#le monde est hostile au vélo
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Et qui a encore crevé et fait réparer le vélo ?
C’est mwa ✨
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L'arbre cache la forêt : Darkwood (2017)
Se perdre dans une forêt a quelque chose d'effrayant. Les arbres se ressemblent et la façon dont le soleil teinte les feuilles nous fait perdre de vue le sol. D’un coup, les arbres semblent s’entremêler et on peut se sentir perdu rapidement. Nous avons tous vécu ce moment de solitude où on se sent tout seul dans la nature, à l'exception d’une présence inconnue qui semble nous observer secrètement.
Dans Darkwood (2017), on retrouve ce sentiment, mais il est décuplé. L’histoire, l’utilisation des sons diégétiques et de la musique, la narration floue font en sorte que le joueur est lancé dans ce monde. Ce jeu est en vue du dessus et on ne peut échapper à l’étrangeté et au mystère de cet univers. Le joueur voit du dessus, ce que voit le personnage est symbolisé par un rayon lumineux s’étendant devant lui. Même si l’on croit savoir ce qui se dessine aux alentours, dès que la lumière se braque sur un bosquet, la surprise de ce qu’on l’ont peut y découvrir est toujours là. La direction artistique est simple mais n’enlève rien à l’horreur et la panique que la narration provoque.
Crédits: Darkwood, 2017, Steam.
Lorsque le jeu commence, le joueur incarne un médecin qui vit dans une cabane à côté d’une petite clairière. Parti à la recherche d’essence pour alimenter son unique générateur, il tombe sur un homme portant un trench-coat et un chapeau allongé au sol. La première tâche est de s’emparer de sa clé et on se rend compte que le médecin séquestre cet homme. Ces premières scènes nous donnent certains éléments clés: tout le monde est bloqué dans cette forêt, sans issue; et tout est bon pour sortir, jusqu’à la torture. La forêt grandit de jour en jour, les racines et les troncs imposants bloquent les routes et toute sortie est inaccessible.
Dès lors, on incarne cet étranger au trench-coat, qui se réveille dans une autre maison: Hideout 1. Au cours de Darkwood, le joueur est amené à découvrir quatre biomes différents. Le premier est sensiblement plus simple que les autres, autant du point de vue des ennemis rencontrés que de la narration. En effet, l’histoire progresse en fonction des personnages rencontrés et des actions effectuées par le joueur. Le world-building est richement confectionné car chaque interaction et lieu découvert se traduit dans un vaste puzzle, éclairant seulement au travers de séquences de cauchemars nocturnes. Il n’y a que la fin - imprévisible et déconcertante- qui permet d’éclaircir la trame principale.
Les personnages qui vivent dans cette immense forêt ont des titres. Comme Mandalore l’explique dans son analyse sur le jeu, c’est un peu comme un conte obscure. On retrouve Wolfman (un homme-loup), Bike-man (l’Homme-vélo), Chicken-Lady (la Femme-Poulet), le Musicien, ou encore le marchand qui s’exprime en écrivant sur son avant bras à l’aide d’un charbon. Et tout à l’air enveloppé d’une certaine fantaisie très sombre et mystérieuse. L’autre indication d’une quelconque progression est un journal que tient le personnage incarné par le joueur et des objets qui peuvent être trouvés dans la forêt. Tout est déduction, exploration et surtout, survie.
Crédits: Darkwood, 2017.
L’histoire est simple: l’étranger doit trouver une clé ouvrant une épaisse porte en métal située dans les tunnels souterrains et s’enfuir de cette forêt qui semble s’épaissir de jour en jour et éviter cette peste qui transforme les habitants qui l’entourent. De jour en jour, l’environnement et ses habitants changent. Une folie s’empare des habitants et des animaux, tout est hostile à part quelques habitants rencontrés au détour d’une clairière dégagée. Le docteur fait quelques apparitions çà et là, mais lui aussi est attrapé par cette forêt qui ne pardonne aucun écart. Ce personnage n’est pas le seul à sombrer dans la profondeur obscure des bois. En effet, d’autres instances soulignent le temps qui passe et marquent ce mal qui progresse malgré -ou à cause - des actions du joueur. Un des exemples les plus saisissants est le choix donné au joueur par Wolfman: il aimerait que la truie alimentant le village soit tuée car elle le dérange grandement dans son quotidien. Ici, peu importe le choix, les habitants et le loup réagiront. Tout ce que je peux ajouter pour illustrer cet exemple sans trop divulgâcher l’expérience de jeu est que lors de la prochaine visite au village, l’accueil sera différent.
Cependant, le temps qui passe irrémédiablement n’est pas marqué par l’action du joueur. Le Musicien est un enfant portant un masque en bois, essayant tant bien que mal de camoufler son visage débutant sa transformation causée par la peste. Personnellement, c’est la transformation qui m’a le plus marquée. Ce personnage est une victime de ces bois, son destin est rappel saisissant de l’importance d’avoir de bons personnages dans un récit. L’horreur et la tristesse qu’évoquent ce jeune garçon montre encore une fois le travail effectué par le studio pour produire une série d’illustrations montrant l’évolution physique et émotionnelle des personnages rencontrés tout au long de Darkwood.
Crédits: Darkwood, 2017.
Le système de jeu est un peu plus compliqué. Le jeu est découpé en une phase de jour et une phase nocturne. Le but de la première est de partir explorer le biome autour du refuge en quête d’armes, de ressources pour construire des pièges ou remplir son générateur et d’avancer dans le récit. Il est possible de rencontrer quelques ennemis, qui possèdent tous leurs spécificités de combat ou de déplacement. Plusieurs difficultés se posent la journ��e: le temps qui passe, la distance entre le refuge et les ressources, les secrets de plus en plus opaques, et la gestion de l’inventaire. Effectivement, les jeux de survie reposent sur les ressources et leur utilité. L’essence est essentielle mais s’écoule rapidement, les armes n’ont pas une durée de vie très longue, les champignons et la viande peuvent tourner s' ils ne sont pas cuisinés.
La nuit est bien plus anxiogène. Le premier geste à avoir est d’entretenir son générateur, car il permet d’avoir quelques lumières allumées et d’ainsi pouvoir observer ce qui se déroule dans le refuge précaire. La nuit, les événements sont aléatoires et il est impossible de décrire la stratégie à adopter. Tout sentiment est décuplé: survivre et user de ses ressources collectées est nécessaire. Pour finir sur le sujet de la difficulté du jeu, elle est exponentielle. Plus on avance dans l’histoire, dans les interactions, et dans l’environnement, plus on rencontre des ennemis forts et des nouveaux mécanismes de jeu.
Il est difficile d’en expliquer plus sans révéler l’histoire percée à jour, donc je vous propose de regarder un playthrough (vidéo où une personne joue au jeu et partage son expérience en ligne) ou de visionner une analyse vidéo du jeu. Certains des points évoqués plus haut proviennent de ma propre expérience de jeu (qui a duré quelques heures), et inspirés des vidéos cités en sources ici.
ALT : Stendhal Syndrome (sur l’artiste qui a inspiré l’art du jeu) https://www.youtube.com/watch?v=3vaq3Y_cnfQ
Mandalore : Darkwood review https://www.youtube.com/watch?v=5mQEhl6GXvM
Markiplier: Darkwood playthrough : https://www.youtube.com/playlist?list=PL3tRBEVW0hiCjpQl2LpnE7IFS4ik3A0LX
J’espère que cet article vous a donné envie d’en découvrir plus, que ce soit par les vidéos proposées ou en y jouant par vous même. Dans les deux cas, bon courage et ne vous perdez pas dans les bois.
Article mis à jour le 12/10/2022.
Article écrit par Chloé Schaeffer.
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Adrien Luyckx, doctorant à l'Université Catholique de Louvain en physiologie végétale
Retrouvez l’intervention d’Adrien ici !
Bonjour ! Je suis Adrien Luyckx, doctorant en physiologie végétale au pôle d’Agronomie du Earth and Life Institute de l’Université Catholique de Louvain, à Louvain-la-Neuve. Je travaille au sein de l’équipe de Muriel Quinet et Stanley Lutts, dont les grands axes de recherche sont (1) les stratégies des plantes face aux stress abiotiques ; (2) la phytoremédiation et (3) les mécanismes de floraison. Mon projet de thèse porte sur la tolérance au sel chez l’amaranthe.
