#le verbe devenir au futur
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“What”
Bonjour! Could you tell me the different ways to say what? Because I am super confused at why there are so many and what they all are! xx
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1. INTERROGATIVE PRONOUN:
Quoi, in the sense of What thing, can be preceded by a preposition (De, En, Sur...). What are you thinking about? À quoi pensez-vous ?
Qu’est-ce que, followed by a personal pronoun and a verb, to ask about something abstract. What are you doing? - Qu’est-ce que tu fais?
Qu’est-ce qui, followed by a personal pronoun and a verb, to ask about someone’s actions. What is he doing? - Qu’est-ce qu’elle fait?
Quel (and siblings) followed by the verb Être, comes with the whole family: Quel, Quelle, Quels, Quelles, and is found at the beginning of a sentence. What is the problem? - Quel est le problème?
Ce que, to wonder about the future. I’d like to know what’s going to happen to me. J’aimerais savoir ce que je vais devenir.
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2. INTERROGATIVE AND EXCLAMATIVE ADJECTIVE:
Quel and siblings, again, followed by a noun, to talk about things. What fruit do you prefer? - Quel fruit préfères-tu? What a pretty dress! - Quelle jolie robe!
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3. RELATIVE PRONOUN:
Ce qui, to make a conclusion about something abstract. What’s certain is that he’ll never come. - Ce qui est sûr, c’est qu’il ne viendra jamais
Ce que, to comment someone’s words or to express an analogy. 1/ It’s true, what you’re saying. - C’est vrai, ce que tu dis. 2/ He is to man what the alley cat is to the wildcat. - Il est à l’homme ce que le chat de gouttière est au chat sauvage.
Ce dont, to ask about past information or express a need. Tell me what you remember. - Dites-moi ce dont vous vous souvenez. What I need is a good nap. - Ce dont j’ai besoin, c’est d’une bonne sieste.
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4. INTERJECTION:
Quoi?! Comment? (polite) by itself, to express anger, frustration, or confusion.
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5. EXPRESSIONS:
What about me? - Et moi?
What if she hears us? - Et si elle nous entend?
What’s-his/her-name - Machin/Machine
What a mess! - Quelle pagaille!
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Terre ! Terre !
Comme tous les ans depuis 1970, le 22 avril est le jour de la Terre. Sauf que cette année, on en a profité pour réclamer l’ouverture des terrasses. Peut-être pas partout ; uniquement dans les territoires où la charge virale paraît plus ou moins maîtrisée. Et pour bien se faire comprendre, on a employé un verbe qui sent son bureau d’études : l’exécutif va territorialiser, organiser les mesures sanitaires au niveau des territoires. Avec le nom d’action si possible encore plus dérivé : la territorialisation. On voit par là qu’on n’est plus sur le terrain du changement climatique ou de la biodiversité, auxquels cette journée est vouée, mais sur celui de la santé publique.
Cette coïncidence invite à réfléchir sur le sens du mot terre, qui a constamment évolué depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. On rapporte que quand la vigie de la caravelle de Christophe Colomb perçut au loin la côte du « Nouveau Monde » (en réalité une des îles Bahamas), il s’écria : « Terre ! Terre ! ». Le matelot ne croyait pas si bien dire, car en lâchant ce mot, il l’employait selon un de ses sens le plus ancien, celui qui l’oppose à la mer. Pour les Latins, en effet, qui furent les premiers à se servir du mot terra, il ne s’agissait pas encore de la totalité de la surface du globe, encore moins de la planète bleue que nous connaissons depuis l’exploration spatiale, mais de sa partie « émergée ». Une autre différence vint préciser encore le concept, celle qui l’opposait au ciel, quelle que fût l’idée qu’on s’en faisait : tantôt l’espace habité par les astres, les nuages et les oiseaux, tantôt le royaume des dieux ou le paradis promis aux âmes après la mort. C’est ainsi que les religions monothéistes adorent un Dieu-Père, dont ils souhaitent que la volonté soit faite sur la terre comme au ciel, signifiant par là « partout et en tout lieu ». Notons qu’on vise cette même totalité en disant qu’on remue ciel et terre.
Ces premières tentatives pour concevoir l’univers, avec la terre comme centre et composante principale, furent dépassées dès que l’homme, mu par un souci plus terre-à-terre, s’aperçut qu’elle était aussi nourricière. Il lui suffisait de faire de la terre aride une terre arable, de la terre inculte une terre cultivée, en somme une bonne terre agricole, pour qu’elle fournisse l’essentiel de son repas. De terre entière elle devint ainsi une terre limitée, champ, jardin ou lopin, qu’on bêche ou laboure, sème et plante, meuble, arrose et récolte. Une terre aussi qu’on amende avec du terreau et du compost organique, pour qu’elle donne les « fruits de la terre ».
Or qui dit champ ou jardin, dit limite, borne, enclos (le sens ancien de jardin est clôture). Jadis chasseur-cueilleur nomade, l’homme se sédentarise et devient propriétaire, avec interdiction d’empiéter sur ses terres ! Il les cultive à la sueur de son front, s’y retire et les partagera entre sa descendance. Son rêve est de les agrandir, de donner sa fille en mariage à un futur gendre qui héritera d’une terre de bon rapport. Ou bien, chez Pagnol, il cache la source à Jean de Florette pour lui racheter ses terres à vil prix. Or la terre du paysan s’élargit bientôt pour devenir sa terre natale, le pays dont il tient sa nationalité, celui qu’il devra défendre, en faisant son service, notamment dans l’armée de terre. Parfois il veut même la conquérir au motif qu’elle est conçue comme la Terre promise. Et une fois conquise, il la baptisera Terre sainte, ce qui n’ira pas sans engendrer croisades, annexions et territoires occupés.
Dans la plupart des langues la terre est aussi un pôle d’orientation verticale. Si le ciel est ce qu’on a au-dessus de nos têtes, la terre se conçoit comme ce qui s’étale sous nos pieds. Le mot est alors l’équivalent de sol. Ainsi, le cheval au galop court ventre à terre. Et quand le cavalier descend de sa monture, il met pied à terre. Dès lors il n’est pas étonnant que le mot ait fonctionné très tôt comme adverbe de lieu : tout ce qui tombe ou jonche le sol est dit à terre ou par terre. Le parterre est même devenu un nom commun dénotant un compartiment de fleurs, un sol de carrelage ou de plancher ou un rez-de chaussée de théâtre. Terre ira jusqu’à évoquer des modalités mentales. Ainsi, quand on est réaliste, on a les pieds sur terre. Et quand on a honte, on voudrait rentrer sous terre, parfois même à cent pieds.
Le mot est tellement consubstantiel de la condition humaine, qu’il est devenu la source inépuisable de dérivés. On l’a déjà vu plus haut avec terrasse, terreau, terrain et territoire. Mais il y a aussi terroir, terreux, terrine. Sans parler des dérivés au carré comme terrasser, terreauter, territorialiser.
Terminons sur une note réaliste ! D’aucuns diront : revenons sur terre ! Tant que nous y sommes, tout n’est pas perdu. Un jour pourtant, quoique nous ayons commis ou omis, bienfaits ou méfaits, on va nous porter en terre, autrement dit, nous enterrer. Les survivants, à commencer par les êtres qui nous sont chers, célèbreront notre mémoire. Jusqu’à ce qu’à leur tour, ils nous rejoignent sous terre. Souhaitons aux uns et aux autres que la terre soit légère !
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Mexico, la cité des 3 cultures (1988)
Mexico vu depuis la Torre Latinoamericana (Tour Latino-Américaine)
Construite entre 1948 et 1956, en plein Centre Historique, cette tour était à l’époque le plus haut bâtiment d’Amérique latine (181 m). Sa plateforme d’observation est située au 44e étage, à 139 mètres au-dessus du sol. Elle a résisté au séisme de 1985 (8,1 de magnitude).
Le Mexique, dont le nom officiel est Estados Unidos Mexicanos (Etats-Unis Mexicains), a été notre premier voyage hors d’Europe, et donc, sur le continent nord-américain.
Il a débuté, bien entendu, par la Ciudad de México (Ville de Mexico) où nous avons atterri en août 1988.
L’histoire du pays, et plus particulièrement de sa capitale, est fortement marquée par la civilisation aztèque.
Photos d’époque de Nathalie Donadille
Le Mexique précolombien
Un des plus importants peintres incarnant le Muralisme 1, Diego Rivera (1886-1957), témoigna de l’héritage précolombien de son pays dans ses célèbres peintures murales que l’on peut admirer au Palacio Nacional (Palais National) à Mexico.
1. Courant artistique du XXe siècle, principalement mexicain, caractérisé par ses peintures murales imposantes d’inspiration populaire et nationale.
Sur cette fresque intitulée Fiestas y Ceremonias - Cultura Totonaca (Fêtes et Cérémonies - Culture Totonaque) réalisée en 1950, on peut voir un dignitaire totonaque offrir un tribut à un chef aztèque, un signe de soumission qui préfigurait la prédominance de l’Empire aztèque sur les autres peuples de la région.
Nous sommes entre le Ve et le Xe siècle, à El Tajin (près de l’actuelle ville de Veracruz 2), l’ancienne capitale des Totonaques (Totonaco) qui jouèrent plus tard un rôle dans la défaite des Aztèques lors de la conquête espagnole (1519-1521). Le site archéologique est inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco.
En arrière-plan, on voit la Pirámide de los Nichos ou de Tajin, construite vers le Ve siècle, symbole de leur civilisation avec ses 365 niches (probablement pour compter les jours de l’année) et à sa gauche, un jeu de “voladores” (les "Hommes-Oiseaux"), une danse aérienne rituelle.
2. Hernán Cortés (1485-1547), à la tête d’une expédition espagnole, accosta à Costa Verde, sur la côte du Golfe du Mexique, un lieu alors appelé Chalchiucueyetl-cuecan (sable sur sable empilé). Il s’y installa et fonda Veracruz, la première colonie continentale des Amériques, sous le nom de Villa Rica de la Vera Cruz, le 22 avril 1519.
Les Mexica
Au début, donc, était Tenochtitlán, la capitale (huey altepetl, en langue nahuatl, la “grande cité”, le lieu du pouvoir) des Aztèques.
Selon la mythologie, le peuple nomade des Mexica, guidés dans leur migration vers le sud par leur dieu tribal Huitzilopochtli 3, auraient réalisé la prophétie de ce dernier selon laquelle ils bâtiraient leur ville à l’emplacement où ils verraient un aigle debout sur un nopal (Figuier de Barbarie) en train de dévorer un serpent. Ce qui se serait produit sur un ilot du Lac Texcoco.
3. Du Nahuatl “Huitzilin”, “colibri”, et “opochtli”, “de gauche”, il représente le guerrier du sud ramené d’entre les morts selon la croyance aztèque que les guerriers décédés ressuscitaient sous la forme d’un colibri. C’est donc le dieu de la guerre et le dieu du soleil triomphant à son zénith.
Ainsi, les Mexica 4 ou Azteca (qui signifie le peuple d'Aztlán 5) s’y seraient établis entre 1325 et 1350, voire 1370, et auraient fondé un petit village lacustre aux maisons éparpillées sur des ilots au milieu des marécages.
4. Tribu d’origine chichimèque (chichimeca : “têtes rouges” ou “lignage de chien”) qui vivait dans le nord du pays actuel ou le sud des Etats-Unis, et qui appartenaient au peuple Nahua, principal groupe ethnique amérindien du Mexique.
5. Du Nahuatl “azatl”, “héron” et du suffixe “an”, “parmi”, “près de”, lieu sans doute légendaire dont ils seraient originaires.
Le calendrier aztèque
De 1469 à 1481 régna le sixième huey tlatoani 6, Axayacatl (En Nahuatl, le visage de l'eau). Petit-fils de Moctezuma Ier auquel il succéda, il était aussi le père du futur Moctezuma II.
6. Le “grand locuteur”, de “huey, “grand” et “tlatoani”, “celui qui parle”, titre des empereurs aztèques.
C’est à cette époque, en 1479 que fut sculptée la Pierre du Soleil ou Calendrier aztèque, un monolithe de basalte de 3,59 m de diamètre, 122 cm d’épaisseur et de plus de 24 tonnes, découverte en 1790 lors de travaux près de la Cathédrale de Mexico sur la Place de la Constitution. Elle était placée sur le Templo Mayor de Tenochtitlán (Voir plus loin). Elle est exposée aujourd’hui au Museo Nacional de Antropología à Mexico (inauguré en 1964).
Elle est formée de 8 cercles concentriques qui se référent à la conception de l’univers du peuple Mexica et représentent les 2 calendriers aztèques : Tonalpohualli (Nombre de jours, en nahuatl), le calendrier rituel de 260 jours et Xiuhpohualli, le calendrier solaire civil, utilisé surtout pour l’agriculture, constitué d’une année (xihuitl) de 18 mois (meztli) de 20 jours (tonali) + 5 jours néfastes (nemontemi).
Ces deux représentations calendaires combinées que l’on retrouvent en Mésoamérique précolombienne, notamment chez les Mayas, formaient un cycle de 52 ans, le Xiuhmolpilli (qui signifie, ligature des années) à la fin duquel les Aztèques célébraient la Fête du Feu nouveau.
Ici, une inscription gravée sur la pierre indique certainement la célébration de celle de 1479. C’était donc à la fois un calendrier et une pierre commémorative de cette cérémonie rituelle.
Une troisième structure chronologique existait : le cycle vénusien de 584 jours venant en concordance avec les deux autres tous les 104 ans solaires. Cette période, la plus longue du système aztèque, était appelée Ueuetiliztli (vieillesse).
Au centre se trouve Tonatiuh (en nahuatl, de tona : faire le soleil et la chaleur, et tiuh qui peut se traduire par aller) le dieu solaire. Il était associé au Cinquième Soleil, notre époque actuelle, l’ère du Soleil en Mouvement (Ollin Tonatiuh). Les quatre premiers mondes s’étaient terminés par des catastrophes et celui-ci devait connaitre le même sort.
Tenochtitlán et Motecuhzoma Xocoyotzin
L’appellation complète de la capitale aztèque est en fait double : México- Tenochtitlán. Son étymologie et son sens se prêtent à plusieurs interprétations.
Entre autres hypothèses, Mexico viendrait de Mexitl, l’autre nom du principal dieu aztèque Huitzilopochtli. Mais ce pourrait être (la ville qui est) au milieu (du lac) de la lune (du nahuatl metztli, lune et xictli, ombilic, centre), ce qui rappellerait l’ancienne dénomination de la lagune de Texcoco, Metztliapan (le lac de la lune).
Tenochtitlán signifierait lieu du grand prêtre Tenoch. Ce dernier était aussi un Cuauhtlahtoani, un gouverneur militaire. Ce pourrait désigner également l’endroit où pousse le Figuier de Barbarie (tenochtli).
En 1521, après l’avoir conquise avec l’aide des tribus revanchardes de la région qui avaient été soumises par les Aztèques, dont les Totonaques, les Conquistadores emmenés par Hernán Cortés la rasèrent pour effacer toute trace qui pourraient rappeler leur civilisation aux indiens survivants. Dès l’année suivante, ils commencèrent à assécher les lagunes et les canaux et à construire, à la place, ce qui allait devenir la ville de Mexico.
Succédant à son oncle Ahuitzotl 7, sous le règne duquel l’empire avait atteint son apogée (1486-1502), le neuvième et antépénultième huey tlatoani, Motecuhzoma “Xocoyotzin” - “jeune honoré” - (1466-1520), se trouvait sur le trône à l’arrivée des Espagnols.
7. “Ahuitzotl” signifie “Chose aquatique épineuse”. Le nom est associé à une créature mythique s’attaquant à ceux qui s’approchaient de sa demeure située au fond d‘un lac.
Son nom, dont les variantes sont Motecuzoma, Moteuczoma, Montezuma, ou Moctezuma II, est un mot composé qui associe un terme, tecuhtli, signifiant seigneur et puissant à tout jamais et un verbe, zuma, voulant dire froncer les sourcils de colère. Il est interprété comme celui qui fronce les sourcils comme un seigneur ou celui qui est en colère avec noblesse.
Le numéro de règne ne fut utilisé qu’à l’époque moderne pour le distinguer de son arrière-grand-père Moctezuma Ier, que les chroniques aztèques appelaient Motecuhzoma Ilhuicamina ou Huehuemotecuhzoma (Moctezuma l’ancien), car, chez les Aztèques, la succession dynastique n’existait pas. Les souverains étaient élus.
Les cités jumelles du Lac Texcoco
Depuis sa fondation, Tenochtitlán s’était étendue au point d’englober la ville voisine de Tlatelolco comme en témoigne la Plaza de las Tres Culturas (Place des Trois Cultures), ou Plaza de Tlatelolco, que l’on peut considérer comme un condensé de l’histoire de Mexico et du Mexique.
Les immeubles des années soixante du Mexico moderne côtoient les vestiges de la période coloniale de Nueva España (Nouvelle-Espagne) et de l’époque précolombienne (ou préhispanique) des Mexica.
En 1527, la construction de la première Eglise de Santiago Tlatelolco fut terminée et dédiée à Santiago Apóstol (l'apôtre Saint-Jacques le Majeur) évangéliste et saint patron de l'Espagne, dont le tombeau se trouve, selon la tradition, dans la Catedral de Santiago de Compostela (Saint-Jacques-de-Compostelle) en Galice. L’église fut confiée à l'ordre des Frères mineurs (les franciscains) qui fondèrent ensuite un couvent.
Mais, plus important, en 1536, les missionnaires inaugurèrent le premier établissement supérieur d’Amérique, le Colegio de Santa Cruz de Tlatelolco (Collège de la Sainte Croix) destiné à former l’élite amérindienne. Malheureusement, pour des raisons financière et politique, l’établissement périclita et tomba en ruine vers la fin du XVIe siècle.
Ce fut dans ce collège qu’enseigna le Révérend Père Fray Bernardino de Sahagún (1499–1590) qui arriva au Mexique en 1529 et fut l’auteur, avec l’aide d'Indiens lettrés, de la Historia general de las cosas de nueva España (Histoire générale des choses de la Nouvelle-Espagne). Cet ouvrage encyclopédique dont le manuscrit compte 12 livres, chacun consacré à un thème différent lié au monde aztèque, est couramment appelé Codex de Florence ou Codex florentin. Commencé vers 1558 et daté de 1577, il fut écrit à la fois en espagnol et en nahuatl pour faciliter la christianisation des amérindiens.
L'église que l’on peut voir aujourd’hui fut inaugurée en 1610.
De l’époque précolombienne, il reste les ruines des temples et autres édifices de l’enceinte sacrée aztèque de Tlatelolco des XIV e et XVe siècles dont le Templo Mayor, le Templo Calendárico (du Calendrier) ou encore, le Coatepantli (Mur des Serpents).
Situé dans la Colonia 8 Tlatelolco 9, dans le nord du centre-ville de Mexico (Voir plus bas), c’était l’ancienne place principale de Tlatelolco fondé comme Tenochtitlán sur un ilot de la lagune de Texcoco en 1337 à la suite d’une sécession du groupe Mexica. Mais le site serait en fait plus ancien d’environ un siècle comme le montre le résultat de fouilles archéologiques récentes.
