#les mains vides
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J'ai appris que tu ne peux demander à personne de te le dire, parce que ce dont tu as besoin, tu ne peux le trouver qu'en toi, dans ton coeur.
J'ai appris que mendier l'amour de quelqu'un qui ne t'aime pas est mal, c'est une offense à ta dignité, et contribue à augmenter le vide que tu ressens à l'intérieur. J'ai appris que t'aimer toi-même est la seule chance de comprendre les autres, et que si tu ne t'aimes pas, tu ne peux vraiment aimer personne d'autre.
J'ai appris que si tu n'es pas heureux, si tu n'es pas vraiment heureux, tu ne peux pas allumer le sourire de personne. Et que si tu arrêtes de la suivre, le bonheur, elle arrête de te trouver. Parce que c'est toi, c'est toi ton bonheur.
J'ai appris que les choses vraiment importantes dans la vie ont toujours à voir avec nos rêves. Et que nos rêves sont toujours liés à l'amour.
J'ai appris qu'il y a des couchers de soleil merveilleux, ils ne sont pas tous Certains te couper le souffle, pour la magie qu'ils dégagent. Mais le coucher de soleil qui bat tout le monde est celui que tu regardes tout en tenant la main de la personne que tu aimes. Et j'ai appris que parfois la vie nous apprend que cette main, celle à serrer fort et ne jamais quitter, c'est ta propre main... et toi, toi... ne la quitte jamais !
#ilmioamoreperte. ❤
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En 15 ans de RP, je n'ai jamais vu ça
J'exprime rarement mes états d'âme sur tumblr mais là...je dois dire que je suis sur le cul et je suis profondément blessée...
Cela fait presque 2 ans et demi que je joue un "scénario" sur un forum. Mon activité n'est pas fifolle mais le staff répétant à longueur de temps IRL avant tout, je me suis jamais inquiété. J'ai été raisonnable et je n'ai jamais demandé de DC.
J'ai traversé une petite période à vide en mars et puis je me suis pris par la main et j'ai discuté par MP avec les principaux liens du personnage des évolutions du personnage. Tout allait bien.
Il y a un mois, je reçois un MP pour discuter de l'avenir de mon personnage et l'évolution du lien entre nos 2 persos. Adorant notre lien, je suis hype. Mon erreur a peut être de ne pas avoir répondu dans la semaine, mais avoir attendu 10 jours car mon IRL étant un peu prenant en juin. Et depuis, silence radio. Je me dis naïvement qu'elle a pas le temps de me répondre et pour moi c'est OK.
Aujourd'hui, je reçois un message du compte staff avec en titre "activité". Je comprend pas, on est pas en fin de mois et j'ai posté 2 rp le 3/07. Et là...je découvre qu'on me demande de changer de personnage car la joueuse ne trouve plus son compte vis à vis de mon activité et aimerait faire évoluer le personnage (probablement plus vite). Je n'ai jamais vu ça. Oui je suis pas une lumière, je veux bien le reconnaître. Mais était-ce si terrible de venir me voir et me le dire en face ? Alors que ça fait 2 ans qu'on échange et RP ensemble... et que tout c'est toujours bien passé.
En 15 ans de rp, jamais j'ai reçu ce genre de MP, de message. Pourtant j'en ai foulé des forums, j'en ai joué des personnages, pris des scénarios/PV. Jamais on m'a dit que l'IRL avant tout et de me dire que mon activité va pas... Si j'avais eu plusieurs compte ok... mais c'est mon seul et unique compte sur ce forum.
Je suis dégoutée...
Conclusion : si vous avez un soucis avec votre partenaire, allez le voir et PARLEZ LUI ! Soyez honnête et sincère. A chaque problème sa solution et souvent en parlant entre adulte tout se règle tranquillement.
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Une semaine après le déménagement : d’un coup, comme ça, je vis avec lui. On a emménagé dans un appartement à l’aveugle, sans en avoir vu de photos avant, et maintenant on dort dans un petit lit tous les soirs, tous les deux, et le matin on se réveille dans une cuisine ensoleillée, on boit notre petit café, on déjeune, de façon pas très coordonnée, chacun de notre côté la plupart du temps, encore sous l’emprise de nos habitudes de vie tous seuls. On révise aussi chacun de notre côté, on part au travail de notre côté, notre quotidien a pas trop changé au final. Quand on a le temps, on vide les cartons, il classe nos livres, minutieusement et par ordre alphabétique. Je le vois s’impliquer à 200% dans le classement des livres, et je comprends qu’il aime travailler comme bibliothécaire. Hier, il est venu vers moi avec Le Petit Prince dans la main, l’air embêté. Il m’a demandé comment on faisait en France : c’est « D » comme De Saint-Exupéry ou « S » comme « Saint-Exupéry » ? Cet après-midi, je suis rentrée des cours et il avait fait la vaisselle, monté un meuble IKEA et m’avait fait un petit Tupperware pour le travail ce soir :o
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En ce Jour du Souvenir, portons le coquelicot et accordons une minute de silence pour tous les soldats qui se sont sacrifiés pour notre liberté! N'oublions pas non plus d'honorer nos vétérans et ceux qui servent le pays car ils le méritent. En espérant que l'avenir nous apportera des temps de paix, voici un poème de Paul Eluard:
Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J’écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J’écris ton nom Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J’écris ton nom Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l’écho de mon enfance J’écris ton nom Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J’écris ton nom Sur tous mes chiffons d’azur Sur l’étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J’écris ton nom Sur les champs sur l’horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J’écris ton nom Sur chaque bouffée d’aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J’écris ton nom Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l’orage Sur la pluie épaisse et fade J’écris ton nom Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique J’écris ton nom Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J’écris ton nom Sur la lampe qui s’allume Sur la lampe qui s’éteint Sur mes maisons réunies J’écris ton nom Sur le fruit coupé en deux Du miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J’écris ton nom Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J’écris ton nom Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni J’écris ton nom Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J’écris ton nom Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attentives Bien au-dessus du silence J’écris ton nom Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés Sur les murs de mon ennui J’écris ton nom Sur l’absence sans désir Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J’écris ton nom Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l’espoir sans souvenir J’écris ton nom Et par le pouvoir d’un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer Liberté.
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Tu es entré nu,
tu partiras nu.
Tu es venu avec rien,
tu repartiras sans rien.
Alors d'où vienne tant de haine, de ressentiment, d'envie, d'égoïsme et de fierté ?
On repartira tous les mains vides.
La seule chose qui va t'accompagner,
c’est l'amour que tu as partagé, la compassion dont tu as fait preuve,
ton humilité, ta gratitude, ton aide,
ta gentillesse.
Voici l'héritage que tu vas laisser
ici et dont tout le monde se souviendra.
Rien d’autre...
Marie
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ambiance années folles; jazzy; festivités incessantes; dessous sombres; inspiration gatsby; hôtel construit autour d'un phare en bord de falaise, au sommet de newport.
phare d'une nuit sans fin, aux abords d'une HILLCREST impérieuse, envouté par le chant des vagues. exalte les affamés, excite les excès de bouche, les envies sans carences; galvanise les démons de la lyse. panse pleine, l'on pense vide; vide et abysses en gueule béante et salivante, où plonger jusqu'à l'aurore qui n'existe pas encore. sous l'hymne d'aphrodite et de dyonisos, les frivoles s'envolent; car PROSTITUÉS, ESCORTS, DANSEURS et CHANTEURS se mettent au service de la nuit. et aux oreilles de trainer plus que les mains, car sous les beaux draps se confient les coeurs d'ivrognes. le TRAFIC D'INFORMATIONS en dessous de dentelles.
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours:
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante, […] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861) […] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, Dans l'espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre, Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle, Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même ! Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit, L’heure où l’existence, pour moi, Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains, Sans hiers et sans lendemains, Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total, Celle où, jusqu’oublier mon mal Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie, Car je ne fus ce que suis, — Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent, Nul n’aura comme moi si chaudement aimé La lumière des jours et la douceur des choses, L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes Ont plus touché mes yeux que les regards humains, Je me suis appuyée à la beauté du monde Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne, Les arbres ont un charme inquiet et mouvant. Le peuplier se ploie et se tord sous le vent, Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent, Le bouleau virginal à l’ivoire changeant Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines. Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns, Et des acacias aux verdures lointaines Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié ! O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite ! Sur la Terre comme au Ciel ; sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […]. Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […] Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse, Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps L'Univers sème ses formes Véhicule ses songes S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe Empoignant son noyau La Terre emporte l'histoire Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres Partir partir Je ne suis pas de ceux qui restent La maison le jardin tant aimés Ne sont jamais derrière mais devant Dans la splendide brume Inconnue
2. Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout je voudrais Que tout se tienne bien tranquille Pour que j'entende Une dernière fois respirer cette terre Pendant que doucement s'écarteront de moi Les mains aimées Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble c'est le nom du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles leur vie scintille
instant après instant elles chuchotent que nous avons aussi des moments miroitants minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde. 2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit, croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille, et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes lumineuses d'une feuille venue jusqu'à la branche pour remuer avec le souffle danse et boit l'eau qui la sauve au matin quand recommence son chemin vers le soir
et je marche aussi d'un pas qui repose dans l'infini j'écoute le monde qui bruit à travers les arbres seuls comme des êtres occupés à devenir leur forme singulière
#tumblr's garbage new post editor keeps randomly un-italicising my italics :l#anyway i really like anna de noailles and renée vivien in particular#also marie-claire bancquart whom i discovered more recently!
