#les chemins de la vérité
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Mariage ou Union déraisonnable ?
Les médias n’en parlent pas et pourtant, c’est notre argent ! Par Bernard Bruyneel Continue reading Untitled
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#Bernard Bruyneel#fantasmes#HUMOUR#incroyable mais vrai#les chemins de la vérité#Observatoire du MENSONGE#politique
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Êtres Blancs Célestes : Les Chemins de la Vérité
. . VOUS POUVEZ ENTENDRE CE TEXTE EN CLIQUANT SUR LE LIEN CI-DESSUS . Salutations bien-aimés phares de lumière, nous sommes les Êtres Blancs Célestes. Nous nous présentons à vous à plusieurs reprises. Nous avons une énergie et un but que nous partageons avec vous. Nous facilitons et soutenons votre Ascension en ce moment. Nous intégrons notre énergie…nos codes…dans votre être/dans votre…
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Les décisions les plus difficiles à prendre sont celles qui vous présentent des chemins au bout desquels vous ne serez plus la même personne...
Tout au long de votre vie, vous aurez des choix à faire qui vous mèneront sur le chemin de la paix intérieure ou celui de la destruction de vous-même.
Écoutez-vous, écoutez cette petite voix intérieure qui vous murmure que les seules bonnes décisions sont celles qui se trouvent hors du mensonge que vous pouvez vous faire à vous-même et aux autres.
Visez la vérité, l'intégrité et l'authenticité. Cela peut demander beaucoup de travail sur soi, de discipline, de courage mais surtout d'amour de soi.
Regardez-vous avec amour et écoutez ce que votre âme a réellement besoin...
C'est de l'amour de soi que naissent la paix et la sérénité intérieure.
- Nelson Mandela
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Le théâtre est un mensonge qui chemine vers la vérité. Pour connaître quelqu’un, il vaut mieux lui demander de révéler l’ensemble de ses masques plutôt que de le mettre à nu.
Éric Pessan, Ma Tempête
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(Francesco Ubertini dit le Bacchiacca, la résurrection du Christ, détail, vers 1510-1515, huile sur bois, musée des Beaux-Arts de Dijon, source : @cheminer-poesie-cressant)
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La souffrance m'approche de la vérité, chemin fragile au grand chaos.
Du dedans, un cri me retient, pas de trêve, poursuivre le rare intemporel.
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(Dans la portée des ombres, extrait)
© Pierre Cressant
(lundi 10 octobre 2005)
#poème#poésie#poètes français#french poetry#poésie contemporaine#poètes français#dans la portée des ombres#souffrance#vérité#cheminement#fragile#intemporel#art#peinture#francesco ubertini#Bacchiacca#musée des beaux-arts de dijon
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Je ne suis pas quelqu'un de très susceptible dans la vie c'est la raison pour laquelle je peux citer à peu près 75% des phrases dans ma vie entière qui m'ont vraiment blessée. Des fois, j'y pense, je repense à certaines phrases, certaines discussions, certains mots ou comportements qui m'ont écorché le cœur. Quand j'y pense, je sais que c'est passé, que c'était peut-être vrai à un moment donné ou que c'est même encore vrai maintenant. Avec le temps, j'ai oublié le contenu de certaines personnes qui ne sont plus sur mon chemin, il reste seulement ça. Ces sortes de blessures guéries mais qui se rouvrent par moment. J'aurais peut-être préféré me souvenir d'autres choses les concernant, sûrement, mais c'est indélébile. Assez t��t, j'ai essayé de manipuler les mots de façon à ne jamais être ce souvenir pour les autres. J'ai dû réussir, j'ai dû rater aussi. J'ai vécu un moment un peu effractant ce soir et je sais que les mots resteront et m'ont fait mal physiquement au cœur. Je le sais parce que je n'étais pas arrivé à la fin que la phrase que les larmes perlaient déjà. J'entends souvent que si ça nous touche, ça nous met en colère, ça nous rend heureux, ça nous fait réfléchir.. c'est qu'il y a un fond de vérité. Alors souvent je me demande si au fond c'est pas un peu vrai, si c'est pas un peu pour ça que ça m'empêche de respirer. D'autres fois, je me demande si au fond c'est pas un peu faux, si c'est pas à l'inverse de comment je me perçois, si c'est pas à l'encontre de ce que je ressens. Je n'arrive jamais à trancher. Frustration ou déni alors ? Si c'était si incorrect pourquoi ça m'ébranlerait autant ? Je ne sais pas. Je me dis juste qu'il faut vraiment manier les mots, le cœur avec plus de douceur encore que lorsqu'on effleure un corps.
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Le cafard sifflant dit au tigre :
- L'herbe est bleue.
Le tigre rétorque :
- Non, l'herbe est verte.
La dispute s'envenime, et tous deux décident de la soumettre à l'arbitrage du lion, "le roi" de la jungle.
