Tumgik
#la richesse des sirènes
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Contexte
Les vagues accrochent et écument le rivage, les pieds dans le sable chaud, les yeux perdus sur les eaux calmes de l'océan. Au loin des bateaux naviguent, se laissent porter par les flots. Mais ces navires ne sont pas n'importe lesquels : ils font rêver chaque homme et chaque femme de l'archipel… Les vivenefs sont magiques. Fabriquées en bois sorcier elles transportent les équipages des marchands à travers les sept mers. Leur figure de proue s'anime, pense et ressent. Un véritable guide à travers les eaux parfois violentes, un guide pour leur capitaine et son équipage. Mais dans l'archipel un vent de rébellion gronde, ceux qui n'ont pas la chance d'être marchands reconnus, deviennent des forbans, des corsaires sans foi ni loi, des pirates qui pillent tout sur leur passage, des contrebandiers qui n'hésite pas à doubler les marchands dans leur quête de richesse. Dans l'ombre, les sirènes et les tritons réclament leur dû. Les dragons ont disparu au cours d'une guerre à laquelle ils ont participé pour sauver les humains. Mais depuis plus rien… Prisonniers, esclaves, ils se cachent, tentent de survivre. Enfin c'est sans compter les shamans, ordre magique désorganisé qui s’immisce dans la vie de l'archipel… saurez-vous trouver votre place ?
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crown-of-serpents · 11 months
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Les Enfants des Vagues
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Hydromancie : eau, soins/guérison, charme de sirène
Fêtes et Coutumes
Fêtes
29 décembre : FÊTE DE LA CHORALE. Les hydromancien.ne.s se réunissent pour chanter et soulever la houle des vagues afin de remercier Thalassadora d'avoir veillé sur elleux durant tout cette année. Il est dit que selon la réactions des vagues, les chants plaisent plus ou moins à l'esprit, alors les Oracles des Perles veillent au grain avec le Maestro à ce que tout se passe au mieux. 25 Janvier 2024 : PREMIÈRE PLEINE LUNE DE L'ANNÉE. Cette nuit là, les Enfants des Vagues viennent se recueillir auprès de la Mer du Nord et prient pour que l'année à venir leur apporte richesse et prospérité. Deuxième semaine de février : MANIFESTATION DE LA NEIGE ET DE LA GLACE. Au coeur de l'hiver, les rues de Leith se remplissent de sculptures et structures créatives gelées, et les sorcier.ère.s de tous les covens accourent pour admirer les oeuvres éphémères des hydromancien.ne.s. 15 mars : FESTIVITÉS DES LARMES DE LA PLUIE. Cette fête est célébrée lors de la saison des pluies, plus précisément lors des giboulées de mars, lorsque les Enfants des Vagues rendent hommage à la pluie bienfaisante. Ils dansent sous la pluie, utilisant leur magie pour créer des jeux d'eau éblouissants et remercier la nature pour son don vital. Rappel : Les Enfants des Vagues célèbrent également le premier jour de chaque saison (en particulier l'hiver), le Nouvel An, le Nouvel An Lunaire et l'Honneur aux Ancêtres.
Coutumes
Iels auraient un remède particulièrement efficace pour aider à concevoir un enfant, à base de consommation de coquillages. Aucune science ne semble étayer cette croyance, pourtant elle est ancrée dans l'esprit de chaque hydromancien.ne. Lors de l'Epreuve des Profondeurs, les jeunes hydromancien.ne.s doivent plonger au point le plus profond des côtes maritimes et méditer pendant une nuit entière en absorbant l'énergie de l'eau qui les entoure et en se familiarisant avec la faune locale. Iels ressortent toustes grandis de cette épreuve. Les premiers mois suivant la naissance d'un enfant, celui-ci est présenté aux Oracles pour suivre la Cérémonie du Bain. Celui-ci est plongé dans une eau purifiée par les Oracles elleux-mêmes, dans laquelle flotte des plantes médicinales. Lors des mariages, les couples prononcent leurs vœux sous une pluie légère. Il est de coutume de croire en l'adage "mariage pluvieux, mariage heureux". Certains n'hésitent pas à requérir secrètement l'aide d'un.e aéromancien.ne afin de modifier la météo à leur convenance.
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crystal--snow · 1 year
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Située quelque part entre l’espace-temps, la Dimension Magique est une planète constituée de trois continents interconnectés : Nexarbor, Zéphyria et Thalindra. La Dimension Magique a toujours existé et fut créé par la puissance du Grand Dragon, lors de l’évènement que l’on nomme aujourd’hui « Le Souffle de la Flamme du Dragon » (voir l’annexe mythe et religion). C’est à ce moment là que naquirent les premiers êtres dotés de magie, et que la Dimension Magique prit doucement la forme que l’on lui connait aujourd’hui.
Plusieurs milliers d’années plus tard, la Dimension Magique fut profondément ébranlée lorsque le Cristal d’Hélétris connu pour abriter les reliques ancestrales des Gemmes du Dragon implosa littéralement. Cette explosion entraîna alors une onde de choc magique qui fut ressenti aux quatre coins de la Dimension et plus loin encore … Pendant les jours qui suivirent cet événement une étrange neige ne cessa de tomber sur les terres magiques, et ceci jusque dans le désert de Zayairah. Puis un beau jour une brèche s’ouvrit à quelques kilomètres de la cité d’Hélétris, et le premier portail vers la Terre y fut découvert. Depuis ce jour, la vie quotidienne des fées fut en tout point changé et leur relation avec la Terre pu commencer.
En effet, avant l’arrivée des fées sur Terre celle-ci était aux proies à un profond mal-être écologique, depuis à chaque solstice et chaque équinoxe les fées les plus puissantes de la Dimension se rendent sur Terre afin d’aider la nature à suivre le changement des saisons. Malheureusement l’ouverture de ce portail eu aussi pour conséquence de permettre à l’énergie magique rejetée par le Cristal de se frayer un passage à travers les espace-temps. Depuis ce jour de nombreux humains furent en quelque sorte génétiquement modifiés et développèrent ainsi des capacités hors du commun …
De nos jours, la Dimension Magique est d’après les derniers recensement constituée de 70% de fées et 30% de spécialistes. Les royaumes sont de ce fait majoritairement dirigés par des fées qui disposent d’un rang et de privilèges que les spécialistes n’ont pas. Celles-ci représentent donc une grande partie de l’aristocratie magique, et rares sont les spécialistes qui arrivent à s’imposer dans les sphères politiques ou économique de la Dimension. L’égalité entre fées et spécialistes n’est donc pas encore optimale, malgré que de nombreuses améliorations aient vu le jour depuis leur émergence il y a de cela 200 ans seulement.
☾ Les royaumes de la Dimension Magique ☽
Andros : Andros est un royaume dont la quasi-totalité du territoire est composée d’îles. En tout c’est donc plus d’une centaine d’îles qui prennent place dans les eaux d’Andros. Autrefois, les mers entourant Andros étaient connues pour abriter sirènes, tritons et autres créatures marines. Malheureusement, depuis l’explosion du cristal d’Hélétris ce peuple n’a plus jamais été aperçu. Andros tire en grande partie sa richesse de la pêche, du transport maritime et plus encore de l’industrie navale. En effet, c’est à Andros que siège les meilleurs constructeurs navals. En revanche, c’est aussi d’Andros que sont originaires une considérable part des pirates de la Dimension Magique.
Domino : les habitants de Domino ont trouvé refuge dans les royaumes voisins d'Eraklyon et Solaria après que leur royaume autrefois verdoyante ait été brutalement engloutie par un désert de glace implacable. L’économie de Domino repose sur l'extraction, le raffinement et la vente d’objets fabriqués à partir de la glace ayant recouvert les terres de Domino. La glace féerique est utilisée pour créer des objets d'une beauté extraordinaire, comme des sculptures délicates, des bijoux lumineux et des luminaires enchantés.
Dyamond : La planète Dyamond brille comme une étoile au sein de la Dimension Magique. Sa cité de diamant est le cœur de son économie prospère. Les Dyamondiens, maîtres lapidaires, façonnent des gemmes rares en bijoux étincelants et artefacts religieux convoités à travers les royaumes. Les mines profondes de la planète offrent un trésor inestimable de pierres précieuses, alimentant ainsi un commerce vibrant. C'est un lieu où la religion et l'économie s'entrelacent harmonieusement. Les gemmes, considérées comme sacrées par les habitants, sont le cœur de leur foi, utilisées pour canaliser la magie des anciens esprits. Les prêtresses joaillières transmettent leur savoir de génération en génération, créant des bijoux envoûtants et des objets rituels. Cette symbiose entre la religion et l'art de la joaillerie a engendré une économie florissante, où les gemmes, à la fois divines et esthétiques, tissent des liens entre le sacré et le matériel.
Eraklyon : le royaume d’Eraklyon est avec Solaria le royaume le plus riche de la Dimension Magique. Celui-ci tire une partie de sa richesse de son industrie militaire florissante, tandis que le reste de son économie est soutenue par de vastes et puissants domaines viticoles. Culturellement parlant Eraklyon possède une architecture et un mode de vie qui en comparaison avec la Terre se rapproche énormément de la Grèce antique. Ses paysages quant à eux sont constitués d’importantes chaines de montagnes connues pour ses hauteurs vertigineuses.
Lynphéa : Le royaume de Lynphéa est un véritable paradis tropical, ces forets abritent alors un peuple en parfaite harmonie avec la nature luxuriante qui l’entoure. Leurs habitations sont nichées au cœur des arbres témoignent de leur profond attachement et respect pour l’écosystème. L’économie de Lynphéa repose sur l’exploitation durable des ressources naturelles. De ce fait, la chasse, la pêche mais aussi la cueillettes (fruits, légumes et herbes médicinales) sont les activités de prédilection des habitants de Lynphéa.
Melody : Le royaume de Mélody, imprégné d'une consonnance asiatique, est un éden d'harmonie et de calme. Ses paysages paisibles sont ponctués de jardins zen et de pagodes élégantes. L'économie florissante de Mélodie repose sur la maîtrise d'arts ancestraux tels que la calligraphie, l'artisanat du thé, et la fabrication de soieries raffinées. Les artisans de Mélody produisent des trésors convoités par les amateurs de culture et d'élégance à travers les royaumes.
Pyros : Le sultanat de Pyros prend place dans un désert brûlant. Pyros est connu pour être l'habitat naturel des dragons, où les nomades épris de leur terre ancestrale élèvent avec respect ces majestueuses créatures. Les nomades y prospèrent, honorant leur lien avec ces créatures mythiques, dont la chasse est strictement interdite. Au cœur des volcans endormis, ils extraient des gemmes rares, qui ornent le palais du sultan. L'économie du sultanat s'épanouit grâce au commerce de ces joyaux et l'élevage des dragons de Pyros.
Romulea : Principal ennemi d’Eraklyon, Romulea est un royaume dont l’économie tourne autour de l’artisanat (poterie, sculpture sur pierre, travail du bois …) métier bien souvent transmis de génération en génération, mais aussi de l’élevage et de l’agriculture. C’est de Romulea que la Dimension Magique tire une majeure partie de ses céréales. Outre son agriculture florissante, les terres fertiles de Romulea permettent aussi de soutenir un élevage florissant et diversifiés. Ainsi, les produits laitiers, la viande de qualité et les produits agricoles sont exportés régulièrement vers les autres royaumes. Tout comme son voisin, Romulea revêt une culture et un mode de vie semblable cette fois-ci à la Rome antique
Solaria : Solaria est un royaume aux effluves florales où il fait bon vivre, et où l’opulence y trouve facilement sa place. Malgré un manque de pluie évident, dû à la présence unique de trois soleils les paysages de Solaria n’ont rien a envier aux autres royaumes, plages de sable fin, montagnes et autres plaines baignées de soleil font de Solaria un royaume à la beauté éclatante. Hormis ses paysages, Solaria doit sa richesse aux centaines de mines d’or éparpillées sur son vaste territoire, mais aussi à ses prestigieuses maisons de couture reconnues dans le monde entier.
Zénith : Le royaume de Zénith se dresse tel un joyau futuriste, où la haute technologie règne en maître. L'économie florissante de Zénith repose sur l'innovation technologique, la recherche avancée et la production de dispositifs électroniques de pointe. Les esprits brillants de Zénith développent des gadgets révolutionnaires, des intelligences artificielles sophistiquées et des avancées scientifiques qui alimentent leur renommée à travers les royaumes.
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danieljbc · 11 months
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L’ empire mondial du commerce des âmes au dieu Soleil par les sirènes des eaux, est dans sa chute de maison royale de sorcellerie du Son destruction des esprits humains par musiques profanes.
Faux prophète
Apocalypse 18:1 Après cela, je vis un autre ange descendre du ciel. Il avait un grand pouvoir et la terre fut illuminée de sa gloire.
Apocalypse 18:2 Il cria d'une voix forte: «Elle est tombée, [elle est tombée,] Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire pour tout esprit impur, un repaire pour tout oiseau impur et détestable.
Apocalypse 18:3 En effet, toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa prostitution, les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’immoralité et les marchands de la terre se sont enrichis grâce à la démesure de son luxe.»
Apocalypse 18:4 Puis j'entendis une autre voix venant du ciel qui disait: «Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin de ne pas vous associer à ses péchés et de ne pas être victimes de ses fléaux.
Apocalypse 18:5 En effet, ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel et Dieu s'est souvenu de ses crimes.
Apocalypse 18:6 Payez-la comme elle a payé et donnez-lui le double salaire de ses actes. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui le double.
Apocalypse 18:7 Donnez-lui autant de tourment et de deuil qu’elle a fait la fière et s’est plongée dans le luxe. Parce qu'elle dit dans son cœur: ‘Je siège en reine, je ne suis pas veuve et jamais je ne verrai le deuil’,
Apocalypse 18:8 à cause de cela, en un seul jour, les fléaux qui lui sont réservés s’abattront sur elle: la mort, le deuil, la famine, et elle sera réduite en cendres. En effet, il est puissant, le Seigneur Dieu qui l'a jugée.»
