#les trois lumières
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Court roman lu d’une traite et qui m’a brisé le cœur.
J’avais déjà lu la talentueuse autrice irlandaise Claire Keegan, et déjà été très touchée par ses récits pudiques et limpides aux allures de contes.
Ici c’est encore pire, ou mieux, c’est selon. Une petite fille est amenée chez un couple de fermiers le temps que sa propre mère accouche du petit dernier dans cette famille pleine d’enfants. La petite fille découvre chez ces étrangers un certain bonheur, fait de gestes simples, de petites attentions, et de quelques secrets. Elle sent bien que tout est différent chez ces gens chaleureux, et elle découvrira la peine avec laquelle, pourtant, ils vivent. Cette fin d’été est lumineuse, et l’affection dont la fillette fait l’expérience, la font grandir en accéléré. Elle apprend sans le savoir les choses les plus essentielles, mais reconnaît vite leur importance.
Ce qui fait que son retour chez elle, auprès d’un père taiseux et brusque et d’une mère manifestement dépassée, apparaît comme une cruelle expérience. La fin du récit m’a laissée sans voix, avec un fort pincement au cœur.
Oui, Claire Keegan écrit depuis la région du cœur, et s’adresse directement au nôtre, sans détour ni fioriture. C’est ce qui fait sa force. A pas lents, modestes, elle tire dans le mille.
(Je crois que ce livre vient d’être adapté au cinéma sous le triste A quiet girl, apparemment salué par la critique.)
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Suite de notre soirée dans l’anse de Paulliles...
Avec Bob, nous avons prestement rejoint les filles déjà installées comme chez elles sur la mini piste de danse du club voisin, et visiblement déjà attirant tous les regards et attentions.
Je ne dansais pas souvent, préférant regarder (un parfum de Candaulisme dans mon attitude(?) et aimait réellement voir Ana surtout lorsqu’elle pouvait trouver un beau et bon danseur avec qui la magie du rythme pouvait opérer...J’aimais les admirer. Je n’étais vraiment pas bon danseur et ne voulait pas priver Ana de ses plaisirs, de son plaisir...Elle aimait danser jusqu’au bout de la nuit dès qu’elle le pouvait...Moi, j’étais heureux, un verre à la main, à les regarder et admirer...Aucune jalousie...Que du bonheur...Oui, il m’apparaissait alors un indéniable parallélisme de forme entre le Candaulisme et la danse...
Laisser sa partenaire choisir son cavalier... ;
La laisser être dirigée... ;
La laisser s’endiabler, aller au bout de son souffle, faire corps avec son partenaire, être enlacée, serrée par lui, être touchée, ...Bref oui beaucoup de similitudes me semblait-il en cet instant même.
Ana virevoltait et captait déjà tous les regards, assurément les envies ...
Pour l’instant elle dansait tout à tour quelques salsa et autre Mango endiablés de manière lascive avec tour à tour Clara et Laura, puis la soirée avançant et l’espace autour d’elles se resserrant, à trois...
Bob m’accompagna au début en partageant un verre au bar mais je me retrouvais seul rapidement car une de ses connaissances féminines de la plage et du jour l’avait invité à faire quelques pas sur un rythme et une musique tube de l’été...
Moi je me régalais réellement de voir Ana et nos nouvelles amies chalouper et onduler de leurs corps sublimes...
Je n’étais pas le seul d’ailleurs...
De nombreux aficionados s’aventuraient au plus près d’elles...
J’apercevais parfois, ce qui me faisait rire et même m’enchantait, quelques mains baladeuses taquinant les trois belles qui s’étaient maintenant tellement rapprochées qu’on aurait pu croire qu’elles ne faisaient qu’une...
Néanmoins à un moment, un des garçons présents près des filles, réussit à agripper Ana et à l’extraire du cocon des bras de Clara et de Laura qui continuèrent à danser tout en s’enlaçant tendrement et sensuellement...
Elles osèrent même un baiser intense qui loin de calmer les ardeurs des garçons dansant près d’elles, les virent littéralement être phagocytées par cinq ou six danseurs qui les encerclaient...
Elles furent ainsi acculées contre un mur et un peu isolées par le noir du bord de piste contrastant avec l’intensité des lumières festives éclairant le centre...
Ana dansait maintenant un peu à l’écart et sur la piste avec son cavalier, élégant et visiblement doué pour la danse...
Ils étaient réellement beaux...
Je souriais dès que je pouvais à Ana et elle me rendait ce sourire...
Manifestement elle prenait plaisir à danser avec ce jeune homme et à m’offrir, elle savait que j’appréciais, le spectacle de leurs corps enlacés et énivrés de musique.
A un moment, elle vint près de moi pour se rafraîchir et me présenter à son danseur du soir : « Daniel..., mon compagnon, mon chéri. Laurent, mon...mon partenaire de danse...Il danse super, tu as vu...Allez, on y retourne Laurent...Viens c’est un slow...Daniel nous rejoindra s’il veut... ».
Elle me donna un baiser appuyé dont je reconnaissais la saveur et surtout et aussi ce qu’il pouvait exprimer... : Laurent lui plaisait et elle ne comptait pas en rester à la danse...
On avait déjà vécu ce genre de trio sur un slow dans une boite libertine de notre région ...Je ne vous dis pas comment tout cela s’était terminé...
Bob ne revenant pas, au bout de quelques instants, je n’hésitais pas à les rejoindre sur la piste.
Ana avait manifestement déjà pris les choses en main comme elle savait si bien le faire et se frottait contre le sexe sûrement déjà tendu du jeune homme...
Pour être sûre de sa prise, elle tenait même fermement de ses deux mains ses fesses rebondies...
Ana savait toujours quand il fallait « ferrer » sa proie et prendre ce qu’elle devait prendre...
A mon approche, quasi à la toucher par derrière, je la vis se pencher à l’oreille du garçon malgré tout tendu (et pas que de son sexe...) pour, j’en étais certain, le rassurer et lui dire que je n’étais aucunement jaloux, bien au contraire...
Le garçon devait être incrédule, aussi Ana lui roula-t-elle une pelle majestueuse et impossible à en comprendre le sens profond pour celui qui en était l'objet...Tout avait et prenait sens avec Ana...
Pour ma part, voir Ana aussi lancée et échauffée, fort de ce que l’on s’était dit sur nos vacances et maintenant de notre philosophie de vie et carrément de la liberté de notre vie sexuelle, je levais discrètement sa robe et vint insérer mon mât tendu à l’extrême par la situation dans son sillon fessier et me laissé guider au rythme suave et entrainante de la musique et des mouvements de son cul diabolique...
Ayant remarqué en m’approchant d’Ana que les copines de Bob avaient elles aussi été prises en main par quatre ou cinq jeunes et entreprenants partenaires, je poussais délibérément Ana et Laurent, son danseur du soir, par des coups saccadés de mon sexe impatient de conquête, vers les corps déjà entremêlés de nos voisins et voisines...
Les filles se retrouvèrent comme par enchantement au centre de nous les hommes et le rideau humain que l’on pouvait constituer faisait parfaitement obstacle à la vue des autres danseurs présents dans la boite qui de toute façon étaient manifestement eux aussi affairés et pris dans des tourments et autres ballets érotico-sexuels...
J’appris et ait eu confirmation par Bob le lendemain qu’en fait cette petite boite de nuit était devenue au fil des soirées de cet été là, un des lieux libertins, si ce n’est le lieu libertin le plus côtés de la Côte Vermeille...
Pas franchement étonnant au vu de comment évoluait la soirée, même si totalement insolite devant l’absence d’endroits habituels et dédiés à certaines pratiques des clubs libertins, ou même à quelconque information, allusion par des néons, des enseignes, des recommandations, des vestiaires, du personnel, des préservatifs, des douches ...
Oui, un club sauvage, totalement débridé, libre et libéré...
Un peu étrange et peut-être même risqué pour qui aurait pu s’y aventurer par mégarde mais sa petitesse en avait fait un de ses atouts et seuls les connaisseurs et habitués y venaient, limitant ainsi du coup les problèmes qu’il y aurait pu avoir...
Au centre de toutes les attentions, les filles flattées, caressées et pelotées de toutes parts avec leur acquiescement et consentement, manifestant surtout leurs envies, se mirent à genoux en tripode et commencèrent de leurs mains habiles à sortir les sexes impatients et brûlants de tous ceux qui les entouraient...
Je vis qu’Ana s’était même retrouvée totalement nue tandis que Clara et Laura n’avaient plus de haut...
C’est ainsi sept belles et magnifiques queues bandantes et entreprenantes que nos trois belle eurent à honorer, nous faisant tourner tout autour d’elles, de leurs bouches avides et de leurs mains expertes...
Une nouvelle fois Ana fut la première à se redresser et à se positionner contre le mur lors de ma visite dans sa bouche : « A toi l’honneur mon Amour d’ouvrir le feu.. Je t’aime... ! »
Elle m’indiquait ainsi, de même qu’aux autres que c’était maintenant en levrette qu’elle voulait qu’on la prenne...
Ses amies l’imitèrent partageant entre elles trois, des baisers aussi savants et puissants que passionnés, pendant que chacun des mâles les saillissait tour à tour ou leur faisait minette à volonté ...
Le jeu dura un certain temps et même Bob et sa dernière amie vinrent se joindre à la ronde...
Toutes et tous exténués, nous nous réfugièrent à l’aube naissante dans la cahute de la SNSM que Bob nous avait ouverte.
Nous nous sommes ainsi littéralement entassés pêlemêle, là où raisonnablement il n’y avait réellement de la place que pour deux, et jusqu’au petit matin les corps avachis se sont abandonnés dans une anarchique et irréelle orgie des sens et des corps...
Je m’étais pour ma part inséré au plus près et au plus profond du cul d’Ana qu’elle savait encore et si adroitement faire vibrer qu’elle m’en autorisait ainsi à bander dur jusqu'au bout de la nuit...
La nouvelle amie du jour de Bob aux courbes épanouies, généreuses et sensuelles, s'était invitée parmi nous et n'était pas en reste.
Un tempérament de feu dans une enceinte constituée de braises...
Je me souviens qu'elle me saisit la tête pour l'engloutir entre ses seins démesurés et m'inciter à en durcir les pointes contrastant tant avec les chairs moelleuse et opulentes de ses courbes...
Chacune de ses aréoles ressemblait à un clitoris brûlant et impatient de l'assaut de mes lèvres...
Je me souviens également que Clara et Laura vinrent nous offrir leurs sexes emplit de liqueurs spermatiques des jouissances qu’elles avaient connues tout au long de la nuit.
Nous avions réellement, stupidement et bêtement joué avec nos vies cette nuit-là dans l’insouciance de notre jeunesse et d’une épidémie de Sida qui pointait déjà le glaive de ses ardeurs mortifères et dévastatrices.
Inconscience et peut-être même et sûrement, honte à nous !
Heureusement il ne fut rien de dommageable pour notre santé et bien des années plus tard, tout à la fois bien conscient du bonheur que l’on ait eut de pouvoir vivre cette liberté sexuelle totale et débridée, nous sommes si heureux d’avoir été épargnés par tous ces fléaux qui malheureusement minent et restreignent parfois les audaces aventurières et libertines que nous permettait l’époque...
Non pas qu’il y ait moins de désirs ou de plaisirs de nos jours, on en parle assez fréquemment avec Ana dans nos échanges de mails et au travers des récits de ses aventures de Hot-Wife, mais bien que le registre des possibilités se soit vu avec bon sens et légitimité hors couple réduit.
Ainsi goûter au délire assez fou j’en conviens du partage de toutes les ardeurs et saveurs tout autant féminines que masculines d’une telle soirée orgiaque n’est plus aujourd’hui envisageable et surtout pas souhaitable...
Ce n’était d’ailleurs pas forcément bon, ni même un kiff personnel pour tout dire, mais d’une telle intensité érotique, un tel partage, une telle offrande que cela en constituait une expérience insolite et même vertigineuse.
Je me souviens encore aujourd’hui des lèvres épanouies, ouvertes, chaudes et maculées de saveurs de nos complices, ...