J’ai suivi un bachelier en biologie à l’Université Catholique de Louvain, puis un master en Biologie des Organismes et Écologie au même endroit, co-organisé avec l’université de Namur. Le monde de la recherche était pour moi très flou au début de mes études. Il s’est éclairci au cours du bachelier, et un petit stage de recherche à l’Université de Liège sur la posidonie (une plante à fleurs sous-marine de Méditerranée) à la fin de la troisième année m’a poussé à me lancer dans cette voie. Le mémoire, également sur la posidonie, m’a également beaucoup motivé dans cette direction. Enfin, j’ai réalisé un stage de recherche de 5 mois en phytopathologie à l’Insitituto de Agricultura Sostenible à Cordoue pour clôturer mon master. Entre temps, j’ai pu saisir l’opportunité d’un projet de doctorat en physiologie végétale à l’Université Catholique de Louvain, sans aucune hésitation ! Pour la suite de mon parcours, continuer dans le monde académique est une option, mais je n’exclus pas quitter ce milieu pour me diriger vers d’autres institutions de recherche publique, comme le Centre Wallon de Recherches Agronomiques ou le Jardin Botanique de Meise pour ne citer que deux exemples en Belgique, afin de continuer à explorer le monde fascinant des plantes.
Sinon dans la vie j’aime faire du vélo et de la randonnée, toujours lourdement équipé de ma flore, ma loupe et mon appareil photos, toujours à l’affût de plantes sauvages car la botanique, c’est la vie ! Mon sujet de thèse nous emmène chez les grandes civilisations précolombiennes. En effet, je travaille sur Amaranthus cruentus (amaranthe rouge), une des nombreuses espèces d’amaranthes. Avec d’autres espèces voisines, l’amaranthe rouge est connue pour ses rôles autant alimentaires que culturels et sacrés chez les Aztèques, Mayas et Incas. Elle a la particularité de fournir des graines et des feuilles comestibles et très nutritives ! En forte régression là bas due à la colonisation espagnole mais s’étant diffusée ailleurs sur la planète, cette espèce d’amaranthe -parmi d’autres- retrouve un grand intérêt aujourd’hui pour ses atouts nutritionnels et agronomiques. Mon projet vise à comprendre comment elle tolère la présence du sel dans le sol et comment cela influence ses qualités nutritionnelles. Les terres agricoles contaminées par le sel sont aujourd’hui en forte expansion, trouver des plantes capables de produire des produits de qualité sur ces sols hostiles est donc indispensable pour assurer une production alimentaire suffisante !
Actuellement, je cherche à identifier les stratégies de résistance au sel de la plante. Empêche-t-elle le sel de rentrer ou justement l’accumule-t-elle dans certains organes ? Pour comprendre cela, je dose le sel -et divers autres éléments minéraux- dans les différents organes. Je regarde aussi une partie du métabolisme via des analyses biochimiques : teneur en chlorophylle, état de stress oxydatif, teneur en polyphénols, en sucres, etc. J’utilise des appareils physiologiques pour mesurer en direct la photosynthèse ou la transpiration des plantes. Plus tard, je me pencherai sur les qualités nutritionnelles des feuilles et graines en comparant la teneur en protéines, le profil en acides aminés, l’amidon, les lipides, etc... entre des plantes exposées ou non au sel. Enfin, j’utiliserai des approches métabolomiques et protéomiques pour identifier les changements induits par le sel à l’échelle du métabolisme entier.
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La guerre des trois roses... plus ou moins fanées...
Il y a trois mois, déjà, j'avais écrit, ici-même, qu'aller voter était, pour un Parisien, un devoir moral non-négociable : compte tenu des circonstances gravissimes, s'abstenir, c'est plus ou moins se rendre coupable d'un crime de ''non-assistance à merveille en danger... C'est encore plus vrai au moment où, l'appétit venant en mangeant, Madame le Maire de la Gauche parisienne a été chercher les pires compromissions, pour garder un pouvoir... dont elle se sert pour défigurer l'ex- ''ville lumière'' … et pour rendre la vie impossible aux parisiens, avant de faire fuir les touristes et la manne financière qui les accompagne : qui, au monde, voudrait passer ses vacances dans une ville où la vie, l'approche, l'accès, le déplacement, le stationnement, et tout mouvement autre que pédestre est rendu compliqué ?
Les ratés d'Anne Hidalgo, dite “Notre Drame de Paris”, ont défiguré la Capitale beaucoup plus que tous les attentats, bombes, incendies d'églises soi-disant dûs au hasard, et pollutions diverses… Cette ville, naguère élégante, belle, admirée du monde entier et plaisante à vivre pour ses habitants, est devenue un enfer sale, malodorant, bruyant, dés-harmonieux pour ne pas dire laid et infréquentable… Travaux inutiles mais permanents, insécurité galopante, record incontesté des cambriolages et de la violence gratuite, mendicité agressive de kosovars et de “yougo-slovaques” en hordes surveillées par des “tontons mafieux”, squares abandonnés aux trafiquants de drogue, rats qui défilent dans nos rues en bataillons serrés, la nuit tombée… En septembre 2019, le grand quotidien britannique “the Guardian” a utilisé, à propos de Paris, un qualificatif infamant : “l'homme sale de l'Europe”, copié du méprisant “l'homme malade de l'Europe” de Nicolas Ier pour parler de l'Empire Ottoman alors en pleine déconfiture… De tous côtés, j'entends dire : ''Paris est devenu une ville du tiers monde” . Comment le nier ?
Retour sur images : lorsque, en octobre 1955, je suis arrivé à Paris, encore ébloui par la lumière de mon cher Maroc natal, j'ai découvert une autre forme de beauté, d'harmonie, de charme, de joie de vivre. Et malgré les rigueurs de l'hiver 1955-56, le plus froid de tous, j'ai adoré m’adonner à la “flânerie” dans les vieux quartiers, de monument en monument et d'église en église (et -déjà- d'orgue en orgue !), le long des échoppes des bouquinistes, passant de la plate-forme accueillante d'un vieux bus qui préférait la joie de vivre de ses passagers aux normes abusives d'une pollution invérifiable… à la neige tombant sur la Place de Furstenberg déserte, aux Halles, alors une ruche bruissante… ou à une traversée à pied sec de la Seine, gelée sur plus de 15 cm d'épaisseur, de l'Assemblée nationale à la Concorde (10 ou 20 fois de suite !), le long des “Bains Deligny”… Aucun de mes petits enfants n'aurait l'idée de se livrer à de telles expériences : une trottinette les aurait vite renversés, une manif, détournés ou un CRS-Robocop, renvoyés se confiner : Delanoë et Hidalgo ont rendu la ville hostile à ses habitants. Paris ne peut vivre que dans le temps long de l'histoire, alors que nos politicards ne peuvent se projeter que dans le temps court d'une élection et l'imbécile principe de précaution
Paris, en 2020, est une ville martyrisée par le fanatisme malfaisant d'une femme grisée par son pouvoir, comme “possédée” par quelques idées à peine primaires, se croyant habitée par une mission qu'elle imagine sacrée alors qu’elle n'est que mortifère… Un livre vient d'ailleurs de paraître, qui remet les choses en place : “Les dents de la maire, ou les Souffrances d'un piéton à Paris” (par Benoît Duteurtre –Ed. Fayard), où l'auteur nous conduit des horreurs d'une pollution pire que jamais à la laideur du nouveau mobilier urbain, du bruit qui est devenu oppressant au massacre de notre patrimoine, des embouteillages scientifiquement fabriqués par système au sacrifice de la vie des parisiens au profit d'une vision perverse de la fausse écologie qui a pris le pas sur la vraie, aujourd'hui disparue... Mais c’est aussi l'horrible prise en main des pensées des parisiens, à travers des propagandes honteuses qui ont pour mission de leur dire ce à quoi ils doivent (l'écologie) ou peuvent (la PMA) penser, au nom de la plus insupportable des fausses vertus, celle de la pseudo-bien-pensance progresso-écolo-socialo-bobo-a démocratico-liberticide typique du patrimoine de nos ‘’élites-sic’‘ de Gauche.
Où qu'on aille... du Boulevard St Germain aux quais rive gauche, au Châtelet, de la place St Michel à.... n'importe où ailleurs, les voitures peinent à avancer d'un mètre dans les rues et avenues congestionnées. Dans un brouillard de fumées puantes, des piétons se risquent à éviter les scooters qui se faufilent comme ils peuvent. L'air empeste, car la réduction du nombre de véhicules, objectif claironné du maire pour diminuer les émanations, est largement annulée pas la lenteur de la circulation, propice aux gaz nocifs. La fermeture de la voie Georges Pompidou a augmenté les émissions d'azote, de carbone et de particules fines de 50 % entre le pont de la Concorde et le Pont Sully (“Facts, not words”!). Ce ne serait rien (enfin… presque rien !) s'il n'y avait pas, comme en soutien permanent, le bruit insoutenable des centaines de chantiers inutiles ou qui ne correspondent à rien, leur seule raison d'être étant de rendre la circulation impossible. (on fait un trou pour rien, on le laisse à ciel ouvert un certain temps, puis on le referme avant de refaire la même chose 20, 50 ou 100 m plus loin, toujours sans la moindre raison vraie). Paris sous Hidalgo est un remake de ’‘1984′’ en l’an 2020, plus le règne du ‘’à qui perd, perd’’ !