Apocalypse 18:9 Tous les rois de la terre qui se sont livrés avec elle à la prostitution et au luxe pleureront et se lamenteront à cause d'elle, quand ils verront la fumée de la ville incendiée.
Apocalypse 18:10 Ils se tiendront à distance, par crainte de son tourment, et ils diront: «Malheur! Malheur! La grande ville, Babylone, la ville puissante! En une seule heure ton jugement est venu!»
Apocalypse 18:11 Les marchands de la terre pleurent aussi et sont dans le deuil à cause d'elle, parce que plus personne n'achète leur cargaison,
Apocalypse 18:12 cargaison d'or, d'argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d'écarlate, de toutes sortes de bois de senteur, de toutes sortes d'objets en ivoire, en bois très précieux, en bronze, en fer et en marbre,
Apocalypse 18:13 de cannelle, [d'aromates,] de parfums, de myrrhe, d'encens, de vin, d'huile, de fine farine, de blé, de bœufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d'âmes humaines.
Apocalypse 18:14 «Les fruits que tu désirais profondément sont partis loin de toi; toutes ces richesses et ces splendeurs sont perdues pour toi et tu ne les retrouveras plus.»
Apocalypse 18:15 Les marchands de ces produits, qui se sont enrichis en commerçant avec elle, se tiendront à distance, par crainte de son tourment. Ils pleureront et seront dans le deuil;
Apocalypse 18:16 ils diront: «Malheur! Malheur! La grande ville qui était habillée de fin lin, de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles! En une seule heure tant de richesses ont été détruites!»
Apocalypse 18:17 Tous les capitaines, tous ceux qui naviguent, les marins et tous ceux qui vivent de la mer se tenaient à distance
Apocalypse 18:18 et ils s'écriaient, en voyant la fumée de l'incendie: «Quelle ville pouvait se comparer à la grande ville?»
Apocalypse 18:19 Ils se jetaient de la poussière sur la tête et ils criaient, dans les pleurs et le deuil: «Malheur! Malheur! La grande ville dont la prospérité a enrichi tous ceux qui possèdent des bateaux sur la mer, en une seule heure elle a été dévastée!»
Apocalypse 18:20 Ciel, réjouis-toi à cause d'elle! Et vous, les saints, les apôtres et les prophètes, réjouissez-vous aussi, car Dieu vous a fait justice en la jugeant.
Apocalypse 18:21 Alors, un ange puissant prit une pierre qui ressemblait à une grande meule et il la jeta dans la mer en disant: «C’est avec la même violence que Babylone, la grande ville, sera jetée à bas, et on ne la retrouvera plus.
Apocalypse 18:22 On n'entendra plus chez toi les sons des joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de flûte et de trompette. On ne trouvera chez toi plus aucun artisan d'un quelconque métier et l’on n'y entendra plus le bruit de la meule.
Apocalypse 18:23 La lumière de la lampe ne brillera plus chez toi et l’on n'y entendra plus la voix des jeunes mariés. Cela arrivera parce que tes marchands étaient les grands de la terre et que toutes les nations ont été égarées par ta sorcellerie,
Apocalypse 18:24 parce que l'on a trouvé chez toi le sang des prophètes, des saints et de tous ceux qui ont été mis à mort sur la terre.»
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💜
Le Violet, symbole de l’Amour caché, de la Spiritualité, de la Magie Noire, de la Délicatesse, de l’Amitié, de la Méditation, ancienne couleur de la Royauté, évoquant aussi la Mélancolie et la Tristesse, synonyme de la Sagesse, de la Transformation et du Mystère, sera la couleur d’aujourd’hui.
Le Violet et ses différentes teintes, appréciés où détestés sans demi-mesure, furent étroitement liés aux personnages royaux de l’Antiquité, tel que Cléopatre, Jules César, ou encore Néron.
Parce qu’il était difficile à obtenir et onéreux, le Violet était synonyme de Richesse et Pouvoir en société, c’est pourquoi les familles nobles portaient des vêtements de cette couleur ou de ses teintes dérivées tel le Pourpre, pour démontrer leur opulence.
Ce n’est qu’au IX ème siècle que le Violet devient accessible aux autres classes sociales, avec la découverte de William Henry Perkins, chimiste britannique qui travaillait sur un remède contre la malaria (qu’il ne trouvera jamais) et inventeur de la mauvéine, le premier colorant synthétique.
Le Violet est aussi une couleur à double sens, puisqu’il renvoie au positif tout comme au négatif comme le Calme, l’Union et la Paix ou la Luxure, l’Orgueil et le Deuil.
Elle serait aussi intimement reliée au Spirituel, à l’Invisible, au Spiritisme et à la Magie Noire.
Disney choisirai même cette couleur pour designer ses « méchants », comme Ursula de la Petite Sirène, la méchante Belle Mère de Cendrillon ou encore Maléfique de la Belle au bois dormant.
De cette façon, pour illustrer une des nombreuses significations du Violet, Heiraitini Teuru, votre candidat #5, sera sous l’emprise de la mystérieuse Déesse « 𝑃𝑜̄𝑡𝑖’𝑖𝑡𝑎̄𝑟𝑖̄𝑟𝑒̄ 𝑓𝑎̄𝑛𝑎𝑢 𝑡𝑖̄𝑟𝑒𝑜 », déesse tahitienne de la Magie et de la Sorcellerie.
N’oubliez pas de voter pour Heiraitini Teuru, cinquième candidat à l’élection « 𝑀𝑖𝑠𝑡𝑒𝑟 𝑇𝑎ℎ𝑖𝑡𝑖 », le 07 Octobre 2023, et de manifester le pouvoir séducteur du Violet, dans les jardins de la Mairie de 𝑃𝑎𝑝𝑒𝑒𝑡𝑒.
#mistertahiti2023 #heiraitiniteuru #candidat5 #mauve #polynesiefrancaise #kaleisillustrations
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affairesasuivre · 1 year
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Rachika Nayar – Heaven Come Crashing : musiques romantiques et nébuleuses
Heaven Come Crashing est le second opus de la jeune new-yorkaise de Brooklyn Rachika Nayar. On y entendra 10 titres en clair-obscur, enveloppant l’auditeur dans une atmosphère vaporeuse riche et rassurante.
Certaines musiques atmosphériques sont souvent décrites comme cinématographiques. Parce qu’elles dessinent des horizons sonores, des ambiances desquelles nul ne serait surpris de voir émerger un personnage inattendu. Ces musiques peuvent parfois sombrer dans la facilité qu’offre toute la technologie musicale actuelle. Rachika Nayar évite avec talent cet écueil en conservant son instrument de cœur à la base de toutes ses créations.
C’est à la guitare que l’ensemble des lignes musicales prend forme. Les sons sont ensuite totalement retravaillés, par sous-couches et par couches….jusqu’à en métamorphoser totalement la texture. Une œuvre de musicienne autant que de sculptrice.
Parfois, comme sur Gayatri, la guitare se fait reconnaissable, pareil à un ilot émergé au cœur de l’océan. On s’y accroche pour s’y ressourcer avant de partir de nouveau à la dérive volontaire dans les flots sonores riches d’écume.
Durant ces brefs instants, Rachika Nayar s’inspire en lui rendant hommage au son de Steve Reich.
Le titre donnant son nom à l’album Heaven Come Crashing illustre ce tumulte construit de nappes successives. Une ligne mélodique simple (comme on le retrouvera d’ailleurs sur le morceau Sleepless) est lentement, sagement déployée. Subtilement Maria bc vient murmurer à nos oreilles déjà conquises et faussement rassurées. Une première nappe très Drum & Bass se superpose, des vagues de basses lourdes et une lame déchirante de guitare brute s’ajoutent. Succédant à l’appel envoutant d’une sirène, voila l’auditeur en pleine tempête aussi brève qu’inattendue.
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L’ensemble de l’album s’écoute avec un plaisir immédiat qui ne se dément pas au fil des écoutes. Celles-ci, bien au contraire révèlent une diversité, une richesse et une subtilité que seuls les grands albums possèdent.
Rachika Nayar demeure fidèle au label NNA de sa première production Our Hands Against The Dusk (2021). Elle poursuit avec cohérence ce méticuleux travail de création, hybridant avec succès la guitare, quelques cordes et le piano avec les processus de modelage électronique du son.
Cette fusion n’est pas étrangère à la production d’un court EP intitulé « Fragments » (2021) et édité par le très pointu label RVNG Intl, lui aussi installé à Brooklyn. C’est en effet sur ce même label que des artistes aussi talentueuses que Holly Herndon ou Julia Holter se sont fait connaitre.
A l’instar de ces artistes, Rachika Nayar déploie une musique protéiforme tout à la fois romantique et nébuleuse, insouciante mais sincère, complexe tout en étant accessible.
Si le concept même d’album est de plus en plus mis à mal alors que la musique s’écoute par playlist, Heaven Come Crashing existe aussi pour convaincre de la nécessité à se laisser porter par l’ensemble des compositions voulues par l’artiste.
Nicolas Duquenne
Rachika Nayar – Heaven Come Crashing
Label : NNA Tapes Records
Date de Parution : 26 aout 2022
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voyantkinho · 4 years
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claudehenrion · 3 years
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Pour parler d’autre chose : vocalises et autres considérations...
 ’'Les cons, disait le grand Michel Audiard, ça ose tout, et c'est même à ça qu'on les reconnaît''... C'est pour cette seule raison que j'ai osé me lancer dans la nouvelle aventure d'un massacre vocalo-pianistique : je travaille (mais vraiment. Au moins une heure par jour) le célèbre morceau tiré du ''Répertoire'' : Nessun dorma, du ''Turandot'' de Puccini. Je n'y peux rien : j'adore cet air ! Et le fait qu'il ait été un des morceaux de bravoure de l'immense Lucciano Pavarotti n’est pas un obstacle, aucune compétition n'étant concevable entre lui et moi : sur les balances de nos salles de bain, je lui rends 35 à 40 kilos au moins, et sous la toise, 15 centimètres... mais bien davantage, si on parle de talent, de tessiture ou des sonorités émises...
En revanche, cet exercice tout sauf facile m'entraîne parfois dans des réflexions que je voudrais profondes (ça se voit rarement, mais... je me donne du mal !), notamment sur ce phénomène si peu étudié : la voix, et son ''média" favori : la parole. J'ai toujours été fasciné par le miracle permanent, à la fois unique et infini, qu'est la voix humaine. Dans toute sa richesse, ses champs d'application, sa palette émotionnelle et sa variété infinie, la définition lexicale, ''Ensemble des sons produits par les vibrations des cordes vocales'', ne reflète même pas le millième de ce qu'elle est en réalité, et moins encore pour ce qui concerne ses possibilités.
Les dieux de l'Olympe avaient, eux, remarqué ses possibilités, et le plus bel exemple de cette prise de conscience est le personnage d'Orphée (fils du Roi Œagre et de Calliope, la Muse de la poésie), dont la voix et la lyre charmaient les animaux sauvages et parvenaient à émouvoir les arbres et jusqu'aux flots déchaînés et aux puissances infernales. Mais sa voix et son chant pouvaient aussi  calmer, adoucir, guérir... souvenirs émus de la voix de notre maman lorsqu'on tombait, enfant, ou de la voix d'un grand-père lisant des comptines, racontant des histoires ou chantant en s'accompagnant au piano... Dans la relation unique entre Orphée et Euridyce s'annonce la voix qui dit ''je t'aime'', cette voix à nulle autre pareille, y compris à elle-même --qui change de registre au point que les mots eux-mêmes deviennent inutiles... tout comme le sont ceux qui annoncent ou constatent un courroux, la peur, une joie profonde, l'envie de nuire ou celle de réprimander...
C'est à un point tel qu'il semblerait que le mythe d'Orphée ne soit pas propre à la seule culture de la Grèce antique, mais qu'il ait des origines plus anciennes, peut-être paléolithiques, comme le remarquait dès la fin du XIXe siècle le philologue Charles-Félix-Hyacinthe (sic !) Gouhier, qui avait découvert un récit semblable chez les Iroquois : ''Le voyage d'Orphée aux Enfers à la recherche d’Eurydice, serait une légende remontant jusqu’aux temps paléolithiques, qui, à une époque impossible à préciser, aura été transportée au Canada''. Cependant, plus fouillé et plus intense, le récit homérique de l'Odyssée raconte comment les sirènes, divinités de la mer mi femmes-mi oiseaux (plus au nord, elles étaient mi-femmes, mi-poissons) postées à l'entrée du détroit de Sicile, sur une île située entre l’île d’Aea et celle des monstres Charybde et Scylla, attiraient les marins par leurs chants dont le charme était réputé irrésistible, inspirés par Hadès, l'Au-Delà, où elles les précipitaient à jamais.
Homère ne les décrit pas, ces sirènes (je ne suis pas certain qu'il en avait vu beaucoup !), mais il SAVAIT que leurs voix était à la fois leur identité et leur pouvoir... que chacun de nous connaît bien, pour l'avoir rencontrée au moins une fois : c'est ''La'' voix inoubliable que l'on recherche à jamais --chanteur, chanteuse, père ou mère décédés, être adoré et perdu un jour... Je dois être particulièrement sensible à cet attribut de notre riche humanité, car c'est par dizaines que j'ai été confronté à ce phénomène de ''la'' voix-que-l'on-oublie-pas !  (Par exemple, je n'aimais pas particulièrement Edith Piaf, jusqu'au jour (j'avais dans les 13 ans peut-être) où, on m'a emmené à un concert d'elle dans les jardins du Casino de Cannes. C'est là que j'ai pour la première fois pris conscience de l'existence d'un véritable miracle : cette voix s'adressait à moi ''au cœur'', sans transiter par ma raison ou par quelque autre mécanisme d'interprétation. Passant outre toute analyse, toute explication et toute connaissance préalable, devenues inutiles, elle chantait ''pour moi'', c'est tout.... Plus tard, il y aura --exemples fascinants-- Barbara et Jean Ferrat, deux personnages dont je détestais chaque mot, chaque idée, chaque pensée, et à qui, malgré ce rejet, leur voix seule ouvrait la porte de mon panthéon personnel...