8. Colonia (colonie en espagnol) désigne un quartier dans les villes mexicaines. Cette appellation plus administrative que “barrio” fait référence à la colonisation de lotissements par les habitants du centre ville en 1900.
9. “Tlatelolco” provient de "Xaltelolco" qui dérive de " xaltiloll " qui signifie "pointe de sable" ou "à la place du tas de sable". Ou bien de “tlatelli”, "terrasse".
Sur la place se déroulaient les tianguis (en nahuatl, tianquiztli signifie marché, lieu de commerce ; également place, place centrale). C’était le plus important marché du pays.
Mais en 1473, les deux cités entrèrent en conflit et Tlatelolco, qui avait sa propre dynastie, fut annexée à l’Empire Aztèque par le souverain Axayacatl et devint le faubourg commercial de la capitale aztèque.
Les derniers combats se seraient déroulés sur cette place lorsque Tenochtitlán chuta le 13 août 1521, après un siège qui durait depuis le 30 mai. Les Conquistadores mirent ainsi fin à une civilisation exceptionnelle.
Les derniers “ huey tlatoani”
Lors de l’entrée des troupes espagnoles dans Tenochtitlán le 8 novembre 1519, Moctezuma accueillit Cortéz comme un dieu, le prenant pour un émissaire de Quetzalcóatl 10, sinon comme la divinité elle-même dont la légende indiquait, qu’un jour, il reviendrait pour mettre un terme à l’oppression et aux sacrifices.
10. Quetzalcóatl, le “serpent à plumes”, “serpent à plumes précieuses” ou “jumeau précieux”. En nahuatl, “quetzal” signifie “oiseau”, “volant” ou “précieux” et “cóatl”, “serpent” ou “jumeau”. Dieu important du panthéon aztèque (chef des prêtres, inventeur du calendrier et du livre, protecteur des orfèvres et des artisans), il était vénéré depuis longtemps et avait un rôle majeur dans les mythes de la création du monde des légendes mésoaméricaines. Il fut souvent confondu avec le roi toltèque de Tula, Ce Acatl Topiltzin Quetzalcóatl, qui en était également le grand prêtre.
En 1520, l’empereur qui était retenu prisonnier par Cortés, tenta de calmer la foule lors d’une émeute et fut alors tué par un jet une pierre. On ne sait toujours pas aujourd’hui s’il fut assassiné par un de ses sujets ou par les occupants.
Après Moctezuma, deux autres huey tlatoani se succédèrent : son demi-frère Cuitláhua 11, ou Cuitláhuac, mort de la variole au bout de 80 jours de règne en 1520, puis son cousin Cuauhtémoc (Soleil dans son déclin ou Aigle qui est tombé), Cuauhtémoctzín ou Guatimozín. Celui-ci fut le dernier souverain aztèque. On le condamna à mort et on l’exécuta en 1525 sur ordre de Cortéz pour avoir résisté aux Espagnols.
11. Cuitláhua (qui peut être interprété comme “Propriétaire d'excréments”) aurait été désigné de façon erronée sous le nom de "Cuitláhuac", abréviation de "Cuitlahuacan" dont la signification serait "où ils ont des excréments" ou "dans les excréments secs". A cette époque, les excréments était commercialisés et utilisés pour bronzer les peaux.
El Penacho de Moctezuma
Au Museo Nacional de Antropología, on peut voir une reproduction réalisée en 1939 d’une coiffe rituelle.
Exceptionnelle illustration de l’art de la plumasserie aztèque, la pièce originale de ce quetzalapanecáyotl, ou coiffe de plumes de quetzal, est plus connu sous le nom de Penacho de Moctezuma (Panache de Moctezuma). Il aurait été portée soit par Motecuhzoma Xocoyotzin, soit par un grand prêtre.
Avec des dimensions d’à peu près 178 centimètres de long sur 130 de haut, il comporte 450 plumes vertes de quetzal, ainsi que des plumes bleues de l'oiseau xiuhtototl, roses de tlauquecho et marron de squat. Il est aussi serti d'or et de pierres précieuses (beaucoup de ces matériaux abimés furent remplacés). C’est le seul exemplaire qui existe au monde.
En 1519, Il fut offert par l’empereur à Cortéz qui en fit cadeau ensuite à Charles Quint, empereur du Saint-Empire Romain Germanique et roi d’Espagne, entre autre titre, sous le nom de Carlos Ier.
Ce dernier appartenait à la famille des Habsbourg et était Archiduc d’Autriche, ce qui expliquerait pourquoi la coiffe s’est retrouvée à Vienne. Après une longue restauration qui dura 3 ans, elle est aujourd’hui exposée au Weltmuseum (Musée du Monde), le musée d’ethnologie de la ville.
Le Mexique voudrait le récupérer, mais les Autrichiens considèrent qu’il n’est pas en assez bon état pour être transporté.
Mexico et le Zócalo
Aujourd’hui, 9 millions d’habitants vivent à 2250 mètres d’altitude dans la capitale mexicaine qui constitue également un des 32 états du pays.
La population de son agglomération, une aire urbaine dénommée Zona Metropolitana del Valle de México (Zone Métropolitaine de la Vallée de Mexico - ZMVM), compte approximativement 21 ou 22 millions de personnes répartis sur 3 états : Ciudad de México, Estado de México et Morelos.
En 1988, la ville formait déjà une mégapole polluée. Sa situation géographique au milieu d’une cuvette et la proximité (70 km) du volcan Popocatepetl, très actif, s’associent au facteur démographique pour dénaturer l’environnement.
Jusqu’en 2016, la Ciudad de México (CDMX) était appelée Distrito Federal (District fédéral).
Le Centro Histórico (Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987) s’organise autour de la Plaza de la Constitución (Place de la constitution), son nom officiel depuis l’adoption par la Nouvelle Espagne de la constitution espagnole de 1812.
Mais elle est en fait appelée Zócalo (socle) par les habitants de Mexico. Ces derniers prirent en effet l’habitude de se donner rendez-vous autour de ce piédestal, construit en 1843 et qui devait servir à accueillir un monument en l’honneur de l’indépendance du Mexique. Ils assimilèrent alors le socle à l'esplanade, et bientôt, la population des autres villes du pays empruntèrent le terme pour leur place centrale.
Le Centro Histórico , appelé également Centro, se nomme administrativement, Colonia Centro. Les quartiers tout autour font partie de la delegación (arrondissement) de Cuauhtemoc considérée comme le centre-ville de la cité.
La cathédrale
Bordant le nord du Zócalo se trouve la Catedral Metropolitana de la Asunción de la Santísima Virgen María a los cielos (Cathédrale Métropolitaine de Mexico), la plus grande d’Amérique latine.
Elle penche sur ses fondations implantées dans le sol instable de l’ancien Lac Texcoco.
Peu après la conquête, Hernan Cortès avait commandée une première église dont la construction commença en 1524 et se termina en 1532. Mais elle s’avéra rapidement trop petite pour la capitale de la Nouvelle Espagne. On la détruisit complètement en 1626.
Les travaux des fondations de la cathédrale, à l’emplacement d’un temple aztèque dédié au dieu Xipe Topec (notre seigneur l'écorché en nahuatl), débuta en 1562 et la première pierre fut posée en 1573. Elle ne fut achevée qu’en 1813.
D’une architecture composée de styles différents allant du gothique au néoclassique en passant par le baroque, elle mesure 110 mètres de long pour une largeur de 54 mètres. Ses tours qui s’élèvent à une hauteur de 67 mètres datent de la fin XVIIIe siècle.
A l’intérieur, on peut voir le Cristo del Veneno (Christ du Poison) ou Cristo Negro (Christ Noir) du XVIIIe siècle, devant l’ Altar del Perdón (Autel du pardon).
Selon la légende, le christ en croix était de couleur claire quand il arriva au Mexique en provenance d’Espagne à l’époque coloniale. Un fidèle, qui avait été empoisonné sans le savoir, embrassa les pieds de la sculpture dans un acte de dévotion et y laissa une tache de poison. En l’absorbant, le christ devint entièrement noir. Ainsi, il sauva le dévot d’une mort annoncée.
Selon une autre version, un prêtre aurait reçu les confessions d’un meurtrier et lui aurait demandé de se rendre. Mais le criminel voulut se débarrasser de l’homme d’église pour que son secret soit bien gardé. Il mit du poison sur les pieds du christ. Lorsque le prêtre essaya de les embrasser comme tous les soirs, la sculpture releva les jambes pour l’empêcher, absorba la substance et noircit.
Plus prosaïquement, ce serait plutôt l’Eglise catholique qui aurait changé la couleur du crucifix pour que les indigènes, à la peau foncée, s’identifient plus facilement au fils de Dieu.
La cathédrale jouxte aujourd’hui les ruines monumentales découvertes en 1978 du Templo Mayor (Grand Temple, en espagnol), la double pyramide à degrés de l’ancienne Tenochtitlán dédiée au culte de Huitzilopochtli et de Tláloc (Celui qui fait ruisseler les choses, le dieu de la pluie).
Ce monument dont l’édification s’étala en 13 phases, de 1375 à 1519, fut détruit par l’empire colonial au XVIe siècle.
Le Palais National
Sur le côté Est du Zócalo , s’élève le Palacio nacional, siège du pouvoir exécutif. Sa façade de tezontle, une pierre volcanique couleur lie de vin, s’étend sur une longueur de plus de 200 mètres.
En 1523, Cortés, nommé le 15 octobre 1522 gouverneur et capitaine général des terres conquises par Charles Quint, avait fait construire sa maison, à l’emplacement de l’ancien palais de l'Empereur aztèque Moctezuma. Le second vice-roi de Nouvelle Espagne, de 1550 à sa mort, Luis de Velasco (1511-1564), la racheta en 1562 pour en faire la résidence de la vice-royauté.
L'édifice fut transformé au cours des siècles suivants et reçut le nom de Palais National lors de l’indépendance du Mexique en 1821. Les présidents de la république y vécurent également jusqu’à la fin du XIXe siècle.
Le Palais des Beaux Arts
En bordure ouest du Centre Historique, s’élève le Palacio de Bellas Artes.
A l’origine se trouvait l'ancien Grand Théâtre National (1841-1901). Après sa destruction, on décida d’y édifier de ce qui devait être le nouveau Théâtre National.
Les travaux commencèrent en 1904, mais à cause de diverses difficultés, il ne furent terminés qu’en 1934.
En 1932, étant destiné à être plus largement le "... siège d'une institution nationale à caractère artistique", son nom fut changé en Palais des Beaux Arts. Outre un théâtre et une salle de spectacle, il comprend en effet le Museo Nacional de Arquitectura et le Museo del Palacio de Bellas Artes.
Pastelería
A proximité, un lieu étonnant me permet de dire un petit mot concernant la gourmandise des Mexicains.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle ne se traduit pas uniquement, dans leur cuisine, par les plats salés. Ils adorent tout ce qui est sucré et possèdent un grand choix de desserts que l’on peut acheter dans les nombreuses boulangeries et pâtisseries de Mexico.
Pastelería Ideal est l’une des pâtisseries les plus anciennes et les plus reconnues de la ville. En 1988, une de leurs trois succursales située Avenida 16 de septiembre, et qui existe toujours d’ailleurs, était un véritable supermarché où on pouvait admirer de magnifiques échafaudages de gâteaux à la crème !
La Place Garibaldi et les Mariachis
Les Mexicains adorent également faire la fête.
Au nord du Palais des Beaux Arts, à la limite du Centre historique, est située la Plaza Garibaldi 12, haut-lieu touristique célèbre pour ses groupes de Mariachi et ses soirées festives où les Mexicains viennent se réunir et s’amuser.
12. José “Peppino” Garibaldi, de son vrai nom, Giuseppe Garibaldi, était en 1910 un compagnon de lutte, lors de la Révolution mexicaine, de Francisco Madero (Président de la République de 1911 à 1913 lorsqu’il fut assassiné). Il était également le petit-fils de Giuseppe Garibaldi, général et homme politique, un des héros du Risorgimento, l’unification de l’Italie, en 1871.
On pensa longtemps que le terme “mariachi” dérivait du mot “mariage” et désignait donc les musiciens ou le genre de musique qu’on jouait pendant les mariages locaux lors de l’occupation française de l’ouest du Mexique dans les années 1860.
Mais cette version fut définitivement écartée en 1981 quand on découvrit un document daté de 1848, donc antérieur à la présence des Français, qui faisait référence aux mariachis.
Entre autre théorie, il s’avérerait plutôt que le terme soit originaire du village de Cocula (État de Jalisco) où les indiens Coca, au XVIe siècle, nommaient ainsi un musicien. Ce serait donc un vocable indigène qui ferait référence à la plateforme de bois sur laquelle jouaient ces musiciens dans cette région considérée comme le berceau de ce genre musical appelée Mariachi.
Cette musique à cordes, chant et trompette inscrite sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO 13 se joue, se chante et se danse tous les jours sur la Place Garibaldi.
13. Dans le pays, en font également partie, entre autre, la cuisine traditionnelle mexicaine, la cérémonie rituelle des Voladores ou la Charrería (voir plus bas pour cette dernière activité).
Le maguey
A l’origine, la Place Garibaldi était le quartier préhispanique de Texcatzoncatl, le dieu du vin et de l’ébriété chez les Aztèques. Or, dans ce quartier habitaient principalement des potiers et des cultivateurs de Maguey (Agave 14 américana). Ce mot taïno (langue des Taïno, peuple amérindien disparu qui vivait dans les Grandes Antilles) fut adopté par les Espagnols.
C’est avec cette plante que, bien avant la domination des Mexica, les populations du plateau central du Mexique fabriquaient le Pulque 15 , une boisson alcoolisée à base d'aguamiel (littéralement, eau de miel, la sève du Maguey) fermenté, rappelant le Cidre. Elle est considérée aujourd’hui comme la boisson du pauvre, des “Indios”.
14. Du grec ancien ἀγαυός (agauós) qui signifie “admirable”, l'Agave a été nommée ainsi du fait de sa taille imposante. Il ne faut pas la confondre avec l'Aloe. Même si ces deux plantes succulentes ou plantes grasses - comme la plupart des Cactus, dont le Figuier de Barbarie - se ressemblent, leur origine géographique et leur floraison diffèrent et elles appartiennent à deux familles botaniques distinctes.
15. “Pulque” est un mot espagnol dont l’origine nahuatl est incertaine. Il pourrait venir du nom “poliuhqui” (”Quelque chose perdue ou condamnée”) dérivant lui-même de “polihui” (”à disparaître, périr, être passé”).
Deux autres alcools célèbres du patrimoine mexicain sont produits à partir du Maguey : le Mezcal et la Tequila. Mais les Mésoaméricains ne les connaissaient pas car ils ne savaient rien du procédé de distillation.
Si on peut dire que toutes les Tequila sont des Mezcal, le contraire n’est pas vrai. En effet, si ces deux boissons sont élaborées de la même façon, la Tequila doit être fabriquée majoritairement à base d’Agave bleue (Agave tequilana ou Agave à Tequila) cultivée dans une aire géographique délimitée : l’État de Jalisco et quelques municipalités de quatre autres états.
Le Charro
Traditionnellement, les Mariachis, les musiciens qui font partie de ces orchestres, portent le costume de charro 16 constitué notamment de son sombrero 17 typique qui, bien qu’il incarne le peuple mexicain, est une forme de chapeau qui existait déjà en Espagne près de Salamanque ou en Andalousie.
Il fut introduit au Mexique à l’époque de sa colonisation et fut utilisé pour la première fois dans la région de San Luis Potosí par les vaqueros (cow-boy, en anglais), les paysans à cheval qui s’occupaient du bétail, et plus précisément des vaches (vaca, en espagnol), pour se protéger du soleil.
16. Le “Charro” était primitivement le nom donné aux natifs de la province de Salamanque.
Le mot qui viendrait d’une langue pré-romaine parlée en Espagne, signifie “rugueux”, “grossier” et désignait péjorativement l’agriculteur typique de la région dont le costume était la caractérisation principale : il portait un chapeau à large bord et flexible et des vêtements rappelant celui des Charros mexicains qui sont les cavaliers spécialistes du dressage et de la monte des chevaux. Ils exercent également la Charreria, une tradition équestre issue d’une pratique des communautés d’éleveurs de bétail, et considérée comme un sport, à l’instar du rodéo aux Etats-Unis.
17. “Sombrero” veut dire “chapeau” dans la langue de Cervantes. Le mot est dérivé de “sombra” : “ombre”. Au Mexique, il faut d’ailleurs préciser, “sombrero charro” pour ceux portés par les paysans ou les Mariachis.
La Ciudadela
L’artisanat mexicain est bien entendu très richement marqué par son histoire plurimillénaire. Pour s’en rendre compte Il suffit de déambuler dans les nombreux lieux qui lui sont dédiés à Mexico comme le Mercado de Artesanias de La Ciudadela (Marché artisanal de la Citadelle), situé au coin sud-ouest du Centre Historique, dans la rue de Balderas, en face du jardin Morelos.
Jouxtant la Plaza de la Ciudadela, le marché existe depuis 1965, date à laquelle il fut créé sous le nom de Foire de la Citadelle dans l’optique des Jeux Olympiques de 1968. Des artisans proposent des produits traditionnels provenant de tout le pays, dans une ambiance de souk.
Il occupe une partie de l’enceinte de l’ancien dépôt d’armes de la Ciudadela.
Cette dernière, conçue à l’origine pour être une fabrique de tabac et occupée dès la fin des travaux en 1807 par la Royal Tobacco Factory, fut transformée en prison en 1815 et un an plus tard en citadelle destinée au parc d'artillerie générale.
Le bâtiment donnant sur la Plaza de la Ciudadela abrite la Biblioteca de México.
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Semaine 10 : Repousser encore les entrées à l’Université.
La semaine dernière, on a repoussé l’entrée à l’Université des enfants pour que chacun puisse avoir le temps d’acquérir le maximum de bourses. Cette semaine ne fera pas exception puisque chaque centime grappillé permettra de mettre en place mon plan pour choisir l’héritier/ère à l’université. Et comme il s’agit de possibilités de jeu et non de mods, je n’ai même pas l’impression de tricher !
Je tiens aussi à vous présenter mes excuses pour la semaine 5 qui a disparu subitement du blog. Le billet a été comme bien d’autre marqué comme contenu explicite mais il est le seul a être encore en appel depuis quasi deux mois. J’essaie tant bien que mal de demander à tumblr de réviser sa position, parce-que soyons francs, y’a rien d’explicite (en plus j’en ai profité pour, dans le doute, censurer certaines images histoire d’être de bonne foi), mais pour le moment je n’ai aucune réponse. Espérons qu’il réapparaisse à un moment donné, c’était une semaine bien amusante à relire donc j’aimerais autant éviter qu’elle disparaisse définitivement.
Mais revenons à nos moutons Bucket.
Ouais, félicitations Boris ! Tu rattrapes bien tes sœurs !
Il semblerait vraiment que Bucky soit très pressé de devenir grand-père...
“Cherche pas Becky, c’est moi qui aurait la bourse de cuistot en premier ! Tu sais à peine ouvrir une canette de fromage liquide !”
“Parce-que tu crois VRAIMENT que tu iras à l’université ?”