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Tuto : créer des lignes fluides
Version requise : Photoshop, pas besoin d'une version récente.
Durée de la video : 9.44min avec 3 techniques expliquées (vous avez les time-code dans les explications ci-dessous)
Infos : français et sous-titrée + tutoriel détaillé écrit ci-dessous. J'espère que la qualité ira, elle a été réduite quand j'ai fait le sous titrage :(
Si vous avez des questions ou si ça manque de clarté, n'hésitez pas !
Exemples de rendu (toutes les lignes) :
Aujourd’hui, je vous présente 3 techniques que j’utilise pour créer des lignes fluides, comme dessinées à la main, sur mes avatars. L’objectif est de vous montrer les différents outils utilisés - il y en a surement bien d’autres mais déjà, en voici 3 - pour que vous puissiez vous les approprier et les utiliser pour vos propres styles et graphisme !
(0 à 0.50s : introduction + je vous montre des avatars sur lesquels j'ai utilisés ces effets)
(0.50) Technique 1 : le pinceau
Avec l'outil pinceau, vous pouvez dessiner les effets et tracés que vous souhaitez ! Mais souvent, les tracés peuvent être un peu trop abrupts ou présentés des angles/cassures non voulues.
Pour les éviter, ça se joue dans les réglages :
(1.18) Créer un calque vide pour pouvoir dessiner dessus et éviter de le faire directement sur une photo/image. Ainsi, vous pourrez plus facilement supprimer l’effet si à la fin vous n’aimez pas.
(1.40) Dans le panneau ds outils, choisir l’outil pinceau et dans les caractéristiques du pinceau, opter pour “pinceau arrondi net” 1 ou 2px d’épaisseur (pour qu’il soit assez fin), 100% dureté (pour qu’il ne soit pas flou). Dans le “flux”, choisissez 100% (ou un peu moins, le flux correspond à la pression de votre pinceau). Dans le “lissage”, opter pour 80 à 100%. C’est le lissage qui va lisser (lol) votre courbe et la rende plus fluide. Si le lissage est à 0%, vous aurez des cassures dans votre courbe (voir à 3min le rendu)
(3.25) Dessiner la ligne voulue. Je vous montre plusieurs idées d'usages.
(4.40) Pour la couleur de votre ligne, vous pouvez soit la choisir dès le début soit ensuite lui appliquer un style à votre calque “incrustation de couleur” (l'ic��ne fx dans le panneau “calques”)
Rendus exemple : la ligne fluide autour du texte ; la ligne qui contourne ; la vague ; les lignes qui entourent la photo centrale de Rachel. Mais vous pouvez aussi créer une silhouette de personnage, faire des effets “doodle” en changeant l’épaisseur du trait, entourer des mots...
(4.50) Technique 2 : le filtre “onde”
Effet plus hasardeux mais qui peut créer des rendus très cools et intéressants comme je vous montre sur l’avatar de Sydney Sweeney
(5.10) Créer une ligne avec l’outil “trait” + ou - grande - (à vous de faire vos tests) en 1 ou 2 px. Le rendu ne sera jamais pareil en fonction de la longueur, angle, l'épaisseur....
(5.24) Aller dans Filtre > Distorsion > Onde. Une fenêtre s’ouvre, choisir “convertir en objet dynamique”. Cela vous permet de revenir sur votre effet onde tant que vous le voulez alors que si vous choisissez "pixeliser", vous serez bloqué·e.
(5.32) Une fenêtre “effet onde” s’ouvre. On ne voit pas la ligne sur la prévisualisation de droite car on est sur un calque vierge (même si on peut changer ça en ajoutant avant un calque fond noir en dessus du calque ligne, puis en créant un objet dynamique en sélectionnant les 2 calques fond + ligne. Mais parfois, le hasard, c’est cool aha et j'avais du ma à expliquer à l'oral).
(5.50) S’amuser avec les différents réglages, en changeant les chiffres et appuyer sur “ok” pour voir le rendu ! Comme vous avez créé un calque dynamique, vous pouvez revenir sur votre effet en cliquant sur “Onde” où y'a un petit oeil à côté, apparu dans votre calque ;)
(6.05 à 7.00) Vous pouvez mettre les mêmes chiffres que la vidéo pour débuter (générateur : 1 ; Longueur d'onde Min 47, max 60 ; Amplitude Min 51, Max 52 : Echelle 100% les deux) et ensuite, jouer sur chacun des réglages pour voir les rendus. C’est assez hasardeux mais j’aime beaucoup ce que ça créé : des épaisseurs différentes, + ou - de courbes... Parfois ça rend rien aussi !
Rendus exemple : les lignes sur les côtés du texte ; la ligne en diagonale de cette texture
(7.11) Technique 3 : la plume
Outil que j’utilise le moins sur Photoshop mais qui a le mérite de donner plus de contrôle au tracé, si on n’est pas à l’aise avec le pinceau et le dessiné à la main de la technique 1 !
(7.30) Définir le style de votre pinceau (nous on l’a déjà fait en amont mais il faut choisir son épaisseur, son style, sa dureté...)
(7.30) Créer un calque vide pour pouvoir créer votre tracé à la plume dessus.
(7.40) Choisir l’outil plume présent dans votre barre d’outils à gauche.
(7.45) La plume va créer différents points : en appuyant une fois, vous créer un point. Puis en mettant un autre point et en tenant appuyé votre curseur, vos pouvez créer des courbes grâces aux poignets. Créer le tracé que vous souhaitez.
(8.30) Quand votre tracé est fait, clic droit dessus > Contour du tracé. Une fenêtre s’ouvre, choisir “outil = pinceau” > Ok.
(8.50) Effacer le tracé plume en appuyant sur supp du clavier ou autre. Tadam votre tracé est bien là !
Rendus exemple : la ligne diagonal
Super outil sur la plume par Geoffrey creative lab sur youtube (sous-titré fr)
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La Mort d'Ace
Je l’ai vu, là, Son corps percé, son sang étalé sur mes mains. Je n’ai rien fait. Je n’ai pas pu bouger. Impuissant, comme un gamin face à l’horreur. Ace est mort.
Ses yeux se sont fermés, Et dans ce silence, Un vide immense m’a dévoré. Le monde n’a plus de sens. Rien ne compte. Pas sans lui.
J’ai crié, J’ai hurlé jusqu’à m’en déchirer la gorge, Mais ça ne change rien. Le corps de mon frère est froid, Et moi, je ne suis qu’un déchet, Vivant alors que lui, non.
Pourquoi c’est lui? Pourquoi je suis là, à respirer, Tandis que son souffle s’est arrêté? Je donnerais tout, Ma vie, mon rêve, Pour que ce jour n’ait jamais existé.
Mais il est parti. Et moi, je suis seul, Avec cette douleur qui ne partira jamais.
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Encore des histoires de mont-blancs
Après ma diatribe contre le mont-blanc de l'Aki, @redfoxline m'a recommandé celui de la pâtisserie Kenta et Akira, si un jour j'avais l'occasion de passer par Rouen. Or ! Il se trouve que par un hasard assez extraordinaire, je venais justement à Rouen ce samedi.
J'avais un timing serré : mon train arrivait à 11h07 et j'étais attendue chez ma sœur pour l'anniversaire de ma nièce à midi. Le train a bien sûr eu dix minutes de retard - pour la ligne Paris-Le Havre, c'est le tarif de base.
J'arrive à la pâtisserie au pas de course pour découvrir qu'elle n'ouvre pas à 11h comme indiqué en ligne, mais à 12h désormais... Je repars la tête basse et la glacière vide (oui, j'avais pris une mini-glacière, je suis une professionnelle).
La chance était malgré tout de mon côté, car alors que je n'y croyais pas, je suis libérée suffisamment tôt pour repartir à nouveau au pas de course à la pâtisserie... Où il restait du mont-blanc ! Le monsieur est allé me le monter exprès en cuisine, la classe.
La dame à qui j'ai parlé était un peu déroutée quand je lui ai dit que je repartais à Paris avec, mais ma glacière l'a rassurée !
Au moment de déguster après un sobacha pour me préparer le palais, j'avais bien décidé de prendre en compte le fait qu'il avait voyagé dans le train ET le métro parisien.
