronter ton regard, ton jugement mais aussi ton inquiétude si je te disais à quoi ressemble mon quotidien ici
J'aimerais réussir à t'expliquer à quel point je m'inquiète pour moi-même
Pour ma santé
J'aimerais réussir à t'expliquer toutes ces choses qui se passent entre lui et moi qui me rongent mais sur lesquelles j'essaye de fermer les yeux vainement
J'aimerais réussir à t'expliquer que j'en suis arrivée à un point où je sais tellement plus quoi faire que j'envisage même de vendre mon corps
J'aimerais réussir à t'expliquer tout ça
T'expliquer que je suis tellement tellement seule et isolée
Réussir à te regarder dans les yeux et te dire que tes inquiétudes étaient justifiées, que tu avais raison
Réussir à te parler de ma peur et de mon inquiétude quelques fois, quand il aborde la violence, quand il parle de l'armée, quand il a envie de se battre
Réussir à te dire que j'ai mis tous mes principes et mes valeurs de côté, que je deviens ce modèle détestable que j'ai toujours voulu éviter, que je suis devenue cette femme que je m'étais juré de ne jamais être parce que ça ne me correspond pas
Parce que je deviens cette femme-objet, cette femme qui met sa vie entière entre parenthèse pour l'autre, cette femme qui renonce à ses ambitions pour entretenir le "foyer" seule
Réussir à te dire que j'ai plus la force, que je veux juste baisser les bras et tout abandonner
Je suis fatiguée de me battre
Réussir à te dire qu'au final
Le silence
C'est tout ce qu'il me reste
Alors je m'emmure dans ce silence
Comme une prison dorée
Parce que c'est plus simple de rien dire que d'admettre tout ça
C'est plus simple de continuer d'avancer en fermant les yeux que de s'en aller
J'aimerais réussir à te dire tout ça maman
Et tellement plus encore si tu savais
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25 septembre
ce matin je me suis réveillée à l'aube, je suis allée acheter du pain à la boulangerie dans ma chemise de nuit ancestrale et j'ai mangé mon croissant assise dans les dunes en regardant la mer, on voyait bien les pyrénées. puis je suis rentrée mettre mon maillot et je suis repartie à la plage, y avait personne, puis seul au monde m'a rejoint et on est restés assis sur nos serviettes en silence, séparés mais ensemble. quand c. est arrivée il sortait de l'eau et ils ont brièvement discuté, ce qui m'a permis de le voir de près de nouveau. il est très maigre mais musclé, il a l'air vieux, et il a l'accent. je suis retournée à la bouée couvée par son regard et celui de marie, probablement en train de délibérer si j'avais les aptitudes nécessaires pour intégrer leur club des amants de la mer. ça m'a donné du courage, j'avançais comme une fusée. elle nage le crawl elle aussi avec son double bonnet, son masque et son tuba. quand elle sort de l'eau elle le porte sur l'épaule comme un sac à main. quand je suis arrivée à la bouée y avait une mouette perchée dessus, je lui ai dit coucou et je suis repartie aussi sec, j'aime pas trop traîner autour, j'ai peur de la chaîne qui descend dans les profondeurs. en revenant je me suis laissée flotter en chantonnant ma chanson de saturne en pensant à r. qui m'a dit qu'il voulait essayer une instru dessus et je souriais toute seule face à l'horizon pailleté.
hier on a de nouveau eu un de nos échanges où on part d'une image et chacun renchérit dessus avec des mots très imagés très vite et ça pourrait déjà être une performance en soi. ça part toujours tout seul et c'est toujours très drôle. je lui ai parlé de ma passion pour le palais de justice à bruxelles et il m'a demandé si j'y étais déjà rentrée et maintenant j'ai un nouveau fantasme: m'introduire dans le palais de justice avec r. la nuit et explorer tous les étages à la lampe torche du téléphone comme dans une comédie romantiques pour adolescents.
27 septembre
j'ai rêvé de seul au monde, c'était un peu bof, je nageais dans la mer sans regarder où j'allais et je lui suis rentrée dedans, c'était confus et agité et je me suis pas excusée parce que j'y voyais rien, et puis j'étais sur la plage bondée comme jamais et sa serviette était collée à la mienne derrière moi et je me suis retournée pour lui dire je suis désolée de vous être rentrée dedans dans la mer. hier j'ai dit à marie qu'elle avait un très joli chapeau et elle a commencé à me parler de son chapeau mexicain mais j'étais trop occupée à contempler le fait que j'étais en train de lui parler pour écouter ce qu'elle me disait. j'ai appris qu'elle avait 70 ans et que c'est elle qui avait entrainé seul au monde à aller se baigner toute l'année, même en plein hiver. seul au monde a la soixantaine et aux dernières nouvelles il sort toujours avec sophie, mais d'après c. ça va pas durer parce qu'elle a dit qu'elle le trouvait pas très drôle. dans le sens: il a de la place pour qu'une seule passion dans sa vie et c'est la mer, voilà mon avis, mais je sais pas si c'est ce qu'elle a voulu dire.
toujours à narbonne, la vie y est douce. ce matin j'ai fait un sondage sur instagram pour demander aux gens où je devrais déménager et de suite la fille qui était venue me parler à l'entracte de la soirée à la bellone m'a dit de venir à bruxelles avec un coeur et la vie avec instagram c'est bien aussi quand même. bruxelles est en tête mais c'est serré avec sète, suivi de marseille, puis berlin. je sais pas si cette histoire va m'aider à enfin sauter le pas. hier maman m'a appelée pour me dire qu'elle avait regardé les offres d'emploi à sète pour moi. j'ai enfin écrit à c. t. la dramaturge aussi, elle avait bien pensé à moi pour un projet mais depuis il est tombé à l'eau mais elle était trop occupée pour me prévenir. bon, au moins elle a pensé à moi.
28 septembre
de retour sur la plage, je viens de faire coucou à seul au monde en murmurant un petit au revoir imprégné de révérence comme si je m'adressais au grand maître de la mer. en attendant le bus à la gare d'agde une fille avec un sac à dos m'a demandé si le bus pour l'aéroport partait bien à 15h40, elle allait à edimbourg et elle ressemblait un peu à roberta colindrez. j'ai dit j'espère pour vous qu'il aura pas trop de retard et elle a dit oh c'est pas très grave si je rate mon vol, la vie est beaucoup plus belle ici qu'à edimbourg! et je me demande où elle était ces quatre dernières semaines. pourquoi elle était pas sur la plage avec moi? pourquoi y a que des retraités ++ sur la plage quand moi j'y suis? dans le bus tout le monde disait bonjour et au revoir et merci au chauffeur en rentrant et en sortant et il répondait avec plaisir quand on lui disait merci. j'étais toute contente de rentrer chez moi, chez moi à la mer, en sortant du bus. j'ai croisé l'homme hirsute qui habite dans la maison bric à brac avec le vieux bateau dans le jardin et il m'a fait un signe de tête discret et je lui ai fait un sourire discret et puis j'ai levé les bras en l'air de joie, je sais pas trop pourquoi.
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6 février :
Petite ballade jusqu'au Cerro Guanaco qui "domine" à quasi 1000m offrant un panorama incroyable sur l'axe du détroit de Beagle, les lacs environnants, les sommets chiliens, dont un gros glacier, le tout tapissé de forêt et soupoudré de nuages hétéroclites. De retour à Ushuaia je retrouve mon hostel et glande jusqu'à l'heure de l'apéro. Je risque même l'aventure au pub irlandais qui est blindé de monde. Je me rappel qu'on peut aussi parler à d'autres personne plutôt qu'à soit même.
Bilan: 16km, 1000m d+
7 février:
Grasse matinée, un peu de logistique (WU, achat réchaud, billets de bus, lessive à la main) et ballade jusqu'au glacier Martial accessible depuis la ville. C'est rempli de monde et rien de particulier à voir... j'y croise par contre le couple de français que j'ai connu à Bariloche et on papote jusqu'à l'apéro. Enfin je reparle à des gens.
Bilan: 6km, 600m d+
8 février:
Trajet en bus jusqu'à Punta Arenas qui me bouffe la journée entière. J'ai tout de même le temps de faire 2 choses, de profiter des derniers rayons de soleil en me promenant sur "l'estran", et d'apprendre un nouveau mot.