Tu es méchante avec ton propre frère Becky. C’est pas bien.
“Oui, je sais.”
“Hinhinnn ! Je viens de gagner un nouveau point de compétence culinaire ! Prends ça, Boris !”
De son côté, Junior étant programmé pour être au service des Sims ne peut pas envisager une seconde de mentir au patron.
L’honnêteté n’est pas toujours bien récompensée...
... mais qu’importe ! Avec un cerveau de Servo, il retrouve son précédent poste dès le lendemain !
Betty, elle, travaille son charme.
Avec ce chapeau sur la tête, je ne dirais pas que c’est une évidence, mais elle gagne en charisme très vite !
“Alors, toujours en train de réviser ta cuisine, loser ?”
Et elle peut se permettre ce tacle, puisqu’elle est la première des deux à obtenir une bourse culinaire !
Cette compétition fraternelle est plutôt bénéfique à ces deux-là, puisqu’ils passent leur temps à s’automotiver pour être le ou la meilleur/e.
Becky adoucir un morceau rock ? Mais enfin... JAMAIS DE LA VIE !
Le prix du concours de talent ! Youhouuuu ! Talent est le deuxième prénom de cette petite !
De son côté, Charlotte suit la voie de son époux et se prépare comme elle peut à devenir un jour grand-mère.
Boris rattrape sa sœur...
... et Betty a appris à manipuler son monde !
“Qui êtes-vouuuuus ?”
Ahhh, le temps s’écoule vite... et il manque pas mal de bourses à obtenir...
... alors tout le monde boit de nouveau un peu de potion magique et on continue le travail !
Oui, je vais toutes vous les montrer.
Becky se charge désormais d’améliorer sa condition physique, surtout avec les futures conquêtes qu’elle cherche à obtenir. Un tel appétit sexuel réclame d’être en forme !
Les aspiration de popularité reprennent Boris qui cherche à se faire une nouvelle copine.
Quoi de mieux pour tisser des liens avec une nouvelle personne que partager des cancans sur ses propres sœurs ?
Allez, soyons sympa avec Boris, aidons-le à sortir de cette dépression qui le poursuit depuis qu’il a décidé de renier sa nature pour être le futur héritier.
La chambre parentale est devenue le nouveau lieu de compétition intellectuel et Boris se frotte désormais à son autre sœur...
... alors que la précédente fait du yoga sous la neige.
Honnêtement je commence à perdre le compte.
Et si Betty réessayait sa manipulation auprès de la gentille sorcière pour en devenir une aussi ?
A priori, elle parvient magistralement à la duper !
Je propose de mettre cette capture d’écran dans tous les dictionnaires en guise de définition du verbe “se fourvoyer”.
ENFIN ! Betty est devenue une sorcière !
Et bien évidemment, ce sont les Ténèbres qu’elle va étudier, jusqu’à changer d’alignement.
“Raccommoder les chaussettes du voisin... Bien accueillir sa belle-mère...”
“Nan, c’est trop pourri...”
“Ah ! Infester de poux la tête du prof !”
Et ainsi Betty passe d’un alignement bon à un alignement neutre.
Junior a trouvé une lampe magique ! On va la garder dans son inventaire pour le moment puisqu’on n’en a pas besoin dans l’immédiat.
Et pendant ce temps, Betty devient une ravissante sorcière du Chaos !
“Je suis si parfaitement maléfique...”
Becky a obtenu une musculature de rêve...
Tandis que sa sœur s’entraîne aux sorts malveillants...
...si bien que même Charlotte est tentée ! Mais une seule sorcière dans la famille suffira, hein...
Et la toute dernière bourse accordée pour cette semaine revient à Boris !
Je crois qu’on peut commencer à envisager l’entrée à l’Université pour les trois loustiques, mais avant ça, sachez que j’ai enfin joué quelques autres familles à la fin de cette semaine, histoire de changer de décor, ce qui signifie que certain/e/s ados sont devenus adultes, des adultes sont devenus vieux, et des vieux sont morts. Ça a aussi permis de faire naître de nouveaux bébés dont certains sont devenus enfants voire ados, bref, il y a du nouveau monde à découvrir dans ce quartier !
D’ailleurs, pendant ce temps-là...
Le petit copain de Betty s’est amouraché d’une autre fille...
... Becky s’est fait des ami/e/s dans la bourgeoisie...
... et y a rencontré une autre lesbienne...
... qu’elle a immédiatement conquise...
... pour en faire sa onzième victime !
Un centre LGBT a été construit pour permettre aux non-hétéros de se rencontrer.
Deux Love Motels ont également été construits pour permettre aux Sims coquins de faire des rencontres et s’envoyer en l’air.
Becky s’y est bien évidemment rendue pour casser la gueule à la nouvelle conquête du chéri de sa sœur et ainsi sauver l’honneur de Betty, parce-qu’une discussion intelligente n’est pas une option pour elle !
Bref, il est désormais temps de déménager les ados Bucket à l’Université !
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''Je calcule et je choisis''.... donc je suis ?
Notre ''billet'' du 28 janvier 2019, ''Comment peut-on être chrétien en 2019 – ( I )'', a amené plusieurs lecteurs à s'étonner de l’affirmation relative à ces deux vecteurs principaux du fonctionnement de notre cerveau que sont les verbes “je compte'' et ''je choisis''. Le ‘’raccourci fulgurant’’ entre je compte et je choisis les a intrigués et résumer ‘’la pensée’’ à ces deux seules activités les a étonnés. Ils me demandent donc des explications, que je leur donne avec d'autant plus de plaisir qu'elles sont extraites de l'un de mes bouquins, ''Comprendre demain'' --dont ce Blog a repris le nom lorsqu'il a été épuisé. Alors... ’’A vos marques... Prêts ? Partons !’’.
�� ''Une bonne et une mauvaise nouvelle : sans toujours en être conscients, nous sommes entrés récemment (à l’échelle de l’Histoire) dans une ère nouvelle : celle d'une orthèse interactive ''cerveau - ordinateur'', avec toutes les conséquences directes et indirectes que ce simple énoncé implique. Il n'est sans doute pas inutile de rappeler qu'une ''orthèse'' est un élément extérieur qui compense une fonction déficitaire, alors qu'une ''prothèse'' remplace un élément manquant. Une paire de lunettes, une canne, un ''Amplifon'' sont des orthèses, tandis qu'un rein, une hanche ou une jambe artificiels sont des prothèses. On est bien obligés de reconnaître que l’ordinateur est devenu une ‘‘orthèse’‘ quasi-indispensable pour toutes les activités humaines... en attendant un terrible renversement des rôles qui, les choses étant ce qu’elles sont, ne peut pas ne pas arriver bientôt. Nous y reviendrons, hélas !
Cette ''interconnexion'' du cerveau humain et des ordinateurs fait de nous à la fois les témoins et les acteurs ''en grandeur réelle'' d'un énorme changement, fondamental dans l'histoire de l'humanité, dont personne ne peut dire s'il sera un progrès... ou pas ! (NDLR : un ''changement'' est un passage d'un état A à un état B, sans autre critère que ''quelque chose de différent''... alors qu'un ''progrès'' est un changement qui se traduit par un ''mieux'' mesurable pour, et par, l'homme).
Depuis que l'Homme, qui s'est baptisé lui-même Sapiens (Ah ! Le fou !), est sur la Terre, il arrivait à sélectionner quelques ''progrès'' dans les nombreux changements qui affectaient son environnement. Cela n'est plus : ce n’est plus le progrès (uniformément bon, par définition) mais le ''changement'' (rarement bon, parfois neutre, mais le plus souvent mauvais) qui est devenu le moteur de notre devenir : le progrès s'est fracassé sur l'échec de ses succès, et la véritable foi iso-religieuse qui avait été mise en lui par ses adorateurs s'est effritée devant le bilan ''avantages/inconvénients'' de ses promesses non-tenues. Et du coup, seuls des ''changements'' (souvent indésirables) sont susceptibles de jouer un rôle dans notre futur, qui s'annonce donc menaçant : notre monde est devenu si complexe qu'il est en train d'échapper à tout contrôle humain (cf. § suivant), et l'homme court vraiment le risque d'être relégué dans un rôle de ''faire valoir'', qui ne sera indispensable que dans un premier temps. Il n'en reste pas moins vrai que changer pour changer, sans espoir raisonnable de progrès perceptibles est une bien triste perspective !
La théorie des systèmes, souvent citée dans ce Blog, prévoit un tel scénario. Les ''principes'' qui la régissent se résument en deux termes faciles à comprendre : (1)– Tout système complexe tend à générer tout seul sa complexification propre, comme cela est prouvé par l’évolution de notre cerveau, par exemple... ou celle de la Sécurité sociale et de toutes les ‘’usines à gaz’’ qui pullulent autour de nous. (2)– Tout système complexe ne peut être contrôlé que par un système plus complexe que lui-même. Cette logique implique, il faut le savoir, la mise hors service à terme de l'homme dans la maîtrise des systèmes dont il a eu la paternité mais dont la complexité finira (grâce aux interconnexions entre ordinateurs en réseau ou en série) par dépasser celle du cerveau humain. C'est demain...
Les travaux de Claude Shannon sur la théorie des systèmes (circa 1932), la théorie des probabilités, la théorie de la décision et la théorie de l’information nous ont appris que le fonctionnement des systèmes informatiques et des autres systèmes complexes qu’ils prétendent réguler est ''mimétiquement isomorphe'' avec celui du cerveau humain (qui est un vrai ''système complexe''). Ce qui veut dire que le fonctionnement opérationnel de notre cerveau est assez proche de celui des ordinateurs les plus perfectionnés (ou le contraire, si on veut, ça revient au même). Ce processus peut se décrire comme une énorme succession, à un rythme incroyablement rapide, d’impulsions simples, sur deux et seulement deux modes : ''je calcule'' et ''je choisis'', qui se répètent à l’infini, plus rapides que l'éclair. Leur nombre immense et la rapidité quasi instantanée des décisions prises et des calculs faits crée la diversité des situations qui font notre existence... ou qui y répondent, tout en garantissant la variété des solutions auxquelles on aboutira.
Prenons un exemple simple. Soit un automobiliste qui se déplace sur une route (en se méfiant comme de la peste des radars vicieux). Il a fait le choix de l’endroit où il veut aller et il s'est fixé une heure à laquelle il aimerait arriver. Il va donc calculer sa vitesse, en tenant compte, ou pas, des stupides panneaux de limitation à 80 km/h (choix). S’il voit qu’il va arriver trop tard (calcul), il décide d’accélérer (choix et calcul) et va donc dépasser le véhicule qui est devant lui (choix), dont la vitesse relative est inférieure à la sienne (calcul). Au moment de déboîter (choix), il voit venir en sens inverse un autre véhicule dont il évalue la vitesse (calcul) et se souvient que, dans des circonstances identiques précédentes, il a toujours eu le temps de passer (choix). Au milieu de sa manœuvre, il se rend compte que la vitesse de l’autre est différente (calcul) de celle qu’il avait évaluée lors de sa décision (choix) et qu’il n’aura pas le temps de passer (calcul). Il se rabat, donc (choix)… et ainsi de suite.... Il faut savoir que des gens vraiment très intelligents et très perspicaces (ou vraiment très peu occupés !) ont été jusqu’à calculer que sur un trajet Paris-Nice, un automobiliste pouvait prendre jusqu’à 12 000 décisions binaires, dites ''go/no go'' de ce type, avec les calculs qui leur donnent un sens !
Ce type d’enchaînements microscopiques ''calcul/choix'' se retrouve dans toutes les situations de notre vie et il est possible d'étendre le raisonnement ci-dessus à des ''occupations'' telles que l'amour (où le choix semble l'emporter sur le calcul, mais ce n'est pas toujours vrai), ou la création artistique (où l'interversion de ce deux facteurs est souvent primordial !), entre autres. Seules la richesse de notre cerveau, sa vitesse d’exécution, sa puissance de calcul, le nombre d’opérations traitées en ''multiprogrammation'' en un clin d’œil, sa capacité itérative (tout cela étant, au fond, inexplicable bien que ce soit ‘’en nous’’)... nous font croire qu’il s’agit d’un processus un peu ''magique'', et nous refusons donc (ignorance, superstition, orgueil, habitude, religion ?) d’admettre une idée tellement dérangeante. Quoi ? Notre personnalité, notre liberté ou notre créativité ne seraient donc qu’une somme prodigieuse et inimaginablement efficace d’impulsions électriques du type ''je compte/je choisis'', comme dans un vulgaire ordinateur, même ultra-perfectionné ?
Et nos réactions émotionnelles ? La création, la générosité, le chagrin, l'amour, la joie, la tristesse... pourraient n'être que des processus binaires s'enchaînant à toute vitesse ? Beaucoup se révoltent, à cette idée : ''Ce n’est pas possible ! Ce serait trop triste, c'est trop limitatif ! Je ne peux pas le croire !''. Et je reconnais qu'il n'est pas facile d'admettre que tout puisse se résumer à l’accélération / multiplication vertigineuse d'un processus binaire, ou à une sorte de paroxysme informatif...
Je me garderai bien de répondre à ces interrogations, ayant moi-même été souvent très secoué par certains résultats auxquels me faisaient accéder mes recherches : alors que ma culture et mon histoire personnelle m’ont amené à considérer que j’étais construit ''à l'image de Dieu''... il a été très inconfortable, parfois, de me dire que mon cerveau (et donc : moi, un peu !) pourrions n'être qu'un système complexe de traitement d’informations. Je comprends toute réaction de révolte, mais a-t-on le droit de rejeter une idée... parce qu'elle nous défrise ?
J'espère avoir éclairé un peu la lanterne des lecteurs que telle ou telle formulation avaient laissé sur leur faim. Je ne dis pas que l'état actuel de la science puisse constituer une réponse définitive, mais je sais, en revanche, que cette théorie (car c'en est une) est la seule qui réponde de manière satisfaisante à toutes les questions que je lui pose sur les mécanismes si complexes de la pensée... D’un autre côté, pousser plus loin exigerait des incursions approfondies dans les domaines de l'algèbre booléenne, de la cybernétique, de la logique aristotélicienne. La dernière fois que je m'y suis risqué, c'était en juin 2012, et il m'a fallu 571 pages et un an entier pour arriver à une réponse à peu près satisfaisante ! On s’arrête là ?
H-Cl.
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LA LANGUE VULGAIRE
Il est important de noter que dans nos vies, nous avons beau (pour la plupart) parler la même langue au cours de la journée et de nos activités, nous n’utilisons pas cette langue de la même manière en fonction de qui nous avons en face de nous : nous alternons les « registres de langue » et parlons de manière plus formelle à notre employeur ou à une collègue avec laquelle nous avons peu d’affinités, alors que notre façon de parler va être plus « décontractée » avec notre famille ou nos amis proches.
Ainsi, nous pourrions dire que nous parlons plusieurs dialectes d’une même langue en fonction de notre entourage social, vu qu’effectivement ces différents registres de langue sont inter-compréhensibles car ayant pour base la même langue, mais certains éléments de vocabulaire ou de grammaire y différeront (emplois privilégiés de certains noms dans le langage soutenu là où les synonymes du langage courant sembleraient déplacés, formulation d’un niveau de politesse…). On parle alors de sociolecte, littéralement le « dialecte social ».
Mais si ce que nous appelons le langage soutenu est très codifié et documenté, notamment parce qu’il est le sociolecte majoritairement utilisé dans les courriers ou les communications écrites (comme ces articles, qui conservent un certain niveau de rigueur du français et ne représentent pas la manière dont je m’exprime à l’oral), qu’en est-il du langage familier, courant, populaire ou vulgaire ? Quel que soit le nom qu’on lui mette dessus, est-il régi par des règles, est-il plus flexible ?
Tout d’abord, l’expression langage courant désigne le plus souvent le français standard, qui n’est pas forcément soutenu mais qui s’emploie dans la plupart des occasions. Il est donc une sorte d’intermédiaire entre le langage soutenu et celui que l’on peut qualifier de familier (sous-entendu celui que l’on parlerait avec sa famille, c’est-à-dire sans retenue sociale), de populaire (du latin pŏpŭlus « peuple », attesté en 1200 en ancien français sous la forme populeir) ou de vulgaire (du latin vulgus « le commun des mortels » ou «��la foule » et ayant pris son sens péjoratif par le regard porté par les classes sociales supérieures sur le bas-peuple ; à comparer avec le verbe vulgariser qui veut dire « rendre la connaissance accessible à tous »). Ces expressions désignent donc quant à elles le langage du peuple, supposé non-éduqué, et parlant de manière plus grossière et sans tenir compte des tabous sociaux ou des règles de bienséance.
Il faut bien noter que le langage populaire ou vulgaire n’existe pas : il y en a un certain nombre, vu qu’il s’agit de sociolectes et qu’ils varient donc en fonction des groupes sociaux qui se forment dans le peuple. Parler un sociolecte peut être un signe de vouloir s’intégrer au groupe social en question, et ne pas le comprendre peut être un signe de rejet, de sa part ou de celle du groupe. C’est ainsi qu’en fonction des lieux, des époques et des groupes, émergent plusieurs jargons ou argots (jargon désigne à partir du XIIIe siècle le parler des personnes en marge de la société, puis a laissé ce sens au mot argot vers le XVIIIe siècle, évoluant pour aujourd’hui signifier le sociolecte d’une profession) : le louchébem a émergé au début du XIXe siècle, puis les écoles supérieures ont développé leur argot dès les années 1880, l’anglais a vu au début du XXe siècle apparaître un argot à rimes, le verlan a pris son essor dans les années 1950 et s’est aujourd’hui très diversifié, et même internet possède son propre argot.
Le louchébem est le parler des bouchers de Paris et de Lyon, apparu dans la première moitié du XIXe siècle : son but est d’empêcher la compréhension de certains mots aux personnes non-initiées, qui peut également être un des buts premiers des jargons et argots. La première consonne (ou syllabe dans le cas d’un mot commençant par une voyelle) est rejetée en fin de mot, un « l » est rajouté à l’initial, et un suffixe est ajouté pour travestir encore plus le mot : ainsi, boucher devient ouchéb après la première étape (l’orthographe varie, mais est souvent notée de manière phonétique), puis louchéb après la deuxième, et enfin louchébem après la dernière. Certains mots du louchébem sont passés dans d’autres argots, comme en loucedé « en douce » ou à loilpé « à poil » (que, personnellement, j’ai plus entendu prononcé à oilpé sans son « l » initial), d’autres ont même perdu leur caractère argotique et sont arrivés en français standard : loufoque correspond au mot « fou » en louchébem. À noter que dans le cas d’à loilpé, l’expression est elle-même originaire de l’argot, « à poil » étant la métaphore pour dire « nu » : c’est donc un autre exemple de va-et-vient linguistique.
