#lentement dans la nuit
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marthe ferrare 29/3/1899 - décédée après 1949
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marthe ferrare - lentement dans la nuit
1934
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Destinée ensorcelée
Résumé : Ivana, la fille aînée de Wanda, perd mystérieusement ses pouvoirs, ce qui la plonge dans une grande détresse. Ne sachant pas comment récupérer ses capacités, elle se tourne vers Agatha, une sorcière expérimentée, pour obtenir de l'aide. Ensemble, elles élaborent un plan pour ouvrir la route des sorcières, espérant que cela les mènera à une solution.
Pour renforcer leur magie, elles décident de réunir un sabbat, une cérémonie qui pourrait leur donner accès à des forces occultes puissantes. Cependant, alors qu'elles se préparent, des complications surviennent. Des forces obscures semblent contrecarrer leurs efforts, et des tensions émergent entre les participantes. Ivana et Agatha doivent naviguer à travers ces obstacles tout en découvrant des vérités cachées sur leurs propres pouvoirs et sur la nature de la magie. Cette quête les amène à remettre en question leurs croyances et à affronter des dangers inattendus, transformant leur aventure en un véritable test de courage et de détermination et d'amour.
Chapitre 1 : L’éveil d’une sorcière
Ivana Maximoff se trouvait au cœur d'une forêt dense, enveloppée par une brume légère qui flottait au ras du sol. Les arbres, aux troncs massifs et tortueux, semblaient murmurer des secrets anciens, leurs feuilles bruissant doucement dans le vent. La lumière de la lune filtrait à travers les branches, projetant des ombres dansantes qui ajoutaient une atmosphère mystérieuse à cet endroit.
Ivana sentait une présence, quelque chose de sombre et de malveillant qui rôdait autour d'elle. Les démons, aux traits grotesques et aux yeux luisants, émergeaient des ombres, leurs rires résonnant comme des échos sinistres. Ils se déplaçaient avec agilité, leurs corps se contorsionnant de manière surnaturelle, créant un spectacle à la fois fascinant et terrifiant.
Ivana, bien que pétrifiée, ressentait également une étrange curiosité. Elle pouvait entendre leurs chuchotements, des promesses de pouvoir et de connaissance, mais aussi des avertissements de danger. Chaque pas qu'elle faisait dans cette forêt semblait l'attirer plus profondément dans un monde où la réalité et le cauchemar se mêlaient.
Les couleurs autour d'elle étaient saturées, presque irréelles, avec des teintes de violet et de vert qui illuminaient la scène, créant une ambiance à la fois envoûtante et inquiétante. Ivana se tenait là, au milieu de ce chaos, son cœur battant à tout rompre, se demandant si elle pourrait échapper à cette danse macabre.
Ces silhouettes indistinctes semblent se rapprocher, glissant silencieusement sur le sol, créant une atmosphère de tension palpable.
Ivana, ressentant une présence menaçante, se réveille en sursaut. Son cœur bat la chamade dans sa poitrine, et un cri perçant échappe de ses lèvres, brisant le silence de la nuit. Elle se redresse, les yeux écarquillés, cherchant désespérément à comprendre ce qui se passe. La lumière de la lune filtre à travers la fenêtre, projetant des ombres inquiétantes sur les murs, mais il n'y a personne d'autre dans la pièce.
En reprenant lentement ses esprits, Ivana réalise qu'elle vient de faire un cauchemar. Elle se frotte les yeux, essayant de chasser les images terrifiantes de son esprit. Elle se demande ce qui lui est arrivé durant cette nuit désastreuse. Pourquoi ces ombres l’ont-elles hantée ? Quel message caché se cache derrière ce rêve troublant ? Elle se sent perdue, comme si une partie d'elle-même avait été touchée par une peur inexplicable.
Les questions tourbillonnent dans son esprit, et elle se demande si ce cauchemar est le reflet de ses angoisses profondes ou d'une menace qui rôde dans sa vie éveillée. La nuit, autrefois paisible, semble désormais pleine de mystères et d'inquiétudes, laissant Ivana dans un état de confusion et de vulnérabilité.
☆○o。 。o○☆.☆○o。 。o○☆
Ivana était assise sur son lit, les draps froissés autour d'elle, témoins de son agitation nocturne. Son cœur battait encore la chamade, résonnant dans sa poitrine comme un tambour de guerre. Elle fixait le mur en face d'elle, mais son esprit était perdu dans un tourbillon de pensées confuses. Les images de ce qu'elle venait de vivre se bousculaient dans sa tête, si réelles qu'elle avait du mal à croire qu'il ne s'agissait que d'un rêve.
Elle passa une main dans ses cheveux en désordre, soupirant profondément. Les souvenirs de cette expérience troublante l'assaillaient, la laissant dans un état de confusion totale. Elle se leva lentement, ses jambes encore un peu faibles, et se dirigea vers la salle de bain.
Le carrelage frais sous ses pieds la ramena à la réalité, mais l'angoisse persistait. Elle ouvrit la porte de la douche, ajusta la température de l'eau jusqu'à ce qu'elle soit chaude, presque brûlante, espérant que la chaleur apaiserait son esprit tourmenté. Alors qu'elle se tenait sous le jet d'eau, elle ferma les yeux, laissant les gouttes glisser sur son visage.
L'eau s'écoulait, emportant avec elle les résidus de ses pensées sombres. Elle se frotta les bras, comme si elle pouvait laver ses angoisses. Mais même sous le doux murmure de l'eau, les échos de son expérience la suivaient, la rendant incapable de se libérer de ce poids qui l'oppressait.
Ivana sortit de la douche, l'eau encore gouttant le long de sa peau. Elle avait enveloppé son corps dans une serviette moelleuse, l'odeur de son gel douche préféré flottant autour d'elle. Les gouttes d'eau glissaient sur ses bras, et elle se sentait rafraîchie, prête à affronter la journée. En entrant dans la cuisine, la lumière du matin filtrait à travers les volets, illuminant les surfaces en bois et créant une ambiance chaleureuse.
Elle se dirigea vers le réfrigérateur, son esprit encore embrumé par la chaleur de la douche. Elle ouvrit la porte, cherchant quelque chose à manger, quand soudain, un frisson d'inquiétude la traversa. Elle tenta de faire léviter une pomme, comme elle le faisait si souvent, mais rien ne se produisit. Ses mains, qui d'habitude émettaient une douce lueur, restaient désespérément normales.
Ivana plissa les yeux, se concentrant, mais aucun éclat magique ne se manifesta. Elle se mit à trembler, la serviette glissant légèrement sur ses épaules. "Non, pas maintenant," pensa-t-elle, sa voix intérieure teintée d'angoisse. Elle ferma les yeux, cherchant à ressentir cette énergie familière, mais elle était introuvable, comme un rêve qui s'estompe au réveil.
