#les anneaux de pouvoir
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kinmeki · 4 months ago
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Annatar - Lord of Gifts
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circe007 · 2 years ago
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"May I help you my Lady ?"
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"Mmmmmmmwhy ?"
🎉🎉🎵🎶Funkytown 🎶🎵🌟 🎵🎶✨️
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porcom · 2 months ago
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Les anneaux de pouvoir (Saison 2)
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la-cinephile · 3 months ago
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The Rings of Power Season 2 - French Review
I wrote a review of season 2 (in french) and published it on my personal website so if you are french or if you read french, feel free to take a look at it :
I tried to be objective and to make an almost spoiler free review - the only spoilers are on the photos I used to illustrate my text - and I also tried not to be too much focus on Adar (even though I could write a full article on him).
For non-french readers, here is the conclusion of my review which sums up my overall feeling :
Thus, despite some flaws in the narrative and some scenes that drag on, but less than in the first season, this season 2 of The Rings of Power allows to move the plot forward and offers a lot of moments of bravery, especially in its second half. Visually apealing and carried by great soundtracks, we can only let ourselves be carried away in this journey to Middle-Earth and hope it will continue considering the very end of episode 8, closing some narrative arcs and opening new horizons.
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lasaraconor · 4 months ago
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lestroiscorbeaux · 7 months ago
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Ange Gardien
« Jadis il y eut Sauron le Maia, que les Sindar de Beleriand appelèrent Gorthaur. Au commencement d'Arda, Melkor le séduisit pour en faire son vassal. Il devint le plus grand et le plus fidèle serviteur de l'Ennemi, et le plus dangereux, car il pouvait prendre maintes formes. Il put longtemps apparaître à son gré si noble et si beau que seuls les plus méfiants n'en étaient pas trompés. » Le Silmarillion - Les Anneaux de Pouvoir et le Troisième Âge.
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marie-swriting · 1 year ago
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Vous Iriez Bien - TASM!Peter Parker
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Marvel Masterlist
Résumé : Tu passes un mauvais jour, heureusement ton petit ami sait quoi faire pour t'aider.
Warnings : neurodivergent!reader, crise de panique, pression scolaire, hurt/comfort, dites-moi si j'en ai loupé d'autres.
NDA : Ce one shot a été commandé par ma talentueuse meilleure amie @kaeinherworld ça a été un honneur pour moi de voir qu'elle voulait que je lui écrive un one shot donc, Kae, j'espère que tu l'aimeras autant que j'ai aimé ton one shot Stefan Salvatore que tu m'as écrit il y a des années (et contrairement à toi, je ne le supprimerai pas !) ❤️
Nombre de mots : 2.2k
Version anglaise
Prompt utilisé : "Person A is having a panic attack and they desperately try to hide it, but Person B sees right through them and knows the right thing to do to calm A down." (Personne A a une crise de panique et iel essaye désespérément de la cacher mais Personne B voit clair dans son jeu et sait la chose à faire pour calmer A) de cette prompt list faite par @creativepromptsforwriting
Chanson qui m'a inspiré : Love The Hell Out Of You par Lewis Capaldi
C’était trop. Si on t’avait demandé de définir cette journée, tu aurais répondu que c’était trop. Trop de stress. Trop de bruit. Trop de personnes. Trop de tout. 
Dès ton réveil, tu avais ressenti que cette journée ne serait pas la meilleure et les heures suivantes l’avaient confirmé. Ce jour-là était particulièrement éprouvant à la fac. La fin du semestre se rapprochait à grand pas et la pile de devoirs à rendre et de révisions à faire s'agrandissait au même rythme. Ta concentration et ta motivation avaient de plus en plus de mal à rester à tes côtés Tu n’avais qu’une hâte pouvoir profiter de tes vacances pour - enfin - souffler et t’isoler. 
En plus de la pression de la fac, tu n’avais pas pu voir Peter de toute la journée. Même si vous n’aviez pas les mêmes cours, vous trouviez toujours une solution pour vous retrouver pour manger le midi ou au moins une dizaine de minutes durant l’après-midi. Malheureusement, le vendredi était ta journée de cours la plus chargée, il vous était impossible de vous voir sur le campus, par conséquent, tu étais encore plus à cran. Certes, tu allais passer la nuit chez lui pour votre visionnage hebdomadaire de Star Trek, mais tu voulais être dans ses bras le plus vite possible.
Quand ton professeur finit son cours - non sans rajouter un énième devoir, tu rangeas tes affaires. Malgré la boule toujours présente dans ton ventre, tu pouvais enfin respirer un peu plus facilement. Cependant, tu attendais de poser les yeux sur ton petit ami pour prendre une vraie inspiration.
En arrivant chez toi, tes parents ne prirent pas le temps de te saluer ou de te demander comment s’était passé ta journée, ils se dépêchèrent de faire un commentaire désobligeant à propos de tes notes sans même savoir de quoi ils parlaient. Ton anxiété commençait à se transformer de plus en plus en frustration et tu fis tous les efforts du monde pour ne rien répliquer, tu tenais au peu de calme qu’il te restait encore. Sans leur lancer un regard, tu montas dans ta chambre et refermas la porte sans perdre une seconde avant de t’allonger sur ton lit. 
Tu avais encore une petite heure avant que Peter finisse son dernier cours. Tu en profitas pour te déconnecter de cette atmosphère anxiogène. Tes écouteurs à réduction de bruit dans tes oreilles, tu pris le livre sur ta table de chevet, Le Seigneur Des Anneaux - tu n’aurais su dire combien de fois tu l’avais lu. Ce qui était censé t’apporter du réconfort te frustra un peu plus. Ton esprit était trop surmené pour réussir à se concentrer sur ta lecture et le fait d’avoir été au contact d’autant de stimulis au fil de la journée n’arrangeait rien. Agacée, tu refermas ton livre dix minutes plus tard et attendis Peter avec impatience. 
Le soulagement pouvait se lire sur ton visage quand tu entendis Peter frapper à ta porte. Inconsciemment, tu jetas un coup d'œil par la fenêtre. Il n’était pas rare pour Peter de venir te voir avant ou après sa patrouille et comme il devait se faire discret, il te rejoignait en passant par ta fenêtre. 
Après avoir rangé tes écouteurs et ton livre dans ton sac, tu le pris en main et retrouvas Peter à l’entrée. Il t’embrassa pour la première fois depuis la nuit dernière. Le baiser était rapide tout en étant rempli d’amour. Il prit ton sac et le plaça sur son épaule pendant que tu te saisissais de sa main. Suite à ce contact, tes épaules se relâchèrent légèrement. 
Sur le chemin, Peter fit la discussion, te racontant sa journée. En temps normal, tu lui aurais répondu avec passion et n’aurais pas arrêté de lui raconter toutes les pensées qui traversaient ton esprit, mais la fatigue de la journée était plus forte alors tu restas silencieuse. Peter étant un petit ami bienveillant et te connaissant depuis l’enfance, il remarqua ton mutisme instantanément, mais ne commenta pas. En seulement un regard, il avait compris que ta journée avait été longue. Tout en continuant de parler, il prêta attention à tes gestes, se préparant à réagir si tu avais besoin de quelque chose.
Le chemin jusqu’à chez Peter ne t’avait jamais semblé aussi long. Tu t’étais retenue de soupirer de nombreuses fois dans le métro. 
Une fois chez lui, vous vous rendîtes dans la cuisine où vous saluâtes rapidement Tante May qui devait partir au travail. Quand vous fûtent seuls, Peter récupéra deux verres ainsi qu’une bouteille de soda alors que tu sortis du pop corn pour votre soirée. 
Dans sa chambre, Peter te donna un de ses tee shirts que tu mis rapidement, voulant sentir son parfum sur toi. Son tee-shirt ressemblait plus à une robe mais cela ne te dérangeait pas. Peter enfila également une tenue plus confortable. 
Une fois allongés sur le lit de Peter, tu te mis sur ton côté gauche, la tête posée sur le torse de ton petit ami pendant que l’ordinateur était sur ses jambes et le bol de pop corn entre vous deux. Lors des premières minutes de Star Trek Into Darkness, tu arrivas à te concentrer puis tu repensas à la fac malgré toi. 
La pensée avait à peine effleuré ton esprit mais ça avait été suffisant pour te distraire. Mentalement, tu faisais la liste de tout ce qu’il te restait à faire. Plus tu réfléchissais et plus tu prenais conscience que tu avais encore beaucoup de travail. En sentant tes mains commencer à trembler, tu compris que la crise de panique n’était pas loin. Tu essayas de prendre de profondes inspirations discrètement, espérant ne pas attirer l’attention de Peter - ses sens décuplés pouvaient te trahir à n’importe quel moment. Quand ton cœur se mit à battre à toute vitesse, tu sus que c’était peine perdue. Dissimulant ta respiration saccadée du mieux que tu pouvais, tu tentas de sortir du lit normalement, les larmes aux yeux. Tu n’eus pas le temps de bouger une jambe que Peter était déjà tourné vers toi, les sens en alerte. Il posa l’ordinateur et le bol de pop corn sans ménagement sur le sol et t’invita à t’asseoir comme il faut. Tu portas la main sur ta poitrine, la douleur devenant plus forte et au même moment, tes larmes commencèrent à couler sur tes joues. 
Peter te regardait sans te toucher, craignant d’aggraver la situation - il savait que tu n’étais pas fan du contact physique alors il faisait toujours attention à respecter ton espace personnel, surtout dans ce genre de situation. Rapidement, il cacha son affolement, tu avais besoin de le voir calme. 
-Hey, ça va aller, t’assura Peter. Est-ce que je peux prendre ta main pour la poser sur mon cœur ?