Les écoles supérieures (notamment les classes préparatoires aux grandes écoles) possèdent chacune leur vocabulaire spécifique permettant de se différencier et de former un groupe, ce qui peut aider à la cohésion sociale entre étudiants (notamment pour intégrer les premières années tout juste arrivées dans le cercle de l’école) : les prépas ou « écoles préparatoires » littéraires sont appelées d’abord cagnes en référence à la déformation physique des genoux cagneux, puis l’orthographe est changée en khâgne pour paraître plus savante, et ses étudiants sont donc des khâgneux ; on parle d’hypokhâgneux si l’étudiant est en première année, de carré (ou khârré) si l’étudiant est en deuxième année pour la première fois, et de cube (ou khûbe) si l’étudiant redouble sa deuxième année ; dans le domaine scientifique, les équivalents sont les taupes pour les écoles (par analogie aux taupes restant sous terre la majorité du temps, les étudiants passant la plupart de leur année à travailler ou réviser et « voient peu souvent la lumière du jour »), de taupin pour les étudiants, et de 1/2, 3/2, et 5/2 respectivement pour les étudiant de première année, de deuxième année, et de redoublant en deuxième année (la raison derrière ces noms est un jeu de mot sur la phrase « intégrer X », ayant un sens mathématique que je ne développerai pas ici, et X étant également en prépa scientifique le surnom de l’école Polytechnique, l’une des écoles les plus prestigieuses (si ce n’est la plus prestigieuse)).
En anglais, la banlieue est de Londres a vu naître entre 1880 et 1920 un argot à rimes (rhyming slang en anglais), cherchant lui aussi à empêcher la compréhension de la conversation par les non-initiés : le mot en question va dans un premier temps être remplacé par un autre mot rimant avec lui, puis cette rime va être associée à un mot lui étant apparenté par le sens, avant d’être supprimée pour ne garder que le mot apparenté. Par exemple, telephone « téléphone » rime avec bone « os », bone va être associé à dog « chien » pour former l’expression dog and bone, puis bone va être délaissé et l’expression argotique dog voudra donc dire telephone ; stairs « escaliers » rime avec pears « poires », pears va être associé à apples « pommes » pour former apples and pears, puis l’expression argotique deviendra apples pour désigner stairs… pas simple ! Surtout que, vous le remarquerez aisément, le mot argotique n’a souvent pas le moindre rapport avec son signifié.
Le verlan est l’un des phénomènes linguistiques les mieux connus par la jeune génération en français : comme son nom l’indique, il consiste à inverse l’ordre des syllabes d’un mot, le plus souvent lorsqu’il est court (une ou deux syllabe), comme si le mot était prononcé à l’envers (d’où verlan « (à) l’envers »). L’opération s’appelle en linguistique une métathèse. On ne compte plus le nombre de mots en verlan utilisés dans le language familier par de nombreux sociolectes : aç « ça » (dans l’expression comme aç), teuf « fête », chelou « louche », zarbi « bizarre », ouf « fou », cimer « merci », turfu « futur », beur « arabe »… mots qui ont parfois une forme en verlan assez ancienne pour qu’on ignore au premier abord son origine : barjo est le verlan de jobard, terme argotique désignant un « simple d’esprit » !
Certains mots ont également subi au cours de leur évolution une apocope (la perte de phonèmes en fin de mot), comme le mot d’argot flic « policier », devenu dans un premier temps keufli, puis keuf par apocope du « li », ou le mot feuj « juif ». D’autres mots existent également sous une deuxième forme en verlan, correspondant à un verlan de la forme déjà existante en verlan : beur « arabe » a de nouveau subi une métathèse pour devenir rebeu. À noter également que les verbes en verlan ne se conjuguent pas et restent invariables : leur usage est donc restreint à certains temps comme l’indicatif présent, l’infinitif, le participe passé ou l’impératif.
L’usage du verlan a été majoritaire dans les banlieues moins favorisées dès son apparition dans les années 1950, bien que son usage se soit démocratisé aujourd’hui. C’est également dans les banlieues et les cités que l’argot contemporain se développe, avec énormément d’emprunts aux langues des familles d’immigrés : arabe (miskin « idiot, pauvre type »), tzigane (marav « battre, frapper »), wolof (go « fille, copine »)…
Enfin, pour terminer cet article, je ne ferai que mentionner l’argot d’internet, qui s’est énormément développé sur les quinze dernières années et qui présente nombre d’abréviations (tout comme le langage SMS), souvent issues de l’anglais : wtf? pour what the fuck ? « c’est quoi ce bordel ? », afk pour away from keyboard « loin du clavier »… parfois directement en français, comme màj pour « mise à jour », dsl pour « désolé », vdm pour « vie de merde »… Si vous naviguez sur internet comme moi, vous devez connaître un peu cet univers et son jargon. À noter que les termes geek et hackeur par exemple, bien que relevant du domaine internet et décrivant des concepts lui étant associés, se développent également en dehors et se démocratisent.
Ainsi, que peut-on retenir ? Que les règles qui forgent le langage familier sont parfois complexes, bien plus qu’on ne peut l’imaginer. Qu’elles existent et qu’elles sont différentes du français standard ou soutenu. Et que comme dans tous cas d’interaction entre deux langues ou deux dialectes, les différentes cultures s’alimentent l’une l’autre. La langue vulgaire doit certains de ses mots et expressions à la langue française standard, peut-être ; mais le français standard a également beaucoup emprunté à la langue vulgaire, et parfois sans qu’on s’en rende bien compte…
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Il ne faut pas croire que s'éloigner du désir des autres vous en protège. Au contraire tout éloignement attise l'attention.
Ce n'était pas toi que j'embrassais - ne te trompe pas, c'était lui dans mon esprit, tes lèvres étaient juste commodes.
Je ne sais pas ce que c'est que vivre une vie équilibrée quand je suis triste je ne pleure pas je coule à flots quand je suis heureuse je ne souris pas je rayonne quand je suis en colère je ne hurle pas je brûle. L'avantage de ressentir les extrêmes c'est que quand j'aime je leur donne des ailes mais ce n'est peut-être pas une si bonne chose parce que ils ont toujours tendance à partir et vous devriez me voir quand mon coeur est brisé je n'ai pas du chagrin je vole en éclats.
Je sais que je devrais m'effondrer pour de meilleures raisons mais avez-vous vu ce garçon ? Il fait capituler le soleil tous les soirs !
“Le cœur de cette fille était un putain de Rubik’s Cube ! J’avais beau le tourner dans tous les sens, je ne parvenais pas à réunir les pastilles de couleurs identiques sur une même face.”
J’ai voulu croire que tu n’étais qu’un sparadramour mais lorsque tu as commencé à te décoller de moi, j’ai eu plus mal encore que si on m’arrachait la peau avec une fourchette à escargot.
- Alors, pourquoi dois-je écouter mon cœur ?
-Parce que tu n’arriveras jamais à le faire taire. Et même si tu feins de ne pas entendre ce qu’il te dit, il sera là, dans ta poitrine, et ne cessera de répéter ce qu’il pense de la vie et du monde.
Il est facile de comprendre qu’il y a toujours dans le monde une personne qui en attend une autre, que ce soit en plein désert ou au cœur des grandes villes. Et quand ces deux personnes se rencontrent, et que leurs regards se croisent, tout le passé et tout le futur sont désormais sans la moindre importance, seul existe le moment présent.
Comme toujours, quand je m’éloigne de toi, j’emporte dans mes entrailles ton monde et ta vie, et de cela je ne peux me remettre.
Je t’aime de toute ma vie..
La seule bonne nouvelle, c’est que je commence à m’habituer à souffrir..
A quinze ans, j’étais fatigué de vivre. Sans doute faut-il être si jeune pour se sentir si vieux..
Privée de cette main qui m’a retenue, je me serais laissé glisser jusqu’au suicide, cette mort qui me tentait, séduisante, apaisante, trappe dérobée où j’aspirais à m’enfourner avec discrétion afin de mettre un terme à ma douleur.
Et puis je vois tes yeux. Tes yeux qui attrapent tout, ton regard merveilleux. Tu es devant la fenêtre, tu laisses tourner le répondeur en guettant un signal au loin. Je voudrais être ce type à l’horizon qui te fait signe. Quelqu’un que tu aimerais rejoindre. Décris-le-moi, pour que j’essais de lui ressembler. Décroche et décris-le-moi.
Et là, j’ai ri. Et j’ai su que tu étais en train de devenir mon amie. Car sourire, c’était une chose, mais rire. Rire, c’était tellement inespéré, comme verbe à cette époque de ma vie. Tellement inespéré.
Parce que je me connais : j’aime pour la vie, mais je n’aime pas facilement. Et encore moins à cette époque de verrouillage absolu pour raisons de sécurité absolue. Ce n’était pas le moment de laisser quoi que ce soit s’immiscer dans le scaphandrier. Fût-ce de l’amour. Surtout de l’amour. Oh que non. J’étais une éponge absolument étanche.
Il y a une jardinière, mais rien ne pousse vraiment, on triche pour que ce soit à peu près joli. Avec des façons de poser tel bouquet à côté de tel autre, “c’est bien comme ça, non ?”, alors que la seule chose qui nous occupe en vrai c’est te soulever, c’est dire ça y est, la mort, c’est fini ! La guerre est finie, enlevons nos habits en matière de nuit, que les étoiles repoussent !
Les jours passent, la nuit reste. Maintenant, tu me manques. Des fois c’est tes bras, des fois c’est tes pas dont je crois reconnaître le bruit.
Tout va te paraître dérisoire, mais n’abandonne rien. Ne cède rien au désespoir! Utilise tes rêves. Et même s’ils sont cassés, recolle-les ! Un rêve brisé bien recollé peut devenir encore plus beau et solide. Au point de fracasser les limites du réel. Aime les choses ! Tu es vivant ! Et si tu es triste à mourir, c’est normal, assume-le. Mais ne te laisse pas aller, va... Revendique-moi un peu ce cœur-là!
Tu avais pris une décision difficile pour toi aussi, peut-être au-dessus de tes forces, et je savais qu’elle te coûtait, qu’elle était d’une certaine façon absurde, contre nature parce que nous nous aimions encore.
Ce sont les meilleurs qui partent les premiers. Vous n’avez pas honte d’être encore là ?
C’est vrai. Je suis resté. Je pensais pouvoir la guérir. Elle avait eu beaucoup de problèmes dans son enfance, et je lui trouvais sans cesse des excuses. Même quand elle me blessait. Ce n’était pas sa faute à elle, c’était dû à son passé, voilà ce que je me disais. Et puis il y a eu Cliff - le gars pour qui elle m’a quitté. Cliff n’était pas le premier. J’ai découvert plus tard qu’elle avait eu d’autres amants.
J’avais douze ans, peut-être treize, quand j’ai accepté de renoncer à mon rêve d’une vie extraordinaire. C’est probablement l’âge où on commence à grandir et à laisser ses fantasmes derrière soi. On réalise qu’on n’est finalement pas un extraterrestre adopté par des parents humains, avec des superpouvoirs grâce auxquels on sauvera le monde. Je veux dire, on le sait déjà, au fond de soi, mais on refuse d’abandonner ses rêves. Et puis le monde te fiche des coups et l’existence perd de son éclat. On accepte peu à peu la réalité...Je pense m’en être bien sorti. J’ai connu le bonheur durant ma petite existence tranquille. Mais je veux que tu saches que tous ces moments passés avec toi ont été extraordinaires. J’ai eu peur, c’est vrai, mais j’ai aussi été immensément heureux, plus que je ne le pensais possible. Et ça c’est parce que tu es extraordinaire. J’ai tellement de chance que tu m’aies trouvé. Ma vie était destinée à changer drastiquement, semble-t-il. D’une manière ou d’une autre. Je suis tellement reconnaissant que ce soit à tes côtés.
La nuit surgit en plein jour, en pleine gueule, et rien ne sera plus jamais comme avant.
J’ai l’impression d’avoir attendu un siècle. Comme si le temps avait perdu son cours. Chaque seconde avec toi vaut tous les jours de ma vie d’avant.
Comment exprimer quelque chose d’aussi beau avec des mots, c’est comme si, comme si on avait quitté la nuit noire pour entrer dans une lumière éblouissante, comme une montée d’ecstasy qui ne s’arrêterait jamais, comme un mal de ventre qui disparaît, comme la première bouffée d’air que tu inspires après t’être retenu de respirer sous l’eau, comme une réponse unique à toutes les questions, les journées passent comme des minutes, on oublie tout, on naît à chaque seconde, on ne pense à rien de laid, on est dans un présent perpétuel, sensuel, sexuel, adorable, invincible, rien ne peut nous atteindre.
Au début, tout est beau, même vous. Vous n’en revenez pas d’être aussi amoureux. Chaque jour apporte sa légère cargaison de miracles. Personne sur Terre n’a jamais connu autant de plaisir. Le bonheur existe, et il est simple : c’est un visage. L’univers sourit. Pendant un an la vie n’est qu’une succession de matins ensoleillés, même l’après-midi quand il neige. Vous écrivez des livres là-dessus. Vous vous mariez, le plus vite possible - pourquoi réfléchir quand on est heureux ? Penser rend triste ; c’est la vie qui doit l’emporter.
La deuxième année, les choses commencent à changer. Vous êtes devenus tendre. Vous êtes fier de la complicité qui s’est établie dans votre couple. Vous comprenez votre femme “à demi-mot”; quelle joie de ne faire qu’un. Dans la rue, on prend votre épouse pour votre sœur : cela vous flatte mais déteint sur vous. Vous faites l’amour de moins en moins souvent et croyez que ce n’est pas grave. Vous êtes persuadé que chaque jour solidifie votre amour alors que la fin du monde est pour bientôt. Vous défendez le mariage devant vos copains célibataires qui ne vous reconnaissent plus. Vous-même, êtes-vous sûr de bien vous reconnaître, quand vous récitez la leçon apprise par cœur, en vous retenant de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue ?
✨ La troisième année, vous ne vous retenez plus de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue.
Peut-être était-ce d’ailleurs cela, une rencontre, qu’elle soit amoureuse ou amicale, deux démences qui se reconnaissent et se captivent.
Pourquoi dans les grammaires, pour apprendre la conjugaison des verbes du premier groupe, choisit-on toujours le verbe aimer ? Il existe tellement de verbes ordinaires du premier groupe, pourquoi avoir pris un verbe extraordinaire ?
Si on s’en sert trop, on va l’user.
Aimer n’est pas un verbe pour tous les jours. C’est un verbe fragile, on a très rarement l’occasion de l’utiliser. Comme le service en cristal de bonne-maman. On le garde précieusement dans le buffet de la salle à manger. On ne le sort que pour les fêtes ou les grandes occasions, et on tremble de le casser.
Pourquoi mettre le verbe aimer à tout les temps, à tous les modes, à toutes les sauces ? J’aime Mozart, j’aime ma mère, j’aime les frites...Il ne faut pas s’en servir à tout bout de champ, à l’avoir toujours dans la bouche, il va perdre son goût, comme le chewing-gum.
Je pense à toi tout le temps. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps. Je pense à toi le soir, quand tu me manques au milieu des fêtes, où je me saoule pour penser à autre chose qu’à toi, avec l’effet contraire. Je pense à toi quand je te vois et aussi quand je ne te vois pas. J’aimerais tant faire autre chose que penser à toi mais je n’y arrive pas.
Quand devenons-nous celui que nous devons être ?
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Devenir Nonna
« C’est la maison de la grand-mère en fait. Elle voulait s’installer juste en face de la nôtre.» Les meubles sont restés emballés dans leurs tissus. Il y a encore de la vaisselle dans les armoires. Un petit bol à motifs rouges dont un des côtés est usé parce que mon père y portait ses lèvres, enfant, est resté posé sur une toute petite table en olivier. Ma mère explique l’histoire du lieu, le goût de la grand-mère pour le confort et son soucis de garder tout en ordre et dans le respect des normes françaises. « Elle a travaillé dans une agence immobilière, elle avait un certain savoir-faire dans l’aménagement d’intérieur. » Elle savait le rendre accueillant mais personnel, comme ces antiques maîtresses de maisons qui tenaient du maître d’hôtel et de la pythie. « Elle n’était pas si superstitieuse pour une italienne, non, mais elle aimait les belles peintures. » Au-dessus du lit conjugal, le visage du christ encrouté de sang et de peinture écaillée. Je revois l’enfant qu’a été mon père, une moustache de lait sur le commissure des lèvres. Je me demande s’il croisait cette vision de la mort tous les matins quand il partait à l’école, dans la chambre de ses parents. Ma grand-mère ouvre toutes les portes pour prévenir des odeurs de moisissures, dès qu’elle se réveille. C’était tous les jours à 6 heures du matin. Je me suis toujours levée après elle. Je ne l’aurais jamais appelée grand-mère, ni mamie, ni mamema. Elle, s’était la nonna, et il n’y en avait pas d’autre au village. Elle était attendue comme la cigogne, elle venait avec le beau temps et se faisait chasser par les premiers nuages d’octobre. C’est alors qu’elle partait retrouver ses quartiers méridionaux, dans les rues rêvées de Genova. « Nous allons la voir de temps en temps, là-bas. Elle ne peut plus venir ici, c’est devenu trop fatiguant. Le seul inconvénient que nous avons avec cette maison, c’est le vis à vis. Faites attention en descendant les escaliers, la rambarde est encore à refaire. » Maman a fini sa visite, je l’entends saluer nos potentiels futurs voisins dans la cour.
En guise de cadeau d’adieu, et de promesses de retrouvailles, elle m’avait déposée une deuxième langue dans la bouche, mot après mot, comme elle composait méthodiquement ses napperons brodés.
Devenir Nonna, évider douces les syllabes assassines et ne garder gue ce gui est doux, ce gui est doux pour le palais et ainsi faire de la langue française un bon plat de spassachiouta. La langue française, comme elle est difficoleuse, comme elle s’accroche au fond du palais avec ses longues syllabes, ses parfums, sa peine, ses avalanches, ses dimanches et ses pingouins dingues, ses emmerdantes consonnes et ses geignements en fin de phrase. Je mettais au défi Nonna, peste, en lui demandant de me répéter plusieurs fois le pain, la jupe, la crotte, la salopette, la nièce, le lapin, le chiotte, le peigne, la baleine et la grotte, le schloupf, les schlops, et sans parler des sproutz ou du coq qui dans la cour crie trop fort. J’exerçais sur Nonna la domination par la bouche et elle se vengeait en remplissant la mienne avec des choses délicieuses.Elle disait presque délichieuse, sans que je ne sache jamais jusqu’où allait son degré de maîtrise en matière d’insultes françaises.
Tiens mangia ça ma petite délichieuse enfant.
Nous habitions dans la même cour, à cinq pas exactement de porte à porte. La sonnette qui donnait sur la rue ne nous servait jamais. Elle était réservée à l’étranger, straniero ou auslander. Les fenêtres de la cour intérieure s’ouvraient en cascade du matin au soir. Je n’ai jamais compris pourquoi on avait prévu d’y déposer du double-vitrage car il n’y aucune surface qui puisse résister au bazar que nous produisions depuis nos intérieurs. Quand je me promenais dans la rue, j’entendais les bruits de la maison à plusieurs mètres. Il y avait, au 8 rue de l’école, la télévision italienne, au 10 la radio allemande et au 6 un vinyle de Mylène Farmer qui passait en boucle. Dans notre cour, en fin de journée, on pouvait entendre crier les noms et surnoms des uns et des autres. Les animaux de compagnie, les enfants et les parents égarés étaient rappelés à l’ordre domestique. Il était temps pour chacun de nous de retrouver son territoire personnel. Le chat avait son salon, la petite-fille sa chambre et la Nonna sa petite maison au parfum de basilico et de rose-marino alsacien. Nonna dans la cuisine dévidait les aubergines et Maman dans la sienne faisait ‘’pschitter ‘ la soupe de poireaux-pommes de terre. Ma mère était une incroyable pédagogue. Elle m’avait expliqué le fonctionnement de la cocotte-minute par l’invention de ce nouveau verbe qui illustre le bruit de la vapeur s’échappant de la machine. Quand ça ‘’pschitte’’, c’est là qu’on sait qu’il faut baisser immédiatement la température des plaques et mettre en marche la tomate-compte-minute. Si tu enlèves tout de suite la cocotte de son nid elle explose et c’est la mort. Heureusement que le compte-minute existe. C’est grâce à son sifflement caractéristique qu’on peut annoncer ‘’à table’’.