Bien avant d'atteindre la clairière, où le lion se reposait, le cafard sifflant se met à crier :
- Votre Altesse, n'est-ce pas que l'herbe est bleue ?.
Le lion lui répond:
- Effectivement, l'herbe est bleue.
Le cafard siffleur se précipite et insiste :
- Le tigre n'est pas d'accord avec moi, il me contredit et cela m'ennuie, s'il vous plaît, punissez-le.
Le lion déclare alors :
- Le tigre sera puni de 5 ans de silence.
Le cafard sifflant sauta joyeusement et continua son chemin, heureux et répétant :
- L'herbe est bleue...
Le tigre accepta sa punition, mais demanda une explication au lion :
- Votre Altesse, pourquoi m'avoir puni, après tout l'herbe est verte.
Le lion lui dit :
- En effet, l'herbe est verte.
Le tigre surprit, demande :
- Alors pourquoi me punissez-vous?
Le lion lui explique alors :
- Cela n'a rien à voir avec la question de savoir si l'herbe est bleue ou verte. La punition arrive parce qu'il n'est pas possible qu'une créature courageuse et intelligente comme toi perde son temps à discuter avec un cafard.
La pire perte de temps est de discuter avec un fou et un fanatique qui ne se soucie pas de la vérité ou de la réalité, mais seulement de la victoire de ses croyances et de ses illusions.
Ne perdez jamais de temps dans des arguments qui n'ont aucun sens...
Il y a des gens qui, quelles que soient les preuves que nous leur présentons, ne sont pas en mesure de comprendre, et d'autres sont aveuglés par leur ego, leur haine et leur ressentiment, et la seule chose qu'ils souhaitent, c'est d'avoir raison même s'ils ont tort.
Quand l'ignorance crie, l'intelligence se tait.
Notre paix et notre tranquillité n'ont pas de prix.
( Auteur inconnu )
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l'amour ouf - (brouillon d'état nuage)
ce soir là, c'est comme un magma de sentiment qui cédait en moi. c'était comme découvrir que le père Noël n'existait pas, que la petite souris ne passait jamais. ce soir-là, c'était comme si je découvrais la vérité sur l'amour, ou plutôt de celui qui n'est jamais arrivé à moi. peut-être que je l'ai manqué, peut-être que quelqu'un l'a pris en lui depuis toujours, peut-être qu'il est enfermé dans une boîte à double tour, peut-être qu'il faut être plus intelligente que moi pour pouvoir l'ouvrir. c'est une énigme brisante, qui éclabousse les larmes sur les pages blanches, pourquoi je ne suis jamais celle qu'on choisit ? celle qu'on aime avec volonté de tout son cœur. dis la vie, pourquoi je ne suis pas celle dont on tombe amoureux ? peut-être que cet amour est bloqué dans une vie antérieure avec un homme qui n'autorise personne à m'aimer plus que lui. finalement, c'est comme si chaque conte de fée ne m'était pas destiné. mon corps était orné de l'amour sur chacun de mes membres, mais il n'avait jamais croisé mon chemin. j'étais une amoureuse de l'amour, une amoureuse de l'espoir et j'étais destinée à une vie où l'on ne me choisirait pas, où je serais juste bien, mais pas suffisante, où on ne tomberait pas amoureux de moi, j'étais celle qu'on laisserait dans un coin, celle qui s'habituerait a une vie fade et sans saveur. que c'est déchirant, la vie d'adulte, quand toutes les merveilles qu'on me racontait enfant n'existe plus. que c'est épuisant, la vie d'adulte, quand les âmes-sœurs n'existent qu'au temps de mes parents. que c'est déprimant, la vie d'adulte, quand celle-ci devient toute tracé sans palpitation et sans émotion, que c'est triste d'être malheureux et de ne plus croire en quelque chose qui nous maintenait en vie. que c'est bouleversant d'écrire sur l'amour depuis mes quatorze ans, d'y croire chaque jour comme une lueur d'espoir, de le sentir possible autour de moi sans jamais le rencontré. ma vie depuis le début ne vivait qu'autour de l'amour, de l'état amoureux, des âmes-sœurs, des âmes de plusieurs vies, du coup de foudre de mes parents, de tous les films bouleversants, des livres, de textes hurlant ses théories, ses définitions propres à chacun, de ses insomnies, de la boule dans mon ventre. que c'est humiliant, d'avoir été une âme transparente dans ce monde qu'est l'amour. que ce serait tragique, de mourir, sans avoir goûté au fait qu'on ait été amoureux de nous. courir après l'amour ne m'a rien apporté d'autres que de l'espoir et de la perte de temps. l'espoir n'apporte que le néant. être juste bien ce n'est jamais suffisant.