J’ai aussi partagé cette nuit là quelques fellations torrides pourtant si loin de mes pratiques avec Ana et d’autres, filles ou garçons, dans des délires érotiques sans fin qui nous avaient emportées au confins des possibles en matière de sexualité...
C’est aussi cette nuit-là que j’ai pu ressentir ce que pouvais être le dépucelage et ensuite la jouissance je dois l’avouer de mon propre cul...
Hétéro, bi, homo,... plus rien n’était ou ne pouvait être interdit à personne et nous n’étions tous que frénésie et envie sexuelles...
Plus tard, je recommencerais certaines de ces pratiques, il fallait peut- être que je les reçoive et vive de cette manière pour ensuite pouvoir les apprécier, particulièrement avec Ana...
Ainsi, oui, je dois l’avouer, cette soirée m’a totalement désinhibé pour le reste de mes jours et Ana ensuite a toujours su me mettre dans le contexte où je ne pouvais pas, comme souvent ou toujours, lui refuser ce qu’elle souhaitait de moi ou moi-même, être en pleine conscience et capacité d’accepter, de réaliser ou de vivre certaines pratiques que j’aurais de prime abord et par dogmatisme ou peur, refusé.
Plus tard avec Ana j’ai pu ainsi beaucoup apprécier de temps à autres de partager et de sucer une belle bite ;
de me faire prendre par un doigt, un godemichet ou même un gode-ceinture ( je voulais réellement savoir et discuter avec elle et son amie qui me prenaient tout à tour, ce qu’elles ressentaient et ce que cela transformait, transportait comme sentiments, émotions, ressentis physiques et autres ressorts psychologiques chez elles...J’en appris beaucoup sur les femmes et leurs désirs de masculinité assez souvent subconscient mais aussi souvent bien présent...) ;
et même de tenter un jour l’aventure cent pour cent homosexuelle avec deux jeunes amis gays très drôles et ouverts à tout qui m’avaient invité à découvrir l’incroyable ambiance et l'atmosphère de la gay-pride et d’une croisière organisée en mer des Caraïbes...
Oui, tout cela était « né » de cette incroyable soirée passée dans la cahute de Bob et de la SNSM...
Bob en début de matinée, alors qu’il devait ouvrir et tenir son poste, nous réveilla...
Les autres étaient discrètement partis au fur et à mesure de leurs réveils respectifs.
Bob nous salua et nous pria de repasser quand on voulait...
« Tu suce bien pour un mec ! » m'avoua-t-il dans un rire sonore et son bisou à pleines lèvres et à la Russe lors de notre départ me font dire et écrire que ce fut bien la soirée la plus déjantée et incroyable de toute ma vie que je venais de passer en cet endroit si charmeur et idyllique...
Je repensais au fait que Bob était bisexuel et qu'effectivement il ait pu me proposer sans ambages son sexe...
Pour moi, je n' avais aucun souvenir factuel, même si je savais que j'avais accompagné Ana avec plaisir et gourmandises dans quelques fellations dont elle avait le secret et l'expertise tout en devant admettre l'idée que ce fût Bob ou un autre...
Qu'elle importance dans cette soirée hors-norme?
Bob resterai à jamais mon ami.
Je retournerai à Paulilles un jour...
Je reverrai Bob avec plaisir.
Maintenant, cap sur l’Espagne...Nous n’étions pas, Ana et moi, au bout de nos aventures...
Pas même au bout de nos congés et moi surtout pas au bout d'une sexualité torride riche et sans beaucoup de limite que je le savais et le sais encore plus aujourd'hui me dirigeait inexorablement vers le Candaulisme de part son amour du sexe, du jeu, de l'intellect, de l'audace, de la philosophie de la vie, de l'Amour, de la tolérance, de tous ses attraits et de toutes ses beautés à découvrir et partager...
Bref que des belles et magnifiques perspectives et bonheurs de ma future vie...!
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Ma nuit est comme un grand cœur qui bat.
Il est trois heures trente du matin.
Ma nuit est sans lune.
Ma nuit a de grands yeux qui regardent fixement une lumière grise filtrer par les fenêtres.
Ma nuit pleure et l’oreiller devient humide et froid.
Ma nuit est longue et longue et longue et semble toujours s’étirer vers une fin incertaine.
Ma nuit me précipite dans ton absence.
Je te cherche, je cherche ton corps immense à côté de moi, ton souffle, ton odeur.
Ma nuit me répond : vide ; ma nuit me donne froid et solitude.
Je cherche un point de contact : ta peau. Où es-tu ? Où es-tu ?
Je me tourne dans tous les sens, l’oreiller humide, ma joue s’y colle, mes cheveux mouillés contre mes tempes.
Ce n’est pas possible que tu ne sois pas là.
Ma tête erre, mes pensées vont, viennent et s’écrasent, mon corps ne peut pas comprendre.
Mon corps te voudrait.
Mon corps, cet aléa mutilé, voudrait un moment s’oublier dans ta chaleur, mon corps appelle quelques heures de sérénité.
Ma nuit est un cœur en serpillière.
Ma nuit sait que j’aimerais te regarder, chaque courbe de ton corps, reconnaître ton visage et le caresser.
Ma nuit m’étouffe du manque de toi.
Ma nuit palpite d’amour, celui que j’essaie d’endiguer mais qui palpite dans la pénombre, dans chacune de mes fibres.
Ma nuit voudrait bien t’appeler mais elle n’a pas de voix.
Elle voudrait t’appeler pourtant et te trouver et se serrer contre toi un moment et oublier ce temps qui massacre.
Mon corps ne peut pas comprendre.
Il a autant besoin de toi que moi, peut-être qu’après tout lui et moi ne formons qu’un.
Mon corps a besoin de toi, souvent tu m’as presque guérie.
Ma nuit se creuse jusqu’à ne plus sentir la chair et le sentiment devient plus fort, plus aigu, dénué de la substance matérielle.
Ma nuit me brûle d’amour.
Il est quatre heures du matin.
Ma nuit m’épuise.
Elle sait bien que tu me manques et toute son obscurité ne suffit pas pour cacher cette évidence.
Cette évidence brille comme une lame dans le noir.
Ma nuit voudrait avoir des ailes qui voleraient jusqu’à toi, t’envelopperaient dans ton sommeil et te ramèneraient à moi.
Dans ton sommeil, tu me sentirais près de toi et tes bras m’enlaceraient sans que tu te réveilles.
Ma nuit ne porte pas conseil.
Ma nuit pense à toi, rêve éveillé.
Ma nuit s’attriste et s’égare.
Ma nuit accentue ma solitude, toutes mes solitudes.
Son silence n’entend que mes voix intérieures.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Ma nuit aurait peur que le jour n’apparaisse jamais plus mais à la fois ma nuit craint son apparition, parce que le jour est un jour artificiel où chaque heure compte double et sans toi n’est plus vraiment vécue.
Ma nuit se demande si mon jour ne ressemble pas à ma nuit. Ce qui expliquerait pourquoi je redoute le jour aussi.
Ma nuit a envie de m’habiller et de me pousser dehors pour aller cherche mon homme.
Mais ma nuit sait que ce que l’on nomme folie, de tout ordre, sème-désordre, est interdit.
Ma nuit se demande ce qui n’est pas interdit.
Il n’est pas interdit de faire corps avec elle, ça, elle le sait. Mais elle s’offusque de voir une chair faire corps avec elle au fil de la désespérance. Une chair n’est pas faite pour épouser le néant.
Ma nuit t’aime de toute sa profondeur, et de ma profondeur elle résonne aussi.
Ma nuit se nourrit d’échos imaginaires. Elle, elle le peut. Moi. j’échoue.
Ma nuit m’observe. Son regard est lisse et se coule dans chaque chose.
Ma nuit voudrait que tu sois là pour se couler en toi aussi avec tendresse.
Ma nuit t’espère. Mon corps t’attend.
Ma nuit voudrait que tu reposes au creux de mon épaule et que je me repose au creux de la tienne.
Ma nuit voudrait être voyeur de ta jouissance et de la mienne, te voir et me voir trembler de plaisir.
Ma nuit voudrait voir nos regards et avoir nos regards chargés de désir.
Ma nuit voudrait tenir entre ses mains chaque spasme.
Ma nuit se ferait douce.
Ma nuit gémit en silence sa solitude au souvenir de toi.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Elle perd la tête mais ne peut éloigner ton image de moi, ne peut engloutir mon désir.
Elle se meurt de ne pas te savoir là et me tue.
Ma nuit te cherche sans cesse.
Mon corps ne parvient pas à concevoir que quelques rues ou une quelconque géographie nous séparent.
Mon corps devient flou de douleur de ne pouvoir reconnaître au milieu de ma nuit ta silhouette ou ton ombre.
Mon corps voudrait t’embrasser dans ton sommeil.
Mon corps voudrait en pleine nuit dormir et dans ces ténèbres être réveillé parce que tu l’embrasserais.
Ma nuit ne connaît pas de rêve plus beau que celui-là.
Ma nuit hurle et déchire ses voiles, ma nuit se cogne à son propre silence, mais ton corps reste introuvable. Tu me manques tant. Et tes mots. Et ta couleur.
Le jour va bientôt se lever.
- Frida Kahlo, Lettre à Diego Rivera (12 septembre 1939)
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Modern AU Kaamelott
(j'ai lut La petite hétéro by TheHappyEgg et ça ma rongé le cerveau donc voila mon AU foireux sur les perso de Kaamelott étudiant).
Arthur Pendragon
" il sent la monster et la clops dès huit heure trente, baptiser “l’accumulateur compulsif”, j’ai nommer; Arthur Pendragon! "
Je vois Arthur étudiant en histoire de l'art avec options Archéologie, ses subjects préféré: Rome Antique/Grèce Antique - Moyen-Age. Il a redoublé sa L2.
Il a EVIDEMENT fait un Erasmus à Rome.
Il est aussi au conservatoire, musique classique ou modern.
Certainement président d'une association étudiante qu'il a repris ou créer ( Surement un truc du genre "La table ronde" pour que tous vos droit soit respecté)
Grinder/Tinder: Peux importe l'appli', il est dessus.
Surement boursier, doit certainement bossé à la BU ou à un U.
Vous pouvez pas m'enlevé qu'il écoute SUREMENT, du Kyo, il en a honte mais il a tous les albums et les a vue en concert.
Il conduit surement une monospace acheté sur le boncoin pour pouvoir trimbalé toute l'équipe.
A un décapsuleur/couteau suisse baptisé Escalibur.
Depression, burnout, anxiété, manque affectif, le con a un cocktail.
Bonus: Bisexuel voir Pansexuel ? Certainement polyamoureux.
Lancelot Du Lac
" Élus mister Université trois années de suite! le fière le fringant, Lancelot Dulac! "
Troisième années de droit, surement de droite qu'il dit "modéré".
Il est obviously, le secrétaire de l'asso' d'Arthur, ils l'ont créer ensemble à l'époque.
Un conte tinder qu'il assume pas, avec une description genre " Capitaine de l'équipe de badminton, j'aime les balade sur la plages, recherche relation sérieuse".
Je sais pas Lancelot c'est le connard qui conduit une mini, ou une voiture deux places...
Si il fait pas aussi partit du BDE/ est le chouchou des profs c'est pas normal.
Il fait de la poésie en cachette.
Je dirais BPD, ou problème de gestion de la colère, problème obsessionnelle, OCD meme ?
Bonus: Hétéro qui pourrait avoir une seul relation gay dans sa vie, genre pour être sur qu'il est bien hétéro.
Perceval De Galle
"Revoyant à peine la lumière du jour, sortit l’année dernière d’une prépa Math-Physique, je vous présente, Perceval De Gales! "
Je peux pas être objectif c'est mon chouchou.
Premier année en école d'ingénieur.
C'est se genre de gars mauvais au collège/lycée mais qui est inaltérable à la fac.
Il a fait un bac pro Mécanique Auto pour bossé dans le garage de ses vieux, mais son prof de math la poussé à tenter une prépa.
Ce con a fait une prépa Math-Physique et il c'est jamais autant fait chier de ça vie car tous était trop facile.
Dyslexique, j'ai raison c'est tout.
Membre du club d’astronomie et de l’association de la table ronde en temps que fouteur de merde première catégorie.
