#lit 1 personne blanc
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Children Paris Inspiration for a large timeless girl kids' room remodel
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MARDI 23 MAI 2023 (Billet 1 / 3)
Nous venons de recevoir ce document envoyé par un sympathique voisin, très cultivé (principalement dans le domaine des techniques et des sciences), très informé, très bricoleur… et adorable avec nous. Il nous a déjà rendu de multiples services. Cerise sur le gâteau, il a de l’humour. Nous lui avons demandé de qui il tenait ce texte, il a botté en touche. Si ça se trouve, c’est peut-être lui qui l’a écrit… car en plus, il est modeste.
Ce texte est à lire à haute voix, il est tragiquement drôle !
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Une prospective qui circule... et qui, avec ou sans virgules, ne manque pas de nous apostropher !!!
Ce matin de 2035, mon fils de 8 ans m’a fait une crise et a menacé d’appeler le 119 car je refuse qu’il aille à l’école en jupe & avec du vernis aux ongles. Ma fille Julie de 15 ans, qui se sent « non binaire », m’a traité de « boomer » car j’ai refusé de l’appeler « iel » en parlant d’« elle » et parce que je refuse de changer son prénom à l’état civil. Elle veut s’appeler « Jul » pour ne pas qu’on puisse supposer son genre. Et aussi parce que « Jul » est son chanteur préféré.
Je pars au boulot à vélo, car depuis la loi Hidalgo de 2026, la voiture (même électrique) est interdite dans les grandes agglomérations. Je parcours donc 35 km tous les jours à vélo. Avec la chaleur de ce mois de juillet, j’arrive au boulot trempé et décoiffé.
Mais ce n’est pas grave, c’est le cas de tout le monde : ici, personne ne se regarde et personne ne se juge, car c’est passible d’une amende et, éventuellement, d’une peine de prison selon la gravité de la remarque.
Mon patron me fait savoir qu’il m’a mis un blâme car, hier, j’ai écrit un mail sans écriture inclusive et qu’une cliente s’en est plainte. La prochaine fois, c’est la porte ! Il faut que je fasse attention à ce que j’écris et à comment je l’écris. Et aussi à ce que je dis…
Ma nouvelle collègue, qui partage mon bureau, n’est pas là aujourd’hui, car c’est sa semaine de « congé menstruel ». C’est un congé mis en place depuis 2023 afin de permettre aux personnes possédant un vagin (sans distinction de genre, pour éviter d’éventuelles stigmatisations) de rester à la maison, pour motif de règles douloureuses, une semaine par mois.
Grâce à son absence, je peux donc exceptionnellement fermer la porte de mon bureau. En effet, après le mouvement #MeToo, la France a imposé l’interdiction de « portes closes » lorsque des employés de genres différents travaillent ensemble. Certaines entreprises créent même des « espaces safe », c’est-à-dire des bureaux sans aucun homme hétérosexuel pour éviter tout risque d’agression sexuelle.
A midi, pour la pause déjeuner, je n’apporte plus de viande dans mes plats, car j’en avais marre de me faire traiter de « carniste », de « spéciste » ou carrément d’arriéré par mes autres collègues – pour la majorité d’entre eux devenus « végans ». Par ailleurs, lorsque je fais les courses au supermarché et que j’ose m’acheter un rare morceau de poulet à 45 euros le kilo, je me fais systématiquement dévisager par les autres clients, emplis de dégoût.
Le soir, tout en grignotant mon bol d’insectes accompagnés de pousses de soja (bien plus écoresponsable que mon bifteck d’antan), je peux enfin me distraire devant un film Netflix : c’est l’histoire de Napoléon, joué ici par Omar Sy, et Joséphine, sa femme, jouée par une actrice mexicaine dont le nom m’échappe. La parité dans ce film est parfaitement respectée et on apprend, par ailleurs, que Napoléon était bisexuel, afro-américain et musulman. Le film a d’ailleurs obtenu 12 oscars, battant ainsi le précédent record de 11 statuettes, remporté par « Titanic », un vieux film qui racontait l’histoire grotesque d’un couple blanc hétérosexuel, voyageant dans un paquebot de luxe au début du XXe siècle.
Le film terminé, je décide de me glisser dans mon lit pour continuer ma lecture du moment « La Gloire de mon parent n° 1 ». (Pour les plus anciens comme moi, ce livre s’appelait autrefois « La Gloire de mon père », et faisait partie de la série « Souvenirs d’enfance », de Marcel Pagnol).
Je vais, d’ailleurs, bientôt attaquer « Le Château de mon parent n° 2 » qui est la suite du premier. J’ai hâte.
Ne riez pas, on y va en courant…
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Ne profite pas de la pauvreté de ton prochain parce qu’il est indigent et n’écrase pas en justice celui qui est dans la misère, car l’Éternel prendra leur cause en main et il ravira la vie à ceux qui auront ravi leurs biens (Proverbes 22:22-23).
(Proverbes 14:31; 23:10-11)
Cette première maxime montre une fois encore le souci des maîtres de sagesse pour les pauvres gens. Ces laissés-pour-compte sont en effet une proie facile parce que ne disposant d’aucune ressource, ils ne peuvent se défendre.
Le gros riche qui prend l’avion pour la Thaïlande ou ailleurs peut à sa guise profiter là-bas des enfants abandonnés qui n’ont pas d’autres moyens de survivre que la prostitution. S’il est pris, il pourra toujours soudoyer un juge véreux puisqu’il a du fric plein les poches. Mais tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, il sera puni.
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Ne te lie pas d’amitié avec un homme coléreux et ne fréquente pas celui qui s’emporte pour un rien de peur d’acquérir le même comportement et de mettre ta vie en péril (Proverbes 22:24).
Les vices sont comme les tissus colorés de mauvaise qualité ; dans la machine à laver, ils déteignent sur le blanc. Une personne qui ne sait pas se contrôler est un danger dont il faut se garder. Plus loin, un proverbe dit :
L’homme prompt à la colère provoque des querelles, et celui qui s’emporte facilement commet beaucoup de fautes (Proverbes 29:22).
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Ne t’engage pas pour cautionner autrui, et ne te porte pas garant d’un emprunt, car, si tu n’es pas en mesure de payer, pourquoi t’exposerais-tu à te voir enlever jusqu’au lit où tu reposes ? (Proverbes 22:26-27).
Cette mise en garde contre le cautionnement d’autrui a déjà été donnée à plusieurs reprises (Proverbes 6:1-5; 11:15; 17:18; 20:16; 27:13). Il faut à tout prix éviter de se mêler des problèmes d’argent des autres. La loi de Moïse offrait quand même un minimum de protection contre celui qui avait commis cette stupidité. Je lis le passage :
Si tu prends en gage le manteau de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du soleil, car c’est là sa seule couverture, autrement, dans quoi s’envelopperait-il pour dormir ? S’il crie vers moi, je l’écouterai, car je suis compatissant (Exode 22:26-27).
Mais comme on dit, il vaut mieux prévenir que guérir.
À une extrémité de ma propriété se trouve une barrière qui était déjà en place quand nous avons acheté le terrain et à l’autre bout il y a un piquet. Ces témoins et la route qui passe devant chez nous délimitent ce qui nous appartient. Notre quartier est tranquille et il n’est pas concevable que par une nuit bien noire, un voisin vienne déplacer ces marquages. Mais il existe des situations où une telle fourberie serait faisable.
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Idées pour Développement Culturel, Protection des Artistes (etc)
Suite à mes textes et mon repost d'un texte de moi de décembre 2 022 ce matin (Fb, exemple ici), il m'a été demandé par diverses instances dont politiques d'extrême-gauche voire d'ultra-gauche immigrationniste, comme une autre fois récemment, de donner mes idées pour régler les problèmes gravissimes de sans-abrisme. Je l'ai fait, en étendant les champs d'action, car ils sont liés.
Vous ne comprendrez probablement pas ce que je dis sur l'immigration arabe et noire, car n'avez aucune notion de criminologie malgré les faits massifs, et malgré mon travail quotidien sur ces sujets depuis 2 017.
Vous prendrez donc cela, une fois de plus, pour du "suprémacisme blanc". Faites ! Je n'attends plus rien de vous. N'oubliez pas vos règles de Prix Nobel finis à la pisse : 1. Je ne suis personne 2. Je ne connais personne 3. Personne ne me lit 4. Je suis taré 5. Ma femme n'existe pas et il ne lui est rien arrivé 6. Je suis d'ultra-droite 7. Je suis suprémaciste blanc 8. Vous êtes des génies alors que vous avez 50 points de QI de moins que moi.
Voici :
IDEES POUR DEVELOPPEMENT CULTUREL, PROTECTION DES ARTISTES, AIDE SOCIALE ET AUX SDF, REFONTE DU SYSTEME DU TRAVAIL
1. Changement du système du travail avec choix des horaires dans de nombreuses entreprises, ou imposition régionale/d'Etat
Redispatchage des employés sur ces bases de flexibilité horaire, et arrêt de l'obligation horaire délirante de 8 à 10h par jour avec lever aux aurores sauf pour ceux qui veulent, et primes éventuelles pour eux
Augmentation drastique des bas et moyens salaires. Ex : "SMIC" espagnol doit être de 1 000 ou 1 100 Euro. Si vous êtes pas contents c'est le même prix.
2 Augmentation des budgets d'aide sociale pour les nationaux et les étrangers intégrés (ça, ça nécessite de réelles preuves mais pas de contrôle flicard et haineux > formation des gens en charge de ceci)
Cette aide inclut les maraudes, cesser de se reposer sur les assos et bénévoles
Education du public au sujet et à la gravité des violences entre/sur/par sdf
Réflexion sur la Justice qui laisse des ex-taulards parfois violents dans les rues sans logements
3 Baisse de divers budgets dont les agapes, calcul des coûts migratoires dont criminel, ce qui inclut les traumatismes des victimes, etc
4 Construction de nombreux logements, avec arrêt des migrations arabe et noire sauf exception
5 Changement drastique de la vision de l'art par le public, les gobiernos de regiones, et l'Etat
L'artiste est un trésor. Le protéger, ne rien exiger de lui que son art, et évidemment s'il expose, est édité, etc, c'est encore plus facile de voir ce qu'il fait
PLUS AUCUN ARTISTE (j'inclus écrivains, poètes, diffuseurs d'art) NE DOIT ETRE EN DANGER D'ETRE A LA RUE.
Développement de l'achat d'oeuvres d'art
Gestion des éditeurs, galeristes, médias, producteurs (etc) / boycott politique (voir textes d'avril / Catalogne).
Basile Pesso, Land of Somewhere, 10 août 2 024
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Bogs blog 35
Si mon dernier blog était teinté d’une note positive, celui-ci sera, sans aucun doute, plus sombre. En effet, Kate et moi avons eu une semaine compliquée. Elle a commencé avec une fatigue résiduelle de notre week end à Wellington et plus particulièrement à cause du retard de notre avion. Le couché à eu lieu à 1 heure du matin. Kate a dû se réveiller pour aller bosser mais moi je suis resté confortablement au lit. Aie, mauvais pour la dynamique proactive que j’essaie d’instaurer. Mauvais pour mon Karma aussi de mettre toute la charge sur Kate. Normalement je me réveille toujours pour lui faire un tea et pour faire ma méditation. Mais j’ai délaissé ma méditation et le tea pas seulement lundi mais également le reste de la semaine. Fissure présageant peut être des cassures de fin de semaine. Je me suis réveillé tard, j’ai fait mes tâches au ralenti. Je suis allé m’occuper du chien des amis de la famille qui habite sur la même rue qui sont partis voir leur enfant et petit fils à Wanaka. J’ai ensuite rejoint Kate à son travail pour me forcer à continuer ma paperasse. J’ai fait mes trajets en vélo et c’était très agréable. Le lendemain, j’ai reçu les traductions authentifiées de divers document notamment mon permis de conduire belge dont j’avais besoin pour appliquer pour un permis de conduire Néo-Zélandais ce qui va par la suite m’aider pour ma recherche de boulot. Mais la bureaucratie ne fonctionne pas mieux en NZ qu’en Belgique. Ils sous-traitent ça à une boite privée ce qui n’aide manifestement pas l’efficacité. J’ai passé 3 heures sur place avec une féroce envie de pisser ainsi qu’un niveau de caféine dans le sang beaucoup trop élevé pour mon activité du moment ou plutôt, inactivité. J’étais au summum de la tension lorsque la réceptionniste a appelé l’agence gouvernementale du transport parce mon nom sur mon passeport est Benoît Paul M. , sur mon permis de conduire c’est Benoît P. M. et moi sur la fiche j’ai écrit que je m’appelais Benoît Paul Marc. Je sais pas exactement ce qui l’avait fait tiquer là dedans mais le fait est qu’on a écouté une musique d’ascenseur une petite dizaine de minute en se regardant dans le blanc des yeux. C’était également très compliqué de communiquer à cause de l’épaisse plaque de plexi qui nous séparait, de son accent oriental et de sa petite voix fluette. Je collais mon oreille dans le trou pour les documents dès qu’il fallait échanger des informations. Derrière moi, il y avait une grosse vingtaine de personnes qui attendaient et mon envie de me soulager me faisait faire du hula hoop au contoire. Quand l’heure de la photo est arrivée et qu’elle m’a dit que je pouvais sourire, j’ai montré les dents et levé les joues. Je doute qu’on puisse qualifier ça de sourire. Les yeux ne pétillaient pas.
On est allé jouer au tennis, cuisiner et dessiner pendant ces soirées de début de semaine. On a reçu Jamie à la maison mardi après qu’il ai finalement annoncé à ses parents l’identité de sa petite copine. ça ne s’est pas bien passé du tout et c’est un euphémisme. On était dans la Tiny avec Kate quand ça s’est passé. Je lui ai demandé s' il voulait qu’on soit là. Il a dit qu'il ne voulait pas nous infliger le malaise de la situation. Nous l’avons donc un peu égoïstement laissé là à bafouiller de stress sur des sujets du quotidien. Les parents étaient en état de choc après l’annonce et dans les jours qui ont suivi. Dans ce contexte, ils ont dit des choses que j’espère qu’ils ne penseront bientôt plus et/ou fait part d’opinion qui vont devoir changer si on veut avoir une famille chouette et fonctionnelle. Jamie était content de s’être libéré d’un poids mais profondément, il espérait que ça se passerait mieux. On l’a félicité pour son courage et offert une bière de célébration. Du bon karma, pour être totalement réalisé, doit être célébré. Il a failli abandonner au dernier moment et ne rien révéler mais il a tenu bon..
Jeudi on est allé à Te Aroha et c’est là que la semaine à commencé à dérailler. J’étais tout excité à l’idée de soumettre mon application pour mon équivalence de kiné. Malheureusement, en lisant certains points plus assidûment j’ai réalisé que ça allait encore devoir attendre. J’ai fait signer le juge de paix sur les traductions plutôt que sur les copies des originaux. Donc je dois refaire ça. J’ai aussi réalisé que si je voulais authentifier les copies, il me fallait les originaux qui étaient en Belgique. Maman m’a un fois de plus tiré de la mouise et je lui en suis fort reconnaissant ! En plus de ça, les références de mes collègues posent problème. Deux sur trois se sont très bien passées mais la troisième coince. J’ai été bloqué sur messenger sans sommation par un collègue avec qui j’étais en bon terme et maintenant ça me le refait. J’ai demandé à cette collègue de m’aider il y a trois semaines. Elle a accepté de m’aider à condition que j'écrive la référence moi même pour lui éviter tout travail. Je lui ai renvoyée complétée pour qu’elle la check et l’envoie en son nom. Depuis elle ne me répond plus. Elle a vu mes messages mais c’est silence radio. Je pense que c’est l’incertitude qui me mine. Avec Pierre et maintenant avec elle, je creuse pour savoir ce qui peut justifier un tel traitement mais je ne sais pas trop. Aujourd’hui je lui ai envoyé ça : “tracasse Camille, je vais trouver quelqu’un d’autre. Est ce qu’il y a une raison pour l’arrêt de communication ? Si j’y suis pour quelque chose ça m’intéresserait de savoir histoire de ne pas le reproduire. Passe un bon été, à la prochaine!”