Tu hochas la tête avec difficulté pour répondre. Délicatement, il prit la main qui était sur ta cuisse dans la sienne. Son emprise sur ta main était légère, te laissant ainsi la liberté de la retirer si tu changeais d’avis. Il posa ta main sur son cœur et il te fit un regard rassurant avant de rajouter : 
-Très bien. On va respirer ensemble lentement. Tout va bien. Ça va aller, Y/N, répéta-t-il. Tu es en sécurité. Prends une profonde inspiration par le nez et expire par la bouche, invita Peter en le faisant avec toi. Regarde nos mains sur ma poitrine. 
À sa phrase, tu fis ce qu’il dit. En continuant de regarder le point fixe, tu pouvais sentir le cœur de Peter battre calmement à travers ta main, t’aidant ainsi à te sentir plus protégée. Tu respirais encore avec difficulté mais au bout de la cinquième inspiration, ton cœur ainsi que tes larmes commencèrent à se calmer.
-Tout va bien. Tu vas bien, murmura Peter.
Quelques minutes plus tard et grâce à l’aide de Peter, tu arrivas enfin à retrouver une respiration normale. Il arrêta de parler, t’autorisant à reprendre tes esprits à ton rythme. Tu gardas les yeux sur vos mains pendant quelques secondes de plus, appréciant le calme. Les yeux de Peter ne te quittèrent pas, faisant attention à ce que la crise ne reprenne pas. 
Quand tu te ressaisis, tu arrêtas de fixer vos mains pendant qu’un sentiment d’embarras t’envahit. Tu évitas le regard de Peter tout en essuyant tes joues mouillées avec ta main libre. Ce n’était pas la première fois que Peter était témoin d’une de tes crises de panique, mais tu n’aimais pas être autant vulnérable devant lui. Tu retiras ta main de son torse et commenças à jouer avec tes doigts. Tu n’osais pas briser le silence en premier et Peter l’avait bien compris. 
-Tu veux qu’on en parle ? 
-Il y a pas grand chose à dire, déclaras-tu avec une voix légèrement plus grave à cause de la fatigue. 
-Ça ne t’était pas arrivé depuis un moment, remarqua Peter. 
-La fin du semestre aide pas vraiment à ne pas être anxieuse. 
-Il y a autre chose.
En entendant son affirmation, tu ne pouvais t’empêcher d’être légèrement agacée. Il te connaissait par cœur. Malgré tous tes efforts, tu ne pouvais rien lui cacher alors tu lâchas un soupir avant d’admettre à contrecœur : 
-Ce n’était juste pas vraiment mon jour. Ce n’est rien. Je vais bien, mentis-tu en te forçant à le regarder pendant une seconde. 
-Tu sais que tu peux tout me dire. Tu sais aussi que ça ne me dérange pas de t’écouter et de t’aider, te rappela-t-il tendrement. 
-Je sais.
-Je le pense, Y/N. Tu m’as toujours aidé, surtout après que je sois devenu Spiderman donc c’est normal que je te rende la pareille. 
-Je veux juste pas être un fardeau pour toi, avouas-tu avec difficulté.
-Tu ne l’es pas et tu ne le seras jamais. Je ferai tout pour toi. Tu m’as tellement aidé et aimé alors sache que je t’aimerai toujours autant. 
Ignorant quoi lui répondre, tu te penchas vers lui et posas tes lèvres sur les siennes. Vous vous embrassâtes avec lenteur, appréciant la présence de l’autre. Avec ce baiser, tu voulais partager tout ton amour et ta gratitude à Peter. Il savait quoi dire pour te faire te sentir mieux et tu savais qu’il était sincère dans chacun de ses mots. Tu savais qu’il le pensait quand il disait qu’il ferait tout pour toi. Peter t'aurait amené le paradis si c’était ce dont tu avais eu besoin. Il aurait pris toute ta douleur s’il avait pu et il t’aurait souri en le faisant. Il aurait fait tout ce qui était possible et impossible pour toi et tu en serais à jamais reconnaissante. 
Peter te laissa prendre le contrôle du baiser, te permettant de retirer tes lèvres quand tu le souhaitais. Quand tu le fis, tu regardas Peter avec tendresse alors qu’il te faisait un sourire avec la même douceur.  
-On peut en parler plus tard, si tu préfères, te dit-il, sachant que tu avais besoin du temps. Tu as besoin de quelque chose ? 
-Je veux bien que tu me passes mes écouteurs et qu’on reste allongés pendant un petit moment, répondis-tu lentement.
Peter récupéra ce que tu voulais dans ton sac et te tendit les écouteurs. Tu les plaças dans tes oreilles, le silence te réconfortant un peu plus alors que Peter se réinstallait dans le lit. Tu ne te collas pas complètement à ton petit ami, ayant besoin d’un peu d’espace, mais tu te saisis de sa main droite et jouas avec ses doigts. Tu lâchas un grand soupir alors que Peter te regardait faire, toujours sur le qui-vive au cas où. 
Vous restâtes dans cette position jusqu’à ce que le soleil se soit couché. À un moment, tu fermas même les yeux sans dormir. Quand tu te sentis enfin un peu mieux, tu retiras tes écouteurs et ouvrir les yeux. Peter te fit un léger sourire auquel tu répondis avant de prendre la parole : 
-Tu veux un thé ? J’ai tout pour ton thé préféré.
-Qu’est-ce que j’ai fait pour te mériter ? demandas-tu rhétoriquement, ton sourire grandissant et en le regardant les yeux remplis d’amour. 
-Tu as frappé Josh Stewart quand on avait six ans car il avait jeté mes affaires au sol, répondit-il, te faisant lâcher un rire, le souvenir de votre première rencontre en tête. Alors, un thé ?
-Je veux bien. 
-Je reviens tout de suite. 
Après t’avoir embrassé sur le front, Peter quitta sa chambre. Quelques minutes plus tard, Peter revint avec une tasse dans les mains. Il te la donna pendant que tu t’asseyas sur son lit, le dos contre le mur. Tu pris une grande gorgée, appréciant le goût du thé noir avec du citron vert, de l’orange et de l’épice. Tu gardas la tasse entre tes mains alors que Peter récupéra le livre dans ton sac. Il n’avait pas besoin de te demander pour savoir que tu en avais amené un avec toi, tu avais toujours un livre sur toi, peu importe la situation. Peter rigola légèrement en voyant que tu relisais Le Seigneur Des Anneaux. Il te rejoignit sur le lit, s’installant à tes côtés. Pendant qu’il ouvrit le roman, tu te blottis contre lui. Peter passa son bras droit autour de tes épaules, te rapprochant de lui. Tu bus une nouvelle gorgée et Peter reprit la lecture là où tu l’avais laissée. 
En écoutant Peter lire, tu ne pus t’empêcher de te sentir reconnaissante d’avoir Peter dans ta vie. Il savait parfaitement quoi faire et dire pour t’aider à aller mieux. Tu n’aurais pu imaginer un meilleur petit ami. Tu savais qu’il y aurait d’autres moments où tu n’irais pas bien comme ce jour-là, tout comme Peter aurait ses mauvais jours, mais tant que vous étiez ensemble, vous iriez bien.
Marvel Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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mrsines · 24 days ago
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Always And Forever
Chapitre 2 : Un spectacle peu commun
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Le lendemain matin, Wanda et Vision s'étaient levés avec une énergie débordante. Après le succès de leur dîner avec les Hart, ils avaient décidé de s'impliquer davantage dans la vie de leur communauté. Le spectacle municipal de charité approchait, et ils avaient été invités à y participer. Vision, toujours en quête de perfection dans son rôle d'époux humain idéal, avait proposé un numéro de magie.
— De la magie ? Mais je suis déjà une sorcière, Vision, plaisanta Wanda en se frottant les yeux, encore à moitié endormie.
— Justement ! répondit Vision avec un enthousiasme non feint. Ton talent naturel nous garantit une prestation mémorable !
Wanda haussa un sourcil amusé tout en sirotant son café. Vision, vêtu de son costume impeccable, brandissait un vieux chapeau haut de forme trouvé dans une boîte poussiéreuse au grenier.
— Imagine : Abracadabra ! Je fais apparaître un lapin ! Puis, hop, tu fais semblant de disparaître, et je te "retrouve" dans le public.
— "Fais semblant", hein ? dit Wanda en croisant les bras, une moue moqueuse sur le visage.
Malgré tout, Wanda se laissa convaincre. Vision, bien qu'un peu trop enthousiaste, était tellement adorable qu'elle ne pouvait pas lui refuser. Ils passèrent donc leur matinée à préparer leur numéro dans le salon.
Vision, très sérieux, essayait d'apprendre à jongler avec des anneaux magiques qu'il avait fabriqués lui-même – des cercles en métal qu'il lançait avec plus ou moins d'adresse. Wanda, assise sur le canapé, l'observait avec un sourire amusé, utilisant un soupçon de ses pouvoirs pour subtiliser discrètement un anneau et le faire réapparaître sur sa propre tête comme un halo.
— Wanda ! Ce n'est pas du jeu ! s'exclama Vision, fronçant les sourcils mais incapable de cacher son amusement.
— Ce n'est pas ma faute si je suis magique, répondit-elle en riant, les bras levés dans un geste dramatique.
Ils passèrent ensuite au classique numéro de la "boîte à scie", où Wanda devait s'allonger pendant que Vision simulait de la couper en deux.
— D'accord, mais si tu rates, c'est toi qui expliques aux voisins pourquoi mon corps flotte dans les airs, plaisanta Wanda en montant dans la boîte.
— Aucun risque, je suis précis comme une horloge suisse, répondit Vision avec fierté en faisant tourner une scie – qu'il tenait absolument à utiliser bien qu'il n'en eût aucun besoin.