Je pschitte, tu ‘’pschittes’’, il ‘’pschitte’’. La cocotte pschitte sur le feu et je nettoie les vitres avec le pschitt bleu. Dans les arbres, les oiseaux font ‘’pschit pschit’’ et ‘’cui cui’’ quand enfin les carottes sont cuites. Je ‘’pschitte’’, tu ‘’pschittes’’, il ‘’pschitte’’, nous ‘’pschittons’’, vous ‘’pschittez’’, ils ‘’pschittent’’. Bien sûr, on s’était moqué de moi à l’école à cause de ce néologisme circonscrit à la région de nos deux maisons, au coeur d’un village alsacien. Chaque famille parlait sa propre langue, il n’y avait pas tellement de village ou de région, mais des familles, qui chacune, avait aménagé sa langue comme on aménage sa cuisine : d’une façon pratique et conviviale. Nous apprenions tous le même français, celui que nous entendions à la télévision ou à la radio. ça portait un nom d’ailleurs : Le cours de français, comme il y avait un cours d’allemand et d’anglais ou d’italien, de mathématiques ou de géographie. J’ai appris qu’il y avait des verbes, dont certains existent et d’autres non. J’ai appris qu’il en allait de même pour tous les morceaux de la phrase, ainsi que pour la totalité d’un livre. On avait donné un nom aux mers, aux villes, aux fleurs, aux animaux et à tous les membres d’une famille sans que j’ai mon mot à dire. Nonna ou Mamema, ça n’existait pas, au contraire de Maman ou de Grand-mère. Certains mots étaient de pierre et d’autres de vapeur. Une fois que la tomate les avait bien comptés, ils disparaissaient en petites gouttes sur la vitre de la fenêtre.
Devenir Nonna, jouer sans cesse avec les relations de familiarité entre les mots de plusieurs langues, comme pour recoudre le tissu irrégulier des métissages, des jumelages et des conflits tribaux modernes. Les grand-mères sont bien souvent multi fonction : ce sont des consoleuses, emmerdeuses, délichieuses, cuisineuses et repriseuses de mots cassés. Elles ignorent toute espèce de frontière entre les différentes disciplines. Elle savent réécrire la langue avec des erreurs et reprendre certains termes trop malintentionnés. Elles trouvent les mots justes, mais bourrés de fautes d’orthographe, pour mettre en ordre un sentiment ou un chagrin. Il n’y a rien de moins intimidant pour un enfant que la voix d’un étranger qui écorce la langue. L’adulte s’effondre, il n’est que celui qui a survécu à un millier de chutes, comme ces assiettes en verre ornementées de coups de couteau. C’est ainsi que je voyais ma Nonna, une femme seule à parler sa langue, dans un univers qui n’était pas le sien, exception faite de la cuisine.
Elle me gardait pendant que mes parents partaient au travail. Avant de fréquenter les bancs de l’école, j’ai usé celui de la cuisine familiale. Les différents plats et tous leurs composants, du plus cru, sale au plus sophistiqué, les fruits, les légumes, les liquides, solides, objets mous ou tranchants formaient la base de mon vocabulaire d’enfant et l’essentiel de mes conversations avec Nonna. Ainsi, j’ai appris à parler comme j’ai appris à manger, par la bouche. C’est par elle que sont passés les premiers affres de la souffrance. Les larmes, dont le goût se confond toujours pour moi avec celui du bouillon de poule, formaient une sorte de sérum concret et fluide. C’était plus efficace que n’importe quelle phrase pour exprimer ma peine. Les enfants pleurent aussi facilement qu’on coupe un oignon et sans donner d’explications valables. On peut dire qu’ils se complaisent, par une sorte de jeu mélodramatique, dans la manifestation de leur tristesse et de leur colère. Les larmes sont comme le sang menstruel, un fait aussi normal que dangereux. Chacun doit construire un jour ou l’autre sa petite digue intérieure, au risque parfois de ne plus ressentir le plaisir d’une bonne louche de souffrance aromatisée dans la bouche. A chaque larme versée, il faut s’imaginer que ma Nonna est en train de préparer la soupe. Et que les démons retournent immédiatement sous leurs lits.
Après l’école, je m’affalais sur la grande table de la cuisine, où généralement, elle préparait le repas du soir. Il y avait une nappe cirée à carreaux rouges où j’aimais enfoncer mes ongles pour y former des dessins ou des lettres. Elle taillait les carottes et faisait bollire l’eau pour les pâtes. Je me souviens que j’ai mis beaucoup de temps à accepter le terme bouillir dans mon vocabulaire. Je ne sais pas si c’est parce qu’il s’agit de l’un des verbes les plus difficiles à conjuguer ou si je trouvais sa version italienne plus comestible. J’observais également mes deux soeurs, de plusieurs années mes cadettes, avec intérêt. Elles parlaient aussi leur propre langue, fruit de la déformation d’une bouche inexperte. Certains mots, résultats de ces problèmes d’orthophonie et d’interprétations, sont restés importants dans l’histoire familiale. Plus je grandissais, moins je la voyais cette table, puisqu’il me fallait travailler mon cours de français, rejoindre à l’école l’univers des langues non-imaginaires, en papier et en marbre. Je devais abandonner mon goût pour la cuisine linguistique et me consacrer à l’accumulation des connaissances scientifiques.
Tout a recommencé avec la cuisine, une bonne vieille table, une tavola, une favola, une table fabulable où Nonna déposait son sac tous les matins. Je ne l’avais plus vue depuis longtemps. Ses petits enfants alsaciens avaient trop grandi pour elle. Elle était retourné de l’autre côté du monde, peu de distance pour un oiseau mais beaucoup pour un enfant, encore plus pour un adulte en prise avec l’édification de son petit empire personnel. J’étais devenue étudiante chercheuse, je n’avais vraiment plus besoin de ma grand-mère pour parler, je n’avais pas de soucis de prononciation. Je creusais mes propres armes dans une matière dure, exigeante, mais infiniment plus valorisante. J’étais revenue en coup de vent, dans le village de mon enfance. On m’avait annoncé la vente de la maison d’en face, celle de ma grand-mère.
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« Je me donnais comme objectif de vie d’introduire un haut voltage de poésie selon la belle expression de Jacques Reda. Et puis versifier ou boursicoter, la question fut vite répondue. Cliquer sur un tableau Excel, c’est déjà un maximum. Avec ma licence de lettres, mes souvenirs de khâgne, mon carnet magique - thesaurus de mots rares, hapax et autres figures de style - la voie pour devenir précepteur de français était toute tracée. D’un genre particulier, à mon compte, arpentant la ville à sauts et à gambades, tantôt en ding-ding*, tantôt en taxi, je vais prodiguer mes cours sourire en bandoulière de Sheung Wan à Stanley ou jusque dans les nouveaux territoires plus au nord, de l’autre côté de la matrice... Le quartier de Mong-Kok est connu pour être la zone urbaine la plus densément peuplée du monde avec plus 130 000 habitants au kilomètre carré, je vous laisse imaginer le délire. Côté poésie je suis comblé, à chaque rentrée le beau verbe est au programme. Lorsque les élèves ont à étudier « Recueillement » (« Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille / Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici ») je paraphrase ce cher Mr Miraux qui en Cyr VI nous expliquait que Baudelaire n’aurait jamais écrit les Fleurs du Mal s’il avait gobé des antidépresseurs. Quand ils ont à plancher sur le sonnet « Voyelles », j’éprouve de l’empathie, me souvenant que j’avais peiné à décrocher un médiocre 10 au dernier de mes partiels à Paris IV... A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu des mers de Chine... Hong-Kong s’est avéré l’endroit idoine où réaliser ce que je souhaite à chacun : exercer son métier avec passion, faire de sa passion un métier. Ainsi je m’échine à éclairer mes futurs bacheliers sur le génie d’un Villon, d’un Du Bellay ou d’un Nerval et parfois je devine les oreilles de parents qui se tendent dans la pièce d’à côté. Peut-être la voix porte-t-elle trop ou que la faconde les enjoint à suivre un cours qu’il leur rappelle de Proust autre chose que la madeleine? » ☄️ Extrait 4️⃣ de l’article à paraître « Alchimie Du Verbe » à Hong-Kong, De la coupe aux lèvres, il y a la rime #sauvesparlekong #alchimieduverbe #sauvesparlapoesie #cathedralesdebambous (à Wanchai Hongkong) https://www.instagram.com/p/CH-doLAjkpb/?igshid=15dut3pngss5h
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14 OCTOBRE 2020
Programme d’automne
Cinq mots pour un petit poème (5 minutes) : Cinq vers, pas plus… (Logorallye proposé chaque soir pour le lendemain par un groupe Facebook, Logos Club : un verbe, un adjectif ou adverbe, trois noms communs). Cinq d’entre nous proposeront chacun un mot qui réponde à cette norme. Voici le choix pour aujourd’hui : « Donner, Gratuit, Arbre, Cahier, Table ». Pas de contrainte « poétique » !
À la table du seigneur, L’arbre avait fourni son bois, Le serf donné tout son sang, Le cahier, ses doléances : C’est facile, et c’est gratuit.
Poétiser la prose (5-10 minutes) : « HEF » (Haïku Express Fondu). Petit essai de syncrétisme entre les poèmes fondus de Michelle Grangaud et les poèmes express de Lucien Suel. À partir d’un texte quelconque on extrait trois passages, dans l’ordre du texte originel, les choisissant de longueur 5/7/5 syllabes, négligeant la ponctuation mais respectant la forme exacte des mots. On pourra évidemment fabriquer plusieurs « haïkus express fondus ». Voici le texte pas poétique du tout que je vous ai choisi dans le journal suisse de ce jour où je prépare l’exercice : Le Temps, https://www.letemps.ch/suisse/malgre-covid-campings-sauvent-saison
Nous sommes restés En quarantaine, en rentrant, Enfant, à l’école.
Beaucoup de personnes Redécouvrent le camping, Du glamping, aussi.
Mercredi quatorze, Ascension et Pentecôte : Un temps magnifique.
Malgré le covid dans les campings tessinois, le Tessin demeure.
Les trois rendez-vous qu’on envisageait en mars ? Rattrapés plus tard.
Apocalyptiques, Toutes les cartes en main Restées au pays.
Nous sommes restés Dans l’été de l’exotisme : Glamour et camping.
Début de l’année : Presque trois mois de travail Avec une perte.
Pendant le lockdown, La source vers le camping ? Des WC privés !
Trois mois de travail, Sur une saison de huit : Reprise très lente.
Décor imposé (15 minutes) : récit d’action. On impose que l’action du récit se déroule dans un lieu typé et précis : un trottoir devant un collège. Le reste est libre : époque, présence ou non de collégiens, d’enseignants, jour/nuit, etc.
Les adieux traînaient en longueur : Marjorie ne décollait pas de son poste d’observation, discrète, calée contre l’écorce du troisième platane, et s’impatientait. Elle avait franchi la grille du collège juste à la sonnerie, les troupeaux de ses congénères braillards s’étaient éparpillés comme des moineaux, mais elle était revenue sur ses pas, expliquant à sa copine qu’elle allait le faire cette fois, chiche. Elle était revenue guetter le départ de son idole, le nouveau prof de dessin, celui qui a une si belle gueule… Mais le mec n’en finissait pas de papoter avec quelques collègues, dans le parking, et notamment avec cette pimbêche de prof d’anglais, celle qui se la pète et qu’elle ne peut pas encadrer. Alors Marjorie prit sa décision. Il fallait y aller. Sortant de l’ombre de l’arbre, elle se planta audacieusement devant le groupe d’adultes et appela : « M’sieur ! M’sieur Duval ! » Il tourna la tête et s’approcha pour comprendre ce qu’on lui voulait. Il la reconnut au bout de deux pas : c’était la grande brune qui le regardait avec des yeux mouillés et qui ne comprenait rien à la manipulation d’un compas ou d’un double décimètre. En troisième, tout de même… Il prit congé de ses collègues et vint jusqu’à elle. « M’sieur Duval, j’ai pas pu vous donner ça, tout à l’heure… » Il tendit la main, et elle y déposa un petit carnet, s’assura qu’il le prenait, puis partit en courant. « Vous le lirez ce soir », cria-t-elle en se retournant. Elle n’était plus là. Duval, sur le trottoir, se demanda dans quel guêpier il venait de se fourrer.
Phrases pour le souvenir (10-15 minutes) : La patience de Mauricette.
Voici trois phrases tirées de ce roman de Lucien Suel : « Je ne veux pas regarder les vieilles photos » et « J’utiliserai encore le futur dans ma conjugaison » et « Hier maintenant demain avant-hier aujourd’hui tout à l’heure. Je ne préfère rien mais c’est mieux de rester dans le milieu ». On exprimera personnellement, sans forcément emboîter le pas à Mauricette, le personnage central, comment se fait ressentir la perception conjuguée du passé et de l’avenir.
Mes souvenirs du passé lointain s’effilochent, et ce qu’il m’en reste est-il meilleur, plus beau, que ce que j’en ai éprouvé à l’époque ? Je les recompose, je les trafique, je les contamine par petits morceaux que je ré-assemble, si bien que les récits que je m’en fais tiennent debout, avec un minimum de vraisemblance. Mais pas d’acharnement dans ce travail, pas de tentative de reconstitution policière, pas d’enquête ni de vérification : ce serait trop lamentable de reconstruire trop précisément et exactement un événement, une émotion. Mieux vaut que je reste dans le flou, que j’espère m’en souvenir encore demain, ou après-demain, quand je recommencerai à rêver. Les tentatives d’imaginer mon avenir sont tout aussi fluctuantes et hasardeuses, malgré l’effort que cela me demande. Instruit par ma capacité à oublier et à déformer le passé, je construit des hypothèses, je planifie à brève échéance, et quand mon projet est accompli, mon esprit revient en arrière, jusqu’au moment de sa planification, afin de tenter un bilan ou une comparaison. Mais trop souvent, je constate que le souvenir de ces plans s’est partiellement effacé : la réalité a pris la place de l’imagination, et comme il faut sans cesse programmer de nouveaux projets – c’est l’urgence du devenir et l’angoisse du non-devenir qui m’y poussent – mon esprit se perd entre ces deux bouts de ma ligne de vie. Alors, je laisse filer la ligne, comme un pêcheur qui compte sur le hasard : le futur se conjuguera tout seul, puisque le passé a bien fini par passer tout seul, lui aussi, comme moi. L’intérêt – l’unique intérêt – de ces cogitations tortueuses, c’est qu’elles font bien passer le présent, et qu’elles m’offrent quantité de perspectives, de doublons de moi-même plus ou moins nets, comme si j’étais entre deux miroirs et que tous mes reflets – de face, de profil, de dos – se multipliaient en se superposant. Ce vertige du temps me rappelle une question de ma première petite-fille à l’âge de quatre ans environ : « Papi, tu peux m’expliquer le temps ? » Ma réponse avait été très évasive, je m’en souviens bien : « Je t’expliquerai plus tard. »
Cinq mots pour en finir (5 minutes) : Une histoire et une description. On écrira une toute petite histoire (récit et description), qui se conclura par ces cinq mots « Un vrai rêve de comptable. »
Il se réveilla tout chamboulé par ses visions nocturnes. Il avait – croyait-il dans un certain flou fantasmatique – passé en revue toutes ses conquêtes, de la petite école à la semaine dernière. Un défilé de modes, de silhouettes, de prénoms. Et il se rendit compte que son esprit, dans cette circonstance sensuelle, avait été bien méthodique en lui fabriquant ces songes : elles étaient toutes classées, répertoriées, par séries de taille, d’âge, de couleur de cheveux, presque numérotées et étiquetées. En matière de souvenirs érotiques, il avait bêtement fait un vrai rêve de comptable.
