#les trois cloches
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Bon Matin 💟⛪️🔔🆕️
Chimène Badi 🎶 Les Trois Cloches
(Chimène chante Piaf)
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édith piaf et les compagnons de la chanson - les trois cloches
1946
premier enregistrement 1946
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Le Petit écho de la mode, no. 36, vol. 16, 9 septembre 1894, Paris. 1. Toilette de château, dîner ou réception. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
No. 1. Toilette de château, dîner ou réception, en faille nacrée gris nickel et point d’Alençon. — Jupe de forme cloche ronde et touchant terre très ample, garnie sur le devant de trois panneaux de dentelle, les panneaux des côtés sont recouverts du haut par deux petites basquines plissées partant de la taille et grossissant la taille. Corsage tendu du haut agrafé sur l'épaule et sous le bras, pas de pince au-dessus de l'ampleur, serré à la taille par une ceinture drapée en étoffe pareille, par-dessus figaro de dentelle doublé soie, manche ballon serrée au-dessus du coude par un poignet de dentelle, jockey de dentelle sur les manches et col droit recouvert de dentelle, gants suède crème. Chapeau tendu de velours ou fantaisie orné de dentelle, grand nœud devant et aigrette de plumes.
No. 1. Chateau, dinner, or reception dress, in nickel gray pearly faille and Alençon stitch. — Round bell-shaped skirt touching the ground very ample, trimmed on the front with three panels of lace, the side panels are covered at the top by two small pleated basquines starting from the waist and enlarging the waist. Bodice taut from the top hooked on the shoulder and under the arm, no dart above the fullness, tightened at the waist by a draped belt in similar fabric, over figaro of lace lined with silk, balloon sleeve tightened above the elbow by a lace cuff, lace jockey on the sleeves and straight collar covered with lace, cream suede gloves. Hat stretched with velvet or fancy decorated with lace, large bow in front and feather aigrette.
Matériaux: 14 mètres de faille, 3 bandes entre-deux pour le devant, 0m,90 pour les jockeys, 2 mètres de dentelle de 0m,35 de hauteur pour figaro, 1m,45 petit entre-deux pour le col.
#Le Petit écho de la mode#19th century#1890s#1894#on this day#September 9#periodical#fashion#fashion plate#cover#description#Forney#dress#devant et dos#gigot
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"Zone"
À la fin tu es las de ce monde ancien
Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine
Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes
La religion seule est restée toute neuve la religion
Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation
Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme
L’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X
Et toi que les fenêtres observent la honte te retient
D’entrer dans une église et de t’y confesser ce matin
Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut
Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux
Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d’aventures policières
Portraits des grands hommes et mille titres divers
J’ai vu ce matin une jolie rue dont j’ai oublié le nom
Neuve et propre du soleil elle était le clairon
Les directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographes
Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent
Le matin par trois fois la sirène y gémit
Une cloche rageuse y aboie vers midi
Les inscriptions des enseignes et des murailles
Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent
J’aime la grâce de cette rue industrielle
Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l’avenue des Ternes
Voilà la jeune rue et tu n’es encore qu’un petit enfant
Ta mère ne t’habille que de bleu et de blanc
Tu es très pieux et avec le plus ancien de tes camarades René Dalize
Vous n’aimez rien tant que les pompes de l’Église
Il est neuf heures le gaz est baissé tout bleu vous sortez du dortoir en cachette
Vous priez toute la nuit dans la chapelle du collège
Tandis qu’éternelle et adorable profondeur améthyste
Tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ
C’est le beau lys que tous nous cultivons
C’est la torche aux cheveux roux que n’éteint pas le vent
C’est le fils pâle et vermeil de la douloureuse mère
C’est l’arbre toujours touffu de toutes les prières
C’est la double potence de l’honneur et de l’éternité
C’est l’étoile à six branches
C’est Dieu qui meurt le vendredi et ressuscite le dimanche
C’est le Christ qui monte au ciel mieux que les aviateurs
Il détient le record du monde pour la hauteur
Alcools, Guillaume Apollinaire, 1913.
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– Et vous, vous êtes dans quoi au juste ? – Dans le réchauffement. – Ah c’est bien ça, non ? Ça a bien le vent en poupe cette histoire-là, non ? – Vous parlez de vent ? Nous, c’est tornades et typhons ! On n’a pas une minute à nous : fonte des glaciers par ici, stress hydrique par là, El Niño qui tempête dans le Pacifique, les ours polaires qui se noient dans l’Atlantique... La puissance éditoriale tous formats, les images en boucle... vous n’imaginez pas le boulot.
– Ah oui, quand même. Et vous Madame ? – Moi ? Oh moi je gère les épidémies mondiales. – Attendez... le … c’était vous ? – Oui, Monsieur. – Ahhhh, alors là… Chapeau bas, Messieurs ! Nous avons avec nous la personne qui a mis le monde sous cloche pendant deux ans ! – Vous me gênez. Le dossier était fort bien préparé, je dois dire. Un cas exemplaire de collaboration public/privé au niveau transnational. – Vous parlez le Mandarin alors ? – Oui, mais avec un fort accent texan.
– Et vous, Monsieur ? Vous êtes sur quel type de dossier ? – Moi ? Comment dire... c’est un peu dilué au début, mais ça finit généralement en apothéose. – Vous nous cuisinez, là ! Allez ! Dites tout ! – Tout ? Mais vous voulez ma mort ! Bon. Alors il s’agirait plutôt de faire bouger les gens sur des thématiques sociétales au début, et puis on redessine une carte politique à partir de quelques incidents, un peu de corruption, deux ou trois bavures bien mises en scène... bref, de quoi reprofiler les institutions en contrôlant progressivement la liberté de mouvement, d’expression, de transaction. – Je l’ai ! Vous, vous êtes dans les révolutions de couleur ! Un fond de CIA, quelques graines de Sorros, une bonne dose de LGBTQ+ et hop, c’est parti ! – Oui, c’est un peu raccourci mais je reconnais qu’il y a de cela. Et des dossiers pédophiles aussi – je me permets de rajouter cette info car c’est déterminant et ça dépasse mon seul champ de compétence opératif.
– Et vous jeune homme ? Vous ne dites pas grand chose. Quel peut bien être votre pré carré ? – Oh moi ? Je suis une compétence transverse. – “Transverse” ? C’est une nouvelle orientation sexuelle ? – Certes non. Je travaille un peu pour vous tous en fait. – Voyez-vous cela ! – Je m’occupe principalement des médias. De leur contrôle, pour être précis. L’intitulé du poste que j’occupe est “Régulateur des Pressions”. Nous avons à notre disposition divers leviers que nous actionnons plus ou moins, isolément ou de façon groupée. Tout dépend du résultat recherché. – Des leviers dites-vous ? – Oui, c’est cela même. Pour vous donner des exemples, nous avons le levier “viols et attouchements” pour les vieux journalistes un brin trop rigides. Nous avons aussi “fraudes fiscales et revenus dissimulés” pour les patrons de chaîne qui se croient intouchables. Ou alors “bashing racial et harcèlement social” pour les présentatrices indisciplinées. Quand vous les contrôlez, vous avez un œil sur tout. – Je suppose que vous avez également la main sur les financements ? – Oui aussi, mais c’est une collègue qui s’en occupe. Les financements publics, les dettes effacées, les rachats convenus, c’est son truc ! – Eh bien nous vous remercions pour votre soutien zélé ! Franchement, vous nous aidez bien ! – Quand on peut rendre service...
J.-M. M.
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Discographie France Gall 1963-1964
En octobre 1963 , France Gall sort son premier 45 tour EP avec « Ne sois pas si bête » (PMD: 7,18€) , qui correspond à l’adaptation par Pierre Delanoë de « Stand a little Closer » des américains Jack Wolf et Maurice « Bugs » Bower. Ce vinyle sera vendu à moins de 50000 exemplaires en France . Il sera 24eme au hits parade en Belgique francophone et 34eme en France.
En 1964, c’est grâce aux paroles et à la musique de Serge Gainsbourg qu’elle chante « N’écoute pas les idoles » (PMD: 5,€) et « Laisse tomber les filles » (PMD: 10,00€). « N’écoute pas les idoles est vendu à 75000 exemplaires alors que « Laisse tomber les filles » atteint les 100000 exemplaires. Ces deux morceaux approchent la 10ème place des hits parade français et belge.
La même année, elle collabore avec Robert Gall (son père) pour les paroles et Alain Goraguer pour la musique, et sort l’EP : « La cloche/Jazz à gogo » (PMD : 8€). C’est une adaptation française de la chanson « My boyfriend got a beatle haircut », interprétée la même année par Donna Lynn.
Toujours avec son père pour les paroles mais grâce a la musique de Georges Lifeman, elle chante un tube à l’époque « Sacré Charlemagne » (PMD: 4,00€). C’est son premier vrai succès avec 300000 exemplaires vendus et une 7eme place au hit-parade belge et une troisième au hit-parade français. L’histoire raconte que son papa aurait écrit cette chanson en repensant au jour où il avait grondé sa fille car elle avait écrit « Vive Charlemagne » dans l’ascenseur de leur immeuble. Cette chanson assortie de quelques erreurs historiques ( la barbe bleue de Charlemagne qui est finalement blanche et l’invention de l’école par Charlemagne qui est né bien après la création de celle-ci) ce qui ne l’a cependant pas empêché d’être la musique générique de plusieurs émissions télévisées telles que : « Le pensionnat de Chavagnes », « le pensionnat de Sarlat », « Retour au pensionnat » ou encore plus récemment « le club Dorothée ».
Toujours en 1964, France Gall sort trois albums :
-« N’écoute pas les idoles » premier 33 tours de 25 cm, paru en Mars 1964, reprenant les chansons de ses deux premiers super 45 tours ( « Ne sois pas si bête » et « N’écoute pas les idoles» ).
-« Mes premières vraies vacances » qui est son premier album studio 30 cm qui reprend les chansons de son premier album 25 cm en y ajoutant les morceaux de son troisième EP : « La cloche ». Cet album, sorti en Août 1964, est réalisé avec la participation d’Alain Goraguer et son orchestre.
- « Sacré Charlemagne, qui est un album 25 cm, reprenant des chansons déjà sortie sur EP ou 45 tours . Elle réalise de nouveau cette album avec l’orchestre d’Alain Goraguer. Les paroliers sont soit son père (Robert Gall), soit Serge Gainsbourg. Maurice Tézé rédige les paroles de « Nounours » et Maurice Vidalin celles de « Christiansen ».
En 1964, France Gall participe à l’album de Serge Gainsbourg dénommé « Gainsbourg percussions » dont le titre est « Pauvre Lola » . France Gall interprète le rire de Lola.
(PMD = Prix Moyen Discogs)
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Pour La Toute Première Fois - Emily Prentiss
Masterlist
Résumé : Emily a toujours pensé qu'elle finirait sa vie avec un homme, cependant c'est une femme qui fait battre son cœur plus rapidement.
Warnings : se passe pendant la saison 16 (pas de spoiler), consommation d'alcool (consommer l'alcool avec modération!), questionnement de sa sexualité, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : 10x better par Marielle Kraft
Emily Prentiss est plongée dans ces dossiers sur l’enquête de Sicarius. Elle relit chaque information, à la recherche d’un détail qui leur aurait échappé, en vain. Elle passe une main dans ses cheveux gris tout en soupirant. Elle regarde pour la énième fois la première page du dossier quand tu viens l’interrompre dans sa lecture.
-Excusez-moi, j’ai attendu la toute dernière minute, mais je vais fermer maintenant donc j’ai besoin que vous partiez.
-Oh mon Dieu, désolée ! s’excuse Emily tout en regardant sa montre. Je n’ai pas vu l’heure passée. Vous auriez pu me le dire avant, j’aurais compris.
-Ne vous inquiétez pas, j’avais tout le ménage à faire derrière et je voyais bien que vous étiez occupée, la rassures-tu avec un sourire cordial.
-C’est le moins qu’on puisse dire, mais ce n’est pas une excuse. Je ferai plus attention la prochaine fois.
-Vous travaillez sur un dossier important ? demandes-tu alors qu’elle range ses affaires dans son sac.
-On peut dire ça, oui.
-Qu’est-ce que vous faites ? Si ce n’est pas indiscret.
-Je suis du FBI, au Département des Sciences du Compartiment, plus précisément, t’informe-t-elle en se levant de la table.
-Je comprends mieux pourquoi vous vous arrachez vos cheveux alors, rigoles-tu.