Je suis actuellement dans un cercle vicieux d’incertitude vis-à-vis de mon application kiné NZ et de ma recherche de travail qui ont chacun leurs sous catégorie de doute. Mon cerveau broie ces informations de manière obsessionnelle mais sans issue immédiate ce qui entame sérieusement mon enthousiasme en ce moment. J’ai l’impression que mon bonheur dépend du dénouement de ces situations, ce qui est complètement erroné et en désaccord avec les principes bouddhiste que j’essaie d'intégrer. Premièrement, je réalise ma responsabilité pour la situation dans laquelle je suis mais ne pas laisser la culpabilité m’empêcher d’avancer. Deuxièmement, le bonheur ne dépend pas de conditions extérieures, il est intrinsèque simplement obscurci par un abat jour. Une telle réalisation enlève tout le poids émotionnel lié à l’échec. Une chose éminemment compliquée a voir quand on a la tête dans le guidon, pris dans le tourment des pensées négatives.
Du côté de Kate, c’était également une fin de semaine émotionnellement chargée. On avait un rdv à la SPCA samedi après-midi pour adopter un chaton. Kate avait imaginé qu’elle allait rentrer dans une pièce remplie de chatons qui jouent et qu’elle ramènerait le plus mignon avec elle. Au lieu de ça, on est rentré dans ce qui ressemblait à une prison pour chats: une allée, des petites cellules avec lits superposés de chaque côté, des barreaux, du béton partout, lumière blanche et pas de fenêtre. Pas mal de chats étaient peureux et difficiles à apercevoir. On aurait bien aimé un jeune chat pour qu’on puisse l’éduquer et le mettre en laisse pour le prendre avec nous pour nos aventures. Il faut également qu’il vive dehors la plupart du temps. Il n'y avait aucun chat qui correspondait à ces critères. C’est en partant les mains vides que Kate a réalisé à quel point elle désirait un petit chat. C’est donc avec les yeux brillants que nous sommes rentrés chez nous.
Le lendemain, on avait décidé d’aider les parents Robinson parce qu’il y avait eu des commentaires comme quoi on ne participait pas aux tâches. je dis “il y a eu” parce que rien est exprimé directement et clairement. Kate a essayé d’engager une conversation pour savoir ce qu’on attendait de nous exactement dans les semaines à venir. Elle a dit “Est ce que vous pensez qu’on ne fait pas assez?” J’admets qu’utiliser la négative manquait un peu de tacte. La discussion a été coupée court et elle s’est fait grondée au motif qu’elle posait trop de questions et créait des problèmes là où il n’y en avait pas. Ma petite chérie qui avait le cœur gros à cause du manque de chaton dans sa maison, a tout simplement craqué. On a fait nos tâches puis on s’est échappé chez Cathy. On est allé à la plage marcher avec elle et ça nous a fait du bien.
Mais ce n’est que ce lundi matin que personnellement j’ai réussi à me protéger de cette boule de neige qui prenait des allures d’avalanche. On est descendu à Te Aroha et j’ai fait une balade de 4-5 heures seul. Je suis allé au sommet de Mount Te Aroha. J’ai écouté des podcasts bouddhistes le long du chemin. Au sommet, la brume empêchait toute visibilité mais ça avait peu d’importance, mon esprit était en train de s'éclaircir. Le temps que je redescende, mon niveau d’agitation mental était de retour à son rythme de croisière. Kate, elle, est allée courir de son côté dans les wetlands. C’est vraiment nécessaire après une journée de bureau de prendre l’air. A Te Aroha on rentre vite au motel parce qu’après 17h le soleil se couche et les shops sont fermés. Donc ce petit laps de temps est précieux surtout quand tu n’as pas eu l'opportunité de faire une balade de 5h. Entre le temps de début d’écriture de mon blog et la fin, il y a eu une avancée vis-à-vis de ma collègue. Elle m’a dit “hello Benoît, je vais le faire laisse moi le temps”. Pour ma défense, je rappelle que je lui avais quand même envoyé 3 messages depuis le 24 juillet à plusieurs jours d'intervalle qu'elles les avaient vu sans y répondre. Le dernier lui demandant explicitement de me donner des nouvelles. Bref tout est bien qui finit bien. Mes autres soucis se résolveront dans la foulée, j'en suis certain.
Je vais finir ce blog sur des notes positives parce que mon but n’est pas de vous déprimer ou de vous inquiéter. Vendredi soir on a dormi chez Jo&Nico, ils nous ont fait des pizzas et c’était une très chouette façon de commencer le weekend. Après avoir dormi sur place, on est allé voir le match de foot de Jasper le lendemain matin et c’était vraiment chouette. Ça a remué plein de bons souvenirs de parties endiablées avec mes copains. Malheureusement on a dû quitter après une demi-heure à 1-0 pour l’équipe de Jasper pour que Kate puisse assister son amie dans l’essayage de robe de mariage. La première mi-temps s’est terminée sur un score de 4-0 donc on a manqué une bonne partie du spectacle. Kate a passé un bon moment dans son rôle de conseillère pendant que je faisais une sieste dans la voiture sous un ciel bleu immaculé. Ce sera tout pour moi cette semaine, j’espère que de votre côté votre semaine était agréable et paisible. Je pense à vous.
Benoît
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La Dame de la Tour
Et hop ! Suite à vos adorables retours sur le drabble Au Matin, j’ai repris ma plume (euh, mon clavier) pour y tapoter ceci ...
La Tour, poste Livre VI, pré-scène-de-la-tour, mais du point de vue de Guenièvre.
___________
Jour 1:
Elle n’a aucune idée de l’endroit où il l’emmène. Aucune. Elle a bien reconnu le chemin familier qu’elle prenait régulièrement pour sortir de Carmélide et aller à Kaamelott, avant de tourner à gauche après le grand pont de bois.
Depuis, c’est l’inconnu. Une grande heure de calèche, l’emmenant au fond des bois. Malgré ses cris, ses demandes, personne ne lui avait répondu.
Les chevaux sont lancés à vive allure, malgré le chemin chaotique, malgré le mauvais temps autour d’eux.
Elle se maudit d’avoir voulu aller au marché ce jour, d’avoir voulu sortir des murs de la forteresse de Carohaise, d’avoir voulu respirer un peu d’air frais, de n’avoir pas fait suffisamment cas des conseils de son père, d’avoir été la cause directe de la mort de deux gardes.
Elle se maudit de s’être crue en sécurité loin de Kaamelott.
Elle sait qui l’a enlevée. Elle se débat, mais ses poignets sont liés. Elle sent la corde dans sa peau.
Alors que la calèche ralentit sa course effrénée, elle ferme les yeux et calme son cœur palpitant. Non, aucun désir amoureux ne le fait battre plus fort, c’est la peur de ce qui l’attend, la peur de qui l’attend.
Elle se souvient que dans son camp, il n’y a pas si longtemps, il la ligotait au lit pour qu’elle ne retourne pas à Kaamelott, qu’elle ne puisse pas rejoindre Arthur.
La calèche s’arrête. Elle ferme les yeux. Elle est la fille de Léodagan de Carmélide et la petite fille de Goustan le Cruel. Ce n’est pas un pauvre chevalier errant qui se prétend souverain qui va lui faire peur.
La porte s’ouvre.
Gardez la tête haute, Guenièvre, en toutes circonstances. Vous êtes la Reine du Royaume de Logres. La voix d'Arthur résonne dans sa tête, comme un rappel. Un souvenir. Un écho.
Semaine 1:
Elle se dit que cela pourrait être pire. Bien pire. Certes, elle est en haut d’une tour dont la seule porte est gardée par trois gardes saxons. Elle n’a aucun doute qu’il y en a plus dans le bas. Elle a vu leurs ombres par l’étroite fenêtre qu’elle ne peut ouvrir.
Elle a vite compris qu’elle allait devoir gagner ce droit.
Elle est seule, dans ce lieu glacé, glaçant.
Les murs de pierres, tristes, froids, sombres et oppressants menacent de l’enfermer dans leur noirceur, mais elle ne se laissera pas faire.
Si seulement il pouvait ne pas la ligoter quand il s’en va.
Mois 1:
Il n’arrête pas de lui dire que si elle a besoin de quoi que ce soit, il lui suffit de demander. La seule chose qu’elle désire, c’est sortir de cette tour, de cette chambre. Respirer l’air, dehors.
Parler à quelqu’un aussi, ce serait bien. Elle n’a pas peur de mourir, elle a peur de devenir folle. Elle a peur de finir par lui céder.
Il lui accorde une servante qu’il ira enlever en Carmélide. Elle espère que ce sera Angharad.
Mois 3 :
Les traces des liens sur ses poignets s’estompent parfois.
Nessa est revenue de Carohaise avec certaines de ses affaires, mais pas avec le peigne que son mari lui a offert. Lancelot a refusé.
Guenièvre n’ose pas songer aux nombres de victimes que sa demande a engendré.
Nessa ne veut pas lui répondre.
Lancelot rit quand elle lui demande, car “peu importe, si cela vous permet de vous sentir mieux ici, mon amie.”
Elle n’a pas de nouvelles d’Angharad.
Le blanc de la tenue de Lancelot commence à virer au gris.
Année 2:
Parfois, elle pleure.
Mais elle le fait toujours la nuit, quand la petite dort. Quand seul son oreiller (le sien, que Nessa a in extremis pu récupérer dans le château de ses parents) peut entendre ses sanglots, quand la nuit est trop sombre ou que le froid menace de l’envahir.
Quand lutter devient trop difficile, quand l’envie de continuer à se rebeller disparaît, quand les cicatrices sur ses poignets deviennent insupportables, elle laisse les larmes couler sur son visage, pour quelques minutes.
Ces nuits-là, elle serre encore plus fort son oreiller. Parfois, des mots d’une chanson reviennent dans son souvenir.
Belle qui tiens ma vie
Captive dans tes yeux,
Qui m'as l’âme ravie
D'un sourire gracieux,
Viens tôt me secourir
Ou me faudra mourir
Elle essuie ses yeux.
Elle espère qu’Arthur est heureux, où qu’il soit.
Année 5:
Il propose un changement des tapisseries.
Comme si du vert allait changer sa prison. Ce sont les feuilles qu’elle veut toucher, les fleurs qu’elle veut humer, l’herbe qu’elle veut sentir sous ses pieds.
Alors, dans sa mansuétude, il lui octroie d’ouvrir la fenêtre.
Elle trouve l’apparence de Lancelot de pire en pire. Comme s’il s’engonçait dans un costume trop grand pour lui. Comme s’il disparaissait, n’étant pas à la hauteur d’un rôle qu’il croit incarner.
Elle a peur pour Arthur.
Il serait vivant, quelque part.
Elle serre son oreiller plus fort.
Année 9:
Les messages arrivent dans des gâteaux que Lancelot lui fait servir.
Le premier la surprend tellement qu’elle s’en serait presque étouffée avec le morceau de papier.
Elle ouvre fébrilement le papier, tout en demandant à Nessa plusieurs fois de vérifier qu’elles sont bien seules …
Aux premiers mots, elle croit que c’est lui..
Mais c’est un autre.
Alors elle s’en contente… ça la conforte dans les nuits.
Mais jamais elle ne l’oublie.
Il lui reste sa couronne de fleurs, dans l’espoir qu’elle lui porte bonheur à lui ..
____
Je peux (éventuellement) être convaincue d’en écrire plus si le coeur nous en dit...
Posté aussi sur AO3
#kaamelott#kaamelott fanfic#kaamelott fanfiction#pendranievre#Guenievre#arthur pendragon#arthur x guenièvre#KV1 spoilers#spoilers pour kaamelott V1#kaamelott volet 1#kaamelott spoilers#post livre vi#pré KV1
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Samuel Paty : plus d'un an, et pourtant…
Je vais peut-être vous surprendre… ou pas : j'ai, sur toute l'effroyable histoire de l'assassinat monstrueux de Samuel Paty, un regard très éloigné de tout ce que je lis et j'entends, qui n'est qu'un pêle-mêle idéologique convenu dans lequel, une fois de plus, je ne me retrouve pas… Je ne connaissais pas cet homme que tout ce qui est dit sur lui rend sympathique, au delà de l'horreur innommable de son destin fauché par un abruti chauffé à blanc (même si le mot “blanc” est mal choisi, dans ce cas ! “Racialiste anti-blanc” serait plus approprié, sans doute !). On peut même s’étonner qu'existent des mots pour désigner une telle horreur, mais l'homme, dans sa très grande sagesse, a prévu de pouvoir raconter la folie, et même l'insupportable…
Jusque là, allez-vous me dire, la pensée que j'exprime est conforme à la “doxa” la plus suiviste, et c'est exact. Mais c'est “ensuite” que je n'arrive plus à comprendre, même un tout petit peu : ce qui se dit, se vit, se lit, s'entend, ou se voit, devient inaudible, et la “vox populi”, qui devrait être une “vox dei”, est pour moi aphone. Tout se passe comme si, comme dans d'autres cas plus similaires qu'il n'y paraît à première vue –Charlie Hebdo saute à l'esprit, mais il en a beaucoup d'autres– ce qu'on appelle parfois “l'opinion populaire” se fabriquait, comme pour se rassurer, une unanimité qui durera… ce qu’elle durera. Et c'est là que mon cerveau se met à “buguer’’, si vous me permettez ce mot si peu dans ma sphère lexicale habituelle.
Celle-ci me renvoie au latin et au grec, dont la fréquentation m'a fait penser, dès le début de ce drame, que le nom et le patronyme de ce pauvre professeur étaient presque prédestinés. Ce nom, PATY, écrit avec un ’‘i grec”, en plus, vient du verbe latin păti (souffrir), lui-même tiré du grec πάθος (pathos), qui signifie “la souffrance, les douleurs” (nous lui devons le pathos et la passion, entre autres...). Si on ajoute à cette inutile précision le fait que le prénom Samuel signifie “le nom de Dieu”, en hébreu (shmo =le nom, + El = “Le”, “Lui” –càd. Dieu, Yahweh, dont le nom est indicible), on s'est fait plaisir, dans le genre “savoir pour savoir”, c'est-à-dire : pas grand chose d'utile ! Et pourtant… au nom de quoi s'interdirait-on d’évoquer ce que dit l'onomastique, et tairait-on que c'est au nom de Dieu, que cet homme a souffert une passion ? Pour ne pas avoir l'air “ringard” (sic !) ? Pour paraître “intelligents” (re-sic !) ? Pour “ne pas choquer certaines personnes” –un peu plus privilégiées que les autres ? Comme me le disait un cousin réformé –comme l'est toute une branche de ma famille : “Et que fais-tu de la prédestination” ? (NDLR : “Dieu, depuis toute éternité (…), a décidé, d’une manière invariable, tout ce qui doit se passer.” –Confession de foi Presbytérienne, chapitre III, Section 1). Ce n'est évidemment pas dans ces petits détails anecdotiques que mes réserves morales et mon désaccord philosophique trouvent leurs racines. Mais la liberté d’expression, n’est-ce pas…
Dieu seul sait avec quel niveau d'exigence je soutiens, vante, révère et défends la liberté d'expression, qui est une conséquence de la liberté de penser, surtout en ce moment où elle est bafouée comme rarement : les lecteurs de ce Blog savent tous combien me pèse le régime qui étouffe peu à peu la France, cette ‘’soft-dictature’’ rampante qui nous est imposée insidieusement mais implacablement, à un rythme juste assez contrôlé pour que nombreux soient ceux qui refusent de la voir, et qui invoquent ce cliché idiot ressassé par les médias : “Allez en Chine ou en Corée du nord et on en reparlera”…. énormité dont l'inadéquation au sujet est totale, comme s'il n'existait, pour toute maladie, qu'une phase finale, alors qu'il y a tant de paliers avant la caricature et tant, avant l'excès ! Personne ne dit (encore ?) que nous vivons dans une dictature. A son début, en revanche… sans doute, ou peut-être !