Les souvenirs de ses pouvoirs affluèrent dans son esprit : les moments où elle avait manipulé les objets avec aisance, où elle avait ressenti la magie pulser en elle. Tout cela semblait désormais hors de portée. Elle se retourna brusquement, ses yeux se posant sur le miroir de la cuisine. Elle y vit son reflet, une expression de confusion et de peur marquant son visage.
Ivana se mit à marcher nerveusement dans la pièce, le bruit de ses pieds nus sur le carrelage résonnant dans le silence. "Pourquoi cela m'arrive-t-il ? Qu'est-ce qui a changé ?" se demanda-t-elle, la panique commençant à s'installer dans son ventre. Elle se rappela des avertissements qu'elle avait reçus, des signes qu'elle avait ignorés.
Avec un soupir lourd, elle s'appuya contre le plan de travail, le cœur battant. "Il doit y avoir une explication," murmura-t-elle, la détermination commençant à remplacer la peur. Elle savait qu'elle devait trouver un moyen de comprendre ce qui lui arrivait, même si cela signifiait affronter des vérités difficiles.
Ivana se redressa, prenant une profonde inspiration, prête à se battre pour retrouver ce qu'elle avait perdu, même dans cette cuisine qui lui semblait désormais si ordinaire.
Ivana savait que la seule personne qui pourrait l’aider à retrouver ses pouvoirs était Agatha Harkness, mais demander de l’aide à cette femme était du suicide. Pourtant, la détermination brûlait en elle, et elle avait décidé d’y aller quand même.
Elle se dirigea vers sa voiture, une berline noire qui semblait presque impatiente de partir. Les phares s’allumèrent dans un vrombissement familier alors qu’elle s’installait au volant. "Allez, un dernier coup," murmura-t-elle pour se donner du courage, avant de démarrer en trombe en direction de Westview.
La route défilait à toute vitesse, le paysage flou derrière elle. Ivana se sentait à la fois excitée et nerveuse. Cependant, la vitesse était trop élevée, et bientôt, elle aperçut les girophare de police dans son rétroviseur. Son cœur s’emballa. "Non, pas maintenant," se dit-elle, mais il était trop tard. Elle se gara sur le bas-côté, la peur nouant son ventre.
Alors qu'elle attendait, Ivana pouvait sentir l'adrénaline pulser dans ses veines. La silhouette d'Agatha se dessina dans le rétroviseur. Elle s'approcha, un sourire mystérieux sur le visage.
Ivana, choquée, n'arrivait pas à croire qu'Agatha était là, en uniforme. "Agatha ? Qu'est-ce que tu fais ici ?" demanda-t-elle, la surprise se mêlant à l'inquiétude.
Agatha se pencha légèrement, son expression sérieuse. "C'est détective O'Connor. Je ne connais pas d’Agatha désolé.," annonça-t-elle d'une voix suave, ses yeux pétillant de malice.
Après un rapide contrôle, Ivana continua son chemin en voiture, les pneus crissant sur l'asphalte. Le paysage défilait à toute vitesse, les arbres se transformant en flous vert et marron, tandis que son esprit était envahi par des souvenirs de son enfance. Elle savait qu’Agatha était touchée par le sort de la sorcière rouge, et cette pensée la hantait, mais elle était déterminée à retrouver une solution.
En arrivant devant son ancienne maison, Ivana ressentit un mélange de nostalgie et d'appréhension. La maison, bien que familière, semblait avoir perdu de sa splendeur. La peinture s'écaillait, et des herbes folles poussaient entre les dalles du chemin. Elle se gara rapidement et sortit de la voiture, le cœur battant à tout rompre.
En entrant, l'odeur de poussière et de vieux souvenirs l'accueillit. Les murs étaient ornés de photos jaunies, capturant des moments heureux d'une époque révolue. Ivana ferma les yeux un instant, se remémorant les rires et les jeux d'enfance. Mais elle n'avait pas le temps de s'attarder. Elle devait fouiller de fond en comble pour retrouver une solution afin de rompre le sort de sa mère.
Elle commença par la cuisine, ouvrant les tiroirs avec frénésie. Des ustensiles oubliés et des recettes jaunies l'entouraient. Rien d'utile. Elle se dirigea ensuite vers le salon, où le vieux canapé était recouvert d'une couche de poussière. Ivana souleva les coussins, espérant y trouver quelque chose de précieux. Elle trouva seulement des pièces de monnaie et des bonbons durs, oubliés depuis longtemps.
Frustrée, elle monta à l'étage, où se trouvait sa chambre d'enfance. La porte grinça en s'ouvrant, et elle entra dans la pièce. Tout semblait figé dans le temps. Les murs étaient recouverts de posters de ses idoles, et son bureau était encore chargée de livres et de cahiers. Elle fouilla chaque tiroir, chaque recoin, sa détermination grandissant avec chaque minute qui passait.
Finalement, dans un vieux livre de contes qu'elle avait laissé là, Ivana découvrit une page pliée. En l'ouvrant, elle tomba sur une formule ancienne, une incantation oubliée qui pourrait peut-être l'aider à rompre le sort. Son cœur s'emballa d'espoir. C'était peut-être la clé pour sauver sa mère et briser l'emprise d'Agatha.
Avec cette découverte, Ivana savait qu'elle avait fait un pas décisif. Elle devait maintenant retourner à Westview, prête à affronter Agatha et à utiliser tout ce qu'elle avait appris pour défendre ceux qu'elle aimait.
Ivana se tenait devant la porte d'Agatha, le cœur battant la chamade. Elle avait enfin trouvé ce qu'elle cherchait, et maintenant, il était temps d'agir. Elle leva la main et sonna à la porte, le son résonnant dans le silence du quartier. Après quelques instants, la porte s'ouvrit lentement, révélant Agatha, les yeux écarquillés par la surprise.
« Qu'est-ce que tu fais ici ? » demanda Agatha, fronçant les sourcils, visiblement perplexe. Sa voix trahissait une inquiétude mêlée de curiosité.
Ivana, sans perdre une seconde, poussa doucement Agatha sur le côté pour entrer dans la maison. L'air était chargé d'une tension palpable. Elle se retourna alors pour faire face à Agatha, ses yeux brillants d'une détermination ardente.
« Écoute, j'ai pas le temps pour tout expliquer, » déclara Ivana d'une voix ferme, presque impatiente. « Il faut que tu m'écoutes et que tu me crois. »
Agatha, encore sous le choc, ne savait pas quoi répondre. Elle croisa les bras, la méfiance se lisant sur son visage. « Attends une minute, je ne te connais . Tu ne peux pas juste entrer chez moi comme ça et... »
�� Oh c’est pas vrais j’avais oublier comment Agnes était pipelette» coupa Ivana, sa voix s'élevant légèrement.
