#les nuées
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Les nuées T1 Eremos de Nathalie BERNARD
Et c’est encore une belle découverte pour moi, un mot sur la couverture, elle est sublime. Elle est scintillante et désertique. Elle vend du dépaysement et croyez-moi, on est servi. Le soleil est chaud et ardent. Il tape sur un paysage légèrement martien
Citation : « – Tu ne dis rien ? Et pourquoi tu fais cette tête ? – Ava… commença Hélin sans finir sa phrase. Malgré la chaleur ambiante, un frisson glacé parcourut le dos de Lisbeth. – Qu’est-ce qu’elle a ? – Ava n’est pas rentrée. Rejoindre les Brumes, être emporté par les courants. C’est la destinée de tous les gens de ma famille. Une crainte atavique. Une sorte de malédiction. – Ma…
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#Amour#Dystopie#Eremos#les nuées#Les nuées T1 Eremos#Les nuées T1 Eremos de Nathalie Bernard#Science-fiction
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do you ever read scifi or fantasy in french? i am trying to read more sff that was originally published not in english but it's not easy to find 💀
I do! It’s not my favourite genre but one of my friends loves it so I read a bunch of SFF books every year ahead of her birthday to try and find a gift for her. I’m glad I do this because it’s allowed me to discover N.K. Jemisin’s Broken Earth trilogy which was amazing, and I don’t know if I would have picked it up otherwise!
Here are some French-language authors I’ve read or plan to read (unfortunately English translations are few and far between :( I bolded the names for which I found English translations—if you read in another language you can check out the non-bolded authors, there are often translations available in other languages long before English ones)
When it comes to classics you've got Pierre Boulle (Planet of the Apes of course; also Garden on the Moon, which is (deservedly imo) less known), Jacques Spitz (La Guerre des mouches—it was translated but not into English), René Barjavel (The Ice People, Ravage, Future Times Three—I read them a long time ago but I remember them as very sexist even by French classic standards), Bernard Lenteric (La nuit des enfants rois), Alain Damasio (La Horde du Contrevent—maybe too recent to be a classic but it’s everywhere. I was surprised to find no English translation!), Bernard Werber (I feel like he rehashes the same 3 ideas again and again but some of his earlier stuff was fun), Alexandre Arnoux (Le règne du bonheur), Jules Verne of course, Stefan Wul (Oms en série which was adapted into the film La Planète sauvage—Fantastic Planet in English. I like the film better!) And some I haven’t read: Georges-Jean Arnaud, Serge Brussolo (I liked his Peggy Sue series when I was in middle school but it spooked me so much I haven’t dared to pick up any of his SFF for adults, like Les semeurs d’abîmes), Élisabeth Vonarburg.
Newer authors: Estelle Faye (L’arpenteuse de rêves, Un éclat de givre—I tend to like her worldbuilding more than her plots); Sandrine Collette (The Forests—if you count speculative fiction as SFF) (I didn’t like it at all personally but others might), Jean-Philippe Jaworski (I really liked Janua Vera; didn't like Gagner la guerre but it was mainly because I have a low tolerance for rape scenes in fantasy books) (he’s about to be translated into English according to his editor), Stéphane Beauverger (Le déchronologue)
More authors I haven't yet read: Pierre Pevel (The Cardinal's Blades—I've been told it's "17th century Paris with dragons"), Romain Lucazeau (Latium), Laurent Genefort (Lum’en), Christian Charrière (La forêt d’Iscambe), Roland Wagner (La saison de la sorcière), Aurélie Wellenstein (Mers Mortes—I love the synopsis for this one), Magali Villeneuve (La dernière Terre, trilogy)
And non-French, non-anglo SFF authors: Maryam Petrosyan (my review of the Gray House last year was that I understood maybe 1/3 of it but I liked it anyway!), Hao Jingfang (haven’t read her yet), Arkady & Boris Strugatsky (idem), Jaroslav Melnik (I’ve read Espace lointain (originally Далекий простір) but didn’t like it much), Andreas Eschbach (The Carpet Makers), Walter Moers (I read The City of Dreaming Books back when I was still learning German and found it very charming), Liu Cixin (I loved The Three-Body Problem but The Dark Forest was so sexist it made me not want to pick up the third volume), Lola Robles (El informe Monteverde, translated as Memoirs of an Interstellar Linguist), Elaine Vilar Madruga (Fragmentos de la Tierra Rota), Tatiana Tolstaya (The Slynx), Karin Tidbeck (Amatka), Emmi Itäranta (Memory of Water, The Moonday Letters), Angélica Gorodischer (I’ve read Kalpa Imperial and found it only so-so but it always takes me a while to warm up to characters or a setting so I struggle with short story collections. I’ll still give Trafalgar a try) Also my favourite fantasy book as a kid was Michael Ende’s Neverending Story, I was obsessed with it. I re-read it in the original German a few years ago and it was still great.
