#mais c'était l'émotion d'accord

[soeurdelune]

@inventlifes​ 👀

Marianne says nothing at first. The longer she stays silent the more nervous he feels, like maybe she really would pretend not to know him, and the idea of being beneath her notice gives him a panicked feeling, not only about Marianne personally but about his future, about what’s possible for him. Then she says: I would never pretend not to know you, Connell. NORMAL PEOPLE (2020) dir. Lenny Abrahamson, Hettie Macdonald

[manue-ringo]

Chapitre 45 : Projets top secret partie 1

Parker crut défaillir sous l'effet de la colère et de la trahison. Ses mains se crispèrent sur la table, ses phalanges blanchissant. Elle prit une profonde inspiration avant de lâcher, d'une voix froide et mordante :

— Alors quoi ? C'était une raison pour faire de ma vie un enfer ? T'es-tu seulement demandé pourquoi, papa ? Ou est-ce que tu préfères continuer à fermer les yeux et à te plonger dans de nouveaux projets plus délirants les uns que les autres ? Demanda-t-elle, chaque mot chargé de ressentiment.

Mr. Parker resta silencieux un instant, luttant pour garder son calme. Son visage se crispa en un rictus amer, rév��lant une fraction de la tension qui bouillonnait en lui.

— Je n'aime pas t'entendre parler sur ce ton, Andréa. Je suis ton père, et je t'ai élevée du mieux que j'ai pu ! Sais-tu seulement ce que j'ai sacrifié pour toi ? Sans moi, tu ne serais jamais devenue la brillante jeune femme que tu es aujourd'hui. Rétorqua-t-il, sa voix se faisant plus tranchante, presque implorante, comme s'il tentait de se convaincre lui-même autant qu'elle.

Parker détourna les yeux, les souvenirs amers de son enfance refaisant surface. Une enfance marquée par la solitude due à la perte tragique de sa mère, par l'ombre omniprésente de son père et de ses sinistres machinations.

- On a déjà parlé de ça, papa. Ce n'est pas le sujet. Nous n'avons pas le temps pour ça. Insista-t-elle, la voix vibrante d'une impatience mal contenue. - Je suis ici pour obtenir des réponses claires. Je dois savoir dans quel but exact tu as ordonné de pirater les serveurs du FBI. Et pour qui ? Demanda-t-elle avec une impétuosité qui trahissait l'angoisse et le désespoir qu'elle tentait de masquer.

Mr. Parker soupira, visiblement agacé par l'insistance de sa fille, mais il ne put dissimuler la culpabilité qui l'envahissait. Il se passa une main nerveuse sur le front, évitant le regard perçant de Parker.

— Je crois que tu connais en partie la réponse, finit-il par admettre, les épaules affaissées sous le poids de ses propres actions. Je l'ai fait pour te ramener au Centre, c'est vrai… Je l'avoue. Dit-il avec une amertume mal contenue.

Parker sentit son cœur se serrer. Ce n'était pas seulement la déception qui la rongeait, mais une douleur plus profonde, celle de voir son père, l'homme qu'elle avait autrefois idolâtré, sombrer dans des mensonges éhontés.

— Quoi, c'est tout ? Tu n'as pas pris autant de risques simplement pour cette raison. Papa, tu me dois la vérité ! S'exclama-t-elle, sa voix se brisant sous le coup de l'émotion, laissant entrevoir le désarroi qui l'habitait.

Mr. Parker se gratta nerveusement le crâne, ses yeux fuyant ceux de sa fille. Il semblait à présent pris au piège, hésitant entre l'envie de protéger sa fille et le poids de ses propres secrets.

— D'accord. Écoute. J'ai peut-être fait une erreur. Je n'ai pas assez de temps pour t'expliquer tout ça ici. Si tu veux vraiment des réponses, je te suggère d'aller voir cet homme dont tu m'as parlé. Lâcha-t-il enfin, visiblement déstabilisé.

Parker fronça les sourcils, le cœur battant plus fort.

— Qui ça ? Le fumeur ? Celui avec qui tu travailles ? Demanda-t-elle, une pointe de méfiance perçant dans sa voix.

— Oui. C'est un homme peu recommandable, comme tu le sais. Il va falloir te montrer prudente. Promets-le-moi. Insista-t-il, l'inquiétude perçant à travers son ton habituellement autoritaire.

Elle hocha la tête, mais son esprit était déjà ailleurs, tentant de démêler ce nouvel enchevêtrement de mensonges et de vérités.

— Oui, je te le promets. Comment puis-je le contacter ? Demanda-t-elle d'une voix tremblante.

— Tu as de quoi noter ? Répondit Mr. Parker, plus calme à présent, presque résigné.

Elle sortit son carnet et nota le numéro qu'il lui dicta. Chacun de ses gestes était mécanique, comme si elle était en pilotage automatique, tentant désespérément de garder le contrôle.

— C'est tout ce que je peux faire pour le moment, mon ange. Je suis désolé de t'avoir mêlée à tout ça. Dit-il avec une sincérité désarmante, mais son regard trahissait une peur qu'il n'avait jamais montrée auparavant.

Parker baissa les yeux, la gorge serrée par un mélange de tristesse et de rancœur.

— C'est moi qui suis désolée. Je ne souhaitais pas un tel destin pour toi, papa. Dit-elle, une ombre de tristesse voilant ses paroles.

Mr. Parker resta silencieux un moment, son regard se perdant dans un passé révolu. Quand il parla enfin, sa voix était empreinte d'une étrange douceur.

— J'ignore pourquoi tu t'entêtes à vouloir rester chez les fédéraux, mais ce que j'espère, c'est que je pourrai toujours compter sur ma fille, quoi qu'il advienne de moi. Murmura-t-il, luttant contre les larmes qui menaçaient de jaillir.

Parker acquiesça, incapable de répondre autrement. Elle se leva, le cœur lourd, et quitta la pièce sans un mot de plus.

De l'autre côté, Mulder et Scully examinaient les dossiers que l'agent Parker leur avait confiés. Les deux agents étaient plongés dans leur travail, cherchant désespérément des réponses parmi les innombrables documents.

— Voilà qui est intéressant. Viens voir, Scully. Dit Mulder, son ton trahissant un mélange d'excitation et de crainte.

Scully s'approcha et examina les documents que Mulder lui montrait. Ses yeux se plissèrent en voyant les noms inscrits sur les pages.

— Le Triumvira ? C'est certainement un organe de direction avec lequel travaille le Centre. Tout ça est intrigant en effet. Les choses commencent à prendre forme. Nous allons devoir découvrir la finalité de ces projets expérimentaux. Sans quoi, nous ne pourrons déterminer leur potentiel de menace. Dit-elle, son ton sérieux trahissant une inquiétude grandissante.

— J'y compte bien. Si tu veux mon avis, Scully, ces projets scientifiques me font penser à de l'eugénisme. Je crois que ces cobayes humains sont utilisés par le Centre pour pousser à l'extrême leur potentiel physique ou intellectuel, dans le but de créer des êtres parfaits, voire supérieurs. Dit Mulder, sa voix vibrante de conviction.

Scully frissonna, son esprit luttant pour assimiler la portée de cette révélation.

— Cette théorie est effrayante, Mulder. Je ne suis pas certaine que nos technologies actuelles soient capables de réaliser de telles avancées en biologie génétique. Dit-elle, sa voix teintée d'un doute raisonnable.

— Visiblement, ils y sont parvenus. Mais peut-être pas avec des moyens que nous connaissons. Répondit-il, l'intérêt dans sa voix trahissant une curiosité morbide.

Scully posa une main sur son bras, cherchant à le ramener à la réalité.

— Je vois où tu veux en venir, Mulder, et là, tu commences vraiment à me faire peur. Si un tel cas se présente, le Centre deviendra une cible idéale pour notre ennemi. Admit-elle, une anxiété palpable dans sa voix.

Mulder hocha la tête, le regard sombre.

— Exactement. Ce qui expliquerait pourquoi le Fumeur s'intéresse de si près à cette entité. Ajouta-t-il, la tension montant d'un cran.

— D'accord, Mulder, tout ça se tient en effet. Mais nous ne sommes sûrs de rien. Nous devons en parler à l'agent Parker. Elle en sait certainement plus que nous. Proposa Scully, son ton indiquant qu'elle était prête à aller de l'avant.

Mulder sembla hésiter, un air ennuyé passant sur son visage.

— Je vois que ça ne t'enchante pas, mais nous n'avons guère le choix pour l'instant. Je reconnais qu'elle n'a pas été tendre avec toi ces derniers temps, mais elle traverse une très mauvaise passe à cause de son père. Mets-toi à sa place, Mulder. Dit-elle, son regard se faisant plus doux.

Mulder soupira, la frustration évidente dans ses yeux.

— Je comprends tout ça, mais il arrive un moment où ça devient excessif. Ce que je veux dire, c'est qu'après ça, qu'est-ce que ce sera ? Je suis fatigué de devoir prendre des gants à chaque fois que j'ai affaire à elle. Dit-il, l'amertume perçant dans sa voix.

Scully l'observa, son cœur se serrant légèrement. Elle savait que Mulder ne supportait pas de se sentir vulnérable, surtout face à Parker, avec qui la tension n'avait cessé de croître.

— C'est vrai, je te l'accorde, c'est injuste. Parker est un personnage difficile à cerner, et c'est aussi ce qui fait son charme. Quand on y réfléchit, elle a beaucoup fait pour nous. C'est vrai, elle n'a pas hésité à prendre des risques pour nous apporter des réponses. Elle est même allée jusqu'à affronter son père, ce qui n'a pas été facile pour elle, nous l'avons vu. Mais elle est toujours là. Ça, nous ne pouvons pas le nier, Mulder. Dit-elle avec une douceur ferme, espérant apaiser les tensions.

Mulder se détendit légèrement, reconnaissant la vérité dans ses paroles, même si le malaise subsistait.

— D'accord. Tu marques un point. Admit-il enfin, son ton plus conciliant, mais son regard était déjà tourné vers la prochaine confrontation qu'il anticipait avec Parker, une bataille qu'il n'était pas certain de vouloir livrer.

[lilithdusk]

Avant que tout implose - partie 4

A écouter durant la lecture ; “Come, gentle night” de  Abel Korzeniowski

 https://www.youtube.com/watch?v=utRfdyBEzYc

En plein Paris, le combat avait cessé. Le marchand de sable avait été temporairement privé de son pouvoir, immobile dans les airs. Chat Blanc, était assis sur un balcon, sa queue bougeant paresseusement dans l'air, attendant les nouveaux ordres. Seuls trois personnes avait découvert l'identité de Chat Noir et pourtant, le temps s'était comme arrêté. Les civils s'étant réfugiés dans les boutiques et maisons ne bougèrent pas, la circulation, les bruits de klaxons avaient disparus, ou s'étaient peut-être fondus dans le silence lourd régnant. Le Papillon et Ladybug étaient des ennemies jurés, cependant leurs réactions face à la découverte de l'identité du héros de Paris furent similaires. Ils étaient trop choqués pour réagir tout de suite.

