Tumgik
#laputa cis
stearixx · 10 months
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When I was a kid I reaaaally loved CitS. Like a lot. Here are two of my childhood drawings I found 2day.
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(Yes, it is in fact Muska as a cat)
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De Princesse Mononoké à Totoro: Hayao Miyazaki, défenseur de la nature
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Eléna Pougin 14/06/2019
Déjà dans les années 1980, le prolifique Hayao Miyazaki questionnait l'apparent conflit entre les hommes et la nature.
Pourtant réalisées des années 1990 aux années 2000 pour la vaste majorité, les œuvres d’Hayao Miyazaki, célèbre cofondateur du Studio Ghibli, connaissent un regain d’intérêt en France. Pour cause, ce précurseur évoquait depuis déjà bien longtemps certaines thématiques, aujourd’hui devenues fondamentales. Entre féminisme et pacifisme, il a en effet dressé de nombreux constats à travers ses animes, en apparence seulement esthétiques.
Parmi ceux-ci, un portrait alarmant de la relation qu’entretiennent les hommes avec l’environnement. La lecture qu’on semblait faire par le passé à la découverte des œuvres de Miyazaki semble s’être muée en une compréhension plus urgente encore, quant aux différents problèmes environnementaux que le monde connaît. Aujourd’hui, ses films d’animation résonnent dans une ère de réchauffement climatique exacerbé, où le plastique s’impose comme l’un de ses responsables.
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Image : Shita et Pazu regardant un papillon dans la main d’une créature.
© Le Château dans le ciel
Nature magnifiée, suprême et préservée
Ce qui amène le spectateur à s’interroger sur le regard que Miyazaki porte sur la nature, c’est d’abord la façon particulière avec laquelle il la dépeint, dans une beauté presque surréaliste. Cette exubérance, illustration sublimée de la nature, apparaît parfois comme surfaite tant elle semble impossible en 2019.
Pour autant, Hayao Miyazaki s’attache avec beaucoup de délicatesse à inventer des lieux toujours plus surprenants et magiques, à l’image de la grotte souterraine couverte de cristaux bleutés dans Nausicäa de la vallée du vent.
La forêt paisible de Mon Voisin Totoro est elle aussi le reflet de l’envie de Miyazaki d’offrir un paysage quasiment utopique. Cette intention pourrait facilement servir de témoin, révélant ce que l’homme aurait à perdre s’il venait à valoriser l’industrialisation et le progrès technique au détriment de l’environnement. D’ailleurs, la place qu’occupe la technologie au sein de l’œuvre de Miyazaki demeure très limitée, preuve que celle-ci serait à ses yeux responsable de la destruction de ces panoramas florissants. 
Cet exercice complexe, à travers lequel le réalisateur perfectionne la nature, est permis à travers les codes de l’animation, qui donnent à Miyazaki la possibilité, par le mouvement, de rendre la nature d’autant plus vibrante. Dans tous les cas, l’environnement dépeint par Hayao Miyazaki ne porte les traces d’aucune conséquence des inventions humaines. Plus encore, il apporte souvent un retour à une forme traditionnelle de la culture japonaise, à son origine la plus stricte, avant l’apparition de toute technologie.
Le Château dans le ciel et sa splendide ville ancienne de Laputa témoignent du caractère presque mystique des paysages imaginés par l’illustre dessinateur. Pour Miyazaki, la nature est un trésor à chérir et à préserver avant toute autre chose. Il révélait ainsi dans Orikaeshi-ten : “L’intérêt ne porte pas seulement sur les relations entre les humains. Le monde dans son ensemble, autrement dit les paysages, le temps qu’il fait, la lumière, les plantes, l’eau, le vent, tout cela est magnifique et je fais tout mon possible pour que cela soit inclus dans nos films.”
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Image : Totoro allongé au milieu d’une forêt entourée de végétation.
© Mon Voisin Totoro
Humanité et nature, un conflit avec le respect comme seule solution 
Et si le prisme de Miyazaki est aujourd’hui envisagé comme dépassé, par le décalage de ses paysages avec beaucoup de ceux de notre époque notamment, il est avant tout le point d’orgue d’un conflit majeur, responsable de nombreux dilemmes environnementaux : l’humanité et la nature peinent à cohabiter. Comme s’il fallait faire un choix entre l’industrialisation et l’écologie, il réalise à chaque fois deux mondes bien distincts, aux frontières bien définies entre l’ancien et le moderne.
Dans Nausicäa de la vallée du vent, il va même plus loin en imaginant un monde ravagé depuis des centaines d’années par les innovations de l’homme. Symbolisée par le personnage de Nausicäa, une lutte s’organise afin que puissent réapprendre à vivre ensemble les hommes et la nature. En effet, dans la dernière parcelle de Terre encore vivable, la nature devient effroyable, puisqu’elle a développé le fukaï, spore toxique que la forêt utilise pour se protéger de la pollution causée par les humains. L’environnement est personnifié. Dès lors, Miyazaki ne laisse qu’une porte ouverte, qu’une seule solution – celle d’apprendre à vivre sur les bases d’un respect mutuel afin de résoudre le conflit. Environnement comme humanité auraient en effet bien plus à perdre à s’affronter frontalement, plutôt que d’apprendre à exister l’un auprès de l’autre.
C’est un peu la même chose avec Ponyo sur la Falaise, où Fujimoto tente de créer un élixir capable de renforcer la faune marine, afin de la protéger des déchets et pollutions humaines. Ici, la nature use de sa suprématie pour contrer les inventions des hommes. De ce fait, l’environnement élaboré par Hayao Miyazaki finit bien souvent par devenir étouffant et surpuissant par rapport aux humains. Mais c’est en montrant la possibilité d’un monde meilleur, où tous pourraient coexister, que le changement est le plus à même de s’effectuer.
Du reste, Margaret Talbot, journaliste au New Yorker, racontait que le réalisateur méprisait les technologies et les voyait comme "un effacement de la richesse culturelle". Selon elle, il anticipait le retour à un monde sans artifice, tourné vers l’essentiel. Un monde sans capitalisme donc.
Enfin, le Château dans le ciel, de nouveau, montre les vestiges de cette civilisation disparue, où la nature a repris ses droits et s’est protégée par l’aide de robots géants, qui continuent d’exister malgré les siècles. Miyazaki ne semble pas hostile au progrès technique, mais souhaiterait simplement pointer du doigt ses risques. Il envisage un monde où pourraient se répondre nature et inventions de l’homme, et ce sans avoir besoin de lui et de ses tendances matérialistes, voire consuméristes.
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Image : Deux personnages entourés de végétation.
© Nausicäa de la Vallée du Vent
Une primauté de l’environnement sur les hommes
Loin de lui l’envie de donner une leçon ou de faire la morale à ses spectateurs, Hayao Miyazaki souhaite avant tout laisser ceux qui regardent ses œuvres se construire leur propre opinion. À chaque fois, il s’efforce de recentrer la place de l’homme dans le paysage, et de lui dresser un tableau dans lequel il est l’égal des autres créatures du monde dans lequel celui-ci vit. Opposé à l’idée d’un homme qui dominerait la nature et la manierait selon ses besoins et envies, il propose en échange un univers plus spirituel, où espèces, végétation et êtres humains seraient à la même échelle.