Arrêtons-nous un instant sur ce mot “caricature”, car c'est avec lui que commence, réside et finit mon désaccord avec la majorité de mes concitoyens et tout ce qui est “officiel” en France. On parle, partout, de la “liberté d'expression”, au nom de la liberté de la Presse, mais notre soi-disant éducation nationale n'a envisagé que de vilaines caricatures de Mahomet pour l’expliquer… tout en oubliant les limites nettes qu'ont posé Stuart Mills (’'Ma liberté s'arrête là où commence la tienne’’) et Voltaire, dit-on, (“Je ne partage pas vos idées, mais je suis prêt à mourir pour que vous puissiez les émettre”), principes (quels qu'en soient les auteurs) qui ont été battus en brèche par la dérivation-déviation de ce pseudo “droit au blasphème” qui avait été soutenu par Clémenceau pour la Loi du 29 juillet 1881 : “Laissez tout attaquer, à condition qu'on puisse tout défendre : on ne défend honorablement que ce qu'on peut attaquer librement”. (NDLR : Si c’était aussi simple, ça se saurait !).
C'est un vieux et long débat que celui sur le droit à la liberté d’expression et au blasphème, qui n’est pas une notion juridique, mais un “droit d’exercer” (reconnaître un droit au blasphème en France serait intégrer cette notion dans le débat public, alors que “l'Etat n'a pas de religion” –si ce n'est, pour certains, un laïcisme militant, intolérant et intransigeant ou encore, depuis peu, une iso-religion “écolo-maniaque” qui possède son credo, sa grande-prêtresse Greta, ses péchés mortels, et son enfer, voire même ses démons (= tous ceux qui ne partagent pas ses “must do”).
En clair, le droit français ne connaît aucune interdiction au “blasphème”, mais il reconnaît des infractions à l’encontre des croyants –diffamation, provocations, injures, discrimination, haine ou violence–… qui peuvent, elles, être réprimées (NDLR - on reproche à Éric Zemmour chaque mot qu'il prononce, qui serait, à en croire les chiens de garde de la folie furieuse, “une exhortation, tantôt implicite tantôt explicite, à la discrimination et à la haine à l’égard de la communauté musulmane et à sa religion”. On est là dans le flou et l'arbitraire le plus “parfaits”).
Parfois, un juge estime, dans son coin, que les limites de la liberté d’expression sont “outrepassées”. Question : les caricatures de Mahomet feraient-elles autre chose qu'outrepasser toute limite, envers la dite “communauté musulmane” ? Dans un pays qui se proclame “laïc” (Ah ! Que ne fait-on dire aux mots ! “Militant” serait tellement plus vrai !), toute liberté publique ne s'arrête-telle pas là où commence cette “sphère privée” dont ils nous rabâchent les oreilles… quand ça leur chante ?
Il n'est pas interdit de se poser la question : en mettant comme support à un cours sur la liberté d'expression de vilains dessins (pas du tout drôles mais laids, vulgaires, et vraiment très insultants) qui, on le sait par expérience, mettent tout musulman (fut il très modéré) en colère, les technocrates du Ministère n'ont-ils pas allumé la mèche qui a emporté Samuel Paty, victime collatérale de l'hostilité militante des laïcards envers toute religion ? Je ne devrais pas me plaindre, pour une fois qu'ils n'ont pris ni le Christ ni le Pape pour cible, mais en toute honnêteté, les voir verser des larmes de crocodile sur ce pauvre professeur me révolte. Le corps enseignant aurait été plus crédible en donnant des exemples de la liberté de la presse tirés de caricatures de profs, d'instits, de ministres de l'Education nationale, voire de la République… ou de la liberté de la Presse elle-même ! Pourquoi n'est-ce jamais le cas ? Et pourquoi nos ayatollahs laïcs ont-ils besoin d’humilier, voire de blesser ?
Mais attention ! Compte tenu de la facilité avec laquelle on est vite catalogué complotiste, réac, populiste, raciste, islamophobe ces temps derniers (qualificatifs qui, compte tenu de qui les éructe, deviennent autant de motifs de fierté), je dois préciser que je n'excuse rien, sur cet acte innommable, c'est évident : “ils méritent ma haine” ! Simplement, je veux dire que tant que notre Education nationale (qui n'éduque plus personne et n'est plus du tout un reflet de la nation française) continuera à faire de chaque cours et de chaque programme un enseignement forcé d'idéologies mauvaises, perverses et mensongères, de façon à ce que l'invraisemblable devienne peu à peu une sorte de “norme” pour nos écoliers –ces adultes-citoyens-électeurs de demain– le risque sera grand que les résultats obtenus restent, en toute logique, à l'opposé absolu de tout ce qui serait souhaitable. Rien d'autre : c'est énorme, et dangereux.
Espérons seulement qu'il n'y aura pas d'autres “Samuel Paty”, puisqu'ils persistent dans leur folie contre-productive d'insulter ce qu'ils s'interdisent de comprendre, par système et une étroitesse d'esprit que moi, je refuse d'entendre. Que ce gentil professeur repose en paix et ne soit pas oublié : au delà du crime impardonnable d’un dingo sanglant, il a payé cher l’étroitesse d’esprit, l’inconséquence et le militantisme de faux justiciers sans cause !
H-Cl.
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#1
La journée avait été insignifiante et même un peu ennuyeuse mais il y avait un arrière-goût pimenté au fond de ma bouche. Je le ressentais dans mon ventre, dans ma crispation, Une légère tension accompagnait tous mes gestes. J'allais la retrouver ce soir, enfin, après des années et je savais très ce qu'elle attendait de nos retrouvailles. Je l'avais d'ailleurs pas mal asticotée par SMS depuis deux, trois jours. “J'espère que tu es prête. [...] Tu parles, mais ce n'est pas toi qui donnes les ordres [...] N'oublies pas à qui tu t'adresses.” Elle me répondait avec des photos gentiment excitantes, dans ses dessous ou alors en sortant de sa douche. Je ne poussais pas trop le jeu. Disons qu'on se mettait dans le bain. C'est elle qui m'a proposé de venir un week-end, c'était sa volonté même si j'ai accepté volontiers, sans hésiter. Celui qu'elle est venue trouver, quitte à poser une journée et faire des heures de train, c'était ce loup enfoui tout au fond de moi. Celui qui lui avait montré la soumission, qui avait été le premier à gifler son cul jusqu'à le rendre violet. En somme, celui qui lui avait montré dans quelle direction elle voulait mener sa sexualité. Notre lien est unique parce qu'au fond, c'est ensemble qu'on a découvert où se trouvait notre désir. Nous étions jeunes à l'époque et cette découverte s'est faite presque par hasard. J'ai eu envie d'aller plus loin et elle avait adoré ça. L'intensité de ce moment nous avait beaucoup marqué et nous en avions gardé un lien unique. Les années étaient passées et nous sommes restés en bons termes. Nos expériences respectives ont confirmées nos attraits. Ce n'était plus une surprise depuis plusieurs années, elle était soumise, j'étais dominant, voilà tout. Le moment de se revoir était venu et c'était ce soir, nous allions reprendre les choses où nous les avions laissées, forts d'années de pratique et de maîtrise. Nous n'en parlions pas vraiment ces derniers jours, je crois que l'on voulait se surprendre et puis, à quoi bon verbaliser des choses qui se ressentent ?J'avais convenu d'un bar à cocktail un peu chic, pas trop loin de mon quartier. On y servait des cocktails raffinés mais chargés. Je n'y avais pas réfléchi mais j'étais implicitement déjà dans mon rôle. Habillé élégamment, affable mais en maîtrise, dans un contexte où je me sentais à l'aise, calme. Cette tension qui m'avait habité toute la journée, en fait, c'était l'éveil du loup. Il ne sort pas comme ça, il est tellement éloigné de ma personnalité au quotidien. Je dois “rentrer dans le rôle” et c'est un rituel excitant en soi, mâtiné d'une tension électrique. Une prise de responsabilité. C'était une soirée pluvieuse. Elle m'avait dit qu'elle devait poser ses affaires puis me rejoindre au bar. J'ai reçu un coup dans le ventre quand je l'ai vue entrer, tout ceci devenait soudainement un peu plus réel. Elle portait une robe noire, sérieuse, presque stricte. Sur son visage, un air très arrogant et sûre d'elle. D'ailleurs, elle l'était et j'adorais ça. Au delà de nos amusements nocturnes passés et futurs, je l'appréciais beaucoup et la conversation a roulé sur des sujets divers et variés, on se retrouvait aussi en tant que personnes. Des personnes devenues plus matures, plus sûres d'elles et moins dans l'apparat ou la crainte de l'autre. Au bout de deux verres, déjà, le rhum tapait fort et mon regard se plantait durement dans le sien. Nos gestes étaient moins sûrs, nos peaux s'effleuraient et on faisait comme si on ne le remarquait pas. Nos deux chaises hautes s'étaient rapprochées au fil de la soirée et je me rendais compte que ma jambe était placée entre les siennes. Définitivement grisé, je me suis penché vers elle et lui ai dit à voix basse : “Allez, on rentre”. Elle n'a même pas répondu et a juste pris sa veste. Il n'était pas tard mais les rues étaient vides et peu éclairées, on continuait de parler de choses et d'autres en marchant lentement. Alors qu'on passait devant un chemin menant vers un garage, une envie m'est venue.
“Viens par là”, lui ai-je dit en la poussant doucement par l'épaule. Dans une pénombre quasi-totale avec le faible halo de lumière de la rue qui s'éloignait, je l'ai plaquée contre le mur sans aucun ménagement. Je ne la voyais plus, je l'ai juste entendue gémir faiblement et je l'ai embrassée. Alors que nos respirations se mélangeaient, je baladais mes mains sur ses seins, sous sa robe, agrippais sa hanche. Son corps ondulait et ses mains se crispaient sur ma nuque, elle était sous mon emprise, Abandonnée, déjà. Ca suffisait pour alors. Je l'ai relâchée tout de suite et me suis dirigé vers la rue. J'entendais sa respiration encore forte et rauque ne pas se ralentir, elle tentait de se réajuster comme elle le pouvait. Moi, j'étais imperturbable, ça l'a fit sourire. J'aimais jouer autour de cette idée de chaud et de froid, que les repères deviennent mouvants et incertains. Je voulais qu'elle ne sache plus où elle en était. Nous sommes enfin rentré chez moi. Un air de jazz résonnait dans le salon alors que j'ouvrais une bouteille de blanc. On a trinqué sur le comptoir, bu une gorgée. Ses yeux étaient plongés dans les miens. Nous étions silencieux et j'ai voulu faire durer ce moment. Elle était belle, tout simplement et je remerciais le ciel d'avoir la chance de vivre ce genre de moments avec une personne comme elle. Puis, n'y tenant plus, j'ai posé une main sur ses reins. Une étincelle qui a déclenché l'incendie. Elle a posé son verre, s'est tout de suite agrippée à mon cou. J'ai attrapé doucement son cou avec ma main pour l'embrasser longuement, puis en relevant ma tête, j'ai vu que son regard avait changé. Plus une pointe d'arrogance en elle. Elle était soudainement à moi, c'était assumé, revendiqué. Toujours avec ma main, je l'ai de nouveau plaquée contre un mur puis j'ai serré son cou, doucement et moins doucement en alternant. Et je l'embrassais encore. Mon autre main touchait ses seins, ses fesses. Je visitais son corps toute indécence, en propriétaire. J'ai lâché son cou. Sans lui laisser de répit, j'ai tiré ses cheveux pour que sa tête bascule en arrière. – Tu vas faire tout ce que je te dis, maintenant. – Oui. *gifle sur son visage * – Oui qui ? – Oui Monsieur. – C'est mieux. Puis, je l'ai retournée, elle était à demi-étendue sur le comptoir et j'ai collé mon bassin à ses fesses. Mes mains parcouraient encore son corps de haut en bas, longuement et mon souffle accéléré s'abattait sur son cou. “Tu es à moi, tu le comprends ça ?”, ai-je chuchoté à son oreille, elle a simplement hoché la tête, visiblement incapable de prononcer aussi doux à penser que durs à dire. Elle n'opposait plus aucune résistance. C'est là, que, relâchant mon emprise et utilisant le peu qui me restait de civilité que nous avons convenu de règles claires et d'une série safewords, nous avions besoin de cet indispensable préalable pour mieux se lâcher. Nous en avons convenu dans un sourire et je lui ai fait un bisou sur la joue, bienveillant, presque amical. C'était bon d'avoir réglé ça. "Allonge toi sur mes genoux." J'ai remonté sa robe jusqu'au bas du dos et j'ai commencé à la fesser avec attention et fermeté. Pour son plus grand plaisir, j'ai de grandes mains que j'ai mis à profit dans une longue série de gifles bruyantes, d'intensité et de rythme variables. Elle ne savait plus ce qu'elle sentait. L'attente de la prochaine claque était plus intense que la sentence en elle-même. Elle devait me dire merci après chaque fessée. Je ne la laissais pas partir dans un état second. C'est avec satisfaction que je voyais la marque rouge et nette de ma main s'imprimer sur son cul blanc. Ses mains serraient le canapé jusqu'à s'en couper la circulation. J'ai passé mes doigts sur son sexe et j'ai senti qu'il coulait. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Je lui ai ordonné d'aller dans la chambre à quatre pattes, je la suivais et profitait du spectacle de ses fesses déjà rougies qui remuaient. Elle s'est allongé sur le lit et je me suis assis sur son buste, ma queue durcie narguait ses lèvres et ses joues. Elle me prit en bouche avec
gourmandise et frénésie, c'était un bonbon qu'elle désirait déguster depuis