Ladybug hésitait entre rire ou pleurer. L'ironie du sort avait choisi que son cœur douterait entre deux garçons qui étaient en fait le seul et même. Son meilleur ami, son amoureux ; son partenaire, son camarade ; son soleil et sa nuit. Chat Noir était Adrien. Adrien était Chat Noir. Sa mémoire chercha alors à rembobiner toute l'histoire, avec leurs rôles inversés. Leur première rencontre ; Adrien était la première personne qui avait cru en Ladybug ; Chat Noir lui avait donné son parapluie ; elle avait embrassé Adrien pour le délivrer de l'influence d'un akuma ; Chat Noir lui confectionnant un porte-bonheur en réponse à celui qu'elle lui avait offert ; Adrien admirant Ladybug et lui déclarant son amour ; Chat Noir aveugle face au comportement de Marinette quand elle était près de lui ; le dîner qu'avait préparé Adrien pour Ladybug, en vain ; les danses qu'avaient partagé Chat Noir et Marinette ; Adrien renonçant à son Miraculous à New York ; Chat Noir appelant Marinette leur Ladybug de tous les jours ; Chat Noir s'isolant de plus en plus ; Adrien reprochant à Ladybug de le mettre à l'écart ; Chat Noir consolant Marinette ce soir. La jeune héroïne se sentit tourner de l’œil et serra son yoyo fort dans sa main, se raccrochant à quelque chose de réel. Le vilain rendait les cauchemars vivants et pourtant, une petite voix au fond de Ladybug la fit douter. Était-ce un cauchemar ou bien un rêve ?

Son cœur s'emballa et elle saisit toute l'ampleur de la situation. Chat Noir n'était d'autre que le garçon dont elle était tombée amoureuse ; Adrien n'était d'autre que son fidèle compagnon, à qui elle confirait sa vie sans la moindre hésitation. Deux êtres aussi chers à ses yeux réunis dans une seule et même personne. L'émotion qu'elle ressentit en à peine quelques secondes la fit presque que suffoquer. Une agréable et douce chaleur la parcourit entièrement ; le soulagement l'envahit. Malgré le choc de la révélation, le désarroi et même l'incompréhension, Ladybug n'aurait pas pu rêver mieux. Et ce fut cette réalisation qui fit serrer son cœur. Quand il découvrirait que la brune n'est pas que son amie mais aussi l’héroïne qui lui avait brisé le cœur et l'avait mis sur la touche ces dernières semaines, comment réagirait-il ? A quel point Marinette changerait à ses yeux ?

Ladybug prit alors son courage à deux mains et chassa ses peurs dans un coin de sa tête. Il ne savait pas encore, et ce qui l'effrayait le plus pour l'instant, était le silence dans lequel elle s'était mue depuis qu'elle avait découvert son identité. Ses états d'âme attendraient ; pour l'instant, elle devait porter toute son attention vers Adrien qui allait se briser si elle en croyait ses mains tremblantes, sa respiration forte et les larmes qui affluaient à ses yeux. Elle souffla et avança vers lui, prudemment.

- C'est de ma faute, murmura-t-il.

Ladybug sentit son cœur s'écraser et réalisa que le jeune garçon craignait sa réaction. Elle, qui était toujours à cheval concernant leurs identités secrètes, qui n'avait jamais envisagé leur découverte et qui lui avait fait croire involontairement qu'il était devenu inutile à leur équipe, comprit que son comportement à cet instant même pourrait bien tout changer -si ce n'était pas déjà le cas. Alors, prudemment, elle leva une main vers le visage du blond et sécha de deux doigts la larme qui avait coulé le long de sa joue. Elle secoua la tête de gauche à droite. Elle devait déjà le convaincre qu'il n'était en aucun cas responsable de la situation, bien au contraire : il avait agi comme il l'avait toujours fait, c'est-à-dire lui vouer une confiance absolue.

- Non, je me suis précipitée, sans penser au piège que représentait mon cauchemar. Ce n'est pas de ta faute, déclara-t-elle d'une voix douce mais ferme.

Adrien plongea ses yeux larmoyants dans les siens et pinça sa bouche pour calmer le tremblement de ses lèvres. Que devait-elle penser de lui ? Chat Noir n'était en fait que le mannequin du célèbre Gabriel Agreste, figure iconique de la mode. Son visage était placardé partout dans la ville ; quelle ironie maintenant que la Papillon connaissait son identité. Que voyait-elle maintenant ? Le mannequin ou son partenaire ? Et si elle lui demandait de rendre son Miraculous ? Et si elle choisissait un autre porteur pour préserver l'anonymat des héros ? Serait-elle capable de balayer tout ce qu'ils avaient vécu pour protéger Paris ? Ladybug posa sa main sur sa joue, comme Chat Noir l'avait fait quelques minutes auparavant, et pressa doucement sa peau par dessus son costume. Ladybug lui adressa un regard rempli d'admiration et de sympathie.

- J'ai tellement de choses à te dire mais le Papillon ne va pas attendre indéfiniment. C'est pourquoi j'ai besoin de toi. Nous nous occuperons de ton identité plus tard, nous devons régler le problème du marchand de sable avant.

Sa voix était calme, sérieuse, sans trace d'amertume, de regret ou de chagrin étouffé. Adrien acquiesça et se força à l'écouter attentivement malgré l'anxiété qui l'envahissait peu à peu. Ladybug lâcha sa joue pour attraper son main et inspecter la bague à son doigt. Comment avait-elle fait pour ne jamais faire le lien ?

- Ta bague est toujours là. Plagg aussi ?

Adrien observa sa bague avant de plonger à nouveau son regard dans le sien. Il secoua la tête.

- D'accord, on peut imaginer que le sort a rendu ta bague ordinaire. Le pouvoir enfermé dedans y est toujours, il est peut-être simplement bloqué. Dès que l'akuma aura disparu, tu retrouveras tes pouvoirs et Plagg. En attendant, il nous faut du renfort.

Ladybug pressa sa main et s'éloignait déjà, observant si le marchand de sable ou Chat Blanc les avait repérés quand Adrien retira la bague.

- Tu n'es plus Chat Noir pour le moment et Aspik n'avait pas été le meilleur choix la dernière fois mais nous allons te trouver un autre Miraculous en attendant que tu récupères celui du chat, déclara la brune en revenant vers lui. Celui du tig- Qu'est-ce que tu fais ?!

- Mon cauchemar est de ne plus être Chat Noir, cela veut dire que le sort ne s'active que lorsque je porte la bague. Si tu la donnes à quelqu'un d'autre, il pourra se transformer en Chat Noir et t'aider à battre l'akuma, expliqua calmement Adrien, main tendue.

- Il n'y a pas d'autre Chat Noir ! S'indigna Ladybug.

- Tu te mets des battons dans les roues en insistant pour que je le garde. Mon identité est compromise, si un autre porteur se joint à toi, tu vaincras le Papillon et l'anonymat de Chat Noir ne sera plus un problème.

Les sourcils froncés, Ladybug se planta devant lui, les poings serrés, visiblement irritée. Les lèvres d'Adrien menacèrent de se changer en un rictus taquin durant une seconde. C'était presque devenu une habitude de taquiner Ladybug lorsqu'elle était en colère à cause de lui. Et Adrien aurait voulu profiter de ce moment pour l'embêter une dernière fois si la situation n'était pas aussi grave.

- Tu ne comprends pas, Chat Noir c'est toi. Il n'y a pas d'autre porteur possible. Remets cette bague.

Évidemment qu'elle ne serait pas d'accord, il n'avait jamais connu quelqu'un de plus têtu qu'elle. L'irréalité de leur échange fit sourire Adrien. Si on lui avait dit il y a trois jours, après leur dispute, qu'il se retrouverait à argumenter contre sa partenaire pour lui rendre son miraculous, tout en étant Adrien et non Chat Noir, il n'y aurait jamais cru. Soudain, Adrien sentit son cœur s'emballer. La confiance de Chat Noir le traversa et il émit l'hypothèse de confier à Ladybug tout ce qu'il avait sur le cœur. Au bord du gouffre, plus rien n'a vraiment d'importance n'est-ce pas ? Leur dispute, sa rancœur et sa solitude disparurent. Ladybug serait en sécurité avec un autre porteur et trouverait quelqu'un de plus compétent et en qui elle peut faire confiance. Le blond fit un pas en avant, se trouvant maintenant à quelques centimètres d'elle et attrapa sa main pour y glisser sa bague, comme s'il scellait sa vie de super-héros �� jamais.

Ce fut la goutte de trop pour Ladybug. Malgré son costume, elle crut sentir l'argent de la bague qui la glaça sur place, tout comme le comportement de Chat Noir. Aujourd'hui ne serait pas leurs adieux. Alors qu'il retirait déjà sa main, elle la serra plus fort.

- Chat, Adrien, tu es Chat Noir. Et je ne veux personne d'autre à ta place. Je sais que j'ai mal agi et je compte me racheter, je te le promets, parce que tu comptes pour moi, même si tu en as douté ces dernières semaines à juste titre.

Adrien perdit son sourire quand il remarqua ses larmes affluer. Jamais un combat n'avait rendu Ladybug aussi émotive, ce fut ce qui convainquit Adrien de l'écouter.

- Si tu me disais que tu veux rendre le miraculous parce que tu ne peux plus assurer le rôle de Chat Noir, je comprendrais et accepterais ton choix. Mais si tu insistes pour me le remettre parce que je t'ai fait croire qu'une autre personne serait meilleure que toi, je t'en supplie, garde-le.

La voix de l’héroïne flancha et elle baissa les yeux vers leurs mains entrelacés, la bague les liant encore. Une larme dévala la joue de Ladybug, suivie de plusieurs autres, tandis que ses épaules tressautèrent, laissant le chagrin faire surface. Adrien la prit immédiatement dans ses bras et posa sa tête sur la sienne pendant que Ladybug le serrait fort contre elle. Sa main libre agrippa la chemise qu'il portait, le rapprochant un peu plus d'elle. Elle ne le laisserait pas partir. Plus jamais.

Les joues mouillées, Adrien pleurait en silence, déchiré. Il avait attendu les excuses de sa partenaire et savait que des mots ne changeraient pas la donne, mais à cet instant, les deux jeunes héros étaient le repère de l'un et de l'autre ; la personne en qui ils se raccrochaient pour continuer à tenir. A deux, ils vaincraient à nouveau Papillon, comme ils l'avaient toujours fait. Adrien serra la bague un peu plus fort entre ses doigts. Ce n'était pas encore la fin de Chat Noir.

[sofya-fanfics]

Lucky

Voici un one-shot que j'avais écrit après avoir vu la première saison de Glee. Je sais que la chanson Lucky a déjà été utilisée dans la deuxième saison, mais j'ai décidé de la garder pour mon histoire.

Résumé : “J'ai entendu dire que Puckleberry était revenu au goût du jour, dit Kurt.” “On est ami, c'est tout, répondit Rachel.” Et si Puck et Rachel devait chanter un duo ensemble.

Disclaimer : Glee est une série de Ryan Murphy et Lucky est une chanson de Jason Mraz et Colbie Caillat.

