#le monde des ruines
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cheminer-poesie-cressant · 2 years ago
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source : @cheminer-poesie-cressant​
lorsque les ruines deviennent des monuments, parmi l’inachevé qui reprend ses droits, l’éboulement qui surprend l’achevé, des symétries nouvelles parfois apparaissent ; et ce qui s’écroule à jamais ne doit plus être redressé ; et ce qui s’écroule à jamais se redresse dans l’espace d’un imaginaire inconscient et plaisant
au final qui construit les ruines ?
les hommes ou bien le temps qui dépasse celui des hommes ?
© Pierre Cressant
(samedi 13 mai 2023)
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sloubs · 2 months ago
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j'y repense là mais imaginez :
> guenièvre qui a gardé les lettres d'amour de kolaig
> arthur tombe sur ces lettres, il est jaloux, il se met lui aussi à écrire des petits mots ou des lettres pour faire plaisir à guenièvre
> ils se rapprochent, se font mutuellement confiance, guenièvre se confie sur ses dix ans emprisonnée dans sa tour, les traumas liés à lancelot etc, arthur s'en veut mais dit rien
> nouvelle table ronde, guenièvre a le droit d'être là, tout le monde est présent y compris horsa
> en pleine séance, il fout la merde en sortant de sa manche la tablette signée de la main d'arthur qui donne les pleins pouvoirs à lancelot et le nomme régent
> personne y croit, léodagan regarde le truc comme si n'importe qui avait pu écrire ça
> guenièvre demande à voir la tablette
> elle reconnaît l'écriture d'arthur
> arthur se chie dessus
> guenièvre lui jette la tablette à la gueule
> larmes
> panique
> hurlements
> ruines
> fin d'un monde
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hedgehog-moss · 1 year ago
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours: 
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante, […] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861) […] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, Dans l'espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre, Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle, Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même ! Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit, L’heure où l’existence, pour moi, Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains, Sans hiers et sans lendemains, Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total, Celle où, jusqu’oublier mon mal Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie, Car je ne fus ce que suis, — Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent, Nul n’aura comme moi si chaudement aimé La lumière des jours et la douceur des choses, L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes Ont plus touché mes yeux que les regards humains, Je me suis appuyée à la beauté du monde Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne, Les arbres ont un charme inquiet et mouvant. Le peuplier se ploie et se tord sous le vent, Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent, Le bouleau virginal à l’ivoire changeant Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines. Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns, Et des acacias aux verdures lointaines Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié ! O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite ! Sur la Terre comme au Ciel ; sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […]. Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […] Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse, Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps L'Univers sème ses formes Véhicule ses songes S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe Empoignant son noyau La Terre emporte l'histoire Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres Partir partir Je ne suis pas de ceux qui restent La maison le jardin tant aimés Ne sont jamais derrière mais devant Dans la splendide brume Inconnue
2. Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout je voudrais Que tout se tienne bien tranquille Pour que j'entende Une dernière fois respirer cette terre Pendant que doucement s'écarteront de moi Les mains aimées Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble c'est le nom du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles leur vie scintille
instant après instant elles chuchotent que nous avons aussi des moments miroitants minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde. 2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit, croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille, et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes lumineuses d'une feuille venue jusqu'à la branche pour remuer avec le souffle danse et boit l'eau qui la sauve au matin quand recommence son chemin vers le soir
et je marche aussi d'un pas qui repose dans l'infini j'écoute le monde qui bruit à travers les arbres seuls comme des êtres occupés à devenir leur forme singulière
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thebusylilbee · 1 month ago
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Durant l’été 2015, l’organisation Etat islamique (EI) met en scène la démolition de deux des principaux temples du site de Palmyre, dans le centre de la Syrie, suscitant une vague sans précédent de condamnations dans le monde entier. Irina Bokova, directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), dénonce alors « un crime intolérable contre la civilisation » qui « n’effacera jamais 4 500 ans d’histoire ».
