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#les soeurs debiez en NZ
3moisauboutdumonde · 6 years
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You say goodbye, and I say hello
3 mois plus tard nous y voilà ! Il est l’heure de dire au revoir à la Nouvelle-Zélande et de regagner le bercail. Au programme :
Départ : 5/01, 18h heure locale, soit 6h heure française
Arrivée : 6/01, 20h heure locale, soit 8h en Nouvelle Zélande… le 7/01
Donc, pour résumer, et les matheux pourront me corriger au besoin…. On a 38h de voyage devant nous. Cool. Cool cool cool. Cool cool cool cool cool cool. Cool.
MAIS ON EN EST PAS ENCORE LA.
Tout d’abord, réveil fraîcheur à The Attic Backpackers. La nuit a porté conseil et on s’est dit que si on rentrait les mains vides notre entourage allait nous déshériter, donc on reprend la route des boutiques souvenirs après avoir fait un emprunt à la banque. Une razzia sur les portes-clés et les t-shirts de rugby plus tard, nous retournons à l’auberge pour essayer de faire rentrer tout ça dans nos valises. L’avion n’est qu’à 18h, ce qui nous laisse le temps de profiter une dernière fois d’un resto de la ville. On boucle donc nos valises avant de les stocker à l’auberge et de se rendre dans un délicieux petit restaurant : le Chawla’s Indian Restaurant.
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Comme le veut la tradition on se fait péter le bide (sans prendre une seule minute en considération le fait que l’on va être confiné dans un espace restreint avec des dizaines d’autres passagers qui n’ont rien demandé et seulement 4 toilettes publics. muhehe, ça va être bin l’fun !). On profite de ce temps un peu calme pour faire les plus et les moins de cette splendide aventure entre soeurs. Et donc...
Les moins : cette foutue sortie kayak à Abel Tasman où nos liens ont été mis à rude épreuve, la madame qui ne savait pas conduire à Fox Glacier, le moment où le bus est tombé en panne et où on a cru qu’on allait mourir à Milford Sound (bon après on a eu de la bouffe gratuite donc c’est un tout petit moins), Star Wars épisode XVIII (parce que honnêtement ils auraient pu faire bieeeen mieux), la traversée à vomir (littéralement) entre l’île du Nord et l’île du Sud
Les plus : S’être baignées mi-décembre à Hahei, Bob - son bob et ses oeufs à Cap Farewell, Noël au sommet de la montagne au milieu de nulle part (et accessoirement s’être bien dépassée avant)(et le petit-foie-gras-accompagné-de-sa-petite-bouteille-de-sauvignon surprise), le massage et les sources chaudes du nouvel an à Hanmer Springs, les câlins à Roxy, pouvoir dire qu’on est allé à Hobbiton !, avoir chanté “Aux champs Elysées” dans une grotte avec des glowworms, les sources chaudes et le ciel orageux de Taupo, cette soirée d’hystérie à l’Observatoire de Wellington, la beauté des paysages vers Tekapo, et puis surtout… avoir pu faire tout ça ensemble. ………… BON OK, ça on l’a peut-être pas dit, il n’empêche que c’est vrai. Quelle chance d’avoir pu partager ces aventures - mauvaises comme bonnes - entre soeurs !
Mais l’aventure touche déjà à sa fin (quoiqu’on a encore une aventure de 38h qui nous attend), et il est temps de rentrer. Plusieurs personnes m’ont déjà demandées si j’étais triste de quitter la Nouvelle-Zélande, mais la Nouvelle-Zélande ne me quittera vraiment jamais… ça va j’déconne ! La réponse c’est que oui, forcément un peu, parce que je sais que ce que j’ai vécu ici je ne suis pas prête de le revivre de sitôt, et en même temps non, parce que justement, tout ce que j’ai vécu ici m’a donné la force et l’envie de voir les choses différemment et de me bouger les fesses en France.*
* Edit : Oui alors quand je suis rentrée j’ai quand même fait 4 moins de dépression post retour, en PLS sur le canapé, sans savoir comment reprendre ma vie en mains HAHA
QUOI QU’IL EN SOIT, on en est pas encore là. Pour le moment on récupère nos sacs à l’auberge et on part en direction de l’aéroport. Dernier selfie sous la pluie
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et c'est parti, bye bye Auckland ! Enregistrement des bagages, traditionnelles bêtises et séances photos des soeurs Debiez dans l'aéroport, embarquement, derniers bisous par le hublot à ce doux pays qui m’a accueilli pendant 3 mois, décollage… Au revoir la Nouvelle-Zélande.
J’ai 20 h pour pleurer devant moi.
Oui oui, 20 h.
Fort heureusement, après 3h30 de vol on fait un stop à Brisbane avant de repartir pour Dubai. L’occasion de se dégourdir les jambes en cherchant les toilettes de l’aéroport, de prendre des nouvelles du monde avec le wifi (oui papa on est sur le retour ! Allume l’appareil à raclette !), et de faire ami-ami avec les autres passagers de l’avion dans l’espoir de pouvoir changer de sièges et s’assoir à côté avec Oriane. Bon cette dernière partie marche très moyennement… En même temps qui veut lâcher une place avec hublot ou couloir pour la place de la sardine, au milieu de la rangée ? Certainement pas cette dame, qui lorsque l’on remonte dans l’avion me dit “J’aurais bien échangé avec vous, mais j’ai besoin du hublot, je suis malade en avion” juste avant de fermer le-dit hublot, de sortir son coussin gonflable, ses gâteaux apéros, son casque et de plonger dans la sélection de films proposée par Emirates. Not such luck de mon côté, les 15h de vol qui nous séparent de Dubai s’étendent et s’étendent, et même les quelques films et la pluie de nourriture ne parviennent pas à faire passer le temps. Au bout d’une dizaine d’heures, alors que la plupart des passagers dorment, je décide d’aller me dégourdir les jambes. Quand, entre deux classes, je tombe sur un point ravitaillement j’en profite pour taxer un kit kat à un stewart. On en vient à échanger sur nos vies, et il doit lui aussi sacrément se faire chier, car il me propose alors de me faire visiter la 1ère classe, A L’ETAGE.