Octogone sans règles des que quelqu'un parle de la théorie de la terre plate.
Le connard que Arthur va voir quand son monospace lâche.
La définition d'un "con intelligent"
C'est le con qui à donné "Escalibur" à Arthur.
Bonus: Celui la est technique: "Le genre qui sort avec une personne pour son âme et rien d'autre" Il s'en fout, beau moche, trans, cis, nonbinaire tous ca, si l'amour est là, il est là, sinon demi-sexuel.
Karadoc de Vanne
" Un petit creux ? Une baisse de sucre ? Besoin de savoir quel est le meilleur kebab rapport qualité pétage de bide? Alors il vous faut : Karado de Vanne!"
A rencontrait Perceval durant les années lycées.
Je le vois pas étudiant ? Ou peut etre un truc genre STAPS, mais plus pour la blague.
Lui il a fait un CAP cuisine.
Deuxième fouteurs de merde de première catégorie dans l'assos, mais il serre aussi de traiteur quand ils font une soirée.
Il conduit un kangoo, un véhicule de chantier qu'il prend à ses vieux.
C'est le type qui a réussis à couper une tranche de saucisson avec sa carte étudiantes
A une note google map avec tous les meilleurs restorant, bar, fastfood et kebab de la ville classé part ordre de qualité/prix.
Il connait toutes les petites boulangerie et fromageries de la ville.
A surement gardait sa carte METRO de son anciens job d'été.
Connait beaucoup trop de monde dans l'industrie agro-alimentaire.
Personne ne sait comment il a eu une copine.
Bonus: Hétéro part défaut, pas de questionnement rien, c'est les réglage d'usine.
Bah c'est déjà pas mal dis donc, si vous en voulez plus hésité pas à me demandé, j'ai encore Merlin, Bohort et Elias dans un coin.
#arthur pendragon#kaamelott#Kaamelott headcon#Perceval de galle#Lancelot#Lancelot du lac#Karadoc#jpp de moi quand meme#my headcanons#modernau
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༄ A DROP IN THE OCEAN ; version trois
Nous sommes heureuses de vous présenter la troisième version de A Drop In The Ocean ✩
Il y a dans l'air une odeur spéciale, un parfum fleuri de vacances paradisiaques en plein cœur de la côte est. L'exotisme des palmiers s'entremêle à la grandeur des buildings, le bruit de la ville se mélange aux vagues qui s'entrechoquent contre les rochers. Les teintes colorées des planches de surf se perdent dans l'eau bleutée. Les rayons omniprésents du soleil se reflètent sur les façades des gratte-ciels. Le temps ne s'arrête jamais, pas même dès que la lune apparaît. Dans la nuit, les lumières et la pénombre se mélangent pour former la beauté de cette ville où les espérances peuvent devenir réalité ou être emportées par la marée. Parfois, le bleu de l'océan se transforme, comme une menace lointaine que l'orage peut approcher, que tout peut changer. Dans la ville magique, les âmes aussi ont des couleurs différentes. Les esquisses de sourires sur les visages n'ont jamais la même saveur, les accélérations du cœur dans la cage thoracique, les lueurs dans le regard ont toutes une raison spéciale. Une raison unique. Car tout est unique ici. Tout est unique à Miami.
NOUS REJOINDRE NOUS REJOINDRE NOUS REJOINDRE
#forum francophone#forum rp#a drop in the ocean#forumactif#forum rpg#pub forum#pub rpg#projet rpg#projet rp
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L'anniversaire de mariage
Contexte: Le roi Baudouin IV de Jérusalem n'a pas la lèpre. Alix de Tripoli est la fille du comte Raymond III de Tripoli.
Dans la magnifique cité de Jérusalem, le roi Baudouin IV et la reine Alix de Tripoli se préparaient à célébrer une nuit de liesse et de passion. Mariés depuis cinq ans, ils étaient unis par un amour profond et une complicité inébranlable. À l'aube de leurs vingt-trois ans, ils avaient décidé de marquer cet anniversaire en célébrant leur union par une fête grandiose et une nuit merveilleuse.
Baudouin, aux traits nobles et au regard perçant, attendait avec impatience la venue de sa belle épouse. Alix, à la beauté éclatante et à la douceur envoûtante, fit son entrée dans la salle spécialement décorée pour l'occasion. Elle était vêtue d'une somptueuse robe de soie brodée d'or, mettant en valeur sa silhouette élancée et sa grâce naturelle.
Les yeux de Baudouin s'illuminèrent en contemplant sa femme, dont la beauté le fascinait toujours autant. Il lui prit délicatement la main et l'entraîna sur la piste de danse improvisée où ils commencèrent à virevolter au rythme envoûtant de la musique jouée par des musiciens talentueux.
Les invités observaient le couple royal avec admiration et respect, témoins de l'amour qui les unissait. Baudouin et Alix dansaient avec grâce et légèreté, leurs yeux ne se détachant jamais les uns des autres, comme s'ils étaient seuls au monde.
Après la danse, Baudouin prit la main d'Alix et l'entraîna vers leur chambre, où les attendait un festin de fruits exotiques et de douceurs sucrées. Ils se regardèrent intensément, comprenant sans mots que cette nuit serait spéciale.
Dans la chaleur de leur étreinte, Baudouin et Alix s'abandonnèrent l'un à l'autre, dans un tourbillon de passion et de désir. Leurs corps fusionnèrent dans un ballet sensuel et enivrant, scellant leur amour dans un échange de tendresse et de complicité.
Cette nuit-là à Jérusalem, dans la lueur des bougies et le parfum enivrant des fleurs, Baudouin et Alix célébrèrent leur union avec une intensité et une tendresse qui éclairèrent leur amour d'une lumière éternelle.
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (9.1/15)
« Aoutch… !
- Q-qilby ? Est-ce que tout va bien ? »
Le nom sonnait presque étrange dans la bouche du jeune Éliatrope. Comme s’il n’avait toujours pas le droit de le prononcer, ce, du moins, sans subir les remontrances de Phaéris ou les colères d’Adamaï. Ce-dernier, toutefois, avait également relevé la tête de son livre à l’exclamation du plus âgé, intrigué par la commotion.
« Oui, oui… » Répondit l’intéressé, qui massait à présent mécaniquement son flanc gauche. « Un faux mouvement, c’est tout.
- Oh ! On pourrait… peut-être faire une pause dans ce cas ?
- Bonne idée ! » S’exclama le dragonnet, délaissant ses lectures runiques. « Le dernier aux cuisines est un Tofu mouillé ! »
Sans attendre de réponse, Adamaï décolla alors à la vitesse de l’éclair en direction des basses-branches, dans l’espoir d’atteindre avant son frère les brioches fourrées au miel qu’il appréciait tant. Il fallait bien lui reconnaître que trois longues heures passées à réviser les écrits de vos ancêtres avaient de quoi vous ouvrir l’appétit. Préférant prendre son temps pour s’extirper du lourd fauteuil de cuir où il s’était laissé absorber, le scientifique pris soin d’étirer une à une chacune de ses vertèbres avant de songer à se relever. Le temps et des chaises d’études bien trop rudes avaient marqué son corps plus qu’il ne l’aurait voulu dans cette existence-ci, mais il n’écartait pas non plus l’hypothèse que ses… « séjours » dans la Dimension Blanche avaient également leur part d’importance. Un dernier craquement sec se fit entendre et il sentit sa nuque libérée d’un poids invisible : il ne devait pas avoir dépassé les 400 ou 450 cycles, et pourtant, il avait l’impression d’en avoir entretenu le double !
Tss… Foutu collier.
« Hey... » Ses yeux tombèrent alors sur ceux de son cadet. Il semblait soucieux. « Tu es sûr que ça va ? »
La question était simple. La réponse qui devait lui succéder, elle, l’était beaucoup moins. Il aurait été aisé de rassurer, de maintenir ce statu quo qu’il avait mis tant de temps et d’énergie à construire au fil de ces derniers jours où la disparition de Phaéris lui avait permis de se rapprocher davantage des deux jeunes âmes. Cependant, il aurait également été hypocrite de sa part d’affirmer qu’il ne se sentait pas lui-même concerné par la situation. Et comme si son corps craignait qu’il ne l’oublie (-ha !), voilà qu’il avait désormais l’impression que chaque douleur, aussi insignifiante soit-elle, se voyait amplifiée… démesurée… Une mise en garde contre celle, bien plus sévère qui menaçait chacun de ses nerfs à chaque perturbation du Wakfu environnant. L’équivalent des bourrasques venant ronger sa patience, vague après vague, décharge après décharge… avant que le cœur de la tempête ne s’abatte.
Yugo n’avait pas bougé de son coussin de laine verte, qu’il semblait favoriser à n’importe laquelle des places qu’offrait la minuscule cellule. Il aimait clamer que celle-ci était particulièrement bien située, à bonne distance qu’elle était de la table où trônait continuellement plateaux de pâtisseries et bols de fruits secs, de la lucarne d’où provenait un léger courant d’air, même en étant fermée (Qilby songeait sérieusement à interroger ses hôtes quant à l’isolation de cette souche percée qu’ils osaient appeler « Palais ») ainsi qu’unique source de lumière naturelle. Que cette place se trouve exactement au pied du large fauteuil que son aîné avait fini par faire sien n’était, toujours selon ses dires qu’une « heureuse coïncidence », qui lui permettait d’ailleurs de « mieux suivre ses leçons ». Le vieil Éliatrope n’en était pas dupe pour autant…
Il s’inquiète.
.
Il a toujours été plus « collant » dans
ces moments-là, mais s’il en vient à rechercher ma présence
plutôt que celle des autres, alors soit je suis
parvenu à regagner sa confiance plus vite que prévu, soit il
est vraiment désespéré.
Hum…
.
Deuxième option. Définitivement.
« Je te remercie de ta bienveillance, Yugo, mais je t’assure… » Les mouvements apaisants cessèrent, comme pour appuyer son propos. « … ce n’est rien de grave.
- C’est peut-être l’humidité ? » S’enquit alors le benjamin. « Je sais que ses articulations font parfois souffrir Papa lorsqu’il pleut… ou ses vieilles blessures de quand il était aventurier. »
La phrase fut laissée en suspens. Une invitation à, qui sait, prolonger l’échange vers un ailleurs commun ; oublié de l’un et porté par l’autre.
« Ah, ce cher Alibert était donc un aventurier ? » Le second ne semblait pas disposé à entretenir les espoirs du premier. « Il faut croire qu’il a su te transmettre sa vocation alors, hum ?
- Oui, je suppose qu’on peut dire ça, hé-hé ! »
C’était mal connaître la détermination tout comme la curiosité sans bornes de la petite coiffe turquoise. Particulièrement après ces après-midis dédiés à l’étude des peuples éliatropes et draconiques sensés tromper l’ennui… et l’attente de nouvelles.
« Mais dis… Avant que je ne sois déposé par Grougaloragran, o-ou même bien avant notre réincarnation avec Adamaï… Qui… ? »
Ses sourcils s’étaient froncés derrière les épaisses mèches blondes, les yeux, perdus dans les reliefs que dessinaient les franges du tapis rugueux. Qilby ne put empêcher un soupir de s’échapper : il savait quelle question torturait l’esprit de son cadet à l’instant même. Après réflexion, il se dit qu’il aurait finalement préféré devoir s’occuper de la discussion sur « le miel et les abeilles ». Au moins celle-ci avait-elle le mérite d’être courte…
« Hum, eh bien… Je suppose que tu as déjà entendu parler de « La Grande Déesse » ainsi que du « Grand Dragon » ? Ne serait-ce que de nom ? »
Yugo hocha à l’affirmative. Il préféra garder pour lui le fait que, plus récemment, les rares fois où il avait pu en avoir un écho, étaient par les jurons du savant lui-même.
« Dans la tradition de nos peuples, ces deux figures sont vénérées comme des Dieux. Les premières générations, ignorantes du Krosmoz et de sa diversité, commencèrent à les vénérer en tant que figures protectrices et, par extension, comme nos parents…
- E-et toi… ? » S’aventura le plus jeune. « Je veux dire… Au début ?