Je n'ai pas eu besoin.
Parce que ça, ça, ce sont des gens qui ont compris que l'intérêt du mont-blanc, c'est la châtaigne !!!!! Que c'est bien joli de vanter que ta crème de marron, elle est faite maison et avec des châtaignes d'Ardèche AOP récoltées à la main une nuit de lune bleue par des prêtresses en robe diaphane, ça ne sert à RIEN si c'est pour y en mettre une très fine couche de vermicelles sur un cumulus de chantilly !
Non, là, il y a une couche de crème de marron raisonnable, et dedans il y a des a des vraies châtaignes. La crème fouettée est légère et pas trop sucrée, la meringue a juste la bonne épaisseur pour apporter du craquant.
J'en conclu que si le mont-blanc de l'Aki était si mauvais, c'était pour que je découvre celui-ci. Merci @redfoxline <3 <3 <3
#je ne vais pas devenir un blog de critique de mont-blancs je vous rassure#encore que#mont-blanc#french side of tumblr#blabla
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Ta chevelure d’oranges dans le vide du monde Dans le vide des vitres lourdes de silence Et d’ombres où mes mains nues cherchent tous tes reflets.
La forme de ton cœur est chimérique Et ton amour ressemble à mon désir perdu. O soupirs d’ambre, rêves, regards.
Mais tu n’as pas toujours été avec moi. Ma mémoire Est encore obscurcie de t’avoir vu venir Et partir. Le temps se sert de mots comme l’amour.
Paul Eluard
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Bavardons, la nuit va être difficile sans vous. Vous êtes mon absente, l'espace entre le quai et le navire qui s'éloigne, une morsure, une alerte. L'absence est ce bord de table où tu avais posé ta main. Reviens dans la lumière et le vide n'aura plus de sens.
- Bernard Giraudeau, Cher amour
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English version here ^^
envie d'écrire un peu aujourd'hui, donc...un peu d'écriture.
Lost soul au.(french)
« Laissez-moi une minute…»
Macaque posa doucement ses yeux sur la fourrure rousse ternie de Wukong. Elle avait perdu de son éclat après qu’il a terminé son voyage et soit rentré à la montagne de fleur et de fruit. Macaque avait pensé que ce changement de couleur passerait au lavage ; mais cela n’a jamais été le cas. La fourrure gardait cette teinte de soleil sur le point de s’éteindre. Macaque éloigna son regard de la fourrure pour porter son attention sur l’ensemble du singe de pierre, assis dans l’herbe. Il laissait les petits singes le toiletter sans faire le moindre geste. Parfois, un petit demandait pour de l’attention, et Wukong le prenait dans ses bras avec un petit sourire. Les petits singes à la fourrure sombre avait appris à rester loin du roi, car les voir faisait pleurer le roi à chaque fois. Et avec la tristesse du roi, venait la mélancolie du peuple de la montagne de fleur et de fruit.
– Toujours en train de te lamenter ?
Demande Macaque, en sachant parfaitement que Wukong ne l’entendrait pas. Il ne l’a jamais entendu. Plus depuis qu’il était mort. Macaque reste perdu dans ses pensées au souvenir de sa propre mort. Il ne lui restait plus rien que des bribes de ce qui constituait son ultime dispute avec le roi singe. Il était courant pour Macaque et Wukong de se battre. C’était une habitude qui avait souvent été teinté de colère et de rancœur depuis que Wukong était parti en voyage avec ses amis pèlerins. Macaque ne supportait tout simplement pas cette distance. Et aucun d’eux n’était réellement bon avec les mots ; où avec le fait de parler de leurs sentiments. Alors l’éloignement a tout simplement rempli de colère le cœur de chacun. Tout ce dont Macaque se souvient était grâce au souvenir des sons du futur qu’il avait entendu lorsqu’il avait rencontré Wukong. Ses oreilles l’avaient prévenu qu’il mourrait de la main de Wukong. Et il l’a ignoré.
Macaque se souvient encore de ses propres cris comme si son assassinat s’était passé la veille. Il se souvient de combien il était devenu difficile de crier, mais qu’il avait forcé sur sa gorge meurtrie, car il était terrifié, et qu’il pensait que si Wukong entendait à quel point il avait peur, peut-être que cela mettrait fin à leur énième combat. Wukong et Macaque s’arrêtaient toujours quand ils se rendaient compte ; non ; quand ils savaient, que leur ami n’était plus capable de tenir leurs petites guéguerres. Sauf qu’il ne s’agissait pas d’une petite dispute normale. Macaque le savait parfaitement. Mais il a espéré. Et c’est cela qui l��a tué. Tout comme c’était cela qui l’avait fait rester aux côtés du jeune roi imprudent.
Macaque ne mentirait pas en disant qu’il était désolé pour ce qu’il avait fait. Si on lui avait donné une seconde chance ; il aurait fait exactement la même chose. Il n’était pas désolé pour ce qu’il avait fait. Il aurait agi différemment à la fin, peut-être, il aurait essayé de mettre fin à cette dispute plus tôt, peut-être. Mais il n’aurait rien changé aux choix qu’il avait fait. Les six oreilles de Macaque se déployèrent une seconde fois aujourd’hui, et il écouta sa propre voix dire ses adieux à Wukong. Le roi ne l’entendrait certainement pas. Il était impossible que ce soit le cas dans cette situation. Cela voulait sans doute dire que les envoyés des dieux des enfers viendraient bientôt récupérer Macaque.
-Il semblerait que l’on va bientôt se quitter Wukong.
Le singe de pierre resta imperturbable à cette nouvelle. Macaque avait pris l’habitude de parler dans le vide. Alors il ne s’en soucia pas.
-Je ne sais pas quand est-ce qu’ils viendront me prendre. Mais je suppose que ce sera dans peu de temps. De ce que j’entends, cela n’a pas l’air si loin dans le futur.
Toujours aucune réponse.
– Hey… Je sais que cela fait un moment que je ne t’ai plus demandé de trouver un moyen de me ramener à la vie. Mais je pense que si tu dois avoir une illumination vis-à-vis du fait de ramener les morts, c’est maintenant.
Le roi singe regarda au loin, les yeux perdus dans le vide. Il joua un peu avec la fourrure d’un des petits singes avant de sursauter légèrement lorsque le petit lui fila entre les doigts, pour rejoindre ses parents. Wukong regarda la scène du couple qui tenait fermement leur petit. Le roi détourna le regard. Macaque pouvait entendre leur cœur se mettre à battre plus vite. Il jeta un œil à ce qu’avait pu voir Wukong, et sentit son propre cœur se briser. Il aurait aimé pouvoir faire un câlin à Wukong lui aussi. Depuis quand n’ont-ils plus eu de câlin ? De vrais câlins. Il se souvient qu’il avait souvent repoussé le singe par mesquineries, lorsque ce dernier revenait occasionnellement à la montagne. Oh ; comme il regrettait cela. S’il avait su que son dernier câlin lui serait donné juste avant sa mort ; il aurait mis sa colère de côté, et aurait laissé Wukong le câliner autant que le roi le souhaitait.
– Tu es un véritable idiot Wukong…
Le singe de pierre sembla réagir à son nom, et regarda un peu autour de lui. Macaque ignora le geste. Il ne se faisait plus de faux espoirs. Il y avait des moments comme ça où il pensait que Wukong l’entendait. Mais il avait compris depuis longtemps qu’il ne s’agissait que de brefs instants étranges où Wukong semblait avoir un sixième sens concernant Macaque.
– Si tu arrêtais de te plaindre un instant, et réfléchissait, tu pourrais peut-être me ramener !
Toujours pas de réponses de Wukong. Le singe de pierre cessa de regarder autour de lui. Il semblerait qu’il n’a pas trouvé ce qui l’avait premièrement sorti de son était végétatif.
– Tu as toujours été si obsédé par le fait de mourir. Tu as cherché par tous les moyens à vaincre la mort. Tu peux bien… je ne sais pas, venir me chercher n’est-ce pas ?
L’absence de réponse pousse Macaque à baisser les bras. Cette fois encore, Wukong n’allait pas sortir de son état étrange. Serait ce le regret ? Où le deuil ? Macaque n’était pas sûr. À vrai dire, il se serait juré que Wukong l’oublierait au bout d’une semaine grand maximum avant de passer à une autre aventure palpitante, où, peut importe ce qui l’attirait de l’autre côté de la montagne de fleurs et de fruits qu’ils considéraient tous les deux comme leur maison.
– Peu importe…
Macaque décida de prendre place aux côtés de Wukong. Il fit mine de poser son épaule contre celle de Wukong. Il savait parfaitement que s’il se laissait vraiment s’accouder contre Wukong, il passerait à travers lui. Alors, il resta stable, et posa sa main contre celle de Wukong. Comme prévu, sa main passa au travers de cette de Wukong. Macaque ne s’en préoccupa pas. Il fit de son mieux pour imaginer qu’il était physique. Il essaya de se rappeler la chaleur de la peau de Wukong contre la sienne.