Ivana, les yeux fixés sur Agatha, ressentait une vague d'émotions l'envahir. Elle savait que même si ses pouvoirs avaient disparu, la magie analogique pouvait encore opérer des miracles. Elle inspira profondément et murmura le sort, sa voix à peine audible, comme un souffle porté par le vent.
« Libère-toi, Agatha... » chuchota-t-elle, chaque mot chargé d'intention.
À cet instant, Agatha sentit une chaleur douce l'envelopper, comme si une lumière intérieure s'éveillait en elle. Elle plongea son regard dans celui d'Ivana, et un flot de souvenirs afflua. Chaque moment partagé lui revenait en mémoire, vibrant d'une tendresse oubliée.
Agatha, touchée par cette connexion, réalisa à quel point Ivana avait changé. La petite fille qu'elle avait connue était devenue une sublime jeune femme, pleine de force et de détermination. Ses traits étaient marqués par la maturité, mais une lueur d'innocence persistait dans son regard.
« Mini Maximoff, » murmura Agatha, penchant la tête sur le côté, un sourire ému se dessinant sur ses lèvres. « Je suis surprise de te voir ici. »
Ivana, un léger sourire aux lèvres, sentit une chaleur envahir son cœur. « Je sais que c'est inattendu, mais j'avais besoin de toi, Agatha. »
Agatha hocha la tête, la surprise laissant place à une compréhension profonde. « Je vois. Tu as beaucoup grandi, ma chère. Mais dis-moi, que veux tu ? »
Ivana, le regard déterminé, se tourna vers Agatha, son cœur battant avec une impatience palpable. « Je veux rejoindre la route des sorcières, » annonça-t-elle, sa voix pleine de conviction.
Agatha plissa les yeux, un sourire ironique aux lèvres. « La route n'existe pas, Ivana. C'est une légende, une illusion. »
Ivana, frustrée, secoua la tête. « Ne sois pas une menteuse, Agatha ! Je sais que ça existe. »
Agatha s'approcha d'elle, son regard perçant comme une flèche. Avec douceur, elle déplaça une mèche de cheveux d'Ivana derrière son oreille, créant un moment d'intimité.
« Écoute-moi, » murmura-t-elle. « La route va te tuer. »
Ivana, choquée, observa Agatha s'éloigner, se sentant à la fois trahie et confuse. « Mais tu ne t'es pas fait tuer, toi ! » lança-t-elle, tentant de garder sa voix ferme.
Agatha se retourna, un air de défi dans ses yeux. « Moi, je suis exceptionnelle. » Elle laissa échapper un léger rire, comme si la question ne méritait même pas d'être débattue.
Ivana, ne se laissant pas abattre, croisa les bras, son regard défiant. « Je vais aller sur la route, avec ou sans toi. »
Agatha éclata de rire, amusée par la détermination d'Ivana. « Et qu'est-ce que tu veux vraiment de cette route ? »
« Retrouver mes pouvoirs, » répondit Ivana, sa voix empreinte de passion.
Agatha, sérieuse à présent, hocha la tête. « Pour ça, il te faudra un sabbat. »
Ivana, intriguée, se pencha en avant, désireuse d'en savoir plus.
« Un sabbat ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ? »
Agatha, avec un air mystérieux, se contenta de sourire. « Tu as encore beaucoup à apprendre, ma chère. »
Agatha se leva, déterminée, et se dirigea vers le porte-manteau. Elle attrapa sa veste en cuir noir, la passant rapidement sur ses épaules, avant de chausser ses bottines à talons. Le bruit des fermetures éclair et le claquement des semelles résonnaient dans l'air, créant une ambiance de tension palpable.
Elle se retourna alors vers Ivana, qui était toujours figée, son regard perdu dans le vide. Agatha plissa les yeux, un sourire amusé sur le visage. « Aller, c’est pas en restant figée comme ça qu’on va trouver un sabbat, » lança-t-elle avec une pointe d'ironie dans la voix.
Ivana, surprise par l'énergie d'Agatha, sentit son cœur s'accélérer. Elle voulu répondre, mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. Agatha, ne laissant pas le temps à Ivana de réagir, tourna les talons et s'apprêta à quitter la pièce.
« Je regrette immédiatement cette décision, » murmura Ivana, presque inaudible, alors qu'une vague de doute l'envahissait.
Elle soupira, se sentant tiraillée entre son envie de rester et celle de suivre Agatha.Après un moment d'hésitation, elle prit une profonde inspiration et se décida à la suivre. « Comment les choses vont-elles se passer ? » se demanda-t-elle, angoissée mais excitée à l'idée de l'inconnu qui l'attendait. Elle rattrapa Agatha, se préparant à plonger dans cette aventure qui pourrait changer leur destin à toutes les deux.
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**Titre : L'éclat des secrets**
Niccolò Govender Rossi était assis dans un coin tranquille du club, regardant les gens danser et s'amuser autour de lui. Depuis son arrivée à Rome, sa vie avait pris des tournants inattendus, et il se retrouvait souvent plongé dans des situations qui le dépassaient. Pourtant, ce soir-là, quelque chose de différent était dans l'air.
(T/P), une nouvelle élève dans le lycée Collodi, était récemment arrivée à Rome. La ville, bien que magnifique, pouvait parfois sembler écrasante. Mais ce soir, (T/P) avait décidé de sortir, de s'immerger dans la vie nocturne de Rome et d'oublier les soucis pour un moment.
Lorsque leurs regards se croisèrent, une étincelle inattendue illumina la pièce. Niccolò, toujours méfiant et calculateur, fut surpris par cette connexion immédiate. Il n'était pas du genre à se laisser emporter par des sentiments spontanés, mais quelque chose chez (T/P) l'intriguait.
(T/P), sentant l'intensité du regard de Niccolò, s'approcha lentement. "Salut," dit-elle avec un sourire timide mais déterminé. "Je m'appelle (T/P)."
Niccolò hocha la tête, un sourire en coin se dessinant sur ses lèvres. "Niccolò. Ravi de te rencontrer," répondit-il, mais son ton était légèrement sarcastique, comme s'il testait la sincérité de (T/P).
Ils commencèrent à discuter, découvrant des points communs et des différences fascinantes. (T/P) était impressionnée par la profondeur et la complexité de Niccolò, tandis que lui était intrigué par la fraîcheur et l'authenticité de (T/P).
"Alors, tu penses que Rome est à la hauteur de tes attentes ?" demanda Niccolò, une pointe de défi dans la voix.
"Pour l'instant, oui. Il y a tellement à découvrir," répondit (T/P) avec enthousiasme.
"Tu dis ça parce que tu n'as pas encore vu le pire," répliqua Niccolò avec un sourire froid. "Mais ne t'inquiète pas, je suis sûr que tu t'y feras."
(T/P) sentit une tension dans l'air, mais ne se laissa pas démonter. "Je suis prête à relever le défi."