#ask#book recs#i feel like sff has long had a poor reputation in france. like it's seen as 'not real literature'#not necessarily by readers but by literary awards and mainstream outlets that promote books#the genre doesn't get a lot of attention from those so it's hard for authors to become well-known#it's often seen as a genre for kids and teenagers—i know i had an easier time finding sff books by french authors when i was younger#scifi for primary school kids like christian lamblin's le survivant or philippe ebly's space operas in bibliothèque verte#or sff for middle school kids: the peggy sue series; linus hoppe by a-l bondoux; more recently the nuées series by nathalie bernard#but yeah in the adult sff aisle of nonspecialised bookshops it's mostly anglo authors + always the same handful of french ones
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#spopify comme amie je n'ai que l'abeille#qui vole dans les celeste nuée plongeant#entre les pistils tendres dorés#au coeur d'un bouton de fleurs frele#coste
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Le choix littéraire de Sab en Live : "Les nuées - Eremos " de Nathalie Bernard chez Thierry Magnier
Je prends le risque, un long post que la gent masculine ne lira pas jusqu’au bout. “ En français, « l’homme » englobe la femme, quand il s’agit de l’espèce. Cependant la place qu’on accorde à la femme dans la société, est révélatrice des mentalités et des modes de pouvoir (le Larousse)Claudie Haigneré, fut la première femme française à aller dans l’espace puis ensuite la première européenne à…
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Le 23 juillet 2024 à 15h31 à Patras nuée d'étourneaux
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Les vaisseaux voguent haut dans le ciel, avec lenteur. Les nuées d’oiseaux se mêlent au paisible voyage. D’ici, les bords du monde sont quasiment imperceptibles.
____________________ Toute utilisation ou reproduction est formellement interdite. Any use or reproduction is strictly forbidden.
#illustration#traditionnalart#weekandart#weekandart2024#wat2024#solarpunk#solarpunkart#artnouveau#twitchartist#artcontest
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La musique est la vapeur de l'art. Elle est à la poésie ce que la rêverie est à la pensée, ce que le fluide est au liquide, ce que l'océan des nuées est à l'océan des ondes.
Victor Hugo extrait de William Shakespeare
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Les Écrits du du vent
Hans Silvester
Éditions de La Martinière, Paris 2003, 144 pages, 31x22,8cm, ISBN 978-2732429809
euro 20,00
email if you want to buy [email protected]
Les écrits du vent offrent pour qui sait les voir une nouvelle interprétation du monde. Au rythme des saisons, Hans Silvester a su saisir tout le mystère et la splendeur des paysages de Camargue, continuellement remodelés par le vent : ondoiement subtil à la surface d'un étang, infimes craquements terrestres, nuées d'oiseaux... autant d'images qui confondent notre perception de l'infiniment grand et de l'infiniment petit. Des textes issus de civilisations diverses accompagnent ces images surprenantes et explorent la poétique des éléments. En célébrant la beauté sauvage et le cycle éternel du monde, ils nous emmènent sur le chemin du rêve et de la méditation. Que nous révèlent et que nous enseignent ces paysages ? C'est à cette double et fascinante interrogation que veulent répondre Les Écrits du vent.
Né en 1938 en Allemagne, Hans Silvester fait ses premières photos à l'âge de douze ans. Défenseur inconditionnel de la nature, il publie en 1960 un livre remarqué sur la Camargue avec un texte de Jean Giono. Membre de l'agence Rapho, il a notamment publié aux Editions de La Martinière Les Chats du soleil, Les Chats du bonheur et Sieste et Tendresse, tous des succès internationaux. Les derniers reportages de ce grand voyageur l'ont mené en Inde, au Rajasthan, où il a photographié les peuples du désert de Thar et l'incroyable bestiaire des fresques du Shekhawati. Ce travail a donné lieu à deux livres, Les Filles de Mirabai et Les Cavaliers du Shekhawati. Son dernier ouvrage paru aux Éditions de La Martinière en 2002 s'intitule Chevaux de Camargue.
