Tumgik
#loustic
solhrafn · 10 months
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Suis à l’hôpital avec le gamin depuis 5h du mat. Poser un cathéter sur ce loustic fut... compliqué. On va voir si on sort maintenant ou pas. On devait aller chez mon père tantôt. Je pense que c’est mort.
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jojobegood1 · 10 months
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Donne contre bons soins épagneul bleu de Picardie 12 ans - Nord à Nivelle
🇨🇵💘🐕⚠️ URGENTISSIME ADOPTEZ SVP ⚠️ ⚠️
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jules-and-company · 2 years
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je pense pas que ça atteindra une grande audience mais. j’ai créé un discord nicolas le floch (j’ai un pet au casque vous inquiétez pas) et si vous voulez venir mais allez-y mes loustics la porte est grande ouverte
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soeurdelune · 2 years
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hello hello! j'adorerais voir ce que tu ferais de james cusati-moyer! je joue un fashion designer très porté sur les excès, avec sa bouilles, avec des petits problèmes d'anxiété/adhd, mais bon, qu'est ce qu'un artiste si ce n'est un peu de neuroatypie ? si ca t'inspire, hésite vraiment pas! merci!
coucou! ce fc est splendide (un peu surprise qu'il y ai aussi peu de photos de sa bouille!) et j'espère avoir fait honneur à ton loustic, tu trouveras les avatars ici ♡
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lignes2frappe · 2 years
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BOOSKA-P, LE MÉDIA RAP QUI CACHE BIEN SON JEU
Islamisme, indigénisme, communautarisme, antisémitisme... sous couvert de divertissement, « le site de référence de la culture des jeunes urbains » s’emploie à diffuser une idéologie bien précise...
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De la même manière que prendre le rap et la culture rap de haut est un tort (il s’agit désormais de la musique la plus écoutée du monde occidental), les médias rap ne doivent pas être pris à la légère.
Structures amateurs montées de bric et de broc dans le sillage de la démocratisation d’internet au milieu des années 2000, ils constituent aujourd’hui de véritables haut-parleurs auprès d’un public en rupture avec les canaux traditionnels – celui pour qui chaînes de télévision et supports papiers relèvent de l’Antiquité.
Si l’on prend le plus influent d’entre eux, Booska-P (du nom de Buscapé, l’apprenti journaliste héros du film brésilien culte La Cité de Dieu sorti en 2002), l’histoire n’est pas sans charme. En 2005, trois potes originaires de Courcouronnes dans le 91, Fif Tobossi, Alexis Nouailles et Amadou Ba, se mettent en tête d’aller filmer les rappeurs de leur quartier caméra au poing, « façon Michael Mann ». Petit exploit dans un marché du rap français frappé de plein fouet par la crise, nos trois loustics élaborent un modèle économique viable grâce au sponsoring officieux de leur site internet par les maisons de disques (pour assurer leur promo, les artistes sont gentiment incités à acheter de l’habillage marketing). Dix années passent, le nom Booska-P se fait incontournable dans le microcosme, tandis le contenu s’étend au cinéma, au sport et à la mode.
Advient alors « l’ère du streaming ». Second âge d’or du rap français (le premier datant de la période 1995-1998, celle-là même chérie par ces quarantenaires en survêt’ prompts à vous bassiner d’un « le rap c’était mieux avant »), elle s’accompagne cette fois d’un raz-de-marée commercial. Entre les classements des ventes qui privilégient la musique écoutée à la musique achetée et l’explosion des réseaux sociaux, les annonceurs se précipitent sur ce marché nouveau. Solidement positionné, Booska-P profite un maximum de cet afflux de liquidités via des partenariats prestigieux (Disney, Nike, Apple, Netflix...).
Petit poisson devenu gros, Booska-P se targue ainsi de chiffres d’audience qui concurrencent droit dans les yeux les cadors de l’infotainment Brut ou Konbini : plus de 2 millions d’abonnés sur YouTube et Instagram, le million dans le viseur sur X et TikTok, des pics d’audience à près 4 millions de visiteurs uniques mensuels sur le site...
Point d’orgue de cette success story, la tenue le 25 avril dernier de la fastueuse cérémonie des Flammes au théâtre du Châtelet. Décalque des Victoires de la musique appliquée aux « cultures populaires », cette seconde édition organisée de concert avec l’agence Yard a convaincu. Moins balbutiante que l’année précédente, la cérémonie a réussi à alterner remises de prix pas trop longuettes et prestations scéniques tantôt léchées (Shay, Luidji...), tantôt survoltées (La Fouine, Maureen...), le tout entrecoupé des apparitions du who’s who du rap français.
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Reste que pour qui s’est astreint les trois heures de spectacle proposées, on n’y a pas parlé uniquement de musique, ni même de « culture » – une expression piquée au grand frère américain à Jay-Z répétée en boucle tout au long de la soirée qui assimile la culture rap/urbaine à toute forme de culture (?!).
Loin de là.
