#mais elle n'a pas les yeux bleus.
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lolochaponnay · 5 months ago
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Un touriste français, célibataire, séjourne au Portugal. Un soir, il se rend dans un bordel et demande à la taulière : - Je voudrais une fille blonde, aux yeux bleus, et qu' elle soit bien épilée. - Oui, monchieur, une fille blonde aux chyeux bleus et bien épilée, vous challez chambre dix-chuit. Le gars entre dans la chambre 18 et voit une fille toute nue sur le lit. Mais elle est brune, elle a des yeux foncés et une épaisse toison entre les jambes. Alors, il retourne à l'accueil et dit : - Ca ne va pas. Chambre 18, la fille est tout le contraire de ce que je voulais. - Ma non, monchieur. Che viens avec vous. Ils entrent tous les deux chambre 18 et le client dit : - Regardez, elle est brune. - Maria, enlève ta perruque ! La fille s'exécute, et elle a de beaux cheveux blonds. - Oui, mais elle n'a pas les yeux bleus. - Maria, enlève tes lentilles de contact ! La fille fait ce qu'on lui dit, et elle a de beaux yeux bleus. - Oui, mais elle n'est pas épilée. - Maria, bouche un peu, pour chacher les mouches !
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daisydesetoiles · 1 month ago
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Flufftober 2024 : Rencontre mignonne en cherchant un animal perdu
1er octobre
Rencontre mignonne en cherchant un animal perdu (Lost pet meet-cute)
Luigi x Daisy (Mario)
Pour vous, les gens d'Escal'Atlantic : parce que je vous aime.
Le royaume de Sarasaland ne vivait pas sous les mêmes latitudes que le Royaume Champignon. Pour un 1er octobre, il faisait chaud et sec et ces dunes de sable et ces architectures en pierres étaient merveilleuses. Luigi avait envie d'en explorer chaque recoin.
Évidemment, il savait que certains cactus, coiffés de fleurs d'une couleur différente, étaient vivants et qu'il y avait des monstres du désert, des crapules cachées dans les anciens temples et des aliens, mais il n'avait pas l'intention de vraiment sortir des villes! Peut-être juste prendre de l'altitude sur un un promontoire à l'écart, afin de mieux profiter de la vue sur le désert, mais ce serait tout! Il n'était pas son frère, il n'était pas assez valeureux pour se permettre d'aller dans de nouvelles zones sauvages le nez au vent, ou assez fort pour risquer qu'on lui demande son assistance en tant que héros.
Cependant, Luigi était profondément gentil. Lorsqu'il vit un petit animal a l'air bien vulnérable et anxieux bondir par-dessus les limites de la ville pour s'enfuir dans le désert, il s'élança sans réfléchir à sa poursuite.
Il ne se posa plus la question de la dangerosité des lieux devant cet animal en détresse. Et pas d'avantage si cette innocente bestiole avait pu l'attirer volontairement dans un piège, lorsqu'il se retrouva à devoir grimper au sommet d'un cactus avec son protégé sous le bras. Encerclés par des termites cybernétiques du désert !
Luigi était bien embêté et il était en train de se demander s'il était capable de crier assez fort pour qu'on l'entende, lorsqu'un petit tapotement poli se fit entendre sur la carapace d'une des termites. Le plombier en vert sursauta, autant que les monstres: comme il était occupé à scruter l'horizon, déterminer si la capitale de Sarasaland était très loin ou pas, il n'avait pas vu la nouvelle venue s'approcher. Ses talons aiguilles orange avaient pourtant dû faire du bruit dans le sable du désert. Elle portait une robe quatre tons plus clairs, avec un col, des jupons et des manches qui faisaient penser à des pétales de marguerite. Il y avait des fleurs aussi dans ses accessoires: dans ses boucles d'oreille et sur sa couronne.
« Princesse Daisy ? l'interpela timidement Luigi, car son frère lui avait parlé d'elle. »
Mais il avait une voix trop douce et la régente de Sarasaland était en train de bouter les termites cybernétiques loin du grand cactus, à coups d'escarpins experts! Elle avait dû entendre les lamentations de détresse de l'animal, elle aussi. Peut-être même que c'était le sien.
« Et que je ne vous y reprenne plus! lança la princesse aux monstres qui s'enfuyaient sans demander leur reste. »
Luigi voulut lui signaler de nouveau sa présence, la remercier, mais l'animal qu'il tenait encore sur son bras s'échappa soudain pour bondir dans l'étreinte de sa maîtresse. Le plombier moustachu se retrouva entraîné dans son élan.
« Oh là là ! s'écria Daisy en discernant soudain cette ombre qui lui tombait dessus. »
Heureusement, elle avait de bons réflexes. Ses bras gracieux et ses mains gantées de blanc rattrapèrent l'infortuné héros comme s'il ne pesait pas plus lourd qu'une plume – ce qui était loin d'être faux. Elle lui sourit. Ses yeux bleu foncé avaient la couleur du ciel à la tombée de la nuit.
« P… Princesse Daisy ? répéta Luigi, confus.
-Oh ! Tu dois être le petit frère de Mario, devina-t-elle avec enthousiasme. Il m'a beaucoup parlé de toi après m'avoir sauvée de cet horrible Tatanga. Et voilà que tu as secouru mon petit trésor à ton tour! Est-ce que tu n'as pas envie de rentrer avec moi au palais pour que je puisse te remercier ? »
Luigi acquiesça, le visage tout rouge. Elle le reposa par terre et ils reprirent le chemin de la capitale, l'animal retrouvé de Daisy s'emmêlant dans ses jupons. Pour une première rencontre, c'était étonnant. Il avait le sentiment de ne pas être au bout de ses surprises avec la princesse !
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firebirdxvi · 9 months ago
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Fils du Feu 11 ~ Flamme de la Découverte
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Quand Joshua s'éveilla le lendemain, il se sentait bien reposé. L'éclairage, concordant avec sa phase de réveil, gagna en intensité progressivement et il se redressa dans son lit pour scruter sa chambre. Il constata alors bien vite que Torgal s'était "levé" avant lui...
Une chaise gisait renversée sur le sol et plusieurs des livres qu'il avait posés au sol avaient été éparpillés dans la pièce. Il vit alors le rayon de détection passer sur lui au moment où il mettait les deux pieds par terre pour se lever ; la Sentinelle survoltée se mit à biper avec ferveur tandis qu'il se dirigeait vers sa penderie pour enfiler une tenue pour la journée. Se frottant les yeux, Joshua ne put s'empêcher de bougonner :
- "Qu'est-ce que tu as fais, Torgal ? Regarde-moi ce bazar !"
L'arachnide dansa d'une patte sur l'autre, comme navrée de ses actes, et se mit à arpenter la chambre en remettant en place tout ce qu'elle avait dérangé, avec plus ou moins de succès. Ses pattes pouvaient se plier selon des angles très différents, mais on voyait bien qu'elle n'avait pas été conçue pour des activités demandant tant de minutie. S'immobilisant soudain devant un volume ouvert, elle sembla parcourir une page avec son "oeil" - Joshua fut certain de distinguer un fin pinceau de lumière voler d'une ligne à l'autre - et la tourna ensuite pour passer à la suivante. Cela lui avait prit environ dix secondes, et le garçon en resta tout à fait stupéfait. Il s'accroupit, attrapa le livre - un traité sur les herbes médicinales - et le montra à Torgal.
- "Tu arrives à... lire ce qui est écrit ici ?"
Pour toute réponse, la Sentinelle scruta de nouveau les lignes manuscrites, les passa au crible de son rayon lecteur, et bipa pour que Joshua tourne la page. Celui-ci s'exécuta, et Torgal répéta la manoeuvre jusqu'à ce que le garçon se lasse de ce jeu. Il posa alors le livre par terre et l'arachnide continua sa lecture sans plus s'intéresser à lui. Joshua redressa la chaise tout en s'étonnant franchement :
- "Il est temps que je me préoccupe de toi. Je dois en savoir plus à ton sujet. Tu sais lire ! C'est incroyable, ça !"
Il remit de l'ordre dans la chambre, puis se posta devant la Sentinelle concentrée sur sa lecture et leva le doigt comme hier pour avoir son attention. L'oeil bleu se leva vers lui.
- "Je ne veux plus de bazar dans ma chambre, c'est entendu ?
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Torgal se recroquevilla sur lui-même pour montrer qu'il avait compris la leçon, puis, de nouveau joyeux, se faufila entre ses jambes avant de venir gratter à la porte. Joshua comprit qu'il voulait sortir.
- "Une minute, je n'ai pas fini de m'habiller."
Après s'être passé de l'eau sur le visage, il enfila une chemise blanche sobre par-dessus son pantalon noir, noua ses bottes, puis recouvrit le tout de la bure des Immortels. Il se rendit compte qu'il avait faim et un petit détour par le réfectoire de l'ordre lui ferait du bien. Il ouvrit la porte de sa chambre et avança dans le couloir, Torgal sur les talons.
L'étrange duo progressait dans les corridors sous les regards amusés ou apeurés des adeptes qui tentaient d'éviter les pattes baladeuses de la Sentinelle. Tous étaient déjà au courant de l'existence de la nouvelle mascotte de l'Emissaire, et personne ne pouvait rien y redire. Joshua marchait en donnant l'impression de s'excuser en permanence de la présence de ce compagnon gesticulant.
- "Marche normalement, mets tes pattes les unes à côté des autres...", souffla-t-il à Torgal. "Tu n'as pas besoin de les balancer dans tous les sens, ils ne veulent pas jouer avec toi..."
La Sentinelle s'évertua à obéir et les corridors du refuge redevinrent alors praticables pour tout le monde. Ils parvinrent enfin au réfectoire. On y trouvait de longues tables flanquées de leurs bancs, tout en bois, ce qui donnait un peu de chaleur aux lieux. Cela n'en procurait pas tellement à Joshua, car ce mobilier provenait du Fort Phénix et il se souvenait encore parfaitement des soldats enjoués, prêts à livrer bataille, prenant leur dernier repas sur ces tables... Certaines d'entre elles portaient des brûlures... Le garçon se glissa derrière l'une d'elle et attendit qu'on vienne lui proposer de quoi manger.
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On lui avait bien fait comprendre qu'il était inconvenant pour lui d'aller se servir lui-même, et aucun Immortel ne venait jamais s'assoir à côté de lui. Sa présence quotidienne parmi eux, simple et sans révérence, perturbait déjà bien assez les adeptes ; ils préféraient même attendre qu'il ait lui-même terminé avant de prendre leurs repas. Ni Adalia, ni Jote, dont il était pourtant proche, ne se seraient risquées à braver cette étiquette. Cela attristait Joshua qui aurait bien aimé avoir un ami avec lequel manger, pour pouvoir parler... Le souvenir de ces repas avec son frère, qui mangeait ses légumes à sa place sans que la gouvernante s'en aperçoive, le fit sourire douloureusement... Accaparé par Torgal, il n'avait pas pensé à emmener un livre, ce qu'il ne manquait jamais de faire en temps normal.
Une adepte vint alors vers lui, courbée, les mains nouées, la capuche rabattue sur son visage, et lui demanda avec un luxe de révérence, ce qu'il souhaitait manger. Les menus de l'ordre étaient toujours frugaux, et Joshua s'était habitué à consommer des aliments qu'il aurait dédaignés dans sa jeunesse. La conscience que cette nourriture était cultivée et récoltée par les adeptes ne quittait pas son esprit et il se devait de ne pas faire le difficile... Mais il allait sans dire que manger n'était plus un plaisir pour lui, il se nourrissait pour survivre.