Un autre attribut fascinant des possibilités de la voix se trouve dans la pratique des accents : par les seules richesses de cet ''organe + +'', le même mot peut revêtir des non-dits tellement différents : mon pays, mon enfance, un ami étranger, le lieu de vacances heureuses, une culture, la manière de parler de ma grand-mère --qui va réapparaître là, presque vivante... Avant que les méfaits de la télévision ne réduisent à presque rien la merveille qu'étaient les accents de nos merveilleux terroirs --que l'on retrouve encore dans les charmants ''créoles'' de nos îles, chez nos voisins suisses et belges, ou dans les délicieux archaïsmes du Canada-- il existait des accents différents à Belleville, à Montmartre ou chez les bougnats de Montparnasse... dont j'ai connu les ultimes soubresauts... même si tout peut conduire à supposer que le jargon parlé dans telle banlieue nord se distingue, pour ses locuteurs, de celui de telle autre banlieue, mais au sud, elle. Il est vrai que, sorti de tel ou tel accent plus ou moins marqué ''Ouagadougou'' ou ''Tizi-Ouzou'', il ne reste rien ou presque de ce qui fut ''la langue française'' ! Mais qu’elle était belle...
Et à l'heure de notre trépas, lorsque notre âme quitte notre corps (qui perdrait, affirmait Duncan McDougall, un célèbre médecin, en 1907 --ce n'est pas si vieux que ça !-- 21 grammes entre une pesée ''juste avant'' et une pesée ''juste après'' --sic ! Il en avait déduit que c'était ''le poids que pèse l'âme''...), on dit souvent ''une voix s'est tue''... une voix qui avait calmé, soigné, dit ''mais ce n'est rien, mon chéri'', chanté ''Au clair de la Lune'' ou ''Il était une bergère'', qui avait consolé et rassuré... mais qui avait su menacer, gronder, tancer, recommander,  plaider, morigéner, encourager, suggérer, féliciter, sur des tons différents --par quel miracle et par quels mécanismes encore totalement inconnus de notre médecine si peu sure d’elle-même, dont les pauvres limites sont fixées par des Véran, des Salomon ou des Delfraissy --n’est-il pas préférable de mourir, plutôt que ‘’ça’’ ?-- qui ont oublié l'amour de l'autre et ne connaissent plus, comme seul remède, que la voix du Robocop surarmé qui réclame rudement 135 euros pour un cul-air code oublié...
Non contente de ne rien savoir sur tout ce qui est réellement important, notre époque aura réussi à détourner et dénaturer en profondeur l'arme si utile pour la vie en société qu'était la voix humaine qui, à elle seule, pouvait faire croire en Dieu... pour peu qu'on s'ouvre à ses harmonies... C'est ce que je rêve de ressentir lorsque je m'escrime sur ''Nessun dorma'' en espérant que mes bruitages sont beaux... Mais comme il y a loin, de la coupe aux lèvres...
H-Cl.
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nanananerd · 3 years
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Fac#3
Nielbeuk arriva devant le bâtiment de la fraternité Omegomongus. La vielle bâtisse aux portes immenses vibrait déjà de musique. Il tenait sous le bras son balai, les branches de ce dernier fumants encore. Il maugréa. Il était toujours le premier arrivé du groupe, ça devenait fatiguant. Il n’avait qu’une envie ; se saoulé toute la soirée. De toute façon, il ne pourrait rentrer qu’à pied avec son balai en rade. Il se posa sur les marches, sortit sa pipe et commença à la bourrer en regardant autour de lui ; les Omegomongus était une fraternité sportive, qui regroupaient ainsi de nombreuses disciples académiques et tout autant d’espèces. Il savait qu’il y aurait d’autres nains à ce sabbat, mais il n’avait jamais fait partie de ces souleveurs de fonte.
Un Centaure arrivant en caracolant, deux Nymphes déjà bien enjoué sur son dos. Il s’arrêta devant l’escalier et bondit ne haut de ce dernier. Les Nymphes criaient. Nielbeuk se boucha brièvement les oreilles et alluma sa pipe. Une fumée bleue et une forte odeur de cannabis se répandit autour de lui. Il s’amusa quelque instant à faire des figures de fumées ; ça impressionnait toujours dans ce genre d’endroit où le contrôle de sa personne virait à l’obsession. C’était ironique, car leurs sabbats était les plus déjantés de tout le campus.
Ptolem apparu devant lui dans un craquement sonore, de la fumée sortant du sol à chacun de ces pas. Putain, paye ta classe. La robe du sorcier dansait en mouvement ample à chacun de ces pas. Il portait des chaussures en cuir à bout pointu, un pantalon cigarette, et un duo chemise blanche et veston aux motifs ondoyant, parfaitement assortie à sa robe. Il avait discipliné son afro en une série de twists, agrémenté en leurs pointes par divers bijoux. Il s’approcha de Nielbeuk, qui éteint sa pipe.
-”Oh t’inquiète, tu n’étais pas obligé de l’éteindre”
-”Oarf t’inquiète, c’est par respect et puis ça sera déjà bien assez enfumé comme ça à l’intérieur, autant t’épargner ça quand on est dehors.”
-”C’est très noble à toi Nielbeuk, mais j’ai ma cape comme tu le vois”
-”Attends, c’est une cape en poils de Civette Spatiale ?! Mais ça coute une fortune !” Et dans tes cheveux, c’est des amulettes en Mydrilise ? Damase à ce que je vois ! Et je vois qu’on a sortie les émeraudes allléé!”
-”Bien joué, et je vois que tu as sortie ta tenue des grands soirs !”
-”Eh ouais mon gars ; la classique Bottes TN, tavu, le petit chino, la tit’chemise, ambiance Lumberjack, j’ai même était fait faire ma barbe ”
-”Attend, la ta barbe est faite?! Ptolem s’était reculé d’un pas et dévisageait du regard la barbe de Nielbeuk, une moue très dubitative sur les lèvres.
-”Quoi.” répondit Nielbeuk.
-”Nanan rien, c’est juste que… Ton coiffeur sait que ça s’hydrate une barbe ?”
-”Mais j’en sais rien moi, je vais chez les Orcs à côté du bâtiment de Minérologie, ils sont pas chers, t’a une bière servie pendant nan c’est tranquille”
-”Ouais ok, alors déjà, tu vas mettre ça sur ta barbe, ça va sauver les meubles, et ensuite, je t’emmène chez le coiffeur la semaine pro. Laisse-moi t’offrir ça. C’est un centaure. Mais il s’occupe de touts les nains afros que je connais, il saura comment sauver… ça”... ajouta-t-il en agitant la main en rond autour de l’amas hirsute qui poussaient au bas du visage de Nielbeuk. Dans le même geste, il sortit une fiole au liquide ambré.
-”Ok, merci, j’vais essayer de faire genre tu m’as pas insulté, mais pourquoi tu m’offrirais un truc si cher ? J’t’ai fait quoi ? Tu veux quoi en échange ?”
-”OK, je ne vais pas te vannait sur la capacité de ton peuple à repérer les richesses et à se méfier. Mais sans toi, jamais j’aurai connu Eugénie !”
-”Et juste pour ça, tu veux m’offrir un coiffeur ? Et attend voir, c’est pour ça que tu t’es fait tout beau ce soir ? Uech t’a le béguin de ouf pour elle !
-”Euh ouais, c’est Zéli qui a arrangé les choses pour ce soir, Eugénie n’aime pas trop les sabbats des Omegomongus, c’est trop … Mais je n’avais pas d’idée de comment me rapprocher d’elle en restant respectueux, on n’a aucun cours en communs, on ne fréquente pas les mêmes bibliothèques, sans vous jamais je l’aurai rencontré”
-”Eh bien tiens, regarde justement qui arrive” l’interrompit Nielbeuk en montrant la pleine lune ; Zéli faisaient des figures aériennes avec sa planche, tandis qu’Eugénie volait derrière elle, agrippée à un parapluie noir. Ptolem soupira en souriant. Nielbeuk grimpa sur l’une des statuts de Sphinx qui ornait les escaliers, sortit des fumigènes de sa poche et les enflamma en sautillant. Zéli lui répondit en lançant moult cris, posant sa planche avec grasse sur le sol.
-”Yo Ptolem, bien ou quoi ?!” lui lança Zéli en lui tendant la main. Elle portait sa touffe de cheveux en chignon haut maintenu par un bandana. Elle portait, elle aussi, une chemise rouge à carreaux, avec un pantalon cargo aux nombreuses poches. À ses pieds, de grosses bottes.
-”Parer à célébrer ce sabbat de fou ma Grande ?!” lui demande Nielbeuk du haut de son sphinx, tendant une pipe à son amie.
-”Et comment ! J’avais mon dernier examen aujourd’hui, alors allons mettre fin à cette sobriété !”
Eugénie atterrie en faisant trois petits sauts. Elle portait un chapeau pointu violet, un voile rose pale qui descendait en cascade sur ses épaules et une robe longue droite pourpre. Les yeux de Ptolem brillait. Nielbeuk et Zéli échangeant des petits coups de coude en rigolant. Elle replaça son chapeau, et s’avança vers Ptolem.
-”Bonsoir, désolé pour le retard, Zéli est une catastrophe quand elle se prépare en fumant, elle a essayé une dizaine de tenues.”
-”Bonsoir Eugénie. Ne t’excuse pas, ça m’a donné l’occasion de discuter avec Nielbeuk. Tu es très belle ce soir.”. Ptolem souriait tendrement.
-”Bon aller, on va pas s’éterniser ici ! Go !” lança Zéli en grimpant les marches.
Les quatre amis pénétrèrent à l’intérieur du bâtiment. La musique était assourdissante. Un immense bar entouré la moitié de la pièce. De nombreuses créatures y était accoudés, tenant plus ou moins bien sur leurs membres. Dans un coin, avait était aménagés divers fauteuils et canapés, où des sorciers faisaient découvrir des sorts à des Succubes. Autour d’eux, un petit escalier descendait vers un bassin au centre de la pièce, où Nymphes et Sirènes dansaient en levant les bras. Un groupe de Sorcières, toutes divinement fines et musclées, se joint à elles en riant. Des faunes observaient avec une attention toutes particulière la scène. La baie vitrée était ouverte ; dehors, un groupe de Centaure se livraient à un combat de lutte amical contre des Orcs. Près de l’immense feu, des nains s’était regroupés pour faire griller de la viande, assistés par d’autres sorciers. Ils faisaient tourner de longues pipes entre eux.
Eugénie se rapprocha de Ptolem, un peu intimidé.
-”On dirait que le sabbat est déjà bien entamé.” lui souffla Ptolem en lui offrant la protection de son bras. D’un même geste, Zéli et Nielbeuk allumèrent leur pipe.
-”Bon, on va vous chercher des soft à boire, vous voulez bien nous trouver un coin où se posait ?”
Ptolem observa la pièce, ne sachant où se dirigeait. Eugénie tendit le bras :
-”Regarde, il y à une cursive en haut avec des tables et des fauteuils de libres, et je vois un pentacle de diminution sonore tout autour de la pièce, on devrait y être bien. Mais je ne sais pas où est l’escalier qui y mène.”
-”J’ai la solution lui répondit Ptolem en souriant”. Ils se téléportèrent dans un craquement. La musique était beaucoup plus discrète en haut. La cursive était en fait en pente douce et monté en spirales vers la coupole du bâtiment. Eugénie éternua.
-”Pardon, je suis un peu allergique à la poussière de Portolan.”
-”C’est ma faute, j’aurai dû te demander avant, désolé, je suis un peu nerveux.”
“Pourquoi” lui demanda Eugénie en cherchant une table libre. Ils passèrent devant un groupe de faunes qui fumait un étrange narguilé.
-”Euh et bien, je crois que j’essaye de t’impressionner. J’ai pensé à cette soirée toute la semaine, j’ai même failli rater mon examen de Botanique, je n’arrêtais pas de penser à toi.”
-”Oh, c’est mignon” lui répondit elle en souriant, s’asseyant sur le canapé en cuir foncé. Il y avait deux fauteuils du même cuir qui l’encadrait et une table basse. Cela devrait convenir à leurs deux acolytes.
-”Je vais envoyer Slama indique le chemin à Zéli” expliqua eugénie en tapotant son chapeau. Ptolem l’observa avec curiosité. La petite salamandre sortit du chapeau en baillant. Regarda autour d’elle et s’envola.
-”Est-ce que c’est ton familier ?”
-”Oui, on a toujours eu des salamandres dans ma famille, une sorte d’héritage en hommage au dragon.”
-”Sympa. Chez nous, c’est un peu différent ; c’est le familier qui nous choisit. Du coup, je suis le seul d’une famille qui possèdent des chiens à être accompagné par un chat. Mais Sumi ne s’est jamais laissé faire, elle à un sacré caractère” rigole Ptolem.
Zéli était accoudés au bar et les regardait discuter. Ils étaient mignons tous les deux. Elle espérait trouver un jour quelqu’un avec qui partageaient de tels sentiments. La Salamandre d’Eugénie se posa sur son épaule et e lui chuchota quelque chose à l’oreille. Elle acquiesça et chercha Nielbeuk des yeux. Elle aurait juré qu’il se tenait debout sur le bar, il y à encore quelques secondes ; Slama lui mit un petit coup de tête et indiqua un Lycan. Nielbeuk était en vives discutions avec lui, lui expliquant avec de grands gestes comme correctement utilisé un Erguillet. Le Lycan l’écoutait attentivement. Il tenta une blague et se prit un coup de bottes sur le museau. Cela ne devait pas l’avoir trop blessé, car il sourit de la réaction de Nielbeuk, qui continuait de gesticuler. Zéli rigola aussi. Elle fit signe à la salamandre de veiller sur lui et de lui indiquer leur emplacement. Un Vipéride s’approcha d’elle.