La communauté internationale n’avait pourtant pas exprimé, durant les quatre années précédentes, une indignation comparable face aux ravages infligés par le régime de Bachar Al-Assad à l’inestimable patrimoine de la Syrie : la vieille ville d’Alep avait été défigurée, le centre historique de Homs n’était plus que ruines, le site romain d’Apamée était livré aux pillards et même Palmyre avait déjà souffert des exactions de la soldatesque, quoique dans des proportions bien moindres que sous le joug djihadiste. Ces destructions n’étaient en effet pas perçues comme une agression spécifique, mais plutôt comme une conséquence de la brutale répression par la dictature syrienne de toute forme d’opposition. Cette confusion était entretenue par le fait que Bachar Al-Assad et ses partisans, à la différence de l’EI, ne revendiquaient pas de telles destructions, perçues comme les dégâts collatéraux d’une campagne qualifiée d’« antiterroriste ».
C’est le même registre qui permet à l’armée israélienne d’atténuer l’impact des coups portés au patrimoine de Gaza, et ce en l’inscrivant dans l’offensive censée, depuis un an, conduire à la « victoire totale » contre le Hamas. On sait que cette offensive se déroule loin du regard de la presse étrangère, interdite d’accès à Gaza, et qu’elle a déjà causé la mort de près de 2 % de la population locale, ainsi que la destruction de tout ou partie de deux tiers des immeubles.
La guerre contre le patrimoine
Une telle saignée n’a pu être opérée qu’en réduisant l’enclave palestinienne à n’être qu’un bastion des islamistes palestiniens, occultant par là même son histoire plurimillénaire. L’oasis de Gaza a néanmoins été depuis la plus haute Antiquité un carrefour d’échanges entre l’Asie et l’Afrique, convoité par tous les empires qui voulaient, depuis le Levant, s’emparer de l’Egypte, et inversement. Dès la fin du IIe millénaire avant notre ère, Gaza constitue, avec quatre autres cités, aujourd’hui situées en territoire israélien, une fédération dénommée Philistie, du fait du peuple philistin qui la constitue (c’est en écho de cette Philistie que, des siècles plus tard, les Romains appelleront « Palestine » la province couvrant le sud du littoral levantin).
L’armée israélienne, qui occupe la bande de Gaza de 1967 à 2005, est bien consciente de la richesse du patrimoine de l’enclave palestinienne. Moshe Dayan, ministre de la défense de 1967 à 1974, organise même des fouilles plus ou moins sauvages pour enrichir sa collection personnelle. C’est ainsi qu’un extraordinaire ensemble de sarcophages anthropomorphes, datant des XIVe et XIIIe siècles avant notre ère, est acquis par Moshe Dayan, avant d’être cédé par ses héritiers. Il est désormais exposé à Jérusalem, dans la section archéologique du Musée d’Israël, dont il est l’un des fleurons.
Cette forme de prédation préservait malgré tout les œuvres concernées, alors que les ravages infligés par Israël à l’ensemble du tissu urbain de Gaza, en une année de bombardements, sont d’une ampleur inédite : non seulement les douze universités de l’enclave palestinienne ont toutes été détruites, totalement ou partiellement, mais la majorité des mosquées et des églises du territoire ont aussi subi le même sort, alors que certaines étaient porteuses d’une histoire pluriséculaire. La masse des débris accumulés atteint d’ores et déjà la proportion affolante de 300 kilogrammes par mètre carré.
L’inventaire d’un patrimoine bombardé
Le monde académique, entre autres en France, a multiplié les initiatives face à un tel désastre. C’est ainsi que l’archéologue René Elter a présenté au Louvre, en avril, devant un amphithéâtre comble, les actions de préservation du site byzantin de Saint-Hilarion. Un colloque a été consacré, en septembre, à Paris, au défi de la protection du patrimoine de Gaza, avec l’intervention de spécialistes de l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem, engagés depuis des décennies sur ce terrain. Et un groupe d’une vingtaine d’universitaires vient, après des mois de travaux préparatoires, de mettre en ligne un « inventaire du patrimoine bombardé » de Gaza. Ce site ne cesse de s’étoffer pour offrir à la fois une cartographie des destructions, une liste de dizaines de monuments sinistrés et une fiche explicative détaillant certains d’entre eux. Des liens ouvrent par ailleurs l’accès aux bases de données pertinentes pour prendre la mesure d’une telle catastrophe.
