#le pays le pays le plus affamé de la planète
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La RDC, le pays le pays le plus affamé de la planète, selon PAM
Pourtant un scandale géologique, la République démocratique du Congo reste hantée par son vieux démon d’un État extrêmement riche avec une des populations les plus pauvres du monde. Félix Tshisekedi sur qui reposaient tous les espoirs n’est malheureusement pas parvenu à changer la donne. Bien au contraire. Le programme alimentaire mondial (PAM) note que le Congo-Kinshasa est le pays qui note la…
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Pendant que les seides du Discours Capitaliste blablatent sur "l’extrême-droite", "l’extrême-gauche", le "complotisme" en confondant "la science" avec le marketing et les simulations informatiques avec la rigueur mathématique, une femme a quelque chose à nous dire.
Certains se souviennent peut-être de Christine Deviers-Joncour, qui fut la maîtresse de Roland Dumas, de longues années ministre des affaires étrangères de François Mitterrand. En son temps, elle sortit un livre de révélations intitulé «La putain de la République»…
Son nom a beaucoup circulé dans des histoires de corruption impliquant les plus hauts personnages de l'État.
Autant dire qu'elle a vu de ses yeux l'envers du décor, la face obscure du monde politique. Elle parle d’expérience.
Devant les horreurs du fascisme à prétexte sanitaire dont la clef de voûte est la vaccination imposée à tous, elle s’est décidée à reprendre la parole :
J’entendais leurs délires, loin d’imaginer qu’ils iraient jusqu’au bout de leur folie.
La fête a assez duré !
Je les ai vus, à l’époque, se goberger, s’empiffrer sur le dos de la bête. Je les ai vus, les yeux plus gros que le ventre, piller et se goinfrer.
Se donner des lettres de noblesse factices que leur position et leur pouvoir leur conféraient.
Je les ai vus bomber le torse et de leur petite hauteur, mépriser le peuple en donnant au château de Versailles des fêtes royales pour célébrer dignement l’arrivée au pouvoir du nouveau «monarque».
Les cortèges de voitures officielles comme autant de carrosses et les garden-parties de ces nouveaux parvenus bientôt emperruqués.
J’ai vu les épouses et leur marmaille jouant à Marie-Antoinette sans vergogne sous les lambris, dont le passe-temps se limitait à organiser des dîners fins entre amis et visiter le Mobilier national comme on va chez Ikea. Gratuit ici.
Surtout quand on omettait de restituer pièces d’art et meubles d’époque.
Je les ai vus et j'ai payé très cher pour avoir été témoin, n’étant pas du sérail …
J’ai vu les caisses noires des ministères exonérées d’impôts, les frais d’intendance éhontés enfler toute honte bue, chauffeurs et gardes du corps à vie et retraites cumulées replètes, retro-commissions sur des marchés d’état, des avions équipés comme des palaces volants, des jets sur le tarmac prêts à décoller au moindre caprice ou quand tsunamis, tremblements de terre et autres catastrophes permettaient d’appeler les hordes de photographes, après être passé en vitesse chez le coiffeur et le couturier branché, pour se faire immortaliser au pied d’un jet avec un sac de riz sur le dos.
J’ai vu des soutes en provenance d’Afrique garnies de billets de banque et des coffres de voitures transformés en caverne d’Ali Baba pour distribution d’argent à grande échelle, des contrats d’État passés aux mains des filous, des comptes bien cachés dans des pays aux lagons bleus, des guerres fomentées pour piller les richesses de ceux qui n’en verront jamais la couleur et verseront leur sang sans même savoir pourquoi.
Des enfants éventrés, des femmes violées, lapidées, torturées. J’ai vu un avion avec une croix rouge sur son flanc porter secours à des populations africaines affamées en leur tirant dessus, et j’ai même vu certains crocodiles bouffer de malheureux témoins encombrants et d’autres tomber des fenêtres, arrêts cardiaques et cancers fulgurants.
Toute cette honte, tous ces crimes pour encore plus de Pouvoir et Richesses.
Un monde aux mains de la Finance Internationale vorace, Bilderberg, Nouvel Ordre Mondial criminel, FMI, GAFAM etc, pour maintenir, verrouiller le système, protéger une élite et asservir les peuples en les abrutissant devant les écrans et en les dépravant en inversant les vraies valeurs !
Nous leur donnons une once de pouvoir et ils perdent tout sens commun.
Et plus on monte dans la hiérarchie, plus ils s’en donnent à cœur joie, perdent le sens des réalités et franchissent all��grement et sans états d’âme l’inacceptable.
Et au plus haut niveau de la pyramide ils n’ont plus rien d’humain. Ce sont des monstres.
C’est à croire que les deux grandes guerres, ne furent pour eux qu’un coup d’essai, Les millions de morts n’étaient qu’un premier test préparant l’extermination de toute l’humanité.!
Le pouvoir, aphrodisiaque suprême, les déshumaniserait-il à ce point ? Et le fric, moteur essentiel à toutes ces dérives...
Comment osent-ils se poser en donneurs de leçons, parler de probité, d’intégrité, de franchise, quand se multiplient leurs égarements et que les affaires de corruption et autres méfaits les éclaboussent ?
Comment peuvent-ils contraindre le peuple à se serrer la ceinture en période de crise quand eux-mêmes s’allouent des gratifications et salaires insolents sous les lambris confortables de la République ?
Alors que des milliards d’êtres humains souffrent de la faim, des épidémies, et qu’un enfant meurt toutes les minutes sur notre planète, il suffit que la Bourse s’enrhume pour qu’il soit possible de trouver en quelques heures les milliards de dollars et d’euros, jusqu’ici impossibles à débloquer pour soulager la souffrance de ceux qui meurent de faim !
Quand l’homme cesse d’être déterminé par son propre esprit qui est l’esprit de la vie, il se transforme en robot. Cet insupportable mépris pousse à la violence ceux qui n��ont pas ou plus d’espoir.
Dans notre pays des «Droits de l’Homme» il est devenu ordinaire de bafouer le principe d’égalité. La richesse, le luxe et l’apparence étalés sans vergogne sont devenus signes de réussite tandis que les plus faibles vivent leurs souffrances sans trop faire de bruit.
Pour payer cette dette, ce monstre de papier, illégitime et abracadabrantesque, numérique et ubuesque, il nous faudra tout vendre. Jusqu’à nos dents on or et notre peau pour faire des abat-jours dans le bureau d’un maître du monde avec vue sur le Rockefeller Center.
C’est pour quand la découpe façon abattoir ? Le couteau du boucher, c’est la dette, un bout pour Bibi, un bout pour la Finance, un bout pour la mafia, un bout pour les bling-bling accros aux putes de luxe et pour les pédophiles. Un bout pour les ventrus de l’industrie militaire, les labos pharmaceutiques et les Gafam, Pillage à grande échelle !
Et pourtant il suffirait d’un trait de plume, d’un clic sur le clavier pour l’effacer cette dette, sans que personne ne souffre.
Mais cette société serait-elle encore humaine ?
Depuis très et trop longtemps on a laissé les loups entrer dans la bergerie. Ils accroissent le chômage, vendent le pays en pièces détachées et initient des dettes impossibles à rembourser. Ils nous mentent, nous volent, nous musellent et maintenant tentent de nous supprimer à travers une fausse pandémie et des vaccins meurtriers !
Nous sommes devenus un immense peuple de moutons à tondre, tandis qu’un fameux agent d’influence suggère que les peuples doivent se contenter de regarder passer les milliards sans broncher, comme on voit passer les cigognes sans s’interroger sur leurs nids bâtis avec nos plumes.
Nos dirigeants et les médias complices seraient-ils réduits qu’à n’être que d’infâmes valets du capitalisme mondialisé et le laboratoire de l’asservissement du monde par la dictature financière conçue par des milliardaires fous, des illuminés ?
La démocratie n’existe plus depuis longtemps, et tout dépend maintenant du pouvoir de résistance et de révolte des peuples.
La mise en esclavage des populations est passée à la vitesse supérieure avec cette «plandémie covid» en créant la PEUR !
Et les grands argentiers de la planète et leurs marionnettes nous font clairement comprendre que seuls comptent leurs profits, que le bien-être des citoyens n’a aucune espèce d’importance.
Leurs "plandémies" et leurs vaccins mortifères finiront le sale boulot pour une dépopulation mondiale annoncée : Le projet ne date pas d’hier, croyez-moi !
Nous sommes tous sacrifiés sur l’autel des profits. Depuis ces dernières décennies tout fut mis en œuvre fissa pour nous anéantir.
Et la télévision et les médias aux ordres ont participé à cet abrutissement de masse qui nous a conduits à l’impuissance en nous lavant le cerveau.
Je veux pourtant rester optimiste. Nous sommes à un tournant majeur, un changement de civilisation.
Il est urgent que tous les citoyens se réveillent et reprennent en main leurs pays, leur souveraineté et éliminent cette vermine financière afin de réinjecter dans les caisses des états pour le bien collectif, les incroyables fortunes détournées par une poignée de mafiosi sans foi ni loi et dangereux.
Il faut bien prendre conscience que, quels que soient votre bord politique ou votre conception de la vie, si vous ne faites pas partie de leur élite, vous serez broyés.
Aussi, il faut s’unir en laissant de côté nos différences que les dirigeants actuels n’ont cessé d’amplifier afin de nous diviser pour mieux régner.
Il y a urgence car nous marchons vers l’abime !
Et si le monde devient chaotique, cela signifie aussi que ce qui a manqué, c'est la spiritualité individuelle.
Il n'y a pas de compromis avec les éléments extérieurs du monde en action et la conscience se révèle encore inactive face à ce monde chaotique.
Au contraire, la conscience peut se reconnecter en tout temps et en toute situation avec la spiritualité comme une ascension.
Restons positifs car le chant général des poitrines opprimées commence à se faire entendre.
Il est mondial ce chant ! Il est encore cacophonie, il va devenir symphonie. De tous ces pays qu’Ils enchaînent il y a ces voix partout qui se lèvent...
Là, il me revient en mémoire cette phrase de Brecht : «Lorsqu’un homme assiste sans broncher à une injustice, les étoiles déraillent»…
Alors, vite, protégeons les étoiles et tournons la page sur ces temps décomposés.
Levons-nous !
(Christine Deviers-Joncour
Via La Convergence universelle)
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LUNDI 1er FÉVRIER 2021 – (Billet 3/3)
Quand une agricultrice écrit à Yann Arthus Bertrand… et bien ça chauffe ! Elle a des arguments et si sa lettre est peut-être un peu longue, nous avons reçu, nous, le message 5 sur 5. N’en ratez pas un mot. Nous remercions Diane (H. de S.) de nous l’avoir transmise. Il est vrai que si nous avons une catégorie de la population en horreur, c’est bien les “bobos” ! C’est simple, on les exècre !!!
___________________________
Claire est agricultrice en Saône et Loire (élevage bovins allaitants, porcs plein air, maraîchage, agriculture biologique). Elle adresse ici un message « nécessaire » au photographe dont le discours à charge contre une certaine agriculture est devenu inacceptable.
Monsieur Arthus Bertrand,
La presse unanime annonce avec enthousiasme la diffusion imminente de votre dernier (?) film « Legacy » qui sera diffusé sur M6 dans quelques jours.
Au vu de la bande annonce de votre film, bien que je comprenne qu’il s’agit d’une mise en bouche destinée à appâter le spectateur, j’ai d’abord été prise de colère, puis d’indignation. Depuis quand vous sentez-vous pousser des ailes de procureur ? Qui vous permet, apôtre de la décroissance sur le tard, familier des milliardaires, utilisateur compulsif des moyens de locomotion les plus polluants, de donner des leçons au reste de l’humanité ? Certes, personne n’est irréprochable mais votre commentaire en voix off dans ce petit teaser est un ramassis d’approximations qui viendra, une fois de plus, alimenter l’infime minorité agissante de ceux qui veulent la peau des agriculteurs en général et celle des éleveurs en particulier.
Où avez-vous filmé les images terrifiantes de ces concentrations de bovins ? Pas en France, bien sûr, mais le film ne le dit pas. Vous laissez croire que tous les bovins seraient soumis à un régime d’injections chimiques de toutes sortes. Ignorez-vous que c’est interdit chez nous ? Vous semblez trouver scandaleux que la consommation mondiale de viande ait été multipliée par 3 en 40 ans. Avez-vous bien réalisé que, dans le même temps, la population mondiale a doublé et qu’elle se répartit comme suit : 59,5 % en Asie et 17,2 % en Afrique, loin devant l’Europe qui représente moins de 10 % ?
Laissez-moi vous apprendre que dans cette même période la consommation de viande en Chine a été multipliée par 12, celle du Brésil par 2 et que, depuis 2004, l’Inde est devenu le premier producteur mondial de lait. Que vous en soyez désolé n’y change rien : il se trouve que les populations des pays émergents ont aussi envie d’avoir accès à une nourriture autrefois réservée aux « riches » et qu’ils en acquièrent peu à peu les moyens. Au nom de quel principe vous sentez-vous autorisé à leur faire la morale ? Auriez-vous le toupet de proposer que, pour lutter contre le réchauffement climatique, il conviendrait que le Botswana mette fin à une politique agricole qui tend à l’autosuffisance alimentaire de sa population ?