Et il y a le programme d'une autre mandature qu'elle ose briguer : rendre cyclables 100 % des rues parisiennes, supprimer 60 000 nouvelles places de stationnement (après les 90 000 déjà disparues. Et nous, les parisiens,... on tourne pour se garer !)… bouleverser de fond en comble ce qui reste de la voirie pour augmenter encore le nombre de chantiers et la pollution sonore… et faire du Périphérique une ‘’suite’’ de scènes bucoliques dignes de Watteau Revoilà la vieille folie, reprise en boucle par les anarcho soixante-huitards, de ’'mettre la ville à la campagne” –parce que l'air y est plus sain… expliquait Alphonse Allais vers 1860 : le progressisme à la mode n’a que dans les 160 ans de retard ! En fait, plus !
Le besoin pathologique de pistes cyclables de notre pétroleuse ‘’dés-écologique’’ voudrait faire de Paris une ville cycliste, comme Copenhague et ses 500 000 habitants. (NDLR : même en admettant, ce qui est impossible, que 1 parisien sur 20 soit prêt à se mettre au “vélo obligatoire”, on est loin de pouvoir envisager une interdiction de facto de l'automobile !). Mais notre pasionaria de la pédale rêve d'un Paris qui aurait sa place dans les “villes-monde”... qui signera la fin de tout ce que Paris avait d'unique. Dans le scrutin tel qu'il se présente, avec tout candidat autre que Rachida Dati, la seule ‘’normale’’ de nos trois roses (dont deux rouges !) en course, Paris ne sera plus Paris. Jamais. C’est une tragédie !
Les ''actifs'' ne pouvant plus y travailler, Paris se videra de ses habitants (sauf les passionnés de la pédale), le prix des logements s'effondrera... et ils pourront être achetés par des Américains, des arabes à pétrole, des chinois... ou des dealers de paradis interdits, relâchés par Belloubet...(On peut remarquer que, aux dates et au rythme près, la menace est d'ailleurs la même dans toutes les grandes villes contaminées par le virus de l'écologie perverse). Il s'agit donc de sauver l'essentiel… S'abstenir ou voter écolo ou LREM, c'est accélérer le mouvement de destruction de tout ce que nous aimons tant et que nous voudrions conserver, pour notre bonheur et celui des générations à venir : le progressisme n'est-il pas, par définition, l'ennemi de tout ce qui ‘’existe’’, le ''neuf'' devant impérativement remplacer ''le vieux'', fut-ce en pire ?
Mais attention ! Les prophètes de malheur sont en train de gagner leur pari : selon un sondage Ifop, un Français sur 4 hésiterait à aller voter le 28, encore à cause du coronavirus (même s’'il n'y a pas le moindre lien entre ces deux événements !). A cause de la panique exagérée (et injustifiée) qui règne en maîtresse, “le seul vrai risque est, en ce moment, une immense anesthésie politique et ses conséquences les plus dramatiques !”. Dont une nouvelle défaite de la Droite à Paris. Toute personne qui s’abstient ou qui met un bulletin ''Hidalgo'' ou, pire, ''Buzyn'' (mais comment est-ce possible ?) vote en réalité contre le futur de notre ville qui fut si belle, et en faveur du malheur quotidien de nos petits-enfants...
H-Cl.
PS Il existe, à Droite (pauvre Droite, si douée pour perdre, et qui a tant de mal à s'unir) une sorte de snobisme suicidaire qui consiste à dire ''je n'aime pas Rachida Dati''. Outre que c'est idiot (lisez son programme : il est excellent !), ce n'est plus le sujet, car cela assure la victoire de la pétroleuse qui nous fait tant de mal depuis 6 ans, collectivement et individuellement. Son entente avec les plus intégristes des faux-écolos (ceux pour qui la sauvegarde de la Planète passe par la destruction de tout ce qui fonctionne...) va entraîner une accélération foudroyante de tout ce qui est mauvais pour l'Homme, pour la Vie, pour la Ville... Ne laissons pas faire ça !
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Une sortie vélo comme un défi
La circulation varoise est impressionnante, même les petites rues de quartier résidentiels sont passantes - gros 4 x 4 inutiles, le plaisir de polluer -. J'ai eu droit au type en Audi noire qui faisait ses grosses accélérations de malade, m'a frôlée (évidemment), a doublé une voiture plus loin alors qu'une autre arrivait en face, usual festival, tout en roulant à plus de 100 km/h dans une rue à 70 km/h. Plusieurs fois des automobilistes, essentiellement des femmes ont été courtoises, voire prévenantes, me laissant une priorité qu'elles avaient en me faisant signe afin que je n'aie pas à m'arrêter. Un camion m'a doublée en respectant l'espace de sécurité, je lui ai fait un signe de remerciement. L'aura-t-il vu ?
Du fait de la circulation, cette région me semble hostile, la vie semble n'y pas faire de quartier. Pour autant certains endroits étaient plutôt jolis, je n'ai pas pu aller vers où c'était beau, choisissant la prudence de rentrer avant que la fatigue n'entame la vigilance. Je n'ai ôté les chaussures à cales qu'au 30ème kilomètre, c'était déjà du progrès. Ensuite je me suis sentie moins en insécurité même si la circulation pesait. Petit port plutôt charmant en arrivant, je suis descendue voir, c'était bien. Une esplanade avec des joueurs de pétanque, donnant sur la mer. J'aurai tenu 50 bornes. 30 minutes de CAP poussive en enchaînement en rentrant. Mais ça fait du bien aux jambes, finalement. Et puis la piscine à remous pour parfaire le tout, faire une sorte de massage, des épaules notamment (crispées). Le fait est que le vélo léger que le moindre passage de camion fait se déporter (si je n'y veille pas) ne donne pas dans la circulation rapide, une impression de sécurité. Du tout. Alors les épaules se tendent. Soirée rigolade. Une impression de monde d'avant.
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Rémi : un meurtre d’état Témoignage d’un présent sur le site du Testet http://www.millebabords.org/spip.php?article26871 Alors que ce rassemblement de soutien à la lutte contre le barrage du Testet s’annonçait festif et pacifique, l’Etat a tout fait pour provoquer la violence et les conséquences tragique de la mort de Rémi. L’état, dans son entêtement stupide à maintenir ce projet inutile (dénoncé même par ses propres services...) et dans ses habitudes de plus en plus fréquentes de vouloir criminaliser et réprimer violemment tout mouvement social, est DIRECTEMENT RESPONSABLE DE LA MORT DE REMI ! Tout se présentait pourtant bien : le temps était magnifique ce 26 octobre, le monde affluait de toute la France, d’Espagne, d’Italie, de Bretagne, etc., des jeunes, des vieux, des poussettes, des chiens... Des débats et ateliers intéressants se mettaient en place (notamment d’intéressants témoignages sur les longues et victorieuse luttes sur la Loire dans les années 80 et un jouissif atelier de resistance passive et non violente ). Une petite transhumance de brebis non-pucées se taillait un certain succés. seule ombre au tableau : un hélico des flics nous survole presqu’en rase-motte dans un bruit assourdissant pendant plusieurs heures ; ambiance de guerre garantie... Au début tout était serein. Du monde et des débats intéressants des brebis plutôt que des porcs ou des poulets Helico en rase-motte au dessus de la fête pendant des heures. Ambiance guerrière assurée Puis quand on s’éloignait des lieux de fêtes et de débat, on entrait dans un décor d’apocalypse : là où était une forêt abritant une rivière qui y serpentait, n’était plus que plateau rasé sur 1,5km, recouvert de d’éclats de bois débités, parsemé de racines tronçonnées, de tranchées boueuses, d’un ruisseau souillé et dénudé de ses berges boisées. Puis au bout de cette zone de destruction : le "chateau fort" : une grande dalle de béton, entourée de grillages et de profondes douves remplies d’eau ; une étroit passage pour camions et engins de destructions dont c’était le parking. C’était, car tout ce beau matériel avait été évacué la veille. Seuls trônent dans cet espace de néant, les restes calcinés d’ un Algeco et pour garder ce néant, une trentaine de flics patibulaires. un accord avait été pourtant passé : pas de présence policière sur les lieux des flics pour protéger un algeco cramé fin tragique d’un algéco Tranchées de l’ennemi pour protéger ses engins de destruction C’est la présence de ces flics qui va déclencher la colére de nombreux-ses manifestant-es car un accord avait été passé la veille entre les organisateurs et les flics : pas de flics visibles sur la zone. Lorqu’on leur demande pourquoi ils sont là, ils le justifient par le malheureux Algéco cramé la veille... Ils ne seraient donc là que pour garder un Algéco cramé ???. " C’est Valls qui nous a demandé d’être là", lance un flic guoguenard (plaisanterie sur fond de vrai ?...). 