Je vous laisse imaginer le tableau : un jeune stewart, vêtu de sa tenu Emirates (donc en mode BG quoi), fait visiter le niveau des riches à une petite paysanne, pauvrement vêtue de son jogging, son pull IUT Nancy Charlemagne qui a subit le passage du temps. Ses yeux injectés de sang sont soulignés de charmantes cernes naissantes et ses cheveux gras luisent sous chaque lampe projetant leur faible lumière. Eh oui, parce que marraine la bonne fée qui te crée un costume en moins de deux pour aller fréquenter la fame ça n’arrive qu’à Cendrillon. Je vous explique même pas les regards interrogateurs des autres stewarts et hôtesses de l’air en me voyant arriver fraîche et pimpante au 2è étage.
Mon poto de voyage ne se démonte pas et me fait donc visiter le mini bar, puis la business class (vous saviez qu’on pouvait s’y allonger ??), puis la first class (vous saviez qu’on pouvait s’y allonger ET avoir des petits box pour ne pas être dérangé ????), PUIS LA DOUCHE AU BOUT DE LA FIRST CLASS. Y’a même un sèche-cheveux putain. On repasse dans l’autre sens sans un bruit pour ne pas réveiller les 10 premières fortunes du monde. De nouveau au mini-bar il me propose un cocktail, et il me faut bien tout ça pour me remettre de ce que je viens de voir. On continue de parler, et avant de descendre rejoindre ma place parmi le petit peuple, mon ami d’Emirates m’invite à me mettre derrière le mini-bar pour une photo souvenir.
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I shit you not.
Grand prince, il m’offre même des réserves de bouffe à partager avec Oriane quand elle sera réveillée. Monsieur le Stewart je ne vous oublierai jamais (ou juste votre nom alors). Merci d’avoir rendu ce trajet un peu plus supportable et beaucoup plus improbable, c’était un joli plot-twist !
Après de looooongues heures, on finit par atterrir à Dubai. Il est 5h30, mais honnêtement je n’ai plus vraiment de notions de temps. Après tout, je suis en train de vivre 3 jours en 2 et mon cerveau a bien du mal à appréhender ce bordel. J’aurais du regarder plus d’épisode de doctor who. Il est donc 5h30 quelque part dans ce monde, et tout ce que je sais c’est qu’on à 9h devant nous avant le dernier vol qui nous ramènera à Lyon, et que je suis bien fatiguée. On cherche donc le spot le plus adéquat à la sieste et l’on finit par trouver des “chaises longues”, mais rien n’y fait c’est moins confo qu’à la plage.
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En PLS, en S, en PL, en boule, sur le ventre, sur le dos… J’essaie toutes les positions mais rien n’y fait, toutes les particules de mon corps ne réclament qu’une seule et unique chose : un matelas. En me voyant mon agitation, un gars à ma droite essaie d’engager la conversation. Pas de chance, il est australien et mon cerveau est frit. On arrive à échanger deux trois phrases bateau avant qu’il lâche l��affaire et se rendorme. A l’aube, les hauts-parleurs de l’aéroport se déclenchent pour délivrer la prière du matin, et c’est à peu près le moment où j’arrive à voler un peu de sommeil. On tue le reste du temps en se baladant dans les halls immenses de l’aéroport de Dubai (c’est tellement grand qu’on ne repasse même pas par là où j’étais à l’aller), puis en squattant le wifi et un pilier avec des prises. Quelques heures plus tard, on se tape une balade de santé de 30min rien que pour rejoindre la zone où se trouve notre porte d’embarquement. Amassée, les traits tirés, et aussi pressée que nous de rentrer, se trouve la moitié de la région Rhône-Alpes.
Nos neurones sont en train de se dissoudre lentement dans un jus de cerveau coupé au Mountain Dew quand on embarque enfin. La 3e et dernière étape de notre trajet peut commencer. Et sans surprise, ces 7 h sont un pur calvaire. Mon corps fait un rejet de greffe de fauteuil du milieu de rangé, et après avoir joué à faire coucou à Oriane de l’autre côté de l’avion, je me retrouve à nouveau à faire les cent pas dans les allées de l’avion. Ma soeur me rejoint et on essaie de passer le temps comme on peut. A mis chemin, alors que je suis en PLS dans le couloir et que j’en viens à me demander où se trouve les parachutes dans cet avion, un jeune homme tente sous nos yeux ébahis l’incroyable tour de draguer une hôtesse tout en demandant de l’alcool. A son accent on comprend qu’il est français, à sa démarche et son haleine qu’il est bourré. Lucky us, il capte qu’on est française aussi et malgré les vagues de haine déferlant de mon petit corps tremblant de fatigue, il décide de venir nous parler. Et comme le ferait tout bon con bourré et français au milieu d’un couloir d’avion, s’adressant à deux jeunes femmes déjà passablement au bout de leur vie, il décide de nous parler de bitcoin. DE BITCOIN PUTAIN. Est-ce que c’est le moment ? Est-ce que c’est vraiment le moment ever d’ailleurs ? Avant qu’on ne puisse ouvrir la porte de secours et l’évacuer comme il se doit, un stewart intervient et nous demande de dégager le couloir et de regagner nos places. Ah ! Serait-ce l’heure du goûter ?
A ma grande surprise cet interminable vol touche néanmoins à sa fin quand nous arrivons à St Exupéry, et j’aurais presque envie d’embrasser le.la pilote tellement je suis soulagée ! Dernier petit coup de speed quand le sac d’Oriane n’arrive pas à l’endroit où l’on récupère les bagages. Ce qui ne me perturbe pas plus que ça étant donné que je dors à moitié sur mon propre sac.
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Mais tout est bien qui finit bien, Oriane récupère son sac, on passe le nouveau contrôle des douanes totalement automatisé - à peu près aussi intense que Fort Boyard -, puis on retrouve les deux meilleures taxi de la planète : Joanna et sa mère. Encore un petit effort et nous voilà à Chassieu. Same old town, same old house, and more importantly same old bed…
Feels good to be home.