Les Immortels ne consommaient qu'un seul repas par jour, le matin le plus souvent pour pouvoir se livrer à leurs taches quotidiennes sans interruption par la suite. Joshua aurait parfaitement pu exiger davantage pour lui-même, mais il répugnait aux traitements de faveur. Son père lui avait toujours appris que, malgré son rang et son statut d'Emissaire, il ne devait pas se croire supérieur à qui que ce soit ; cette attitude était la marque des souverains aimés de leur peuple. Se comporter comme un dirigeant tout en restant proche des gens, même des simples citoyens, avait toujours été la façon de faire d'Elwin. Elle était naturelle pour Joshua, même si, dans son cas, il n'avait pas à assumer de hautes charges. Quel archiduc aurait-il fait ?... Le saurait-il un jour ? Cela lui paraissait si improbable...
L'envie d'un bon petit plat chaud en sauce se fraya un chemin dans un coin de son cerveau mais il la fit disparaître bien vite quand on lui présenta un assortiment de tubercules assaisonnés d'algues des marais... Pas vraiment appétissant, mais si les Immortels s'en nourrissaient, alors c'était bon pour leur santé. Il se mit à piocher dans le plat avec sa fourchette, tandis que Torgal essayait de grimper sur le banc à côté de lui.
Il prit conscience qu'il n'était pas si seul ! La Sentinelle se hissa à ses côtés et son oeil se fixa sur l'assiette. Joshua eut alors un réflexe stupide. Il piqua un tubercule et le présenta à l'arachnide qui sembla réellement le flairer avant de s'en détourner. Quel idiot il faisait ! Ce Torgal n'était pas réellement Torgal... Le louveteau avec lequel il s'amusait dans son enfance aurait croqué le légume avec rapidité, épargnant à Joshua de devoir le manger lui-même. Mais ce Torgal n'était pas un être organique, et n'avait cure de la nourriture. Il se demanda alors ce qui renouvelait son énergie, apparemment inépuisable...
En laissant vaguer sa fourchette au hasard, il tomba sur quelque chose d'inespéré. Cela ressemblait à une cuisse de grenouille, en tout cas ce n'était pas végétal. Joshua l'avala avec gourmandise et apprécia l'élasticité de la chair sur sa langue. Il tenta d'en trouver d'autres. Torgal fit semblant de l'aider.
Son assiette finie, il la laissa en évidence sur la table - encore une chose que l'étiquette lui imposait - et sortit du réfectoire. Il vit alors quelques adeptes - ils s'inclinèrent devant lui - qui attendaient dans le couloir pour prendre eux-mêmes leur repas et se sentit fautif. Il aurait voulu s'excuser mais cela n'aurait servi à rien. Il baissa sa capuche sur sa tête et s'éloigna dans le dédale de couloirs, à la recherche de l'endroit où on examinait les artefacts célestes. Il voulait en savoir plus sur les coffrets dénichés dans la chapelle.
- "Excusez-moi, vous savez où se trouve Cyril ?" demanda-t-il à un jeune adepte au nez constellé de taches de rousseur qui passait par là. Il devait avoir à peu près son âge, ce qui était assez rare. La plupart des Immortels semblaient bien plus âgés que lui. Jote était la seule enfant qu'il avait vue, et même Cyril était plus jeune que la majorité des adeptes.
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Lorsqu'il comprit à qui il avait affaire, l'Immortel se mit à rougir exagérément et balbutia des moitiés de phrases inintelligibles.
- "Calmez-vous, j'ai déjà mangé et je n'ai plus faim !" tenta de plaisanter Joshua.
- "Pardonnez-moi, Sérénissime !" s'écria le garçon. "Je ne m'attendais pas à ce que vous m'adressiez un jour la parole ! Le Maître se trouve... Oh, suivez-moi, je dois lui apporter ces outils !"
Il portait effectivement dans ses bras une petite caisse remplie d'objets insolites. Il tremblait tellement qu'un des ustensiles tomba sur le sol, et Torgal s'en saisit immédiatement pour le lui rendre - ses pattes étaient dotées de petites pinces à leurs extrémités. Joshua le remercia, et remit l'objet à sa place. Le trio reprit alors sa route, l'adepte montrant le chemin à l'Emissaire.
Il ne s'était encore jamais rendu dans cette partie du bâtiment. Il entendit des bruits de marteau, des cliquetis et une odeur de brûlé... On se serait cru dans une rue artisanale. Ce qui ressemblait à une petite explosion retentit dans une des pièces qui jalonnaient le couloir et Joshua y jeta un oeil. Un adepte essayait d'éteindre les flammes qui jaillissaient de son poste de travail ; une manche de sa bure avait prit feu ! Avant que Joshua ait pu faire un geste, Torgal s'était rué dans le laboratoire et, exhibant une nouvelle ouverture sur sa tête en forme de dôme, en fit sortir un nuage de fumée blanche épaisse qui envahit les lieux. Quand il retomba, le feu était étouffé et l'Immortel en détresse se retrouva recouvert d'une écume blanche collante.
- "Vous allez bien ?" s'enquit le garçon d'un ton timide.
- "Je... je crois, Votre Grâce...", prononça lentement l'Immortel choqué et stoïque.
- "Vous êtes sûr de ne pas être blessé ?..."
- "Tout à fait, Votre Grâce..."
- "Excusez-le, je crois qu'il a une... fonction spéciale dans ce genre de situation..." Il regarda Torgal qui revenait vers lui, fier d'avoir accompli sa mission.
- "Il... il n'y a aucun problème, Votre Grâce..."
- "Bonne journée...", se risqua Joshua avant de disparaître de la vue de l'adepte qui tentait de se débarrasser de la pellicule blanchâtre.
Les deux garçons reprirent leur route et le jeune Immortel ne put s'empêcher de lancer :
- "Vous savez maîtriser le feu et lui sait l'éteindre ! Vous feriez une bonne équipe !"
Comprenant trop tard l'impudence de sa déclaration, le garçon baissa les yeux au sol et marcha plus vite. Mais Joshua l'apaisa :
- "N'ayez crainte ! Vous avez raison, votre plaisanterie était assez drôle !"
Ils arrivèrent alors dans le laboratoire où se trouvaient Cyril et deux autres adeptes. Le Maître se tourna alors vers le jeune acolyte et lui prit la caisse des mains.
- "Vous avez pris votre temps", le sermonna-t-il. "Nous avions besoin de ce matériel au plus vite..."
- "C'est de ma faute", prononça Joshua en baissant sa capuche. "Je l'ai un peu retardé."
Constatant la présence de l'Emissaire, Cyril s'empressa d'adopter un air moins sévère. Il s'inclina avec humilité après avoir posé la caisse sur la table d'examen.
- "Votre Grâce, votre présence nous honore..."
- "Alors, vous avez réussi à les ouvrir ? Qu'y a-t-il dedans ?"
Sa question fut ponctuée par quelques bips enthousiastes de Talgor qui se mit à explorer les lieux. Sur le plan de travail, un des coffrets était ouvert, découvrant son contenu aux regards. Joshua était bien en peine de déterminer la fonction des objets qui s'y trouvaient mais les Immortels ne semblaient pas si désemparés. Les deux aides de Cyril se mirent en devoir d'étaler le contenu du coffret, séparant les divers artefacts selon leur type.
Leur facture était résolument céleste. Les lignes élégantes ne révélaient rien de leur utilité. Ils auraient tout aussi bien pu être des objets décoratifs. Mais le Maître se saisit de l'un d'eux avec un intérêt prononcé. Cela ressemblait à un socle ouvragé avec un creux en son centre. Les bords en étaient striés et gravés de symboles étranges.
- "Qu'est-ce que c'est ?" demanda timidement Joshua.
- "Cela a une grande valeur, à condition qu'il fonctionne", répondit Cyril en posant l'écrin sur la table. "Nous le saurons en utilisant ceci."
Il s'empara dans la caisse d'une mince tige de métal recourbée, puis déroula un long filin, métallique lui aussi. Il ordonna à un adepte d'aller le "brancher" dans une "cellule" - Joshua comprit qu'il s'agissait d'une source d'énergie céleste autonome ; il raccorda le filin à la tige et celle-ci s'illumina, indiquant qu'elle était en état de marche. Le garçon ne comprenait pas grand chose à ce qui se passait mais il ne perdait rien du processus. Voir la technologie céleste en action état toujours fascinant. Le jeune adepte, qui était resté sur place, regardait lui aussi avec avidité tout ce qui se passait, ce qui permit à Joshua de ne pas se sentir trop seul dans son ignorance.
- "Ceci est un lecteur cristallin", expliqua Cyril en attendant que la luminosité de la tige soit devenue optimale. "Nous en avons déjà dénichés plusieurs dans des ruines célestes, tous dans des coffrets comparables à celui-ci. La plupart n'étaient plus en état de fonctionner, seulement deux d'entre eux ont pu nous livrer des secrets. Si celui-ci marche, ce sera le troisième. Nous allons le savoir dans un instant..."
Tous retinrent leur souffle quand Cyril approcha la tige d'un petit orifice sur le devant de l'écrin. Il l'y introduisit, donna quelques petits coups sous des angles bien spécifiques, et l'objet s'illumina alors lui aussi de la lumière bleutée caractéristique. Tout le monde poussa un soupir de soulagement. Torgal bipa frénétiquement, comme s'il était heureux lui aussi.
- "Les autres lecteurs fonctionnels se trouvent en Dalméquie, dans notre relais de Tabor. Nous n'en avions encore jamais trouvé à Rosalia, et il est risqué de les déplacer d'un pays à un autre. C'est grâce à vous, Sérénissime..."
- "A quoi ça sert ?" Joshua était impatient de le savoir.
- "Nous allons vous le montrer..."
Cyril s'empara alors d'un cristal posé sur une étagère et le brandit devant le jeune homme. Il présentait des stries très inhabituelles sur une de ses bases pyramidales.
- "Ce cristal est un peu particulier. Il renferme des informations gravées par les Célestes eux-mêmes. Si nous l'enclenchons dans ce lecteur, il pourra nous révéler des choses utiles que nous ne savons peut-être pas encore..."
- "Vous voulez dire... c'est un peu comme un livre ?"
- "En quelque sorte. Les informations peuvent être livrées sous forme de textes ou d'images, et même de sons. C'est ainsi que les Céleste consignaient leurs archives. Très peu ont été retrouvées, nous ignorons pourquoi. Beaucoup de ces cristaux ont dû être distribués comme de vulgaires outils aux Valisthéens ; et comme ils ne produisent aucune magie, on a du s'en débarrasser... Quel gâchis... Les informations qu'ils recèlent sont d'une grande valeur archéologique."
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Tenant délicatement le cristal entre ses doigts, Cyril l'abaissa dans le creux de l'écrin, dans lequel il s'enclencha parfaitement. Le cristal s'illumina et se maintint en suspension à quelques centimètres au-dessus du support. Il tourna lentement sur lui-même et projeta devant lui un rayon qui forma des images. Un son crachotant se fit entendre dans le labo et Joshua fut étonné d'entendre du valisthéen.
Les adeptes firent des réglages sur le lecteur afin d'ajuster le son et l'image, et orientèrent le tout vers un pan de mur vide. Des mots s'alignèrent, puis des images leur succédèrent, montrant des schémas compliqués et des graphiques hermétiques pour Joshua. Mais il en resta malgré tout bouche bée. Les Immortels s'étaient attendus à découvrir un tel trésor dans la chapelle qu'ils lui avaient demandé de déverrouiller. Il s'étonna de leur niveau de connaissance.