29/03/24
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La Mode nationale, no. 52, 24 décembre 1896, Paris. No. 1. — Toilette de visites. Bibliothèque nationale de France
No. 1. — Toilette de visites pour jeune femme en cachemire drap gris nuée. Corsage froncé entrant à la taille sous une ceinture ronde en velours vert buis. Un autre ruban part du dessous de bras et vient se terminer sur la poitrine par un grand nœud. Boucle de strass. Bretelles sur les épaules en drap gris garni d'un dépassant de loutre. Col avec revers doublés de satin blanc. Jabot de dentelle.
Manches presque plates, tout unies. Chapeau genre capeline en feutre vert garni sur le devant de six plumes noires diposées en panaches et sur le côté de cocardes en ruban de satin noir, fixées par des boucle de strass.
No. 1. — Visiting ensemble for young women in cloud gray cashmere cloth. Gathered bodice entering the waist under a round boxwood green velvet belt. Another ribbon starts from the underarm and ends on the chest with a large bow. Rhinestone buckle. Straps on the shoulders in gray cloth trimmed with an otter overhang. Collar with lapels lined with white satin. Lace jabot.
Almost flat sleeves, all plain. Green felt capeline hat garnished on the front with six black feathers arranged in plumes and on the side with cockades in black satin ribbon, secured with rhinestone buckles.
Matériaux: 6m,50 de cachemire drap, 8 mètres de doublure en 1 mètre.
#La Mode nationale#19th century#1890s#1896#on this day#December 24#periodical#fashion#fashion plate#cover#description#bibliothèque nationale de france#dress#gigot#bow#collar#veil
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Ph . la bouquiniste
George Pichard a repris "étrangement" cette dernière illustration de M. Van Maele pour sa Marie -Gabrielle de sainte-Eutrope(?)...
*
"Bien loin que la foudre infernale l' épuisât, la fit languissante, elle se releva redoutable et les yeux étincelants. La lune, qui, chastement, s'était un monent voilée, eut peur en la revoyant. Epouvantablement gonflée de la vapeur infernale, de feu, de fureur et (chose nouvelle) de je ne sais quel désir, elle fut un moment énorme par cet excès de plénitude et d' une beauté horrible. Elle regarda tout autour… Et la nature était changée. Les arbres avaient une langue, contaient les choses passées. Les herbes étaient des simples. Telles plantes qu'hier elle foulait comme du foin, c'étaient maintenant des personnes qui causaient de médecine.
*
L'unique médecin du peuple, pendant mille ans, fut la Sorcière. Les empereurs, les rois, les papes, les plus riches barons, avaient quelques docteurs de Salerne, des Maures, des Juifs, mais la masse de tout état, et l'on peut dire le monde, ne consultait que la Saga ou Sage-femme. Si elle ne guérissait, on l'injuriait, on l'appelait sorcière. Mais généralement, par un respect mêlé de crainte, on la nommait Bonne dame ou Belle dame (bella donna), du nom même qu'on donnait aux fées.
*
La femme n’a d’amis que ses songes, ne cause qu’avec ses bêtes ou l’arbre de la forêt. Ils lui parlent ; nous savons de quoi. Ils réveillent en elle les choses que lui disait sa mère, sa grand-mère, choses antiques, qui pendant des siècles ont passé de femme en femme. C’est l’innocent souvenir des vieux esprits de la contrée, touchante religion de famille, qui, dans l’habitation commune et son bruyant pèle-mêle eut peu de force sans doute mais qui revient et hante la cabane solitaire.