Princesse Mononoké est le symbole de cela, garante de la protection de la nature et de l’engagement de son réalisateur pour l’environnement. L’essence même du film repose sur des enjeux environnementaux, où les animaux, à l’image du fameux cerf-dieu, sont radioactifs et déformés, conséquence d’un développement industriel outrancier.
Peter Schellhase, auteur de The Conservative Vision of Hayao Miyazaki, a identifié le fait que les personnages des films du Studio Ghibli “essayaient de maîtriser la nature, pour dominer politiquement d’autres cultures, ce qui engendrerait inévitablement une destruction de l’environnement et de l’humanité.”
Ainsi, l’homme devient la cause d’un profond déséquilibre entre les espèces, et amène, dans le film, à la création d’un combat majeur entre les loups et les cochons. Force est de constater qu’à chaque fois que les animaux se rebellent dans ses films, c’est avant tout à cause d’un agissement humain. Ashitaka, par exemple, fut maudit à cause d’un animal, devenu fou parce qu’il a reçu une balle de fusil dans sa chair. À partir de là, le conflit précédemment évoqué devient physique, plus que moral, et dépasse les frontières de l’entendement, dévastant l’environnement au passage.
Réalisé en 2008, Ponyo sur la Falaise, lui, n’hésite pas à montrer le regard pessimiste de Miyazaki au début des années 2000. Il y dénonce le traitement des déchets, quand le personnage principal, un poisson à visage humain, doit se frayer un chemin parmi eux pour s’échapper d’un filet de pêche. Par la même occasion, celui-ci reproche aux humains le chalutage, technique utilisée par les pêcheurs, qui traîne les animaux dans les fonds marins jusqu’au rivage, avec des dégâts directs sur les écosystèmes.
Le Voyage de Chihiro est lui aussi représentatif de la non-acceptation de Miyazaki de la domination des humains sur la nature. La pollution des rivières y est évoquée durant toute une séquence, où un esprit mal intentionné et pollué se rend aux thermes. Finalement, la petite Chihiro réalise là encore que ce dernier n’était pas responsable et ne souhaitait pas dégrader les thermes par sa saleté, mais possédait malgré lui tout un tas de déchets industriels provenant des humains, qui se déversaient dans les eaux que les Hommes utilisaient eux-mêmes pour leurs bains. Un véritable cercle vicieux.
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Image : Ponyo et un manta nageant dans un océan rempli de déchets avec un filet derrière.
© Ponyo sur la Falaise
Un regard idéalisé et spirituel sur les enjeux environnementaux
Imaginer un monde égalitaire, loin des industries, semble aujourd’hui très éloigné des possibilités que nous offre notre siècle. Les films du Studio Ghibli pourraient davantage être perçus comme des moyens d’échapper à la réalité de la pollution et de l’urbanisation, plutôt que comme de réels moyens de remettre en question des pratiques de société.
Parfois même, comme dans Le Château ambulant, Miyazaki pervertit son propre univers, en sous-estimant les conséquences que pourrait avoir le château dans la vraie vie, lui dont la fumée noire se répand le long des villages qu’il traverse.
Se préoccuper de l’environnement reste toutefois un leitmotiv pour le Japon, qui est souvent confronté à des catastrophes naturelles, et a dû donc apprendre depuis longtemps à minimiser son impact sur la biodiversité afin d’éviter d’autres évènements dramatiques. Ce besoin fait donc partie inhérente de leur religion, à travers le shintoïsme et le bouddhisme, les deux religions majoritaires du Japon.
Aux yeux de Miyazaki, la nature semble donc appartenir à tout un ensemble de significations magiques, parfois religieuses – à l’instar de Totoro, un esprit dont le rôle est de protéger la forêt. Véritable tradition japonaise, la préservation de l’environnement est une part entière de leurs religions et de leur mode de vie. Les habitants de l’Archipel y sont ainsi encore très attachés. Autant qu’il défend l’environnement, Miyazaki offre alors un regard religieux sur notre rapport avec la nature. En effet, les kamis, des esprits prenant une forme physique aléatoire, sont gracieusement célébrés au cours des films. 
La forêt est ainsi un lieu sacré, que les Japonais se doivent de préserver, et qu’ils ne peuvent surtout pas fouler sans autorisation. Princesse Mononoké incarne une vision de cette nature et s’impose en figure de sauveuse, déterminée à réparer les erreurs de ses ancêtres. La protection de la nature étant inscrite à travers leur religion, le spirituel qu’apporte le dessinateur à ses œuvres peut dès lors inciter lui aussi à respecter l’environnement. 
Pour les Japonais, les films du Studio Ghibli incarnent de ce fait le choc entre un Japon moderne et un Japon traditionnel, tout comme la nécessité de cohabiter de ces deux mondes. Au contraire, l’Occident tend plutôt à interpréter les œuvres du réalisateur comme des hommages et parfois des préventions, quant à l’état de l’environnement.
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Imagen: Kaonashi ofreciendo un objeto a Chihiro.
© Le Voyage de Chihiro
Le refus d’une société sans éthique environnementale
Hélas, tous les personnages de Hayao Miyazaki ne sont pas des défenseurs de l’environnement, à l’image de Porco Rosso, qui balance à la mer des centaines de mégots tout le long du film.
Toutefois, le réalisateur, en fidèle marginal, pose malgré tout les bases d’un monde où la modernité pourrait se délier de la nature, pour ne pas la gâcher. Peu radical, il opte pour une solution dans laquelle il suffirait de trouver un juste milieu, respectueux des nécessités de tous, ce qui semble peu cohérent au vu de l’urgence climatique.
Miyazaki tente, en réalité, de rappeler aux hommes à quel point la nature est précieuse et qu’il est de nos priorités de la respecter, et de ne pas la considérer comme acquise. Il révèle alors par l’animation, la nature qu’on aurait perdue, ou que l’on risque de perdre, si nous ne changeons pas très vite nos habitudes. Nostalgique d’un Japon qu’il a peut-être un peu trop idéalisé, il essaie tant bien que mal de rappeler la valeur que la nature a, en la chargeant de symboles et de significations spirituelles.
Son œuvre devient donc intemporelle, et d’autant plus puissante dans le contexte actuel. Elle rappelle aussi les notions du pacifisme, en ce que jamais le célèbre dessinateur n’essaie d’imposer ses idées ou n’exige de changer radicalement notre mode de vie. Peut-être tout simplement que Miyazaki refuse d’accepter la fin d’une époque non-industrialisé au Japon, une époque où la nature prévalait encore sur les hommes. Victime de ce tournant radical vers une société de consommation dans les années 1960 - le “miracle” économique japonais -, Miyazaki pourrait vouloir renier cette nouvelle société, qui semble abandonner toute éthique environnementale.