-”Qu’essst-ssce que je te sssers ?”
-” hum, je vais prendre une bière pour le nain qui ai avec les Lycan las bas, une rousse si tu as, moi je vais prendre un Snake Bite et deux jus de Betteraves s’il te plait. Je peux payer en Or ?”
-”Pas de ssssoucis, j’ai du change. “Il tourna complètement son corps pour attraper deux chopes et regarda Zéli en inclinant la tête.
-”Tu ne sssserai pas l’une des Ssssorscières qui a manifesté dans le batiments des Volalenns pour les droits LGBTIA+”
-”Euh si, on n’était pas trop nombreuses, mais on a eu un sacré renfort de la part des Harpies et des Manticoreus. J’espère qu’on pourra faire en sorte de rendre notre Sororité plus “friendly”. “
-”Continue le combat ma ssssoeur. On a réussssi il y à des années chez les Sssmignya, et sssa à impacter tout le monde reptiliens. Une véritable révolussssion. Je t’offre tes cocktails, je te prépare quelque chose de sssympa pour les deux là-haut.”
-”Tu les connais ?” Le Vipéride hocha la tête en commençant à préparer les cocktails.
-”L’Alchemist est en cours de Posstion avançés avec des doctorants, on est enssemble en TP médisscinale. Très respectueux, très mature pour sson age. Et sssa copine sss’est fait remarquer par sssa réactivité. Une Lizzarde faizzait une crise d’hypothermie et elle l’a tout de ssuite réchauffé avec un ssort. Nos essspeces ne cohabite pas vraiment, alors quand quelque chose de positif se passent, tout le monde en parle dans la communauté. Tiens, voila tes cocktails, je vais apporter sa bière au nain, ça fera 0.2ozs.”
Zéli déposa quelques pépites d’or dans la main écailleuses tendu du barman.
-”Garde la monnaie, on se revoit plus tard”
-”Meersssi”.
Chargé de ses trois grands verres, elle chercha des yeux un moyen de monté à l’étage. Deux centaures, l’un portant une Naïades sur le dos, le second une Succube, se dirigèrent vers un pentagramme de levage. Elle les héla et monta dessus avec eux. Les filles rigolaient fort, les centaures bandaient leurs muscles, et Zéli regrettait de ne pas avoir rallumé sa pipe pour masquer l’odeur de paille et de testostérones qui se dégageaient d’eux.
Arrivé à l’étage, elle se dirigea vers ses amis, qui rigolaient ensemble. Elle aimait bien voir Eugénie essayait de contrôler son rire en se pinçant le nez, mais visiblement, Ptolem prenait un grand plaisir à faire rire cette dernière. Elle s’assit avec eux et rejoint leur discutions sur la mode.
Nielbeuk fut interrompu dans son explication du meilleur moyen de planer avec un Erguillet par la salamandre d’Eugénie, apporter avec sa bière par le Vipéride. Le Lycan leva son verre pour trinquer avec lui.
-”Au savoir des Nains, qui ont visiblement beaucoup à apprendre à des êtres des forets comme nous !”
-”Au Savoir des Nains” répondit Nielbeuk qui bu une grande rasade de sa bière et se tourna vers la salamandre ;
-”Tu peux prévenir les autres qu’on va se poser dehors pour fumer ? “ La Salamandre soupira et prit son envol. Alors qu’il allait descendre du bar pour suivre le Lycan lui proposa ses énormes pattes velues.
-”Uech t’es sérieux là ? C’est offensant pour les nains.”
-”Oh pardon, s’excusa le Lycan à la fourrure noir. C’est plus une coutume chez nous, on est pas tous des Lycans Loups, et les grands comme nous propose souvent un coup de pattes aux plus petits, comme les Nitcères ou les Alotelos.”
-”Ok, j’ai compris la moitié des mots de ta phrase.” répondit sceptique Nielbeuk en grimpant sur le Lycan.
-”T’inquiète, je vais t’en présenter, tu pourrais bien plaire à mon meilleur ami, c’est un Alotelo, un renard quoi”
-”Uech, chuis resté dans ma grotte trop longtemps moi, j’en ai jamais vu”
-”Ahaha, c’est presque normale. Lui répondit le Lycan en sortant par la plus grande partie de la porte. En fait, sur ce continent, il n’y à quasiment que des Lycans Loups, moi je viens d’une famille qui avait émigré plus au Sud, du coup j’ai grandi avec des plus petits que moi. On est venue étudier la Pharma ici. D’ou aussi le fait que vous nous voyez pas beaucoup, et encore moi à ce genre de soirée.”
Slama arriva épuisait à la table d’Eugénie. Elle lui fit un signe de la patte avant, debout sur ces pattes arrière. Eugénie sortit de la nourriture de son sac à mains.
-”Qu’est ce qui se passe ?” demanda Zéli, septique.
-”Eh bien apparemment, il y a eu une querelle entre fées qui la forcer à faire un grand détour, et après elle s’est prise une vague projetée par la queue d’un Sirène, et si j’ai bien compris, il est plus difficile de volé au-dessus des Orcs, car leur chaleur corporelle modifie les courants. Ah et Nielbeuk s’est lié d’amitié avec un Lycan, ils sont dehors.” répondit Ptolem calmement. Zéli le regarda, interloquée.
-”Les Alchemist ont aussi des familiers avec qui ils communiquent par Télépathie, je lui ai montré comment faire avec Slama en t’attendant.” Zéli continua à les regarder, interloquée, mais souriante.
-”Tu devrais t’entrainer aussi” argua Eugénie.
-”Non merci, j’ai déjà un démon comme familier, c’est assez spéciale. Il est toujours là, mais on le remarque pas tout le temps.” rigola Zéli.
-”C’est-à-dire ?” demande Ptolem
-”Dès que Zéli est là, cherche un chat noir. C’est la forme de son démon.” répondit Eugénie. Ptolem regarda autour de lui, et remarqua que les dessous de verre représentait des chats noirs. L’un d’ntre eux lui fit un clin d’œil.
-”On le rejoint du coup ? Je mangerais bien un morceau ?” demanda eugénie en aidant sa salamandre à regagner l’intérieur de son chapeau.
-”Ooooh j’avoue, j’ai trop faim après cette pipe ! Et je fumerais bien avec des Lycan, ça peut être drôle.” Les trois amis se lèvent et se téléportèrent dans le jardin. Les Lycan sursautèrent en les voyant soudain apparaitre. Nielbeuk termina de tirer sur l’Erguillet et les accueillis en crachant une épaisse fumée
-”Yoooo !”
-”Yooooooooo !” lui répondit Zéli en tirant à son tour sur le Erguillet, sortant un sachet d’herbes vertes, accueilli par une slaves d’aboiement de la part des Lycan.
Ptolem se présenta aux groupes de Lycan, et fut introduit par le Lycan Loup Noir, Cané. Eugénie sourit, elle n’avait encore jamais passé une aussi bonne soirée chez les Omegomongus. Et Ptolem était si gentil, si protecteur. Une Lycane s’approcha d’elle.
-”Salut, je m’appelle Eya, tu veux manger quelque chose ?” Eugénie lui sourit :
-”Volontiers, on va chercher un plateau pour tout le monde ensemble ?”
-”C’est vrai que ça sera plus facile à deux !”. Les deux jeunes femmes s’éloignèrent. Ptolem l’a suivi des yeux, déjà engagé dans un débat passionné sur l’usage de la Belladone. En dehors de Nielbeuk et Zéli, il n’avait pas beaucoup d’amis sur le campus. Cané non plus, en dehors de la communauté des Lycan. C’était agréable de pouvoir parler avec quelqu’un qui ne remarquait pas votre différence. Zéli rigolait bien avec Nielbeuk et les autres Lycan, avachi, quand elle remarqua une sirène toute seule. Elle s’excusa auprès du groupe et se dirigea vers elle. La Sirène la regardait. Zéli effectua un petit pas de danse :
-”Tu es toute seule ?”
-”Oui, les sirènes de ma Sororité tenait absolument à venir, mais le bassin est trop chaud pour moi” répondit-elle en montrant sa queue de baleine.
-”Et puis, dansé avec autant de mâles qui me regarde, j’aime pas trop.”
-”Je te comprend, c’est pour ça que j’évite de rester trop avec eux. Ils ont faim, c’est dingue.”
-”Ouais grave. Tu veux boire quelque chose, ou fumer un peu avec moi ? Tu es littéralement la première personne terrestre qui vient me parler.”
Zéli sortit sa pipe en souriant.
-”Permet moi de t’offrir un verre, qu’est ce qui te ferait plaisir ?”. La Sirène lui sourit en ramenant ses longs cheveux verts derrière son oreille. Le regard de Zéli suivit le mouvement, puis coula sur ses clavicules, avant de revenir subitement sur ses yeux. Elle se mordait discrètement la lèvre. Cette sirène était magnifique. Elle avait des yeux bleu foncé qui pétillait, des taches de rousseurs aussi vertes que ces cheveux qui parsemait son visage rond et une bouche à croquer.
-”Surprend moi. Au fait, je m’appelle Arylenn.”
-”Enchanté, moi, c’est Zéli, je reviens vite”. Arylenn la regarda s’éloignait. Elle sourit en la voyant se retourner. Elle n’aurai pas pensé une soirée aussi agréable. Elle remit discrètement les deux gros coquillage qui composé son soutiens-gorge et lissa son gilet en écailles. Elle profita de l’attente au bar pour se remaquiller discrètement. Zéli revient vite avec une boisson bleu vif.
-”Le Barman nous a composé ça, il m’a dit que tu devrais apprécier.” De minuscules méduses flottaient à l’intérieur de la boisson. Un verre, deux pailles. Arylenn sourit.
-”Et du coup, tu étudies quoi ?”
-”Je suis en Soins des créatures magiques.”
-”Oh tiens, comme ma coloc !”
-”Et toi ?”
-”Démonologie, j’ai pas vraiment eu le choix, j’ai té choisit”
-”Wow, impressionnant, tu es la première Démoniste que je rencontre !”
-”Et toi la première sirène avec une queue de baleine que je rencontre. Vous êtes toutes aussi belles ?”
-”Ahaha, tu cherche à me séduire c’est ça ? C’est vrai que c’est rare qu’on aille étudier aussi loin de nos tribus, mais on avaient vraiment besoins de quelqu’un pour devenir vétérinaire.”
-”Si j’arrivais à te séduire, ça serai vraiment une bonne soirée. Dit m’en plus sur les créatures de ton coin ... ” répondit Zéli. Arylenn lui sourit en regardant dans ses yeux.
Alors que les deux jeunes femmes se rapprochaient de plus en plus l’une de l’autre, discutant, une nuée de Harpies débarqua dans la pièce principale. Les deux jeunes femmes s’interrompirent en entendant le ton monté. Cané vient vers elle :
-”Les filles, désolé de vous interrompre, mais il va y avoir une grosse embrouille. Histoire compliquée, apparemment des gens de chez Omegomongus ont fait des chose pas très cool à des filles de Harpenn. Les Manticoreus vont débarquer pour foutre la merde, on devrait partir.”
-”Ok, tu sais quoi on se retrouve à la Mare des rêves, Nielbeuk vous y emmènera.” Cané acquiesça et rejoint le groupe. Il ne restait plus que Ptolem, Eugénie, Nielbeuk et deux Alotélo, les autres étaient déjà rentrés chez eux. Le groupe se dirigea vers la foret.
-” La mare des rêves est à une vingtaine de minutes d’ici, elle est réputée pour être très froide. “ Expliqua Zéli en se tournant vers Arylenn. Elle plongea et demanda :
-”Mais comment tu va me suivre ? Tu devrais rester avec tes amis”. Zéli rit, s’agenouilla à hauteur de la rivière :
-”Non ma belle, je te laisse pas toute seule ce soir, j’ai ma planche, je peut voler à tes côtés.” Arylenn s’approcha d’elle et déposa un baiser furtif sur ses lèvres avant de plonger et de réapparaitre un peu plus loin.
-”Tu viens ?” Zéli se mordit la lèvre en souriant, appela sa planche d’un geste de la main et se dirigea vers Arylenn. Elle sentait son cœur battre si fort dans sa poitrine ; en un an sur le campus, jamais elle n’avait pu se rapprocher autant d’une autre femme. Ce sabbat avait finalement quelque chose de magique.
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La bibliothèque de la Sorcière
Coucou Tumblr ! 
Je te préviens, ce post va être long. Très long.
On m’a demandé en mp (tu te reconnaîtras, petite luciole ⭐) quels avaient été les livres qu'ils m’ont le plus aidée / marquée dans le début de ma pratique de la magie. Du coup, j’ai décidé de vous faire un roman-photo de l’intégralité de ma petite bibliothèque un peu spéciale.
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Le Manuel de Sorcière, Selene Silverwind
Mon tout premier livre de sorcière. Je l’ai adoré, et je le relis encore très souvent. Il est très graphique, ce que j’ai bien aimé car je pense que pour débuter il vaut mieux prendre un livre qui soit attirant d’un point de vue visuel : il y a tellement d’informations nouvelles à ingurgiter qu’un gros pavé version dictionnaire serait rébarbatif et pourrait même te dégouter. Du coup, j’ai vraiment apprécié ce livre, et il occupe une place toute spéciale dans mon coeur. 
Si je devais en faire une critique, je dirais qu’il s’éparpille un peu trop peut être, dans le sens où il y a peu de pages mais on dirait qu’on a essayé de glaner pleins d’infos sur différentes formes de magie. Je trouve aussi dommage qu’il fasse l’amalgame Wicca / magie (comme dans beaucoup de livres d’ailleurs), ce qui me hérisse le poil. Ah, et pour moi la partie “sortilèges” est bonne à jeter, mais c’est parce que je fais partie des gens incapables de suivre une recette à la lettre et qu’en plus je préfère créer mes propres rituels.