On apprendra ainsi que l’église Saint-Porphyre, touchée par un bombardement israélien, le 19 octobre 2023, avait déjà été endommagée lors de l’offensive israélienne de l’été 2014. Ce lieu de culte grec orthodoxe, datant dans sa forme actuelle du XIIe siècle, est censé abriter la tombe de l’ancien évêque de Gaza, Porphyre, canonisé pour avoir christianisé la cité au début du Ve siècle.
D’autres fiches sont consacrées à des sites plus contemporains : les cimetières militaires regroupant, à Gaza comme à Deir Al-Balah, les milliers de tombes de soldats du Commonwealth tombés, en 1917-1918, durant la conquête britannique de la Palestine ; le siège de la municipalité de Gaza, installé en 1930 dans un quartier plus proche de la mer ; les cinémas Samir et Nasr, qui ont marqué la vie culturelle de Gaza au milieu du XXe siècle. Un tel inventaire est, à bien des égards, précieux pour apprécier la diversité de l’immense patrimoine de Gaza, au moment même où il est en train de disparaître sous nos yeux, au moins en partie.
Jean-Pierre Filiu (Professeur des universités à Sciences Po)
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vhscorp · 10 months ago
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Et même au dernier jour du monde, avec le corps, l’âme et le cœur en ruine, je continuerai de t’aimer…
V. H. SCORP
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jacquesdor-poesie · 9 months ago
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Nous sommes la demeure des temps anciens, des disparus, des ruines, de l'oubli. C'est dans cette matière noire, cette sédimentation millénaire que se forment les petites bulles d'air et de lumière qui remontent à la surface. La poésie serait l'endroit où ces clartés natives viendraient éclore, soulèvement de braise redevenue flamme, âme et parole. Comme tous, je dois mon chant vivant à ces champs de ruines d'où remontent le vitrail... Mimosa éclatant sur fond de ciel incendié de gris. Toute la lumière du monde vient de là, elle n'est que la métamorphose de ces obscurités d'astres morts et d'amours perdues ; de retour, un jour, —cycle sans fin, à nos présences et à nos rires.
jacques dor
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thomtmexploration · 5 months ago
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Je visite avec vous l'Abbaye de Maillezais
⛪ Bonjour et bienvenue ! 💒
🎥🔽Vidéo🔽🎞️
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📷🔽Photos après le texte. 🔽🖼️
Je visite avec vous l'Abbaye de Maillezais. C'est un site historique magnifique situé en France, dans la région des Pays de la Loire en Vendée. Fondée au XIe siècle, l'abbaye a une histoire riche et fascinante. Elle a été un centre spirituel et culturel important pendant des siècles. Abbaye Saint-Pierre de Maillezais appelez aussi: Abbaye du Marais Poitevin ou du Poitou.
Aujourd'hui, l'Abbaye de Maillezais est une attraction touristique populaire, attirant des visiteurs du monde entier pour admirer son architecture impressionnante et en apprendre davantage sur son passé. Les visiteurs peuvent explorer les ruines de l'abbaye, dont l'impressionnante église romane et les jardins paisibles qui entourent le site. L'Abbaye de Maillezais est un lieu chargé d'histoire et de beauté, et c'est un incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à la culture et à l'histoire françaises.
De plus, la visite de l'abbaye est agrémentée de jardins qui offrent un moment de détente et de contemplation. N'hésitez pas à visiter ce joyau historique lors de votre prochain voyage en France ! Son site internet: https://nossites.vendee.fr/abbaye-de-maillezais
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💓Petit coeur ou aime, abonne toi et partage !