C’est en effet dès les premières minutes l’humoriste France Inter Waly Dia qui ouvre les débats avec un discours mêlant piques convenues aux politiciens, soutien à Black M (outé en 2016 pour avoir traité la France de « pays de kouffars ») et soutien à Diam’s (voilée de la tête aux pieds à depuis une dizaine d’années). Ce sont les « salam alaykum » et les dédicaces au Congo qui rythment les prises de parole. C’est Médine qui interprète avec volume un morceau hommage à Gaza. C’est le rappeur Zamdame, récompensé pour son « engagement social », qui fait applaudir l’association d’aide aux passeurs SOS Méditerranée, avant d’appeler à « continuer de soutenir l’immigration ». C’est enfin Assa Traoré qui s’intronise pasionaria « de l’égalité, de la dignité, de la justice » sous les vivats de la salle, appuyée dans sa tirade par la militante pro hijab Sara El Atar qui assène sans une once d’ironie : « Nous sommes la France d’hier, d’aujourd’hui et de demain ».
De telles déclarations ne tombent évidemment pas du ciel pour qui connaît le contenu de Booska-P. Beaucoup plus orienté qu’il se prétend, le média mène, plus ou moins consciemment, avec plus ou moins d’habileté, un combat métapolitique.
Trop souvent passé sous le radar (par ignorance, par complaisance, par snobisme...), ce militantisme larvé mérite d’être percé au grand jour. D’une part, parce qu’il en révèle beaucoup sur les aspirations d’une certaine France, et de l’autre, parce que son influence concurrence celle des éditorialistes de l’ancien monde.
L’égérie Assa Traoré
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Notez que bien avant les Flammes, notre Marianne de la voyoucratie avait déjà son rond de serviette dans les colonnes de Booska-P. Que ce soit « pour lutter contre le racisme » au côté de Christian Louboutin, ou pour refourguer des t-shirts Stella McCartney dont les bénéfices ont été reversés au comité La vérité pour Adama (« une très belle initiative » soulignait alors toute sourire la présentatrice Sarah), elle avait droit à sa dépêche.
En juin 2022, le média lui a même offert une tribune vidéo de 40 minutes où, la syntaxe poussive, elle compare sa famille à « La Famille formidable » (du nom de cette série neuneu diffusée sur TF1 dans les années 90) et nous apprend que son frère Adama était une personne « timide, gentille et souriante ».
Un portrait à mille lieux de celui constaté par les autorités (pour rappel le casier judiciaire d’Adama Traoré mentionne vols, viol, violences, recel, outrages, extorsions, conduite sans permis, menaces de mort...), mais qu’importe, puisque des « experts charlatans » aux juges, quiconque impliqué dans la mort de son frère est « raciste ».
Présentée comme « une figure de la lutte contre le racisme et les violences policières » par le journaliste qui conduit l’entretien, Assa Traoré va jusqu’à clamer, sans subir la moindre contradiction, qu’en France « on peut tuer un homme noir et être récompensé ».
Plus encore que cette rengaine anti-police indissociable du rap (en 2020, Booska-P s’était essayé sans grand succès à lancer une plateforme dédiée aux violences policières, Sur Écoute), c’est toute cette rhétorique victimaire qui s’infiltre dans les contenus.
Un énième scandale éclate dans le rap ? Le groupe Sniper qui veut « niquer la France », Orelsan qui souhaite à son ex de « tomber enceinte pour perdre son enfant » sur Sale Pute, Gim’s qui refuse qu’on lui souhaite un joyeux Noël... plutôt que d’esquisser un début d’autocritique, les méchants médias et cette bonne vieille extrême droite arrivent à la rescousse. Que ce soit dans les émissions Rap vs Politique ou Rap vs Extrême droite, ça marche à tous les coups.
Et tant pis si ladite extrême droite n’est JAMAIS définie (tout juste apprend-on au détour d’une conversation qu’elle commence à Nicolas Sarkozy et Rachida Dati), ce « nous contre eux » tourne en boucle.
Les jeunes des quartiers sont absents de Roland Garros ? La faute au manque d’ouverture du tennis envers les personnes « racisées ». Les jeunes des quartiers se font discrets au sein des manifestations contre la réforme des retraites ? La faute à la police. Les festivals ne sont pas assez inclusifs ? La faute « aux artistes qui ne font pas de la musique pour les quartiers ». Etc.
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Ce gloubi-boulga indigéniste se manifeste de manière éclatante dans l’interview d’Emmanuel Macron accordé deux jours avant le second tour des élections présidentielles de 2022. Sollicité par le camp du président/candidat, si Booska-P a essuyé quantité de critiques pour s’être « vendu » à l’establishment (l’intention était de draguer sans finesse « les jeunes des quartiers »), en acceptant les thèmes de l’entretien et le vocabulaire qui va avec, Macron n’en est pas sorti grandi.
Déjà, parce que lorsque sont évoqués « les violences policières » ou Adama Traoré, il ne moufte pas. Comme si l’État était n’était pas dans sa prérogative d’exercer la violence légitime, comme si l’ange Adama Traoré était un nouveau Malik Oussekine.
