#linéales
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7/4/24
aujourd'hui c'est le cinquième jour que j'écris en français. il y a des nouages and, il y a un peu de vent. mais il ne pleut pas. hier, je ne peux pas écrire dans ce blog, j'ai beaucoup du travail. apprendre une langue n'est pas un processus linéal, donc que si un jour, tu ne peux pas écrire ou étudie-le, ne soyez pas triste.
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Réenchanter le quotidien
Cher·es lecteur·trices, elle dégoute certains, en fait rire d’autres, suscitant approbation où violent rejet. Ce qui est certain c’est qu’elle ne laisse pas indifférent : je parle bien sûr de la communication Monoprix ! Si la refonte de l’identité de Monoprix date de 2009, pensée par l’agence Havas et sa filiale Rosa, il faut saluer la longévité inhabituelle d’un concept aussi simple. Quels sont les stratégies et codes graphiques employés par Monoprix qui expliquent un tel succès ?
Au début des années 2000, face à la concurrence des autres supermarchés, l’enseigne se voit dans l’obligation de mettre en place un nouveau positionnement. Depuis toujours catégorisé comme une marque chère, elle ne peut définitivement pas communiquer sur l’accessibilité de sa marque « repère ». Alors elle met en place une tout autre stratégie qu’elle dévoilera dans sa première campagne de communication : « non au quotidien quotidien ». Le fil conducteur de l’enseigne est très clairement énoncé : faire de la communication un divertissement pour l’acheteur·euse quotidienne. Et c’est plutôt réussi…
Monoprix est sans doute le premier distributeur en France à valoriser autant son design. L’une des principales innovation pour l’époque, reste la transformation de son packaging en médium de communication. Les emballages des produits de grande consommation utilisent généralement « l’appeal consommateur » : une stratégie qui repose sur un packaging blanc, informatif et avec une photo du produit embellie pour « donner envie ». Le produit est ainsi immédiatement reconnaissable. Havas propose un contre-pied total et novateur : l’image du produit disparaît pour laisser la place à une linéale (le Bebas Neue) sur fonds colorés. Les consommateurs doivent alors lire le packaging pour reconnaitre le produit.
L’emballage est alors concrètement utilisé comme un vecteur de relation, de dialogue avec le client. Les packagings proposent du texte sur des fonds colorés, références à l’univers Pop et à la Campbell’s Soup de Wharol. La raison en est simple : Monoprix cible le consommateur citadin consciencieux. Mais ce n’est pas tout, pout attirer ce persona urbain, elle mise tout sur le rédactionnel. On peut y lire « remportez la palme de l’élégance, cœurs de palmier » ou encore « avec cette robe on vous trouve très choux, choux de bruxelles ». Si cette stratégie du jeux de mot hyper simple et très efficace provoque aisément le sourire de son public, elle parle également à une cible typiquement Française : ce qui est doublement pertinent. Néanmoins on imagine bien le calvaire pour les rédacteurs qui doivent sans cesse se renouveler…
Les packagings sont rapidement devenus l’emblême de la marque : déclinés sur tous les supports. Ils sont désormais utilisés pour porter les slogans des campagnes : Monoprix n’a finalement plus besoin que d’eux pour parler à sa cible.
La pérennité de cette communication, en dit long sur la réussite et l’efficacité de sa simplicité. Et pourtant Rosa n’est jamais à bout… En février 2023, Monoprix fait un coup de com en sortant une campagne pour la Saint Valentin. Poussant le concept éditorial encore plus loin : elle propose de pousser le rédactionnel jusqu’à la quasi personnalisation de son emballage. Le ton se veut telle une invitation : les produits Monoprix sont suffisamment romantiques pour un repas en amoureux·se.
Il n’y a pas à dire ; Monoprix à fait très fort (merci Havas) à tel point que la communication à surpassé l’identité même de la marque ! Qui se souvient du slogan de l’enseigne ? Si les graphistes sont divisés face à cette communication, qualifier son graphisme de « pauvre » n’est plus d’actualité. Il nous aura prouvé qu’avec peu d’éléments on peut produire une communication qui « fait bloc ».