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L’identité numérique, la face cachée de notre identité ? « Tout le monde ment : le big data, les nouvelles données, et ce que l’Internet peut nous apprendre sur qui nous sommes vraiment » est un livre de Seth Stephens-Davidowitz analysant nos recherches Google. Cet ancien salarié du géant américain nous interpelle sur notre identité numérique. L’existence et l’analyse de ces données cachées sous-entendent que notre identité numérique ne résulterait pas simplement de ce que nous diffuserions mais révélerait aussi notre présence masquée sur Internet. Par exemple, chaque recherche que nous effectuons dans un moteur de recherche peut donner des informations sur nos envies ou nos craintes sans que nous ne les exprimions. Or cette gestion de l’identité numérique est centrale dans notre société. Plus de la moitié des employeurs font des recherches Internet sur les candidats ; les tweets des personnalités politiques ressortent avant chaque élection, la moindre trace laissée sur Internet peut parfois prendre des proportions incontrôlées. L’identité numérique devient également importante dans nos établissements d’enseignement supérieur. En effet, les néo-bacheliers sont des digital natives, pour la plupart nés après Google (1998), qui ont découvert Facebook dès l’école primaire (2004) puis Instagram (2010) au collège. Qu’est ce que l’identité ? Dans le dictionnaire Larousse, l’identité est définie comme le « caractère permanent et fondamental de quelqu’un, d’un groupe, qui fait son individualité, sa singularité. » Le terme d’identité trouve son origine du latin idem, un dérivé du verbe être, qui signifie le même. Si la définition de l’identité fait débat en sciences sociales, un certain consensus se retrouve sur l’essence de ce concept. C’est notamment le cas de la définition d’Alex Mucchielli dans son ouvrage L’identité : « ensemble de significations apposées par des acteurs sur une réalité physique et subjective, plus ou moins floue, de leurs mondes vécus, ensemble construit par un autre acteur. C’est donc un sens perçu donné par chaque acteur au sujet de lui-même ou d’autres acteurs ». Ainsi l’identité serait unique, permettant de se distinguer des autres, de se reconnaître, de s’identifier à autrui. Et l’identité numérique alors ? La définition de l’identité numérique est, par nature, beaucoup plus récente et discutée. Pour Julien Pierre, « l’identité numérique est une représentation, c’est-à-dire la redite d’un état, structurée par des capitaux qui la composent et les supports qui la contiennent, structurant les conditions d’existence sociale des individus ». Ainsi selon ce chercheur, l’identité numérique n’est que le prolongement de l’identité réelle de l’individu. Cette identité est basée sur l’existence sociale, donc le rapport aux autres. S’agissant d’Internet le rapport aux autres ne comprend que ce qui est visible par autrui, cette définition ne prend donc pas en compte les requêtes des individus. Pascal Lardellier définit aussi l’identité numérique autour du rapport aux autres, il met en avant le développement de l’ego avec le 2.0, avec notamment l’avènement d’un « Je expressif numérique ». Cet ego se développe avec le web social et la possibilité de s’exprimer, se mettre en avant, et donc prend plus en considération ce que nous publions que ce que nous faisons sur le web. Dominique Cardon, de son côté, nous explique que l’identité numérique est « moins un dévoilement qu’une projection de soi. » Cette définition tend à contredire la définition classique de l’identité car nous sortons de l’équation A=A pour devenir A=A’. Pour Fanny Georges « l’identité devient mixte elle se compose d’informations acquises en face-à-face et dans les sites sociaux ». Cette identité numérique correspond à la somme des traces conservées par le support multimédia, l’interprétation des traces de l’Autre envisagées par le sujet comme support de présentation de soi dans une « présence à distance » Toujours selon cette chercheuse l’identité numérique est composée de 3 identités : l’identité déclarative (description, mise en page, l’identité agissante (modification de statut et de profil) et l’identité calculée (nombre de posts, de tweets ou d’amis) Cette définition est très détaillée mais reste circonscrite à la partie visible par les autres sur les réseaux sociaux, elle est néanmoins très intéressante dans sa structure en prenant en compte plusieurs niveaux d’identité. Une nouvelle définition de l’identité numérique Comme certains auteurs le montrent, nous pouvons considérer que l’identité numérique est complémentaire de l’identité réelle mais elles ne sont pas assimilables, car, sous couvert d’alias, d’avatar, de pseudo, certains individus ont une vie totalement différente onlineque dans la vie réelle. Les pratiques, elles-mêmes, sont différentes, même si une base commune existe entre ces deux identités. La définition que nous proposons s’appuie sur les définitions précédemment citées en prenant en compte la dualité du visible et du masqué. L’identité numérique se compose de 5 strates : e-réputation, publications, activités, logs- in, et Moi. E-réputation : ce que les autres disent de nous, cela comprend tous les articles, publications qui mentionnent notre nom. Il s’agit par exemple des résultats d’une recherche Google sur notre nom. Publications : ce que nous publions sur les différents sites sociaux. Par exemple nos publications sur Facebook, Instagram ou Twitter. C’est ce que nous rendons délibérément public. Activités : ce que nous faisons sans que les autres internautes soient au courant. Cela comprend notre historique de navigations, nos cookies, nos recherches sur les moteurs, les messages écrits non envoyés. Logs-in : assimilables à l’identité juridique, ce sont nos identifiants, nos mots de passes, il s’agit du processus d’identification Moi : le Moi est l’identité intrinsèque à l’être humain. Dans cette définition, l’identité numérique n’est plus une projection mais se rapproche d’un dévoilement. En effet nous pouvons distinguer deux types d’identité numérique. Tout comme pour l’identité réelle, il y a l’identité personnelle et l’identité sociale. Or, pour reprendre l’expression de Dominique Cardon, « l’identité sociale est une projection de soi. » Elle correspond à ce que nous faisons dans le jeu social, pour se donner un rôle en société et comprend notre e-réputation et nos publications, ce que nous souhaitons rendre public. Mais notre identité numérique comprend aussi nos activités, logs-in et Moi, qui nous sont propres et ne contribue pas à ce jeu d’image. Il peut d’ailleurs exister de fortes tensions entre ces identités sociales et personnelles. Pour caricaturer nous pourrions prendre l’exemple d’un hacker qui peut dans le même temps tenir un blog sur la citoyenneté en ligne. Un espace de liberté à domestiquer Cette identité numérique nous ouvre un nouvel espace de liberté au travers des alias, des avatars et autres pseudos qui nous permettent d’être perçu pour ce que nous voulons. Si cet espace de liberté est à conquérir, il est surtout à préserver. En effet en communiquant toutes nos données aux géants du web nous dévoilons une part importante de nous : nos achats, nos trajets, nos désirs… Cette concentration de données au profit de quelques acteurs et le risque de dérives potentielles qui en résulte doit nous alerter sur la nécessaire éducation à l’identité numérique. D’autant plus si nous imaginons que certains fondateurs de réseaux sociauxpourront faire le choix de la politique dans un futur proche. Protéger son identité c’est aussi protéger sa liberté. (PHOTOGRAPHIES * L'identité numérique, un concept très difficile à définir.HypnoArt/Pixabay, CC BY-SA * Qui se cache sous le chapeau du numérique. Abhijit Bhaduri/Flickr, CC BY * Identité numérique/identité réelle @FrançoisNicolle. * Typologie identité numérique @FrançoisNicolle. * Identité sociale/identité personnelle @FrançoisNicolle. Droits d'auteur © 2010–2017The Conversation France (assoc. 1901)
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Lundi 18 mai
Programme de la matinée (9h-11h30)
Conjugaison
Commence par écrire la date dans ton cahier du jour et souligne la en rouge.Saute une ligne et écris “Conjugaison” à 3 carreaux de la marge (puis souligne en rouge).
Aujourd’hui, tu vas apprendre à conjuguer le verbe être et le verbe avoir au futur.
- Commence par recopier cela dans ton cahier du jour:
- Regarde ensuite cette vidéo afin de commencer à bien mémoriser la conjugaison de ces deux verbes (ce sont les mêmes terminaisons que pour les verbes en -er au futur). => Clique ici
-Maintenant tu vas t’entrainer: clique ici pour réaliser un premier exercice.
- Puis clique ici pour un deuxième exercice.
- Enfin, réalise ces deux exercices dans ton cahier (recopie d’abord la consigne).
Calcul mental
Aujourd’hui, tu vas réviser les tables de multiplication par 3 et 4 (que tu dois commencer à bien maîtriser je pense).
- Tu vas réaliser un test de vitesse en cliquant ici. Mais ATTENTION=> tu dois d’abord sélectionner les tables sur lesquelles tu veux t’entraîner ( 3 et 4 et enlever la table de 1) avant de démarrer le test.
Alors quel est ton score? Si tu as eu moins de 10, révise-les jusqu’à les connaître par coeur!
- Tu peux maintenant réaliser la page 51 de ton cahier de calcul.(envoie moi une photo de ton travail sur whatsapp ou par mail)
Récréation
Numération
Saute une ligne dans ton cahier du jour et écris “Numération” à 3 carreaux de la marge.
Recopie les consignes et réalise les exercices.
1) Décompose les nombres de deux façons comme dans l’exemple.
628 = 600 + 20 + 8 628 = (6x100) + (2 x10) + (8x1)
349 - 824 - 74 - 506
2) Range les nombres dans l’ordre croissant (du plus petit au plus grand)
624 - 435 - 534 - 460 - 540 - 604 - 406
3) Range les nombres dans l’ordre décroissant (du plus grand au plus petit)
351 - 153 - 315 - 872 - 728 - 782 - 802 -
Lecture
Tu vas réaliser une activité en ligne où tu dois retrouver des mots dans une grille: les mots mêlés. Clique ici pour réaliser l’activité.
Maintenant tu vas devoir écrire des mots dans des cases en respectant les indications que l’on te donne: les mots fléchés. Clique ici pour réaliser l’activité.
Ecriture
Pour terminer ce matin, tu vas réaliser une page de ton cahier d’écriture. Je compte sur toi pour bien t’appliquer et écrire du mieux que tu peux: bien sur la ligne et en respectant la hauteur des lettres.
=> Envoie moi une photo de ta page d’écriture par mail ou sur whatsapp.
Travail de l’après-midi (14h-15h30)
Production d’écrit
Aujourd’hui, tu vas écrire des phrases au futur. Pour cela, tu vas raconter comment sera ton école dans 100 ans en répondant à ces questions dans ton cahier.
a.À quoi joueront les enfants à la récréation?
b.Comment les élèves viendront-ils à l’école?
c.Que feront les élèves en classe?
d.Que mangeront les enfants à la cantine?
=> Envoie une photo de ton travail à la maitresse par mail ou sur whatsapp.
Mesure
On continue le travail sur la monnaie. Cela va devenir un peu plus compliqué....
Aujourd’hui, tu vas apprendre à rendre la monnaie (avec des euros seulement, pour commencer), c’est à dire à calculer combien d’argent doit te rendre un commerçant lorsque tu achètes quelque chose et que tu ne donnes pas l’appoint ( l’appoint, c’est exactement la somme qui correspond au prix de ce que tu achètes).
Exemple: tu veux acheter un ballon qui coûte 11 euros mais tu n’as qu’un billet de 20 euros pour payer. => Tu as donc assez d’argent pour l’acheter mais si tu donnes ton billet au marchand, tu as donné PLUS que le prix du ballon. Le marchand doit donc te rendre la monnaie (te rendre ce que tu as donné en trop).
Tu as une idée de la monnaie qu’il va te rendre? => le ballon coûte 11 euros et toi tu as donné 20 euros => si tu comptes de 11 à 20 il y a 9 : tu as donc donné 9 euros de plus que le prix du ballon et c’est cette somme que le marchand doit te rendre (c’est la différence entre le prix de l’objet et la somme que tu donnes).
Pour calculer un rendu de monnaie, tu dois donc:
- compter combien d’argent tu as donné en trop, en allant du prix de l’objet à la somme que tu as donné (ici compter à partir de 11 jusqu’à 20)
Mais cela revient exactement à faire une soustraction: si tu fais 20-11, tu obtient le même résultat (tu calcules la différence entre 11 et 20). Tu peux donc calculer un rendu de monnaie en faisant une soustraction
Tu peux recopier ce schéma pour le garder en tête, il va t’être utile pour réaliser l’exercice qui suit.
Dans ton cahier, trace trois colonnes comme ci -dessous et recopie.
Essaie maintenant de calculer la monnaie que va te rendre le marchand pour chaque objet que tu achètes (tu peux réaliser ton calcul sur ton ardoise ou dans ton cahier de brouillon) et tu écris le résultat dans ton cahier.
Récréation
Lecture
Voici une autre histoire de Sami et Julie, que je t’invite à découvrir en cliquant ici.
C’est tout pour aujourd’hui....A demain!
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O.M. AÏVANHOV 9 mai 2009 (2/2) Suite de la canalisation d'O.M. AÏVANHOV - (2/2) Question : qu'entendiez-vous par corps spirituels supplémentaires ? Sans entrer dans les détails, vous savez que vous évoluez dans un monde appelé 3ème dimension qui a été qualifié de dissocié c'est-à-dire où la dualité prévaut (parce que vous avez des mondes de la matière de 3ème dimension qui fonctionnent sans avoir coupé leur liaison à leur divinité). C'est ...peu importe, c'est pas la question. C'est quoi la question d'ailleurs ? Vous êtes dans un système à 3 dimensions dissociées qui fonctionnent sur la base du chiffre 7. Vous avez 7 jours dans la semaine. Vous avez 7 couleurs dans l'arc-en-ciel et surtout vous avez 7 chakras. En 5ème dimension, vous avez 12 chakras. Vous n'avez plus 7 corps mais vous avez 12 corps. Il y a donc adjonction, depuis le mois d'août 1984, à vos structures, pour ceux qui sont éveillés, des 5 nouvelles fréquences vibratoires correspondant à 5 nouveaux corps spirituels (et non plus physiologiques) et à 5 nouvelles fonctions spirituelles. Ils sont situés à des endroits extrêmement précis du corps. Ils correspondent à des fonctions extrêmement précises, déjà, en incarnation mais que vous retrouverez totalement en 5ème dimension. Ils sont présents parce qu'ils se localisent à des endroits précis du corps. Ils se manifestent au niveau des nouveaux chakras. Alors, la localisation, si vous la voulez, mais sans rentrer dans les détails : y'en a une qui est entre Manipura chakra et Anahata chakra au niveau de la pointe de votre os sternal. Ce corps ci correspond à la naissance de l'embryon Christique. C'est la fameuse porte étroite dont parlait le Christ : « nul ne peut pénétrer le Royaume des Cieux s'il ne redevient comme un enfant » c'est à dire abandonner un certain nombre de croyances, un certain nombre de préjugés. C'est la naissance du corps Christique. Après, vous avez le corps le plus important, celui sur lequel la pression de la radiation de l'ultra-violet, aujourd'hui, agit qui est situé entre Anahata chakra c'est-à-dire votre chakra du cœur et Vishuda chakra c'est-à-dire le chakra de la gorge. Entre ces 2 chakras, vous avez un point précis qui correspond au corps de rayonnement du divin. C'est le corps qui, quand il est activé, vous permet de rayonner la Lumière. Ça, c'est le 9ème chakra où 2ème corps spirituel. Vous en avez 3 autres. Un qui est situé à la gorge, entre Vishuda chakra et la pointe du menton, qui correspond à ce que l'on appelle le 10ème corps ou corps de communication avec le divin. Les noms hindous existent mais je veux pas vous encombrer la tête. Ils ont été décrits voilà fort longtemps dans le Mahabarata. Vous avez ensuite le 11ème corps. Le 11ème corps est le dernier à s'activer. Il commence à s'activer chez la plupart des mutants depuis 1 an à 2 ans maximum. Il est situé sur la lèvre supérieure dans le sillon sous le nez. Ce corps correspond au Verbe créateur. Il vous confèrera, quand il sera totalement actif, la capacité à communiquer entièrement de manière télépathique. Il s'appelle le Verbe créateur parce que vous sortirez de la parole pour entrer dans le Verbe. À ce moment là, la Terre aura basculé ses pôles. C'est le corps du retournement. Quand je parle de corps, je parle des points des chakras mais ils correspondent à des enveloppes dans les cocons de Lumière qui sont beaucoup plus lumineuses que celles que vous connaissez et qui sont situées dans la partie supérieure du corps. L'ensemble de ces 5 structures spirituelles détermine ce qu'on appelle la Fontaine de Cristal ou corps de cristal ou Vajra. Le dernier corps ou 12ème corps est appelé androgyne primordial. Il est le dépassement total de la dualité et sa fusion en unité. Il est situé au dessus, légèrement, de la pointe du nez. On pourrait entrer très en détail dans leurs fonctions mais c'est pas le but aujourd'hui. Question : qu'entendez-vous par « mutant » ? Les mutants sont ceux qui ont activé, depuis déjà un certain nombre d'années, l'éveil de la kundalini. Ils ont reçu l'Esprit Saint, ils ont perforé les gaines des chakras. Ils ont rejoint, par l'énergie de l'Esprit Saint, l'énergie de la kundalini et les 2 énergies sont remontées en même temps, activant les nouveaux corps et leur conférant le statut de ce que j'ai appelé « mutant » mais ce sont des êtres totalement éveillés. Question : les personnes qui ont fait le choix de reprendre un cycle, à quel niveau reprendraient-elles ce cycle ? Tout dépend, bien évidemment, de votre souhait et de votre capacité à prolonger le serment. Le serment que vous avez fait quand vous êtes venus dans ce monde dissocié qui était d'oublier votre connexion à la Divinité pour spiritualiser la matière. Maintenant, personne ne vous fera rempiler. Si vous souhaitez vivre en 3ème dimension unifiée, cela sera le cas. Si vous vous sentez suffisamment fort pour recommencer, avec le serment de retrouver, à la fin, votre Unité et votre Divinité, cela sera aussi un choix qui vous sera proposé. Mais c'est pas des choix qui vous seront proposés de l'extérieur. C'est vous-même qui faites les choix. Question : les acquis de ce cycle seront conservés dans un éventuel cycle futur ? Ça dépend de ce que vous appelez acquis. Question : des résolutions, des compréhensions ...Les résolutions font partie de votre incarnation et de votre dualité. La matière est très noble, faut pas croire que c'est sale, l'expérience de la matière. Elle est très noble mais elle est parfois difficile surtout quand vous avez coupé la Divinité et fait l'expérience de l'incarnation depuis plus de 50 000 ans. C'est une souffrance énorme, je le conçois, mais quand vous retrouverez votre Lumière et ce que vous êtes, vous remercierez la Lumière de vous avoir permis de vivre cette expérience même si, aujourd'hui, c'est pas le cas, je comprends bien. Néanmoins les mondes de l'incarnation en 3 D unifiée ou dissociée sont profondément différents. Recommencer un cycle en 3D unifiée nécessite, de toute façon, de récupérer la mémoire de votre Divinité et aussi la mémoire de vos incarnations passées mais dans la nouvelle vie. Alors que ceux qui choisiront de vivre une 3ème dimension à nouveau dissociée devront passer nécessairement par l'oubli. Question : Jésus ou Bouddha ont-ils fait le choix d'oublier leur Divinité en se manifestant sur Terre ? Bouddha, oui. Jésus, non. Jésus a reçu le principe solaire, Christ solaire, lors de sa mission publique mais, bien évidemment, il avait la conscience totale de qui il est, du jour de sa naissance jusqu'à sa mort. Néanmoins son corps ne pouvait pas supporter la totalité de ce qu'il était avant la période de son ministère public. C'est à ce moment là que l'esprit solaire s'est totalement effusé en lui. Vous savez, vous avez un certain nombre d'êtres qui étaient encore incarnés il y a peu de temps qui, aujourd'hui, n'ont plus du tout forme humaine ou forme humanoïde, même dans les mondes de Lumière. Ils sont devenus des planètes, voire des soleils. Vous ne pouvez pas devenir une planète ou un soleil sans avoir fait l'expérience de la matière, bien évidemment. Vous avez de très grands êtres qui ont été incarnés, il y a encore peu de temps, et qui ont eu de multiples incarnations qui sont, aujourd'hui, le corps des planètes. Ça vous paraît difficile à concevoir, même à conceptualiser, mais c'est la réalité. Question : que pensez-vous de la venue de Maitreya ? C'est quelque chose que beaucoup de gens attendent depuis fort longtemps, il me semble. C'est, comment vous dites, en français, c'est l'arlésienne, on en entend parler mais on le voit jamais venir. Oui, pourquoi pas. Rappelez-vous : ce n'est pas parce que