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Ce qu'un enfant ferait pour ses parents
Lors de l'épisode 8 de la saison 3, Rayla décide de rester à la flèche de tempête pour payer le prix de la faute de ses parents et Callum voit sa raison de rester comme une fierté. Dans l'épisode 9 de la saison 6, Callum a fait un bracelet de phoenix de lune pour qu'elle puisse revenir dans le monde des vivants. Dans le nid de Zubeia, Callum a utilisé un sort de lune pour connaître la vérité sur ce qui s'est passé ! C'est grâce cette information que Rayla a pu dire que c'est grâce à ses parents que l'oeuf est en sécurité et qu'ils ont pu le ramener à sa mère. Malheureusement, elle se sépare d'eux et bien que ça lui brise le coeur. Ses parents comprennent mais ils savent qu'elle aura une bonne vie. Ce qui contraste avec Claudia qui retrouve Viren car elle a besoin qu'elle lui montre le bon chemin, que c'est grâce lui, qu'elle a pu se construire. Mais Terry essaie de la raisonner car un mort ne peut pas donner de réponses. Viren était son phare qui s'est éteint dans les flammes.
Rayla décide de sauver Runaan lui rappelant qui il était, l'assassin mais aussi le père qui l'a élevée. Et par son amour et celui d'Ethari, elle le ramène dans le monde des vivants auprès de Callum. Tandis que Claudia en apprenant le passé d'un père aimant sa défunte fille. Cela lui permet de retrouver l'amour nécessaire, celui malsain et auto destructeur, pour exécuter le sort. Encore une fois leurs amours envers leurs parents se confrontent à nouveau (J'en parle plus ici). Rayla peut enfin tourner la page concernant ses parents. Elle avait quitté Callum pour traquer Viren, qualifiant même de vengeance dans la saison 4 pour avoir des réponses concernant sa famille. Alors que Claudia qui voit son modèle détruit, elle trouve du réconfort avec Aaravos en sympathisant avec sa peine. Quand à Terry, il trouve que cette histoire d'amour est devenu tordu par la suite. Aaravos la manipule en choisissant les bons mots pour décrire Leola mais aussi Viren. Il le qualifie d'un père aimant, un grand homme qui était prêt à tout sacrifié quitte à être mal compris. Ce qui se complète avec la phrase "peu importe si c'est ignoble ou dangereux".
En parlant avec mon ami, il trouve qu'il y a un contraste entre ces deux là, sur comment elles gèrent leurs deuils :
Claudia a longtemps été dans le déni en étant obsédé de ressusciter son père que quand ce dernier voit toute les erreurs qu’il a faite et qu'il décide d’en subir les conséquences, dans la paranoïa, sa fille croit que tout le monde l’abandonne pour au final essayer d’accepter la vérité.
Rayla se résigne à la mort de ses parents au début car elle les voyait comme des traîtres. Avant que Claudia lui donne les pièces deux ans plus tard pour qu'au final elle accepte qu'ils se soient sacrifiés en héros. Ramener ses parents aurait été égoïste de la part de Rayla, alors qu'Ethari attend toujours le retour de Runnan. Donc au final c’est Claudia qui a agit par égoïsme et Rayla par abnégation.
What would a child do for their parents
In episode 8 of season 3, Rayla decides to stay at the storm spire to pay the price for her parents' wrongdoing, and Callum sees her reason for staying as pride. In episode 9 of season 6, Callum made a moon phoenix bracelet so she could return to the world of the living. In Zubeia's nest, Callum used a moon spell to learn the truth about what happened! With this information, Rayla was able to say that it was thanks to her parents that the egg was safe and that they were able to return it to his mother. Unfortunately, she's parting ways with them and although it breaks her heart. Her parents understand, but they know she'll have a good life. This contrasts with Claudia, who finds Viren because she needs him to show her the right path, that it's thanks to him that she's been able to build herself. But Terry tries to reason with her, because a dead man can't give answers. Viren was her lighthouse, which was consumed by flames.
Rayla decides to save Runaan, reminding him of who he was, the murderer but also the father who raised her. And through her love and that of Ethari, she brings him back to the world of the living, back to Callum. Claudia, on the other hand, learns of the past of a father who loved his deceased daughter. This allows her to regain the love she needs - the unhealthy, self-destructive love - to carry out the spell. Once again, their love for their parents collides (more on that here). Rayla can finally turn the page on her parents. She had left Callum to track down Viren, even calling it vengeance in season 4 to get answers about her family. While Claudia sees her role model destroyed, she finds comfort in Aaravos, sympathizing with his grief. As for Terry, he finds the love affair twisted in the aftermath. Aaravos manipulates her by choosing the right words to describe both Leola and Viren. He calls him a loving father, a great man who was ready to sacrifice everything even if it meant being misunderstood. This is complemented by the phrase “no matter how vile or dangerous”.
Talking with my friend, he finds that there's a contrast between the two of them, in terms of how they deal with grief:
Claudia has long been in denial, obsessed with bringing her father back to life, but when he sees all the mistakes he's made and decides to face the consequences, in paranoia, her daughter believes that everyone has abandoned her, and finally tries to accept the truth.