Une nouvelle année scolaire venait de commencer au lycée McKinley. Rachel se réveilla à sept heures comme tous les matins et se prépara. Son objectif pour cette nouvelle année, faire gagner le Glee Club aux Régionales et ensuite gagner les Nationales. Elle repensa aux vacances d'été qui venaient de se terminer. Elle avait passé du temps avec Finn. Beaucoup de temps. Elle avait été tellement de fois chez lui que Kurt et elle étaient devenus meilleurs amis. Mais par contre avec Finn, rien n'avait changé. Ils étaient amis et rien de plus. Pourtant, ils s'étaient embrassés et il lui avait dit qu'il l'aimait avant les Régionales. Alors pourquoi était-il maintenant aussi distant ? Mais cette année allait être différente. Elle allait tout faire pour que leur relation change pour de bon.

Elle prit son petit déjeuner avec ses pères et partit pour le lycée. Une fois arrivée au parking, elle se gara et regarda les autres voitures. Elle vit celle de Finn, prit une profonde inspiration et sourit. Oui, cette année allait être différente. Elle entra enfin dans le lycée et croisa Artie et Tina, elle vit ensuite Brittany qui lui fit un signe de la main et ce n'est qu'une fois arrivée au niveau de son casier qu'elle le vit enfin. Finn se trouvait au bout du couloir et semblait parler avec quelqu'un. Elle n'arrivait pas à voir avec qui à cause de plusieurs élèves devant elle. Elle avança vers lui avec un immense sourire aux lèvres. C'est alors qu'elle aperçut qu'il parlait avec Quinn. Elle s'arrêta de marcher et perdit peu à peu son sourire. Ils étaient entrain de rire à quelque chose que le jeune garçon venait de dire. Ils partirent ensuite vers leur salle de cours, ayant l'air plus complices que jamais. Ça ne voulait sûrement rien dire, pensa Rachel. Ce n'est pas parce qu'ils parlaient qu'ils s'étaient remis ensemble. Du moins elle l'espérait, même si elle en doutait.

Elle ne remarqua pas que quelqu'un s'avançait vers elle d'un pas décidé. Elle ne comprit que bien trop tard qu'il s'agissait d'un membre de l'équipe de football lorsqu'elle sentit cette violente sensation de froid, comme à chaque fois que quelqu'un lui lançait du soda à la figure. Elle entendit les élèves autour d'elle éclater de rire. Finalement cette année semblait ressembler à toutes les précédentes.

~00~

Puck arriva cinq minutes avant que les cours ne commencent. Ce qui était un record pour lui qui avait l'habitude d'arriver cinq minutes en retard, voire de louper la première heure de cours. Il avança dans les couloirs, saluant en passant Mike et Mercedes et s'arrêta à son casier. Il vit au loin Rachel Berry, semblant perdue dans ses pensées. Il regarda vers la direction qu'elle fixait et comprit immédiatement. Finn était là, entrain de parler et de rire avec Quinn. Apparemment Berry n'en avait pas finit avec son obsession de Finn. Lui-même était sortit quelque temps avec Quinn quand celle-ci était enceinte, mais après la naissance de Beth, ils s'étaient vite rendus compte qu'ils n'avaient rien commun. Il avait été amoureux de Quinn, mais ils n'étaient simplement pas fait pour être ensemble. Plus vite Berry se rendra compte que Finn n'avait d'yeux que pour Quinn, mieux les choses seront pour elle. Il décida d'aller en classe lorsque soudain il entendit quelqu'un poussait un cri de surprise. Il se retourna et vit Rachel se diriger rapidement vers les toilettes, recouverte de boisson glacée.

~00~

La première heure de l'année du Glee Club avait enfin commencé. Rachel avait attendu cela tout l'été. Elle ne fut d'ailleurs pas surprise de retrouver tous les membres du club. Ils s'étaient tellement battus pour que le club continue encore cette année et tous semblaient aussi décidés qu'elle à gagner les Régionales. Elle discuta quelques instants avec Kurt et Mercedes. Après tout, être amie avec Kurt, voulait aussi dire être amie avec Mercedes, même si elle savait que l'autre diva ne lui ferait pas de cadeaux pour avoir un solo. Au bout de plusieurs minutes, monsieur Schuester arriva et les élèves s'installèrent à leur place. Rachel décida de s'asseoir à côté de Finn qui lui souriait. Le professeur posa ses partitions sur le piano et n'attendit pas plus longtemps pour entrer dans le vif du sujet.

« Je suis heureux de vous retrouver pour cette nouvelle année, fit-il. Je sais que l'année dernière n'avait pas été facile. Mais grâce à tous vos efforts, vous avez pu aller très loin et permis au Glee Club de continuer. Je propose que cette année que nous allions encore plus loin, qu'en dites-vous. »

Tous acquiescèrent avec enthousiasme à ce que leur professeur venait de dire.

« Je vous propose pour commencer cette année de chanter en duo. Votre partenaire sera la personne assise à côté de vous. Et je veux que vous préparez votre chanson pour la semaine prochaine. »

Monsieur Schuester prit les partitions et les distribua. Rachel sourit de plus belle. Non seulement, Finn et elle allaient être le meilleur duo, mais ils avaient aussi la parfaite chanson.

« Tu veux qu'on se voit ce soir pour répéter ? Proposa-t-elle au jeune homme.

-D'accord, on peut répéter chez moi. »

Oui, pensa Rachel, c'était sa chance pour que Finn la remarque enfin.

~00~

Le lendemain, Rachel se trouvait dans la salle de musique, répétant inlassablement la chanson que lui avait donné Monsieur Schuester. Elle l'avait répété durant toute la soirée avec Finn, mais rien n'y faisait, ils n'arrivaient pas à la chanter. Leur technique était juste, il n'y avait rien à redire. Elle avait veillé à ce que tout soit parfait. C'était juste que l'émotion ne passait pas entre eux. Ce qui était tout aussi primordiale que la justesse pour interpréter une chanson. Elle avait besoin de Finn pour répéter, mais il n'était toujours pas arrivé. Elle prit une profonde inspiration et recommença à chanter le refrain. Elle soupira, s'assit au piano et regarda sa montre. Ça n'allait toujours pas. C'était un duo qu'ils devaient faire et non pas un solo. Où pouvait bien être passé Finn ? Elle se mit à pianoter quelques touches.

« Je ne savais pas qu'il y avait encore quelqu'un. »

Rachel se mit à sursauter et regarda derrière elle. Puck venait de rentrer et se dirigea vers le fond de la salle.

« Qu'est-ce que tu fais là ? Lui demanda Rachel.

-J'avais oublié ma guitare. »

Il attrapa son étui qui était posé à côté d'une chaise et se redirigea vers la sortie.

« Puck attends ! »

Il s'arrêta et se retourna vers Rachel, se demandant ce qu'elle pouvait bien lui vouloir.

« J'aurais un service à te demander, continua-t-elle. »

Il soupira. La dernière fois qu'elle lui avait dit ça, il s'était retrouvé entrain de jouer dans cette stupide vidéo de Run Joey Run. Il n'était pas prêt à se laisser avoir encore une fois. Il s'apprêtait à refuser quand Rachel reprit la parole.

« J'ai besoin d'aide pour mon duo. Tu veux bien chanter avec moi.

-Ce n'est pas plutôt à Finn de faire ça ?

-Ça va faire une heure que je l'attends, j'ai l'impression qu'il a oublié qu'on devait se voir. »

Pas étonnant qu'il ait oublié, se dit Puck, puisqu'il l'avait vu en compagnie de Quinn il y a à peine cinq minutes.

« Je n'ai pas vraiment le temps…

-Juste le refrain, insista Rachel. Ça ne te prendra pas longtemps. »

Il finit pas accepter et se plaça à côté d'elle.

« Et sors ta guitare, on va en avoir besoin. »

Bon sang, quand elle avait une idée dans la tête. Il posa son sac de cours par terre, sortit la guitare de son étui et regarda la partition qu'elle venait de lui donner. À la grande surprise de la jeune fille, il commença à jouer les premières notes de la chanson et se mit à chanter.

Do you hear me,

I’m talking to you

Across the water across the deep blue ocean

Under the open sky, oh my, baby I’m trying

Rachel se mit à son tour à chanter, un immense sourire se dessinant sur ses lèvres.

Boy I hear you in my dreams

I feel your whisper across the sea

I keep you with me in my heart

You make it easier when life gets hard

Ils se mirent à chanter le refrain. Puck leva les yeux vers elle et tous deux semblaient incapable de détourner leur regard. Rachel avait un immense sourire aux lèvres. Elle se rappela de la fois où Puck lui avait chanté Sweet Caroline devant tout le Glee Club. Il l'avait regardé comme s'il ne voyait plus qu'elle et elle avait l'impression en cet instant de retrouver cette sensation.

I’m lucky I’m in love with my best friend

Lucky to have been where I have been

Lucky to be coming home again

Ooohh ooooh oooh oooh ooh ooh ooh ooh

They don’t know how long it takes

Waiting for a love like this

Every time we say goodbye

I wish we had one more kiss

I’ll wait for you I promise you, I will

Ils n'avaient encore jamais chanté ensemble. Elle savait qu'il avait une belle voix, mais là c'était différent. Le petit quelque chose qu'elle n'arrivait pas à sentir quand elle chantait avec Finn, elle le sentait à présent.

I’m lucky I’m in love with my best friend

Lucky to have been where I have been

Lucky to be coming home again

Lucky we’re in love every way

Lucky to have stayed where we have stayed

Lucky to be coming home someday

Ils furent interrompus quand ils entendirent des applaudissements. Ils virent alors Monsieur Schuester enter dans la salle, un immense sourire aux lèvres.

« C'était excellent ! S'exclama-t-il. C'est exactement ce que je voulais. J'ai une idée. C'est vous deux qui allaient chanter cette chanson. »

Rachel se sentit revenir sur terre quand elle entendit son professeur. Il ne fallait pas qu'elle change de partenaire. Si elle voulait que Finn tombe amoureux d'elle, il fallait qu'elle chante avec lui.

« Mais c'est avec Finn que je dois faire un duo.

-Je ne suis pas sûr que Santana apprécie de changer de partenaire, continua Puck.

-Non, c'est vous deux que je veux pour cette chanson. Préparez-vous bien, je veux vous entendre pour la semaine prochaine. »

Monsieur Schuester partit aussi vite de la salle qu'il était arrivé, un sourire aux lèvres, fier de l'idée qu'il avait eu de faire chanter ses deux élèves. Rachel, elle, ne savait pas quoi penser. D'un côté, il est vrai que l'alchimie et l'émotion qu'elle avait ressenti avaient bien été réelles dès qu'ils étaient mis à chanter ensemble. Mais d'un autre côté, ce duo, c'était la dernière chance qu'elle avait de se rapprocher de Finn. Elle sortit de ses pensées lorsqu'elle entendit Puck soupirer, marmonnant un « Je savais que ça allait mal finir. » Il rangea sa guitare dans son étui, prit son sac de cours et commença à partir.