9 février:
Un peu de logistique encore; je retire de l'argent à un distributeur, fait rarissime puisque j'avais l'habitude de retirer des liasses de billets de 1000 pesos argentins (0,70eur) après avoir fait la queue à WU. Je me renseigne sur le transport pour rejoindre une rando de 4 jours, et je retrouve une personne rencontrée sur Marketplace qui vend 5 batteries de drone avec chargeur ! Je me sens très chanceux de voir mon drone ressusciter, surtout à 40% du prix d'achat. A part ça je visite le musée Nao Victoria qui reconstitue fidèlement à échelle 1:1 le bateau Victoria qui a permis à Magellan de faire le tour de monde et de "découvrir" le détroit qui porte son nom et où à été fondée Punta Arenas, et le bateau HMS Beagle qui a transporté Charles Darwin pour ses observations scientifiques autour de l'Amérique. C'est sympas. Ensuite je visite le musé des souvenirs où sont exposés toutes sortes de machines du XIXe siècle ainsi que des boutiques reconstituées. C'est sympas. Puis visite du Museo Regional Salesiano Maggiorino Borgatello. De la taxidermie, de l'histoire régionale, de l'ethnographie, une pub sur les bienfaits de l'extraction pétrolière du coin. Sympas.
10 février :
Bus vers une randonnée de 3 jours (plus 4 finalement, je suis en forme), qui longe le détroit de Magellan jusqu'à une croix géante plantée au point le plus austral du continent américain, le Cabo Froward. L'arrêt est à 8km du début du sentier mais je me fais rapidement prendre en stop. Puis je commence cette marche en accélérant le pas. En effet, j'ai 3 gués à traverser à marrée basse et il se trouve que je suis sur un très bon créneau pour les passer les 3 aujourd'hui. Ils fait incroyablement beau toute la journée (rarissime pour la région), les sommets, fjords et glaciers de l'autre coté du détroit sont parfaitement visibles, des dauphins m'offrent un spectacle chorégraphique personnel de 10min, je traverse des plages de galets, de roche, parfois entrecoupées de troncs d'arbres, parfois de falaises me faisant faire des détours par la forêts. Arrivé au 1er gué je le traverse facilement, l'eau arrivant aux mollets. Avant d'arriver au 2e gué je dois couper par la forêt au sol spongieux; texture que je ne connaissais pas. Je traverse le gué avec l'eau arrivant au dessus du nombril. La marré étant en train de monter je fonce au 3e gué. Je le traverse sans problème, l'eau arrivant aux genoux. Il fait beau et j'ai mes chaussons de plongée, aucune difficulté et tout se fait dans le confort. Je pose ma tente à l'abris du vent dans la forêt en la laissant ouverte; Eduardo de mon hostel m'ayant averti des renards qui défoncent des tentes pour choper la nourriture, puis je me pose 50m plus loin pour profiter du coucher de soleil en dineant. 1ere galère quand je constate que j'ai balancé mon briquet avec mon réchaud cassé, qui sont tous deux rangés dans le même sachet, et donc pas moyen d'allumer mon nouveau réchaud. Je m'insulte de façon assez grossière. Et dire que des gens pensent que je peux faire des expédition de survie... ce genre d'erreur prouve mon incompétence en la matière... heureusement je vois au loin une personne, la seul que je verrai de ma randonnée. Il me balance à travers le gué des allumettes et m'épargne de manger des céréales et biscuits comme dîner (j'avais prévu 6 jours de nourriture au cas où les marrés ne m'étaient pas favorables). Donc je mange mes nouilles à la sauce champignon et je rentre dormir. Mais que ne vois-je pas dans ma tente ?! Ma bouffe !!! Des renards sont venu et ont tout pris excepté une conserve de thon et mon pain qui était rangé dans mon sac. Au loin je vois mon sachets de pâtes à moitié vide. Je m'insulte encore une fois d'avoir laissé la nourriture dans la tente au lieu de l'avoir prise avec moi. Désormais j'ai pile assez de calories, en rationnant, pour 3 jours. Je m'endors énervé.
Bilan: 28km, 230m d+
11 février :
Leçon apprise, avant de partir vers la croix avec un petit sac, j'accroche le gros en hauteur sur un arbre avec la bâche dessus. Pour le petit déjeuner j'avale 2 tranches de pain de mie puis je marche sur des rochers glissants sur 4km, puis des galets, puis je monte à la fameuse croix. Toute la journée il y aura une alternance de pluie et de soleil. Je retourne à mon campement et tente de traverser le 1er gué (le 3e de la veille). Il fait froid, il pleut, et l'eau arrive jusqu'au nombril et je continue à m'enfoncer là où il arrivait à mes genoux la veille; je flippe un peu et fait demi tour pour attendre que la marré baisse un peu. Je retente 30min plus tard à un autre endroit et ça passe. Je fonce vers le 2e gué (le 2e de la veille également, donc inutile de le préciser). Au moment où je commence à traverser, il se met et greler, fort... pas le choix je dois traverser puisque la marrée monte et que je n'ai pas assez de nourriture pour attendre la prochaine marrée basse. Je peste à chaque pierre qui me dechire les pieds, je tremble de froid, je porte mon sac sur la tête, la grêle me fouette. Pachamama doit avoir ses raisons. La "camping" n'étant pas loin, je fonce en calebute pour vite me mettre à l'abri sous la tente. Sauf que je ne le trouve pas et je dois traverser des ronces. Je mets donc mon pantalon tout trempé et continue de chercher. Je ne trouve rien et décide de marcher 1km vers là où je pense avoir aperçu des spots de bivouacs la veille. Ma mémoire est bonne et je pose la tente qui prend un peu la flotte dans le processus. Je suis complètement mouillé, le sol de ma tente aussi et ma bâche de mon sac n'a pas fait son job, tout est humide à l'intérieur. Heureusement j'ai mis mon sac de couchage dans un sac poubelle. Je me sèche sous la tente, me fait à manger et m'endors (je rappel que mon matelas est bancale et inconfortable). Il en faut des journées de merde pour apprendre à apprécier les choses simples de la vie. Je pense avoir déjà rédigé des phrases similaires plus haut, mais là c'était vraiment galère et pourtant je commence à avoir une certaine expérience dans le domaine.
Bilan: 28km, 400m d+
12 février :
Allez qu'on se casse d'ici. Grasse matinée pour me caler au bus du retour et je fonce vers l'arrêt. Je traverse les mêmes paysages donc je ne m'y extasie pas. Arrivé à la fin du sentier, et donc à 8km de l'arrêt de bus, je me fait prendre en stop immédiatement, et ce, jusqu'à la porte de mon hostel s'il vous plaît. Eduardo est surpris de me voir finir si tôt la randonnée. Je suis tellement en avance que j'enchaîne avec un bus pour Puerto Natales pour faire la connexion avec El Calafate puis Los Antiguos afin de retrouver la Caretera Austral et me diriger tranquillement vers le Nord en suivant les Andes Chiliennes. Je crève de faim en englouti 4 grosses empanadas avant de prendre le bus. En chemin je réserve mon bus de El Calafate à Los Antiguos (70eur) puis constate que les bus de Puerto Natales à El Calafate sont tous complets. Je m'insulte pour la 3e fois en 24h puis réalise qu'il ne me reste plus que l'option du stop de Puerto Natales à El Calafate (350km et une frontière). Arrivé à Puerto Natales je dîne et me couche sur un vrai matelas dans mon hostel. Je rêve des 1000 façons dont peuvent se dérouler mes aventures en stop du lendemain. C'est fou comment des périples en randonnée à travers des terrains "inhospitaliers" ne me font pas (plus) peur, mais risquer de devoir attendre des heures assis à ne rien faire, me hante. Est-ce la peur de rester immobile ou de devoir dépendre d'autrui que soi-même? À méditer avec mon psy, o sea yo.
Bilan: 18km, 200m d+
13 févier:
Je me fixe plusieurs niveaux de satisfaction pour ma journée en stop:
1) LE luxe: Arrivé pour 19h, cela me laisse le temps de prendre l'apero puis de dîner à un dernier bon restaurant argentin.
2) On reste dans le bonheure: Arrivé pour 21h00 où je dîne direct
3) Je garde une marge confortable en arrivant le jour même à El Calafate pour mon bus du lendemain qui est à 11h00
4) La limite: ja passe la nuit à mi chemin et le lendemain matin je trouve un stop pile à temps pour mon bus
5) La liste est longue tellement je m'imagine des galères
Et finalement... tambours... avec 3 stops, 8km de marche, et, 40 MINUTES d'attente au total, j'arrive à El Calafate à 17h00 !!!! En chemin, des stoppeurs qu'on récupère sont impressionnés par mon efficacité. Finalement ma barbe ne fait pas peur à grand monde. Je pose ma tente à un camping et je me délecte des plaisirs houblonnés et culinaires tant espérés et rêvés depuis mes traversés de gués à poil sous la grêle et le froid. De retour à ma tente pour dormir, j'entends au loin les basses du festival qui rassemblent toute la région pour 1 semaine. Au lieu de m'énerver je décide de me réhabiliter et aller voir l'ambiance. L'entrée est gratuite et le chanteur au micro est une star nationale que je connais car je l'écoute en boucle depuis que je l'ai découvert par hasard à la radio. Il chante les morceaux que je connais et je trouve ça improbable comme situation.