Ensuite, parce que débattre du concept fumeux d’islamophobie n’est jamais neutre. C’est se faire admonester sur la dissolution du CCIF (ce collectif faux-nez des Frères musulmans), ou se voir reprocher d’avoir « blessé » la communauté musulmane pour avoir simplement déclaré que « l’islam vivait une crise » (?!). C’est aussi acter « la stigmatisation des femmes voilées » ou reconnaître que « les gens qui utilisent l’islam pour sortir de République » ne sont qu’une sempiternelle « extrême minorité ».
Hasard qui n’en est pas un, cette stratégie de défense de l’islam couplé au recours quasi-systématique à l’accusation d’islamophobie occupe une place prépondérante au sein de la ligne éditoriale de Booska-P.
Islamiser, islamiser, islamiser
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Pour qui douterait encore de la réalité d’un grand remplacement sur le sol français, le dossier Ramadan : le rap français en pause publié en avril 2023 se lit comme une implacable démonstration. Est en effet détaillé au plus premier des degrés « la pause collective » que s’octroie l’industrie du rap durant ce « mois sacré ». Les sorties d’albums se raréfient, les studios d’enregistrement sont désertés, l’activité des journalistes ralentit, et plus généralement, « le public consomme moins de musique ».
Et si vous vous choquez qu’un pan de la société ait depuis dix ans bazardé la première quinzaine d’août et les vacances Noël pour vivre à l’heure islamique (en 2014, un papier similaire dressait un constat similaire), sachez que « ce n’est un sujet pour personne » dixit Narjes Bahhar, cadre chez Deezer, « c’est un moment qui fait partie de nos vies. »
« C’est une dynamique commune, acceptée et normale. Énormément d’artistes et d’auditeurs sont musulmans, l’industrie répond aux attentes de ses acteurs » renchérit presque benoîtement Tarik Chakor, maître de conférence à Aix-Marseille Université, comme pour expliquer noir sur blanc l’influence de la démographie sur les mœurs.
L’article ne s’arrête cependant pas là. Sur un ton qui flirte avec le prosélytisme (le Ramadan y est associé à la « sagesse », à la « spiritualité », à « l’introspection »...) est légitimé l’air de rien le débat sur le caractère « halal » (licite) de la musique. Différents intervenants nous apprennent que « se concentrer sur la musique et son actualité pendant le Ramadan ne paraît pas cohérent », qu’il est « toujours plus agréable pour ceux qui sont dans cette pratique religieuse d’écouter de la musique hors Ramadan », que « dans un coin de la tête l’on sait qu’il est préférable d’avoir une entière disposition pour la religion ». Ou comment mettre sur pied d’égalité une activité aussi anodine que d’écouter de la musique et le fait de ne pas écouter de la musique pour motif religieux.
Cette banalisation du rigorisme est toutefois matinée de ce qu’il faut de zigzags pour noyer le poisson. Si pendant longtemps Booska-P a normalisé le port du voile via des publications d’apparence anodine sur les réseaux sociaux (une femme voilée qui danse dans sa cuisine, une petite fille qui joue au basket...), les écrits ont ensuite pris la relève.
Outre le classique portrait flatteur d’une personnalité qui a fait de sa foi islamique une marque de fabrique (genre l’inénarrable Médine, objet d’un long format intitulé Comment Médine est devenu un rappeur cool ?), deux axes sont privilégiés.
Le premier consiste à généraliser l’accusation de blasphème en relayant des polémiques qui n’en sont pas pour l’entièreté des non-musulmans. En 2020, Kanye West est par exemple pointé du doigt pour avoir « manqué de respect envers l’islam » en ayant eu le toupet de « s’attaquer à des croyances qui ne sont pas les siennes » – il avait alors baptisé deux de ses paires de chaussures aux noms des archanges Israfil et Asriel. Idem pour Rihanna quelques mois plus tard, quand il est reporté dans la news Rihanna choque la communauté musulmane avec son défilé de lingerie (et sous-titrée Rihanna, le droit au blasphème ?) que « sa marque de lingerie Fenty a suscité un tollé, pour avoir joué une chanson intégrant un hadith ».
Le second, plus pernicieux, consiste à utiliser le sport comme vecteur d’islamisation. Coïncidence qui n’en est peut-être pas une, la technique n’est pas sans rappeler l’agenda des Frères musulmans. En vrac, cela donne un article qui se désole de l’interdiction du port du hijab aux Jeux olympiques (« un nouvel embargo pour les femmes voilées »), un article qui salue l’instauration de pauses pendant le Ramadan dans le football anglais (« des actions trop rares qui méritent d’être saluées », là où la méchante Fédération de Foot Française s’obstine à ne pas céder), un article qui célèbre le repas de rupture du jeune (« l’iftar » dans le texte, parce que bon, autant islamiser le vocabulaire aussi) offert par le club de Chelsea à ses supporters (« une superbe initiative »).
Zénith de ce progressisme à la sauce mahométane, Booska-P promeut « le tapis de prière pour randonneurs Adidas » (image ci-dessus), afin que « tout le monde [puisse] se sentir autorisé à sortir et à profiter de la nature » (!?).