« Où est-ce que tu vas ? Demanda Rachel.

-Contrairement à toi, j'ai une vie en dehors du Glee Club. »

Rachel serra les dents, retenant sa colère.

« Retrouves-moi demain, ici, à la même heure. »

Elle ne reçut qu'un « Mouais » comme réponse de la part de Puck qui sortit de la salle. Elle ne chantait peut-être plus avec Finn sur cette chanson, mais il était hors de question que Noah Puckerman lui fasse rater ce duo.

~00~

Une nouvelle journée de cours débuta. Rachel attrapa son livre d'histoire et ferma la porte de son casier. Elle vit alors Finn arriver vers elle, lui souriant.

« Tu n'es pas venu répéter hier, lui dit la jeune fille. »

Finn écarquilla les yeux, réalisant son erreur.

« C'était hier ? Rachel, je suis vraiment désolé, j'avais oublié.

-Ce n'est pas grave. »

Elle lui lança un petit sourire forcé. Bien sûr qu'elle était déçue que Finn ait oublié leur répétition.

« Si tu veux, on peut se voir après les cours, proposa le jeune homme.

-En fait, comme tu n'étais pas là hier, j'ai demandé à Puck de répéter avec moi. Monsieur Schuester nous a entendu et il veut que nous fassions le duo.

-Oh.

-Si tu veux, je peux insister auprès de monsieur Schuester pour qu'on fasse le duo ensemble.

-Non, ce n'est pas grave. C'est juste que je trouvais sympa de faire ce duo avec toi. »

La sonnerie retentit. Finn lui lança un dernier sourire avant de se diriger vers sa salle de cours. Il trouvait ‘sympa’ de chanter avec elle. Est-ce que ça voulait dire qu'il aimait passer du temps avec elle ? Est-ce qu'il ressentait plus que de l'amitié pour elle ? Rachel soupira. Elle détestait vraiment se sentir aussi peu sûre d'elle.

~00~

La fin des cours arriva enfin. Rachel se dirigea vers la salle de musique. Une fois arrivée à destination, elle posa son sac et se plaça devant le piano. Elle regarda une dernière fois la partition et attendit que Puck arrive. Elle doutait fort qu'il se montre pour répéter. Il n'avait pas l'air très emballé à l'idée de chanter avec elle et elle savait très bien que chanter cette chanson n'était pas important pour lui. Elle se demandait parfois ce qu'il faisait au Glee Club. Mais à sa grande surprise, quand la porte de la salle s'ouvrit, elle le vit arriver, sa guitare à la main. Il remarqua alors que Rachel le dévisageait.

« Quoi ? Fit-il. C'est bien aujourd'hui qu'on devait répéter. »

Rachel acquiesça, ne sachant pas quoi répondre. Elle était loin d'imaginer qu'il allait prendre ça au sérieux. Puck sortit sa guitare et remarqua que Rachel continuait de le fixer.

« J'y suis pour rien si tu ne peux plus chanter avec Finn.

-Je n'ai rien dit.

-Alors arrêtes de me fixer comme ça. »

Rachel soupira. Il finit par jouer quelques accords, avant qu'ils ne commencent à chanter. Ça allait être le début d'une longue semaine, pensa-t-elle.

~00~

Trois jours étaient passés depuis leur première répétition et à la grande surprise de Rachel, Puck avait toujours répondu présent. Elle avait aimé passer du temps avec lui. Ils avaient chanté, discuté, rit. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas amusée comme ça. Mais il était maintenant temps de commencer une nouvelle journée. Rachel prit son livre de mathématiques et ferma d'un coup sec la porte de son casier. Elle se retrouva alors nez à nez avec Kurt qui lui souriait.

« J'ai entendu dire que Puckleberry était revenu au goût du jour, lui dit-il.

-Qu'est-ce que tu racontes ? »

Elle passa à côté de Kurt et se dirigea vers sa salle de cours. Le jeune garçon la suivait de près, loin de vouloir abandonner.

« J'ai remarqué que tu passais beaucoup de temps avec Puck dernièrement, continua-t-il.

-On se voit seulement pour répéter le duo.

-Je t'en pris. Je sais bien que en ce qui concerne le Glee Club tu deviens complètement folle, mais de là à répéter aussi souvent avec Noah Puckerman, même pour toi c'est trop. Et nous savons tous les deux ce que Puck attend quand il passe autant de temps avec une fille.

-On est ami, c'est tout, s'indigna Rachel.

-Continues à croire ce que tu veux Rachel. Mais j'ai vu comment il te regarde et comment toi tu le regardes. Il y a bien plus que de l'amitié entre vous. »

Rachel s'arrêta et regarda son ami dans les yeux, exaspérée par son comportement.

« Je peux savoir pourquoi tu t'intéresses autant à ce qu'il se passe entre Puck et moi.

-Disons que j'ai parié tous mes numéros de Cosmo avec Mercedes que tous les deux vous sortirez ensemble avant la semaine prochaine et je n'ai vraiment pas envie de perdre. »

Rachel soupira. Ça ressemblait bien à Kurt et Mercedes de parier sur sa vie amoureuse. Kurt perdit son sourire et la regarda sérieusement.

« Dis-moi, fit-il, sincèrement avec qui te vois-tu ? Avec celui qui a quitté l'équipe de football pour toi et a failli perdre sa popularité, ou avec celui qui t'a laissé tomber lors de la séance photo pour l'album du lycée parce que tu n'étais pas assez populaire ? Réfléchis bien à ça. »

Kurt entra dans la salle de cours, laissant Rachel seule. Elle réfléchit à ce que son ami venait de lui dire. C'est vrai qu'elle aimait passer du temps avec Puck et qu'elle se sentait étrangement attirée par lui. Mais de là à ce qu'il se passe quelque chose entre eux. En plus, Kurt devait se tromper. Jamais Puck ne la verrait autrement que Rachel Berry, obsédée par la musique, prête à tout pour réussir à Broadway. C'est vrai qu'ils étaient déjà sortis ensemble l'année passée, mais leur histoire n'avait duré qu'une semaine. Et ils avaient rompus pour une raison. Elle était amoureuse de Finn et Puck était amoureux de Quinn. Mais en un an, les choses pouvaient changer, non ? Elle se mit à soupirer en maudissant Kurt pour lui avoir mis ces idées en tête.

~00~

Rachel gara sa voiture, coupa le moteur et sortit. Elle se dirigea vers l'allée et s'arrêta devant la porte d'entré de la maison. Elle se trouvait devant la maison des Puckerman. Il avait été convenu qu'ils répéteraient une dernière fois leur duo chez Puck. Sa mère étant de garde de nuit à l'hôpital, Puck devait surveiller sa petite sœur. Elle repensa à ce que Kurt lui avait dit plus tôt dans la journée et rougit. Est-ce que Puck était vraiment intéressait par elle. Elle secoua la tête violemment. Elle ne devait pas penser à ça maintenant, elle devait agir en professionnelle. Elle soupira et finit par frapper à la porte. On vint lui ouvrit et de l'autre côté se trouvait une petite fille qui avait l'air à peine plus âgée de neuf ans et ressemblant beaucoup à Puck.

« Bonsoir, fit Rachel. Est-ce que… Noah est là ? »

La petite fille l'observa quelques secondes avant de lui demander :

« Tu es la nouvelle copine de mon frère ?

-Quoi ! Non ! Je …

-Noah ! Ta petite amie est arrivée ! »

Rachel tenta d'expliquer à la petite fille que son frère et elle n'étaient pas ensemble, mais elle fut interrompue par Puck qui arriva.

« Sarah, au lieu de dire n'importe quoi, tu ferais mieux d'aller diner. »

Sarah partit en direction de la cuisine, tandis que Puck invita Rachel à entrer. Il dit à la jeune fille de l'attendre dans le salon pendant qu'il se rendait dans la cuisine et servait à diner à sa sœur. Il alla ensuite rejoindre Rachel et s'assit dans le canapé, à côté d'elle. Elle lui donna sa partition et il remarqua qu'elle avait fait plusieurs annotations. Là où il devait chanter les notes plus hautes, où il devait accélérer le rythme. Ils répétèrent pendant un quart d'heure jusqu'à ce que Sarah entre dans le salon.

« Noah, je peux regarder La Petite Sirène ?

-Pas ce soir. J'ai promis à maman que tu irais te coucher après avoir dîné.

-Mais Noah…

-Non, Sarah. Maintenant tu montes te coucher. »

Sarah soupira. Elle savait que son frère n'allait pas aussi facilement changer d'avis. Elle regarda la fille qui était assise à côté de lui. Elle était jolie et avait l'air plus gentille que Quinn.

« Tu chantes bien. »

Sarah lui lança un dernier sourire et monta dans sa chambre. Le visage de Rachel s'illumina.

« Ta sœur est vraiment adorable.

-Tu dis ça seulement parce qu'elle t'a dit que tu chantais bien. »

Rachel rougit. C'est vrai qu'elle aimait qu'on lui fasse des compliments sur sa façon de chanter. Qui pouvait lui en vouloir ? Elle observa le jeune homme à côté d'elle. Cette soirée l'avait vraiment surprise. Elle n'aurait jamais imaginé Puck en grand frère bienveillant, s'occupant de sa petite sœur. Il était tellement loin de cette image qu'il donnait à McKinley. Elle se mit à penser que si les choses s'étaient déroulées autrement, il aurait pu faire un bon père pour Beth.

« Tu veux qu'on reprenne ?

-Quoi ? Demanda-t-elle, perdue dans ses pensées.

-La chanson ? »

Elle acquiesça, se sentant un peu idiote. Il fallait qu'elle reprenne son sérieux, mais le fait d'être aussi près de lui n'arrangeait pas les choses. Pourtant, elle ne trouvait pas la force de s'écarter de lui. Puck regarda vers elle et eut un petit sourire en coin.

« Quoi ? Demanda Rachel, se sentant rougir à nouveau.

-Si tu en as marre de répéter, on peut faire quelque chose de plus amusant. »

Il s'approcha un peu plus d'elle. Rachel sentit son souffle sur son visage et ferma les yeux. Mais au dernier moment, elle l'arrêta en posant sa main sur son torse.

« Noah. »

Il soupira mais ne s'éloigna pas d'elle.

« Rachel, ce n'est pas la première fois qu'on s'embrasse. Et à ce que je sache, tu n'es plus avec St James. Alors rien ne peut t'en empêcher. »

Les lèvres de Puck finirent par toucher les siennes et Rachel le laissa faire. Elle sentit les mains du jeune homme se poser sur sa taille. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressentit de telles sensations. Avec un simple baiser, Puck arrivait à lui faire tourner la tête, chose que Finn ne lui avait jamais fait ressentir. Soudain, tous ces sentiments lui firent peur et elle s'écarta brusquement de lui.

« Je … Je … Balbutia-t-elle. Il faut que j'y aille. »

Elle prit son sac, se leva et quitta la maison à toute vitesse. Dès que Puck était près d'elle, la touchait, elle perdait tous ses moyens. Il fallait qu'elle s'éloigne de lui. Elle s'installa dans sa voiture et démarra.