Rayla resigns herself to her parents' death at first, seeing them as traitors. Then, two years later, Claudia gives her the coins, and she finally accepts that they sacrificed themselves as heroes. Bringing back her parents would have been selfish on Rayla's part, while Ethari is still waiting for Runnan's return. So in the end it was Claudia who acted out of selfishness and Rayla out of self-sacrifice.
#the dragon prince#tdp#tdp s6#tdp s6 spoilers#tdp analysis#analysis#rayla#runaan#lain#tiadrin#claudia#viren#aaravos
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Les chemins de la vérité
C’est VÉRIDIQUE ! Humour blanc !Noirs Fantasmes ? Par Bernard Bruyneel Continue reading Untitled
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#Bernard Bruyneel#fantasmes#HUMOUR#incroyable mais vrai#les chemins de la vérité#Observatoire du MENSONGE#politique
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2024 SERA UNE ANNÉE PARTICULIÈRE.
Enfants de la Terre, Enfants de la Lumière, vous nos Frères de l’Espace, c’est avec un immense plaisir que nous venons vers vous ; nous vous appelons frères de l’Espace car c’est une vérité. Chacun de vous vient de plans et de mondes très différents et a accepté de s’incarner sur ce monde. Nous vous avons déjà dit que vous avez tous été volontaires pour vous incarner en cette période bien…
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#la fin est suivie de la renaissance#le chemin de la vérité#période clé de lexistance pour l&039;humanité#Vous faites partie d&039;un Tout
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"Parfois, nos cœurs murmurent ce que nos lèvres n'osent pas dire. Prendre le courage de partager nos sentiments peut éclairer le chemin de la vérité et de la compréhension."
Inconnu.
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Harrow et Viren : analyse
Viren, depuis sa résurrection en saison 4, est mis en parallèle avec Harrow.
"Beaucoup de temps a passé. Le royaume est prospère. Mes garçons grandissent sereinement. Nous vivons en paix. Il vaut mieux peut-être se concentrer sur le bonheur que nous avons" (Harrow).
"Toute ma vie, j'ai couru après ce que je n'avais pas. Maintenant que je suis ici et qu'il ne me reste que trente jours à vivre, ai-je vraiment envie de passer ce temps à poursuivre cette quête ? Peut-être est-il temps pour moi de profiter de ce que j'ai, un mois entier avec ma fille. D'accepter que je suis simplement qui je suis. Et quand le moment sera venu, je serai en paix, et il sera temps de me laisser partir." (Viren)
Tous deux réévaluent leurs vies, remettent en question les crimes qu'ils ont laissé dans leur sillage. Ils ont le sentiment d'avoir échappé à la justice. Leurs proches les encouragent à continuer de vivre, bien sûr, mais ils en sont venus à la conclusion que si leur vie a laissé une telle traînée de sang, la prolonger ne ferait qu'en répandre encore davantage.
Qu'à ce stade, la seule chose juste qu'ils pouvaient faire pour le monde, c'était de le quitter.
Pour leur proches, qui se sont décarcassés pour eux, ce revirement est incompréhensible et même... franchement ingrat. "Vous -vous faites preuve d'obstination et... d'ingratitude !"/"Non. Non, papa, tu -tu n'as pas le droit. C'est moi qui t'ai sauvé ! Tu me dois la vie ! Il faut que tu restes !"
Pour citer Guenièvre, "vous vous êtes ouvert les veines dans un bain que j'avais moi-même fait couler."
Surtout qu'Harrow et Viren sont tous deux incapables de formuler leur point de vue plus clairement que "Non, évidemment, vous ne comprenez pas. Veuillez me laisser" et "je dois trouver le chemin de la vérité et de la liberté."
Regardez-moi ça. Deux rois pris dans des vendettas de lignage, poussés par leurs âmes damnées à prolonger une existence dont ils ne veulent plus, même au prix de deux être créés pour être des sacrifices : un soldat, payé pour ça (contrairement au Haut Mage, hein Harrow), et... cet homonculus.
D'ailleurs, tous deux renoncent ainsi à la magie noire en, comme le dit Harrow, "appelant un chat un chat" pour la première fois; et non plus "une solution créative pour régler ça" comme dit Viren.
Et tout comme Harrow avait écrit une lettre à son fils Callum pour le libérer des torts de la génération précédente, Viren tente de faire la même chose.
A Callum, Harrow a tenté d'expliquer que le passé, que l'on doit cependant chercher à comprendre, ne devrait pas définir l'avenir; que sa mort doit clôturer le cycle de vengeance qu'il a initié par l'assassinat du Titan et pour lequel il assume toute la responsabilité; et que ses fils doivent assurer une nouvelle ère de paix.
Il ne s'est cependant pas avisé de nommer officiellement un régent (Viren, Amaya ou Opélie), ce qui oblige le pauvre Ezran à assumer un rôle pour lequel, à huit ans, il n'est évidemment absolument pas préparé, et met du même coup son royaume dans le caca.