La Palestine, mère de toutes les causes
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Ô surprise, cet islamisme rampant chemine naturellement du côté de Gaza. Tenant d’une ligne pro-palestinienne assumée (et tant pis si le sujet n’a qu’un très lointain rapport avec le rap), Booska-P multiplie appels à la paix et condamnations des violences... non sans distiller en parallèle son lot d’informations borgnes.
Deux jours après le raid meurtrier du Hamas en terres israéliennes, le 9 octobre 2023, Jalal Kahlioui, rédacteur en chef (lire l'encadré plus bas) prend la plume pour signer Que se passe-t-il à Gaza ?. Selon lui, cette « opération violente à l’origine de 700 morts israéliens » (le nombre de victimes frôle en réalité les 1 200) constitue « une réponse à la politique d’extrême droite menée par Israël ». Le Hamas y est présenté comme des Jean Moulin en keffiehs un « groupe armé », auteur d’une « l’attaque militaire ». Le mot terroriste n’apparait nulle part dans la tribune. La volonté du Hamas d’éradiquer Israël n’est jamais évoquée.
Le décor est posé.
Un mois et demi plus tard, Booska-P reprend au Hamas le très discutable chiffre de 13 000 Palestiniens tués depuis le début du conflit dans Le Qatar va reverser ses gains de la coupe d’Asie à la Palestine (oui, un article qui fait la promo du Qatar...). En février, rebelote, Booska-P reprend à Libération (les grands esprits se rencontrent) le chiffre de 30 000 morts à Gaza... alors que Libération cite le Hamas comme source.
Qu’importe le refus du Hamas de libérer les otages, qu'importe son utilisation des femmes et des enfants comme boucliers humains, qu'importe son sabotage de l’aide humanitaire, qu'importe sa rupture du cessez-le-feu... son narratif fait foi à longueur de publications – antienne sur le « génocide » inclus.
Il est d’ailleurs complaisamment relayé sitôt qu’une personnalité prend la parole sur le sujet (PNL qui dénonce une « extermination » en cours, Virgine Efira et Izïa Higelin qui signent une pétition mettant sur le même plan antisémitisme et islamisme, Baïssangour 'Baki' Chamsoudinov frappé d’amnésie au sujet des otages...), quand bien même elle était auparavant inexistante sur le média (typiquement, la chanteuse américaine Summer Walker, une seule mention dans le moteur de recherche, qui se voit d’un coup d’un seul dédiée un article entier suite à un post Instagram de soutien à la Palestine). À l’inverse, si un rappeur de premier plan comme Kodak Black exprime sa solidarité envers Israël, silence radio.
Dans ce contexte, le partage sur X d’un « poème » récité par la très LFI Rima Hassan lors d’un concert de soutien à la cause palestinienne organisé par le label Houma Sweet Houma (sic) n’étonne guère.
L’antisémitisme n’est pas une ligne rouge
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Pente glissante toujours, et sujet qui n’est peut-être pas sans rapport avec le communautarisme affiché, Booska-P s’accommode particulièrement bien de certaines outrances à répétition de certains rappeurs.
C’est par exemple Médine (encore lui), qui, en août 2023, s’était fendu d’un jeu de mots douteux sur Twitter à l’égard de l'essayiste Rachel Khan, juive et petite-fille de déporté, en la traitant de « resKHANpée ». Le tollé provoqué lui avait valu un édito volant à sa rescousse, Médine, le harcèlement politique infini. Comme à l’accoutumée, les faits ne sont vaguement exposés (le tweet litigieux n’est pas mentionné), tandis que « l’extrême droite » et « la machine médiaco-politique » jouent les mauvais rôles. Et c’est comme ça « qu’une simple accusation fait foi de [son] antisémitisme supposé ». Présenté sans rire comme le héraut de « la liberté artistique contre l’obscurantisme politique », si Médine a un tort, c’est « d’user de sa liberté artistique sans concessions pour dénoncer l’islamophobie ». Et ce plaidoyer vibrant de se conclure par un « Souvent accusé, jamais Khancel » de haute volée.
Médine n’est toutefois que de la petite bière comparé à Kanye West. Auteur d’un nombre incalculable de sorties antisémites, en sus de ses diatribes sur le pouvoir des Juifs dans les médias, les banques et la politique, en décembre 2022, il déclarait haut et fort « aimer Hitler » et « adorer les nazis » , non sans s’insurger que ces derniers soient « insultés en permanence ».
Paria du show-business, lâché par ses sponsors (Adidas, Gap, Balenciaga...), si Kanye West s’est depuis excusé (pour ensuite réitérer ses propos, puis s’excuser à nouveau sans grande conviction), Booska-P continue néanmoins de couvrir abondamment son actualité. Que ce soit sur le site ou sur Instagram, en 2024, on y parle des chiffres de ventes de son dernier album, de la musique de sa fille, de sa tenue Décathlon... Tout juste est-il fait mention avec beaucoup de précautions « d’anciennes polémiques suite à des prises de position sur des sujets de société ». Une réaction franchement tiède venant d’un média qui se gargarise d'être en pointe dans la lutte contre les discriminations.