~00~

Kurt était assis devant son miroir. Il s'apprêtait à utiliser cette nouvelle crème hydratante que Tina lui avait conseillé et qui faisait des miracles d'après la jeune fille. Kurt se retrouvait à passer la soirée seul chez lui. Son père et Carole étaient sortis diner et Finn avait décidé de passer la soirée dehors également. Kurt avait bien l'intention de profiter de cette soirée sans personne chez lui. Ne vous trompez pas, il était heureux pour son père et Carole, mais il est vrai que depuis que la famille Hudson avait emménagé, la maison était devenue beaucoup moins calme. Mais cette soirée de tranquillité qu'il avait prévu fut de courte durée quand quelqu'un vint sonner à la porte. Il soupira, se dirigea vers l'entrée. Il ouvrit la porte et vit Rachel, l'air plus affolée que jamais.

« Je peux entrer ? Demanda la jeune fille.

-Bien sûr. Rachel, tu vas bien ?

-Finn est là ?

-Il est sorti, répondit le jeune homme mal à l'aise. Il avait rendez-vous… Avec Quinn. »

Rachel acquiesça seulement. Cela ne lui faisait pas aussi mal qu'elle l'aurait pensé. Ils allèrent s'asseoir sur le canapé et Kurt attendit que Rachel lui dise ce qu'il se passe.

« Puck et moi, on s'est embrassé.

-C'est vrai ? »

Le jeune homme se mit à sourire, se qui énerva Rachel. À croire qu'il ne pensait qu'à son pari.

« Dois-je comprendre que vous êtes ensemble maintenant ? Demanda-t-il.

-Non, c'était juste un baiser, rien d'autre. »

Kurt lui lança un regard, lui disant qu'il ne la croyait pas. La jeune fille soupira et regarda ses mains.

« Peut-être que ce n'était pas qu'un simple baiser. J'aime passer du temps avec lui. Je me surprends même à penser à lui. Quand je lui parle de Broadway, il ne se moque pas. Il comprend mon envie de partir de Lima. Et quand tu m'as dit que Finn avait rendez-vous avec Quinn, ça ne m'a rien fait. J'ai passé toute une année à vouloir être avec Finn et maintenant… »

Elle soupira une dernière fois et Kurt lui lança un sourire remplit de douceur.

« En un an, les choses changent, répondit le jeune homme. Peut-être qu'il est temps pour toi de tourner pour de bon la page avec Finn et commencer un nouveau chapitre avec Puck. Je pense que vous êtes fait pour être ensemble. Et je ne dis pas ça à cause du pari. »

Rachel se mit à rire et enlaça son ami.

~00~

Le jour où Puck et Rachel devaient chanter leur duo était enfin arrivé. Après sa discussion avec Kurt, Rachel savait maintenant ce qu'elle devait faire. Et pour commencer, elle devait parler avec Puck. Elle se trouvait au parking du lycée, attendant qu'il arrive. Au bout de quelques minutes, elle vit sa voiture. Il se gara et sortit. Elle alla à sa rencontre, sûre d'elle, prête à s'expliquer.

« Bonjour Noah. »

Il attrapa son sac de cours et claqua la portière de la voiture.

« À propos d'hier soir, continua Rachel.

-C'est bon Berry, j'ai compris. Je suis pas stupide. Je sais bien que je ne suis pas Finn.

-Non, Noah…

-J'ai dit que c'était bon Berry, alors on oublie. »

Il partit en direction du lycée sans rien ajouter de plus, ne lui laissant pas le temps de s'expliquer. Quel idiot il avait été, pensa-t-il. Il l'avait embrassé, croyant que c'était ce qu'elle voulait aussi. Mais non ! Tout ce qu'elle avait en tête c'était Finn. Il avait espéré reprendre leur histoire où ils l'avaient arrêté. Elle était différente des autres femmes qu'il avait connu. Et elle était bien la seule à croire en lui dans cette foutue ville et lui faire croire qu'il n'était pas un loser qui finirait sa vie à Lima, comme lui avait fait si gentiment remarquer Quinn. Si Rachel n'avait pas rompu avec lui l'année passée, ils seraient probablement encore ensemble. Mais ensuite, il s'était occupé de Quinn et de leur bébé et la vie avait repris son cour. Pourquoi fallait-il à chaque fois qu'il tombe amoureux de filles qui aimaient Finn ?

Il fut sortit de ses pensées par Jacob Ben Israel qui venait de le percuter. Le pauvre garçon ne savait plus où se mettre tellement il était pétrifié. Puck l'attrapa alors par le col de sa chemise et alla en direction d'une des poubelles du lycée. Il avait besoin de se défouler et en plus, cet abruti tournait un peu trop autour de Rachel à son goût.

~00~

Les cours de la journée venaient de se terminer. D'ici quelques instants, le Glee Club allait commencer. Rachel sortit de son cours d'histoire et partit en direction de la salle de musique. Elle était un peu nerveuse. Pas sur le fait qu'ils allaient rater leur prestation. Elle allait tout faire pour que ça n'arrive pas. Mais elle était nerveuse de se retrouver avec Puck après le désastre de la matinée. Elle arriva à destination et ouvrit la porte. Puck était le seul à être arrivé. Il était assis sur une chaise dans le fond de la salle et jouait quelques notes sur sa guitare. Elle prit une profonde inspiration et entra.

« Hey, fit-elle. »

Puck leva la tête quelques secondes avant de recommencer à jouer.

« Tu es prêt pour tout à l'heure ? Tenta de nouveau la jeune fille. »

Il acquiesça.

« Noah, s'il te plait…

-Berry…

-Non, laisses-moi parler. »

Elle commença à tortiller le bas de son pull entre ses doigts. Un geste qu'elle faisait à chaque fois qu'elle était nerveuse, avait remarqué Puck.

« Hier soir, on s'est embrassé et c'est vrai que j'ai paniqué. »

Puck leva les yeux au ciel.

« Il ne faut pas grand chose pour te paniquer.

-Tu me laisses finir ! »

Elle lui lança un regard noir qui aurait même pu faire peur à Sue Sylvester. Rachel pouvait parfois être très effrayante quand elle le voulait. Mais ça, jamais Puck ne lui avouerait.

« J'ai paniqué, mais pas pour les raisons que tu crois. »

Elle s'approcha et s'assit à côte de lui.

« Pendant longtemps, j'ai cru que j'étais amoureuse de Finn. Je pensais qu'on allait former le couple leader du Glee Club. Mais je crois que j'étais tombée amoureuse d'une idée. J'ai tout fait pour que Finn me remarque au point que je me suis perdue. Je n'étais plus moi-même. Mais quand je suis avec toi, tout est différent. Je peux être qui je suis vraiment, sans avoir peur d'être rejetée. J'aime être avec toi et j'ai fini par réaliser que tu m'avais manqué. Je regrette qu'on ait rompu. Si seulement on pouvait recommencer à zéro. »

Puck lui prit la main et se rapprocha d'elle. Il n'osa pas brusquer les choses, de peur qu'elle s'en aille comme la dernière fois qu'ils s'étaient embrassés. Leur visage se rapprochèrent de plus en plus et leurs lèvres se touchèrent. Puck lui caressa tendrement la joue. Ils finirent par se séparer au bout de quelques instants.

« Ça veut dire que l'on est de nouveau ensemble ? Tenta Rachel.

-Je crois, oui. »

Ils s'embrassèrent de nouveau, ne voulant pas se séparer, savourant ce doux sentiment qu'ils ressentaient. Mais malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et ils s'éloignèrent l'un de l'autre lorsque deux autres membres du club entrèrent dans la salle. La pièce commença ensuite à se remplir petit à petit. Tous se calmèrent lorsque Monsieur Schuester entra et demanda à Puck et Rachel de présenter leur chanson. Ils se placèrent tous les deux devant les autres élèves et se mirent à chanter. Leur duo était parfait, comme Rachel l'avait prévu. Une fois leur chanson terminée, Puck lui prit la main et l'embrassa sous le regard étonné des autres membres du club. Rachel entendit Kurt dire un vague « J'ai gagné » à Mercedes, mais elle s'en fichait. Tout ce qu'elle savait, c'était que cette année était différente des autres et bien mieux encore que tout ce qu'elle avait pu imaginer.

I’m lucky we’re in love every way

Lucky to have stayed where we have stayed

Lucky to be coming home someday

Fin

[syruppawnao]

Story Obey me FR 9-4 suite

Mammon - Tu vas aider MC ? TOI ? Oh, attends, tu ne le ferais pas à moins d'avoir un autre motif. Alors, allons-y metton ça au claire… POURQUOI tu veut conclure un pacte tout d'un coup ? Satan - Pourquoi autrement ? Parce que si je fais un pacte avec MC, ça va être difficile pour une certaine personne. Lucifer - Ça suffit, Satan. Satan - Hé, tout ce que j’ai dit, c’est que cela rendrait la vie difficile à "une certaine personne". Je dois dire que tu sembles terriblement préoccupé par les pactes que MC a conclus, n’est-ce pas Lucifer ?

Asmo - Hmmm… Levi, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose d'otaku et que les trolls du forum aiment le dire quand les choses commencent à s'échauffer comme ça. Qu'est-ce que c'était encore ? Levi - Sortez le pop-corn ! Asmo - C'est vrai… c'est ça ! Sortez le pop-corn ! Mammon - S…  Sortez-le, euh… le pop-corn, heh… Levi - Donc, le repas d'aujourd'hui est vraiment bon, hein les gars ! Beel - Le repas d’aujourd’hui… ? Ouais, c'est vraiment très bien. Lucifer -… Tu me détestes vraiment autant que ça, Satan ?  Satan – Permets moi de te retourner cette question . Pensais-tu honnêtement que je t'aimais ? Vraiment ? Lucifer -… je vois. Très bien alors, si c’est comme ça, alors sors de cette maison, Satan. Maintenant. Satan - Quoi, tu veux que je parte ? Wow, pour une fois, tu es en train de me donner un ordre que je serais ravie de suivre. D'accord, alors je vais le faire. Volontiers. MC - Essayez de calmer Satan. / Essayez de calmer Lucifer. Satan – Tu te sent responsable de ça ? Est-ce que c'est ça ? Tu penses qu’il s’agit de toi ? Pff .. Ne me fais pas rire. Ça aurait finit par arriver de toute manière. Donc, si cela est clair, laisse moi passer. Je pars.

