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#la richesse de la mer
noxcordis · 3 months
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« S’il y a, dans le monde, un endroit où tu peux penser que tu n’es rien, cet endroit, c’est ici. Ce n’est plus la terre, et ce n’est pas encore la mer. Ce n’est pas une vie fausse, et ce n’est pas une vie vraie. C’est du temps. Du temps qui passe. Rien d’autre. Ce serait un refuge parfait. Nous serions invisibles, pour n’importe quel ennemi. Suspendus. Blancs comme les tableaux de Plasson. Imperceptibles même pour nous. Mais quelque chose vient gâter ce purgatoire. Quelque chose à quoi tu ne peux pas échapper. La mer. La mer ensorcelle, la mer tue, émeut, terrifie, fait rire aussi, parfois, disparaît, par moments, se déguise en lac ou alors bâtit des tempêtes, dévore des bateaux, elle offre des richesses, elle ne donne pas de réponses, elle est sage, elle est douce, elle est puissante, elle est imprévisible. Mais surtout : la mer appelle. Tu le découvriras, Elisewin. Elle ne fait que ça, au fond : appeler. Jamais elle ne s’arrête, elle pénètre en toi, elle te reste collée après, c’est toi qu’elle veut. Tu peux faire comme si de rien n’était, c’est inutile. Elle continuera de t’appeler. Cette mer que tu vois, et toutes les autres que tu ne verras pas mais qui seront là, toujours, aux aguets, patientes, à deux pas de ta vie. Tu les entendras appeler, infatigablement ».
Océan mer, Alessandro Baricco.
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Femmes du monde...
Flash sur des scènes de vie où les émotions sont intenses. Par-delà terres et mers, des richesses à garder, comme autant de beauté, aux couleurs de la simplicité, de l'amour et du respect.
#au-jardin-de-mon-coeur✒️
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raisongardee · 6 months
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"Le vrai pouvoir, celui qui dure, est fondé sur la vertu, et si tu lui enlèves ce fondement, son édifice est d’autant plus dangereux qu’il s’élève plus haut. A quoi te sert d’entasser les richesses dans tes demeures, les moissons dans tes granges, et d’aligner des flottes sur les mers, si chez toi tes ennemis intimes assiègent pendant ce temps ton esprit, et le réduisent à merci ? Tu veux que je proclame ta puissance : domine-les, bouscule tes propres frontières, triomphe de la colère, triomphe de la convoitise, triomphe de la passion, triomphe de toi-même qui te fais l’ennemi de ta gloire et de ton propre esprit. Qu’est-ce que ce pouvoir qui triomphe des autres, et se laisse vaincre par ses propres passions ?"
Pétrarque, Contre la bonne et la mauvaise fortune, trad. Anne Duprat, 1366.
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aurevoirmonty · 5 months
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"Ce départ spontané vers les grands espaces, plaines, mers, montagnes, ce recours au moyen de transport élémentaire comme la marche à pied, cet exode de la Cité, c’est la grande réaction du XXe siècle contre les formes d’habitat et de vie perfectionnées devenues à la longue intolérables parce que privées de joie, d’émotions, de richesses naturelles. J’en puise la certitude en moi-même. (…) Il faut que ça change… Cette vie ne peut pas durer."
Saint-Loup, J’ai vu l’Allemagne (1991)
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reyolivier · 1 year
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Bergen ( 2ème ville de Norvege)est connue comme la porte d’entrée de la région des fjords Lovée entre la mer et sept montagnes, l’ancienne cité hanséatique séduit avec ses belles demeures en bois, ses ruelles pavées, la décontraction de ses habitants, sa proximité avec la nature, la richesse de ses musées et sa cuisine orientée vers la mer. Et si jamais l’appel des fjords se fait trop pressant, il suffit de parcourir quelques kilomètres pour y répondre…) . #norway #norway🇳🇴 #norwaytravel #norwaynature #norvege #norvège🇳🇴 #travel #travelphotography #travelblogger #travelgram #travels #voyage #voyageursdumonde #naturerey #scandinavia #seascape #sea #city #cityphotography #cityscape #nationalgeographic #fjord #nature #naturerey #naturephotography #bergen #bergennorway #port #color #summer (à Bergen,Norway) https://www.instagram.com/p/CqsGLI8MOtI/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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asta-daily · 3 months
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Escale Septentrionales - Promenades aux galeres T3
Tome 3 of the "Promenades aux galères" by the incredible Mediefictions is out :D !
One thousand one hundred and eighty-eight years after the advent of the One. Boreal Lands, so close to the Pole. A stopover in Skara will bring wealth, happiness... and terror. Only when the thaw comes, Lubin will be able to flee the Frozen Lands. While defying the Sea of Perils, he discovers a terrible golden curse, capable of plunging the empire into chaos. Will this fatal discovery be the coming of the often foretold Age of Troubles ?
You can get it there (french only), quick before the Fish God gobs us all !
> https://mediefictions.sumupstore.com/article/escales-septentrionales
( Available in ePub - French only)
/* Krita + Yiynova */
Le tome 3 de la série "Promenade aux galères" par l'incroyable Médiéfictions est sorti :D !