A Soren, Viren fait moins de belles phrases. Il est très litéral. Il veut que Soren le juge, mais qu'il ait pour cela tous les éléments nécessaires; que Soren comprenne pourquoi il a commis toutes ces erreurs. Viren dit à Soren que toute la souffrance qu'il a ressentie n'a jamais été de sa faute, mais de la sienne à lui (c'est là qu'on regrette que le français n'ait pas de système de cas/déclinaisons).
C'est Viren et Viren seul qui a choisi de devenir un monstre en violentant Kppar puis Lissa, provoquant ainsi son départ, puis en le faisant payer à Soren tout au long de son enfance. La lettre avait pour but de libérer Soren de toute culpabilité. Parce que, quand tu te fais battre froid par ton père pendant toute ton enfance, tu te dis confusément que c'est de ta faute. Et de toutes façons, c'est bien connu, tous les enfants d'un divorce pensent que c'est de leur faute.
Le problème, c'est que lire la vérité pourrait tout aussi bien faire sentir Soren encore plus mal. Parce que cette lettre confirme que c'est bien pour le sauver lui que Viren a détruit la famille, même si c'était un choix que Viren a fait. Si on se fie à Puzzle House, Soren se souvient qu'il était malade, que son grand-père a disparu, que son père l'a sauvé et que sa mère est partie, mais il n'a jamais pu faire le rapprochement entre tous ces événements.
Cette lettre veut dire que le simple fait que Soren soit vivant a bel et bien été la première fissure qui a fini par faire s'écrouler toute la maison.
Viren a donc choisi de brûler la lettre, espérant épargner à son fils un tel fardeau.
Les morts de Viren et d'Harrow ont toutes les deux quelque chose du suicide, et pas seulement par les lettres qu'ils laissent derrière eux.
Vous vous souvenez de mon post comparant leurs actes à la citation de Kaamelott ? "Qu'est-ce que c'est quelqu'un qui souffre et qui fait couler son sang par terre pour que tout le monde soit coupable ? Tous les suicidés sont le Christ. Toutes les baignoires sont le Graal."
En résumé, j'essayais d'expliquer que leur masochisme faisait aussi souffrir les autres.
Harrow prétend se considérer comme un serviteur, et il est certainement sincère. Il est humble et a un grand sens de l'honneur, n'hésitant pas à défier certaines traditions -en partageant son portrait officiel avec Viren, et à mettre en jeu sa propre vie. Mais quand, par exemple, il ne trouve rien de mieux à faire que de priver son peuple de nourriture simplement pour honorer une promesse, ça fait doucement rigoler. Lui-même, assez hors-sol pour ne pas connaître l'état de son royaume, n'aura certainement pas à voir sa propre famille mourir de faim. Mais il semble considérer qu'en sacrifiant le royaume, c'est lui-même qu'il sacrifie. Et lors de sa mort héroïque, qu'en se sacrifiant, il sauvera le royaume au lieu de le plonger dans le chaos.
Viren, très probablement en partie à cause de ses origines sociales qu'on ne cesse de lui rappeler (et d'une enfance pas très marrante, vu que le mec s'insulte devant le miroir jusqu'à craquer en pleurs et dévalorise sans cesse son fils) est hanté par le sentiment d'être inférieur aux autres. D'être inutile. Il a un besoin maladif de gratitude. Dans l'espoir de compter, de compter à leurs yeux, il a passé des années à s'auto-détruire par la magie noire, à se mettre constamment en danger, à se ruiner la santé, à payer les pots cassés du roi, puis à laisser Aaravos exploiter son corps de façon de plus en plus abjecte, bref, à ne se voir que comme un moyen en vue d'une fin.
Ce sentiment n'est d'ailleurs pas sans fondement : non seulement le roi est effectivement assez incompétent pour n'avoir pas la moindre idée de l'état des ressources de son royaume, mais en plus, là où n'importe quel épéiste arborerait avec fierté les cicatrices de son art, Viren est forcé de dissimuler son visage tuméfié -c'est même en partie la raison pour laquelle sa femme l'a quitté.
Le problème, c'est qu'il a cru que ça lui donnait le droit d'instrumentaliser les autres : sa femme, Sarai, Harrow, les princes, Soren, et quelques milliers d'autres, j'en oublie sûrement. Que puisque sacrifier les autres lui était difficile, cela faisait de lui le héros.
Viren souffre (comme Lancelot dans Kaamelott, ainsi parla Sy Play qui a inspiré genre 99% de la présente analyse) d'un énorme syndrome du sauveur : ne pouvant exister que par la gratitude des autres, il se met à prendre en charge tous leurs problèmes, même si on ne lui a rien demandé, et quitte à en crééer d'autres au passage. Comme il est compétent, vif, pragmatique, réaliste et ingénieux, et littéralement magique, il finit par se rendre absolument indispensable. Personne d'autre que lui ne pouvait sauver deux royaumes d'une famine. D'autant plus Sarai, l'épouse d'Harrow, s'est sacrifiée pour le sauver parce qu'il était un mage. Cette culpabilité du survivant peut avoir aggravé ce problème.
