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#la prise de conscience
energiologue · 4 days
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LES CINQ FACETTES DE L'ASCENSION
. . VOUS POUVEZ ENTENDRE CE TEXTE EN CLIQUANT SUR LE LIEN CI-DESSUS . « L’ascension est un mot que les spiritualistes utilisent depuis deux décennies et demie. Pour certains, il ne signifie rien, mais pour d’autres, il a changé leur vie. L’ascension ne consiste pas seulement à élever ses vibrations et à voir les choses plus clairement ; c’est un mode de vie très éloigné des dures réalités de…
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Le Voyage Spirituel : Des Premières Étapes à l'Éveil Intérieur
L’éveil spirituel est un chemin fascinant et profond qui guide l’individu à travers différentes phases de conscience, de la pure innocence à une pleine harmonie avec l’univers. Chaque étape apporte ses propres défis, mais aussi des opportunités de croissance spirituelle et de réalisation personnelle. Dans cet article, nous explorerons ces étapes en profondeur, tout en proposant des conseils pour…
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lafeedelaverite · 1 year
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Écoute plus. Sens plus profondément. Aime plus fort. Ouvre tes yeux. Découvre la vie.
Notre vie entière s’équilibre entre ce que l’on donne aux autres sans attentes et ce que nous recevons et acceptons des autres avec le cœur ouvert. Lorsque tu prends du recul sur tes relations, quels genres de cadeau ( immatériels ou matériels) as-tu offert à ta famille, à tes amis et à tes enfants tout au long de ta vie? Crois-tu que ces personnes se rendent compte de la valeur de ces…
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coovieilledentelle · 28 days
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" Respirer, marcher, parler, regarder : toutes choses ordinaires, dont on ne s'aperçoit de la valeur que lorsqu'on a failli les perdre pour toujours. Les rescapés d'accident, de maladies ou d'événements de vie graves racontent tous la même histoire, et la même sensation, liée à cette prise de conscience .... vivre est une chance."
Christophe André
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e642 · 24 days
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C'est bientôt la rentrée et comme je suis dans un gouffre sans fond de désespoir et de mollesse, je vais dresser une liste de choses qu'il faut que je fasse avant l'entrée en 2025, dans l'ordre chronologique (bon ya des trucs qui sont pas faciles à situer donc je vais voir où les mettre):
- Tout bien refaire mes fiches d'organisation et trier mon ordinateur (mon côté psychorigide revient au galop après 3 mois de déchéance)
- Rappeler tous les cons qui veulent pas répondre à mes demande de stages (ça fait bcp d'appels pour quelqu'un qui déteste appeler même ses parents, son mec ou ses potes, d'ailleurs ça fait qq années que j'ai instauré un safe word d'appel, si quelqu'un m'envoie un message où il y a écrit "courgette" c'est que l'appel est important et mérite que je le prenne, mais si c'est pas une urgence vitale en général ça m'énerve)
- Avoir mon permis (je suis à 2 ans de conduite, 2000€ de dépensé, des litres de larmes et de mascara, il est temps que ça cesse ce calvaire)
- Donner mon sang tous les deux mois et donc prendre rdv prochainement en septembre (faut que je reprenne du poids du coup parce qu'à 43kg je doute de survivre même si j'ai pu montrer une certaine résistance à la perte de sang dans mes années mutilation)
- Prendre rdv chez le médecin (que je comprenne pourquoi j'ai envie de vomir tout le temps, pourquoi j'ai mal aux reins, pourquoi je suis fatiguée, pourquoi je saigne pas pendant 2 mois puis après 6L en 2 jours et un petit test IST pour voir s'il reste une once de respect de mon mec à mon égard)
- Trouver un stage (par pitié acceptez-moi en stage que je ne sois pas obligée de demander les EHPAD, jme sens déjà bien trop en fin de vie pour faire un stage en soins palliatifs)
- Essayer d'instaurer des repas variés, à intervalles réguliers et un petit dej solide (non parce que c plus possible de manger un bout de salade par jour quand je suis stressée)
- Diminuer le RedBull (passer de 1/j à 1 tous les deux jours, on en est à ce stade d'addiction oui)
- Essayer de diminuer la clope (pas de volonté réelle pour le moment donc ça m'étonnerait)
- Faire du Yoga 1x par jour ou tous les deux jours et peut-être reprendre la course, ou m'inscrire à l'escalade (par contre 250€ une licence, pour ce prix, j'espère que le massage des mollets est inclus)
- Manquer le moins de cours possible et essayer de maintenir un 13.5 de moyenne, c'est le dernier semestre faut se bouger le fion
- Aller au cinéma au moins 2 fois par mois au.pire et 1 fois par semaine au mieux (pour maintenir la culture cinématographique que je Fake depuis des mois)
- Me séparer de mon copain (à moins d'un miracle et d'une prise de conscience rapide et profonde, ça me paraît malheureusement inévitable, ce qui veut dire me préparer à une rupture...)
