#loufiat
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icariebzh · 6 months ago
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Tu penses à quoi?
 "Dans la vie y'a les Ho et les bas" 
selon un vieux loufiat avec pas mal de marées à son actif.
un bi-national aux parents hétéros
qui lisait son journal à l'envers
pour voir si les lettres n'avaient rien à cacher ou autre chose à dire.
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tche-rien · 1 year ago
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Le plus grand pays du MooOOOOnnnde !
C'est ÇA le C-RÊVE amère-ricain !
Dentifrice sous verrou !
Pour le PQ faut appeler le laquais ! Oups le loufiat !
Oups et oups l'associate !
Rayon pharma vide !
Mais si tu veux tu peux changer de genre ! Surtout avec TUMBLR !
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toutplacid · 4 years ago
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Journal et tabac au bar, avec plafonnier purificateur d'air — encre de Chine (plume Sergent-Major), carnet nº 70, 2000.
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maisouvontlespoussieres · 5 years ago
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2013 - Parenthèse
Entre un boulot perdu et un autre pas encore trouvé, les engueulades quotidiennes et le temps gâché, l’existence était devenue compliquée. Déambulant seul dans les rues de Paname à la nuit tombée, son enseigne lumineuse m’a fait de l’œil. Pas trop petit, pas trop grand, je l’ai trouvé sympathique, chaleureux et accueillant. Le loufiat derrière le comptoir n’a eu l’air surpris ni par ma dégaine ni par mon absence de valise et il m’a tendu la clef. J’ai pris la peine d’accrocher sur la porte le carton signifiant ma préférence pour la solitude et, laissant les rideaux ouverts pour profiter des néons, je me suis allongé sur le lit tout habillé. Le calme était enfin revenu.
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sauvesparlekong · 5 years ago
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Sauvés par la Poésie « Ma Benz » Suprême NTM / 1998 « Laisse moi zoom zoom zang Dans ta Benz Benz Benz Gal', quand tu te pointe ton bumpa Ça me rends dingue dingue dingue Laisse moi zoom zoom zang Dans ta Benz Benz Benz Gal', quand tu te pointe ton bumpa Ça me rends dingue dingue dingue Gal', t'es sexy, viens voir kossity Original worker man dans la ville de paris Gal's t'es jolie dans ton Versace Viens t'amuser avec un DJ top celebrity Wine, bouge, carré sur le groove J'aime les gal's surtout quand les gals move Hurry up, move-up, move-up Rough, comme une louve Bouge ton corps de la tête au pied Et là, j't'approuve Move-up, move-up Gal wine ton body Montre leur que t'a pas peur D'exciter tous les bandits Wine comme une vipère si t'a le savoir faire T'inquiète pas, y'a pas de galère J'le dirais ni a ton père ni a ta mère Ondule comme un ver de terre Jettes-moi dans les yeux Ton regard de panthère Laisse moi zoom zoom zang Dans ta Benz Benz Benz Gal', quand tu te pointe ton bumpa Ça me rends dingue dingue dingue Laisse moi zoom zoom zang Dans ta Benz Benz Benz Gal', quand tu te pointe ton bumpa Ça me rends dingue dingue dingue Laisse moi zoom zoom zang Dans ta Benz Benz Benz Gal', quand tu te pointe ton bumpa Ça me rends dingue dingue dingue Hey oh joey explique-leur! Ça se passe a l'arrière d'une merco Benz Benz Benz Ouais, du côté st-denis baby J'te garantis qu'y a des dingues, des dingues Tu es ma mire, je suis une flèche que ton entrejambe attire Amour de loufiat, on vivra en eaux troubles toi et moi Mais ce soir faut que ça brille, Faut qu'on enquille, j'veux du freestyle Je veux que tu réveilles que tu stimule mon coté bestial Pump baby, monte sur mon seine st-denis fonk J'te l'a ferai façon, j'te cueille, y'a que ça qui me rends joke A ton contact je deviens liquide, liquide, c'est comme un coin intemporel Bouge ton corps de femelle regarde le long de tes hanches Je coule, ondule ton corps, baby, ouais ok ça roule Je deviens insaisissable, à ton contact l'air est humide C'est comme une étincelle dans ton regard avide » #sauvesparlekong #sauvesparlapoesie #sauvespourlebac #alchimieduverbe #longlivethebook #sauvesparlequiz (à Stanley Beach, Hongkong) https://www.instagram.com/p/CB-F5IjDAns/?igshid=1mvk0jsmcc5yw
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semena--mertvykh · 3 years ago
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Trois pièces dans le style microblogging
Andante : généalogies
Je viens d'entendre le Trio For Strings interprété à la guitare électrique et je connais maintenant le chaînon manquant entre Steve Reich et Danny Lopatin : c'est La Monte Young, via Tim Hecker. J'avais l'impression d'entendre l'overdub du séminal Intrusions (qui se branche sur les deux prises : du noise, en triphasé, et du spectral, en courant alternatif).