An de grâce mille cent quatre-vingt-huit après l’avènement de l’Unique Terres boréales, au plus proche du pôle. L'escale à Skara fournira richesses, bonheur et terreur. Le dégel permettra à Lubin de fuir les contrées boréales. Pourtant, après avoir défié la mer des périls, il va découvrir une terrible malédiction dorée à même de précipiter les terres d'empire dans le chaos. L'age des troubles, si souvent annoncé, viendra-t-il de cette découverte fatale?
Procurez-vous le vite sur son site avant que le Dieu Poisson ne vous avale tout rond ! > https://mediefictions.sumupstore.com/article/escales-septentrionales
( Disponible également en epub )
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ernestinee · 11 months
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"Autrefois, entre la mer de Corail et l'océan Indien, mais sur le chemin de nulle part, s'étendait un district du nom de... Oh, disons Inglewell."
Ces lignes m'apaisent immédiatement.
Voilà quelques semaines que je me bats contre un livre, et le mot n'est pas trop fort. J'avais commencé une lecture à propos d'un tueur en série. J'aime beaucoup. La trame est sympa, avec une analyse psychologique assez précise du tueur depuis l'enfance. Un premier chapitre agréable à lire. L'homme s'échappe de l'hôpital psychiatrique, on est dans son esprit fou mais d'une intelligence incroyable, plusieurs coups d'avance sur tout ce qui pourrait lui arriver et la promesse de ne pas être en cavale une fois évadé de l'hôpital. Et puis il tue, encore et encore. C'est sanglant, motivé, horrible mais c'est un thriller, je ne m'attendais pas à moins.
Et puis, le contexte. Tous les hommes ont des postes importants. Toutes les femmes, absolument toutes les femmes de l'histoire sont dépeintes comme sans cervelle mais calculatrices, vicieuses, appâtées par la beauté d'un homme , sa jeunesse et ses signes extérieurs de richesse, pendues à leurs envies libidineuses. Et que si elles se font tuer, elles l'ont bien cherché. Tous les hommes de l'histoire sont des prédateurs, à commencer par le tueur, mais également les journalistes, policiers et les hommes politiques qui chacun à leur tour alourdissent des passages de l'histoire avec ce qu'ils pensent des seins de leur secrétaire, ce qu'ils imaginent devant les corps dénudés et abimés des victimes (uniquement des femmes bien sûr sinon ce n'est pas drôle), ce qu'ils feront subir à leur maîtresse alors qu'ils ont été titillés (private joke inside) par la vue des formes de telle ou telle femme. Je me sens oppressée et entourée de pervers dès que j'ouvre ce bouquin alors décision a été prise de le refermer et de l'oublier quelque part, au moins un moment.
Et donc quand je commence "L'envol" de Kathleen Jennings, je ressens déjà un peu de bien-être et d'air frais, je me sens un peu apaisée sur le chemin de nulle part, entre la mer de Corail et l'océan Indien. Il semble que l'ambiance s'assombrit d'ici peu car il s'agit d'un mélange de fantasy urbaine et d'horreur gothique mais je n'ai aucune idée de ce que ça signifie et ça ne sera de toutes façons pas pire que mon overdose de pervers.
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oviri7 · 6 months
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« Les peuples comme les Phéniciens, Tyr, Sidon, Carthage, sociétés de commerce exploitant la terre à leur profit et ne mesurant la grandeur de leurs entreprises qu'à l'utilité matérielle et actuelle du résultat; — je suis pour eux comme le Dante, je regarde et je passe. […] Mais ceux qui, peu soucieux du présent qu'ils sentaient leur échapper, ont par un sublime instinct d'immortalité, par une soif insatiable d'avenir, porté la pensée nationale au-delà du présent, et le sentiment humain au-dessus de l'aisance, de la richesse, de l'utilité matérielle; — ceux qui ont consumé des générations et des siècles à laisser sur leur route une trace belle et éternelle de leur passage; ces nations désintéressées et généreuses qui ont remué toutes les grandes et pesantes idées de l'esprit humain, pour en construire des sagesses, des législations, des théogonies, des arts, des systèmes; — celles qui ont remué les masses de marbre ou de granit pour en construire des obélisques ou des pyramides, défi sublime jeté par elles au temps, voix muette avec laquelle elles parleront à jamais aux âmes grandes et généreuses; — ces nations poètes comme les Égyptiens, les Juifs, les Indous, les Grecs, qui ont idéalisé la politique et fai prédominer dans leur vie de peuples le principe divin — l’âme, sur le principe humain, l'utile. Celles-là je les aime, je les vénère, je cherche et j'adore leurs traces, leurs souvenirs, leurs œuvres écrites, bâties ou sculptées ; je vis de leur vie, j'assiste en spectateur ému et partial au drame touchant ou héroïque de leur destinée et je traverse volontiers les mers pour aller rêver quelques jours sur leur poussière et pour aller dire à leur mémoire le memento de l'avenir; celles-là ont bien mérité des hommes, car elles ont élevé leurs pensées au-dessus de ce globe de fange, au-delà de ce jour fugitif. — Elles se sont senties faites pour une destinée plus haute et plus large, et ne pouvant se donner à elles-mêmes la vie immortelle que rêve tout cœur noble et grand, elles ont dit à leurs œuvres: Immortalisez-nous, subsistez pour nous, parlez de nous à ceux qui traverseront le Désert ou qui passeront sur les flots de la mer Ionienne, devant le cap Sygée ou devant le promontoire de Sunium où Platon chantait une sagesse qui sera encore la sagesse de l'avenir. »
Alphonse de Lamartine - Voyage en Orient
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underthe-shadows · 4 months
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EMPIRE DE VESPERIA —
tw : mention de classes sociales, discriminations, politique.