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Image : San chevauchant un loup dans une forêt entourée de créatures.
© Princesse Mononoké
Source: Konbini
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cuteniarose · 4 years
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I was tagged in this by @felicity-kitten like a week ago but I forgot-
Name/Nickname: While my full first name is none of y’all’s business, on here I go by Nia. The actual shortening of my name doesn’t translate well into English so I just took the last three letters of my name and ended up with Nia.
Gender: Cis girl. I think. Maybe. Idek. Gender is a social construct.
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Height: Somewhere between 160 and 165 cm, and I usually round it to 5’3
Time: 10:10pm Eastern European Standard Time
Birthday: 20th September
Favorite band(s)/group(s): My music taste mostly consists of Broadway/Off-Broadway/West End musicals, but some bands I’ve been into over the past few years are Celtic Woman, ABBA, and Mother Mother
Favorite solo artist(s): Literally only Marina and the Diamonds (I googled, she counts as a solo artist), but I did have a Melanie Martinez phase in middle school
Song stuck in my head: World Burn (from Mean Girls the Musical)
Last movie: An old Soviet Russian musical cartoon called The Flying Ship. My mother was feeling nostalgic and asked me to watch it with her. I loved it growing up, so I believe it’s one of the places where my love for musicals came from.
Last show: The last one I watched from start to finish was Kakegurui (binged it twice within the week), but now I’m starting season 2 of Little Witch Academia
When did I create this blog: July 2019, about a year and a half ago
What do I post: In theory - AtLA and LoK incorrect quotes, but it’s been weeks since I posted one.
Last thing I googled: Mikhail Boyarsky, a Russian actor (and one of my first childhood crushes). Don’t ask why.
Other blogs: I have an art blog (@cuteniaarts) and a personal blog that is exactly that - personal
Do I get asks: Nope. I wish I did though.
Why did I choose this url: A few years ago I was trying to come up with a username and stumbled upon a website which was like - “Enter your name, favourite colour, favorite flower, a bunch of adjectives, etc, and we’ll generate you a username.” Ended up with this and used it ever since.
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aelnaute · 6 years
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Je suis bien arrivée à Paris samedi matin. J'ai retrouvé mon amoureux @main-libre . Je me sens apaisée.
Dimanche nous sommes allés manger à Disney Village (photo 3), et nous y retournerons la semaine prochaine pour aller dans le parc principal cette fois-ci, j'ai vraiment hâte de découvrir Disneyland en version Halloween. Aujourd'hui, lundi, nous avons déjeuné avec mon oncle et ma tante que je n'avais pas vu depuis des années, c'était cool. Et puis nous sommes allés au Pop-Up store Ghibli (photos 4 & 5) , nous avons acheté des petits badges trop mignons, un élastique pour cheveux Jiji, une sorte de porte clefs Laputa, et petit sac jaune Totoro. J'avais envie d'acheter tout le magasin.
Je suis un peu moins présente sur les réseaux, mais j'essaie de continuer de lire vos blogs de temps en temps. Je suis bien avec lui, je profite vraiment de sa présence. J'ai hâte de vivre à ses côtés.
Je pense que je vous ferai des petits résumés simples comme ça durant les deux prochaines semaines. Et demain je vais gribouiller un peu pour animer un peu mon IG et Jegribouille.
Prenez soin de vous. Je vous envoie pleins d'amour.
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lookatthescreen · 4 years
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Chronique #11 - La thématique environnementale dans les Studios Ghibli (Thème du mois de mai - Les films d’animation Ghibli)
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Les films signés Hayao Miyazaki ont bercé de nombreuses générations. Ils ont éveillé en chacun la magie et la curiosité. Mais malgré la douceur enfantine de leurs œuvres, les studios Ghibli n’ont jamais caché leur intérêt de faire passer des messages forts sur la société à travers leurs films. Messages qui pouvaient sembler précurseurs quand ils ont débuté en 1985, mais qui raisonnaient de vérité déjà, et qui semblent d’autant plus nécessaires aujourd’hui. Il y a bien entendu un bon nombre de thématiques qu’ils ont abordé au fil des années, mais celui qui nous intéresse aujourd’hui est la cause environnementale abordée dans de nombreux films, tout en la rendant accessible à chaque tranche d’âge. Nous allons donc explorer aujourd’hui comment les Studios Ghibli ont réussi à aborder universellement, que ce soit pour les enfants comme les adultes selon le film, la relation des humains avec l’environnement, la terre, la nature.
Tout dessin animé est jugé comme étant un divertissement pour enfant. Grâce à leur facilité d’accès, les studios Ghibli réussissent à transmettre des messages aux plus jeunes avec poésie et douceur. Avec Mon Voisin Totoro (1988), la nature est mystifiée et sublimée. Les deux jeunes sœurs, Satsuki et Mei, font la rencontre improbable d’une créature toute droit sortie de leur imagination, Totoro, le protecteur de la forêt. Durant toute l’histoire, on ne sait pas si Totoro est réel ou pas, et sincèrement peu importe. Ce qui est primordial est qu’il leur transmet le respect de la nature et des plantes, ainsi que l’importance d’une vie simple en harmonie avec celles-ci. Il souligne la nécessité de transmettre aux générations futures un mode de vie plus sain, et plus proche de la terre, comme ce que nous dévoilent les scènes d’expositions du déménagement de la famille, de Tokyo au monde rural.
Avec Ponyo sur la falaise (2008), réalisé comme Mon Voisin Totoro par Hayao Miyazaki, on se retrouve encore avec deux enfants face aux forces de la nature. Sôsuké habite au bord de la mer et rencontre Ponyo, un poisson qui s’humanise à son contact. Ils vont vivre une amitié forte semée d’embûches, et vont faire face à des problèmes climatiques. En effet, le père de Ponyo va déchainer les océans et submerger la ville. Derrière une histoire qui pourrait paraitre enfantine se cache une réalité dure mais actuelle : la montée des eaux, mais également le déséquilibre de l’éco système marin menacé par la pêche massive et la pollution des océans. Bien que ce soit un problème mondial, l’archipel du Japon est plus affecté par ces difficultés, ce qui explique le désir de Hayao Miyazaki de transmettre ce message à travers l’histoire de Sôsuké et Ponyo.
Les deux films cités précédemment peuvent être appréciés, et leur messages compris par les plus jeunes, ce qui n’est pas le cas de certains films des studios Ghibli. Les discours à caractères environnementaux dans les films de ces mêmes studios peuvent en effet parfois viser un public plus averti.