longtemps. Je bloquais ses bras, son visage n'était qu'un trou dans lequel j'allais et venais à ma guise, excité par ses gémissements. Je prenais soin d'aller au fond de sa gorge. Tout mon sexe était immergé de longues secondes en elle avant que je me retire et que de longs filets de salive ornent son menton. Puis, après l'avoir de nouveau touchée, je me suis baissé et j'ai calé ma tête entre ses jambes. J'avais beaucoup trop envie de la goûter, de la sentir. J'ai commencé à la lécher avec gourmandise, dans un grognement. Son sexe était une source dans laquelle je m'abreuvais. J'étais à genoux par terre, elle allongée. J'avais une main sur son ventre, l'autre s'affairait sur son sexe pour mieux comprendre ce qui la ferait le plus frissonner. J'ai plaqué ma bouche sur son clitoris pendant que mes doigts fouillaient en elle. Cela faisait des bruits de succion, j'avais la barbe pleine de ses fluides qui n’arrêtaient plus de couler. Elle ne pouvait même pas crier, je crois qu'elle était clouée par le plaisir qu'elle prenait. Seule ses mains serraient mes cheveux très fort. L'orgasme semblait approcher, elle se raidissait déjà alors je me suis arrêté là. J'aimais que sa jouissance soit toute proche, au creux de son ventre, sans pouvoir se déployer. Ça augmentait sa fébrilité. Après m'être essuyé la bouche du bras, je lui ai ordonné d'une voix basse de se mettre à quatre pattes, j'avais une envie impérieuse de la baiser. Ce que je me suis employé à faire tout de suite d'un coup de rein raide et puissant. D'un coup, j'étais tout au centre d'elle. Ça l'a bouleversée, son hurlement fut déchirant. Je la prenais de toute mes forces, d'abord en la fessant et en lui tirant les cheveux, puis en retenant ses mains derrière son dos. La vue de ses fesses s'agitant sur mon sexe et de ses bras contraints me faisait perdre la raison. Je me suis mis à donner des coups secs, puissants, toujours plus loin qui la firent hurler plus fort à chaque fois. Son sexe était inondé, sa tête plongée dans les draps. Je promenais mon pouce sur son trou du cul que je pénétrais un peu. Le plaisir physique et de tête conjugués était extrêmement puissant. Il fallait que je me calme, ce n'était pas du tout le moment d'en finir. J'ai décidé de la retourner sur le dos, elle a écarté les jambes dans la seconde et son impatience me fit sourire. J'ai posé mon gland à l'entrée de sa chatte et je l'ai regardée dans les yeux. – T'es sûre ? – Oui, s'il vous plaît Monsieur… – Vraiment ? – Allez, j'en ai trop env... Je ne l'ai pas laissée finir sa phrase. Elle en eut le souffle coupé. Je me suis allongé sur elle et tenu ses poignets d'une main. Elle était écrasée sous mon corps, ne pouvait plus bouger mais tentait faussement de se débattre de mon emprise e, secouant ses bras, ce qui renforçait totalement mon excitation. Je continuais de l'insulter doucement de tous les noms dans l'oreille avant de lui cracher sur le visage. Elle m'a dit plus tard que ça l'a rendu folle d'excitation. Je continuais de la baiser, dopé par la maîtrise totale de la situation, tout ce qui se passait ici était le fruit de ma volonté et tout ce qui allait se passer ensuite dépendait de moi. Je ne ressentais aucune fatigue quand elle m'a dit “Ménage moi !”. Ça sortait du cœur. Des mois qu'elle était abstinente, peut-être qu'elle ressentait un trop plein de sensations. Je notais immédiatement qu'elle n'avait dit aucun de ses safewords, ce qui me rassurait un peu. Je me suis quand même retiré, il fallait faire une pause, dans les pratique et dans le jeu. On a partagé une bouteille d'eau et discuté un peu. Elle était allongée sur le ventre et se touchait un peu alors que j'étais assis par terre, appuyé contre le mur. Nous étions encore tous les deux nus et je ruisselais de transpiration, j'ai réalisé négligemment que je m'étais écorché le genoux et qu'elle m'avait mordu l'épaule et laissé une belle marque que je contemplais fièrement. Un filet de liquide pendait de ma queue et venait atterrir sur le carrelage. Une fois la bouteille terminée, la pause avait assez durée. J'ai
redémarré d'un coup, sans préalable. “Fous-toi à quatre pattes. Maintenant.” Elle s'est exécutée dans la seconde et je contemplais son sexe et son cul grands ouverts une longue minute, elle restait immobile. Je remarquais que ma respiration s'accélérait et que j'avais très envie de m'occuper de son cul, encore. Qu'elle me sente passer, pour de vrai. J'ai commencé par lui bander les yeux et lui dire d'encore croiser ses bras derrière le dos. Ma main n'allait pas suffire cette fois et je n'avais pas de ceinture, encore moins de “matériel”, je n'aime pas ça. J'ai alors pris un vieux t-shirt qui traînait là que j'ai roulé et transformé en fouet de fortune. J'ai caressé ses fesses doucement avec, un premier contact qui l'a fit un peu tremblé (elle ne savait pas ce que c'était) et puis je l'ai enfin fessée, très fort. Le bruit sourd que cela fit m'étonna, cela participait à rehausser la virulence du geste. Elle n'exprima qu'un gémissement, une plainte diffuse étouffée dans les draps. Je répétais l'opération plusieurs fois sur ses deux fesses qui rougissaient à vue d’œil pour ma plus grande satisfaction . En fait, son corps était parcouru de frissons, elle avait la chair de poule. « J'y crois pas, putain, ça te plait de te faire dresser comme une chienne. »J'ai ensuite espacé les coups. Privée de vue et de toucher, elle n'avait que le bruit de ma respiration rauque qui tournait autour d'elle pour se repérer, elle avait perdu la notion du temps et de l'espace. Seuls ces assauts sur son cul, ses cuisses et son dos comptaient, c'était la seule réalité qui comptait dans sa vie à ce moment précis. La seule chose à attendre, à désirer. Elle sentait cette douleur bienfaisante l'envahir à chaque fois. L'attente interminable entre chaque série était plus douloureuse que le coup en lui même. Au début, je voyais ses bras bouger nerveusement, ses mains se tendre pour essayer d'atténuer la douleur avant de se corriger d'elle même, fidèle à mes ordres. Lors des dernières interminables séries de peut être 10, 15 coups de suite, elle ne bougeait plus. Son corps encaissait le choc et puis elle se retendait tout de suite, en attente. Sa capitulation était totale, absolue. Au fond, l'intensité de la douleur physique n'est pas tant que ça ma tasse de thé. A quoi bon ? La bataille était gagnée, je savais qu'elle pouvait tenir comme ça pendant des heures, ce n'était pas la peine d'aller plus loin, ça allait finir par m'ennuyer. Je lui ai donc dit de s'allonger sur le dos. Elle avait copieusement bavé sur le drap, son regard était embrumé de larmes, elle était un peu ailleurs. Je lui ai dit de se branler, ce qui l'a fit sourire. Elle a humidifié ses doigts alors qu'elle n'en avait pas besoin et a commencé à se caresser. – A quoi tu penses ? – A des choses qui m'excitent. – A quoi précisément ? Décris moi. – A tout un groupe de mec autour de moi qui se branlent en me regardant. – T'es vraiment la dernière des chiennes. – Merci Monsieur. Je me suis allongé à coté d'elle, de façon à ce que ma bouche soit tout près de son oreille. Je sentais son souffle et ses gestes s'accélérer de plus en plus. Je l'insultais en murmures: “Quelle pute tu fais, sale petite chienne, va” moi aussi de plus en plus intensément. “Préviens-moi quand tu sens que tu vas jouir”. Elle finit par arriver tout proche de l'orgasme et, docilement, me demanda l'autorisation de jouir. – Supplie-moi. – Monsieur, est-ce que je peux jouir, s'il vous plaît ? – Mieux que ça, petite putain. – S'il vous plaît, Monsieur... – Tu n'arriveras à rien comme ça – Monsieur, je suis votre putain, je vous supplie de me laisser la chance de me délivrer. S'il vous plaît. L'effort qu'elle faisait pour parvenir à articuler chaque syllabe était colossal, je ne reconnaissais plus sa voix qui était plus grave, venue d'ailleurs. C'était un combat contre elle même, contre ses sens, contre cette marée qui devait s'abattre mais ne pouvait pas, pas encore. Tout son être était écartelé entre cet appel impérieux du plaisir et le besoin animal d'obéir à l'autorité qui décidait de tout en elle.
Retenir son orgasme, c'était la preuve ultime de sa dévotion, elle m'écoutait plus qu'elle ne s'écoutait elle même. Je lui dit finalement qu'elle pouvait jouir dans un sourire et quelques secondes plus tard, elle hurla. Son corps fut pris de tressautements et de tremblements. C'était un séisme qui avait lieux en elle et qui dura un long moment. J'assistais à ce spectacle en silence, fasciné. L'orgasme féminin reste pour moi une énigme qui ne cesse de nourrir mon imaginaire. Quand le corps d'une femme exulte devant moi, pour moi, grâce à moi, je redeviens un observateur fasciné, pris par la fièvre de celui qui suscite quelque chose de profondément intime et marquant. Quand une femme vous offre ce moment, ce n'est pas anodin. On lui a plus ou moins dit de garder ça pour elle mais elle transgresse cet interdit immanent pour s’offrir totalement à vous. Enfin, sa tempête se calma et elle son corps se relâcha totalement sur le lit. Elle a fondu en larmes et je l'ai prise dans mes bras en lui disant qu'elle avait été très belle et très courageuse. Dans ce torrent de sanglots, elle m'a remercié plusieurs fois, il y avait de la gratitude dans son regard. Je lui ai dit en riant qu'après tout, c'est elle qui s'est touchée, s'est donné ce plaisir. “Et toi, tu ne jouis pas ?”, je souris franchement. “Pour ça, je vais devoir te faire une dernière méchanceté... Tu as bien apporté un plug ?”. Elle le sortit, je lui ai donné le dernière ordre de se l'enfoncer et de rester à quatre pattes. La jouissance, c'était dur pour moi. Pas hors de portée mais loin. Il m'avait fallu des années de travail pour jouir devant une femme. Ça demandait de la concentration, de l'application. Je sentais qu'elle en avait autant besoin que moi. Je me suis mis à genoux devant son cul, la vue du bijou brillant au milieu de ses deux fesses était beaucoup trop excitant. Je me branlais fort, excité par la vue, imaginant la sensation qu'elle devait ressentir en ses tréfonds et toujours grisé par sa soumission à mes volontés, même les plus adolescentes, bassement libidineuses et humiliantes. Au bout d'un moment qui me parut long, je sentais des forces immenses partir de mes membres et affluer vers mon bassin, tout mon corps tremblait et dans un râle long et puissant, je jouis à grands traits sur son cul. C'était sa récompense, la signature de mon œuvre, une dernière image magnifique d'elle et moi unis, un tableau qui allait rester dans ma tête et dans mon cœur pour toujours. J'étais vidé de toutes mes forces. Elle se permit une effronterie et tourna la tête pour me regarder avec un sourire narquois. Elle le pouvait bien.
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TU T’EN CRISSES-TU DES VIEUX EN CHSLD? - Lorena B. Mugica
Collecte d’histoires d’une wannabe préposée aux bénéficiaires (juin - août 2020)
Horaire
07h00 Prendre le rapport, lire son plan de travail et signer le cahier de présence
08h00 Poursuivre les toilettes et les bains
08h10 Distribuer les cabarets dans l’aile C
08h15 Faire manger (249 et aide partielle 2244)
09h30 à 09h45 PAUSE
11h00 Vider les poubelles et les désinfecter avec le virox + remplir les chariots.
12h30 Tournée après le dîner
1 - Amener à la toilette et sieste selon chaque résident :
2241, 2243, 2244, 2245, 2246, 2247, 2248, 2249, 2250, 2251, 2252.
2 - Installé pour la sieste : 2261
3 - Lever : 2264
13h45 à 14h PAUSE
14h00 Lever résident de leur sieste et passer la collation.
14h15 Réunion d’équipe avec l’infirmière.
14h45 Inscrire les selles et aviser l’inf. si suppositoire pour le lendemain
14h59 DÉPART
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Monsieur B. a un vieux cahier rouge et usé dans lequel il inscrit tous les prénoms des gens qu’il rencontre.
- Boonnn…jouuur…Votre nom… à vouuuus...c’est… quooo…ooiiiii ?
- Lorena.
- Looooo…rrrreee….naaaaaa ! Je…l’ai nooo…té. Queeeel…que part.
Quand je viens porter son dîner, monsieur me dit : « Voootre…nooom à… vouuuus… c’est… quoooiiiii ? »
C’est la première fois que je donne un bain. Il me répète : « Vos…cheee…veux. Ils sont. dooorés. Ils re…flètent… leeee… sooooleil ».
Je lui frotte fort le dos : « Aaaaaah… Ouiii ! ».
Je souris. Je me sens importante, privilégiée d’être là avec lui.
***
Madame S. a 106 ans et une forme physique plus que surprenante. Elle est complètement sourde. On me prévient qu’elle peut avoir un comportement agressif, «surtout au réveil». Autrement dit, quand on suit l’horaire : on la réveille à 7h30 pour l’asseoir pour le déjeuner qu’on sert à 8h. Je comprends qu’elle soit agressive, elle n’entend pas ce qu’on fait ou ce qu’on dit. C’est normal que tout la prenne par surprise si elle n’a pas de contact visuel ! Sans oublier le port du masque qui l’empêche de lire sur nos lèvres. Quand elle ne nous comprend pas, elle soupire d’exaspération et tourne la tête. Elle a encore de très bons yeux, c’est donc par écrit que je communique avec elle quand les gestes sont incompris.
Mon truc pour la lever du lit le matin c’est de lui flatter un peu les cheveux et de lui faire des petits clins d'œil. On se prend à deux, on lève la tête du lit puis, chacune assise à ses côtés, on lui gratte le dos. Elle adore et elle fait toujours des « Aaah ouui! ». Ça me fait vraiment rire. J’adore la réveiller. Un autre jour, je passe devant la chambre de madame S. Comme à l’habitude, je vois une chaîne de grattage de dos entre madame S. et deux collègues préposées.
Étant sourde, quand elle parle, elle parle fort. Dans la salle commune, alors que tout le monde est réuni pour un meeting de 10 minutes, madame S. crie à sa voisine de fauteuil : « T’AS TU VU ÇA, SA JUPE ? C’EST INDÉCENT ! ».
Madame I. passe ses journées les yeux fermés. Elle répond à son nom, mais il faut répéter souvent. Quand on dit son nom, elle entrouvre un peu les yeux à chaque fois.
- Irène ?
- Quoi ?
Silence.
- Irène ?
- Quoi ?
- Est-ce qu’on a fini ?
- …
- Madame ?
- …
- Madame ?
- QUOI ?
Elle a les yeux grands ouverts et me regarde fixement.
Jour 1 en CHSLD
Je me sens à ma place.
Première rencontre d’intervention.
J’ai peigné des cheveux.
***
Au moment de lui servir le dîner, une résidente (née en 1932) me dit d’une voix rauque : « C’est pas drôle vieillir… Ça se peux-tu ».
À la fin de notre première semaine de formation, l’autre préposée et moi allons dire au revoir aux résident-es. Pour madame S., j’écris sur un bout de papier : « À vendredi ».
Elle nous envoie des becs soufflés et nous répète « À vendredi ! ». Madame M., nous dit un timide et rauque « À vendredi… ». Monsieur B. s’exclame « Jeee vouuuus… aiiiiime !!! ».
Il y a trois ailes : le résident-es permanents-es (A), une aile fermée (B) et celle où je suis attitrée (C), les lits psychosociaux. Ce sont des chambres pour des résident-es de passage en attente d’une place en résidence ou en CHSLD. Lorsqu’il y a des nouveaux et des nouvelles, à cause de la covid, iels doivent faire deux semaines d’isolement, c’est-à-dire sans sortir de leur chambre.
Jour 3 en CHSLD
Madame C. fait des allers-retours avec sa marchette, sacoche sur la poignée. Il ne faut JA-MAIS toucher à la sacoche. Madame C. répète : « C’est y’ousse que j’vais ? ».
Dans sa sacoche, des trésors. Ses trésors. Elle garde précieusement les papiers pliés en quatre. Les papiers, ce sont ceux qui sont déposés sur les cabarets qui indiquent le menu et la consistance des repas. Les papiers en question détaillent les repas, mais le plus important : la texture. Beaucoup sont aphasiques. L’aphasie est un problème de langage dont les conséquences sont multiples et qui affecte la faculté de parler et provoque des problèmes de déglutition (pour essayer de comprendre ce que ça fait, mets une guimauve dans ta bouche et essaye de boire de l’eau). Les résident-es aphasiques ont dans leur cabaret des toasts ou du poulet sauce brune en purée.
Quand madame C. s’assoit, elle déplie les papiers délicatement, les ausculte avec beaucoup d’attention à cinq centimètres de son visage en se grattant le menton.
- C’est à quelle heure l’heure du dîner ?
- On a déjà dîné.
- Ah bin ! Vous m’avez oubliée, j’ai pas diné moi. Pouvez-vous me dire à quelle heure on mange ?
- Le souper est vers 4h30-5h.
- Et là, il est quelle heure ?
- 2h.
- Mon dieu que le temps passe pas vite… Pis vous la voyez où l’heure ?
- Sur l’horloge juste ici.
- Ah ! Bin oui ! On oublie hein, c’est tannant. Excusez-moi. J’ai peur de vous déranger.
Une minute plus tard : « Pouvez-vous me dire yé quelle heure ? ».
Deuxième semaine en CHSLD
Première rencontre avec madame G. Elle est très petite, genre 4’7’’.
Ses yeux sont énormes, agrandis par les verres de ses lunettes, les pommettes bien rondes et des cheveux blancs au brushing s’allongeant jusqu’au plafond. Son visage minuscule semble magnifié par un dentier qui la rend étrange et superbe à la fois.
Ce jour-là, au moment de faire sa toilette, elle me dit : « J’ai 95 ans moi et mon doux, je souhaite à personne de se rendre à cet âge-là ! ».
Elle rit.
Je ris avec elle.
***
Le cahier des selles c’est la Bible du CHSLD. À chaque quart de travail, on doit inscrire la consistance du caca des résident-es : petite, moyenne, grosse, dure, liquide, p’tites boules… Après deux jours sans caca, c’est le suppositoire.