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3moisauboutdumonde · 6 years
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Retour à la case départ
Malgré des débuts hésitants, des passages de doute ou d’incompréhension, de silence et de larmes, on en aura vécu de beaux moments ensemble. Tous ces kilomètres parcourus, ces magnifiques paysages que l’on aura eu la chance d’admirer, tous ces moments de vie en musique, je ne les oublierai pas. Tu auras fait partie de mon aventure, de notre aventure, et te dire au revoir me fend le coeur. Tu resteras à jamais dans nos pensées… Au revoir petite toyota yaris, merci pour tout <3
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Goodbye my friend, goodbye my lover
EH OUI, comme nous prenons l’avion pour Auckland ce matin nous sommes forcées de rendre titine à l’agence de location. Les adieux sont déchirants (en vrai on s’assure surtout de ne pas avoir oublié notre compil’ dans le lecteur CD et qu’il n’y a pas de traces apparentes de notre traversée dans les gravillons), et on se retient de verser une petite larme (en vrai il est juste beaucoup trop tôt pour moi et j’ai les yeux encore tout collés de fatigue). Le proprio de l’agence nous prête son fils et son mini van pour nous emmener jusqu’à l’aéroport de Nelson. Le charmant jeune est hélas totalement incompréhensible pour nos petits cerveaux de françaises, ce qui donne la situation suivante :
lui (dans un accent néo zélandais de derrière les fagots) : At haome we lahve french cahlture
moi, à Oriane : Tu comprends ce qu’il dit ?
Oriane : Pas du. Tout.
moi : nice.
lui : noice.
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Anyway, anyhow, la gêne disparaît lorsque l’on arrive à l’aéroport. On récupère nos valises, on fait la bise à Machin et … on attend. L’aéroport de Nelson est microscopique, pas plus grand que la salle des fêtes de Chassieu. Pour passer le temps, à défaut de faire les boutiques, je mets en place une routine pipi (36 12 ma vie). On finit par embarquer dans un tout petit avion. ça secoue tellement qu’on a peur de perdre un morceau de carlingue au décollage ! Mais ces petits filous de Air New-Zealand ont prévu le coup et font diversion avec des cookies. Et là j’atteins le même état de béatitude que lors de la distribution de petits carreaux de chocolat avec Swiss air. Mon taux de glycémie étant à nouveau acceptable, le vol se passe presque sans que je m’en rende compte, et l’on arrive à Auckland sur les coups de midi. Sous la pluie.
Dans la navette qui nous transporte jusqu’au centre ville on croise un de nos compatriotes. Ses yeux injectés de sang nous laisse à penser qu’il vient juste de poser le pied en Nouvelle-Zélande. Notre belle camaraderie prend fin quand on descend pour rejoindre “The Attic”, l’auberge où l’on a déjà passé une ou deux nuits quand j’ai récupéré Oriane.
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Pause thé sur le rooftop lors de notre premier passage à l’auberge
Check-in, déjeuner et petite glande, puis on retourne en ville avec l’idée de faire les boutiques pour s’emparer des derniers souvenirs avant de rentrer en France. SAUF QUE, arrivées au bout Queen Street, on se rappelle qu’en fait on est pauvre, pleines de courbatures et puis de toute façon il pleut... Tant pis, la famille se contentera de photos de nous à la plage ! De l’auberge on ne ressort plus qu’une fois ce jour-là… pour aller dîner au super resto mexicain, littéralement 3 mètres plus loin. On s’en met encore une fois plein la panse avant de rouler jusqu’à nos lits respectifs. Dernier dodo avant de prendre l’avion pour rentrer au bercail...
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3moisauboutdumonde · 6 years
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See you in AbHELL Tasman
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Bon je vais pas vous la faire à l’envers, la meilleure partie de cette journée canoë c’est quand on a vu Pitch Perfect bien confo dans les fauteuils du cinéma. Parce qu’on va pas se mentir, les guides sur la Nouvelle-Zélande auront beau dire tout ce qu’ils veulent, le kayak c’est un sport de con. J’entends déjà les habitués des gorges du Verdon marmonner dans leur tuba que c’est faux archi faux et que je fais que me plaindre. Et oui certes c’est vrai, je ne peux pas contester ce dernier point, mais croyez moi quand je vous dis qu’il y a quelques petites différences entre se faire porter par le courant, en donnant un petit coup de pagaie de temps en temps pour pas faire croire qu’on est venu là que pour bronzer et rigoler comme un con devant les plages nudistes, et L’ENFER qui nous attendait à Abel Tasman.
Déjà, je pense que la majorité des personnes équipées d’un vagin s’accordera à dire que pratiquer un sport aquatique (ou un sport tout court d’ailleurs) quand ton utérus a décidé de faire hara kiri, ce n’est pas idéal. Tampon or not tampon. 
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Généralement t’as mal, t’es grognon, et t’es tout sauf confo. Ah bah c’est parfait, on va faire ça alors ! Ensuite, je ne dis pas qu’il n’y a AUCUN plaisir à faire du kayak : profiter du beau temps par exemple, ça peut être un plus. C’est nettement moins funky quand il pleut du coup. Non seulement parce que duh la pluie c’est nul quand t’es DEJA sur l’eau, mais en plus ça agite la mer et tu dois te donner deux fois plus pour avancer deux fois moins. Et comme si ça déjà ce n’était pas suffisant tu peux avoir la joie de prendre l’eau par le cul parce que ta toile de kayak est pas assez étanche. Comble du bonheur, tu dois porter un k-way. UN fcking K-WAY. Donc non seulement t’as tes règles, et les chutes du Niagara le long de la raie mais EN PLUS tu transpires comme jaja tout en crevant de froid dans ton p’tit gilet printemps-été en plastique. Même la présence de bébés phoques n’a pas réussi à nous remonter le moral.