Le Château dans le ciel (1986), apporte un regard déjà plus adulte. Malgré l’âge des deux protagonistes et la facilité d’accès de l’histoire, la thématique environnementale est plus dissimulée. Il y a une véritable critique des adultes et de leur avidité. Sheeta et Pazu rentrent dans un univers en harmonie complète en l’absence d’humains. Les deux enfants vont devoir faire face aux adultes animés par l’avidité et la quête du pouvoir, en défendant ce havre de paix. Cela montre comme dans les précédents films, que les enfants ont une sensibilité, une magie en eux et un désir de changement que les adultes perdent avec le temps. Ils n’apportent que la destruction et la cruauté en ne désirant la richesse. Au contraire, les enfants voient dans Laputa, cette île en plein milieu du ciel, un endroit plein de beauté et de poésie qu’il faut préserver, tout comme notre planète.
Princesse Mononoké, sorti en 1997, apporte lui un regard violent et dénué de faux semblants. Les humains font la guerre à la nature, et c’est une humaine se prenant pour une louve qui la défend sans relâche. Le fait que cela soit situé dans le Japon médiéval donne une perspective différente au discours écologique que nous avons exploré jusqu’à maintenant. En effet, cela nous fait prendre conscience que depuis toujours l’Homme veut mettre au pas la nature pour son propre profit. Encore une fois, c’est la jeunesse qui prend conscience du problème, avec d’une part Princesse Mononoké, jeune femme élevée par les loups et dont la forêt représente une grande partie de son identité. D’autre part Ashitaka, prince d’une tribu et atteint d’une malédiction que seule la nature peut soigner. Cela exprime encore une fois une rivalité entre l’avidité humaine de plus, et la nature qui dans ce film se défend ardemment.
« Nous blessons, meurtrissons, polluons et brûlons cette terre, nous sommes les êtres vivants les plus ignobles qui soient. » - Princesse Mononoké
Ces quatre exemples dévoilent l’histoire de binômes d’enfants ou de jeunes. Ils se retrouvent souvent seuls face à la beauté de la nature, et à ses leçons tandis que le reste de l’humanité ne semble pas comprendre l’importance de l’osmose entre la Terre et les Hommes. On ne peut que s’attarder sur l’importance de la sensibilité de l’enfant qui est en nous après le visionnage de ces quatre films. Les studios Ghibli nous demandent en effet de l’écouter afin de mener une vie simple et sans excès, en ne faisant qu’un avec la nature.
Chronique écrite par Mathilde Ambach
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freedomtripitaly · 4 years
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Negli ultimi tempi, abbiamo imparato che la voglia di esplorare e di conoscere il mondo non ha limite alcuno. Nei mesi scorsi abbiamo viaggiato e anche tanto, raggiungendo i luoghi, i musei e i parchi più belli del mondo attraverso i tour virtuali e ci siamo sorpresi a scoprire quante meraviglie del pianeta sono ancora a noi sconosciute. E ora un altro luogo, probabilmente molto caro ai nostri ricordi d’infanzia, si potrà visitare online. Stiamo parlando del Museo Studio Ghibli di Mitaka, in Giappone, sede delle leggendarie creazioni più iconiche del maestro Hayao Miyazaki. Museo Ghibli – Fonte 123rf/coward_lion Durante la chiusura al pubblico dell’edificio, a causa dell’emergenza da Coronavirus, il museo ha scelto di aprire le sue porte a tutti, attraverso un tour virtuale. Immerso in un bosco a Mitaka, vicino Tokyo, sorge il museo Ghibli, che a guardarlo nel suo insieme sembra più un grande parco dove, tra gli alberi e i giardini, si nascondono e si incontrano Totoro e il gattobus, mentre un grande robot giardiniere in bronzo, arrivato dal castello volante di Laputa, accoglie i visitatori all’ingresso del parco. Tutte le creature fantasiose, nate dalla mente di Hayao Miyazaki ora vivono qui, negli spazi del museo inaugurato nel 2001, che prende il nome dal celebre studio di animazione, la quale sede si trova a pochi chilometri di distanza da. Museo Ghibli – Fonte 123rf/coward_lion Il Museo Ghibli è un piccolo ed esclusivo gioiello, apparentemente nascosto tra i boschi di Mitaka, l’ingresso è limitato e l’accesso è consentito solo su prenotazione e ancora, non si possono fare foto al suo interno: ecco perché il tour virtuale messo a disposizione dall’istituzione è davvero una rarità. Le immagini girate dallo staff, propongono un tour virtuale dell’intera struttura: si parte dalla sala d’ingresso, lo Straw Hat Café, si prosegue poi con una visita inedita sulla piazzetta al calar della notte fino a fare un giro nell’ascensore della sala centrale. L’intera struttura ripropone le ambientazioni, i personaggi e le opere create dal maestro, tutto realizzato con minuzia e meticolosità. Tuttavia, la vera magia sta nella riproduzione dello studio di Miyazaki: questo è infatti il luogo dove nascono i suoi film e dove si possono ammirare bozzette, modelli, pupazzi e utensili di lavoro, insomma, questo è il regno dei sogni e della follia del maestro. Per ammirare dal vivo tutto ciò bisognerà aspettare probabilmente ancora un po’, tuttavia, questo tour virtuale ci consente in qualche modo di arrivare in Giappone e scoprire il fantastico mondo di Miyazaki. Museo Ghibli – Fonte 123rf/coward_lion https://ift.tt/2A5Lcfd Il museo dei film di Studio Ghibli e del maestro Miyazaki si può visitare online Negli ultimi tempi, abbiamo imparato che la voglia di esplorare e di conoscere il mondo non ha limite alcuno. Nei mesi scorsi abbiamo viaggiato e anche tanto, raggiungendo i luoghi, i musei e i parchi più belli del mondo attraverso i tour virtuali e ci siamo sorpresi a scoprire quante meraviglie del pianeta sono ancora a noi sconosciute. E ora un altro luogo, probabilmente molto caro ai nostri ricordi d’infanzia, si potrà visitare online. Stiamo parlando del Museo Studio Ghibli di Mitaka, in Giappone, sede delle leggendarie creazioni più iconiche del maestro Hayao Miyazaki. Museo Ghibli – Fonte 123rf/coward_lion Durante la chiusura al pubblico dell’edificio, a causa dell’emergenza da Coronavirus, il museo ha scelto di aprire le sue porte a tutti, attraverso un tour virtuale. Immerso in un bosco a Mitaka, vicino Tokyo, sorge il museo Ghibli, che a guardarlo nel suo insieme sembra più un grande parco dove, tra gli alberi e i giardini, si nascondono e si incontrano Totoro e il gattobus, mentre un grande robot giardiniere in bronzo, arrivato dal castello volante di Laputa, accoglie i visitatori all’ingresso del parco. Tutte le creature fantasiose, nate dalla mente di Hayao Miyazaki ora vivono qui, negli spazi del museo inaugurato nel 2001, che prende il nome dal celebre studio di animazione, la quale sede si trova a pochi chilometri di distanza da. Museo Ghibli – Fonte 123rf/coward_lion Il Museo Ghibli è un piccolo ed esclusivo gioiello, apparentemente nascosto tra i boschi di Mitaka, l’ingresso è limitato e l’accesso è consentito solo su prenotazione e ancora, non si possono fare foto al suo interno: ecco perché il tour virtuale messo a disposizione dall’istituzione è davvero una rarità. Le immagini girate dallo staff, propongono un tour virtuale dell’intera struttura: si parte dalla sala d’ingresso, lo Straw Hat Café, si prosegue poi con una visita inedita sulla piazzetta al calar della notte fino a fare un giro nell’ascensore della sala centrale. L’intera struttura ripropone le ambientazioni, i personaggi e le opere create dal maestro, tutto realizzato con minuzia e meticolosità. Tuttavia, la vera magia sta nella riproduzione dello studio di Miyazaki: questo è infatti il luogo dove nascono i suoi film e dove si possono ammirare bozzette, modelli, pupazzi e utensili di lavoro, insomma, questo è il regno dei sogni e della follia del maestro. Per ammirare dal vivo tutto ciò bisognerà aspettare probabilmente ancora un po’, tuttavia, questo tour virtuale ci consente in qualche modo di arrivare in Giappone e scoprire il fantastico mondo di Miyazaki. Museo Ghibli – Fonte 123rf/coward_lion Il regno dei sogni e della follia è ora aperto a tutti: benvenuti nel museo dei film di Studio Ghibli e del maestro Miyazaki. Il tour è online.