Sa mentalité, qu'il a résumée en un "ressaisis-toi, bon sang," à un Terry traumatisé, a aussi probablement joué un rôle dans la dégradation de sa relation avec Harrow. Après la mort de Sarai, Viren a probablement pensé qu'il devait être le pillier inamovible et inébranlable sur lequel Harrow devait pouvoir se reposer. Que s'il montrait le moindre doute, la moindre faiblesse, Harrow, et avec lui, le royaume, s'effondrerait. Alors que si Viren avait été moins constipé, Harrow se serait sans doute senti moins seul, et aurait été moins susceptible de mettre fin à ses jours comme il l'a fait.
Viren est le cerveau du coeur. Il fournit un garde-fou à Harrow, dont le sens de la justice l'aveugle. Harrow a, après tout, bel et bien choisi le Bandeau dans son rêve, bandeau qui devrait le pousser à imaginer un système visant à protéger tout le monde de la même façon. Un idéal, irréaliste et inconsidéré. Viren est plutôt la Balance, à mon avis : il compare les coûts de ses actions aux conséquences positives qui en découleront.
Là, il est temps que je parle du Triangle dramatique, théorisé par le psychiatre Stephen Karpman dans son article Fairy Tales and script drama analysis. Il applique d'abord ce schéma aux contes de fées : Le Joueur de Flûte de Hamelin sauve les villageois, victimes des rats qui les persécutent; mais au lieu de le remercier, les villageois lui jettent des pierres et le bannissent sans payer leur dû; ce qui pousse le joueur de flûte à se venger, devenant persécuteur, en faisant disparaître tous les enfants du village.
Mais ce Triangle, comme Karpman l'explique, est aussi un jeu psychologique inconscient, un schéma relationnel typique entre victime, persécuteur et sauveur qui ne peut être appliqué à une situation d'urgence. Il n'est pas nécessaire que les trois instances du triangle soient présentes, mais il suffit souvent à une personne de jouer le jeu pour que les autres embrayent. Stephen Karpman ajoute que plus les rôles s'inversent au cours d'une seule scène, plus elle est intense en émotions et en conflit.
La victime est isolée, passive et est incapable de prendre des décisions pour résoudre ses problèmes. Le persécuteur la rabaisse, minimise ses souffrances et se moque d'elle en espérant la faire réagir. Le sauveur prend sa défense, se sent obligé de résoudre les problèmes de la victime à sa place même si elle ne lui a rien demandé, ce qui est très valorisant pour lui mais maintient la victime dans un état de dépendance.
Le problème, vous le sentez venir, c'est qu'au fil des années, Harrow est devenu complètement dépendant de Viren pour mettre ses trop grandes idées en pratique, et donc des crimes "nécessaires" que Viren alignait comme des perles sur un collier. Non seulement c'est sale, mais c'est en plus infantilisant. Viren agit constemment en sauveur, ce qui place Harrow dans un rôle de victime, peu habitué à remettre en cause les décisions de Viren même quand il se trompe.
Harrow n'en pouvait plus.
Il a eu tellement assez de sa dépendance à l'égard de Viren qu'il en a conclu que la seule façon de s'en débarrasser, c'était de mourir.
Harrow aurait pu se cacher avec les princes, ou virer toute sa garde et assumer seul les conséquences de ses actes, mais il juste a saisi l'occasion de vendre chèrement sa peau et de mourir en héros. J'irais même jusqu'à dire que pour Harrow, sa propre mort servait trois objectifs :
Retrouver Sarai sans qui sa vie n'a plus de sens
Recevoir enfin son juste châtiment et mettre fin à son propre sentiment de culpabilité ainsi qu'au cycle de vengeance
Faire en sorte que Viren se sente enfin coupable de quelque chose, fut-ce son suicide.
Bref, d'enfin reprendre le contrôle en plaçant Viren dans un rôle de victime, tout en devenant le persécuteur.
Viren, tout au long de la saison 1 et 2, payant les pots cassés d'Harrow et voyant inconsciemment une occasion de prouver sa valeur, a tenté de se placer en sauveur des royaumes humains faisant alors face à une situation de crise : il s'est retrouvé rejeté, complètement isolé, condamné à mort pour trahison et en totale incapacité de résoudre ses problèmes. Bref, une victime. Et qui c'est qui le "sauve" ?