-Le stress fait partie du job.
-Pas au point de perdre vos beaux cheveux quand même, j’espère. Enfin, peut-être que je vais finir par faire pareil, ce job me prend toute mon énergie, même si ce n’est clairement pas au même niveau, je n’ai pas peur des grains de café.
-Vous travaillez ici depuis longtemps ? questionne Emily.
-L’ouverture. Je suis la propriétaire. J’étais dans l’assurance avant et du jour au lendemain, j’ai tout plaqué pour ouvrir ce café dont je rêvais depuis des années.
-C’était un bon changement. J’aime beaucoup cet endroit, complimente-t-elle sincèrement et ça te met du baume au cœur.
-Merci.
-Je vais vous laisser. Je voudrais pas plus vous retarder. Encore désolée.
-Pas de souci.
Tu commences à prendre la tasse et la petite assiette lorsque la cloche de la porte d’entrée sonne. Tu attends que la porte se referme quand la voix d’Emily résonne une dernière fois dans le café.
-Au fait, je m’appelle Emily.
-Y/N. Revenez quand vous voulez.
Emily te fait un dernier sourire avant de quitter le café. Tu la regardes partir à travers la fenêtre avant de fermer la porte principale à clé et de finir ton ménage.
Après ce soir-là, tu n’as plus revu Emily pendant plusieurs semaines. Tu as continué ta vie habituelle, mais tu ne peux nier que tu aurais aimé la revoir. Emily a réussi à te marquer avec une seule conversation. Par conséquent, quand tu finis par la revoir installée à une table, tu ne peux empêcher le sourire sur ton visage. Emily a au moins trois dossiers étalés devant elle et un stylo dans la main droite. Comme la dernière fois, elle parcourt les différentes pages, un air désespéré sur le visage. Tu sers un autre client avant de venir vers elle.
-Il semblerait que vous ayez besoin d’un autre café, annonces-tu, la faisant relever la tête vers toi.
-J’ai besoin de bien plus que ça.
-Vous avancez ?
-Tout doucement. Trop doucement pour certaines personnes, souffle Emily en se massant la nuque.
-Je suis sûre que vous trouverez les indices nécessaires, dis-tu avec douceur et en posant ta main sur ton épaule, faisant battre son cœur plus vite. Je vous amène ce café tout de suite.
Emily ne bouge pas jusqu’à ce que tu reviennes, encore sous le choc de ton contact physique. Quand tu reviens, tu lui donnes sa nouvelle tasse de café ainsi qu’une petite assiette avec un donut au chocolat.
-Je me suis dit que vous auriez besoin de sucre. C’est offert par la maison.
-Ce n’était pas nécessaire.
-Ça me fait plaisir.
Avant que tu puisses ajouter quelque chose, tu entends une de tes employés t’appeler. Tu souris à Emily puis, tu vas voir ton employée.
Comme la dernière fois, tous les clients sont partis à l’exception d’Emily. Et comme la dernière fois, tu la laisses tranquille pendant que tu fais presque tout le ménage. Quand tu viens vers elle, Emily entend tes pas et relève la tête avant que tu puisses parler. Elle regarde sa montre et soupire.
-Je n’ai pas vu l’heure passer. Encore. Désolée.
-Oh, ne vous inquiétez pas, souris-tu en prenant la vaisselle sur sa table.
-Vous avez besoin d’aide ? demande Emily. C’est le moins que je puisse faire pour vous remercier de votre patience et du donut, il était très bon, d’ailleurs.
-Merci et je n’ai plus qu’à nettoyer votre table et le sol de la salle et j’ai fini donc pas besoin.
-J’insiste. Et puis, ça me sortira de tous ces dossiers.
-Comme vous voulez.
Emily se saisit du balais alors que tu essuies sa table.
-Ça vous arrive souvent de finir tard ? finis-tu par demander, interrompant Emily dans sa tâche.
-Plus que je ne le voudrais, mais c’est pour la bonne cause.
-Et ce n’est pas trop compliqué avec votre vie personnelle ? Enfin, j’imagine que vous devez avoir une grande charge de travail et que vous devez voyager souvent.
-Ça peut être compliqué. Mon dernier ex était agent du FBI également et même si ça aidait pour comprendre à quel point on pouvait être occupés, le fait est qu’on a fini par se séparer. Il était gentil, mais ça ne fonctionnait pas vraiment. C’est un peu compliqué d’avoir une relation durable quand il y a la distance.
En comprenant que la dernière relation d’Emily était avec un homme, tu te sens bête d’avoir pensé que tu aurais pu avoir une petite chance avec elle. Cependant, tu te rappelles vite qu’elle peut être tout aussi bien attirée par les hommes que par les femmes. Toutefois, tu dois bien garder en tête que potentiellement, tu as zéro chance avec elle.
-Je peux comprendre, mais pour ma part, avec mon ex, ça marchait plutôt bien. Si on s’est séparés, c’est plus parce que notre relation avait fait son temps plutôt qu’à cause de la distance. Je pense qu’avec la bonne personne et les efforts suffisants, ça peut marcher, avoues-tu sincèrement.
-Il travaillait dans quoi ?
-Elle était hôtesse de l’air.
En t’entendant corriger le pronom, Emily est gênée, mais une partie d’elle est aussi… rassurée ? Elle n’est pas sûre de comprendre.
-Oh, pardon, je n’aurais pas dû partir du principe que…
-Ce n’est pas grave, rassures-tu.
-Vous avez retrouvé quelqu’un depuis ?
-Non, je n’ai plus personne dans ma vie depuis un an alors, vous pouvez me faire terminer tard sans aucun problème, rigoles-tu.
-Je me sens moins coupable.
Vous continuez à nettoyer le reste du café tout en continuant à faire connaissance. Rapidement, vous rigolez ensemble. Emily est tout de suite fascinée par ta personne. Elle n’avait jamais ressenti une connexion à une autre personne aussi vite. Elle ne cesse de te poser des questions, voulant en apprendre autant que possible sur toi. Quand le café est complètement propre, Emily est déçue. Elle aurait aimé que ce moment continue.
-C’était bien de parler. On devrait faire ça plus souvent.
-Oui, on devrait.
-Peut-être en dehors du café. Qu’est-ce que vous en dites ?
À ta phrase, Emily ne sait plus fonctionner normalement. Es-tu en train de flirter avec elle ? Elle n’arrive pas à deviner, mais elle est sûre d’une chose : ça ne la dérange pas si c’est le cas. Tu lui donnes ton numéro de téléphone, la salues puis, tu pars vers ta voiture alors qu’Emily te regarde partir, un million d’émotions traversant son corps.
Au fil des semaines, vous vous êtes revues plusieurs fois. Tout d’abord, en public, dans un parc, au cinéma, au restaurant puis, un soir, tu lui as proposé de finir la soirée chez toi et vous avez discuté jusqu’à tard dans la nuit.
Emily se languit de ces moments passés avec toi. Elle veut toujours être en ta présence, écouter ta voix, te faire rire. Elle ne comprend pas totalement ce qui lui arrive. Au début, elle pensait avoir trouvé une amitié unique, mais plus elle y réfléchit, plus elle se dit que ses sentiments ne sont pas totalement platoniques. Toutefois, à cause de son travail, elle n’a pas le temps de se questionner, alors elle se contente juste de jongler entre sa vie professionnelle et personnelle.
Tu finis par inviter Emily chez toi pour un repas. Emily est nerveuse, mais elle a hâte de te retrouver, surtout après la journée stressante qu’elle a eue. Elle veut se détendre et elle sait qu’avec toi, elle y arrive à chaque fois.
Alors que tu finis de préparer la sauce, Emily frappe à la porte. Tu lui ouvres et l’invites chez toi. Tout de suite, Emily hume l’odeur émanant de ta cuisine.
-Oh mon Dieu, ça sent drôlement bon, complimente-t-elle, l’eau à la bouche.
-Merci ! C’est la recette que j’ai apprise à mon dernier cours de cuisine. J’espère que tu as faim.
-Maintenant plus que jamais !
Tu fais un grand sourire à Emily avant de la traîner dans la cuisine. Afin de lui ouvrir un peu plus l’appétit, tu lui fais goûter la sauce et Emily se dit qu’elle n’a jamais mangé quelque chose d’aussi bon. Ta cuisine peut rivaliser celle de Rossi, bien qu’elle ne lui dirait jamais.
Après avoir mangé votre repas, le ventre d’Emily est parfaitement rempli. Vous finissez votre soirée sur ton canapé, un verre de vin rouge à la main. Emily te parle un peu plus de son boulot et de son équipe. Elle te raconte plusieurs anecdotes et tu te dis que tu aimerais les rencontrer. Ils ont l’air d’être importants pour elle, d’être sa famille. Pendant qu’Emily parle, tu l’admires avec tendresse alors que vos deux corps se rapprochent de plus en plus sans que vous vous en rendiez compte.
En relevant la tête, Emily voit à quel point vos deux visages sont proches. Malgré elle, ses yeux dérivent sur tes lèvres. Tu le remarques et souris avant de te rapprocher tout doucement. Emily ne recule pas. Bien au contraire, elle se penche légèrement, ne laissant plus que quelques millimètres entre vos lèvres. Tu es sur le point de poser tes lèvres quand une sonnerie de téléphone retentit. Rapidement, Emily s’éloigne et sort son portable où elle trouve un nouveau message lui indiquant qu’à la première heure le lendemain, elle a une réunion importante faite par la Madame Davis, la procureure générale.
-Rien de grave ? questionnes-tu, les sourcils froncés.
-Non, juste des informations pour une réunion demain matin.
Un blanc règne entre vous deux. Cette interruption soudaine vous a ramené sur terre et vous ne savez pas si vous devez agir comme si de rien était ou essayer de vous rapprocher à nouveau. Embarrassée, tu t’éclaircis la gorge avant de répondre :
-Tu devrais y aller, alors. J’ai l’impression que tu ne dors pas beaucoup et je ne voudrais pas être la raison pour laquelle tu t’endors en plein travail.
-Tu as raison. Je vais y aller, concède Emily en se levant de ton canapé. J’ai passé un excellent moment ce soir. On devrait refaire ça, mais chez moi cette fois. Je ne te promets pas un repas digne du tiens, par contre.
-Tant que c’est fait avec amour.
En entendant ton dernier mot, Emily ne sait pas quoi ajouter. Elle se demande si ta phrase était innocente ou si tu sous-entendais quelque chose. Elle qui est une profiler hors-pair, tu arrives à lui faire perdre ses moyens. Par conséquent, elle te salue tout simplement avant de quitter ton appartement.
Sur le chemin jusqu’à chez elle, Emily ne peut s’empêcher de repenser à votre soirée et au moment où vous avez failli vous embrasser. Si son téléphone n’avait pas sonné, elle aurait en tête un moment encore plus délicieux que ton repas. Avant ce soir, elle n’avait pas réalisé à quel point elle désirait tes lèvres. Au fur et à mesure de ses pensées, elle finit par imaginer un futur avec toi où vous seriez ensemble et pour la première fois de sa vie, elle n’est pas réticente. Elle se réjouit même de certains moments insignifiants alors que dans ces anciennes relations, elle savait toujours qu’elle se lasserait vite, mais pas avec toi. C’est différent. Ce qu’elle ressent pour toi, bien qu’elle ne comprend pas totalement, semble déjà plus simple, plus agréable.
Tu as beau occuper l’esprit d’Emily plus qu’elle n’aurait jamais pensé, le fait est qu’elle a une enquête à résoudre. En effet, quand Emily est au bureau, elle arrive à rester professionnelle. Parfois, tu trouves ton chemin dans sa tête, mais Emily ne se laisse pas distraire. Cependant, ses pensées te concernant deviennent de plus en plus importantes et Emily a l’impression qu’elle va finir par exploser. Elle a besoin d’en parler à quelqu’un, même si c’est la dernière chose qu’elle veut faire.
C’est la fin de journée quand quelqu’un frappe à la porte du bureau d’Emily, la tirant de ses pensées. Elle autorise la personne à entrer et Tara fait son apparition.
-J’y vais, je voulais te saluer avant de partir.
À sa phrase, Emily regarde sa montre et découvre qu’il est presque vingt heures. Elle soupire avant de relever la tête vers sa collègue.
-Tara, je pourrais te parler avant que tu partes.
-Bien sûr. C’est par rapport à Sicarius ? veut savoir Tara en s’asseyant devant Emily.