200 jeunes et moins jeunes s’avancent alors vers eux pour leur demander de dégager conformément à l’accord fait. C’était un piège : aussitôt déboulent une trentaine de cars de flics en embuscade quelques mètres derrière et ce n’est plus 30 flics qui sont en face nous mais 300 ! La violence commence sans prévenir : pluie de lacrymos et de diverses grenades, tirs aveugles directement sur les manifestants, départs de feu en orée de la forêt par les grenades, des blessé-es sont évacué-es. L’affrontement durera toute l’après midi et fera une dizaine de blessé-es. d’un seul coup gazage massif et aveugle manifestants directement visés par les grenades blessé évacué résistance dans les gaz résistance gazage pour tous gazage pour tous Les flics étant toujours inutilement là, les affrontements reprendront dans la nuit, les flics éclairant les manifestants avec de puissants projecteurs ; Vers 2h du mat, après une violente charge de flics accompagnée de tirs nourris de lacrymos et autres grenades tirées à hauteur d’homme , c’est le drame : Rémi s’effondre touché par une grenade. Il sera ramassé par les flics, les manifestant-es n’en sauront rien (la nuit, dans les nuages de lacrymos, éblouis par les projecteurs...). cela durera jusqu’a 4h du matin puis brusquement, les projecteurs s’éteignent et les flics repartent. Rémi est mort dans un décor de destruction de la planète. on voit la dernière trace de son vivant Cerclée de bleu : une tâche du sang de Rémi ; Ce sont des militants qui ont sécurisé l’endroit pour l’enquête. Les enquêteurs ne daigneront se déplacer que le lendemain... La triste nouvelle ne sera apprise qu’en fin de matinée alors que le rassemblement avait repris ses activités sereinement si ce n’était le vacarme de l’hélico des flics pendant de nouvelles heures (au prix de l’heure de vol !...) juste au dessus de nos têtes pour sciemment nous pourrir l’ambiance (une foule de doigts vengeurs se dressait dans sa direction...). Inutile de dire que l’ambiance se glace immédiatement ; Une opération escargot au rythme des vélos se dirige sur Gaillac (10km). des banderoles sont improvisées et une manifestation rentre dans Gaillac. Arrivée au monument aux morts, les drapeaux français en sont arrachés et brûlés pour dénoncer ce crime de l’Etat français. le monument est tagué en hommage à Rémi, mort d’avoir voulu protéger la planète ; Puis une émouvante minute de silence, le poing dressé, le chant des partisans fredonné. départ de la manif à Gaillac 26/10 minute de silence à Gaillac pour Rémi in memoria in memoria État français assassin Le lendemain à Marseille, quelques centaines de personnes se rassemblait en silence pour dénoncer ce crime d’état : minute de silence à Marseille pour Rémi marseille le 27/10 au soir Questions à Mrs Valls et Cazeneuve : - Pourquoi des flics étaient-ils positionnés pour garder une carcasse d’Algéco brûlé alors qu’un accord avait été fait la veille : pas de présence policière visible sur les lieux ? - Pourquoi une présence de vos flics encore plus massive et agressive la nuit alors que le calme était revenu le soir ? - Pourquoi ces tirs massifs de grenades lacrymos mais aussi assourdissantes, offensives, souvent à hauteur d’homme ? - Pourquoi cet hélico inopportun, nous empêchant de nous entendre, pendant des heures au dessus de nos têtes, si ce n’est pour attiser la colère ? - Pourquoi aucun enquêteur ne s’est rendu sur les lieux du décès (où une tâche du sang de Rémi brillait encore tristement au soleil) dès le lendemain matin ? et pourquoi le procureur a-t-il menti prétextant une présence hostile empêchant leur accés aux lieux alors qu’à part une dizaine de personnes totalement pacifiques, la zone était déserte et extraordinairement calme du fait du départ de vos flics ? - Pourquoi la nouvelle a mis tant de temps avant d’être annoncée ? - Pourquoi pas un mot réconfort à la famille et aux proches de ce jeune, ni de vous ni de personne de votre gouvernement ? P.-S. le lendemain, Cazeneuve et Valls s’étendaient indécemment sur la "violence des manifestants", Hollande en rappelait "au droit" (le droit des flics à tuer dans les manifs ???).
#Rémi fraisse#un crime d'État#politique#politique du pire#luttes#Acab#la police assassine#mémoire#hommage#rip#ni oubli ni pardon
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Stephen Malkmus : "Ce disque va être énorme... Ok je blague"
Sparkle Hard, le nouvel album de Stephen Malkmus avec son groupe The Jicks, sort ces jours-ci. Un de plus ? Le meilleur plutôt. L'ancien leader de Pavement, figure culte du rock des années 90, a retrouvé l'énergie et la fluidité de ses grandes années. Entretien avec un héros indispensable, conscient de son statut, mais qui ne se prend jamais trop au sérieux.
Ton dernier album datait de 2014, qu’as-tu fait depuis ?
J’ai fait un petit break d’un an ou deux, long pour moi. Avant cet album en 2014, j’ai vécu à Berlin avec ma copine qui est artiste. Elle a été exposée à la Biennale de Venise, elle travaille dur, elle fait des céramiques déstructurées. J’ai joué moins, tourné moins, mais eu plus de temps pour réfléchir. C’était bien pour moi, j’écoutais des choses, je me demandais pourquoi je faisais ce métier au fond. Puis on est retournés à Portland il y a trois ans, et j’ai eu un appel d’un acteur, qui m’a proposé de faire la musique d’un show télé. Je n’avais jamais fait ça, alors pourquoi pas. Ça m’a occupé pendant deux ans. J’ai fait des chansons instrumentales. Tout en travaillant là-dessus, j’ai commencé à travailler sur des chansons dans pour les Jicks et Malkmus. Faire des BO, ça t’oblige à te poser des questions, à te demander : « qu’est-ce qui est juste pour ce projet ? ». Tu peux te dire « bon, c’est juste un album de plus de Malkmus », mais celui-là a été plus réfléchi, sur le son, les textes, le tempo. Voilà comment ça a commencé. Je me suis plus concentré sur cet album. J’ai regardé ce qui passait autour dans la musique. Ce n’est pas calculé, mais je me suis demandé « à quoi bon refaire un album de rock à guitares ? ».
Et tu as trouvé la réponse ?
Hum... C’est un mélange. Je suis un homme d’âge mûr maintenant, on ne peut pas se mentir là-dessus quand on a la cinquantaine. La plupart des gens pensent qu’on monte jusqu’à un certain âge, puis qu’on se dirige vers la mort avec le temps. Peu importe si on travaille, qu’on est actifs et même très bon : c’est inéluctable, on vieillit et on se rapproche de la fin. J’avais ça en tête. Et aussi des responsabilités dans ma vie, j’ai une famille, je dois m’occuper de mes enfants, ça me prend du temps. Faire ce disque, c’était aussi pour moi d’agir pour moi, en dehors de cette vie de famille prenante. Et puis je sens que j’ai encore des choses à dire. Je veux faire un truc très bon, cool, surprenant.
Comment sais-tu que ce que tu enregistres est « cool » ?
Ma première gratification, c’est les réactions des membres du groupe, quand ils sont emballés par une chanson que je leur présente. Sinon, ça tient à l’image générale que je renvoie. Se sentir invisible, c’est blessant. J’espère avoir l’image qui me convient. Aujourd’hui, si tu n’es pas sur les réseaux sociaux, c’est comme si tu n’existais pas. Je ne parle même pas en tant que musicien, mais en tant qu’être. C’est presque existentiel.
As-tu des modèles de musiciens qui vieillissent bien ?
Bien sûr, personne n’arrête vraiment. Les musiciens des années 70-80 qui sont encore là vont probablement faire des concerts cette année. Si tu regardes les icônes alternatives, comme Lou Reed, Leonard Cohen, Iggy Pop, David Bowie, s’ils ont duré longtemps dans notre culture, c’est parce qu’ils étaient liés à une avant-garde. La culture a besoin de ces figures qui restent, contrairement aux groupes qui ont fait un tube et que tout le monde a oublié. Mais ils sont tous en train de mourir, ou déjà morts. Il va y avoir un grand vide dans la culture. Et si j’étais un label, je me dirais qu’il va y avoir des places à prendre. Regarde Nick Cave, il est là, en train d’acquérir ce statut d’ex-punk lettré. Björk pareil, elle est magnifique. Ils sont tous deux très bons, des artistes pré-internet, qui durent et restent très bons. Ça me plairait d’avoir ce statut. De garder la force de certains musiciens de cette époque. Il y a des choses qui durent pour toujours, et il y en a qui dureront dans la musique d’aujourd’hui. Mais il y a aussi beaucoup d’artistes qui sont connus pendant un an, puis qui disparaissent, ça va peut-être encore plus vite que dans les années 80-90.
Tu sens qu’il y a un nouveau revival 90’s aujourd’hui, notamment autour de Pavement ? Superorganism reprend Pavement, et leur chanteuse s’est présentée à un de mes collègues en disant : « Je suis Stephen Malkmus, je suis la reine des 90’s ! »...