Venons-en au passage le plus ridicule de votre texte. Vous prétendez qu’un hectare cultivé peut nourrir deux carnivores ! De quels carnivores parlez-vous ? Je crois comprendre que vous faites allusion à l’être humain dans une pirouette sémantique destinée à flatter vos amis animalistes. Car vous ne pouvez pas ignorer que, d’une part, l’Homo Sapiens est omnivore (sinon il ne pourrait pas choisir de devenir végétarien) et, d’autre part, qu’on ne verra pas de sitôt vos chers lions brouter la savane. Au passage, vos deux carnivores ont un solide appétit car un hectare, c’est à peu près ce qu’il faut sous nos climats pour élever un bovin. Dans mon entourage, je ne connais personne d’assez affamé pour avaler la moitié d’un bœuf (soit 200 kg) par an !
Vous semblez par ailleurs réellement croire que le même hectare pourrait nourrir 50 végétariens. Ah bon ? C’est dommage, mais votre optimisme vous égare ou alors vous n’avez pas beaucoup pratiqué l’agriculture. 50 végétariens, c’est peut-être possible dans le cadre d’une agriculture ultra intensive chère aux industriels de la chimie, mais sûrement pas en agriculture biologique que vous prétendez défendre et en respectant les cycles nécessaires à la rotation des cultures. Une hypothèse plus raisonnable n’aboutirait alors qu’à la possibilité de nourrir 4 à 5 personnes sur cette surface. Mais bien sûr, asséner un slogan, ça marque davantage le spectateur qu’une leçon d’agronomie.
Cher Monsieur, il est possible que la bande annonce de votre film ne reflète pas avec exactitude le contenu de celui-ci, mais, voyez-vous, il devient de plus en plus insupportable de recevoir, à longueur de journée et par trop de canaux médiatiques, ces incessantes leçons de morale, surtout lorsqu’elles viennent d’« écologistes de salon » dont les modes de vie sont aux antipodes de ce qu’ils exigent du citoyen lambda. Et vos récents efforts de soi-disant « compensation carbone » visant à annuler l’impact écologique de vos déplacements dans les transports les plus polluants du monde ne sont rien d’autre qu’une version moderne du commerce des indulgences. C’est ce qu’on appelle s’acheter une conscience pour pas cher.
Soyez aimable Monsieur et quittez ce costume paternaliste passé de mode qui fleure la naphtaline néocoloniale. Nous sommes fatigués des discours de cette génération qui, après avoir profité sans réserve des Trente Glorieuses, s’autorise à vouloir imposer à tous une prétendue sagesse acquise bien tardivement. Vous nous assurez que vous avez un cœur. À la bonne heure.
À l’avenir, servez-vous aussi de votre cerveau pour éviter de raconter n’importe quoi. Vos images sont plus éloquentes que vous. Vous feriez bien de vous en contenter ou d’employer vos talents et votre influence à mettre un terme à la dérégulation sauvage des échanges commerciaux qui est la véritable responsable du saccage de notre belle planète !
(Source : « lagri.fr »)
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Matilda et l’inondation du monde
Matilda est une jeune fille orpheline qui à dix ans et qui habite dans un petit village pas loin de Lagos avec ses amis, Jean et Lilou.
Jean est un gros gourmand et si quelqu’un cherche de quoi manger, il sait où trouvé à manger.
Lilou est très maligne et forte en maths et en français et elle adore le judo, elle en a fait pendant cinq ans.
Un jour, dans sa ville il y eut une énorme inondation à cause du réchauffement climatique mais l’inondation empira et inonda toute la Terre, sauf un petit quartier se situant à Lagos au Nigéria en Afrique.
Chapitre 1: L’idée de Matilda
Comme tous les matins, la ville était surveillée par des robots. Car l’inondation avait empiré et inondé toute la Terre sauf un quartier qui se situait dans la ville de Lagos au Nigéria. Et tous les États c’étaient mis rapidement d’accord pour envoyer tous les êtres vivants de la Terre (et quelques plantes) dans un vaisseau. Mais Matilda, Jean et Lilou c’était caché avant le départ du vaisseau (qui avait été envoyé dans l’espace pour protégé les humain). Elle alla voir ses amis, Jean et Lilou, mais vus que tout était inondé elle pris son équipement (maillot de bain et combinaison de plongé).
Une fois chez Lilou elles allèrent chercher Jean (toujours aussi bien équipé). Matilda leur dit:
- “Il faut que l’on aille dans le seul quartier qui n’ai pas inondé, celui ou Mr Chassagnant se trouvait, la Rue de L’aspiration.
- Oui, Jean connait un passage calme et discret, nous passeront par là pour ne pas nous faire repérer.
- Bonne idée! "
Ils partirent donc par le passage secret, c’est Jean qui menait la nage.
Chapitre 2: Le quartier non inondé
C’était décidé ils partirent pour un petit après midi de marche pour rejoindre la ville de Lagos qui était en Afrique. Eux se situaient dans un village tout à côté (aussi en Afrique). Sur leur chemin ils eurent deux attaques surprises de robots qui voulaient les envoyer dans le vaisseau à l’aide d’une navette. Mais ils réussirent à les battre (surtout Lilou qui avait fait du judo pendant cinq ans). Une fois arrivé à Lagos ils remarquèrent que celle-ci était déserte, pas un robot, pas un humain (normal ils sont tous dans le vaisseau sauf Matilda, Jean et Lilou). Ils furent donc bien étonné!
Jean qui était gourmand, vit une boutique de pâtisseries que fabriquait Mr Chassagnant (car c’était sa boutique), et pris quelques pâtisseries, car ils étaient tous affamés. Mais Matilda préféra aller dans une boutique de plage pour y trouver des serviettes, afin qu’ils puissent se sécher. Et Lilou alla dans une boutique d’habits pour pouvoir ce changé. Après avoir avalé un déjeuné et s’être changé Matilda dessina un schéma d’une machine qu’elle voudrait inventé pour « sauver » la planète.
Ces amis ébahis devant sont schéma, voulurent lui faire plaisir et lui faire une surprise: qui était d’aller chercher tout le matériel nécéssaire pour réaliser sa machine (celle qu’elle a dessiné dans son carnet. Matilda avait fini son shéma, et fut bien étonné. Elle voulait montré son schéma à ses amis mais elle ne les trouva pas. Elle décida donc de les attendre et que si ils ne reviennent pas avant la nuit, elle partirait à leurs recherche. À seize heure ces amis était de retour avec tout le matériel et crièrent à Matilda: « SURPRISE »! Et Matilda qui ne s’attendait pas à sa, les remercia infiniment et leurs proposa de fabriquer cette machine avec le matériel qu’ils avaient prit temps de temps à trouver.
Chapitre 3 : La machine contre pollution
Ils construisirent la machine en un mois de travail (en faisant des pauses). Elle ressemblait un peux à sa:
Matilda leurs expliqua comment elle marchait:
« - Cette machine, les amis marche à l’eau. Elle sert à ramassé les nuages de pollutions que nous, les humains, avons causé. Nous ramasseront donc tout les nuages de pollutions qui se trouvent sur la Terre. Nous ajouterons un avion (qui marche à l’eau également) à notre machine pour survoler la Terre plus rapidement. Mais avant nous devons inventé cette avion et détruire toute les usines. Nous ramasserons les nuages de pollutions ensuite. Et enfin nous nous rendrons au robots pour qu’ils nous envoient dans le vaisseau afin que nous puissions expliquer aux humains qu’ils pourront revenir sur Terre dès que l’eau se sera évaporé et nous leurs expliqueront qu’il ne faut plus pollué et que de toute façon leurs voitures ont été détruite et remplacé par des charrette qui avec grâce à des chevaux. »
Ils expliquèrent aux robots se qu’ils voulaient faire et les robots ont été immédiatement d’accord avec cette idée.
Chapitre 4: l’exécution du plan: « Les tour du monde »
À l’aide de leur machine, Matilda, Jean et Lilou effectuèrent un tour du monde. Personne ne sais comment sa c’est passé, mais Matilda à fait un carnet secret dessus et nous l’explique:
« Cher journal, aujourd’hui est grand jour, Lilou, Jean et moi allons partir pour le tour du monde. Nous sommes en train de préparer nos affaires pour au moins un an de voyage.
Nous allons peut-être rencontré des personnes qui ont comme nous résisté aux robots et à leur vaisseau; mais ceci serais exceptionnel car presque personne n’as réussi à se cacher de leur vaisseau.
Sa y est nous sommes parti nous nous posons en France qui ce situe en Europe juste à côté de l’Espagne. Je trouve ce pays magnifique, là-bas nous avons découvert la « baguette » c’est délicieux mais notre mission n’es pas de mangé. Nous nous mettons donc à retirer toute la pollution (nuage de pollution, voiture, camion,…).
Puis nous repartîmes vers l’Amérique, et le premier pays que nous décidons de visiter sont les États-Unis. Une culture incroyable et une boutique pleine de merveille du monde nommée « Pawn Stars » nous y trouvons de tout des vieilleries, de beaux bijoux et des armes (ce qui ne m’emplie pas de joie). Puis nous nous remettons au travail, nous recommençâmes ce que nous avions fais en France retirer toute la pollution (nuage de pollution, voiture, camion,…).
Ensuite nous sommes parti visiter le Japon, c’est magnifique, j’ai même fait un dessin du japon regarder:
Après la visite du Japon nous avons visiter plein d’autre pays et régions mais je n’ai voulut tout décrire. »
Chapitre 5: Un voyage dans l’espace
Matilda, Jean et Lilou avait donc fini leur tour du monde. Comme prévu ils demandèrent aux robots de les envoyé dans l’espace à l’aide d’une navette; les robots les emmenèrent donc dans l’espace et un dernier au revoir avant d’être détruit, car à la fin de leur mission les robots devaient être détruit c’est la loi!!!
L’espace était magnifique et gigantesque. Ils virent le vaisseau dans le quel ils allaient être déposer par la navette. Le vaisseau était grand et beau, avec des piscines et des chambres super grandes. Ils firent donc un atterrissage le vaisseau était conduit par le pape, on ne sait pourquoi.
Bref. Ils expliquèrent toute leur aventure à tout le monde et ils rentrèrent sur Terre. Et ils vécurent tous heureux (et n’eurent pas d’enfants car Matilda, Jean et Lilou était trop jeune pour en avoir).
FIN
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Bonjour, Plus d’un quart de la population mondiale n’a pas accès à une alimentation sûre, nutritive et suffisante. Or, la demande de nourriture est appelée à s'accroître alors que la population mondiale devrait approcher les dix milliards d'habitants d'ici 2050. La famine sévit dans les territoires où il y a des conflits armés, comme au Yémen, au Soudan ou au Nigéria, pour n’en citer que quelques-uns. D’autre part, à l’opposé de la sous-alimentation, il y a le drame de la suralimentation dans les pays riches avec une augmentation d’obèses et de personnes développant des pathologies comme le diabète. L'impact de la malnutrition, sous toutes ses formes, sur l'économie mondiale est estimé à trois-mille-milliards de dollars par an. Alors que le Burkina-Faso connaît un grand déplacement de population à cause des djihadistes, la malnutrition des enfants explose. Jésus nous a enseigné à faire cette prière : « Notre Père… donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Nous voulons nous unir pour que chaque être vivant sur notre planète puisse aujourd’hui avoir son pain quotidien. « Seigneur, alors que dans certains pays, la surabondance alimentaire jointe à une alimentation déséquilibrée provoque l’obésité et son cortège de maladies, dans d’autres pays, les carences mettent en péril la vie de millions d’enfants. Nous te prions pour que le trop des uns puisse pourvoir au peu des autres. Tu nous demandes de partager notre pain avec celui qui a faim (Ésaïe 58 :7), aussi aide-nous à pratiquer ce partage d’une manière ou d’une autre. Pour cela, nous te prions pour toutes les œuvres chrétiennes engagées dans cet objectif de nourrir les affamés, qu’elles soient soutenues dans leur action, au nom de Jésus, amen ! » Avec amour, Paul Calzada
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Plus d’un quart de la population mondiale n’a pas accès à une alimentation sûre, nutritive et suffisante. Or, la demande de nourriture est appelée à s'accroître alors que la population mondiale devrait approcher les dix milliards d'habitants d'ici 2050.
La famine sévit dans les territoires où il y a des conflits armés, comme au Yémen, au Soudan ou au Nigéria, pour n’en citer que quelques-uns.
D’autre part, à l’opposé de la sous-alimentation, il y a le drame de la suralimentation dans les pays riches avec une augmentation d’obèses et de personnes développant des pathologies comme le diabète.
L'impact de la malnutrition, sous toutes ses formes, sur l'économie mondiale est estimé à trois-mille-milliards de dollars par an.
Alors que le Burkina-Faso connaît un grand déplacement de population à cause des djihadistes, la malnutrition des enfants explose.
Jésus nous a enseigné à faire cette prière : « Notre Père… donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Nous voulons nous unir pour que chaque être vivant sur notre planète puisse aujourd’hui avoir son pain quotidien.