Julia Ducretet, le 12/03/23
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Mise en pages et critique sociale
Le numéro de Panthère Première fait partie d’un des nombreux ouvrages que j’achète, que je lis partiellement et qui reste pendant des mois sur ma table de chevet avant d’en finir sa lecture et de le ranger dans ma bibliothèque. Aujourd’hui, j’ai décidé de lui dédier un article de blog, pour me donner l’envie de me replonger dedans. Panthère Première, c’est une revue indépendante semestrielle de critique sociale qui a lancé son premier numéro en septembre 2017. Cette revue est distribuée en librairies et dans des lieux « amis », tels que des collectifs, des militants, des festivals… Pour reprendre les mots de présentation sur le site de cette revue, « Panthère première interroge, au moyen de textes et d’images, l’articulation entre “sphère privée” et “sphère publique”, intime et politique, systèmes de domination et conditions d’émancipation. » Ce projet éditorial est porté par un collectif de personnes provenant de différents horizons : la recherche, l’écriture et le graphisme. Le collectif a opté pour une organisation en non-mixité éditoriale sans homme cisgenre, qui lui semble favoriser ce travail éditorial.
Après cette présentation de Panthère Première, je vais m’intéresser au rapport qu’entretient la maquette de la revue avec le militantisme et les valeurs de celle-ci. La conception graphique de la couverture a été réalisée par la typographe Hélène Marian. Sur cette couverture, le lettrage conçu par Hélène Marian prend place sur l’entièreté du format, en défonce sur un fond violet. Ce choix graphique est très révélateur pour la couverture d’une revue de critique sociale. Le violet est devenu au fil du temps la couleur des mouvements féministes, le lettrage lui peut faire référence aux collages féministes. Hélène Marian a en plus déjà travaillé pour d’autres médias féministes, par exemple le numéro 3 du fanzine Ventoline, un fanzine qui met en avant des paroles féminines à propos de la musique.
Panthère Première n°8 et Ventoline n°3
Pourtant, d’autres médias militants ne reprennent pas les codes du fanzine ou des codes faisant référence à l’amateurisme dans leur maquette. Cela me fait penser directement au magazine Gaze qui propose aussi des regards féminins sur des sujets variés. Si l’on prend uniquement la couverture du numéro de Gaze, on peut voir que les principes graphiques mis en place sont différents, une photographie en pleine page, le nom de la revue composé de la même manière sur tous les numéros.
Gaze n°5
Revenons à Panthère Première et parlons maintenant de la maquette intérieure, qui a été conçue par Éléonore Jasseny. On peut tout de même retrouver sur certaines pages de titre, des lettrages réalisés par Hélène Marian. Notamment sur les pages en niveaux de gris, ce qui est intéressant, c’est de remarquer que le fond de ces pages de titre donne l’impression d’un papier froissé, ce qui renforce l’aspect fanzine de la revue. Sur les autres pages, on sent une certaine prise de liberté dans la composition des textes notamment sur la deuxième image, avec un habillage de texte courbé par exemple.
Panthère Première n°8
Les mises en pages diffèrent à chaque article différent, on passe d’un fond blanc à un fond violet ou jaune. Plusieurs caractères typographiques sont également utilisés pour les titres. Pour le texte de labeur, il reste le même, sauf pour le dossier du numéro, sur fond jaune, dans lequel le caractère de labeur est remplacé par une linéale.
Ce que je trouve intéressant dans la conception graphique de Panthère Première, c’est que cette revue n’est pas définie comme un fanzine, mais dans la mise en place concrète, elle s’y apparente fortement. Le choix du papier, les lettrages de Hélène Marian font penser que c’est une production amatrice. Pourtant, Hélène Marian est typographe, des illustratrices participent également au projet, ce ne sont pas des amatrices. Au final, comme le prouve le magazine Gaze, un contenu militant n’est pas obligé d’être amateur dans sa mise en forme pour diffuser ses valeurs
12/03/2023 4010 caractères
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Rendre le cirque attractif
Au détour de mes recherches de stage, j’ai découvert le travail de Lisa Sturacci. Cette graphiste a réalisé le catalogue de l’exposition actuelle au Musée d’art moderne de Paris sur le peintre Oskar Kokoschka. Mais nous allons parler aujourd’hui du site web qu’elle a conçu pour la compagnie Le Troisième Cirque : http://letroisiemecirque.com/. Comment évoquer l’univers cirquassien et le rendre attractif ?