Mammon - Whoa, hey maintenant. Calme-toi juste, tu veu- Lucifer - Laisse tomber, Mammon. Laisse ton frère désespérément ingrat faire ce qu'il veut. Satan -… ingrat? M'as-tu traité d'ingrat ? Pense tu honnêtement que je te dois de la gratitude ? Très bien, je ferai ce que je veux ! Asmo - *soupire* ... Ils sont partis. Aww, je pensais que nous allions voir des feux d'artifice ! Ugh, boooriiing ! MC -…

Asmo - Oh vraiment… je vois. Alors laissez-moi clarifier les choses, MC. Tu essayes de convaincre Lucifer et Belphegor de se réconcilier, et c'est pourquoi tu veux conclure des pactes avec nous ? Beel - Si Lucifer et Belphegor faisaient amende honorable, alors Belphegor pourrait peut-être revenir du monde humain. Mammon - Whooa… Qu’est ce tu fous, Asmo, tu penses faire quoi là ? Arrête de te blottir contre MC ! Recule ! Asmo - Eh bien, c'est une idée audacieuse que tu as proposée! Tu es tellement imprévisible, MC ! J'adore ça chez toi, tu sais ? Mammon - Hé, crétin ! As-tu même entendu ce que j'ai dit ? Levi - Tout le monde ignore totalement Mammon. C'est comme si quelqu'un lui avait jeté un sort d'invisibilité. LOOOL Asmo - Eh bien, je ne suis pas surpris que Satan ait décidé de conclure un pacte avec toi, alors. Il fera n'importe quoi si cela signifie déranger Lucifer. Beel -… Pourtant, je ne pense pas que tu gagneras le respect de Lucifer de cette façon, MC. Pas si Satan conclut un pacte avec toi pour une raison comme celle-là. Levi - Pffhehehee. Beel, tu as dit quelque chose qui valait la peine pour une fois. Lool MC - Je veux savoir pourquoi Satan déteste Lucifer. Asmo - Ah, je suppose que tu pourrais dire que… plus deux personnes se ressemblent, plus elles se détestent ? Levi - Je dirais que c'est plus un complexe d'Œdipe…

Mammon - Whoa, ralentis. Attendez, les enfants. MC est juste un humain désemparé… Un esprit stupide. Ce ne sera pas facile d’expliquer pourquoi Satan est si cynique. Je veux dire, c’est compliqué. Et en tant que démon le plus âgé, le plus intelligent et le plus dur à cuire ici, vous feriez mieux de me laisser faire. C'est un travail pour MAMMON. Asmo - Ohh, maintenant, c'est drôle. Un cerveau de puce appelant quelqu'un d'autre un cerveau stupide ! Levi - Ouais. Lololol Beel - Eh bien, je m'en fiche de tout ça. Et tout ça me donne faim. Mammon - Peu importe ! Tais-toi et écoute, looser ! Commençons par le début. Nous sommes venus ici pour la première fois au Devildom parce qu'il y avait eu des problèmes. Tu sais… des choses sont arrivées. Pour le dire en termes simples… c'était un combat de famille entre nous et notre père. Et à l'époque, Lucifer était vraiment, vraiment, VRAIMENT en colère contre notre père, tu vois. Et Satan est né de cette colère. Ça a du sens ?

MC - Non. Pas du tout, en fait. Mammon - Oui, je savais que tu dirais ça. Beel - Au début, Satan n'était rien de plus que l'émotion elle-même. Satan était la colère. Asmo - Mais le reste d'entre nous lui a appris des choses. Toutes sortes de choses. Levi - Exactement. Je suppose que tu pourrais dire que c'était comme l'un de ces jeux où tu élèves ton propre personnage et l'entraînes et tout ça ? Et comme, nous avons tous élevé un personnage ensemble, passant le contrôleur à notre tour. Mais Lucifer l’a gardé bien plus longtemps que quiconque. Si c’est plus simple cette explication. Asmo - Désolé, je t'ai en quelque sorte perdu, Levi… Beel - Je pense que ce qu’il essaie de dire, c’est que Satan a été particulièrement influencé par Lucifer. Levi - C'est vrai. C’est ça. Beel -… Satan a l'impression qu'il n'existerait pas sans Lucifer. C'est comme s'il était lié à Lucifer de cette façon, et il n'aime pas ça. Asmo - Mais Lucifer n'est pas seulement une figure paternelle autoritaire en ce qui concerne Satan, tu sais ? Je dirais qu’il nous étouffe tous. MC -… Il semble que la meilleure chose à faire à ce stade soit de parler directement à Satan…

[sweet-thing-i-watch-you]

Ecoutes en boucle 2019 : 14 disques

J'ai repris le concept des disques écoutés en boucle à la super Pauline Le Gall. Ça me parlait plus que de faire un top des sorties de l'année, qui aurait laissé de gros trous. Comme l'année dernière, j'aime bien l'idée de regarder ce qui a pris de la place. Ça revient à observer son année attentivement, en la soupesant, le sourcil relevé, puis à convenir de la glisser dans sa poche d'un air entendu en se disant, ok c'était pas si mal.

• Arthur Russell - Iowa Dream -  (Réédition 2019 - Audika)

Cet album a surgi pile au moment où j'avais besoin de lui, dans un creux de la vague musical. Les disques de folk enveloppants mais joyeux ne sont pas légion dans mes étagères. J'ai plus de familiarité avec l'horizon dépressif du spectre. Alors quand je tombe sur une telle collection de balades miroitantes, qu'elles soient funky, épurées ou acoustiques, l'émoi est total.

• Blonde Redhead - 3 O'Clock EP - (2017 - Ponderosa Music & Art, Asa Wa Kuru)

Blonde Redhead est l'un de mes groupes préférés. Je ne m'attendais pas à trouver dans cet EP sorti en 2017, écouté par hasard, ce qu'ils ont fait de plus beau. Il y a quelque chose dans le traitement des percussions, dans leur allure un peu bossa, qui lui donne un charme pénétrant. Nulle abrasion dans ces guitares qui roulent calmement. Juste l'espace et la douceur nécessaires pour que l'émotion déborde. Chaque morceau de l'EP franchit un cran dans le sublime. Des titres bons à vous accompagner toute une vie.

• Death and Vanilla - Are You A Dreamer - (2019 - Fire Records)

J'aurais écouté beaucoup moins de dream-pop en 2019 que durant les deux années précédentes. Mais l'air de rien, cet album de Death And Vanilla s'est glissé discrétos à la tête de mes écoutes pendant presque quatre mois. Il n'y a pas un titre en dessous des autres. Comme un bal musette qui vire au truc inquiétant, le disque vogue entre légèreté retro et psychédélisme trouble.

• Ghost Of Dance - Walking Through Gardens - (1996 - Réédition 2019, Dark Entries)

Découverte l'hiver dernier, la musique de Ghosts Of Dance a frappé là où ça fait mal. C'est comme si ça condensait tout ce que j'aimais. Twee-pop électronique imparable, vignettes dessinées par un duo masculin / féminin, jams instrumentales avec la juste de dose de gimmicks 80. Un chef-d’œuvre insoupçonné.

• Issam Hajali - Mouasalat Ila Jacad El Ard - (1977 - Réédition 2019, Habibi Funk Records)

Face au folk torturé du libanais Issam Hajali, rien que l'écoute du premier titre est une expérience. Une pièce en 8 actes, longue de 11 minutes, dont la trame psychédélique connait des évolutions rythmiques étourdissantes et diffuse une mélancolie violente, qui ne vous lâche pas. Même sans les comprendre, les chansons d'amour sont bouleversantes. Trop de tristesse dans ces "habiba" juste murmurés.

• Lana Del Rey - Norman Fucking Rockwell - (2019 - Polydor, Interscope Records)

Un paquet de monde est tombé d'accord sur ce disque. Quand on vit dans une quête perpétuelle du parfait album de sieste, de l'enveloppe la plus douce qui soit, on est prédisposé à s'y sentir bien. Dans les faits, ça a donné un sacré nombre d'écoutes quotidiennes (surtout au réveil) pendant un mois entier de convalescence. Qui n'en a été que plus efficace.

• PNL - Deux Frères - (2019 - QLF Records)

Je ne vais certainement pas tenter un semblant de critique de cet album (ahah). Il n'y a que l'abcdr qui ait su le faire. Je sais juste que ça s'écoute comme une histoire, c'est presque aussi prenant qu'un livre. C'est rare, les disques aussi absorbants. Ça donne de la force et en même temps, ça rend visible le fait d'être tout cassé à l'intérieur.

• RAP - Export - (2019 - Jolly Discs)

Je craignais de ne pas avoir les mots pour parler d'Export (finalement, si). Mais je ne sais toujours pas si c'est sa beauté ou son audace qui m'écarquille à ce point les pupilles. Meilleur album de 2019 (n°1).

• Reymour - Enigme - (2018 - Kinship)

Duo suisse promis à de grandes choses (main à couper), Reymour m'a accompagnée cette année à coup de claques dans le dos (quand ça allait pas) et de bulles de rêvasserie (quand ça allait mieux). Synth-pop au cordeau et krautrock chancelant, j'aurais écouté bien 500 fois ces comptines. Les paroles sont aussi tranchantes qu'ingénues et les instrumentaux, implacables. De la musique comme je voudrais en faire si je savais comment.

• Roger Rodier - Upon Velveatur - (1972 - Columbia)

Androgyne, la voix de Roger Rodier donne l’impression qu’il sourit en chantant. Upon Velveatur est l'unique album de ce Québécois qui aimait beaucoup les jours de pluie. Un Nick Drake qui aurait pris plaisir à vivre. La densité de l'album est incroyable. Tout en restant dans une veine soft-rock veloutée, il y a à l'intérieur une variété d'esthétiques et de tonalités émotionnelles qui continuent de m'ébahir.

• Sade - Diamond Life - (1984 - Epic)

En se fiant à la première écoute de Diamond Life, on n'aurait pas pu anticiper toutes les suivantes. Ne remontaient d'abord que des atmosphères cheesy de piano-bar d'un autre temps. Cet album situé sur un territoire bien éloigné de ma culture musicale a pourtant ouvert tout un pan de découvertes, de la street soul au jazz narcotique.

• Sara Fuego - Sara Fuego - (2018 - Midi Fish)

Sara Fuego chante son spleen avec une évanescence chromée. Son ambient-trap chantée en français ou en espagnol est confectionnée en Bretagne. Sous leur dehors lo-fi, ces complaintes couleur poussière et néon révèlent des trésors de mélodies et d'écriture. Meilleurs clips du game et punchlines à l'avenant ("j'capterai la 4G pour te raconter des mytho").

• TRjj - Music Compilation: 12 Dances - (2019 - STROOM)

Electro-acoustique en dentelle, obscure et tendre, la musique de ce collectif de Munich déclenche chez moi des sentiments familiers et hallucinés à la fois. Ils brassent ambient, folk trafiqué, chant lointain et kicks alanguis, et imbibent le tout d'une mélancolie terrassante. Dans ce flou, les rythmiques mécaniques évoquent de la musique industrielle qui aurait été dissoute dans du lait. Comme RAP (mais différemment) TRjj combine des squelettes électroniques avec la culture de la musique chantée. Meilleur album de 2019 (n°2).

• Weyes Blood - Titanic Rising - (2019 - Sub Pop)

J'ai voué une vraie obsession pour Weyes Blood pendant plusieurs semaines. L'entendre parler en interview de sa vie, de ses difficultés, des histoires d'amour pourries qui ont nourri ses chansons, me donnait une sensation d'absurdité. Ce n'est pas une personne, c'est une créature. Les banalités de l'existence ne peuvent pas la concerner.