- "Comment avez-vous pu pénétrer dans les autres chambres verrouillées sans l'aide d'un Emissaire ?"
- "Sa Grâce doit savoir qu'il existe d'autres moyens de pénétrer dans ces lieux sans avoir à user de magie primordiale. Vous imaginez bien que les Célestes ne s'embarrassaient pas d'avoir recours systématiquement aux services d'un Emissaire pour circuler dans leurs bâtiments. Il existe des clefs spécifiques pour ouvrir des portes précises, si on a la chance de les trouver. La recherche de ces clefs est l'essentiel de notre travail d'investigation sur le terrain. Une fois que nous les possédons, nous devons déterminer à quelles portes elles correspondent, ce qui est l'autre partie de notre travail. Tout cela prend un temps immense ; nous pouvons attendre plusieurs mois avant qu'une porte ne s'ouvre devant nous. Le pouvoir de l'Emissaire nous fait gagner un temps précieux, je ne vous le cache pas..."
Joshua se sentit très fier de lui. Il n'avait eu qu'une idée assez vague du réel travail des Immortels de par le monde, et il imaginait maintenant parfaitement des dizaines de silhouettes encapuchonnées s'activant autour de ruines célestes, cherchant désespérément les clefs qui leur permettraient d'y pénétrer.
Il était la clef universelle de toutes ces portes...
- "A quoi ressemblent ces clefs ?"
- "Elles peuvent avoir diverses formes, selon le type de bâtiments. Certaines sont même uniques en leur genre. Voici celle qui nous a permit de débloquer ce couloir..."
Cyril exhiba alors un artefact de forme arrondie, doté de stries spécifiques. Joshua devina que la conservation de la connaissance chez les Célestes était liée à ce système de stries, qui figuraient aussi sur la base du cristal. Il tourna de nouveau son attention vers le lecteur cristallin.
- "Aurais-je pu l'activer moi-même ?"
- "J'avoue ne pas l'avoir envisagé, nous disposions déjà du matériel nécessaire..."
De nouvelles images complexes s'étaient affichées sur le mur et Joshua se sentit consumé par une soif de connaissance si forte qu'il demanda à Cyril :
- "Puis-je l'emporter dans ma chambre ?"
- "Votre Grâce..."
- "Je vous le rendrais demain ! Vous en savez tellement plus que moi sur les Célestes ! Je crois que je ne trouverais pas tout dans les livres, n'est-ce pas ? J'ai hâte de découvrir ce que cache cette archive ! S'il vous plaît !"
Torgal appuya sa demande en tirant sur le bas de la bure de Cyril avec une de ses pinces. Lui aussi semblait très enthousiaste.
- "L'Emissaire ordonne et j'obéis...", s'inclina le Maître.
Joshua observa comment allumer et éteindre le lecteur avec les "boutons" correspondants, puis on lui remit le tout. Il laissa les Immortels à l'examen des autres artefacts du coffret et rebroussa chemin en compagnie du jeune adepte avec lequel il était venu. Au moment de bifurquer dans un autre couloir, Joshua lui demanda :
- "Où allez-vous ? Je me rends dans la salle de méditation, je vais faire mes exercices avec Dame Adalia."
- "Je..." Le jeune homme ne réalisait pas encore qu'il discutait de tout et de rien avec l'incarnation du dieu qu'il vénérait. "Je dois me rendre dans les serres, pour aider aux plantations..."
- "Quel est votre nom ?" Joshua s'ingéniait toujours à demander le noms des Immortels avec lesquels il avait le temps d'échanger quelques mots. L'adepte, comme tous les autres, parut embarrassé.
- "Votre Grâce, je n'ai pas de...
- "Vous dites tous la même chose mais je parviens toujours à prouver le contraire ! Alors ?
- "Hmmm... je m'appelle... Chadrick...", soupira le garçon, vaincu.
- "Très bien, Sire Chadrick ! Nous nous verrons peut-être demain ! Quand j'aurais tiré tout ce que je peux de ce cristal..."
Il lui adressa un signe amical de la main et s'éloigna dans son propre corridor. Torgal trottait sagement à ses côtés et n'avait fait aucune bêtise depuis au moins une heure, ce qui inquiéta un peu Joshua. Il espéra qu'il se tiendrait tranquille durant la séance avec Adalia.
Il pénétra dans la pièce remplie de pénombre, à peine éclairée, posant ses yeux sur la silhouette assise en tailleur de sa soigneuse. Les yeux fermés, elle dit d'une voix lente :
- "Vous voilà, Votre Grâce. Je m'inquiétais de ne pas vous voir venir..."
- "J'ai eu un imprévu. J'ai fais un détour par les labos...", se défendit-il en se débarrassant de sa bure et de son chargement.
Torgal se mit à tourner autour d'Adalia avec intérêt, passant ses pattes devant son visage pour la faire réagir. Quand la femme ouvrit les yeux et découvrit l'arachnide devant elle, elle fit un bond en arrière de peur. Joshua la tranquillisa.
- "Pas de crainte à avoir, c'est un ami ! Il dormait depuis longtemps dans les entrailles du refuge, je l'ai ramené avec moi !"
- "C'est une... Sentinelle ?" Torgal fit la roue pour l'impressionner. "Ces choses sont des armes, Votre Grâce ! Pas des jouets !"
- "Je crois qu'on a oublié de le lui dire, à lui..."
L'arachnide fit des galipettes peu élégantes sur les nattes tressées qui jonchaient le sol, puis en attrapa une et entreprit de se cacher dessous. N'y parvenant pas, il courut vers Adalia pour lui rendre la natte, et constatant qu'elle ne faisait pas un geste, entreprit de la remettre lui-même en place avec un succès mitigé.
- "Il a un comportement vraiment étrange... Est-il sans danger ?"
- "J'en suis sûr. Il va faire la séance avec nous. Je crois qu'il a trop d'énergie à dépenser et il s'ennuie..."
- "C'est une... machine." Joshua n'avait jamais pensé à appliquer ce terme à Torgal. "Il ne peut pas... s'ennuyer... Il n'en est pas capable, cela ne fait pas partie de... ses fonctions..."
- "Je vous laisserai juge... Pour ma part, je ne pense pas que ce soit une machine. En tout cas, pas complètement..."
Joshua se précipita pour aider Torgal qui, renversé sur la tête, agitait ses pattes en tout sens pour se redresser.
- "Il doit avoir un dysfonctionnement", asséna Adalia. "Une unité défectueuse..."
- "Ca me va bien, à moi. Même s'il a tendance à mettre la pagaille... Nous commençons ? Ou bien Jote doit nous rejoindre ?"
- "Elle suit sa propre formation à l'épée aujourd'hui, elle ne sera pas des nôtres."
- "Oh ! elle apprend l'escrime ?" Il se souvenait de ses propres cours, assez rudimentaires. Jote s'était bien gardée de l'en informer.
- "Oui, elle aurait des prédispositions apparemment. Quand elle sera formée, on pourra l'envoyer parcourir le monde pour escorter les chercheurs. Elle rêve de partir d'ici..."
Joshua resta songeur. Tandis qu'il effectuait ses étirements, il se demanda s'il aimerait lui aussi partir à l'aventure dans le vaste monde. Dans sa jeunesse, il n'avait jamais vraiment pensé à ce qui existait en dehors des frontières de Rosalia, mais en discuter avec Cyril avait éveillé un violent intérêt pour le monde extérieur. Il avait grandi dans un environnement clos, choyé et surprotégé par tout le monde, sa mère et son frère en particulier. Il aurait été confronté pour la première fois à un danger véritable en allant à la guerre avec son père... Il frissonna à cette idée...
Pendant qu'il effectuait son grand écart sous les félicitations d'Adalia, il observa Torgal qui se contorsionnait lui aussi ; la Sentinelle roula sur le sol vers lui et il lui gratta la tête tout en passant sa jambe derrière sa nuque.
- "Cultivez votre souplesse, Votre Grâce. Les garçons ont tendance à la perdre en grandissant."
- "Je vais entretenir la souplesse de mon cerveau maintenant !" répondit Joshua, transpirant, se dirigeant vers l'endroit où il avait laissé le lecteur et son cristal.
Il passa une serviette humide sur son visage et ses bras et se vêtit de nouveau de sa bure. Puis, il montra les objets à Adalia.
- "Vous les avez trouvés dans le dédale ?"
- "Oui, hier. Apparemment, ce lecteur fonctionne et je veux voir ce que contient ce cristal ! Cela m'a l'air très prometteur !"
- "Bon visionnage, Votre Grâce. Mais n'oubliez pas les livres !"
Il s'éclipsa au pas de course, impatient de s'enfermer dans sa chambre avec Torgal pour le reste de la journée. Une fois arrivé, il jeta sa bure sur la chaise et se laissa tomber sur son lit. Avisant un pan de mur neutre en face de lui, il plaça le lecteur à bonne distance, le brancha dans la cellule d'énergie avec la tige et y encastra le cristal. Aussitôt, un rayon de lumière frappa le mur et le contenu de l'archive commença à s'afficher. Tout en écoutant la voix monocorde dérouler un résumé de ce qu'il s'apprêtait à visionner, Joshua se saisit d'un carnet dans lequel il avait commencé à écrire quelques détails intéressants collectés dans les livres qu'il avait lus, d'un calame et d'une bouteille d'encre. Enfin, il s'allongea sur le ventre à côté du lecteur pour commencer le visionnage.
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On lui avait montré comment régler les paramètres. Il pouvait choisir la vitesse d'affichage, le volume du son et même le chapitre désiré. Il pouvait avancer la lecture ou revenir en arrière à sa convenance. Cela ne ressemblait pas vraiment à de la magie mais cela en était proche.
Torgal s'installa sur le matelas à côté de lui, replia ses pattes et se mit à émettre une douce et chaude vibration contre son flanc. Joshua était captivé par tout ce qu'il voyait et entendait. Chaque fois qu'un terme lui était inconnu, il le notait puis se référait à un lexique inclus dans l'archive afin d'en comprendre le sens. Des mots tels que "laser", "robot" ou "système de démarrage" lui devinrent familiers en quelques minutes. Il alternait entre les images et les textes explicatifs, ne se référant aux sons que pour s'assurer de la prononciation.
Il était difficile de deviner si la voix était celle d'un homme ou d'une femme - une voix "synthétique", peut-être - mais le plus extraordinaire était qu'elle s'exprimait en valisthéen très compréhensible. La forme de certains mots était désuète et un peu ampoulée, mais elle restait tout à fait accessible. Les Célestes avaient donc parlé la même langue que les autres humains ? Parqués dans leurs cités volantes, loin du sol de leur terre natale, ils avaient malgré tout gardé ce lien avec leurs semblables plus frustres qui devaient considérer leur civilisation avancée avec inquiétude et frayeur...
Joshua repassa plusieurs fois un chapitre parlant du système permettant aux aéronefs de voler. Les aéronefs n'étaient que des légendes pour la plupart des Valisthéens mais il était admis que la majorité des ruines célestes étaient d'anciens vaisseaux volants qui s'étaient écrasés au sol. Si Joshua parvenait à comprendre comment ils volaient, il pourrait également déterminer comment ils étaient tombés. Le terme "magitech" revenait régulièrement dans le texte mais il eu beau chercher dans le lexique, il ne trouva aucune entrée pour ce mot. Il devait être expliqué dans un autre enregistrement ou bien un chapitre devait lui être dédié dans un autre cristal qui restait à découvrir. Les Immortels le possédaient peut-être... Il s'en informerait au plus vite, car il lui paraissait difficile de comprendre ce chapitre sur les aéronefs sans avoir au préalable pris connaissance du "magitech"...