La nuit avançait, et ils décidèrent de sortir prendre l'air. Se promenant dans les rues pavées de Rome, ils échangèrent des confidences et des rires, mais (T/P) sentait que Niccolò gardait toujours une part de lui-même cachée, derrière un mur d'arrogance et de cynisme.
"Je ne m'attendais pas à passer une soirée comme celle-ci," admit Niccolò en s'arrêtant devant une fontaine. "Mais je suis content que ce soit arrivé." Son ton était plus sincère, mais une lueur
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Mais des nuits d’automne Goûtons les douceurs ; Qu’aux aimables fleurs Succède Pomone. Le pâle couchant Brille encore à peine ; De Vénus, qu’il mène. L’astre va penchant ; La lune, emportée Vers d’autres climats, Ne montrera pas Sa face argentée. De ces peupliers, Au bord des sentiers, Les zéphyrs descendent, Dans les airs s’étendent, Effleurent les eaux, Et de ces ormeaux Raniment la sève : Comme une vapeur, La douce fraîcheur De ces bois s’élève. Sous ces arbres verts, Qu’un vent frais balance, J’entends en silence Leurs légers concerts : Mollement bercée, La voûte pressée En dôme orgueilleux Serre son ombrage, Et puis s’entr’ouvrant. Du ciel lentement Découvre l’image. Là, des nuits l’azur Dans un cristal pur Déroule ses voiles. Et le flot brillant Coule en sommeillant Sur un lit d’étoiles -Oh ! charme nouveau ! Le son du pipeau Dans l’air se déploie, Et du fond des bois M’apporte à la fois L’amour et la joie. Près des ruisseaux clairs. Au chaume d’Adèle Le pasteur fidèle Module ses airs. Tantôt il soupire, Tantôt il désire ; Se tait : tour à tour Sa simple cadence Me peint son amour Et son innocence. Dans son lit heureux La pauvre attentive Écoute, pensive, Ces sons dangereux : Le drap qui la couvre Loin d’elle a roulé, Et son œil troublé Mollement s’entr’ouvre. Tout entière au bruit Qui pendant la nuit La charme et l’accuse, Adèle au vainqueur Son aveu refuse Et donne son cœur. "Nuit d'automne", François-René de Chateaubriand
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Les gens pensent que la tristesse est les pleurs, la dépression, l’agonie absolue du cœur. Mais la tristesse est plus silencieuse que cela. C’est la sensation de s’enfoncer lentement, la douleur creuse dans votre poitrine, l’engourdissement sourd qui s’installe sur vous comme un épais brouillard. C’est se coucher la nuit en espérant que vous ne vous réveillez pas, ou se réveiller et regretter de ne pas l’avoir fait. C’est la prise de conscience que peu importe à quel point vous voulez que les choses changent, certaines choses sont brisées à jamais, et qu’aucune quantité de temps ne les rendra jamais à nouveau entières.
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Alors qu’ils étaient déjà très vieux, le célèbre peintre Salvador Dali et sa femme Gala avaient apprivoisé un lapin qui vécut ensuite avec eux sans les quitter d’un pas ; ils l’aimaient beaucoup. Un jour qu’ils devaient partir pour un long voyage, ils discutèrent tard dans la nuit de ce qu’ils allaient faire du lapin. Il était difficile de l’emmener, mais non moins difficile de le confier, parce que le lapin se méfiait des hommes. Le lendemain, Gala prépara le déjeuner et Dali se délecta, jusqu’au moment où il comprit qu’il mangeait un civet de lapin. Il se leva de table et courut aux cabinets pour vomir dans la cuvette son petit animal chéri, le fidèle compagnon de ses vieux jours. Gala, en revanche, était heureuse que son aimé eût pénétré dans ses entrailles, les eût lentement caressées et fût devenu le corps de sa maitresse. Elle ne connaissait pas d’accomplissement plus absolu de l’amour que l’ingestion du bien-aimé. Comparé à cette fusion des corps, l’acte d’amour physique lui apparaissait comme un prurit dérisoire. (Milan Kundera, L’Immortalité)
Liebe et Verliebtheit sont les deux mots employés par Freud pour dire l’amour, Liebe y est décrit comme l’amour "normal", à savoir la croyance dans le mythe d’Aristophane, ce partage de l’être en deux moitiés qui cherchent dans l’amour à retrouver leur unité perdue, tandis que Verliebtheit l’amour "ordinaire", traduit par énamoration (que Lacan écrira: hainamoration) est cet amour aux feux duquel brûle tout nevrosé, et qui est moins idyllique…
Les femmes sont plus bêtes que les hommes, au sens narcissique de ce terme. Pour cette raison, en amour elles sont plus voraces que les hommes.
Pascal avait raison lorsqu'il notait: «Abêtissez-vous !» Abêtissez-vous = soyez moins narcissique !
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Les journées sont bien plus ennuyeuses,
Que les nuits,
Que je passais avec toi.
Et nous n'avons pas été dessinés par les Dieux des créations,
Les créatures que nous sommes sont destinées à mourir,
Lentement,
Doucement,
Par la course de la vie.
Et chaque fois que j'ose penser à toi,
C'est chaud comme le feu.
C'est doux comme le miel.
C'est magique.
Quelle douceur ta voix,
Quelle chanson ton toucher.
Mais je te connaissais beaucoup trop bien,
Tu es de ces mélodies qui s'envolent dans le vent,
Qu'on cherche à jamais.
Alors pourquoi avoir croisé ma route,
Me voilà te suppliant de revenir,
Te voilà me maudissant à jamais,
Voilà où tu te trouves, le chemin de l'enfer, le cul de sac de l'Univers.
À jamais enfermé dans ma tête.
Caresse-moi de nouveau avec ta langue.
Touche-moi de nouveau avec tes mots.
Fais-moi danser, rêver par tes gestes.
Fais-moi tienne pour l'éternité...
Où es-tu passé ?
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Résilience
Encore une nuit, avec corps et esprit en bataille, Une folie me ronge, une douleur sans faille. Réalité mordante, je suis bien réelle, Entre souffrir pour être et fuir ce ciel. Équilibre impossible, sans cesse je suis rongée, Je nage sans souffle, dans l'ombre abandonnée. Lutte infinie vers un horizon lointain, Comment lâcher prise, la peur dans mes mains ? Le cœur bat trop fort, cogne et se balance, Est-ce mal d'aimer jusqu'à l'errance ? Je cherche la paix dans l'acharnement, Sous l'enfer, le monde semble apaisé, pourtant. Seule le soir, le vide m'envahit, Un gouffre me dévore, translucide sans répit. Penses-tu à moi ? Je compte pour toi ? Fatigue hantée par des nuits blanches, je ne m'épargne pas. J'oublie de nourrir ce corps indifférent, Quelles conséquences aux pleurs incessants ? Rivières sur mes joues, suis-je désirable ? Vestige du passé, pitié palpable ? Comme une biche égarée, sans repère, Immobile, je m'enfonce dans la boue, sans lumière. Couple perdu, maison, travail envolés, Direction floue, aveugle, je suis égarée. Rire, sourire à la vie, paraître sereine, Haine cachée, ma vie sans chaînes. Je sombre lentement, mots pénibles à dire, À mes proches, comment m'ouvrir ? Émotions intenses, épuisement grandissant, Peur de moi-même, délire envahissant. Plans pour disparaître, doucement m'évaporer, Libération douce, vers le ciel m'envoler. Mes proches admirent ma résilience, Mais elle me tuera, sans clémence.