Après au moins 10 bonnes heures d’efforts gargantuesques on décide de regagner terre pour pique niquer. Cap sur la plage la plus proche et on pagaie en ligne droite comme des malades jusqu’à risquer de tourner de l’oeil. J’aurais jamais cru pouvoir prendre autant de plaisir à pique niquer sous la pluie, mais rien que le fait de sortir de cette prison flottante m’emplit de joie ! A quelques mètres du kayak, balancé dans le sable avec les faibles ressources qu’il nous restait, se trouve un couple d’oiseaux. On est surprises qu’ils ne s’envolent pas à notre arrivée un brin musclée, mais la raison devient évidente lorsqu’une touriste allemande s’approche un peu trop près pour prendre une photo et manque de se faire éborgner par Monsieur Piaf qui se met à lui courir après en hurlant à la mort pendant que Madame Piaf reste immobile... à couver un oeuf. Bichettes, on a dû leur mettre la pression à manger nos oeufs durs à trois mètres d’eux…
Notre repos est de courte durée pour la simple et bonne raison qu’en fait on en a vraiment ras le cul et qu’on veut juste rentrer se mettre en pls. On repart donc comme on est venues : à bout de force et avec pour seul objectif d’atteindre la terre. Sauf que voilà… quelle terre ? Elle a dit quoi la mono ce matin ? “Oh et pour le retour vous verrez c’est simple, à partir de 16h tout le monde se dirige vers le lieu où l’on vous récupère. Il suffit de suivre les autres.” Ah oui mais bon il est 14h là, et bizarrement les autres ont l’air de prendre leur pied et ne veulent pas rentrer. On avance donc à l’aveugle, plus du tout dans le mood pour chanter “et on pagaie et on pagaie” parce que de toute façon Y’A PAS DE COCOTIER ICI, en espérant que le destin saura nous mener à bon port. Sauf que même le destin n’a pas de race aujourd’hui, et notre plan de rentrer par là où nous sommes arrivées tombe à l’eau (badum tss) quand on réalise que nous sommes maintenant à marée basse et qu’il n’y a de fait plus assez de profondeur pour retourner à la plage de départ. Deux options s’offrent donc à nous : continuer de pagayer et trouver le point de rdv, ou bien faire demi tour, se poser sur une plage et attendre la grande migration. Nos esprits bornés de Haond-Debiez (les gènes ne mentent pas) préfèrent créer leur propre solution et nous nous retrouvons à rage-porter le kayak. 
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Je pense que l’on peut, sans l’ombre d’un doute, marquer ce moment précis comme le plus tendu de nos vacances entre soeurs. Que du love. Heureusement une camionnette du groupe de location nous attendait comme une lumière au bout du tunnel…….. 
Nan j’déconne, y’avait personne, on avait envie de chialer, on a abandonné le kayak sur la rive et on a marché 20 minutes pieds nus en portant nos gilets de sauvetage, nos pagaies et nos fcking k-way jusqu’à la location. RIP. Instant gênant au moment d’annoncer à la mono qu’on est rentrées 2h plus tôt parce qu’on est FAIBLES, et qu’en plus on a laissé son kayak au bord du chemin. <3 Mais elle est néo-zélandaise donc forcément en tant que personne trop kiki elle nous dit no problem pour le kayak, et s’excuse presque qu’on ai pas pris notre pied. Oh bébé.
On retrouve finalement la voiture et notre humeur remonte instantanément de 10 points quand on s’assoit sur ses sièges secs, doux et si confortables. On a traversé l’enfer et on en est ressorties plus fortes et plus soudées que jamais. Au moins pour les 3 prochaines heures. 
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Merci Kelly. T’es une vraie.
Ecourter aussi radicalement cette sortie, au-delà de préserver notre santé mentale, aura eu comme effet bénéfique d’arriver assez tôt à Nelson pour profiter de la séance de Pitch Perfect 3 que nous avions loupé la veille. Je ne me revendique pas critique de films et me contenterai donc de dire que cette heure et demie de blagues ne nécessitant pas un doctorat et de quelques bonnes reprises était exactement ce dont j’avais besoin pour me remettre d’aplomb. La journée se termine par un Subway des familles #wifigratuit, et au lit. Demain nous retournons dans l’île du Nord, ça sent la fin du trip…
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3moisauboutdumonde · 7 years
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Hobbiton, NZ - 16/12/2017
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3moisauboutdumonde · 7 years
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Lake Heron - 29/12/2017
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3moisauboutdumonde · 7 years
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Lupins at Lindis Pass - 28/12/2017
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3moisauboutdumonde · 6 years
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Nouvel an avec Tom Cruise
Comme dirait cette star incontournable du petit écran : “C’est parti let’s go, allons-y les amis”, bye bye Christchurch, cette fois c’était bel et bien la dernière, et en route pour Hanmer Springs ! Pour célébrer le nouvel an on a décidé avec Oriane de se faire plaisir en se payant une nuit dans un B&B (god, un vrai lit et PERSONNE pour nuir à notre sommeil avec des ronflements) et surtout un massage au spa des piscines thermales d’Hanmer Springs. On a bin hâte de se faire pétrir le cuissot après nos récentes expéditions sportives ! Et autant vous dire que niveau pétrissage on a pas été déçues… Mais chaque chose en son temps.
On commence par se rendre à “Annerleigh luxury accomodation” (oui maggle, “luxury”, t’as bien lu ! On se refuse rien aujourd’hui). Ce B&B est tenu par Lynn et Ian, un couple de charmants petits vieux tout droit venus du Royaume-Uni. La déco, savant équilibre entre portraits de caniche, canapés à frange et par-dessus de lit brodés-main, révèle toute la finesse du style victorien, et de fait l’héritage britannique du lieu. Il est trop tôt pour investir notre chambre (“The Rose Room”), mais Ian nous propose de laisser nos affaires dans l’espace commun pendant que nous irons faire un tour en attendant de pouvoir nous installer. Ni une ni deux, on part à l’assaut de la ville. Petite séquence émotion quand je montre à Oriane la pharmacie où j’ai acheté la crème anti-piqûre à vingt mille boules quand j’ai cru perdre ma cheville la dernière fois que je suis venue. Hanmer Springs reste une petite ville de montagne, donc après avoir fait un aller-retour dans le rue principale on a vite vu l’essentiel… On se pose donc devant la bibliothèque pour pique-niquer et taxer le wifi gratuit 
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Vis ma vie de dame du CDI
Un passage rapide par le B&B pour prendre possession de la chambre, se moquer gentiment du mobilier (non mais en vrai, allez voir ça par vous-même : http://annerleigh.co.nz/ ) et choper nos maillots de bain, et nous voilà de retour en ville. Avant d’entrer dans le spa Oriane m’emmène dans un des magasins de la montagne, voir s’il n’y aurait pas à tout hasard un ptit pull en merino qu’elle n’aurait pas encore acheté (“Non mais tu réalises pas ! Du merino, à ce prix là ! DU MERINO LOUISELLE !”). Merino-less on s’en retourne au Spa où l’on enfile peignoir et pantoufles et sirotons un thé dans l’espace zen en attendant que nos masseurs viennent nous chercher. On a choisi l’option “Deep tissues”, décrite sur le site comme “A therapeutic massage tailored to your individual needs which utilises techniques to work on the deeper levels of your muscles.”, en se disant que comme on est des grandes sportives maintenant, nos muscles ont besoin d’être chouchoutés. Key words dans la description ? “deeper levels”. Je sais pas comment Serena Williams vit ses massages de récupération, mais personnellement j’ai un poil eu l’impression que mes os ont été réduits en une poudre fine sous la pression du massage. Après, moi j’ai la conception d’un massage comme un moment de détente, tout doux, avec huiles essentielles, bougies et compagnie, donc oui forcément, se faire passer au rouleau compresseur c’est surprenant la première fois. Mais c’est très bien dans son genre aussi ! On en ressort 1h plus tard, vidées et le cheveu gras.