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robertbundy · 1 month ago
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«Je suis une force du Passé
Tout mon amour va à la tradition
Je viens des ruines, des églises,
Des retables d’autel, des villages
Oubliés des Apennins et des Préalpes
Où mes frères ont vécu.
J’erre sur la Tuscolana comme un fou,
Sur l’Appia comme un chien sans maître.
Ou je regarde les crépuscules, les matins
Sur Rome, sur la Ciociaria, sur le monde,
Comme les premiers actes de la Posthistoire,
Auxquels j’assiste par privilège d’état civil,
Du bord extrême de quelque époque
Ensevelie. Il est monstrueux celui
Qui est né des entrailles d’une femme morte.
Et moi je rôde, fœtus adulte,
Plus moderne que n’importe quel moderne
Pour chercher des frères qui ne sont plus. »
Poesia in forma di rosa, Garzanti, Milano 1964
"I am a force of the Past
All my love goes to tradition
I come from the ruins, churches,
Altarpieces, villages
Forgotten of the Apennines and the Pre-Alps
Where my brothers lived.
I rom on the Tuscolana like crazy,
On the Appia like a dog without a master.
Or I watch the twilight, the mornings
On Rome, on the Ciociaria, on the world,
Like the first acts of Posthistory,
Which I attend by civil status privilege,
From the extreme edge of some era
Ensevelie He is monstrous that
Who was born from the bowels of a dead woman.
And I'm prowling, adult fetus,
More modern than any modern
To look for brothers who are no longer. ”
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oviri7 · 5 months ago
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« [...] jamais il n'y a eu, autant qu'aujourd'hui, d'individus amorphes, ouverts à toutes les suggestions et à toutes les intoxications idéologiques, au point qu'ils deviennent les succubes, souvent sans s'en douter le moins du monde, des courants psychiques et des manipulations engendrés par l'ambiance intellectuelle, politique et sociale dans laquelle nous vivons.
Julius Evola - Les Hommes au milieu des ruines
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ce-sac-contient · 2 years ago
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Nan Goldin - Joey and Andres in Bed, Berlin, 1992
Cibachrome print (70 x 101,5 cm)
❝ Il voyagea. Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues. Il revint. Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore. Mais le souvenir continuel du premier les lui rendait insipides ; et puis la véhémence du désir, la fleur même de la sensation était perdue. Ses ambitions d’esprit avaient également diminué. Des années passèrent ; et il supportait le désœuvrement de son intelligence et l’inertie de son cœur. ❞
— Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale 
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cheminer-poesie-cressant · 2 years ago
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source : @cheminer-poesie-cressant​
ruine de pierres insomniaques, au dessus le chant des fleurs ; le combat est ardent lorsque la lumière ne recule pas ; l’éphémère alors qui peine à se consumer, victorieux du tout immobile, de ce qu’il semble avoir figé pour toujours
© Pierre Cressant
(mercredi 31 mai 2006 - dimanche 9 avril 2023)
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anticbrvtalist · 1 year ago
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La mort de John Balance
« Le pouvoir occulte et magnétique de l’Angleterre » ! Où donc ai-je lu ces mots ? » (Léon Bloy)[1]
Nous ne croyons pas à la mort accidentelle de John Balance ; nous pensons seulement qu’il sut prendre congé à temps. Sans doute était-il fatigué de tituber dans un monde qui meurt. Dès la fin du siècle dernier, Londres n’était plus la capitale du Royaume-Uni, mais un cratère foré par l’économie monde, plongeant à pic dans le tiède enfer du non-lieu global. Même Ian Sinclair se lassera – certes, quinze ans plus tard – de longer la M25, le London Overground, d’invoquer les esprits de son occulte psycho géographie, d’exposer aux non-initiés ses cartes imaginaires dont la topographie n’évoquera bientôt plus rien à personne. Nous fûmes victimes d’une illusion d’optique : le capitalisme ne sévit pas à l’état liquide mais gazeux : tout ce dont il a épuisé la valeur d’échange s’évapore, disparaît. Même les ruines.