Babum…
Il essaya de se souvenir combien il était bon de se laisser se reposer sur l’épaule de son ami sans penser à rien.
Babum…
Il enfonça sa tête contre son écharpe. Unique souvenir qu’il lui restait de Wukong dans sa mort. La seule chose qui gardait encore cette impression qu’une part de Wukong était avec lui. Macaque laissa ses oreilles siffler en entendant son propre cœur battre à mille à l’heure. Cela faisait tellement mal. Il avait envie de pleurer. Il n’avait pas envie de faire semblant d’être contre Wukong. Il le voulait. Il le voulait si avidement. Il voulait ressentir sa chaleur, poser son oreille contre sa poitrine, et entendre le cœur de son ami se mettre à battre follement au contact peu familier qu’initierait Macaque. Il avait envie que Wukong le serre contre lui de toutes ses forces ; et il avait envie de dormir à ses côtés en sachant que Wukong allait encore l’écraser dans son sommeil, parce que Wukong finissait toujours par trop bouger dans son sommeil.
– Putain, Wukong…
-Désolé Macaque…
Et cette fois encore, Macaque l’ignora. Car il savait que ces excuses n’étaient pas vraiment pour lui. Après tout. Wukong ne savait pas qu’il était là. Le singe de pierre se parlait juste à lui-même pour essayer de calmer sa conscience pour l’erreur qu’il avait faite.
¤¤¤
« Tu es un véritable idiot Wukong. »
Le singe de pierre sursaute et sort de ses pensées pour regarder autour de lui. Il avait entendu la voix de Macaque. Il cherche un moment autour de lui avant de se rendre compte qu’il s’agissait seulement d’une voix dans sa tête. C’était arrivé souvent ces derniers temps. Quand il était perdu si fort dans ses pensées qu’il avait l’impression de ne plus exister ; il y avait la voix de Macaque qui le sortait du néant pour le gronder ou lui dire quoi faire. C’était une torture douloureuse que Wukong n’avait pas encore complètement assimilé. Petit à petit Wukong se calme, et retourne à ses pensées. Il rejoua en boucle la scène de la mort de Macaque dans sa tête. Il ne voulait pas l’oublier. Il ne voulait rien oublier de Macaque. C’était encore horriblement trop frais dans son esprit. Son cœur qui s’emballait sous la colère, la douleur de la couronne contre son crâne, qui semblait attiser les flammes de sa rage, puis, sa perte de contrôle. Macaque et lui se sont battus, comme très souvent récemment. Et Wukong ne s’expliquerait pas pourquoi il avait réagi aussi violemment. C’était stupide. Complètement insensé. Peut-être était-ce à cause des mots cinglants de Macaque ; où en avait-il eu tout simplement marre de leurs disputes constantes, et cela l’avait fait péter un câble. Mais tel était que cela l’avait mené à sortir de son état, complètement essoufflé, la colère disparaissant petit à petit ; et le corps de Macaque devant lui. Wukong se rappelle trop douloureusement ne pas avoir immédiatement paniqué. Il a regardé l’œil de Macaque se vider de vie pendant de longues secondes avant de comprendre ce qu’il se passait et prier pour que Macaque ne parte pas. Wukong jura. Il avait perdu de si précieuses secondes. Si seulement il avait agi plus vite. Il aurait pu emmener Macaque à son maître plus tôt, et ce dernier aurait certainement pu le sauver. S’il avait…s’il…
Il fit soudainement plus froid sur sa gauche. C’était certainement une impression. Cela faisait longtemps qu’il était au soleil, immobile. Peut-être que cela jouait ? Il ne savait pas. Il savait juste que soudainement, il se sentit mieux. Il ressentit quelque chose de familier. Il repensa à Macaque. S’il était là. Il serait certainement en train de lui raconter une histoire ; où quelque chose qu’il ne comprenait pas complètement. Peut-être qu’il lui lancerait des piques ? Wukong resta pensif. Il imagina quelque chose de plus simple. Quelque chose qu’il aimerait. Il aimerait que Macaque soit encore à ses côtés. Lui et le singe de l’ombre assis sur l’herbe, au soleil. Ce serait bien. Vraiment bien.
Le cœur de Wukong était douloureux à cette pensée. Mais qu’importe. C’était mieux que lorsqu’il était vide. Il préférait savoir qu’il ressentait encore quelque chose à la pensée de Macaque plutôt que de rester douloureusement vide comme il le faisait si souvent ces derniers temps. Si seulement il n’avait pas été aussi stupide… Si seulement il avait été moins impulsif. Il…
-Désolé Macaque.
Murmura Wukong en espérant que Macaque lui pardonne. Mais c’était impossible. Macaque lui en voulait certainement. Wukong ne lui en voudrait même pas. Pourquoi pardonnerait-il l’ami qui l’avait tué ? Pouvait-il même encore être considéré comme un ami ? Les amis ne se tuent pas n’est-ce pas ? Il était certainement le pire ami du monde. Nous vivrons heureux pour toujours mon cul ! Wukong n’avait pas été capable de tenir la seule promesse qu’il voulait vraiment réaliser avec lui. Le singe de pierre serra le poing sur l’herbe sous ses doigts. S’il avait rendu Macaque immortel et l’avait fait officiellement roi de la montagne à ses côtés, Macaque n’aurait peut-être pas été si en colère. Le singe de l’ombre était quelqu’un qui s’inquiétait vraiment pour la montagne. Nul doute que si Wukong l’avait fait roi, il se serrait préoccupé de leur peuple comme personne. Peut-être alors qu’il aurait été trop occupé pour penser à ce pathétique ami qu’était Wukong, et qu’ils auraient échappé à ce scénario lamentable. Il y a tant de suppositions ; et si peu de réponses. Wukong ferma les yeux dans un soupir. Macaque lui manquait tellement.
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saga: Soumission & Domination 325
Marc - Diversification des ressources : João
Quand Marc revient le WE suivant, Ludovic ne peut s'empêcher de lui raconter ce que j'ai fait pour son frère.
Cela me vaut une discussion en tête à tête ! Je suis obligé de lui expliquer le dossier de A à Z. A la fin de mon récit, il me demande ce que j'aurais fait si je n'avais pas eu les ressources de mes amis. Sans ambages je lui avoue que je l'aurais peut être battu à mort.
Il me prend dans ses bras et me dit que j'ai bien fait alors.
Nous passons un WE que tous les 4. Samir et Ammed nous ont demandé la maison de campagne pour se faire un WE " Domi " avec Amaury. Ils nous ont préparé tous les repas et laissé la liste à respecter sauf que Marc compte bien nous emmener diner au restaurant le samedi soir.
Mais nous sommes vendredi. On retrouve PH et Ludovic et décidons ensemble qu'un bain serait bien agréable. A poil nous grimpons sur la terrasse et allons nous tremper dans la piscine. Ludovic chahute et glisse entre nos jambes, en s'arrangeant pour nous faire bander aux passages. Marc cède le premier, il l'attrape et le balance hors de l'eau sur l'herbe synthétique. Excité, Ludovic prend des poses jusqu'à ce que nous aussi, excités, sortions de l'eau. Ce qu'il n'avait pas prévu c'est que nous serions trois contre un. Marc le prend aux épaules, moi aux jambes et nous l'étalons sur l'herbe. PH se charge des chatouillis et il se tord pour essayer de nous échapper. Il cesse quand je lui attrape les couilles et tire doucement dessus.
Marc enjambe son torse et Ludovic lui mange la bite. PH m'aide et, à deux, nous soulevons ses fesses pour pouvoir : PH le pomper et moi, lui manger la rondelle.
Occupé de partout notre nouvel ami prend grave son pied. Quand Marc recule le bassin pour le laisser respirer un peu, c'est lui-même qui l'attire à nouveau dans sa gorge. Je bande comme un malade. Je m'enfonce dans sa caverne chaude et moite de ma préparation. PH continue de le pomper. J' profite bien de sa rondelle musclée et de sa chaleur interne. Je m'enfonce à chaque fois plus loin et avec encore plus de plaisir.
Comme je vois ses couilles remonter contre sa bite, je sors vite avant qu'il ne jouisse. PH arrête aussi ses caresses buccales. Marc se retourne et nous demande pourquoi nous avons cessé d'exciter le petit.