COULEURS Dès la page d’accueil, l’association entre l’omniprésence des images et les photographie des spectacles confère au site web une ambiance artistique. Les couleurs présentes sont les suivantes : jaune primaire, rose saumon, magenta, bleu sarcelle (dans Contact), bleu majorelle (dans Newsletter), rouge bismarck (dans Calendrier) ; puis dans la liste des spectacles : mauve pâle —couleur identique que le bandeau pour montrer que le spectacle est d’actualité— et enfin rouge et bleu primaire.
CARACTÈRE Afin que l’utilisateur ne sature pas par un trop-plein de couleurs, la palette est limitée à huit couleurs. De plus, la couleur est contrebalancée par le texte composé dans un seul caractère typographique en une seule graisse, un seul corps et seulement deux variables. Deux caractères sont employés dans le site web : une linéale qui ont une fonction signalétique et un sérif pour le texte de labeur et les titres —qui sont différenciés uniquement par leur emplacement spatial. Ce dernier est composé en grand corps. Ce choix témoigne de l’accessibilité des spectacles proposés par la compagnie. Il renvoie également aux livres pour enfants dont le texte est en grand corps. Ainsi, la compagnie se rend accessible pour un jeune public. Comme l’écrit Jost Hochuli dans son essai Le détail en typographie : « la spécificité formelle d’un caractère joue un rôle dans le processus de lecture, qu’elle participe d’une tonalité d’ensemble ou, au contraire, qu’elle s’en distingue. ». Ici, il s’agit des deux à la fois. En effet, le choix d’un roman light évoque le langage formel de la légèreté puisque le cirque est en partie aérien. Et d’un autre côté, le choix de caractère à empattement souligne l’aspect littéraire car une pièce jouée (et dansée ici) repose sur un texte littéraire.
INTERACTIVITÉ Quant à la mise en pages, le site fonctionne par un système de juxtaposition de deux pages dans un même écran—on comprend qu’elles sont distinctes par le léger décalage. La « signalétique » est sous la forme de bandeaux placés en bordure. L’information textuelle est minimale sans être austère. En effet, une multitude de surprises sont présentes, comme par exemple le bandeau qui déroule une phrase manifeste ou encore le lien vers un interview qui apparaît quand on remonte en haut de la page d’accueil. De nombreux éléments interactifs et ludiques motivent le visiteur à rester sur le site pour le plaisir du jeu. C’est également un signal d’inclusion du visiteur : il est considéré dans ce site web. Ainsi, le visiteur se sent impliqué dans la navigation. Par exemple les titres romain passent en italique lorsqu’on le curseur navigue dessus. De plus, le filtre coloré des photos disparaissent lorsque le curseur les rencontrent. Enfin, les textes descriptifs existent en deux versions, c’est la version synthétique est visible en premier; et lorsque le visiteur clique sur les trois points entre parenthèses, la version longue se déploie.
MISSION ACCOMPLIE ? Pour conclure, la présence de la couleur renforce « l’image de marque » du Troisième cirque car elle témoigne de l’univers incarné et vivant du spectacle vivant. On constate une majorité de couleurs chaudes qui visent à évoquer la chaleur humaine du cirque. Afin de rester attractif et d’élever la valeur symbolique de la compagnie, le texte est composé avec un minimum d’effet avec pour caractère principal un sérif qui renvoie au domaine littéraire. Quant à l’interactivité, elle permet d’intégrer le visiteur dès le site web afin qu’il deviennent, plus tard, un spectateur dans le réel.