- Au début ? Qu’est-ce qui te fait croire que je les considère autrement ? »
La petite coiffe turquoise le dévisagea, visiblement peu convaincue par cette remarque. Il y avait tant de raisons : le ton, les termes employés, le passif qu’il lui connaissait… L’autre se rendit bien vite compte que son acte ne prenait pas :
« Humpf… Je n’arriverai pas à te faire croire le contraire, hein ? » Sourire malicieux et las. « Non, je… J’y ai cru au début, comme tout le monde, mais… Mais au bout d’un moment, je pense que je… je n’en ai plus été capable.
- Pourquoi ? » Il s’empressa de reformuler. « Enfin, qu’est-ce qui… Il y a quelque chose de précis ? »
Il ne répondit pas. Son regard s’était perdu���
Une nouvelle addition à la fratrie, c’est incroyable non, Shinonomé ?
Pourquoi…
Nous allons devoir agrandir le dortoir. Oh et puis- !
Pourquoi… ?
Mais- ?! Pourquoi est-ce que la coquille se fissure-t-elle ainsi ?!
Shin’, aide-moi à- !
Pourquoi ?
I-ils… Ils ne seront pas capables de se réincarner. Qu’est-ce que…
Est-ce que c’est moi qui… ?
Pour-
Ils ne reviendront pas, Qilby… C’est terminé.
-QUOI ?!?
« Je ne sais pas. C’est… une accumulation.
- Tu… Tu leur en veux ? » La voix était timide, les yeux à peine visibles derrière les rebords turquoise. « Pour ton… enfin, tu sais. Tu leur en veux de… t’avoir fait différent de nous ? »
Il dut se retenir. De quoi ? Là non plus, il ne savait pas. Ces derniers temps, son champ d’expertise semblait s’être considérablement réduit. À moins que cela ne soit l’univers qui se soit agrandit ? Difficile à dire.
Il n’a jamais… Pas comme ça en tous cas.
« Non. » Finit-il par déclarer en voyant que l’autre attendait sa réponse, toujours dans ce calme imperturbable. Respectueux même. « Peut-être ? Je… Pour moi, nous ne sommes que le fruit d’un, disons, « heureux hasard ». La rencontre entre deux forces cosmiques… Si nous avons pu leur donner des traits, des noms, personnalités et que sais-je, c’était par manque de repères.
- Hum, oui. » Approuva soudainement Yugo. « Je vois !
- Ah ! Vrai- ?
- Oui ! » S’exclama-t-il, presque enjoué devant la réplique sarcastique. « C’est un peu comme Xav’ le boulanger qui remerciait la terre et la pluie pour lui offrir un pain aussi délicieux ! O-ou encore les singes de l’île de Moon qui adoraient un mulou comme grand Dieu ! Tout ça c’est pour… donner un sens à leur existence ? Pour appartenir à quelque chose de plus grand ? »
Il avait pris le ton de l’élève qui tendait à son professeur sa réflexion dans l’attente anxieuse que celui-ci ne la juge. Qilby en était proprement… ébahi. Il n’avait pas la moindre idée de qui pouvait bien être ce fameux « Xav’ », ni quelle place il avait pu tenir dans les péripéties de son cadet, voire ce que des primates pouvaient vouer à un canidé, cependant, jamais son frère n’avait-il, en ces millénaires d’existence, fait preuve d’autant d’écoute, ni même de… sagesse ?
« Oui, c’est une… une très bonne analyse. » Deux doigts vinrent écraser sa tempe gauche. Le script- « Je pense que l’on peut en effet comparer tes… « expériences » à ce qui a pu survenir à nos débuts. D’ailleurs, il s’agit là d’une réaction assez courante à la naissance de toute civilisation, du moins, pour des espèces dotées de la conscience de la mort.
- Ha-hum, c’est… logique je suppose ? Après tout, comprendre d’où l’on vient, c’est ce qui nous permet de mieux savoir qui l’on est. C’est pour ça que j’ai commencé à voyager ! »
Qilby n’avait pas les mots. Son frère avait déjà pu tenir de tels discours, mais ces-derniers n’apparaissaient généralement qu’au crépuscule de ses existences, lorsque l’Éliatrope fasciné par les voyages et dont la soif d’aventure n’avait d’égal que son penchant pour le danger, avait fini par s’assagir. Le temps, comme à son habitude, faisant son œuvre… Pourtant, là il se tenait, le visage encore rond d’un enfant, les mains à peine usées par le Wakfu, mais les yeux déjà teintés par la noirceur que pouvait contenir cet univers.
Et j’en suis également responsable…
La pensée lui était intolérable. Certes, éduquer les nouvelles générations avait toujours été l’une de ses missions, bien que les leçons de Glip étaient plus célèbres que les siennes, et sa pédagogie s’éloignait d’ailleurs bien assez de celle « humaniste » de ce dernier… Cependant, il n’avait jamais pensé qu’il deviendrait lui-même un jour ce « mauvais exemple », cette antithèse… Cette exception à la règle. N’y avait-il donc pas une once de discernement dans la question du plus jeune ? N’était-ce pas à cause de sa propre « condition » qu’il avait été forcé de s’éloigner du chemin suivi par l’ensemble de ses frères et sœurs ? Avait-il été condamné, et ce dès le départ, par leurs parents ? Si chacun d’entre eux avait été conçu avec un rôle bien précis afin de servir au mieux leur peuple et famille, alors que dire du sien… ? Être le porteur des temps anciens ? L’historien à la mémoire insondable ? Les livres et autres encyclopédies ne pouvaient-ils pas déjà remplir ce poste… ? Scientifique alors ? Après tout, sans ses inventions et ses connaissances médicales, les siens auraient enduré de bien lourdes épreuves ; pour certaines, avec une fin plus funeste que celle rencontrée. Mais… Chibi aurait bien fini par se laisser tenter par les équations et les éprouvettes après avoir épuisé le vaste champ de la technologie, si ce n'est Glip souhaitant peaufiner son enseignement ! De même pour la médecine, pour laquelle Nora et Efrim parvenaient toujours à maîtriser les rudiments avant leur centième cycle… Mais alors… Si jamais tous ses accomplissements auraient pu être ceux d’autres que lui…
À quoi… ?
Quelle est mon utilité ?
Un mot s’imposa à son esprit. Il le détestait.
Traître.
Était-ce… ? Était-ce donc vraiment cela ? Ce que leurs… « parents »… lui avaient réservé comme seul avenir ? Tout comme Yugo était le chevalier blanc, le preux aventurier ne cessant de repousser les limites du monde connu pour en offrir les richesses à son peuple loyal et admirateur, le sauveur… Le « roi légitime » … Lui serait…
« Et après ? Tu… Tu as réussi à t’en défaire ?
- H-hein ? » L’interpellation le sortit de ses pensées macabres. Il lui en serait presque reconnaissant. « Comment ça ?
- Cela ne doit pas être un sentiment facile – Enfin, je ne veux pas dire que je… comprends ce que tu ressens, mais juste que… Je compatis ? » Il attendit le hochement de tête de son aîné pour poursuivre. « Donc… Quand toi aussi tu as eu des enfants, comment… ? Comment tu t’y es pris ?
- Oh. » Évidemment. « Eh bien c’est assez facile, je-…
- Hey-mpf !!! »
Alors que les deux Éliatropes s’étaient perdus dans un échange qu’ils n’avaient plus eu depuis des millénaires, Adamaï fit irruption dans la chambre, pris dans un dangereux équilibre avec un plateau chargé de victuailles et une tartine entre ses crocs.
« Quand je disais « le dernier aux cuisines », c’est parce que je m’attendais à ce qu’au moins l’un d’entre vous me suive ! » Grommela le dragon en rattrapant un écart de justesse.
« Attends, Ad’, laisse-moi… ! » Aussitôt rentré, son frère vint lui prêter assistance en le délivrant d’une partie de sa charge. « D-désolé, on était en train de discuter et…
- Oui, ça je l’imagine bien ! Et de quoi parliez-vous de si intéressant pour ne pas m’accompagner trouver de quoi manger, s’il-te-plaît ?
- Ah, e-eh bien… » Avec un regard pour le scientifique, qui lui renvoya un haussement d’épaule permissif : « Je demandais à Qilby comment il s’y prenait avec ses enf-
- Quoiiii ?! » Le dragonnet pris une expression alliant surprise et colère de manière presque élégante. « Tu veux dire que t’allais oser aborder des questions gênantes sans que ton frère préféré soit présent pour profiter du spectacle ?! »
La coiffe crème laissa échapper un discret pouffement de rire devant les facéties des jumeaux ; Adamaï en éternel contestataire, tandis que Yugo lui, cherchait inlassablement le compromis.
Chacun son rô- ~
Assez.
« Doonc… ?
- Donc ? » Répéta le savant, un air sarcastique dans la voix.
« Moi aussi je veux savoir ! » Adamaï repris sa place sur l’un des tabourets surmontés d’une épaisse couverture, les griffes décortiquant méticuleusement un feuilleté aux raisins. « Comment on élève un dragon ? À quel âge il peut commencer à voler ? Et comment un Dofus éclot avec deux créatures à l’intérieur : l’un des deux vient en premier, ou alors tous les deux en même temps ? Oh-oh ! Attends, ça veut dire que tu as dû changer des couches, non ? Ha-ha-ha ! Je vois bien le grand Qil-… !
- Je n’ai pas de descendance. »
Le silence tomba aussi rapidement que la pâtisserie contre le tapis.
« Tu… ? » Yugo tenta de rationnaliser. « Tu n’as jamais eu d’enfants ?
- En effet. » Soupira l’aîné. « Chibi, Mina, Glip, Nora et toi-même êtes les seuls de la première, disons, « portée » à avoir contribuer à l’accroissement de notre famille.
- Pour- ?
- Première portée ?! » Adamaï interjecta. « Comment ça ? Tu veux dire que tous les Éliatropes et tous les Dragons ne viennent pas de nos premières existences ? Grougal’ disait pourtant que-…
« Avec tout le respect que j’ai pour Grougaloragran… » Mitiger les tempéraments. « Il ne devait pas avoir grand souvenir de cette époque. Moi, oui. » Le ton se fit presque sévère. « Le fait est que… Après avoir créé les Douze Primordiaux – dont nous faisons partis – la Grande Déesse et le Grand Dragon ont donné naissance à d’autres Dofus. Il faut dire que lors de votre première incarnation, le lien familial était encore extrêmement fort entre vous : il était peu probable qu’en l’absence d’individus extérieurs, vous vous soyez aventurés à… eh bien disons, « essayer la chose » avec les autres. » Il fut récompensé de son explication par des moues dégoutées. « Il est également probable qu’ils aient voulu éviter un trop fort risque de consanguinité dès les premières unions, bien que j’avouerai ne pas m’être trop penché en détails sur ce point lors de mes études… Je n’en ai… jamais eu le besoin après tout. »
Je vous ai toujours considéré comme ma famille.
« D’accord, ça… ça se tient, je suppose. » En déduit le dragonnet, toujours sur la défensive. « Mais ça n’explique pas pourquoi tu n’as pas cherché à avoir d’enfants toi aussi. Toi qui aimes toujours autant « expérimenter », tu n’as jamais voulu savoir ce que cela faisait ? Rien que pour voir ? »
… Vraiment ? Cela ne t’ait jamais venu à l’esprit ?
Si. Bien sûr… Me prendrais-tu pour un insensible, Adamaï ?
Non, non, bien sûr que non !
Ha, ha ! Calme-toi, tu veux ? Ce n’était qu’une plaisanterie.
Tout de même. Quand je te vois interagir avec Izios, Bahl ou même le petit Ogur… Je me dis que tu ne ferais pas un si mauvais travail.
Hum, je vais prendre ça comme un compliment.
Après tout, toi et Shinonomé vous êtes bien occupé de Mina et Phaéris pour leur dernière réincarnation. On aurait presque dit que vous aviez fait ça toute votre vie !
…
C’est simplement que…
Laisse-moi deviner, tu te fais du souci pour le pauvre rat de laboratoire que je suis, c’est ça ?
Tss, et je ne suis pas le seul figure-toi !
Oui, je sais, je sais… Chibi m’a encore tenu un discours paternaliste pas plus tard qu’il y a deux jours…
Et qu’en as-tu retenu ?