Comme on a pris la formule comprenant un accès aux piscines thermales, on enchaîne en testant tous les bassins. Ce sont les “Sulphur pools” qui remportent la palme : une eau à 40°C qui nous permet de finir notre après-midi détente en beauté.
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You bet you will
Seul petit bémol, elles portent très bien leur nom et s’accompagnent donc d’une forte odeur, qui, couplée à la chaleur, me donne l’impression d’être un oeuf en train de cuire. Ce qui ne nous fait pas perdre notre appétit pour autant puisqu’en sortant on se précipite dans un restaurant repéré plus tôt, où l’on continue sur la lignée de la journée plaisir en dégustant chacune un plat classos de gnocchi (car, oui, le gnocchi PEUT être classos). Bon du coup on est de retour au B&B à 20h, ce qui annonce assez clairement qu’on va passer une soirée du nouvel an plutôt festive… A 21h, en pyjama et déjà au lit, on se dit qu’on peut peut-être trouver un bêtisier du nouvel an ou autre connerie du genre à la télé, et je suis à peu près sûre qu’on aurait pu tomber sur l’un d’eux si la télécommande avait fonctionné. Hélas, non, et puisqu’il est également impossible de passer les chaînes manuellement, ce soir ce sera “The Last Samuraï”, car qui n’a jamais rêvé de passer son nouvel an en regardant un stereotypical white male s’approprier une autre culture ? (pardon, j’aime pas particulièrement Tom Cruise. Sauf dans M.I.2. Mais j’étais jeune et probablement amoureuse du personnage de Thandie Newton anyway.). L’avantage c’est qu’avec un film de cette durée, il est bientôt minuit au moment du générique ! On attend donc que nos téléphonent affichent 00:00, on se souhaite la bonne année et… on va se coucher. #partygirls
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3moisauboutdumonde · 6 years
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Christchurch, part. III
Un joli soleil nous accueille au réveil ce matin, dont on profite en prenant notre temps pour petit-déjeuner et nous préparer avant de repartir sur la route. On fait un stop à la station service pour remplir le réservoir, et le gérant nous annonce qu’un rassemblement de vieilles voitures de collection a lieu aujourd’hui dans la ville. Si on a pas assez de temps pour rester et assister à ça on a quand même le droit au défilé des-dites voitures se rendant à Methven, que l’on croise sur notre route pour Christchurch.
Pour éviter d’être blasée par la ville, j’ai réservé une auberge de jeunesse différente de celles que j’ai faites seule et avec Jule. Elle est un peu plus excentrée que les autres, ce qui n’est pas un problème en soi maintenant que l’on a la voiture. On y arrive en milieu de journée, donc trop tôt pour investir notre chambre, mais la réceptionniste nous laisse quand même déposer nos sacs dans un local pour que l’on n’ai pas à se les transporter en ville. Libérées de ces fardeaux on part en direction du centre, à la recherche d’un endroit que j’ai particulièrement apprécié lors de mes précédentes visites : le food market de Re start ! Je fais donc découvrir à Oriane les délicieux souvlaki du food truck Dimitri's Greek Food, et il nous faut quelques minutes pour digérer cet énorme sandwich avant de reprendre notre promenade en ville. Une fois nos estomacs remis nous nous rendons dans un autre endroit qui m’a laissé un excellent souvenir : l’art gallery. Jacqueline Fahey y est toujours exposée et je suis contente qu’Oriane puisse profiter de cette exposition.
Depuis que nous sommes arrivées à Christchurch j’ai échangé quelques messages avec Jule, qui m’avait dit qu’elle viendrait passer le nouvel an ici avec son copain et Anne, une amie rencontrée dans l’un des vignobles où elle a travaillé. Je lui demande donc ce qu’ils vont faire de leur après midi et celle-ci me répond qu’ils sont actuellement… à l’art gallery ! Et en effet, 5 minutes plus tard je tombe nez à nez avec elle. Je suis super contente de la revoir. Après toutes les aventures que l’on a vécues ensemble (flashback des sandflies tueuses) elle commençait à me manquer. On décide de passer le reste de l’après-midi ensemble et nous rendons ensuite au Canterbury museum… enfin seulement après qu’Oriane ait complété l’enquête de satisfaction de la galerie d’art (#documentaliste). Pendant que Jule et ses deux compatriotes filent dans le musée, Oriane et moi visitons la maison de coquillages Paua de Fred et Myrtle, un couple de Néo-zélandais qui ont recouvert les murs de leur maison avec ces fameux coquillages il y a plus de 50ans. 
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Fred and Myrtle’s Paua shell house
On retrouve nos amis allemands dans l’exposition des 50 meilleurs clichés du National Geographic qu’accueille le musée. On peut y voir Afghan Girl de Steve McCurry, encore plus impressionnante exposée ici qu’en couverture de mon livre de géo de 3ème (et j’étais déjà captivée par l’image à l’époque!), et bien d’autres photographies à couper le souffle.
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ça me donne un peu le vertige de penser à la diversité de lieux, de personnes, d’espèces, de modes de vie, etc, qui se trouve sur notre planète. C’est comme essayer de penser aux limites de l’univers. Mais cette piqûre de rappel est toujours la bienvenue : c’est important de se souvenir qu’une seule et même planète peut être expérimenté d’une multitude de façons, par une multitude d’âmes. Bref, je philosophe un peu (c’est pas plus clair dans ma tête qu’à l’écrit) parmi ces merveilleux clichés, puis Oriane et moi continuons la visite tandis que Jule part à la recherche de Victor et Anne qui ont mystérieusement disparus. On les retrouve tous les trois deux étages plus haut, au milieu des oiseaux empaillés. Ils nous annoncent qu’ils vont passer par leur auberge pour récupérer des vestes mais que l’on peut peut-être se retrouver pour aller boire un verre dans la soirée.