C’est toujours à ce moment que madame R. vient nous décrire ses selles et explique de long en large ce qui se passe dans ses intestins : « Ce matin, j’suis allée aux toilettes, pis y’a rien qui’a sorti. Mais bon, après le petit déjeuner, par contre, là, j’en ai fait une petite de même ! J’sais pas ce qui se passe, ça fait une journée que j’ai pas fait de la toilette. La dernière fois par contre, c’était une grosse molle … »
Si on ne l’arrête pas, la description continue. Elle n’est pas la seule, ça parle beaucoup et souvent de caca en CHSLD.
Monsieur E. porte un collier cervical suite à une chute. Je lui fais sa toilette basse (la toilette basse, c’est après un pipi/caca, laver avec une guenille humide et savonneuse puis sécher). Pour essuyer son pénis, je pousse la petite peau vers l’arrière. Avec un pénis mou, c’est pas si facile ! Il me dit en riant : « Arrêtez ça, vous allez le réveiller ! » Monsieur E. a 94 ans.
Comme sujet de conversation, il y a le caca, mais aussi les érections de vieux parce que oui, étant donné leur âge, c’est toujours surprenant !
***
Aux chaises berçantes à l’intersection des couloirs, madame C. :
« Pouvez-vous bin m’dire POURQUOI BIN, on me lève, pour me laisser ICI, dans le COULOIR ?! Pouvez-vous bin m’dire c’que j’fais ici? C’est pas ma maison ici ! C’est quand est-ce que bin don’ j’vais pouvoir sortir ?
C’est par où qu’on sort ? ».
Alors que madame C. continue à être fâchée et ne pas comprendre ce qu’elle fait ici, l’infirmière répond :
- À 10h vous allez pouvoir sortir !
- Bon. Il est quelle heure-là ?
- C’est bientôt l’heure. Regardez l’horloge est juste là !
- Ah bon ok. Et mon mari ?
- Il va venir cet après-midi.
- Bon. Ok. Merci.
Je vais voir l’infirmière et lui demande :
- Il va vraiment venir son mari ?
- Bin non. Il est mort.
Je réalise qu’avec une mémoire d’environ 4 minutes, c’est un mensonge qui ne lui fait pas de mal.
***
Seule avec madame J., normalement souriante dès le réveil, ses petits yeux bleus portent un regard confus et troublé.
- Bonjour madame, je viens faire votre toilette basse.
- Ah oui ? Ah bon, ok. Mais, mais… Est-ce que je peux vous poser une question ?
- Oui ?
- Bin… C’est que… Pouvez-vous me dire ce que je fais ici ? Je ne comprends pas ce que je fais ici… Je comprends que je ne suis pas ici pour travailler… Pouvez-vous m’expliquer ?
J’ai mal dans mon cœur. J’ai une grosse boule parce que je sais ce que je dois lui répondre, parce que j’ai entendu une autre préposée lui dire.
- Je suis désolée de vous le dire, mais vous êtes ici parce que vous êtes atteinte de la maladie d’Alzheimer. Vous êtes ici pour qu’on s’occupe de vous.
- Et ça fait longtemps que je suis ici ?
- Oui, ça fait quelques mois déjà. On prend soin de vous.
Quelques jours plus tôt, c’est elle-même, madame J. qui m’explique qu’elle est atteinte d’Alzheimer : « C’est que des fois j’oublie. ». Elle comprend sa maladie jusqu’au moment où elle oublie qu’elle oublie. Quand ça arrive, elle devient anxieuse, inquiète, confuse et triste : « C’est ça qui est tannant, c’est que j’sais pu… J’sais pu quoi, qui… ». Lorsque je repasse devant sa chambre, elle discute avec une infirmière. Madame J. sort de sa chambre, les yeux gonflés, renifle. Elle s’excuse. Elle m’explique qu’elle est atteinte d’Alzheimer.
- Voulez-vous un câlin ?
- Oui.
On se donne un gros colleux. Elle pleure et moi aussi, j’ai les yeux pleins d’eau. Je lui propose de se mettre belle pour lui remonter le moral. Ensemble, bras dessus, bras dessous, on fait demi-tour vers sa chambre pour se mettre du rouge à lèvre rose.
Quand on arrive pour la lever du lit, un matin, madame M. nous regarde, couchée, la corde de la cloche d’appel autour du cou. Quand je m’en rends compte, elle tourne lentement la tête vers moi et me regarde de ses yeux tristes. Ça me pince en-dedans. Je me dis que ce n’est certainement pas ici qu’elle va (re)trouver le goût à la vie. Posée dans son fauteuil, devant son mur blanc brillant et vide. Plus tard dans la journée, l’infirmière affirme que madame M. semble avoir renoncé à la vie et qu’il faut la surveiller. On change la cloche d’appel par une clochette comme celle au restaurant.
Madame I. fait la sieste l’après-midi avec de la musique classique. Elle tape du pied, les yeux fermés et des fois elle fredonne. Alors que je mets la musique lors de sa sieste d’après-midi, une collègue préposée me dit : « Baisse le volume un peu, j'haïs assez ça la musique classique ! ».
Une autre fois, madame I. est assise dans son fauteuil. Dans sa chambre, il y a beaucoup de photos. C’est l’une des rares chambres décorées qui porte les traces d’un passé vivant et rempli d’amour. Il y a quelques photos d’elle et de son mari. Ils ont l’air follement amoureux, ils s’embrassent. Je lui montre et lui demande :
- Les reconnaissez-vous ?
Elle regarde longuement. Elle ne dit rien, prend la photo dans ses mains et regarde de près. De sa toute petite voix, elle me répond : « Non ».
Et elle ricane. J’ajoute : « Oui sont beaux, hen ? Ils ont l’air amoureux ».
Elle ricane encore, sourit de ses quatre dents et hoche légèrement la tête pour dire oui.
***
Monsieur B., atteint d’Alzheimer, lui qui écrit les prénoms dans son cahier rouge, me dit : « Maaaa… femmmmme. Laaaa maaa…laaaa..diiiie... Ca me faiiit…. de la peiiiii…ine qu’ellllll….e m'aaaa… ouuuuu…bliiiié… quuuue je laaa… retrouuuuveraiiiii… paaaas. ».
À sa dernière journée en résidence, on se dit au revoir : « Ça vaaaa quaaand…. je voooiiis vos yeuuuux. J’aiiiime vos yeuuux, je ne vous ou…blie….rai… jamaiiiiiis! ».
Sortir dehors voir les fleurs avec madame S., la madame sourde. On regarde les fleurs dans les pots de l’entrée bétonnée de l’hôpital. On s’émeut ensemble d’une fleur qui est douce comme le velours.
Semaine 3 en CHSLD
Madame R., qui vient me prendre la main pour marcher un peu, me demande : « Il est où Robert ? » pour la énième fois de la journée.
Dans une chambre, un ballon de fête de 93 ans.
Je pense à voix haute (naïvement) :
- C’était sa fête récemment ?
- Ça ? Oh non ! Ça fait longtemps !
Ma dernière journée en CHSLD
12h44. J’attends l’appel de ma docteure. Le téléphone sonne. Je réponds. Je lui dis que je dois arrêter, que j’ai besoin que quelqu’un me dise d’arrêter parce que je suis épuisée, à bout, faible et que je n’arrive pas à m’arrêter moi-même. Je ne dors plus, je pleure souvent, je bois pour me calmer parce que la vie est too much. Je reçois un diagnostic de trouble anxio-dépressif. La docteure me dit que je suis « en burn out ». Elle me rédige un billet d’arrêt de travail et me prescrit des antidépresseurs. Elle m’explique que mon cerveau est malade et que je dois prendre soin de moi avant de m’occuper des autres.
Je reviens au travail après mon appel. Je tiens à faire de cette dernière journée un beau souvenir. Je décide que je vais mettre du vernis à ongle à ma madame préférée, madame S., la madame sourde de 106 ans. Cette journée-là, elle porte un chandail rouge vif.
Je vais la voir et lui propose avec des gestes de lui mettre du vernis à ongle : « Non, oh non ! Non, non, non… ».
Je reviens avec des vernis. J’ai choisi plusieurs couleurs : bleu, argent et, of course, le rouge. Rouge Noël comme son chandail. J’attends sa réaction. Elle se cache les yeux, tourne la tête. Puis tranquillement, tend le bras et choisit le rouge. Elle me regarde à nouveau, roule les yeux, sourire en coin. Je veux lui faire plaisir, la faire briller, cette femme de 106 ans que je trouve tellement belle. Je veux lui faire sentir qu’elle est spéciale pour moi.
C’est sur mon temps de pause que je lui mets le vernis rouge. Il n’y a presque personne sur l’étage, c’est notre tête à tête. Je lui fais les ongles lentement, elle me regarde les yeux brillants, la bouche entrouverte :
- Oh mon dieu ! Ça fait tellement longtemps ! Avant, j’en portais tout le temps !
Quand j’ai fini, je m’en mets sur le pouce. Pour elle, pour moi, pour me souvenir.
Je suis partie sans dire bye. Le cœur gros, mais sans regarder derrière, avec le sentiment d’avoir pris les meilleures décisions, autant en commençant, qu’en arrêtant.
Aucun regret, ongle rouge à l’appui.
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Un vent nouveau semble souffler sur le plaisir féminin. La jouissance des femmes – avec ses infinies variations – est désormais décrite et promue par celles qui la fréquentent de plus près.
"J'ai commencé à écrire de la littérature érotique car je trouvais que le plaisir féminin était rarement mis en avant dans ce que je lisais. J'en avais marre des écrits misogynes et des récits mettant invariablement en scène une jeune pucelle découvrant les joies de la chair grâce à un homme forcément plus vieux et plus expert en la matière", s'exclame Octavie Delvaux.
Comme nombre de ses congénères ayant décidé de s'exprimer autour du plaisir féminin, l'écrivaine trentenaire fait partie d'une classe d'âge qui estime avoir été "privée de modèles sexuels" durant son enfance et son adolescence. "Pour tout vous dire, il y a une scène, dans le film La leçon de piano, où l'on voit Harvey Keitel se glisser entre les jambes de l'héroïne pour caresser un minuscule bout de peau, accessible car son bas est troué. C'est trois fois rien… mais c'est le truc le plus érotique et, surtout, le plus axé sur le désir féminin qu'il m'ait été donné de voir lorsque j'étais jeune."
Des propos qui n'étonnent pas Emmanuelle Julien, journaliste et auteure du blog Paris Derrière, qui se souvient de son adolescence : "Dans les années 90, à part le Doc de l'émission “Lovin'Fun”, on n'avait accès à rien. Et quand je dis rien, je ne parle pas seulement des informations techniques. Il n'y avait pas de discours féminin sur notre rapport au plaisir, pas d'images le mettant en valeur."
L'alpha et l'oméga de la sexualité
Il fut un temps – pas lointain du tout – où le sexe au cinéma se résumait à "la femme en dessous et l'homme au-dessus, avec orgasme évidemment simultané signalant la fin du coït", se rappelle Géraldine, qui a entamé sa vie d'adulte "en imaginant que la position du missionnaire constituait l'alpha et l'oméga de la sexualité".
La vidéo du jour :
Géraldine a dû également attendre d'avoir 20 ans avant d'entendre parler pour la première fois du seul organe exclusivement dédié au plaisir féminin : "C'est en lisant un magazine que j'ai découvert l'existence du clitoris. Je sais que cela peut paraître dingue aujourd'hui, mais à l'époque – il y a tout juste vingt ans – ce mot n'était jamais employé. Comme si le clitoris – et tout le plaisir qui en découle – n'intéressait personne." Vingt ans plus tard, dans un épisode de sa première saison, la série Broad City met en scène une jeune femme en train de discuter sur Skype avec une copine tout en faisant l'amour avec son copain, sur qui elle est assise à califourchon.
Mais la Toile a permis [...] l'émergence d'une parole de plus en plus libre et affirmée autour du plaisir féminin
Que s'est-il passé, au cours de ces deux dernières décennies ? Internet, qui a tout changé. "On réduit souvent le Web à la pornographie, tant il a démultiplié l'accès à ce type d'images. Mais la Toile a surtout permis la multiplication de forums où les femmes pouvaient enfin échanger autour de la sexualité, et l'émergence d'une parole de plus en plus libre et affirmée autour du plaisir féminin", explique Emmanuelle Julien. Aujourd'hui, il suffit d'ailleurs de taper "sexe" et "féminin" sur un moteur de recherche pour qu'apparaissent les pages personnelles de filles chaque jour moins effarouchées, dissertant sodomie, cunnilingus ou mérites comparés de tel ou tel sextoy.
Au fil des blogs et des témoignages a fini par éclater une évidence tue pendant des années : la sexualité des femmes est tout aussi exigeante, impérieuse et diverse que celle des hommes.
La polyphonie des désirs féminins
"Vous retroussez ma jupe et empoignez mes fesses pour m'attirer plus près de vous. Une pression sur mes reins me plaque contre votre braguette. Je sens votre érection battre contre mon sexe bouffi d'excitation. Mon clitoris palpite à grands coups", écrit ainsi Octavie Delvaux dans son recueil de nouvelles A cœur pervers1.
"A l'image de celle qui parle dans cet extrait, la plupart de mes héroïnes sont des femmes fortes, volontiers dominatrices, qui n'ont pas peur de communiquer leur désir et d'affirmer ce qu'elles veulent." Et l'écrivaine d'ajouter : "Je ne sais pas s'il y a un plaisir typiquement féminin ou masculin. Mais ce dont je suis sûre c'est que la femme a, autant que l'homme, un univers érotique qui lui est propre, et rien à gagner d'attendre systématiquement de l'autre qu'il lui dicte ses désirs."
Affirmer ses envies et la polyphonie des désirs féminins : tel est l'objet de la plateforme américaine OMGYes, promue au printemps 2016 par l'actrice féministe Emma Watson. A ce jour, ce site est le seul au monde à proposer des vidéos en ligne dans lesquelles des femmes reproduisent les gestes qui les mènent à l'orgasme.
"Je stimule mon clitoris selon un mouvement de haut en bas, dans le sens des aiguilles d'une montre", confie ainsi Amber, tandis qu'un gros plan de son sexe – et de son doigt, parcourant méthodiquement ses lèvres, dans une scène que l'on imagine mille fois vécue – complète le propos. Si l'on peut déplorer que cette plateforme, vitrine d'une recherche américaine basée sur l'expérience sexuelle de plus de deux mille femmes âgées de 18 à 95 ans, ne soit pas entièrement gratuite – l'accès au pack complet de vidéos y est facturé 29 € –, la démarche constitue une première.
Car, comme le dit Cerise, une célibataire de 38 ans qui a visionné quelques-unes de ces vidéos : "On a déjà toutes vu un sexe de femme en plan serré, dans un porno. Sauf que là il n'y a aucun pénis qui vient s'y introduire. Le plan est long, on a le temps de découvrir ce sexe en détail et c'est hyper-pédagogique."
Autant de façons de jouir que de femmes
Mais il est encore plus pédagogique de constater, au gré des vidéos, que ce qui plaît à Amber ne parle pas forcément à sa voisine de plateforme, qui serait bien incapable de prendre du plaisir ainsi. Comme le résume la sexologue Catherine Blanc2 : "Il y a autant de façons de jouir que de femmes : chacune peut déployer son art personnel en la matière et s'émerveiller à l'infini des capacités de son propre corps."
Car si, comme l'écrivait la romancière américaine Anaïs Nin, "l'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie", il semblerait que les femmes françaises soient de plus en plus disposées à se connaître. En tout cas, Chloé, 31 ans, est formelle : "Moi, pour prendre mon pied, faut que le mec chope le rythme qui va me faire décoller. Ce rythme, je le connais – et parfois je les laisse chercher… ou les aide à trouver si le désir se fait trop pressant."
Il faut se méfier de l'uniformisation des goûts en matière sexuelle. Au lit, il ne peut y avoir d'autres règles que celles que nous inventons
La jouissance de Céline, 35 ans, doit également assez peu au hasard : "Je me caresse systématiquement le clitoris lorsque je fais l'amour avec un homme. Comme ça, je suis aux manettes : libre de déclencher le point de non-retour au moment opportun."