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Je suis partie, ce week-end, au mariage de ma meilleure amie. C'était le premier mariage auquel j'assistais (qui plus est, en tant que témoin (j'ai d'ailleurs appris l'expression "témoin majeur" (et, sinon, on peut être plusieurs fois témoin, dans sa vie ?))) et j'ai beaucoup aimé l'expérience. J'y ai ressenti beaucoup d'amour ; dans le choix des mots pour les discours, dans celui des musiques dédicacées. Gros coup de foudre, enfin, pour la "salade olivier" 🔥 (la version iranienne) et pour les chambres du haras dans lequel nous logions (à jamais dans mon cœur : les tableaux représentant des chats que je n'ai pas pensé à prendre en photo).
Hier, lorsque j'ai dû préparer à nouveau mon sac pour partir en séjour avec mes collègues, j'ai senti l'anxiété m'envahir. J'ai repensé à tous les mails à traiter, les manip' à faire sur nos plateformes, les articles à rédiger, la peur de ne pas être à ma place… J'ai respiré un bon coup, et puis j'ai pris la ligne 6, parce qu'il fallait bien décoller, et je suis arrivée devant le TGV 3 minutes avant son départ (🤙 easy 🤙).
On a bu un café dans un bar avec un mur couvert de vieilles valises, on a pris un TER dont l'une des gares d'arrêt est Saint-Sébastien Pas Enchantés (salut, c seb, pas enchanté), on a pris place à bord de 2 CV pour parcourir les routes et résoudre des énigmes, on s'est acheminés vers notre hôtel magnifique (et là, clairement, je suis reconnaissante de pouvoir profiter de trucs aussi cool) pour déposer nos affaires, on est ressortis pour une BALADE EN BÂTEAU (le meilleur truc (bonne bouffe, bons vins, une lumière incroyable, de chouettes paysages, une enceinte pour se faire des blind tests)), après une mini poignée d'heures de sommeil, on a savouré un bon petit-déj' (toujours l'impression d'être une reine dans ces moments-là) (+ un des signes que le buffet était bon = pain aux céréales au moelleux et à la température parfaite), on a marché vers plein d'endroits (Machines qui étaient fermées pour cause de mouvement social (ON EST LÀ 💪), tour LU, château, cathédrale), on a encore bien mangé (tartare à l'italienne) mais en deux-deux pour ne pas rater le train du retour.
Pour moi, c'est important de noter ces petits détails ; autrement j'oublie.
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ELDARYA A NEW ERA EPISODE 16: CDC LANCE (SPOIL)
Bonjour à vous mes petites loutres, je vous écris aujourd'hui pour vous donner mon avis sur le nouvel épisode d'Eldarya A New Era avec la route de Lance.
J'ai beaucoup aimé la bataille qui s'est produite entre les rookhs et le groupe avec les vampires. Avec aussi le drame de Nevra qui est blessé à cause du rookhs. Durant toute la scène de la bataille, elle disait à qu'elle point elle ne voyait rien mais elle a su quand même dire que le sang des créatures était noir. Par contre c'est un peu stupide de dire: "j'espère qu'il n'a rien" alors qu'elle l'a vu craché du sang en se faisant planter les griffes par un des rookhs. Et en plus de ça, elle mentionne qu'en voyant le corps de Nevra elle ne peut pas faire la différence entre son sang et celui de la créature. Alors qu'elle dit que le sang du rookhs est noir et j'imagine que Nevra son sang n'est pas noir mais bien rouge comme les humains.
Ensuite j'ai trouvé Erika vachement horrible, lorsqu'elle dit que Lance n'a pas besoin de Chrome pour partir avec lui, mais par contre elle oui. Mais pas parce qu'elle veut aider Nevra à aller au Q.G sain et sauf, tout simplement parce qu'elle ne veut pas quitter Lance...C'est complètement égoïste. Heureusement que Karren reste sur sa décision. Puis lorsque Leiftan et Mathieu sont avec elle, Leiftan fait la remarque qu'elle semble plus s'inquiéter de Lance que de Nevra. Qu'elle ne peut pas attendre le lendemain, pour le revoir...Et qu'elle se fait du mouron pour lui, parce qu'il peut se faire attaquer. Mais encore une fois elle en oublie Nevra. Lance est quand même bien plus débrouillard que les autres.
Arrivés enfin au Q.G, il y a encore cette tension de savoir si les garçons sont arrivés. La désespérance de revoir Lance, et du baiser passionné. Mon dieu qu'elle est dépendante de lui.
Lorsque tout le monde se retrouve à la cantine, j'ai trouvé intéressant la discussion entre Karren et Lance. Car Lance n'a pas tort en rappelant que le but principal, était d'enquêter sur les problèmes liés au mana et les utilisations des portails. Il a eut raison de faire comprendre, que maintenant il s'agit de sauver tout le monde y compris eux.
Je comprends la colère de Karren à propos de son peuple que tout le monde semble réticent à les aider et leur laisser le soin d'être accueilli. Mais il ne faut pas oublier, le nombre de fois où le peuple de Yaqut a menacé la garde. Je veux bien que ça soit son peuple, mais elle ne sait pas vraiment de quoi ils sont capable. Elle a fui lorsqu'elle avait à peine 8 ans. Sachant que le chef n'est plus son père, mais un homme stupide qui ne sait pas gouverner c'est ce qui fait de lui le plus dangereux. Il peut très bien finir par changer d'avis et vouloir se rebeller.
Maintenant que j'y pense, durant la longue...TRES longue conversation entre Huang Hua, Feng Zifu et Erika, toutes les questions qu'elle lui pose elle en avait posé certaines dans TO. Pourquoi ne s'intéresser que maintenant à ce peuple et à leurs pouvoirs ? Après j'imagine que c'est parce qu'elle était trop occupée à faire des galipettes dans la chambre avec l'un des CDC ou je ne sais quoi.
Le débat et la conversation profonde de l'espérance ou du désespoir de l'avenir d'Eldarya m'a paru un peu inutile. Bien que je comprends qu'Erika se pose autant de questions, cela n'est pas la première fois qu'elle fait sa crise existentiel à savoir si elle est à la hauteur. Si tout ce qui s'est passé, va permettre de sauver Eldarya. Il y a quelque chose qui m'avait pas mal dérangé dans TO, c'est de tout ce qu'Erika a dû subir par les autres. Elle en a quand même bavé depuis tout ce temps, et même après 7 ans elle se reprend un danger mortel en pleine face qu'elle se doit de résoudre car il n'y a qu'elle pour avoir vu vraiment ce qui allait se passer.
Après les retrouvailles de Nevra et de la conversation avec la mère et Karen, arrive le moment avec Lance. Et au début, je me suis dis: "Chouette, elle semble juste lui dire bonjour et s'intéresser à ce qu'il fait. Nous allons peut-être avoir une discussion un peu plus concrète avec lui !" Et là...Il a fallu qu'il fasse le mec concentré et sérieux, pour que ses pensées aillent encore une fois du côté obscur. Et qu'elle ne fut pas ma surprise quand elle lui dit avec aucuns liens avec ce qui s'est passé jusque-là, "Lance, j'ai repensé à...Et puis nous sommes tout les deux seuls dans la bibliothèque." ET ALORS ???? Tu ne peux pas attendre qu'il ait fini ce qu'il avait commencé, pour je ne sais pas parler ou alors là d'accord faire des petits trucs excitants mais dans un endroit un peu plus propice ou alors bien au fond de la pièce à s'embrasser etc. Au bout d'un moment il va falloir arrêter là !! Depuis le début, c'est elle qui initie le rapport. Tout simplement parce que Lance bon j'avoue n'est pas vraiment aussi tactile et affectionné qu'elle. Mais aussi, parce qu'il est OCCUPE à faire quelque chose qui est nécessaire dans ses fonctions. Et puis la phrase: "A ma connaissance il n'est jamais allé sur internet." Bah bien sûr espèce d'idiote sans cervelle, il n'y a pas besoin d'internet pour savoir que quand une femme ou un homme se prosterne devant quelqu'un en commençant à se dénuder ça veut dire que ce n'est pas pour parler de la pluie et du beau temps. Et il a eu bien plus de rapports que toi, pour savoir ce que tu veux depuis le début IDIOTE !!! Et là...Et là enfin elle commence à avoir ce qu'elle veut, mais...OH MAIS BIEN SUUUUR ! Et si quelqu'un peut nous surprendre ??? Oh mais merde alors, je n'y avais pas pensé ! Mais bien sûr nous sommes dans un endroit accessible à tout le monde !! Qu'allons-nous faire finalement ???! Et là...Lance, dont j'avais espoir qu'il dise d'aller ailleurs ou peut-être de remettre à plus tard, se met à l'allonger sur le bureau pour commencer à la dénuder et dire: "Tu n'as qu'à trouver une excuse quelconque, je te fais confiance ???????!!!!