Que si vous voulez procréer, grand bien vous fasse, mais que personnellement, je préfère m’en passer ! De toutes manières, je trouve la position « d’oncle » bien plus confortable si tu veux mon avis : j’ai tous les avantages de la relation sans avoir à en porter les responsabilités – Ha, ha, ha !
Hum… Ce n’est pas moi qui te contredirais sur ce point. Je jure qu’Erzan est une enfant brillante, mais quand je vois comment Yugo la laisse monter Malakath… Il va la laisser se tuer un de ces jours !
Je comprends tes inquiétudes, frère de mon frère, mais rassure-toi : Yugo a beau être intrépide, il tient la sécurité de ceux qu’il aime en point d’honneur. Erzan ne risque rien. Du moins pas plus que quelques bleus et égratignures…
Tss ! On en rediscutera quand ils reviendront de leur future session de vol.
Avec plaisir ~
.
.
Mais plus sérieusement…
… Hum… ?
Shinonomé est d’accord ?
Et maintenant, voilà que tu m’accuses de ne pas prendre en considération les sentiments de ma très chère sœur…
Non, mais c’est simplement qu’elle-
Attention, Adamaï. Je n’aime pas où cette discussion nous mène actuellement. J’apprécierai que tu mesures tes paroles s’il-te-plaît.
Tss ! Pas besoin de prendre la mouche non plus.
.
Et cela ne te pèse pas trop ?
Quoi donc ?
La sol-
« Tu ne t’es jamais senti seul ? »
Yugo le regardait comme ces casse-têtes dont on cherche à percer le secret des rouages. Que devait-il répondre ?
Sois honnête pour une fois ?
Ça changera.
« Le prix à payer aurait été trop élevé. » L’attention des deux frères était rivée sur lui. « Vous… Vous devez comprendre de quoi je veux parler, non ?
- Hein ? Tu- ?
- Oui. » Coupa la coiffe turquoise. « Je crois que c’est clair. »
Et si le dragonnet ivoire lançait des regards interrogateurs à son jumeau, n’ayant pas encore saisi l’implication des propos du scientifique, le jeune Éliatrope, quant à lui, se souvenait parfaitement de leur précédent échange :
Imagine te lever un jour pour découvrir un monde identique à celui de la veille…
Les mêmes personnes
Les mêmes discussions
Les mêmes parfums
Les mêmes couleurs
Rien n’a changé.
Et pourtant, rien n’est pareil…
Car la seule chose qui n’est plus la même…
.
C’est toi.
« Merci… »
Être séparé de sa moitié pendant plusieurs siècles jusqu’à la prochaine réincarnation était une épreuve douloureuse. Se voir arracher ceux que vous chérissiez pour l’éternité, sans avoir ne serait-ce que l’espoir de les retrouver dans un ailleurs meilleur… C’était de la torture.
Il était terrible pour Yugo que d’en venir à questionner des parents qu’il n’avait jamais eu la chance de connaître, et il savait à présent qu’il ne pouvait se contenter que d’une seule des faces de l’Histoire pour se permettre d’émettre un quelconque jugement envers eux… Toutefois, plus il y pensait et plus il éprouvait de l’empathie pour l’homme qui se tenait en face de lui. Pas de cette compassion mielleuse et bourrée de naïveté, non. Juste… Il comprenait. Et ça faisait mal. Comprendre faisait mal. Ce qui l’amena à une nouvelle réflexion : si comprendre autrui pouvait faire autant souffrir, alors… alors il n’était pas si étonnant que certaines personnes ne cherchent pas à essayer, trop prises qu’elles étaient dans leur propre douleur. Attendant elles-aussi qu’un autre leur tende main, oreille, épaule ou cœur. Le problème étant que, dans le cas où la souffrance de chacun viendrait à les submerger, plus aucune âme ne souhaiterait faire le premier pas vers celles autour d’elle.
« Bon, les garçons, ce n’est pas que votre présence m’importune… » Qilby annonça, souhaitant visiblement mettre un terme à la séance d’étude de manière prématurée. « … mais il me faut encore revoir quelques équations, et- »
Alors pour éviter cela, même si cela était difficile, il fallait oser le faire… Ce premier pas.
« Et des élèves ? »
Qilby haussa un sourcil, visiblement surpris par ce changement de sujet.
« Des élèves ?
- O-oui ! Est-ce que tu as eu… d’autres apprentis, un peu comme Ad’ et moi ? » Tenta d’amadouer le plus jeune. « Est-ce qu’il y en a qui t’ont… marqué ? Est-ce que tu les partageais forcément avec Glip ? J-j’ai cru comprendre que c’était lui qui… s’occupait plutôt de ce genre de chose – enfin, c’est ce que nous a raconté Balthazar !»
L’aîné sentait que le plus jeune cherchait à gagner davantage de temps en sa compagnie. Il fallait dire que depuis quelques jours, l’occupation venait cruellement à manquer, la plupart des résidents du Palais ayant préféré se consacrer à leurs obligations quotidiennes plutôt qu’à celles de groupe ; il fallait bien avouer que ces dernières ramenaient à l’inévitable constat… Quelqu’un manquait autours de la table. S’il pouvait leur éviter d’errer à nouveau dans les couloirs dans l’attente d’une distraction… et s’il pouvait se soustraire à ce maudit silence… Reprenant place contre l’inconfortable dossier, ce sans faire craquer quelques vertèbres au passage, il redressa les lunettes qui avaient fini par glisser sur son nez :
« Glip a toujours possédé un don pour l’enseignement, mais cela ne signifie pas qu’il avait la prérogative sur le fait d’avoir des « élèves ». » Commença-t-il. « Pour être tout à fait exact, chacun des Six Primordiaux avait le devoir de prendre sous son aile, et ce à chaque existence, un de nos… un autre Éliatrope, ce en tant que disciple. »
« Tout Premier né devra, au cours de son cent-cinquantième cycle d'existence,
porter son dévolu sur un membre de son peuple pour lui transmettre
ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire…
« Hein ? Mais pour quoi faire au juste ? » S’enquit Adamaï. « Vous n’étiez pas capables de gérer les problèmes par vous-mêmes ?
- Dans la plupart des situations rencontrées, nous l’étions. Toutefois… »
… Ainsi, malgré la mort de ses gardiens,
le peuple Éliatrope saura être à l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... »
« … il est déjà arrivé que nous ne soyons pas « disponibles ». Les cycles de régénération entre deux incarnations peuvent grandement varier en fonction des flux de Wakfu environnant nos Dofus… » Son regard quitta furtivement les deux frères. « … et de la manière dont leurs porteurs ont trouvé la mort. »
Cette déclaration sembla particulièrement résonner chez Yugo, dont la coiffe se releva. Grougaloragran ne leur avait-il pas dit que leur retour sur l’actuel Monde des Douze avait été retardé en raison d’un terrible combat… ? Balthazar avait secondé, en précisant plus tard qu’il avait bien été celui à ouvrir la Dim-… le Portail. Comme s’il avait pu lire dans ses pensées, Qilby redonna quelques frictions vigoureuses à son flanc gauche.
« Ah ! C’est vrai que c’est une bonne idée. On devrait peut-être reprendre ce genre de rituel une fois que les autres seront revenus d’Emrub : qu’est-ce que tu en dis Yugo ?
- O-oui, en effet Ad’… »
Mais si jamais nous sommes autorisés à transmettre…
Alors, par principe, il faudra aussi que…
Le savant ne disait rien, attendant visiblement de pouvoir reprendre la discussion où elle avait été laissée par cette énième interruption.
Jamais Balthazar n’acceptera ça.
Il faut dire que derrière les deux cercles de verre et d’acier jauni, c’était un tout autre dilemme qui avait accaparé son esprit. Un problème qu’il aurait dû résoudre…
Tu vois ?! Tu souffres comme n'importe quel mortel, alors cesse de te croire supérieur !
Cela va faire trois ans que je suis votre élève attitrée : me croyez-vous incapable de reconnaître les traits de celui qui m'a tout appris ?
Se prétendre martyr ne t'autorise pas à agir comme tel !
.
.
Qilby...
Professeur !
.
Ta tendance au sacrifice est néfaste...
Vous n'étiez pas disponible pendant un long moment... Mais je ne vous en veux pas : vous deviez avoir vos raisons, et puis...
Pour les autres, comme pour toi-même...
.
Surtout pour toi-même...
Pourquoi, Professeur ? Pourquoi a-t-il fallu que cela soit cette… cette chose ?!
C'est pour cela que je t'accompagnerai aux Rocheuses Incarnates.
.
.
.
Et ceci n'était pas une proposition.
… il y a de cela des millénaires.
La matinée était resplendissante. Derrière les larges vitres du laboratoire, la forêt primaire s’étendait à perte de vue, et le ciel n’était rompu que par quelques nuages vagabonds. L’air était frais, il faisait bon. Le tintement cristallin des fioles suivait un rythme mécanique, une danse qui ne connaissait aucun faux-pas, tandis que les alambics sifflaient en cœur. Cela faisait exactement une semaine aujourd’hui.
Qilby fixait l’étrange mélange contenu dans l’éprouvette qu’il maniait d’une main experte. Inlassablement, l’épais liquide aux âcres relents pouvant néanmoins évoquer la prune venait se heurter contre les parois. Cela allait bien faire une dizaine de minutes que la transe avait débuté, mais depuis son poste d’observation près des fenêtres, l’Énutrof, alors désigné pour monter la garde ce jour, demeurait perplexe. Il n’y connaissait pas plus à la chimie qu’à ces histoires de potions (trop proches d’une sorte de magie noire à son goût), toutefois, cela ne l’empêchait pas d’être observateur… Et le temps passé à cette ridicule émulsion était beaucoup trop long. Tout comme les cernes du scientifique étaient bien trop profondes…
« Dites doc’, vous allez finir par la poser cette fiole ?
- Hum ? » Grommela l’intéressé. « Pas tant que la décoction n’aura pas pris des tons orangés, non… Pourquoi cette question ? »
Ruel aurait bien aimé lui rétorquer, ce sur le même ton dédaigneux, que sa foutue fiole avait, depuis bien longtemps viré orange-carotte, et que s’il continuait à la secouer ainsi dans tous les sens, elle ne tarderait pas à devenir citrouille… ! Cependant, il se souvenait de la discussion qu’il avait tenu avec Yugo après le déjeuner de la veille.
« Simple curiosité : pas besoin de vous énerver ainsi voyons ! J’sais bien qu’tout n’est pas pardonné entre vous et… eh bien disons le reste, mais j’me disais que nous étions plutôt en bons termes.
- Ah oui ? » Ses yeux n’avaient pas dévié d’un millimètre. « Vous m’en voyez vraiment ra- »
Le scientifique dû ravaler son ironie maussade, car bientôt, le souffle lui manqua. Soudain, il y eut l’étincelle.
Non… !
Il eut à peine le temps de reposer l’instrument en verre, qui manqua d’ailleurs de se briser tant il fut placer de force dans son support de bois, que les contractions se firent ressentir. Sa vision se troubla, les sons s’étouffèrent pour ne laisser qu’un magma informe. À un moment, l’autre homme avait dû le rejoindre, car il était toujours debout malgré la sensation de vertige qui avait commencé à le submerger. Sa main droite tenait fermement les pans de sa tunique blanche, pourtant repassée avec tant de soins par les lavandières la veille. Il avait envie de l’enfoncer dans son torse jusqu’à cet organe rouge et brûlant qui battait bien trop vite, bien trop fort. Lentement, il avait crû sentir qu’il changeait de position : on l’avait fait s’asseoir à même le sol et on le tenait par les épaules comme pour l’empêcher de s’effondrer davantage.
Non… Pas…
Il… !
Ses poumons se contractaient. S’affaissaient. Il ne respirait pas : il inspirait… expirait. C’était déjà ça. Les points qui avaient envahi son champ de vision reculaient à présent. Une migraine tiraillait ses tempes et lorsqu’il tenta de l’en chasser, le contact de sa propre peau fut aussi violent qu’une décharge du collier. Peut-être celui-ci s’était-il, lui aussi, déclenché à un moment donné ; difficile à dire dans son état.