Entre les essais maladroits, les éclats de rire, et les petites disputes sur qui devait annoncer quoi, la matinée fut un mélange parfait de chaos et de complicité. Ils étaient loin d'être prêts, mais cela importait peu.
— Tu sais, Vision, dit Wanda en rangeant les accessoires, je crois qu'on va surtout leur offrir un spectacle de nous-mêmes.
Vision ajusta son nœud papillon, prenant une pose théâtrale.
— Et quel spectacle ce sera ! Le fabuleux duo de Wanda et Vision : l'impossible devient possible !
Wanda rit, le trouvant absolument irrésistible dans sa maladresse adorable. Elle savait que, même si leur numéro de magie tournait mal, ils gagneraient les cœurs de leurs voisins avec leur charme naturel. Après tout, ce n'était pas tant la perfection qui comptait, mais la joie qu'ils partageaient – ensemble.
Alors qu'ils finissaient de ranger les accessoires éparpillés dans le salon, Wanda observa Vision, qui essayait toujours de jongler avec ses anneaux en métal, l'air concentré mais un peu décalé dans son costume déjà froissé. Elle se pinça les lèvres pour ne pas éclater de rire.
— Vision, tu sais quoi ? Si on veut vraiment impressionner nos voisins, il nous faut des tenues qui attirent l'attention. Quelque chose de chic, mais... magique, proposa-t-elle en s'asseyant sur le bras du canapé.
Vision s'arrêta de jongler, laissant un anneau lui échapper et rebondir sur le sol.
— Tu as raison, Wanda. Mais... je dois avouer que je n'ai aucune idée de ce qui pourrait convenir. J'ai fait des recherches sur les "codes vestimentaires du spectacle" et, selon mes calculs, le style cabaret des années 1920 pourrait être...
— Non, Vision. Non, l'interrompit-elle en riant doucement. Tu vas devoir me faire confiance pour ça.
Elle sortit son téléphone et fit défiler ses contacts avant de s'arrêter sur un nom : Rosalia.
— Je vais appeler Rosalia. Elle a un goût impeccable pour les vêtements. Elle saura nous trouver des tenues parfaites pour briller sans ressembler à un couple de magiciens sortis d'un vieux cirque.
Vision hocha la tête, confiant dans le jugement de Wanda.
— Excellente idée. Rosalia a un sens du style indéniable. Je suis sûr qu'elle saura sublimer nos... atouts naturels, dit-il avec son sérieux habituel.
Wanda roula des yeux avec un sourire.
— "Atouts naturels", vraiment ? Allez, laisse-moi gérer ça.
Elle appuya sur le bouton d'appel, et quelques secondes plus tard, la voix douce et chaleureuse de Rosalia résonna dans le combiné.
— Wanda ? Tout va bien ?
— Oui, oui, tout va très bien, répondit Wanda avec enthousiasme. Écoute, on a besoin de ton aide. Vision et moi préparons un numéro de magie pour le spectacle municipal, et il nous faut des tenues qui en jettent. Tu pourrais passer et nous conseiller ?
Rosalia rit doucement à l'autre bout du fil.
— De la magie ? D'accord, je suis curieuse de voir ça. Je viens tout de suite. Préparez-vous à briller.
Wanda raccrocha et se tourna vers Vision avec un sourire satisfait.
— Rosalia arrive. On va être magnifiques, tu vas voir.
Vision se redressa, ajustant son nœud papillon avec fierté.
— Dans ce cas, je vais me préparer à me transformer en... l'homme le plus élégant de Westview.
Wanda éclata de rire, attrapant un coussin pour le lancer gentiment sur lui.
— Tu es déjà parfait, Vision. Mais attends de voir ce que Rosalia va nous concocter. Avec elle, on va voler la vedette.
༺♡༻
Un peu plus tard dans la matinée, la sonnette retentit, et Wanda s'approcha de la porte pour ouvrir. Elle s'attendait à voir Rosalia seule, mais, à sa grande surprise, celle-ci était accompagnée d'Agnès.
— Wanda ! s'exclama Rosalia avec son sourire éclatant. J'ai croisé Agnès par hasard en chemin, et elle a insisté pour venir m'aider à vous trouver les tenues parfaites.
Agnès, se tenant juste derrière Rosalia, afficha un sourire malicieux tout en haussant un sac qu'elle portait.
— En effet, chérie. Tu sais bien que le style, c'est mon domaine. Je ne pouvais pas laisser passer une occasion comme celle-là !
Wanda, bien que légèrement surprise, les invita à entrer avec un sourire chaleureux.
— Plus on est de fous, plus on rit. Entrez, mesdames. J'espère que vous êtes prêtes à travailler sur du grand spectacle.
Les deux femmes pénétrèrent dans le salon où Vision, toujours impeccable mais manifestement nerveux, les accueillit avec un salut poli.
— Ah, Rosalia, Agnès, bienvenue ! Je dois dire que votre expertise sera grandement appréciée.
Rosalia déposa un sac rempli de tissus et d'accessoires sur le canapé, son regard brillant d'enthousiasme.
— Bon, allons-y. Wanda m'a dit que vous voulez des tenues qui attirent l'attention. On va faire de vous un duo inoubliable, mais élégant, promit-elle.
Agnès, bien qu'apparemment concentrée sur la tâche, ne cessait de jeter des regards furtifs vers Rosalia. Ses yeux pétillaient, mais Wanda ne manqua pas de remarquer l'air légèrement possessif qui émanait d'elle lorsqu'elle se rapprochait de Rosalia.
— Rosalia, tiens, regarde ça ! dit Agnès en sortant une écharpe de satin rouge vif. Tu ne trouves pas que ce serait parfait pour Wanda ?
— Hmm... ça pourrait marcher, mais avec une robe noire pour contraster, répondit Rosalia en réfléchissant. Et Vision aurait besoin d'un costume ajusté, peut-être avec un détail subtil qui rappelle le rouge de Wanda.
Wanda observa Rosalia, impressionnée par son œil aiguisé.
— Je savais que je pouvais compter sur toi, Rosalia, dit-elle en souriant.
Cependant, son regard s'arrêta un instant sur Agnès, qui se tenait un peu trop près de Rosalia, une main posée sur son épaule de manière presque protectrice.
— Agnès, tu te sens bien ? demanda Wanda avec un sourire innocent, bien qu'elle perçût quelque chose d'étrange dans l'attitude de sa voisine.
— Moi ? Oh, parfaitement, répondit Agnès avec un éclat de rire nerveux, se reculant légèrement. Je suis juste ravie de pouvoir aider.
Elles passèrent l'heure suivante à essayer différentes tenues, ajustant accessoires et tissus. Rosalia montrait une douceur naturelle, se rapprochant de Vision pour ajuster un nœud papillon ou épingler un détail, ce qui rendit la situation d'autant plus cocasse. Vision, malgré sa nature calme, semblait légèrement paniqué sous tant d'attention.
De son côté, Agnès s'arrangeait toujours pour être près de Rosalia, trouvant des excuses pour l'aider à ajuster un tissu ou à chercher un accessoire, son sourire légèrement tendu chaque fois que Wanda se rapprochait de Rosalia.
Finalement, après plusieurs fous rires et quelques commentaires taquins, Wanda et Vision étaient prêts. Wanda portait une élégante robe noire avec une ceinture rouge éclatante, tandis que Vision arborait un costume noir classique avec une pochette assortie.
— Parfait, annonça Rosalia en reculant pour admirer leur travail. Vous êtes prêts à conquérir la scène !
— Vous êtes magnifiques, admit Agnès, bien que son ton trahît une pointe d'agacement.
Wanda se tourna vers Rosalia, un sourire sincère sur le visage.
— Merci pour ton aide, Rosalia. Tu es vraiment un ange.
Mais alors qu'elle parlait, son regard croisa celui d'Agnès, et l'étincelle de jalousie dans ses yeux ne lui échappa pas. Wanda choisit de ne rien dire, mais elle ne pouvait s'empêcher de remarquer qu'il y avait quelque chose d'étrange entre Agnès et Rosalia. Une tension palpable qu'elle ne comprenait pas encore.
Alors que Vision ajustait une dernière fois son costume devant le miroir, son téléphone vibra sur la table. Il décrocha après un regard rapide vers Wanda.
— Vision ici, dit-il avec son ton habituel, professionnel mais chaleureux.
Wanda observa son mari pendant quelques instants, avant de se tourner vers Rosalia et Agnès qui finissaient de ranger les accessoires éparpillés dans le salon.
— Je pense qu'il va devoir partir, murmura-t-elle avec un soupir. Il a souvent des appels comme ça.
Comme pour confirmer ses paroles, Vision raccrocha et s'avança vers elles.
— Je suis désolé, chérie, dit-il à Wanda. Une situation urgente au travail. Mais ne vous inquiétez pas, je serai de retour à temps pour le spectacle.
Wanda lui adressa un sourire compréhensif et ajusta le col de son costume avant de lui déposer un baiser sur la joue.
— Vas-y, ne t'inquiète pas. Les filles et moi allons peaufiner les derniers détails.
Vision salua Rosalia et Agnès avant de quitter la maison. Une fois la porte refermée, un silence s'installa brièvement, rapidement brisé par Wanda.
Alors que Vision fermait la porte derrière lui, un silence s'installa brièvement dans la pièce. Wanda, voyant l'ambiance légèrement tendue, prit les devants pour détendre l'atmosphère.
— Bon, avec Vision au travail, on a tout le temps pour peaufiner nos préparatifs. Et si on en profitait pour discuter des accessoires et des derniers détails du spectacle ? proposa-t-elle avec un sourire.
Rosalia acquiesça en se tournant vers les sacs contenant tissus et accessoires, mais avant qu'elle ne puisse répondre, Agnès s'approcha nonchalamment, croisant les bras tout en observant Wanda.