Marrant qu'on associe Young et Reich d'ailleurs, parce que tous deux me semblent relever de traditions complètement différentes : l'une, sérielle, qui relierait Schönberg-Berg-Webern ; l'autre, modale, avec Stravinski-Milhaud-Coltrane.
Le fait qu'Adorno ait consciencieusement dézingué la deuxième tradition, au profit de la première, n'est pas fait pour me déplaire... Compte tenu de l'estime dans laquelle ce grand philosophe/mélomane borné tient la musique populaire, ce serait limite vexant d'avoir les mêmes goûts.
Allegro : être Parisienne
Quand on a tourné en voiture dans une ville de banlieue dont on ne connaît que le nom, dans laquelle on n'a aucun repère, et dont la représentation ne s'est pas encore structurée dans notre propre espace mental - laborieux apprentissage de long terme, accessible uniquement en sillonnant son réseau de rues dans tous les sens, comme une araignée tend ses fils, jusqu'au jour où le cerveau, miraculeusement, finit par unifier cette résille dans une perception d'ensemble - rien ne vaut le réconfort de repérer enfin ce bon vieux panneau d'affichage digital, et de lire :
PERIPH INTERIEUR : FLUIDE
PERIPH EXTERIEUR : PTE DE VANVES 6 MN / PTE DE BERCY 22 MN
Largo : cursum perficio
J'ai vu passer une vidéo, sur YouTube, où Olivier livre ses impressions sur son séjour à Malte - un festival de jazz, là-bas, auquel son trio a participé, apparemment. Ils étaient interviewés par une chaîne locale, en anglais, et c'était un régal de les voir tous chercher leurs mots, péniblement - ah ! la fameuse aisance des Français quand ils parlent le Grand Canyon. Pipole ire are euh very nice euh weazer is euh very very hotte.
Gloussements mis à part, çà m'a fait plaisir de le revoir. Il a l'air prospère du bon père de famille que la vie a plutôt gâté ; çà m'a réconfortée, après le choc de voir le nom d'un autre ex sur un faire-part de décès. J'ai toujours l'impression que je vais finir par recroiser mes ex, un jour ; du moins, ceux que j'ai quittés à peu près en bons termes. L'idée qu'ils soient sortis de ma vie pour de bon, c'est trop triste dans le fond.
Alors voilà, on tomberait nez à nez à la sortie d'une bouche de métro, madame et les enfants seraient opportunément absents du tableau. On irait prendre un café, juste pour se raconter nos vies et voir un peu dans quel état on aborde la descente. Ce serait un café un peu classe, une brasserie sur les grands boulevards, avec des boiseries partout, des rampes en laiton chromé, et le loufiat qui nous pose la carte des vins sur un petit guéridon en simili-marbre. On en ressortirait deux heures plus tard, étonnés de voir les lampadaires s'allumer déjà, et d'un coup on ne saurait plus trop quoi se dire au milieu des bruits du trafic. On se quitterait sur un : "Bon, ben… à la prochaine". Les jours suivants, je me demanderais si j'ai envie de lui écrire, et lui raconterait à ses potes : "Oh putain… Elle a pris cher".