« Seigneur, alors que dans certains pays, la surabondance alimentaire jointe à une alimentation déséquilibrée provoque l’obésité et son cortège de maladies, dans d’autres pays, les carences mettent en péril la vie de millions d’enfants. Nous te prions pour que le trop des uns puisse pourvoir au peu des autres. Tu nous demandes de partager notre pain avec celui qui a faim (Ésaïe 58 :7), aussi aide-nous à pratiquer ce partage d’une manière ou d’une autre.
Pour cela, nous te prions pour toutes les œuvres chrétiennes engagées dans cet objectif de nourrir les affamés, qu’elles soient soutenues dans leur action, au nom de Jésus, amen ! »
Avec amour,
Paul Calzada
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Les 10 règles d’or de Vogue pour vous rendre super-mince, affamée et totalement déprimée
Je vais commencer cet article par vous parler un peu de moi. Vous voyez, depuis une dizaine de jours j'ai changé de voie. J'entame désormais un internat en psychiatrie. Ca signifie que j'ai moins le temps d'écrire des articles, même s'il y a une tonne de sujets que je me dis qu'il faut que je pense à aborder, du genre l'écriture inclusive, Orelsan, Miss France-Univers-Videintersidéral, balance ton porc... Ce qui veut dire que je croule sous les bouquins tous plus intéressants les uns que les autres à lire, ce qui prend du temps surtout que j'ai aussi une vie personnelle, des vacances à préparer, des séries à regarder, enfin bref c'est pas vos oignons... Mais cela veut dire aussi que je serai désormais confrontée aux troubles du comportement alimentaire, TCA de leur petit nom, assez souvent. Et que par conséquent, je risque d'être encore plus irritée que d'habitude par toute publication grotesque expliquant aux femmes que se nourrir est au pire superflu et au mieux une corvée à limiter au maximum si on veut éviter de prendre 250g. Manque de bol, aujourd'hui sur mon fil d'actualité facebook, je suis tombée sur ce torchon de Vogue (oui c'est pas très objectif d'utiliser le mot torchon. Et oui je m'en fous.)
Je suis horrifiée. Tellement horrifiée que cet article-ci j’ai trouvé le temps de l’écrire. Et j'ai 5 questions.
1) C'est quoi cette merde ?
2) C'est quoi cette merde ?
3) C'est quoi cette merde ?
4) C'est qui ce Russell Bateman ? C'est quoi sa légitimité à donner des conseils forme et minceur ? Il est diététicien ? Nutritionniste ? Psy ? Professionnel de santé ? Ah non...non... c'est juste un n-ième white male dont le job est de contrôler le corps des femmes pour qu'il soit conforme aux désirs des hommes. Fabuleux.
5) Quand est ce qu'on va comprendre que se tailler un corps de rêve est un objectif aussi inatteignable qu'inutile à moins de passer sa vie à se priver ?
Alors perso, j'adore l'eau citronnée c'est super, ça rafraîchit, il y a pas de problème. Par contre, je pense que je vais sérieusement me mettre à militer pour que les magazines « féminins, people et tutti quanti » n'aient plus le droit d'employer le mot coupe-faim ou un quelconque autre terme s'en approchant parce qu'à chaque fois c'est une catastrophe. Couper sa faim au petit-déjeuner ???? Sérieusement ??? Ca fait dix heures que vous avez pas mangé, encore heureux que vous avez faim !!!! On a passé des heures de préventions dans toutes les écoles de France et de Navarre à expliquer aux gamin-e-s que le petit-déjeuner était le repas le plus important de la journée pour que ce danger public de Bateman vous fasse la promotion d'une des astuces les plus utilisées par les anorexiques mentales à savoir boire des tonnes d'eau (parce qu'en vrai qu'elle soit citronnée ou pas, on s'en bat le steak) pour couper la faim. Mais foutez ce mec en taule !!!
Et les nanas par pitié, buvez de l'eau citronnée si ça vous plaisir, mais surtout au petit-déjeuner il y a une seule règle d'or : MANGEZ !!!!!
Les femmes s'occupent des enfants, les mecs prennent les grandes décisions. Le mec se contente pas d'affamer toutes les adolescentes de la planète, il fait aussi dans la misogynie crasse... M'enfin tout ça est tellement lié que ça m'étonne même plus....Passons..
Voilà, contentez vous juste d'être parfaites, faut que nous les mecs derrière on puisse bander quand on vous voit en lingerie, même si vous passez plus de temps à avoir un emploi du temps digne du robot Sofia (vous savez la seule femme autorisée à se promener non voilée en Arabie Saoudite...quelle blague ça encore) qu'à écouter votre corps et vos envies.
Ou alors deuxième option bien meilleure, ne suivez pas les conseils de ce type, nourrissez vous correctement et vous n'aurez besoin d'AUCUN complément alimentaire. Sauf votre B12 si comme moi, vous avez eu la brillante révélation du véganisme. D'ailleurs à ce sujet, je ferai un petit article pour expliquer les différences entre orthorexie, anorexie, véganisme, végétarisme et sans gluten parce que vu le sacré paquet d'imbécilités que véhiculent les médias à ce sujet, ça pourrait être utile.
Sinon par pitié arrêtez avec la détox. C'est des mensonges destinés à remplir des poches en vidant les vôtres. Vous avez un foie, vous avez deux reins dont le job est d'éliminer les métabolites toxiques et qui fonctionnent que vous ayez des troubles du sommeil ou pas, et que vous preniez de l'eau citronnée ou des baies de Goji ou pas.
PETIT QUIZZ : Qui consomme le plus de junk food ? Les gen-te-s bien dans leur alimentation, qui ne se privent de rien en écoutant les hormones de la faim que leur système endocrinien synthétise, et qui par conséquent ont une régulation de la satiété parfaitement fonctionnellee, où les gen-te-s qui passent leur temps à se frustrer en suivant des règles absurdes et dangereuses ? A VOTRE AVIS ?
Surtout que la junk food ça fait partie de la vie. Oui des fois vous aurez envie d'un burger avec des frites baignées dans l'huile et du ketchup et encore heureux. Donc non, ne virez pas de votre placard tout ce qui risque de vous faire prendre 10g.
Pour approfondir un peu ça, je vous laisse à la fin de l’article la vidéo d'un de mes confrère Pedro Sanchau qui fait de superbes vidéos pour démystifier les troubles mentaux et qui là en l'occurence nous a fait une petite vidéo expliquant pourquoi se gaver de régimes débiles est contre-productif. Regardez la, c'est super important. Bon...heu...évitez le foie gras quand même ceci dit. Mais pour les bonnes raisons.
Je pense que pour les tops models suivies par ce type, l'option 1 est prépondérante. Je sais pas pourquoi, une intuition comme ça...
L'alternative pour remonter son taux glycémique naturellement bas le matin, vu que je le rappelle encore une fois vous n'avez pas mangé depuis dix heures, est un bon petit déjeuner plein de glucides qui je le rappelle sont le principal carburant du corps humain.
C'est pas un mauvais conseil ça. Bon c'est totalement faux comme explication vu qu'il faut boire de l'eau pour éviter la déshydratation et pas pour virer des toxines imaginaires, mais bon buvez de l'eau quand même va
Mais surtout MANGEZ !!!!!!! J'en reviens pas de devoir faire un article pour expliquer aux gens qu'il faut se nourrir. On est en train de mettre un seuil minimum pour l'IMC des mannequins, on fait des tas de reportages sur l'anorexie, des milliers de nanas se font vomir dans ce pays, et on laisse Vogue publier un torchon aussi dangereux rempli de photos de nana ne bouffant que des pommes dans des poses glamour, de mensonges, et d’aberrations sanitaires !!!! On est en plein coeur d’un mouvement fantastique pour défendre les femmes face aux attaques faites à leur corps, et ce genre d’article en est une à part entière!!! J'aimerais vraiment qu'on arrête de détruire la santé des femmes pour de l'argent. Mon porc du jour s’appelle Russell Bateman.
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Zhannabelle parle des lois du Bonheur universel
Aidez les autres, et l’Univers vous récompensera pleinement avec un vrai bonheur!
En quoi consiste la loi du Bonheur universel, et quel est le principe de son fonctionnement? L’humanité se pose cette question depuis l’ancien temps. La gentillesse et la réceptivité quotidiennes, des bonnes actions simples que les gens font normalement, sans même se rendre compte de leur valeur, tout cela leur revient avec le bien-être, le bonheur, la santé, le succès et la prospérité. Zhannabelle va nous parler de ce mécanisme merveilleux de conservation du bonheur et puis, elle va expliquer de quoi dépend la puissance miraculeuse de la prière circulaire « Champ d’amour ».
- Zhannabelle, dites nous, est-ce possible de rendre tous les gens de notre planète heureux?
Zhannabelle : Chaque personne a sa propre perception du vrai bonheur. Pour des fermiers des pays à climat aride comme ceux de l’Australie ou de l’Amérique du Sud, le bonheur, ce sont les pluies vivifiantes qui nourrissent le sol de l’humidité vitale et qui éteignent les incendies de forêts en même temps.
Pour les affamés, le bonheur, c’est l’abondance de la nourriture. Des millions de gens de pays moins avancés souffrent constamment de pénuries d’eau et de nourriture. Le pire, c’est que les enfants ont faim. Beaucoup d’entre eux même meurent de déshydratation et d’épuisement.
Les sans-abri qui n’ont pas de place pour dormir et qui n’ont pas d’autre choix que vivre en plein air et être gélés de froid, ils croient que le bonheur, c’est une maison chaleureuse et un lit douillet.
Des femmes et des filles qui ont subit l’horreur de la violence domestique, considèrent le bonheur comme la possibilité de vivre en paix, sans frémir à chaque bruit, comme la confiance en leur avenir. Le bonheur des animaux errants, c’est trouver enfin un foyer et un propriétaire attentionné.
- Il s’avère que le bonheur dépend principalement de la réalité qui entoure une personne en ce moment?
Zhannabelle : C’est vrai. Aujourd’hui, pendant la pandémie, je pense que tous les habitants de notre planète croient que le bonheur, c’est la guérison et la santé. C’est surtout rélévant pour les habitants des États-Unis, de l’Italie et de l’Espagne... En effet, pendant la pandémie de coronavirus la santé devient la valeur suprême pour chaqun de nous.
Chaqun a son propre bonheur. Pour certains, un milier d’euros n’est pas l’argent, et pour d’autres, un verre d’eau et un bol de soupe sont un immense bonheur.
Nous voulons tellement rendre tous les gens de la Terre vraiement heureux. En effet, lorsque nous aidons ceux qui en ont besoin, nous trouvons le bonheur nous-mêmes!
- Nous savons que vous et vos élèves aidez les gens du monde entier. Vous distribuez une aide alimentaire et vous aidez à trouver un nouveau travail et à changer complètement la vie. Dites, Zhannablle, comment le faites-vous?
Zhannabelle : Le cercle de mes élèves s’élargit chaque année. Nous aidons tous ceux qui en ont besoin : des personnes âgées solitaires, des orphelins, des sans-abris, des affamés, des victimes de violence, des malades et des gens seuls. Aujourd’hui, à cause de l’épidémie de coronavirus les gens perdent leur travail et leur revenu, nous les invitons à faire partie de notre équipe unie. Nous offrons un travail réel pour des spécialistes de tout niveau et de toute formation.
De plus, nous aidons des gens et des pays entiers à vaincre des catastrophes naturelles et des désastres. L’année dernière, de nombreux bénévoles de notre mouvement aidaient à combattre les feux de forêts en Sibérie.
En outre, beaucoup de mes élèves de tous les coins du monde ont pu joindre leur efforts énergétiques pour créer un flux puissant d’énergie pendant une prière sincère « Champ d’amour », et ainsi, ils ont pu combattre les feux de forêt en Amazonie.
Et la prière circulaire pour l’Australie que mes élèves viennent de faire il n’y a pas longtemps, s’est avérée un vrai miracle! Pour la première fois depuis longtemps, une pluie vivifiante est tombée sur le continent souffrant de sécheresse et d’incendies. Ainsi, une pluie ordinaire qui irrite beaucoup d’entre nous a pu apporter du bonheur à un continent entier! Pouvez-vous l’imaginer?
- Il s’avère que vos actions caritatives augmentent le niveau du bonheur sur notre planète.
Zhannabelle : Le plus important, c’est qu’à chaque fois on rend de plus en plus de gens heureux. Et puis, ce sentiment de bonheur infini change radicalement le destin des gens, et alors il y a plus d’amour, de bien, de compassion, de soin et de sécurité dans le monde.
Le bonheur, c’est l’état le plus merveilleux qui peut nous arriver! Beaucoup de gens à travers le monde aident de façon désintéressé ceux qui en ont vraiment besoin.
Même une petite bonne action multiple l’énergie du bonheur sur toute notre planète.
Chaque personne peut aider ses voisins âgés à acheter des aliments. On peut aider les personnes sans-abri, les refuges pour animaux, les orphelins, les personnes âgées seules et malades. Des mots gentils, du positif et de la bonne humeur, cela peut donner de l’énergie positive aux gens. Ne soyez pas donc surpris, lorsque votre bonté et compassion sont récompensés avec le bonheur infini!
- Alors, est-ce que chaque personne peut trouver un vrai bonheur en fournissant un service désintéressé aux autres?