On poursuit donc notre visite de Christchurch entre soeurs, Oriane m’entrainant même jusqu’à la bibliothèque du coin (#vitmaviedemadameduCDI) d’où on se fait sortir 5min après y être entrées puisqu’ils ferment. Un peu fatiguées par les dernières journées de route, on va se poser sur de gros fauteuils en gazon près de la cathédrale en attendant que Jule and Co reviennent. Hélas, une bonne demi-heure plus tard cette dernière m’annonce qu’ils n’ont plus vraiment la motivation de ressortir de l’auberge...On s’arrête quand même à leur auberge sur le chemin retour, afin que je puisse dire au revoir à Jule, que je ne reverrai pas avant mon retour en France.
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Une fois rentrées on peut enfin prendre possession de notre chambre (et surtout de la douche et des lits). On traînasse comme des larves, avec juste assez de motivation pour faire une lessive, jusqu’au moment où ma faim dépasse ma flemme. Seulement voilà, on a pas fait de courses aujourd’hui et tout ce qu’il nous reste ce sont 3 cookies, un demi paquet de chips ouvert depuis deux jours et un peu de fromage. Aux grands maux les grands remèdes, on part à la recherche d’un resto autour de l’auberge, et la seule chose que l’on trouve est un subway qui ferme ses portes à 21h. Et puisque l’on a attendu 21h10 pour se bouger le fion on rentre à l’auberge la larme à l’oeil savourer notre…… “repas”.
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Tristesse.
Et j’aimerais vous dire que cette journée s’achève sur une note douce de tranquillité, apportant un sommeil profond et réparateur. Hélas…
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On reste dans une auberge de jeunesse.
Aller, bonne nuit !
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3moisauboutdumonde · 7 years
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Milford sound - 27/12/2017
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3moisauboutdumonde · 7 years
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Copland Track, NZ - 24/12/2017
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3moisauboutdumonde · 7 years
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Milford Sound, or being this Klaus to not having such a good day
Avant de commencer le récit de cette charmante journée à Milford Sound, je tiens à raconter une aventure un peu wtf qui m’est arrivée cette nuit. J’étais tranquillement en train de dormir lorsque je me suis réveillée en sursaut, le coeur battant, tirée de mon doux sommeil par l’impression que le sol était en train de trembler. Les tremblements de terre étant assez courant en Nouvelle Zélande ça aurait pu être plausible… si ce n’était pour tous les autres résidents de la chambre, encore profondément endormis. Ce petit épisode m’a bien occupé pendant 10min durant lesquelles je n’étais pas très très sereine, ce qui ne m’a pas empêché de sombrer à nouveau dans les bras de morphée. Je mets le coup de stress surprise de ce non-évènement sur le dos soit 1) De l’overdose de pizza de la veille et de l’avant-veille, soit 2) Des lits superposés en carton de l’auberge qui donnent l’impression qu’ils vont s’écrouler lorsque quelqu’un se retourne ! Voilà. C’est tout pour moi. Enchaînons.
Milford Sound ! Encore un “must-do” de la Nouvelle-Zélande si l’on en croit les nombreux sites et guides que j’ai eu le temps d’éplucher depuis que l’idée de partir dans ce joli pays a germé dans mon esprit. Situé dans la région des Fiordland (ça se tient), sur la côte Ouest de l’île du Sud, Milford Sound est un fjord réputé pour sa beauté naturelle dont on peut profiter via des croisières de quelques heures. La route aussi vaut le détour, et c’est le cas de le dire puisqu’il faut plus de 4h depuis Queenstown pour atteindre le fjord et que le dernier tronçon se résume à de toutes petites routes vallonnées. Du fait de la distance entre Milford et Queenstown Oriane et moi avons préféré opter pour une excursion organisée à la journée plutôt que de se fatiguer à conduire pendant 8h.
C’est donc pour cette raison que nous nous sommes retrouvées à attendre le bus de la compagnie Go Orange, muffin à la main et jus de fruits sous le coude, un peu avant 9h ce mercredi 27 décembre. A l’heure prévue est apparu notre véhicule pour la journée et son vaillant conducteur : Klaus ! Et pas de Bullshit cette fois-ci, il est bien d’origine allemande et il s’appelle bien Klaus. Plusieurs stops dans Queenstown pour récupérer nos compagnons d’excursion (pas tous hélas, puisque certains ont oublié de se lever… à 200$ la journée on a quand même une pensée émue pour eux) puis c’est parti direction Te Anau pour une pause repas avant de rejoindre Milford Sound.
Les - longues - heures de route sont fort heureusement occupées par l’humour et les anecdotes de notre chauffeur. En bonnes premières de la classe nous nous sommes posées juste derrière son siège et rigolons à ses blagues pour qu’il se sente moins seul. On ne fait cela dit pas que rire puisqu’une petite sieste, inhérente aux trajets en bus, nous surprend peu après notre départ. 
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Oriane a d’ailleurs perfectionné sa technique de sieste en bus...
Arrivés à Te Anau on a tout juste le temps d’aller acheter de quoi pique niquer et de faire le tour du magasin de souvenirs (pourquoi couper aux traditions ?) avant de repartir. Klaus nous annonce que si l’on a des coups de téléphone à passer c’est maintenant parce que dans 5min on entre dans le dernier tronçon du trajet jusqu’à Milford. Or, ce tronçon, en plus d’être composé de toutes petites routes où l’on ferme les yeux quand deux bus se croisent, n’a pas de réception téléphonique. Autrement dit on déconseille fortement à tout le monde de tomber en panne ici.
Avant Milford Sound on fait quelques arrêts “touristes” : un dans une prairie avec les montagnes autour :
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un autre près d’un petit lac réputé pour refléter comme un miroir tout ce qui l’entoure, sauf que les jours de vents ça donne…
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...ça
et le dernier près d’une source où tout le monde remplit sa bouteille de cette belle eau pure, glaciale et glacière :
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Enfin, on arrive aux portes du sound : un tunnel de 800m auquel on ne peut accéder qu’une voie à la fois. Encore un endroit sympa où tout le monde rêve de tomber en panne ! 20min plus tard et nous voici au parking de l’embarcadère. Klaus nous distribue deux petits cartons : l’un pour pouvoir accéder au bateau, et l’autre pour pouvoir accéder à la part de CARROT CAKE OFFERTE *-* ! On se précipite donc sur le quai pour trouver notre navire et ils ont bien fait de le colorier en orange parce qu’au milieu des 5 autres bateaux de croisières d’autres compagnies on aurait pu se tromper si ce n’était pour la couleur caractéristique (et bien pétante) du groupe.