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yuriiakai · 8 years
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Tra sogno e incanto - Lo Studio Ghibli
Disclaimer: stavolta le foto sono tutte mie tranne il logo dello studio e le foto dei suoi fondatori.
Pochi giorni fa il sommo maestro Hayao Miyazaki ha compiuto settantasei anni; in suo onore e per rimediare al fatto di non aver mai affrontato l'argomento, oggi vorrei parlarvi dello Studio Ghibli. 
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Lo Studio Ghibli è il più famoso studio di animazione giapponese, fondato nel 1985 da Hayao Miyazaki e Isao Takahata; gode di un'enorme popolarità sia in patria che all'estero, dove molti dei film prodotti sono stati accolti positivamente dalla critica ed hanno vinto numerosi premi. 
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Tra i titoli più conosciuti abbiamo Una tomba per le lucciole, di Isao Takahata, e Kiki - Consegne a Domicilio, La città incantata, La principessa Mononoke e Il castello Errante di Howl di Hayao Miyazaki. 
La mascotte dello studio è Totoro, spirito protettore della foresta e protagonista dell'omonimo film, anch'esso molto popolare. Una curiosità: il nome dello studio è universalmente letto "Ghibli" tranne in madrepatria, dove si pronuncia "Gibli"; fu Miyazaki stesso a scegliere il nome, che in libanese significa scirocco e che era un termine usato per indicare il Caproni Ca.309 dell'aeronautica italiana usato verso la fine degli anni trenta. Il mondo dell'aviazione è una delle passioni del maestro Miyazaki, come si può evincere da Porco Rosso e Si alza il Vento... Film dove peraltro traspare anche l'amore del regista verso l'Italia. 
Se anche voi siete fan dello Studio Ghibli, una tappa che non potete perdervi è il Museo d'Arte Ghibli, a Mitaka, fermata della linea gialla Chuo. 
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MA ATTENZIONE! Prendere i biglietti potrebbe non essere così facile! 
Se andate in Giappone tramite un'agenzia di viaggi, vi consiglio di richiedere i biglietti direttamente all'agente, oppure prenotare online: non è possibile comprarli all'ingresso del museo! 
Se invece foste già a Tokyo e voleste andarci comunque.... Beh, buona fortuna! I biglietti sono limitati, con orari di entrata precisi, e vengono resi disponibili il 10 del mese per il mese successivo; basta recarsi in un conbini di LAWSON ed usare la macchinetta apposita. Tutto qui? Beh, OVVIAMENTE NO. Perché la macchinetta non ti dice se i biglietti per quel giorno e quell'ora sono esauriti finché non arrivi al pagamento! Questo significa che se per disgrazia doveste selezionare un giorno già pieno, sarete avvisati solo dopo aver compilato il modulo con tutti i dati! Io ci ho perso quasi un'ora prima di riuscire a trovare un buco... E questo sistema non vale solo per il museo in questione, perché è lo stesso adottato per i concerti! Ah, il Giappone! 
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Dicevamo, il Museo sorge a Mitaka, sobborgo di Tokyo immerso nel verde: il parco Inokashira è uno dei luoghi più gettonati durante la fioritura dei ciliegi.
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Ad accogliervi all'entrata ci sarà un enorme pupazzo di Totoro, che avrei tanto voluto portarmi a casa... 
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Io ci provo, magari non se ne accorgono...
Proseguendo, vi ritroverete all'ingresso vero e proprio, da cui potete scorgere uno dei robot di Laputa - Il castello nel cielo spuntare dalle mura. 
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Il biglietto d’ingresso è in realtà una diapositiva con una scena di un film dello Studio, nel mio caso I racconti di Terramare.
E qui, miei cari, potete anche buttare via la fotocamera: all'interno del museo è vietato fare foto, a seguito delle indicazioni dello stesso Miyazaki; questo perché il museo va vissuto fino in fondo, senza la distrazione che comporta la fotocamera. Nonostante sia io stessa un paparazzo mancato, mi ritrovo a sposare quest'idea per quanto riguarda il museo, che è davvero un'emozione unica! Ci si immerge totalmente nelle sale, sbirciando tra le apparecchiature, perdendosi tra gli schizzi e studi originali del personaggi, rimanendo stupidi per le tecniche usate durante la produzione e l'effetto finale. 
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Suddiviso in tre piani, il piano terra ospita esibizioni temporanee, solitamente cortometraggi inediti dello Studio, ed è dedicato alla parte più pratica della regia dei film. 
Il secondo piano è invece dedicato alle bozze e ai disegni: dalla nascita dell'idea al disegno finito, si percorre quello che ha l'aria di essere uno studio di artisti di un'altra epoca, con tavolozze di colore sparse ovunque e dipinti di paesaggi appesi alle parenti. È forse la parte che mi ha emozionata di più, soprattutto quando mi sono ritrovata davanti alle bozze originali. In questo piano troverete anche un enorme Gattobus di pelouche, dove i bambini possono giocare in libertà. SOLO i bambini, mi dispiace. 
L'ultimo piano è dedicato ai negozi: troverete la libreria con la sala lettura, particolarmente consigliata ai bimbi, e l'immancabile negozio di souvenir "MAMMA AIUTO", che è quello che griderà la vostra carta di credito quando uscirete da lì dopo aver depredato gli scaffali. 
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Potete poi decidere di uscire e raggiungere i piedi della statua del robot di Laputa, oppure mangiare qualcosina al cafè in giardino. 
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Il museo è piccolo, ma se siete amanti dello Studio Ghibli è un'esperienza da non perdere! E considerato il mio amore per i lungometraggi dello Studio, non potevo certo perdermi la mostra temporanea a Roppongi Hills! 