En résumé : Très bien pour une introduction rapide et visuellement sympathique à la sorcellerie, mais sera rapidement insuffisant en terme de contenu.
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Révélez la sorcière qui dort en vous ! Gabriela Herstik
Mon livre doudou. De l’humour, de l’éthique, des réflexions bien construites, un format poche qui réussit néanmoins à condenser ééééééénormément d’informations de base, avec des tableaux de correspondances en bonus. Très très pratique, je le recommande à toute sorcière qui aime avoir un livre d’un format pratique qui rassemble la plupart des connaissances “de base”. Point important à souligner, ici pas d’amalgame magie / Wicca, fait assez rare pour être souligné. J’ai trouvé les rituels et sortilèges proposés plutôt pas mal, et j’en ai même repris certains. 
Point négatif : je dirais absolument pas visuel, ce qui peut rebuter une personne totalement novice.
En résumé : un must-have, mais pas en tout premier livre car pas assez visuellement attrayant. 
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Witch Please, Jack Parker
Clairement un livre que j’ai acheté à cause de la hype qu’il y avait autour (pour la petite histoire, Jack Parker écrivait pour le magazine Madmoizelle qui lui a fait un énorme coup de pub). Et clairement un achat que je regrette. Oh, qu’on soit bien d’accord, le livre est magnifique : illustrations magnifiques (quoique vraiment très peu nombreuses vu le tarif du livre), une tranche dorée, de quoi t’en mettre plein les yeux. La philosophie de Jack Parker à propos de la magie rejoint la mienne, on peut donc dire que j’ai apprécié son introduction. Et c’est tout.
Le livre contient des erreurs et de grosses grosses approximations sur les tables de correspondances. Il contient même un peu de magie noire, ce que je trouve aberrant quand on le destine à des novices. Et, point qui fait hurler toutes les sirènes d’alerte chez moi : aucune source n’est citée. C’est-à-dire qu’il n’y a aucune bibliographie à laquelle te référer pour soit vérifier les infos soit pousser plus loin tes recherches. Et ça, pour moi, c’est carrément RE-DI-BI-TOIRE.
En résumé : Visuellement plaisant, mais trop d’approximations et pas de références. Tarif élevé. Je ne recommande pas.
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La Wicca, Scott Cunningham
Deuxième livre que je recommande à toute sorcière, même si elle n’est pas wiccane. Ne serait-ce que par curiosité intellectuelle déjà, ensuite parce que Scott Cunningham est une référence incontournable dans le monde de la magie moderne. Son approche est très philosophique, très agréable à lire et rapide (moins de 2 heures pour ma part). Scott Cunningham présente dans ce livre des concepts de base de la sorcellerie moderne. Même si je n’y adhère pas, j’ai beaucoup aimé lire le rapport des wiccans au Dieu et à la Déesse. La partie grimoire est plutôt pas mal et présente des exemples et permet d’avoir une idée de comment construire ses rituels.
En résumé : un must-have. Point. Lis le. Vraiment, fais-le.
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La Wicca pour débutants, Théa Sabin
Un deuxième livre sur la Wicca pour pousser ton exploration. Je ne l’ai pas encore fini, alors je ne peux pas te donner un avis très poussé. Sache cependant qu’il est très largement recommandé en complément de celui de Scott Cunningham.
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Le livre des Sciences Occultes : de l’Alchimie au Wiccanisme, John Michael Greer
Celui-là je l’ai adoré. C’est un livre historique, qui retrace l’histoire de la sorcellerie depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Il est très visuel (oui, j’ai un côté un peu enfant qui aime les images, on ne se refait pas), les informations m’ont parues solides. Super intéressant, je le recommande pour celles qui ont envie de se documenter sur l’histoire des sorcières.
En résumé : visuel, exact, concis, et couvre une grande période de l’histoire. Je recommande.
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Petit manuel pour jeter des (gentils) sorts ! 
Un livre rigolo, d’un format intéressant (minuscule), écrit par une sorcière wicanne, basé essentiellement sur la magie folklorique. Il s’agit d’un recueil de petits sortilèges types “mettez un sou sous votre paillasson pour apporter la richesse dans votre foyer”.
En résumé : rigolo, mais sans plus. Ne révolutionnera pas ta pratique. 
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La Chaos Magick Pratique, Andrieh Vitimus
Un must-have pour celles qui s’intéressent à la Chaos Magick. Un peu complexe, je ne le recommande pas pour les novices, personnellement j’ai dû m’y prendre à plusieurs fois et relire à plusieurs reprises. Mais très très très très trèèèèèèèès intéressant et bourré d’informations.
En résumé : si la chaos magick t’intéresse, fonce.
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The Witchs’ book of self-care, Arin Murphy-Hiscock
Un must-have (pour celles qui comprennent l’anglais) ! Un mélange de magie et de livre sur le self-care au quotidien, qui permet de voir comment on peut intégrer la magie à notre quotidien, qui plus est pour nous faire du bien. Les rituels sont excellentissimes, je les ai quasiment tous repris. Les médiations, méthodes de visualisation etc présentées sont très pertinentes. J’ai adoré du début à la fin.
En résumé : tu peux l’acheter les yeux fermés si le sujet t’intéresse. Je recommande, a révolutionné ma pratique.
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Magie blanche : grimoire des sorts et enchantements bénéfiques
Un superbe cadeau de ma copine @pretty-little-midwife​ ❤️. Très très très beau, je l’adore. Une petite partie historique très appréciable, le reste est un recueil de sorts et d’enchantements qui ne sont pas mal du tout (à adapter à ta sauce évidemment, mais bon tu le sais déjà je ne sais pas suivre une recette). 
En résumé : je ne l’aurais pas acheté moi-même spontanément, mais c’est un merveilleux cadeau que j’adore. Je dirais que si tu as des sous pour te faire plaisir, tu pourrais songer à te l’offrir (ou à te le faire offrir).
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La magie de la mer, Sandra Kynes
Pour celui-ci ça va être compliqué. Les critiques sont excellentes, les gens l’adorent. Moi, je n’ai pas accroché, mais alors pas du tout. A tel point que je n’ai pas pu le finir. Du coup, c’est difficile de te donner un avis objectif. Le style d’écriture m’a soûlée, je ne trouvais pas les infos pertinentes car pas adaptables à la vie de tous les jours. Je dirais que l’autrice et moi avons chacune notre vision de la magie, et qu’elles sont très différentes.
En résumé : je ne recommande pas, mais pour des raisons toutes personnelles. Peut-être qu’à toi il te plaira.
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Le tarot et la connaissance de soi, Didier Colin
Ce livre m’a été offert par ma grand-mère, personnellement je n’aurais jamais acheté ce type de livre (il est tout fin). Mais il présente des pistes intéressantes à explorer, j’ai été agréablement surprise. Par contre, il est prévu pour le tarot de Marseille (je travaille avec le Rider-Waite).
En résumé : un petit livre qui s’emporte facilement partout. Pourquoi pas. par contre je ne sais pas si il est toujours en vente.
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La voie du tarot, Alexandro Jodorowsky
Là c’est le moment où je me sens un peu idiote : je ne l’ai toujours pas lu. Pourquoi ? Eh bien, malgré le fait que ce livre soit une référence mondiale concernant l’interprétation du tarot, il s’avère que je l’ai acheté un peu trop rapidement et que je n’ai pas fait attention à un détail qui a son importance : il traite du tarot de Marseille, or comme je te l’ai dit plus haut, je travaille avec le Rider-Waite... Du coup je suis navrée mais je ne peux pas te donner mon avis.
En résumé : une référence mondiale pour l’interprétation du tarot de Marseille.
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Cosmic girl, Melody Szymczak
Un livre que j’ai adoré. Il s’agit plus d’un livre feel-good qui trempouille dans quelques notions de magie (méditations avec des cristaux, thé magique etc). Je l’ai aimé parce que déjà visuellement il me plaît beaucoup (une enfant je te dis), il est gros (j’adore les gros livres, j’en ai pour mon argent), et puis il présente une façon très simple et très moderne d’intégrer la magie dans ton quotidien, dans chaque petit geste. Parce que parfois c’est pas simple de concilier factures, ménages et sorcellerie, toi-même tu sais.
En résumé : un coup de coeur inattendu, une invitation à mettre de la magie dans notre quotidien moderne.
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L’almanach de la sorcière, Katherine Quénot
Un bel objet... et malheureusement ça s’arrête là. Cet almanach est très plaisant visuellement dans le style vieux grimoire, ça donne des photos très intagrammables (je plaide coupable). Cette autrice a la fâcheuse habitude d’écrire des choses à propos de la magie au mieux approximatives, au pire carrément dangereuses. La moitié des informations contenues dans cet almanach sont fausse, un quart est carrément inventé, l’autre quart est complètement douteux. Certains remèdes nécessitent des ingrédients farfelus (si vous trouvez du sang de licorne ou de la corne de dragon, prévenez moi), d’autres sont toxiques pour l’être humain. De plus, elle travaille avec les anges, ce qui me rebute personnellement.
En résumé : joli, mais inutile. Fera de belles photos dans ton feed Instagram.
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Âme de sorcière ou la magie du féminin, Odile Chabrillac
Une autrice française (et psychanalyste naturopathe), c’est un très bon point. Je n’ai lu que le premier chapitre (cette après-midi haha) alors je ne suis sûrement objective, mais je pour l’instant je l’adore. J’adore la philosophie de la magie présentée, j’adore qu’elle ai fait un historique de la sorcellerie, qu’elle parle des procès de sorcières en Europe... Ca m’a l’air très militant et engagé. Une très très très bonne surprise.
En résumé : à lire au moins une fois je pense. Très intéressant.
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Hécate : manuel de dévotion, Vivienne Moss
Pas encore lu ! Mais en bonne place sur ma pile à lire. Hécate, déesse par excellence des sorcières. Je ne travaille pas avec cette divinité, mais j’étais curieuse et j’avais eu de bons retours par d’autres sorcières. 
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Le petit Larousse des plantes qui guérissent
Un must-have, à mon humble avis, pour celles qui s’intéressent à l’aspect médical des plantes. 500 plantes, y’a de quoi faire.
Pour le plaisir, je te rajoute les livres qui sont sur ma wishlist et que je n’ai pas encore pu acheter. Ils sont tous connus et recommandés par d’autres sorcières :
Les Sigils : traité de magie pratique: Les clés du succèsde Frater U.D
Herbier des Sorcières de Hagel
Magie Verte: Connexion sacrée à la nature de Ann Moura
Les songes de la Louve de Diane La Blanche, Marie J-H CokecinL
La voie du paganisme: Guide moderne des pratiques païennes de John Beckett 
Sorcières de Mona CHOLLET
Secrets de sorcières - Une initiation à notre histoire et nos savoirs de Julie Legere, Elsa Whyte
Les Sorcières - Une histoire de femmes de France culture, Céline Du Chéné
Grimoire de magie verte de Ann Moura
Lire le Tarot avec le Rider-Waite de Emmanuelle Iger
La magie mentale: Exercices de méta-magie et d'invocation de Philip H. Farber
Le langage secret de l'astrologie
Les protocoles du chaos: Techniques magiques pour évoluer dans la nouvelle réalité économique de Gordon White
Eaux de pierres & élixirs minéraux : 40 recettes pour utiliser les pierres de soin au quotidien de Laure Vallée 
L'Aromathérapie Magique: Le Pouvoir des Parfums de Scott CUNNINGHAM
Le grand livre des correspondances: Un recueil complet et documenté pour les païens et les wiccans de Sandra Kynes 
Les Sigils. La Magie du XXIe siècle de Soror D.S., Spartakus FreeMann
La Magie de la Lune de Rachel Patterson
BRIGID: A la rencontre de la déesse celtique de la poésie, de la forge et des puits de guérison de Morgan Daimler
La collection des éditions Danaé sur les outils de la sorcière (exemple : L'Athamé de la Sorcière: Art, tradition et magie des lames rituelles de Jason MANKEY)
La collection des éditions Danaé sur les fêtes païennes (exemple : Samhain: Rituels, Recettes et Traditions de la Fête des Morts de Diana RAJCHEL
Aradia: L'Evangile des Sorcières de Charles G. Leland
La cuisine Wiccane de Scott Cunningham
La Sagesse des Cristaux de Sandra Kynes
Encyclopédie des plantes magiques - + de 400 plantes de Scott Cunningham
Terre, Air, Feu et Eau: Techniques de Magie Naturelle de Scott Cunningham
Lilith : Reine des Sorcières: Pratiques et dévotions dans la tradition de la Wicca occidentale de Olivier Michaud et Athénos Orphée
Guide pratique de l'Asatru de Patricia M. Lafayllve
Wicca : Aux Origines de la Magie: Une étude des roigines historiques des rituels magiques, des pratiques et des croyances de la sorcellerie moderne initiatique et païenne de Sorita d'Este , David Rankine , 
Néo-Chamanisme : repenser les animaux totems: Trois approches alternatives pour créer votre propre totémisme de Lupa
Plantes & Encens de Purification de Arnaud THULY
Vampirisme énergétique - Identification & Protection de Arnaud Thuly
Purification - Principes & Méthodes de Arnaud Thuly
La Voie du Mage: Bien débuter - Entraînements préparatoires de Arnaud Thuly
Vivre la wicca: Guide avancé de pratique individuelle de Scott Cunningham
The Green Witch: Your Complete Guide to the Natural Magic of Herbs, Flowers, Essential Oils, and More de Arin Murphy-Hiscock
The House Witch: Your Complete Guide to Creating a Magical Space with Rituals and Spells for Hearth and Home (English Edition) de Arin Murphy-Hiscock
Soul dating de Malory Malmasson
Sigil Witchery: A Witch's Guide to Crafting Magick Symbols (English Edition) de Laura Tempest Zakroff
The Modern Guide to Witchcraft: Your Complete Guide to Witches, Covens, and Spells (Modern Witchcraft) (English Edition) de Skye Alexander
Voilà Luciole, j’espère que ça t’aidera dans tes recherches et sur ton propre chemin.