Super, il en faudrait plus comme elle ! Je ne sais pas. Kurt Vile, Courtney Barnett, je les aime et ils pourraient venir des 90’s. Peut-être qu’il y a aujourd’hui une demande pour un retour des guitares un peu sales, une musique plus ancrée. Avec les pro-tools, c’est très facile de faire de la musique chez soi, mais tout commence à sonner pareil. Je sens qu’il y a l’envie d’une musique moins dupliquée, moins homogénéisée. Une musique où en entend que des musiciens ont joué, et que la voix a été enregistrée en une prise.
C’est peut-être une réaction au hip-hop, qui est devenu la musique mainstream ?
Le hip-hop est fascinant, c’est la musique la plus populaire dans les chiffres, mais on ne sait pas qui s’enrichit vraiment, qui profite de ce succès. Il y a tellement de rappeurs en ce moment. C’est une compétition, ça doit être très compliqué de mettre son pied dans la porte et de percer. Il y a les cendrillons comme Migos ou Travis Scott, que j’aime. J’aime les trucs populaires, pas le rap indé. C’est peut-être comme une bulle spéculative, le hip-hop en ce moment.
Tu utilises l’autotune sur deux chansons de ton nouvel album, c’est surprenant.
J’ai acheté un programme qui permet de le faire. Je fais d’autres trucs en musique, qui ne sont pas sur cet album, et j’avais besoin de cet effet. La chanson Rattler avait un côté sci-fi sombre, ça m’amusait d’en mettre là. Tout le monde aime ça maintenant, il suffit d’en mettre et ça plaît. Mais pour moi, ça posait question quand même. C’est comme si je me regardais dans un miroir avec un jean de mec de 18 ans. Là, tu demandes à ta copine, « c’est bon, tu crois que je peux sortir comme ça ? ». Est-ce que c’est cool ou débile ? Je ne sais pas vraiment. Souvent je compose des trucs que je trouve géniaux juste parce que ça vient de moi, mais en fait j’ai besoin d’avis extérieurs pour savoir si c’est vraiment bon. Par ego et autohypnose, tu te convaincs toi-même que ce que tu fais est vraiment bon, mais quand le disque sort, des gens te demandent pourquoi tu as fait ci ou ça... C’est mieux de demander avant... Je pense que c’est le problème de David Byrne sur son dernier album. Moi je demande à pas mal de gens, même du label. On ne cherche pas un tube, on sait que ça ne va pas arriver, mais au moins on veut s’assurer que c’est cool. On y met de l’argent et du temps quand même.
C’est quoi pour toi, « cool » pour cet album ?
C’est un disque bien produit, qui pourrait coller avec un style de vie. Comme le public de Radiohead, qui s’adresse aux programmeurs informatiques et fait partie de la jet-set. Le disque sonne bien. Mon rêve, c’est juste que tout le monde l’aime. Que les Daft Punk ou Frank Ocean souhaitent travailler avec moi. Et qu’il plaise à Parquet Courts. Que n’importe qui un peu tendance l’aime, en fait. Y compris les kids, mais ça n’arrivera pas.
S’il sonne mieux, c’est une question de production ?
Les décisions de production... Je me suis demandé si je ne devais pas travailler avec un producteur célèbre pour faire ce disque. J’ai envoyé des démos, presque terminées. Les producteurs me disaient, « je ne vois pas trop ce que je pourrais ajouter ». On est allés à Portland dans petit studio tout neuf, avec un très bon équipement. Chris Funk, le producteur, a apporté les cordes sur deux chansons, il a eu l’idée d’un duo pour la chanson country. Moi j’y pensais aussi, mais j’avais trop la flemme de chercher, je trouvais que ça allait en la chantant seul.
Penses-tu que tu aurais pu être guitariste de jazz ? Il y a souvent eu des influences jazz dans tes chansons, avec Pavement ou sur cet album...
J’aime le jazz bien sûr. J’aime jouer des demi-tons. Il y a un groupe à New York qui fait des reprises de de chansons de Pavement en jazz. Ce sont des pointures. Sur la deuxième chanson de l’album, je joue des trucs jazz, mais un peu à la Steely Dan aussi, ou jazz-rock.
Joues-tu autre que ce que tu sors sur disque ?
Oui, j’ai un projet entièrement électronique, que je vais sortir. Et puis de la musique inspirée par mon séjour à Berlin. Et des chansons acoustiques, plus folk, sans instruments électriques, avec une contrebasse. Ce n’est pas jazz, mais plutôt dans le style d’Astral Weeks de Van Morrison. Voilà. Et puis je joue sur les projets d’autres personnes quand on me le demande.
Comment te sens-tu à Portland ? C’est toujours la capitale mondiale du rock indé des années 90 ?
C’est une ville qui change, qui grandit, qui se rajeunit, avec des gens qui cherchent un certain style de vie... La première fois que j’y suis allé, c’était Twin Peaks, du café noir, la nature et un peu de grunge. Et beaucoup de pluie. Maintenant, c’est très écolo, bio, pistes cyclables, valeurs progressistes. C’est ok à Portland. A Paris, l’embourgeoisement vous l’avez connu. J’aime qu’il y ait du sang neuf, des gens qui veulent changer la ville, plutôt que vieux hostiles aux nouveaux arrivants, c’était mieux avant, gnagnagna.
La chanson Bike Lanes parle de cette embourgeoisement...
Il y a un une dualité. C’est comme une chanson de Weird Al Yankovic, First World Problems, que mes enfants adorent. Ce monde qui s’inquiète des pistes cyclables et de ses problèmes à lui. Je ne me place pas au-dessus, je ne dis pas que je ne suis pas comme eux, d’ailleurs je fais du vélo. Mais j’ai remarqué qu’on dépensait beaucoup d’énergie sur des projets tellement secondaires, qui concernent uniquement une bulle suburbaine. C’est assez chiant de parler de Trump, mais au moment de son élection, tout le monde flippait et disait que c’était la fin du monde. Les gens disaient sur Facebook qu’ils allaient passer quatre ans près de leur cheminée à lire des livres, ou faire des gâteaux. Je ne crois que ça soit la bonne chose à faire. Voilà ce qui a inspiré cette chanson.
Quand tu as commencé la musique, comment imaginais-tu ta vie à 50 ans ?
Je viens d’une famille de la périphérie urbaine, où il n’y avait pas de terreau artistique. A 11-12 ans, je me projetais plutôt dans un boulot bourgeois inintéressant. Je jouais dans des groupes punk. Mes première chansons étaient très punk et sarcastiques. Mais je ne croyais pas réussir quoi que ce soit avec la musique. A Londres, j’aurais pu rencontrer quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un et percer. Mais pas en venant d’où je viens. Je faisais ça pour moi, pour m’amuser. Je me sens chanceux. J’ai eu du succès, alors que personne ne peut savoir ce qui va marcher en musique. Il y a tellement de chance et de hasard dans une vie, les gens que tu vas rencontrer, si tu vas avoir une famille ou pas. En musique c’est pareil. C’est assez malin ce que fait quelqu’un comme Rick Rubin : juste rester là sans prononcer un mot. Les gens projettent ce qu’ils pensent sur lui, et se trouvent géniaux. Personne ne sait rien, lui non plus. Moi je parle trop, je ne devrais pas. Je devrais rester là et laisser les gens projeter ce qu’ils veulent sur moi, ce serait le truc à faire.
Qu’est-ce qui a été le plus gratifiant dans ta carrière ?
Partager tout ça avec un groupe, les voyages et les concerts. Et puis avoir une reconnaissance de mes pairs. Les Jicks vivent tous à Portland, ils font partie de ma bande. J’ai beaucoup d’amis, mais peu sont des vrais proches. J’ai l’impression que les femmes ont des relations plus personnelles avec leurs amis. Avec mes amies, ce n’est pas si intense, mais c’est cool. C’est un peu comme ça avec mon groupe, et avec tout le monde.
Est-ce que Pavement te manque ?
Voyager avec ces gars, avoir des loges plus grandes, plus de succès, tout ça me manque bien sûr. C’est beaucoup les fans de Pavement qui me suivent, donc ça va.
Une reformation de Pavement ?
Non, pas prochainement en tout cas. J’ai trop à faire avec ce disque. Ce disque va être tellement énorme que je n’aurais pas de temps à consacrer à autre chose. Ok je blague.
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Ce n’est un scoup pour personne mais Specialized apparaît aujourd’hui comme le leader du monde du VTT. De par son histoire, mais aussi grâce à son dynamisme, la firme de Morgan Hill s’impose partout où elle pose ses roues. Route, cyclo-cross, fixie, X-country, Dh, Enduro, tout y passe avec succès et avec des résultats brillants. Depuis 1974, Specialized bosse sans cesse en se projetant toujours vers le futur. Outre une gamme de vélos monstrueuse qui n’oublie personne, “Spé” dispose d’accessoires plus performants les uns que les autres. Ce coup-ci, j’ai décidé de mettre en avant leur modèle de chaussures VTT 2 FO Clip. Davantage conçu pour la Dh, elle s’accommode tout autant pour une pratique trail-enduro grâce à leurs qualités et leur polyvalence !