3943 signes 12 mars 2023 Klervie
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Anciens blocs bois / caoutchouc pour impression typographique artisanale. (collection privée, JMV, France)
photo ©RGV Studio 2012
#typography#rubber stamps#wood#alphabet#letters#sans-serif font characters#gothic#linéales#RGV#RGV studio#roger rockette
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Bestiaire et Génies
Dessins sur tissus des Sénoufo
Elisabeth Laget
Photographies de Elisabeth Laget, Jean Castel, Michel Huet/Hoa Qui
Quintette, Paris 1984, coll. "Linéales", 112 pages, 22x30 cm., ISBN 9782868500021
euro 60,00
email if you want to buy :[email protected]
nombreuses reproductions en noir de motifs textiles Sénoufos du Nord de la Côte d'Ivoire
Dans le nord de la Côte d'Ivoire, lez paysans Sénoufo mettent leur culture en images. Une longue tradition graphique a donné à ces génies leurs corps en damier, à ces lions leurs crinières de soleil, à ces oiseaux leurs rayures noires et blanches. Le paysan Sénoufo dessine sur des tissus qu'il a tissés lui-même, à l'ombre des manguiers de son village. Dans son trait, il y a toutes ses croyances, les mythes qui expliquent le monde, les symboles bénéfiques et maléfiques. Il y a aussi la beauté de la matière et du trait, la simplicité inventive des formes et, lorsque l'on agrandit les dessins, tout un univers de lignes à contempler.
30/01/22
orders to: [email protected]
ordini a: [email protected]
twitter: @fashionbooksmi
instagram: fashionbooksmilano, designbooksmilano tumblr: fashionbooksmilano, designbooksmilano
#Bestiaire et Génies#Sénoufo#dessins sur tissus#livre rare#Cote d'Ivoire#Ivory Coast#Costa d'Avorio#textile design books#african textiles#fashionbooksmilano
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Typographic creation workshop: Thomas Bouville and Sarah Kremer, two graphic designers & typefont designers, came to our school to work on the reimagining of the visual identity of the Bourgogne-Franche-Compté 's label of the Excellence des Métiers d'Art (EMA). This label highlights the quality of some educational establishments in the fields of art, design and crafts. Eight sectors are labeled: stone cutting, ceramics, wood art, design, ironwork, tapestry, sewing and tableware. The EMA visual identity originally consisted of a logo. During this workshop, we worked on the creation of a typography available in eight different typographic classifications: an outline, a thin lineal, a bold lineal, an ornamental one with open lines, a didone, an elzévir, a hellenic and an egyptian. The visual identity is based on the mention of "the EMA" with changing typographies, a use of these fonts generated randomly in order to create combinations in constant evolution.
Workshop de création typographique : Thomas Bouville et Sarah Kremer, deux graphistes & dessinateurs de caractères, sont venus dans notre école pour travailler à la refonte de l'identité visuelle du Label de l'Excellence des Métiers d'Art (EMA) de Bourgogne-Franche-Compté. Ce label met en avant la qualité de certains établissements d'enseignement dans les domaines de l'art, du design et de l'artisanat. Huit secteurs sont labélisés : la taille de pierre, la céramique, l'art du bois, le design, la ferronnerie, la tapisserie, la couture et l'art de la table. L'identité visuelle de l'EMA consistait à l'origine en un logo. Durant ce workshop, nous avons travaillé à la création d'une typographie se déclinant en huit formes appartenant à des classifications typographiques différentes : une outline, une linéale fine, une linéale grasse, une ornementale aux traits ouverts, une didone, une elzévir, une hellénique et une égyptienne. L'identité visuelle repose sur la mention de «l'EMA» avec des typographies changeantes, une utilisation de ces écritures générées aléatoirement afin de créer des combinaisons en constantes évolutions.
http://www.ac-dijon.fr/cid147988/le-label-excellence-metiers-d-art-etendu-a-la-region-academique.html
#workshop#typography#font#writing#lettering#graphism#graphic design#sarah kremer#thomas bouville#esaab#crafts#arts
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Herbert Bayer
Aujourd’hui de vais vous parler d’un artiste qui m’a interpelé ces derniers jours dans mon cour d’histoire de la photographie.