« Hey- ‘oc ? … Endez ? R- ec- moi ! »
La voix éraillée de l’Énutrof atteint finalement les rives de sa conscience. Le poids qu’il sentait peser sur ces entrailles comme du plomb quelques instants auparavant s’était lui aussi fait plus supportable… et il bougeait nerveusement. Junior, le jeune Phorreur, semblait aussi alarmé que son Maître et compagnon. Sa petite truffe humide ne cessait d’inspecter le vieil Éliatrope dans l’espoir de trouver l’origine du mal qui l’avait foudroyé.
« -oc’ ? Vous ê- là ? » Le son se faisait à présent plus distinct, la scène également. « Doc’ ! Par les Douze, mais qu’est-ce qui vous a- ?
- Il… Il est…
- Quoi ? Qui ça « il » ? » On releva une mèche empoissée de sueur de son front. « Parlez pas trop, v-vous avez dû faire un malaise ou que’que chose du genre ! J-j’vais aller chercher un Eniripsa royal, d’accord ? Bougez surtout pas ! Junior : tu gardes un œil sur lui ! »
Mais alors qu’il s’apprêtait à franchir le seuil du laboratoire dans l’espoir de quérir du secours, le vieil Éliatrope parvint à rassembler les quelques forces qui lui restaient, et, les yeux étrangement humides, finit par murmurer :
« Pha-é-ris - il - Pha-éris est… Phaéris est mort… »
~ Fin de la partie 1/2 du chapitre 9
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"Un temps neigeux"
Wolverine x FTMreader
note : Logan a une place bien particulière dans mon coeur, alors comme avec toutes ces choses-là, j'aime écrire dessus ;)
résumé : lors d'une soirée d'hiver, deux hommes se rencontrent et étonnament, s'entendent plutôt bien.
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2 404 mots
Description à la troisième personne
Ses yeux admiraient les reflets que projetait la lune sur le lac, il aimait profondément la nuit, plus que le jour, c'était sûr et certain. Quelque chose était réconfortant dans cette pâle lumière, tout comme mystérieux, et il aimait ça.
Deux hommes passèrent devant, assez jeunes, charmants. Il les avait déjà vu il y a environ trois minutes, rentrant dans le bar derrière lui, mais apparemment ils n’y avaient pas trouvé leur bonheur.
Le jeune homme se leva, passant rapidement ses mains contre ses cuisses pour retirer le peu de terre qui pourrait s’y trouver. Il admira encore une fois le beau spectacle qui s’offrait à lui, avant de se retourner. Sans problème, il rentra dans le bar, pas des plus remplis pour un vendredi soir. Quelques personnes s'étaient mises dans un coin, d’autres jouaient au billard et trois étaient au comptoir. Il se rapprocha de ce dernier, faisant un signe de tête au barman en guise de bonsoir. Il prit la première place qu’il vit, à un siège d'un homme sûrement bourré au vu de sa position courbée.
« Qu'est ce que je vous serre ? »
Ses yeux noisettes sourirent au barman, il commanda un mojito, pour se rappeler de la fraîcheur du dehors. L’homme à sa droite bougea, il le regarda sans vraiment prêter attention, mais remarqua tout de même qu’il n'était peut-être pas si bourré qu’il l’aurait imaginé. Son verre, de ce qu’il supposait être du whisky, était déjà vide mais son visage ne semblait pas endormi, bien au contraire.
« Et voilà pour vous »
Le verre glacé arriva dans ses mains, il remercia le barman et prit une gorgée. Le goût sucré et mentholé lui fit presque oublier l’alcool présent dans la boisson.
Une fumée grise obscurcit sa vision pendant quelques secondes, il fronça les sourcils et trouva le coupable à sa droite. L’homme fumait un gros cigare. Le jeune brun ne put s'empêcher de souffler, amusé, ce genre de “cigarettes” n'était plus très courant. Il reprit une gorgée de sa boisson, ne voyant pas l’homme le regarder du coin de l’œil.
Logan fronça les sourcils, c'était rare qu’il ne le fasse pas en fait, mais cette fois-ci était pour une raison valable. Le garçon à sa gauche n’arrêtait pas de le regarder, croyant être discret, voire même invisible. Et il n’aimait pas être fixé, surtout par un inconnu. Il tira de nouveau sur son cigare, expirant toute la fumée à sa gauche, juste pour voir le nez du garçon se froncer comme un petit chat mécontent. D’un vague geste il indiqua au barman de lui resservir un verre, chose qu’il fit dans la minute.
Des voix s’élevèrent dans la pièce, le jeune brun tourna sa tête vers la table de billard à sa gauche et y vit deux hommes se chamailler. Il roula des yeux, se retenant de penser une phrase bateau du genre “ah les hommes, tous les mêmes”.
Logan prit une grande gorgée, fermant les yeux une micro seconde pour apprécier la brûlure de l'alcool. Les deux hommes continuèrent de monter le ton, se bousculant mollement, ils étaient complètement bourrés.
Le barman jeta quelques coups d’œil vers eux, se demandant si la situation pouvait dégénérer ou non, espérant que la deuxième réponse soit la bonne car apprivoiser ces deux costauds ne serait pas agréable pour lui.
Un verre se brisa, le barman grinça des dents. Le jeune brun reprit plusieurs gorgées de son mojito, ne lâchant pas des yeux la situation. À côté, Logan ne regardait même plus, préférant alterner entre son cigare et son verre. Un deuxième bruit de verre retentit, plusieurs têtes se retournèrent vers les concernés. Un des deux hommes poussa l’autre plus fort et le fit tomber lourdement contre une table. Un groupe de jeunes femmes se regarda et, dans un accord commun, préféra partir avant que la situation ne s’aggrave. Un autre homme se leva, sentant un courage grandir dans ses veines, il alla vers les deux perturbateurs pour les séparer. Malheureusement pour lui, ils faisaient deux fois son poids, et l’alcool n’arrangeait pas les choses.
Le jeune au mojito but encore quelques gorgées, profitant du spectacle ridicule du client voulant répandre sa testostérone un peu partout en séparant les deux gros gaillards. Il lâcha du regard la scène lorsqu’un des deux hommes prit une bouteille de bière dans la main. Le petit brun se baissa, passant son verre derrière le comptoir pour deux secondes, juste le temps que la bouteille vole au-dessus de sa tête et se fracasse contre le mur à sa droite.
Le barman monta à son tour la voix, et bientôt tout le monde semblait crier, exceptés les deux hommes accoudés au comptoir.
Logan passa un main contre son épaule, retirant les morceaux de verre qui s'étaient posés sur sa veste en cuir. Il finit son whisky et déposa le verre vide contre le bois sombre du comptoir. Malheureusement, le barman était parti essayer de faire sortir les deux perturbateurs, alors pas moyen de se faire resservir. Par conséquent, il le fit tout seul. Logan passa son buste au-dessus du comptoir et attrapa la bouteille ambrée juste en dessous.
« J’espère au moins que vous allez le payer ce verre »
Une voix douce, dans le sens basse et calme, le fit lever un sourcil. Un vague rire traversa ses lèvres, plus ironique d’autre chose.
« Sinon quoi, tu vas me dénoncer ? »
Le jeune haussa les épaules, finissant à son tour son verre pour essayer d'ignorer le timbre de voix plaisant de l’homme à sa droite.
« Non »
Logan souffla d’agacement, comme il le faisait toujours si bien. Il prit une plus grande gorgée que la normale, faisant une légère grimace en avalant. Autour d’eux, les cris ne s'arrêtaient toujours pas, et ça aussi ça commençait à l'agacer. Une autre bouteille atterrit près de lui, manquant de peu de le toucher. Sa main se resserra sur son verre alors qu'il tira sur son cigare. À côté, le jeune se retenait de sourire, appréciant malgré lui ce petit spectacle que lui offrait cet homme avec son air aigris et sa voix rocailleuse. Sans le vouloir, il observa la main de cet homme, et fut surpris de voir des veines aussi apparentes, ça lui plaisait aussi.
De lourds pas le fit stopper son observation, il regarda à sa gauche et tomba nez à nez avec un des deux hommes. Vu de près il aurait pû faire flipper, avec sa bouille ronde transpirante et ses dents jaunes. Le brun haussa un sourcil, demandant subliminalement ce qu’il voulait. L'homme ne fit que rire, bêtement. Le barman arriva derrière lui et essaya de lui parler, sûrement de lui demander de partir. Mais il attrapa le verre vide du brun et l'analysa du regard comme un imbécile. Dans un soupir, le jeune homme se décala simplement d’un siège, ignorant l’homme et sa nouvelle passion pour ce verre.
Logan eut un réflexe de recul, très léger, très subtil, mais le brun le vit, parce qu’il avait pris l’habitude de tout voir. Alors, tout aussi légèrement, subtilement, il décala son siège haut de quelques centimètres, faisant passer ça dans un mouvement banal. Logan fronça les sourcils, encore, et serra la mâchoire en reprenant son verre déjà vide. Un sourire passa sur les lèvres du brun à sa gauche, il aimait bien cet homme, en fait, il le trouvait très sexy.
Le barman parvint à faire sortir un des deux hommes, avec l’aide d'un client. Le deuxième voyant ça, devint un peu plus virulent et lança une bouteille, encore, sur un mur. Cette fois-ci, Logan se prit un éclat de verre, sur la tempe. Son poing se referma sec et il se leva. Un sourire, peut-être un peu trop grand, apparut sur les lèvres du brun à côté.
« Si tu comptes te battre, saches que ce mec à un couteau dans son froc »
Lui dit la même voix calme. Logan regarda le brun, juste un instant, peut-être pour voir si quelque chose dans ses yeux noisettes alertait son instinct, mais rien, bien au contraire, il eut envie de le croire.
« Je pense avoir la gamme au dessus »
Le brun ne comprit pas le sous-entendu, regardant simplement l’homme sexy se rapprocher de l’autre, beaucoup moins sexy. Et rapidement, un coup de poing partit, suivi d’un deuxième et, wow. L’homme soûl tomba raide au sol. Le brun se pencha pour essayer de voir si le mec sexy avait sorti une arme ou quelque chose dans le genre, mais rien, seulement son poing serré.
Logan souleva l'homme, le prenant par dessous les bras pour le jeter dehors.
Lorsque les portes se rouvrirent sur lui, le barman bégaya des remerciements, mi-rassuré mi-inquiet. Logan se laissa tomber sur son siège, tirant encore une fois sur son cigare avant de l'éteindre.
« T’es champion UFC ou un truc dans le genre ? »
Logan sortit un billet de sa poche, le déposant contre le comptoir, juste sous son verre.
« Rien d’aussi prestigieux »
Sur ces mots, il se leva et sortit. Le brun resta quelques instants muet, avant de se lever à son tour, glissant un billet sous son verre. Il salua le barman d’un geste de main, envoya un petit sourire qu’il contrôlait si bien à un homme le fixant, et il sortit.
La lune était toujours aussi brillante, l’air toujours aussi froid. Il passa ses mains dans ses poches puis sourit en soufflant de la fumée blanchâtre dans l’air. Il aimait l'hiver, plus que n’importe quelle saison. En hiver tout le monde changeait, on découvrait le vrai visage des gens. Parce qu’en hiver on est soit obligé de se cacher sous des couches de vêtements soit on court dans la neige, et peu de personnes aiment courir dans la neige, il l'a remarqué. Les gens qui en été sont tout sourire, deviennent irritables en hiver, permettant aux personnes introverties d'avoir plus de place. Et puis, il y a aussi quelque chose de magique avec cette saison. La terre devient blanche, les lacs gèlent, les animaux s’endorment. C’est comme si la Terre devenait mutante pour quelques mois, ses paysages changent et deviennent précieux, rares, beaux. Tout le monde peut en profiter, ça aussi c’est beau. Lui il adore en profiter, pour être honnête, il aurait voulu naître mutant, parce qu’il se sent mis à l'écart pourtant sans en être un. Sa manière de penser effraie les gens, ils ne le comprennent pas vraiment, ils pensent d’ailleurs souvent qu’il est mutant. Mais en hiver, il fait de la vapeur en expirant, et il se sent comme à la maison en le faisant, parce qu’en été la Terre n’est plus mutante et d’une certaine manière, lui non plus.