            John Balance le savait : ce Londres occulte, dont il partageait la fascination avec quelques grand initiés, Allan Moore par exemple, le Londres de Jacques l’éventreur, d’Austin Osman Spare, de William Blake, d’Arthur Machen, de la Golden Dawn, de Thomas de Quincey et sa chère Ann, ce Londres s’était tout entier évanoui ; et bientôt, ferait défaut jusqu’à l’humanité encore accessible à de tels souvenirs. Il aura vu le dôme du « Millenium » émerger, les quais de la Tamise se border de buildings en verre, leur enfilade de docks, de hangars désaffectés, se muer en malls, en galeries polaires, en lofts pour yuppies. Sans doute s’effrayait-il d’y voir son avenir, d’imaginer Coil diffusé dans une quelconque annexe de la Tate Gallery, distraitement écouté par des hordes de touristes asiatiques ou de jeunes cadres apatrides de la City, sujets au burn-out, rompus au binge drinking, tous d’une désespérante tolérance. Il le devinait : jamais plus Londres ne serait « la cité des résurrections »[2]. Cette ville lui était à ce point devenue étrangère qu’il ne pouvait plus suivre à l’instinct les affluents de la Tamise, ces méandres aux propriétés magiques jadis cartographiées par John Dee : la Fleet, la Tyburn, les rivières de Stamford brook et de Walbrook. Désormais incapable de soulever les strates de l’histoire immédiate, mais toujours possédé par son Londres mythique et souterrain, John Balance se sera, à quarante ans, enterré vivant. 
L’un des derniers albums de Coil, Times machines, fut la première tentative musicale de dissoudre le cours du temps. Peut-être Balance avait-il le pressentiment d’une prochaine catastrophe dont il désirait, de toutes ses forces, différer l’avènement. Peut-être devinait-il que Londres, puis l’Angleterre tout entière, allait devenir telle qu’elle figure dans la série Black mirror : le cadre d’un nouveau cauchemar dystopique sur le point d’envahir le globe. D’instinct, en bon britannique, et donc un peu chauvin, il savait que l’Angleterre, depuis le XVIIè, énonce l’ordre du monde, Rule the world. La mission historique d’Albion s’achève, mais reste son imagination, suffisamment fertile pour nourrir les cauchemars du monde entier : « England has a black earth ».[3]
             « Les poètes sont toujours les premiers à s’en aller » remarquait Ian Sinclair. John Balance fut un précurseur : aujourd’hui, c’est le peuple britannique tout entier qui tâtonne vers la sortie, cherche machinalement son âme comme on s’assure de la présence d’un membre fantôme. Le Brexit, bien sûr, ne résoudra rien. Le Royaume-Uni, hier galion corsaire cinglant à l’avant-garde, aujourd’hui vieux rafiot à la remorque des États-Unis, tourné vers l’ailleurs, le grand large, l’Océan Pacifique peut-être, pour une dernière aventure.   
NO SOCIETY 
             John Balance, c’est avant tout l’homme en marge. Il n’eut pas assez de sa courte vie pour apprendre à se défaire du monde. Très jeune, il comprit qu’il est vain de pester contre le « système », de fantasmer un grand soir, aussi n’ayons pas le ridicule d’en faire un nouveau « suicidé de la société » : cette dernière, il sut la tenir à distance, cultivant l’art de la clandestinité, luttant constamment contre toute forme imposée ; et cette lutte lui fut source de bonheur – « Disobediance is the key of joy ». Dans la lignée d’un Pasolini ou d’un Genet, Balance vécut son homosexualité comme une malédiction, un défi, trop orgueilleux qu’il était pour quémander la reconnaissance des foules, de l’État. Pourquoi briguer une impossible normalisation, source certaine d’un supplément de souffrances ? Inutile de se rassembler, d’exiger de nouveaux droits : aujourd’hui comme hier, toute singularité draine la vindicte. Le seul acte militant de Coil, la reprise de Tainted Love assortie d’un clip horrifique, suffit, dès 1984, à écarter tout malentendu : les niais partisans de la cause arc-en-ciel, glacés, passèrent leur chemin.