-Non, c’est… personnel. Rebecca est la première femme avec qui tu sors, n’est-ce pas ? Avant, tu n’étais sortie qu’avec des hommes.
-Oui, c’est ça. Pourquoi ?
Tara regarde Emily, perdue alors qu’Emily cherche ses mots avec précision. Jamais Tara n’avait vu Emily dans cet état.
-Comment t’as compris que tu voulais plus avec Rebecca alors que…
-Avant, je n’avais jamais été attirée par des femmes ? finit-elle avec un sourire, comprenant où cette discussion va aller. Déjà, en y réfléchissant, je me suis rendue compte que j’avais été attirée par plus de femmes que je ne le pensais. Pour Rebecca, c’était juste… naturel. On s’est rencontrées lors d’une réunion et tout de suite, on a accroché. Je t’avoue que je n’ai même pas compris ce qui m’arrivait. Tout d’un coup, je me suis retrouvée à vouloir avec elle ce que je voulais avec mes exs, à la différence que cette fois, je suis tombée sur une bonne personne. Pourquoi cette question ? Aurais-tu rencontré quelqu’un ?
-On peut dire ça, admet Emily en détournant le regard. Rien n’est fait, mais je n’avais jamais ressenti ça avant. Tu sais, quand j’étais plus jeune, je faisais tout pour rentrer dans les normes, même si ça voulait dire faire des conneries. Mes relations n’ont jamais vraiment fonctionné au début alors, j’ai fini par créer cette liste de “l’homme parfait” et dès que l’homme que je pensais aimer ne correspondait pas à ces critères, je passais à autre chose. Les rares fois où ces hommes ont réussi à rentrer dans ces cases, je trouvais toujours un défaut. J’avais toujours l’impression que quelque chose n’allait pas. Je ne savais pas si ça venait d’eux ou de moi, mais ces relations n’ont jamais marché et les hommes semblaient toujours plus attachés à moi que je ne l’étais à eux, confesse Emily en soupirant. Le fait est qu’il y avait toujours un problème, puis je l’ai rencontrée, elle. Comme pour toi et Rebecca, on a accroché tout de suite et tout me semble naturel. Je n’ai pas l’impression de devoir jouer un rôle et plus je pense à elle, plus je réalise qu’elle correspond à ce que j’attends d’une relation, même à des choses auxquelles je n’avais jamais pensé. Mais… je ne sais pas…, dit-elle avec hésitation. Je ne m’étais jamais imaginée avec une femme, mais avec elle, ça ne me dérange pas. Pour la première fois, je vois une relation avec une personne et ça semble… paisible. C’est dix fois mieux que ce que je pensais. Tu vois ce que je veux dire ?
-Je te comprends totalement, confirme Tara avec un grand sourire. Elle t’a vraiment tapé dans l'œil.
-Tu n’as pas idée. Mais je ne sais pas vraiment quoi faire. Je sais qu’elle aime les femmes et je pense que parfois, elle flirte, mais je ne sais pas.
-Tu devrais lui parler. Crois-en mon expérience et tiens moi au courant.
Emily n’a pas arrêté de repenser à sa conversation avec Tara et elle s’est vite rendue qu’elle avait raison. En y réfléchissant avec plus d’attention, Emily comprend ce qui clochait dans toutes ses relations : elle n’a jamais aimé ces hommes, peu importe ses efforts. Emily a également réalisé qu’avec toi, ses sentiments étaient beaucoup plus réels alors, elle t’a invité chez elle afin que vous puissiez en parler.
Cependant, quand tu es chez elle, Emily n’arrive pas à amener le sujet. Elle fait tout pour éviter le sujet. Emily a toujours eu du mal à parler de ses émotions, ayant appris à les gérer et après les faits. Toutefois, quand elle voit ton visage s’illuminer alors que tu parles des dernières nouveautés du café, elle n’a qu’une envie et c’est d’agir émotionnellement et de t’embrasser tout de suite. Tu continues à expliquer les nouvelles recettes de pâtisserie que tu veux ajouter quand Emily murmure :
-J’ai tellement envie de t’embrasser.
-Quoi ? t’exclames-tu, les sourcils froncés et une pointe d’espoir.
-Euh… Désolé, c’est pas ce que je voulais dire, s’excuse Emily, rougissant.
-Oh… d’accord, dis-tu avant de marquer une pause et de te rapprocher d’elle. Si ça peut te rassurer, je n’aurais pas été contre. Je meurs d’envie de t’embrasser depuis des mois.
-Qu’est-ce qui t’a retenu ?
-Je n’étais pas sûre que tu sois attirée par les femmes.
-Je n’en étais pas sûre non plus puis, je t’ai rencontrée et tout est devenu plus clair, avoue Emily en te regardant droit dans les yeux. Depuis que je suis petite, j’ai toujours senti que j’étais différente, mais je n’avais jamais compris pourquoi. En te rencontrant, tout est devenu parfaitement clair. Je suis lesbienne et, oh mon Dieu, ça fait du bien de le dire à voix haute ! s’écrie-t-elle, joyeuse et tu la regardes amoureusement. Jamais je n’aurais pensé être à ce point à l’aise avec qui je suis.
-Je te comprends. Réaliser qui on est n’est jamais facile, encore moins quand on le réalise à notre âge, mais c’est tellement libérateur. Je suis contente que tu aies réussi à t’accepter, déclares-tu en prenant sa main dans la tienne.
-J’ai encore des interrogations, mais je pense que j’ai fait le plus gros du chemin.
-Et bien, je serais contente de t’accompagner, sauf si tu préfères le faire seule, ce que je comprendrais totalement.
-Tu as oublié la partie où j’ai envie de t’embrasser.
-Je l’ai bien en tête, rigoles-tu, mais je sais aussi que parfois, on peut avoir besoin de se retrouver seule pour déballer tout ça. Tout ça pour dire que je ne t’en voudrais pas si tu ne veux pas d’une relation tout de suite.
-Bien au contraire, pour une fois, tout à l’air facile et je te veux, toi. J’en suis sûre à 100%, je n’ai pas peur de m’engager.
Déterminée, Emily pose ses mains sur tes joues et te rapproche jusqu’à ce que ses lèvres se posent sur les tiennes. Tu souris en l’embrassant alors que tu passes une main dans ses cheveux gris et une autre trouve son chemin sur sa taille. Alors que vous continuez à vous embrasser, le cœur d’Emily est sur le point de sortir de sa poitrine. Ce baiser est le meilleur qu’elle ait jamais eu. Ce baiser est doux et pourtant dix fois mieux que tous ceux qu’elle a jamais partagés. Elle pourrait t’embrasser jusqu’à manquer d’air et pour la toute première fois de sa vie, Emily sait qu’elle a trouvé la personne pour elle. Finalement, l’idée de l’homme parfait n’existait pas, tout simplement parce que c’était une femme, parce que ça ne pouvait être personne d’autre que toi et tu es encore mieux que ce qu’elle avait pu imaginer.
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Avant le pèlerinage (Première partie)
Réconcilier foi et identité
Sommaire :
• Publicité contre réalité • Foi, identité, Église • Séparation • Réformer notre mode de vie • Les padres de la palabre • Vive le prolétariat chrétien
La croissance du nombre d’inscrits au pèlerinage de Chartres s’explique par les concessions libérales que l’association Notre-Dame de Chrétienté fait au modernisme, et se paiera par une dégradation liturgique puis par une baisse du nombre des naissances. Les standards de la culture traditionnelle baissent, transformant l’ascèse d’un peuple en lutte pour sa vie en kermesse de la CGT pour Versaillais qui écoutent du rap. « Sept mille inscrits de plus au pèlerinage cette année ! C’est le grand retour de la chrétienté ! » exultent ensemble les lecteurs de statistiques sur écran et les déplaceurs de pions sur carte d’état-major. Non pas. C’est la prise de pouvoir du modernisme sur une micro-chrétienté déjà mal en point, très attaquée de l’extérieur par le monde, très affadie de l’intérieur par les clercs. Croissance donc expansion ? Dilution donc affadissement. Un pèlerinage traditionnel ? Les JMJ.
Il suffit d’examiner assez longtemps ce que l’on voit dans le présent pour en tirer des enseignements sur l’avenir. Le monde peut se lire. L’apparence, la forme, la surface, sont les expressions de vérités profondes. Par exemple, la crétinisation de l’école se mesure plus sûrement à l’effondrement de l’apparence vestimentaire et physique des professeurs que dans les statistiques de résultats scolaires à la fin de l’année. Si l’on croit que le terme professeur est adéquat pour qualifier une dame extravertie en surpoids habillée en jean et en n’importe quoi, c’est que tout est fichu et que les mots n’ont plus de rapport avec les actes.
En matière de pèlerinage de Chartres, la forme, avec le temps, depuis le temps (41 ans !) devrait se diriger chaque année vers davantage de tenue, de tradition, vers davantage de savoir-faire, vers davantage d’affermissement sur ses bases… mais elle va vers moins de tradition, moins d’énergie, moins de noblesse. Inutile de farfouiller les points de doctrine. Il suffit de rapporter exactement ce que l’on voit. Que voit-on ?
Nous attendons cela. Mais nous recevons ça.
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Le pèlerinage de Chartres est une procession solennelle de la chrétienté héritée du haut Moyen Âge. Il est devenu depuis quelques années, à force de conduite pépère le « pèlé de Pentecôte », c’est-à-dire un concerto de souffleurs de cornemuse pour vacancières chez mémé en combishort Coachella qui marchent devant des veaux de 18 ans grandis sous cloche et sous mère intrusive, qui eux marchent derrière. Trois journées mondaines « sympas » pour lycéens qui s’ennuient, pour les Versaillais qui disent « wesh », pour les instagrameuses en quête d’une « expérience ».
La tradition va régresser dans sa forme vestimentaire, langagière, en somme dans sa culture, au niveau d’un club de caté charismatique des années 1990. Il lui restera la liturgie mais elle n’ira plus à l’église.
Assez d’analyse dépassionnée « avec du recul », et de cette intelligence de resquilleur « plus intelligent que cela » au vocabulaire de statisticien de l’OCDE. En matière de religion, les standards de la vie religieuse pratique sont le seul sens du sacré, la seule véritable Culture, mesurable, vérifiable : le parler, le vêtement, la posture, le manger, la syntaxe, le débit, la non-mixité, la beauté de la musique, l’usage, la hiérarchie, sont tous les affleurements d’une forme aux soubassements plus profonds, invisibles et sacrés, comme la cathédrale de Chartres bâtie sur des kilomètres de galeries souterraines en partie inconnues. Abaissez vos standards culturels, vous profanez votre religion. La Culture est la preuve de la conscience de soi, et celui qui renonce à sa culture fuit dans l’abstrait comme un déserteur et perd sans le savoir mémoire, tradition, bientôt religion, ses défenses spirituelles qui sont les seules frontières qui le protègent de l’égalité avec les barbares dans un monde sans frontières.
« Chacun fait ce qu’il veut » signifie chacun pour soi, signifie tous contre tous. Que chacun fasse ce qu’il veut est un slogan de gauche produit par l’oligarchie de l’extrême droite financière anti-Blancs, une paraphrase habile des deux vraies devises jamais proclamées, elles : « Diviser pour régner » et « L’ordre par le chaos ».
Qu’est ce qui a perdu les Arabes ? Le sucre (lire l’explorateur Thesiger). Qu’est-ce qui a perdu les Blancs ? Le fun. C’est à dire l’anti-sobriété, le pas-sérieux, la mondanité, le cabotinage, l’alcool, la satiété, la médiocrité des standards de vie, la radinerie, la mesquinerie, la gynolâtrie, l’impiété, la déloyauté et la délation, le friendzoning.
Ce pèlerinage, qui devait être le cœur inviolable d’une micro-chrétienté fertile en naissances s’étendant par cliquet sur le monde athée sans enfant est devenu le réceptacle très ouvert et détendu de tous les dégazages de fonds de cuve du monde. Nous voici en plein dans la mécanique mise à jour par Abel Bonnard dans Les Modérés.
Foi, identité, Église
Foi et identité sont le père et la mère des enfants français enlevés à leur famille par la Gueuse et remis aux Thénardier. Le couple Thénardier, au sens littéral menteur et arracheur de dents, fut inventé par Victor Hugo dans Les Misérables, peut-être comme le symbole d’autre chose, d’autres gens, comme souvent dans les romans à clé.