Son regard traversa le paysage, admirant encore une fois l’eau et ses reflets. Une silhouette apparut dans son champ de vision, grande, musclée et, oh, sexy. Il ne put retenir son sourire, à vrai dire il espérait voir cet homme et pouvoir lui parler. Alors il trottina jusqu’à lui.
« Hey ! »
La silhouette se retourna de trois-quarts. Logan leva un sourcil puis continua son chemin.
« Eh non attends ! »
Le brun était assez petit, ses jambes l'étaient donc aussi et il dut presque atteindre le stade de course pour rattraper l’homme, mais il réussit. Dans un pas rapide, il marcha aux côtés de monsieur sexy.
« C’était vraiment impressionnant tout à l’heure, je veux dire..ouais c'était vachement cool »
Logan s'arrêta net, un soupir quitta son corps et il regarda le petit homme à côté de lui.
« Qu’est-ce que tu veux »
Prit au dépourvu, il ne sortit aucun mot, seulement de la vapeur.
« Comment tu as su pour le couteau, tu vois à travers les vêtements c’est ça ? »
Si seulement, répondit le brun dans sa tête, et seulement dans sa tête.
« Non non du tout, je l’ai juste remarqué, face au regard insistant de l’homme, il poursuivit, il gardait toujours sa main près de sa bite et les mecs comme lui s'ils veulent se toucher ils n’hésitent pas donc il avait forcément un trucs caché par-là »
« Ça aurait pû être un flingue »
« Mh en fait non, un sourire passa sur ses lèvres, parce que vu sa corpulence importante un pistolet aurait pas tenu à ce niveau, son ventre l’aurait fait tomber au bout d’un moment, surtout avec les grands mouvements qu'il faisait »
Un petit silence s’installa entre les deux hommes, le plus petit ne put s'empêcher de sourire, assez fier de lui. En fait, il n’avait jamais vraiment l’occasion de parler à quelqu'un de cette manière, les gens ne l’écoutaient pas où le trouvaient pervers la plupart du temps. Logan fronça les sourcils.
« C’est quoi ta mutation »
« L’intelligence, tu connais ? »
Malgré lui, un sourire se dessina au coin de la lèvre de Logan, ce mec n'était peut-être pas si stupide qu’il le pensait.
« Non sérieusement, je suis pas un mutant, seulement un gars qui aime observer les réactions des gens »
« Un pervers quoi »
Le brun roula des yeux, ce n'était peut-être pas une si bonne idée finalement. Il préférait arrêter, cet homme était très certainement comme les autres.
« Attends, Logan se retourna vers le garçon en train de s’en aller, j’ai rencontré beaucoup de pervers dans ma vie et t’en ai sûrement pas un, ou alors un très évolué »
Les compliments étaient devenus rares pour lui, il prenait tout ce qui s’en rapprochait, alors il regarda l’homme derrière lui.
« Merci je suppose, ses yeux passèrent sur le cou musclé de l’homme, et toi ? T’es aussi une forme évoluée d’un truc stupide, genre l’humain, ou t’es un mutant ? »
Pour la première fois depuis le début de la soirée, un rire, bien que léger, ronronna dans la gorge de Logan.
« Je sais pas, à toi de le deviner »
« Autour d’un verre ça t’irait ? »
Le jeune brun se mordit l’intérieur de la joue en attendant une réponse. Logan eut un air amusé au visage, il hocha la tête.
« Dans un bar moins pourri si possible »
Une femme passa à côté d’eux, le brun prit une grande inspiration et proposa quelque chose d’autre.
« Ou dans la neige ? »
Logan encra ses yeux dans ceux noisettes, il sourit faiblement et commença à marcher.
« J’ai des bières dans ma voiture, viens »
Partie deux disponible !
° x-men masterlist
bannières faites par @/saradika-graphics
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"Mais faut pas oublier l’Elite ! Elle existe ! Bordel ! Elle existe ! D’où qu’elle vient celle-là ? Elle vient de son village de même. Elle arrive à se faire consacrer… Humer l’atmosphère parisienne… la sophistication des choses, l’astuce, l’entendu raffiné… l’élégance qui s’improvise pas… Comment c’est la consécration ? C’est la maîtrise de faire : peutt ! peutt !... C’est pas si simple que ça a l’air… C’est toute une carrière, des épreuves… Faut d’abord aller à l’école. Sauter dans le bachot… La navigation commence !... Passer les éliminatoires… S’y reconnaître en géographie… en algèbre… en agronomie… se faire injecter les Pandectes… La Science Politique… Apprendre au poil l’Histoire de France bien juive et maçonne et pourrie, bien faisandée, bien contrefaite… Sortir de tout ça licencié… Déjà bien vache en petites lumières, babillard du pour et du contre… Le rudiment de la muflerie… le scepticisme élémentaire… le cœur déjà pas très vaillant de race épargnante et salope, se le racornir encore un peu… se le ratatiner forme bourse qu’il tinte vraiment plus que pour les sous… grâce à l’instruction frigidante, rationnelle et papyracée… Voici l’adolescent d’élite au point pour les cent mille profits, bien défendu contre sa jeunesse, contre les emballements de son âge… ayant bien retenu la morale de papa-maman… l’horreur des spontanéités… le déshonneur du sacrifice… Voici l’adolescent d’élite à point pour les cent mille profits… petit wagon pommes première classe… villageois snob montaignisé… cent fois plus avide que son père qu’était pourtant un fameux crabe… qui laissait pas grand’chose sur l’os… Voici fiston reniflant la ville… Dents longues, ficelle, yeux faux-fuyants. Il va entrer dans les relations, il va fréquenter les salons, la Loge des "Hirsutes réunis" (affiliée Brith-Brith), deux, trois bars en vogue. C’est lancé ! Là alors c’est du vrai peutt ! peutt !"
Louis-Ferdinand Céline, Les beaux draps, 1941.
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J’arrive un peu après la bataille pour en parler ? Tant mieux, je n’ai pas grand chose à en dire, ni rien à ajouter qui n’ait déjà été hurlé. Pour être honnête, je ne l’ai pas regardée, la consensuelle et inclusive Cérémonie. Ayant entendu une courte interview du metteur en chaines, j’avais anticipé un certain nombre de tableaux wokisto-tapetto-parisiens et la seule idée d’avoir à subir cette débauche de connasses pailletées et de dondons à testicules et faux-cils était au-dessus de mes forces. En revanche, je n’ai pas pu éviter les résumés, c’est à dire la mise en lumière des scènes de crime. Et je n’ai pas été déçu.
• L’italo-américaine Lady Gaga pour chanter Zizi Jeanmaire avec un accent US à couper au couteau, pourquoi pas ? On a déjà eu Joséphine et ses bananes pour faire swinguer la France d’avant-guerre. Et comme il est vrai qu’on manque de chanteuses en France...
• Les bateaux-moches en promène-couillons des quatre coins du monde, pourquoi pas ?
• Cette pauvre Marie-Antoinette. Sur les lieux même où la torture morale arriva à son paroxysme... Eh bien, la république ne reculant devant aucun sacrifice, c’est à la Conciergerie qu’elle a exhibé le corps étêté et sanguinolent – cela se voulait drôle, parait-il – de la Reine de France. Pire, elle lui fit chanter “ah, ça ira !”, en oubliant que la suite : “les aristocrates à la lanterne” aurait pu faire blêmir Manu et Jean-Bri, le couple passant souvent ses fins de semaine au très versaillais domaine de la Lanterne... qui ne présente, hélas, aucune potence improvisée.
• Aya Nakamura, la gouailleuse des banlieues qui a tant de mal à aligner trois phrases audibles dans la langue de NTM, a secoué son cul de basse fausse face à l’Académie afin d’apprendre la samba à la Garde Républicaine, régiment réputé d’élite qui s’est ainsi couvert d’une honte durable car décarbonée.
• La flamme était portée par le quasi personnage d’Assassin’s Creed – autant dire un partenariat Ubisoft, tandis que l’artisanat français (savoir-faire, excellence et tout le baratin habituel) était incarné par les malles Vuitton, partenaire obligé, incontournable, incontestable, imposé.
• Autres sponsors, très implicites, les sites de cul qui vous vendent à longueur de plateformes de la bisexualité pratiquée en groupe, ce qui en mode restreint s’appelle un “trouple”. Cette élégante appellation – qui n’est pas sans rappeler le son franc et frais d’une flatulence post-sodomite – s’est vue illustrée par une coquine séquence qui, c’est l’évidence, a tout à voir avec l’olympisme.
• Enfin, la Cène façon Michou, rassemblement d’obèses, d’invertis, d’apprentis-satanistes ou supposés tels, ces trois qualités étant cumulables à l’envi, qui offre à la France, fille aînée de l’Église façon François-l’Embrouille, une occasion de souligner son exemplarité morale et la force de son credo chrétien.
Voilà. J’en oublie sûrement, et cela vaut mieux. Aujourd’hui, la France a clairement montré qu’elle avait choisi son camp, qui se caractérise par une concentration inouïe d’hominidés dégénérés aux commandes du pays, servis par un aréopage de tarés, de déviants ou de simples ambitieux dont le principal souci est de bien montrer au reste du monde – celui qui croit en quelque chose de transcendant – que laïcité et vaseline font excellent ménage. L’exception française deviendra-t-elle la source d’un isolement durable ? J’en suis personnellement convaincu. Et c’est très bien ainsi. Quand on porte la peste...
J.-M. M.
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La Mode nationale, no. 7, 13 février 1904, Paris. Trois chapeaux de printemps. Bibliothèque nationale de France
(1.) — Canotier en guipure; le bord est en velours vert amande et la calotte toute basse est ornée de ruban satin lumière vert amande; à gauche, deux couteaux sont piqués.
(1.) — Guipure boater; the edge is in almond green velvet and the very low crown is decorated with light almond green satin ribbon; on the left, two knives are stabbed.
—
(2.) — Toque étroite faite de tulle blanc et de ruchettes de tulle noir, touffe de feuilles d'or et de petites roses d'étoffe d'argent (dernier genre).
(2.) — Narrow hat made of white tulle and ruches of black tulle, tuft of gold leaves and small roses of silver fabric (last type).
—
(3.) — Canotier à calotte longue en taffetas bleu; au bord supérieur de la calotte, une couronne de petites roses blanches à moitié ouvertes, reposant sur une autre de tulle blanc nouée derrière; touffe de feuillage.
(3.) — Boater with long cap in blue taffeta; at the upper edge of the cap, a crown of small half-open white roses, resting on another of white tulle tied behind; tuft of foliage.
#La Mode nationale#20th century#1900s#1904#on this day#February 13#periodical#fashion#fashion plate#cover#color#description#bibliothèque nationale de france#dress#hat#collar
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US Vogue October 15, 1967
Model : Jean Shrimpton
Zigzag stripes, left, a young and fresh mink idea, contemporary, spectacular. White and pale brown mink with a narrow shape, hidden buttons, a separate mink scarf muffling the throat. An Emeric Partos design, from natural pale brown Emba Palomino mink and "Jasmine", white Emba mink. Marvella earrings. Pink mink, center, the new heavenly fur like the blush of dawn on fresh snow - a coat with a small plump collar, shirt cuffs, white leather belt through mink belt rings. By J. Weinig, from natural pale pink Glacial Emba mink. Hattie Carnegie earrings. Pale mink in two widths, right, worked in alternating layers for a wonderful light and shadow effect. Notched collar, leather belt. By Betty Yokova for Neustadter, from Breath of Spring variety "Tourmaline", natural pale beige Emba mink. Richelieu Earrings. With the three pale mink coats: Evins boots. Hair: Ara Gallant; Tovar-Tresses hairpieces.