Le ton monocorde de la voix enregistrée le berça paisiblement et il sentit la fatigue le gagner. Il se frotta les yeux - il n'était pas habitué au rayonnement cristallin - et dérangea un peu Torgal qui étira une patte avec nonchalance. Il arrivait au terme du contenu de l'archive. Joshua se força à regarder encore un peu la projection sur le mur tandis que la voix prononçait les derniers mots :
"Que la bénédiction de Malius vous protège et guide vos projets vers le succès."
Sursautant sur son lit, le garçon frôla le cristal pour le faire revenir en arrière. La voix répéta la phrase finale tandis que sur le mur s'affichait un étrange symbole représentant une figure debout, rigide, dotée de ce qui ressemblait à quatre bras écartés... Il n'en crut pas ses yeux...
- "Malius...", murmura-t-il pour lui-même. Il mit l'enregistrement en pause et son regard resta fixé sur la figure désormais familière car gravée dans sa mémoire visuelle.
A l'évocation de ce mot, Torgal se déplia subitement, comme percevant le trouble qui agitait son jeune maître. Joshua le serra contre lui pour chercher quelque réconfort. La carapace froide et dure de la Sentinelle lui sembla alors bien douce et chaleureuse au souvenir de la profonde malveillance qu'il avait ressentie face à la représentation sculptée de ce qui s'avérait bien être le dieu des Célestes...
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anolis3 · 5 months ago
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"Dans l'Ombre de Paris", first song of "La Dernière Geste", by Morgan of Glencoe.
"Yuri baissa les yeux. Son hôtesse avait raison raison. Assister son époux lorsqu'il le requiert, organiser les réceptions royales et donner un héritier au Royaume de France. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Fin de l'histoire. Fin de la vie. Fin des rêves. À vingt ans. Comme un trai qui s'arrêtait parvenu au bout des rails, sans possibilité de dévier de sa route ni même de la poursuivre un peu plus loin. L'image de la Capitaine Trente-Chênes s'imposa à l'esprit de la jeune femme. "Cette femme n'a pas de chaperon", avait dit Ryûzaki. Pas de chaperon. Pas de père, pas de fiancé, pas d'époux, pas de fils. Pas d'obligations envers un homme qui lui serait supérieur. Et tout un équipage à ses ordres. Qu'importait qu'elle obtînt l'obéissance par le respect ou par la crainte? Un souvenir lointain lui revint en mémoire. un oeil bleu entre des cheveux noirs. La petite Selkie de Gôshi Mayo, enfermée dans sa cage, l'avait dévisagée avec compassion. Comme si la fée avait perçu l'invisible prison dans laquelle on l'élevait, elle, Nekohaima Yuri-hime, troisième femme du Japon, et compris sa solitude.", from Dans l'Ombre de Paris.
"-Pyro, regarde-moi. Tu vas bientôt avoir seize ans, et tu n'as jamais vu le ciel, parce que tu es né ici. Moi, je suis née sous un ciel infini, dans un océan si immense que tu es né ici. Moi, je suis née sous un ciel infini, dans un océan si immense que tu ne peux même pas l'imaginer. J'en ai profité durant bien des années, et il y a un mois encore je dansais sous des étoiles que tu n'as connues qu'en rêve. Voilà pourquoi tu dois aller avec Lady Lore et les enfants. Pour voir les étoiles, le ciel et la mer. Tu ne dois pas mourir avant de les avoir vus, les avoir vus pour de vrai, pas seulement un morceau de ciel et trois étoiles blafardes perdues entre deux immeubles… -Mais pourquoi? -Tu comprendras lorsque tu les verras.", from Dans l'Ombre de Paris.
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ladyniniane · 11 months ago
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Hey ! ✍🏻️
Send me an ✍🏻️ and I will introduce you to one of my OC’s 
Salut et merci pour la question :)
Qui dit fin de l'année dit retour sur soi et j'ai envie de présenter Stella Okita, l'une de mes toutes premières héroïnes. Elle est apparue dans une fanfic de mes 14 ans et continue de voler de ses propres ailes.
Stella est une femme du futur, d'un monde où l'humanité s'est répandue à travers l'espace. Métisse à moitié japonaise, son enfance a été passée dans une mégalopole avec une mère défaillante.
Son rêve ? S'envoler très loin. Être libre. C'est pour cela qu'elle est devenue pilote de chasse et y excelle. Joviale et sociable, elle s'intègre facilement partout, mais c'est peut-être aussi parce qu'elle n'a nul part où retourner. Extrêmement douée pour les langues, Stella est cependant une piètre cuisinière.
Ses traits distinctifs sont ses cheveux noirs, ses yeux bleus un peu bridés, sa cicatrice à la joue, son rouge à lèvre et ses ongles cramoisis.
Elle cherche un endroit où elle pourra s'arrêter. Avec le temps, je lui ai donné aussi certains de mes craintes et traumas. Elle est ainsi marquée par le décès de sa grand-mère et obsédée par la peur d'une "malédiction" familiale.
Son milieu ne pardonne pas et elle sera confrontée à la mort de ses coéquipiers. Ses errances l'amènent à retrouver ses origines, qu'il s'agisse d'une retraite auprès de nonnes bouddhistes ou d'un emploi temporaire dans une okiya.
Elles prennent aussi la forme d'une course-poursuite endiablée aux quatre coins de l'univers en compagnie de trois autres héroïnes tout aussi débrouillardes. Elles l'amèneront aussi à retrouver un de ses co-équipiers disparus.
Qui sait, je mettrais peut-être ça par écrit un jour !
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waloli22 · 2 years ago
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Ils devaient se retrouver dans après-midi. Quand O... demanda quelles consignes il fallait respecter pour recevoir V... elle lui repondi sèchement "aucune" !
Il fût surpris car d'habitude elle adore que son soumis la reçoive en tenue coquine.
Avait t'il commis un impair ? Il allait bientôt le savoir.
Elle sonne à l'interphone, il décroche "dépêche toi d'ouvrir j'ai froid dehors". Jamais elle ne lui avait parlé sur ce ton. O... l'attend sur le pallier l'air tout embêté.
"Que se passe t'il maîtresse" ?
Une fois de plus tu n'as pas répondu à mes textos, et tu sais que je déteste ça.
Donc tu seras puni, mais pas comme tu le penses. V... l'entraîne vers la chambre. Déshabille toi et enfile ça, je te regarde. Elle lance sur le lit sa cage de chasteté. Tout penaud il obéit. Il se retrouve en tenue d'adam juste avec cette cage. Assied toi sur cette chaise, c'est la moins confortable que j'ai trouvée. Quelque peu depaillée son postérieur est déjà tout endolori. Elle le menotte mains dans le dos. Et maintenant tu vas admirer mais tu ne pourras que toucher avec les yeux. Elle s'assoit sur le lit, ote ses vêtements un à un très lentement. Puis elle commence à se masturber.
Sa bite commence à remplir sa cage... quelques gouttes s'en echappe signe d'une excitation grandissante. V... rapproche de lui un tabouret, y ventouse le gode bleu et s'empale dessus avec un gémissement de plaisir.
V... continue sa masturbation tout en faisant des vas et viens. "Que c'est bon, tu ne trouves pas ?"
Oui Maîtresse lui répondit O... Aurais je droit à un baiser lui demanda t'il en sourdine ?
Négatif lui répond V... Je ne toucherais pas aujourd'hui en aucune façon dit elle tout en continuant. Puis tout à coup elle jouie très fort et lâche des rales de plaisir. Humm je vois que ta bite commence à être à l'étroit. Elle le détache lui permet de se vêtir un peu. Sans dire un mot elle se rhabille, se dirige vers lui pour lui montrer ce qu'il y a dans la paume de sa main.
Et elle la referme sur la clé... J'espère que tu as bien compris ? Je repasserais dans la semaine prochaine... et il entend la porte d'entrée qui claque. OUPS ! 🥺
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magdalena-mojennarmor · 1 year ago
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Je m'interroge sur la véracité de ce qui a eu lieu. L'histoire que je veux raconter n'en est une pour personne. Mais elle vit en moi et gravite autour du réel, l'orne, le condamne au mystère.
Dans nos villes à nous où tout flotte, où les vapeurs de l'alcool ont des à coups morbides, où les yeux luisent de désirs, où l'on sait jouer tristement, à la perfection, l'extase, ces yeux-là me reviennent, ces grands yeux bleus, ces mains-là qui m'ont prise passionnément, et ce nom donné, comme un emblème: le marin.
J'ai quitté Saint-Malo et l'ombre du marin. Qu'entre ses enceintes la ville s'allume, ses ruelles, ses façades closes et les bars tuméfiés où se croisent et se décroisent les mêmes raclures superbes, que tout ce monde s'agite et se regarde vibrer: je n'y suis plus pour un temps. Que retentisse mon absence devant les fanfares, sur les pavés, qu'elle résonne au sein des rumeurs.
Je suis cette petite reine provocante, aux accents fiers et tristes. Ils ont voulu me déshonorer mais ma pureté est sauve. Je n'ai pas menti aux gens. Qu'ils me rejettent, me jugent ou m'acceptent à leurs côtés, j'appartiens à cette ville presque autant qu'eux. Mais je sais me soustraire à sa rigueur, à son emprise, à l'étau de ses regards murés. Je ne suis la prisonnière de personne.
Il y aura d'autres marins, d'autres confidences, d'autres mains liées. Rennes peut m'oublier, j'ai ma ville à moi maintenant, ma plage, ma mer, mes bars où je promène mon vélo, mes bijoux, mes robes, mille fois réinventée. J'habille ces rues qui m'habillent de leurs échos mélancoliques. Je ne me justifierai de rien. Tu n'as ni ami ni amant? Non mais je marche dans des poèmes dont vous faites partie, il y a Dieu derrière moi et la Mort devant.
Je traverse la rue au bout de laquelle apparaît la terrasse de l'alchimiste. Le bar se profile dans une nuée de silhouettes lentes et secouées. Adossé au mur d'en face, le marin se tient, grand et large, la tête sympathiquement courbée vers les autres qui lui sont des camarades presque amis et respectés. Il m'aperçoit et sourit, fixe mes hanches qui ondulent dans ma marche vers lui. J'arrive à sa hauteur et lui tend ma joue qu'il embrasse civilement, avec sa sympathie naturelle et froide. On se regarde et échange quelques mots avec ce sourire poli qui cherche à se dépêtrer de la gêne en s'exagérant. Mais nos sourires et nos paroles sont comme ceux des morts que l'on rencontre à la croisée d'un rêve, alors que la vie leur a interdit toute entrée, toute sortie, toute apparition dans son décor. Tout en eux a l'apparence de la vie et pourtant tout évoque leur trahison. Ils ont le regard fixé vers des gravités absentes. Ils ont des gestes démesurés. Une tendresse vague, sinistre. Une retenue glaciale.
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les-portes-du-sud · 1 year ago
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Sieste
18.08.2023
Je me suis levé du lit par cette fraîche matinée d'automne et, dans un coupe-vent imperméable, je me suis dirigé vers le laboratoire à côté de la maison. Trois tubes de sang ont été prélevés sur moi et envoyés avec des instructions pour revenir pour les résultats dans quelques jours.