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J'ai commencé "Un miracle" de Victoria Mas et comme j'aime ce qu'elle écrit !
"Elle jeta un œil à l'horizon, nota la teinte du matin, un bleu apaisé désormais, l'absence de nuages, la hauteur de la marée, instinctivement, dans ce réflexe qu'avaient les habitants des côtes de s'attarder sur la lecture de l'aube."
"Elle n'avait pas la force de se lever encore: certains songes exigent d'en revenir lentement, demandent une patience que connaissent ceux que la nuit réveille, ceux qui savent qu'il leur faut attendre, quitter ce monde où l'esprit s'est égaré, retrouver leur place dans leur corps."
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Aimer
Le soleil se couchait sur les remparts de Jérusalem, peignant le ciel d'une douce teinte orangée. Baudouin se tenait au bord de la muraille, le regard perdu dans l'horizon lointain. À ses côtés se tenait Alix de Tripoli, sa meilleure amie et l'amour de sa vie, bien qu'elle ne soit pas au courant de fait. Ils avaient tous les deux 15 ans, et une complicité indescriptible les unissait depuis l'enfance.
Malgré la maladie qui le rongeait, Baudouin ne pouvait s'empêcher de regarder Alix avec amour. Elle était la lumière qui éclairait ses jours sombres, la seule qui le comprenait réellement. Et ce soir-là, alors que le vent caressait doucement leurs visages, Baudouin prit une grande décision.
Il se tourna vers Alix, et d'une main tremblante, lui tendit une magnifique fleur sauvage qu'il avait cueilli sur le chemin de la muraille. Les yeux brillants de bonheur, Alix prit la fleur et la porta à son visage, en humant son parfum délicat.
"Merci, Baudouin", murmura-t-elle, un sourire éclatant illuminant son visage.
Baudouin sentit son cœur battre la chamade, mais il savait que ce moment ne pouvait durer éternellement. La lèpre gagnait du terrain chaque jour, et il savait que son temps était compté. Mais pour l'instant, il voulait juste profiter de cet instant de bonheur avec celle qu'il aimait.
Ils restèrent là, silencieux, à contempler le soleil qui disparaissait lentement derrière l'horizon. Leurs mains se frôlaient, et un frisson d'émotion parcourut l'échine de Baudouin. Il savait qu'il ne pourrait jamais être avec Alix comme il l'aurait souhaité, mais il était reconnaissant d'avoir pu lui offrir cette fleur, aussi sauvage et belle que la dame de son cœur.
Et alors que la nuit tombait sur Jérusalem, Baudouin et Alix restèrent là, immobiles, savourant l'instant présent, conscient que leur amour était éternel, même si leur histoire ne ferait pas partie des livres d'histoire.
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10« N'essaie pas de me réparer. Je ne suis pas brisé. » Agatha x reader pls
Avec grand plaisir!
Agatha se tenait là, au bord de la route, son regard perdu dans le vide. Les rayons du soleil filtraient à travers les branches des arbres, créant un jeu d'ombres et de lumières sur son visage marqué par les épreuves. Une légère brise agitait les feuilles, mais elle ne semblait pas en sentir l'effet. Son expression était celle d'une profonde mélancolie, une tristesse palpable qui enveloppait son être. Reader, bien que distante, pouvait presque ressentir la lourdeur de son chagrin.
Son manteau, qui flottait autour d'elle, semblait plus sombre que d'habitude, comme si les couleurs du monde s'étaient estompées en ce jour particulier. Reader savait que cette journée marquait l'anniversaire de la mort de Nicki, le petit garçon qu'Agatha avait perdu trop tôt.
Les souvenirs affluaient dans l'esprit de Reader, des images d'Agatha riant aux éclats, de sa voix chantante qui résonnait dans l'air frais de Salem. Mais aujourd'hui, il n'y avait que silence et tristesse. Agatha avait toujours été forte, mais aujourd'hui, elle semblait brisée, comme un vase en mille morceaux. Reader l'observait, le cœur lourd, consciente de la profondeur de la douleur qui habitait son amie. Les souvenirs de Nicki, bien que doux, étaient également une source de douleur, et Reader savait que le poids de cette perte était insupportable.
La route, habituellement animée, semblait s'être figée autour d'Agatha. Les rires et les conversations des passants se mêlaient à l'air, mais pour elle, tout cela paraissait lointain, presque irréel. Reader pouvait voir les larmes aux coins des yeux d'Agatha, des perles de tristesse qui menaçaient de couler à tout moment. Elle se tenait là, immobile, comme si le temps s'était arrêté, perdue dans un océan de souvenirs et de regrets.
Au coin du feu, la chaleur des flammes dansait, projetant des ombres vacillantes sur les visages de Jen, Lilia, Alice et Billy, qui étaient assis en cercle, absorbés par la lueur réconfortante. Les crépitements du bois se mêlaient à l'air frais de la nuit, créant une atmosphère à la fois intime et chaleureuse.
Reader, consciente du besoin d'Agatha, se leva lentement, son cœur battant à l'unisson avec l'intensité de l'instant. Elle s'approcha d'Agatha, qui était à l'écart, perdue dans ses pensées. Reader avançait avec précaution, comme si chaque pas pouvait briser le fragile équilibre de l'atmosphère.
Quand Reader posa sa main sur le dos d'Agatha, un frisson parcourut le corps de cette dernière. Elle savait que c'était Reader, comme elle l'avait toujours su. Il y avait une connexion entre elles, un lien indéfectible qui transcendait les mots. Agatha se retourna lentement, ses yeux cherchant ceux de Reader. Dans ce moment suspendu, leurs regards se croisèrent, et une compréhension silencieuse s'installa entre elles.
Reader pouvait voir la profondeur de l'émotion dans les yeux d'Agatha, une mer de sentiments tumultueux, mêlant tristesse et espoir. Le monde extérieur s'estompa, laissant place à cette bulle intime où seules elles existaient. Reader, avec douceur, savait qu'elle devait être là pour Agatha, prête à écouter et à soutenir, sans jamais rien forcer.
Agatha plonge son regard dans celui de Reader, ses yeux reflétant une intensité mêlée de défi et de vulnérabilité. Elle rompt le silence, sa voix ferme mais douce :
« N'essaie pas de me réparer. Je ne suis pas brisé. » Ses mots flottent dans l'air, chargés de sens.