On lui montre ses couilles qui lentement redescendent. Il se retire. Ludovic s'étire et nous dit de continuer que c'est trop bon ! On s'en doutait un peu !! On attaque à nouveau. C'est le tour de Marc d'enculer ce beau jeune homme. Moi, je joue avec sa queue. Je suçote son gland, passant ma langue sur chaque mm² de cette peau si douce quand elle est tendue par le sang en furie. Je la passe sous la couronne pour toucher le frein et jouer avec. Je la fais fine pour essayer de l'enfiler dans le petit trou d'où jaillira tout à l'heure son sperme chaud.
Je descends sur ses couilles. Elles ont juste de la bonne taille pour que je puisse les prendre ensemble dans ma bouche. Je les fais rouler sous ma langue. Elles grossissent et je retourne à sa queue. Elle me rentre toute seule dans la bouche et dans la gorge, poussée par les coups de rein de Marc. Je me colle les lèvres à son pubis et masse son gland par mes déglutitions. Il kiffe ça et la bite de PH qui lui obstrue la bouche n'est pas suffisante pour l'empêcher de crier son plaisir.
Marc le lime plus vite, je sens qu'il ne va pas tarder à lâcher la première salve. C'est Ludovic qui part le premier. Il me remplit la gorge et j'ai juste le temps de reculer pour pouvoir en garder dans la bouche. Marc le secoue d'un dernier et puissant coup de main qui me renfonce son gland dans ma gorge ! PH se vide à son tour mais dans la bouche de Ludovic. Il a juste le temps de se retourner et de me prendre en bouche qu'à mon tour je largue la purée. Une fois dés-emboités, nous nous roulons des pelles aux spermes. Marc nous regarde faire. Dans notre monde, nous nous léchons le museau jusqu'à ce qu'il ne reste plus un spermatozoïde hors de nos estomacs.
Allongés cotes à cotes sur le dos, nous regardons le ciel noir et constellé. On voudrait faire des voeux mais pas d'étoiles filantes pour nous aider. Marc rit de nos enfantillages et nous dit qu'il descend mettre le diner au chaud.
Petite douche et nous le rejoignons. Nos hommes de service avait prévus le coup, les quantités sont généreuses et malgré cela, nous finissons les plats !
Marc nous raconte ses conquêtes locales. Avec Hervé qui l'accompagne de plus en plus, depuis qu'il a bien vu que cela n'altérait pas sa relation avec Ernesto, ils trainent les bars gays et rentrent rarement tout seul.
Il nous montre quelques photos des petits mecs qu'ils mettent dans leurs lits ? Ils ne se font pas chier ! Mais faut dire que nous non plus nous ne sommes pas des anges ! Tous ces asiatiques sont mignons, ça me fait penser que j'en ai pas encore dans mon équipe. Mais faut dire que j'ai principalement du blanc hormis Jimmy qui est mon seul beur en activité.
C'est d'ailleurs la remarque que mon fait PH et Ludovic après le visionnage du portable de Marc.
C'est décidé mes prochaines recrues devront sortir du stéréotype " petit blanc ".
Le samedi soir, Marc nous " sort " au restaurant. Il a réservé dans le meilleur de la ville. Etoilé au Michelin, il n'usurpe pas sa distinction. Ses plats de crustacés et de poissons sont délicieux.
La clientèle est sélecte (vu les prix c'est pas étonnant), mais nous ne détonnons pas vu que Marc nous avait demandé de laisser les jeans au placard. Notre table attire comme souvent pas mal de regard. Je reconnais autour de nous quelques clients de ma société. Certains sont accompagnés de femmes de leur âge, probablement leurs femmes.
J'ai juste eu le temps, quand nous sommes entrés, de retenir Ludovic qui allait saluer à une table Viktor et Nicolaï qui travaillaient en duo avec un de mes clients. J'ai juste le temps de lui glisser que quand nous rencontrons nos " amis " en prestation, nous devons faire comme si nous ne les connaissions pas sauf exception.
Le client me fait quand même un clin d'oeil quand mon regard parcours la salle.
Depuis quelques mois, ces deux-là me sont souvent réclamés ensemble. Comme 1+1=3 chez moi, ça ne me pose aucun problème. L'homme est aussi blond qu'eux. Si je ne savais pas, ils pourraient passer sans problème pour un père et ses deux fils.
Quand je vais aux toilettes, je suis rejoint par Viktor. Il me dit que tout se passe bien comme d'habitude avec ce client. Par contre ce dernier voudrait étendre la prestation jusqu'à dimanche soir mais que ce n'était pas prévu. Oui, je me souviens maintenant, c'était juste " soirée + ". Je lui demande si cela les dérange tous les deux de rallonger la prestation. Il m'assure que non, j'accepte et lui dis de prévenir le client de mon accord.
Le diner se passe, le vin est bon et pour une fois que je ne conduis pas j'en profite. C'est quand nous reprenons nos manteaux que nous croisons le client. Il me fait un signe. Je traine et laisse partir devant mes amis. Il me fait remarquer qu'il ne pourra régler la différence que lundi prochain, le temps d'aller à sa banque (ce client me paye toujours en liquide pour ne pas laisser de trace). Je lui signifie qu'il n'y a aucun problème, j'ai confiance en lui. Il me remercie et pousse les deux benêts qui l'assurent qu'il va passer un dimanche merveilleux.
La semaine qui suit, je prends un peu de temps pour rechercher dans le fichier des Premières années de Facs (et mecs de 18ans) mes recrues " ethniques ", (fichier récupéré auprès de DGSE). J'effectue un premier tri avec les boursiers et les revenus parentaux faibles en sus des origines hors caucasiennes.
Il m'en sort un nombre encore trop important. Je resserre les critères, ajoute le ratio taille/poids (la taille seule n'est pas intéressante) et la pratique d'un sport. Là, j'obtiens une sélection de 100 jeunes hommes.
Après c'est la lecture fiche par fiche. Ejections faites des mecs trop moches, des physiques irréguliers (faut bien des critères quand même), des porteurs de lunettes, des sportifs en compétitions quoique certains soient quand même assez canon, il me reste 20 dossiers.
6 physiques asiatiques petits formats mais musclés, adeptes de boxe thaï et autre sports de combat,
5 blacks stéréotypés, grands, très black, suspecté d'être très bien montés,
4 " brésilien " métis, belles gueules et slips remplis,
3 beurs, peau bronzée, noir de poil, massifs de tous côtés,
2 blacks des iles, teint plutôt chocolat au lait, traits européens,
Avant de les approcher je demande à Jona et François de vérifier leurs préférences sexuelles. S'ils sortent dans le milieu ou pas et de se renseigner pour voir où je pourrais les harponner.
Retour d'enquête, j'ai la chance d'en avoir 4 dans ma sélection. 2 asiatiques, 1 des " Brésiliens " et un des DOM-TOM.
Autant commencer par ceux-là.
Le brésilien, João 20ans, est un adepte de la Capoeira qui enseigne aux jeunes de son club, j'irai donc y faire un test un jour où je serais sûr qu'il y soit. Il ne sort pas dans le milieu gay et n'a pas de petit copain connu. De temps à autres traine les lieux de drague où il se laisse branler par des vieux (enfin des 30-40ans) et pratique la réciproque. Parfois il accepte un billet quand le mec est trop vieux. En chambre de cité U, il n'a pas l'air d'avoir beaucoup d'amis et travaille le soir avec un ou deux de ses collègues de 1ère année de Science. Il se déplace en bus et n'a pas de véhicule à lui.
Ok au moins ça le choquera pas de taffer sexe pour du fric.
Je m'arrange pour aller tester ce sport de façon à ce que je sorte dans ses propres horaires.
L'accueil au club est chaleureux. Le dirigeant (la 40aine) discute une bonne demi-heure avec moi pour savoir mes motivations (ça je brode un peu) et si j'ai une pratique des sports de combat. Quand j'aligne, karaté (appris auprès de PH), Krav Maga (auprès de Jona), close combat militaire et quelques notions de boxe française (avec Côme et Ludovic), il me demande franchement ce que je fais chez lui.
Je lui souris et lui dis que j'étends mes connaissances. Il me dit que le plus dur sera de tout oublier de ces dernières pratiques pendant les cours.
On visite son club. Vestiaires classiques, placard à cadenas, sanitaires avec douces communes, là un " sympa vos installations " m'échappe, puis la salle proprement dite. Elle est suffisamment grande pour que le cours que donne mon Brésilien s'y passe et que deux autres groupes travaillent aussi.
Il me pousse vers le vestiaire et je me change tout en continuant à discuter avec lui. Quand je suis à poil, il mate ma cicatrice et me demande ce que c'est. Toujours nu, je me tourne et avance la jambe. Accident de moto l'année dernière ! Il siffle et me dit que je ne m'étais pas loupé. Il me passe un pantalon et me dit que je peux rester nu dessous si je préfère. Lui opte plus pour un jock, ça évite de les avoir ballotant entre les cuisses. J'avais prévu le coup et de toute manière tout le sport se fait en jock chez moi ! Il tourne autour de moi et me trouve très large d'épaules. Je lui dis que c'est la conséquence de 6 mois sans les jambes !