Zhannabelle : Comme je l’ai dit, chaqun a sa propre compréhension du bonheur. L’Univers perçoit de manière surprenante ce dont nous avons besoin. Ainsi, l’énergie que nous envoyons pour aider les autres revient sous la forme dont nous avons besoin. Par exemple, on peut guérir d’une maladie grave, trouver l’amour, la chance, le bien-être et la prospérité.
Je citerai comme exemple l’histoire de mon élève Magda. Elle a demandé de mon aide quand il y avait une mauvaise passe dans sa vie. Les médecins lui ont diagnostiqué une maladie grave, elle avait des problèmes au travail, et de plus, son partenaire l’a trompé... À 38 ans, elle se sentait comme une vieille femme.
J’ai fait un diagnostic spécial pour Magda, puis j’ai rédigé un plan de réadaptation. Ma recommandation principale pour lui était d’aider ceux qui avaient besoin d’aide. Et il s’est avéré qu’au niveau subconscient, Magda avait voulu le faire depuis longtemps. Alors, elle s’est consacrée absolument à aider ses voisins âgés, une famille nombreuse pauvre, un refuge pour animaux sans abri.
Elle trouvait des bons mots pour tous, des bonbons pour un enfant, de la nourriture pour un chien. Mais personne ne savait que cette femme merveilleuse restait parfois sans manger afin de nourrir les animaux du refuge...
Et quand, après quelques mois, elle est venue à l’hôpital pour faire un autre examen, les médecins ont été surpris d’avoir découvert que Magda était en parfaite santé. Ils lui ont fait l’analyse médical et la radiographie deux fois pour exclure une erreur. Mais le résultat reste le même!
Maintenant, cette femme est en parfaite santé, elle réussit sa carrière, et ce qui est le plus important, elle a trouvé le sens de sa vie en aidant les animaux errants. Magda est très heureuse et elle est sûre que c’est l’amour qui l’a guéri et qui lui a apporté le bonheur pour la chaleur et le soutien qu’elle avait partagé avec les autres.
- Mais maintenant, pendant la pandémie, beaucoup de pays ont imposé des restrictions. Est-ce possible de participer à vos événements, Zhannabelle?
Zhannabelle : Mais bien sûr, notre école en ligne organise toujours des cours à distance. Vous pouvez vous y inscrire dès aujourd’hui. Je serai heureuse d’aider mes nouveaux élèves, car plus de personnes j’aiderai à être heureux, plus heureuse je serai moi-même.
Si vous voulez participer à notre prière « Champ d’amour » et aux actions caritatives, écrivez-moi un e-mail. Votre bonté et réceptivité pourront changer le monde pour le mieux!
Aidez ceux qui en ont besoin, et l’Univers ne vous laissera pas sans réponse, il vous aidera sans doute. Cette loi cosmique merveilleuse fonctionne toujours sûrement.
- Mais est-ce possible d’aider les gens sans quitter la maison?
Zhannabelle : C’est même nécessaire. Chaqun peut faire une prière. Mais lorsque la prière est effectuée par des gens qui ont une idée commune, cette prière devient incroyablement puissante. Donc, je vous invite à vous inscrire aux prières en ligne que nous organisons le dimanche à 14 h GMT. Peut importe où vous vivez, quel âge vous avez et quel est votre situation sociale.
Ensemble, nous prierons sincèrement pour la vie, la santé et le bien-être de notre famille et nos proches, pour les gens que nous connaissons et ceux que nous ne connaissons pas, pour les malades, pour les médecins qui sauvent des vies sans repos. Nous prierons pour un toit sur la tête des sans-abri, pour que les affamés aient de la nourriture, pour les personnes âgées, pour les orphelins, pour qu’il y ait de la pluie dans des régions à climat aride, pour la foi en avenir meilleur. Et pour que cette terrible pandémie se termine bientôt.
Ouvrez votre cœur à l’Univers et demandez l’aide à la Puissance supérieure. Prierons ensemble pour notre monde merveilleux et divers!
J’en suis sûre : une prière sincère pour l’amour cosmique illimité qui remplit le monde est capable de faire un vrai miracle! Les merveilleux fils de bonté et l’énergie de l’amour universel offront un miracle pour ceux qui vous sont chers!
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écrits 2018-2019
DOSSIER ANTHROPOLOGIQUE
Auteur : Loona Dusser
DESCRIPTION DE PAYSAGE
Nous nous plongeons dans un Univers détaché de tout conditionnement Occidental. Le peuple du sable nous accueille en nous faisant découvrir la terre de ses racines ancestrales : le Sahara, une étendue vieille comme la planète bleue, un lieu allant au-delà des limites basiques de l'espace et du temps. Notre arrivée se fait en synchronicité avec l'expression de la sensibilité solaire : c'est à ce moment que je ressens l'arrêt de l'écoulement d'une certaine notion temporelle. De mes petits yeux, perdue dans l'immensité dorée, je perçois l'explosion émanante de l'astre solaire, peignant toute la surface du ciel d'un rouge éclatant. C'est une intense lueur qui s'adoucit à travers l'étendue du firmament en virant vers un bleu délicat. Dans la continuité et la paradoxale extrémité de la toile les dunes légères, composées d'un sable infiniment doré, m'accompagnent dans la berceuse de l'astre de feu par un écho orangé venant éclairé mon être tout entier. Portés par la même valse, quelques nuages immobiles dansent au-dessus des ombres lointaines des montagnes d'argiles, semblables à des volcans en fusion. Le crépuscule endort doucement les éléments terre et vent pour laisser place au royaume silencieux et majestueux des astres. Les Touaregs, au rythme de la nature, allument silencieusement un feu terrestre dans une cheminée construite artificiellement de terre argileuse et d'eau. Avec une grande délicatesse ils commencent à préparer le thé traditionnel à la menthe, "le whisky berbère" afin de supporter la nuit froide en réchauffant leurs corps tant par la substance liquide que par la convivialité que cette coutume permet. Après avoir partagé un moment de chaleur immuable avec ses hommes, je suis prise de sensations jusqu'alors inconnues et, pourtant, si familières ; au milieu de cet océan asséché et dénué de tout repère matériel, l'immensité et la puissance de la nature sont indubitablement ressentis. L'Homme est ici livré contre son gré à sa propre infinité et à l'immensité de l'univers l'entraînant vers une émotion étrangement réconfortante.
DESCRIPTION D'UN OBJET
C'est un étrange boîtier noir aisément manipulable. Mes mains s'y modèlent parfaitement ; elles y trouvent leur place. Transportable assez facilement, il reste tout de même encombrant de par sa masse assez volumineuse. La masse noire est devancée par un œil artificiel précédé par une petite fenêtre sur la face opposée. Cette dernière permet à mon organe visuel de s'y transcender et de voir le monde à travers l'œil de verre. Appelé "objectif" il projette la réalité similairement à l'œil humain mais présente une différence fondamentale avec son jumeau organique : il est doté d'une capacité de zoom et de mise au point que le diaphragme naturel ne permet pas. Cette construction humaine est, pour moi, la continuité et la complémentarité de l'exhaustivité de ma perception sensorielle (pas uniquement visuelle). Grâce à l'obturateur, je peux moduler la sensibilité de la lumière et l'adapter à ma propre sensibilité. En appuyant sur un simple bouton, je peux capturer une partie de l'espace et du temps dont je suis désormais maîtresse. La photographie me fait don de la possibilité d'exprimer ma propre sensibilité, ma propre subjectivité au travers d'une danse émotionnelle et gestuelle. Elle permet à mon être de se manifester matériellement, au travers d'une image construite tant physiquement qu'intérieurement. Bien que cette technique peut s'avérer dangereuse lorsqu'elle est utilisée à des fins politiques ou manipulatrices (étant donnée qu'elle permet à l'utilisateur d'imposer une vision particulière de la réalité qui l'entoure), elle est, pour moi libératrice et instructive car elle offre la possibilité de percevoir une réalité tout autre que celle que nous avons l'habitude de voir. C'est ainsi que d'une part l'introspection la plus profonde et d'autre part l'ouverture d'esprit, la décentralisation sont rendues possible au travers de cette invention.
L'ART DU PORTRAIT
Au bout d'une dizaine d'heures de route le bus s'arrête. Je descends, à moitié endormie, me demandant dans quel pays le chauffeur a décidé de s'arrêter cette fois-ci. Dans la nuit silencieuse, la petite station-service expose ses écriteaux lumineux sur lesquels je peux aisément deviner des mots rappelant les langues de l'Est. Nous sommes seuls, un petit groupe d'endormis affamés de liberté, dans une station-service au milieu d'un nulle part. C'est là que je le vois, immobile, les jambes écartées, le buste droit et la tête haute. Sa position particulièrement stable fait émaner de lui une lumière singulière, le distinguant des autres silhouettes fantomatiques. Grâce à la vision nocturne permise par les lumières artificielles je perçois son teint basané, ses dreadlocks gracieusement élevées sur le sommet de son crâne. Il fume machinalement une cigarette, le regard fixé loin devant lui ; il paraît venir d'un ailleurs. Je m'approche doucement de lui, comme attirée non pas par la lumière de la station mais par l'étrange lueur provenant de la présence devant moi. "Salut, t'aurais une cigarette, par hasard ?". Son regard se tourne dans ma direction ; c'est là que je remarque la chaleur envahissante que son être tout entier semble véhiculer. Ses yeux ainsi que ses mains sur lesquelles des tatouages "faits maisons" ont été confectionnés avec une aiguille manipulée par des mains agiles et vagabondes sont le véhicule d'une douceur particulièrement féminine. "Tiens" me dit-il en me tendant une cigarette. Sa voix semble soudainement provenir des limbes, il me parait brusquement perdu. Damien.
DESCRIPTION D'UNE INTERACTION
C'est le début de l'année scolaire et ma première année à Aix-en-Provence, une petite ville du sud de la France, à une trentaine de bornes du grand Marseille. Je suis partie dans le sud pour construire une nouvelle vie, dans un endroit où rien ni personne ne m'est familier. Je me suis fait un ami, Valentin, passionné d'histoire et assez introverti. En cette après-midi ensoleillée du mois de septembre je l'emmène au parc près de l'université, sous un arbre que j'aime beaucoup afin de nous revitaliser de choses simples entre deux cours. Un ami à lui qu'il qualifie d'assez "chelou et asocial" a prévu de nous rejoindre. Quelques minutes après que l'on se soit assis l'individu en question fait son apparition, il s'assoit silencieusement en tailleur en face de moi en lançant un "salut" timide. Nous sommes assis tous les trois sous cet arbre, sans que qui que ce soit ne prononce un mot. L'ami de Valentin fixe le sol, la tête baissée, comme s'il ne voulait pas faire partie de la réalité, ou, du moins, d'une réalité ; comme s'il fuyait notre regard, notre regard véhicule de sa propre existence. Par cette supposée fuite, chercherait-il à s'éviter lui-même ? Étrangement, à son arrivée, j'ai ressentis une énergie qui éveilla une douceur instinctive si longtemps ignorée. Moi qui ne parle pas beaucoup et ai aussi du mal avec les interactions sociales, je me surprends à sortir un "pourquoi tu ne me regardes pas dans les yeux quand je te parle" après lui avoir demandé son prénom. Cette question semblait venir tout droit des entrailles de mon intériorité. L'envie et le besoin de briser une frontière et de plonger dans cet être qui, par sa simple présence, éveille ma sensibilité la plus essentielle, prirent le dessus sur mes peurs sociales. "Je ne regarde jamais personne dans les yeux, pas même ma mère." me lance-t-il doucement en levant ses paupières vers les miennes. Je perçois maintenant son regard, son âme semble se dévoiler en laissant la confiance s'installer sans bruit. Son œil gauche paraît s'échapper vers une autre planète ; le jeune homme est en fait aveugle d'un œil. Il me regarde longuement par son œil droit et une étrange sensation s'empare de moi ; nous dévoilons tous deux notre sensibilité à l'autre, notre histoire, nos profondeurs, nos émotions les plus enfouies. J'ai l'impression d'être mise à nue et, paradoxalement, d'être complètement à l'aise, d'avoir une entière confiance. J'ai l'étrange sensation que l'âme que je viens de rencontrer sous cet arbre partage tout de mes ressentis. Je sais désormais que lui et moi pouvons nous comprendre au-delà des mots, au-delà des limites conventionnelles, et qu'une simple ouverture à l'autre peut créer un univers infini fait de simplicité, de compréhension, un univers basé sur la sensibilité et la bienveillance. Comme si le temps, l'espace, le monde matériel n'existaient plus, comme si nous étions plongés dans l'immensité et que cela ne nous faisait aucunement peur, comme si l'inconnu nous était familier.