Reader, surprise par la déclaration, laisse échapper un fin rire ironique, un son qui trahit sa compréhension profonde de la situation.
« Tu sais que c’est un mensonge, » répond Reader, son ton léger mais empreint de compassion.
Elle sait que derrière cette façade de force, Agatha cache des blessures invisibles.Reader s'approche alors, son cœur battant un peu plus vite. Elle prend Agatha dans ses bras, enveloppant celle-ci d'une chaleur réconfortante. Reader passe délicatement sa main dans les cheveux d'Agatha, un geste tendre qui exprime tout ce qu'elle ne peut pas dire.
Agatha se laisse aller un instant, fermant les yeux, profitant de cette étreinte. Elle sait que Reader est là, non pas pour changer quoi que ce soit, mais pour l'accepter telle qu'elle est, avec ses cicatrices et ses failles. Dans ce moment partagé, un silence apaisant s'installe, où les mots ne sont plus nécessaires.
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** suite de l'imagine sur Brando**
La nuit tombait sur Rome
enveloppant la ville dans une atmosphère de mystère et de sensualité. T/P le cœur battant la chamade, se trouvait à nouveau en présence de Brando. Ils étaient montés sur la terrasse d'un immeuble abandonné, dominant les rues animées en contrebas. Le vent chaud de lété caressait leur peau, ajoutant une tension électrique à l'air déjà chargé de désir.
Brando se rapprocha lentement, ses yeux sombres fixés sur elle. "Je savais que tu ne pourrais pas résister," murmura-t-il, sa voix grave résonnant comme une promesse interdite.
Immédiatement, ses pensées embrouillées par la proximité de son corps, par ce mélange enivrant de danger et d'attraction. Elle sentait chaque fibre de son être vibrer sous le regard intense de Brando.
"Peut-être que c'est toi qui ne pouvais pas résister," répliqua-t-elle finalement, défiant l'arrogance de Brando par un sourire provocateur
Sans avertissement, il l'attira brusquement contre lui, leurs lèvres se rencontrant dans un baiser féroce et passionné. La chaleur de son corps contre le sien, la force de ses mains sur sa taille, tout semblait irréel, comme si le monde entier avait cessé d'exister, ne laissant qu'eux deux, consumés par un désir irrésistible
Leurs baisers devinrent plus urgents, leurs mains explorant avidement chaque centimètre de leur peau. Brando, toujours maître de lui-même, poussa T/P contre le mur de la terrasse, sa respiration lourde dans son oreille. "Tu sais que tu joues avec le feu, n'est-ce pas?" murmura-t-il, ses lèvres effleurant son cou.
"Et toi, tu crois que je vais me brûler?" répondit-elle, sa voix tremblant d'excitation.
"Je sais que tu le veux," dit-il en glissant une main sous son chemisier, ses doigts caressant sa peau brûlante
T/P gémit doucement, ses mains agrippant les cheveux de Brando l'attirant encore ~''s près. "Peut-être que je veux plus que ça"
Souffla-t-elle.
Brando sourit contre sa peau, son regard s'embrasant de désir. "Je peux te donner tout ce que tu veux," dit-il avant de la soulever dans ses bras et de l'emmener à l'intérieur du bâtiment, dans une pièce à l'abandon,.
I|s tombèrent sur un vieux matelas, leurs corps enchevêtrés, la passion les consumant. Les vêtements volèrent, leurs respirations se mêlèrent, et bientôt, ils ne furent plus qu'une seule entité, mouvante et haletante, en quête d'un plaisir inégalé.
Brando, toujours dominant, prit le contrôle, ses mouvements précis et déterminés, tandis que T/P
s'abandonnait complètement, perdue dans la chaleur et l'extase de l'instant. Chaques gémissement, chaques soupire dans la pièce témoignant de la tension que faisait ressentir Rome et sa nouvelle arrivante.
Alors qu'ils reprenaient leur souffle allongés côte à côte sur le matelas délabré, Brando tourna la tête vers T/P un sourire satisfait aux lèvres, 'Je t'avais dit que Rome pouvait te dévorer. N
T/P, le regard encore brillant de passion, répondit avec un sourire tout aussi provocateur. "Peut-être que j'aime être dévorée."
Brando éclata de rire, la tirant contre lui. "Tu es vraiment une fille unique, T/P. Peut-être que Rome n'a jamais rencontré quelqu'un comme toi."
Et tandis que la nuit avançait enveloppant leur liaison interdite dans un voile de mystère et de désir, ils savaient tout les deux qu'ils avaient franchis une ligne. Une ligne
Qui rendait leur relation encore plus dangereuse et remplie de tension.
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RPG sur www.hellmouth.forumactif.com
FAITH LEHANE :
Cette maison me rappelle tellement de souvenirs. Mon tout premier Noël en famille, avec Joyce. La seule et unique femme à m'avoir fait aveuglement confiance. J'ai bien failli la tuer, je n'en reviens pas encore que j'ai menacé de mort la mère de Buffy, alors qu'elle était ma seule et véritable amie. Mon stress grandit à chaque pas que je fais vers la porte. Tant de choses se sont passées depuis la dernière fois que j'ai vu Buffy. J'ai changé, grandi, évolué, mais les souvenirs de notre passé me hantent toujours. J'espère qu'elle me pardonnera pour tout ce qui s'est passé. Mon poing se lève lentement, et je cogne à la porte. Le bruit résonne dans le silence de la nuit, et j'entends mon propre souffle s'accélérer. Les secondes semblent durer une éternité, et j'attends anxieusement que Buffy apparaisse devant moi. Soudain, la porte s'ouvre, et c'est elle. Buffy, debout là, les yeux écarquillés de surprise.
Hey, B Essayant de cacher mon propre émoi derrière un sourire timide. Ça fait un moment. J'ai entendu dire que tu avais besoin d'aide.
BUFFY SUMMERS : Ça ne faisait pas longtemps que j'étais rentrée à la maison. La semaine avait été longue, mais c'était enfin vendredi soir. Les week-ends, comment pourrais-je vivre sans ? C'est les seuls deux jours de la semaine où je peux être libre de mes fonctions de policière. L'autre nuit, j'avais envoyé ma fille, au Bronze, mettre Faith au courant de ce qui était entrain de ce passer à Sunnydale. Je me demandais ce qu'elle en pensait. Malgré notre passif assez agressif, elle est la seule alliée dans cette guerre qui est capable de livrer bataille avec la même force et la même expérience que moi. Je n'ai pas le choix de piler sur mon orgueil et de la faire participer à cette guerre, malgré tout ce qu'elle m'a fait.