Empire forgé sur les ossements d’un ancien monde, terres sacrées autrefois Seelies, passées aux mains des mortels avant d’être arrachées par les crocs Unseelies. L’Empire de Vesperia était jadis simplement connu comme le Continent de Vesperia. Auparavant appartenant à la Cour Seelie, le continent fut légué aux Humains qui y bâtirent des cités et des royaumes centenaires avant d’être écrasés par la force brute des Unseelies venus de ce qui sont aujourd'hui les Terres Damnées.  
Géographie —
RÉGIONS — Silva, Narakashad, Okeanos, Basarova, Nyumbani, Hanazora. CAPITALE & CITES IMPORTANTES — Kalipur (capitale de l’empire située à Narakashad), Lupercus (Silva), Nephelion (Okeanos), Vranozgrad (Basarova), Marabara (Nyumbani), Kireinaka (Hanazora).
Narakashad — la Cour d’or et d’ombre Située à l’ouest du continent de Vesperia, la région de Narakashad s’élève parmi ses sœurs. Fief de la maison impériale, c’est tout naturellement qu’on y trouve la capitale de l’Empire, à savoir Kalipur. Région au climat tropical, les côtes de la région sont bordées de plages de sables fins et de petits villages, tandis que ses terres possèdent des cités aux merveilles architecturales. Des jungles luxuriantes jalonnent son territoire et de nombreux fleuves et rivières parcourent l’étendue de Narakashad. Pour autant, malgré sa beauté, la région de Narakashad est à l’image de sa capitale. Une terre d’ombre et d’or, où la richesse apparente de ses paysages et de ses habitants n’est parfois qu’un leurre pour mieux vous berner.
Silva — la Cour des arbres Les habitants et les forêts ne semblent faire qu’un, dans la région de Silva. Située au Nord-Est de l’Empire, elle est bordée par les régions de Narakashad et Nyumbani et fait face comme l’une de ses consœurs à la mer des Brumes. Silva se veut à la fois envoutante, mais également dangereuse. Nombreux sont les vestiges des anciennes cours Seelies, qui peuplaient autrefois le continent de Vesperia avant de l’offrir aux mortels. C’est pour cette raison que la majorité des cités et villages de la région tendent à s’y méprendre avec celles du Bois d’Argent. Ici, cependant, il n’est pas question d’habitations à même le sol, mais nichées dans les cimes des arbres. Car les bois de la région sont dangereux pour ceux qui osent poser pied à terre, entrant directement sur les territoires des bêtes qui n’attendent qu’une brebis égarée pour la dévorer. Lupercus, le chef-lieu de la région, est raccordé à toutes les autres villes de la région par des ponts flottants faits de racines et de branches entremêlées.
Okeanos — la Cour orageuse Bordée par la mer des Brumes et située au nord de l’Empire, la Cour orageuse – comme elle est surnommée par les peuples de Vesperia – est montagneuse et tempétueuse. De nombreuses falaises vallonnent la région, peu praticables pour quiconque n’y est pas natif. Le chef-lieu de la région, Nephelion, se trouve au cœur même des Falaises Foudroyantes faisant face aux eaux courroucées de la mer. Considérée comme l’une des rares cités imprenables de l’empire, Nephelion n’est accessible que via des chemins tortueux au cœur des falaises qui mènent tout droit dans les entrailles de la terre. Malgré l’impétuosité de la mer – à l’image de cette région – les habitants d’Okeanos ont su tirer profit de cette dernière et semblent être les rares à avoir su tempérer ses flots et à en retirer les richesses qu’elle abrite.
Basarova — la Cour des cauchemars Basarova est sûrement la région la plus froide de l’Empire. Région montagneuse, elle est également constituée de fjords enneigés. Si Nephelion est considérée comme la cité la plus imprenable de l’empire, Vranozgrad la suit de près. Ce n’est pourtant pas par rapport à son architecture ou ses fortifications, mais bien parce que la région et sa capitale sont entourées d’une aura de mystères et d’ombres. Ici, tout n’est qu’illusions et cauchemars. Les créatures obscures s’éveillent à la lueur des lanternes des voyageurs perdus, et les cauchemars s’éveillent au rythme des illusions engendrées par les Fay. Région considérée comme maudite, c’est ici qu’est principalement vénéré Khurus, l’Evanuri de l’horreur et de la souffrance. Basarova est une terre d’illusions, une cour des cauchemars que la lumière ne semble pas atteindre.
Nyumbani — la Cour du savoir Le climat chaud de Nyumbani est le plus propice à l’agriculture, c’est pourquoi le sobriquet de Cour du savoir est souvent remplacé dans la bouche des vesperiens par le Grenier de l’Empire. Si certains de ses paysages tendent à s’y méprendre avec ceux de Narakashad, les panoramas y sont plus diversifiés. Les jungles luxuriantes laissent place à une savane immense, composée de nombreux cours d’eau auxquels bêtes et habitants paraissent se mêler. Le chef-lieu de la région, Marabara, se trouve au cœur de l’oasis située dans la savane. Les habitants de cette région sont connus pour vivre dans le respect presque sacré de la nature et de ses environs. Iels vivent principalement de l’agriculture et des nombreux vergers éparpillés aux quatre coins de Nyumbani, mais également de la chasse. Peuple de grands savants, l’empire doit de nombreuses créations technologiques aux nyumbanais.