— Tu as vraiment de la chance d'avoir une voisine comme Rosalia, dit Agnès avec un sourire. Elle a un talent naturel pour organiser ce genre de choses.
Wanda hocha la tête, lançant un regard complice à Rosalia.
— C'est vrai. Franchement, Rosa, je ne sais pas comment on aurait fait sans toi.
Rosalia haussa les épaules avec modestie.
— Vous exagérez, vraiment. Ce n'est pas grand-chose, répondit-elle en riant doucement.
Agnès, cependant, ne semblait pas vouloir lâcher l'attention. Elle se plaça discrètement à côté de Rosalia, un sourire malicieux sur les lèvres.
— Oh, ne sois pas si modeste, Rosa. Il faut bien admettre que tout ce que tu touches devient magique, ajouta-t-elle, son ton faussement léger.
Rosalia lui lança un regard en coin, un peu gênée, mais répondit simplement en hochant la tête.
Wanda, bien qu'occupée à rassembler les accessoires restants, remarqua la manière subtile dont Agnès semblait toujours se tenir près de Rosalia, cherchant des prétextes pour toucher son bras ou arranger un pli sur sa chemise.
— Agnès, tu veux bien m'aider à ajuster ce tissu pour ma ceinture ? demanda soudain Wanda, essayant de briser la dynamique.
Agnès hésita un instant, comme si elle pesait le choix entre rester auprès de Rosalia ou répondre à Wanda. Finalement, elle acquiesça et se dirigea vers Wanda avec un sourire, mais non sans un dernier regard vers Rosalia.
— Bien sûr, chérie. Tout pour que vous soyez éblouissante ce soir, répondit-elle en attrapant un morceau de tissu.
Rosalia, libérée de l'attention constante d'Agnès, reprit sa place près de Wanda et ajusta un accessoire sur la table.
— Wanda, je pense que ce petit détail sur ta robe pourrait vraiment ajouter une touche d'élégance. Qu'en dis-tu ?
— Je te fais confiance, répondit Wanda avec un sourire sincère, avant de jeter un rapide coup d'œil vers Agnès, qui semblait légèrement distraite.
Malgré l'apparente légèreté de la situation, Wanda sentait qu'il y avait quelque chose d'étrange dans l'air. Agnès était plus tactile que d'habitude, et Rosalia semblait partagée entre amusement et inconfort. Mais Wanda choisit de ne rien dire pour le moment, préférant se concentrer sur le spectacle à venir.
— Bon, les filles, on a du pain sur la planche. Allons-y ! lança-t-elle avec énergie, espérant rediriger l'attention de tout le monde vers les préparatifs.
Les préparatifs enfin terminés, les trois femmes se posèrent dans le salon pour souffler un peu. Rosalia, toujours attentive, se leva pour aller chercher une bouteille de vin et trois verres dans la cuisine.
— Un verre de vin pour fêter ça ? proposa-t-elle avec son sourire doux en revenant.
— Avec plaisir, répondit Wanda en s'installant confortablement sur le canapé, tandis qu'Agnès hochait la tête, l'air pensif mais observateur.
Rosalia remplit les trois verres avec élégance avant de commencer à les distribuer. Elle tendit le premier à Agnès, puis s'approcha de Wanda pour lui donner le sien.
— Merci, princesse, dit Wanda en prenant le verre avec un sourire taquin.
Rosalia roula les yeux, légèrement amusée mais visiblement agacée.
— Arrête de m'appeler "princesse", répliqua-t-elle en croisant les bras, un sourire pourtant accroché à ses lèvres.
Wanda, loin de se démonter, haussa un sourcil et répondit avec une pointe d'espièglerie :
— D'accord... ma reine.
Rosalia cligna des yeux, surprise, avant de détourner légèrement le regard pour masquer le sourire qui menaçait de s'étirer sur son visage.
— Tu es impossible, Wanda, marmonna-t-elle, un peu gênée, tout en reprenant sa place sur le fauteuil voisin.
Agnès, qui observait l'échange depuis son coin, pinça les lèvres, essayant de ne pas montrer sa légère irritation.
— Eh bien, ça devient royal ici, dit-elle sur un ton faussement léger, avant de lever son verre. À la magie du spectacle... et à nos hôtes charmantes.
Rosalia et Wanda levèrent leurs verres à leur tour, échangeant un regard complice.
Mais sous l'apparente légèreté de la scène, Agnès bouillonnait intérieurement. Ce surnom, cette complicité, et la manière dont Wanda semblait toujours chercher Rosalia... Tout cela ne faisait qu'attiser un feu qu'elle avait du mal à contenir.
Alors que les verres se vidaient peu à peu, l'atmosphère dans la pièce se réchauffa. Wanda, toujours espiègle, lançait des anecdotes sur ses essais et erreurs dans l'intégration au quartier, ce qui déclenchait souvent des éclats de rire. Rosalia semblait à l'aise, son rire mélodieux remplissant la pièce à chaque plaisanterie.
Agnès, cependant, restait étrangement silencieuse, son regard passant sans cesse entre Wanda et Rosalia. Elle observait attentivement leurs échanges, chaque sourire, chaque geste. Quand Wanda posait une main légère sur le bras de Rosalia pour souligner un point dans son histoire, Agnès serrait discrètement son verre, l'irritation grandissant en elle.
Après un moment, Wanda se leva pour chercher quelque chose dans la cuisine, laissant Rosalia et Agnès seules dans le salon.
— Tu sembles vraiment bien t'entendre avec Wanda, lança Agnès d'un ton neutre, bien qu'il y ait une pointe de curiosité sous-jacente.
Rosalia tourna la tête vers elle, un peu surprise par la remarque.
— Wanda est gentille, répondit-elle simplement. Elle a une énergie... particulière, mais c'est agréable d'être autour d'elle.
Agnès plissa les yeux, jouant distraitement avec son verre.
— "Particulière", répéta-t-elle, comme pour goûter au mot. Et cette manie qu'elle a de t'appeler "princesse" ?
Rosalia haussa les épaules, un sourire amusé sur le visage.
— C'est Wanda. Elle aime les surnoms. Ça ne me dérange pas vraiment.
Agnès posa son verre sur la table, s'inclinant légèrement vers Rosalia.
— Pourtant, tu as l'air d'aimer quand elle te dit "ma reine".
Cette remarque fit rougir Rosalia, qui détourna rapidement le regard.
— Ce n'est rien, Agnès, répondit-elle en secouant la tête. Juste une plaisanterie.
Agnès se redressa, un sourire énigmatique sur les lèvres.
— Oh, bien sûr. Une plaisanterie...
Avant que la conversation ne puisse aller plus loin, Wanda revint dans le salon avec une assiette de biscuits faits maison.
— Voilà de quoi accompagner le vin, dit-elle joyeusement, ignorant la tension subtile entre les deux femmes.
Elle posa l'assiette sur la table et s'assit à côté de Rosalia, se penchant légèrement pour lui murmurer quelque chose. Rosalia rit doucement, et Wanda lui sourit d'un air satisfait.
Agnès détourna les yeux, croisant les bras.
— Eh bien, je vais devoir partir bientôt, annonça-t-elle brusquement, se levant de son siège.
— Déjà ? s'étonna Wanda.
— Oui, j'ai... des choses à faire, répondit-elle vaguement, lançant un dernier regard à Rosalia.
Rosalia se leva également, posant une main sur le bras d'Agnès.
— Merci pour ton aide aujourd'hui, Agnès. C'était agréable.
Agnès fixa la main de Rosalia sur son bras pendant une fraction de seconde avant de lui adresser un sourire, un peu forcé.
— Toujours un plaisir, Rosa.
Elle se dirigea vers la porte, mais avant de sortir, elle jeta un dernier coup d'œil à Wanda, toujours assise près de Rosalia. Une étincelle de jalousie traversa son regard, mais elle n'en dit rien.
Une fois la porte refermée derrière elle, Wanda se tourna vers Rosalia, curieuse.
— Agnès semblait un peu... tendue, tu ne trouves pas ?
Rosalia haussa les épaules, évitant soigneusement le regard de Wanda.
— Elle est peut-être juste fatiguée, répondit-elle, bien qu'elle sache que ce n'était pas toute la vérité.
༺♡༻
Agnès arriva devant la maison de Rosalia avec une légère appréhension. Avant qu'elle ne puisse toquer, la porte s'entrouvrit, et un grand berger allemand surgit en aboyant joyeusement. C'était Max, le chien de Rosalia. Mais au lieu de rester près de sa maîtresse, il courut droit vers Agnès.
— Max ! s'exclama Rosalia, surprise par la réaction de son chien.
Max bondit sur Agnès, remuant frénétiquement la queue, ses aboiements se transformant en gémissements de joie. Agnès, avec un sourire qui trahissait un mélange de nostalgie et de tendresse, s'accroupit pour accueillir l'animal.
— Salut, mon grand, murmura-t-elle en le caressant avec une familiarité troublante.
Rosalia, les sourcils froncés, regardait la scène avec incompréhension.
— C'est... bizarre. Il n'est jamais aussi collant avec des étrangers, dit-elle doucement, une main posée sur sa hanche.
Agnès releva les yeux vers elle, son sourire légèrement énigmatique.
— Peut-être qu'il sent que je ne suis pas une étrangère, répondit-elle, son ton doux mais empreint de quelque chose de plus profond.
Rosalia plissa les yeux, intriguée par cette réponse, mais elle préféra ne pas insister.
— Bon, entre. On dirait qu'il a décidé que tu faisais partie de la famille, plaisanta-t-elle, même si son sourire semblait un peu nerveux.
Agnès se releva, suivie par Max, qui ne cessait de tourner autour d'elle, visiblement ravi.