A bientôt j’espère !
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junoception · 3 years
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Le monde courait à sa ruine.
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Par une façon ou une autre, l’Humanité avait eu vent d’une prophétie annonçant sa fin proche. Les meilleurs chasseurs de trésors s’étaient alors réunis dans un navire gigantesque, accompagnés de ceux qu’on considérait comme l’Elite de ce monde décadent et de quelques random sélectionnes pour leur caractère hautement fertile. Des gens jeunes, uniquement ; des enfants ; juste une Arche de Noé contenant les meilleurs spécimens humains.
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Le voyage du navire se fit à travers des terres de plus en plus désertiques. Les chasseurs ne trouvèrent que vains totems d’une civilisation qui courait à sa perte. Les élites décédaient tour à tour des dangers de la route ainsi que de mystérieuses maladies, s’abattant sur eux comme une malédiction karmique.
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Au prix de mois de voyage, une plus grande malédiction frappa le navire. On l’appela la Pluie Précieuse ; des pierres ruisselaient partout dans la soute. Personne ne savait quelle était leur origine. On ne pouvait que constater des gemmes d’or se loger entre chaque planche du parquet, des gallons énormes rouler de partout alors que des lingots commençaient à craqueler le sol.
Car oui, le bateau ne pourrait supporter pareille cargaison.
Il commença donc à freiner, puis à couler de plus en plus. Personne ne trouva le coupable, mais une âme désespérée mit le feu au navire. C’était sans doute pour signer sa fin, ainsi que celle de tout autre passager.
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Une guerre intestine commença pour savoir qui avait déclenché ce désastre (de beaucoup accusaient le pyromane d’avoir aussi déversé ses pierres). Les chasseurs furent les premiers suspects, car les seuls pouvant posséder pareils trésors ; puis on se souvint que les élites étaient également dotées de richesses. Finalement, ce fut une bataille des uns contre les autres.
Perchés sur les hauts mâts, les leaders envoyaient des phrases d’apaisement mais rien à faire.
Ce fut l’hécatombe. L’incendie consumait tout le navire alors que les cadavres tombaient de la guerre intérieure ; si on ne mourait pas asphyxié, alors on se faisait planter par son voisin.
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Seules trois personnes réchappèrent à ce désastre, et ce grâce à un grand faucon que l’un des trois, un mexicain paternel, avait apprivoisé. Il déploya ses ailes pour attraper une bonne femme jugée hautement fertile et une jeune fille. Cette dernière était une élite intellectuelle. Elle voulut sauver sa professeure bien aimée mais en survolant la mer de sang, elle ne trouva qu’un corps a peine identifiable, déchiqueté contre la proue du bateau.
Au final, ils atterrirent sur un bout rocheux non loin de l’immense masse consumée. Ils jetèrent un dernier canoë gonflable que la femme transportait avec elle, mais à cet instant précis une vague engloutit le reste de la coque consumée.
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Ils venaient vraiment d’assister à la fin des leurs.
Pour plaisanter, l’homme dit à la femme qu’ils seraient sans doute obligés de coucher ensembles pour perpétuer l’espèce. La femme n’exprima qu’un franc dégoût.
Ils se mirent alors en route le long du chemin désolé, près de pics rocailleux coupants. C’était un tout petit bout de terre en hauteur, les falaises étaient terrifiantes et il n’y avait pas l’once d’une végétation.
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Pourtant, au cœur de l’île, ils trouvèrent une faille curieusement ornée de lierre. Ils se faufilèrent dedans et tombèrent dans un toboggan les menant sous terre. C’est alors qu’un rêve un peu étrange revint à la jeune fille ; elle avait déjà vu ce lieu.
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C’était un immense couloir en zigzag où les murs en verre leur laissait deviner qu’ils étaient sous l’eau. Des myriades de poissons multicolores nageaient près d’algues ondoyantes, dans un turquoise qui les enchanta. Plus loin, ils découvriraient un ameublement cozy et futuriste, aux tons bleus et verts.
Ils sentirent derrière eux deux personnes tomber dans le toboggan ; l’instant d’après, ils atterrissaient sur eux. C’était un jeune explorateur et sa meilleure amie, une femme à lunettes et à livres. Ils disaient avoir réchappé de peu à la ruine du navire, en denichant une mini embarcation quelques jours auparavant ils s’étaient mis en tête d’aller explorer un peu avant de retourner à leur cabine. Ce qu’ils avaient vu en revenant les avait immédiatement convaincu de faire demi tour.
Le groupe a présent élargi s’aventura plus profondément jusqu’à tomber sur une porte en rideau de velours ; ils le tirèrent et tombèrent sur des hommes augmentés (comme des sirènes sauf qu’ils avaient un corps normal, juste évolués pour que leurs poumons possèdent une option branchie). L’humanité n’était donc pas perdue ; il restait encore bel et bien des civilisations mystère comme celle-ci.
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yemayaspirit · 4 years
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Mami Wata, une figure mythique africaine mondialement connue
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Mami Wata (ou Mamy Wata, Mami Watta ou Mama Wata) est une divinité aquatique du culte Africain Vodou, dont la pratique est répandue en Afrique de l'Ouest, du centre et du Sud, dans la diaspora africaine, les Caraïbes, et dans certaines régions d'Amérique du Nord et du Sud.
Attributs
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Esprit de l'eau, parfois décrit comme une sirène, mi femme mi poisson, ou d'une belle femme tenant un serpent, qu'on trouve dans les régions côtières de l'ouest de l'Afrique et en Afrique centrale.
Même si les cultes sont différents, Mami wata est la seule divinité africaine vénérée dans une zone géographique étendue qui rassemble des cultures et des peuples aussi divers que les Igbo du Nigeria, les Ewé du Bénin, les Bamiléké du Cameroun et les Kongo. on trouve aussi les graphies : Mamy Wata, Mami Watta ou Mama Wata. Chez les Igbo, elle se nomme Ezenwaanyi (Reine des femmes), Nnekwunwemnyi (Honorable Femme), Ezebelamiri (reine qui vit dans les eaux), Nwaanyi mara mma (la femme plus que belle), ou Uhamiri. Dans certaines zones du Congo, elle est Mamba Muntu, (Crocodile personne.)
Dans la diaspora, elle est connue sous le nom de Watramama au Suriname et en Guyane; Mamadjo à Grenade; Yemanya / Yemaya au Brésil et à Cuba; La Sirène, Erzulie et Simbi en Haïti; Lamanté en Martinique ; Maman de l’eau en Guadeloupe. 
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Eau
Selon les traditions des deux côtés de l'Atlantique, l'esprit enlève ses adeptes ou des gens au hasard alors qu'ils nagent ou qu'ils sont en bateau. Elle les emmène dans son royaume paradisiaque, qui peut être sous l'eau, dans le monde des esprits, ou les deux. Si elle leur permet de partir, les voyageurs reviennent souvent dans des vêtements secs et avec une nouvelle intelligence spirituelle qui se reflète dans leur regard, souvent ils s'enrichissent, deviennent plus séduisants et plus faciles à vivre.
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Promiscuité
Selon Bastian, l'association de Mami Wata à la promiscuité sexuelle et à la luxure est paradoxalement liée à la fidélité. Selon une tradition nigériane, les adeptes hommes peuvent rencontrer Mami Wata sous la forme d'une belle prostituée. Après l'acte sexuel, elle lui apparaît et lui demande la fidélité et le secret. S'il accepte, la fortune et la santé lui sont accordées, sinon, ruine sur sa famille, ses finances et son travail.
Van Stipriaan rapporte d'autres histoires dans lesquelles des voyageurs (souvent des hommes) la rencontrent sur la rivière. Mami Wata est immanquablement à sa toilette, se coiffant les cheveux en se regardant dans un miroir. Quand elle remarque l'intrus, elle s'enfuit dans l'eau en laissant ses affaires derrière elle dont le voyageur s'empare. Plus tard elle lui apparaît en rêve et lui demande la restitution de ses affaires et qu'il lui soit sexuellement fidèle. S'il accepte, la fortune lui est accordée, sinon il a le mauvais œil.
Etrangère aux hommes et étrangère à la nature. C’est une créature supranaturelle, car elle incarne le croisement de trois mondes : animal, humain et spirituel. Cette hybridité, qui est en fait une difformité, car elle fait de Mamiwata un « monstre », lui confère paradoxalement tous ses pouvoirs. Mamiwata est également la seule divinité africaine, vénérée ou connue dans un espace géographique rassemblant des cultures et des peuples aussi divers que les Ibo du Nigeria, les Ewé du Bénin, les Bamiléké du Cameroun et les Kongo de la RDC. Bien qu’elle soit l’objet de cultes différents et soit rattachée à des symboles bien particuliers selon les ethnies, les croyances, mais aussi les milieux sociaux, on peut dire que Mamiwata est une déesse « panafricaine ».
Ses caractéristiques physiques sont celles d’une européenne (peau blanche et cheveux longs), comme l’est aussi son tempérament (autoritaire, égoïste, vaniteuse avec un fort sentiment de supériorité), ses mœurs (libre, amorale et individualiste) et ses pouvoirs (liés à l’argents, aux signes extérieurs de richesse et à la réussite économique). Mais en dépit de tout ce syncrétisme, ce mélange d’influences et de symbolismes, Mamiwata est bien une divinité africaine. Elle est pour beaucoup une allégorie, une projection des désirs sexuels, des difficultés économiques, des espoirs d’ascension sociale. Son hybridité et sa « monstruosité » reflètent avant tout le désarroi des sociétés africaines face à leurs propres mutations, entre tradition et modernité, entre authenticité et aliénation.
Dans les pays d’Afrique centrale, comme le Cameroun et la République Démocratique du Congo par exemple, cette divinité ou plutôt son esprit, apparaît au cœur des grandes villes, de préférence à la tombée de la nuit. Elle est très présente également sur les marchés, autre allégorie du monde invisible, qui par leur affluence attirent la convoitise des revenants et des mauvais esprits. Mamiwata apparaît surtout dans les bars et les lieux de débauche, toujours sous les traits d’une très belle femme qui entraîne les hommes dans la folie. Dans le folklore congolais, Mamiwata est une prostituée qui tente et pervertit les hommes. Elle symbolise toutes les dérives liées à la sexualité : la polygamie, l’infidélité, mais surtout le SIDA.
Culte
 
Son culte varie selon ses initiés, prêtres et adorateurs
6, cependant des grandes lignes se dégagent. Des réunions peuvent avoir lieu, mais la déité est plus encline à des rapports individuels avec ses suiveurs. Elle a de nombreux prêtres et médiums en Afrique, en Amérique et aux Caraïbes, qui sont spécifiquement initiés.
Au Nigeria, ses adeptes portent des vêtements rouges et blancs, car ces couleurs représentent la nature double de Mami Wata : dans l'iconographie igbo, le rouge représente la mort, la destruction, la chaleur, la masculinité, la physicalité et le pouvoir alors que le blanc symbolise également la mort, mais aussi la beauté, la création, la féminité, le renouveau, la spiritualité, la translucidité, l'eau et la santé. Les sanctuaires de Mami Wata peuvent être décorés de ces couleurs et avec des cloches, des sculptures, des icônes chrétiennes ou indiennes, des poupées, de l'encens et des restes de sacrifices précédents.
Le culte de Mami Wata consiste en des danses accompagnées de musique. Les adeptes dansent jusqu'à entrer en transe. Elle les possède alors et leur parle
4. Les offrandes sont également importantes : elle préfère de la nourriture et de la boisson, de l'alcool, des objets odorants (pommade, poudre, encens, savon, etc.) ou des biens précieux comme les bijoux. Les adorateurs modernes offrent couramment des biens manufacturés (Coca-Cola, bijoux de créateurs, etc.)
Nom
Elle aurait même inspirée le logo de Starbucks
Le nom de cette déesse pourrait être une adaptation en pidgin de l'anglais mammy water, mais des étymologies purement africaines sont aussi possibles, oui car mamy en langue éwé veut dire « lèpre », et au Togo l'expression mami wata nèsignifie que « la personne a la lèpre et que ses membres se sont transformés ». Par ailleurs, wa signifie « a fait » et ata, « la jambe ». Mami Wata est aussi appelée Iemanja dans la tradition du vaudou haïtien, un culte spécial lui est même consacré. C'est la (déesse) mère des Eaux, déesse crainte des Pêcheurs, elle symbolise aussi bien la mer nourricière que l'océan destructeur. Aussi au Ghana mami wata signifie :"dame eau" . Aussi là-bas il est considéré que mami wata à des adeptes .
En afrique de l'ouest Mami Wata veut dire mamui : fermer ; ata  : jambe, c'est-à-dire fermer la jambe .
Mami Wata est avant tout une divinité éwé, dont le culte est très présent sur la côte atlantique du Togo (mais aussi au Nigeria, au Cameroun, au Congo-Brazzaville), où elle symbolise la puissance suprême (comme la déesse Durga du panthéon hindouiste symbolise la shakti).
On retrouve une divinité similaire dans le tjenbwa martiniquais et guadeloupéen sous le nom de 'Manman dlo', ce qui rapprocherait de l'adaptation anglaise ou pidgin de l'anglais.