                  Bien plus qu’un simple pas de côté, la vie de John Balance fut esquive, dérobade radicale. De la société, il se retrancha, mais de biais, faisant sien l’enseignement d’Austin Osman Spare : le monde ne se comprend qu’appréhendé latéralement, surtout les êtres humains, dont on ne peut saisir quelques parcelles d’âme que lorsqu’ils ne vous voient plus, vous ont oublié. Cette approche oblique strictement observée, la politique et le social ne survivent qu’à l’état de souvenir, de vague rumeur ; une rumeur, c’est-à-dire un bruit, un son, que l’on peut prélever, domestiquer, puis torturer à loisir avant de le restituer, méconnaissable, à la société épouvantée.
À force de pratiquer « l’usage agressif de la fantaisie »[4], Coil avait acquis dans certains milieux londoniens une étrange réputation qu’ils cultivaient avec malice. Christopherson, alias « Sleazy », faisait parade d’un sadisme bonhomme et discret, évoquant à mots couverts auprès d’un auditoire choisi certaines chambres de sa maison de Chipswick, une notamment, entièrement peinte en noir, les murs tapissés d’images des 120 jours de Sodome, une autre encore, où il enfermait de jeunes hommes pour les piquer d’aiguilles. Ces étranges inclinations vinrent aux oreilles du cinéaste Clive Barker qui leur offrit de composer la bande-son de son film Hellraiser avant de se rétracter, effrayé. Pourtant, à les voir, rien ne laissait deviner de telles dispositions : quelques photos nous les présentent de noir vêtus, cheveux ras, encapuchonnés dans d’informes sweat shirts, soit la défroque ordinaire de la tourbe des « teufeurs » de l’époque. C’est qu’ils étaient passés maîtres dans l’art de l’infiltration, pour preuve, dès 1991, ils avaient déjà, par les albums Love is a secret domain et The snow, corrompu la techno. Le dancefloor, par eux investi, devint expérience claustrophobique, se changea en caisse à stridences psychiatriques, infernale chambre d’échos balayée de part en part d’un souffle d’outre-tombe.
Un député tory, bien sous tous rapports, les traita de « naufrageurs de la civilisation ». « Les gens comme il faut » sont tels car inaptes à l’introspection ; n’examinant jamais leurs pensées, ils sont bien incapables d’identifier la racine d’une dé-civilisation dont ils déplorent incessamment les effets : cette passion maniaque de l’homogénéité qu’ils possèdent tous en propre. Les membres du Temple of the psychic youth, en dépit d’un mode de vie suicidaire, jalonné d’expérimentations sordides et dangereuses, eurent d’emblée le pressentiment de l’avènement d’un monde unidimensionnel, hostile à toute intériorité. « Nos ennemis sont plats » scandait P-Orridge, faisant inconsciemment écho aux paroles d’un Barrès, qui, à l’apogée de son « culte du moi », au début du XXè  siècle, déclarait : « Les barbares veulent nous fondre en série ».
MAGICK
          Coil, en anglais, signifie rouleau, spirale, nom à la fois banal et le plus occulte qui soit : la spirale est lieu de réversion, premier point d’attache des cycles qui se fondent un instant pour nier le temps ; son centre est aussi point d’infini qui abolit l’espace. Coil fut la quête de ce vide qui est puissance absolue mais aussi sens premier, originel. Effet du hasard ? le symbole de la spirale ornait déjà les couvertures de la revue Le Grand jeu, soixante-dix ans plus tôt. L’histoire révèle à périodes régulières quelques jeunes gens suffisamment mécontents pour oser, par leurs propres moyens, forcer le monde invisible à rendre son secret. John Balance s’identifiait à René Crevel mais ce serait plutôt à Roger Gilbert Lecomte qu’il faudrait le comparer, Gilbert Lecomte, comme lui poète égaré dans son inlassable quête d’« états de stupeur fixe ». (...)