Aaravos, en se présentant comme le "serviteur" de Viren, flatte son ego et lui désigne des persécuteurs à blâmer. Cependant, Viren n'est pas un imbécile : il est conscient d'être manipulé. Il sait qu'Aaravos lui dissimule délibérément de nombreuses informations. Mais il s'y jette de son plein gré. Il est au pied du mur : pour ce qu'il en sait, il n'a fait que prendre une série de décisions inévitables, qui lui ont fermé portes après portes, le plongeant de plus en plus dans les ténèbres. Jusqu'à ce que le couteau devienne la frontière entre deux mondes, le sépare de l'unique source de lumière, blafarde, venant de "pire que la mort" : Aaravos.
Oui, c'est fait pour avoir toutes les allures du suicide.
Viren (croyant bien faire) a tiré le pire d'Harrow, tout comme Aaravos (voulant foutre la merde) a tiré le pire de Viren.
Autrement dit, comme pour Harrow, la seule façon pour Viren de se débarasser de son âme damnée, c'était de mourir.
Et quant à la troisième mort de Viren dans la sixième saison, héroïque s'il en est (sur le balcon même où il a regardé son poignet dans la saison 2), ce n'est pas non plus un hasard s'il répète les derniers mots que lui a addressés Harrow afin de l'humilier : "Je suis un serviteur."
Ce terme porte une ambivalence : la noblesse de l'abnégation et l'humiliation de la soumission.
Harrow avait beau se considérer lui-même comme un serviteur du royaume et promouvoir l'égalité dans ses réformes et ses symboles, il en a fini par en avoir marre. Il sacrifie certes sa propre vie pour mettre fin au cycle de la vengeance, mais comme il ne se donne absolument pas la peine de préparer sa succession, ne serait-ce qu'en s'assurant que les princes sont en sécurité, le résultat une catastrophe. Il consacre également les dernières minutes de son existence à se montrer d'une cruauté parfaitement injustifiée envers Viren. Cependant, lors de sa seule interaction avec son héritier de la série qui ne soit pas une analepse, Harrow ne dit rien d'alarmant à Ezran. Harrow se prépare à enfin affronter la justice, il se prépare à mourir et fait tout pour qu'Ezran ait, pour dernier souvenir de son père, une conversation anodine. Afin d'éviter qu'Ezran croie qu'il l'a abandonné. Il est trop tard pour lui, mais il veut que ses enfants écrivent une nouvelle histoire, où les conflits millénaires laissent enfin place à la paix.
Viren, blessé qu'Harrow le rabaisse plus bas que terre, prenne son abnégation pour de l'arrogance et le laisse encore une fois payer les pots cassés de ses décisions, a fait de ce terme la justification pour ses crimes... confondant, dans ses bonnes intentions, "servir le peuple" et "se servir du peuple". Viren était tout à fait prêt à se sacrifier pour sauver Harrow dans la saison 1, mais Harrow, décidé à reprendre le contrôle, ne l'a même pas écouté; et Viren s'est immédiatement rétracté quand Harrow a refusé de le reconnaître en égal. Bien qu'on ne peut plus sincère, le sacrifice de sa vie a alors été rejeté par le scénario car fait sans humilité.
(ou alors, Harrow a immédiatement compris ce que Viren comptait faire et l'a pourri pour l'en dissuader)
Aujourd'hui, Viren, hanté par la vision du sang d'Harrow par terre, choisit donc de se sacrifier, sauvant ainsi la population de Katolis face au feu des dragons, de se sacrifier lui seul et personne d'autre; mais honni, haï et incompris. Le portrait officiel de lui et d'Harrow, symbolisant ses nobles actions et le bien qu'ils ont pu faire, a brûlé dans l'incendie du château. Aux yeux de l'histoire, Viren restera le traître. Le Méchant Conseiller, le Jafar, le Richard III, le Iago, le Scar.
Personne ne verra son sang qu'il fait couler sur le sol de la chambre d'Harrow.
"En tant que roi", dit Harrow, "j'ai essayé d'être altruiste. Mais en tant que père, j'ai un souhait très égoïste." Et il est mort de façon égoïste.
Viren a passé sa vie à être égoiste sans même le savoir. Pour la première fois, il est altruiste. Il meurt non en habits de cour mais en haillons, non en héros porté aux nues mais en traître. Soren ne saura jamais ce qu'il a fait pour lui enfant, il ne veut pas que sa mort le hante.
Servants of the realm indeed.
Pour conclure, une citation de Kaamelott :
"Je pars pas sans bandages ! Si on croise un gamin, j'veux pas qu'il tombe dessus. Je suis le Roi Arthur. Jamais je perds courage. Je suis un exemple pour les enfants."
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« On n’y échappe pas : il faut déconstruire tout ce qui fait la beauté de cette langue, les mots, leurs sonorités si anciennes, les références littéraires, les subtilités de l’écriture, l’étymologie et la part d’histoire singulière qu’elle contient. La langue de la traduction est toujours défaillante. Je ne peux rien contre la perte irrémédiable de ce qui me touche le plus. [...]