Vient enfin le cas Freeze Corleone. Au fil de sa discographie, Issa Lorenzo Diakhaté de son vrai nom, s’est fait une spécialité de ressasser la vulgate antisémite.
Petit florilège : « Tous les jours fuck Israël comme si j’habite Gaza » (3 Planètes), « Négro dans l’ombre on complote comme les Bilderberg » (16 Pains), « Fuck un Rothschild, fuck un Rockefeller, moi j’arrive déter’ comme Adolf dans les années 30 » (Bâton rouge), « J’ai les techniques de propagande de Goebbels » (T.H.C.), « Tout pour la famille pour que mes enfants vivent comme des rentiers juifs » (669), « Tous les jours R.A.F. de la Shoah » (S/O Congo), « Je t’ai déjà dit, dans le rap y a v’la de Cohen » (Sacrifice de Masse Part. 2), « J’suis à Dakar t’es dans ton centre à Sion » (Hors ligne)…
Aucune place à l’ambiguïté donc, sauf chez Booska-P, qui, en septembre 2020, lui consacre un long format admettant, certes que « les accusations d’antisémitisme paraissent inévitables » (sans pour autant qualifier ses propos d’antisémites), mais qui tente de plaider l’incompréhension dans une langue édulcorée au possible. Victime d’un « boycott de la Fnac », cible de « polémiques interminables », « victime de son succès », Freeze Corleone aurait le tort de s’exprimer « dans une formulation volontairement cryptique ». En gros, « le flou entre le fond de sa pensée et la simple provocation » empêcherait toute condamnation ferme. Un exercice de contorsionniste digne de l’or olympique.
Quatre ans plus tard, rien n’a changé. Freeze Corleone est plus présent que jamais sur Booska-P : entre mai 2023, mois de l’annonce de la sortie de son second album L’attaque des clones, et mai 2024, pas moins de 22 publications lui ont été dédiées !
Encore une fois, tant de mansuétude interroge.
La difficile convergence des luttes
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Piche, « drag queen avec une perruque blonde qui fait des clips dans des chichas », en interview en mai dernier.
Air du temps oblige pour tout ce que la gauche compte de grands naïfs et de vrais cyniques, Booska-P a pris le train en marche du néo-féminisme. Longtemps conciliant avec la culture du viol (des paroles comme « Te déshabille pas, je vais te violer » de Jul ou « Viens chez moi, GHB dans ton reuvé » de Booba n’ont jamais suscité l’émoi), le média se pique désormais de pointer du doigt les scandales sexuels qui rythment l’actualité (Roman Polanski, Harvey Weinstein, le Dalaï-lama, Pierre Ménès...). Ce grand écart entre Gaza et #MeToo épargne néanmoins ces messieurs les rappeurs.
Ultra exposé sur le site et la chaîne YouTube au moment de sa tonitruante ascension, Moha La Squale disparaît des écrans quand surgissent en septembre 2020 des accusations de VSS. Malgré les révélations qui se sont succédées et sa spectaculaire mise en examen en juin 2021 (pour violences sur conjoint, agression sexuelle, menaces de mort et séquestrations), plutôt que de prendre le problème à bras-le-corps, Booska-P couvre la séquence du bout des doigts avec quatre petites news en trois ans.
Idem en février 2023, lorsque Tayc défraye la chronique en chantant le viol conjugal sur Quand tu dors (« Pourquoi te le dire ? Pourquoi prévenir ? Ça n’te demandera aucun effort. T’es tellement belle quand tu dors. »). Booska-P ignore tout bonnement la polémique. Ce mutisme rend d’autant plus perplexe que lorsqu’il s’agissait en 2019 de promouvoir son morceau Aloviou condamnant les violences conjugales, Tayc avait été mis en avant.
Plus dérangeant, la condamnation de Rk en novembre 2021 à six mois de prison avec sursis pour violences conjugales (il avait frappé sa campagne au visage) est non seulement passée sous silence, mais un an plus tard, en décembre 2022, ce « rappeur émérite, jeune et ambitieux » est invité en grandes pompes pour poser un freestyle intitulé le plus sérieusement du monde... Booska Respect.
Booska-P, bientôt la fin du film ?
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Secret jalousement gardé, mais secret qui n’en est pas un (l’information est en accès libre sur le net), depuis le mois de mars dernier, Booska-P est sous le coup d’une procédure de redressement judiciaire – ce dont AUCUN média rap n’ose faire état. La direction a été débarquée, un mandataire judiciaire gère les finances.
Chiffrée à un peu plus d’1,8 millions d’euros, la première cérémonie des Flammes avait engendré l’année dernière une vague de licenciements (et quelques procédures aux Prud’hommes). « Encore plus chère », la seconde cérémonie a définitivement plombé les comptes.
Cette folie des grandeurs n’explique cependant pas tout.
Si les audiences sont en berne (le compteur de vues exhibé fièrement sur le site a disparu, les vidéos YouTube peinent à dépasser les 100 000 vues là où auparavant elles engrangeaient des millions...), peut-être est-ce parce qu’existe-t-il encore au pays de Voltaire et Descartes une sincère réticence d’une partie du public rap à l’égard des dérives évoquées ? Peut-être que, malgré son jeune âge, cette partie du public est plus lucide qu’on ne le croit ?