*
Le grand et puissant docteur de la Renaissance, Paracelse, en brûlant les livres savants de toute l'ancienne médecine, les grecs, les juifs et les arabes, déclare n'avoir rien appris que de la médecine populaire, des "bonnes femmes", des bergers et des bourreaux; ceux-ci étaient souvent d'habiles chirurgiens (rebouteurs d'os cassés, démis) et de bons vétérinaires. Je ne doute pas que son livre admirable et plein de génie sur les "Maladies des femmes", le premier qu'on ait écrit sur ce grand sujet, si profond, si attendrissant, ne soit sorti spécialement de l'expérience des femmes même, de celles à qui les autres demandaient secours : j'entend par là les sorcières qui, partout, étaient sages-femmes. Jamais, dans ces temps, la femme n'eût admis un médecin mâle, ne se fût confiée à lui, ne lui eût dit ses secrets. Les sorcières observaient seules et furent, pour la femme surtout, le seul et unique médecin.
*
Leur juge qui les brûle est pourtant charmé d’elles : « Quand on les voit, dit-il, passer, les cheveux au vent et sur leurs épaules, elles vont, dans cette belle chevelure, si parées et si bien armées, que, le soleil y passant comme à travers une nuée, l’éclat en est violent et forme d’ardents éclairs… De là, la fascination de leurs yeux, dangereux en amour, autant qu’en sortilège.
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Un beau dimanche d'été.
Mille fleurs embaument de leur parfum miellé l'air frémissant :
Promesses de temps radieux et de ciel bleu.
Par ce matin ensoleillé, elle choisit sa robe lilas et s'en alla sous les frondaisons.
Ses pas rêveurs la conduisirent vers l'école.
Elle avait sa pièce d'identité,
Sésame lui permettant de faire entendre sa voix au monde.
Mais le soir apporta la tempête.
Un écran de fumée néfaste l'enveloppa.
Cette émanation axphysiante s'insinua par ses narines, pour atteindre son cerveau.
Éther funeste.
Tout devient noir.
La nuit brune s'abat.
Une nuée ardente fossilise les coquelicots poético-politiques.
Les nuages brunâtres masquent la lune d'un rire grimaçant.
Les arbres sous le souffle violent, passent leur robe d'automne.
Un seul plaisir lui reste :
Prendre son café en compagnie des tourterelles.
#30jourspourécrire#texte court#texte libre#texte français#tristesse#souffrance#lilas#café#lune#automne#coquelicot#textes en poème#fumée#nuit
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Les Laveuses de nuit
From Légendes rustiques, illustrated by Maurice Sand, written by George Sand, 1858
Original French at Project Gutenberg
English translation:
At the full moon, we see on the path of the Spring of Springs (Fountain of Fountains) strange washerwomen, the ghosts of bad mothers who have been condemned to wash the swaddling clothes and corpses of their victims, until their final judgement.
Maurice SAND
In our opinion, this is the most sinister vision of fear. It is also the most widespread; I believe it is found in all countries.
Around stagnant pools and limpid springs, in the heather as at the edge of shaded fountains along sunken lanes, under the old willows as on the sun-scorched plain, one hears during the night the hurried pounding and furious plashing of otherworldly washerwomen. In some provinces, they are believed to evoke rain and to bait thunderstorms by sending water from springs and swamps flying into the skies with their vigorous clothes-beating. But there is confusion here. The evocation of storms is the sole privilege of sorcerers known as cloud leaders (meneux de nuées). True washerwomen are the souls of infanticidal mothers. They incessantly beat and twist something that looks like wet laundry but which, when viewed up close, is nothing but a child's corpse. Each has her own bundle, or several if she has committed her crime more than once. Care must be taken not to observe or disturb them because even if you were six feet tall and proportionally strong they would seize you, beat you in the water and twist you like nothing more than a pair of socks.
We often hear the beating of the night washers echoing in the silence around deserted ponds. This is a trick. It is only a kind of frog that makes this formidable noise. It’s so sad to make this childish discovery and to lose hope that those terrible sorceresses might appear, twisting their filthy rags in the misty November night, in the pale light of a crescent moon reflected on the water.
Yet, I was excited by a sincere and rather frightening account of this subject.
A friend of mine, a man of more wit than sense I must admit, and yet, of an enlightened and cultivated mind, but I must still confess, inclined to leave his reason in the jar; he is very brave in the face of real things, but easy to impress and nurtured from childhood on country legends, had two encounters with the washerwomen which he only recounted with reluctance and with an expression on his face that sent a chill through his audience.