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En voiture Simone, c’est parti pour la découverte du fjord ! On se cale au soleil, dans les poufs situés sur le premier pont (on a tenté celui du dessus mais au premier coup de vent un peu tendu on a compris que ça n’allait pas être possible). 
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Vous pensez peut-être que j’abuse à propos de la force du vent mais 10min à peine après notre départ Oriane a vu sa jolie casquette blanche s’enfoncer dans les profondeurs du fjord (façon Jack dans Titanic) suite à une grosse bourrasque. En même temps, le carrot cake au creux de ses mains a coupé court à toute tentative de sauvetage de casquette... On pleure cette soudainement disparition environ 5 secondes avant que notre esprit ne soit trop occupé à admirer ce qui nous entoure pour y penser plus longtemps. On s’émerveille devant les chutes d’eau, les falaises (“Ohlala j’irais bien escalader tout ça” - ma soeur, cette sportive), les familles de phoques et le paysage pendant une heure avant que le navire ne nous ramène au port. Mon seul regret ? Ne pas avoir pu profiter du rab de gâteau à la carotte.
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De retour dans le bus on retrouve nos places au premier rang, juste derrière Klaus. C’est cette place privilégiée qui nous permet d’entendre en avant-première une des alarmes du bus se déclencher, alors même que l’on s’apprête à rentrer dans le tunnel une voie. D’autres chauffeurs se seraient peut-être arrêtés pour vérifier ce qui se passait AVANT de s’engager dans ce tuyau de 800m avec aucune issue de secours, mais pas Klaus, ah ça non ! Il murmure un rassurant “what the fuck” avant d’enclencher la seconde et d’entrer dans le tunnel. Bon. Autant dire qu’à ce moment là on avait plus du tout envie de faire la sieste avec Oriane. Dans ce genre de situation on a un réflexe trop mignon toutes les deux : en plus de bien serrer les fesses et de prier tous les dieux que l’on connaisse, on se prend la main et on serre fort fort fort. Parce que oui, si on crève, au moins on crève ensemble ! 800m c’est long, surtout quand plusieurs voyants du bus clignotent rouge et que l’on est bercé par la douce mélodie du système d’alarme, mais au final on voit la lumière de l’autre côté et on en ressort indemne. Pour je ne sais quelle raison l’alarme et le clignotement cessent et l’on pense s’en être sorti.... jusqu’à 1km plus tard où le bus s’arrête purement et simplement en pleine montée. Au milieu d’un virage. Yeeeees.
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Félicitations à Klaus qui a l’air de prendre ça avec calme et philosophie (“oh shit, oh no… come on…. well... ok.”) et nous explique que le levier de vitesse est bloqué en 4ème et qu’il ne peut pas non plus mettre la marche arrière pour dégager le passage puisqu’il n’est pas sûr que les freins répondront. Bien bien bien. Eh bien plus qu’à appeler la dépanneuse hein ? Ah mais oui c’est vrai, il n’y pas de réseau ici. BIEN BIEN BIEN. Klaus descend du bus pour demander aux automobilistes nous doublant (dans le virage sans visibilité oklm détendus du string ça va qu’il n’y a pas grand monde sur ces routes) de contacter la compagnie Go orange dès qu’ils auront rejoint la civilisation pour les informer que nous sommes bloqués au milieu du trou du cul de la montagne. 
Et à partir de là c’est la débandade ! Tout le monde commence à s’impatienter, à se mêler de tout (big up à la team de papas chinois qui sont allés fouiller dans les papiers du véhicule et la liste des gens présents au lieu de garder leur cul sur leur siège) et certains abandonnent même le navire pour aller faire du stop, se promener ou monter à bord des rares bus d’autres compagnies ayant encore de la place.
Nous on est étonnement plutôt détendues, attendant que les ingénieurs de la route qui nous ont rejoint fixent le problème, même si au bout d’un moment on décide de voir ce qu’on peut faire pour aider. C’est comme ça qu’Oriane se retrouve à faire la circulation, armée d’un panneau stop et de son plus beau sourire !
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swag
Après plus de 2h à l’arrêt, la maréchaussée de la montagne réussit à réparer le bus (ou du moins à contenir le problème…), nous permettant de reprendre la route. Il ne reste plus que la moitié des personnes présentes ce matin, et tant pis pour ceux qui sont partis avant : ils louperont le repas du soir à Te Anau, offert par la compagnie ! C’est fish&chips à volonté en attendant que le patron de Go Orange lui-même vienne depuis Queenstown jusqu’ici pour prendre le volant après Klaus, qui a déjà conduit plus de 10h aujourd’hui. La fin du trajet se fait donc de nuit et probablement au dessus de la vitesse autorisée, mais après la journée que l’on a eu personne ne se plaint (notamment parce que tout le monde dort) ! Retour à l’auberge, il est minuit, juste le temps de dire bonne nuit à Klaus et on file se coucher. Demain on reprend la route !
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3moisauboutdumonde · 7 years
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~ Oriane’s food diary ~
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Breakfast at Tiffany’s Starbucks - 28/12/2017
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3moisauboutdumonde · 7 years
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Twinkle twinkle little star
Aucun tremblement de terre, ni aucun autre non-événement d’ailleurs, n’est venu perturber mon sommeil cette nuit. Je me réveille donc, fraîche, reposée et prête à manger une vache (wink wink les fans du “Petit vampire”) ! Mais je me contenterai du très efficace combo “muffin/café” de Starbucks, où nous nous rendons après avoir vidé la chambre et rempli le coffre de la voiture. En bonnes touristes ont fait un dernier tour dans les boutiques souvenirs de Queenstown (déjà bien exploitées l’avant-veille) et on campe même devant un Jay Jays en attendant l’ouverture (c’est dire à quel point il est TÔT). Notre patience paye puisque l’on ressort toutes les deux avec un magnifique nouveau t shirt. Si si, c’est important de le souligner, puisqu’il s’agit de mon t shirt préféré PARCE QU’IL A UNE LICORNE ROSE DESSUS !!!