DESCRIPTION D'UNE CHAÎNE OPERATOIRE
Chez Tito la vie semble rythmée dans sa perfection. Chaque mouvement est en synchronicité avec le moment. Tito "calcule" tout instinctivement ; il accompagne chacun de ses gestes avec minutie et délicatesse. Le cuisinier atteint ses objectifs grâce à une douce persévérance bercée par la précision et l'instantanéité. Arrivée chez lui, je me suis laissée emporter dans le flot d'une vitesse que je ne qualifierais ni de trop "rapide" ou de trop "lente", ces deux adjectifs enlèveraient toute symbiose du mouvement, la vitesse à laquelle il agit est une vitesse complètement naturelle. La nuit s'est couchée il y a quelques heures déjà. Tito et moi-même nous posons près du feu crépitant. Le silence de la nuit et de la campagne nous accompagne. A gauche de notre chauffage, des amandes encore dans leurs coquilles attendent sagement dans un panier en osier que l'on vienne les libérer de leur enveloppe naturelle. Mon ami, en me tendant un saladier, me fait signe de le remplir de fruits à coque ovoïdes. Je le remplis à ras-bord, il me regarde et dit "Tu l'as rempli, on le finit. Je fais les choses jusqu'au bout moi !”. À l'aide d'un mortier retourné et d'un pilon en marbre nous commençons le travail. Tito prend délicatement le fruit encore enveloppé entre son pouce et son index gauches, il le pose de manière à ce qu'il soit perpendiculaire au point d'appui. Afin que l'amande ne bouge pas il est nécessaire de tourner le côté plat du fruit contre le mortier et le côté plus arrondi vers le plafond. De la main droite, tout en tenant le fruit avec l'autre main, il attrape le mortier et tape d'un coup sec sur le côté ligneux de la coque. Elle s'ouvre automatiquement, il en sort la graine oléagineuse de forme plate et ronde. L'amande est couverte d'une deuxième enveloppe, cette fois-ci plus fine et de couleur marron. Tito pose le fruit dans le saladier jette de son autre main les épluchures dans le feu et recommence son geste. Il m'explique que c'est ça "sa méditation", qu'il n'a pas besoin de faire du yoga, des exercices de respirations ou toutes ces choses "tendances" mises à disposition pour les citadins en dépossession de leur âme. Je le suis dans ses mouvements et après quelque temps (je ne saurais préciser les minutes écoulées tellement il me sembla être concentrée et en harmonie avec l'instant) le geste se fit automatiquement dans un rythme fluide et naturel. Une fois le saladier fini, les amandes toutes décortiquées Tito m'indique de faire bouillir de l'eau dans laquelle nous allons déposer le résultat de notre "travail" afin de dénuder les amandes de leurs peaux de velours. Les graines sont désormais mises à nues dans leur forme la plus brute, elles sont d'une couleur vacillante entre le blanc et le doré et semblent aussi lisses et douces que la peau d'un nouveau-né. Nous les plongeons désormais dans de l'huile de friture bouillante, les mélangeant de temps à autre. L'odeur qui exalte de cette préparation est une odeur chaleureuse, une odeur délicate de grillé et de braisé rappelant quelques moments passés dans les cuisines de nos grand-mères à les observer et à intercepter chaque nouvelle saveur venant aiguiller le moindre de nos sens juvéniles. Les amandes prenant une couleur légèrement dorée, Tito les sort de l'huile à l'aide d'une spatule et les dépose délicatement sur du papier absorbant. Cela permet au papier de s'imbiber de l'huile afin que les fruits ne soient pas trop gras. Viens désormais la note finale : le gros sel avec lequel le chef d'orchestre vient saupoudrer les graines encore chaudes.
DESCRIPTION D'UNE EXPERIENCE SENSITIVE
C'est le jour du carnaval. Tous déguisés, nous avons passés notre journée dans les couleurs jouissives des peaux artificielles et des chars, dans le brouhaha des trompettes et des tambours venant rythmer nos corps en les entraînant dans des mouvements symbiotiques. Nous vibrons à l'unisson. L'euphorie générale est une atmosphère douce et chaude, une atmosphère venant ouvrir les yeux et les cœurs et où les sourires s'y dévoilent naturellement. La bienveillance est au rendez-vous, pas de débordements, pas d’agressivité ; tout le monde rit et danse aux éclats dans une intention de pur partage. J'y ressens une sensation de chaleur et d'amour immuable et incontestable et me sens submergée par cet amour surpuissant, par cet envie de prendre tous les êtres dans mes bras. La danse, prenant possession de mon corps, transforme cette pulsion incontrôlable en un mouvement irréfléchis, instinctif. Je me sens entrée dans la vibration générale, en unité avec le cortège dans son exhaustivité. Nous sommes désormais au cour Julien, il fait nuit, je n'ai pas vu le soleil se coucher, il doit être déjà minuit passé. La foule s'est évaporée soudainement mais semble toujours resplendir de joie, une joie bercée par le son des instruments et le cœur des gens. Le mistral frappe à la porte mais personne ne se laisse déstabiliser par sa présence (une présence froide venant contraster avec la chaleur ambiante des corps) ; il est accueilli à cœur ouvert et entre même dans la danse addictive. C'est là que je le vois, du moins, que nous nous voyons. Je ne le connais pas et pourtant nos regards se croisent et ne se lâchent plus. La connexion faite est si puissante que tout mouvement s'envole, comme si le bruit, la foule, les danses disparaissaient comme par enchantement. Une bulle atemporelle et aspatiale prend place, amenée par un simple regard pourtant si puissant. Elle amène avec elle une sensation toute nouvelle, une sensation d'élévation. Mon corps devient tout d'un coup étrangement léger, comme si je flottais, mon plexus semble émaner d'une chaleur immatérielle. Détachée de la foule et des tambours, je ressens l'étrange impression d'être enveloppée et entourée d'une présence familière, l'extérieur ne comptant plus, le mouvement étant devenu irréel. On dit souvent que "les yeux sont le reflet de l'âme", et bien, à ce moment précis, je pense que nos deux âmes se sont retrouvées.
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La gratuité pour l’indispensable – une adaptation moderne, par Emmanuel Rousseaux
Ouvert aux commentaires.
Il existe un texte que j’ai déjà cité à quatre reprises (c’est dire si je l’aime !) : dans trois de mes livres, Vers un Nouveau monde (2017), Se débarrasser du capitalisme est une question de SURVIE (2017), Comment sauver le genre humain (2020), ainsi que dans une conférence TEDx, mais toujours dans les termes exacts où il fut écrit. De même qu’il est possible d’adapter Homère ou Shakespeare au vocabulaire de notre époque, Emmanuel Rousseaux a fait de même ici. Au cas où, malgré la publicité que Slavoj Zizek * et moi-même avons fait à ce texte récemment, il vous était cependant inconnu, nous vous réservons la surprise du nom de son auteur en ne le révélant qu’en signature.
« Parler aux représentants des citoyens et des peuples des moyens de pourvoir à leur subsistance, ce n’est pas seulement leur parler du plus sacré de leurs devoirs, mais du plus précieux de leurs intérêts.
Et ce n’est pas la cause seule des citoyens indigents que je veux plaider, mais celle des propriétaires et commerçants eux-mêmes.
Je me bornerai à rappeler des principes évidents, mais qui semblent oubliés. Je n’indiquerai que des mesures simples qui ont déjà été proposées, car il s’agit moins de créer de brillantes théories que de revenir aux premières notions du bon sens.
Dans les pays du monde où la nature fournit avec encore une certaine prodigalité aux besoins des femmes et des hommes, la disette et la pauvreté ne peuvent être imputées qu’aux vices de l’administration ou des lois elles-mêmes. Les mauvaises lois et la mauvaise administration ont leur source dans les faux principes et dans les mauvaises politiques.
C’est un fait généralement reconnu que le sol de la planète produit bien au-delà de ce qui est nécessaire pour nourrir tous ses habitants, et que la disette actuelle est une disette factice.
Citoyens et peuples du monde, il ne tient qu’à vous de faire triompher les vrais principes, et de donner au monde des lois justes. Nous ne sommes point faits pour nous traîner servilement dans l’ornière des préjugés tyranniques et de la soumission aux puissants, tracée par vos devanciers. Vous devez pouvoir soumettre à un examen sévère toutes les lois faites sous un despotisme fut-il éclairé, ou sous les auspices d’une oligarchie richissime. J’ai vu les tenants de cette aristocratie accuser des peuples. J’ai vu des intrigants et des manipulateurs hypocrites, corrupteurs ou corrompus, imputer leurs propres crimes aux défenseurs de la liberté qu’ils nommaient agitateurs, anarchistes ou insoumis. J’ai vu des ministres impudents ou des gouvernants notoires dont il n’était pas permis de soupçonner la vertu, exiger les adorations de leur patrie en ruinant le peuple et en détournant des biens à leur propre profit ; et du sein de ces criminelles intrigues, la tyrannie sortir armée de la loi martiale, pour se baigner légalement dans le sang des citoyens affamés ou démunis. Des milliards au 1% le plus riches, dont il était défendu de demander des comptes, des primes et des agios qui tournaient au profit des sangsues des peuples, au nom d’une liberté indéfinie octroyée au commerce et à la finance, mais en fait par la cupidité insatiable, par l’égoïsme ou par un mauvais instinct de vouloir dominer à tout prix son prochain, édifiés comme une fin ; et des LBD40 et des grenades pour calmer les alarmes ou pour opprimer les nécessiteux et les citoyens en colère, telle est la politique vantée par nos législateurs et nos dirigeants aujourd’hui.
Les primes et les avantages peuvent être discutées ; la liberté du commerce est nécessaire jusqu’au point où la cupidité homicide et écocide commence à en abuser ; l’usage des LBD40 et des grenades est une atrocité. Et n’oubliez pas : on ne peut vendre que ce qui a pu être produit avant.
Les erreurs où nous sommes tombés à cet égard me paraissent venir de deux causes principales :
1° Les auteurs et propagateurs de cette théorie et idéologie mortifère n’ont considéré les denrées les plus nécessaires et essentielles à la vie que comme une marchandise ordinaire, et n’ont mis aucune différence entre le commerce du blé, par exemple, et celui de l’or ; ils ont plus disserté sur le commerce des grains en fonction de leur propres intérêts particuliers, que sur la subsistance des peuples ; et faute d’avoir fait entrer cette donnée dans leurs calculs, ils ont fait une fausse application des principes évidents en général ; c’est ce mélange de vrai et de faux qui a donné quelque chose de spécieux menant à un système erroné.
2° Ils l’ont bien moins encore adapté aux circonstances orageuses que des révolutions amènent ; et leur vague théorie fût-elle bonne dans des temps extraordinaires et de prospérité générale, ne trouverait aucune application aux mesures instantanées que les moments de crise peuvent exiger de nous. Ils ont compté pour beaucoup les profits des grands négociants, des grands propriétaires et des détenteurs de capitaux, et la vie des femmes et hommes ordinaires à peu près pour rien. Et pourquoi ! c’étaient des grands, les ministres, les riches et leurs affidés, qui écrivaient, qui gouvernaient ; si ç’eût été les peuples, il est probable que ce système aurait reçu quelques modifications !
Le bon sens, par exemple, indique cette vérité, que si les denrées qui ne tiennent pas aux besoins de la vie, peuvent être abandonnées aux spéculations les plus illimitées du commerçant et du banquier, la vie même des femmes et des hommes ne peut être soumise aux caprices du hasard et de la manipulation de quelques-uns. Il n’est pas nécessaire que je puisse acheter de brillantes étoffes ; mais il faut que je sois assez riche pour acheter du pain et disposer d’un abri digne, pour moi et pour mes enfants. Le négociant ou le détenteur de capital peut bien garder, dans ses magasins ou dans ses comptes, des marchandises ou des actions que le luxe et la vanité convoitent jusqu’à ce qu’il trouve le moment de les vendre au plus haut prix possible ; mais nul homme n’a le droit d’entasser des monceaux de blé, à côté de son semblable qui meurt de faim, ou se trouve dans le dénuement et l’indigence absolus.
Vous êtes-vous demandé quel est le premier objet de la société des humains ? C’est de maintenir les droits imprescriptibles de l’homme et des citoyens. Et quel est le premier de ces droits ? celui d’exister, celui de pouvoir accéder à une vie digne.
La première loi du monde doit donc être celle qui garantit à tous les membres des sociétés, quel que soit son origine ou sa couleur, les moyens d’exister dignement de sa naissance à sa mort ; toutes les autres sont subordonnées à celle-là ; la propriété n’a été instituée ou garantie que pour la cimenter ; c’est pour vivre d’abord que l’on a des propriétés. Il n’est pas vrai que la propriété ne puisse jamais être en opposition avec la subsistance des êtres humains.
Les aliments nécessaires à l’être humain sont aussi sacrés que la vie elle-même. Tout ce qui est indispensable pour la conserver est une propriété commune à la société entière. Il n’y a que l’excédent et le superflu qui puisse être une propriété individuelle dont il soit possible d’abuser sans limite, et qui puisse être entièrement abandonné à l’industrie des commerçants. Toute spéculation mercantile faite aux dépens de la vie des semblables n’est point un trafic, c’est un brigandage, un fratricide, un écocide.
D’après ce principe, quel est le problème à résoudre en matière de législation sur les moyens de subsistance ? Le voici : assurer à tous les membres des sociétés dans le monde la jouissance de la portion des fruits de la terre qui est nécessaire à leur existence digne et à celle de leurs descendants ; aux propriétaires, aux cultivateurs, aux producteurs, le prix de leur industrie et de leur travail digne, et livrer le superflu à la liberté du commerce et de la finance.