Une fois à l'intérieur, Rosalia referma la porte et croisa les bras, fixant toujours Max, qui s'était assis sagement aux pieds d'Agnès.
— Je ne comprends pas, dit-elle finalement. Il ne fait ça avec personne d'autre, même pas avec Wanda, et pourtant elle passe souvent ici.
Agnès haussa les épaules, un éclat malicieux dans les yeux.
— Les animaux sentent des choses que les humains ne remarquent pas, répondit-elle en caressant doucement la tête de Max.
Rosalia secoua la tête, légèrement troublée, mais elle tenta de changer de sujet.
— Désolée pour plus tôt, chez Wanda. Elle peut être un peu... intense parfois, dit-elle en se dirigeant vers la cuisine.
Agnès haussa un sourcil et la suivit, un sourire énigmatique toujours sur les lèvres.
— Tu n'as pas à t'excuser, Rosa. Vraiment, tout va bien, répondit-elle d'un ton rassurant.
Rosalia se tourna vers elle en sortant deux verres à vin.
— Tu veux quelque chose ? Du thé, du café... ou du vin ?
Agnès s'installa nonchalamment sur une chaise, ses doigts glissant distraitement sur le bord de la table.
— Du vin, ça ira très bien, dit-elle avec un sourire, son regard toujours fixé sur Rosalia.
Rosalia hocha la tête, sortit une bouteille, et servit deux verres. En revenant vers Agnès, elle tendit l'un des verres, mais leurs doigts se frôlèrent.
— Merci, murmura Agnès, son ton soudain plus bas, presque intime.
Rosalia s'assit en face d'elle, tentant de masquer son trouble en prenant une gorgée de vin.
— Tu disais que Max n'était pas comme ça avec Wanda ? demanda Agnès après un moment, brisant le silence.
Rosalia haussa les épaules.
— Non. Il l'aime bien, mais pas à ce point. Avec toi, c'est... différent, avoua-t-elle. Je ne comprends pas pourquoi.
Agnès sourit, son regard se perdant un instant dans celui de Rosalia.
— Peut-être qu'il se rappelle de quelque chose que toi, tu as oublié, dit-elle doucement.
Rosalia fronça les sourcils, légèrement déstabilisée par cette réponse.
— Je ne vois pas de quoi tu parles, répondit-elle avec un petit rire nerveux, tentant de briser la tension.
Agnès haussa un sourcil, mais elle n'ajouta rien. Elle se contenta de boire une gorgée de vin, son sourire énigmatique toujours présent.
Max, lui, posa sa tête sur les genoux d'Agnès, comme s'il partageait un secret que Rosalia ne pouvait pas comprendre.
Alors que le temps passait tranquillement, Agnès se leva de sa chaise, un sourire malicieux aux lèvres. Elle se tourna vers Rosalia, qui était encore en train de savourer son verre de vin.
— Tu sais, après tout ce qu'on a fait pour Wanda aujourd'hui, je me dis qu'on pourrait aller la voir ce soir, au spectacle. On l'a bien aidée à préparer, alors autant en profiter, non ?
Rosalia releva les yeux vers Agnès, une lueur de curiosité dans ses prunelles. Elle était d'abord un peu hésitante, mais l'idée de passer un moment tranquille avec Agnès, et de voir Wanda dans un autre contexte, commençait à lui plaire.
— Oui, pourquoi pas. Après tout, on a fait assez d'efforts pour l'aider avec tout ça, autant voir ce que ça donne. Et puis, je suis curieuse de voir Wanda en action, dit-elle avec un sourire en coin.
Agnès, visiblement satisfaite de la réponse, s'approcha un peu plus de Rosalia, les yeux pétillants d'enthousiasme.
— Parfait, je suis contente que tu sois partante. Ce sera l'occasion de passer un bon moment toutes les deux.
Rosalia hocha la tête en signe d'accord, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres.
— D'accord, allons-y alors. Mais attention, je risque de donner des commentaires... pas toujours très... élogieux sur ses tours de magie, avertit-elle, amusée.
Agnès rit, heureuse de cette complicité qui s'était installée entre elles.
— Ça ne me dérange pas. J'ai hâte de voir ça. Et qui sait, peut-être qu'on sera étonnées, ajouta-t-elle avec un clin d'œil.
Rosalia lui rendit son regard, son sourire se faisant un peu plus doux. Après tout, passer une soirée avec Agnès et Wanda, même si cela semblait un peu étrange au début, promettait d'être un moment agréable.
— Alors c'est décidé, on y va. Je suis curieuse de voir jusqu'où Wanda peut aller avec ses tours de magie.
Les deux femmes échangèrent un regard complice avant de se lever et de se préparer à partir. Agnès, qui était déjà prête, donna un dernier coup d'œil à la pièce avant de se tourner vers Rosalia, prête à partir.
— Allez, allons voir si Wanda a vraiment des talents cachés.
Rosalia lui sourit, et ensemble, elles sortirent pour rejoindre Wanda au spectacle.
༺♡༻
Agnès et Rosalia arrivèrent au lieu du spectacle, l'atmosphère vibrante de l'excitation des spectateurs impatients. Wanda était là, en train de se préparer, mais dès qu'elle aperçut ses deux amies, son visage s'illumina. Elle se dirigea immédiatement vers elles, et sans hésiter, elle les prit toutes les deux dans ses bras.
— Vous êtes enfin là ! s'exclama Wanda, heureuse de les voir. J'étais tellement stressée, je ne voulais pas que tout parte en vrille avant que Vision n'arrive.
Rosalia, un peu surprise par l'enthousiasme de Wanda, se laissa pourtant embrasser chaleureusement, tout en souriant doucement. Agnès laissa également Wanda l'étreindre, appréciant son énergie.
— Ne t'inquiète pas, tu vas tout déchirer, Wanda, dit Agnès avec un sourire rassurant. Tu es préparée, et ça va bien se passer.
Rosalia, voyant la nervosité dans les yeux de Wanda, posa une main douce sur ses bras. Wanda la regarda, un peu perdue dans ses pensées.
— Je... Je n'arrive pas à croire que Vision n'est toujours pas là, murmura-t-elle, ses mains tremblant légèrement. J'ai l'impression de manquer quelque chose, et je ne veux pas que ça se remarque.
Rosalia, toujours calme, prit alors les mains de Wanda dans les siennes, serrant doucement pour la rassurer. Leur regard se croisa, et Rosalia offrit un sourire apaisant.
— Wanda, tu n'es pas seule. Nous sommes là, et tout va bien se passer. Vision arrivera bientôt, et même si ce n'est pas parfait, tu as tout ce qu'il faut pour impressionner tout le monde.
Wanda sembla un peu plus détendue, son souffle se stabilisant alors qu'elle se concentrait sur la présence réconfortante de Rosalia. Elle hocha la tête, reconnaissant la bienveillance de ses amies.
— Merci, dit-elle, un peu plus sereine. Vous avez raison, je vais donner mon meilleur, avec ou sans Vision.
Agnès sourit, son regard complice croisant celui de Rosalia.
— Exactement. Et même si Vision est en retard, tu es prête. On croit en toi.
Rosalia, toujours près de Wanda, lui lança un regard malicieux.
— Et ne t'inquiète pas, si tu fais apparaître un lapin, je serai là pour applaudir le tour, ajouta-t-elle en plaisantant, un sourire amusé sur les lèvres.
Le rire de Wanda fusait, chassant peu à peu son stress. Elle se sentait entourée de soutien, prête à affronter la scène. Avant de se tourner pour se préparer à monter sur scène, elle jeta un dernier regard à Agnès et Rosalia, un sourire sincère éclairant son visage.
— Allez, c'est parti. Et merci, vraiment, pour être là.
Les deux femmes lui rendirent son sourire, et ensemble, elles prirent place parmi les spectateurs, prêtes à soutenir Wanda, et impatientes de voir ce qu'elle avait préparé.
Le spectacle commença, et l'éclairage de la scène se tamisa, attirant l'attention de tous les spectateurs. Wanda, un peu nerveuse au début, se redressa sur scène, et dès qu'elle commença à parler, elle capta immédiatement l'attention du public. Ses gestes étaient précis, son regard brillant de concentration. Les premiers tours de magie étaient simples, mais Wanda les exécutait avec une telle grâce que même les plus sceptiques semblaient être captivés.
Agnès, assise à côté de Rosalia, regardait le spectacle avec admiration. Elle était fière de Wanda, mais plus encore, elle était consciente de la connexion silencieuse qui se renforçait entre elle et Rosalia. Par moments, Agnès jetait un regard furtif à Rosalia, qui semblait plus concentrée sur Wanda que sur tout le reste, un léger sourire sur ses lèvres.
Rosalia, les yeux fixés sur la scène, se pencha légèrement vers Agnès, ses cheveux effleurant doucement l'épaule de cette dernière. Un petit geste, presque imperceptible, mais suffisamment proche pour qu'Agnès le remarque. Le contact, même léger, faisait naître une sensation agréable dans son ventre.
Agnès tourna doucement la tête vers Rosalia, un sourire timide sur les lèvres. Rosalia, sans dire un mot, la regarda avec un regard doux, presque apaisant, comme si elle partageait ce moment d'intimité dans le silence du spectacle.
— Elle est incroyable, murmura Agnès, tout en replaçant une mèche de cheveux de Rosalia derrière son oreille, un geste spontané mais rempli de tendresse.
Rosalia lui adressa un regard complice et un sourire.
— Oui, elle l'est, répondit-elle en hochant la tête, sa main effleurant discrètement celle d'Agnès sur l'accoudoir. C'est bien de la voir comme ça, confiante.