Hanazora — la Cour des fleurs Région à la fois montagneuse et insulaire, où les nuits sont très froides tandis que les journées très chaudes. Hanazora est couverte de montagnes, de pagodes élancées, mais aussi de nombreux cours d’eau au torrent calme. Ses forêts sont couvertes d’arbres millénaires qui fleurissent au rythme des saisons, apportant une ambiance solennelle et chatoyante à la région. On dit des hanazorois qu’ils sont sages et honorables, grâce à leur apparent respect envers leur région et autrui. Le chef-lieu de cette région, Kireinaka, est sûrement le chef-lieu qui inspire le plus de sérénité de tout Vesperia. Nombreux sont les voyageurs qui viennent y séjourner le temps de quelques jours pour s’y ressourcer au cœur de ses temples et de ses sources chaudes.
Terres Libres — Bastion de l’humanité Si les Terres Libres n’appartiennent à proprement parler pas à l’Empire, elles font malgré tout partie du continent de Vesperia. Situées au Sud-Est de Vesperia, les Terres Libres font face à l’ancien continent des Terres Immortelles, considéré comme la mère patrie des Unseelies. Trois cités coexistent au cœur des terres chaudes et jonchées de sables des Terres Libres. Elgarasan, Shemlaran et Irassalan. Ici, les trois espèces vivent sur un pied d’égalité, sous l’œil avisé de la Guilde des Marchands. Si pour autant la mixité apparente de ces terres pouvait être la preuve de la tolérance qui pourrait exister entre les différentes espèces, il n’en est rien en vérité, tant certains aprioris sont ancrés dans le cœur des uns et des autres. La criminalité est à son plus haut taux au sein de cette région, pirates, assassins et criminels trouvant refuge au sein de cette terre d’asile. Mais aux yeux de certains, tel est le prix de la liberté.
Généralités —
Langues — La langue parlée au sein de Vesperia est nommée la langue commune, pour autant, chaque région possède son propre dialecte qui tend malgré tout à disparaître. On parle de l’hanazorois, nyumbanien, basarovais, silvan, okeanien et narakashi (noms donnés autant aux langues qu’aux habitants de ces régions). La langue ancienne est encore toujours parlée par les Unseelies, bien que les nouvelles générations utilisent principalement des mots et locutions connues, plus qu’elles ne le parlent réellement.
Éducation — Les humains de Vesperia doivent aller dans les écoles communes situées dans les différentes cités et villages de leurs régions, de leurs cinq ans à leurs dix-sept ans, moyennant de l’or. Celleux qui ne peuvent se permettre d’envoyer leurs enfants à l’école, les font éduquer généralement par les anciens de leur village ou les envoient dans les temples afin d’être éduqués par les Mères Révérées. Tous les Unseelies font leurs études au sein du Temple d’Astoria, au sein de la capitale de l’empire. Iels y sont scolarisés de leurs dix ans à leurs vingt-cinq ans.
Religion — Les pratiques religieuses spécifiques aux Evanuris sont nombreuses au sein de l’Empire de Vesperia, mais les paroles de la Divine et des membres du clergé sont hautement respectées au sein des différentes régions de l’empire. Les Fay Unseelies sont considérés sur ces terres comme les descendants des Evanuris dont iels tirent leurs pouvoirs. Il est à noter que si toutes les divinités sont représentées dans toutes les régions de l’empire, seule l’Evanuri Ishtari n’y possède aucun temple.
Classes sociales — La société de l’Empire de Vesperia est structurée en groupes hiérarchisés qui forment une pyramide. On trouve à sa base les paysans et à son sommet l’Empereur. L’appartenance à ces groupes est en grande majorité dû à la naissance de l’individu : un enfant de paysan sera un paysan, et un enfant de noble sera un noble. Pour autant, des exceptions existent et selon les règles du Grand Jeu, certains peuvent se voir gravir les échelons de la pyramide sociétale.
On retrouve donc : — L’empereur et la famille impériale. — La Divine et les membres de la Chantrie. (les membres de la religion) — Les nobles (les familles seigneuriales et leurs vassaux, ainsi que les personnes anoblies. principalement unseelies.) — Les roturiers (généralement humains. les membres du peuple, les paysans, artisans et bourgeois)
La bâtardise — Le terme de bâtard·e désigne un individu né hors mariage, ou dans le cas des hybrides d’un parent Fay et d’un parent humain. Celleux ayant au moins un parent noble ne peuvent porter son nom, sauf dans le cas où iel a été reconnu par son parent et accepté par l’Empereur. Le patronyme de celleux qui ne sont pas reconnus est déterminé selon la région d'origine de leurs parents.
— Narakashad : Les bâtard·es portent le patronyme Marathi. — Okeanos : Les bâtard·es portent le patronyme Astrapi. — Silva : Les bâtard·es portent le patronyme Corvi. — Hanazora : Les bâtard·es portent le patronyme Hana. — Basarova : Les bâtard·es portent le patronyme Cosmar. — Nyumbani : Les bâtard·es portent le patronyme Swen.