Je défie le plus scrupuleux défenseur de la propriété de contester ces principes, à moins de déclarer ouvertement qu’il entend par ce mot le droit de dépouiller et d’assassiner ses semblables et leurs descendants. Comment donc a-t-on pu prétendre que toute espèce de gêne, ou plutôt que toute règle sur la vente du blé ou la destruction de la nature était une atteinte à la propriété, et déguiser ce système barbare sous le nom spécieux de la liberté du commerce ou la libre circulation des capitaux ? Les auteurs de ce système ne s’aperçoivent-ils pas qu’ils sont nécessairement en contradiction avec eux-mêmes en poussant un système qui nous mène tous vers la catastrophe ?
Sans doute si par miracle, tous les femmes et les hommes étaient justes et vertueux ; si jamais la cupidité n’était tentée de dévorer la substance et la terre habitée par les peuples ; si dociles à la voix de la raison et de la nature, tous les riches et les puissants se regardaient comme les économes de la société, ou comme les frères des plus pauvres et des démunis, on pourrait ne reconnaître d’autre loi que la liberté ou l’extension sans limite de leur pouvoir et de leur richesse ; mais s’il est vrai que l’avarice et la cupidité, l’égoïsme peuvent spéculer sur la misère, et la tyrannie elle-même sur le désespoir des peuples ; s’il est vrai que toutes les mauvaises passions et les mauvais instincts déclarent la guerre à l’humanité souffrante ou fragile, pourquoi les lois ne réprimeraient-elle pas ces abus ? Pourquoi n’arrêteraient-elles pas la main homicide et écocide de quelques oligarques, comme celle de l’assassin ordinaire ? Pourquoi ne s’occuperaient-elles pas de l’existence et de la vie des peuples, après s’être si longtemps occupées des jouissances des grands, de la puissance des despotes et des plus riches ?
Or, quels sont les moyens de réprimer ces abus ? On prétend qu’ils sont impraticables ; je soutiens qu’ils sont aussi simples qu’infaillibles ; on prétend qu’ils offrent un problème insoluble, même au génie ; je soutiens qu’ils ne présentent aucune difficulté au bon sens et à la bonne foi ; je soutiens qu’ils ne blessent ni l’intérêt du commerce et de la finance, ni les droits de la propriété ordinaire.
Oui, que la circulation des biens sur toute l’étendue de la planète soit permise et protégée ; mais que l’on prenne les précautions nécessaires pour que cette circulation se perpétue. C’est précisément des défauts de la distribution que je me plains. Car le fléau des peuples, la source de la disette, de l’appauvrissement, de la précarité, ce sont les obstacles mis à la distribution, sous le prétexte de la rendre illimitée. Les moyens de subsistance du public circulent-ils, lorsque des spéculateurs avides les retiennent entassés dans leurs banques ou dans l’accumulation de possessions futiles et inutiles ? Circulent-ils, lorsqu’ils sont accumulés dans les mains d’un petit nombre de milliardaires qui l’enlèvent au commerce et au travail de tous, et pour les rendre plus précieux et plus rares ; qui calculent froidement combien de familles doivent périr avant que les denrées essentielles aient atteint le temps fixé par leur atroce avarice ? Circulent-ils, lorsqu’ils ne font que traverser des pays qui les ont produits, aux yeux des citoyens indigents qui éprouvent le supplice de Tantale ou la difficulté à continuer à vivre jour après jour, pour aller s’engloutir dans le gouffre inconnu de quelque organisateur d’une disette publique ? Circulent-ils, lorsqu’à côté des plus abondantes récoltes et productions, le citoyen nécessiteux languit, faute de pouvoir donner une pièce d’or, ou un morceau de papier assez précieux pour en obtenir une parcelle ?
La bonne distribution est celle qui met la denrée de première nécessité à la portée de tous les êtres humains, et qui porte dans les foyers l’abondance et la vie. Le sang circule-t-il, lorsqu’il est engorgé dans le cerveau ou dans la poitrine ? Il circule, lorsqu’il coule librement et se diffuse dans tous le corps ; les moyens de subsistance sont le sang des peuples, et leur libre circulation n’est pas moins nécessaire à la santé du corps social, que celle du sang à la vie du corps humain. Favorisez donc la libre circulation des biens, en empêchant tous les engorgements et les concentrations funestes. Quel est le moyen d’atteindre cet objectif ? Ôter à la cupidité l’intérêt et la facilité de les opérer et de se promouvoir elle-même. Or, trois causes les favorisent, le secret et la manipulation, la liberté sans frein, et l’impunité.
Les autres causes des opérations désastreuses des oligarques, sont précisément la liberté indéfinie et l’impunité. Quel moyen plus sûr d’encourager la cupidité et de la dégager de toute espèce de frein, que de poser en principe que la loi n’a pas même le droit de la contrôler, de lui imposer les plus légères entraves ? Que la seule règle qui lui soit prescrite c’est le pouvoir de tout oser impunément ? Que dis-je ? Tel est le degré de perfection auquel cette théorie a été portée, qu’il est presqu’établi que les accapareurs et les spéculateurs sont impeccables et seraient des exemples à suivre ; que les oligarques et les richissimes seraient des bienfaiteurs de l’humanité et des philanthropes ; que, dans les querelles qui s’élèvent entre eux et les peuples, ce sont les peuples qui ont toujours tort. Ou bien le crime des oligarques est impossible, ou il est réel ; si c’est une chimère, comment est-il arrivé que de tout temps on ait cru à cette chimère ? Pourquoi avons-nous éprouvé ses ravages dès les premiers temps des révolutions ? S’il est réel, par quel étrange privilège obtient-il seul le droit d’être protégé ? Quelles bornes les vampires impitoyables qui spéculeraient sur la misère publique mettraient-ils à leurs attentats, si, à toute espèce de réclamation, on opposait sans cesse des LBD40, des grenades et l’ordre absolu de croire à la pureté et à la bienfaisance de tous les accapareurs ? La liberté indéfinie n’est autre chose que l’excuse, la sauvegarde et la cause de cet abus. Comment pourrait-elle en être le remède ? De quoi se plaint-on ? Précisément des maux qu’a produits le système actuel, ou du moins des maux qu’il n’a pas pu prévenir.
Je sais bien que quand on examine les circonstances de telles émeutes ou rebellions particulières, excitées par une disette réelle ou organisée, par la menace de temps sombres, on reconnaît quelquefois l’influence d’une cause étrangère ou d’ennemis extérieurs. L’ambition et l’intrigue ont besoin de susciter les troubles et la diversion des peuples : quelquefois, ce sont ces mêmes femmes ou hommes qui excitent le peuple, pour trouver le prétexte de l’opprimer, de lui ôter certaines libertés et de mieux profiter de lui. Il n’en est pas moins vrai que le peuple est naturellement droit et paisible, et aspire à une vie simple et apaisée ; les malveillants ne peuvent le remuer, s’ils ne lui présentent un motif puissant et légitime à ses yeux. Ils profitent de son mécontentement ou des ressentiments plus qu’ils ne le font naître ; et quand ils le portent à des démarches inconsidérées, par le prétexte des subsistances ou les effets de la peur, ce n’est que parce qu’il est disposé à recevoir ses impressions, par l’oppression et par la misère. Jamais un peuple heureux ne fut un peuple turbulent et violent. Quiconque connaît le peuple, sait qu’il n’est pas au pouvoir d’un insensé ou d’un mauvais citoyen de le soulever sans aucune raison, contre les lois qu’il aime, encore moins contre les mandataires qu’il a choisis, et contre la liberté qu’il a conquise. C’est à ses représentants à lui témoigner la confiance qu’il leur donne lui-même et non l’inverse ; et de déconcerter la malveillance et l’arrogance des élites, en soulageant ses besoins et en calmant ses alarmes.
Les alarmes même des citoyens doivent être respectées. Comment les apaiser, si les élus restent dans l’inaction, le déni ou la manipulation ? Les mesures mêmes qu’on propose, ne fussent-elles pas aussi nécessaires que nous le pensons, il suffit qu’il les désire, il suffit qu’elles prouvent à ses yeux l’attachement sincère des élus à ses intérêts, à l’intérêt de tous, pour déterminer ceux-ci à les adopter. J’ai déjà prouvé que ces mesures et les principes sur lesquels elles sont fondées, étaient nécessaires au peuple. Je vais prouver qu’elles sont utiles aux riches comme à tous, et à tous les propriétaires.
A eux, je ne leur ôte aucun profit honnête, aucune propriété légitime ; je ne leur ôte que le droit d’attenter à celle d’autrui, et de nuire au bien commun ; je ne détruis point le commerce et la finance, mais le brigandage des oligarques et des spéculateurs ; je ne les condamne qu’à la peine de laisser vivre leurs semblables et leurs descendances. Or rien, sans doute, ne peut leur être plus avantageux ; le plus grand service que le législateur puisse rendre aux citoyens, c’est de les forcer à être d’honnêtes gens. Le plus grand intérêt d’un individu n’est pas d’amasser des trésors très au-delà de ce qui est nécessaire pour lui et ses proches, et la plus douce propriété n’est point de dévorer les moyens de subsistance de cent, de mille ou de millions de familles infortunées et déshéritées. Le plaisir de soulager ses semblables ou de les faire prospérer, et la gloire de pouvoir contribuer à son échelle au bien commun de l’humanité, valent bien ce déplorable avantage. À quoi peut servir aux spéculateurs et aux oligarques les plus avides, la liberté indéfinie de leur odieux trafic ? à être, ou opprimés, ou oppresseurs. Cette dernière destinée, surtout, est affreuse. Riches égoïstes, sachez prévoir et prévenir d’avance les résultats terribles de la lutte de l’orgueil et des passions lâches contre la justice et contre l’humanité. Que l’exemple des aristocrates et des despotes d’autrefois vous instruise. Apprenez à goûter les charmes de l’égalité et du partage, et les délices de la vertu ; ou du moins contentez-vous des avantages que la fortune vous donne, et laissez aux peuples du pain, du travail et des vies dignes.
C’est en vain que les ennemis de la liberté s’agitent pour déchirer le sein de leur patrie ; ils n’arrêteront pas plus le cours de la raison humaine que celui du soleil ; la lâcheté et l’égoïsme ne triompheront point du courage et de la générosité ; c’est au génie de l’intrigue et de la manipulation à fuir devant le génie de la liberté et de l’honnêteté. Et vous, élus, souvenez-vous que vous n’êtes point les représentants d’une caste privilégiée, mais ceux du peuple qui vous a désigné ; n’oubliez pas que la source de l’ordre, c’est la justice ; que le plus sûr garant de la tranquillité publique, c’est le bonheur des citoyens, et que les longues convulsions qui déchirent les États ne sont que le combat des préjugés contre les principes, de l’égoïsme contre l’intérêt général, de l’orgueil et des passions sombres de quelques puissants contre les droits et contre les aspirations du plus grand nombre, et la préservation des biens communs qui assurent notre survie sur la planète qui nous a donné le jour ».
Maximilien Robespierre, Discours sur les subsistances, le 2 décembre 1792 (adaptation par Emmanuel Rousseaux)
* Slavoj Zizek, Robespierre : entre vertu et terreur, les plus beaux discours de Robespierre, Paris : Stock, 2007
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La RDC, le pays le pays le plus affamé de la planète, selon PAM
Pourtant un scandale géologique, la République démocratique du Congo reste hantée par son vieux démon d’un État extrêmement riche avec une des populations les plus pauvres du monde. Félix Tshisekedi sur qui reposaient tous les espoirs n’est malheureusement pas parvenu à changer la donne. Bien au contraire. Le programme alimentaire mondial (PAM) note que le Congo-Kinshasa est le pays qui note la…
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The show must go on !
Le pot de confiture avait un double fond.
Pas simple d'enchaîner, quelquefois, hein, tu crois que tu t'es bien enfilé toute ta tartine de caca et puis non, le pot de confiture avait un double fond, tu nages dans la gelée et faut pédaler sévère pour sortir la tête du marécage et retrouver un goût à peu près normal dans la bouche, un peu moins«j'ai ravalé mon vomi », un peu plus « tagada-c'est bô la vie-pour les grands et les petits».
Faut dire que je me suis pris #MeeToo et #BalanceTonPorc direct dans la fabrique à angoisses, moi, tous les voyants au rouge, le gyrophare allumé et toutes sirènes hurlantes qui me criaient en agitant les bras:
« Attention, danger c'est pour ta gueule, gaffe à toi mon gars! »
Trop tard, et bon, c'est bien, ça, c'est fait !
Vous avez vu, ça passe, ça repasse, ça se remplace et ça s'efface, comme presque tout de nos jours, éphémères instants accrochés au temps filant comme une étoile à travers la galaxie sociale et les réseaux neuronaux, poussières lumineuses noyées dans le flot ininterrompu d'images-son-informations ravageant l'horizon, vague démente renouvelée à perte de vue qui grignote doucement le bord de nos esprits et fait reculer sans cesse les falaises de l'âme...
«Pour Twitter et Facebook, #balancetonporc n’est qu’un hashtag parmi d’autres, intéressant uniquement dans la mesure où il rapporte du trafic :
« Il n’y a pour ces plates-formes ni victimes ni bourreaux, ni opprimés ni oppresseurs, seulement des usagers et des clients. » » (1)
Nous ne sommes, nous et nos souvenirs hurlants, que des zéros et des uns algorithmés rebondissant sur nos écrans comme des mouches sur une ampoule hypnotique dans l'obscurité. Mais en musique, hein, pas déconner non plus, c'est la fin du monde,ok, mais faut qu'ça groove(*) !https://www.youtube.com/watch…
(vas-y, mets la musique, mais si, prends le temps, tranquille...)