J'ai acheté du lait, fait des flocons d'avoine car avant cela je ne faisais que mijoter des préparations à chauffer au micro-ondes , j'ai même rangé l'appartement. Suit une lecture soporifique sur les passions dans les rues couvertes de smog de Londres au 19e siècle , je me suis évanouie pour une sieste l'après-midi, mais ce somme ne m'a pas apporté de force.
Et maintenant, imaginez ma surprise quand, après avoir lavé la vaisselle dans une cuisine remplie de lumière chaude jouant sur les murs confortables, j'ai levé les yeux et j'ai vu comment les nuages se dispersaient dans le ciel crépusculaire et dans leur cadre sombre, quelque chose semblait de plus en plus clair après deux jours de grisaille. Oui, je comprends que ce sont les conséquences du mouvement du front froid, la masse nuageuse qui nous couvrait samedi se déplace plus à l'Est. Mais miraculeusement, une apathie et une faiblesse étranges sont parties avec elle, laissant place à l'inspiration et au sentiment de sa force.
Il y a de telles soirées, surtout en automne, lorsque vous ressentez la nature du soir plus clairement et plus près. Des soirées d'été remplies de chaleur et de l'odeur des fleurs chauffées par le soleil brûlant, des rues d'hiver rougeoyantes d'un reflet froid avec des flocons de neige tourbillonnant à la lumière des lanternes, un ciel de printemps bleu clair transparent et froid avant le coucher du soleil sur des congères saturées d'humidité, cédant à la chaleur et la vie vivifiante, sont trop différentes des soirées automnales, lorsque le soleil couchant s'estompe, et que la nature, se préparant au sommeil, tend avec émotion et soin aux spectateurs involontaires son dernier crépuscule clair avant un hiver nuageux et froid, et la luminosité du jour se dissipe sur les parcs et les allées couvertes de feuilles d'or - comme une immersion douce dans l'obscurité de la salle de théâtre avant la représentation, et dans les rues sortent accidentellement d'une boîte lointaine, qui n'a vu la lumière qu'à cause de l'automne, parsemée de pluie, nettoyage, créatures mystérieuses d'Halloween. Et puis, l'hiver, la première neige, en attendant un miracle, le carillon, les fêtes de fin d'année, le goût et la couleur des feutres sont différents.
Les-portes-du-sud
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likielandco · 1 year ago
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Coucou coucou !
J'avais envie de te faire causer de Kaamelott donc j'espère que ce petit questionnaire ne te dérangera pas. J'aimerais bien que tu le fasses sur Guenievre 👉👈 (on sait à quel point tu apprécies ce personnage).
Apres, si ça te saoule, tu peux le faire pour un autre perso (ou pas du tout haha) ! No pressure.
N'hésites pas à épiloguer à l'envie, c'est sympa de découvrir les raisons derrière telle ou telle réponse. Mais si tu veux aller à l'essentiel, c'est bien aussi.
📚 Sa meilleure saison (et pourquoi surtout hehe) :
🤡 Sa réplique drôle préférée :
😢 Sa réplique PAS drôle préférée (s'il en a) :
😎 Son meilleur look (cela peut être une saison ou un épisode ou une scène) :
🌟 Sa meilleure coupe de cheveux (rhô la question à 2 balles ! ) :
🎭 Sa meilleure scène en terme d'acting (genre t'es tout wow devant) :
🔥 Sa meilleure répartie :
🤜🤛 Son meilleur duo (pas forcément un ship / plutôt avec quel autre personnage il a les meilleurs interactions à tes yeux) :
💔 Le truc chez ce perso qui te donnerait envie de casser des briques sur sa tête :
💗 Ce que tu aimes le plus chez ce perso :
🍿Sa meilleure scène / réplique dans KV1 :
🥚 Est ce qu'AA a fait du bon boulot sur ce perso dans Kv1, selon toi :
🎬 Qu'est ce que tu attends / espère le plus pour le perso dans KV2 :
Si tu as aimé ce petit questionnaire, tu peux taguer 2-3 personnes pour qu'elles le fassent sur le perso K de leur choix 😊
Merci merci d'avoir pris le temps de répondre en tout cas !
Coucou-coucou miung-dreamer! Je vais pas te mentir, j'évite de faire ça d'habitude car j'épilogue beaucoup trop et tout mon temps libre est déjà accaparée par LPDG, mais allez, pour toi, je me lance!
📚 Sa meilleure saison (et pourquoi surtout hehe) : Tu vois, je vais être chiante, je ne saurais pas choisir, elle est drôle, belle et ridicule du Livre I au Livre VI! L'accent de la saison un, la naïveté de la saison deux, la sass de la saison trois, la rebellion de la saison quatre, l'abnégation de la saison cinq, la jeunesse puis la résignation de la saison six... je peux pas choisir.
🤡 Sa réplique drôle préférée : Pour moi, le truc qui m'a fait hurlé de rire, c'est l'épisode "Au Bonheur Des Dames" - Livre III – épisode 55. Je te mets le script plus bas lol:
Arthur : (Agacé.) Qu'est-ce que c'est encore que cette nouveauté ? Guenièvre : (Enjouée.) La réunion des dames des chevaliers de la Table ronde ! Arthur : Sans déconner, vous n'avez rien d'autre à foutre ?Guenièvre : Déjà, non, nous n'avons pas grand-chose à... « foutre », comme vous dites... et puis euh... on a bien le droit de se réunir ! Arthur : Mais... pour faire quoi ? Guenièvre : Comme vous ! Pour euh... discuter ! Arthur: Oui non mais j'ai compris, mais... dans quel but ?Guenièvre: Ben comme vous ! Aucun.
Le "Aucun" m'a tuée, je saurais pas te dire pourquoi, mais en tout cas, il le méritait! 🤣🤣🤣🤣🤣
😢 Sa réplique PAS drôle préférée (s'il en a) :
Livre V, épisode 5 "Le Royaume Sans Tête" "Vous allez tenter de savoir si vous avez des enfants cachés, ça m'intéresse ! Et puis, euh… ça me concerne, quelque part, euh [...] Bah… un peu quand même, euh… si j'avais été fichue de vous les faire, vous seriez pas obligé d'aller les chercher ailleurs, alors"
😎 Son meilleur look (cela peut être une saison ou un épisode ou une scène) :
La robe bleu sombre, le bleu de la Carmélide, le bleu que mon headcanon désigne comme Picte, la robe qu'elle porte au chevet du lit de mort d'Arthur à Tintagel, durant, Dies Irae, épisode 9, Livre VI
🌟 Sa meilleure coupe de cheveux (rhô la question à 2 balles ! ) :
Pas à deux balles, juste étonnante! 😊 Je les aimes toutes, mais bon, j'avoue sans honte être en extase devant ses longs cheveux dans le film!
🎭 Sa meilleure scène en terme d'acting (genre t'es tout wow devant) :
La scène du film où elle recule quand Arthur grimpe la fenêtre de la tour. Pas un mot n'a besoin d'être échangé et AA explique ce que je ressens par rapport à l'acting de Anne, bien mieux que moi, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai retranscrit le texte et que je l'ai partagé à l'époque, pour ceux qui n'avait pas la chance d'avoir le commentaire audio: « Et je trouve le regard de Anne absolument dingue dans cette scène. Il est… y’a tout dedans. Elle est en même temps intimidée, en même temps elle sait ce qui se passe, en même temps c’est surprenant, en même temps c’est familier. En même temps, elle accepte la douceur, en même temps elle est étonnée… je trouve son regard absolument fou. » Alexandre Astier à propos de Anne Girouard • Commentaire audio de Kaamelott Premier Volet
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(Gif de Dagonet)
🔥 Sa meilleure répartie :
"[...] comme vous me touchez pas, les choses de l'amour je m'assois dessus, et je parle au figuré, alors je me suis plongée dans la pâte d'amande !" 
Livre I - épisode 90 - La Pâte D'Amande
🤜🤛 Son meilleur duo (pas forcément un ship / plutôt avec quel autre personnage il a les meilleurs interactions à tes yeux) :
Nessa. Pour pleins de raisons qui ont avoir avec le film et ma fic, mais si tu regardes bien les Livres V, et le film, tu peux voir que Nessa est potentiellement la seule femme (avec Séli) qui nous offre un "range" formidable des émotions que peut avoir Guenièvre... pas juste l'épouse indésirable ou la gamine naïve. Avec Nessa, Guenièvre est écrit comme une vraie femme. Je ne sais pas si ça a dû sens, désolée.
💔 Le truc chez ce perso qui te donnerait envie de casser des briques sur sa tête :
Sa passivité, voir sa permissivité avec certaines personnes, presque toutes les personnes qui compte à ses yeux.
💗 Ce que tu aimes le plus chez ce perso :
C'est difficile comme question, j'aime presque tout. Peut-être.... la façon dont elle aime. Pas juste Arthur. La façon dont elle aime en général. Si l'amour était une personne, cette personne dirait je t'aime à Guenièvre.
🍿Sa meilleure scène / réplique dans KV1 :
C'est plus son silence qui m'a marqué dans KV1, après que Nessa quitte la tour, quand Arthur grimpe la même tour, etc...
🥚 Est ce qu'AA a fait du bon boulot sur ce perso dans Kv1, selon toi : Oui. Je sais que pleins de gens adorent critiquer sans réaliser les années de boulot que ça lui a pris pour faire ce film et se remémorer comment il a laissé ce personnage de Guenièvre, comment il aime ce personnage et comment il envisage son futur.... en ce qui me concerne, il a fait un boulot fantastique parce qu'il a donné à Guenièvre de la tendresse, de la familiarité, de la douceur, de l'espoir, après treize ans de vide. Beaucoup de personnes (surtout des hommes aigris, il faut se le dire) utilise des memes de Guenièvre à des fins très misogynes et cruelles. KV1 et AA n'ont pas rendu Guenièvre belle ou désirable, elle l'était déjà. KV1 et AA ont simplement recadrer les cons.
🎬 Qu'est ce que tu attends / espère le plus pour le perso dans KV2 :
Qu'elle reçoive la romance et l'amour dont elle rêve tant. Qu'elle perde sa virginité aussi parce qu'elle en a envie, on l'a vu dans les Livres, c'est pas drôle à regarder aujourd'hui, c'est cruel. Et finalement, qu'elle ne finisse pas dans un couvent comme dans toutes les versions misogynes de la légende Arthurienne.
Voilà, j'espère avoir bien répondu à tes questions, je ne sais même pas qui me suit, mais si vous voulez participer à ce questionnaire, allez-y, sentez-vous taguer! 🥰 
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Coucou tout le monde !
Après 12h de vol Auckland-Los Angeles, 7h de vol Los Angels-Bogota, 1h jusqu'à Quito (et mon empreinte carbone détruite pour les douze prochaines années), me voici arrivée en Équateur !