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parlerenfleurs · 4 months ago
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Je viens enfin de voir le Comte de Monte Cristo, et je vais pas mentir, même si j'ai majoritairement passé un bon moment, pas mal d'aspects m'ont déçue.
Premièrement, contrairement à beaucoup de gens si je me réfère aux quelques posts que j'ai vu passer, j'ai pas assez ressenti le côté jouissif de la vengeance. Au contraire, le film prend clairement parti de dire que la vengeance a un coût, et que Monte Cristo a tort, quelque part (avant qu'il mette de l'eau dans son vin). Étrangement, la réputation de Morcerf n'est pas ruinée, c'est une vengeance privée, presque sordide, alors qu'il est le plus gros morceau des trois, et donc celui qui aurait dû ressentir la justice le plus fortement.
Mais surtout, il y a la vengeance, okay, mais où sont les récompenses, dont il parle dans le même souffle ? Elles sont tout aussi jouissives que la rétribution, normalement : le pouvoir de faire le bien, autant que de se faire justice. De tout le film, Dantès ne sauve personne. Il arrive toujours trop tard. Angèle meurt. Morell est mort, et, bien qu'on aie pris la peine de nous présenter son fils, qui sans doute est dans une situation difficile après la ruine de son père, il n'y a pas de scène où Monte Cristo arrive tel un deus ex machina pour le sortir de la misère avec ses diamants et ses faux documents. Puisqu'il n'y a pas de justice publique pour Morcerf, il n'y en a pas non plus pour Haydée.
Ensuite, et c'est adjacent, on ne la sent pas, la fortune de Monte Cristo. Certes, ils ont tout donné dans les demeures, les décors, mais montrez-nous de l'or, des diamants, du pognon ! Le diamant à peine montré à Caderousse devrait faire l'amour à la caméra, qu'on sente vraiment le poids, la valeur, de ce diamant, ce qu'il représente pour changer la misérable vie de Caderousse. Montrez-nous les extravagances de Monte Cristo, son pouvoir. Il est austère, sinistre, comme dans le livre, certes, très bien, mais là tout ce qui l'entoure l'est aussi.
Où sont ses serviteurs ? C'est à peine si son bras droit, qui est censé être son portier (un rôle d'une importance capitale, et qui fait que normalement on n'entre pas chez lui comme dans un moulin, faut pas déconner), a un rôle dans le film, et il n'y a littéralement personne d'autre.
Où est sa science ? L'abbé Faria lui a enseigné bien plus que juste l'italien, l'anglais et le roumain (dont par ailleurs, Pierre Niney a fait une excellente performance !). Je sais bien qu'il n'y avait pas le temps pour la science et les poisons et la philosophie, mais je le regrette.
Autre point qui me dérange : tout le monde est blanc. Haydée, le serviteur à peine aperçu, absolument tout le monde. C'est bien dommage quand on est en train d'adapter une œuvre de Dumas, et une histoire aussi cosmopolite.
En parlant de ça, où est Marseille ? Où est la Provence ? Pas une trace d'accent ou de cigales, on sent à peine qu'on est dans le sud, je trouve ça vraiment dommage :/ Même Mercédes est blanche et française (et déjà noble ??).
Autrement, Pierre Niney est très bien, la musique superbe, et c'est certain qu'on doit faire des choix drastiques pour adapter une histoire aussi fournie, simplement je trouve que le scénario aurait pu être un poil plus cohérent avec une dernière passe. Cela dit, il y a eu des moments où on ricanait joyeusement de ce que le Comte manigançait donc tout n'était pas décevant dans l'exécution de la vengeance...
Et puis j'ai adoré quand ils ont fait du Comte une figure Draculesque en lui donnant ses loups qu'il commandait en roumain ! Et, même si c'était par force maladroit (manque de temps) ils ont inclu explicitement Eugénie et Suzanne.
Mais enfin, mon adaptation préférée reste la série de téléfilms avec Gérard Depardieu pour l'instant.