Il y a bien longtemps – aussi loin que mes souvenirs remontent – j’ai trouvé refuge dans la lecture et dans la littérature. Puis ce fut dans l’entre-deux de la traduction, ce pont flottant au milieu des brumes [...]. Je rêve encore à Babel, non comme un monde totalitaire où nous serions tous sommés de ressentir la même chose et de l’exprimer de manière identique, mais comme une unité profonde et sous-jacente courant sous des mots différents, sous des regards fragmentés qui mettent en lumière différents aspects du réel.
Je crois [...] à la possibilité d’une rencontre véritable, à égalité, des différentes logiques et visions du monde véhiculées par les langues qui dès l’enfance structurent nos pensées. Une rencontre à “mi-chemin”, [dans] un monde de relativité où ne règne aucune vérité absolue, seulement des dualités qui se complètent davantage qu’elles ne s’opposent. »
— Corinne Atlan, Le Pont flottant des rêves
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source : @cheminer-poesie-cressant
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Impuissant et résigné nous disons "tout s'accélère".
En réalité nous profitons de plus en plus de la vie
car le passage du temps sous nos yeux a de moins en moins de secret.
Nous en connaissons l'ouverture et nous en connaissons la fin.
Nous le ressentons jusque dans nos veines.
Et nous approchons chaque jour davantage la vérité, le cœur de la vie.
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(Dans la portée des ombres, extrait)
© Pierre Cressant
(mercredi 5 octobre 2005)
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Communiqué de Louis de Bourbon, duc d’Anjou :
Le dépassement de soi, le respect des autres. Voilà un bel enseignement que nous pouvons tirer des Jeux Olympiques pour le monde entier en général mais évidemment pour la France en particulier. Dans la grande tradition antique, les Jeux célèbrent ce qu’il y a de beau et de bon dans l’homme.
Les athlètes que nous verrons s’affronter susciteront autant notre admiration que notre enthousiasme et ceci, dans un climat festif bienvenu après un début d’année ponctuée par des crises internationales et nationales.
Je souhaite donc que ces Jeux Olympiques de Paris soient un moment de saine communion pour tous les Français, une parenthèse qui permette de sortir quelques instants de nos soucis quotidiens.
Cependant, malgré cet engouement auquel je prends part, en tant qu’aîné de la Maison de Bourbon, en tant que descendant des quarante Rois qui ont fait la France, je ne peux rester muet face au désolant spectacle d’une partie de la cérémonie d’ouverture. Alors que durant celle-ci des performances artistiques et techniques étaient à la hauteur de ce qu’est la France, certains se sont plu à distiller un contenu idéologique mortifère et abject. S’éloignant du projet initial des Jeux Olympiques de rassembler et d’unir les peuples dans un climat respectueux et à portée de tous, des petits comme des grands, des scènes ont été volontairement offensantes et provocantes.
Une fois de plus, le régime actuel a montré son vrai visage, profondément anti-chrétien, oublieux du long passé de la France dont la monarchie chrétienne fait partie, et désireux de mettre au pinacle des époques troubles où ne régnaient que la terreur et la division. Alors que la cérémonie se voulait inclusive et respectueuse de tous, la religion catholique, comme les morts – que venait donc faire là le massacre de la pauvre reine Marie-Antoinette ?- ont été marqués du sceau de l’infamie et de la dérision.
Je refuse que la France soit conforme au modèle qui en a été présenté. Notre pays vaut mieux que le sang et le burlesque grinçant. Avant d’être la mère des révolutions et du progressisme dévergondé, la France fût la Fille aînée de l’Église ainsi que la patrie des Lettres, des Arts et du raffinement.
Tant que ma Maison demeurera, et avec l’appui de nombreux Français de bonne volonté, nous ne cesserons de montrer qu’un autre chemin est possible, que la grandeur vaut mieux que le sarcasme, que le Beau vaut mieux que la laideur, que la Vérité vaut mieux que le mensonge. À tous les Français qui se sont sentis humiliés et bafoués, à tous les sportifs ayant le sens du sacré et du religieux, à tous les autres peuples de la Terre qui ont été outragés, je vous le dis, la France n’est pas le spectacle auquel vous avez assisté. Cela n’était que l’émanation d’idéologues qui ont piétiné un héritage millénaire dont ils sont pourtant redevables.
Une cérémonie d’une telle ampleur ne peut être que pensée et réfléchie à l’avance. Rien n’est dû au hasard ou à la maladresse. Notre pays subit les assauts toujours plus violents de cette idéologie profondément contre nature et destructrice. Ainsi, chaque jour de manière plus pressante, à nous Français, de choisir le modèle que nous voulons pour la France. Il nous faut rebâtir notre patrie chérie, et construire un avenir solide, crédible, ancré dans les traditions, le respect et l’union.
Que saint Louis protège la France, et qu’il donne de la force à nos athlètes pour que brille une authentique fierté française, modèle pour les autres nations.
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