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racaillou-blog1 · 7 years ago
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Étudiant en que dalle Tu glandes dans les facultés T'as jamais lu le Capital Mais y a longtemps que t'as pigé Qu'y faut jamais travailler Et jamais marcher au pas Que leur culture nous fait gerber Qu'on veut pas finir loufiats Au service de cet État De cette société ruinée Que des étudiants respectables Espèrent un jour diriger En trapinant dans leurs cartables La conneries de leurs aînés
- Maman quand je serais grand Je voudrais pas être étudiant ! - Alors tu seras un moins que rien - Ah oui ça je veux bien
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commentcestchaud-blog · 7 years ago
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Étudiant en que dalle tu glandes dans les facultés
T'as jamais lu "Le Capital" mais il y a longtemps que t'as pigé
Qu'il faut jamais travailler et jamais marcher au pas
Que leur culture nous fait gerber, qu'on veut pas finir loufiat
Au service de cette état, de cette société ruinée
Que des étudiants respectables espèrent un jour diriger
En traînant dans leurs cartables la conneries de leurs aînés
Etudiant poil aux dents - Renaud
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plumedepoete · 5 years ago
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.    Du latin elegantia « qui sait choisir » Cette attitude est donc un choix de la personne. L’élégance est issue d’une forme d’intuition qui peut se retrouver dans tous les domaines.    Renvoyant l'élégance à l'indéfinissable qui fait reconnaître celui ou celle qui partage vos choix, Paulo Coelho écrit « l'élégance n'est pas une qualité extérieure, mais une partie de l'âme qui est visible aux autres »    Sur ces attitudes confrontées à la vie, Jacques BREL avait écrit : Se sentir quelque peu romain Mais au temps de la décadence, Ne plus parler qu'à son silence, Et ne plus vouloir se faire aimer   Que j'en aurais « éclusé » des godets dans des rades infâmes où Hommes et Femmes perdaient leurs âmes, en buvant jusqu'à la lie, leurs verres remplis de larmes. Le gosier asséché je l'ai eu parfois mais c’était d’avoir trop crié : aimer rire et chanter, Être désespéré  Mais avec élégance Sentir la pente plus glissante Qu'au temps où le corps était mince, Et brûler sa jeunesse mourante Mais faire celui qui s'en dispense    Les voyages forment la jeunesse ; est-ce à dire que l’immobilisme conduit à la vieillesse ? Sortir de l'adolescence accompagné d'un barbon et se damner en compagnie d'un amour naissant à la Fleur de l'Age, souvent proposé mais ne l'ai jamais accepté, Être désespéré Mais avec élégance Sortir pour traverser des bars, Y éclabousser de pourboires Quelques barmans silencieux    Jouer au prince qui, avec largesse, laisse sur le rade quelques pièces, pour qu'un loufiat obséquieux vous fasse passer pour un marquis de Carabas, je préfère être un Loup miséreux qu'un Chat Botté, Être désespéré Mais avec élégance Savoir qu'on a toujours eu peur Savoir son poids de lâcheté Et n'avoir plus grand chose à rêver Mais écouter son cœur    Moi je ne suis qu'un homme qui fut-être un bon à rien, j'ai le cœur sur la main, et si parfois j'abandonne c'est pour faire mieux demain, sur les routes de « Gitanie » ne vous ai-je pas croisé ? Être désespéré Oui, Mais avec élégance . ©Philippe X- 19/08/2019  
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thebarefootedbedouins · 7 years ago
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Débarquement en Tunisie