Les rayures en zigzag, à gauche, une idée de vison jeune et fraîche, contemporaine, spectaculaire. Vison blanc et brun pâle avec une forme étroite, des boutons cachés, une écharpe de vison séparée étouffant la gorge. Un design Emeric Partos, de vison brun pâle naturel Emba Palomino et "Jasmine", vison blanc Emba. Boucles d'oreilles Marvella. Vison rose, au centre, la nouvelle fourrure céleste comme le rougissement de l'aube sur la neige fraîche - un manteau avec un petit col dodu, des poignets de chemise, une ceinture en cuir blanc à travers des anneaux de ceinture en vison. Par J. Weinig, de vison rose pâle naturel Glacial Emba. Boucles d'oreilles Hattie Carnegie. Vison pâle en deux largeurs, à droite, travaillé en couches alternées pour un merveilleux effet de lumière et d'ombre. Col cranté, ceinture en cuir. Par Betty Yokova pour Neustadter, de variété Breath of Spring « Tourmaline », vison naturel beige pâle Emba. Boucles d'oreilles Richelieu. Avec les trois manteaux en vison pâle : bottes Evins. Coiffures : Ara Gallant ; postiches Tovar-Tresses.
Photo Richard Avedon vogue archive
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Idée forum :
Calydria, un monde en proie à un conflit séculaire entre deux continents hostiles, Erydor et Solastria. Au cœur de cette lutte incessante, le continent d'Erydor abrite trois prestigieuses académies, chacune formant une élite de combattants et de savants destinés à servir dans l'armée de défense contre les forces ennemies de Solastria.
Académie des Chevaucheurs : Cette académie forme les Chevaucheurs, des guerriers spécialement entraînés pour être les cavaliers des Éthéria (des dragons, des griffons, des wyverns, des aigles etc).
Académie des Élémentaires : Ici, les étudiants apprennent à maîtriser les éléments primordiaux : l'air, le feu, la terre, l'eau, la lumière et l'ombre. Les Élémentaires seront des guerriers capables de manipuler leur élément de prédilection pour des usages offensifs et défensifs.
Académie des Alchimistes : Les Alchimistes étudient les mystères de la science et de la magie pour créer des potions, des poisons et des artefacts magiques.
L'admission à ces académies est ouverte à tous ceux qui ont atteint la majorité et qui sont prêts à s'engager à servir dans l'armée d'Erydor. Contrairement à d'autres institutions, les candidats ne sont pas sélectionnés en fonction de leur origine sociale ou de leur statut familial, mais plutôt de leur volonté de défendre leur patrie. Ceux qui préfèrent ne pas suivre la voie des combattants peuvent opter pour des parcours administratifs, contribuant ainsi à la gestion et à l'organisation de la société et de l'armée d'Erydor.
Dans les profondeurs d'Auroria, le royaume des Éthéria, une alliance de créatures mythiques s'est effectués quelques centaines auparavant face à la menace grandissante des Dévoreurs d'Ombre, des abominations nées des expériences désastreuses des humains de Solastria, émergent des ténèbres pour semer la destruction sur leur passage. Les Éthéria ont décidés de s'allier avec les humains d'Erydor et de se liés à seulement certains d'entre eux qu'ils considèrent comme méritant.
Sur les continents en guerre d'Erydor et de Solastria, les tensions séculaires alimentent un conflit sans fin. Les deux factions se disputent le contrôle de Calydria, tandis que les champs de bataille sont le théâtre de combats acharnés pour la suprématie.
Ainsi, sur fond de conflit entre continents et de lutte pour la survie des peuples magiques, Calydria est plongée dans une bataille épique entre l'équilibre et le chaos. Le destin de chacun repose sur l'issue incertaine de cette guerre sans merci, où se joue l'avenir même de leur monde.
J'aimerais, peut-être, me lancer dans ce projet. Toutefois, je ne veux plus faire de projet seule alors si certains d'entre vous sont inspirées par ce début de contexte n'hésitez pas à me contacter par mp ! Repartage très fortement apprécié ♥
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Le Bento ou Ô-Bento est un repas traditionnel au Japon consommé dans une boîte. Le trait le plus caractéristique de ce repas traditionnel est la “Bento Banko” qui est la boîte contenante en soit, le repas. Ce nom pourrait être grossièrement traduit par “Gamelles”. En elle-même, la boîte n’est apparue que durant l’époque Azuchi-Momoyama, s’étalant de 1568 à 1600. Cette période, courte, est dominée par une école d’art du nom de Kano (Kano-Ha) fondée par Kano Masanobu, Peintre en chef du Shogunat Ashigaka. Laïque et professionnelle, cette école d’art perdura jusqu'au vingtième siècle où l’atelier devenu intenable déclina et disparut progressivement. Ainsi, le repas est traditionnellement consommé durant la période de l’Hanami où les Cerisiers du Japon perdent leurs feuilles ou bien durant une cérémonie du thé. Ce n’est qu’avec la récente popularité de la cuisine Japonaise et ainsi, l’extension de cette dernière dans le monde entier que le mot “Bento” est devenu le terme quasi-universel pour désigner les repas à emporter Japonais. Nous retrouvons la consommation de telle préparation, mais avec un nom de boîte différent durant l’ère Heian, période particulièrement riche en termes de culture et d’art, s’étalant de 794 à 1185. Ainsi, lors de l’Osechi Ryori, repas du Nouvel An Japonais, le repas est dans une boîte du nom de “Jubako”. Se composant à l’origine d’un plat mijoté avec du Saké ou de la Sauce Soja du nom “Nimono” accompagné de Légumes, Fruits de Mers, Poissons ou bien de Tofu. Au fil du temps et de l’évolution de la société, une variété plus grande plats ont été développée pour l’Osechi Ryori et donc, les “Boîtes Jubako” se sont aussi développées. Nous pouvons ainsi retrouver : l’Ichi-no-Ju composé de mets se mariant avec une consommation de Saké ; le Ni-no-Ju composé de plats dit “Yakimono” et “Sunomono”, respectivement signifiant de la nourriture cuite à la grille et de la nourriture marinée ; le San-no-Ju qui est un repas avec des produits provenant de la Mer ou de la Montagne ; le Yo-no-Ju composé de plats mijotés et le Go-no-Ju qui est une boîte laissé vide, symbolisant ainsi le besoin de bonheur qui devrait prendre place dans la boîte et donc le besoin de ce dernier.
Ce n’est qu’au début du huitième siècle qu’un livre d’histoire compile différentes notes où sont décrits des gens transportant du “Hoshi”, riz cuit à la vapeur et séché dans le but d’être utilisé comme repas portable lors de voyages plus ou moins longs. Les Japonais ne prenaient que deux repas par jour jusqu’à la fin du dix-septième siècle et les deux repas étaient un simple petit-déjeuner et un dîner. Ce n’est qu’au milieu de l’Époque Edo s’étalant de 1600 à 1868 que les trois repas par jour se généralisent grâce à l’introduction des lampes à huile et de leur lumière au niveau du début du dix-huitième siècle. Ainsi, la durée d’éveil et d’activité des travailleurs s’étalant, ils devinrent quasiment nécessaires d'apporter un repas du soir pour pouvoir tenir la cadence. Les agriculteurs de cette époque remplissaient d’aliments tels que du Riz d’Orge ou des Prunes Salées des récipients en bois courbé du nom de “Menpa” et les emportaient avec eux au travail. Excellents pour absorber l'humidité et assurer la ventilation, ces récipients permettaient donc de conserver les repas frais et délicieux même lorsqu’ils avaient refroidi. Toutefois, pour les travaux de plus grosse nécessité, un “Oke” qui est un grand seau de bois traditionnel était rempli de boulettes de riz et d’un plat d’accompagnement du nom “d’Okazu” et servait donc pour un repas collectif. Pour les pêcheurs, le travail en mer étant moins facile à terme de nourriture, ils apportent une quantité de riz mesurais dans une unité correspondante à une tasse japonaise d’environ 180 millilitres de riz, cette unité est le “Go” et ils en apportent en mer 7 go de Riz. Une quantité d'environ 1260 millilitres de Riz. Ce riz était entreposé dans une boîte à deux étages fabriquée en Cyprès Japonais du nom de “Funabento” et l’accompagnement (Okazu) est dans ce cas du poisson péché par le pécheur lui-même. Le Funabento n'avait pas qu’une utilisation de transport de repas, mais pouvait aussi servir de bouée de sauvetage pour les pêcheurs tombés à l’eau, de seau lorsqu’il est nécessaire d'écoper le bateau lors de fuite d’eau. Pour finir, le rôle du “Bento” n’avait pas qu’une dimension pratique et fournisseur d’énergie aux travailleurs. On peut le retrouver utilisé dans l’agrément d’occasions spéciales d’elle que le Hanami (Coutume traditionnelle japonaise d'apprécier la beauté des fleurs.) et été à l’époque réservé aux nobles et aux samouraïs. Ce n’est qu’au milieu de l’époque Edo (1603 à 1867) que la pratique se développera et atteindra les couches populaires. À cette époque, le repas classique du Bento était des Onigiris en étant enroulée dans des feuilles de bambou et ce n’est que pendant l’ère Taisho, qu’une évolution significative sera faite. Les Boîtes d’Aluminium de par leurs apparences argentées et de sa facilité de nettoyage devient un symbole de luxe.
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Dimanche
Bien que mal réveillé - il était 4h30 du matin -, le Mini Kid m'a montré l'éclat de la lune à travers les nuages, puis il m'a offert trois dessins de chats qui me plaisent beaucoup, tandis que le Kid me disait des choses tendres, puis ils se sont rapidement engouffrés dans un taxi histoire de prendre les larmes de vitesse. Alors que leur avion approchait de Munich, j'ai photographié la lune dans la lumière du matin. Elle m'a ému bien plus que d'habitude. Mes amours ont à présent redécollé en direction de Singapour (12h de vol), d'où ils embarqueront à bord d'un troisième avion pour atteindre enfin Osaka (6h de vol). Il ne leur restera plus alors qu'à sauter dans un train pour Kyôto et dans un taxi jusqu'à leur maison. De ce côté du monde, la vie a soudain changé de couleur.
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J'ai regardé l'interview live d'Orelsan et Gringe où ils parlent de la sortie de Comment c'est loin et je sais que je ne vous apprends rien de nouveau. Mais. Il est vraiment impressionnant de voir comment ils juste... disent les trucs.
Alors je vous offre une petite liste des choses que j'ai notées:
"C'est un film transgenre." Oui, je le sors du contexte. C'est peut-être mieux comme ça.
Gringe qui tourne sans cesse sur sa chaise, c'est tellement un mood.
"Non, c'est pas vraiment nous, ça pourrait être n'importe qui. Par exemple ils pourraient s'appeler Dmitri et Stanislas." Dmitri et Stanislas sont les Касёр Флотёр.
Les cheveux ébouriffés d'Orel quand il a enlevé son bonnet <3
Le jeu de trois petit chats improvisé <33
Toute la partie avec la lumière. "Ça me nique les yeux!" Je considère la verlanisation de "les yeux" comme un chef-d'œuvre. (Enfin, si le français était une langue plus accueillante, on l'aurait déjà prononcé comme [le jœz], Orelsan est simplement un visionnaire.)
"Orel de Bloqués est quand même plus con. Orel de CCL envisage pas de regonfler le chat."
"Comment on s'est rencontrés? On s'est rencontrés sur un site de rencontre. Pour les adultes." Okay, Gringe 👍
Mais là, je dois souligner mon étonnement. Parce que juste avant, ils ont dit qu'ils avaient travaillé ensemble dans un hôtel pendant un certain temps, mais que Orelsan a démissioné. Et Gringe a dit: "Il m'a refilé le bébé".
ALORS.
Moi, ne connaissant pas cette expression, j'ai écouté cette partie cinq fois au minimum pour m'assurer que j'entends bien. (En fait, d'abord je n'ai pas entendu le "re-".) Perplexe, j'ai alors écrit "il m'a filé le bébé" dans un traducteur. Et, bien sûr, ça m'a présenté la traduction suivante: "he gave me the baby".
Yeah. Sure. Why not at this point. Donne-lui un bébé, pourquoi pas. Mais tout est bien qui finit bien, j'ai trouvé la vraie signification juste après.
"BEUGUÉ! BLOQUÉ!"
"Enculés, vous n'êtes pas en Suisse!"
10/10, would watch again.
#les citations ne sont pas exactes. j'avais pas envie de les vérifier#je ne sais meme pas si je veux taguer ce post#bon. pour les archives:#comment c'est loin#casseurs flowters#orelsan#gringe
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