Je l’ai découvert avec son travail de photographe et son autoportrait reconnu :
Herbert Bayer, ‘Self-Portrait ’, 1932, Montage, centre Pompidou Paris.
En effet, Hebert Bayer est un photographe, typographe américain. Cependant, après quelques recherches, j’ai découvert qu’il était aussi designer, peintre, architecte et sculpteur !
Son travail de designer graphique m’a beaucoup plu.
Pour lui, la publicité a un rôle économique et social à remplir dont l'instrument doit être la typographie « grotesque » ou « linéale».
Il va notamment faire disparaître les capitales sous prétexte qu'il est plus simple de composer avec un seul alphabet et se consacre en 1925 à mettre au point son propre alphabet de linéales sans majuscules : l’Universal.
Specimen of the typeface Architype bayer. Jim Hood, 2007. Police de caractères Universal créée par Herbert Bayer en 1925.
Vous reconnaitrez sans doute ici le style Bauhaus du visuel et des caractères typographiques…
Eh oui, Herbet Bayer suit aussi les cours de l'école du Bauhaus de Weimar et devient, dès 1925, le premier enseignant titulaire en graphisme publicitaire et typographie.
Son style Bauhaus s'est alors très vite dégagé de ses créations.
Dans son atelier, Herbert Bayer n'admet que les formes de composition telles que le cercle, le carré, le rectangle, le triangle ainsi que les couleurs élémentaires comme le bleu, le jaune, le rouge ou le noir.
De plus, Herbert Bayer va aussi diriger l’atelier de typographie au Bauhaus de 1925 à 1928 puis concevoir peu après des documents et des affiches de propagande pour le régime national-socialiste, dans le style du Bauhaus.
Voici encore quelque unes de ses créations qui m’ont plus pour leur identité Bauhaus très marquée et pour le graphisme et les couleurs qui m’inspirent beaucoup ! En espérant qu’elles vous inspireront autant que moi !
Herbert Bayer, advertising for Noreen hair color, Épreuve publicitaire imprimée pour le rinçage des cheveux pour la marque Noreen Color, 1954, national museum of American history, Behring center.
50 Jaar bauhaus, Herbert Bayer, affiche pour l'exposition «Bauhaus 1919-1969» au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (1969). Imprimé en Allemagne.
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L'Union Communiste Libertaire a son logo
Le choix de la typo vient d'un constat simple : la mode est à la linéale. Du RN jusqu'à la FI, presque tous les partis ont opté pour des formes efficaces et modernes. Dans une volonté de rendre crédible notre nouvelle organisation dans le spectre politique, il est nécessaire de se mettre à la page, tout en conservant, contrairement aux autres, un logo entièrement en majuscule, témoignage de notre radicalité.
Le symbole, quand à lui, répond à un besoin souvent évoqué par mes camarades, celui d'avoir un drapeau reconnaissable lors de manifestation. Sans pour autant se créer une mascotte, l'idée est de marquer les esprits, d'être un repère rassurant tant physiquement qu'idéologiquement. L'UCL serait dans les esprits, l'orga à l'oiseau noir, l'orga au merle moqueur.
Outre les sentiments de liberté, de mouvement, d'espoir que peuvent évoquer un oiseau qui s'envole, l'idée est de faire référence autant au merle moqueur du "Temps des cerises" du communard Jean-Baptiste Clément, qu'à la saga Hunger Games qui fait parti de l'imaginaire de révolte des jeunes générations. Il fait écho à un moment important, si ce n'est le plus important du mouvement anarchiste, s'appuie sur une référence populaire actuelle et symbolise parfaitement le combat qui sera celui de notre siècle, l'écologie.