NAAAAANIIIIIII ????!
Comment tu veux trouver une excuse à quelqu'un qui voit Lance en train d'allonger Erika sur la table les jambes écartées et lui entre ??? COMMMENT ???! Et même si au final ils sont debout contre une étagère, et qu'elle lui ouvre son pantalon, et qu'elle commence à l'embrasser dans le cou et le br... Ce qui amène à la chose la plus ridicule que j'ai jamais lu de toute ma vie nulle part ailleurs qu'ici. Chrome arrive, il aperçoit déjà Erika dans son champ de vision, ce qui veut dire que Lance aussi. Il a le pantalon ouvert, et là tout ce qu'elle trouve à dire c'est... "Oh, le livre est tombé !" C'EST TA DIGNITE QUI EST TOMBEE ET S'EST FRACASSEE PAR TERRE OUI !!!
Pour finir, la fin d'épisode sur une note festive, malgré la menace qui plane sur le monde d'Eldarya Chrome et Karren vont se marier !!! Et ça j'ai hâte d'assister à l'épisode juste pour ça ! Mais j'aurai apprécié que ça soit Lance qui vienne voir Erika et pas Koori. Encore une fois, il y a que dalle comme moment avec lui. C'est très très décevant.
Voilà mon avis sur cet épisode, j'espère que ça vous a bien plu ! N'hésitez pas à me dire en commentaires si vous êtes d'accord avec moi ou pas, et partagez votre avis !
Je vous souhaite le meilleur et vous fais pleins de bisous ! See ya !
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LE VOYAGE DU CHRÉTIEN À LA CITÉ CÉLESTE !
CHAPITRE 3!
Chrétien, trompé par les avis de Sage-Mondain, se détourne de son chemin et court de grands dangers. Mais ayant heureusement rencontré Évangéliste, qui le remet dans la bonne route, il continue son voyage.
Or, comme Chrétien poursuivait solitairement sa route, il vit un homme qui venait à lui par un chemin de traverse, et qui ne tarda pas à l'aborder. C'était un certain monsieur Sage-Mondain qui demeurait dans la cité de Prudence-Charnelle, grande ville voisine de celle d'où venait Chrétien. Cet homme, frappé de la démarche pleine de tristesse, des soupirs et des gémissements de Chrétien dont il avait ouï parler (car sa sortie de la ville de Perdition avait fait grand bruit de tous côtés), lui adressa la parole en ces termes :
Qu'avez-vous, mon brave homme? Où voulez-vous aller avec ce pesant fardeau ?
Chrétien. Hélas? vous avez bien raison de dire qu'il est pesant; jamais personne n'en a porté un plus lourd. — Et puisque vous désirez savoir où je vais, sachez que je m'achemine vers la porte étroite qui est là devant moi. On m'assure que quand j'y serai parvenu, on m'enseignera ce que je dois faire pour être déchargé de mon fardeau.
Sage-Mondain. Avez-vous une femme et des enfants?
Chrétien. Oui, mais je suis tellement accablé sous le poids de mon fardeau, que je ne me plais plus avec eux comme autrefois. Il me semble que je suis comme si je n'avais ni femme ni enfants (1 Corinthiens 7 29. Voici ce que je dis, frères, c'est que le temps est court; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n'en ayant pas,).
Sage-Mondain. M'écouterez-vous, si je vous donne un bon conseil?
Chrétien. Volontiers, s'il est vraiment bon; car j'ai grand besoin de bons conseils.
Sage-Mondain. Je vous conseille donc de vous débarrasser, sans plus tarder, de votre fardeau; car tant que vous le porterez, vous n'aurez aucune paix, et vous ne jouirez pas des biens que Dieu vous a accordés.
Chrétien. Je ne désire rien plus que d'être déchargé; mais, hélas! je ne puis me débarrasser moi-même de ce fardeau, et il n'y a personne dans notre pays qui puisse l'ôter de dessus mes épaules. C'est pourquoi, comme je vous l'ai dit, je me suis mis en chemin dans l'espoir d'en être délivré.
Sage-Mondain. Et qui vous a conseillé de prendre cette route pour atteindre ce but?
Chrétien. Un homme appelé Évangéliste, qui m'a paru être très digne de foi.
Sage-Mondain. C'est un très mauvais conseiller. Il n'y a pas de chemin plus dangereux et plus difficile que celui qu'il vous a fait prendre. Vous ne tarderez pas à vous en convaincre, si vous suivez son avis. Je m'aperçois que vous en savez déjà quelque chose par expérience. Je vois encore la boue du Bourbier du Découragement attachée à vos habits. Or ce n'est là encore que le commencement des peines et des difficultés auxquelles sont exposés ceux qui suivent cette route. Croyez-moi, je suis plus âgé que vous; vous trouverez sur ce chemin des douleurs, des fatigues, la faim, les périls, la nudité, l'épée, des lions, des serpents, les ténèbres, et enfin la mort même. C'est là une vérité certaine, confirmée par un grand nombre de témoignages. À quoi bon se précipiter dans un abîme de maux, pour suivre les conseils d'un étranger!
Chrétien. Hélas! monsieur, le fardeau que je porte me cause bien plus de terreurs que toutes les choses que vous venez de me nommer, et quoi qu'il m'arrive en route, je crois que je pourrai tout supporter si j'obtiens d'en être déchargé.
Sage-Mondain. Comment en êtes-vous venu à sentir le poids de ce fardeau?
Chrétien. C'est la lecture du livre que j'ai entre les mains qui m'y a conduit.
Sage-Mondain. Je m'en doutais. Il vous est arrivé ce qui arrive à tous les esprits faibles, lorsqu'ils veulent se mêler de choses au-dessus de leur portée; ils s'égarent et tombent dans le découragement. Quand les hommes sont dans cet état, non-seulement ils se livrent tout comme vous à mille craintes sans fondement; mais ils courent à l'aventure sans savoir eux-mêmes ce qu'ils désirent.
Chrétien. Pour moi, je sais fort bien ce que je désire; c'est d'être débarrassé de ce pesant fardeau.
Sage-Mondain. Quel soulagement pouvez-vous espérer dans une voie où mille dangers vous attendent? Si vous voulez m'écouter patiemment, je puis vous indiquer un moyen sûr d'obtenir ce que vous souhaitez, sans qu'il soit nécessaire de vous exposer à aucun des dangers qui vous menacent sur la route que vous suivez. Oui, la chose dépend de vous, et au lieu des maux que vous attirerez sur vous en persistant dans votre projet, vous trouverez, si vous suivez mon conseil, le repos, la paix et le contentement d'esprit.
Chrétien. De grâce, monsieur, apprenez-moi votre secret.
Sage-Mondain. Je le veux bien. Dans un bourg nommé le Bourg de la Morale habite un homme très-vertueux, dont le nom est La Loi, qui a le talent de savoir ôter de dessus les épaules des gens les fardeaux pareils à celui qui vous accable. Je sais qu'il a rendu beaucoup de services de ce genre. Il connaît même l'art de guérir ceux à qui le fardeau qu'ils portent a troublé l'esprit. C'est à lui que je vous conseille de vous adresser, et vous ne tarderez pas à être soulagé. Sa maison n'est pas éloignée. Si vous ne le trouvez pas lui-même au logis, demandez son fils. C'est un charmant jeune homme appelé Civilité, qui fera votre affaire aussi bien que le père lui-même. C'est là, je le répète, que vous pouvez être débarrassé de votre fardeau, et si vous n'avez pas l'intention de retourner chez vous (comme aussi je ne vous le conseille pas), vous pouvez mander votre femme et vos enfants et les faire venir dans le Bourg, où il y a maintenant assez de maisons vacantes, et où vous pourrez en avoir une à un prix raisonnable. Les vivres y sont à bon compte et de bonne qualité, et ce qui contribuera surtout à vous rendre heureux, c'est que vous serez entouré d'excellents voisins qui vous accorderont leur estime et leur amitié.
Chrétien réfléchit un moment, et se dit à lui-même que si ce monsieur disait vrai, il ne saurait mieux faire que de suivre son avis. Il demanda donc à son conseiller de lui indiquer le chemin qui conduisait à la maison du brave monsieur La Loi.
Voyez-vous là-bas, dit Sage-Mondain, cette haute montagne?
Oui, très-bien, répondit Chrétien.
C'est vers cette montagne qu'il vous faut aller, et la première maison que vous trouverez, c'est la sienne.