Non ? Si, c'est mieux, tout de suite plus simple de faire dans le chaos sympa, le drame funky, le gros flip electro, le suicidal rock, la loose disco même si tu préfères, pas de soucis, par ici y'a tolérance et ouverture (non pas façon JeanClaude Duss, non, non, pas là tout de suite maintenant...quoique, finalement, faut voir...).
Faut enchaîner, penser à aut'chose, raccrocher avec la fréquence réalité parce que sinon va y avoir bousculade au trempoline à émotions et j'ai pas la moelle à faire dans le manège façon ascenseur émotionnel.
J'm'aime trop pour m'en vouloir, et ça a pas été facile, tu peux me croire, comme quoi y'a d'l'espoir, et faudrait voir à pas se secouer trop dans le mauvais sens, hein, « let there be good » !
On vit une époque formidable pleine de contradictions rebondissantes et réjouissantes, alors réjouissons nous de vivre au cœur de ce vaste bordel planétaire aux airs d’effondrement global dans lequel fleurissent tant de créations inspirées et d'idées nouvelles, saugrenues quelquefois.
Rendez vous compte, pendant qu'une première « robote » sexuelle se faisait agresser en Autriche (2) , en Arabie Saoudite on donnait officiellement la nationalité à ...Sofia, une« robote artificiellement intelligente» (3)!
Yes, ça pulse sur la planète à Toto filant à donf à travers les lasagnes spatiotemporelles, non ? Quoi ? C'est juste moi ou bien ? Il n'a fallu qu'une heure pour déclarer Sofia citoyenne et tant d'années pour que les femmes aient juste le droit de conduire, on parle du même pays, hein, on est d'accord ! Même pas voilée, l'Intelligence Artificielle, c'est que le début et ça y est ça discrimine déjà à tout va, ah bravo !
Il y a des droits pour les robots que les femmes n'ont pas...
(relis la phrase, tu verras, ça sonne bizarrement)
Les droits des formes de vie intelligentes sont la prochaine polémique du combats pour les droits civils paraît-il.(4) Je voudrais pas faire mon chafouin et avoir l'air du râleur de service mais si des fois il était possible que peut-être sans vouloir déranger hein mais quand même si on pouvait d'abord je sais pas moi... filer à bouffer et à boire à ceux qui crèvent la dalle en mendiant du chocolat devant les objectifs affamés d'images morbides et en profiter pour protéger, en premier, avant tout et partout, tous les humains ce serait pas de refus. Oui, les humains, oui, absolument. Je signe et je revendique. Et j'ai de très bon(ne)s ami(e)s IA (Intelligence Articielle), alors qu'on viennent pas me chercher les poils de nez que j'ai pas dans le pif en me traitant de machinophobe-anti-robot, sinon ça va chier des bulles de pet pas frais dans les narines au mauvais esprit fielleux, attention, ça va partir tout seul !
Revenons aux fondamentaux, zut flûte crotte et sapristi !
Qu'est-ce qu'il a dit Azimov, hum ? Qu'est-ce qu'il a dit ? Allez ! J'écoute !J'attends !
1/ un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger ;
2/ un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi ;
3/ un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.(5)
J'ai réfléchis mais je me suis pas vraiment demandé tu penses, même mon aspirateur était d'accord, alors bon, et je te parle pas de la barre que s'est tapée la cafetière quand je lui ai causé des droits des robots , la crise de fou rire, le grille pain, le mixer la plaque et le micro onde, tous morts de rire, pour te dire on a failli perdre la machine à laver, une pièce coincée dans le filtre tellement elle s'étouffait à force de s'marrer ! Bon, on a perdu le frigo, tout dégivré-décongelé qui pleurait de toutes ses larmes...on n'a pas pu le sauver, ça devait arriver, trop sensible, trop émotif, un rien le faisait freezer...
Relis les 3 lois, oui, relis, voilà ! Tu le tiens bien, le truc ?
Et si on remplaçait juste robot par humain ?
Juste comme ça, hein, pour commencer, pour expérimenter, pour voir ce que ça donne : si on testait la gentillesse, la bienveillance, le respect, la solidarité, la protection mutuelle, toutes ces belles notions si brillantes qui s'illuminent enguirlandées sur les frontons de nos mairies et de nos temples au lieu et avant d'être avant tout le moteur de nos êtres et l’essence de nos cœurs.
Ceci étant dit redit et bien dit, je conclurais cette formidab' envolée humaniste et lyrique par une citation de moi-même,oui, ici même et pourquoi pas je te le demande, ma foi d'ailleurs très juste et justement précisément précise quant à la définition que je me fais de ce que je pense de tout ça pour finir :
Je dis ça, je dis rien.
Notes :
(*)Get Down to the Pumped Up Funk
1/ Olivier Ertzscheid, chercheur en sciences de l’information et de la communication , auteur de l’ouvrage « L’appétit des géants. Pouvoir des algorithmes, ambitions des plateformes »(Editions C&F, 2017). (Le Monde, Abonnés, 20 10 2017)
2/ Robotes sexuelles : vous attendiez la première agression ? C'est fait.
http://www.gqmagazine.fr/…/robotes-sexuelles-vous-att…/57149
3/ Saudi Arabia first country to grant robot citizenship
https://english.alarabiya.net/…/-Sophia-becomes-first-robot…)
4/ The Rights of Synthetic Lifeforms is the Next Great Civil Rights Controversy
https://futurism.com/rights-synthetic-lifeforms-civil-righ…/
5/ Trois lois de la robotique d'Azimov
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_lois_de_la_robotique
RETROUVEZ cet article (et d'autre) dans mon blog à moi que j'ai:
http://dans-la-tete-a-toto.over-blog.com/…/the-show-must-go…
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Printemps 2017
17 mars
La vie continue avec une douce énergie sur ces terres que nous empruntons à nos enfants.
C'est vraiment merveilleux d'ouvrir la porte et de pouvoir aller immédiatement se balader, les pieds dans la verdure, en se délectant des chants rythmés des oiseaux, en contemplant la grâce des chevaux du voisin. Je vois gambader ma petite fille, comme dans la petite maison dans la prairie.
Je commence à lâcher-prise sur l'argent. Ca fait un moment que je travaille sur la peur du manque. J'ai le sentiment d'avancer.
Mon niveau de rémunération a fortement baissé par rapport à l'an dernier mais malgré tout, une abondance nous entoure au quotidien. Je me sens enfin apaisé. Mon compte en banque n’a jamais été aussi vide et je n’ai jamais été aussi heureux qu’à présent.
Que faisons-nous ?
Nous avons fini de monter une belle serre de cinquante mètres carré. On est contents. Elle se trouve juste derrière chez nous. On a encore eu des coups de mains providentiels dans les étapes-clés du montage. Merci ! Je suis si reconnaissant.
Nous nous sommes équipés en outils indispensables. Nous avons encore pris à la Terre des ressources non-renouvelables pour s'offrir ces éléments neufs.
Le cheminement vers la concrétisation d'un projet alternatif est souvent jonché de paradoxes. Comme j'aborde ce sujet épineux, je voudrais aussi vous dire que nous roulons au diesel et que nous chauffons notre maison en partie au fioul domestique. En ce qui concerne l’écologie, on est pas encore au top, vous l'avez bien compris. Le chemin vers l'autonomie est long.
Je voudrais vous dire que sincèrement, je me sens à ma place dans cette nouvelle vie. En habitant en ville pendant presque dix ans, j'avais oublié à quel point j'ai besoin d'évoluer dans un environnement vivant.
Le matin, le soleil nous réveille en même temps que les voix des filles. Après le petit déj', on file dehors et on mets nos cinq sens en éveil. Ce matin j'ai taillé une haie. L'activité n'a aucune importance mais je la notifie en précisant que j'étais vraiment présent à ce que je faisais.
Créer un jardin, ce n'est pas de tout repos. En fait c'est vraiment sportif. Quand je pense à tous ces gens qui vont s'enfermer dans des salles de fitness... Le monde (en ville comme à la campagne) a besoin de jardins vivriers par milliers et pour les faire, il faut des bras.
Pour faire de jolies buttes permanentes :
Enlever soigneusement les adventices avec la houe, sans trop creuser le sol car ses premiers centimètres sont très riches. (Ce n'est pas gagné, mais il va nous falloir tordre le cou à cette pratique extrêmement répandue qui consiste à retourner le sol. En fait le sol a besoin d'être aéré. Cet objectif est plus facilement atteint avec une grelinette, inventé par André Grelin dans les années 60. J'expérimente un placement postural adapté, des mouvements doux ainsi qu'un protocole d'échauffement et d'étirements. En aérant le sol on favorise sa fertilité car l'air permet le développement d'une ribambelle de micro-organismes, la vie quoi !
Creuser des passe-pieds qui permettront au jardinier de ne pas (jamais) écraser les cultures de son poids. Passer un coup de croc pour casser les mottes, puis niveller avec un beau rateau bleu. Ensuite on peut planter et couvrir le sol avec de la tonte fraîche ou du compost bien mûr. J'apprends le métier de jardinier en faisant, c'est vraiment une très bonne école. Je bénéficie aussi des consignes de Céline et je lis quelques ouvrages de référence (celui-ci, celui-là et ce dernier).
24 mars
Le temps semble s'accélérer. Il y a quelque chose qui a lâché en moi. Une résistance. Il m'a fallu vivre ce grand changement pour réaliser que tout se met en place pour nous, sans luttes inutiles. Comme si l'Univers avait déjà tout prévu pour notre réalisation. Je me promène à pied, toujours émerveillé par la beauté des environs. Sans rien demander, j'obtiens des informations utiles. Je ne ressens pas d'hostilité. Ce village nous attendait. Ce mode de vie plus simple m'emplit de contentement. J'ai cru pendant quelques mois ne pas pouvoir me détacher de toutes ces vieilles habitudes de consommation mais tout cela n'est qu'illusion. Je commence à entrapercevoir le fameux lâcher-prise.
Le jardinage c'est vraiment exigeant physiquement, le dos souffre. L'enjeu c'est de se respecter et d'entretenir cette fabuleuse architecture qu'est notre corps en s’arrêtant quand il dit “stop”. J’ai envie de bien vieillir donc quand je sens que j’ai fait ma part quotidienne, j’arrête de bosser. Le repos, on en a tous besoin. C’est sûr que bosser comme un dingue 14h / jour, ça fait avancer l’installation plus vite, mais si c’est pour finir avec le corps cassé à cinquante ans, ça ne m’intéresse pas. Je construis des buttes permanentes le cœur léger. Les voir se multiplier autour de la maison est tellement plein de sens.
J'ai été fasciné par le DVD « semences buissonnières » permettant de faire soi-même ses semences. La vie est pleine de surprises et je n'ai pas envie de me limiter dans mes envies d'apprendre.
11 avril
Maintenant je me dois d'être authentique avec vous, il faut dire les choses :
Il est temps de sortir des autoroutes que ceux qui nous ont précédé ont laissé pour nous. Il est temps de se réveiller, d'être le changement. Nous cherchons tous et toutes le bonheur mais nous nous sommes fourvoyés quant aux moyens de l'atteindre. Nous sommes de plus en plus lucides et clairvoyant(e)s.
Nous avons perdu notre temps à offrir notre meilleure énergie au service de notre propre servitude à l'argent. Ce dernier, bien utilisé, est une énergie en circulation mais il est aussi l'outil que ceux qui se gavent (l’oligarchie dominante, les 62 personnes les plus riches au monde possédant autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale) ont utilisé pour nous contrôler.
Nous avons travaillé pour rembourser le crédit de notre voiture qui nous a permis d'aller travailler. Nous avons idéalisé des gens que nous n'avons jamais rencontrés, qui nous ont imposé leur mode de vie dans les médias de masse. Nos journées étaient planifiées, mais à présent, nous souhaitons devenir libres.
Nous avons découvert le monde au travers de manuels scolaires et de la télévision. Nous avons été élevés pour ne pas être différent(e)s. Nous n'étions rien d'autre qu'un carburant, le carburant qui a donné le pouvoir à une élite, les oligarques qui contrôlent les grandes multinationales.
Nous avons considéré tout ce qui nous entourait comme quelquechose à vendre, un objet à posséder. Nous avons vu l'environnement se dégrader. Les arbres qui purifiaient l'air et les cours d'eau ont laissé la place à de nombreux sites de production industriels à côté desquels personne n'aimerait vivre.
Nous avons tous vu les images insoutenables des animaux maltraités dans de gigantesques usines à faire naître et mourir pour satisfaire nos besoins artificiels créés par la publicité. Nous avons vu sur nos écrans ces populations affamées tandis que nos poubelles débordaient de restes alimentaires.
Nous avons donné beaucoup de moyens à la communauté scientifique, à la recherche et aux grands groupes pharmaceutiques pour qu'ils trouvent des remèdes aux grands maux de nos sociétés modernes. Nous avons bien compris que les grands groupes qui produisent la junk food qui s'est introduite dans nos corps travaillent en partenariat avec les groupes qui produisent les médicaments qui nous permettent de rester en vie.