Pour finir, le fait que ce logo ait été choisi par une majorité de camarade est un véritable honneur. Cela signifie qu'iels ont estimé que ce logo représenterait le mieux l'organisation dans laquelle iels militent. C'est un choix difficile, un acte fort et je comprend d'autant plus qu'il n'ait pas fait consensus (69%). J'espère sincèrement qu'il ne sera jamais un sujet de honte pour une partie de mes camarades militant.e.s et qu'il finira par être aimé par tou.te.s avec le temps.
Je réexprime ici la fierté que j'ai à mettre mon savoir-faire au service de la révolution et renouvelle, modestement, ma détermination à la précipiter.
#graphic design#Graphism#Propaganda#Logo#Logotype#Union#Communiste#Libertaire#Communisme#Anarchie#Anarchiste#Organisation#extrême#Gauche#Politique#Identité#Oiseau#Merle
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Ne pas sous-estimer la couleur
Cher lecteur·rice·s, je suis certaine que vous n’avez pu louper les nouvelles affiches du Théâtre de l’Odéon, accrochées récemment à Nation, tant leur beauté et leur justesse est tape à l’œil ! Imaginées par l’Atelier ter Bekke & Behage, elles ne sont pourtant pas si novatrices dans leur genre. Si le studio s’est depuis longtemps imposé par ses communications hautes en couleurs — notamment avec ses placards bien connus pour le Théâtre de la Colline — elles gardent une identité simplement déclinée au fil des années. Mais parmi la masse visuelle qui habite le métro, comment expliquer que ces affiches se distinguent singulièrement ?
C’est en 2018 que l’Atelier commence à travailler avec le Théâtre l’Odéon, proposant alors des affiches sur fond blanc, employant une linéale (la Basic Commercial Std) dans deux graisses et deux couleurs — l’une à l’usage du lieu, l’autre du spectacle. Un procédé simple, certes, mais qui prend tout son sens dans sa composition : l’affiche est pensée en analogie avec l’architecture du bâtiment ! Les informations sur la pièce sont ainsi organisées sur une grille qui rappelle les colonnes architecturales. Un clin d’œil réfléchi dans lequel apparaît occasionnellement une image (placée à bord perdu) coupant avec la structure précédemment mise en place. Des couleurs souvent complémentaires cohabitent sur un grand format, mais jusque là, plus d’espace est accordé au blanc tournant laissé par la grille qu’à la couleur.
C’est avec les affiches de la saison 2022-2023 que l’Atelier saisit l’opportunité de placer la couleur au centre de l’attention. Ces nouvelles affiches font état d’un parti-pris encore sobre, employant toujours la même linéale noire dans deux graisses sur un fond blanc. Le texte est composé centré sous l’encart de l’identité du théâtre conçue avec la même linéale. Ajouté à cela, des formes colorées se superposent au texte, dans toute la hauteur de l’affiche. Celles-ci apportent un nouveau regard, qui se veut, non plus un clin d’oeil à l’architecture mais plutôt une interprétation sensible de la pièce promue. Mais quel changement : chaque affiche employant deux à trois tons directs sont immédiatement visibles ! Et l’objectif est atteint : les usagers s’arrêtent pour lire les informations sur l'affiche vibrante qui marque les esprits. Stratégie pertinente, j’y ai vu là l’aveu d'une volonté de réutiliser une création que le studio avait déjà mise en place auparavant…
En effet, l’Atelier a beaucoup marqué les esprits avec sa communication pour le Théâtre de la Colline. Créant un système typographique et identitaire fort à partir d’un caractère redessiné des années 1920, il propose une communication très formelle. Les affiches créées pour l’occasion mettent à l’honneur l’usage de tons directs complémentaires, employés dans le caractère et dans l’usage de formes. Le système s’enrichit et s’ancre au fil des communications entre 2009 et 2016 et le ton direct apparaît peu à peu comme une aubaine pour se distinguer de la communication publicitaire.