Autant de techniques individuelles qui ne sauraient constituer un accès au nirvana clé en main, comme le rappelle la chanteuse, danseuse et écrivaine Julia Palombe, qui a fait paraître un manifeste contre la société de la mal-baise3 : "Je pense qu'il faut se méfier de l'uniformisation des goûts en matière sexuelle. Au lit, il ne peut y avoir d'autres règles que celles que nous inventons chaque jour. Croire que le désir est figé et qu'il se manifeste toujours de la même manière est un non-sens."
Contre le tout pornographique et ses diktats
En croisade contre le tout pornographique et ses diktats, Julia Palombe incite à nous méfier des jouissances aussi systématiques qu'obligatoires. Et Catherine Blanc de rappeler : "La libération ne doit pas devenir une nouvelle norme". Car si la jouissance n'était qu'une affaire de gestes qui fonctionnent et de corps qui répondent, invariablement dociles, aux mêmes stimulations, cela se saurait. Pour beaucoup de femmes, le principal obstacle à une vie sexuelle satisfaisante réside encore dans un manque de confiance – en elles comme en leur droit au plaisir.
"Je reçois chaque jour des appels d'auditrices qui se soucient moins de leur épanouissement sexuel que de celui de leur partenaire, rappelle ainsi Brigitte Lahaie, qui anime sur Sud Radio une émission quotidienne consacrée au sexe. Il est vrai que la parole des femmes s'est libérée, mais ce qui se passe sous la couette est loin d'être au diapason. Nombreuses sont celles qui méconnaissent encore leur propre corps, n'évaluent leur vie sexuelle qu'à l'aune de la satisfaction de leur partenaire… ou attendent de lui qu'il les guide vers leur propre plaisir."
Contrairement aux idées reçues, la sexualité des couples au long cours est souvent plus satisfaisante que celle des amants débutants
Catherine Blanc poursuit : "Pour pouvoir lâcher prise, il faut accepter le regard de l'autre sur un corps qui ne sera jamais parfait – et, qui plus est, risque de nous surprendre, soumis à l'abandon du plaisir. Ce qui n'est pas toujours évident dans une société du contrôle de l'image et du selfie généralisé." "Peur d'être ridicule, peur d'être laide, peur d'être vulnérable, peur de s'attacher, détaille la journaliste scientifique Elisa Brune4 : on ne veut pas se mettre en danger, s'avouer faible, se montrer captive, on veut rester maître de soi."
Et face à ce regard de l'autre, il y a autant de femmes que de stratégies : quand Céline lâche plus facilement prise "avec des inconnus, qu'elle est sûre de ne jamais revoir", certaines ne parviennent à s'abandonner que dans le cadre confortable d'ébats intimes. "Contrairement aux idées reçues, la sexualité des couples au long cours est souvent plus satisfaisante que celle des amants débutants, note le sociologue Michel Bozon5. La connaissance mutuelle des fonctionnements sexuels comme la confiance entre les partenaires sont indéniablement propices à la jouissance. Mais il est évident que la sexualité s'enrichit aussi au fil des rencontres. Puisque chaque partenaire va dévoiler de nouvelles pratiques et transmettre sa conception singulière de l'acte sexuel."
Emmanuelle se souvient : "Je venais de divorcer, j'avais deux enfants et pas mal de complexes quand j'ai rencontré Nicolas. Je ne suis plus avec cet homme, mais je me rappelle parfaitement la première fois où il m'a expliqué, alors que je cachais mon visage sous la couette, qu'il n'y avait rien de plus jouissif pour lui que de m'observer lorsque je perdais le contrôle."
Ce qu'elle avait peur de lui montrer, lui le considérait comme un cadeau. Ce jour-là, elle a appris la jouissance, s'autorisant à lâcher prise.
Les chants d’elles...
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Le moyen le plus simple de prouver la trinité est juste de lire la Bible du début à la fin. Vous verrez toujours les trois personnes en opération. C’est une chose totale. Mais juste pour vous montrer quelques versets intéressants : Genèse 1 dit: « Au commencement, Dieu » et le mot utilisé pour désigner Dieu est Elohim, et chaque fois qu’il y a un im, I-M, à la fin d’un mot hébreux, il indique le pluriel. C’est comme S ou X en Français, -chiens, chats, bijoux, courroux etc. C’est le pluriel ; im marque le pluriel. « Au commencement, Dieux » - pluriel ; et pourtant c’est un concept au singulier – Dieu – qui est vu au pluriel, ainsi donc même la trinité est présentée au tout début. Matthieu chapitre 3, Jésus se fait baptiser, le Saint Esprit est descendu sous forme d’une colombe, le Père a dit « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » Père, Fils, Saint Esprit ensemble, même scène, même passage. Jésus dit dans Jean 14, « Je vais partir, Je vais parler au Père, Il va envoyer le Saint Esprit. » Tous les trois dans le m��me passage, Jean 14 :16, 17
I Corinthiens chapitre 12, l’Apôtre Paul parle des dons spirituels. Il dit : « ...diversité de services, mais le même Seigneur ; diversité d’opérations, mais le même Dieu. » Trois versets et encore une fois tous les trois membres de la trinité sont mentionnés. Avez-vous lu la fin de 2 Corinthiens 13 :14, « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous. Amen !» ? Tous les trois dans le même verset; et je pense, aussi, 1 Pierre 1:2, « (élus) selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Jésus-Christ. » Tous les trois dans le même verset. Vous avez les formules trinitaires dans Matthieu 28:19, ”Les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,” tous membres égaux de la Trinité. Ils ne peuvent pas être des membres séparés. Le Modélisme est une idée ridicule, c’est l’idée suivant laquelle Dieu est parfois Père et ensuite Il porte la casquette du Fils et puis celle du Saint Esprit. Comment expliquez-vous le baptême de Christ car le Père dit 👉: “Celui-ci est Mon Fils bien aimé” et on voit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe ? Les modalistes ont un petit problème ici parce que les trois se manifestent au même moment.
Ce ne sont que quelques exemples de ce qu’il y a dans la Bible. Dieu est un, pourtant Il est trois. Et vous demandez : « Comment est-ce possible ? » Je ne sais pas. Je n’en ai aucune idée. Et tout ce message, comparé à la réalité de Dieu est comme un galet de sable comparé à chaque pièce dans l’univers. Je ne peux pas comprendre Dieu. Si vous essayez de comprendre la trinité, vous allez vous retrouver sous le lit récitant l’alphabet grec ! Vous ne pouvez pas le saisir. Ce n’est pas possible. Laissez tomber. Croyez tout simplement.
Dieu est un, pourtant Il est trois et je n’insinue pas qu’Il est trois comme le modalisme, le monarchisme ou le sabellianisme, qui était une hérésie qui prônait que Dieu était un artiste qui changeait vite. Comme si Dieu avais une penderie, Il sort et fait Son tour de Dieu , puis rentre porter rapidement porter Son costume de Saint Esprit, et en ressortir et Il passe Son temps à faire cet exercice. C’est réellement ce qu’ils affirmaient. Non. Dieu est un, et Il est aussi trois en même temps. Et les gens disent : « Bien, c’est comme un œuf ; le jaune, le blanc et la coquille. » Oh, je ne partage pas cet avis, je ne peux pas comparer Dieu à un œuf ! D’autres personnes disent, c’est comme de l’eau, elle peut être glace, liquide ou vapeur – ça ne marche pas non plus. Ce n’est comparable à rien, mes amis, ce n’est comparable à rien du tout. Il y en a qui disent que c’est comme la lumière, elle peut illuminer, réchauffer et elle peut produire l’énergie. Dieu est tout simplement Dieu et il n’y a aucune ampoule dans le monde, aucun œuf dans le monde et aucune eau comparable à Lui. Il est Dieu et Il est trois en un. Je ne le comprends pas. Je le crois. Et je me réjouis de ne pas le comprendre. Le jour où je comprendrai Dieu, je serai égal à Dieu.
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ANOTHER MUSICIAN-WRITER: Eric Clapton
Au cours de mon enfance, vers l'âge de six ou sept ans, j'ai commencé à avoir l'impression que j'étais différent. Peut-être était-ce la façon dont les gens parlaient de moi, comme si je n'étais pas dans la pièce. Ma famille vivait au 1, the Green, une petite maison à Ripley, dans le Surrey, qui donnait directement sur le Green du village. Elle faisait partie de ce qui avait été autrefois des hospices et était divisée en quatre pièces : deux chambres minables à l'étage, une petite pièce à l'avant et une cuisine en bas. Les toilettes étaient à l'extérieur, dans un hangar en tôle ondulée au fond du jardin, et nous n'avions pas de baignoire, juste une grande bassine en zinc accrochée derrière la porte. Je ne me souviens pas de l'avoir utilisée.
Deux fois par semaine, ma mère remplissait d'eau une petite baignoire en fer blanc et m'épongeait, et le dimanche après-midi, j'allais prendre un bain chez ma tante Audrey, la soeur de mon père, qui vivait dans les nouveaux appartements de la rue principale. Je vivais avec maman et papa, qui dormaient dans la chambre principale donnant sur le Green, et mon frère, Adrian, qui avait une chambre à l'arrière. Je dormais sur un lit de camp, parfois avec mes parents, parfois en bas, selon la personne qui restait à ce moment-là. La maison n'avait pas d'électricité, et les lampes à gaz émettaient un sifflement constant. Cela m'étonne maintenant de penser que des familles entières vivaient dans ces petites maisons.
Ma mère avait six soeurs : Nell, Elsie, Renie, Flossie, Cath et Phyllis, et deux frères, Joe et Jack. Le dimanche, il n'était pas rare que deux ou trois de ces familles se présentent, et ils se passaient les ragots et se mettaient au courant de ce qui se passait pour nous et pour eux. Dans la petitesse de cette maison, les conversations se déroulaient toujours devant moi comme si je n'existais pas, avec des chuchotements échangés entre les sœurs. C'était une maison pleine de secrets. Mais petit à petit, en écoutant attentivement ces échanges, j'ai commencé à me faire une idée de ce qui se passait et à comprendre que les secrets me concernaient généralement. Un jour, j'ai entendu une de mes tantes demander : "Tu as des nouvelles de sa mère ?" et j'ai compris que lorsque l'oncle Adrian me traitant en plaisantant de petit bâtard, il disait la vérité.
L'impact de cette prise de conscience sur moi a été traumatisant, car à l'époque de ma naissance, en mars 1945 - malgré le fait qu'elle était devenue si courante en raison du grand nombre de soldats et d'aviateurs d'outre-mer passant par l'Angleterre - un énorme sentiment de honte était encore attaché à l'illégitimité.
Bien que cela soit vrai pour toutes les classes sociales, c'était particulièrement vrai pour les familles de la classe ouvrière comme la nôtre, qui, vivant dans une petite communauté villageoise, ne connaissaient guère le luxe de la vie privée.
À cause de cela, ma position est devenue très confuse et, à côté de mes profonds sentiments d'amour pour ma famille, je soupçonnais que, dans un endroit aussi minuscule que Ripley, je pouvais être pour eux une source d'embarras qu'ils devaient toujours expliquer.
La vérité que j'ai finalement découverte était que maman et papa, Rose et Jack Clapp, étaient en fait mes grands-parents, Adrian était mon oncle, et la fille de Rose, Patricia, issue d'un précédent mariage, était ma vraie mère et m'avait donné le nom de Clapton.
Traduit à l’aide de moteurs de traduction. The autobiography / Eric Clapton. Broadway Books – 2007.
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Volume I, Chapitre 1 (Partie 1)
J'écris cette lettre dans un pays nordique. Les terres enneigées sont des endroits aussi calmes que le cœur de la nuit. Comme il fait si froid, je reste souvent à la maison, ayant grandi en amateur de films et d'histoires fictives. Puissent les images que j'ai imaginées dans mon esprit naviguer dans votre mer de mots.
_ Akatsuki Kana
Prologue
"Poupée de souvenirs automatique". Cela faisait longtemps depuis que ce nom avait provoqué un scandale.
Son créateur, le professeur Orlando était un expert en matière d'automates. Son épouse, Molly, était écrivaine, et tout avait commencé lorsqu'elle avait perdu la vue. Devenue aveugle, elle avait sombré dans une profonde dépression parce qu'elle était incapable d'écrire, ce dont elle avait fait le sens de sa vie, et s'affaiblissait de jour en jour.
Ne supportant pas de la voir ainsi, le professeur construisit la première poupée de souvenirs automatique. C'était une machine qui transcrivait les mots d'une voix humaine - en d'autres termes, qui servait de secrétaire.
Bien qu'il n'ait d'abord eu l'intention d'en faire une uniquement pour sa femme bien-aimée, avec le soutien d'un grand nombre de personnes, cela devint plus tard très célèbre. Désormais, une poupée de souvenirs automatique pouvait être louée pour des prix raisonnables, et des établissements pour les emprunter avaient également été établis.
Le Dramaturge et la Poupée de Souvenirs Automatique
Roswell était une magnifique capitale bucolique entourée de verdure. La ville se situait au pied d'une montagne, cernée par plusieurs autres hauts sommets. Elle représentait l'ensemble du territoire. Cependant, parmi les gens influents, le nom de Roswell était surtout connu pour ses résidences d'étés - autrement dit, ses villas.
Au printemps, les paysages débordaient de fleurs, pour le plaisir des yeux ; en été, beaucoup cherchaient à se reposer près d'une énorme cascade, un site touristique ; en automne, la pluie des feuilles mortes touchait le cœur de chacun ; et l'hiver apportait une quiétude qui rendait tout l'endroit silencieux. Comme le changement de saison était très facile à distinguer, le pays avait plus qu'assez pour divertir les touristes pendant n'importe quel moment de l'année.
Beaucoup de villas avaient été construites reliées à cette ville au pied des montagnes, qui était composée de chalets en bois peints dans une grande variété de couleurs. Des plus petits aux plus grands terrains, le coût de la propriété dans la région constituait une assez grosse somme ; posséder une villa bâtie ici était donc une preuve de richesse en elle-même.
La ville était remplie de boutiques pour les touristes. Durant les week-ends, la rue principale avec ses rangées de magasins devenait bondée, d'agréables mélodies jouées en fond. Avec un tel assortiment de bonnes choses, personne ne pouvait se moquer de l'endroit uniquement parce qu'il se trouvait à la campagne.
La plupart des gens construisaient leurs résidence en ville par commodité, et celui qui construisait sa maison ailleurs était vu comme un excentrique.
La saison actuelle était un automne de cirrocumulus dérivant haut dans le ciel. Loin du pied de la montagne, situé près d'un petit lac assez peu considéré parmi les attractions touristiques de la ville se trouvait un chalet très isolé et peu visible.
Si l'on voyait les choses du bon côté, c'était une maison de style traditionnel, de bon goût, avec des traits remarquables. Mais si l'on devenait exigeant, elle était en piteux état, avec un aspect d'abandon. Au-delà du portail arqué recouvert de peinture blanche délavée, on pouvait trouver un jardin envahi par les mauvaises herbes et les fleurs inconnues, ainsi qu'un mur de briques rouges enraciné dans le sol, qui ne paraissait pas pouvoir un jour être réparé. Les tuiles du toit se fissuraient çà-et-là, ayant probablement été parfaitement alignées dans le passé, mais devenues atrocement ébréchées.
Juste à côté de l'entrée se trouvait une balançoire couverte de lierre enchevêtré, que personne ne pouvait plus faire bouger. C'était un signe qu'il y avait eu jadis un enfant aux alentours, de même qu'un signe qu'il n'y en avait plus.
Le propriétaire de la maison était un homme d'âge moyen, appelé Oscar. Avec ce nom, il avait fait carrière dans l'écriture en tant que dramaturge. C'était un étrange roux qui portait des lunettes à monture noire très voyantes. Il avait un visage d'enfant, ce qui le faisait paraître plus jeune que son âge réel, même si son dos se voûtait légèrement. En raison de sa sensibilité au froid, il portait toujours un pull-over. Un homme complètement normal, qui ne laissait pas entendre qu'il pouvait être le protagoniste d'une quelconque histoire.