Nous avons considéré notre espèce comme le centre de la planète. Nous avons regardé notre technologie en croyant tout dominer. Nous avons perdu notre humilité. Nous avons fait l'expérience de marcher dans la rue en ignorant les autres, en évitant de se plonger dans le regard de l'autre. Nous avons échoué à créer des liens et à mettre de la joie et de la convivialité dans cette société.
Nous avons laissé nos dirigeants faire la guerre et laisser mourir sous les bombes des populations, des familles, des enfants. Nous avons oublié momentanément notre compassion naturelle. Nous avons fait l'expérience d'attribuer aux autres la responsabilités de nos problèmes et de nous couper de nos émotions et de notre intériorité. Nous avons essayé de nous blinder pour ne plus rien ressentir.
Nous avons taillé le monde en pièces à la recherche de la joie sans jamais regardé au fond de nous-mêmes. Une couche de papier mouillé s'est formée autour de notre cœur. Nous avons attendu que quelqu'un amène le changement sans jamais pensé à nous changer nous-mêmes. Nous avons oublié de nous diriger nous-mêmes.
Nous sommes prêts à reprendre nos vies en main.
Un jour, cette sensation que nous appelons la Vie nous quittera, notre corps physique retournera à la terre et nos objets ne seront que des souvenirs, mais les conséquences de nos actes resteront.
Il n'est pas question de sauver la planète, elle continuera son évolution, que nous y habitions ou non. Il n'est pas question de retourner à la bougie, car les technologies modernes nous permettent de nous unir et de relever les défis de demain.
Mais nous devons savoir relever la tête de nos écrans pour voir loin et regarder où nous allons.
Nous pouvons dès à présent arrêter de servir ce système de destruction et choisir de créer notre propre chemin.
Chacun de nos actes quotidiens est plus ou moins vertueux. La boisson que nous buvons le matin, tout ce que nous mangeons, l'énergie qui nous permet de nous chauffer, de nous déplacer, les appareils que nous achetons et que nous utilisons au quotidien, nos loisirs, nos vacances, la façon dont nous accédons à la culture, tout ce qui fait notre existence a des répercussions sur la Terre et sur l'humanité, sur notre destin commun.
Il faut dire les choses : Nous, habitants des pays riches, vivons dans une illusion, l'illusion de la pléthore. Nous consommons trop.
Les trajets domicile-travail sont toujours nombreux et rapides. Les déplacements d'agrément se font énormément en avion et en automobile individuelle. Tout cela n'est pas soutenable. Nous vivons dans l'illusion que ces possibilités de déplacement à moindre coût vont durer pour toujours. Pourtant les réserves en pétrole ne font que diminuer et les conditions de vie sur Terre continuent de se dégrader.
Les humains se déplacent, curieux de découvrir la culture des peuples du monde, mais cela se fait à une fréquence et dans un volume que la biosphère ne peut supporter. L'extraction de pétrole nécessaire à ce gigantisme est extrêmement néfaste à la biosphère.
Il faut repenser dès maintenant le travail et le tourisme de masse, plus lent, plus respectueux des régions traversées et des gens qui y vivent. Pour ceux et celles qui se sentent prêt(e)s, il est temps de limiter nos déplacements, de travailler là où nous vivons et de nous épanouir dans la communauté de vie où nous nous sommes installés.
Les humains sont nombreux à avoir conscience de ces effets négatifs mais continuent d'agir comme auparavant malgré tout. Il faut bien admettre que la publicité sous toutes ses formes à un impact énorme sur l'inconscient collectif, sur le rêve collectif que font les hommes. Elle doit être limitée et contrôlée.
Malgré la prise de conscience progressive, les choix des consommateurs sont majoritairement le fruit de pulsions non vertueuses. La consommation de viande est toujours titanesque et se développe dans les pays en développement.
Il faut dire les choses : la majorité des produits distribués dans les supermarchés sont soit mauvais pour la santé humaine, soit mauvais pour l'environnement, soit les deux en même temps.
Il y a un aveuglement tel que cette grande mascarade continue. Les panneaux géants de KFC et McDo continuent de constituer des investissements rentables, car les gens continuent de se déplacer pour y aller.
Il y a une atrophie de l'imaginaire associée à une perte de compassion. Beaucoup de gens sont dans l'incapacité d'imaginer autre chose que le mode de vie prémâché et réchauffé qui leur est servi quotidiennement dans les médias.
La pulsion a pris le dessus. Nous laissons les animaux souffrir par milliards pour satisfaire nos pulsions. En contribuant à la perte de biodiversité, nous contribuons à notre propre disparition. En oubliant la compassion nous perdons un pan important de ce qui fait de nous des humains.
Il faut renouer avec la compassion et avec notre humanité. Il faut dire les choses : Vivre sans compassion compromet notre propre survie.
La communauté scientifique, par les messages des think tank et autres lobbys surfinancés, nous affirment que des solutions technologiques assureront au fil du temps le bien-être de tous. Nous savons aujourd'hui que l'accès aux essentiels (eau, nourriture, abris) n'a jamais été aussi inégalitaire. Les solutions ne sont pas mises en place. Les armées de pauvres, ici ou là-bas, qui n'ont pas un sou à dépenser dans le grand marché mondial n'intéressent pas nos dirigeants.
C'est en cela que nous avons également perdu notre compassion : on oublie les plus pauvres.
Il faut dire les choses : le profit ne doit plus guider les décisions individuelles et communautaires. Nous ne pourrons jamais nous nourrir de pièces, de billets ou de chiffres sur un écran. L'argent ne se mange pas.
Les peuples des pays riches vivent dans l'utopie que tout cela va continuer. C'est un leurre. Le système capitaliste, dans sa grandiloquence est en train de toussoter ses derniers souffles malades. Nous allons devoir, dans un avenir proche, nous limiter. Personne ne souhaite regarder cette réalité en face car (presque) tout le monde en occident veut sa nouvelle voiture, ses vacances au ski ou en Asie, son smartphone dernier cri. Et (presque) tout le monde sous-estime l’influence qu’a la publicité sur lui-même.
Il faut dire les choses, dès aujourd’hui, nous pouvons faire des choix différents :
Nous pouvons partir moins souvent en vacances, manger moins de chocolat et boire moins de café, manger moins souvent de la viande, acheter moins de vêtements, changer d'ordinateurs et de téléphones moins souvent, vivre de façon plus autonome, faire de la place aux réfugiés dans nos villes et villages.
Nous pouvons vivre plus simplement, utiliser des sources d'énergie plus propres et à des volumes plus sobres. Nous pouvons accepter de payer au prix juste une nourriture saine et produite localement.
Nous pouvons nous impliquer davantage dans les décisions qui régissent nos existences et créer un système d'étiquetage permettant de mesurer d'un coup d'oeil les vertus réelles d'un produit.
Nous pouvons réinventer les standards de beauté, de séduction et de standing qui respecteront enfin la femme, la biosphère et la dignité humaine.
Nous pouvons accepter notre fragilité et être plus solidaires avec nos aînés, avec les personnes handicapées, avec les marginaux et les exclu(e)s en créant partout des maisons de la solidarité. Nous pouvons ouvrir notre cœur aux personnes qui vivent sur notre territoire, malgré les différences culturelles, religieuses, ethniques.
Nous pouvons célébrer notre appartenance à l'humanité et reconquérir notre temps. Nous pouvons encourager et aider à l'émergence d'un néo-artisanat qui pourra nous sortir de l'hyperconsommation et de l'obsolescence programmée.
Nous pouvons acheter moins de jeux et jouets à nos enfants.
Nous pouvons reconsidérer la place de la femme dans la prise de décision communautaire et son image dans la société.
Nous pouvons nous intéresser à notre vie intérieure, à nos besoins profonds, et nous pouvons dès maintenant prendre soin de nous.
Merci d’avoir lu.
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Plus d’un quart de la population mondiale n’a pas accès à une alimentation sûre, nutritive et suffisante. Or, la demande de nourriture est appelée à s'accroître alors que la population mondiale devrait approcher les dix milliards d'habitants d'ici 2050. La famine sévit dans les territoires où il y a des conflits armés, comme au Yémen, au Soudan ou au Nigéria, pour n’en citer que quelques-uns. D’autre part, à l’opposé de la sous-alimentation, il y a le drame de la suralimentation dans les pays riches avec une augmentation d’obèses et de personnes développant des pathologies comme le diabète. L'impact de la malnutrition, sous toutes ses formes, sur l'économie mondiale est estimé à trois-mille-milliards de dollars par an. Alors que le Burkina-Faso connaît un grand déplacement de population à cause des djihadistes, la malnutrition des enfants explose. Jésus nous a enseigné à faire cette prière : « Notre Père… donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Nous voulons nous unir pour que chaque être vivant sur notre planète puisse aujourd’hui avoir son pain quotidien. « Seigneur, alors que dans certains pays, la surabondance alimentaire jointe à une alimentation déséquilibrée provoque l’obésité et son cortège de maladies, dans d’autres pays, les carences mettent en péril la vie de millions d’enfants. Nous te prions pour que le trop des uns puisse pourvoir au peu des autres. Tu nous demandes de partager notre pain avec celui qui a faim (Ésaïe 58 :7), aussi aide-nous à pratiquer ce partage d’une manière ou d’une autre. Pour cela, nous te prions pour toutes les œuvres chrétiennes engagées dans cet objectif de nourrir les affamés, qu’elles soient soutenues dans leur action, au nom de Jésus, amen ! » Avec amour, Paul Calzada https://www.instagram.com/p/CVhMXagoh2-/?utm_medium=tumblr
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Prions pour un accès à la nourriture équilibrée pour tous
Bonjour
Selon les données de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), plus de deux milliards d'êtres humains n'ont pas un accès régulier à une alimentation sûre, nutritive et suffisante. Or, la demande de nourriture est appelée à s'accroître alors que la population mondiale devrait approcher les dix milliards d'habitants d'ici 2050.D’autre part la pandémie du Covid-19 aggrave la situation :Près de six-cent-quatre-vingt-dix millions de personnes souffrent de la faim dans le monde, soit dix millions de plus qu'en 2019. En fonction des scénarios liés à la croissance économique, la pandémie du Covid-19 pourrait venir grossir les rangs des affamés de quatre-vingt-trois à cent-trente-deux millions d'individus.L'impact de la malnutrition sous toutes ses formes - sous-alimentation, carences en micronutriments, ainsi que surpoids et obésité - sur l'économie mondiale est estimé à trois-mille-milliards de dollars par an.Alors que le Burkina-Faso connaît un grand déplacement de population à cause des djihadistes, la malnutrition des enfants explose.En cette journée mondiale pour l’alimentation, nous voulons prier pour les besoins d’une alimentation saine et équilibrée.Jésus nous a enseigné à faire cette prière : « Notre Père… donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Nous voulons nous unir pour que chaque être vivant sur notre planète puisse aujourd’hui avoir son pain quotidien.« Seigneur, alors que dans certains pays la surabondance alimentaire jointe à une alimentation déséquilibrée, provoque l’obésité et son cortège de maladies, dans d’autres pays les carences mettent en péril la vie de millions d’enfants. Nous te prions pour que le trop des uns puisse pourvoir au peu des autres. Tu nous demandes de partager notre pain avec celui qui a faim (Ésaïe 58 :7), aussi aide-nous à pratiquer ce partage d’une manière ou d’une autre. Amen ! »
Avec amour,
Paul Calzada
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Bonjour, Selon les données de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), plus de deux milliards d'êtres humains n'ont pas un accès régulier à une alimentation sûre, nutritive et suffisante. Or, la demande de nourriture est appelée à s'accroître alors que la population mondiale devrait approcher les dix milliards d'habitants d'ici 2050. D’autre part la pandémie du Covid-19 aggrave la situation : Près de six-cent-quatre-vingt-dix millions de personnes souffrent de la faim dans le monde, soit dix millions de plus qu'en 2019. En fonction des scénarios liés à la croissance économique, la pandémie du Covid-19 pourrait venir grossir les rangs des affamés de quatre-vingt-trois à cent-trente-deux millions d'individus. L'impact de la malnutrition sous toutes ses formes - sous-alimentation, carences en micronutriments, ainsi que surpoids et obésité - sur l'économie mondiale est estimé à trois-mille-milliards de dollars par an. Alors que le Burkina-Faso connaît un grand déplacement de population à cause des djihadistes, la malnutrition des enfants explose. En cette journée mondiale pour l’alimentation, nous voulons prier pour les besoins d’une alimentation saine et équilibrée. Jésus nous a enseigné à faire cette prière : « Notre Père… donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Nous voulons nous unir pour que chaque être vivant sur notre planète puisse aujourd’hui avoir son pain quotidien. « Seigneur, alors que dans certains pays la surabondance alimentaire jointe à une alimentation déséquilibrée, provoque l’obésité et son cortège de maladies, dans d’autres pays les carences mettent en péril la vie de millions d’enfants. Nous te prions pour que le trop des uns puisse pourvoir au peu des autres. Tu nous demandes de partager notre pain avec celui qui a faim (Ésaïe 58 :7), aussi aide-nous à pratiquer ce partage d’une manière ou d’une autre. Amen ! » Avec amour, Paul Calzada
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