SPECIALIZED 2FO CLIP BROSNAN REPLICA
Coutumier du fait, Specialized n’hésite pas, pour ses pilotes, à sortir des coloris qui pètent sans qu’ils ne soient pour autant trop m’as-tu vu ! Bien évidemment vous allez me dire que le Orange pétard est beaucoup plus voyant que le noir mais il est tellement plus fun. A moins d’être allergique à la couleur je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas porter des chaussures orange, verte, jaune ou même violette ! Présentent au catalogue Specialized jusqu’il n’y a pas si longtemps, les Replica Brosnan ont bien évidemment disparu en cette fin d’année … Par contre, pour 2018, les 2FO Clip ont disparu mais gageons qu’elles réapparaitrons peut-être avec un modèle Replica Bruni pour fêter son titre de champion du monde… Voilà une idée qui serait sympa pour tous les fans ! Mais en vous rapprochant de votre revendeur ou en “fouinant” sur le net, mon petit doigt me dit qu’il en reste un max…
Tout le savoir-faire Specialized
On ne va pas se prendre la tête à détailler millimètre par millimètre la fiche technique de la 2F0 en recopiant la bêtement mais je vais plutôt vous la décrire selon mon ressentit et mon feeling.
Au premier abord et sans la toucher, on remarque le côté costaud de la chaussure. Ce qui est sur c’est que ce n’est ni une claquette ni une pantoufle. Une fois dans la main, le poids se fait sentir, car, avec environ 450 grammes, elle reste presque 100 grammes plus lourde qu’une FiveTen HellCat Pro. Pour autant, pour ce type de chaussures, le poids n’est pas l’argument le plus important. Je dirais que le confort et la protection du pied sont les deux points les plus importants avec le look car c’est important d’avoir l’air cool sur un vtt… Pour en revenir aux 2FO, on remarque que les matériaux utilisés pour le dessus de la chaussure sont assez raides et protecteurs, notamment sur le devant de la chaussure. En effet, cette partie de la chaussure est moulée et renforcée contre les déchirures mais aussi très protectrice lorsque vous roulez dans la caillasse et que la roue avant fait voler du cailloux. L’arrière de la chaussure n’est pas moulée ni moins souple mais surtout très ergonomique permettant d’épouser le pied au mieux. Le laçage est classique – fourni avec une paire de lacets supplémentaire-et ne souffre d’aucun point faible. Une fois bien serrée plus rien ne bouge.
La semelle est assez technique car les concepteurs du modèle ont utilisé deux gommes différentes. Une souple pour crapahuter à l’aise et une plus dure au niveau de la pédale pour contrôler au mieux l’accrochage. Par ailleurs, une plaque « lollipop » est intégrée à la semelle en mousse EVA afin d’avoir une bonne rigidité lors du pédalage mais aussi un bon amorti lors des grosses réceptions. Autant d’atouts techniques qui en feraient presque oublier que la seule loi est celle du terrain… !
10 mois et toujours nickel !
Très appréciées sur les pistes de DH, les 2FO Clip peuvent faire leur petit bonhomme de chemin sur tous les terrains puisqu’on peut remarquer que si l’on matte un peu les pilotes enduro, elles sont notamment portées par les frangins Regnier. Au delà de ce succès, il faut dire que les « pompes » Specialized possèdent de sérieux atouts. Pour autant lorsqu’on les chausse pour la première fois, on ne se dit pas immédiatement que l’on est dans des pantoufles. En effet, leur rigidité se fait sentir illico. La semelle se montre hyper raide et le dessus de la chaussure n’en est pas moins souple puisque la matière très protectrice du dessus de la chaussure vous fait sentir que vos pieds sont bien en sécurité ! Certes ce ne sont pas des chaussons, et ça tombe bien car ce n’est pas ce qu’on leur demande. Ce que l’on veut quand on achète une paire de chaussures de vtt c’est qu’elle nous protège et transmette au mieux l’énergie aux pédales sans trop de perte. Et pour cela, le contrat est très bien rempli !
En roulant, le confort venant peu à peu, les 2 FO se montre ainsi être une paire de chaussures assez séduisantes. Effectivement, une fois chaussée et monté sur le vtt on ressent que la chaussure a été conçu pour permettre au rider d’avoir une chaussure performante et protectrice. Aussi, comme ma pratique n’est plus axé sur la DH uniquement aujourd’hui, je suis donc parti faire du vtt, ou de l’enduro si vous préférez. Je me suis rendu compte dès les premiers chemins que les Spé pouvaient être des chaussures très polyvalentes. Pas de perte d’énergie au pédalage, un confort qui vient en roulant et une protection exemplaire lorsque le chemin est défoncé et que les pierres volent… Associées à une paire de pédales Mallet Dh, l’enclenchement se fait naturellement et ce dans n’importe quelle situation. Et si par malheur, vous galérez à clipser, la souplesse de la semelle permet de rouler quelques mètres en vrac sans que votre pied ne quitte la pédale.
Muni de lacets, j’ai craint en les voyant que la tension du serrage du pied puisse varier pendant la sortie mais il n’en est rien car les lacets sont suffisamment raides pour qu’une fois le nœud fait plus rien ne bouge. Et quand bien même s’ils se défont, ce qui ne m’est pas encore arrivé, le pied reste maintenu au top grâce à la bonne qualité de la chaussure et au maintien du pied tout simplement parfait qui permet même de rouler sans trop serrer la chaussure. Après, tout est question d’habitude et de feeling. Raide et protectrice, je vous vois venir quand à son efficacité lorsqu’il faut passer un obstacle à pieds ou que la zone de portage se fait longue. Et bien comme vous l’aurez deviné ce n’est pas une paire de Salomon de Trail mais pour portez son vélo ou trouver de l’accroche sur un rocher en montée, la 2FO est pas mal… Quand on marche avec, bien évidement, la semelle raide se fait sentir mais cela reste supportable et efficace. Ce ne sont pas non plus des sabots. Bien évidemment, les “Spé” affichent leur rigidité mais permettent d’effectuer des portages en toute sécurité et sans glissade, et là, c’est vraiment l’essentiel et c’est surtout ce qu’on leur demande !
En descente, les 2FO se montrent, n’ayons pas peur des mots, parfaites car elles dégagent un sentiment de sécurité assez hallucinant. Une protection parfaite ! Associée à la rigidité de la semelle, les chaussures permettent ainsi d’attaquer les virages les plus défoncés en sachant que le retour sur la pédale se fera tranquille et que le risque de blessures lorsque vous sortez le pieds façon mx sera proche de zéro.
Un atout majeur quand on roule dans la rocaille du sud ou sur les trails les plus hostiles. Au delà de cette sécurité, que valent ces chaussures de vtt…?Et bien, en relance, le vélo répond aussi sec grâce vous en doutez à la rigidité de la semelle, ce qui permet aussi de pouvoir rouler plus vite et moins « propre » en sachant qu’une fois le pied sur la pédale, l’effort sera immédiatement retransmis aux roues. L’autre point positif de la rigidité de la semelle se trouve être que lorsque ça tape vraiment et que tout le vélo est mis à rude épreuve, votre pied, et par conséquent votre cheville ni ne se déforme ni ne se plis. Ainsi, l’efficacité est encore meilleure et votre pilotage s’en ressentira puisque en restant gainer et bien sur vos appuis, le vélo sera plus précis et encore plus sous votre contrôle. Pour une fois ce n’est pas lui qui décidera de la trajectoire… 😊 Sur les réceptions, l’impact est bien absorbé par la chaussure et vos chevilles sont préservées. J’ai aimé aussi ces chaussures lorsqu’il faut tirer sur le vélo pour le placer dans la trajectoire ou faire un Bunny-Up. Grâce à leur bonne tenue, le vélo réagit immédiatement. Et cerise sur le gâteau, leur look est assez cool et classe.
Pour conclure, on voit bien que cette chaussure a été conçu pour contrer toute les attaques des terrains les plus hostiles car au bout de dix mois de pratique sur les terrains rocailleux du sud de la France, elles sont encore intactes et flambantes. Preuve de leur grande qualité et de leur solidité à toute épreuve. Une fois de plus, Specialized n’a pas sorti un produit pour faire joli mais pour être efficace ! Par contre et comme souvent la qualité et l’efficacité ont un prix. Pour pouvoir rouler avec des Specialized 2F0 aux pieds, il vous faudra tout de même débourser 139,90 euros pour le modèle Black/Red, quand aux Brosnan Ltd, il vous faudra rajouter 20 euros de plus pour rouler avec des pompes oranges, mais avouer qu’elles ont de la « gueule » !!!