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La Grande Mostra dello Studio Ghibli era incentrata sulla storia dello Studio stesso e della sua filmografia, da Nausicäa della Valle del Vento (lavoro precedente alla fondazione dello Studio) fino alla nuovissima co-produzione La Tartaruga Rossa, con particolare attenzione ai poster promozionali. Anche in questo caso i posti dove si poteva fotografare erano limitati, perciò vi posso mettere soltanto queste. 
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Ed essendo stato il trentesimo anniversario dell'uscita di Laputa, il film ha avuto un posto d'onore alla mostra: al centro della sala è stata ricreata la nave volante meccanica, che si muoveva pure! E tutto intorno erano stati appesi i vari velivoli che sono apparsi nei film dello Studio, complice la passione di Miyazaki per gli aerei. 
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Non dimentichiamoci del Gattobus, stavolta accessibile anche agli adulti! 
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E con questo abbiamo finito il giro turistico! Vi siete divertiti? 
Tra i miei progetti futuri vi sarebbe poi la rubrica dedicata ai film dello Studio Ghibli (un film = un post), ma vorrei prima comprarmi i dvd per poterli guardare in originale. Anche perché l'adattamento italiano avrebbe potuto essere "parecchio stupendo", ma alla fine "non è ganzo nemmeno un pochino". Non lo pensi anche tu, mio caro Cannarsi?
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pangeanews · 4 years
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Nausicaä ci salverà. La feroce compassione di Hayao Miyazaki
L’atomica ha redatto un’etica – d’altronde, è noto che il mondo dipinto su un paravento ha la stessa consistenza di quello reale, che l’epica si scioglie nello scintillio di una spada, non diverso da uno scroscio di pioggia. Hayao Miyazaki, che scoperta, è un genio dell’animazione; il film che amo di più è La principessa Mononoke. In una scena, il principe Ashitaka impedisce che i due personaggi femminili opposti, Eboshi, Signora della città e alchemica creatrice di armi da fuoco, e Mononoke, la ragazza cresciuta dai lupi, emblema del bosco, si affrontino. Entrambe, granitiche nella rabbia, fameliche di violenza: il ragazzo, invece, è il punto d’unione. Può separarle – cioè, legarle a sé, entrambe – perché non ha paura: può attraversare il bosco senza essere incenerito dagli spettri e sa parlare con gli artefici del palazzo.
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Credo che La principessa Mononoke sia il film in cui, con genio artistico e disciplina morale, Miyazaki riassume i temi capitali. Le piccole civiltà a rischio di estinzione (Ashitaka è principe del popolo Emishi, marginalizzato dall’impero giapponese); l’ecologia (che non si sfianca in ideologia: è sempre un uomo che ha cura di abitare il bosco, di aderire all’ospitalità concessa, che conosce i nomi delle piante, e nel rito rende tutto terso perché è peculiare l’affine tra cespuglio e altare); una specie di frugale teodicea (non tutto è bene, non tutto è male: la natura è ed è tutto, anche il personaggio più feroce – dama Eboshi – è capace di gesti di arcuata nobiltà – ha cura dei lebbrosi, degli abbandonati). L’uomo si svela nel rischio: occorre scegliere, capire. Il principe Ashitaka è indubbiamente buono, ma uccide; chi appare santo, devoto al Buddha, il monaco Jiko, in realtà vuole decapitare il dio del bosco. Chi è avido è doppio; chi sa chi è, altro dal rancore, parla con bianca ingenuità.
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Alla base dei film di Miyazaki è una crisi: comunque, sempre, un mondo finisce, è defunto – perché ne fiorisca un altro. L’opera germinale è la serie Conan il ragazzo del futuro, ideata nel 1978. In questo caso, il pianeta è terso in desolazione (“le armi elettromagnetiche cancellarono più di metà degli esseri umani dalla faccia del pianeta”), e due ragazzi, Conan e Lana, cercano di sopravvivere. Conan è audace, ha una forza formidabile; Lana è fragile, ha in dono la telepatia, sa parlare con tutte le creature: uno è la soluzione dell’altro. Un rapporto simile lega Pazu a Sheeta, protagonisti del film Laputa. Castello nel cielo (1985). In quel caso, l’utopia di un mondo ‘in aria’ si disintegra, è colonia del sogno; piuttosto, è sottile l’allusione alla tecnica. I robot impiegati a Laputa erano utili, onesti, necessari al mito: possono però convertirsi in armi di distruzione micidiali. In Miyazaki la nitidezza rende superflua l’ideologia, il bene non è superiore – aggettivo usato dai deboli – ma laterale, su un altro piano.
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HBO ha conquistato i diritti dei film dello Studio Ghibli, la casa di animazione fondata da Miyazaki e da Isao Takahata – altro talento, più remoto, però, autore di film memorabili come Una tomba per le lucciole e La storia della Principessa Splendente – nel 1985. Gli americani, ora, vanno in brodo per Miyazaki, che pure hanno premiato, nel 2003, con l’Oscar per La città incantata (di norma il premio per il miglior film di animazione non esce fuori dai confini anglofoni). In particolare, usano Nausicaä della Valle del vento (1984) giocando alle analogie pandemiche. Anche in quel caso, una “guerra termonucleare” ha sconvolto l’ecosistema terrestre, alcune zone del pianeta sono tossiche, si possono attraversare usando maschere speciali. Anche in questo caso, una piccola comunità felice – al netto dei buonismi: è felice perché vive assecondando i ritmi della natura, ciascuno compiendo il proprio compito, all’ombra del sacro – è sconvolta dagli imperiali dell’avidità. Una ragazza, Nausicaä, è luminosa e audace, vuole conoscere e non sterminare ciò che terrorizza, trova, in ogni cosa, il punto concorde e quello di rottura. Non teme – se deve – di sguainare la spada, non crede nell’offesa se ci si può difendere spogliandosi. Non ha proclami con cui detergere il tempo – resta in ascolto. Accoglie il vento, i capricci del caso, l’enormità del divenire, dandosi una norma.