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Offrande à mami wata, rituel de richesse et de prospérité dans tout les activités. Une centaine de femmes ayant décidé de changer de vie ont décidé de devenir riche afin d’y parvenir. A chaque fois qu’elles ressentent le besoin d’argent, elle exécute un rituel spécifique. Ce rituel est dit d’attirance de richesse. Il est   proposé uniquement par le marabout féticheur Wossou , un marabout africain compétent, un des plus grands marabouts féticheurs du monde, un marabout authentique certifié et vrai avec qui  vous ne risquez pas d’être volé(e), bien au contraire, vous gagnerez à coup sûr beaucoup  en vous y mettant aussi. C’est un rituel sans danger qui vous permettra d’obtenir autant de liquidité que possible. C’est un rituel instauré par la puissante déesse des mers MAMI-WATA. Mami Wata Cette divinité nous octroie le plus souvent richesse gracieusement. Veuillez contacter votre vrai marabout féticheur du Bénin, expert en sciences occultes, un honnête marabout africain compétent, un marabout dont les travaux sont efficaces pour davantage de détails sur tous les rituels de richesse populaires. richesse grâce à la sirène des mers Contactez moi WhatsApp ou appelez 0022969102375 Que les bénédictions soient...
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griffes · 5 years
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Suis-je trop attachée à mon lieu de vie ?
La philosophie bouddhiste est une philosophie du non-attachement : “nous ne devons pas nous attacher à ce qui est impermanent. Nous pouvons être un jour en bonne santé et en mauvaise santé le lendemain ; riche un jour, pauvre le lendemain ; connu et vénéré un jour, maltraité et vilipendé le lendemain. Rien ni personne ne peut garantir la stabilité des honneurs ni des richesses. Mais le non-attachement est une philosophie qui ne prône pas l’ascèse et qui n’implique pas un mépris des choses matérielles, mais simplement le refus de s’y attacher.(...) L’essentiel est de rester vigilant, ne pas céder aux sirènes de l’attachement à tous ces objets qui sont à notre service mais dont la perte ne doit pas nous plonger dans l’affliction, ni toucher notre âme. Nous ne sommes pas leurs esclaves mais nous leur devons quand même le respect. Il n’est pas juste de laisser tomber en ruine sa maison, d’avoir un jardin et de ne pas le défricher. Le mépris pour les choses matérielles, tout à fait regrettable, est d’ailleurs souvent lié à un mépris du corps. (...) Comme je l’ai dit précédemment, aimer et entretenir son corps de manière juste participe de la vie spirituelle et contribue à son épanouissement. Aimer notre environnement, lui donner un peu de son temps pour l’améliorer, l’embellir se situe dans une démarche identique. En gardant, je le répète, la distance nécessaire pour ne pas devenir esclaves de notre corps, de nos passions, ou de notre habitat.”
Frédéric Lenoir (Petit traité de vie intérieure)
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jbgravereaux · 5 years
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João Gilberto au Carnegie Hall, à New York, en juin 2004. MARY ALTAFFER / AP                                                                                                                                                                                                                                                            Le chanteur brésilien João Gilberto, inventeur de la bossa-nova, est mort à 88 ans, par Véronique Mortaigne, Publié le 06 juillet 2019 - Mis à jour le 07 juillet 2019                                                                                                                                                                                                                                                L’interprète et guitariste a été un touche-à-tout de génie, s’appropriant toutes les formes de musique. Il est mort samedi à Rio de Janeiro.                                                                                                                                                            Fumeur de joints en costume croisé, João Gilberto a inventé la bossa-nova, un genre qui nous accompagne depuis six décennies, et ne cesse de se renouveler, révolution protéiforme, glissée dans tout ce qui est musique, de l’ascenseur à la rave party. Le génial interprète a rarement composé, hormis quelques chansons en forme d’onomatopées, telle que Bim Bom, mais il s’est approprié tout ce qui passait, habillant les chansons de ce battement rythmique très particulier, de ces susurrements sensuels.                                                                                                                                                                              Partout dans le monde, le Brésilien avait ses fans absolus, de ceux qui, à la sortie des concerts dissertaient sur le trottoir tard dans la nuit, analysant la glissade des accords sur Chega de saudade ; le ralentissement des rythmes au moment de la douleur dans A Felicidade ; l’inflexion cassée et les cordes laissées libres pour une Garota de Ipanema exceptionnelle. Car dans la maison Gilberto, les classiques connus de tous étaient sans cesse réinventés à coup d’accélérations subites, ralentissements imprévisibles, déviations légères, translations millimétriques. Seul en scène, le pied posé sur une chaise, João Gilberto a écrit des chapitres majeurs de la musique, tel que ce Live at The 19th Montreux Jazz Festival en 1986.                                                                                                                                                                                                            Né le 10 juin 1931 à Juazeiro (Etat de Bahia), João Gilberto Prado Pereira de Oliveira est mort samedi 6 juillet 2019, à l’âge de 88 ans. L’histoire veut que le guitariste-chanteur, ami et comparse de Tom Jobim, Vinicius de Moraes, Stan Getz, Dizzie Gillespie, ait fait son éducation musicale à l’oreille, dans la chaleur écrasante de Juazeiro. Dans cette bourgade perdue au fin fond du Sertão bahianais, où son père faisait office de commerçant, le petit João prit la mesure du temps en observant le cours du fleuve São Francisco : lent, rythmé par un soleil de plomb et l’attente de la pluie.                                                                                                                                                                                                    Lire aussi  En attendant Joao Gilberto, poète du chant                                                                                                                                                                Chanteur à la radio                                                                                                                                                                                                                                Aux environs de la seconde guerre mondiale, l’adolescent ingurgite les chansons diffusées par M. Emicles. Cet amateur de musique possédait une jolie collection de disques et avait placé un haut-parleur dans la rue principale afin que la ville entière en profite. Menu varié où l’on trouvait Caravan, de Duke Ellington, Siboney, de Gregorio Barrios, Ménilmontant, de Charles Trenet, et des succès brésiliens : Nana, un fox-blue des années 1940 chanté par la vedette du temps, Orlando Silva, Adeus Batucada, par Carmen Miranda, star déjà américanisée, ou encore O Samba da Minha Terra, de Dorival Caymmi. Installé à l’ombre du tamarinier de la grand-place, João Gilberto, alors pensionnaire dans un collège religieux d’Aracaju, capitale de l’Etat voisin du Sergipe, répétait pendant les vacances en s’accompagnant à la guitare.                                                                                                                                                                Débarqué à Salvador de Bahia à la fin des années 1940, puis à Rio, alors capitale du Brésil, le brun ténébreux est d’abord chanteur à la radio, comme il se doit à l’époque. Il fait ses débuts au sein des Garotos da Lua. Insatisfait chronique, il cherche un style. Il s’isole alors plusieurs mois chez sa sœur Dadainha à Diamantina, ville coloniale des Mines Générales. Pour lui, la pièce maîtresse de la maison, ce sont les toilettes. L’acoustique y est excellente et l’isolement garanti. João Gilberto s’y enferme et créé une architecture musicale ultramoderne et sa légende.                                                                                                                                                                                                                  Sorti de sa retraite en 1957, il accompagne la chanteuse Elizeth Cardoso. Dès ses débuts João Gilberto est un OVNI, un type compliqué, hors du temps. « J’ai rencontré João Gilberto une première fois en 1957, un samedi soir, il ne parlait pas du tout », se rappelle André Midani, qui a dirigé la compagnie phonographique Philips au Brésil. En l’entendant, Midani a eu « un choc ». Muni d’un contrat « de débutant » toujours en vigueur, João Gilberto enregistre en 1958 Bim Bom et Chega de Saudade. Alors chargé du marketing du label Odéon, Midani présente le disque à ses dirigeants à São Paulo. « Le gérant jette la galette par terre, en martelant : “C’est de la musique pour pédés”. Moi j’étais persuadé que c’était la musique de la jeunesse brésilienne, qui mettait à bas tout l’ancien système. Je fais presser trois mille 78-tours et je les distribue à la sortie des collèges à Rio. Ce fut une razzia. »                                                                                                                                                                                    Lire aussi  Le musicien Joao Gilberto privé de ses enregistrements                                                                                                                                                  Bande-son d’un Rio effervescent                                                                                                                                                                                                          Sur des textes de Vinicius de Moraes, poète et diplomate itinérant, des musiques de l’élégant Tom Jobim, mais aussi en retravaillant radicalement les classiques de la samba, João Gilberto définit dès lors la bande-son d’un Rio effervescent. Interprète de génie, il ne compose pas, mais il « est persuadé qu’il est l’unique auteur de ces chansons parce qu’il les a fait naître », ajoute André Midani.                                                                                                                                                                                                                                                    A la question presque fondamentale : qu’est-ce que la bossa-nova ?, João Gilberto répondait avec une pudeur tout historique : « Par le style, la cadence, pour tout : c’est de la samba. Au tout début, on n’appelait pas encore ça de la bossa-nova, nous chantions “une petite samba faite d’une seule note” (Eis aqui este sambinha de uma nota so...). La discussion sur les origines de la bossa-nova est donc inutile ». Une samba délicatement décalée, inversée, où la nuit a pris la place du jour, en a décalqué les habitudes, et étiré le temps.                                                                                                                                        Profondément attaché à ses racines, João Gilberto possédait en mémoire un véritable répertoire de la MPB (musique populaire brésilienne), un arsenal de chansons, barrière et défense, appréhension tactile et sensuelle du monde extérieur. João Gilberto prouva qu’il pouvait tout faire, inscrivant à son répertoire les anciens et les modernes : Chico Buarque, Wilson Simonal, Janet de Almeida, Noël Rosa, Caetano Veloso, Ary Barroso, Garoto. « J’aime la musique populaire du Brésil, tant de richesses, de poésie, d’harmonies. Quelle merveille ! ». Le chanteur n’aimait rien plus que ces compositeurs que la rue reprend en chœur parce qu’ils parlent de façon « charmante et drôle » de la vie de tous les jours, des jeunes filles qui passent en prenant l’air dégagé, des misères du bidonville et des enchantements du cœur, le tout en trois accords et quelques mots.                                                                                                                                                                                                                                        Il y eut aussi Estate, superbe romance italienne, Besame Mucho, classique du boléro, repris dans Amoroso (1977), somptueusement arrangé aux cordes par l’Américain Claus Ogerman, ou Que reste-t-il de nos amours ? de Charles Trenet inclus dans João en 1991, produit par Clare Fischer, comparse de Dizzy Gillepsie ou de Prince. « J’ai entendu cette chanson, et elle m’a pris tout entier, de l’intérieur, confiait-il au Monde en 1991, lors la toute dernière interview qu’il ait concédée à la presse. Et puis, c’est la France, cette France délicate, poétique, douce, raffinée. Tout un esprit français qui nous a naguère tant séduits, nous, Brésiliens. »                                                                                                                                                                                                                    Exil à New York                                                                                                                                                                                                                                        La naissance de la bossa-nova accompagne la modernité brésilienne des années 1960 : la construction de la nouvelle capitale Brasilia par l’architecte communiste Oscar Niemeyer, l’ouverture des usines Volkswagen, qui créé la « fusquinha », la coccinelle. La Vespa fait son entrée à Rio, où les éphèbes de l’Arpoador Surf Club croisent la « fille » d’Ipanema, Helô Pinheiro, « garota » (nana) bronzée, entre la fleur et la sirène, qui promène ses 17 ans devant le bar Veloso où nos auteurs-compositeurs, Tom Jobim et Vinicius de Moraes, s’enivrent au whisky.                                                                                                                                                                                                                            Après le succès de Chega de Saudade, les jazzmen américains prennent le relais, en particulier le trompettiste Dizzy Gillespie et le guitariste Charlie Byrd. En novembre 1962, le ministère des affaires étrangères brésilien finance un concert « Bossa-Nova » au Carnegie Hall de New York, avec notamment Joao Gilberto, Tom Jobim, Luiz Bonfa, Oscar Castro-Neves et Carlos Lyra. Brouillon, le show vire au fiasco. Mais la troupe est invitée par Jackie Kennedy à la Maison-Blanche. La première dame adore « the new beat » et en particulier Maria Ninguem, chanson de Carlos Lyra, reprise par la suite par Brigitte Bardot.                                                                                                                                                                                                                                                    Au Brésil, le coup d’Etat militaire de 1964 coupe les ailes à l’euphorie. L’atmosphère délétère qui s’ensuit pousse bon nombre de musiciens brésiliens au départ, si ce n’est à l’exil. Ainsi, Tom Jobim, Sergio Mendes, João Gilberto rejoignent-ils les Etats-Unis et font de la bossa-nova une histoire américaine. A New York, João Gilberto rencontre le saxophoniste Stan Getz. A cette époque, il est marié à la Bahianaise Astrud Weinert Gilberto, fille d’Allemand. Elle n’a jamais chanté, mais elle a l’avantage de parler anglais. Getz lui demande donc de se substituer à son mari pour une interprétation de The Girl of Ipanema. L’album Getz/Gilberto, avec Tom Jobim au piano, sort en mars 1964. Phil Ramone, le « pape de la pop » est aux manettes pour le son. Le disque est récompensé par quatre Grammy Awards, et reste dans les classements américains des meilleures ventes durant près de deux ans, à peine surpassé par It’s A Hard Day’s Night des Beatles.                                                                                                                                                                                                Getz vole Astrud à João. Peu rancunier, le chanteur enregistrera à nouveau en 1976 avec le saxophoniste, Best of Two Worlds, un album chanté par Miucha, sa nouvelle épouse, rencontrée à Paris où elle étudiait à l’Ecole du Louvre. Avec elle, João Gilberto s’éternise aux Etats-Unis, puis au Mexique, revenant au Brésil en 1979 pour s’installer définitivement à Leblon, quartier chic de la « zona sul », le sud de Rio, qui aligne ses plages océanes avec ostentation : dans l’ordre, Copacabana, Ipanema, Leblon.                                                                                                                                                                                              