One evening, around eleven o'clock, on an enchanting trail that snakes around and bounds forth, so to speak, on the rippled side of the Urmont ravine, he saw an old woman washing and twisting clothes in silence at the edge of a spring.
Although this pretty spring is infamous, he saw nothing supernatural there and said to this old woman: "You are doing the washing very late, mother!"
She did not answer. He thought she was deaf and approached her. The moon was bright and the spring shone like a mirror. He then saw the features of the old woman more distinctly: she was a total stranger to him and he was astonished because, in his life as a farmer, hunter and loafer about the countryside, there was no face unknown to him for several leagues around. Here is what he told me of his impressions of this singularly strange washerwoman:
“I didn't think of the legend until I’d lost sight of the woman. I didn't even think about it until I came across her. I didn't believe it and didn’t feel any suspicion when approaching her. But as soon as I was near her, her silence, her indifference to the approach of a passer-by, gave her the appearance of a being absolutely foreign to our kind. If old age deprived her of hearing and sight, how had she come from afar all alone, at this unusual hour, to do the wash at this frozen spring where she worked with so much strength and energy? It was at least noteworthy; but what surprised me even more was what I felt within myself. I had no feeling of fear, rather, I felt loathing, an invincible disgust. I went on my way without so much as turning her head. It wasn’t until I got home that I thought of the washhouse witches, and I honestly admit that then I was very scared. Nothing in the world could have made me decide to retrace my steps.”
Another time, the same friend passed by the Thevet ponds around two in the morning. He came from Linières, where he assures us that he had neither eaten nor drunk anything, a circumstance that I cannot guarantee. He was alone in his horse cart, followed by his dog. His horse was tired so he dismounted as they went uphill and he found himself at the side of the road, near a ditch where three women were washing, beating, and twisting something vigorously, without saying a word. His dog suddenly pressed close to him without barking. He passed by without looking too closely. But no sooner had he taken a few steps than he heard someone walking behind him and the moon cast a very long shadow at his feet. He turned and saw one of the women following him. The other two came at some distance, as if to support the first.
“This time,” he said, “I thought of the cursed washerwomen, but I felt differently than the first time. These women were so tall, and the one who followed me closely had the proportions, the face and the gait of a man, that I did not doubt for a moment that I was dealing with malicious village jokers, ill-intentioned perhaps. I had a good stick in my hand. I turned around and said: ‘What do you want?’
I didn’t get an answer and, as I was not being attacked and had no reason to attack them myself, I was forced to return to my cart, which was quite far in front of me, with this disagreeable being at my heels. It didn't say anything to me and seemed to take pleasure in keeping me under suspense. I was still holding my stick, ready to break its jaw at the slightest touch. And so I arrived at my cart with my cowardly dog, who didn't say a word and jumped in with me. I then turned and - although until then I had heard footsteps over mine and seen a shadow walking beside me - I saw no one. About thirty paces behind I could just make out - in the place where I had seen them washing - the three great devils jumping, dancing and writhing around like mad on the edge of the ditch. Their silence, contrasted with this distorted leaping, made them even more strange and distressing to see.”
If one tried, after this tale, to ask the narrator for more details or to make him understand that he had been the plaything of a hallucination, he would shake his head and say: “Let us talk about something else. I just like to think I am not crazy.” And these words, uttered with sadness, imposed silence on everyone.
There is no pond or spring that is not haunted, either by night washerwomen or by other more or less unfortunate spirits. A few of these ghosts are quite bizarre. In my childhood, I was always afraid to walk past a certain ditch where you saw white feet. Those fantastic stories which cannot explain the nature of the beings which they depict, which remain vague and incomplete, are those that strike the imagination hardest. It was said these white feet walked along the ditch at certain hours of the night; they were women's feet, lean and bare, with a bit of a white dress or long shirt that ceaselessly floated and fluttered. It moved fast in a zigzag and if we said, “I see you! Don’t you want to save yourself?” it would run so fast we didn't know where it had gone. When no one said anything, it moved in front of you; but no matter how hard one tried to see above the ankle, it was impossible. It had no legs, no body, no head, nothing but feet. I could not say what it was about these feet that made them terrifying; but I would not have wanted to see them. Not for anything in the world.