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J'ai failli avoir une petite blague au moment de monter dans le dernier avion : au comptoir de la même compagnie, ils m'avaient imprimé mes deux billets pour le vol précédent, me disant qu'il n'y avait pas de souci si je n'avais pas de vol de continuation (quelque chose pour confirmer que je ne veux pas rester advitae aeternam dans le pays, en gros). Je monte donc tranquille dans l'avion, qui a vingt minutes de retard, j'arrive complètement à l'arrache pour prendre ma correspondance, et mon billet bloque, pas le droit de monter dans l'avion \o/ fort heureusement pour moi, le fait que je sois LITTÉRALEMENT la dernière à monter a fait que l'hôtesse de l'air m'a regardée, elle a regardé mon billet, elle m'a reregardée, elle a regardé sa collègue, elle m'a rereregardée... A soupiré, haussé les épaules, et m'a sorti l'équivalent de "Demerden sie sich à la douane à l'arrivée mademoiselle !" avant de me laisser passer \o/ (douane qui m'a laissée passer sans aucun problème d'ailleurs)
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Bref, me voici donc en Équateur !! Mon premier repas n'a pas été particulièrement convaincant, mais ça fait plaisir de retrouver des bus à 25cents après la Nouvelle Zélande... A noter que Quito (la capitale) étant coincée entre la cordillère des Andes et des volcans (si j'ai bien compris), elle est en fait super étroite, mais s'étend par contre du Nord au Sud de façon assez hallucinante !
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Par contre je suis assez déçue par le prix du matériel de randonnée : c'est a minima la même chose qu'en France, et les paires de baskets vont de 100$ à genre 250$ 😅on verra demain si j'arrive à trouver un petit marché plutôt ...
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Sinon, ils ont des trucs rigolos dans les grands centres commerciaux... Je vous présente : le bar à céréales de petit déjeuner 🤣
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Note : mon second repas, des empañadas, était nettement plus satisfaisant que le premier 🥰
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Sinon, dans les trucs marrants, j'ai donc pris le bus. J'étais pas prête. La photo suivante est donc un bus de ville, ils ont tous strictement la même tronche (à part le bandeau bleu et orange sur celui là, qui change : c'est la société de bus), bleu, un numéro sur le côté de la porte qui ne correspond absolument pas au numéro de sa route (ce serait pas drôle).
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Le bus de ville fonctionne ici sur un concept assez simple : quand il approche d'un arrêt (ou d'un tas de gens, visiblement ça compte aussi), la personne qui assiste le conducteur hurle le nom des grands arrêts de la ligne, soit en passant la tête par la fenêtre, soit la moitié du corps par la porte qui reste de toute façon toujours ouverte. Si tu as de la chance, le bus s'arrête, sinon tu dois te démerder pour le prendre en courant.
Ah, et puis du coup, pour savoir lequel prendre, soit tu as de la chance, tu as un vrai abris bus et tes anti sèches (c'est à dire le numéro de la route que t'indique Google maps, et le "nom" de la route, c'est à dire son point d'arrivée et de départ, que tu peux ensuite essayer de lire sur le bus), soit tu as aussi de la chance et ton futur arrêt est suffisamment gros pour faire partie des trois qui sont indiqués sur son espèce de pancarte en carton en bas à gauche du pare brise, ... Soit tu prends au pif ! A noter que toutes ces options nécessitent de pouvoir lire à 100m le panneau d'un bus qui zig zague, ou à comprendre l'espagnol hurlé à perpète au milieu des bruits de klaxon. Heureusement que j'ai de bons yeux 🤣
Voilà, sur ce, je vais rattraper mes deux dernières nuits, bizoux tout le monde :')
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masterofbiography · 1 year ago
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Damon est né le 19 juin 1839 à Mystic Falls, fils de Giuseppe et Lillian Salvatore. Il est le frère aîné de Stefan. Durant son enfance, sa mère tombe extrêmement malade, à cause, de la tuberculose, et son père, un homme strict et inquiétant, envoie leur mère loin de chez eux et c'est là-bas qu'elle meurt. Les deux frères se retrouvent seuls avec leur père, et malgré leur différence d'âge, ils s'entendent à merveille. Damon est loin d'être le fils préféré. En tant qu'humain Damon était un garçon gentil, aimable, doux et respectueux. Il reviendra de la guerre de Sécession en 1864. Un jour durant l'année 1864, Katherine Pierce arrive avec sa servante, Emily Bennett. Damon tombe fou amoureux de Katherine, jeune fille sensuelle, joueuse, au charme irrésistible. Au début, il ignore que Katherine est un vampire fourbe et sans pitié. Elle lui fait boire régulièrement son sang, il accepte sans l'effet de l'hypnose. Alors lorsque Damon se fait tuer par son père en tentant de délivrer Katherine, il se transforme en vampire. Après qu'il ait achevé sa transformation, Damon dit à Stefan qu'il va le faire souffrir pour l'éternité pour l'avoir obligé à terminer sa transition, mais aussi parce qu'il pense que c'est Stefan qui a dénoncé Katherine. En 1953 , Damon est capturé par l'Augustine (organisation secrète faisant des expériences sur les vampires dont Grayson Gilbert est l'un des médecins l'ayant torturé). Là-bas il rencontre Lorenzo , un autre vampire. Au fil du temps il devient son meilleur ami. Enzo met au point un plan pour s'enfuir: L'un des deux boira 2 rations de sang par jour (au lieu d'une seule) pendant une année entière afin d'être assez fort le jour du réveillon de Noël. Pendant la soirée, Damon se libère de ses chaînes et attaque tout le monde mais un incendie se propage. Enzo est toujours coincé dans la cage dont les barreaux sont imprégnées de veine de vénus. Damon tente de libérer son ami, mais en vain. Se rendre compte qu'il ne pouvait pas libérer et craindre que l'Augustine le ramène dans sa cellule, Damon éteint ses émotions et l'abandonne.Damon revient à Mystic Falls dans le but de libérer Katherine (dont il est toujours éperdument amoureux) du tombeau dans lequel il la croit enfermée depuis 1864. Il fait alors la connaissance d'Elena, une adolescente de 17 ans qui ressemble trait pour trait à Katherine. Cette rencontre augmente ses sentiments envers Katherine, il fera alors tout pour trouver le tombeau et la libérer pour s'enfuir avec elle. Cependant, Elena et Stefan se dressent contre son plan, car pour libérer Katherine, il faut libérer les 26 autres vampires enfermés en même temps qu'elle y a plus de 145 ans. Un jour, il parvient avec l'aide d'Elena, de Stefan, de Bonnie et de la grand-mère de celle-ci à entrer dans le tombeau, mais Katherine ne s'y trouve pas. Damon est bouleversé par cette découverte. Il devient plus mature, sociable et protecteur. Lorsque Katherine réapparaît à Mystic Falls et lui annonce qu'elle a toujours été amoureuse que de Stefan, Damon commence à la détester. Il va même participer au plan de Stefan pour tuer Katherine. Brun ténébreux aux yeux bleus et froids, il est sauvage et cruel et adore s'abreuver de sang humain, contrairement à Stefan. Bien qu'il fait passer ses intérêts avant le reste, il n'en reste pas moins proche de son petit frère au point d'en oublier sa promesse de le faire souffrir pour l'éternité. Il enferme de lourds secrets et ses sentiments au fond de lui, sont enfouis très loin dans son esprit, dont il n'a même pas conscience. Je joue Damon avec son caractère de la saison 1, c'est-à-dire sans humanité ou du moins refoulée. Je ne supporte pas le couple Delena alors à moins de jouer divinement vous n'avez aucune chance de former ce couple avec moi. Les jeux avec Damon implique que si il vous tue, le jeu sera terminé.
Joue avec : Bonnie Bennett ; Caroline Forbes
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lilias42 · 1 year ago
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Deux reines opposées : Héléna Alexane Charon et Anselma Von Arundel dit Patricia Arnim
Deux nouvelles têtes qui ont un visage ! Héléna et Patricia sont là ! A la base, je voulais les faire sur les modèles des dames comme sur une carte à jouer avec Patricia qui est la dame de coeur et Héléna la dame de pique mais, j'avais que des feuilles A4 alors, ça aurait été compliqué de faire tous les détails et ça ne rendait pas bien dans ma tête alors, je suis partie sur un dos à dos.
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(je les ai dessiné sur deux pages différentes alors, c'est pour ça que la qualité de lumière est différente, surtout que bon, vu la chaleur qui fait, les fenêtres sont bien verrouillées pour ne pas la laisser entrer... et on voit aussi Patricia par transparence sous Héléna, le papier est fin...)
Pour plus de détail et mieux les voir toutes les deux :
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Dans mon histoire, elles se ressemblent beaucoup toutes les deux de traits, et avec mon trait qui fait tous les visages identiques, c'est le cas ici aussi avec leurs yeux dans le même bleu et de même forme, et aussi avec leurs cheveux dans tous les sens et épais mais pour le reste, j'ai vraiment essayé de les faire les plus opposées possibles, et vu que je me suis bien amusé avec la symbolique, petite explication !
Héléna est toute en bleu pour marquer qu'elle est faerghienne, bien sûr, mais aussi la reine et qu'elle se dévoue à son pays. Même si ses manches sont légèrement bouffantes, elles restent assez près du corps et pratique, épousant plus la forme de ses avant-bras qui laisse voir sa musculature. La dame est une Charon, elle sait se battre. Elle n'a d'ailleurs en bijou qu'un collier qui a la forme de l'emblème de Blaiddyd autour de son cou et une simple couronne assez légère pour marquer son statut de reine régnante.
Elle tient une épée dans la main où il est écrit sa devise "Por regnum per Lex", "Pour le Royaume par la Loi" (normalement, si j'ai pas fait de faute de latin) et avec l'emblème de sa famille car, c'est le glaive de la justice, sa famille étant de la très haute noblesse, mais surtout une famille de juristes et d'homme de loi, elle-même connaissant parfaitement la loi et pouvant rendre la justice comme juge ou défendre les innocents comme avocate. La main qui tient son épée est protégée par un gantelet pour rappeler qu'elle se bat à main nue et elle a des ongles assez courts car, elle les use à l'entrainement et que c'est plus pratique pour tenir une plume. Elle a également ses longs cheveux attachés en tresse pour éviter qu'elle ne la gêne, même s'ils s'échappent un peu (Dimitri et elle ont tous les deux des cheveux assez rebelles qui partent dans tous les sens). De base, elle devait avoir la peau blanche mais, étant donné qu'elle est une Charon et qu'elle s'entraine à l'extérieur, je l'ai colorié pour lui donner une peau bronzée.
Elle est également enceinte de Dimitri ici, qu'elle protège en posant sa main sur son ventre, et elle regarde droit devant elle sans se détourner et imperturbable. J'ai essayer de faire en sorte qu'elle ait l'air de regarder vers l'avenir sans faiblir, autant pour son Royaume que pour son enfant à naitre.
Enfin, il y a une fougère avec une bougie au premier plan. La fougère, c'est parce que dans le langage des fleurs, cela signifie "confiance et sincérité", ce qui lui correspond très bien, surtout dans sa relation avec les autres et dans ce qu'elle renvoie (Dimitri est vraiment le fils de sa mère). Au début, il devait aussi avoir une fleur de digitale devant elle car, ça signifie "ardeur, travail" et que là aussi, ça colle bien à son histoire, surtout que c'est comme la digitale qui est surtout une fleur toxique malgré ses vertus médicinales, c'est son travail et son épuisement de toujours balayer derrière Lambert qui finit par la tuer. Elle n'apparait pas au final car, ça aurait déséquilibrer tout en rajoutant une pauvre fleur mal dessinée sur le côté. La bougie, c'est également une référence à Lambert qui la compare à une bougie qui éclaire son chemin.