Cependant si ces affiches sont si fonctionnelles, leur attrait visuel n’est pas uniquement dû à l’usage de la couleur. Malgré la sobriété qu’elles renvoient, mettre en place une colorimétrie équilibrée n’est pas si simple… C’est certainement dans ce dialogue avec le fond de l’affiche laissé blanc — prenant une place prépondérante — que le ton direct trouve toute sa force d’expression. Ces codes graphiques sont aujourd’hui une marque presque identitaire — qu’ils soient volontaires ou pas — du studio.
La mise en perspective de ces deux projets posent diverses questions. D’une part, quelle est la place laissée au « recyclage » d’idées dans le métier de graphiste ? À quel point peut-on s’auto-copier où s’auto-citer en réutilisant les codes presque identitaires de nos productions ? D’autre part, elle questionne également la place laissée à la couleur et à son impression. Souvent pensées par les graphistes aux derniers moments de la création, leurs places dans la communication peuvent pourtant se révéler primordiales…
Julia Ducretet, le 27/11/22.
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COURTOUJOURS partie 2
Pour ce projet nous devions faire une proposition d’affiche pour le festival de courts-métrages Courtoujours. Organisé par l'association I Somnanbuli, ce festival organise plusieurs soirées durant lequel une sélection de courts métrages est montrer. L’idée est de promouvoir la culture et d’en permettre l’accès même dans des communes plus petites.
Présentation, ici, des affiches finales et du flyer.
À travers cette affiche, j’ai voulu exprimer:
-La diversité du festival : diversité des courts métrage (animation, prise de vue réelle, narratif), diversité renforcé par les caractères typographiques
-L’utilisation de couleurs vive représente le coté festif, familial de l’évènement (+événement familial : diversité de spectateur )
-J’ai décidé de respecté le choix du commanditaire : le nom du festival “courtoujours” n’est pas coupé (seul le visuel en arrière plan comporte cette caractéristique)
Enfin j’ai utilisé une écriture simple linéale, facile à lire afin de conserver une accessibilité et visibilité pour tous.
Créer une affiche pour un festival humaniste, ouvert à tous.
J’ai ensuite décliner cette affiche (30cmX40cm) pour les différents lieux et sous forme de flyer (a5 recto verso)
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Vendre du contenu militant
Ce weekend se tenait le salon annuel Offprint au Pavillon de l’Arsenal à Paris. Ce salon accueille une sélection d’éditeurs indépendants, expérimentaux et socialement engagés dans les domaines des arts, de l’architecture, du design, des sciences humaines et de la culture visuelle. Parmi des dizaines d’éditeurs, j’ai le bonheur de m’arrêter au stand des éditions Divergences (fondées en 2016) que j’affectionne particulièrement grâce à leurs contenus militants. Ce sont elles qui ont publié deux traductions de bell hooks. En plus de publier de passionnants essais, leur système de couverture accroche l’oeil. Comment la designeuse graphique Morgane Masse a pensé l’identité visuelle des éditions Divergences entre la tension de l’identité militante et savante ?
La composition de la couverture est un clin d’oeil à la composition sur les presses de typographie. En témoigne le texte justifié et le titre et nom de l’auteur qui occupent le bord de la couverture d’un bout à l’autre, créant ainsi un rectangle qui évoque le châssis qui était le cadre dans lequel était placé les caractères en plomb. Les différents éléments sont imbriqués de manière horizontal ou vertical. Trois lignes forment un I qui rappellent les séparateurs qui servaient -comme son nom l’indique- à séparer les éléments de la composition. Mais dans cet apparent respect des tradition s’insère des variables. En effet, la grille de mise en page n’est pas entièrement fixe. En témoigne les changements dans la taille des espacements ; le placement et l’alignement du nom de l’auteur ou du nom de l’auteur de la préface, l’orientation verticale ou horizontale résumé.
La couverture présente un contenu sérieux mais accessible. Le caractère militant n’est pas détectable de prime abord car le public es celui d’intellectuel et non de militant actif. L’emplacement du résumé sur la première de couverture rappelle les Unes de journaux qui donnaient un aperçu des articles sur la Une. Il est composé avec un caractère typographique à empâtement à l’instar de contenus sérieux comme les écrits universitaires.