In other places, there are night spinners whose spinning wheels can be heard in whatever room you are in. Sometimes you can even see their hands. In our home, I heard about a night grinder, who pounded hemp outside the doors of certain houses, making rhythmic pounding noises but in an unnatural way. She had to be left alone, and if she persisted in coming back several nights in a row, you had to put an old scythe blade across the tool that she used to make all that noise. She would amuse herself for a while, trying to crush the blade, then she would be disgusted by it, throw it at the door and never come back.
And then there were the peillerouse (the ragged ones) of the night, who stood under the guenillière. Peille is an old French word meaning ragged; this is why the church porch, where the beggars stand in rags during services, is called by a similar name.
This one peillerouse accosted passers-by and asked them for alms. We had to be careful not to give her anything, otherwise she would grow tall and strong. As weak as she seemed, she would beat you up. A man named Simon Richard, who lived in the old priest’s house and who suspected some mischief towards him on the part of the village girls, tried to flirt with her. He was left for dead. I saw him on his side the next day, all battered and scratched up, indeed. He swore he had only dealt with a little old woman “who looked a hundred years old, but who had the fist of three and a half men.”
We tried in vain to make him believe that he had been dealing with a fellow stronger than himself, who, in disguise, took revenge for some bad trick in his own way. He was strong and bold, even quarrelsome and vindictive. Yet he left the parish as soon as he was up and never returned, saying he feared neither man nor woman. But he did fear people who are not of this world and who do not have Christian-made bodies.
George SAND
#légendes rustiques#george sand#maurice sand#les laveuses de nuit#french literature#in translation#folklore#rustic legends#scary stories#one of twelve#october
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Dans l'« héroïsme tragique », dans ce sentiment de la vie tout à la fois sombre, déchaîné et sauvage, qui serait donc, selon certains, inhérent à l'âme nordique, il faut voir en fait des traces de tout ce qui a trait à l'écroulement d'une très ancienne civilisation. On sait combien certains, à partir de Wagner, ont divagué sur le « crépuscule des dieux ». Or, le vieux terme nordique ragna-rökkr doit en réalité être traduit – de façon moins romantique mais plus juste – par « obscurcissement du divin » (les « dieux » et le « crépuscule » ne sont que de simples images mythologisées). Il ne s'agit donc pas ici de se référer à la vision du monde spécifique d'une race ou d'une civilisation données, mais bien à des événements, à des faits qui rentrent dans le cadre historique et, en partie, dans le cadre cosmique, cadre envisagé par les anciens enseignements, que connut aussi l'Antiquité classique, relatifs aux quatre âges du monde (par exemple, l'âge du bronze et du fer chez Hésiode correspond à l'âge du « Loup » de la tradition nordique des Eddas). Mais il faut mettre en évidence ceci : au-delà de ces souvenirs, du caractère tragique et sauvage de ces faits, l'âme nordique, elle aussi, a connu une vérité plus haute.
Celui qui possède la préparation nécessaire reconnaît facilement que, dans la mythologie même des Eddas, l'essentiel ne correspond pas au pathos de l'apparition des forces élémentaires déchaînées et au combat contre elles, ni à certains détails des sagas qui se ressentent d'ailleurs de superstitions populaires et d'influences étrangères. L'essentiel, dans la tradition en question, se rapporte en revanche à des contenus fondamentalement « olympiens ». On rappellera, pour la démonstration, l'idée du Midgard, qui reflète la conception d'un centre suprême et d'un ordre profond du monde, et qu'on peut déjà considérer, d'une certaine manière, comme la base métaphysique de l'idée d'empire ; puis le symbolisme du Walhalla comme mont dont la cime glacée et brillante resplendit d'une éternelle clarté plus forte que toutes les nuées, sans oublier le thème de la Lumière du Nord sous ses nombreuses variantes.
On trouve en premier lieu le symbole du siège d'or de Gladsheim, « plus brillant que le soleil » ; le château royal d'Oegier, qui accueille les Ases et dans lequel l'or – symbole traditionnel de tout ce qui est incorruptible, royal et solaire – exprime la puissance d'une lumière ardente ; l'image de la demeure céleste de Gimlé, « plus belle que toute autre et plus resplendissante que le soleil », qui « subsistera même quand ciel et terre déclineront » – et ainsi de suite. Dans ces thèmes, et dans beaucoup d'autres, malgré leur caractère fragmentaire, un regard entraîné découvre obligatoirement le témoignage d'une dimension supérieure de la vieille mythologie nordique.