Côté Patricia, c'est totalement l'inverse ! Même si ça rend assez marron, c'est normal du rouge Bordeaux plus ou moins clair et sombre qu'elle porte pour rappeler son lien avec l'Empire. Ses manches sont tellement bouffantes qu'elles sont assez gênantes pour travailler / se mouvoir et contrairement à Héléna, elle porte beaucoup de bijoux, que ce soit ses colliers avec des rubis, ses bracelets ses bagues (même si elle n'en a aucune sur l'annulaire), sa ceinture de plaque en métal dorée ou sa pomme de senteur à sa taille. D'ailleurs, j'ai essayé de faire ressembler sa pomme de senteur à un emblème de Seiros stylisé pour rappeler qu'à la base, elle est mariée à Ionius et qu'elle est la mère d'Edelgard mais bon, c'est pas flagrant... au moins, ça ressemble à une fleur comme pour CF...
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Elle, elle tient des fleurs de tubéreuses qui signifient "volupté, liaisons dangereuses" à cause de son histoire avec Lambert qui va mettre tout le Royaume en danger car, le roi est tombé amoureux d'elle et qu'il va faire passer les sentiments et la sécurité de Patricia avant tout son Royaume et ses habitants (notamment en l'épousant et en l'écoutant aux pires moments).
Patricia est à moitié tourné vers l'arrière pour faire comme si elle regardait Héléna en rongeant son frein de jalousie avec son visage à moitié dans l'ombre. Elle ne supporte pas cette femme à qui elle ressemble en apparence mais pas du tout en caractère, même si elle ne l'a jamais connu, et que tout le monde chante ses louanges après sa mort pour être une reine formidable, ce qui provoque des crises de jalousie de sa part.
Elle a une peau très pale et des ongles plus longs qu'Héléna (au point qu'elle ne peut pas fermer le poing sans se piquer, d'où le fait qu'elle ne serre pas son poing gauche) pour souligner qu'elle travaille moins qu'elle, ne s'entraine pas et pour rappeler que techniquement, elle vit en recluse donc, elle ne doit pas souvent sortir dehors en plein soleil pour ne pas se faire trop voir.
Enfin, au premier plan, c'est des fleurs de cigüe, soit une des plantes les plus toxiques de l'hémisphère nord (c'est comme la digitale en pire, n'en touchez jamais). Dans le langage des fleurs, elle est tout aussi sympathique car, elle signifie "perfidie, poison, trahison", ce qui colle bien à son histoire vu qu'elle est très active dans la Tragédie de Duscur de mon côté. Pour les flammes, c'est aussi à cause des comparaison de Lambert : il compare plus sa relation avec Patricia à un feu de forêt, très passionnelle mais, qui est aussi imprévisible et très destructrice alors, j'ai essayé de le représenter avec des flammes qui brûle la page où elle est dessinée, vu que son côté destructeur va aussi finir par la tuer à Duscur quand elle deviendra inutile aux agarthans et en découvrant que son frère s'est fait remplacé par Thalès.
Voilà ! Désolé pour les pavés mais, j'avais mis pas mal d'idée de symbole dedans alors, j'avais envie de tout expliquer ! J'espère en tout cas qu'elles vous plaisent toutes les deux !
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kilfeur · 1 year ago
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Mon avis sur Tokyo Mew Mew New (Tokyo Mew Mew New Review)
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Alors j'ai vu l'anime original qui date de 2002 mais j'en parlerais que quand c'est nécessaire. Chose que j'avais pas mal aimé dans l'histoire de TMM c'est que le conflit entre les aliens et les Mew Mew était nuancé. Mais j'ai pas de souvenir d'avoir vu la planète des aliens dans la série original. Dans New, on voit notre trio survivant dans une terre désolé. Ou bien avec Lettuce qui est dans le passé comprenant que la planète terre était celle des Aliens. Du coup je comprends davantage le point des vues des aliens concernant les humains. Le plus gros point positif de cet anime, c'est Aoyama, on sait que c'est un écologiste et est sympa. Mais on voit des scènes de son point de vue, ce qui le rend plus compréhensible, par exemple avec Ichigo, il se comporte différemment et ne comprend pas pourquoi au début mais finit petit à petit à être attiré par elle. Quand à son alter ego, le chevalier bleu, est à double tranchant, car il souhaite tellement protéger Ichigo que quand il n'y arrive, il craque mentalement.
Ichigo quand à elle, prend plus au sérieux son rôle de Mew Mew, c'est en le devenant qu'elle a prit conscience du monde qui l'entoure. Minto est moins pimbêche dans cette version et c'est pas plus mal. Car dans la version 2002, c'était le perso que j'aimais le moins. Surtout que c'est la première Mew Mew et qu'elle souhaite trouver des solutions grâce aux énergies renouvelables. Pudding n'a pas spécialement changé bien qu'elle a son épisode parlant plus en profondeur de son ressenti envers sa mère. Quand à Lettuce, elle surmonte sa timidité pour s'affirmer et c'est elle qui en apprend le plus concernant les aliens. Quand à Zakuro, ses raisons sur le pourquoi elle refuse d'être avec les Mew Mew est plus compréhensible. Car dans l'original, je me souviens pas qu'on ait donné une raison sur son côté solitaire. De plus, elle est plus réceptive à l'affection de Minto. Ryo n'est pas spécialement différent non plus bien qu'il est moins mis en avant que dans l'original. Et dieu merci on nous donne pas le doute qu'il est le chevalier bleu ou non.
Quand au trio, Kisshu, quand j'étais petite, je le trouvais creepy et dans cette version, je le trouve encore plus creepy. Je sais qu'il est populaire chez les fans. Mais pendant mon visionnage, je le trouvais "yikes" car il embrasse et touche Ichigo sans son consentement. Heureusement que l'anime montre qu'il a tort dans cette attirance malsaine. Il est devenu un peu plus complexe qu'une fois qu'il a découvert la véritable identité d'Aoyama. Surtout qu'à la fin, il souhaite au duo d'être heureux mais l'embrasse sur sa joue, bon on va dire que c'est un petit pas, c'est déjà bien . Tart a toujours ce côté farceur bien qu'il semble hésiter à s'en prendre à Pudding vu qu'elle est gentille avec elle. Pie était mon préféré dans l'original et lui c'est l'incarnation de la loyauté poussé à l'extrême. Et vers la fin, il se retourne contre le seigneur bleu car il se résigne suite aux propos d'Ichigo. Même le seigneur bleu qui était un cinglé dans l'original a une nuance. Il considère l'humanité comme responsable de ce qui est arrivé à leur planète, souhaitant une guerre totale. Seulement en voyant à travers les yeux d'Aoyama, il a pu voir ce que veut faire Ichigo. Bien que je trouve qu'il change d'avis assez rapidement
L'un des gros défauts de l'anime, c'est le rythme des épisodes. Par exemple le seigneur bleu, j'ai bien aimé qu'on lui donne cette nuance mais comme je l'ai dit plus haut, il change d'avis trop vite et je pense que c'est en rapport au fait qu'ils avaient que 12 épisodes pour deux saisons. Donc du coup, il a fallu accélérer ! J'aurai aimé avoir davantage d'épisodes centrés sur Pudding ou Zakuro. Après si on devait faire du chipotage, je préfère la transformation de Minto et Ichigo dans la version original que dans le remake. Mais bon malgré tout, j'ai bien aimé ce remake, il m'a rendu nostalgique et m'a fait apprécier les nouvelles approches sur certains personnages.
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r3d-spirit · 1 year ago
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Chapitre 2 - Asphaël
Son père se planta devant le jeune homme en l'apercevant. Il le dévisageait de la tête au pied, tendu. Le père des De Villier était un homme grand, austère aux yeux si bleus et si froids qu'ils semblaient vous pénétrer jusqu'à votre âme. Il avait toujours été froid, désagréable au mieux et cruel au pire; dans sa maison c'était la loi du plus fort qui régnait, et si ses enfants étaient faisaient preuve de faiblesse il prenait un malin plaisir à les endurcir.
Le jeune homme baissa les yeux sur la ceinture de son père en voyant la main de ce dernier s'approchait de la boucle. Il était comme figé. Cette ceinture il la connaissait très bien. Elle avait fouetté, brûlé, arrachait son dos maintes fois. Jusqu'au sang et jusqu'à que la punition soit gravée dans sa peau, comme des mots qui vous tailladeriez le corps.
- Pourquoi tu as le visage en sang ?
Son père venait de parler, sèchement. Il sursauta en l'entendant, de manière impassible, presque invisible car si on le voyait encore faible..
- Une dispute avec Léandre, répondit il hésitant.
Un léger blanc s'installa, toujours scruté, le jeune homme décida de tenter une diversion.
- J'ai les résultats de mon bac blanc de français. J'ai tout réussi, ajouta-t-il en sortant la copie de son sac. Voilà, la note et l'appréciation.
Son père lui arracha la feuille des mains. Il y jeta un bref coup d'œil avant de brusquement la froisser et l'écraser par terre.
- Tu as beau avoir de belles notes ce n'est pas impressionnant. Tu étais à quelques points de la perfection et tu as échoué.
Le ton commençait à monter, grondant et terrifiant. Chaque mot était une lame tranchante pour le cœur de cet enfant qui avait fait tous les efforts pour en arriver là.
- Ce n'est pas ça le plus gros problème. C'est que tu t'acharnes pour rien. Tu es incapable. Complètement incapable. Tu t'es déjà regardé ? Pitoyable comme ça. Tu n'as aucun charisme, aucune assurance. Tu es complètement dénué de force mentale ou même physique. Cela fait bientôt 17 ans que ton frère te frappe et tu n'as toujours rien dit. Tu es juste trop faible. Et tu le sais.. Tu le sais qu'il n'y a pas de place pour les gens faibles ici ! Tu es une véritable honte ! J'aurais préféré que ta santé fragile l'emporte lorsque je t'ai donné tous ces coups et que je n'ai plus à faire avec toi aujourd'hui. Mais même ça tu n'en es pas capable ! Quel déshonneur ! Vas-t'en. Je ne veux plus te voir avant le dîner.
Le jeune homme tremblait, retenant ses larmes de toutes ses forces. Il s'enfuit immédiatement dans sa chambre, anesthésié de toutes douleurs physiques tant les mots avaient été durs.
La suite de la soirée avait été un calvaire. Lors du repas son père s'était aperçu que le Christ du salon manquait. Et pour cette petite statue en bois, pour ce simple signe religieux alors qu'il y en avait bien d'autres dans la demeure, le chef de famille était dans une colère terrible.
Léandre l'avait aussitôt désigné coupable. Il avait tenté de se défendre de ces accusations. Mais finalement ce qui devait arrivé était arrivé : chacun des deux garçons avaient été punis. Un vingtaine de coups de ceinture avait été donnée pour chacun. Lacérant leur dos, ouvrant leur peau sous la force de la flagellation. Léandre l'avait regardé avec une telle colère, comme si les choses étaient de sa faute. Puis tout le monde était parti se coucher.
Le voilà donc dans ses chambres roulé en boule sur le sol le corps brûlant et saignant.
Les larmes s'étaient tarit. Ses yeux étaient secs et piquaient. Ses mains se refermerent sur ses plaies, ses doigts s'enfoncèrent dans la chair à vif et le sang gicla brièvement. Son visage était impassible, comme sans douleur. Il était complètement vide, presque mort. Sans aucune émotion ou pensées, il se relèva. Il marcha jusqu'à sa salle de bain. Il regarda l'intérieur, toujours aussi absent. Il ouvra le robinet du lavabo et fit coulé l'eau. Il attendait, planté debout à regarder le lavabo se remplir. Et lorsque c'était suffisamment plein, machinalement.. il plongea sa tête dedans. Ses yeux étaient fermés. C'était le bon moment. Cette torture allait finir. Tout ça n'existerait plus. Il, n'existerait plus. Loin de cette famille sadique, loin de son école violente. Loin de tout, il allait se laisser mourir. Il arrêtait le combat. Il n'était rien et personne ne l'aimait non plus. La vie n'était que trop pénible.