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Susan J. Napier, studiosa di cultura e letteratura giapponese, ora alla Tufts University, ha pubblicato per la Yale University Press un libro sulle opere dello Studio Ghibli, Miyazakiworld: A Life in Art; ha scritto un articolo su Nausicaä, “il primo grande successo del leggendario studio di animazione”. “Negli Stati Uniti tendiamo ancora a pensare all’animazione come a un prodotto per bambini. I film dello Studio Ghibli, però, sono per tutti, per tutti quelli che hanno provato gioia e speranza, dolore e disperazione. Non sono meramente didattici, ispirano un pensiero, a sentire oltre l’ordinario… Questi film non terminano nel tipico modo hollywoodiano, ‘e vissero per sempre felici e contenti’: i giovani protagonisti che popolano il mondo Ghibli sono coraggiosi, pieni di speranza. Affrontano la perdita e la catastrofe con pazienza, con rettitudine. Nausicaä della Valle del Vento è il film grazie al quale Miyazaki, visto il successo, è riuscito a fondare lo Studio Ghibli. Ambientato in un futuro terrificante, dove le spore tossiche hanno avvelenato l’ambiente, mostra gli ultimi resti dell’umanità che al posto di unirsi si combattono a vicenda, in un deserto tossico. Altri registi avrebbero forgiato una figura come Mad Max, capace di vincere la devastazione con gli strumenti della forza bruta, dell’astuzia, della spietatezza. Miyazaki invece crea un personaggio solare: la giovane principessa Nausicaä. Nausicaä è intelligente: costruisce un laboratorio, nei sotterranei del castello, per studiare le spore tossiche. È un ottimo aviatore. Sa maneggiare la spada, che non ha timore a usare nei momenti di necessità. Soprattutto, ha una immensa compassione, una intelligenza riflessiva, una profonda empatia. Nausicaä crede che tutta la vita sia sacra e lo dimostra non soltanto quando tiene le mani di uno degli anziani malati del suo villaggio ma anche quando osserva con gioioso stupore le mostruose e surreali creature che sono riuscite a prosperare in un ambiente insano… Questo film non è semplicemente ‘dolce’, ‘incantevole’, ‘magnifico’, come scrivono molti recensori. La tristezza e la meraviglia che permeano la storia la rendono profonda, stimolante”.
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Il ritmo dei film di Miyazaki lo impone Joe Hisaishi, un genio musicale – ha lavorato anche con Takeshi Kitano, ha elaborato la musica di Departures, film che con meravigliosa esattezza racconta il rapporto con il corpo morto, con il cadavere, a cui va dedicata una attenzione triplice, perché sia giusto e senza giogo il trapasso. A volte ho voluto amare la principessa Mononoke – si ama ciò che uccide, è risaputo. Ma per elevarsi a lupi occorre che il proprio demone sia riferito in un duello di carta, e conoscere dove l’albero si divarica in casa. (d.b.)
L'articolo Nausicaä ci salverà. La feroce compassione di Hayao Miyazaki proviene da Pangea.
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stearixx · 1 year
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So uh... Fassad is the most hated character in fandom, that's obvious. Rose is very much a hated one (for some reason). But, what about my third fav DILF - Muska? Does Laputa CIS fandom hate him that much?
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stregadelcrepuscolo · 5 years
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Laputa- il castello nel cielo ci regala una bella avventura, tra strane macchine volanti e custodi di regni leggendari. Il film si guarda con piacere arrivando alla sua fine senza particolari colpi di scena ma con gli occhi pieni di meraviglia e il cuore leggero. I disegni dalle tinte pastello sono delicati e poetici: perfetti per dare a vita all’isola di Laputa.
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attentionspoilers · 5 years
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Laputa - Il castello nel cielo
Laputa – Il castello nel cielo
Con l’inizio del nuovo anno, Netflix ci fa un grande regalo acquistando i diritti dello studio d’animazione giapponese, lo Studio Ghibli. Il primo progetto in catalogo è Laputa – Il castello nel cielo, diretto dal noto Hayao Miyazaki. Il castello nel cielo è il lungometraggio che gli permetterà di dar vita allo Studio Ghibli, imprimendo questo nome nella cultura giapponese e mondiale.
TRAMA
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itsnerdpool-blog · 6 years
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Recensione: Mary e il fiore della strega
Nuovo Articolo https://www.nerdpool.it/2018/06/20/mary-e-il-fiore-della-strega-il-film-desordio-dello-studio-ponoc/
Recensione: Mary e il fiore della strega
Dal 14 al 20 Giugno, è approdato nelle sale italiane Mary e il fiore della strega, primo film d’animazione del neonato Studio Ponoc.
Mary è una ragazzina, si è da poco trasferita nella ridente campagna inglese a casa della prozia. Non conosce nessuno, la scuola non è ancora iniziata e per combattere la noia comincia a perlustrare la campagna e i boschi circostanti. Sarà durante una delle sue camminate che si imbatterà in un fiore luminoso, esso le donerà poteri magici e una scopa volante che la trasporterà all’ingresso del Endors College, una scuola di magia.
Nato da una costola dello Studio Ghibli, lo Studio Ponoc è stato fondato nel 2015 da Yoshiaki Nishimura e Hiromasa Yonebayashi. Yoshiaki Nishimura si è formato presso lo Studio Ghibli come animatore e sceneggiatore per poi dedicarsi alla regia nel 2010 con Arietty – il mondo segreto sotto il pavimento e, successivamente, con Quando c’era Marnie (2014). Hirosama Yonebayashi, anche lui proveniente dalla casa di produzione di Miyazaki, ha sempre ricoperto il ruolo di produttore. Coraggiosa quindi è stata la loro scelta di voler abbandonare lo Studio Ghibli dopo l’annuncio di apparente chiusura avvenuto nel 2014.
Il film prende ispirazione dal libro di Mary Stewart, la sceneggiatura nel complesso risulta banalotta e superficiale a livello di contenuti. I personaggi non sono approfonditi a sufficienza e i loro comportamenti non sono motivati, se non in parte. Nel caso dei Villain le ragioni che li inducono a compiere determinate azioni non hanno una spiegazione plausibile e la piega ecologista/animalista viene affrontata in modo frettoloso.
Lo Studio Ghibli, in ogni suo film, ha sempre attinto dalla quotidianità giapponese, al Folklore, ai miti e alle leggende locali. In Mary e il fiore della strega gli elementi magici ci sono ma stridono con tutta una serie di fattori che sembrano messi un po’ a caso. Inoltre, nel corso del lungometraggio troviamo una miriade di elementi riconducibili a tutti i lungometraggi Ghibli da Ponyo sulla scogliera a Kiki consegne a domicilio fino a Laputa l’influenza è forte.
Questo film è sicuramente un passo indietro per il regista Nishimura che ha dimostrato di non saper sopperire alle mancanze della sceneggiatura ma, soprattutto, di avere una visione troppo ancorata all’immaginario Ghibleiano.
Sfortunatamente, le animazioni per quanto curate, non hanno l’impatto visivo di una Città incantata. Stessa cosa riguarda la colonna sonora di Takatsugu Muramatsu, già compositore delle musiche per Quando c’era Marnie, non ha sonorità particolari o memorabili.
Non mi sento di bocciare completamente questo film ma se lo Studio Ponoc vuole essere il degno successore dei Maestri Miyazaki e Takahata dovrà trovare una sua strada, impegnarsi e produrre film d’animazione con una loro identità.