Torse nu, je le suis dans la salle. J'ai la chance qu'il m'emmène à côté de mon futur escort. Il me montre les mouvements de base et me dit que contrairement aux sports de combat que je pratique déjà, là, c'est l'évitement du corps du partenaire qui est recherché. Evidement ça change !!
J'ai beau faire attention, une ou deux fois je suis en contact avec mon prof. A la fin de l'initiation, il sourit des réflexes que j'ai eus. Il y voit un troublant mélange des techniques que je lui avais cité. Comme le cours des juniors venait de finir, nous sommes rejoint par mon brésilien. Il vient voir qui est l'hurluberlu qui attaque la capoeira d'une façon un peu asiatique et un peu autre chose. Gagné !
Le gérant me laisse entre ses mains ce qui me va encore plus. Alors que nous rejoignons les vestiaires, João me questionne sur mon parcours en sport de combat. Il est impressionné par la liste. Cela me permet de glisser que j'ai acquis ces compétences auprès de divers amis avec lesquels je continu à m'entrainer. Tout en marchant, je le mate sérieusement. Il a une peau cuivré, il y a surement de l'indien local dans sa génétique en plus du blanc et du noir. Le fait que j'ai l'impression qu'il soit imberbe naturellement appui cette idée, ses cheveux noir et lisse me le confirme. Question masse musculaire, il est très bien foutu même si moins large que moi. Il est aussi plus petit dans les 1,80 maximums.
Pendant que je le scrute, il me donne les infos sur le club, je le félicite pour sa patience. Il me retourne un sourire à se damner illico. Son accent de là-bas est enchanteur.
Très naturellement on se retrouve coté à cote sous les douches. Ça me permet de voir que sa peau est colorée uniformément, qu'il n'a pas de poils sur les jambes et seulement au-dessus du sexe. Il se rase déjà les couilles ! Le sexe, lui, est généreux bien qu'au repos, dans les 12cm. Le frein cassé laisse son gros gland découvert et un bourrelet de peau à sa base.
Je sens son regard sur mon dos. Je me retourne pour qu'il puisse mater la bête.
Il capte ma cicatrice et me demande lui aussi comment ça m'est arrivé. Je lui raconte en deux mots et quand j'ajoute que ça aurait été pire si mon ami n'avait pas été derrière moi et s'il n'avait mis sa voiture en travers de la rue pour me protéger, il laisse échapper un " un ami !? ". À mon tour de lui envoyer un grand sourire et de confirmer " " oui, l'homme que j'aime ".
Il est sensible car il se met déjà à bander rien qu'à l'évocation que je sois gay.
Comme il se tourne pour le cacher, et que nous sommes seuls, je m'approche et par les épaules le fait pivoter. Les yeux dans les yeux, je lui dis de ne pas me cacher l'effet que je lui fais. Il bande carrément et c'est impressionnant !
Je prends les choses en main, non pas son service trois pièces bande d'obsédés, et lui dis qu'on prend un verre après. Il bande encore quand on se rhabille. On sort du club et il me propose un bar pas trop loin car sans véhicule, il fait en fonction des lignes de tram et de bus.
Je lui montre ma voiture et lui dis de grimper. Impressionné par la Mercédès, il grimpe dedans en me disant que c'est la première fois qu'il voit en réel une telle voiture. Je l'emmène au Blockhaus autant y aller direct. Comme il s'inquiète de son retour à sa cité U, je lui dis que je le reconduirais après.
On grimpe au 4ème. Il a des yeux comme des soucoupes. Il en reste muet bien 5mn !! De la cuisine je lui demande ce qu'il veut bière, alcool, jus de fruit... Il choisit un jus d'orange, je l'accompagne.
Je le fais s'assoir de façon à ce qu'il soit en face des projections du " déjeuner sur l'herbe ". Du coup il a du mal à se concentrer sur mes questions ! J'apprends qu'il est en France suite à une sélection d'une organisation charitable qui l'a tiré de sa favela, qu'à part les dirigeants de l'association et quelques collègues de sa Fac, il ne connait que les pratiquants du club.
L'enquête disait qu'il était seul mais c'est plutôt " ermite " qui aurait dû être inscrit !
PH choisit ce moment-là pour rentrer. Il salut notre invité et se penche sur moi pour me rouler une bonne grosse pelle qui nous laisses les lèvres brillantes avant d'aller se chercher un rafraichissement au frigo.
Il nous rejoint et après les présentations, discute avec nous. Questions sur son déracinement, sur ses conditions de vie, et de vie gay aussi. João essaye mollement de se défendre d'en être. Mais PH le coupe et lui dit que vu comme il bande alors qu'il n'y a pas l'ombre d'une meuf chez nous, sa défense est un peu désespérée.
Là-dessus c'est au tour de Ludovic d'arriver. Comme il le salut aussi avant de nous rouler un patin, c'est l'incompréhension que je vois paraitre sur son visage.
Je m'excuse et présente Ludovic comme mon " ami " aussi. Quand Ludovic entend que João pratique la capoeira, il s'exclame qu'avec le karaté, le krav maga, le close combat et la boxe française, c'est en véritable dojo que je vais transformer le second étage !
Je lui dis qu'il va un peu trop vite en besogne et que João n'est pas encore au courant. Ce dernier me demande " au courant de quoi ? ".
OK je me lance. Je lui dis que je l'avais repéré pour faire partie de ma société d'escort. Que je savais pertinemment qui il était et qu'il était comme nous, homosexuel et qu'il tirait le diable par la queue. Là sa compréhension du français a fait que j'ai dû reformuler, que tout ce que j'avais appris en le rencontrant physiquement me l'avait confirmé et que oui, je serais très heureux qu'il accepte : notre amitié et le taf que je lui proposais. J'ajoute que s'il refusait le travail, très bien rémunéré au passage, il pourrait quand même être notre ami.
Il est scié mais ne se sauve pas en courant, c'est déjà ça !
Nous le laissons réfléchir. Il boit son verre à petites gorgées pour se donner une contenance.
Quand il prend la parole, c'est pour me demander s'il a bien compris quand je lui ai parlé d'Escort. Je lui dis que par " Escort " j'entendais accompagnement d'hommes influents et relations sexuelles avec le plus souvent. Je précise le salaire mensuel moyen pour quelques prestations et là, heureusement qu'il était assis sinon il serait tombé.
Il réfléchit de nouveau et me demande s'il pourra continuer ses cours au club, il n'en donne qu'une fois par semaine. Je l'assure que ce ne sera pas incompatible. Il aura même de nouveaux élèves, adultes cette fois ci, et de lui expliquer notre " club sportif privé ". PH complète en lui disant qu'il n'est pas que sportif ce " club ", c'est aussi une " famille " dans le sens où chacun est solidaire de l'autre et l'aide en cas de besoin.
C'est la première fois que je l'entends en parler comme ça de notre petit groupe, et c'est pas faux. Ludovic confirme qu'on est tous là pour les uns pour les autres et que lui c'est ses 5 ans de boxe française qu'il met à disposition. Il ajoute qu'il est intéressé par une initiation à la capoeira et qu'il ne sera sûrement pas le seul.
En attendant Ludovic le fait se lever et sans que personne ne s'y attende, il roule un gros, très gros patin à notre invité. Il le laisse à bout de souffle et nous dit de ne pas être hypocrite, nous en mourrions tous d'envie !
Pas faux ça non plus !!
Comme il y retourne, je vois le sexe de João reprendre du volume. Le mien comme celui de PH n'avait pas débandé depuis un moment. Ça part en baise torride.
Les vêtements volent, les sous-vêtements les rejoignent et mes deux acolytes restent baba devant le corps de João. Enfin pas longtemps avant de lui sauter dessus.
Notre invité n'est pas en reste. La souplesse acquise dans son sport est mise à profit pour le bien de tous. J'ai le plaisir de tester sa bouche. J'aime ses lèvres légèrement épaisses, elles font merveilles autour de ma bite. Je n'ai pas connaissance de son expérience sexuelle (hors l'enquête) mais il avale mes 20cm sans sourciller. Son jeu de langue sur mon gland dénote une pratique de la fellation qui ne date pas d'hier non plus. Par contre mes doigts rencontrent une bonne résistance de la part de sa rondelle. Un actif seulement où un manque de pratique ? Quand il sent que j'insiste, il me dit d'y aller doucement, il ne s'était pas fait enculer depuis qu'il était en France.