[ciellesprit]

Le lâcher-prise

On est dimanche, déjà la veille je me suis dit « Demain c'est Les Dimanches Philo De Sophie ». Je ne savais pas encore de quoi j'allais parler et encore maintenant à l'écriture de ces lignes, je n'en sais rien ! XD

J'ai mis ma playlist music sur Youtube que j'ai appelée « To my people <3 », et là je vais me poser quelques minutes pour savoir où je vais orienter mon post d'aujourd'hui...

Few minutes later...

En vrai, la semaine a été plutôt de ces semaines riches, de celles où je suis à l'écoute de mes pensées, de mon corps, de mon cœur. Comme je les aime ces semaines là ! Car j'ai l'impression de vivre plusieurs vies en une !

Mardi j'ai profité du festival « Aux heures d'été » de Nantes, aux douves du château des Ducs de Bretagne, un chanteur guitariste s’est produit en live devant des centaines de personnes. Moi et quelques amis étions assis là, à manger une salade composée et à boire du champagne, s’il vous plait madame.

Mercredi j'ai vu une amie chère à mon cœur, nous avons échangé sur nos vies, nos passions communes (développement personnel, manger sain, spiritualité, nos projets respectifs) et j'ai préparé mes vacances chez mon oncle et ma tante qui habitent entre Albi et Toulouse.

Jeudi soir, avec Baptiste mon ami et colocataire, on est allés au Festival de Poupet, découvrir Rezinsky, Eddy de Pretto, Orelsan et Nekfeu. Ambiance de folie ! Et belle surprise avec Orelsan que je ne connaissais que brièvement. Ça m'a donné envie de le suivre de plus près.

Vendredi, premier jour de mes vacances ! Levée vers 12h, quel bonheur de ne se lever que quand on en a marre d'être allongée ! <3 À 20h se déroulait notre événement « Move Your Dreams » n°12. https://www.facebook.com/groups/moveyourdreams/ Une soirée qui s'est prévue à l'instinct, comme à chaque fois, mais je compte changer ça pour être plus à l’aise quand on accueille les personnes intéressées !

Samedi, découverte de la piscine du Petit-Port de Nantes.

Et enfin, aujourd'hui, Dimanche. J'ai commencé avec un ami à faire le VAN (Voyage À Nantes pour les non-initiés. Oui je suis fan de ma ville ! \o/). On est allé voir l'exposition « Mangasia » au Lieu Unique.

Tout ceci, c'est ce qui s'est déroulé en surface. Mais à l'intérieur, que s'est-il passé au final ? Quelle est l'émotion, le sentiment qui m'a le plus touché(e) cette semaine ? Quelle a été mon moment préféré, mon instant favori, capturé avec sagesse et habileté ?

2 choses avant tout.

La première : La vie n'est ni toute blanche ou toute noire. La vie est complexe, si complexe, que parfois on n'a pas le recul nécessaire pour savoir si on prend les bonnes décisions sur le moment. Il faut alors attendre que le temps passe, que la vie suive son cours naturellement, profiter de ce qui se passe de bon et de positif autour de nous et essayer de faire en sorte que nos actions et nos pensées soient toutes deux en accord.

La seconde : « Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien » a dit Socrate. Comme je suis d'accord avec lui aujourd'hui ! Cela veut-il dire que je suis moins d'accord avec cette phrase certains jours ? Je crois bien que oui. :) Mais le dimanche philo de Sophie est aussi fait pour ça. Revenir sur des faits, avec ma pensée, avec philosophie et lâcher-prise, honnêteté et réalité.

Le sentiment qui m'a le plus touché cette semaine : Le lâcher-prise. Cette semaine, j'ai eu cette idée en tête régulièrement, et ça m'a fait du bien de le vivre réellement à l'intérieur de moi. Car c'était plutôt un concept dont j'avais eu vent en m'informant sur le développement personnel en général. Je crois que je n'ai jamais été aussi proche du lâcher-prise que cette semaine. C'est pas mal, vous devriez essayez si ce n'est pas déjà fait ! ;)

Mon moment préféré ? Ce moment au Festival de Poupet où avec des milliers de personnes, j'ai sauté sur place en écoutant Orelsan chanter « Basique ».

Et vous, quelles sont vos réponses à ces questions ?

À dimanche prochain !

[omgmykpopfictionsandstuff]

Why is my heart racing ?

Emma Levine était une femme de caractère. Elle était belle. Elle était sensuelle, talentueuse, chantait aussi bien qu'elle improvisait avec une guitare à la main. Elle avait le flegme de son père et la sensualité de sa marraine, Elaine Winchester. Minseok la regardait en soupirant avant de regarder Chanyeol. Il était le chanceux qui partageait sa vie. Si Minseok avait toujours des sentiments mélangés pour la fille de son dieu, ceux pour Chanyeol étaient la depuis longtemps. Et quand Chanyeol bourré lui avait proposer un trip a trois. Oh il n'avait pas réfléchi. Et voila qu'il était nu dans le lit avec Emma et Chanyeol. Il avaient fait l'amour toute la nuit... Minseok avait découvert les joies de la doubles pénétration et les gémissements délicieux que pouvait créer Emma, ainsi que les soupirs de Chanyeol. Il savait qu'au réveil, il devrait se contenter de cette unique... extraordinaire nuit. Il ouvrit les yeux et découvrit une Emma assise au bout du lit.

« Bonjour Minseok » dit-elle doucement

« Bonjour... » marmonna Minseok

« Bonjour Emma... 'jour hyung.. » souffla Chanyeol

« C'était génial cette nuit. » dit Emma en souriant

« Tu t'en souviens ? » s'étonna Minseok

« Deux bites en moi, ça s'oublie pas. » Dit Emma « Ce serrait dommage de ne garder ça qu'à une seule fois. » dit-elle

« Et tu proposes quoi ? » demanda Minseok

« Relation poly ? » dit-elle en regardant Minseok

« ça veut dire quoi ? » marmonna Chanyeol

« Que je peux embrasser Minseok, et toi, qu'on peut faire l'amour a deux, comme a trois. Toi et moi, Minseok et moi, toi et Minseok » expliqua Emma doucement

« Euh... » Chanyeol se redressa un peu « Mais ... C'est pas un peu ... euh... dangereux ? » marmonna-t-il

« Si on est tous les trois d'accord » dit Emma doucement

« On peut essayer ... » dit Chanyeol en regardant Minseok

« Essayons. » dit Minseok en souriant

« Maintenant, tu as une VRAI raison de nous emmener au showcase de JUMP a Séoul ! » dit Chanyeol

« Tu perds pas le nord toi. » soupira Emma en riant « Bien pour fêter notre couple, je vous emmène au concert de Papa. »

« Yes ! » chantonna Chanyeol

« Attend... vraiment ? » demanda Minseok

« Si j'ai mes deux bisous du matin ! » négocia Emma

Minseok vint embrasser avec passion Emma, alors que Chanyeol se contenta d'un petit bisous papillon. La jeune femme sourit. Ça allait devenir marrant, excitant et ... comment elle allait expliquer çà a Andrew... ?

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Salle de répétitions de la SM, Elrick était assis derrière son piano et regardait la jolie rousse au bout du piano. Il lui souriait avant de se lever en regardant son téléphone pour montrer le message a la rouquine. Elaine Winchester était une des chorégraphes que Zhen avait fait venir de Londres et si sa relation tumultueuse avec Ewan avait toujours été, Elrick lui l'avait même prise comme marraine pour sa fille.

« I knew I couldn't have made her totally normal ! You see I fucked up somewhere, with both ! » dit Elrick en regardant Elaine « But fuck she has good taste in men. I'm a proud dad. »

« They're lovely... She has indeed some fine taste in men. » dit Elaine en souriant « I wish Coleen could learn from her. » dit Elaine doucement

« You had good taste years ago. » dit Elrick en souriant

« Antonio has always been the saver choice. » dit Elaine en souriant « Hoseok is really nice to him you know. » dit Elaine en souriant « He's finally really happy and that's what I like the most. » dit-elle

« When are you... finally find love again ? » demanda Elrick

« Maybe one day ? When Coleen has a boyfriend I can trust ? » demanda Elaine

« That's something we can find. » dit Elrick en riant

« You're ready ? » souffla Elaine quand EXO entra.

« BONJOUR TOUT LE MONDE ! » lança Elrick « Pour un show musical, notre cher Zhen a décider de vous faire faire un spécial stage. La chanson choisie est Monster. »  Elrick se fit craquer le dos alors que Minho, Emma, Elisa, Sofia, Coleen, Malia et Asuka entrèrent. « Elaine et moi on va vous montrer à quoi ça devrait ressembler »

Minho arqua un sourcil, quand Emma lui murmura que son père savait quand-même danser un peu... Elrick et Elaine, montrèrent une danse très sensuelle, Elrick étonnait, même si il avait un sourire énorme pendant toute la danse qui collait pas avec la chanson, ni avec l'émotion. Après la danse Elaine s'inclina et sourit doucement.

« Si les filles sont là c'est pour vous aider, en attendant les autres danseuse. Pour le spécial stage ce seront des danseuses professionnels. Sauf Coleen qui serra présente sur la scène. » expliqua Elaine « Donc les couples du jour Jongdae et Sofia, Suho et Elisa,  Malia et Sehun, Kyungsoo et Asuka, Coleen et Jongin, n'ayant que 7 filles. Emma tu récupères Chanyeol et Minseok. »

« Pas choquant. » dit Emma en souriant

« Je sais bien. » dit Elaine en lui faisant un clin d'oeil.

Emma sourit et alla joyeusement se poster entre Minseok et Chanyeol. C'était si simple au final. Quand son père passa dans son dos.

« Tu l'as dit a ton frère ? » demanda Elrick s'appuyant sur Chanyeol et Xiumin

« Pas du tout.. » marmonna Emma

« Attend encore un peu... Il va péter un plomb. » dit Elrick en soupirant

« Qu'est-ce que t'as fais pour qu'il soit parano a ce point ? » demanda Emma

« I fucked up... ? » Elrick rit doucement « Essayer de rester un minimum discret pour aujourd'hui les jeunes. » dit Elrick en s'en allant.

L'avantage d'avoir Elrick Levine comme père.... C'était son incroyable capacité d'adaptation. Il comprenait et Emma vénérait son père pour ça.