See you space cowboy,
Federica
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gdrunplugged · 8 years
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Pubblico a casa, una chiamata alle armi per voi: +Edoardo Cremaschi si è prenotato per il #GiocaConNoi di mercoledì 15 per Lady Blackbird, ma ci servono da 1 a 3 altre persone per completare il gruppo di gioco. Non siate timidi e fatevi sentire! Ah, ma ora che ci penso forse non conoscete Lady Blackbird! Beh nessun problema: è il giorno dei #PensieriLudicidelGiovaneStagista, e a Ivan non dà problema recensire Lady Blackbird per voi! Panoramica Lady Backbird è un gioco di John Harper pubblicato gratis sul suo sito web (http://ift.tt/1mAeQLz) e tradotto in Italiano dal blog Imbrattabit (http://ift.tt/2lsObBz). Il gioco fornisce agli utenti sia un sistema di regole sia un'ambientazione già delineata, un pacchetto di personaggi già pronti e un obiettivo da far perseguire ai personaggi: basta prendere questi elementi e si può immediatamente giocare la partita, che avrà un tono pulp e avventuroso e un'estetica steampunk. Riuscirà Lady Blackbird a sfuggire all'Impero e a ricongiungersi con il suo amante, il re pirata Uriah Flint? Il capitano Vance dichiarerà il suo amore alla Lady? Quella spaccaculi di Naomi e quel topastro di Kale resteranno fedeli alla Lady e al capitano, o i loro rapporti si guasteranno? E quel maniaco di Snargle farà schiantare tutti su un asteroide? Solo giocando lo scopriremo. Estetica e Ambientazione L'ambientazione proposta è Star Wars fuso con Laputa - Castello nel cielo: ci troviamo, infatti, nel Selvaggio Blu, in un sistema stellare popolato da umani e goblin (più i calamari volanti) in cui, fra un pianeta e l'altro, c'è aria respirabile anziché spazio vuoto, per cui i viaggi interplanetari si fanno in dirigibile, in corazzata volante e in altri adorabili veivoli steampunk; una parte del sistema stellare è unificata dall'Impero (immaginatevi l'Impero Britannico vittoriano con le astronavi volanti), un'altra è composta da Mondi Liberi brulicanti di mercanti, pirati e avventurieri - ah, ed esiste la magia, ma cosa sia esattamente devono deciderlo i giocatori. L'eroina della nostra storia, comunque, è la Lady Blackbird del titolo, una nobildonna che sta fuggendo da un matrimonio combinato per ricongiungersi con Uriah Filnt, il re pirata di cui è stata amante; Lady Blackbird e la sua guardia del corpo Naomi Bishop si sono imbarcate in incognito sul Gufo, la nave da contrabbando di capitan Cyrus Vance e dei suoi due aiutanti, Kale Arkam il tuttofare e Snargle il pilota, ma la combriccola è stata appena fermata e abbordata da una corazzata imperiale; la partita inizia in quel momento, e da lì tutto può accadere. Meccanismi di gioco Il gioco ha una bipartizione di ruoli fra Giocatori e Game Master. Il Game Master controlla il mondo inanimato e i personaggi secondari, deve inquadrare scene in cui i personaggi si trovino in situazioni interessanti (poiché conflittuali e/o introspettive), e deve fare domande ai giocatori per far inserire e dettagliare a loro nuovi elementi del mondo di gioco. I giocatori, invece, recitano ciascuno il ruolo di uno dei protagonisti: danno forma alla loro personalità e li fanno agire e pensare di conseguenza, tenendo conto che gli eroi di questa storia, per definizione, sono persone intraprendenti e competenti che si gettano nel pericolo. Per far emergere ciò in gioco, i protagonisti sono delineati da questo insieme di regole: 1. Quattro o cinque Tratti che definiscono i macro-campi in cui sono bravi, ciascuno dei quali contiene delle Etichette riferite a singoli ambiti di quel macro-campo. Ad esempio Lady Blackbird ha il tratto "Nobile Imperiale", sotto il quale ricadono le etichette "Danza", "Istruzione", "Ricchezza", "Contatti" etc. Assieme alla Riserva di dadi, i Tratti e le Etichette sono la base del sistema di conflitto (di cui parleremo poi). 3. Due Segreti, capacità speciali che stabiliscono che il personaggio può fare qualcosa di eccezionale, non possibile alla gente comune (come usare la magia), oppure fare estremamente bene qualcosa di usuale (come pilotare un'astronave) e avere vantaggi meccanici quando lo fa. 4. Tre Chiavi, obiettivi personali che il personaggio sta perseguendo: seguire questi scopi o rinnegarli è il modo in cui i personaggi imparano cose nuove. Il sistema di conflitti Il gioco stabilisce che i protagonisti riescono sempre a fare quello che vogliono, a meno che il GM non metta in chiaro che c'è un ostacolo problematico di mezzo e decida quanto sia difficile superarlo da 2 a 5. A quel punto il giocatore in esame prende 1 dado a sei facce, valuta se un Tratto rappresenta capacità utili in questo caso, valuta se alcune Etichette del Tratto sono utili a loro volta, prende tanti dadi quanti solo il Tratto e le Etichette, e se vuole aggiunge dadi presi dalla sua riserva. I dadi vengono tirati, si contano quelli che hanno fatto 4 o più, e se il loro numero supera la soglia di difficoltà il personaggio ottiene il suo scopo (e spende tutti i dadi di Riserva che aveva usato); in caso contrario sorgono complicazioni di qualche tipo (ma i dadi di Riserva sono rimborsati e se ne recupera uno in più). In ogni caso, la Riserva si può ricaricare portando in scena un'interazione sociale fra il proprio personaggio e un altro. Sviluppo dei personaggio I personaggi ricevono 1 o 2 Punti Esperienza ogni volta che seguono una delle loro Chiavi, e 10 Punti una tantum se riscattano tale Chiave, mostrando che il personaggio non ha più quella priorità o quello scopo. Al costo di 5 Punti Esperienza, i giocatori possono accrescere di 1 dado la Riserva di dadi (che parte da 7 dadi e può arrivare a 10) o aggiungere 1 Tratto o 1 Etichetta o 1 Segreto o 1 Chiave nuovi. Il parere di Ivan Personalmente trovo Lady Blackbird un gioco molto carino: da un lato l'estetica dell'ambientazione mi piace tanto, dall'altro trovo solido, semplice ed efficiente il sistema di regole (che per altro è basato su The Pool di James West, Shadow of Yesterday di Clinton Nixon e Apocalypse World di Meguey e Vincent Baker, tutti ottimi titoli); le istruzioni del GM, a essere franchi, sono piuttosto scarne e condensano in pochi paragrafi procedure che altri titoli spiegano, non a caso, in interi capitoli. Il suo limite vero, comunque, è che si tratta di uno scenario prendi-e-gioca, non di un manuale completo: non ci sono linee guida esplicite per creare da zero personaggi, tratti, chiavi e segreti, né strumenti per impostare una partita a lungo termine che si distacchi dallo scenario di base "andate e trovate Uriah Flint". D'altra parte, per evitare questo problema basta giocare a Lady Blackbird solo per ciò per cui è stato pensato, cioè per riempire in allegria una serata. Ah, pubblico a casa, ricorda di sostenerci se ti piace quello che facciamo. Basta 1 euro al mese e un click a questo link: http://ift.tt/2k9ExGh 
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