La foi sans l’identité donne le catho de gauche et tout ce que Chesterton nommait idées chrétiennes devenues folles. L’identité sans la foi donne l’extrême droite bourgeoise et sa compétence si connue qu’elle n’est plus à démontrer. La foi, c’est la fidélité religieuse, et l’identité, c’est la loyauté nationale, c’est père et mère, c’est ciel et terre. Tous les ennuis de la France dès le XVIIIe siècle ont augmenté à mesure de l’avancée de l’irréligion et tous les ennuis de la religion chrétienne dès les années 1960 sont advenus à la faveur de l’avènement d’une bourgeoisie libérale-libertaire antinationale.
L’Église est une Hiératique, c’est-à-dire un ordre vertical légiféré de manière transcendante pour ordonner une société respirable, avec des places pour chacun, des rôles, des grades, des habitudes forgées par l’expérience, c’est-à-dire des usages qui remplissent nos vies dans ses aspects cardinaux. Naissance, mariage, mort, et jusqu’aux plus reculés recoins, jusque dans le manger, le vêtir, le parler. Pour quoi faire ? Pour que chacun connaisse exactement sa place et celle de l’autre sans recourir à des petits chefs pour la lui rappeler. L’ordre garantit la paix sociale et « la paix, c’est la tranquillité de l’ordre », dit Aristote. Qui méprise cette antique maxime condamne lui-même son entourage au bordel, au dérisoire, au fun, à la graisse, et à toutes les ponctions cocufiantes illustrées en « Nicolas, 30 ans ».
L’Église est une armée spirituelle qui ose dire aux soldats des deux sexes ce qu’ils doivent manger, comment ils doivent s’habiller, comment ils doivent prier, comment ils doivent vivre. C’est écrit dans l’Évangile et les textes du Magistère. On connait à l’opposé les fruits pourris de l’arbre de la liberté lorsque celle-ci est comprise au sens du libéralisme politique. On comprend par ricochet la sagesse d’une discipline qui forme l’homme au combat de la vie. Cette armée n’enrôle personne de force, elle accueille seulement les volontaires civils qui se présentent à sa porte décumane. Puisque l’Église ne nous poursuit pas de ses oukases, puisque nous sommes entrés de plein gré et qu’elle est patiente et compréhensive pour nous, puisque nous mesurons par comparaison avec nos voisins embringués sous d’autres bannières à quelles rétorsions la religion chrétienne nous a donné d’échapper, alors rendons le bien pour le bien.
Séparation
La maladie dont nous crevons, c’est la stérilité et le métissage, connues sous les termes faibles de dénatalité et d’immigration. Le point nodal de tous les remèdes, c’est la génération endogame séparée du monde, c’est-à-dire la sainteté, étymologiquement la « séparation », considérée comme moyen de survie dans ce monde et de vie dans l’autre. Cela signifie des sociétés fermées au plan organique, compétentes au plan professionnel, ascétiques au plan du mode de vie. C’est ainsi que vivaient les terroirs français. C’est ainsi que vivaient encore les Ligueurs, les Quakers, les Mormons, les Amish, les Pères pèlerins, les Boers, les Irlandais envahis, les Italo-Américains, et tant d’autres formes éprouvées de furtivité sociale en territoire hostile. Ces gens avaient compris que l’on protège son peuple non par des sermons mais par une ingénierie sociale, c’est-à-dire par une technique de la vie pratique, un parti pris d’existence grégaire, par une forme de vie quotidienne gardée par des standards pointilleux et par un esprit de cette forme qui sécurise la conservation de la substance raciale dans le temps pour assurer sa continuité cohésive transgénérationnelle (Laurent Ozon). Ainsi vivent aujourd’hui un millier de Blancs à Orania en Afrique du Sud, rescapés des tortures et des massacres organisés par les pires barbares néolithiques imaginables, auprès desquels nos racailles font figure de plaisantins.
Dans l’enquête qui nous concerne, cette ingénierie, cette technique, cette école, cette ascèse, c’est la religion catholique bien comprise, relue à la lumière du temps d’invasion-propagande-prédation actuel, temps de persécution. « Il y a beaucoup de maisons dans la maison de mon père. » Il y a assez de place dans l’Église pour une maison française, européenne, strictement organique (donc sans moi, qui m’arrête à son seuil mais qui l’aime et veille sur elle). Ces principes sont décrits par des auteurs comme Julien Langella, comme tous ceux qui entendent concilier foi et identité, et qui s’appuient sur l’exégèse biblique et l’apologétique, disciplines que peu de chrétiens étudient.
La religion est le seul moyen de peuplement bio qu’ont les Blancs hors du néofascisme, mais la stérilité et le métissage ne sont même pas des punitions, ils sont de stricts résultats, comme dans une équation, de l’irréligion. En cas de doute, on pourra relire avec profit les prédictions curieuses du chapitre 28 du Deutéronome, le testament de Louis XVI, ou encore employer pour une fois la statistique à bon escient comme l’a fait Patrick Buisson durant les 10 dernières années de sa vie, constatant que partout et toujours la baisse des naissances chez les Français était précédée d’apostasies générales, alors que sa prodigalité ne s’est observée que dans les temps et les régions d’enthousiasme et d’assiduité populaire pour la pratique religieuse familiale.
Dans un monde binaire qui propose « soit la pute, soit la voilée », la troisième voie se mérite par une ascèse, c’est-à-dire par un combat spirituel exercé sur les aspects pratiques de notre vie. Veste longue et chaussures cirées miroir pour les hommes, voile et jupe sous le genou pour les dames, voilà un début de test minimal du « respect de la messe », le sens pratique du sacré, le prélude à la vraie dévotion intérieure. Un moine tout à sa Nepsis, tout à sa paix d’hèsychaste, l’imagine-t-on en pantalon ? Ou maillot à capuche ? Ou oisif ? Ou obèse ? La religion est un hiératisme complet qui ordonne les aspects matériels de notre être social pour nous revitaliser. Le vêtement. Le travail. Le jeûne. Le rangement. L’entraide matérielle. Les bases de la chrétienté se trouvent dans cette humilité-là, et pas du tout dans les cathédrales, qui en sont les fleurs.
Il n’y a pas de « catholicisme traditionnel » possible en sweat à capuche ni combishort, nulle part, jamais. La médiocrité qui nous agace dans le monde devient carrément révoltante dans le territoire moral séparé du monde qu’est l’Église. Car si les tratras abaissent leurs standards, qu’en sera-t-il des modernos ? Et des protestants ? Et des athées ? Et des LGBT ? Voilà comment advient le règne du singe-robot de science-fiction, par la « transition », par la démission en douce, par la décontraction graduelle à chaque génération des hommes qui laissent entrer en eux la honte que le monde veut leur inspirer de leur propre éducation. Loi de Volkoff : « Le vêtement négligé d’une génération devient le vêtement chic de la génération suivante, avant d’être déchu à son tour comme prétentieux et ringard. » L’abaissement des standards culturels (vêtement, nourriture, langage, fréquentations, esthétique), ce recul par escarmouches, est le prélude aux capitulations sans condition en rase campagne. À la fin, on signe la charte parité, la charte climat, la charte LGBT, et pour garder la face on obéit même jusqu’au bout à sa scélératesse personnelle en se retournant contre ses derniers frères qui ont tenu bon. « Eux sont trop extrêmes, mais moi j’ai su rester raisonnable, voyez mon sens de la mesure. »
Réformer notre mode de vie
Le pèlerinage sert à convertir notre mode de vie, à nous délivrer, à nous décharger des fardeaux de culpabilité indue que le monde fait porter notamment aux jeunes Blancs, à embrasser un nouveau mode de vie, à jeter loin de soi sans un regard tous les surplus, surpoids, faux systèmes tenus pour vrais où la société entend nous embringuer tantôt par la récompense, tantôt par l’intimidation. On ne discute pas avec cette putain.
Le pèlerinage, c’est la vraie pratique religieuse, plus que la retraite, plus que la messe, c’est le vrai test religieux auquel on ne peut mentir, d’ailleurs notre vie sur cette terre est un pèlerinage. D’abord, les gloutons, les poltrons, ne tiennent pas 10 kilomètres sur les 100 du parcours ; le pèlerinage fait d’entrée le tri des vicieux selon leurs vices. Un chrétien, une chrétienne, doivent aimer jeûner et savoir tirer leur force physique de ces privations mêmes, la prière aidant. Avant notre ère, le poète romain Horace comparait sa nation comme à un chêne vert durement émondé à la hache « qui, mutilé, haché, tire force et courage des coups mêmes du fer » (Odes, IV, 4, 57-60). Exit les bouches inutiles, les dondons, les « dames très gentilles ». Les vieux minces, eux, marchent très bien et sans une plainte. Dans le pèlerinage, les âges et les classes sont mêlés, on y côtoie avec un certain soulagement des hommes de 50 ans non alcooliques qui ressemblent encore à quelque chose, qui donnent aux jeunes la preuve qu’une vie est possible après 30 ans, et que la vraie virilité se mesure sur le long terme.
À ces jeunes, je parlerais ainsi. Méfiez-vous des chefs catholiques, des « lanceurs », des officiers, des dames patronnesses et des sermons abstraits. Vous ne trouverez pas plus féministe, pas plus africain que ces bourgeois libéraux attiédis déguisés en gardiens de la tradition. Entraînés par la propagande maçonnique, ces discoureurs ont trouvé « exagérée » la pudeur islamique féminine alors que c’est le seul domaine où la Mosquée est plus conséquente que l’Église, justement exactement le seul. La doctrine non sue de tous ces anti-libéraux est le chacun-fait-skiveu.
La gentille égalité homme-femme européenne évoluée, la galanterie gauloise, l’amour courtois, toutes ces joues tendues à des chiens qui nous ont fait tant de mal... n’ont plus cours en période d’invasion migratoire aiguillée par la thune blanche « redistribuée » et de la fesse blanche pornographique, deux fameuses pompes aspirantes. En période d’invasion la « charia blanche » est le plus petit acte de légitime défense qu’un peuple colonisé ait le droit d’opposer au pouvoir prédateur, et le premier article de ce code de loi est la modestie du vêtement, voire l’uniforme obligatoire. S’entendre dire comment s’habiller irrite énormément notre mentalité profondément libérale, surtout en France pays du quant-à-soi, pays de légèreté, d’inconséquence. La sobriété et même l’austérité sont des jougs faciles. Les refuser nous a accablés des fardeaux écrasants de la radinerie et de la mesquinerie, ces deux grands vices nationaux que nous porterons aussi longtemps que nous ne voudrons être ni sobre ni austère.
Mais puisque les enfants de l’électorat Villiers, les jeunes redeudeux, aiment le rap tant que cela, peut-être voudront-ils méditer cet extrait du refrain de Pour ceux (2003), qui s’inquiète « pour nos sœurs qui seront les mères de demain ». Cent fois plus de pertinence, de compréhension des enjeux, de sens de l’être collectif gisent dans les hurlements de ces aborigènes que dans n’importe quelle conférence de théologien de pastorale catéchétique (notion de « sagesse des primitifs » qui « rase de plus près la lisière de l’idéal » dit Baudelaire). « Pour nos sœurs qui seront les mères de demain » est le véritable fourteen words, complet en neuf mots cette fois. Il exprime la juste jalousie qui devrait animer le Français envahi envers ses alter-égales, il traduit le vrai sens de l’être collectif, le sens de la génération, le sens de l’honneur, le sens de la famille, le sens de la clôture et de la séparation d’avec d’éventuels actes de prédation, il recèle peut-être un avertissement aux « consentantes » qui entendent se vendre aux prédateurs, et enfin une menace adressée aux violeurs.
Il faut transposer Pour ceux pour nous. La modestie chrétienne du vêtement est la marque distinctive de la vraie foi dans un monde idolâtre du cul, elle est le signe vérifiable d’une « mise hors monde » de la chrétienne, sa configuration à Marie vérifiée par les actes, son avertissement aux démarcheurs, le cassage par avance de dents aux vils prédateurs, pour se prémunir elle-même et pour propager l’influence du vêtement modeste sur les autres jeunes filles dans un monde binaire qui les somme de montrer ou leur voile ou leurs fesses.