Avec l'aide de mes deux amours, je le prépare bien pour son nouveau dépucelage (après 5 ans sans utilisation c'est quasiment le cas !). Lorsque je le pénètre PH lui roule une pelle et Ludovic le suce. La progression est difficile il est bien serré à l'intérieur aussi. Chacun de mes cm est pressé par sa rondelle. J'ai conscience comme jamais de l'excitation due aux frottements de nos surfaces en contact. Quand mes hanches touchent ses fesses, il revient dans le monde du sexe complet. Il repousse PH le temps de me dire que c'est trop bon et que ça lui manquait grave. Avec mes amis, nous prenons un soin extrême à faire monter son plaisir et à le maintenir au bord de l'explosion le plus de temps possible. Dès que ses couilles remontent, nous cessons nos sollicitations et le reprenons dès qu'elles redescendent. Je reste dans son cul alors que mes deux amours s'échangent leurs places. Ils sont d'accord avec moi et trouve sa bouche et sa gorge d'une douceur parfaite. Sa mâchoire assez large laisse ses dents en dehors du trajet de nos bites. Il fera merveille sur les bites TTBM de mes clients. On arrive à le maitriser 3 à 4 fois avant qu'il ne bascule et qu'il jute.
Ludovic s'écarte juste avant et João se couvre le ventre de sperme. PH qui à ce moment-là, n'avait pas quitté ses lèvres en reçoit même sur la joue. João nous surprend en lui attrapant la tête et en léchant sa joue couverte de son sperme. A mon tour j'explose dans un dernier coup de rein qui m'enfonce au plus profond de son intimité (sous kpote bien sûr).
João sort de notre petite partie enthousiasmé. Nous sommes encore avachis sur les canapés du salon qu'arrivent Samir et Ammed pour le service du soir. Légère surprise pas plus de notre invité. Quand Ludovic s'en étonne, lui qui en était tombé sur le cul, João lui répond qu'après la dernière heure qu'il vient de passer, plus rien ne peut l'étonner venant de ma part.
Pas mal vu pour un mec qui ne me connais que depuis quelques heures !
Je le retiens pour diner. Il apprécie la cuisine et nous dit qu'habitué au Restaurant Universitaire WE et jours fériés compris, ça faisait longtemps qu'il n'avait aussi bien mangé.
Je le raccompagne à sa Cité U. En chemin je lui propose au cas où il intégrerait mon équipe (analyses à faire avec résultats négatifs obligatoires), il pourrait déménager pour une colocation avec d'autres 1ères années qui bossent aussi pour moi. Mais j'ajoute qu'il n'est pas question quand même de louper ses études pour autant.
Il me dit qu'à ce propos, la femme de son directeur de club l'aide en Français. Je lui dis que ce sera à lui de voir mais qu'il trouvera aussi ce type d'aide dans notre équipe, ce sera à lui de voir. Si sa réponse est positive !
Jardinier
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"Un temps neigeux"
Wolverine x FTMreader
note : Logan a une place bien particulière dans mon coeur, alors comme avec toutes ces choses-là, j'aime écrire dessus ;)
résumé : lors d'une soirée d'hiver, deux hommes se rencontrent et étonnament, s'entendent plutôt bien.
! warnings : language vulgaire/cru, violence, alcool, cigare
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2 404 mots
Description à la troisième personne
Ses yeux admiraient les reflets que projetait la lune sur le lac, il aimait profondément la nuit, plus que le jour, c'était sûr et certain. Quelque chose était réconfortant dans cette pâle lumière, tout comme mystérieux, et il aimait ça.
Deux hommes passèrent devant, assez jeunes, charmants. Il les avait déjà vu il y a environ trois minutes, rentrant dans le bar derrière lui, mais apparemment ils n’y avaient pas trouvé leur bonheur.
Le jeune homme se leva, passant rapidement ses mains contre ses cuisses pour retirer le peu de terre qui pourrait s’y trouver. Il admira encore une fois le beau spectacle qui s’offrait à lui, avant de se retourner. Sans problème, il rentra dans le bar, pas des plus remplis pour un vendredi soir. Quelques personnes s'étaient mises dans un coin, d’autres jouaient au billard et trois étaient au comptoir. Il se rapprocha de ce dernier, faisant un signe de tête au barman en guise de bonsoir. Il prit la première place qu’il vit, à un siège d'un homme sûrement bourré au vu de sa position courbée.
« Qu'est ce que je vous serre ? »
Ses yeux noisettes sourirent au barman, il commanda un mojito, pour se rappeler de la fraîcheur du dehors. L’homme à sa droite bougea, il le regarda sans vraiment prêter attention, mais remarqua tout de même qu’il n'était peut-être pas si bourré qu’il l’aurait imaginé. Son verre, de ce qu’il supposait être du whisky, était déjà vide mais son visage ne semblait pas endormi, bien au contraire.
« Et voilà pour vous »
Le verre glacé arriva dans ses mains, il remercia le barman et prit une gorgée. Le goût sucré et mentholé lui fit presque oublier l’alcool présent dans la boisson.
Une fumée grise obscurcit sa vision pendant quelques secondes, il fronça les sourcils et trouva le coupable à sa droite. L’homme fumait un gros cigare. Le jeune brun ne put s'empêcher de souffler, amusé, ce genre de “cigarettes” n'était plus très courant. Il reprit une gorgée de sa boisson, ne voyant pas l’homme le regarder du coin de l’œil.
Logan fronça les sourcils, c'était rare qu’il ne le fasse pas en fait, mais cette fois-ci était pour une raison valable. Le garçon à sa gauche n’arrêtait pas de le regarder, croyant être discret, voire même invisible. Et il n’aimait pas être fixé, surtout par un inconnu. Il tira de nouveau sur son cigare, expirant toute la fumée à sa gauche, juste pour voir le nez du garçon se froncer comme un petit chat mécontent. D’un vague geste il indiqua au barman de lui resservir un verre, chose qu’il fit dans la minute.
Des voix s’élevèrent dans la pièce, le jeune brun tourna sa tête vers la table de billard à sa gauche et y vit deux hommes se chamailler. Il roula des yeux, se retenant de penser une phrase bateau du genre “ah les hommes, tous les mêmes”.
Logan prit une grande gorgée, fermant les yeux une micro seconde pour apprécier la brûlure de l'alcool. Les deux hommes continuèrent de monter le ton, se bousculant mollement, ils étaient complètement bourrés.
Le barman jeta quelques coups d’œil vers eux, se demandant si la situation pouvait dégénérer ou non, espérant que la deuxième réponse soit la bonne car apprivoiser ces deux costauds ne serait pas agréable pour lui.
Un verre se brisa, le barman grinça des dents. Le jeune brun reprit plusieurs gorgées de son mojito, ne lâchant pas des yeux la situation. À côté, Logan ne regardait même plus, préférant alterner entre son cigare et son verre. Un deuxième bruit de verre retentit, plusieurs têtes se retournèrent vers les concernés. Un des deux hommes poussa l’autre plus fort et le fit tomber lourdement contre une table. Un groupe de jeunes femmes se regarda et, dans un accord commun, préféra partir avant que la situation ne s’aggrave. Un autre homme se leva, sentant un courage grandir dans ses veines, il alla vers les deux perturbateurs pour les séparer. Malheureusement pour lui, ils faisaient deux fois son poids, et l’alcool n’arrangeait pas les choses.
Le jeune au mojito but encore quelques gorgées, profitant du spectacle ridicule du client voulant répandre sa testostérone un peu partout en séparant les deux gros gaillards. Il lâcha du regard la scène lorsqu’un des deux hommes prit une bouteille de bière dans la main. Le petit brun se baissa, passant son verre derrière le comptoir pour deux secondes, juste le temps que la bouteille vole au-dessus de sa tête et se fracasse contre le mur à sa droite.
Le barman monta à son tour la voix, et bientôt tout le monde semblait crier, exceptés les deux hommes accoudés au comptoir.
Logan passa un main contre son épaule, retirant les morceaux de verre qui s'étaient posés sur sa veste en cuir. Il finit son whisky et déposa le verre vide contre le bois sombre du comptoir. Malheureusement, le barman était parti essayer de faire sortir les deux perturbateurs, alors pas moyen de se faire resservir. Par conséquent, il le fit tout seul. Logan passa son buste au-dessus du comptoir et attrapa la bouteille ambrée juste en dessous.
« J’espère au moins que vous allez le payer ce verre »
Une voix douce, dans le sens basse et calme, le fit lever un sourcil. Un vague rire traversa ses lèvres, plus ironique d’autre chose.
« Sinon quoi, tu vas me dénoncer ? »
Le jeune haussa les épaules, finissant à son tour son verre pour essayer d'ignorer le timbre de voix plaisant de l’homme à sa droite.
« Non »
Logan souffla d’agacement, comme il le faisait toujours si bien. Il prit une plus grande gorgée que la normale, faisant une légère grimace en avalant. Autour d’eux, les cris ne s'arrêtaient toujours pas, et ça aussi ça commençait à l'agacer. Une autre bouteille atterrit près de lui, manquant de peu de le toucher. Sa main se resserra sur son verre alors qu'il tira sur son cigare. À côté, le jeune se retenait de sourire, appréciant malgré lui ce petit spectacle que lui offrait cet homme avec son air aigris et sa voix rocailleuse. Sans le vouloir, il observa la main de cet homme, et fut surpris de voir des veines aussi apparentes, ça lui plaisait aussi.