Politique —
L’Empereur de Vesperia détient les pleins pouvoirs, législatifs, exécutifs et judiciaires. Il est cependant secondé par un conseil de sept personnes, six d’entre elleux nommés les Seigneurs Suzerains, qui se réunissent au minimum deux fois par mois. Si l’Empereur dirige l’empire au sein du palais impérial, les seigneurs suzerains, elleux, dirigent les régions de l’empire. Iels ont pour devoir d’appliquer les lois de l’Empire au sein de leur région et de la diriger sous l’étroite surveillance de l’Empereur. Les seigneurs suzerains sont hautement respectés et sont parfois même considérés comme des rois au sein de leurs terres. Le Commandant de la Garde Impériale participe également aux conseils.
Si sur le papier, tout semble minutieusement agencé, un jeu politique nommé le Grand Jeu est la roue qui fait réellement tourner l’empire. Chaque vesperien de noble naissance est sujet à la manipulation de ses pairs, en tant que pion ou joueur. Si les membres de la Chantrie paraissent être en dehors de ces jeux politiques, il n’en est pas le cas. En vérité, chaque habitant de Vesperia est soumis au Grand Jeu. Le but est de gagner en prestige, en réputation en écrasant celleux qui se mettent en travers de leur route. La règle est simple, ne pas se faire prendre. Les nobles emploient donc généralement des assassins, ou plus souvent encore, des bardes pour atteindre leur but. En découvrant les secrets des uns et des autres, iels s’assurent une possible évolution dans la pyramide sociétale vesperienne, ou aux yeux de l’Empereur. Mais les secrets ne sont pas les seules choses qui permettent de se faire remarquer, c’est pourquoi, pauvres ou riches tendent à s’habiller avec des vêtements hors de prix, du maquillage à la mode et s’engagent dans de nombreuses festivités et réceptions pour obtenir des miettes de pouvoir. Si ce Grand Jeu semble concerner les castes les plus riches, la vérité est que même les roturiers y participent continuellement dans le désir d’obtenir un titre et des terres, ou pour s’affranchir du titre de bétail.
crédit des icons : MEMORY CARD VIII.
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gaboushkabzbz · 5 months
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Elle est née au mois d’avril, Brune. Elle est belle, souvent nue dans son appartement, presque invisible, ses bras et ses jambes rappellent quatre serpents envoûtés par la même musique. Ses petits seins statiques sont ornés de deux petits boutons de rose en pleine floraison. Son dos est merveilleux, il rappelle une cascade inépuisable d’où on ne revient jamais. Ses omoplates se déploient comme deux ailes d’ange quand elle s’étire et tous ces gestes rappelle une danse cosmique, gracieuse, presque religieuse. Il semblerait qu’elle prend la pose. Inconsciemment, au bord de la fenêtre, en fumant sa cigarette, sa peau se crispe, frissonne. Sa texture ferme et douce donne envie de s'y perdre dedans, n'importe quel humain aurait envie de la toucher, de l'embrasser, la forme de son corps donne à tous le désir ardent de l’enfanter.
Mais Brune, elle est blonde et déprimée. Bien sûr elle sait qu’elle ne laisse pas indifférente mais l’avenir et l’amour ne la fascine plus et ce désenchantement commence à ne plus du tout la faire rire.
Elle se rend compte que chaque jour l’absurde l’absout un peu plus. Son histoire est devenue une pièce de théâtre, une mauvaise comédie où le désir a laissé place à des pleurs qui se transforment au cours de la journée en un sommeil sous anxiolytique. Au réveil, il y a toujours un rire moqueur. Quelqu’un ricane des ondes électromagnétiques branchées à son cerveau en braise. Ces persécutions à la pelle la brise et même la baise ne peut plus éteindre ses voix.
Elle se méfie de tout, ses voisins, les collègues, son amour, les riverains. Ils cherchent à lui nuire. Ils lui rappellent ses échecs et l’espionnent en écoutant aux portes de son appartement.
Comme le roseau elle se plie. Ou plutôt comme les anthropodes et la tortue, elle se replie sur elle-même, dans sa carapace, à la recherche d’une protection infinie et d’une détoxification interne.
Pour éviter les envahisseurs elle a fermé les volets et mis un casque sur ses oreilles. Des musiques l’emportent vers l’Ailleurs. Le meilleur. Favoris. Adorable ailleurs. Alors elle se rappelle, un temps où sa seule préoccupation était de jouer près de la mer, bercée par les vagues et le vent marin, elle se comportait comme un enfant de l’air, passant la plupart de ses journées à rêvasser au milieu d’une nature luxuriante. Enfance sous le soleil. Toute cette liberté lui semble si loin tout à coup, l’enfant sauvage est devenu un adulte pris au piège. Enfermée dans sa tête au milieu des voix qui n’arrêtent jamais de l’humilier mais aussi enfermée dans un rôle qu’elle a de plus en plus de peine à jouer.
En fond sonore, au delà de ses écouteurs, elle entend un craquement, comme une mise en veille générale, peut-être est-ce le monde qui s’éteint ? Cette idée la soulagerai un petit peu, elle n’est pas très courageuse pour mettre fin à ses jours.