- M'inscrire dans une association (parce que c'est intéressant mais surtout parce que je vais pouvoir dire dans mes lettres aux masters "eh regardez jsuis peut-être une merde en cours mais j'aide les enfants qui se font harceler a l'école prenez moi")
- Restée moins confinée dans mon appartement (aller respirer, marcher, chier, peu importe mais dehors, comme ça ça réduit les moments de vide et de grattage compulsif)
Bon déjà ce sera pas mal ça en vrai, je rajouterai bien trouver une manière de me faire de l'argent facilement mais à moins de dealer, ça me paraît pas très faisable, après pas vu pas pris comme on dit hm
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Cela faisait un bail que je n’avais pas écrit sur Arsenic et Vieilles Enseignes. En ces temps agités, j'ai donc jeté un œil sur la cité martyr de Dortan, témoin muet des horreurs nazies de juillet 1944. Les troupes allemandes, véritables apôtres de la barbarie, ont transformé ce village paisible en un champ de ruines, semant terreur et destruction. Les habitants, otages de cette violence aveugle, ont vécu l'enfer : tortures, exécutions, pillages et viols. Pourtant, en 2024, 68 % des votants à Dortan ont choisi le RN aux législatives ! C'est à se demander si les leçons du passé ne s'évaporent pas aussi vite que les promesses politiques. Comment peut-on, en toute conscience, tourner le dos à l'histoire et se laisser charmer par des discours de haine et de division ? Rien ne justifie de replonger dans l’obscurité des idéologies extrémistes. Il est urgent de dire haut et fort que le fascisme n'est jamais la solution. Et comme l'oubli est la pire des trahisons, rappelons autant que possible les horreurs d’hier afin qu'elles ne puissent jamais refaire surface.
Les photos ci-jointes ont été prises dans la cité provisoire, construite après la destruction de Dortan pour reloger les sinistrés jusqu’à la reconstruction du village. Elle est aujourd’hui en partie abandonnée. Pour connaître son histoire et les horreurs qui y sont associées, suivez le lien.
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ekman · 7 months
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À peine a-t-on célébré la figure héroïque d’un Badinter raidi, champion incontesté du progressisme, pourfendeur de la peine de mort au nom du vaste humanisme républicain, que l’on s’empresse d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. Entre esprits éclairés, frangins militants, satrapes opportunistes, féministes auto-décrétées, le congrès réuni à Versailles a rapidement pris des airs de kermesse à l’instant des résultats de la consultation. Vu l’accélération des revers présidentiels depuis deux gros mois, rendre “immuable” le droit à avorter devenait une affaire urgente. Créer en permanence des faux problèmes et relayer des causes Potemkine est devenu l’occupation principale du staff des conseillers sensés éclairer les pas d’un petit président perdu dans ses nuages blancs et sa dévorante ambition européenne. Échec face aux agriculteurs – échec de communication, s’entend, car pour le reste, ils pourront toujours monter sur leurs tracteurs pour se pendre : rien n’a changé ni ne changera. Visiblement, les Français élevés en batterie et stockés hors sol, bourrés de boosters et d’anti-tout, semblent maintenant résolus à mâchouiller des haricots verts kenyans pour accompagner leur cochon hormonal guatémaltèque. Échec aussi à la réunion des boute-feus européistes où il fut question d’imaginer la possibilité de déployer dix-sept poilus du côté de Kramatorsk au nom de la défense de l’UE et de ses valeurs formidables. Vents et contre-vents s’ensuivirent afin de signifier au pyromane élyséen que cette déclaration était à tout le moins inopportune. Même en cas de canicule carbonée, l’hiver nucléaire n’est pas souhaité. Avec l’Otan et ses affidés comme amis, plus besoin d’avoir Vladimir comme ennemi. 