Dans le combat culturel permanent qui se mène en France, peut-être est-ce un signe qu’il faut voir le verre à moitié plein ?
Encart 1 : Y avait-il trop de Noirs à la cérémonie des Flammes ?
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Aussi absurde que cela puisse paraître, c’est l’une des critiques les plus virulentes qui a été adressée à l’édition 2023. Dans l’émission de débats Dis les termes #30 qui revient sur cette polémique, est ainsi évoqué « le manque de représentation de la communauté maghrébine coté artistes ». S’ensuit un échange lunaire où, autour d’une table où pas un seul Blanc n’est présent, le directeur général de Booska-P (Amadou Ba, à gauche sur la photo), se défend tant bien que mal d'avoir « stigmatisé les reubeus ».
Compter les Noirs, compter les Arabes, compter les Blancs... voilà un bien bel aperçu que nous réserve ce communautarisme en marche.
Encart 2 : « Sur Booska-P, tu n’écris pas ce que tu veux »
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Aurélien a travaillé 8 ans et demi comme journaliste chez Booska-P, de janvier 2015 à juin 2023. En détaché, mais en contact quasi quotidien avec la hiérarchie, il est l’auteur « des deux tiers » des longs formats publiés sur le site durant ce laps de temps.
« Il faut savoir que lorsque tu écris pour Booska-P, tu sais d’entrée de jeu qu’il existe d’énormes tabous. Le média a toujours eu la réputation d’être le robinet à promotion des maisons de disques. Il n’est donc pas question de se permettre la moindre critique sur le rap français. Il faut aussi veiller à ne pas se montrer trop enthousiaste ‘par égard‘ pour les autres artistes – comme la fois où j’avais écrit un papier retraçant la carrière de Booba qui avait été caviardé de A à Z pour ne pas froisser Kaarris invité une semaine plus tôt. » 
« Au-delà de ces bisbilles, ce qui est plus dérangeant avec ce copinage, c’est que certains sujets sérieux sont volontairement passés à la trappe comme les menaces de mort de Sneazzy à l’encontre de Pascal Praud, le procès pour homicide de MHD ou les élucubrations ‘antisionistes’ de Sadek. Ce sont aussi des articles jamais sortis sur la condamnation du réalisateur Ladj Ly pour complicité d’enlèvement et séquestration, sur Koba La D qui se félicitait qu’un père ait tué de son fils homosexuel 14 ans, sur l’antisémitisme de Freeze Corleone, sur les paroles les plus misogynes du rap...»
« À chaque fois, le seul et unique motif invoqué est ‘C’est ‘touchy’. Zéro débat. Tout semble aller de soi. L’autocensure joue à bloc. »
« En parallèle, au moindre coup sifflet sur les réseaux sociaux, la publication saute. Ça m’est arrivé à plusieurs reprises, comme avec Rihanna que j’avais qualifié de ‘mante religieuse’, le mot avait choqué une twittas féministe, ou d’un article sur l’histoire du ‘n-word’ aux États-Unis, jugé raciste par des comptes anonymes. »
« Bref, même si je m’en tirais en rédigeant essentiellement sur le rap US et le cinéma, pour le reste, Booska-P tient plus du publireportage que du journalisme. »
Encart 3 : Jalal Kahlioui, le Iznogoud de Booska-P ?
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Instigateur d’une ligne éditoriale beaucoup plus sociétale depuis sa prise de fonction en tant que rédacteur en chef, Jalal Kahlioui n’est pas votre auditeur de rap moyen – d’ailleurs, aux dires de certains de ses anciens collègues, c'est à se demander s’il écoute du rap.
Après avoir débuté sa carrière en 2016 chez Canal+ au sein de Clique TV, il enchaîne avec le média préféré des Frères Musulmans, AJ +, la branche française d’Al Jazeera. Il est ensuite nommé rédacteur en chef du Bondy Blog en septembre 2020, avant de débarquer sur Booska-P en février 2023.
Depuis, comme partout où il est passé, il s’adonne sans relâche à ses sujets de prédilection : le hijab, Adama Traoré, « l’islamophobie d’État » et la « stigmatisation » des jeunes de quartier.
Défenseur infatigable de son compère Taha Bouhafs sur les réseaux sociaux (militant décolonial condamné en octobre 2022 pour injure raciste), copain avec Nassira El Moaddem (celle-là même qui traitait récemment la France de « pays de racistes dégénérés »), là où précédemment Booska-P ânonnait un discours ambiant, Jalal Kahlioui fait office de petit idéologue.
Un idéologue pour qui, « l’extrême droite » et la Palestine font office de seules boussoles, mais un idéologue quand même.
Encart 4 : Quand Rohff loue le sanguinaire Ramzan Kadyrov
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Le 24 février 2022, l’armée russe envahit l’Ukraine. Le 2 novembre 2022, Booska-P dévoile un freestyle de Rohff tourné en exclusivité, Masterclass. En verve, le rappeur ouvre les hostilités avec la ligne « Te trompe pas d'ennemi, te trompe pas d'ennemi », avant d’enchaîner sûr de lui « J'ai la poigne de Poutine, moudjahidine comme Kadyrov ».