TEST : SPECIALIZED 2FO CLIP Ce n’est un scoup pour personne mais Specialized apparaît aujourd’hui comme le leader du monde du VTT…
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Patagonie - Chapitre 2: la Ruta 40
Notre 3ème passage de frontière Chili-Argentine se passe bien. Quelques kilomètres après la frontière nous croisons en sens inverse un camping-car… avec des plaques suisses! Mais nous roulons vite et pas de possibilité de s’arrêter sur le bas côté. Nous laissons donc passer l’occasion, sans savoir que nous allions nous recroiser à nouveau 2 mois plus tard...
Nous rejoignons la Ruta 40 à Perito Moreno, la ville et non pas le glacier du même nom. Cette fois les vacances scolaires (équivalent de nos vacances d’été) sont bien entamées et nous croisons de plus en plus de voyageurs, aussi bien des locaux que des étrangers.
Alors que nous sommes en train de préparer notre repas du soir, on tape à la porte du camping-car. C’est une voyageuse française, qui vient nous proposer de partager une épaule d’agneau offerte par le propriétaire d’une estancia dans laquelle ils ont travaillé avec son copain: on se régale!
Le lendemain nous prenons la route après un petit stop à la place de jeu du coin pour que les enfants se défoulent avant la longue route qui nous attend.
Ici, nous sommes en terre Mapuche, la terre des peuples indigènes de Patagonie (Chili et Argentine) dont les territoires ont peu à peu été colonisés par les immigrants européens, puis par les gouvernements locaux (encore une fois une histoire de gros sous: ici pour construire un station de ski, là pour y implanter une mine d’extraction ou une multinationale...) Mais les Mapuche sont un peuple de résistants (ils avaient déjà résisté aux incas, c’est dire!) qui continue à revendiquer le droit à leurs terres et leur identité, comme en témoignent les différents tags que l’on trouve sur les murs de la ville:
Nous prenons la route en direction de la Cueva de los Manos, un site archéologique classé au patrimoine mondial. Les paysages ici sont bien différents de ceux du côté chilien, mais tout aussi incroyables. En route, nous rencontrons un petit “pichi” (tatou velu du désert) ainsi que plusieurs troupeaux de guanacos, qui vont faire partie de notre paysage quotidien pendant près de 2 mois…
Le site archéologique de la Cueva de Los Manos se trouve dans une vallée fertile. On y trouve des peintures rupestres, superbement conservées, datant de 9’000 à 13’000 ans!
Les motifs de mains "en négatif” sont les plus nombreux mais l’on y trouve également des scènes de chasses avec de nombreux dessins de guanacos. Une visite qui nous a tous beaucoup plu. Les garçons ont notamment pu s’égosiller et tester l’écho sur les falaises de l’autre côté...
Nous nous arrêtons pour passer la nuit dans le petit hameau, d'une trentaine d’habitants seulement, de Bajo Caracoles, le dernier endroit où se ravitailler en essence. La prochaine station se trouvant à 230 kms de là, mieux vaut ne pas louper les 2 pompes qui se trouvent au bord de la route! Mythique. Nous sommes vraiment au milieu de nulle part, mais nous passons une super nuit, bercés par le bruit du vent.
Le jour suivant nous roulons quasiment toute la journée, et avalons les 400 kms qui nous séparent de la petite ville de Tres Lagos, où nous passerons la nuit suivante. 400 kms de route droite et une soixantaine de kilomètres sur une piste dans un piteux état. Quelle drôle de sensation de se trouver dans un endroit aussi isolé! Tout cet espace qui ne sert à rien… Il faut dire que le territoire est assez hostile, mais au vue de la superficie disponible exposée au soleil et au vent, l’Argentine pourrait facilement devenir le premier producteur au monde d’énergie renouvelable (solaire et éolienne)...
Nous arrivons à El Chalten, la Mecque de l’alpinisme en Amérique du sud! La petite ville regorge de marcheurs, grimpeurs, et autres amoureux de la nature et des grands sommets. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir une pensée pour ma partenaire de grimpe, mentor, voisine et amie, Monique, avec qui j’aurais beaucoup aimé arpenter les multiples sentiers de cet immense et somptueux parc aux célèbres sommets que sont le Cerro Fitz Roy et le Cerro Torre. Mais bon, avec ma petite équipe c’était sympa aussi 😃 Nous avons fait de belles balades, profité du grand air, et même mangé au restaurant, chose rare vu les tarifs argentins (mais un bon cordero patagonico arrosé d’un buen vino ça le fait quand même!)
Nous continuons notre route toujours plus au sud, pour rejoindre un autre lieu mythique, la ville d’El Calafate et le fameux glacier Perito Moreno. En route, les paysages sont splendides: le bleu des rivières et des lacs contraste avec celui du ciel. Que lindo!
Nous passons une journée corvées (lessive, courses, gaz, eau, etc.) à El Calafate, puis nous prenons la direction du glacier, que nous prévoyons de visiter le lendemain. Nous nous installons tranquillement près d’une petite rivière à quelques kilomètre de l’entrée du parc national. Un peu plus tard, nous somme rejoins par un groupe de tchèques (qui, fidèles à leur réputation, ont picolé toute la soirée!) ainsi que par la famille Dupont-Rousse, avec qui nous étions en contact depuis quelques temps. Comme nous, ils font le tour du monde, mais en sac-à-dos, avec leurs 4 enfants (quel courage!): Palomé (9), Brunelle (7), Cléance (5) et Lancelot (3). Et à la tête de cette petite tribu, les super-parents, Maëlle et Guillaume. Ils ont loué un 4x4 avec tente de toit pour une dizaine de jours, et nous leur faisons une place à l’abri du vent entre les 2 camping-cars (celui des tchèques et le notre)
Au matin, direction THE glacier! On nous l'avait dit, mais même préparés on n’en croit pas nos yeux: un énorme glacier de 30km de long et 5 km de large, là face à nous, qui grince, qui craque, qui s’effondre avec fracas. Quel spectacle!
Nous y passerons une bonne partie de la journée (petit-déjeuner, apéro et déjeuner inclus!) en compagnie de la joyeuse bande. Paul et Colin sont aux anges. Tous ces copains/ines qui parlent la même langue en même temps, quelle aubaine!
Du coup nous allons passer les 2 jours suivants tous ensemble au Camping d’El Calafate. Ballade, parties de kubb, combats d’épées, vélo, légo, vidéo, apéro, barbecue: parents et enfants s’entendent à merveille. Du coup les adieux ne sont pas faciles, surtout pour Paul qui tombe en larme en voyant le 4x4 s’éloigner… tellement chou celui-là derrière ses allures de petit dur!
Il est également temps pour nous de continuer notre route vers le sud, en direction d’une autre merveille côté chilien cette fois: le parc national de Torres del Paine. Nous repassons donc la frontière pour la 4ème fois (Argentine-Chili)...
Le temps est froid et pluvieux et nous décidons de bivouaquer juste après la frontière en espérant une amélioration de la météo le lendemain. Mais le lendemain matin il pleut toujours… Optimistes, nous prenons tout de même la direction de la Laguna Azul, que nous a recommandé la famille Dupont-Rousse. Petit à petit le temps se dégage et lorsque nous arrivons les nuages se sont levés sur les fameuses Torres. On peut dire qu’on a du bol avec la météo. C’est trop beau!!!
Nous pique-niquons au bord du lac et entamons une balade quand le guadaparque vient nous demander les billets d’entrée du parc (la laguna fait en effet partie du parc national même si elle se trouve géographiquement en dehors). Nous n’en n’avons pas puisque nous ne sommes pas passés par l’une des deux entrées principales en arrivant par le nord, et ils ne peuvent pas nous les délivrer ici. Il faut aller à la Laguna Amargua, qui se situe un peu plus loin, à 20 minutes de route (donc 30 pour Relax, donc 60 A/R) afin d'acheter les billets et pouvoir passer la nuit ici (contrairement à ce qui avait été dit aux Dupont-Rousse)… Bref, ça nous fait tartir (je pense toujours à ma copine Sophie quand j’utilise cette expression) et étant donné que les nuages sont revenus et que la météo annonce la pluie pour les 10 prochains jours (ce qui est très fréquent là bas, c’est dire si on a eu de la chance), nous décidons de continuer jusqu’à la prochaine ville, Puerto Natales.
Sur le chemin nous croisons des guanacos bien sûr, ainsi que des nandous (sorte de petits émeus) et des condors.
C’est également en route que notre boite à vitesse nous montrera son premier signe de défaillance: nous arrivons à un croisement et Jonas ralentit mais… ne parvient pas à enclencher la vitesse de nouveau. Il coupe le contact, redémarre plusieurs fois. Rien à faire. Quelques minutes plus tard, ouf ça repart! Nous ne le savons pas encore mais c’est le début d’une autre grande aventure… que je vous raconterai la prochaine fois.