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aurevoirmonty · 5 months ago
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"Laissons les hommes modernes avec leurs « vérités » et occupons-nous d’une seule chose : rester debout au milieu d’un monde de ruines."
Julius Evola
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Welcome to my office, take a seat please
My name is Louis-Antoine-Léon Saint-Just. Call me Saint-Just or citizen. Refrain from using my first names unless we know each other. Do not use the particule. (That's the "de" before Saint-Just.) Unlike what some malicious gossip would have you believe, I am not a noble, and the "de" is not an indicator of such things. I am not a chevalier (knight) either. This honor was bestowed upon by humble father after twenty-five years of dedicated military service for the Last Tyrant, who elevated him at his retirement. The title was not hereditary. Do not pester me with this.
I am a member of the Convention nationale and of the Comité de salut public. I was a member of the committee in charge of redacting our ill-fated Constitution of Year One (1793, old style). It was born, but never allowed to grow. My enemies murdered it before it could take its first breath. My last project on designing institutions for our new Republic was snuffed out as well.
During my mandate on the Committee of Public Safety, I was sent as an extraordinary envoy attached to the army of the Rhine and then the army of the North, to ensure their actions and those of the local governments remain in line with the Revolution and its goals. We had to triumph, and thus we did.
I do not have much time for leisure but I enjoy writing, horse-riding and sightseeing when I can. I have a fondness for old ruins being reclaimed by nature, which I attribute to witnessing such happen to the château near the village where I grew up.
The nights are often long and lonely. There is much paperwork to go through. I remember once writing:
Le ministère est un monde de papier ; je ne sais point comment Rome et l'Égypte se gouvernaient sans cette ressource ; on pensait beaucoup, on écrivait peu... Les bureaux ont remplacé le monarchisme, le démon d'écrire nous fait la guerre, et l'on ne gouverne point.
And yet here I am, ready to answer your questions or comments. It won't make much of a difference, will it?
One last thing...
Do not presume to act with overt familiarity towards me. In other times, I might have been more likely to be convinced of your pure intentions. But times have changed.
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General Note
This is a semi-serious RP blog. That means that while I try to keep a serious tone when I RP, there are still obviously comedic and lighthearted elements slipping in. I try to RP Saint-Just the way he seems to me after many many many years of studying him. He might not correspond to the historical Saint-Just. He has some particularities that historians don't all agree on, and I put in some of my headcanons that might not be shared by all.
You are free to send whatever you want, even nsfw, as long as you are respectful and use common decency. (It's still the Thermidor Crisis for a few days so be mindful about that.) I'm a person, not a chatbot.
However, you should know that Saint-Just and I reserve the right to use whatever you send however we see fit, maybe even as a prompt to discuss something else, and that you should expect your commentary or question to never actually be answered the way you want ;)
I've answered every ask I've got so far - so if yours hasn't been yet, it's because I'm still working on a response! Even though I know Saint-Just very well, there are always things one is required to study or think about!
Salut et fraternité, citoyen-ne-s.
(Last updated: 30 July 2024.)
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mhouellebecq · 6 months ago
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Au-delà de ces maisons blanches, Il y a un autre univers Quelque chose en moi se déclenche, J'ai besoin d'un autre univers.
La présence des HLM, L'hypertrophie du moi qui saigne Il faudrait un monde où l'on aime, Un océan où l'on se baigne
Pas ces embryons des piscines Où les banlieusards se détendent; Dans les discothèques en ruine, Quelques loubards s'étirent et bandent.
Quelque chose en moi se fissure, J'ai besoin de trouver la joie D'accepter l'homme et la nature, Je n'y arrive pas. J'ai froid.
Beyond these white houses, There is another universe Something inside me is triggered, I need another universe.
The presence of HLM, The hypertrophy of the bleeding self We need a world where we love, An ocean where we swim
Not these swimming pool embryos Where commuters relax; In the ruined nightclubs, Some thugs stretch and get hard.
Something inside me is cracking, I need to find joy To accept man and nature, I can't do it. I'm cold.
From: La Poursuite du Bonheur
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