Au fond d’elle-même quelque chose lui file la nausée. Est-ce le souvenir de ces hommes qui ont abusé d’elle ? Non cela semble venir de plus loin… l’injustice ? La guerre ? La naissance ou la mort ? Les horreurs qui se multiplient dans tous les coins du monde ? Ou encore cette société qui lui donne le vertige, les producteurs, les consommateurs. Les soldes, les réductions. Les banquiers, la banquise. Le vide, le plein et ça résonne à l’intérieur de son cœur, toujours trop plein ou trop vide. Elle est persuadé que quelqu’un l’a percé pour mettre de la terre et des bêtes à l’intérieur, sauf que ça pourrit et il y a une odeur de zouave qui submerge la pièce. Le zouave c’est elle sous acide dans sa chambre fermée à double tours. Elle boit une grande bière et rêve de grandes rivières. L’Europe, les États Unis, elle se rappelle de toutes ces richesses mais tous ces lits vides. Et ces couples qui n’ont plus rien à se dire. Et les vies errantes entassées au milieu des parkings. Plus rien ne fait sens, sauf peut-être les grandes rivières de sa chambre en émoi.
Mais que reste-t-il ? Les fleurs, le chant des oiseaux et les lapins qui font des bonds en liberté... Non tout est fini. Merde ou mort à Dieu. Elle sait que sa poésie ne vaut plus grand-chose. C’est désormais de sa responsabilité d’achever sa vie ou d’en faire quelque chose. Ses batailles semblent si lointaines, elle se sent seule face à elle-même et face au cosmos. Dépassée par la vitesse à laquelle le monde avance, par ses semblables qui trouvent leur place pendant qu’elle recule, se voyant vieillir et ternir par son manque de force vitale. Elle sait qu’elle est dans l’erreur, que des chemins existent par millions et que le sens caché de son aventure humaine pourrait renaître Ailleurs et autrement. Oui, mais par où commencer ?
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alexar60 · 1 year
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Marécage
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Des marais à perte de vue !
Moins connu que Gauvain, Tugdual venait aussi du pays de Galles. Il avait traversé les mers pour trouver ce que les chevaliers de la table ronde cherchent depuis toujours, le Saint Graal. Dans le nord, il avait combattu des hommes des glaces. A l’ouest, il s’est opposé au terrible serpent de mer, A l’est, c’était la fameuse horde sauvage qu’il défia pour sauver un petit village sans richesse. Quant au sud, il affronta le géant des sables. Mais de tous ses défis, il ne pensait pas que celui-ci serait le plus compliqué.
Des marais à perte de vue !
Voilà comment les paysans de la région décrivirent l’endroit. La piste donnée par un marchant local obligeait de s’enfoncer dans les terres de Nimué. Mais, à l’approche, il comprit qu’il ne serait pas facile d’entrer dans ces terres. C’était une immense étendue d’eau et de bois où personne n’allait par peur des superstitions. On disait qu’il était hanté, qu’un monstre habitait la zone et dévorait tout être vivant pénétrant dans le marécage. D’ailleurs, Tugdual n’entendit aucun chant d’oiseau, preuve que même ceux qui sont censés être à l’abri, ne se sentent pas protégés.
Le chevalier suivit son instinct. « Si le Graal est au centre de cet enfer », j’irai le chercher, pensa-t-il. Personne ne voulut l’aider. Ainsi, il acheta une barque et s’enfonça sous le regard médusé et désolé des villageois. Au début, tout se passait bien. Mais après avoir traversé le lac, ou plutôt la grande étendue d’eau, sa barque pénétra le sanctuaire interdit.
Puis, il fut confronté à différents problèmes. La chaleur étouffante du jour laissait sa place à au froid glacial de la nuit. L’humidité fut si importante et l’air si vicié qu’il vit, de ses propres yeux, son épée commencer à rouiller. Son bateau n’avançait que rarement dans l’eau croupie, l’obligeant à ramer et à se jeter dans le marais pour couper les racines des arbres ou des plantes qui, l’empêchaient de continuer sa route. Et le brouillard toujours présent, devenait de plus en plus dense quand il s’enfonçait dans ce marais infect. Dès lors, il réalisait que sa quête devenait absurde.
Des marais à perte de vue !
Après quelques jours, Tugdual pensait avoir fait le plus dur. Mais quelque-chose ne lui convenait pas. En effet, plus il avançait, plus il avait la sensation de déjà-vu. « Cet arbre, je l’ai aperçu. Et cette broussaille qui ressemble à un cheval, je le reconnais.» se disait le chevalier. De même, les arbres ressemblaient énormément à des formes humaines. Il crut même qu’ils gesticulaient des bras en voyant le vent bouger les branches.
Des marais à perte de vue !
Il avait fini ses provisions. Dès lors, il se mit à pêcher et récupérer quelques poissons. Tous avaient une terrible odeur de vase. Il vomit, sentant la maladie l’envahir. Et les moustiques qui s’amusaient à sucer son sang. Sa tête était chaude, il regrettait cette quête.
Des marais à perte de vue !