L’urgence abortive s’explique mieux ainsi.
Le narratif peu inspiré des spin doctors de McKinsey a planté le décor : une droite ultra-réac comptant dans ses rangs des calotins acharnés, des phallocrates maladifs et des misogynes sadiques étant dès à présent aux portes d’un pouvoir trop bienveillant, il était absolument vital de mettre sous cloche un “droit” établi il y a cinquante ans pour faire cesser une autre boucherie, celle des “faiseuses d’anges” en l’espèce. Dès 1974, les préambules et autres prolégomènes de la loi appelaient à la prise de conscience des femmes et des hommes concernés, suggérant mille prudences autour d’un acte terrible autant qu’irréversible. Pour autant, l’histoire récente montre qu’il était déjà trop tard pour barrer la route au “jouissez sans entraves” des gorets de 1968 : au prétexte de libérer les femmes du fardeau de l’enfantement, on les assignait au rôle d’objets sexuels défécondables, conçus pour le seul plaisir de gauchistes pornocentrés et de bourgeois honteux. Belle avancée sur la voie de “l’émancipation”, lisait-on alors dans la presse progressiste. Cependant, comme ça enfantait toujours plus dans les chaumières, les canules se mirent à aspirer à un rythme soutenu les excès de plaisirs fugaces – c’est que la pilule n’était pas encore complètement entrée dans les mœurs, comprenez-vous. En outre, les capotes manquaient de romantisme, le coïtus interruptus ressemblait trop souvent à une loterie et la méthode Ogino n’intéressait que les paroissiens. Décennie après décennie, le nombre d’avortements n’allait que croître, malgré la contraception libre et quasi gratuite, le sida et les MST. La France, avec ses assoces frénétiquement pro-IVG, est devenue un phare dans le domaine. Toutes ces bonnes âmes sont parvenues à tourner un drame féminin en épopée féministe. Et pourtant. L’avortement, c’est d’abord un cœur humain qui cesse de battre. Au-delà des parfaites abruties qui se contre-foutent de la valeur d’une vie (mais adorent le bouddhisme qui est cool et hyper-respectueux), l’avortement c’est d’abord un échec, souvent un drame, toujours une défaite. C’est une borne sombre dressée sur le chemin de celle qui ne sera pas mère. Pour son compagnon, son jules ou son mari ça ne le sera pas moins, si tant est qu’il assume sa responsabilité et soit doué d’un minimum de conscience vitale. En France, la constitution autorise l’interruption de grossesse jusqu’à 14 semaines de gestation, ce qui veut dire que le foetus a déjà son visage, un cerveau et une moelle épinière fonctionnels. Cela, on ne va pas trop vous le dire et surtout on ne va pas vous le montrer, parce que l’on sait jusqu’à quel point les images de chiots dénutris sur Instagram vous émeuvent. Surtout, ne pas prendre conscience de la réalité des choses ni de l’existence des êtres. Votre sexualité, c’est votre liberté. Votre corps vous appartient. Jouissez sans entraves. Ni Dieu ni maître. Et d’ailleurs, comme vous le rappelait un bénévole du Planning Familial, on peut aussi bien assurer le renouvellement des générations avec Momo de Marrakech et Babacar de Dakar. C’est même souhaitable.
J.-M. M.