Les caractères typographiques créent du contraste par leur opposition. L’Univers est un caractère linéal tandis que le Concorde est à empâtement. Notons que l’Univers renvoie à une élégance factuelle et rationnelle, à l’image du contenu des livres. Ce caractère a été dessiné à l’origine afin de donner un caractère universel, neutre, simple et apte à toutes les langues. À l’instar du Concorde, l’économie de moyens rend la couverture efficace : deux caractères typographiques, deux corps, deux couleurs et le tout sans perdre en impact visuel grâce aux couleurs franches.
L’objet livre, quant à lui, donne envie de le collectionner afin de former un arc-en-ciel en juxtaposant les tranches. Enfin, la couverture est imprimée sur un papier toilé afin d’attirer l’attention par le toucher.
Il semblerait que les couvertures des éditions Divergences sont en train de devenir iconique, comme un témoigne la mise en vente il y a quelques jours de cet étrange bijou...
13/11/22
2969 caractères
K
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LE TEXTE EST L’IMAGE ! workshop avec Cédric GATILLON
Pour le compte de “Mon Petit théâtre” produire une série de 3 affiches pour 3 pièces de théâtre différentes. Chaque pièce doit être déclinée en versions différentes (ex: spectacle de marionnettes et circassiens, cabaret en chanson ... En centralisant l’affiche autour de la typographie, il est important de construire un principe capable de se décliner pour former une série. Ce principe doit mettre en relation des éléments variants et invariants, il faut alors trouver un juste équilibre.
Pour ma part je me suis questionnée sur ce qui composait le théâtre. J’ai alors décidé de fabriquer des lettres en volume afin d’évoquer les décors des différentes scènes. La dimension verticale les lettres permet de mettre en avant la noblesse de cet art et l’élévation de l’esprit qu’il permet. Le fond noir rappel la scène et enfin le jeu d’ombres reconstruit les jeux de lumière mis en place dans les pièces. J’ai choisi une police différentes pour chaque affiche afin de m’adapter au registre de celle-ci. J’ai également rappelé des événements de la pièce dans la construction ou la mise en place des modèles papier. “En attendant Godot est alors écrit en comics sans ms afin de mettre en avant l’absurdité de la pièce. Les “t” sont également doublés afin d’illustrer la répétition du temps. Les lettres terminant “Roméo” et “Juliette” sont abîmés, décomposés pour signifier le poison fatal. Enfin, Don Juan est fait d’une linéale afin d’évoquer l’athéisme du personnage là où Tirso de Molina est inspiré d’une écriture manuscrite pour se rapprocher du divin. Un jeu de plongée et contre plongé oppose Don Juan à son auteur pour montrer la provocation faite au divin.
Pour les déclinaisons, j’ai utilisé les effets de photoshop pour obtenir une version hip-hop pour “En attendant Godot”, comédie musicale pour “Roméo et Juliette” et afin contemporaine et minimaliste pour “Don Juan”.
Durée du workshop : 4 jours
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Footnotes, Issue C Available at www.draw-down.com Footnotes is the periodical bulletin of applied research in type design, produced by the Swiss digital type foundry La Police. The third issue (Issue C) features: the second part of research series focused on Ladislas Mandel's typefaces for telephone directories (including Linéale, Lusitania & Nordica) as well as text by Coline Sunier & Charles Mazé, who share their work on the visual identity for CAC Brétigny, a project which also produced the typefaces LARA and BALI. Type designer Nicolien van der Keur writes about the production of typewriter type styles and their influence on letterpress typefaces; French designer Alaric Garnier shares the identity he built for the May Gallery in New Orleans, drawing on a sign painting apprenticeship and exploring the efficacies needed to address a shoestring budget; and Dan Reynolds retraces the origins of Akzidenz-Grotesk. The issue also includes a selection of in-progress type projects by the contributors of issue C and its future successor, issue D. #Footnotes #typefaces #AkzidenzGrotesk (at Switzerland) https://www.instagram.com/p/B0inumGHUOL/?igshid=8m9qz4m95iyn
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