Et la conclusion suivante s'impose : tout comme l'homme de l'Antiquité classique, l'homme nordique et germanique a connu un ordre supérieur au monde du devenir et à une réalité tragique et élémentaire. Selon la Völuspá et le Gylfaginning, après le ragna-rökkr apparaissent un « nouveau soleil » et « une autre race » ; les « héros divins », les Ases, reviennent sur l'Idafels et retrouvent l'or qui symbolise la tradition primordiale de l'Asgard lumineux et l'état originel. Au-delà des brouillards de la « Forêt », règne donc une lumière plus pure. Il y a quelque chose de plus fort que le devenir et la destruction, que la tragédie et le feu, que le gel et la mort. Rappelons-nous les mots de Nietzsche : « Au-delà de la glace, du nord, de la mort – notre vie, notre joie ». Ceci est vraiment l'extrême profession de foi de l'homme nordique, une profession de foi qu'on peut qualifier, en dernière analyse, d'olympienne et de classique.
Julius Evola, L'Arc et la Massue
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LE DERNIER JOUR
le ciel gronde soudain, quand le jour s’effondre; nuée traverse à vive allure le pleureur d’averse, car pour-celui-qui-voit-tout, vous ne verrez plus rien. oracle apparaît derrière le voile, s’immisce dans vos temps; il sait ce qui vous attend — connait l’inconnu, interprète les sans visages, entend les étoiles et le cri de leur lumière. il est force de savoir, créateur ou destructeur d’espoir. c’est par sa présence que désastre frappe; l’astre n’est plus que souvenance, déserteur de son heure. alors créatures de la nuit s’avancent curieuses, affamées de violence. aux abords réveiller la sécurité qui dort, paisibles jusqu’à l’annonce du terrible. alors vous êtes,
orphelins de soleil
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Nouvelle campagne dnd nouveau story time
Cette fois c'était du Humblewood (le principe c'est que c'est exactement comme dnd sauf que les seuls races sont des petits animaux façon rougemuraille, le roman de Renart etc.)
Le groupe (pour l'instant) se compose d'un barde renard, d'un guerrier loutre et d'une chauve-souris occultiste.
La première session c'était vraiment digne du Discworld de Pratchett.
On arrive dans un petit village chacun pour des raisons différentes. Le barde fait le tour de toutes les tavernes du pays pour raconter des histoires et en apprendre (et picoler) et se trouvait là par hasard. L'occultiste (jouée par moi!) devait livrer un paquet à une amie de sa grand mère. Et le guerrier on sait pas... mais il était loin de l'eau c'est chelou...
Alors qu'on fait nos trucs chacun de notre côté une colombe garde arrive paniquée et poursuivie par une nuée d'insectes et de chauve-souris enflammées.
Donc on empêche le village de partir en fumé et on se retrouve avec la mission d'envoyer un message a la capitale disant que le nombre d'incident du genre augmente et qu'il faudrait envoyer des renforts.
En l'espace de 3 heures on sauve une marchande chat d'un groupe de bandit en arnaquant les bandits grâce à un move de génie du barde, le guerrier crée une mode de lancer des cailloux comme façon de se battre, je ruine une performance du barde en étant la pire régi du monde, on accepte une mission botanique, j'établis le service postal comme mon ennemi juré, on harcèle le maire d'un village pour une plume de sa femme (elle a disparue et mon sort de localisation a besoin d'un bout de la personne comme composante OK?!), on retourne dans les caverne marécageuses natales de mon personnage et on se fait prendre en embuscade par des slimes (alors que mon perso est sensé être un chasseur de slime hors pair) façon épisode 1 de dungeon meshi
Pour le moment c'est vraiment l'éclate, on joue des petits animaux mignons, l'ambiance est beaucoup plus légère et dissipé que d'habitude et je joue une sous-classe qui rend le gameplay d'occultiste beaucoup trop fun
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The Poet is a kinsman in the clouds Who scoffs at archers, loves a stormy day; But on the ground, among the hooting crowds, He cannot walk, his wings are in the way.
Le Poëte est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Charles Baudelaire, Les Fleurs Du Mal
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