Oscar avait fait construire la maison non pas comme une villa, mais avec le désir sincère d'y passer sa vie. Pas seulement lui, mais aussi sa femme et sa fille. Il y avait assez d'espace pour eux-trois, mais il n'y avait maintenant personne d'autre que lui. Les deux autres étaient déjà décédées.
La mort de sa femme avait été causée par une maladie dont le nom était trop long, au point d'être imprononçable. Pour faire simple, elle consistait en la coagulation rapide des vaisseaux sanguins, et en la mort par obstruction. De plus, elle était héréditaire, et lui avait été transmise par son père.
Comme elle était devenue orpheline à cause du haut taux de morts prématurées dans sa famille, il n'avait seulement découvert la dure vérité concernant son épouse qu'après sa mort.
“Elle avait peur que, si vous l'aviez su, vous n'auriez pas voulu épouser une femme malade, alors elle l'a gardé secret." Celle qui lui dit ceci était sa meilleure amie.
Dès l'instant où il avait reçu cette révélation, à ses funérailles, une question avait constamment résonné dans sa tête : "Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?"
__ Si seulement... elle m'avait parlé de cela, peu importe combien cela aurait coûté... nous aurions pu chercher un remède ensemble, ou y investir n'importe quelle somme de l'argent que nous avions accumulé inutilement.
Il était évident que la femme d'Oscar ne l'avait pas épousé pour son argent. Il l'avait rencontrée pour la première fois avant de devenir dramaturge, et leurs entrevues avaient lieu dans la bibliothèque qu'il visitait fréquemment. Celui qui l'avait remarquée en premier -la bibliothécaire- était Oscar lui-même.
__ Je pensais qu'elle était... une magnifique personne. Le coin des nouveaux livres dont elle était en charge était toujours intéressant. Et alors que je tombais amoureux de ces livres, je suis aussi tombé amoureux d'elle.
"Pourquoi ?" Cette question avait résonné plusieurs centaines de millions de fois dans sa tête, avant de disparaître dans son esprit.
La meilleure amie de sa femme était une personne responsable, et alors qu'il avait perdu l'esprit à la mort de son épouse, elle prit énergétiquement soin de lui et de sa fille. Elle préparait des plats chauds pour Oscar, qui, si on le laissait seul, oubliait de manger toute la journée ; et tressait les cheveux de la petite fille qui pleurait et regrettait l'absence de sa mère qui avait l'habitude de le faire.
Peut-être qu'il y avait eu un peu d'amour unilatéral entre cette femme et lui. Un jour, alors que sa fille était au lit avec une forte fièvre, et avait commencé à vomir à maintes reprises, cette amie l'emmena à l'hôpital. Ce fut elle, avant même son père, qui découvrit en premier qu'elle avait la même maladie que sa mère.
Ce qui était arrivé par la suite avait progressé lentement, mais aux yeux d'Oscar, cela avait été beaucoup trop rapide.
Pour que la tragédie qui avait touché sa femme ne se reproduise pas, il avait compté sur plusieurs médecins de renom. D'un grand hôpital à l'autre, ils s'étaient inclinés devant de nombreuses personnes, demandant de l'aide et recueillant des renseignements pour tester de nouveaux médicaments.
Les remèdes et leurs effets secondaires formaient les deux faces d'une même pièce. Sa fille pleurait à chaque fois qu'elle les prenait. Comme il ne pouvait pas détourner les yeux de sa souffrance, ses jours d'attente rongeaient encore plus son cœur déjà corrodé.
Quels que soient les nouveaux traitements qu'il essayait, la situation ne s'améliorait pas. Finalement, à bout de ressources, le corps médical abandonna et la déclara incurable.
"Je me demande si ma femme l'appelle de l'autre monde parce qu'elle se sent seule." Comme il s'en est souvenu plus tard, il avait réfléchi à des choses insensées comme celle-ci, encore et encore. Et même s'il l'avait supplié sur sa tombe : "Ne la prend pas avec toi, s'il-te-plaît !", la mort n'a pas de bouche pour répondre.
Oscar était mentalement acculé ; cependant celle qui s'était effondrée le plus vite était la meilleure amie de sa femme, qui les avaient suivis dans les nombreux hôpitaux jusqu'à présent. Surmenée, à force de surveiller sa fille instable, avant qu'on s'en aperçoive, elle s'était éloignée de l'hôpital, jusqu'à ce qu'ils soient vraiment livrés à eux-mêmes.
Dû à une routine quotidienne constituée de trop nombreuses prescriptions, les joues de sa fille, qui s’apparentaient jadis à des pétales de roses sur du lait blanc, étaient devenues jaunâtres et atrocement malingres à cause de la perte de poids. Ses cheveux au parfum doux, et qui ressemblaient auparavant à du miel, étaient rapidement tombés.
Voir cela lui était insupportable. Il ne pouvait plus endurer ce spectacle.
Enfin, après ses altercations répétées et stériles avec les médecins, ils s'étaient contentés de n'administrer que des analgésiques à sa fille. Il ne voulait pas que le reste de sa vie déjà si courte soit absorbé par le malheur.
À partir de ce moment, il y eut enfin un peu de paix. Des jours faciles à vivre. Voir le sourire de sa fille pour la première fois depuis longtemps.
Les quelques moments de bonheur qui leur restaient s'étaient poursuivis.
Le temps avait été merveilleux le jour de sa mort.
C'était un automne où le décor perdait ses couleurs à chaque instant. Le ciel était clair. Des arbres aux teintes rouges et jaunes pouvait être aperçus depuis les fenêtres de l’hôpital.
Dans les locaux, il y avait une fontaine construite comme un lieu de détente, et à la surface de son eau, les feuilles tombées des arbres aux alentours flottaient paisiblement. En tombant, elles glissaient et fluctuaient sur l’eau, se rassemblant comme si elles étaient attirées par un aimant. Elles étaient des restes, et étaient devenues encore plus belles malgré leur mort. Sa fille lui avait dit à quel point elle les trouvait « jolies ».
“Le bleu de l'eau mélangé au jaune des feuilles est très joli. Hé, si je me tenais sur ces feuilles, je me demande si je pourrais traverser la fontaine sans tomber."
Quelle idée d’enfant. C’était clair que les feuilles allaient perdre contre la gravité et son poids, et que son corps allait tôt ou tard couler dans l'eau.
Sans la réprimander, Oscar avait répondu en plaisantant : “Si tu avais une ombrelle et que tu utilisais le vent, tu aurais encore plus de chances d'y arriver, hein ?”
Il avait voulu gâter cet enfant qui ne pouvait plus être sauvé, même si ce n'était qu'un peu.
“Je te le montrerai un jour, d’accord ? Sur ce lac près de notre maison, Pendant la période de l’automne où les feuilles qui tombent dérivent sur la surface de l’eau. Un jour.”
En entendant sa réponse, elle avait souri, les yeux brillants.
Un jour, elle le lui montrerait.
Plus tard, après de multiples quintes de toux, sa fille mourut subitement. Elle n'avait encore que neuf ans.
Tandis qu’il enserrait son corps sans vie, il avait réalisé combien il était léger. Même pour un cadavre qui n’avait plus d’âme, il était trop léger. Versant de grosses larmes, Oscar s'était interrogé. Avait-elle réellement été en vie ou avait-il simplement fait un long rêve ?
Il avait enterré sa fille dans le même cimetière que sa femme, et était retourné à l’endroit qui avait été un foyer pour eux-trois, reprenant avec réticence sa vie d'avant. Il avait assez de pouvoir économique pour vivre sans rien faire - les scénarios qu’il avait écrit étaient utilisés partout, et, en retour, les économies accumulées de ses paiements faisaient qu’il lui était impossible de mourir de faim.
Après des années de deuil pour sa fille et sa femme, il fut approché par un collègue de son ancien travail, qui lui demanda s’il pouvait à nouveau écrire un scénario. La requête venait d’une troupe d’élite admirée par tous ceux qui travaillaient dans le théâtre, et pour Oscar, dont il ne restait plus dans l'industrie que le nom, et qui avait tenté d’effacer son existence, un tel travail était un honneur.
Ses journées n'étaient qu'indolentes, dissolues et pleines de chagrins. Les hommes sont des créatures qui se lassent des choses, incapables de rester triste ou heureux pour toujours. Telle est leur nature.
Il avait accepté l’offre avec une rétroaction immédiate, décidé à tenir à nouveau son stylo. Cependant, c’était à partir de ce moment que les ennuis avaient commencé.
Pour échapper à la dure réalité, Oscar s’était transformé en véritable buveur. Cela lui avait aussi servi de remède pour avoir de beaux rêves quand il fumait. Il avait réussi à surmonter l’alcool et les drogues avec l’aide de médecins, mais il lui en restait un tremblement dans ses mains. Que ce soit sur du papier ou avec une machine à écrire, il ne pouvait tout simplement pas correctement progresser dans son écriture. Seule l’envie demeurait dans sa poitrine.
Il ne lui restait plus qu’à trouver un moyen de la mettre en mots.
Alors qu'il demandait conseil au collègue qui lui avait fait la proposition, ce dernier lui dit :
"J'ai quelque chose de bien pour toi. Tu devrais utiliser une poupée de souvenirs automatiques."
__ Qu’est-ce que cela ?
__ Tu es tellement déconnecté du monde… non, plutôt, ton aliénation est à un niveau inquiétant. Elles sont populaires. De nos jours, tu peux les engager pour un prix considérablement bas. C’est ça ; demandons-en une pour la tester.
__ Une poupée… pourrait m’aider ?
__ Une poupée spéciale le peut."
Oscar décida alors d’utiliser cet outil, dont seul le nom était entré dans ses oreilles. Une "poupée de souvenirs automatique".
Sa rencontre avec elle était née de là.
Une femme gravissait le sentier de la montagne. Des rubans rouge-foncé décoraient ses doux cheveux tressés, son corps mince enveloppé dans une robe une pièce à rubans blancs comme la neige. Sa jupe de plis de soie se balançait gracieusement pendant qu’elle marchait, la broche émeraude sur sa poitrine scintillant de mille éclats. La veste qu'elle portait par-dessus sa robe était d'un bleu de Prusse qui renforçait le blanc. Ses longues bottes, portées pour le confort, étaient faites de cuir dont émanait une profonde teinte brun-cacao. Un lourd sac à roulettes en mains, elle franchit fraya la porte en arche blanche de la maison d’Oscar et s'avança.
Juste au moment où elle entra dans la cour avant de la résidence, une rafale de vent d’automne souffla bruyamment. Les feuilles rouges, jaunes et brunes flottaient et tournaient autour d'elle, comme si elles dansaient. Sans doute à cause des débris de feuilles, jetant un rideau sur ses yeux, son champ de vision fut troublé un instant.
Elle serra fermement la broche sur sa poitrine, et murmura quelque chose faiblement. Comme sa voix était plus calme que le bruissement des feuilles, elle se fondit dans l'air sans réverbération, et sans que personne ne puisse l'entendre.
Une fois le vent malicieux calmé, l'atmosphère précautionneuse de tantôt s'en alla on ne sait où, et, en arrivant à l'entrée principale, sans aucun aspect particulier d'hésitation, elle pressa la sonnette de la maison avec son doigt couvert d'un gant noir. Le son grinçant du buzzer résonna comme un cri de l'enfer, et, peu après, la porte s'ouvrit. Le propriétaire de la maison - la tête rousse d'Oscar - apparut. Peut-être venait-il juste de se réveiller, ou n'avait pas dormi, mais ses vêtements et son visage n'étaient de toutes façons pas dignes d'accueillir un visiteur.
Lorsqu'il la regarda, il eut une expression légèrement perplexe. Était-ce parce que la tenue qu'elle portait était beaucoup trop étrange ? Ou était-ce parce qu'elle était si magnifique ?
Quoiqu'il en soit, il déglutit sec un instant.
"Êtes-vous.... la poupée de souvenirs automatique ?
__ Précisément. Je me presse partout où mes clients pourraient le désirer. Je suis du service des poupées de souvenirs automatiques, Violet Evergarden."
La jeune femme blonde, aux yeux bleus, et qui possédait une beauté qui semblait être sortie d'un conte de fée répondit avec une voix claire, sans arborer de faux sourire.
Ladite Violet Evergarden avait une apparence aussi jolie et réservée qu'une vraie poupée. Encadrés de cils dorés, ses iris bleus brillaient comme le fond de l'océan, avec des joues rose-cerise sur une peau blanche de lait, et des lèvres rouges, envoûtantes et lustrées. C'était une femme d'une beauté semblable à la pleine lune, qui ne manquait de rien nulle part. Si elle n'avait pas cligné des yeux, elle se serait transformée en simple objet d'appréciation.
Oscar n'avait absolument aucune connaissance concernant les poupées de souvenirs automatiques, et avait donc demandé à son ami de s'arranger pour lui. "Elle sera envoyée ici dans quelques jours.", avait-il dit, et après cette attente, elle lui avait effectivement rendu visite.
__ Je pensais que le facteur m'apporterait une petite poupée robotisée dans un paquet.
Il n'avait nullement imaginé que ce serait un androïde aussi semblable à un être humain.
__ A quel point au juste la civilisation a-t-elle évolué pendant que je m'isolais ?
Oscar était un personnage ignorant du monde en général. Il ne lisait ni journaux, ni magazines, et avait des dispositions sociales limitées. S'il n'avait pas d'amis pour se préoccuper de lui, les gens qu'il verrait se limiteraient probablement au livreur de l'épicerie qui le fournissait.
Il regretta vite le fait d'avoir demandé un arrangement sans avoir fait de recherches plus approfondies. Le fait d'avoir une personne autre que lui-même... ou quelque chose ressemblant à un être humain dans une maison faite pour trois lui donnait un terrible sentiment de malaise, et d'une certaine manière lui rappelait des choses à l'arrière goût amer.
__ J'ai comme l'impression de faire quelque chose de terrible à ma famille...
N'ayant aucune idée des telles pensées d'Oscar, Violet s'assit sur le canapé du salon où elle avait été conduite. Elle sirota parfaitement le thé noir qu'on lui avait offert, il semblait donc que les machines s'étaient développées considérablement dernièrement.
"Que va-t-il arriver au thé noir que vous venez juste de boire ?"
Le sentant comme une question, Violet répondit : "Cela va finalement être évacué de mon corps... et retourner à la terre, je présume ?", inclinant légèrement la tête. C'était bien une réponse de poupée mécanique.
"Pour être honnête...Je suis confus. Hum, parce que vous êtes un peu différente...de ce que j'avais imaginé."
Violet observa son propre attirail d'un regard, puis ses yeux se posèrent à nouveau sur lui, qui la fixait tout en restant debout plutôt que de s'asseoir avec elle sur une chaise.
"Y a-t-il quelque chose qui n'est pas conforme à vos espoirs ?
__ Non...plutôt qu''espoirs'...
__ Si le maître veut bien attendre, je pourrais demander à notre compagnie d'envoyer une autre poupée que moi.
__ Non... ce n'est pas ce que je voulais dire... Ce n'est rien... Du moment que vous pouvez faire le travail, c'est bon. Vous n'avez pas l'air bruyante.
__ Si vous l'ordonnez, je peux respirer aussi faiblement que possible.
__ Vous n'avez pas... à aller aussi loin.
__ Je suis venue ici parce que vous, Maître, demandez du secrétariat. Je m’efforcerai de vous plaire afin de ne pas salir le nom des poupées de souvenirs automatiques. Que les outils à ma disposition soient un stylo et du papier ou une machine à écrire, cela ne me dérange pas. S’il vous plaît, utilisez-moi comme vous l’entendez."
Alors qu'elle disait cela, ses larges yeux bleus semblables à des pierres précieuses le regardant fixement, il hocha la tête avec un "okay", son cœur accélérant un petit peu.
Sa période d'emprunt était de deux semaines. Dans ce laps de temps, ils devaient finir une histoire à tout prix. Oscar mit de côté ses sentiments, lui montra son bureau et commença à travailler immédiatement. Ou du moins c'est ce qu'il prévoyait, pourtant ce que Violet finit par faire en premier ne fut pas de l'écriture mais du ménage.