Alors Chrétien se détourna de son chemin pour aller chercher du secours à la maison de La Loi. Mais comme il approchait de la montagne, elle lui parut si haute et si escarpée, et le côté qui faisait face à la route penchait tellement en avant, qu'il n'osa aller plus loin, craignant que la montagne ne lui tombât dessus (Exode 19 18. La montagne de Sinaï était tout en fumée, parce que l'Éternel y était descendu au milieu du feu; cette fumée s'élevait comme la fumée d'une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence.). Il s'arrêta donc tout court, et son fardeau lui parut plus pesant encore qu'il ne l'était auparavant. Il craignait aussi d'être dévoré par les flammes de feu qui sortaient de la montagne (Hébreux 12 21. Et ce spectacle était si terrible que Moïse dit: Je suis épouvanté et tout tremblant!). Épouvanté et tout tremblant, il commença à se repentir amèrement d'avoir suivi le conseil de Sage-Mondain. Dans cette perplexité, il vit venir à lui Évangéliste, dont l'aspect le fit rougir de honte. Évangéliste s'étant approché de plus près, le regarda avec un air d'indignation, et lui dit d'un ton sévère : Que faites-vous ici, Chrétien? À quoi Chrétien ne sachant que répondre, garda le silence. Évangéliste ajouta : N'est-ce pas vous que j'ai rencontré il y a quelque temps pleurant et vous lamentant, hors de l'enceinte de la ville de Perdition?
Chrétien. Oui, monsieur, c'est moi-même.
Évangéliste. Ne vous ai-je pas indiqué le chemin qui conduit à la porte étroite?
Chrétien. Oui, monsieur.
Évangéliste. Comment donc vous en êtes-vous si promptement écarté? car vous êtes maintenant hors de votre route.
Chrétien. En sortant du Bourbier du Découragement, je rencontrai un monsieur qui m'assura que dans le bourg qui est devant nous, je trouverais un homme qui me délivrerait de mon fardeau.
Évangéliste. Qui est ce monsieur ?
Chrétien. Il a l'air d'un homme comme il faut, et m'a dit tant de bonnes paroles que je me suis laissé persuader. Mais lorsque je suis arrivé au pied de cette montagne, et que j'ai vu à quel point elle penchait en avant, je me suis arrêté tout court, craignant qu'elle ne tombât sur moi et ne m'écrasât.
Évangéliste. Que vous a dit ce monsieur?
Chrétien raconta alors tout au long la conversation qu'il avait eue avec Sage-Mondain, et tout ce qui s'en était suivi.
Quand il eut terminé son récit, Évangéliste lui dit d'un ton grave : Arrêtez-vous, et écoutez ce que déclare la parole de Dieu.
Chrétien resta immobile et tremblant. Évangéliste continua : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle; car, si ceux qui méprisaient celui qui parlait de la part de Dieu sur la terre ne sont point échappés, nous serons punis beaucoup plus si nous nous détournons de celui qui nous parle des cieux » (Hébreux 12 25. Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle; car si ceux-là n'ont pas échappé qui refusèrent d'entendre celui qui publiait les oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux,). « Le juste vivra par la foi; mais si quelqu'un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui » (Hébreux 10 38. Et mon juste vivra par la foi; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui.).
Évangéliste fit ensuite l'application de ces paroles en disant à Chrétien : C'est là le malheur dans lequel vous êtes tombé; vous avez commencé à mépriser le conseil du Très-Haut et à retirer vos pieds du sentier de la paix, et cela au péril de votre âme.
À ces mots, Chrétien tomba anéanti aux pieds d'Évangélisteen s'écriant : Malheur à moi, je suis perdu. — Mais Évangéliste, le voyant dans cet état, le prit par la main et lui dit : « Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du père, savoir Jésus-Christ, le Juste (1 Jean 2 1. Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste.). Ne sois pas incrédule; mais crois » (Jean 20 27. Puis il dit à Thomas: Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais crois.). Ces paroles rendirent un peu de courage à Chrétien. Il se releva et se tint debout devant Évangélistequi poursuivit en ces termes : L'homme que vous avez rencontré s'appelle Sage-Mondain, et c'est à juste titre qu'il est ainsi nommé; car il ne goûte que la doctrine du monde (1 Jean 4 5. Eux, ils sont du monde; c'est pourquoi ils parlent d'après le monde, et le monde les écoute.), et c'est pour cela qu'il va toujours à l'église dans le Bourg de la Morale. Cette doctrine du monde lui plaît, parce qu'elle le délivre du joug de la croix, et parce qu'il est affectionné aux choses de la terre. — De là vient qu'il cherche à traverser mes voies, quoiqu'elles soient justes et droites. Vous devez détester avec horreur le conseil que cet homme vous a donné pour trois raisons :
En premier lieu, parce qu'il vous a détourné de votre route; et vous devez vous détester vous-même pour avoir eu la faiblesse de suivre son avis; car en agissant ainsi vous avez rejeté le conseil de Dieu pour prendre conseil d'un sage selon le monde. Le Seigneur dit : « Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite (Luc 13 24. Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas.), » c'est-à-dire, par la porte que je vous ai indiquée; « car la porte étroite et le chemin étroit mènent à la vie, et il y en a peu qui le trouvent (Matthieu 7 14. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.). » C'est de cette porte étroite et du chemin qui y conduit que ce méchant homme a voulu vous éloigner, et il s'en est peu fallu qu'il n'ait réussi à vous perdre; détestez donc son esprit séducteur, et reconnaissez combien vous avez été coupable de céder à son influence.
En second lieu, vous devez avoir horreur de l'avis qu'il vous a donné, parce qu'il a cherché à vous inspirer l'éloignement pour la croix, tandis que vous devez la préférer à tous les trésors de l'Égypte (Hébreux 11 25 à 26: aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d'avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l'Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération). Le roi de gloire a dit : « Celui qui aime son père et sa mère plus que moi n'est pas digne de moi; et celui qui aime son fils et sa fille plus que moi n'est pas digne de moi; et celui qui ne prend pas sa croix et qui ne me suit pas n'est pas digne de moi. Celui qui aura conservé sa vie la perdra; mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi la retrouvera (Matthieu 10 37 à 39: Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera.). » Si donc quelqu'un veut vous persuader que vous trouverez la mort dans une voie qui, selon les déclarations de la vérité elle-même, est la seule voie par laquelle vous puissiez trouver la vie éternelle, vous devez repousser avec horreur un pareil mensonge.
En troisième lieu, vous devez détester le conseil que vous a donné Sage-Mondain, parce qu'il vous a fait entrer dans la voie du ministère de mort (2 Corinthiens 3 7. Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moïse, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère,). Pour vous en convaincre, apprenez à connaître l'homme auquel on voulait vous envoyer, et vous sentirez bientôt combien il est incapable de vous délivrer de votre fardeau.
Cet homme qu'on vous a représenté comme pouvant vous secourir, s'appelle La Loi; il est fils de l'esclave qui est maintenant dans la servitude avec ses enfants (Galates 4 21 à 27: Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n'entendez-vous point la loi? Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre. Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. Ces choses sont allégoriques; car ces femmes sont deux alliances. L'une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c'est Agar, -car Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie, -et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d'en haut est libre, c'est notre mère; car il est écrit: Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes point! Éclate et pousse des cris, toi qui n'as pas éprouvé les douleurs de l'enfantement! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux Que les enfants de celle qui était mariée.), et qui est représentée allégoriquement par cette montagne de Sinaï que vous avez craint de voir tomber sur votre tête. Or, si ses enfants sont esclaves avec elle, comment pouvez-vous espérer d'être délivré par eux?
Ce La Loi n'a encore jamais réussi à décharger aucun homme de son fardeau, et il n'est pas probable qu'il y réussisse jamais. — Vous ne pouvez être justifié par les œuvres de la loi; car aucun homme vivant ne peut se délivrer de son fardeau par les œuvres de la loi. Sage-Mondain n'est donc qu'un menteur et La Loi qu'un fripon. Quant à son fils Civilité, malgré ses beaux dehors, ce n'est qu'un hypocrite qui ne peut vous être bon à rien. Croyez-moi, ces trois hommes qui font tant de bruit n'ont d'autre but que de vous perdre en vous détournant de la voie de salut que je vous ai indiquée.
Évangéliste, ayant dit ces choses, éleva la voix, et prit le ciel à témoin de la vérité de ce qu'il venait de déclarer. — Soudain des flammes sortirent de la montagne au pied de laquelle se trouvait Chrétien. Ses cheveux se dressèrent sur sa tête, et il entendit retentir ces paroles : « Tous ceux qui s'attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction, puisqu'il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites au livre de la loi pour les faire » (Galates 3 10. Car tous ceux qui s'attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit: Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique.)
Chrétien n'attendait plus que la mort. Il commença à se plaindre amèrement, maudissant l'heure à laquelle il avait rencontré Sage-Mondain, et ne cessant de se traiter lui-même de fou et d'insensé, pour avoir prêté l'oreille à ses avis. Il était aussi tout honteux de penser que des considérations toutes charnelles eussent eu assez d'ascendant sur lui pour lui faire quitter le bon chemin. Il se tourna de nouveau du côté d'Évangéliste et lui dit : Monsieur, que vous en semble? y a-t-il encore quelque espérance pour moi ? Puis-je encore retourner sur mes pas et me diriger du côté de la porte étroite? Ne serai-je point abandonné et rejeté avec mépris à cause de mon péché? Je me repens d'avoir suivi le conseil de cet homme; mais mon péché peut-il m'être pardonné?