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Nouveaux pèlerins, vous cherchez vraiment la vie chrétienne ? Vous ne pouvez plus vous habiller comme des primitifs, vous ne pouvez plus parler comme des primitifs, vous ne pouvez pas descendre vers des primitifs même temporairement par confort, pas d’un seul millimètre, sans quoi c’est la descente entièrement au primitif ontologique pour n’en plus jamais remonter. En temps d’effondrement vous ne pouvez pas « faire la fête ». On ne fait pas la fête quand on est assiégé. Vous ne pouvez pas paraître ivres en public comme les Hilotes devant les Spartiates, ni consommer du loisir, prendre du poids, descendre le courant avec les branches mortes. Les époques de vaches maigres sont des temps virils de réforme, de débarras, de concentration. Après le Carême viennent les délices du banquet de Pâques ; encore faut-il les mériter par les purgations du jeûne sans quoi on ne fait plus que bouffer pour se récompenser d’avoir bouffé, toute l’année, toute la vie. Le salaire des gaudrioles, c’est la honte, le déclassement, la mort, l’oubli.
Le suicide des adolescents harcelés à l’école, la persécution à travers le pays des jeunes Blancs sur les terrains de football urbain qui a fini par décourager tant de carrières prometteuses et défigurer l’équipe de « France » (le contre-exemple Griezmann formé en Espagne dit tout par ricochet), tant d’autres déshonneurs ordinaires, sont des plaies qui cicatrisent très vite à condition d’une hausse drastique des standards culturels.
Intégrisme absolu en matière de culture, c’est savoir qui nous sommes et ce que nous faisons. Vive le courage d’engueuler un plus lâche que soi, d’engueuler tous ces permissifs chefs de palabre, ces montreuses de cul, ces tratras-hurleuses-n’importe-quoi-en-jean qui font baisser le niveau, prélats grotesques, infectieuses Karen « dame pachyderme ». Aucune pitié pour se mettre tous contre eux s’ils refusent de se réformer : plus ils seront évincés vite des églises et plus la jeunesse chrétienne sera saine, sainte, nombreuse, heureuse, immaculée, immaculable.
Les padres de la palabre
Les brebis perdues, ce sont en France les jeunes Blancs actuels qui n’ont guère comme horizon que la déglingue, le rap, la drogue et l’alcool, le porno, le jeu vidéo, le paiement de rançon au colonisateur (impôts, taxe carbone, pécho du shit), le chômage, la philosophie de l’absurde, la Magalax, le « French Dream »… Évidemment qu’ils commencent à se demander pourquoi ils sont venus au monde, ces braves gamins ! Messieurs les clercs, arrêtez de leur casser les couilles. Expédiez votre messe en trois-quarts d’heure tôt le matin puis consacrez votre temps à l’avenir des jeunes Français. Ou fermez vos gueules. Votre mission est de ramener ces brebis perdues qui peuvent encore porter du fruit, elles ont priorité sur les autres et préséance absolue sur vos chronophages bigotes et autres quémandeurs tartuffes plaintifs. Ce sont les mariages futurs de vos jeunes et eux seuls qui devraient accaparer toute votre énergie dans une crise où cent mille heures d’explication ramènent toujours au point de départ : dénatalité, dénatalité, dénatalité.
Vous vous perdez en « dîme de la menthe » dans de menus détails logistiques qui ne rapportent rien au renouvellement de l’être collectif. La seule chose profitable qui régénère, la seule chose que vous avez à faire, le seul lieu qui doit concentrer vos tirs de barrage, le seul point où doit s’exercer votre zèle, c’est de marier le Français jeune et pauvre avec la Française jeune et pauvre, là, c’est tout, vous comprenez ? C’est cela une révolution christique vécue, vérifiable, la vraie négation de l’esprit du monde par les actes. Les actes, messieurs les apôtres jacasseurs. Le reste est absolument accessoire. Par surgeons de micro-chrétienté, faire grandir une survivance du déluge des années 60 qui s’étende en rameaux de familles nombreuses, très nombreuses, en réseaux d’entraide, en progression par cliquets sur le monde stérilisé de l’athéisme stupide. Et combien d’entre vous se font encore plus stupides que certains athées fielleux ! Perdant leurs journées comme Maurras jadis avec ses grosses douairières (Les Décombres), ces clercs se repassent des histoires d’anciennes prélatures entre mandarins érudits démusclés, ils se roulent dans la basse énergie, dans les médias « par le truchement de », leurs organigrammes vérolés d’impotentes en surpoids « fées du logis » qui commandent à des adolescents castrés, voilà leurs œuvres prises sur le fait et ils croient faire des hommes de ces enfants qui leur sont confiés ? Mais s’ils ne comprennent pas la juste hiérarchie de la tradition qu’ils prêchent et l’énormité très « libérale » de leurs gaffes, alors pourquoi veulent-ils commander un peuple qui se meurt d’anarchie libérale ?
Un désastreux sens de l’esthétique donne d’avance toutes les réponses. Foyers hideux, carrelages lugubres, locaux noirâtres, vêtements mal coupés, nourriture constipante, méconnaissance des plus élémentaire notions d’ergonomie... sont des crimes quand on est responsable public et ces fautes crient vers le Ciel contre leurs auteurs, elles repoussent les possibles conversions soudain refroidies de ce que ces apôtres représentent à leur insu : des épouvantails. Pour tous ces rabâcheurs d’abstraction les choses concrètes sont vulgaires, l’esthétique est secondaire, mais le baratin casuistique passe en premier lieu. Tout faux ! C’est le concret seul, l’incarrrrrnation qui préside à nos vies. L’habit fait le moine, d’ailleurs les porteurs de bure le savent bien. On finit toujours par penser comme on vit.
Enfin un idéal féminin désastreux ne l’oublions pas. D’où ces gâchis, ces potentiels sous cloche à fromage, ces jeunes filles tournées vieilles filles, et leurs sempiternelles attitudes apeurées de poules contrariées. D’où cette méconnaissance entretenue d’une féminité réconciliée, une féminité troisième voie ni vulgaire ni coincée, école de sous-expression modeste et intelligente, de fraîche et fonctionnelle toilette, savoir-faire qui culmine chez la catholique américaine, les États-Unis formant d’ailleurs au pèlerinage de Chartres le seul chapitre à peu près regardable avec ceux des scouts et des Français de plus de 50 ans. Les catholiques américains sont exemplaires en matière d’organisation, de vêtement, de chant, de mode de vie. Est-ce parce qu’ils sont chez eux en première ligne dans le combat contre la Bête ?
Le sens esthétique, le sens de l’ingénierie sociale, le sens de l’honneur, le sens de la virilité, le tact, la conscience de soi… c’est tout un comme l’unicité de Dieu en ses multiples déploiements, or nos hauts dignitaires n’ont aucun d’entre ces prémices. Désastreux déshonorants gaspilleurs butés qui chauffez une maison les fenêtres ouvertes, au milieu d’une crise qui comme prévu jette enfin dans vos bras la jeunesse athée du pays qui veut vivre, que faites-vous ? Vous desserrez exactement maintenant la ceinture, au plus crucial moment, vous lâchez toutes les brides de la contention, vous dévissez les sangles précisément lorsque les ouvriers de la première heure remontent le filet à bout de bras. Vous lâchez tout, vous rompez en une seconde l’équilibre, et la prise repart liquide dans le monde. Le pèlerinage de Chartres devenu presque un char de techno-parade... Ce que vous êtes cons, ce que vous foutez la rage ! Quel gâchis, quel putain de sabordage de sales cons, quand on pense au potentiel de conversions massives à partir d’un seul converti, de repeuplement à partir d’un seul couple bien marié, tôt marié. Cela devrait obséder vos jours et vos nuits : « Comment avec mon réseau contribuer à peupler mon pays puisque j’ai toutes les cartes en main pour aiguiller dix, vingt, peut-être cinquante jeunes personnes et que j’ai tout mon temps pour cela ? »
Chers voisins de chapitre, vous vivez sous persécution comme il est permis de vivre après une victoire : satiété, fêtes, loisirs, distraction, bas standards, servir la femme au lieu d’être servi par elle… grand bien vous fasse puisque vous aimez cela. Ces relâchements donnent prise aux assauts toxiques, ces apathies enhardissent les prédateurs qui aiguisent leurs canines à proportion de vos instincts détrempés qui s’émoussent. Sous une tempête les marins resserrent la voilure au plus strict nécessaire nous l’avons vu. Quand on est envahi, occupé, menacé, on se recentre : sobriété, gravité, discrétion, redoublement de charité interne, redoublement de l’euphémistique vertu de prudence à l’extérieur. Vilains clercs font le contraire, méchants avec les bonhommes, bonasses avec les profiteurs et les mondaines graisseuses. Et on ne leur réplique rien par crainte de leur habit ? Mais qui, seul, devons-nous craindre au juste ?
Vive le prolétariat chrétien
Quand le gras domine sur le muscle, quand l’efféminé domine sur le bonhomme, alors c’est la dictature des bourgeois-bordel sur une Église-armée-mexicaine. C’est le modèle exactement contraire qui est chrétien, et qui commence au prolétariat choyé, révéré, spécifiquement favorisé. Ouvriers, techniciens, artisans, un prolétariat français chrétien qui maîtrise les métiers indépendants productifs, formé sur le modèle de l’école de la Martinerie : non-mixité, sobriété, technique.
Le prolétaire, étymologiquement, c’est l’homme dont la seule richesse sont ses enfants. Qu’est-ce qui a perdu le Liban ? La Syrie chrétienne ? C’est la vie bourgeoise, le mesquin principe du « pas trop d’enfants », la radinerie du « pas de premier enfant avant 30 ans ». En pleine Syrie 2013, en plein merdier, une petite effrontée de l’ultra minoritaire communauté chrétienne restante, propriétaire d’un restaurant payé par sa famille articulait ceci à un camarade. « Quoi ? Tu n’as pas cinq cent mille euros sur ton compte en banque ? Tu ne te marieras jamais », authentique. Le principe de toutes les libanisations par guerre des berceaux tient peut-être en cette phrase. Stérilité par calcul bourgeois. Tous les parents de familles françaises nombreuses se sont mariés jeunes et pauvres, ont commencé par souffrir et non par jouir, pour ensuite s’enrichir. Leurs maisons sont rangées, vivantes, ils prient, ils travaillent, ils chantent, ils lisent, ils s’entraînent, ils s’entraident. Tout le contraire des couples catastrophes qui eux commencent par le plus agréable : la baise, le restaurant, le voyage ; en un an ils ont déjà tout ratissé et aux premiers nuages qui s’amoncellent ils ouvrent chacun un parapluie différent au lieu d’en prendre un pour deux et de se serrer dessous ensemble.
Ce sujet-clé de l’avenir des familles françaises, du visage que prendra le monde de demain, de la guerre pour la génération, sera le thème de la seconde partie de notre étude qui paraîtra après le pèlerinage de Pentecôte. Weininger, Schopenhauer, Soral, Félix Niesche, ont critiqué la féminisation du monde et ses conséquences. Attali a au contraire célébré l’avancée d’un progrès destructeur qui masquerait la prise de pouvoir de la femme comme catégorie ontologique au service de la Syna (mais ce faisant, Jacadi valide Weininger). Vous saurez bientôt tout sur la figure générique de la GDE, la Grosse Dame Tartuffe. L’homme du ressentiment de Nietzsche serait-il en fait la bonne du curé ? Quel archétype Balzac avait-il percé à jour dans Le Curé de Tours ? Une paresseuse qui ne veut être ni Marthe ni Marie est-elle vraiment votre sœur en Christ ? À suivre...