La chambre d'Oscar, chambre et bureau intégrés, était dans un état désastreux. Des vêtements qu'il avait enlevés et une casserole avec de la nourriture à moitié consommée collée gisaient partout sur le sol. En bref, il n'y avait pas l'espace pour ne serait-ce qu'un pied à l'intérieur.
Violet le regarda silencieusement de ses yeux bleus. "Vous m'avez appelée ici et pourtant, quelle est cette situation ?", semblaient-ils dire.
"Je suis désolé..."
Ce n'était certainement pas la chambre d'un travailleur. Il utilisait à peine le salon depuis qu'il était seul, c'est pourquoi il était propre, mais la chambre à coucher, la cuisine, les toilettes et la salle de bain où il entrait et sortait fréquemment étaient tombés dans un triste état.
C'est une bonne chose que Violet soit une poupée artificielle, pensait-il. De ce qu'il pouvait voir, son âge semblait se situer entre la fin de l'adolescence et le milieu de la vingtaine, et il ne voulait pas montrer quelque chose d'aussi embarrassant à une femme aussi jeune. Même s'il vieillissait, c'était déplorable pour lui en tant qu'homme.
"Maître, je suis une secrétaire, pas une bonne."
Malgré cela, elle sortit un tablier blanc à froufrous du sac qu'elle avait apporté avec elle, et rangea tout de son plein gré. Le premier jour s'acheva ainsi.
Le deuxième jour, les deux s'installèrent dans le bureau et commencèrent tant bien que mal leur travail. Oscar était allongé sur son lit, tandis que Violet était assise sur une chaise, ses mains sur la machine à écrire de son bureau.
"'Elle...dit'," il parla, et elle écrivit calmement chaque lettre avec une vitesse terrifiante à touche aveugle. En tournant ses yeux vers elle, il fut étonné. "Plutôt rapide, hein."
Alors qu'il lui fit ce compliment, Violet enleva un des gants noirs qui dépassait de ses manches et exposa un de ses bras. Il était métallique. Le bout de ses doigts avait une constitution encore plus dure et plus robotisée que le reste de son corps. L’enduit de peinture sur les articulations entre un doigt et un autre était également insuffisant.
"J'utilise une marque qui fait preuve de pragmatisme. C'est le standard de la compagnie d'Estark, donc mes capacités d'endurance sont élevées, et il m’est possible d’effectuer des mouvements et d'atteindre un niveau de force physique dont un corps humain ne serait pas capable, ce qui rend ces produits plutôt extraordinaires. J'enregistrerai vos mots sans omissions.
__ Ah oui ? Ah, hé, vous ne devez pas écrire ce que je viens de dire. Juste les mots pour le scénario."
Il continua de dicter. Ils prirent beaucoup de pauses, mais les choses se passèrent bien à partir du premier jour. En effet, il avait le concept de l'histoire en lui. Il ne fut pas coincé avec le texte trop souvent.
Tout en parlant, il avait réalisé que Violet était une excellente auditrice et secrétaire. Elle lui avait donné une impression de sérénité depuis le début, et cela se montra de façon frappante quand elle se mit en mode de travail. Bien qu'il ne le lui ait pas ordonné, il ne pouvait vraiment pas entendre le son de sa respiration. Tout ce qu'il pouvait distinguer, c'était le claquement de sa frappe. Il pouvait même se sentir comme s'il était celui qui utilisait la machine à écrire s'il fermait les yeux. Chaque fois qu'il demandait jusqu'à quel point elle avait écrit, il était amusant de lui faire lire, car sa voix était tempérée et sa récitation habile.
N'importe quel texte paraissait comme une histoire solennelle si c'était elle qui la racontait.
__ Je vois ; bien sûr que cela deviendrait populaire.
Oscar fut en mesure de témoigner la grandeur des poupées de souvenirs automatiques avec beaucoup d’acuité. Pourtant, si les choses se sont déroulées sans problème jusqu’au troisième jour, une période d’incapacité à écrire quoi que ce soit persista à partir du quatrième. C'était quelque chose de commun parmi les écrivains. Il y avait des moments où on ne pouvait pas trouver les mots justes, en dépit d’avoir déjà décidé du contenu à écrire.
Grâce à ses nombreuses années d'expérience, il connaissait une méthode de survie pour faire face à ces situations. C'était d'éviter d'écrire. Il avait intériorisé une règle selon laquelle rien de ce qu'il parvenait à écrire en se forçant n'était remarquable.
Il se sentit désolé pour Violet, mais il dut la laisser dans l'attente. N’ayant plus rien à faire, elle prit sans expression soin du ménage et de la cuisine une fois qu’on le lui a demandé. Elle était probablement équipée à l'origine avec la disposition d'une travailleuse acharnée.
Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas mangé un repas fait par quelqu'un d'autre, encore moins un repas d'où s'échappait de la vapeur chaude. Il avait bien fait des commandes à des services de livraisons, et avait mangé dehors, mais c'était différent de la cuisine qu'un amateur aurait pris du temps et des efforts à faire.
Une omelette de riz dont les œufs fondaient crémeusement dans sa bouche. Une recette orientale de steak de Hambourg avec du tofu. Un pilaf de premier choix avec des légumes colorés mélangés avec du riz dans une sauce épicée. Un gratin de fruits de mer difficiles à trouver dans un pays entouré de montagnes. En accompagnement, il y avait toujours des salades, des soupes et d’autres choses. Il était un peu ému par tout cela.
Pendant qu'Oscar mangeait, Violet le regardait simplement, sans mettre quoique ce soit dans sa bouche. Même lorsqu’il lui suggérait de goûter les plats, elle disait : "Je mangerai par moi-même après.", sans céder.
Il avait confirmé qu'elle était capable d'ingérer des liquides, mais peut-être qu'elle ne pouvait rien consommer de solide. Si c'était le cas, buvait-elle de l'huile ou quelque chose d'autre à son insu ? Alors qu'il essayait de se l'imaginer, une image surréaliste lui vint à l'esprit.
__ Il serait toujours possible de manger ensemble.
Il y pensa seulement, et ne le dit jamais à voix haute, mais il finit par le souhaiter.
Elle était complètement différente de sa femme, mais il sentait que quelque chose lui ressemblait dans sa silhouette de dos pendant qu'elle cuisinait. Pour une raison quelconque, la regarder fit remonter en lui un chagrin excessif, et le coin de ses yeux devint chaud. Il ne comprit alors que trop bien ce qu'impliquait de laisser un étranger entrer ainsi dans sa routine.
__ Je mène une vie bien solitaire en ce moment.
L'exaltation d'accueillir Violet sur le pas de la porte alors qu'elle revenait d'une course. Le soulagement de ne plus être seul désormais, qu'il sentirait en s'endormant le soir. Le fait qu'elle serait là quand il ouvrirait les yeux, sans qu'il fasse quoique ce soit. Tout cela le rendit bien conscient de l'ampleur de sa solitude.
Il avait de l'argent, et aucun problèmes dans ses affaires quotidiennes. Cependant, plutôt que d'entretenir sa vie, cela ne servait que de protection pour empêcher son cœur de s'endurcir encore plus. Cela ne garantissait pas qu'il guérisse de ses blessures.
Bien qu'il ne connaisse pas si bien son tempérament, il avait quelqu'un à ses côtés, qui était immédiatement à proximité chaque fois qu'il se réveillait, comme d’habitude. Cela pénétrait son cœur, qui à la longue s'était fermé, de s'être isolé si longtemps.
L'arrivée de Violet dans sa vie était comme des rides à la surface d'une eau. Un petit désordre qui était arrivé sur un lac dépourvu de vagues. La seule chose qui avait été jetée dedans était un galet inorganique, mais pour une vie aussi fade que la sienne, cela avait apporté du changement sur ce lac sans vent. Ce changement avait-il été bon ou mauvais ? S'il devait le dire, il choisirait probablement "bon".
Au moins, les larmes qui débordaient de la tristesse qu'il ressentait à chaque fois qu'elle était là étaient bien plus chaudes que toutes celles qu'il avait versées jusqu'alors.
Suite (Partie 2)
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Questions Mignonnes
1. Qui est la dernière personne que tu as tenue par la main ?
2. Es-tu sociable ou timide ?
3. Qui as-tu hâte de voir ?
4. Est-ce facile de s’entendre avec toi ?
5. Si tu étais saoul.e, est-ce que la personne que tu aimes prendrais soin de toi ?
6. Quel genre de personnes t’attire ?
7. Penses-tu être en couple dans deux mois ?
8. Quelle personne est dans tes pensées ?
9. Es-tu à l’aise avec les discussions sur le sexe ?
10. Avec qui as-tu eu une conversation profonde la dernière fois ?
11. Que dit le dernier message (type sms) que tu as envoyé ?
12. Quelles sont tes 5 chansons préférées en ce moment ?
13. Aimes-tu quand les gens jouent avec tes cheveux ?
14. Crois-tu en la chance et les miracles ?
15. Quelles sont le choses positives qui te sont arrivées cette saison ?
16. Embrasserais-tu à nouveau la dernière personne que tu as embrassée ?
17. Penses-tu qu’il y a de la vie sur d’autres planètes ?
18. Parles-tu encore à ton premier crush ?
19. Aimes-tu les bains à bulles ?
20. Aimes-tu tes voisins ?
21. Quelles sont tes mauvaises habitudes ?
22. Où aimerais-tu voyager ?
23. As-tu des problèmes de confiance ?
24. Partie préférée de ta routine quotidienne ?
25. Avec quelle partie de ton corps es-tu la plus à l’aise ?
26. Que fais-tu quand tu tu réveilles ?
27. Souhaites-tu ta peau plus foncée ou plus claire ?
28. Avec qui es-tu la plus à l’aise ?
29. Est-ce qu’un.e de tes ex t’a déjà dit regretter avoir rompu ?
30. Veux-tu te marier un jour ?
31. Est-ce que ta chevelure est assez long pour une queue de cheval ?
32. Avec quelles célébrités voudrais-tu faire un threesome ?
33. Epelle ton prénom avec ton menton.
34. Pratiques-tu un(des) sport(s) ? Le(s)quel(s) ?
35. Préfèrerais-tu vivre sans télé ou sans musique ?
36. As-tu déjà aimé quelqu’un sans le leur dire ?
37. Que dis-tu pour combler les silences gênants ?
38. Décris ta personne de rêve.
39. Dans quelles boutiques préfères-tu faire des achats ?
40. Que veux-tu faire après le lycée/la fac/où tu es ?
41. Penses-tu que les gens méritent une seconde chance ?
42. Si tu es super silencieux.se, qu’est-ce que cela signifie ?
43. Souries-tu aux étrangers ?
44. Voyage pour l’hyperespace ou les fonds marins ?
45. Qu’est-ce qui te fais sortir du lit le matin ?
46. De quoi es-tu paranoïaque ?
47. As-tu déjà été stone ?
48. As-tu déjà été bourré.e ?
49. As-tu fait quelque chose récemment que tu espères que personne ne découvrira ?
50. De quelle couleur était le dernier sweat que tu as porté ?
51. Déjà souhaité être quelqu’un d’autre ?
52. Une chose que tu souhaiterais changé à ton sujet ?
53. Marque de maquillage préférée ?
54. Boutique préférée ?
55. Blog préféré ?
56. Couleur préférée ?
57. Nourriture préférée ?
58. Dernière chose que tu as mangée ?
59. Première chose que tu as mangée ce matin ?
60. Déjà gagné une compétition ? De quoi ?
61. Eté suspendu.e/exclu.e ? Pour quoi ?
62. Eté arrété.e ? Pourquoi ?
63. Déjà été amoureux.se ?
64. Raconte-nous l’histoire de ton premier baiser ! (stp)
65. As-tu faim dans l’immédiat ?
66. Aimes-tu tes ami.e.s tumblr plus que tes ami.e.s réel.le.s ?
67. Facebook ou Twitter?
68. Twitter ou Tumblr?
69. Es-tu en train de regarder la télé ?
70. Quels sont les prénoms de tes meilleur.e.s ami.e.s ?
71. Envie de quelque chose ? Quoi ?
72. De quelles couleurs sont tes serviettes de bain ?
72. Avec combien de coussins dors-tu ?
73. Dors-tu avec des peluches d’animaux ?
74. Combien de peluches d’animaux penses-tu avoir ?
75. Animal préféré ?
76. De quelle couleur est ton sous-vêtement ?
77. Chocolat ou vanille ?
78. Parfum de glace préféré ?
79. De quel couleur est le T-shirt que tu portes ?
80. Couleur de tes pantalons ?
81. Série tv préférée ?
82. Film préféré ?
83. Mean Girls ou Mean Girls 2?
84. Mean Girls ou 21 Jump Street?
85. Personnage préféré de Mean Girls?
86. Personnage préféré de Nemo?
87. Première personne à qui tu as parlé ce matin ?
88. La dernière personne à qui tu as parlé ?
89. Nomme une personne que tu détestes ?
90. Nomme une personne que tu aimes ?
91. Y a-t-il quelqu’un que tu voudrais frapper dans la tête ?
92. En bataille avec quelqu’un ?
93. Combien de jogging as-tu ?
94. Combien de sweats as-tu ?
95. Le dernier film que tu as regardé ?
96. Acteur/rice préféré/e ?
97. Chanteur/se préféré/e ?
98. Bronzes-tu beaucoup ?
99. As-tu des animaux de compagnie ?
100. Comment te sens-tu ?
101. Tapes-tu rapidement au clavier ?
102. Regrettes-tu quoi que ce soit ?
103. As-tu une bonne orthographe ?
104. Y a-t-il quelqu’un du passé qui te manque ?
105. Déjà été à un feu de camp ?
106. Déjà brisé un coeur ?
107. As-tu jamais été sur un cheval ?
108. Qu’est-ce que tu es censé.e être en train de faire ?
109. Y a-t-il quelque chose qui t’agace en ce moment ?
110. As-tu déjà aimé quelqu’un si fort que ça faisait mal ?
111. Devant qui as-tu crié la dernière fois ?
112.Quel été ton surnom d’enfance ?
113. As-tu déjà été dans un autre pays ?
114. Joues-tu à la Wii ?
115. Es-tu en tran d’écouter de la musique ?
116. Aimes-tu les soupes de nouilles et poulet ?
117. Aimes-tu la cuisine chinoise ?
118. Quel est ton livre préféré ?
119. As-tu peur du noir ?
120. Es-tu méchant.e ?
121. Penses-tu que tricher/tomper est ok dans certaines circonstances ?
122. Peux-tu garder des chaussures blanches propres ?
123. Crois-tu en l’amour au premier regard ?
124. Crois tu en l’amour véritable ?
125. Est-ce que tu t’ennuies ?
126. Qu’est- ce qui te met en joie ?
127. Changerais-tu ton nom si tu pouvais ?
128. Quel signe astrologie es-tu ?
129. Aimes-tu les métros ?
130. Ton/ta meilleur.e ami.e est amoureux.se de toi, que fais-tu ?
131. Paroles préférées du moment ?
132. Peux-tu compter jusqu’à un million ?
133. Dumbest lie you ever told?
134. Dors-tu porte ouverte ou fermée ?
135. Quelle taille fais-tu ?
136. Chevelure lisse ou bouclée ?
137. Brun.e ou Blond.e?
138. Hiver ou été ?
139. Nuit ou journée ?
140. Mois préféré ?
141. Es-tu végétarien.ne ?
142. Chocolat noir, blanc ou lait ?
143. Thé ou café ?
144. Est-ce ue c’était un bon jour ?
145. Mars ou Snickers?
146. Quelle est ta citation préférée ?
147. Crois-tu en les fantômes ?
148. Attrape le livre le plus proche, ouvre-le page (...), quelle est la première phrase ?
Traduit de @sweetie-breezie
#Questions#french stuff#french side of tumblr#whatthefrance#désoléééée je croyais l'avoir programmé pour le w.e. dernier mais ???#apparemment non
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