Ça cogne... J'ouvre, et devant moi se tient Faith. Mon cœur bat fort, mais je n'arrive pas à masquer ma méfiance. La voir ici, devant ma porte me fait ressentir encore plus cette plaie sur mon front entrain de cicatriser. J'avais eu de la difficulté à vaincre un Turok-Han, un peu plus tôt. Je n'avais jamais rencontré de vampires aussi forts qu'eux. Ils sont presque invincibles et le pire dans tout ça, c'est qu'ils ne sont pas la plus grande menace, en ce moment. Nous avons la reine des enfers qui veut notre peau et celle de nos enfants sans oublier la grande annonce de @Willow Rosenberg, concernant des tueuses venues tout droit des enfers.
Je ne suis pas contente de la revoir après tout ce temps. Vingt-deux années dans une tombe ont fait remonter beaucoup d'émotions, y compris la rancune envers Faith pour tout ce qu'elle a fait par le passé. Elle s'est invitée dans ma famille, elle a essayé de me voler mes amis, ma vie, de tuer Willow et Alex sans oublier Angel. Cette fille, je la déteste, mais je dois admettre que je suis contente qu'elle soit là.
Faith... dis-je d'une voix froide, gardant mes émotions sous contrôle. Oui, vingt-deux ans pour être exacte. Lui lançais-je sur un ton sèche en hochant la tête sur la gauche. Aurais-tu pu choisir un moment pire pour revenir?
Je m'écarte de la porte légèrement pour la laisser entrer et la suivre dans la cuisine. Faith n'avait pas changé. Sa façon de bouger, de parler... Elle faisait comme si elle était déjà comme chez elle. Mes yeux tournèrent vers le plafond. Je prend place derrière le comptoir de la cuisine en sortant une bouteille de sauvignon blanc et deux coupes de cristal. Si j'ai à affronter une conversation avec Faith Lehane, je vais avoir besoin d'un verre et sans doute que elle aussi.
Oui, j'ai demandé à Aube de te parler des dernières nouvelles. Dis-je en gardant une distance émotionnelle. Mais ça ne signifie pas que je te fais confiance ou que je te pardonne pour tout ce que tu as fait.
Je sens le regard de Faith sur moi et ça me perturbe de la savoir ici, dans ma maison. Je sais qu'elle veut retrouver sa place dans notre équipe, mais je ne suis pas prête à lui accorder rapidement. Le ressentiment est profond, et il faudra du temps pour le surmonter, si c'est possible. Je reste sur mes gardes, ne lui accordant qu'une attention minimale. Je sais que nous avons besoin de toute l'aide possible, mais cette fille, elle me travaille les entrailles. Chaque fois que je croise ses yeux, j'ai envie de lui en mettre une.
La guerre approche, et nous devons nous concentrer sur cette menace. Je suis prête à mettre de côté mes sentiments personnels pour l'instant, mais je ne sais pas si je pourrai un jour te pardonner pour tout ce que tu m'as fait, Faith. La blessure est trop profonde. Je ne crois pas qu'un jour, toi et moi, nous serons amies.
Après avoir versé le vin dans les coupes, j'en fais glisser une devant elle en levant mon verre pour qu'elle puisse le cogner contre le mien. J'ai la quarantaine, je suis capable de faire la différence entre une amie et une alliée. J'ai besoin d'elle dans cette guerre et je veux lui faire comprendre. Je cogne mon verre contre le sien et je bois une gorgée avant de la relancer.
J'ai entendu dire que tu es la nouvelle propriétaire du Bronze. L'ancien propriétaire est disparu, la police de Sunnydale n'a toujours pas retrouvé le corps. Je le sais, parce que j'en fais partie maintenant. Lui dis-je en sortant mon badge, pour regarder sa réaction. Faith était toujours recherchée par la police de Los Angeles. Je voulais qu'elle stresse un peu.
T'en fait pas Faith. Je garderai tes petits secrets.
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Puzzle
La brocante occupait tout le quartier. Il y avait tellement de monde que Maël n’arrivait pas à avancer. Lui qui détestait les brocantes, il devait la traverser pour rentrer chez lui. Il marchait lentement, trop lentement, au pas des visiteurs en quête d’un achat débile. Par moment, il regardait le ciel en se demandant quel crime avait-il commis pour mériter cela. Le temps semblait long alors que d’habitude, la distance était courte, très courte.
Soudain, Il s’arrêta subitement. Ses yeux fixèrent une image sur une boite. Elle attirait Maël comme un pot de miel sur une mouche. Il approcha du stand tenu par un homme âgé d’une soixantaine d’années. Malgré le temps automnal, il portait un débardeur blanc. Le jeune homme s’attarda sur la boite. L’image représentait une partie d’un tableau du peintre Jérôme Bosch. Plus précisément l’Enfer.
Il est complet. Il est à vous pour cinq euros.
Maël ne regarda pas le vendeur. Il demeurait obnubilé par l’image des corps subissant mille tortures au milieu d’instruments de musique. Il sortit son portefeuille et sans chercher à négocier, donna la somme convenue. Puis il partit, le puzzle sous le bras, en marchant au rythme de la foule toujours lente. Derrière lui, l’homme en marcel marmonna quelques mots : « Content de m’en être débarrassé ».
Lorsqu’il entra dans son appartement, il posa la boite sur la table basse, avant d’aller sur son ordinateur pour lire et répondre à quelques mails professionnels. Ce n’est qu’après le diner qu’il se souvint du puzzle. Le jeune homme regarda la boite en se demandant pourquoi avoir acheté cette chose, surtout qu’il n’aimait pas les puzzles. C’est trop chiant, trop pénible. Cela demande énormément de patience et même s’il ne contenait que 600 pièces, il ne le ferait jamais. Cependant, le dessin de Bosch l’intriguait. Il le regarda une nouvelle fois, observa quelques détails morbides, une flute dans un rectum, un démon dévorant un homme... Il se sentit hypnotisé par le puzzle quand une sonnerie retentit. Dès lors, il oublia la boite sur la table basse et rejoignit quelques amis l’attendant dans la rue.
A son retour, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir la boite ouverte. En effet, le couvercle était posé à côté de la boite, ainsi que deux morceaux comme si quelqu’un avait commencé le puzzle. Maël fouilla son logement à la recherche d’individus, mais il ne trouva personne ni ne découvrit d’infraction. Dès lors, il s’assit dans son canapé et observa le jeu. Il prit le couvercle, regarda le tableau avant de le reposer. Par curiosité, il attrapa deux pièces, et chercha à quel endroit de l’image elles correspondaient.
Il ne remarqua pas la nuit se finir ni le jour se lever. Maël continua de compléter le puzzle, morceau par morceau. Il se débattait, perdait une demi-heure rien que pour trouver où placer telle tête. Ici, c’est du noir, là de l’ocre. Ses yeux ne se fermaient pas, continuant, oubliant la fatigue. Enfin, la sonnerie d’un réveil sortit Maël de sa concentration. Il devait aller travailler. Il se leva, prit une douche, un café puis il quitta l’appartement.