Dans mes cauchemars les plus aboutis, et qui m'ont donc poursuivis pendant une bonne partie de cette première semaine, notre arrivée en Tunisie impliquait, en vrac, le dépaquetage de toutes nos valises à la douane portuaire sous une chaleur suffocante, des clés de la maison prêtée qui ne fonctionnaient pas, toujours sous une chaleur suffocante, des cartes bleues avalées à la première tentative de retrait au DAB, des Tunisiens aussi stéréotypés que possible, une circulation monstrueuse le long de routes toutes aussi imparfaites et asséchantes qu'à Djibouti, un accident de voiture qui en découlait forcément, Jan au bord de la dépression, du couscous midi et soir (je ne suis pas allergique, mais à la longue...), des revanches de sultan bien douloureuses, des filles en hypoglycémie pour cause de plats trop épicés, des maisons visitées plus délabrées les unes que les autres, des déménageurs français loufiats dignes de "l'arnaque", des "transporteurs" tunisiens de mèche, notre déménagement en transit pendant des semaines, nous qui devions habiter dans un appart' hotel pendant une durée indéterminée, mais bien longue, et j'en passe. Mon côté pessimiste bien ancré a fonctionné à plein régime, avec quelques nuits plutôt courtes à la clé, mais ayant envisagé le pire, nous avons tout mis en œuvre pour qu'il reste hypothétique, et les conséquences sont que : nous avons trouvé une maison, avec piscine (visitors welcome) à 15 mn du lycée, nous avons signé le bail - magique, de voir les billets passer de la main à la main pour accélérer le passage au guichet des signatures - nous avons notre carte consulaire, des comptes en banque tunisiens (presque), le déménagement devrait être livré samedi (j'avais écris "sera", mais...), nous avons jeté un premier coup d'œil au Bardo (époustouflant), à Sidi Bou Said et à La Médina, à force de la sillonner nous commençons à prendre nos marques sur la géographie de la ville, et nous sommes en train de nous sevrer d'alcool (et ça, c'est pas plus mal). Bien sûr, tout ne s'est pas fait sans encombre, les embouteillages tunisois ne sont pas une légende, il fait un bon 37° la majeure partie de la journée, les administrations sont parfois fermées l'après-midi, accomplir deux des tâches que nous nous étions fixées pour la journée tient de la gageure, mais les choses avancent. Ne reste plus, pour obtenir notre carte de séjour, qu'à faire des photocopies de nos nouveaux documents, les faire certifier conforme à la Municipalité, acheter des timbres fiscaux dans une recette des finances et déposer le tout plus 10 autres certificats au bureau des étrangers de notre poste de police. Pour le "régime suspensif" de la voiture, il y en a une feuille A4 recto verso de démarches dans le livret d'accueil des nouveaux arrivants, on n'est pas au bout de nos peines, mais on a un an, et on ne peut de toute façon rien faire sans la carte de séjour... Et surtout, et cela nous enchante, les Tunisois sont charmants. Mauvaise surprise, quand de retour d'un passage à l'Institut Français, notre voiture est affublée d'un splendide sabot jaune. Apparemment ils ne rigolent pas avec le dépassement de temps et leur parcmètre. J'alpague le passager d'une voiture qui démarrait pour lui demander comment m'en débarrasser, il commence à me donner les indications avant de m'inviter à monter dans le véhicule et m'emmener là où je dois payer l'amende (environ 5€). Ils nous souhaitent tous la bienvenue, font tous des efforts incommensurables pour nous parler français (de notre côté, nous passons pas mal de temps sur deux sites internet, apprendreletunisien et arabetunisien.com), font tout pour nous faciliter la vie. Au cours des deux mois qui ont précédé notre départ j'ai souvent remis en question le bien fondé de notre départ. Nous étions bien installés, dans une belle région, avec nos activités, le début de nos relations avec les locaux. Les filles commençaient à se faire des copains. Mais je sens que ça va aller. Mister Hide laisserait de temps en temps la place à docteur Jekyll ? J'aurais encore plein de choses à dire, mais je laisse la parole à Jan.