Évangéliste répondit : Votre péché est très grand, car vous avez eu deux torts : vous avez abandonné le bon chemin, et vous êtes entré dans une voie défendue. Cependant, prenez courage; l'homme que vous trouverez à la porte consentira encore à vous recevoir; car il est plein de compassion pour les pécheurs. Mais, ajouta-il, prenez garde de ne plus vous détourner ni à droite ni à gauche, « de peur que vous ne périssiez dans cette voie quand sa colère s'embrasera » (Psaumes 2 12. Baisez le fils, de peur qu'il ne s'irrite, Et que vous ne périssiez dans votre voie,).
Là-dessus, Chrétien se disposa à retourner sur ses pas, et Évangéliste, après l'avoir embrassé, lui souhaita amicalement un bon voyage. Il se mit aussitôt en route, s'avançant à grands pas, sans s'arrêter pour parler à personne ni pour répondre à ceux qui le questionnaient. Il marchait comme un homme qui sentait qu'il était sur un terrain défendu, et ne se crut en sûreté que lorsqu'il fut rentré dans le chemin qu'il avait quitté.
Fin de chapitre 3!
Toute la gloire soit à Jésus Christ !
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Elle décide de s'évader pour deux jours loin de tout et de tous surtout. Prendre le train, un aller pour n'importe où. Son défi, prendre celui qui part le plus tôt. Elle regarde le tableau d'annonces, elle a encore 15 minutes avant le prochain départ pour " n'importe où ". Elle prend un billet aller.. elle verra plus tard pour le retour. Un billet en première, elle a envie d'être au calme. Elle s'assoit côté vitre en se disant qu'elle est folle et sourit. Seules trois personnes dans le wagon, tout est calme. Elle prend son livre, met ses écouteurs.. un peu de musique classique dans les oreilles et la voilà partie dans sa lecture. Elle oublie où elle se trouve et croise ses jambes bien haut, elle a retiré ses chaussures pour le temps du voyage : 3 heures 30 !! Elle sourit encore en se disant qu'elle n'aurait pas dû choisir ce livre érotique pour le trajet, elle se dandine un peu sur son siège.. l'effet lecture est là !! Il a une belle plume cet auteur ! Elle ne se rend pas compte qu'un homme en costume s'est installé sur les sièges face à elle, plongée qu'elle est dans la lecture. Tout à coup, elle sent qu'on lui retire ses écouteurs. Elle lève les yeux de son livre et rencontre le plus beau regard qu'elle ait jamais vu. Un sourire amusé dessine le visage de l'inconnu.
- Pardon Madame, mais c'est plus fort que moi, vous avez l'air tellement absorbée dans cette " soirée particulière " , j'ai vu le titre . - Je le suis en effet.
Elle ferme prestement le livre et le pose près d'elle contre la fenêtre se disant qu'ainsi, le titre serait vite oublié. Elle rougit un peu ne sachant quelle attitude adoptée. Elle s'assoit de façon plus adéquate et remet ses chaussures.
- Je vous en prie, restez comme vous êtes, j'aime beaucoup.
Décidément, il ne manque pas d'air lui, se dit-elle. Son éducation l'empêche de répondre du tac au tac aussi préfère-t-elle le silence. Elle ferme les yeux, signifiant ainsi à son voisin qu'elle n'a pas envie de prolonger la discussion. C'est mal connaître l'homme qui en profite pour lui tenir la main entre les siennes.
- S'il vous plaît, regardez moi, laissez vous aller. Je me suis renseigné auprès du contrôleur, nous descendons tous les deux dans la même ville. Pour tout vous dire, j'y descends pour clore un chapitre de ma vie en voulant visiter seul une dernière fois ce qui m'a fait aimer cet endroit. En vous observant, j'ai envie de vous convier à ce cheminement.
L'esprit de la jeune femme chemine à vive allure.. Elle est partie deux jours pour s'évader de ceux qu'elle connait, un peu à l'aventure.. alors pourquoi pas aller au bout de son moment de folie douce. Elle lui sourit en rougissant, ouvre les yeux, le fixe. Il est très attirant après tout pourquoi pas visiter en sa compagnie, il connaît cette ville, pas elle. Il lui tient toujours la main, elle ne la retire pas. Taquin, il lui demande si sa lecture était passionnante, elle rit à la remarque et lui répond que oui. Il lui dit alors qu'il aimerait avoir avec elle une soirée particulière, juste tous les deux. Elle ne sait comment prendre cette invitation, connaît-il l'histoire, a-t-il envie d'une soirée romantique ?? La main s'est posée sur son genou, elle ne la retire pas. Ils se parlent les yeux dans les yeux. Il finit par se pencher en avant le lui embrasse la bouche avec délicatesse, elle le laisse faire.
- J'ai hâte d'être arrivé vous savez, vous êtes attirante et votre fausse timidité est adorable.
- Je ne suis pas une fausse timide, juste j'aime bien ce contact et je me dis que je suis partie à l'aventure alors je la vis.
Ils arrivent enfin à destination, prennent le même taxi et tout naturellement se décident pour un hôtel commun. Deux chambres mitoyennes, ils se retrouveront pour un petit apéritif avant la visite nocturne de la ville et un bon restaurant. Avant de la laisser devant la porte de sa chambre, il lui baise la main, lui sourit et lui dit simplement " à tout vite, plus vite que tu ne le penses" .
Avant qu'elle ne puisse lui répondre, il entre dans la sienne.
MartyWha
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Un Lieu Vraiment Improbable 25/01/2024
Où tu iras, j’irai, ton peuple est mon peuple, et ton Dieu est mon Dieu. Ruth 1.16
Égarés en cherchant le tombeau des Patriarches en Israël, à Hébron, un soldat nous indique le chemin, quand j’aperçois un tout petit panneau à peine visible indiquant « Caves Ruth & Jesse », incroyable ! Nous sommes pressés de les découvrir, car l’endroit est difficile d’accès n’étant pas touristique, niché dans une toute petite impasse à peine visible. Enfin nous y arrivons et là, nous nous trouvons devant les tombes de la Ruth citée dans notre verset, ainsi que de celle du père du roi David (dont le nom est traduit tantôt par Isaï, ou tantôt par Jessé).
Imaginez mon émotion : c’était très inattendu ! Nous nous trouvions donc devant la tombe de Ruth dont un livre biblique porte le nom c’est exceptionnel ! D’origine païenne, elle déclare à sa belle-mère endeuillée qu’elle est prête à la suivre partout, à quitter sa famille et ses croyances, et à adopter les siennes afin de ne pas la laisser seule. C’est ce que l’on appelle du respect, de l’amour, de la fidélité, du secours pour une femme meurtrie par la vie.
Le Seigneur va bénir ces deux femmes. Ruth va se remarier et donner naissance à un fils. Elle est l’aïeule du roi David, et l’une des trois femmes citées dans la généalogie de Jésus.
Le Seigneur ne vous demanderait-il pas aujourd’hui un tel changement radical ?
Bernard Delépine
__________________ Lecture proposée : Livre de Ruth, chapitre 1, versets 11 à 19.
11 Naomi, dit: Retournez, mes filles! Pourquoi viendriez-vous avec moi? Ai-je encore dans mon sein des fils qui puissent devenir vos maris?
12 Retournez, mes filles, allez! Je suis trop vieille pour me remarier. Et quand je dirais: J'ai de l'espérance; quand cette nuit même je serais avec un mari, et que j'enfanterais des fils,
13 attendriez-vous pour cela qu'ils eussent grandi, refuseriez-vous pour cela de vous marier? Non, mes filles! car à cause de vous je suis dans une grande affliction de ce que la main de l'Éternel s'est étendue contre moi.
14 Et elles élevèrent la voix, et pleurèrent encore. Orpa baisa sa belle-mère, mais Ruth s'attacha à elle.
15 Naomi dit à Ruth: Voici, ta belle-soeur est retournée vers son peuple et vers ses dieux; retourne, comme ta belle-soeur.
16 Ruth répondit: Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi! Où tu iras j'irai, où tu demeureras je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu;
17 où tu mourras je mourrai, et j'y serai enterrée. Que l'Éternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi!
18 Naomi, la voyant décidée à aller avec elle, cessa ses instances.
19 Elles firent ensemble le voyage jusqu'à leur arrivée à Bethléhem. Et lorsqu'elles entrèrent dans Bethléhem, toute la ville fut émue à cause d'elles, et les femmes disaient: Est-ce là Naomi?