Et plus les secondes passaient, plus il avait la sensation de s'endormir. Doucement, très doucement. Jusqu'à qu'un ange, cet ange apparaisse là parmi les nuages dans la lumière divine.
- Asphaël.
L'ange avait parlé.
Sa voix n'était pas douce mais elle était claire, tranchante comme la vérité.
Il désigna le jeune homme du doigt. Ses yeux plantaient dans les siens.
- Asphaël, répéta-t-il. Tu es Asphaël.
Et soudainement ses yeux s'ouvrirent, alors encore la tête dans l'eau. Il se relèva hors du lavabo violemment, à bout de souffle. Complètement haletant contre le mur, le visage trempé, il était parfaitement réveillé mais complètement ailleurs. Il avait la sensation d'avoir vécu une véritable révélation.
Il regarda paniqué autour de lui, d'où avait bien pu venir cette..vision inexplicable ? Et c'est tournant la tête qu'il remarqua que ses blessures étaient miraculeusement soignées. Il passa la main dans son dos, tout était lisse et doux comme de la soie. Il caressa son visage, ses lèvres enflées et son arcane saignante avait disparues. Et à la place..
Il jeta un coup d'œil au miroir. Et là dans la glace, il vit l'ange de sa vision. Il se regarda minutieusement. Son visage fin et parfait, sa peau porcelaine légèrement rosée, sa chevelure blonde et longue, ses longs cils blonds foncés et ses yeux..d'un bleu absolument.. glaçant. Son regard était terrifiant.
Il posa le doigt sur son menton, c'était bien lui dans le reflet. Il était abasourdi. Comment avait-il pu ne pas remarqué plus tôt qu'il était aussi beau ?
La réponse lui arriva bien trop tard : c'était lui l'ange de ses visions et de ses rêves. Comme il avait été bête de ne pas l'avoir remarqué ! Même si il avait toujours évité les miroirs, il aurait pu réaliser !
Il commença à admirer chaque détail de son reflet. Il était d'une telle perfection.. comme si la grâce divine l'avait béni.
Étrangement il se sentait tellement confiant.. il était superbe. Les gens l'admireraient forcément avec un tel physique, et le craindraient tout autant avec un tel regard.
Sa main se posa sur son coup. Il sentit une mince chaîne.. Ses doigts glissèrent le long du métal froid, jusqu'à la croix qui y était accrochée. Il repensa à toutes ses messes et toutes ses prières. Et une rage intense parcouru son corps. Quand est-ce qu'il avait été aidé par le ciel pendant toute la misère qu'il vivait ? Les prêtres étaient achetés par son père ! Les sœurs étaient elles aussi obéissantes à l'argent ! Tout le monde savait, mais personne ne l'avait aidé. Dieu.. comment pouvait il laisser un enfant dans une famille comme ça ? Où était sa bienveillance ? Où était l'aide donnée aux innocents ? Même sans l'aide, il n'y avait jamais, JAMAIS, eu de châtiment ! Les puissants continuaient à faire souffrir les plus faibles. Encore et encore. Où était la justice divine, hein ? Où était Dieu quand on l'avait humilié, frappé, laissé pour presque mort dès le jeune âge ?! Il n'y avait pas de justice ! C'était des mensonges ! Il n'y avait rien ni personne !
Sous la colère, il arracha brutalement sa chaîne et fulminant il attrapa les deux extrémités de la croix puis donna une puissante impulsion.
Un bruit métallique résonna dans la pièce. Un morceau d'or vola contre la fenêtre, laissant une légère fissure sur le verre.
Elle était cassée,
La croix.
Celle pour qui il s'était fait tant insulter.
Celle pour qui il s'était fait tant battre.
Celle pour qui il était une honte.
Celle pour qui il s'était agenouillé et s'était soumis.
Plus jamais il n'allait se soumettre. À personne. À son frère. À son père. Et même pas à Dieu. Désormais, il allait être la Justice. Il allait écrire l'Histoire. Personne ne l'oublierait. Personne ne s'en tirerait à bon compte. Tout le monde payerait.
Il était un ange,
Son propre ange.
Il était Asphaël.
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atticuswritersoul · 2 years ago
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08/12/18 : Les mots
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Son cabinet est petit, aux tons rouges et bruns, ce qui renforce l'ambiance chaleureuse de la pièce. Une fenêtre sur le côté, qui laisse entrer un filet de lumière, et un gros fauteuil jaune rembourré près de ce qui doit être son bureau, mais qui ressemble surtout à une planche de bois sur laquelle plusieurs tas de feuilles ont été empilés à la va-vite. Et quelques poufs qui ont été jetés çà et là.      Elle lève un regard sceptique vers l'homme face à elle. Il est de taille normale, sans doute un peu plus grand qu'elle. Ses cheveux blonds et ses yeux noisettes la regardent fixement, brillant de mille feux. Il n'est pas exactement l'idée de ce qu'elle a d'un psychomage – à vrai dire, il est l'opposé même de ce qu'elle s'est imaginé. Il porte un gros pull bleu et un pantalon blanc, des chaussures marrons. Sur le mur rouge derrière lui, des mots gris ont été écris d'une écriture en patte de mouche, à l'infini. Pour leur souvenir, pour leur vie, pour nos aimés.       - Bonjour Camélia, je suis Orion Ceasy. Ravi de vous rencontrer.       Elle hoche de la tête sans le regarder, son attention restée coincée sur les caractères en forme de gribouillis. Il sourit et se dirige vers elle. Lorsqu'il attrape son fauteuil roulant et se met à la mener en direction du centre de la pièce, elle ressent un horrible frisson remonter le long de son échine. Son cœur bat fort, jusqu'à lui en faire mal, et elle hurle de douleur.      Le fauteuil s'arrête, et Camélia prend quelques secondes à se rendre compte de ce qu'elle fait. Elle se tait brusquement, nauséeuse et honteuse. Honteuse de sa faiblesse, de sa fragilité, de son handicap. Le psychomage vient devant elle, et s'accroupit jusqu'à planter ses yeux chocolat dans les siens. Elle ne perçoit aucune trace de pitié, d'inquiétude ou de peur dans son regard. Juste de la surprise.      - Camélia, quelque chose ne va pas ?      Sa voix est calme et posée, légèrement suave sur les bords. Un peu comme un cocon, elle vient l'envelopper dans sa douceur et sa chaleur. Elle sent ses épaules se détendre légèrement, mais sa méfiance ne baisse pas. Elle reprend son air désinvolte, carapace qu'elle s'est construit depuis son accident, et fait non de la tête. Le sourire du blond revient, et elle se sent soulagée. Il attrape un pouf et le met à côté d'elle pour s'y asseoir, et elle remarque qu'il n'a pas retenté de toucher son fauteuil.      - Alors Camélia, comment allez-vous aujourd'hui ?    Question anodine dans la bouche d'un psychomage anormal. Elle se sent prise au dépourvue, ne sait pas quoi dire. Quelques secondes plus tôt, elle est en train de hurler à s'en casser les poumons, et maintenant cet Orion lui demande tranquillement comment elle va, assis sur un pouf blanc, au milieu d'un petit cabinet qui ressemble à la Salle Commune de Gryffondor. Comment veut-il qu'elle puisse formuler une réponse cohérente ?
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insomniakingdoom · 2 years ago
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RP Shenaningans
Ce n’est pas *encore* canon, mais c’est plannifié mdr. Je l’ai partager avec celle qui jouera Daisy et elle a pleurer. Je suis si fier de moi. | It isn’t canon *yet*, but it is planned. Shared it with the Daisy player and she cried, I’m so proud of me. _______ Waluigi regarde le plafond. Une autre nuit qu'il passera sans dormir. C'était son quotidien, il passait ses nuits à attendre le marchand de sable jusqu'à abandonné et sortir du lit pour se trouver d'autres occupations. Parfois, comme cette fois, il laisse simplement ses pensées s'entremêler. Ce n'était pas quelque chose qu'il aimait faire, il revoyait ses échecs en boucle, les moqueries qu'il subissait, les paroles blessantes. Une belle collection dans son esprit, l'une qu'il préférait taire, ignorer. Le jour, Waluigi avait de quoi s'occuper, que ce soit pas les plans loufoques qu'il concocte avec Wario ou lorsqu'il se tape l'incruste dans des évènements où il n'a pas sa place. Tout et n'importe quoi pour attirer l'attention sur lui, pour oublier. Le svelte personnage prisonnier de ses idées noires. Celles où il est obligé de réaliser que ses actions n'ont aucun sens. Il veux être apprécier, mais à défaut de ne pas le pouvoir, il se fait détester à la place. Puis il regrette. Un cycle pitoyable. Pourtant, cette série de pensées maussades s'éclaircit brusquement. Waluigi repense à Daisy, comment il était parvenu à la faire sourire aujourd'hui. Comment cette dernière lui avait dit qu'il était de bonne compagnie. Lui, celui qu'on laisse derrière, qu'on aime détester. De bonne compagnie? Il repense à son rire, ses beaux yeux bleus comme l'océan, sa voix mélodieuse qui faisait chanter son coeur. Puis, Waluigi serre le torse. Non, il ne pouvait pas se le permettre. Waluigi ne pourrait pas supporter une énième déception. Il soupire lourdement, puis poses ses mains sur son visage dans un cri étouffé. Lui qui s'était promis de l'éviter pour ne plus que ça arrive. Lui qui avait peur de se brûler à nouveau, avait laisser ce petit soleil revenir dans sa vie. Il l'aime au point que ça lui fait mal. Il aurait espérer avoir réussis à passer à autre chose. Waluigi savait qu'il ne faisait que se mentir à lui-même. Son coeur ne l'a pas oublié. Son amour pour Daisy... English translation: 
Waluigi looks at the ceiling. Another night that he will spend without sleeping. It was his daily life, he spent his nights waiting for the sandman until he gave up and gets out of bed to find others things to do. Sometimes, like this time, he just lets his thoughts intertwine. It wasn't something he liked to do, he saw his failures over and over again, the teasing he suffered, the hurtful words. A beautiful collection in his mind, one he preferred to keep quiet, ignore. During the day, Waluigi had plenty to do, whether it was the crazy plans he concocts with Wario or when he self-invite in events where he didn't belong. Anything and everything to draw attention to him, to forget. The slender character prisoner of his dark thoughts. The ones where he is forced to realize that his actions are meaningless. He wants to be liked, but since he fail to, he decide to gets hated instead. Then he regrets. A pitiful cycle. However, this series of sullen thoughts suddenly cleared up. Waluigi thinks back about Daisy, how he managed to make her smile today. How the latter had told him that he was good company. Him, the one we leave behind, the one we love to hate. Being a good company? He thinks back to her laughter, her beautiful blue eyes that shine brightly like the ocean, her melodious voice that made his heart sing. Then, Waluigi squeezes his chest. No, he couldn't afford it. Waluigi could not bear yet another disappointment. He sighs heavily, then puts his hands on his face in a muffled cry. He who had promised himself to avoid it so that it wouldn't happen again. He who was afraid of getting burned again, had let this little sun come back into his life. He loves her so much that it hurts him. He wished he had managed to move on. Waluigi knew he was only lying to himself. His heart has not forgotten it. His love for Daisy...
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