Lounès Darbois
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20 février
en revenant du dentiste je suis passée au workshop d'afterwork du casino, j'étais en retard et je me suis trompée d'endroit et je suis arrivée toute échevelée. y avait deux médiatrices (mon ancien job, si j'avais pas tout gâché avec mon autosabotage j'aurai peut être fini par avoir un vrai poste fixe au casino, je me demande si la femme à l'accueil m'a reconnue) et donc y avait les deux médiatrices et un type qui s'amusait tout seul avec un synthé moog, il parlait anglais et d'après ce que j'ai entendu il était étudiant. il est parti avant la fin parce qu'il était invité à une fête qu'il appelait steak party mais je sais pas si c'était une blague ou pas. la médiatrice non plus elle savait pas. il leur a demandé ce qu'elles faisaient après le travail et la blonde a dit: rentrer chez moi, manger, dormir et recommencer le lendemain d'un ton très lassé de la vie. la brune devait déménager ses quinze paires de chaussures et ses trois cent kilos d'habits dans son nouvel appartement depuis chez ses parents.
j'aurais aimé leur demander ce qu'elles faisaient à côté de leur job de médiatrice, comment elles payaient leur loyer, pourquoi elles y étaient arrivées et pas moi, mais j'ai pas levé la tête de mon moog. de son moog. c'était le moog de la brune, elle s'en sert dans ses perfs, je sais qui c'est maintenant, elle avait fait une perf dans la cave du casino pour la nuit des musées mais on était pas rentrées parce que c'était trop cher. je crois qu'elle est curatrice aussi. elle a racheté le moog à un ami à moitié prix (300 euros). je lui ai dit que je voulais m'acheter un synthé moi aussi. j'aurais bien aimé lui demander ce qu'elle faisait comme musique aussi, mais mes capacités sociales sont au plus bas et je savais pas comment m'y prendre. j'arrivais même pas à parler clairement, sans bafouiller. c'était plus simple de rester plongée dans mes expérimentations sonores sur le moog, j'avais l'impression d'être une magicienne en tournant tous les petits boutons qui faisaient des sons trop COOL je suis obligée de m'acheter un korg maintenant.
mais je dois aussi me faire extraire une dent et ça coûte 650 euros et j'avais envie de pleurer dans la voiture quand maman m'a dit que je devrais vraiment trouver un moyen de gagner de l'argent, ça me semble tellement impossible comme tache que j'ai dit ou je peux sauter d'un pont, ce serait plus simple. j'ai pas réussi à contrôler mes pulsions morbides, elles m'ont échappé et elles se sont déversées sur l'autoroute de la frontière belge. elle m'a dit de me RENSEIGNER pour voir si je pouvais pas avoir des aides c'est pas COMPLIQUÉ quand même et dans ma gorge ça poussait parce que j'arrivais pas à lui expliquer que si c'était compliqué, que ça faisait partie du problème, que j'arrivais pas à faire ces choses-là parce que quelque chose cloche très profondément dans mon fonctionnement, c'est pas juste de la phobie administrative ou de la flemme ou que sais-je, j'avais envie de lui crier oui mais pour pouvoir faire ça d'abord il faudrait que j'aie envie de vivre! c'est de l'autosabotage comme avec tout le reste. je veux pas vraiment me sortir de La Situation. y a quelque chose à l'intérieur de moi qui veut pas, qui veut pas avancer.
j'avais l'impression d'être complètement à l'ouest chez le dentiste en plus. j'étais pas à l'ouest, mais je donnais cette impression. j'avais l'impression que la secrétaire avait pitié de moi. sinon j'ai bien aimé sentir les doigts du dentiste me tenir la mâchoire, quand la machine dans ma bouche commençait à devenir trop désagréable je me concentrais sur la sensation de ses doigts contre ma peau. ce weekend j'ai lu un livre qui s'appelle vierge de constance rutherford, j'ai lu jusqu'à trois heures du matin puis toute la matinée pour le finir. l'écriture était pas terrible terrible et j'y ai trouvé plein de maladresses mais je pouvais plus m'arrêter. ça parle d'une fille de 25 ans qui habite avec sa grand-mère et qui est toujours vierge, mais elle finit par se rendre compte qu'en fait elle est lesbienne et quand elle s'en rend compte elle couche avec une fille et hop c'est fait elle est plus vierge et elle se sent normale et on la respecte à son travail elle prend des initiatives et elle décide de quitter sa coloc avec sa grand-mère et elle arrive enfin à jouer la scène de théâtre qu'elle arrivait pas à jouer parce que la prof lui disait qu'elle était pas assez sensuelle. elle s'est inscrite à des cours de théâtre parce qu'on lui disait qu'elle avait pas de corps. mais à la fin c'est le sexe qui lui a donné un corps.
tout d'un coup j'ai été prise d'un énorme doute concernant cette histoire de perf. non mais pour qui je me prends? j'ai pas de corps moi non plus. enfin personne m'a jamais confirmé que j'en avais un en tout cas. ça me fait penser à une interview de vincent dedienne où il disait que son premier spectacle était pas terrible parce qu'à l'époque il avait jamais fait l'amour et donc il avait pas de corps lui non plus. ça me semble être un passage obligé pour monter sur scène. est-ce que ça veut dire que je dois trouver quelqu'un qui veuille coucher avec moi avant de pouvoir considérer cette histoire de show? mais avant de pouvoir coucher avec quelqu'un je dois faire une psychothérapie. et avant de pouvoir faire une psychothérapie je dois trouver une psy qui prend des nouveaux patients. autrement dit c'est pas près d'arriver.
dans le livre sa vulve se met à chanter pour lui signifier qu'elle en peut plus et que ça commence à être une question de vie ou de mort. moi la mienne elle chante pas mais elle se manifeste sous forme de flash visuels. des flash intempestifs dans lesquels je me jette sur des gens pour les embrasser à pleine bouche et presser mon corps nu contre le leur. pas le dentiste, mais beaucoup de gens. principalement r. ces derniers mois. parfois je le mords. c'est son premier roman, elle l'a écrit dans le cadre de son master de création littéraire à paris 8. je me suis dit que je pouvais faire mieux. depuis j'ai commencé drifts de kate zambreno, c'est un peu chiant (je peux faire mieux) mais j'ai appris que les jours où elle travaillait pas à l'université, son quotidien ressemblait trait pour trait au mien: beaucoup de canapé et d'internet et de lecture et de email checking et de masturbation et de vidéos d'actrices interviewées dans des talk shows et même des séries, ce que je m'interdis pendant la journée, et parfois au milieu de tout ça, des moments d'écriture.
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Après le sablier, l'horloge à feu. C’est en Asie que l’horloge à feu voit le jour, et particulièrement en Chine – le Japon l’a adoptée par la suite. Des traces de son utilisation remontent jusqu’au VIe siècle avant J.-C. Venant remplacer le sablier, qu’il fallait retourner à intervalles réguliers, elle permettait de mesurer le temps par l’emploi d’un combustible dont le brûlage était à la fois lent et uniforme, donc prévisible – bougie ou huile contenue dans une lampe. Elle arrive en Europe au VIIIe siècle, par le Vénérable vers l'an 700. Il eut l'idée de graduer un cierge qui permettait de mesurer le temps avec une certaine exactitude. On pouvait ainsi connaître les heure nocturnes, ce qui était très important pour les congrégations religieuses afin de respecter les horaires des prières. De fait, les premiers usages de l’horloge à combustible sont réservés aux congrégations religieuses, afin qu’elles puissent respecter au mieux les horaires des prières durant la nuit. Trois cierges d’un mètre sont généralement nécessaires pour arriver jusqu’à l’aube. Ce dispositif s’est néanmoins rapidement propagé dans toute l’Europe médiévale. Ces horloges pouvaient aussi servir de réveil-matin. En fixant un fil muni de poids à un endroit précis, dès que la combustion atteignait ce fil, le poids tombait dans un réceptacle métallique qui tintait comme une cloche. La bougie a donc, depuis toujours, été un symbole de l’écoulement de la durée, et sa combustion la représentation de la fuite du temps jusqu’à nos jours où l’on continue de souffler les chandelles pour célébrer les anniversaires. Avant l’invention de la lampe à huile, la bougie était utilisée au théâtre pour éclairer la scène et les comédiens – la durée de l’acte était ainsi conditionnée à celle de la combustion de la bougie. Au Moyen-âge, elle était également devenue un symbole de richesse : la bougie en cire, plus luxueuse que son équivalent en suif, était l’apanage des familles riches. Et elle ne pouvait pas être utilisée comme horloge à feu au sein des foyers les moins dotés, qui devaient la préserver le plus longtemps possible. Au fil de ses évolutions et de ses passages d’un continent à un autre, l’horloge à feu a conservé son principe de fonctionnement de base, inaltérable. Il aura fallu l’invention des montres et des horloges mécaniques pour mettre fin à la domination de ce système ingénieux de mesure du temps...
After the hourglass, the fire clock. The fire clock originated in Asia, particularly in China Japan later adopted it. Traces of its use go back to the 6th century. It replaced the hourglass, which had to be turned over at regular intervals, and made it possible to measure time by using a fuel that burned slowly and evenly and was therefore predictable - a candle or oil in a lamp. The fire clock arrived in Europe in the 8th century, possibly adopted (or reinvented?) by Bede the Venerable around 700 A.D. He had the idea of graduating a candle to measure time with a certain accuracy. This made it possible to know the time of night, which was very important for religious congregations in order to respect prayer times. In fact, the first uses of the fuel-powered clock were reserved for religious congregations, so that they could best keep to their prayer times during the night. Three one-metre candles are usually needed to make it to dawn. However, this device quickly spread throughout medieval Europe. These clocks could also be used as alarm clocks. By attaching a wire with weights to a specific point, as soon as the combustion reached the wire, the weight fell into a metal receptacle that rang like a bell. The candle has thus always been a symbol of the passage of time, and its burning the representation of the flight of time until today, when candles are still blown out to celebrate birthdays. Before the invention of the oil lamp, the candle was used in the theatre to light the stage and the actors the duration of the act was thus conditioned by the burning of the candle. In the Middle Ages, it also became a symbol of wealth: the wax candle, more luxurious than its tallow counterpart, was the privilege of rich families. And it could not be used as a fire clock in the less wealthy households, which had to preserve it as long as possible. As it evolved and moved from one continent to another, the fire clock retained its basic, unalterable operating principle. It took the invention of mechanical clocks and watches to put an end to the domination of this ingenious system of time measurement
https://www.ohselection.com/
http://michel.lalos.free.fr/
Octobre MMXXIV
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Vos désirs sont des ordres, ma très chère @lyragates~
Fluff et Crack, Omegaverse, Narilamb
Pas d'avertissements~
For all the english speakers, don't worry, I'll translate it eventually ;)
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Narinder se retourna, plus vite que les quatre fois précédentes. Et cette fois, il vit clairement Nonno et Breon sursauter derrière l’arbre qu’ils faisaient semblant d’abattre depuis un quart d’heure. En plus de ça, il y avait le Lapin et le Cochon qui étaient arrivés trois jours plus tôt, et dont Narinder n’avait pas fait l’effort de retenir les noms, qui le fixaient de loin en discutant sans même essayer d’être discrets.
Il les sentait le suivre depuis ce matin et si ça continuait, il allait bientôt devoir traîner quatre cadavres jusqu’à la crypte la plus proche.
« Ecoutez-moi bien car je ne le répèterai pas, » prononça-t-il en se retournant vers le chou-fleur qu’il était en train de récolter. « Soit vous venez m’affronter dignement, soit vous déguerpissez, mais si vous êtes encore en train de m’épier quand je me relève, je vous le ferai regretter si fort que vous prierez pour que l’Agneau ne ramène pas vos misérables carcasses à la vie. »
Seuls trois des adeptes eurent l’intelligence de fuir, et Narinder préféra se dire que le dernier ne l’avait pas bien entendu, plutôt que de concevoir qu’il n’était plus aussi terrifiant qu’avant. Il se redressa pour feuler sur la commère.
« Bon, tu dois être sourd, alors je vais te laisser lire sur mes lèvres. Fout le camp d’i… »
« Est-ce que l’Agneau est un alpha ? »
Narinder faillit s’étouffer avec sa salive, au point qu’il en oublia de trucider le Lapin qui venait de poser la question.
« Oh, on parle de moi ? » s’éleva une voix claire qui donna envie à Narinder d’aller lui-même s’enterrer à la crypte.
« Bonjour, Guide ! » couina le Lapin.
« Bonjour, Greson. Narinder. »
Narinder refusa de répondre, même quand l’Agneau arriva à sa hauteur avec un sourire goguenard et pressa un baiser contre sa joue tout en lui grattant l’arrière de la tête et non, il ne ronronna pas, même pas pendant une toute petite seconde, parce qu’un dieu de la mort ça ne ronronne pas, merde. Et il ne ressentit aucune satisfaction à voir l’envie dans les yeux de Greson pendant que l’Agneau le chouchoutait. Aucune.
« Pour répondre à ta question, Greson, je suis un oméga, » dit tranquillement l’Agneau sans arrêter ses papouilles.
« Oh… Ça ne se voit pas du tout. »
« Je sais, mon odeur est méconnaissable depuis mon apothéose. »
« Oui, euh, et moi, je suis un bêta. C’est plus difficile à sentir, du coup… Et toi, Narinder ? » ajouta Greson, qui postulait visiblement pour être le prochain sacrifice.