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J'ai moi-même peine à y croire, mais, j'y suis enfin arrivée. Je ne suis plus amoureuse de lui, je ne l'aime plus. Tout ce que je ressentais pour lui, sans que je ne m'en aperçoive, a finalement quitté mon corps, mon esprit et mon âme. Presque six longs mois de torture, de désespérance et de larmes.
Je suis enfin LIBRE.
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Vendredi 7 juin
Eric Clapton, Pierre Le Tan et compagnie
J'ai pris le bus pour Lyon alors que je n'avais guère envie de bouger, tout ça me fatiguait d'avance, mais j'avais une bonne raison de faire ce trajet : Eric Clapton. Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour une légende des 60's...
Pour le trajet, j'avais de la bonne lecture, évidemment. C'est à ce moment là, en ouvrant un livre de Pierre Le Tan, que j'ai réalisé qu'il allait falloir absolument creuser dans la bibliographie de cet auteur là, mais j'y reviendrai.
Une fois arrivé à Lyon j'ai filé dans mon hôtel lyonnais habituel, le Victoria. Comme je n'ai jamais eu le sens de l'orientation, je me suis arrangé pour tourner en rond pendant quelques minutes avant de trouver enfin le bon chemin pour accéder à l'hôtel.
Finalement je suis arrivé et je me suis installé dans ma petite chambre.
J'étais censé rencontrer Nassim (un pote de Twitter que j'avais déjà rencontré l'année précédente lors d'un autre passage à Lyon, souvenez vous) mais finalement, ça n'a pas pu se faire, hélas, et puis j'ai commandé un Mcdo, me le suis enfilé, et j'ai filé sur le lieu du concert où m'attendait Charly (toujours un pote de Twitter).
J'ai choisi la facilité en prenant un Uber. Mais le chauffeur, qui avait l'air plutôt sympa, m'a laissé à 2 kilomètres de la salle de concert. Ca m'a beaucoup embêté, je déteste marcher, surtout sans savoir où je vais, mais finalement, je suis arrivé à bon port, c'était l'affaire de 10 minutes.
J'ai retrouvé Charly et nous avons discuté, refaits le monde de la musique et trinqué, bière en main.
Et puis nous avons fini par entrer dans la grande salle de concert flambant neuve et nous sommes allé chacun nous installer à notre siège numéroté.
Nous étions bien en avance et la salle se remplissait petit à petit.
Pendant ce temps là, une sono diffusait les Beatles, pour mon plus grand plaisir.
Le public était composé d'environ 80% de boomers, ce qui est logique, Clapton étant âgé lui même septuagénaire.
L'attente fut interminable, pendant que je souffrais, assis sur ce maudit siège en plastoc qui me faisait mal aux fesses et aux jambes.
Finalement, après une première partie pas désagréable (Rover), le héros de la soirée a débarqué sur scène.
Enfin, j'avais Eric Clapton devant les yeux, au loin, mais bel est bien là !
Il faut dire que jusqu'ici j'ai réussi à voir tous mes héros et il me manquait Clapton, je rêvais de ce concert depuis presque deux décennies.
Que dire du concert ? Il était satisfaisant, Clapton a conservé sa voix et surtout, il n'a rien perdu de son jeu de guitare fabuleux, ce talent grâce auquel il gagna le surnom de « God », dans les années 60.
Il faut noter qu'il s'entoure d'un groupe de musiciens prodiges, tous des cracks dans leurs instruments respectifs. Le contraire aurait été étonnant.
Concernant la setlist, elle fut quasiment satisfaisante. Voir Clapton chanter Tears In Heavens était un rêve pour moi qui se réalisait. C'était aussi beau qu'émouvant (surtout quand on connaît l'histoire de cette chanson). C'était également un énorme kiffe d'entendre Cocaine, à vrai dire, il ne manquait que Layla, qu'il a osé ne pas jouer mais je le savais déjà, ayant étudié au préalable ses setlists des concerts des jours précédents. Il faut croire qu'il s'est lassé de sa chanson emblématique.
Le concert terminé, j'ai filé, pour me retrouver sous la pluie, dehors, éclairé par la lune, et après quelques mésaventures, j'ai fini par réussir à retrouver ma chambre d'hôtel, avec le cul en feu, résultat de plusieurs heures passées sur un siège inconfortable. Mais j'étais satisfait, j'avais enfin vu l'un de mes héros, après tout, c'est le principal. C'était l'objectif que je m'étais fixé il y a bien longtemps.
Je suis rentré chez moi le lendemain.
Pour revenir à Pierre Le Tan, il faut que je vous raconte comment ma bibliophilie s'est aggravée : je suis récemment tombé fou de l'oeuvre de cet auteur et illustrateur passionnant et, après avoir lu deux de ses ouvrages, j'ai fini par vouloir creuser et me procurer d'autres de ses bouquins. Le problème, c'est qu'outre les deux livres que j'avais déjà de lui, ses autres ouvrages n'ont pas été réédités, et on ne peut les trouver que d'occasion, et à des prix délirants. Ainsi, après avoir écumé les sites de vente en ligne, j'ai réussi à me procurer le très convoité « Rencontre d'une vie » pour la modique somme de 100€. J'ai pensé qu'après ça je serais enfin comblé mais, non, il me fallait absolument me procurer « Les années pop » et « Epaves et débris sur la plage ». J'ai fini par craquer et j'ai acheté le premier pour la modique sommes de 150€ et le second pour 60€. Ce sont des bouquins qui, à leur sortie, ne coûtaient pas plus de 12 balles. Autant vous dire qu'ils m'ont coûté une fortune, enfin, à l'échelle de mon porte monnaie. Mais une fois ces livres en main j'étais totalement comblé. Je crois que je suis un peu obsédé par tout ça mais, au final, ça vaut mieux que d'acheter de la drogue, vous croyez pas ?
Si vous me lisez régulièrement vous savez qu'il y a quelques semaines je me suis rendu à Paris pour voir Cat Power et que cette dernière a annulé le concert au dernier moment. Eh bien, l'autre jour, mon frère m'a contacté (chose rare) et il m'a proposé de me rendre au prochain concert de la belle, en juillet prochain. Je serai sur la liste des invités, j'entrerai donc gratuitement au concert en échange d'un article sur le blog (slowshow.fr). Je n'avais pas fait ça depuis le concert de Jack White, mais j'étais totalement emballé, alors j'ai accepté : rendez-vous le mois prochain pour lire le récit du concert, enfin, si la chanteuse ne décide pas d'annuler d'ici là.
Voilà, j'ai écris tout ce que j'avais à écrire, je vous salut et je vous remercie de me lire !
Bande son : Initials B.B.,
Love On The Beat, Serge Gainsbourg
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31 août
je suis tellement habituée à écrire à r. le soir au lit que ça me fait bizarre quand je me couche sans mon téléphone. ça fait une semaine que je dois répondre à n. pour notre éventuelle coloc à berlin, une semaine que j'ai une amie à BERLIN qui attend que je lui réponde pour qu'on se mette à chercher un appart ensemble et je lui ai toujours pas répondu. je sais pas si c'est parce que je suis terrifiée par l'aspect concret de la chose ou si c'est parce qu'au fond je préfèrerais aller vivre à bruxelles. j'ai rejoint un groupe fb de locations et de colocs et c'est l'enfer mais c'est là que mon coeur m'appelle. et c'est pas à cause de r. mais il me donne envie de me réveiller pouvoir être sur un pied d'égalité avec lui. même si lui non plus n'a pas de job alimentaire, mais au moins il vit pas chez sa mère. oh ça rime. j'ai envie de lui raconter toute ma vie, enfin La Situation et tout ça, parce que hier quand je lui ai dit que j'étais cassée parce que j'arrivais plus à écrire il m'a hurlé une version hystérique de cassé de nolwenn leroy qui m'a fait mourir de rire et puis il m'a rassurée il m'a donné des conseils et il m'a demandé à quel point j'étais angoissée etc et QUI dans ma vie prend soin de moi comme ça?
hier je discutais avec ru. et je lui ai raconté mes projets avec r. et elle disait que j'avais toutes mes chances de faire évoluer la situation avec tout le temps qu'on allait passer ensemble à travailler, so many chances! j'avais l'impression qu'elle jouait le rôle de mon enabler alors que j'essaie de me sortir de mon addiction. non ru.! non! j'ai du contrôler très fort mes illusions lundi soir aussi quand c. t. la dramaturge m'a écrit pour me demander ce que je faisais en ce moment et si j'avais un full time job, sans préciser pourquoi elle me demandait ça. pourquoi tout le monde a décidé de me mettre à l'épreuve comme ça? comment je suis sensée ne pas m'imaginer qu'elle veut travailler avec moi? elle m'a toujours pas répondu et le suspense me tue. mais peut être qu'elle me répondra jamais et qu'elle cherchait juste des témoignages de loseuses de la vie qui travaillent pas pour une pièce de théâtre documentaire ou je sais pas quoi, comment savoir?