De retour après 18H, Il retrouva ses habitudes jusqu’à ce qu’il réalise que le puzzle était toujours sur la table basse. Toutefois, Il eut l’impression qu’il manquait la moitié des pièces déjà placées. Il s’assit, observa la boite et sans attendre, comme envouté, il repartit dans la construction du jeu.
Il manipulait les pièces, cherchait à les emboiter correctement. Il demeurait concentré si bien qu’il ne répondit pas à un SMS ; il ne chercha même pas à s’intéresser à l’expéditeur. Maël ne se rendit pas compte du temps non plus. Il retrouva ses esprits en entendant le réveil sonner. Encore une fois, il repartait travailler sans avoir dormi.
Plus les journées passaient, plus le puzzle lui prenait la tête. Après une semaine, il réalisa que ce jeu de société n’était pas normal. En fait, il découvrait des pièces manquantes, rangées dans la boite au lieu d’être sur le plateau. Il ne comprenait plus jusqu’au ras-le-bol. A ce moment, d’un geste de colère, il remit les morceaux dans la boite. Cette nuit, Maël put enfin dormir.
Le soleil venait de se lever lorsqu’un bruit fort réveilla le jeune homme. Sur le coup, il pensa à un meuble tombé. Il se précipita dans le salon. Maël fut stupéfait de trouver la boite du puzzle, normalement rangée au-dessus d’une armoire, sur la table basse. Son couvercle était ouvert, de même, deux pièces posées invitaient Maël à continuer de finir le tableau.
Il resta un instant à observer l’enfer dessiné sur le couvercle. Tout à coup, il recommença le puzzle. La détermination envahit son regard, il avait envie de le terminer. Il installa les pièces les unes après les autres. Il ne pensait que pour ce puzzle. Le téléphone sonna, il ne répondit pas. Le dimanche passa sans qu’il ne puisse en profiter. Il demeura concentré à vouloir installer tel ou tel morceau correspondant. Le tableau commençait à prendre forme. Toutefois, lorsqu’il partit réchauffer une boite de conserve, il fut déçu de trouver des pièces manquantes au puzzle. Quelqu’un ou quelque-chose s’amusait à défaire son œuvre.
Maël ne comptait plus les journées. Le puzzle le rendait fou. Il voyait les briques bouger, les couleurs s’envoler. Il sentit une brulure lorsqu’il toucha le dessin d’une flamme. Il entendit des voix, des lamentations, des hurlements et des crépitements entrecoupés de rires. D’ordinaire sympathique et détaché, Maël ne dormait plus, il ne mangeait plus. Il essaya de ne plus cligner des paupières quand il vit une pièce disparaitre subitement après deux secondes d’inattention.
Puis il entendit de la musique, flutes et harpes accompagnait de la viole et un tambour. Ce dernier frappait en cadence au rythme de son cœur. Il se sentait épuisé, seulement c’était devenu plus fort que lui : il devait finir ce puzzle !
Un message de son patron ainsi que de quelques amis signalaient leur inquiétude à son égard. Mais rien n’y fait, il ne les écouta pas. Il persistait à vouloir finir le puzzle qui parut sans fin. « Seulement 600 pièces ? Non, il en fait bien plus ! » Réalisa-t-il. Puis il se concentrait encore et encore sur le jeu de société. Il essaya d’imbriquer deux morceaux en vain, il trouva enfin le corps d’un damné. Il avait faim, il avait soif, pourtant il continuait comme un désœuvré.
Le tambour battait toujours au rythme de son cœur. Il ne resta plus que dix morceaux à installer. Maël trouva leur emplacement facilement les uns après les autres. La musique s’essouffla lentement, les cris ne résonnèrent plus. Le tambour frappait avec une cadence plus lente. Plus que trois…Enfin l’avant-dernier. Puis, il ferma les yeux…le tambour s’était tu.
En entrant dans l’appartement, après avoir fracassé la porte à coup de hache, les pompiers se doutèrent de ce qu’ils allaient trouver. A cause de l’odeur qui empestait les escaliers de l’immeuble. Le corps putréfié de Maël restait étendu sur le canapé. Une volée de mouches sortit lorsqu’un des pompiers ouvrit la fenêtre. Les autres ne purent qu’attendre la police pour faire constater la mort du locataire des lieux.
Stéphane avait vingt ans d’expérience. Il était habitué à ce genre de situation. Son regard croisa le puzzle sur la table. Il remarqua la pièce encore installée dans la boite. Dès lors, il l’a pris et la plaça terminant ainsi le tableau.
Le pauvre, dit ironiquement un de ses collègues. Il n’a pas pu finir son puzzle.
Le pompier se pencha pour mieux regarder le jeu. Il pointa l’index vers un petit personnage à la droite d’une harpe.
C’est marrant, il a le même visage grimaçant que notre client.
Ils sortirent pour respirer autre chose que la mort. Pendant ce temps, un souffle comme un long râle sortit du tableau. Le puzzle réclamait une nouvelle victime.
Alex@r60 – août 2023
Peinture : Détail de L’Enfer (volet de droite du triptyque du Jardin des Délices) par Jérôme Bosch
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Dans le silence de la chambre, où chaque ombre semble étirer la nuit, il n’y a que le poids de la solitude, ce gouffre qui s’approfondit à chaque pensée. Dans ce désert de peau et de murmures oubliés, l’envie de sexe surgit comme une vague puissante et amère, une chaleur douloureuse au creux du ventre. Elle est là, tenace, cette faim d’étreintes, de souffles partagés, de mains pressées contre la peau. Ce besoin se fait plus dense, se mélange à la solitude jusqu’à devenir une brûlure intime, presque irréelle, une tension qui s'étire, incapable de s'apaiser. C’est une attente infinie, un désir qui se nourrit de lui-même, comme une flamme qui consume, lentement, sans jamais se consumer.
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Tous ceux qui parlent des merveilles Leurs fables cachent des sanglots Et les couleurs de leur oreille Toujours à des plaintes pareilles Donnent leurs larmes pour de l’eau Le peintre assis devant sa toile A-t-il jamais peint ce qu’il voit Ce qu’il voit son histoire voile Et ses ténèbres sont étoiles Comme chanter change la voix Ses secrets partout qu’il expose Ce sont des oiseaux déguisés Son regard embellit les choses Et les gens prennent pour des roses La douleur dont il est brisé Ma vie au loin mon étrangère Ce que je fus je l’ai quitté Et les teintes d’aimer changèrent Comme roussit dans les fougères Le songe d’une nuit d’été Automne automne long automne Comme le cri du vitrier De rue en rue et je chantonne Un air dont lentement s’étonne Celui qui ne sait plus prier -"Les oiseaux déguisés", Louis Aragon
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