Agnès, un peu surprise par le geste de Rosalia, sentit un frisson léger parcourir sa peau, mais elle ne s'éloigna pas. Au contraire, elle laissa sa main en place, le contact aussi naturel que réconfortant. Elle savait que la magie de la scène était aussi forte dans l'air entre elles deux. Les deux femmes, tout en étant plongées dans l'univers de Wanda, étaient totalement présentes l'une pour l'autre.
Pendant que Wanda enchaînait ses tours avec fluidité et professionnalisme, Agnès et Rosalia restaient proches. À un moment, Wanda fit une pause, et le public applaudit, enthousiaste. Agnès tourna alors son visage vers Rosalia, son regard se posant sur ses lèvres, comme si elle cherchait un instant de plus à s'imprégner de la chaleur de cette proximité silencieuse.
Rosalia sembla remarquer son regard, et, un peu malicieuse, elle glissa doucement sa main dans celle d'Agnès, un geste simple mais chargé d'une tendresse qu'elles n'avaient pas besoin de dire.
Le moment était doux, suspendu entre l'illusion de la magie sur scène et la magie, beaucoup plus silencieuse, qui se tissait entre elles deux.
— J'ai vu la façon dont vous me regardez quand vous pensez que je ne le remarque pas, Agnès.
Agnès se figea, prise au dépourvu. Son cœur s'emballa légèrement, et elle détourna les yeux, une chaleur envahissant ses joues. Elle savait exactement de quoi Rosalia parlait, et pourtant, la reconnaissance de ce fait, à haute voix, la rendait légèrement mal à l'aise.
Rosalia, comme si elle savait qu'elle avait mis Agnès dans une position délicate, laissa un petit moment de silence planer entre elles, avant de poser sa main doucement sur celle d'Agnès, réconfortante mais ferme. Juste à ce moment-là, Wanda arriva vers elles, rayonnante et pleine d'énergie. Elle s'approcha immédiatement de Rosalia et Agnès, son sourire éclatant.
— Vous êtes formidables ! Vous avez vu ? C'était incroyable ! s'exclama Wanda, enthousiasmée par sa propre performance.
Avant même qu'elle puisse dire autre chose, Rosalia, sans hésiter, prit Wanda dans ses bras, la serrant chaleureusement.
— Félicitations, tu as été incroyable, Wanda. Vraiment, je suis impressionnée. C'était au-delà de mes attentes, dit Rosalia, tout en la félicitant sincèrement.
Wanda, un peu surprise mais clairement touchée par l'enthousiasme de Rosalia, la serra en retour.
— Merci ! Ça me fait tellement plaisir que vous soyez là. Ça a été un peu stressant, mais maintenant que c'est fini, je me sens tellement bien !
Agnès, quant à elle, se sentit soudainement en décalage. En voyant la scène se dérouler devant elle, elle ressentit une petite pointe de jalousie qu'elle n'avait pas anticipée. Elle observait les deux femmes, la façon dont Rosalia était si ouverte, si chaleureuse avec Wanda.
Ne voulant pas se laisser submerger par ce sentiment, Agnès décida qu'il était préférable de prendre un peu de recul. Elle se leva alors, secouant légèrement la tête pour se débarrasser de ses pensées.
— Je vais chercher à boire quelque chose, dit-elle d'un ton un peu distrait, sans attendre de réponse.
Elle se dirigea vers le bar du coin, essayant de reprendre son calme. La scène avec Rosalia et Wanda, leur proximité évidente, lui avait laissé une sensation étrange. Mais elle était déterminée à ne pas se laisser envahir par cette jalousie qui, elle le savait, risquait de compliquer les choses pour elle-même.
Elle se dirigea donc vers le comptoir, se concentrant sur la commande, espérant que l'alcool l'aiderait à alléger son esprit.
Quelques minutes plus tard, elle revint avec une boisson, mais quelque chose dans son regard avait changé. 
— Tiens, Wanda, j'ai pris un verre pour toi, dit-elle d'un ton léger, tout en lui tendant le verre.
Wanda lui sourit et accepta le verre, ses yeux brillants de gratitude pour la gentillesse d'Agnès.
— Merci, Agnès, c'est vraiment gentil de ta part, répondit Wanda en levant son verre pour trinquer.
Agnès hocha la tête, son sourire restant un peu plus froid. Elle se tourna ensuite vers Rosalia, et son regard se fit plus insistant, presque intrigué. Rosalia, toujours souriante et détendue après le spectacle, prit le verre que lui tendait Agnès.
— Voilà, Rosalia, un petit rafraîchissement pour toi aussi, dit Agnès, sa voix presque chantante, mais ses yeux trahissant une lueur de tension.
Rosalia, sans rien suspecter, sourit et prit le verre.
— Merci, Agnès. Ça m'aide à me détendre après tout ça, dit-elle en buvant une petite gorgée, son regard se perdant un instant dans la foule.
Agnès se contenta de la regarder, un léger sourire aux lèvres, alors qu'elle attendait de voir si l'antidote qu'elle avait discrètement ajouté dans le verre de Rosalia allait commencer à faire effet. Ce n'était pas un antidote ordinaire. Il avait été conçu pour raviver des souvenirs enfouis, des souvenirs que Rosalia avait perdus, liés à leur histoire commune.
Pendant ce temps, Wanda était absorbée par la conversation avec quelques invités. Elle ne remarquait pas vraiment l'échange entre Agnès et Rosalia, trop concentrée sur sa victoire de la soirée.
Quelques minutes passèrent dans une atmosphère détendue, mais Agnès ne cessait de guetter la moindre réaction de Rosalia. Elle savait que l'antidote n'était pas une solution parfaite, mais elle espérait que cela pourrait être le déclencheur dont elle avait besoin pour faire revenir les souvenirs perdus de Rosalia.
Rosalia, après avoir pris quelques gorgées de son verre, haussait les épaules et souriait tranquillement, sans aucune manifestation particulière. Elle se tourna vers Agnès, un sourire doux sur les lèvres.
— Hmm, ce vin est vraiment agréable. Merci encore, Agnès, dit-elle, d'un ton détendu.
Agnès baissa légèrement les yeux, le cœur serré, se forçant à afficher un sourire. Elle se sentait perdue. Les souvenirs qu'elle espérait faire resurgir n'étaient toujours pas là. Rosalia semblait indifférente à tout cela, comme si elle n'avait rien perçu de l'onde de changement qu'Agnès avait espéré provoquer.
— De rien, Rosalia, répondit Agnès, sa voix trahissant à peine sa déception. Je... je suis contente que tu l'aimes.
Elle s'éloigna un peu, essayant de masquer sa frustration. Wanda, de son côté, était toujours absorbée par ses invités et ne semblait pas avoir remarqué l'échange entre elles. La soirée continuait, et Wanda, joyeuse et vivante, apportait une énergie nouvelle à la pièce. Agnès, quant à elle, choisit de s'éclipser discrètement, laissant Rosalia dans ses pensées, et chercha à se détendre à l'écart. La déception se mêlait à un espoir fragile, et la soirée, bien que calme, était devenue bien plus complexe pour elle que ce qu'elle avait imaginé au départ.
༺♡༻
Agnès rentra chez elle, son esprit tourmenté par tout ce qui s'était passé durant la soirée. Elle avait espéré que l'antidote fonctionnerait, qu'elle retrouverait Rosalia, qu'elle raviverait la mémoire de la femme qu'elle avait tant aimée. Mais en revenant à la réalité, tout cela semblait irréel. Le sentiment d'échec l'enveloppait comme une brume épaisse, la rendant plus lourde à chaque pas.
Lorsqu'elle entra dans son appartement, tout lui semblait terne, comme si le monde autour d'elle avait perdu de sa couleur. Le contraste avec la soirée joyeuse qu'elle venait de quitter était saisissant. Elle enleva ses chaussures d'un geste mécanique, se dirigeant sans réfléchir vers une vieille armoire dans le coin de la pièce, une armoire pleine de souvenirs qu'elle avait soigneusement cachés, dans l'espoir de les oublier un jour.
Agnès ouvrit lentement la porte du meuble, ses mains tremblantes. Elle savait ce qu'elle allait trouver, mais l'appel des souvenirs était irrésistible. À l'intérieur, des caisses en carton empilées, chacune renfermant un passé qu'elle n'avait jamais voulu oublier, mais qu'elle avait été forcée d'archiver, de cacher sous une couche de poussière.
Elle se laissa tomber à genoux devant les caisses et en ouvrit une, découvrant une vieille pile de photos. Des images de leur histoire, de chaque époque, chaque siècle qu'elles avaient traversé ensemble. Agnès les avait gardées précieusement, chaque photo étant un fragment d'une vie qu'elle avait perdue, mais qu'elle avait continué à chérir dans son cœur. Ses yeux se remplirent de larmes alors qu'elle prenait une photo en particulier : Rosalia et elle, jeunes, rayonnantes, debout sous un ciel éclatant de soleil, dans une époque révolue.
Les souvenirs étaient si vifs, si poignants. Il n'y avait pas que des images joyeuses. Il y en avait aussi des sombres, des instants où elles s'étaient séparées, où leurs chemins avaient pris des directions opposées. Ces photos n'étaient pas seulement des souvenirs heureux, mais aussi les témoins d'une souffrance qu'Agnès avait portée pendant des siècles, dans l'espoir de pouvoir un jour la partager avec Rosalia, quand elle se souviendrait enfin de tout.
Elle s'effondra, les larmes roulant sur ses joues. Le bruit de ses sanglots se mêlait aux souvenirs douloureux qui envahissaient son esprit. Elle avait espéré que le temps finirait par effacer cette douleur, qu'avec chaque nouvelle vie, elles se retrouveraient et qu'elles pourraient recommencer, mais à chaque fois, quelque chose intervenait. Le fil du temps, les pertes, les réincarnations qui effaçaient peu à peu leurs souvenirs communs.