Dans son rêve, Tugdual vit une jeune femme aux cheveux d’or et à la peau blanche. Elle sortait de l’eau et l’invitait à le rejoindre. Il tendit le bras pour attraper sa main et se laissa glisser hors du bateau. Lorsqu’il se réveilla en avalant une gorgée d’eau putride, il se rendit compte qu’il était au milieu de rien. Sa barque avançait lentement. Lui qui ne savait pas nager, dut faire un effort surhumain pour la rejoindre, Enfin sur les planches, il souffla et s’endormit de nouveau. Le brouillard se faisait de plus en plus épais.
Il regrettait l’absence de son écuyer ou d’un compagnon. Son homme de main tomba malade quelques jours avant d’arriver dans ce village maudit. Il aurait pu attendre qu’il se rétablisse mais son esprit contenait trop d’impatience. Alors, il laissa son fidèle serviteur pensant le revoir dans quelques jours au plus. Et les autres chevaliers suivaient une autre piste à l’autre bout du pays ou en Calédonie. Dieu qu’il se sentait seul dans ce monde perdu. Même les oiseaux ne chantaient pas pour lui.
Soudain un craquement puis un cri. C’était le hurlement d’un animal. Devant son embarcation, l’eau se mit à bouillir. Il serra son épée à moitié tachée de rouille et observa cette eau remuer dans tous les sens. Le bateau continua d’avancer avec une lenteur insupportable. Il se mit à prier n’importe quel dieu. Malgré son baptême, il demeurait encore païen et louait toujours quelques dieux celtes. La rivière se calma brusquement. Tugdual observa les semblants de rives touffues et inaccessibles. Il jeta un œil sur un morceau de bois flottant. C’était les restes d’un cor de cerf. La tête arrachée regardait Tugdual en tirant la langue. L’intrépide semblait lire dans ce regard vide un danger.
Des marais à perte de vue !
A peine remis de cette vision d’horreur, le chevalier sentit quelque-chose frapper son épaule. C’était un tentacule. L’homme se releva immédiatement l’épée à la main. Face à lui, un monstre se dressait, des yeux globuleux le dévisageaient. Un second tentacule sortit de l’eau puis un troisième. Dès lors, le poulpe s’amusa avec la barque en la bousculant. Tugdual tomba, mais réussit à se maintenir dedans. Le monstre jouait, le bateau, collé aux  bras de la pieuvre, ne touchait plus l’eau. Un tentacule enroula la barque avant de l’écraser comme un vulgaire insecte. Le jeune héros plongea, malgré lui, dans une eau noire et dangereuse.
Il se débattait aussi bien pour ne pas se noyer que pour se défendre du poulpe. Son poignard frappait l’eau sans toucher le monstre. Il frappait et essayait en même temps de rejoindre la rive. Enfin il arriva à avoir pieds et put courir jusqu’au bord. Il regarda l’étendue d’eau. Tout était calme. La pieuvre avait disparu. Jamais il n’aurait pensé rencontrer un pareil animal en cet endroit.
Des marais à perte de vue !
Tugdual avait tout perdu. Il ne lui restait qu’un couteau accroché à sa ceinture. Il avançait à travers les ronces et les feuillages denses. Le brouillard n’aidait pas. Il essaya de chercher de la nourriture. Mais c’était le rôle de son écuyer que de chasser les petits animaux. Lui était habitué aux sangliers, aux cerfs et autres gibiers de grande envergure. Il marchait cherchant à longer la rivière.
Des marais à perte de vue !
La traversé devint encore plus longue et périlleuse. Il risqua de s’effondrer d’épuisement dans la boue et les flaques. Ses vêtements se déchirèrent au contact des ronces et autre plantes à aiguilles. Il sentait la verdure blesser sa chair. Il avait mal. Mais il ne voulait pas mourir en cet endroit. Savoir que son corps finirait ici, imaginer ses ossements pourrir dans ce marécage, le révulsait. Alors, il trouva la force de continuer.
Des marais à perte de vue !
A cause de la soif, de la faim et de la fatigue, son imagination joua des tours. Il entendit une étrange mélodie. C’était un chant doux, une voix féminine harmonieuse. Il s’arrêta, chercha à regarder le ciel à travers la brume. Celle-ci parut moins épaisse. Et si ce n’était pas un mirage ? S’il entendait bien une femme chanter ? Aussitôt il s’engouffra au milieu des buissons en direction de ce chant. Il trébucha sur les racines, s’arracha la peau des bras et des jambes. Il faillit se crever un œil avec une branche tendue. Enfin, le brouillard avait disparu ainsi que la forêt et les marécages.
Tugdual avait réussi. Un château de pierre se dressait devant lui. Il marcha difficilement, ses jambes tremblantes avaient de plus en plus de mal à avancer. Il s’agenouilla, se mit à ramper vers ce château fantastique. Puis il s’endormit. Pendant ce temps, une jeune femme chantait à côté d’une fenêtre. A ses côté, un homme sourire aux lèvres, tenait une coupe de vin. Ses habits étaient des plus éclatants. Il était envouté par la beauté de la chanteuse… A moins que ce soit par sa magie, parce qu’il ressemblait trait pour trait à Tugdual.