De lourds pas le fit stopper son observation, il regarda à sa gauche et tomba nez à nez avec un des deux hommes. Vu de près il aurait pû faire flipper, avec sa bouille ronde transpirante et ses dents jaunes. Le brun haussa un sourcil, demandant subliminalement ce qu’il voulait. L'homme ne fit que rire, bêtement. Le barman arriva derrière lui et essaya de lui parler, sûrement de lui demander de partir. Mais il attrapa le verre vide du brun et l'analysa du regard comme un imbécile. Dans un soupir, le jeune homme se décala simplement d’un siège, ignorant l’homme et sa nouvelle passion pour ce verre.
Logan eut un réflexe de recul, très léger, très subtil, mais le brun le vit, parce qu’il avait pris l’habitude de tout voir. Alors, tout aussi légèrement, subtilement, il décala son siège haut de quelques centimètres, faisant passer ça dans un mouvement banal. Logan fronça les sourcils, encore, et serra la mâchoire en reprenant son verre déjà vide. Un sourire passa sur les lèvres du brun à sa gauche, il aimait bien cet homme, en fait, il le trouvait très sexy.
Le barman parvint à faire sortir un des deux hommes, avec l’aide d'un client. Le deuxième voyant ça, devint un peu plus virulent et lança une bouteille, encore, sur un mur. Cette fois-ci, Logan se prit un éclat de verre, sur la tempe. Son poing se referma sec et il se leva. Un sourire, peut-être un peu trop grand, apparut sur les lèvres du brun à côté.
« Si tu comptes te battre, saches que ce mec à un couteau dans son froc »
Lui dit la même voix calme. Logan regarda le brun, juste un instant, peut-être pour voir si quelque chose dans ses yeux noisettes alertait son instinct, mais rien, bien au contraire, il eut envie de le croire.
« Je pense avoir la gamme au dessus »
Le brun ne comprit pas le sous-entendu, regardant simplement l’homme sexy se rapprocher de l’autre, beaucoup moins sexy. Et rapidement, un coup de poing partit, suivi d’un deuxième et, wow. L’homme soûl tomba raide au sol. Le brun se pencha pour essayer de voir si le mec sexy avait sorti une arme ou quelque chose dans le genre, mais rien, seulement son poing serré.
Logan souleva l'homme, le prenant par dessous les bras pour le jeter dehors.
Lorsque les portes se rouvrirent sur lui, le barman bégaya des remerciements, mi-rassuré mi-inquiet. Logan se laissa tomber sur son siège, tirant encore une fois sur son cigare avant de l'éteindre.
« T’es champion UFC ou un truc dans le genre ? »
Logan sortit un billet de sa poche, le déposant contre le comptoir, juste sous son verre.
« Rien d’aussi prestigieux »
Sur ces mots, il se leva et sortit. Le brun resta quelques instants muet, avant de se lever à son tour, glissant un billet sous son verre. Il salua le barman d’un geste de main, envoya un petit sourire qu’il contrôlait si bien à un homme le fixant, et il sortit.
La lune était toujours aussi brillante, l’air toujours aussi froid. Il passa ses mains dans ses poches puis sourit en soufflant de la fumée blanchâtre dans l’air. Il aimait l'hiver, plus que n’importe quelle saison. En hiver tout le monde changeait, on découvrait le vrai visage des gens. Parce qu’en hiver on est soit obligé de se cacher sous des couches de vêtements soit on court dans la neige, et peu de personnes aiment courir dans la neige, il l'a remarqué. Les gens qui en été sont tout sourire, deviennent irritables en hiver, permettant aux personnes introverties d'avoir plus de place. Et puis, il y a aussi quelque chose de magique avec cette saison. La terre devient blanche, les lacs gèlent, les animaux s’endorment. C’est comme si la Terre devenait mutante pour quelques mois, ses paysages changent et deviennent précieux, rares, beaux. Tout le monde peut en profiter, ça aussi c’est beau. Lui il adore en profiter, pour être honnête, il aurait voulu naître mutant, parce qu’il se sent mis à l'écart pourtant sans en être un. Sa manière de penser effraie les gens, ils ne le comprennent pas vraiment, ils pensent d’ailleurs souvent qu’il est mutant. Mais en hiver, il fait de la vapeur en expirant, et il se sent comme à la maison en le faisant, parce qu’en été la Terre n’est plus mutante et d’une certaine manière, lui non plus.
Son regard traversa le paysage, admirant encore une fois l’eau et ses reflets. Une silhouette apparut dans son champ de vision, grande, musclée et, oh, sexy. Il ne put retenir son sourire, à vrai dire il espérait voir cet homme et pouvoir lui parler. Alors il trottina jusqu’à lui.
« Hey ! »
La silhouette se retourna de trois-quarts. Logan leva un sourcil puis continua son chemin.
« Eh non attends ! »
Le brun était assez petit, ses jambes l'étaient donc aussi et il dut presque atteindre le stade de course pour rattraper l’homme, mais il réussit. Dans un pas rapide, il marcha aux côtés de monsieur sexy.
« C’était vraiment impressionnant tout à l’heure, je veux dire..ouais c'était vachement cool »
Logan s'arrêta net, un soupir quitta son corps et il regarda le petit homme à côté de lui.
« Qu’est-ce que tu veux »
Prit au dépourvu, il ne sortit aucun mot, seulement de la vapeur.
« Comment tu as su pour le couteau, tu vois à travers les vêtements c’est ça ? »
Si seulement, répondit le brun dans sa tête, et seulement dans sa tête.
« Non non du tout, je l’ai juste remarqué, face au regard insistant de l’homme, il poursuivit, il gardait toujours sa main près de sa bite et les mecs comme lui s'ils veulent se toucher ils n’hésitent pas donc il avait forcément un trucs caché par-là »
« Ça aurait pû être un flingue »
« Mh en fait non, un sourire passa sur ses lèvres, parce que vu sa corpulence importante un pistolet aurait pas tenu à ce niveau, son ventre l’aurait fait tomber au bout d’un moment, surtout avec les grands mouvements qu'il faisait »
Un petit silence s’installa entre les deux hommes, le plus petit ne put s'empêcher de sourire, assez fier de lui. En fait, il n’avait jamais vraiment l’occasion de parler à quelqu'un de cette manière, les gens ne l’écoutaient pas où le trouvaient pervers la plupart du temps. Logan fronça les sourcils.
« C’est quoi ta mutation »
« L’intelligence, tu connais ? »
Malgré lui, un sourire se dessina au coin de la lèvre de Logan, ce mec n'était peut-être pas si stupide qu’il le pensait.
« Non sérieusement, je suis pas un mutant, seulement un gars qui aime observer les réactions des gens »
« Un pervers quoi »
Le brun roula des yeux, ce n'était peut-être pas une si bonne idée finalement. Il préférait arrêter, cet homme était très certainement comme les autres.
« Attends, Logan se retourna vers le garçon en train de s’en aller, j’ai rencontré beaucoup de pervers dans ma vie et t’en ai sûrement pas un, ou alors un très évolué »
Les compliments étaient devenus rares pour lui, il prenait tout ce qui s’en rapprochait, alors il regarda l’homme derrière lui.
« Merci je suppose, ses yeux passèrent sur le cou musclé de l’homme, et toi ? T’es aussi une forme évoluée d’un truc stupide, genre l’humain, ou t’es un mutant ? »
Pour la première fois depuis le début de la soirée, un rire, bien que léger, ronronna dans la gorge de Logan.
« Je sais pas, à toi de le deviner »
« Autour d’un verre ça t’irait ? »
Le jeune brun se mordit l’intérieur de la joue en attendant une réponse. Logan eut un air amusé au visage, il hocha la tête.
« Dans un bar moins pourri si possible »
Une femme passa à côté d’eux, le brun prit une grande inspiration et proposa quelque chose d’autre.
« Ou dans la neige ? »
Logan encra ses yeux dans ceux noisettes, il sourit faiblement et commença à marcher.
« J’ai des bières dans ma voiture, viens »
Partie deux disponible !
° x-men masterlist
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On devrait vider nos cœurs comme on vide une vieille malle. Se débarrasser des tristesses qui débordent, des regrets trop poussiéreux qui embrument nos lendemains. On devrait décorer nos cœurs de couleurs vives et chaudes, oublier le gris des années de pluie et accrocher un soleil au-dessus de nos portes. Chaque matin, poser notre main sur notre poitrine et sentir notre cœur battre, signe de vie et d’espoir. Bruno Combes
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