Elle ferma les yeux un instant, prenant une profonde inspiration, mais les images continuaient de la hanter. Une autre photo la saisit. Rosalia, plus âgée cette fois, leur dernier jour ensemble dans une époque où elles avaient cru que rien ne pourrait les séparer. Mais même alors, les circonstances avaient décidé autrement.
"Pourquoi ne te souviens-tu pas ? Pourquoi ?" murmura-t-elle dans l'obscurité de la pièce, sa voix brisée. "Pourquoi dois-je toujours te perdre, encore et encore ?"
Ses mains tremblaient en feuilletant les photos, chaque image la percutant comme un coup de poignard dans le cœur. Elle se sentait épuisée, écrasée par l'injustice du destin, incapable de changer le cours des choses, incapable de faire revenir ce qui avait été perdu. Elle avait cru qu'une chance, une opportunité suffisait, mais elle était peut-être trop tard. Trop de temps avait passé.
Les souvenirs de leurs vies passées étaient à la fois une bénédiction et une malédiction. Ils avaient partagé tant de choses, vu tant de mondes ensemble, mais cela ne comptait plus. Rien n'était pareil maintenant, et Rosalia ne la reconnaissait plus. Elle ne se souvenait même pas des moments qu'elles avaient partagés, de l'amour qui avait traversé les âges.
Agnès laissa tomber les photos, se recroquevillant dans un coin de la pièce, son cœur lourd de tristesse et de douleur. Elle savait qu'elle avait beau tenter de la faire revenir, il y avait des choses que l'on ne pouvait pas réparer. Pas après tout ce temps. Pas après avoir perdu quelqu'un de si précieux, encore et encore.
Les larmes continuaient de couler, et Agnès n'essaya même pas de les arrêter. Agnès se redressa lentement, les larmes toujours présentes, mais un tourment plus sombre s'insinuant dans son cœur. La douleur de voir Rosalia, sa Rosalia, sans souvenirs d'elles, commençait à se transformer en quelque chose de bien plus cruel. Chaque pensée, chaque souvenir la poussait un peu plus près du gouffre, de l'amertume. Elle se leva d'un coup, les photos éparpillées autour d'elle, sans vraiment s'en rendre compte. Un poids lourd et froid envahissait son âme.
Elle fixait les images de Rosalia, mais elles n'étaient plus celles de l'amour qu'elles avaient partagé, ni même celles de la beauté de leurs vies passées. Maintenant, elles n'étaient que des symboles d'une injustice qu'elle ne pouvait plus supporter. Chaque fois que ses souvenirs la ramenaient à la douleur, à la perte, elle ressentait une colère grandissante, une rage sourde qui faisait monter la bile dans sa gorge.
Agnès inspira profondément, mais cette fois-ci, ce n'était pas pour apaiser la douleur. C'était pour raviver une flamme, une flamme de vengeance, de rétribution. Elle se tourna vers la fenêtre, les poings serrés. Wanda... Wanda avait joué un rôle dans tout cela. Elle l'avait vue, elle l'avait observée, comment elle s'était rapprochée de Rosalia. Agnès savait que Wanda n'avait pas compris toute l'ampleur de ce qu'elle avait fait. Elle ne savait pas à quel point elle avait déstabilisé Rosalia, à quel point elle avait effacé des années de souvenirs, les rendant presque impossibles à retrouver.
Wanda n'avait aucune idée de la profondeur du lien qui unissait Rosalia et Agnès. Elle ne savait pas ce que cela faisait de perdre quelqu'un de cette manière, encore et encore. Et maintenant, en venant s'immiscer dans leur vie, en encourageant cette fausse normalité, elle ne faisait qu'ajouter à la douleur d'Agnès. Elle savait que Wanda n'était pas responsable de ce qu'il s'était passé dans le passé, mais elle était responsable de ce qui se passait maintenant. Et cela suffisait pour qu'Agnès la haïsse, profondément.
Le regard d'Agnès se durcit alors qu'elle s'imaginait faire payer Wanda pour sa naïveté, pour son intrusion dans quelque chose qu'elle ne comprenait pas. Elle serra les dents, la colère bouillonnant à chaque pensée qui se formait dans son esprit. Elle se jura qu'elle ne laisserait pas cette chance lui échapper, qu'elle ne permettrait pas à Wanda de continuer à vivre cette vie en croyant que tout allait bien.
"Elle doit comprendre", murmura-t-elle, la voix tremblante de rage. "Elle doit comprendre que ce qu'elle fait n'a pas de prix. Elle a joué avec des choses qu'elle ne comprenait pas."
Les gestes d'Agnès se firent plus nerveux alors qu'elle se dirigeait vers la vieille commode, ses mains tremblantes de rage. Elle n'était plus simplement triste ; elle était furieuse. Une part d'elle, celle qui avait été loyale et douce, s'était effacée, engloutie par cette souffrance qu'elle portait depuis trop longtemps.
Elle ferma les yeux un instant, se concentrant sur l'idée qu'elle se faisait de la revanche, qu'elle avait maintenant en tête. Peut-être que Rosalia finirait par se souvenir, mais dans l'intervalle, elle ferait en sorte que Wanda paye pour avoir perturbé cet équilibre fragile. Elle savait que c'était de la vengeance, mais ce sentiment de trahison l'aveuglait. Elle n'en pouvait plus de voir Rosalia si proche de Wanda, si naïve, ignorant tout ce que ces gestes avaient ravivé en Agnès.
Agnès s'approcha du miroir. Son reflet la regardait, une lueur froide dans ses yeux, et, pour la première fois depuis très longtemps, elle se sentit puissante. Sa haine pour Wanda, son désir de faire en sorte que cette situation ne reste pas impunie, lui donnait une nouvelle énergie, une force qu'elle n'avait pas ressentie depuis des siècles. Mais cette force n'était pas l'amour, c'était la vengeance.
Elle se tourna brusquement, déterminée à mettre son plan à exécution, prête à manipuler chaque situation, chaque rencontre avec Wanda. "Je vais la faire souffrir", pensa-t-elle, "je vais lui faire comprendre ce que c'est que d'aimer et de perdre."
Agnès savait maintenant que tant que Rosalia ne se souviendrait pas, elle serait prête à tout pour retrouver ce qui lui appartenait.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
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detournementsmineurs · 2 months ago
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“Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir (Saison 2)” série créée pr J.D. Payne et Patrick McKay et inspirée de l'univers du “Seigneur des Anneaux” de J.R.R. Tolkien (1954-55) - avec Morfydd Clark, Robert Aramayo, Benjamin Walker, Ismael Cruz Córdova, Charlie Vickers, Charles Edwards, Owain Arthur, Sophia Nomvete, Daniel Weyman, Markella Kavenagh, Megan Richards, Sam Hazeldine, Ben Daniels, Lloyd Owen, Cynthia Addai-Robinson, Max Baldry et le jeune Tyroe Muhafidin, octobre 2024.
2 notes · View notes
ladyniniane · 4 months ago
Note
Coucou ! :D Pour le jeu des questions de l'alphabet : B, D et Z si ça ne te gêne pas pour l'univers qui t'inspire le plus ? Merci beaucoup d'avance !
Alphabet ask game
Coucou et merci pour les questions :) J'ai répondu avec plusieurs univers du coup !
B - A pairing–platonic, romantic or sexual–that you initially didn’t consider, but someone changed your mind.
Typiquement Sylvain/Marianne. J'ai découvert ce couple via de beaux fanarts sur Tumblr et je me suis dit "mais attends, ils se parlent ces deux-là ?". A cette époque j'en étais restée à Sylvain = Chad et il faut dire que quand tu rentres dans un restaurant comme celui-ci, la nourriture est peut-être délicieuse mais la déco ne donne pas très envie d'aller plus loin. Du coup je ne savais même pas qu'ils avaient un soutien commun.
J'ai donc lu leur soutien, que j'ai trouvé super mignon, et qui m'a permis de voir Sylvain sous un autre angle. Ensuite, j'ai lu les quelques fics les concernant (et heureusement, il y en a des bonnes). Ce qui fait qu'aujourd'hui c'est un de mes couples préférés du jeu !
Il y a aussi le couple Léonie/Marianne pour lequel des fanarts ont également attiré mon attention.
D- A pairing you wish you liked but just can’t.
C'est rare pour moi d'avoir ce genre de ressenti. Avec les ships c'est soit j'aime/indifférent/j'aime pas/je déteste mais je me dis rarement "mais ce serait tellement mieux si j'aimais" vu que je n'ai pas forcément envie d'apprécier quelque chose qui me rebute.
Cela dit, il y a des exceptions à la règle et c'est en général quand le couple officiel pour un personnage que j'apprécie ne me satisfait pas. Notamment :
-Léanne/Naesala. Leurs designs se complètent bien, ce sont tous les deux des personnages intéressants/sympathiques bien que dans un genre différent. Mais pour moi, ça ne le fait juste pas. Je n'apprécie pas vraiment cette dynamique de "homme roublard, sombre et torturé/femme innocent et angélique qui va lui permettre d'exprimer sa part d'humanité". Je préfère quand les deux personnages ont les mêmes aspérités. Surtout que Léanne est restée longtemps endormie donc elle a bien moins d'expérience du monde. J'aurais aimer pouvoir mettre Naesala face à quelqu'un ayant autant de bouteille que lui.
-Eowyn/Faramir dans le Seigneur des Anneaux : j'apprécie les deux personnages séparément, mais ensemble ça ne le fait pas du tout. Pourtant, je sais qu'ils ont tout pour être heureux et Tolkien les décrit ainsi, mais ça ne passe pas. Tout tient dans la manière dont ce couple est amené, avec Faramir qui montre la lumière à Eowyn qui abandonne ensuite la pratique des armes. J'ai écrit à ce sujet de manière plus détaillée ici.