Tourists in Tunisia After a difficult time in Djibouti and a wonderful year in Perpignan the idea of moving (again!) after such a short time was slightly daunting. But with Ellie starting the Lycée it seemed to be the perfect window and Alex and I both had a kind of "it's now or never" music running in the background... So here we are in Tunis. We are now older and wiser and this moving business would be a walk in the park if we didn't have to pack boxes every single time... However we are learning. We haven't run out of money this time. We haven't been warned not to go to certain beaches for fear of machete attacks this time. We haven't been eaten by massive mosquitoes this time. We haven't started crying in our morning café au lait this time (well that was just me) and if there is a feeling of "dépaysement" it is not homesickness this time (then again where would home be, I don't know any more). So how was the first week? Well first there is always lots to do and the first emergency was to find a house. Alex was having nightmares of us all sleeping in the car so after spending time surfing the internet, calling local real estate companies and visiting houses we finally found one outside of Tunis, not too far from the Lycée, which will do nicely and as we signed today, Alex should get a well-deserved good night's sleep. Great experience going to the Municipal Notarial offices where we met our future landlord who got things moving pretty fast by handing a discreet bakchich to the person in charge. We celebrated by going to visit the Bardo museum. The place is amazing, and moving and simply put magnificent. Its mosaics are incredible, it was almost desert when we went, earie and solemn yet open with light and history and elegance and beauty. The new mosaic at the entrance with the names of the 22 people who lost their lives in the 2015 terrorist attack adds to the feeling of awe for what humans are capable of. Very emotional. We also managed to get our consulate cards, meet the lady at the cultural center who will be helping us get a carte de séjour, and finally get in touch with the movers who have confirmed our stuff has arrived on Tunisian soil. We also got a clamp on the car for letting the meter run out on us... but some guys took Alex to the place to pay his 15 dinar fine and they came and took it off in less than 10 minutes so it was hardly an event. Meanwhile we are playing tourists, visiting the town and the beautiful turquoise beaches of La Goulette and La Marsa where people bathe wearing everything from bikinis to long-sleeved shirts and trousers. Most popular for girls seems to be a bikini top and a pair of shorts. It was very strange having our Sunday dinner Couscous sat next to veiled women while the men coming back from the beach were all in shorts with naked torsos... We had to pop to Sidi Bou Said , the blue and white buildings overlooking the blue Med like a balcony over the sea, and Carthage, the name alone an invitation to travel, where we will be going again once the weather is a bit cooler. No wonder Klee and Kandinsky fell in love with the place. We have been sampling the local cuisine. The fish is delicious and fresh, the cooking tasty and full of spices. The girls have discovered things they like. Brick is one of Tessa's favorites and Ellie loves the lemon-mint drink. We feel we are eating like princes for a quarter of what it would cost in France. And we found a sushi restaurant... because couscous once a day is quite enough... So all is well... If we survive Alex's mad Tunisian driving I will write soon...
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sybil-sam · 8 years ago
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Y a pas, il y a des jours qui rient plus que d’autres. Imaginez un blasé comme moi en train d’attendre dans une brasserie une femme inconnue. Jusque là rien d’extraordinaire. C’est plus exceptionnel lorsque le rendez-vous est à l’initiative de la dame et  que je connais ni son nom (passe encore) ni son physique (là c’est quasi inconscient). Bref, me voilà en train d’attendre devant un Lillet blanc, l’esprit à la dérive dans des conjectures de motifs et de silhouettes. Le temps imparti au retard de la mystérieuse devenant excessif, je commandais la fameuse nage de Saint-Jacques du chef et un verre de Gewürztraminer. Bien entendu, c’est au moment où j’agrippe ma fourchette que l’impudente se pointe ! -       « Monsieur ? » Susurre une voix plus rocailleuse que le font du gave de Pau. Ça y est, je vais manger froid. J’ai