Pour rappel, le dirigeant tchétchène est connu pour commanditer assassinats et tortures à l’encontre de ses opposants politiques. Tenant d’un islam radical, il s’emploie également à persécuter du mieux qu’il peut les homosexuels, tout en pourfendant les droits des femmes au nom d’Allah. Pas de quoi déconcerter Rohff, musulman revendiqué, qui se fait ici l’admirateur de tant de principe et de virilité.
Roi de la casserole dans le rap, il est vrai que ce dernier n’est pas à une incartade près, lui qui bénéficie depuis toujours d’un totem d’immunité dans le milieu. Diagnostiqué en 2016 « d’un trouble de personnalité mixte, paranoïaque et de type limite psychopathique » par une expertise psychiatrique judiciaire, Rohff a notamment menacé son frère avec une arme à feu, été accusé de violence conjugale de la part de deux de ses ex-compagnes, ou encore été condamné à cinq ans de prison pour violence aggravée (le tristement célèbre passage à tabac en bande d’un vendeur de vêtements employé par son rival Booba).
On a les modèles que l’on mérite.
Enquête signée Jules Laurans publiée dans le trimestriel Frontières (ex-Livre Noir) le 19 juillet 2024.
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Après Macron, Philippe, sort du bois !
Vous voyez qui c’est Philippe ? vous vous rappelez, celui qui a quitté “sa famille politique LR” pour aller profiter de l’aire @macron. En 2017, aussitôt élu, ce dernier débauche trois loustics aussi ambitieux les uns que les autres pour leur coller trois ministères clés. Philippe , barbu à l’époque, chevelure noire , look ENA, haut fonctionnaire, hérite des clés de Matignon. Il y reste…
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lonesomemao · 3 months
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PROJECTION PRIVEE
Affaire Rachida Dati
Pour corruption
Et lobbyisme
Avec Carlos Ghosn
Il avait besoin d'elle
The World Stick
Lui peur de la voix rauque
L'Amérique
Et puis l'Ange un loustic
Jeudi 20 juin 2024
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ambipolis · 7 months
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Dimanche 10 mars 2024
Les illusions retrouvées de Franz-Olivier Giesbert ? 
Le dimanche 17 décembre 2023 est paru un article de Ayrton Morice Kerneven dans Le Journal du Dimanche intitulé Les illusions retrouvées que je vous recommande de lire. Il est consacré aux trois ouvrages de Franz-Olivier Giesbert sur l’histoire intime de la Vème République. 
Je citerai certains passages emblématiques de cet ouvrage avant dans plusieurs semaines de mettre en lumière des portraits, des formules, des souvenirs, des réflexions qui éclairent notre relation au passé, à l’histoire, à notre nation, à notre civilisation.
« Un spectacle qui mêle anecdotique et débat de fond, mauvaise foi et objection raisonnée… Provoquant enthousiasme et exaspération Franz-Olivier Giesbert fait partie de ces êtres qui suscitent des sentiments mêlés… Sagacité de vieux sage... Acrobate de la presse… Il y a bien chez Franz-Olivier Giesbert un côté fermier de terre grasse, maquignon de province… Génial ébéniste de soi-même... Dans l’ascension de ce drôle de loustic, il y a un nœud : la transgression, la provoc... Une intuition presque animale sur les êtres… Le pouvoir il se vautre dedans pour mieux l’examiner. »
Il aurait déclaré, ce qu’il nie : « Je baise avec le pouvoir. » Il reconnait : « Avec François Mitterrand, j’ai dépassé les limites. »
Je reviendrai sur ce qu’il a écrit sur ceux qu’il qualifie « les sept chevaliers du déclin », à savoir Mitterrand, Chirac, Balladur, Jospin, Sarkozy, Hollande et Macron.
Jean-Loup ARNAUD *
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aucoeurdesmamans · 1 year
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Pourquoi j’ai décidé de créer ce blog ?
Bonjour à toutes (et peut-être « tous » aussi qui sait ?) Je m’appelle Marie-Ange, j’ai 34 ans en cette année 2023. Je suis mariée et j’ai 3 adorables loustics : ma grande fille d’amour a 6 ans, mon deuxième loulou a 3 ans et ma petite dernière 18 mois tout juste. A vrai dire je suis un peu émue d’écrire ces premiers mots sur ce clavier d’ordinateur, chez moi, car je sens que c’est le début de…
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allerplusloin · 1 year
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10 jours avec les enfants. Non stop. Du matin au soir. J’ai géré 10 journées du matin au coucher seule avec mes trois loustics. Je suis épuisée. Mais fière. J’ai réussi. J’ai profité ! Je ne me suis pas (trop) énervée. On a fait de chouettes activités: lavoir et achat de surprises au Kruitvat le premier jour, repos à la maison le jeudi, marché le vendredi, samedi chez mamy, dimanche bulles sous la pluie, lundi IKEA, mardi tour à la Grand-Place et au Wolf (la maison de la littérature jeunesse - gros coup de cœur!), mercredi parc Georges Henri et jeudi chez tata Sara. Et vendredi Buji Festival! Les enfants s’y sont super bien amusés!