Pour moi, une bonne fin pour Eowyn serait qu'elle soit réellement récompensée et considérée pour sa victoire. Qu'elle puisse par exemple diriger ses propres terres et veiller sur ses gens, les protéger et les guérir, sans forcément poser ses armes.
(Ce qui me rappelle que j'avais imaginé un scénario Faramir/OC avec une sorcière nommée Marylla. Beaucoup de gens trouveraient ça hérétique, mais moi je n'ai peur de rien).
Z- Just ramble about something fan-related, go go go! (Prompts optional but encouraged.)
Prendre mes distances avec le fandom FE3H de manière globale m'a fait énormément de bien. Je n'ai pas beaucoup de points de comparaison, mais je ne l'ai pas trouvé très accueillant et franchement drainant par moments.
Entre le harcèlement pour une waifu en pixel, les anons style TJ, le racisme, l'apologie de la guerre et du génocide, ceux qui prennent leurs headcanons pour une réalité, ceux qui veulent te forcer leur ship parce que tu es une horrible personne si tu n'aimes pas et que c'est trop le seul le vrai (on le rappelle, ce jeu a plusieurs options officielles), la misogynie plus ou moins décomplexée (dans ce fandom, des gens se sentent à l'aise pour poster sur Tumblr que "en Faerghus il n'y a pas d'homophobie et les identités de genre sont acceptées, par contre on préfère que les femmes se tiennent à leur place" sans même y réfléchir à deux fois...Je suis effarée de voir combien certains n'arrivent même pas à considérer les femmes comme des êtres humains. Visiblement c'est trop d'effort. Et le pire, comme on en discutait, c'est que beaucoup d'entre eux ne voient sans doute pas le problème dans ce qu’ils écrivent) la glorification de proches abusifs et de violeurs (coucou Tiana et Miklan), l'ambiance franchement étrange/hostile pour ceux qui écrivent du OCxCanon (et là j'ai un point de comparaison avec un autre fandom)...
Bref, voilà. Ce qui rappelle qu'on a toujours le pouvoir de couper court et de se sortir d'une situation qui ne nous plait pas.
ça m'a été très bénéfique parce que ça m'a permis de me recentrer sur du positif et sur pourquoi j'aime cet univers. Surtout que j'ai aussi rencontré des personnes très sympathiques (dont toi) donc ça en valait la peine. Parfois, l'audience dont on a besoin c'est juste les 3 bonnes personnes et c'est très bien.
Je remercie de nouveau tous ceux qui ont pris la peine d'interagir ou de laisser des commentaires. J'aime beaucoup les relire parfois et ils ne manquent jamais de me faire sourire <3.
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sous-le-saule · 1 year ago
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Le musicien fantôme
- Messieurs !
Je n’obtiens pour réponse que des rires gras et des regards goguenards à ma tenue, qui détonne dans ce troquet de marins – voire de pirates, si j’en crois l’homme qui m’a indiqué le lieu.
Je me racle la gorge et insiste :
- Messieurs, je suis à la recherche d’un bateau et d’un équipage pour une aventure audacieuse, mais dont la rétribution sera à la hauteur du péril !
Des mines perplexes remplacent les rires.
- Il dit que ce sera dangereux mais bien payé, traduit un marin qui ressemble assurément à un pirate.
Anneaux dorés aux oreilles, tricorne vissé sur la tête, longs cheveux bouclés, un visage ma foi assez civilisé par rapport au reste des clients – il a l’air d’avoir toutes ses dents, ce qui constitue déjà un heureux contraste avec les autres.
- Aaaaah, font-ils en cœur, contents d’avoir compris.
Cela va être plus compliqué que prévu, comme me le confirme le regard amusé que me lance mon « traducteur ». Je suppose que quelqu’un qui viendrait pour s’encanailler pourrait le trouver séduisant.
- C’est quoi, votre aventure, milord ? m’interpelle un chauve à la chemise tachée de vin, me ramenant à mon affaire.
Bien que le ton ironique de son « milord » ne m’ait pas échappé, je lui réponds aussi gracieusement que possible :
- Je veux trouver le Musicien fantôme et monter à son bord.
Les buveurs sont partagés entre ricanements, ahurissement et peur non dissimulée – il y en a bien cinq qui se sont signés. Ils semblent cependant s’accorder sur un point : je n’ai pas toute ma tête.
- J’ai bien conscience de la réputation de ce navire mais je suis certain que de fiers gaillards comme vous –
- Et vous lui voulez quoi, au Musicien fantôme, exactement ? m’interrompt l’homme au tricorne.
J’hésite à dire la vérité. J’aurais dû préparer un mensonge à base de trésor pour les appâter, je m’en rends compte à présent, et je suis un trop piètre menteur que pour pouvoir improviser.
- C’est une histoire un peu compliquée…
- On aime tous les histoires, pas vrai, les gars ?
Il a raison, s’il faut en croire la façon dont les marins sont suspendus à mes lèvres.
- Eh bien, voilà. Je suis compositeur. Je… j’invente des musiques.
Je ne sais pas trop ce qu’ils comprennent ou non, peut-être suis-je en train de commettre un impair en leur parlant comme à des enfants. Tricorne réprime un sourire. Je continue tant bien que mal :
- Il y a quelques mois, j’ai rencontré fortuitement… par hasard… un des rares rescapés d’une rencontre avec le Musicien fantôme. Il m’a chanté la chanson avec laquelle les musiciens du bord attirent les autres bateaux. Il était complètement obsédé par elle. Il l’entendait encore chaque nuit dans son sommeil, disait-il.
- Eh ben quoi ? lance un garçon bien trop jeune pour fréquenter un tel endroit.
- Il se trouve que, cette musique, exactement la même, je l’ai composée il y a deux ans. Ne la trouvant pas très bonne, je ne l’ai jamais fait écouter à personne, et j’ai enfermé la partition dans un tiroir.
- Bah, c’pas possible, ça, fait un marin à la panse rebondie, manifestement un des plus malins de la bande.
D’autres acquiescent de façon un peu hésitante, pour faire comme s’ils avaient suivi son raisonnement.
- Précisément. Il me faut comprendre cette énigme. Je n’en dors plus.
Le malin pose sa chope et semble se faire le porte-parole de tous en m’assénant :
- J’serais vous, je trouverais un moyen de dormir pasque personne y va risquer sa vie, celle d’son équipage et son bateau pour répondre à vot’ petite question.
- Mais je vous paierai très cher ! J’ai de l’argent !
Ils secouent la tête, se détournent, retournent à leurs conversations et à leurs jeux. Trop tard, je les ai perdus.
Un seul regard me fixe encore. Celui de Tricorne. Il joue avec une de ses boucles d’oreille d’un air pensif. Puis, il tape du plat de la main sur la table et annonce d’une voix forte :
- J’en suis !
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aurevoirmonty · 1 year ago
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« Toutes les séries reposent désormais sur les impératifs de représentation des minorités selon l’ethnie, l’orientation sexuelle, le genre, le régime alimentaire, le handicap ou encore la morphologie. Il n’existe plus un scénario sans quota. Aucune loi écrite (jusqu’à présent) n’oblige à se contraindre de la sorte, mais les minorités militantes intimident, voire terrorisent intellectuellement : si elles n’ont pas le pouvoir d’interdire, elles peuvent créer le scandale. C’est une censure qui ne dit pas son nom. On doit désormais louer les minorités consacrées pour ce qu’elles sont, comme le monarque autrefois. […]
La promotion des minorités se traduit également par la réécriture des œuvres du passé et de l’histoire. Si les quotas représentent un versant de l’action politique des minorités militantes, la cancel culture figure l’autre versant. Lorsqu’Achille, Arsène Lupin, un lord de la société victorienne (Netflix), un elfe et un nain du Seigneur des anneaux (Amazon) sont incarnés par des acteurs noirs, l’idéologie l’emporte sur l’intrigue. Il importe peu aux militants qu’une œuvre se trouve saccagée par l’incohérence, l’anachronisme, la confusion historique ou le contre-sens symbolique. Et c’est sans scrupule qu’ils réécrivent et sabotent des œuvres de génie qui n’auraient pu éclore s’ils avaient subi la censure woke. »
Marguerite Frison-Roche, « Netflix, les minorités et l’art officiel ».
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youraufildespages · 2 months ago
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Mini-avis sur mes visionnages d'octobre 2024
Entrez Messieurs-Dames,  Installez-vous confortablement, notez la qualité de l’assise, et n’hésitez pas à prendre un cornet de pop-corn! Si vous le voulez bien, la séance va débuter, allumons le projecteur! Les anneaux de pouvoir saison2 J’ai davantage apprécié cette saison que la première. Les éléments se placent de manière plus claire, et le visuel est absolument magnifique La Bréa saison…
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valentin10 · 2 months ago
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Sauron n'est pas le véritable méchant du Seigneur des anneaux : ce n'est que le serviteur de ce personnage surpuissant - jeuxvideo
Dans l’univers du Seigneur des Anneaux, Sauron a toujours figure d’antagoniste principal, que ce soit dans la trilogie de films de Peter Jackson ou dans la série Les Anneaux de Pouvoir. Pourtant, il n’est que le serviteur de ce personnage surpuissant ! Dans le panthéon des grands méch… — À lire sur…
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lasaraconor · 4 months ago
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jepeuxpasjairoleplay · 4 months ago
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Quand je regardes Les Anneaux de Pouvoir saison 2 et que l'un de mes personnages favoris de tout l'univers du Seigneur des Anneaux débarque... Tom Bombadil !
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