« J’étais un dieu, pauvre mortel. Ce genre de chose a toujours été bien en-dessous de… »
« C’est un alpha. »
Narinder se jura que s’il n’était pas en train de gratter juste au bon endroit entre ses oreilles, l’Agneau serait déjà en train d’avaler sa cloche, couronne ou pas.
« Oh, mais… Et la… Euh… »
L’Agneau pouvait être terrifiant lorsqu’il souriait, mais à ce moment là il était l’image même de la joie innocente.
« Tu parles de ça ? »
Narinder sentit ses doigts glisser sur la morsure encore rouge qui lui décorait la base du cou, et cette fois il feula.
« Connard ! »
L’Agneau se contenta de glousser.
« Moi aussi, je t’aime, mon petit alpha-chou ! »
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Aujourd’hui, dimanche 26/05/24, une journée sans Journée qui va ravir celles et ceux qui ne les aiment pas, qu’elles soient locales, territoriales, nationales, européennes, internationales ou mondiales 👌 Je souhaite une bonne Fête des mères à toutes les mamans 🫶
Dans le cadre de la 10e édition des "Rendez-vous" de la transition sur "La biodiversité", grande journée portes ouvertes au centre horticole municipal (40 avenue de Loverchy à Annecy) ce dimanche de 10h à 17h 🌱 C’est gratuit et sans aucune inscription préalable, profitez-en 🤩
Dernier jour du week-end Pop’Fouille qui a lieu à Annecy (ZI de Pringy, 505 route des Vernes) ce dimanche de 10h à 16h 🛒 C’est la grande braderie solidaire du Secours populaire français : vêtements, bric à brac, jouets, livres, puériculture, etc. 👚
Tout comme hier, trois dictons du jour pour le prix de deux : « Pluie passagère à la sainte Bérengère, de prospérité est mensongère. » 🌧 « Radis semés au 1er mai seront mangés à la saint Bérenger. » 😋 « Soleil à la sainte Bérengère présage d'un bel été et d'un bel hiver. » 🌞
Pour celles et ceux qui ont un jardin : « À la saint Bérenger, cloches et châssis tu peux ranger. »🔔 « À la sainte Bérengère, jamais n’arrose à la légère. » 💧 « À la saint Bérenger, seringat à l’apogée, lilas désagrégé. » 💮 « À la sainte Bérengère, plante des fougères. » 🌱
Pour celles et ceux qui ont un potager et/ou qui aiment les plantes potagères : « À la saint Bérenger paille tout le potager. » 👩🌾 « Jardinier, à la saint Bérenger, a la terre du potager, un bon engrais il faut mélanger. » 👨🌾
Pour celles et ceux qui ont un verger : « À la saint Bérenger, nourris l’oranger. » 🍊 « À la saint Bérenger, traite tout le verger. » 🌳 « À la sainte Bérengère, sur les pommiers traite les pucerons lanigères. » 🍎
Bonne fête aux Bérenger, aux Bérengère et aux mamans, dont la mienne 😘
Bon septième et dernier jour de la semaine à tous et à toutes 🪐
📷 JamesO PhotO (cascade d’Angon, Talloires-Montmin, Grand Annecy) le lundi 20/05/24 📸
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La Mode nationale, no. 363, 8 avril 1893, Paris. No. 14. — Toilette de promenade. Bibliothèque nationale de France
No. 14. — Toilette de promenade, en tissu de laine rayé vert et maïs. Petite vest Figaro très courte sur chemisette plissée, en surah maïs. Manches flottantes semblables avec volants retombant sur de hauts poignets. Ceinture drapée autour de la taille. Jupe cloche, garnie dans le bas par trois volants de dentelle, très espacés. Petite capote chiffonnée en dentelle blanche, garnie sur le sommet devant par des oreilles d'àne et des feuilles aquatiques.
No. 14. — Walking ensemble, in green and maize striped wool fabric. Small, very short Figaro vest over a pleated shirt, in corn surah. Similar flutter sleeves with ruffles falling over high cuffs. Draped belt around the waist. Bell skirt, trimmed at the bottom with three widely spaced lace ruffles. Small crumpled hood in white lace, trimmed at the top in front with donkey ears and aquatic leaves.
Métrage: 7 mètres lainage, grande largeur; 4 mètres surah.
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LÉGENDES DU JAZZ
L’UNIVERS DE STANLEY COWELL
‘’The wonder of Stanley Cowell will live forever.”
- Charles Tolliver
Né le 5 mai 1941 à Toledo, en Ohio, Stanley Cowell était le fils de Stanley Cowell Sr. et de Hazel Lytle. Homme d’affaires, le père de Cowell avait construit la première ville modèle. Il était également violoniste amateur.
Cowell avait commencé à étudier le piano classique à l’âge de quatre ans. Enfant-prodige, Cowell avait commencé à composer dès son plus jeune âge. Élevé dans une famille musicale, Cowell avait trois soeurs, Mary, Dolores et Esher, qui avaient toutes étudié le piano. Cowell avait également une nièce qui était devenue musicienne professionnelle. Comme Cowell l’avait expliqué plus tard, ‘’J’ai étudié la musique avant même d’avoir atteint l’âge de 4 ans. A trois ans, mes sœurs m’avaient déjà enseigné pas mal de choses au piano.’’ Se rappelant de ses débuts, Cowell avait ajouté: ‘’Mon père jouait du violon. Il accompagnait les prédicateurs ambulants et jouait avec eux au coin des rues. […] Il jouait des hymnes, de la musique religieuse pendant que le reste de la famille écoutait et chantait.’’
Propriétaire d’un motel à Toledo qui était un des seuls endroits ouverts aux visiteurs de couleur, le père de Cowell opérait également un magasin de disques et un restaurant. Le père de Cowell était également très proche du pianiste Art Tatum. À l’invitation du père de Cowell, Tatum avait d’ailleurs interprété le standard “You Took Advantage of Me” en duo avec le jeune pianiste qui n’était alors âgé que de six ans. Comme Cowell l’avait précisé plus tard, ‘’Art Tatum est venu à la maison une fois, en 1947, j’avais 6 ans. Mon père lui avait demandé de jouer pour moi. Art a répondu qu’il préférait que je joue le premier […]. Art a joué "You Took Advantage of Me”. C’est la seule fois où j’ai vu Art Tatum jouer live.’’
Excellent pianiste de stride un peu comme Jaki Byard et Roland Hanna, Cowell pouvait passer très naturellement d’un style à l’autre. Comme beaucoup de musiciens de jazz, Cowell avait d’abord commencé à jouer dans les offices religieux. Il expliquait: ‘’J’ai été l’organiste et un temps le directeur de la chorale dans une église épiscopale quand j’étais adolescent. Les cloches des églises, les chœurs, les tambourins, les pianos et les claquements de mains se mélangeaient et se fondaient en une expérience sonore. Cette expérience peut m’avoir entraîné à inclure de l’improvisation dans les préludes, interludes et conclusions.’’
Après avoir d’abord étudié le piano et l’orgue, Cowell avait suivi des cours de musicien classique jusqu’au milieu de l’adolescence. À l’âge de seulement quinze ans, Cowell avait interprété le Concerto pour piano no 3 de Dmitry Kabalevsky avec le Toledo Youth Orchestra. Après ses études secondaires, Cowell avait étudié le piano classique avec le légendaire Emil Danenberg au Oberlin Conservatory of Music, en Ohio. En 1973, Cowell avait d’ailleurs rendu hommage à Danenberg dans sa suite "Musa: Ancestral Dreams". C’est dans le cadre de son séjour à Oberlin que Cowell avait fait la rencontre du multi-instrumentiste Rahsaan Roland Kirk. Cowell avait aussi étudié à la Mozarteum Academy, de Salzbourg, en Autriche. Il avait aussi fait des études aux universités du Michigan, de Wichita, au Kansas, et de Southern California.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après avoir obtenu une maîtrise en piano classique à l’Université du Michigan à Ann Arbor, Cowell s’était installé à New York en 1966. La même année, Cowell avait fait ses débuts sur disque avec le saxophoniste de free jazz Marion Brown et son ancien camarade de classe Roland Kirk, dans le cadre de l’enregistrement de l’album ‘’Three for Shepp’’.
C’est dans le cadre de sa collaboration avec Brown et Kirk que Cowell avait fait la rencontre de l’ancien percussionniste de John Coltrane, Rashied Ali, qu’il avait accompagné lors de ses débuts comme leader au Slugs en mai 1967. La même année, Cowell s’était joint au quintet de Max Roach avec qui il avait participé au Festival de jazz de Newport. Faisaient également partie du groupe le trompettiste Charles Tolliver et le saxophoniste Odean Pope (qui fut bientôt remplacé par Gary Bartz). Cowell était demeuré avec Roach durant trois ans. La collaboration de Cowell à l’album ‘’Don’t Get Weary’’ (1968) de Roach avait joué un grand rôle dans sa formation de compositeur. L’’album ‘’Don’t Get Weary’’ comprenait d’ailleurs deux compositions de Cowell: “Equipoise” et “Effi”.
Grâce à la crédibilité qu’il avait acquise dans le cadre de sa collaboration avec Roach, Cowell avait pu enregistrer un premier album comme leader intitulé ‘’Blues for the Viet Cong’’ (1969), qui était très influencé par la musique électronique et le jazz-fusion. Très engagé politiquement et socialement, Cowell avait abordé dans son travail de compositeur plusieurs enjeux majeurs de l’époque comme les problèmes sociaux, l’histoire des Afro-Américains et le mouvement de la Conscience noire.
Après avoir quitté le groupe de Roach, Cowell avait fait une tournée avec Miles Davis, avant de se joindre aux groupes du vibraphoniste Bobby Hutcherson et des saxophonistes Harold Land et Stan Getz.
Durant la même période, Cowell avait également fait une incursion dans le jazz modal dans le cadre de collaborations aux albums ‘’Patterns’’ (1968) et ‘’Spiral’’ (1979) du vibraphoniste Bobby Hutcherson, qui mettait aussi en vedette le saxophoniste Harold Land (ce dernier avait également participé à Brilliant Circles, un des premiers albums de Cowell en 1969). À la même époque, Cowell avait aussi collaboré avec le batteur Jack DeJohnette dans le cadre de l’enregistrement de l’album ‘’Complex’’, qui mettait également en vedette Bennie Maupin, Miroslav Vitous, Eddie Gomez et Roy Haynes.
Décrivant cette période comme ‘’the beginning of everything’’, Cowell avait collaboré de 1969 à 1973 avec le trompettiste Charles Tolliver, un ancien collaborateur et protégé de Roach, avec qui il avait fondé le groupe Music Inc. C’est en se produisant avec le big band de Tolliver que Cowell avait amorcé sa carrière de compositeur et d’improvisateur, tout en devenant un collaborateur de premier plan avec plusieurs sommités du bebop et du free jazz.
Considérant Cowell un peu comme son frère jumeau, Tolliver avait déclaré plus tard:
“If ever there were two people on this planet who were twins and alter-ego matched it was Stanley and I. From our first meeting at the first rehearsal after being summoned by Max Roach to join his new quintet in 1967, there was an unbroken steadfast musical and personal immortal bond. Stanley’s importance as a great artist and my lifelong comrade can best be explained in that scripture-based hymn, ‘[the Lord] God moves in mysterious ways his wonders to perform.’ The wonder of Stanley Cowell will live forever.”
À l’époque, des rumeurs avaient laissé entendre que Cowell succéderait bientôt à Herbie Hancock dans le groupe de Miles Davis. Même la rumeur ne s’était pas matérialisée, le seul fait que Cowell ait été mentionné sur un pied d’égalité aux côtés de Chick Corea comme successeur potentiel de Hancock était une bonne indication de sa crédibilité comme pianiste à l’époque.
En 1969, tout en voyageant en Europe avec Hutcherson et Getz, Cowell avait accompagné le violoniste Jean-Luc Ponty à Paris aux côtés de Jean-François Jenny-Clarke et Bernard Lubat. Lors d’un séjour à Londres, Cowell avait enregistré un album (toujours demeuré inédit) avec la section rythmique de Bobby Hutcherson composée de Reggie Johnson et Joe Chambers. C’est d’ailleurs lors de ce séjour à Londres que Cowell avait enregistré son premier album pour leader, ‘’Blues for the Vietcong’’ avec la section rythmique du groupe de Tolliver. Cowell avait enregistré un dernier disque avant de rentrer aux États-Unis, ‘’Ringer.’’