En attendant je vous laisse avec les photos de notre bivouac à Puerto Natales.
A bientôt! 😃
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Voter à Paris, en 2020 : ''assistance à merveille en danger...''
En avoir dit deux mots, hier, m'a fait prendre conscience de mon degré de ''retenue'' sur des sujets graves mais pas ''à la mode''. Que je me laisse dicter le choix de mes ''billets'' par leur atroce ''politiquement correct''... c est un comble ! Pendant que je crois m'efforcer de poser de vraies questions sur de vrais sujets (mais sans trouver toujours de vraies réponses !), des tas de choses tout aussi fondamentales s'effritent sous nos yeux... quand elles ne s'effondrent pas, comme c'est le cas de mon cher Paris. Mais d'autres villes, d'autres régions, sont aussi à sauver de l'emprise de la Gauche ou des appétits infondés des nuls de LREM...
Les deux mandatures ratées d'Anne Hidalgo, justement surnommée ''Notre Drame de Paris'', ont sans aucun doute défiguré la Capitale beaucoup plus que tous les attentats, bombes, incendies d'églises soi-disant dus au hasard (?), et pollutions diverses... Cette ville naguère élégante, belle, admirée du monde entier, enviée par tous et plaisante à vivre pour ses habitants est devenue un enfer sale, malodorant, bruyant, dés-harmonieux pour ne pas dire laid et infréquentable... Travaux inutiles mais permanents, insécurité galopante, record incontesté des cambriolages et de la violence gratuite, mendicité agressive de kosovars et de ''yougo-slovaques'' en hordes surveillées par des ''tontons mafieux'', squares abandonnés aux trafiquants de drogue (et pas que les squares !), rats qui défilent dans nos rues en bataillons serrés, la nuit tombée... En septembre 2019, le grand quotidien britannique ''the Guardian'' a ressorti, à propos de Paris, un qualificatif infamant : ''l'homme sale de l'Europe'', copié de ''l'homme malade de l'Europe'' de Nicolas Ier pour parler de l'Empire Ottoman alors en pleine déconfiture... Je parlais hier de ''ville du tiers monde'' ? Après 2 minutes de recherche... je vois que ne suis pas seul à le penser.
Retour sur images : lorsque, en octobre 1955, je suis arrivé à Paris, encore ébloui par la lumière de mon cher Maroc natal, j'ai découvert une autre forme de beauté, d'harmonie, de charme, de joie de vivre. Et malgré les rigueurs de l'hiver 1956, le plus froid de tous, j'ai adoré m’adonner à la ''flânerie'' dans les vieux quartiers, de monument en monument et d'église en église (et -déjà- d'orgue en orgue !), le long des échoppes des bouquinistes, passant de la plate-forme accueillante d'un vieux bus qui préférait la joie de vivre de ses passagers aux normes abusives d'une pollution invérifiable... à la neige tombant sur la Place de Furstenberg déserte, aux Halles, alors une ruche bruissante... ou à une traversée à pied sec de la Seine, gelée sur plus de 15 cm d'épaisseur, de l'Assemblée nationale à la Concorde (10 ou 20 fois de suite !), le long des ''Bains Deligny''... Aucun de mes petits enfants n'aurait envie de se livrer à de telles expériences : une trottinette les aurait vite renversés, une manif, détournés ou un CRS-Robocop, renvoyés d'où ils venaient : Delanoë et Hidalgo ont rendu la ville hostile à ses habitants. Paris ne peut vivre que dans le temps long de l'histoire, alors que nos politicards ne peuvent se projeter que dans le temps court d'une élection... et l'imbécile ''principe de précaution''...
Paris, en 2020, est une ville martyrisée par le fanatisme malfaisant d'une femme grisée par son pouvoir, comme ''possédée'' par quelques idées primaires, se sentant habitée par une mission qu'elle croit sacrée alors qu’elle n'est que mortifère... Un livre vient d'ailleurs de paraître, qui remet les choses en place : ''Les dents de la maire, ou les Souffrances d'un piéton à Paris'' (Benoît Duteurtre --Ed. Fayard), où l'auteur nous conduit des horreurs d'une pollution pire que jamais à la laideur du nouveau mobilier urbain, du bruit qui est devenu oppressant à notre patrimoine massacré, des embouteillages scientifiquement fabriqués par système au sacrifice de la vie des parisiens au profit du tourisme... Mais c’est aussi l'horrible prise en main des pensées des parisiens, à travers des propagandes impudiques qui ont pour mission de leur dire ce à quoi ils doivent (l'écologie) ou peuvent (la PMA) penser, le tout, bien entendu, au nom de la plus insupportable des fausses vertus, celle de la bien-pensance progressouillo-écolo-socialo-bobo-adémocratico-liberticide si fréquement pratiquée par nos ‘’élites-sic’‘.
Boulevard St Germain, sur les quais rive gauche, au Châtelet, place St Michel, un peu partout, les voitures peinent à avancer d'un mètre dans les rues et avenues congestionnées. Dans un brouillard de fumées puantes, des piétons se risquent à éviter les scooters qui se faufilent comme ils peuvent. L'air empeste, car la réduction du nombre de véhicules, objectif claironné du maire pour diminuer les émanations, est largement annulée pas la lenteur de la circulation, propice aux gaz nocifs. La fermeture de la voie Georges Pompidou a augmenté les émissions d'azote, de carbone et de particules fines de 50 % entre le pont de la Concorde et le Pont Sully (''Facts, not words''!). Ce ne serait rien (enfin... presque rien !) s'il n'y avait pas, comme en soutien permanent, le bruit insoutenable des centaines de chantiers inutiles ou qui ne correspondent à rien, leur seule raison d'être étant de rendre la circulation impossible. (NDLR : on fait un trou pour rien, on le laisse à ciel ouvert un certain temps, puis on le referme avant de refaire la même opération 20, 50 ou 100 m plus loin, toujours sans la moindre raison vraie). Paris sous Hidalgo, c'est un remake de ’‘1984′’ en l’an 2020, ou c’est le règne du ''à qui perd, perd'' !
Et il y a le programme d'une autre mandature à venir, qu'elle ose briguer : rendre cyclables 100 % des rues parisiennes, supprimer 60 000 nouvelles places de stationnement (après les 90 000 déjà disparues, au grand dam de la circulation)... bouleverser de fond en comble ce qui reste de la voirie pour augmenter encore le nombre de chantiers et la pollution sonore… et faire du Périphérique une ‘’suite’’ de scènes bucoliques dignes de Watteau (cf. la vieille folie anarcho soixante-huitarde de ''mettre la ville à la campagne'' –parce que l'air y est plus sain... expliquait Alphonse Allais vers 1860 : leur progressisme n’a que dans les 160 ans de retard !)
Le but de notre pétroleuse de choc de la dés-écologie’’ est simple, dans son besoin pathologique de pistes cyclables : faire de Paris une ville cycliste, comme Copenhague et ses 500 000 habitants. (NDLR : même en admettant, ce qui est impossible, que 1 parisien sur 20 soit prêt à se mettre au “vélo obligatoire”, on est loin de chiffres favorables à une interdiction de facto de l'automobile !). Mais notre pasionaria de la pédale ne rêve que d'un Paris qui aurait sa place dans une compétition absurde entre les “villes-monde”...dont on sait maintenant qu'elles sont une erreur de conception… dans une “course à la mort” qui signera la fin de tout ce que Paris avait d'unique. Dans le scrutin tel qu'il se présente, avec tout candidat autre que Rachida Dati, Paris ne sera plus Paris. Jamais. Et c’est une tragédie !
On peut ajouter ici que, à quelques détails près (dates, rythmes, pourcentage, nom des acteurs de cette “farce” sinistre…), la menace et le danger couru sont les mêmes dans toute la France. Il n'est donc plus temps de finasser sur des jeux de rôle ou des préférences partisanes : il s'agit de sauver l'essentiel… Voter écolo ou LREM, c'est encourager le “progressisme”, c'est-à-dire accélérer le mouvement de néantisation de tout ce à quoi nous sommes tellement attachés et que nous voudrions tant protéger et conserver, pour notre bonheur et celui des générations à venir : le progressisme n'est-il pas le pire ennemi de tout ce qui ‘’existe’’ ?
Mais attention ! Les prophètes de malheur sont en train de gagner leur pari : selon un sondage Ifop “sorti” hier, plus d'1 Français sur 4 hésiterait à aller voter dimanche (1er tour des “municipales”) à cause du coronavirus (…puisqu'il n'y a pas le moindre lien entre ces deux événements !)… J'écrivais hier, en parlant de la panique mondiale en cours, largement injustifiée : “le seul vrai risque est, en ce moment, la menace d'une immense anesthésie politique”. Bingo ! On y est ! Et toute personne qui ne va pas voter fait comme si deux voix étaient contre elle ! H-Cl.
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