2 septembre
j'ai envoyé mon poème à la revue affixe ce soir à minuit 24 heures avant la deadline, même s'il est pas publié c'est pas très grave parce que ça m'a fait du bien de me remettre sérieusement à la poésie, ça change de mes jérémiades du journal, même si j'y raconte à peu près la même chose. il s'appelle marrons glacés et c'est archi cryptique mais tout ce que j'y dis c'est que je fais rien de ma vie je veux pas travailler je suis coincée je suis bisexuelle je suis amoureuse je suis en feu je me masturbe. y a pas vraiment de fin. en écrivant "trois perles ambrées me coulent entre les cuisses" ça m'a excitée et je me suis masturbée sur mon lit avec mon poème à côté de moi. voilà à quoi me sert la poésie. ma nouvelle façon préférée de dire que je suis bi: délicat délicate - les deux me vont. ma nouvelle façon préférée de dire que je veux qu'on me fasse l'amour: déglacez-moi comme un marron.
4 septembre
premier jour de mer je me suis réveillée avec mon oeil plus gonflé que jamais après une nuit de bave et de larmes et de sinus qui pousse, je me suis levée et j'ai mis un sweat noir par dessus ma chemise de nuit ancestrale en coton épais, relevé mes cheveux en chignon avec une pince et mis mes lunettes de soleil pour aller déjeuner chez c. et quand je suis arrivée sur la terrasse elles ont dit quelle élégance! on dirait audrey hepburn! et c'était pas vrai mais j'étais contente de mon exploit d'être passée de monstrueuse à audrey hepburn.
je reste éloignée d'internet et de mon téléphone sauf pour écrire à r., cet après-midi j'ai écrit plein de petits poèmes avec tous les mots que j'ai notés dans mon carnet en écoutant france inter dans la voiture hier (pas de temps morts dans les transports) et après deux heures et demi d'écriture je suis partie à la plage me baigner dans les vagues, ce que je peux pas faire à la maison. j'ai marché pendant un moment avec l'eau à mi-cuisses pour drainer ma cellulite comme si je venais de lire un article de elle qui me dit comment optimiser mes vacances à la plage pour avoir un hot bod. j'en peux plus de mes grosses cuisses boursouflées et de ma petite taille qui contraste avec mes hanches larges et de mes seins qui pendent et qui menacent à chaque instant de s'échapper de mon maillot. tellement plus que ce matin à la caisse de hyper u quand j'ai voulu rejoindre maman dans la file et qu'un chariot me bloquait le passage et qu'un vieux m'a dit vous êtes mince mais là vous ne passerez pas! j'étais contente parce qu'il a jugé que j'étais mince. voilà.
en sortant de l'eau j'ai lu le livre de léa rivière qui parlait de la rivière justement, comment elle devenait la rivière quand elle était dedans, qu'elle apprenait de la rivière en lui faisant confiance, en immergeant son corps, en étant-avec elle (donna h.), en écoutant comme elle, dans son vacarme, c'était la lecture parfaite de post baignade dans la mer. elle dit plein de choses que je dis dans mon scénario. j'ai fait une pause dans ma lecture pour y réfléchir. est-ce qu'on dit les mêmes choses parce qu'on a lu les mêmes livres ou parce qu'on ressent vraiment les mêmes choses quand on est dans l'eau/dans la nature en général? j'ai lu jusqu'à sept heures et je suis rentrée je me suis douchée et j'ai mangé du pain avec du fromage toute seule avec un soupir de satisfaction.
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14 février :
Journée dédiée au transfert de El Calafate à Los Antiguos. Ca me bouffe la journée mais non sans émotions puisque Jessica m'apprend qu'on a été cambriolé. Je me sens encore plus inutile et impuissant à distance.
15 février :
Arrivé à Los Antiguos en pleine nuit je retrouve l'ambiance du mois dernier lorsque j'effectuais le même itinéraire pour aller au sud du Chilie (cette fois c'est pour aller au Nord). Je finis ma nuit dans la gare routière puis je refais les 15km à pied jusqu'à Chile Chico après avoir franchi la frontière. Je ne trouve aucun bus pour la journée même et donc je campe au camping que je connais déjà. Malheureusement je ne trouve pas de cerise, ma seule consolation tant espérée.
16 février :
Bus pour Puerto Río Tranquilo où j'enchaîne avec une excursion ultra-touristique à las Capillas de Marmol. En zodiac nous longeons donc ces formations en marbre erodées par le lac glaciaire General Carrera malgré le ciel gris. Je ne retrouve donc pas les photos Google idealisant le spot mais la ballade est tout de même agréable et les galléries de marbres entre terre et lac sont originales. Ca me fait penser à une forêt de mangrove figée en marbre. Camping dans ce hameau qui n'existe, on dirait, que grâce au tourisme.
17 févier :
J'enchaîne avec une 2e excursion de gros touriste, mais c'est bien vendu par le routard, un incontournable apparemment. Et je suis d'accord. 2h de route à travers la valle Exploradores entre glaciers, lacs, rivières et forêts avant d'embarquer sur un bateau qui longera un fjord pendant 2h également. J'ai enfin un aperçu des mythiques fjords chiliens, un vrai dédale entre deux océans, austère, inhabité et à moitié dans la brume. Je me pose à l'arrière et à l'extérieur pour profiter du paysage qui défile avec un café bien chaud servi par notre guide. Sur le chemin j'aperçois des dauphins, des lions de mers chassant et des fjords partant de touts côtés, un cauchemar pour les cartographes des siècles derniers. Arrivés à destination, on est émerveillés par la laguna San Rafael avec le glacier qui se jette dans l'eau. C'est la première fois que j'en vois au niveau de la mer. On s'en approche en traversant une soupe de glaçons plus au moins grands et notre guide en pêche quelques uns pour nous servir un whisky. Apparemment c'est classe... en tout cas la nouvelle haute classe débile Dubaïote paye très cher pour avoir le même verre. On reste 1 heure devant cet impressionnant paysage, qui plus est, est dynamique avec la glace qui s'en détache pour plonger dans l'eau et entamer une odyssée à travers les fjords qui finiront par le consomer en x semaines (je dois réviser mes cours de thermique pour trouver x).
18 février :
Après un bus pour le Cerro Castillo, j'entame (enfin) de nouveau une randonnée de 3 jours autour de cette magnifique formation de tours rocheuses ou siègent des glaciers à la moindre parois horizontal. Matinée passée dans les transports et après-midi à monter vers le 1er camping (faut vraiment que j'aprennne à mettre des verbes dans mes phrases, ne serait-ce que par respect envers mes prof de français). Pas de paysages méritant une photos sur le chemin mais je DEVINE les merveilles qui m'attendent le lendemain.
Bilan: 16km, 400m d+
19 février:
Il fait beau et le soleil me sourit. Je mets de ma crème solaire fps 50, je longe 3 vallées, traverse 2 cols, admire 2 lacs de glacier sans m'y baigner, contourne le Cerro Castillo et ses "chicos", et avant de descendre vers mon 2e campement j'ai une vue panoramique magistrale sur: tout, même le lac General Carrera. Je me rappel que depuis Los Antiguos je pouvais voir au loin d'impressionnants sommets, et bien j'y suis. J'ai presque envie de dire que l'endroit est aussi beau que le Fitz Roy, et contrairement à celui-ci je n'y croise que très peu de monde.
Bilan: 24km, 1500m d+
20 février :
Je laisse mon gros sac et je fais un AR à la Laguna Duff, au fond d'un cirque me permettant d'aller au bout du chemin contournant du Cerro Castillo. Le ciel est nuageux mais cela donne un air encore plus menaçant aux sommets noir et blanc qu'on appercoit à travers la brume. De retour sur la Caretera Austral je fais du stop mais déjà 2 personnes sont là avant moi. Je papote avec eux en français (ce sont des wallons) et me font part de leur frustration puisque cela fait 3 heures qu'ils font du pouce sans succès. Au moment où je leur dit que récemment j'ai plutôt de la chance en stop mais que visiblement cela risque de changer vu la situation, une voiture s'arrête avec 3 places, dont une pour moi. Cela faisait 15min que j'attendais. J'arrive super tôt à Coyhaique, la "capitale" de la région Aysen et retrouve un urbanisme faisant plus penser à une ville qu'un village. J'ai donc le temps de me poser dans une bonne brasserie qui sert de bonnes bières et ENFIN, FINALLY, FINALMENTE, de vraies pizzas. Après en avoir englouti une j'ai toujours faim mais désormais je sais détecter des crises de boulimie et je mange une glace pour calmer mon cerveau qui a perdu la communication avec mon appareil digestif. Après-midi très agréable donc dans cette ville au creux des montagnes où y vivre ne serait pas de refus.
Bilan: 23km, 700m d+
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