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Vers 10h30 on fait nos adieux à Queenstown et on part en direction du Lake Tekapo où l’on va passer la nuit. Les 60 premiers kilomètres me sont familiers, mais arrivées à Cromwell nous bifurquons vers le Nord au lieu de suivre la route que j’avais empruntée en venant de Dunedin. Une petite heure plus tard et nous traversons “Lindis pass”, jolie route toute en courbes où l’on aperçoit des lupins, fleurs très répandues dans ce coin de la Nouvelle-Zélande qui borderont notre route jusqu’au Lake Tekapo.
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Lindis Pass (ou la pause pipi d’Oriane)
A la sortie du col on entame la traversée du Rohan : des kilomètres et des kilomètres de paysages plats et arides, entourés par les montagnes. Hobbits dans l’âme Oriane et moi nous préoccupons surtout de trouver le prochain endroit où nous allons pouvoir nous remplir la panse. Fort heureusement on arrive à ce moment là à Twizel, toupitimicroscopique village à 60 kilomètres de Tekapo, qui compte sur ses 12km² le lieu parfait pour satisfaire nos estomacs : Poppies café. Un burger et un panini plus tard, nous voilà reparties.
Avant le Lac Tekapo se trouve le lac Pukaki où nous nous arrêtons pour admirer l’incroyable couleur turquoise du lac (au bord de la route comme des sauvages et dans l’absence de respect le plus total des règles de sécurité). On prend également quelques photos avec l’idée futile que notre potentiel beauté a augmenté depuis le dernier selfie (#vivelesfreresdebiez).
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Voilà. Donc après s’être entendues dire par mère nature qu’on avait bel et bien pas été équipées de l’option “photogénique” à la conception, nous reprenons la voiture avec comme prochaine et dernière étape de la journée Tekapo.  Nous nous dirigeons directement vers l’auberge où nous avons eu la chance de booker la dernière chambre disponible, qui s’avère être une chambre avec deux lits simples. Sous-entendu : on ne sera dérangées par les ronflements de personne cette nuit *-*
Le plafond de l’auberge, décoré de constellations, est un charmant clin d’oeil au fait que Lake Tekapo est reconnue comme l’un des meilleurs endroits sur terre pour observer les étoiles. Il fait d’ailleurs parti d’une zone déclarée comme une réserve du ciel étoilé de l’UNESCO. En plus de son lac aux eaux turquoises ce lieu est donc mondialement connu pour son emplacement privilégié et son observatoire : le Mount John Observatory, où l’on se rend avec Oriane. La montée en voiture jusqu’à l’observatoire est payante mais le site n’étant encore ouvert au public que pour une petite heure nous n’aurons pas le temps de nous y rendre à pieds. On paye, donc, et rejoignons l’observatoire via une minuscule route entourée de centaines de moutons. Au sommet la vue à 360° est magnifique, et l’on retrouve les lupins, moins impressionnantes qu’à leur éclosion en novembre, mais toutes aussi jolies.
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Avec le jour déclinant la température se rafraîchit en haut de cette colline. Nous redescendons en prenant grand soin de ne pas écraser de moutons (même ceux posés oklm au milieu de la route) et nous arrêtons au “centre ville” le temps de faire quelques courses. Le soir on se prépare un repas de championnes à base de spaghetti et de knacki (bisous Philippe Etchebest) et on file se mettre au lit à 21h avec en tête l’idée de se relever vers minuit pour aller observer les étoiles (when in Rome… fais comme les autres touristes). On se pense super intelligentes jusqu’au moment où l’on pointe le nez dehors, 3h plus tard, pour constater que… bah il fait moche. Du coup niveau visibilité et stargazing c’est pas ouf ouf. Ce qui ne nous empêche pas d’aller nous promener jusqu’au lac, frontales bien en place, avant de rentrer nous coucher pour de bon.
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Bisous les étoiles <3
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3moisauboutdumonde · 7 years
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Fox Glacier, NZ - 23/12/2017
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3moisauboutdumonde · 7 years
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Huka Falls, NZ - 17/12/2017
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3moisauboutdumonde · 7 years
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Les carottes ça rend aimables !
Départ matinal en direction de Westport : on dit au revoir à Paul, on dit au revoir à Sid, on cherche Bob pendant 10min, on trouve Bob, on dit au revoir à Bob et on s'en va récupérer la route au 10 000 virages. L'ascension se fait dans un épais brouillard mais arrivées au sommet le ciel se dégage et c'est un grand soleil qui nous accueille de ce côté de la montagne.
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C'est une grosse journée de voiture aujourd'hui, entrecoupée seulement d'une pause repas à Murchison, là où je m'étais arrêtée avec Jule le jour où le van est tombé en panne. (Souvenir dans mon top 10 des moments les plus wtf de mes 3mois au bout du monde). Changement de chauffeur et c'est reparti pour 2h de route avant Westport. On arrive en milieu d'après midi ce qui nous laisse le temps d'aller faire les courses et de poser nos sacs à l'auberge avant de se promener en ville. Premier stop : l’I site.
Bon. Je pense qu'on peut enfin regarder la vérité en face… Oui, on a une obsession pour les I sites. Oui on compte faire celui de toutes les villes par lesquelles on va passer. Et Non, c'est pas juste pour le wifi gratuit (même si ça joue beaucoup), la preuve y en a pas dans celui ci ! Du coup après s'être renseignées sur les prévisions météorologiques pour notre rando de Noël (J-2) on part à la recherche de notre prochain spot wifi gratuit : la bibliothèque. (“Ces jeunes incapables de décrocher.” Rooooh ça va c'est pour donner des nouvelles à papa maman et voir si je suis devenue une bloggeuse trendy depuis mon dernier post. (La réponse est non mais merci Marguerite155 et muriel d'être toujours la pour liker mes publications. Vous êtes des vraies.))
BREF! La bibliothèque est fermée mais le réseau wifi toujours ouvert et il y a même un petit banc dans la rue où l'on se pose le temps de rattraper notre vie sociale. Luxe.
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On enchaîne sur une petite promenade à la recherche de la plage. On voit donc un bout du port, un morceau de paysage qui ressemble à la Camargue quand on suit la lost lagoon track et des pêcheurs de Trout mais pas de plage. Orientation 101.
Le soir on se fait un repas à base de champignons et de carottes parce que 1) c'est sain et après 2mois de noodles ma flore intestinale a le droit à un peu de repos et 2) ça rend aimable et il nous faudra bien ça pour éviter de mettre un front à notre coloc allemand qui a légèrement oublié d'être sympa. Tendresse et arc en ciel.
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