Je suis en route pour le deuxième jour du festival. Ce petit trajet, seule dans le métro, me fait un bien fou !!!
Je parviens de plus en plus à lâcher prise. A vivre un peu plus dans l’instant présent et moins dans l’anticipation. Et ça fait toute la différence.
Je suis curieuse de voir ce que la suite de la journée me réserve…
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Bonjour et bienvenue !
Moi c’est Stéphanie, alias « mamaman.etseschveuxblancs » sur Instagram.
J’ai eu envie de créer un autre format, un journal de bord, pour vous partager plus en détails 2 de nos passes-temps favoris : la cuisine et nos vadrouilles.
Mais commençons par le commencement : pour celleux qui ne nous connaissent pas encore, une petite présentation s’impose.
Nous sommes une famille recomposée de 4 Loustics :
Mademoiselle louloute et Monsieur loulou, tous les deux 10 ans, issue d’une première union.
Big Loulou, ma moitié d’orange, où un coup de cœur de 2 collégiens qui se sont perdus de vue, retrouvés deux décennies plus tard…
Et moi, votre serviteuse (il paraît que ça se dit alors bon !) since 42 ans.
On aime bien manger ; que ce soit en faisant nos recettes à la maison ou au resto !
Et partir à la découverte de nouveaux lieux et activités aussi souvent que possible de la région parisienne à la Charente-Maritime, en passant par notre région d’adoption le Centre Val de Loire, et en poussant même jusqu’au Portugal !
Donc pour résumer, pour suivre nos aventures, direction Insta et pour des « articles » plus détaillés en rapport avec la cuisine et les voyages / sorties, c’est par ici !
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lalignedujour · 1 year
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-Et on retrouve Jacques Parpaing qui nous présente son nouvel album. Jacques, racontez-nous un peu, d’où vous vient la force de proposer ce 36ème album solo.
-Dans cet album, on peut dire que je chante mes… fêlures, mes… blessures, mes… brûlures, mes… écorchures, mes… éraflures, mes… égratignures, mes… piqûres de… moustique, de… loustic, de… thermostatique, de…
-Oui, et c’est un album que vous avez écrit intégralement en prison, suite, on le rappelle, au braquage en bande organisée du Géant Casino.
-Ah non, non, c’était pas sous l’emprise de stupéfiants.
-Je n’ai pas mentionné que c’était sous l’emprise de stupéfiants.
-Ah pardon. Non, par contre, c’était pas moi.
-Beh… si, c’était vous, vous avez même produit un documentaire-reconstitution.
-Oui, bon, j’avoue.
-Jacques Parpaing, on le rappelle, c’est 75 ans de carrière. Et on a la chance de vous écouter en live aujourd’hui. Jacques Parpaing.
Wow dans la nuit noire wow
Je roule pleins phares wow
Le teint blafard wow wow wow wow
Oh j’en ai marre wow
De ce cauchemar wow
Je ne veux pas… non
(Je ne veux pas)
Je ne veux pas non retourner au placard wow
[Applaudissements éparses]
-Merci Jacques. Et on rappelle que vous sortez à la rentrée littéraire votre dictionnaire de rimes, aux éditions du crime.
[Jingle]
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jojobegood1 · 10 months
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🇨🇵💘🐕⚠️ URGENTISSIME ADOPTEZ SVP ⚠️
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jules-and-company · 1 year
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grâce à la gentillesse sans bornes de @bourbon-ontherocks, j’ai maintenant accès aux deux derniers épisodes de syndrome e c’est reparti pour un tour mes loustics
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clemjolichose · 2 years
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Programme de publication d'avril
Coucou !
On arrive à la fin du mois de mars, c'est donc l'heure de parler du planning d'avril !
Samedi 1er avril - à parti les rires en farandole : du gaytipla assez triste et violent, parlant d'abus sexuels sur mineur (mais avec pas mal de douceur entre les deux loustics <3)
Samedi 8 avril - you won't have to hide away PARTIE 1 : Une nouvelle fanfiction sur Nassau la nuit des canons avec plusieurs ships (un lesbien, un gay, un hétéro) !
Samedi 15 avril - and i know i've kissed you before : la troisième partie de ceux qui rêvent ont bien de la chance où peut-être les deux PDv se rejoignent
Samedi 22 avril - you won't have to hide away PARTIE 2 : il y en a onze. Vous allez en entendre parler dans les prochains plannings.
Samedi 29 avril - comme des hommes bien élevés : la première partie d'une quadrilogie où Pierre est séropositif. Ici, Sylvain l'apprend enfin, après des années d'amitié, et ça le pousse à poser beaucoup de questions…
J'espère que tout ça vous plaira, j'y ai mis beaucoup d'âme et d'amour <3
Des bisous !!
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agkrakow · 2 years
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Toutes les femmes sont décorée de la Légion d´honneur les hommes portent cet insigne à leur boutonière.
Francis Picabia le loustic
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