l'archange Mikaël est là, parce que je suis là, ou que d'autres channels, médiums, reçoivent de multiples entités qui veulent entrer en contact avec vous (la télépathie est quelque chose qui est en train de se développer à toute vitesse) ... néanmoins, n'attendez pas d'autres sauveurs que vous-mêmes. Je vous le répète, qu'ils s'appellent Tartapion ou Maitreya ou Mère Meera ou une autre personne. Ils ont été des modèles qui vous ont présenté des modèles à suivre, peut-être, mais aucun salut ne peut venir de l'extérieur, il ne viendra que de vous-même, même si le Christ revenait aujourd'hui dans un corps de chair. Aujourd'hui, pour conforter ce qui est écrit dans, certainement, le livre le plus mystique qui ait été écrit sur Terre (dans la tradition occidentale, je parle pas de la tradition orientale) c'est l'Apocalypse de Saint Jean. Il est bien dit que Christ reviendrait comme il est parti. Et comment il est parti, le Christ, lors de l'ascension ? Il est parti avec son corps et, à Pentecôte, il a effusé son Esprit Saint sur la totalité des apôtres. Le Christ doit revenir comme il est parti. Alors, si vous me dites que le Christ il est dans un corps de chair, quelque part, en attendant de se révéler, je peux pas adhérer à ça. Voilà. Vous avez différents noms qui ont été donnés qui sont très exotiques. Vous avez les mots Sananda, vous avez les mots Maitreya. Vous avez des connotations, comme ça, orientales, qui font très branché, je dirais. Christ, c'est Christ, Christos en grec, l'oint du Seigneur, c'est tout ce que ça veut dire. Vous êtes tous des Christos, il vous l'a dit Mikaël. Alors, pourquoi vouloir attendre quelque chose d'extérieur à vous ? Révélez et réveillez ce que vous êtes. Vous êtes tout cela. Vous êtes l'ensemble des mondes à vous tout seuls. La seule différence c'est que Christ le savait et, vous, vous ne le savez pas et donc vous n'en n'avez pas le conscience. Question : quelle est la fonction des enfants indigo, cristal ou diamant ? Ceux sont des êtres qui sont nés avec un ou plusieurs brins ADN en plus. Ils sont déjà, pour la plupart, totalement télépathes, si vous voulez, totalement channels, si vous préférez. Ils sont les éveilleurs. Beaucoup de gens pensent, quand ils ont des enfants : « Mon Dieu, c'est l'ascension, qu'est-ce que vont devenir mes enfants ? ». Il faut savoir que c'est pas vous qui devez vous occuper de vos enfants. Ceux sont vos enfants qui vont s'occuper de vous. Parce qu'ils sont déjà reliés à cette dimension, la plupart. La totalité, je dirais, des enfants indigo et des enfants cristal. Question : comment accompagner les enfants indigo, aujourd'hui, pour les réveiller à ce qu'ils sont ? J'ai envie de répondre : « Laissez les vivre ». Ceux sont eux vos accompagnateurs et pas vous qui les accompagnez. Ils sont vos Maîtres. Question : il semble qu'il y en est en « perdition » ? Ils sont inadaptés. Ils sont inadaptés parce qu'effectivement ils sont arrivés avec une conscience totalement ouverte dans un monde ... Imaginez que vous vous retrouviez dans un jardin plein de roses et, du jour au lendemain, vous vous retrouvez dans une fosse à purin. Ça fait bizarre, n'est-ce pas ? Il y a de quoi, même si on est soi-même issu d'une rose, on a quand même envie de sortir du caca, n'est-ce pas ? Ça, c'est important à comprendre. Mais, faut pas vous faire de souci. Même si ça vous fait peur, même si vous avez l'impression que certains de ces enfants perdent pied ou deviennent plus ou moins inadaptés voire fous. Cela ne durera pas. La Lumière est là, maintenant, la plupart d'entre eux ressentent ce qui est entrain de se passer. Ne croyez pas qu'il n'y a que quelques privilégiés humains qui sont conscients de ce qui est entrain d'arriver. Les végétaux eux-mêmes le savent, les animaux eux-mêmes le savent, les minéraux eux-mêmes le savent. Alors, aucune inquiétude pour cela. Même si la période est dure et risque d'être dure. Rappelez-vous ce que disait l'Archange. Plus vous serez dans votre cœur, plus les difficultés s'arrêteront d'elles-mêmes. Cela est la réalité. Quand Christ disait à un niveau métaphorique : « Est-ce que l'oiseau sur son arbre va se soucier de ce qu'il va manger demain ? ». Bien évidemment, le monde que vous avez créé, basé sur la compétition, basé sur l'argent, implique que vous vous adaptiez à cela. Mais le jour où les valeurs de compétition, le jour où les valeurs de l'argent, n'existeront tout simplement plus, quelles sont les valeurs qui vont être mises en avant ? Vous n'aurez d'autre monnaie d'échange que vous-même. Vous n'aurez d'autre monnaie d'échange que votre propre cœur. Vous ne pourrez pas compter sur un billet ou sur quoi que ce soit. Vous ne pourrez compter que sur votre cœur. Cela rejoint d'ailleurs l'intérêt des regroupements dont je parlais. C'était ça la question ou j'ai dévié ? Ça répond à la question. Question : le jour où nous n'aurions plus besoin d'argent est proche ou lointain ? La question est à double tranchant. Vous assistez, comme je vous l'avais annoncé déjà depuis plusieurs années, avec des notions du temps qui, il y a encore trois ans ou quatre ans, n'étaient pas aussi fiables que maintenant parce que, comme vous l'a dit l'Archange, vous êtes passés d'un gouvernement humain à un gouvernement spirituel. Et ce passage d'un temps humain s'accompagne aussi d'un passage à un temps spirituel. Ce qui explique que l'Archange puisse vous donner des rendez-vous à heure fixe, même s'il se trompe encore dans les jours parce qu'il ne connaît pas les jours. C'est difficile, on a beau lui dire et lui souffler dans le dos qu'il se plante complètement, mais il ne comprend pas. Il parle d'ailleurs de journée quand il veut parler de vos jours et de vos nuits, parce qu'il ne comprend pas la différence jour / nuit. C'est pas grave. Ce que je veux dire par là, l'argent, les valeurs de l'ancien monde, sont entrain de s'écrouler sous vos yeux. Il faudrait vraiment être une autruche, avoir la tête au fond du trou, dix mètres sous terre, pour ne pas voir ce qui se passe, n'est-ce pas. Vous en êtes tous conscient, que vous soyez en voie d'ascension ou pas en voie d'ascension. Il n'y a que les autruches qui refusent de voir ce qui se passe, n'est-ce pas ? Alors, ce qui se passe est une réalité et, comme disaient les indiens (les indiens disaient des choses intéressantes) à l'homme blanc : « le jour où vous aurez abattu tous les arbres, le jour où vous aurez pêché tous les poissons, le jour où vous aurez tué tous les gibiers, le jour où vous aurez mangé et détruit toutes les graines, vous vous apercevrez que, l'argent, ça ne se bouffe pas. C'est tout simple et tout prosaïque, ça, mais c'est la réalité. C'est pour quand ? Mais c'est très bientôt. Vous êtes dans cette période. Maintenant, je ne peux pas vous dire : « c'est demain » mais, en tout cas, ça ne sera pas dans un an. Question : pouvez vous nous parler des informations sur les changements climatiques ? Oui, je vais vous dire quelque chose : vous n'avez rien vu. La manifestation des éléments est l'apanage de l'Archange Mikaël. L'Archange Mikaël se tue à répéter, par l'intermédiaire du channel dans lequel je suis, par l'intermédiaire de multiples channels sur la Terre, avec des mots qui sont propres au channel, bien sûr, et vous parle des modifications des éléments survenant à l'heure actuelle. Mais Mikaël insiste beaucoup que ça ne sert à rien de vous préoccuper de ça parce que c'est important d'être informé mais il y a des gens chez qui la vraie information fait peur et c'est d'ailleurs pour ça que vos média ne veulent surtout pas que vous sachiez ce qui se passe sur le monde. Vous ne savez rien, malgré internet, vous ne savez pas le dixième de la réalité de ce qui est en cours. Alors, estimez-vous d'être dans un pays, comment vous dîtes, « béni des dieux » et dans une région, malgré tout, « bénie des dieux ». Vous avez eu, il paraît, une grosse tempête, on a dit. Mais la grosse tempête, n'est rien. Ceux qui vivent les tempêtes, maintenant, ne vivront pas celle d'après et je vous assure que les vents qui vont se manifester d'ici la fin de cette année, dans différents endroits du monde, c'est pas des petits vents. C'est des vitesses qui n'ont jamais été atteintes sur Terre. Alors, ne vous préoccupez pas de cela parce que, si vous êtes dans votre cœur, ni l'argent, ni le climat ne vous manqueront ou ne vous attaqueront. Ça, c'est clair, c'est une vérité spirituelle. Vous appelez ça, je crois, principe de résonnance ou principe de réaction mais ça va bien au-delà de ça. On teste, par là, votre capacité d'adhésion à la Lumière, votre capacité à accepter la Lumière et votre capacité à avoir la foi totale en la Lumière. Donc, ne vous préoccupez pas de cela parce que, de toute façon, vous serez au bon endroit, au bon moment, à partir du moment où vous faites confiance, à partir du moment où vous vous abandonnez à la Lumière. Il ne peut en être autrement. Il faudra répéter ça à Incassable, parce que, lui qui aime bien prévoir tout ... Faut bien comprendre que préparer des potagers c'est très agréable, préparer à manger, c'est très bien, mais le plus important c'est de rester centré. Comme par miracle, vous verrez que les choses se passeront de la manière la plus lumineuse possible. Mais si vous envisagez cela comme une catastrophe, ce sera une catastrophe que vous vivrez, ascension ou pas ascension. Question : est-il possible, à notre niveau, d'activer d'avantage l'énergie du feu ? Cher ami, je répondrai que ça arrivera assez tôt. L'épée Mikaëlique, les Séraphins, ont activé en vous cette veine de feu dans le cœur. Petit à petit vous allez vous habituer au feu. Le feu est l'énergie de la transfiguration telle que l'a vécu Moïse ou Elie lors de son ascension ou encore Enoch. Le feu est l'élément transmuteur par excellence. Il s'agit d'un feu physique mais aussi d'un feu alchimique mais c'est un feu qui brûle que ce qui doit être brûlé. Alors, laissez le feu vous investir tranquillement. C'est pas la peine de presser les choses à ce niveau là, à moins que vous vouliez finir comme Enoch ou Elie. Rappelez-vous que Moïse a vu le feu, il n'est pas passé par le feu. Question : ce feu est-il précédé de la nuit noire de l'âme ? Tout dépend du chemin que vous avez suivi. De toute façon, soit vous avez activé les chakras supérieurs avant la pression de la radiation de l'ultra-violet et vous avez éveillé la Kundalini, auquel cas le feu que vous aurez à vivre ne correspondra jamais à la nuit noire de l'âme parce que vous avez vécu des transformations importantes. Néanmoins, le feu du cœur, tel que l'a décrit le Maître de l'air c'est à dire RAM, correspond réellement, si vous voulez, à un processus d'expansion du feu partant du cœur. Cela est possible avec une période préalable de grands doutes. C'est ce que vivent certains êtres en ce moment qui sont, comme j'aime le dire, le cul entre deux chaises. C'est-à-dire ils ont le cul entre leur propre Lumière qui s'est éveillée et la difficulté qu'ils ont à lâcher certaines peurs inhérentes à leur chemin, à leur incarnation. Dans ce cas là, ils peuvent manifester des nuits noires de l'âme mais qui vont pas durer des années, bien évidemment. D'autant plus que l'archange Mikaël a dit que, d'ici le début de votre été, l'illumination du cœur sera quasi-totale pour ceux qui auront suivi le chemin de la Lumière. Question : peut-on, après le passage, retrouver des êtres qui ont été chers pendant l'incarnation ? Il faut bien comprendre que, quand vous rentrez en multidimensionnalité, les attaches que vous avez en ce monde karmique ou non karmique, familiale ou non familiale, affective ou non affective, sexuelle ou non sexuelle, font partie des attaches ou des liens que vous créez dans cette vie ou dans une autre vie. Les liens tels que vous les définissez, même positifs, n'existent absolument plus dans les états multidimensionnels c'est à dire que vous retrouverez, que vous reconnaîtrez les gens avec qui vous avez vécu mais vous ne pourrez pas éprouver ce que vous éprouvez aujourd'hui pour telle personne chérie, dans une vie passée, mais ce sera un souvenir dépourvu d'émotions, dépourvu d'attraction, dépourvu de répulsion. Ça, c'est très important à comprendre. N'espérez pas recréer des situations affectives, sexuelles, familiales ou autres, dans les états multidimensionnels. Ça n'existe pas. N'oubliez pas que les barrières, ce que j'ai appelé le territoire de votre incarnation, de votre histoire, n'existe tout bonnement plus à partir de la 5ème dimension. Question : pourriez-vous nous parler du destin de la France, censée illuminer le monde ? Je sais que chaque pays a, je dirais, une maxime. Moi, je dirais que la France c'est plutôt le pays des têtes de caboche c'est-à-dire les gens qui ont un tel intellectualisme, une telle incapacité à sortir de leur intellect que ça en devient comique, vu de là haut, malgré l'éveil et malgré un pays qui doit illuminer le monde, comme vous dites. Mais il faut pas se leurrer parce que, cette mission, ça sous entendrait que la nouvelle Terre ou la nouvelle planète (je dirais rien là-dessus) mais que la France va persister comme ça. Non, je crois pas. Simplement, vous êtes déjà bénis des Dieux parce que, quand vous regardez ce qui se passe dans d'autres pays, ce qui s'est passé depuis 40 ans dans d'autres pays, vous êtes quand même extrêmement privilégiés. Et je crois que vous resterez encore assez privilégiés dans les tribulations qui vont venir. C'est déjà énorme. Maintenant, la mission d'un pays, ça ne veut plus rien dire parce que, dans les mondes multidimensionnels qui sont, je vous le rappelle, des mondes pour la plupart intérieurs aux planètes telles que vous les connaissez. En tout cas pour la 11ème dimension. Vous vivez dans un monde où l'Ombre n'existe plus. Vous vivez sous l'influence permanente de votre Soleil Central. Il n'y a plus de division. Il n'y a plus de continents. Il y a Unité. Donc ça veut plus rien dire la notion de pays même si, aujourd'hui, vous êtes en France et que vous êtes protégés de tout ce ramdam qui existe à l'heure actuelle. Question : pourquoi la France est-elle protégée ? Parce que, chers amis, vous avez la tête tellement dure qu'il faut du temps pour que la Lumière pénètre. J'en sais quelque chose avec la Tête de Caboche. C'est à dire que, même quand vous vivez la Lumière, vous mettez en avant, comme aucun autre peuple, votre libre arbitre c'est-à-dire votre liberté chérie et votre territoire chéri. Ça, c'est culturel, c'est pas génétique, c'est culturel. (ndr : Tête de Caboche et Incassable sont les deux surnoms qu'AÏVANHOV a donné à Jean-Luc). Question : si le passage de la 3ème à la 5ème dimension suppose l'abandon à la Lumière, comment se font les processus suivants ? Ils ne sont pas inscrits dans un temps linéaire. Il est donc très difficile d'en parler. Vous avez des chemins évolutifs différents c'est à dire il ne faut pas croire que les êtres vont aller systématiquement de la 5ème dimension jusqu'à des dimensions très élevées. Vous avez des êtres qui décident de persévérer dans l'anthropomorphisme, ils font des expériences. Vous avez des êtres qui vont décider de devenir planètes ou soleil. On a parlé aussi, tout à l'heure, de la civilisation des triangles. Et puis vous avez des êtres qui ne connaîtront jamais les affres de l'incarnation et de la transbstutation de la matière, comme les archanges, par exemple, qui ne peuvent approcher ou comprendre même l'incarnation. On a beau lui taper dans le dos, à Mikaël, y'a des choses qu'il pourra jamais comprendre parce qu'il n'est jamais passé par l'incarnation. Alors, il essaie de trouver dans les différents canaux, les mots appropriés dans un langage humain parce que, si on écoutait Mikaël, il se manifesterait uniquement à travers la Lumière et il cramerait tout sur son passage, n'est-ce pas ? Nous sommes obligés de refreiner les ardeurs de certains Archanges parce qu'il y a des processus évolutifs qui doivent respecter ce que vous appelez votre cher libre arbitre, qui est très cher, effectivement, ça coûte très cher. Mais, néanmoins, nous faisons ce que nous avons à faire. Ce qui différencie votre monde tri-dimensionnel séparé ou dissocié, c'est que vous avez oublié volontairement votre Divinité parce que vous avez fait le vœu ou le serment de ramener les mondes de la dualité à l'Unité. C'est en cela que vous êtes des Maîtres de la Lumière. Mais, néanmoins, les Archanges ne connaîtront jamais la dualité. Certaines dimensions ne peuvent connaître la dualité. La civilisation des triangles, qui est pourtant bien plus haut placée, a une conscience aiguisée, je dirais, des processus de l'Ombre et de la Lumière parce qu'ils sont sortis de l'anthropomorphisme et rejoignent les formes de manifestation liées à la géométrie la plus pure. Question : quand des êtres changent de dimension ça peut refléter la volonté de vivre une expérience spirituelle particulière ? Oui. Tout à fait. De la même façon que, sur Terre, vous en avez qui veulent être des patrons. Y'en a qui sont faits pour diriger. Y'en a qui sont pas faits pour diriger mais qui croient qu'ils vont diriger. Sur le plan spirituel ça n'existe pas parce que vous êtes transparent c'est-à-dire que des âmes qui sont faites pour diriger des âmes, elles vont diriger des âmes. Une âme qui est faite pour explorer les rouages de la science va monter très vite au delà de l'anthropomorphisme. L'évolution n'est pas linéaire c'est pour ça que je peux pas vous parler d'échelle de temps. Un exemple que je connais bien c'est l'intra-Terre. Au niveau de l'intra-Terre vous avez des gardiens des grilles magnétiques. Vous avez des êtres à la fois humanoïdes mais aussi non humanoïdes qu'on appelle les delphinoïdes. Ces êtres sont là, dans votre espace de temps linéaire, depuis le règne des Géants c'est à dire depuis plus de 350 000 ans mais ils ne sentent pas passer le temps de la même façon parce que, eux, ils sont dans la Lumière. Ils sont dans un corps de 3ème dimension unifiée tout en étant, en même temps, dans la 5ème dimension. Le problème est que, dans votre dimension, vous êtes dissociés. Vous n'avez pas de connexion lucide avec les mondes multidimensionnels. Vous découvrez cela depuis à peine plus de 20 ans. Rappelez-vous, par exemple, Babaji, en Inde, a vécu des expériences très particulières de conscience mais il était tellement, comment dire, dérouté par cet état, qu'il a été obligé de se retirer du monde. Pourquoi ? Parce qu'il ne pouvait pas exprimer à travers son corps, à travers les mots, à travers des concepts, à travers des émotions, à travers le mental ce qu'il était. Et c'était la vérité. Aujourd'hui, certains, parmi vous, parlent par exemple des triangles. Qui connaissait ça, y'a 40 ans ? Donc vous avez fait quand même un pas de géant dans un certain nombre de domaines. Le seul domaine où il faut faire un pas de géant, maintenant, c'est ce que j'ai appelé laisser tomber votre tête. Question : est-il vrai que le méridien du cœur de la terre passe par le sud de la France, en particulier par le pays cathare ? On peut dire que le cœur des cathares est le cœur pur. C'était l'essence du christianisme bien sûr, le christianisme le plus pur. Celui-ci essaie de renaître mais je crois que vous auriez tort de vous embarrasser des histoires passées parce que, aujourd'hui, c'est une nouvelle page de votre histoire que vous écrivez. Alors vous êtes appelés à écrire des pages vierges et vous ne pourrez vivre que des éléments nouveaux. Je crois que Krishnamurti disait, de son vivant, qu'il faut tuer les modèles parce que on peut pas être soi-même quand on n'a pas tué tous les modèles. Mais, au moment où vous aurez tué tous les modèles, même le modèle le plus vénérable, le Christ ou Bouddha ou d'autres, même Maitreya comme y'en a qui disent, peu importe. L'important c'est d'arriver à tuer tous ces modèles c'est à dire à abandonner toutes vos croyances. La Lumière ne peut se contenir dans une croyance. La Lumière ne peut se contenir dans rituel. La Lumière ne peut se retenir dans un être, quel qu'il soit, soit-il le plus parfait de la création. La lumière est expansion permanente. Elle se réécrit chaque jour. Je vous propose, si vous voulez bien de rester là-dessus. Je pense effectivement que c'est une excellente idée. Alors, chers amis, pour une fois que je finis sans dire des bêtises, c'est parfait. Alors, je vous apporte toutes mes bénédictions dans votre chemin merveilleux, dans votre retour à la maison, ou votre naissance à une nouvelle expérience. Alors, je vous dis certainement à bientôt pour la plupart d'entre vous mais je sais qu'il y en a beaucoup parmi vous qui lisent tout ce que je raconte comme bêtise. Je vous dis à très bientôt.