horreur de manger froid ! Vu l’heure, mon assiette et la voix de sous-off après 30 ans de gauloises, je m’apprête à exprimer ma contrariété à la donzelle. Un envoi du genre : « Après l’heure c’est plus l’heure, mon adjudant ; caltez et arrêtez de me péter les rouleaux ! ». Je me ravise néanmoins devant l’avenant minois et un profil qui, malgré le loden, me parait fort prometteur. -       « Vous êtes ? » -       « Corine  Bonnichon, votre rendez-vous il me semble » -       « Mon rendez-vous d’il y a 30 mn, me semble-t il. Asseyez-vous. » et au loufiat qui me vise du coin de l’œil, sourire entendu aux lèvres : « Pierre, la carte pour madame » -       « non non, ce n’est pas la peine » commence à minauder la louloute tout en démontrant au retrait du lardeuce que son nom est bien choisi. -       « J’aime pô manger seul… » « Pierre, une carte fissa, please. » Je vous la fais courte : En mastiquant sa salade “terre et mer” (encore une qui vit sous le régime de l’hypocrisie alimentaire) Bonnichon m’explique qu’elle a divorcé récemment de Marcel Creuvé lorsqu’elle est  tombée amoureuse d’un berlinois : Hans Groske (à prononcer à l’allemande insiste-t elle « Gross’keu »). Vous l’avez compris, en quelques mots Corine aux beaux nibards me confie que ce n’est plus possible de garder le patronyme de Bonnichon-Creuvé et qu’elle préfère de loin endosser celui de Bonnichon-Groske (à l’allemande). A cet instant, devant le peu de neurones dont avait fait preuve la délurée, je regrettais de n’avoir pas demandé à Pierre de lui servir un bouillon d’onze heures. La louloute m’aurais fait rire si je ne me rappelais pas par qui elle m’était adressée. Un chef d’entreprise facétieux que j’avais rencontré quelques temps auparavant. Georges Truant avait un tel goût pour les situations grotesques qu’il avait choisi minutieusement son courtier en assurances, monsieur Malfrat, et son agent immobilier, Jean Dégout. Ce personnage affectionnait aussi les impostures je me méfiais un peu. J’écoutais donc avec suspicion la suite de sa requête. Avec sa voix de bétonnière chargée en parpaings et la quarantaine qui s’était invitée sans crier gare, la fille Zeppelin, bien que fort bien pourvue en appâts, avait du mal à en garder un (de mâle). Aussi, avait-elle sauté sur Groske. Néanmoins, le membre teuton présentait  un travers et des goûts qui ne lui étaient pas vraiment connus. Aussi, connaissant ses penchants BDSM, s’était-elle adressée à son ami Truant pour l’initier à ces pratiques. Le gonze ne se sentant pas en capacité de chausser ces cuissardes là me l’avait adressée, le fourbe. Mon coté fantasque, mes travers aventuriers me poussèrent à la mettre très vite au pied du mur. Mais, toujours méfiant, je n’envisageais pas dans un premier temps d’enseigner moi-même. Naturellement, je sélectionnais Jany pour assurer la formation de base. Connu dans ce monde sous le pseudo de Madame Jany, Marie-Françoise avait connu son mari dans une boite de nuit à Paris au temps où elle travaillait dans une agence de mannequina. Il s’était agenouillé a ses pieds et ne les avait quittés que lorsqu’elle avait accepté d’être son épouse et sa Maîtresse. Depuis elle portait le joli nom de Marie-Françoise Lanusse. C’était décidé, j’allais prendre Miss Gonflée-à-l’helium aux maux tout en minimisant les risques si j’avais à faire à une imposture : Jany Lanusse apprendrait à Bonnichon à dresser Groske.
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petitmontmartre · 9 years ago
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Vite, vite on passe rapidement un petit coup de balais matinal avant d’ouvrir la portes aux nouveaux visiteurs...
Le restaurant de la Mère Catherine sur la place du Tertre
sans titre - © Jean Gaumy (Magnum photos),1979
Ce petit site a pour but de partager des informations de manière bénévole . C’est pourquoi je vous prie de respecter textes et crédits. D’avance merci.
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toutplacid · 8 years ago
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Café des sports — huile sur toile, 2017 Collection Arnaud Baumann (version inachevée ici)
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alainwagner · 10 years ago
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"Le loufiat" par Joe Teng
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toutplacid · 8 years ago
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Bistrot à Châlons-en-Champagne (Marne) – rotring 0.20, carnet nº 110, 2016
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