Alex@r60 – août 2023
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icariebzh · 6 months
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".../... Et dès ce premier matin le soleil me désignait au loin, d’un doigt souriant, ces cimes bleues de la mer qui n’ont de nom sur aucune carte géographique, jusqu’à ce qu’étourdi de sa sublime promenade à la surface retentissante et chaotique de leurs crêtes et de leurs avalanches, il vînt se mettre à l’abri du vent dans ma chambre, se prélassant sur le lit défait et égrenant ses richesses sur le lavabo mouillé, dans la malle ouverte, où par sa splendeur même et son luxe déplacé, il ajoutait encore à l’impression du désordre. Hélas, le vent de mer, une heure plus tard, dans la grande salle à manger – tandis que nous déjeunions et que, de la gourde de cuir d’un citron, nous répandions quelques gouttes d’or sur deux soles qui bientôt laissèrent dans nos assiettes le panache de leurs arêtes, frisé comme une plume et sonore comme une cithare – il parut cruel à ma grand’mère de n’en pas sentir le souffle vivifiant à cause du châssis transparent mais clos qui, comme une vitrine, nous séparait de la plage tout en nous la laissant entièrement voir et dans lequel le ciel entrait si complètement que son azur avait l’air d’être la couleur des fenêtres et ses nuages blancs un défaut du verre. Me persuadant que j’étais « assis sur le môle » ou au fond du « boudoir » dont parle Beaudelaire, je me demandais si son « soleil rayonnant sur la mer » ce n’était pas – bien différent du rayon du soir, simple et superficiel comme un trait doré et tremblant – celui qui en ce moment brûlait la mer comme une topaze, la faisait fermenter, devenir blonde et laiteuse comme de la bière, écumante comme du lait, tandis que par moments s’y promenaient çà et là de grandes ombres bleues, que quelque dieu semblait s’amuser à déplacer en bougeant un miroir dans le ciel. .../..." Marcel Proust extrait de: "A la recherche du temps perdu (tome 2) 
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nos-nouveaux-espoirs · 7 months
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Elle était assise là, sur sa serviette bleutée en plein milieu du sable fin, des pousses d'herbes et des coquillages. Assise face à cet entendu tantôt parsemé de teintes bleues foncées, tantôt tirant vers un bleu aussi clair que l'on puisse créer avec une palette de couleurs.
L'air marin venait s'engouffrer dans ses poumons à chacune de ses respirations. Elle prenait le temps de respirer profondément, comme s'il s'agissait de ces derniers instants sur Terre.
L'émotion la gagnait lorsqu'elle sentait la brise caressait son visage, couplée à la chaleur du soleil qui lui permettait de faire face aux températures hivernales.
Elle n'avait rien à ce moment là, si ce n'est la vie. Elle respirait, elle admirait, elle s'inspirait de tout ce qui l'entourait avec l'étrange sentiment qu'un jour, l'apaisement qu'elle ressentait ce jour, serait permanent et marqué dans sa chaire.
Finalement c'était tout ce qui comptait pour elle. Elle ne rêvait ni d'argent, ni de gloire, ni de richesse. Elle rêvait simplement d'apaisement.
Et ce jour-là, face à la mer, elle ne put retenir les larmes qui montaient au creux de ses yeux lorsqu'elle se rendit compte qu'elle y croyait toujours. Malgré les tempêtes qu'elle affrontait jours et nuits, elle y croyait toujours : à la paix intérieure.
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Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ; Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets : Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ; Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes, Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables Que vous vous combattez sans pitié ni remord, Tellement vous aimez le carnage et la mort, Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
- Charles Baudelaire, L'homme et la mer.
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tamiabaudouin · 1 year
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« Le royaume du conte de fées est vaste, profond, élevé et recèle de nombreuses choses : on y trouve toutes sortes d’animaux et d’oiseaux, des mers sans rivages et des étoiles sans nombre, une beauté qui est un enchantement et un péril omniprésent ; joie et peine à la fois, tranchantes comme des épées. Un homme peut s’estimer heureux d’avoir erré dans ce royaume, mais sa richesse et son étrangeté mêmes lient la langue du voyageur qui voudrait les rapporter. Et pendant qu’il s’y trouve, il est dangereux de poser trop de questions, de crainte que les portes ne se ferment et que les clés ne soient perdues. » Tolkien
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Contexte
Les vagues accrochent et écument le rivage, les pieds dans le sable chaud, les yeux perdus sur les eaux calmes de l'océan. Au loin des bateaux naviguent, se laissent porter par les flots. Mais ces navires ne sont pas n'importe lesquels : ils font rêver chaque homme et chaque femme de l'archipel… Les vivenefs sont magiques. Fabriquées en bois sorcier elles transportent les équipages des marchands à travers les sept mers. Leur figure de proue s'anime, pense et ressent. Un véritable guide à travers les eaux parfois violentes, un guide pour leur capitaine et son équipage. Mais dans l'archipel un vent de rébellion gronde, ceux qui n'ont pas la chance d'être marchands reconnus, deviennent des forbans, des corsaires sans foi ni loi, des pirates qui pillent tout sur leur passage, des contrebandiers qui n'hésite pas à doubler les marchands dans leur quête de richesse. Dans l'ombre, les sirènes et les tritons réclament leur dû. Les dragons ont disparu au cours d'une guerre à laquelle ils ont participé pour sauver les humains. Mais depuis plus rien… Prisonniers, esclaves, ils se cachent, tentent de survivre. Enfin c'est sans compter les shamans, ordre magique désorganisé qui s’immisce dans la vie de l'archipel… saurez-vous trouver votre place ?
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