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Sören était assis dans le canapé et regardait Heechul. Il regardait un épisode de Knowing Brothers. Sören vint se coller contre lui et par habitude le coréen l'enlaça. Oh Sveinn l'avait déjà prévenu.  C'était dangereux ce genre de relation. Sören jouait avec le feu. Il le savait, il jouait avec le cœur d'Heechul et il s'en voulait pour ça. Mais Heechul ne le repoussait pas, il ne posait pas de questions. Il était heureux comme ça ? Il ne semblait malheureux mais comme Sveinn le lui avait dit... entre les faux semblants et la réalité, le faussé était parfois digne d'un ravin. Sören ne savait pas ce que son cœur lui dictait. La plaie ouverte par Jungkook saignait toujours et malgré le pansement... ça ne changeait pas. Alors pourquoi ? Pourquoi quand Heechul s'était tourné vers lui, le suédois lui avait capturé les lèvres pour un tendre baiser. Ça n'engageait à rien non ? Ils s'étaient déjà embrasser... ça ne signifiait rien hein ? Alors pourquoi Sören surplombait maintenant Heechul pour l'embrasser encore plus, toujours plus. Et pourquoi les mains d'Heechul partaient sous son t-shirt. Pourquoi il se laissait déshabiller ? Pourquoi il en voulait plus ? Sören vint embrasser le cou d'Heechul et lui mordilla le cou. Entendre son prénom gémit par cet homme, envoya une décharge dans son corps. Il se redressa d'un coup. Se leva, laissant Heechul complètement décoiffé dans le canapé, haletant et le cœur retourné. Puis Sören était de retrour. Sans lunettes. Il souleva Heechul et l'emmena dans sa chambre. Il allongea le coréen dans le lit et vint le surplomber pour le regarder dans les yeux.

« Je sais pas pourquoi... mais j'ai besoin de toi. » souffla Sören

« Peut-être.... non oublie... » souffla Heechul en embrassant Sören.

« Peut-être quoi ? » demanda Sören en coupant le baiser pour regarder Heechul

« Peut-être ... que ... tu m'aimes ... » Heechul secoua la tête « C'est stupide ... oublie ça.»

Sören se redressa et s'agenouilla dans le lit. Il fixa le vide devant lui. « Peut-être ... que ... tu m'aimes ... » .... Peut-être que... Son regard bleu céruléen se posa sur le coréen, assis contre les coussin se mordant la lèvre. Oh merde. Oh putain de merde.

« Jag alskar dig ... » marmonna Sören en souriant

« Mon suédois est bancale... » dit Heechul appeuré.

« Je. T'aime. » dit Sören en le regardant des yeux.

« Ahah bonne blague. » dit Heechul

« Oh je ne plaisante pas. » dit Sören « Et j'espère que tu n'as pas prévu de marcher demander. »

« Quoi ? » s'étonna Heechul

« Parce que je compte bien te le prouver. » dit Sören

Quelques minutes plus tard, Heechul était nu, les jambes écarté dans le lit, avec Sören entre elles. Il le suçait délicieusement, tout en le préparant. Il avait déjà jouit une fois, mais ne semblait pas prêt a s'arrêter de torturé le plus âgé. Quand Sören fut en lui, Heechul soupira d'aise. Il était monstrueux de le faire patienter comme ça, avec un tel engin en lui. Mais Sören le voulait pas bouger.

« Sören bouge... » fit Heechul dans un râle plaintif

« Nei. » dit Sören « Pas sans que tu m'aie dit quelque chose. »

« S'il te plaît... » souffla Heechul

« Nei. » Sören sourit « Toujours pas. »

« Pitié Sören » couina Heechul

« Nei... » Sören se pencha pour murmurer a Heechul en douceur « Dis-moi ce que tu ressens. »

« Oh putain je t'aime, comme j'ai jamais aimer... » cria Heechul frustré.

« Moi aussi. » répondit Sören « Mais c'est pas bien de jurer. »

Le coup de rein assassin du suédois récolta un autre jurons, avant qu'Heechul se noie dans un torrent de plaisir, gémissant le prénom de Sören de bien des manières, criant même son nom quand le suédois heurtait sa prostate. Sören était doué. Trop doué. Il était endurant... TROP ENDURANT.  Pendant presque une heure, le suédois s'amusa a torturé Heechul en roulant des hanches, changeant de vitesse, allant de lui faire l'amour lentement jusqu'à le baiser brutalement. Et c'est avec des coups de reins assassin que le suédois acheva son amant pour le suivre dans une jouissance des plus explosive. Sören ne semblait pas encore crever vu qu'il souleva Heechul pour l'emmener prendre un bain.

Dans le bain Heechul regarda le suédois qui n'était pas encore rentré dans l'eau enlever ses lentilles.

« C'est ça que t'es venu faire ? » demanda Heechul

« Si on d'vait baiser... j'voulais pouvoir te voir » dit Sören en mettant ses lunettes en glissant dans l'eau

« Alors... tu es a moi maintenant ? » demanda Heechul

« Ja. » répondit Sören en soupirant « ça va être marrant d'main. » dit Sören

« Ah ? » demanda Heechul

« Mona, Ash, CL et moi a Knowing Brothers. » dit Sören. 

« Oh merde. » marmonna Heechul

Comment il allait faire ... ?  

[lepavemasque-blog]

Daesh et les cons, ou la politique dela peur

A   tous   ceux   qui   se   la   jouent   prophète apocalyptique: cet article est pour vous.

Je sais que c'est très plaisant de crier à tout va que la fin du monde arrive à grand pas.C'est vrai que c'est facile de dégobiller ce genre   de   bêtise   du   fin   fond   d'une   France meurtrie,    dans    son   poulailler,    en postillonnant   sur   son   ami   aryen   que   «Jamais,   JAMAIS,   ils   nous   auront   »   pour finalement   terminer   en   position   fœtale chaque soir, effrayé rien qu'à l'idée de voir débarquer   un   homme   barbu   dans   sa   cour.C'est facile de regarder le petit maigre d'en face   fraîchement   débarqué   du   calvaire   du Moyen-Orient, et encore plus de pointer du doigt   les   gens   un   peu   trop   bronzés.   Le chemin est vite fait hein? La vie est douce lorsqu'on sait qui est le coupable... La France est devenu le grand théâtre d'une tragédie: La bêtise   humaine.   Le   premier   acte   était   de frapper les "mécréants" innocents, le second de   frapper   les   musulmans   innocents.   Le principe de la tragédie, c'est de connaître la fin avant de comprendre le début. On vous prédit une Grande Guerre, une guerre civile,une   grande   Purge?   dois-je   croire   mon gouvernement,   faut-il   le   changer?   Peut-on faire confiance aux forces de police? l'état d'urgence   me   met-il   vraiment   en   sécurité?Où est le nœud de tout ce problème, où est sa racine?  Est-ce les migrants? Les immigrés déjà présents? Les bombes que l'on envoie sur les civils? La négligence que l'état porte aux   conflits   outre-mer?   N'est-ce   pas,   au final, une malheureuse relation de cause à effet?     Autant     de     question     qui malheureusement n'auront une réponse que lorsque   notre   mémoire   nous   permettra   de regretter nos actes et de comprendre.

C'est oppressant n'est-ce pas, de sentir son pouls   augmenter   rien   qu'à   la   vue   d'un homme faisant des allers-retours, d'avoir les mains moites en constatant qu'il prend des photos, et pire: Avoir la nausée en se rendant compte qu'il est accompagné d'une VALISE.Les sens s'alarment, le danger imminent et la peur   permanente  sont  toujours  ravivés  parles   différents   événements.   Des   enfants écrasés, des hommes décapités, des prêtres égorgés, des femmes en bouillie, des familles décimées,   des   orphelins...   L'horreur   est devenue   notre   quotidien.   Pourtant   on   adonné nos voix aux coupables. La sécurité oui, mais à quel prix? Celle de notre liberté? Si au moins c'était efficace.

2015 fut l'année de la boucherie, une foutue année que je n'étais pas mécontente de clore.Mais ce sont les années qui changent, pas les hommes. Et 2016 perpétue le gâchis, quelle tristesse.   Nous   sommes   tous   obsédés   par comment   vont   se   passer   les   prochaines années, d'ailleurs je soupçonne cette époque anxiogène   d'avoir   un   effet   directe   sur l'évolution: L'homme du futur sera plus pâle vu   qu'il   se   réfugiera   dans   l'ombre,   plus cyphosé naturellement à force de courber la tête, plus petit et plus faible car c'est ce que deviennent les animaux peureux qui ne sont qu'un maillon de la chaine alimentaire, plus sauvage donc avec des ongles comme des griffes.     Mon     métier     imaginaire d'anthropologiste-physionomiste-visionnaire ne  me  laissent  pas   entrevoir   un  futur  très glorieux. Il disait quoi le bon Charb déjà ? «Je préfère vivre debout que mourir à genoux»   ?   Vous   croyez   que   c'est   lui   rendre hommage que de chier dans vos froques et vous taper les uns sur les autres dès qu'il se passe quelque chose ? Quand est-ce que vous allez comprendre que la violence engendre la violence,   et  que  ça   c'est  rentrer  dans  leur jeu ?

Je   ne   suis   pas   exigeante:   Les   armes   ne servent   à   rien   dans   ce   combat,   la discrimination et la haine non plus. Je pense que toute personne douée de sens vous dirait qu'il ne faut pas arrêter de vivre et que ça serait leur donner raison que d'arrêter d'agir en bon occidental. Il faut s'étouffer d'amour,mais d'un autre côté on a tous ces enfoirés qui     se     branleraient     devant     les bombardements, y'en a qui voudraient qu'on envoie de la bombe H, y'en a qui n'ont plus de rêve de paix. On perd notre humanité à mesure  que les massacres  se déroulent,  et c'est le travail de notre génération de limiter la   casse,   on   ne   veut   plus   vivre   avec   les erreurs de nos aînés.

(PS: Désolée de ne pas m'être exprimée plus tôt sur ces attentats. Mais parfois je trouvais que c'était trop tôt, parfois trop tard. Et puis c'est pas facile d'écrire sur un sujet sur lequel tout   le   monde   est   d'accord.   Surtout   qu'à l'origine,   cet   article   n'était   qu'une   pique mesquine envers le rédacteur chef ⠀)

Au fait, voila un truc intéressant : Résonance   médiatique=   Nbr   de   morts  ÷Distance en Km × PIB victimes.

Top 10 des meilleurs choses à faire après un attentat:

1) Si vous êtes graphiste, inventez un logo et un   slogan.   Cela   sera   très   bénéfique   pour vous,   les   charognes.   Les   traders   devraient penser   à   investir   dans   le   domaine   de l'émotion nationale.

2)   allez   boire   un   coup.   Pas   forcément   enterrasse,   mais   ça   détend.   N'arrêtez   pas   de vivre.   Mais   ne   sombrez   pas   dans l’alcoolisme juvénile non plus.

3) Mettre sa photo de profil en bleu blanc rouge,pour éviter d'être fiché S.

4)   Ne PAS taper sur   l’arabe   du   coin.( Surtout valable pour la Corse )

5) Ecrire. L'inspiration vient en même temps que   les   périodes   troubles.   Pondez   nous quelques chefs-d’œuvre, je ne veux pas être de la génération Anna Todd.

6) Eteindre sa télé, parce qu’il y a encore plus charogne que les graphistes.

7)  Réfléchir  à   comment  sauver   le  monde. Arrêter les guerres, stopper la famine, sauver la  banquise,  rendre   les  hommes  meilleurs,tout ça...

8)Faites des cookies! Parce-que c'est très bon pour le moral.

9)   pleurer   un   bon   coup   si   vous   en   avez besoin. C'est un moyen comme un autre pour Relâcher la pression.

10) aller voir ses proches. Et leur dire qu'on les aime..

Mauvaise Plume, Le pavé de Septembre 2016