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#Ça et 'le monde va mal parce que les femmes ont des droits' #Bizarrement c'est toujours des avortons de 45kg qui rêvent de virilité à la Schwarzenegger
Alors ça, c’est un sale petit commentaire : Zemmour trouve aussi que le monde va mal parce que les Zarabes ont des droits !
Écoute, c’est parfaitement normal que des demi-portions entretiennent des fantasmes de puissance viriliste. De quoi tu rêves, toi, que tu n’as pas ? Les ratés et les frustrés soupirent forcément après la réussite et l’abondance ; il n’y a guère que les possédants pour aspirer à l’ascèse !
J’avoue n’avoir jamais lu Le Premier sexe, seulement des extraits glanés çà et là, mais je crois avoir saisi l’essentiel, à savoir que l’on doit pouvoir imputer 92,7% des maux de la société française actuelle à un siècle de féminisme (j’ai bon ? j’ai bon ?) qui aurait « féminisé » les hommes. Première pensée : c’est marrant, je me souviens d’avoir eu plusieurs conversations passionnantes avec toi où nous nous faisions la réflexion que les valeurs morales généralement attribuées aux femmes dans notre société se répandaient plus largement et se trouvaient adoptées par un plus grand nombre d’hommes, un certain nombre de statistiques sinistres chuteraient drastiquement. J’en déduis que nous sommes plus ou moins favorables à la féminisation des hommes... ?
Il me semble bien que l’œuvre du féminisme est, dans les grandes largeurs, de réduire la différenciation sociale des sexes, d’une façon qui profitent aux femmes, perçues comme globalement desservies par notre modèle actuel. Tu sais que je m’inscris en faux contre la notion de « patriarcat » parce qu’au fond il s’est toujours agi historiquement non de dominer les femmes en tant que telles mais de contrôler le fruit de nos entrailles, c’est-à-dire la légitimité et le devenir des futurs membres de la société, des futurs citoyens ; on peut considérer que la cristallisation de la « virilité » s’est faite à partir de la caste des guerriers qui a établi les premiers empires – le vir latin n’est pas juste un homme (homo, humanus) mais le chef d’une gens, un citoyen à part entière, un défendeur de la Cité, un guerrier... Issu de l’indo-européen °wihros, peut-être bien à rattacher à un verbe signifiant « chasser », la racine a en tout cas donné des mots comme le sanscrit vira, le vieil irlandais fer « homme » mais également l’allemand Wehr, l’anglais war et et le français guerre. La force brute canalisée dans le conflit armé a toujours été le fait de l’Homme, la puissance des femmes s’exprimant dans l’engendrement.
Tu ne m’ôteras pas de l’idée avec tes récriminations – et nous savons tous quel est ton type d’homme, et ça n’est pas un « avorton » – que l’un des problèmes que pose l’islamisme en Occident est bel et bien que ses gourous séduisent de jeunes hommes en plein questionnement existentiel avec des images d’eux-mêmes en héros, en guerriers pourfendeurs du Mal et de l’injustice, en partance pour la gloire, la défense de la veuve et la défloration de 72 orphelines. Aux filles, on peut promettre davantage que ceux que leur promet l’islam radical qui assigne la femme au foyer et l’asservit à un époux omnipotent. Mais, les garçons ? on ne peut que leur garantir moins. Le fait que ce que leur promettent les islamistes soit essentiellement illusoire n’entre décidément pas en ligne de compte, c’est un fantasme. Un rêve d’avorton. Pourquoi les super-héros sont-ils donc à la mode, depuis une bonne décennie ? Nos sociétés tout entières se sentent impuissantes, alors des adolescents pauvres...
Zemmour n’aura jamais raison, Zemmour est quelqu’un qui part toujours avec ses conclusions en tête et donne de grands coups pour tenter de les enfoncer dans la réalité. Son fonds de commerce est constitué de constats authentiques analysés avec un logiciel personnel fondé sur une rancœur puérile travestie en complexe du messie. C’est un démagogue sans foi ni loi, avec qui les grands médias se sont montrés par trop complaisants pour la simple raison qu’il est bon client. C’est un bon semeur de zizanie. Il ne se foule pas trop, au demeurant.
Et je suis navrée, camarades viragos, mais ce ne serait pas être misogyne que de faire remarquer que le féminisme s’attache, éventuellement à viriliser les femmes, mais surtout à déviriliser les hommes. C’est tout le principe du changement de paradigme que celles (et ceux) qui appellent de leurs vœux une révolution féministe défendent, qu’il faut amenuiser la puissance masculine, prédatrice, au sein d’une société dénoncée comme favorable aux seuls hommes : il s’agit bien alors d’affaiblir les hommes dans ce qui est présenté comme la caractéristique essentielle de la masculinité.
Or, si l’on ne cesse d’entendre des conservateurs se plaindre de ce que plus personne ne saura se reproduire si l’on empêche ces messieurs de se taper dessus pour une broutille, ou si l’on arrête de taxer les protections périodiques, le seul discours sur le rapport des sexes à gauche est bel et bien un discours « progressiste », qui soit tente de nous convaincre que l’être humain est une mouche drosophile aux 56 sexes et que la femme n’existe pas en tant que telle, soit présente les (deux) sexes comme les éternels belligérants d’une lutte pour la domination du monde.
Je maintiens ce soir chaque mot que j’ai tapé ce matin vers 3 heures même s’il n’est pas encore tout à fait minuit.
Je viens d'avoir mon habituelle révélation mystique de trois heures du matin : considérant que les jeunes apprentis délinquants des quartiers constituent la cible rêvée des islamistes qui leur font miroiter, au lieu de l'impuissance programmée chez la plupart des jeunes pauvres, des fantasmes de virilité dégoulinante (lesquels, en prime, promettent le triomphe même dans la mort), pourquoi personne n'a-t-il fait remarquer que le modèle occidental actuel de masculinité, qui s'efforce à l'inverse d'émasculer les hommes au profit de rapports neutralisés entre les sexes, n'a que peu de chances de séduire ces jeunes hommes en plein bouillonnement hormonal ?
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Structures utilisant 보다
1. ~보다 더
Construction : que A = A보다 plus (verbe/adjectif/adverbe) que A = A보다 더 (verbe/adjectif/adverbe) • Exemple: 1) être grand = 크다 être plus grand = 더 크다 C'est plus grand = 더 커요. C'est plus grand que celui-ci. 이거보다 더 커요. 2) être gentil (avec les gens) = 착하다 être plus gentil = 더 착하다 현우 est plus gentil. = 현우 씨는 더 착해요. 현우 est plus gentil que 경은. = 현우 씨는 경은 씨보다 더 착해요. ** 더 n'est pas toujours nécessaire dans les phrases coréennes. En français, il serait bizarre si vous disiez "Elle est occupée que moi." mais en coréen, le sens est très clair sans le mot 더 .
• Exemples: 1. 오늘은 어제보다 더워요. = Aujourd'hui il fait plus chaud qu'hier. 2. 영어는 한국어보다 어려워요. = L'anglais est plus difficile que le coréen. 3. 어제보다 일찍 갈 거예요. = Je vais partir plus tôt qu'hier. 4. 현정 씨가 저보다 더 잘 해요. = Hyeonjeong est meilleur que moi (pour faire ça). 5. 저는 책을 읽는 것보다 사는 것을 더 좋아해요. = J'aime plus acheter les livres que les lire.
2. ~아/어/여 보다
Exemples de conjugaison verbale : Ex 1) 쓰다 = utiliser --> 쓰 + -어 보다 = 써 보다 = essayer d'utiliser quelque chose 이거 써 봤어요? = Avez-vous essayé d'utiliser ceci ? Ex 2) 들어가다 = entrer --> 들어가 + -아 보다 = 들어가 보다= essayer d'entrer 들어가 볼까요? = Et si on essayait d'entrer (et voir ce que c'est) ? Ex 3) 하다 = faire --> 하 + -여 보다 = 해 보다 = essayer de faire quelque chose 이거 해 보고 싶어요. = Je veux essayer de faire ça. Expressions figées et verbes contenant -아/어/여 보다 Comme la structure -아/어/여 보다 est très utilisée, certains verbes sont très utilisés dans la forme -아/어/여 보다, et d'autres verbes sont déjà dans la forme -아/어/여 보다. Dans ce dernier cas, comme -아/어/여 보다 est partie intégrante du verbe, l'espace entre -아/어/여 et 보다 n'est même pas nécessaire. 1. 물어보다 vs 물어 보다 - 물어보다 = demander - 물어 보다 = essayer de demander (묻다 + 보다) 2. 알아보다 vs 알아 보다 - 알아보다 = se renseigner - 알아 보다 (x) 3. 지켜보다 vs 지켜 보다 - 지켜보다 = surveiller quelqu'un/quelque chose - 지켜 보다 (x)
• Exemples: 1. 이거 먹어 봐요. = Essaye de manger ceci. / Essaye un peu de ça. 2. 저도 거기 안 가 봤어요. = Je n'ai pas encore été là-bas moi non plus. / Je n'ai pas encore essayé d'aller là-bas, moi non plus. 3. 제가 먼저 해 볼게요. = Je vais essayer de faire ça en premier. / Je vais tenter de faire ça en premier. 4. 누구한테 물어볼까요? = À qui devrais-je demander ? 5. 제가 알아볼게요. = Je vais me renseigner.
3. ~나 보다
*à utiliser avec les verbes d’actions seulement*
Nous avons déjà appris à utiliser -것 같다 pour dire "je pense..." ou "il me semble que..." dans une leçon précédente. Sa construction est assez proche du sens de -것 같다 mais elle a une nuance plus marquée: "je présume que...en se basant sur les faits" ou "je suppose que...parce que".
-나 보다 = je présume, je suppose, je crois
Bien souvent, on l'utilise pour parler de quelqu'un d'autre que soi. Quand vous employez cette structure -나 보다 pour parler de vous-même, cela équivaut à utiliser la troisième personne pour vous décrire, faisant alors des hypothèses sur le pourquoi et le comment vous avez fait quelque chose.
Ex) Il me semble que tu n'aimes pas le café.
Ex) Je crois bien ne jamais en avoir entendu parler.
-나 보다 est seulement utilisé avec des verbes d'actions. En ce qui concerne les verbes descriptifs, il vous faut employer une autre structure que nous vous présenterons dans la leçon suivante.
Conjugaison:
[Présent] Base verbale + -나 보다
[Passé] Base verbale + -았/었/였 + -나 보다
Ex) 하다 = Faire 하 + -나 보다 = 하나 보다 = Je crois qu'ils font + quelque chose
→ [présent] 하나 봐요. → [passé] 했나 봐요.
(Pour le futur, il faut utiliser une autre structure, nous en parlerons dans une leçon future.)
• Exemples:
1. 모르다 = ne pas savoir 모르 + -나 봐요 = 모르나 봐요. = Je crois qu'il (elle/ils/elles) ne sait pas.
[passé]
몰랐나 봐요. = Je crois qu'il (elle/ils/elles) ne savait pas.
2. 없다 = ne pas être, ne pas exister. 없 + -나 봐요 = 없나 봐요. = Je crois qu'ii (elle/ils/ça) n'est pas là.
[passé]
없었나 봐요. = Je crois qu'il(elle/ils/ça) n'était pas là.
3. 재미있다 = être amusant, être intéressant 재미있 + -나 봐요 = 재미있나 봐요. = Je crois que c'est amusant / Je suppose que c'est intéressant.
[passé]
재미있었나 봐요. = Je crois que c'était amusant.
4. 사다 = acheter 사 + -나 봐요 = 사나 봐요. = Je crois qu'il (elle/ils) achète.
[passé]
샀나 봐요. = Je crois qu'il (elle/ils) achetait.
• Autres exemples:
1. 효진 씨는 아직 모르나 봐요. = Je crois que Hyojin ne le sait toujours pas.
2. 또 비가 오나 봐요. = Je crois qu'il recommence à pleuvoir.
3. 어제 재미있었나 봐요. = J'imagine que c'était amusant hier. / Je présume que vous avez passé un bon moment hier.
4. 아무도 없나 봐요. = J'imagine qu'il n'y avait personne là bas.
5. 고장났나 봐요. = Je crois que c'était cassé.
4. ~(으)ㄴ가 보다
*à utiliser avec les verbes d’état uniquement*
Ex) 예쁘다 → 예쁜가 보다 (Je suppose que c'est joli…) 비싸다 → 비싼가 보다 (J'imagine (suppose) que c'est cher …) 작다 → 작은가 보다 (Je suppose que c'est petit …)
Pour -이다 (= être):
-이다 devient -인가 보다
On remarque que -이다 n'est pas un verbe d'état par définition mais il est généralement combiné avec des noms pour faire part d'un état descriptif, donc il est suivit de -ㄴ가 보다.
Conjugaison pour -(으)ㄴ가 보다 Verbes finissant par une voyelle + -ㄴ가 보다
Ex) 크다 → 크 + -ㄴ가 보다 = 큰가 보다
Verbes finissant par une consonne + -은가 보다
Ex) 작다 → 작 + -은가 보다 = 작은가 보다
Exceptions et irrégularités acceptées:
Même si la règle veut que les verbes d'action soient suivit de -나 보다 et les verbes d'état de -(으)ㄴ가 보다, les Coréens utilisent souvent -나 보다 avec les verbes d'état, quand le verbe finit par une consonne. Il n'est pas possible d'utiliser -(으)ㄴ가 보다 avec des verbes d'action, mais vous entendrez souvent les Coréens utiliser -나 보다 avec les verbes d'état.
Ex) 작다 = être petit
A l'origine, 작 doit être suivit de -(으)ㄴ가 보다 parce que c'est un verbe d'état.
작은가 보다 =Je suppose que c'est petit.
Mais bien souvent, les gens disent 작나 보다 pour dire la même chose.
Ex) 맵다 = être épicé. → 매운가 보다 ou 맵나 보다
Conjugaisons du présent et du passé.
[présent] -(으)ㄴ가 보다 → -(으)ㄴ가 봐요
[passé]
Pour le passé, il faut ajouter le suffixe -았/었/였 à la terminaison du verbe d'état, et après avoir fait ceci, pour faciliter la prononciation, vous devez toujours rajouter -나 봐요 après -았/었/였. Donc, bien que la terminaison d'un verbe d'état soit suivi de -(으)ㄴ가 봐요 au présent, elle est toujours suivi de -았/었/였나 봐요 au passé.
Ex) 아프다 = être malade.
→ [présent] 아프 + -(으)ㄴ가 봐요 = 아픈가 봐요 → [passé] 아프 + -았/었/였나 봐요 = 아팠나 봐요
Exceptions:
Quand le verbe d'état est composé d'un nom et de 있다 ou 없다 , i.e. 재미있다, 맛있다, 재미없다 ou 맛없다, vous devez ajouter -나 봐요 après 있 ou 없.
재미있다 → 재미있나 봐요 / 재미있었나 봐요 맛있다 → 맛있나 봐요 / 맛있었나 봐요
• Exemples:
1. 학생이 많아요. = Il y a beaucoup d'étudiants. → 학생이 많은가 봐요. = Je suppose qu'il y a beaucoup d'étudiants. → 학생이 많았나 봐요.= Je suppose qu'il y avait beaucoup d'étudiants.
2. 요즘 바빠요. = Il est très occupé ces jours-ci. → 요즘 바쁜가 봐요. = J'imagine qu'il est très occupé ces jours-ci. → 바빴나 봐요. =J'imagine qu'il était très occupé ces jours-ci.
3. 아이들이 졸려요.= Les enfants sont endormis. → 아이들이 졸린가 봐요. = Je présume que les enfants sont endormis.
4. 그래요. = Oui. En effet. → 그런가 봐요. = Je suppose.
5. 이쪽이 더 빨라요. = C'est plus rapide par là. → 이쪽이 더 빠른가 봐요. = Je suppose que c'est plus rapide par là.
5. ~(으)려나 보다
Signification : -(으)려나 보다 est une façon d'exprimer votre supposition sur une action future que vous "pensez" que quelqu'un va faire ou quelque chose que vous "pensez" que ça arrivera. Pour un sens semblable, vous pouvez utiliser -(으)ㄹ 것 같다, mais -(으)ㄹ 것 같다 a généralement un sens plus fort que -(으)려나 보다, et vous semblez plus certain dans ce que vous dites lorsque vous utilisez -(으)ㄹ 것 같다. Lorsque vous faites une supposition basée sur ce que vous avez vu, la raison pour laquelle -(으)려나 보다 a un sens plus léger que -(으)ㄹ 것 같다 est que vous parlez de l'intention de quelqu'un d'autre pour faire quelque chose. Construction : Racines verbales finissant avec une voyelle + -려나 보다 Racines verbales finissant avec une consonne + -으려나 보다
Exemples : 1. 닫다 = fermer 닫 + -으려나 보다 = 닫으려나 보다 → 닫으려나 봐요. = J'imagine qu'ils vont le fermer. On dirait qu'ils veulent fermer.
닫을 것 같아요. = Je pense qu'ils vont fermer.
2. 걸어가다= marcher quelque part 걸어가 + -려나 보다 = 걸어가려나 보다 → 걸어가려나 봐요.= On dirait qu'il va marcher là-bas.
걸어갈 것 같아요. = Je pense qu'il va marcher là-bas.
Notez que vous ne pouvez pas utiliser -(으)려나 보다 pour les verbes descriptifs, comme vous ne pouvez avoir l'intention d'"être" dans un état. Vous pouvez parler à propos de "devenir + adjectif" ou à propos de votre effort pour être dans un état précis, mais par pour décrire de manière générale un état dans lequel vous êtes SANS AUCUN DOUTE.
Phrases d'exemples 1. 카페 문을 닫으려나 봐요. [verbe d'origine : 닫다 = fermer] = On dirait qu'ils vont fermer le café. 2. 지금 시작하려나 봐요. [verbe d'origine : 시작하다 = commencer] = On dirait qu'ils vont commencer maintenant. 3. 다 같이 들어오려나 봐요. [verbe d'origine : 들어오다 = entrer] = J'imagine qu'ils vont tous venir ensemble. 4. 가족하고 여행을 가려나 봐요. [verbe d'origine : 가다 = aller] = On dirait qu'elle prévoit de partir en voyage avec sa famille. 5. 내일도 날씨가 추우려나 봐요. [verbe d'origine : 춥다 = être froid] = On dirait qu'il va de nouveau faire froid demain.
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