Après avoir collaboré dans le cadre du Detroit Jazz Ensemble, Cowell et Tolliver avaient fondé en 1971 la compagnie de disques Strata-East, avec qui ils avaient enregistré deux albums: ‘’Charles Tolliver Music In’’ (une captation d’un concert au club Slugs de New York en mai 1970) et ‘’Music Inc. & Big Band’’. En plus des albums du duo, la compagnie avait également produit des albums comme ‘’Winter in America’’ de Gil Scott-Heron et Brian Jackson (1974). La compagnie avait aussi collaboré avec de grands noms du jazz comme Clifford Jordan, Billy Harper, Sonny Rollins, les frères Heath et Charlie Rouse. Avec les maisons de disques Black Jazz et Tribe, Strata-East avait ainsi formé une sorte de sainte-trinité des compagnies de disques indépendantes contrôlées par des musiciens de couleur.
En plus de diriger la compagnie de disques et de participer à plusieurs sessions comme accompagnateur, Cowell avait trouvé le temps de participer à de nombreux projets comme leader de ses propres formations. Parmi ceux-ci, on remarquait ‘’Brilliant Circles’’ (avec Woody Shaw et Bobby Hutcherson en 1969) et ‘’Illiusion Suite’’ (1972), un excellent album en trio avec le contrebassiste Stanley Clarke et le batteur Jimmy Hopps, ‘’Musa-Ancestral Dreams’’ (dans lequel il avait utilisé le piano à pouces africain, 1973), ‘’Talkin’s Bout Love’’ (1978) et ‘’New World’’ (1981). Dans les années 1970, Cowell avait également enregistré avec Joe Henderson, Art Pepper, Johnny Griffin et Roy Haynes.
En 1972, Cowell avait aussi mis sur pied un groupe très innovateur qui était composé de sept (et parfois jusqu’à neuf !) pianistes, le Piano Choir. Cowell avait eu l’idée de former le groupe après avoir appris que James Reese Europe, un chef d’orchestre afro-américain du début du 20e siècle, avait déjà donné un concert en utilisant un total de quatorze pianos. Comme Cowell l’avait expliqué au cours d’une entrevue qu’il avait accordée au Washington Post en 2000: “I thought it was a possibility that hadn’t been exploited in modern jazz.’’
Cowell avait également fait partie des membres fondateurs du Collective Black Artists Inc., une organisation à but non lucratif qui avait pour but de donner aux musiciens de couleur plus de contrôle sur leurs compositions, leurs enregistrements et leurs performances sur scène. En 1974, Cowell avait aussi collaboré avec d’autres compositeurs et arrangeurs de talent comme Gil Evans et Sy Oliver dans le cadre d’un concert à Carnegie Hall présenté par la New York Jazz Repertory Company.
Après avoir mis fin à son association avec Tolliver, Cowell avait voyagé en tournée avec les Heath Brother et Roy Haynes durant une dizaine d’années à partir de 1974. Dans le cadre de ces différentes collaborations, Cowell avait un peu joué le rôle d’un facteur ‘’X’’, en ce sens qu’il avait le don de mettre en évidence le talent de ses collaborateurs. Par exemple, sur la pièce ‘’Dr, Jackle’’ avec Cecil McBee et Haynes en 1977, certains des phrasés de Cowell étaient tantôt inspirés par le bebop et tantôt par un jazz plus modal. En 1975, Cowell avait enregistré l’album ‘’Regeneration’’, dans lequel il avait tenté de réaliser une symbiose entre les instruments d’origine occidentale avec les instruments d’origine africaine.
DERNIÈRES ANNÉES
En 1980, Cowell a enregistré l’album ‘’In the Tradition’’ avec le saxophoniste de free jazz Arthur Blythe dans le cadre d’une session qui comprenait également la section rythmique du Air Trio composé de Fred Hopkins et Steve McCall. Durant la même décennie, Cowell avait également enregistré l’album ‘’Such Great Friends’’ avec Billy Harper, Reggie Workman et Billy Hart, ainsi que ‘’We Three » avec Buster Williams et Freddie Waits.
À la fin des années 1980 et au début des années 1990, Cowell avait fait partie du quartet du tromboniste J.J. Johnson.
Également professeur, Cowell avait enseigné à la Mason Gross School of the Arts, une composante de l’Université Rutgers, au New Jersey, jusqu’à sa retraite en 2013. Cowell avait aussi été professeur au Amherst College, au Lehman College in New York (1988-99) et au New England Conservatory (1988-89).
En plus de continuer de travailler régulièrement en studio et en tournée, Cowell avait collaboré de façon intensive avec le guitariste de jazz-fusion Larry Coryell, en plus de se produire au Japon avec son trio We Three. Durant cette période, Cowell avait également enregistré plusieurs excellents albums comme leader, et plus particulièrement dans le cadre de ses enregistrements en trio ‘’Sienna’’ (1989), ‘’Departure No 2’’ (1990) et ‘’Live at Copenhagen Jazz House’’ (1993). Parallèlement, Cowell avait aussi composé certaines oeuvres de longue durée comme son Piano Concerto No 1 (composé en hommage à son idole Art Tatum), qui a été présenté en grande première en 1992 par le Toledo Symphony Orchestra. Même si sa carrière de professeur l’avait tenu très occupé jusqu’à la fin de vie, Cowell avait continué de se produire régulièrement dans le cadre de réunions avec ses amis, de projets avec ses étudiants et d’improvisations en piano solo. Parallèllement, Cowell avait continué de diriger à l’occasion ses propres groupes.
En 1999, Cowell avait enregistré l’album ‘’Dancers in Love’’ (d’après la célèbre composition de Duke Ellington) avec Tarus Mateen à la contrebasse et Nasheet Waits à la batterie. Dans les années 2000, Cowell avait commencé à se produire avec sa fille Sunny, une violiste et chanteuse.
Dans les années 2010, Cowell avait continué d’enregistrer régulièrement avec de petites compagnies de disques comme Steeplechase. Parmi ses dernières parutions, on remarquait ‘’Welcome To The New World’’ (2013), ‘’Are You Real ?’’ (2014) et ‘’No Illusions’’ (2017). Après avoir pris sa retraite de l’Université Rutgers, Cowell avait enregistré en 2015 un album intitulé ‘’Juneteenth’’, qui comprenait plusieurs compositions pour piano solo inspirées par les mouvements des droits civiques et du Black Power. Un peu comme l’album ‘’The Prisoner’’ d’Herbie Hancock, le disque avait souvent été sous-estimé malgré l’excellence de sa musique et le message politique qui réflétait plusieurs des préoccupations de l’époque. Rejeté par les maisons de disques américaines, l’album avait finalement été publié par une compagnie française.
Toujours en 2015, Cowell s’était produit durant une semaine au Village Vanguard de New York avec un trio qui comprenait le saxophoniste Bruce Williams. Cowell, qui n’avait jamais cessé d’innover jusqu’à la fin, avait utilisé lors du concert un système appelé Kyma, qui permettait de transformer le son du piano artificiellement grâce à la technologie digitale. La même année, Cowell avit joué au club Barbica de Londres, en Angleterre, dans le cadre d’une réunion avec ses anciens collaborateurs de Strata-East. En 2019, quelques mois avant sa mort, Cowell avait interprété sa suite Juneteenth avec un orchestre de cordes, voix et percussions au An Die Musik Live de Baltimore.
Stanley Cowell est mort le 17 décembre 2020 au Bayhealth Hospital de Dover, au Delaware. Le décès de Cowell avait été attribué à un problème de circulation sanguine (choc hypovolémique). Il était âgé de soixante-dix-neuf ans. Cowell laissait dans le deuil sa troisième épouse Sylvia Potts, sa fille Sunny, une musicienne et avocate de Baltimore, sa fille Sienna (issue de son second mariage), une soeur et deux petits-enfants. Cowell, qui s’est marié trois fois, avait d’abord épousé Effi Slaughter (elle s’était remariée plus tard au maire de Washington, D.C., Marion Barry) et Victoria McLaughlin. Le doyen du Conservatoire d’Oberlin où Cowell avait fait ses études lui avait rendu hommage après sa mort en déclarant:
“On behalf of the Oberlin Conservatory community, I extend my deepest condolences to Mr. Cowell’s family, friends, and loved ones. Stanley Cowell was a towering figure in the history of jazz, and the history of 20th- and 21st-century music more broadly. As a composer, performer, and thinker, his contributions shaped contemporary musical life in profound and lasting ways, and we join with colleagues around the globe in celebrating his life and honoring his memory.”
Ce n’était qu’un juste retour des choses pour Cowell. En 2010, lorsque le Odabin College avait inauguré le Bertram and Judith Kohl Building qui abritait le site des études jazz de l’université, Cowell avait fait partie intégrante des festivités. Sans même avoir été annoncé, Cowell avait gravi les marches de la chapelle Finney et s’était assis sur le banc de piano à côté de Stevie Wonder. Cowell avait joué durant quarante-cinq minutes accompagné par Wonder à l’harmonica. L’ancien directeur des études jazz de l’université, le professeur de guitare Bobby Ferrazza, qui assistait au concert, avait commenté plus tard: “Stanley was an extremely kind, thoughtful person. We once had a conversation about the details of some of J.J. Johnson's music, and Stanley subsequently sent me one of J.J.'s lead sheets. He was a great musician and a truly thoughtful one.”
Cowell avait livré sa dernière performance en octobre 2020 dans le cadre du concert inaugural du club Keystone Corner de Baltimore, le seul club des États-Unis à permettre une assistance de 25% durant la pandémie de la Covid-19. Le concert avait été enregistré et avait donné lieu à la publication de l’album ‘’Live at Keystone Korner Baltimore’’. Le concert mettait également en vedette le trompettiste Freddie Hendrix et le saxophoniste Bruce Williams, ainsi que la fille de Cowell, Sunny, au chant.
Le proprétaire du Keystone Corner, Todd Barkan, qui collaborait avec Cowell depuis de nombreux années, lui avait rendu hommage en ces termes: “As a composer and player Stanley Cowell was one of the great voices of jazz piano. He had a unique compelling expression in his playing and composing. His composition ‘Equipoise’ captures the essence of his compositions and playing style. I enjoyed working with him for over 50 years as an artist and friend.”
Pianiste complet et très polyvalent, Cowell pouvait passer très facilement d’un style à l’autre, qu’il s’agisse du stride, du jazz d’avant-garde, du jazz-fusion ou de la musique classique. Au cours de sa carrière, Cowell s’était produit avec plusieurs sommités du jazz, de Marion Brown à Max Roach, en passant par Bobby Hutcherson, Charles Moore, Art Pepper, Joe Henderson, les frères Albert, Jimmy et Rodney Heath, Woody Shaw, Miles Davis, Gary Bartz, Johnny Griffin, Roy Haynes, Charles Tolliver, Clifford Jordan, Arthur Blythe, Harold Land, Sonny Rollins et Stan Getz.
Cowell a enregistré plus de trente albums comme leader au cours de sa carrière. Il a aussi collaboré à de nombreux autres albums en compagnie d’autres artistes. Décrivant le style de Cowell, le critique Owen McNally avait écrit en 2013: “Always unfolding dramatically is never pretentious, never afflicted with arcane, elitist self-indulgence posing as cosmic significance to be comprehended by only a chosen few.’’
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Ten songs. Ten people.
Thank you so much for the tags @georgieluz @georgelust @not-havingthetimeofmylife @lovememadly92 @dopeplaidhumandream
(Sorry it is little bit late but it was a emotionally roller-coster week.)
Rules: put your music on shuffle and list the first 10 songs that come up, then tag people.
1. La Révolution
2. Jean suis Fier
3. La mort des amants
4. Les trois cloches
5. Welcome to the Jungle
6. Sweet Child O Mine
7. Gangaster's Paradise
8. Nunca
9. Dad is gonna kill me
10. Cold Blooded
Tags: @howllovescalcifer
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LÉGENDE | Mystère des cloches de Pâques partant pour Rome et objets volants moyenâgeux ➽ https://bit.ly/Mystere-Cloches-Paques Dans l'histoire du folklore, ce mystère est au nombre de ceux qui intriguent depuis toujours les spécialistes des traditions populaires : lorsque, au VIIIe siècle, l'Église, en signe de deuil, interdit de sonner les cloches pendant les trois jours précédant la fête de la Résurrection, les braves gens inventèrent un conte fort étrange qui n'est pas sans rapport avec nombre d'apparitions insolites dans le ciel du Moyen Âge, et dont certaines furent consignées en détail par des personnes dignes de foi
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