Laisser le champ libre à la voix et la guitare                                                                                                                                                                                          João Gilberto n’aimait ni la célébrité, ni le glamour. Longtemps, il s’est promené en chemise de chevron ou pull col en V à la ville, lunettes de docteur en droit et pantalon à plis, pas tropical pour un sou. Sur scène, il exigeait des complets Brooks Brothers – la marque préférée d’Andy Warhol version dandy –, portés sur une chemise Yves Saint Laurent, cravate et mocassins italiens. Il développait un chic neutre, gris, parce qu’il désirait laisser le champ libre à la voix et la guitare. Musicalement, ses exigences sont extrêmes : des heures passées à faire la balance, une précision d’horloger, une discrétion déconcertante, une intransigeance interprétée comme des coups de tête.                                                                                                                                      Mais João Gilberto est incontrôlable. Il a des lubies, partir vite, rester longtemps, « prévoir un séjour de vingt jours au Mexique et y rester deux ans », s’amusait Miucha qui vécut l’aventure commune en 1969, avec guitare, payol et majijuana. Il peut changer les horaires des tournées, exiger la présence de son psychanalyste, faire affréter un jet en urgence pour que son médecin assiste à son concert à l’Olympia, à Paris, en 2001. On lui pardonne tout. Carmela Forsin, son impresaria historique, se met en quatre.                                                                                                                                                                                      João Gilberto n’était pas un homme à femmes, mais c’était un séducteur. Il s’était marié deux fois. Sa première épouse, Astrud Gilberto, lui a donné un fils, João Marcelo (né à Rio en 1960), la seconde, Miucha une fille, Bebel (née en 1966 à New-York). Puis, on lui connut une amoureuse au long cours, Maria do Céu Harris, portugaise née au Mozambique, personnage halluciné, groupie infatigable qui a fini par séduire l’idole il y a une trentaine d’années et ne l’a jamais quitté.                                                                                                                                                                                                                                      Ascète et jouisseur à la fois, malin, parfois pervers, les affaires d’argent le plongeaient dans la confusion, le transformant parfois en arroseur arrosé. « J’ai compris dès sa rupture avec Odéon que João Gilberto était un spécialiste du repérage des vices cachés dans les contrats », confesse André Midani, homme avisé, qui se souvient, amusé, de la dernière fois où il a cédé aux charmes de João – « il me téléphonait m’appelait Andrézinho » (petit André). Il avait un projet de duo avec le chanteur et guitariste Caetano Veloso. « J’ai dépensé plusieurs centaines de milliers de dollars. Des mois de studio et suite présidentielle au Caesar Park de São Paulo, louée pour 15 jours, où il est resté trois mois. Il enregistra six chansons inutilisables, et pourtant commercialement parlant, j’avais appris à le cerner comme un ennemi. »                                                                                                                                                                  Multiples légendes                                                                                                                                                                                                                                Après son retour au Brésil, João Gilberto avait multiplié les concerts d’anthologie, au festival de jazz de Montreux, à Paris, à Pérouse, à Tokyo, à São  Paulo, qui font l’objet d’enregistrements, ponctués par la sortie de rares albums studios, tel João en 1991 ou João, voz e violao, produit en 1999 par Caetano Veloso. Depuis la fin des années 1980, rencontrer João Gilberto était devenu une prouesse, même pour ses proches.                                                                                                                                                                              Capable de mener ses interlocuteurs en bateau pendant des heures au téléphone, de susciter des admirations gourmandes à force de chansons fredonnées et de propos charmants sous la protection feutrée du combiné, l’interprète le plus couru du Brésil aimait les autres de loin et les détestait de près pour leur indulgence devant l’imperfection, leur indifférence face à l’infinie valeur du détail. Les privilégiés n’en revenaient pas d’avoir été élus. Ils ont gardé jusqu’au bout l’espérance d’une rencontre, mais João Gilberto était occupé, jouant de la guitare de manière obsessionnelle. Une des multiples légendes qui l’entourent indique que son chat s’est jeté par la fenêtre du douzième étage, victime d’une bouffée psychotique après avoir entendu son maître jouer 546 fois la même chanson.                                                                                                                                                                                                  « Lui n’avait besoin de rien, précisait au Monde la chanteuse Miucha, complice de Tom Jobim et sœur de Chico Buarque, morte en décembre 2018. Une guitare, une cigarette roulée, et le steak grillé au sel commandé par téléphone dans le même restaurant, le Degrau, à Leblon, qu’un employé fidèle déposait devant sa porte. » Parfois, il invitait des amis à dîner, comprendre qu’il leur faisait livrer des steaks du Degrau. Depuis 2008, date de ses derniers concerts, il se terrait, le silence étant une règle d’or chez cet oiseau de nuit qui s’endormait à l’aube pour s’éveiller au crépuscule, inversant le rythme biologique.                                                                                                                                                                                                                                              Il y a un mystère João Gilberto, que le réalisateur suisse Georges Gachot a tenté de cerner dans un documentaire, Where Are You, João Gilberto ? (2018). « Joao Gilberto est une sorte de Glenn Gould, un inventeur. Il y a cette pureté, cette quête de la perfection, cet amour de la réduction. Il est la graine qui a créé un très grand arbre. La bossa-nova a tout déplacé, rien n’est vraiment ensemble, tout est à côté. A travers João Gilberto, on pourrait raconter l’origine de la création. Je ne l’ai pas rencontré, j’aurais eu peur de déranger. »                                                                                                                                            Where Are You, João Gilberto ? est inspiré du livre Ho-ba-là-là, écrit en 2011 par le journaliste allemand Marc Fisher. L’enquêteur, qui s’est suicidé le jour de la parution du livre à Berlin, avait tenté de rencontrer João Gilberto, évidemment sans succès. Il avait développé l’idée que le guitariste chanteur était une sorte de vampire génial, séducteur, enveloppeur et dangereux. Il écrit : « Ce qui se passe dans João Gilberto : une personne se transforme en musique, s’unit à la musique, se dissout complètement en elle. Transcende ». Symptôme majeur de cette immersion, le disque João Gilberto, dit « l’album blanc », enregistré aux Etats-Unis en 1973 « rempli de silence, de fantômes, d’esprits ».                                                                                                                                                    Reclus, amaigri, criblé de dettes                                                                                                                                                                                                      L’album a été produit par l’Américaine Wendy Carlos, née Walter Carlos en 1939. En 1973, elle vient de changer de sexe, et c’est, racontait Miucha, « une dame avec collier de perles », que sa complice en musique, la compositrice Rachel Elkind appelle toujours Walter. Pionnière des musiques électroniques, Wendy Carlos utilise les premiers synthétiseurs modulaires Moog pour publier Switched-On Bach, énorme succès en 1968. Stanley Kubrick lui confie la réalisation de la bande originale des films Orange mécanique, puis Shining.                                                                                                                                        A l’époque, João Gilberto est devenu un adepte du yoga, il médite. Wendy Carlos photographie les éclipses, et ils adorent l’astrologie. Pour l’occasion, João Gilberto y a écrit Valsa, sous titré « comme sont beaux les yogis ». Trois minutes et dix-neuf secondes de « Da da/dadadadada … », l’une de ses douze compositions toutes nourries d’onomatopées. Le « disque blanc » est exceptionnel.                                                                                                                                                                                                                                      Il fait partie du « hold-up » pratiqué sur son œuvre, selon les termes de sa fille Bebel Gilberto, rockeuse turbulente des années « sida » à Rio refugiée dans l’East Village, à New York, où elle a inventé une bossa « électronique » dès son premier album, Tanto Tempo, succès planétaire en 2001. En 2017, Bebel Gilberto a fait placer son père sous curatelle partielle. Reclus, amaigri, criblé de dettes et objet de neuf procès en cours, le « Dieu » de la bossa » avait poursuivi une inespérée descente aux enfers, laissant des dettes et des contrats tordus en héritage. Mise en cause, Claudia Faissol. En 2004 cette « socialite » connue à Rio, fan et journaliste, suit João Gilberto au Japon pour réaliser un documentaire. Elle a 34 ans, lui 74 ans quand naît Luiza, troisième enfant de João Gilberto. « Namorada » (petite amie) officielle, Claudia Faissol devient manageuse, signe des contrats par procuration, monte des tournées impossibles, que son compagnon annule. Jugé seul responsable en 2008, João Gilberto est interdit bancaire et condamné à une amende de 2 millions de reais (500 000 euros), qui impayée depuis, s’est alourdie des intérêts.                                                                                                                                                    João Gilberto menait également un procès complexe depuis 1997 contre la maison de disque EMI (propriétaire d’Odéon). Il s’insurgeait contre la remastérisation de ses trois premiers albums, Chega de Saudade (1959), O amor, o sorriso e a flor (1960) et João Gilberto (1961), fondateurs de la bossa-nova. Et pire encore à ses yeux, en 1988, pour le soixante-quinzième anniversaire d’Odéon, la maison de disque britannique avait publié O Mito, un mélange de trente-huit chansons interprétées par João Gilberto entre 1959 et 1961. Les titres sont dans le désordre, le son n’y est pas. Dans un deuxième temps, l’artiste avait réclamé également la révision du taux de royalties, très bas, et le paiement de sommes dues depuis 1964, ainsi que la restitution des masters de ses enregistrements – les bandes mères.                                                                                                                                                                            En décembre 2015, le Tribunal supérieur de Justice de Brasilia donne raison au chanteur, condamnant EMI à lui payer 200 millions de reais (50 millions d’euros), un calcul jugé fantaisiste par la maison de disque, qui fait appel. João Gilberto, via Claudia Faissol, a signé un contrat avec la banque brésilienne Opportunity, propriété d’un habile financier bahianais, sous la forme d’un prêt, garanti par la cession de 60 % de ses droits. Eloigné de « ses démons » sous la pression de ses proches, dont le musicien Caetano Veloso et sa fille Bebel, João Gilberto tentait de retrouver sa santé et sa raison. Et en toutes occasions, même affaibli, celui que ses comparses de bossa-nova et d’errances bohèmes à Rio appelaient Joãozinho (petit João) décochait un regard futé, souriait, se moquait. Car il était vivant. Protégé du monde, de ses bruits, de ses exagérations, de ses éclats de soleil, de ses vulgarités, il cherchait simplement à dénouer par le son les liens occultes.                                                                                                                                                         Dates                                                                                                                                                                                                                                                     10 juin 1931 Naissance à Juazeiro (Etat de Bahia)                                                                                                                                                                               1958 Enregistre ses premiers succès « Bim Bom » et « Chega de Saudade »                                                                                                                                     1959-1961 Publication des ses trois premiers albums, fondateurs de la bossa-nova « Chega de Saudade » (1959), « O amor, o sorriso e a flor » (1960) et « João  Gilberto » (1961)                                                                                                                                                                                                                           Mars 1964 Album « Getz/Gilberto », avec le saxophoniste Stan Getz                                                                                                                                                   1973 Album « João  Gilberto », dit l’« album blanc », enregistré aux Etats-Unis                                                                                                                                   1976 Album « Amoroso », avec des arrangements de cordes de Claus Ogerman                                                                                                                                                                                                                                                   1986 Album « Live at The 19th Montreux Jazz Festival »                                                                                                                                                                       1991 Album « João », produit par Clare Fischer                                                                                                                                                                                   1999 Album « João, voz e violao », produit par Caetano Veloso                                                                                                                                                             2008 Derniers concerts                                                                                                                                                                                                                           6 juillet 2019 Mort à Rio de Janeiro                                                                                                                                                                                                     Le chanteur brésilien Joao Gilberto, inventeur de la bossa ... - Le Monde         João Gilberto, samba triste - Culture / Next - Next Libération.fr
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J 15. Du nord au sud
Etape de transfer. Etape de transit. Fin de. Début d’autre chose. Sentiments tièdes de moitié de voyage. Il nous reste tellement de temps encore et pourtant nous avons déjà fait la moitié. Entre fatigue et envie ; excitation et doutes. Et si les iles n’étaient pas à la hauteur de nos espérances ? Et si il y avait trop de monde ? Et si on ne pouvait pas plonger ? Peut-être aurions-nous du rester plus longtemps dans le nord ?  Nous avons tellement aimé être ici. Direction Koh Tao, via Surat Thani, via Bangkok.  Ce matin nous nous sommes levés tôt pour aller à l’aéroport attraper notre avion. Mécaniquement nous avons passé les contrôles. Ensemble, mais côte à côte. Chacun dans sa bulle, gérant à sa manière cette transition qui, face à la richesse de l’expérience de Chang Rai, nous semblait comme imposée. Envie de se poser. Envie d’arrêter d’avancer. Avion RAS. Aéroport de Bangkok RAS. Entre Mac Do et Starbuck, nous avons hésité. Sans enthousiasme, la sirène au Latte frappé a gagné. Avion 2 RAS. Contents de ne pas rester à Bangkok. Soif de nature. De liberté encore. Arrivés à Surat Thani. Libération. Nous avons posés nos sacs dans l’hotel de passage « My Place Surat Thani » que nous avions choisi pour la nuit et nous sommes partis en ballade. La journée était passé et les regrets avec. Cétait fait. Nous étions du côté des iles prêts à embarquer des demain matin pour la suite de notre voyage.
Soirée à Surat Thani. Soirée Food Market. Paradis de la brochette. Surat Thani est une ville de transit pour touristes pressés, mais c’est aussi un joli petit bourg Thai vivant et accueillant réputé dans le sud pour sa cuisine de rue savoureuse et parfumée. A 2 pas de l’hôtel, au cœur du bourg, nous avons eu la chance d’arriver à l’heure du marché. Les stands étaient magnifiques. Les locaux ne demandaient qu’à partager. « you want to test ? ». Nous avions le ventre vide. C’est choisir qui a été le plus difficile. Brochettes de poulets marinés, curry de poissons à la braise (accompagnés de riz pour gérer le piment).  Roti au nutella pour le dessert. Le tout pour 180 BHT au total. Le tout dégusté dans la rue, au pied d’un temple, À la tombée du jour.  « Live Simply. Be gratefull ». Bonheur qui n’était pas inscrit au programme. Chang Rai, Surat Thani. Different but Same Same. Du nord au sud nous continuons notre voyage.
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