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jeanchrisosme · 20 days
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Les gens pensent que la tristesse est les pleurs, la dépression, l’agonie absolue du cœur. Mais la tristesse est plus silencieuse que cela. C’est la sensation de s’enfoncer lentement, la douleur creuse dans votre poitrine, l’engourdissement sourd qui s’installe sur vous comme un épais brouillard. C’est se coucher la nuit en espérant que vous ne vous réveillez pas, ou se réveiller et regretter de ne pas l’avoir fait. C’est la prise de conscience que peu importe à quel point vous voulez que les choses changent, certaines choses sont brisées à jamais, et qu’aucune quantité de temps ne les rendra jamais à nouveau entières.
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th3lost4uthor · 5 months
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (9.2/15)
La grande salle était baignée par le soleil de midi, l’aura dorée contrastant à merveille avec le vert des plantes alentours, les spores de coton voletant dans l’air ne faisant qu’ajouter à la féérie de la scène... Un décor aux antipodes de l’humeur de ses occupants.
          Maître Joris avait fait convoquer une assemblée extraordinaire dès que le Tofu messager s’était posé à la volière. La missive était relativement longue, fourmillant de détails que seuls des administratifs pouvaient trouver attrayants, mais l’on pouvait aisément la résumer en quelques mots. Des mots terribles…
« Bien, je vous remercie d’être venu aussi vite. Comme vous le savez très certainement, des nouvelles de Bonta nous sont parvenues il y a moins d’une heure… » Commença l’émissaire, l’air indéchiffrable tant sa capuche voilait son regard. « Et… Je suis au regret de vous... de vous annoncer que-
- Non ! »
          Adamaï s’était relevé de sa chaise pour frapper la table. Au coin des écailles bleutées, des larmes avaient commencé à se former.
« Ce n’est pas possible ! I-il doit y avoir une erreur, jamais il- !
- Ad’… » Son frère avait posé sa main sur la sienne. « S’il te plait… »
          Les yeux encore emplis d’une rage aveugle, le dragonnet se laissa choir à nouveau, laissant Yugo masser ses phalanges dans l’espoir d’en desserrer la terrible étreinte. Les autres membres de la Confrérie et de la famille Royale compatirent, chacun à leur manière, à la souffrance des deux plus jeunes qui venaient à nouveau de perdre quelqu’un de cher. De l’autre côté de la salle, là où Ruel l’avait fait s’asseoir après une marche éprouvante depuis le laboratoire, Qilby observait les jumeaux. D’après leur réaction, leur Wakfu ne semblait pas les avoir alerté de « la rupture »… Ou du moins, pas de manière aussi brutale qu’il avait pu en faire l’expérience. Tant mieux. Non pas qu’apprendre le décès d’un proche par la bouche d’un autre ne soit plus aisé, bien sûr que non, mais si cela avait au moins pu leur éviter la… la douleur… alors ce n’était pas plus mal. Soudain, son cadet croisa son regard, le forçant à se recentrer sur Maître Joris. Celui-ci reprit :
« Je… Je suis désolé pour votre perte. Je sais bien que cela ne représente que peu de chose en une période si… difficile, mais sachez que Bonta vous sera toujours reconnaissante. » Relevant la tête. « Et que je vous le serai également.
- Humpf ! A-au moins… ! » Tenta le dragonnet, désormais seul représentant de son espèce sur ce plan d’existence. « A-au moins d-dites nous qu’il est parvenu à… ! 
- O-oui ! » Renchérit Tristepin, qui s’était rapproché de son camarade d’entraînement, tout aussi ému. « Il l’a e-eu, ce Népharien, pas vrai ? Il a dû livrer la plus b-belle des batailles ! 
- Pinpin… » Murmura Évangéline. « Je ne sais pas si c’est le bon moment pour…
- Maître Joris ? »
          Tous se retournèrent à la question de la Princesse Amalia. L’intéressé ne répondit pas. Le scientifique commençait à goûter le fer : ses dents avaient entamé la chair tendre de ses lèvres.
L’antidote que vous étiez en train de concevoir…
Je suis un scientifique !
Même pas certain qu’il soit efficace…
Il y a toujours des chances que- !
« J-je ne peux rien affirmer avec certitude. Aucun… Aucun cadavre n’a été retrouvé aux côtés de… » Soupir. « … de Sir Phaéris. »
          Devant le silence, l’émissaire déplia le parchemin qu’il tenait, serti d’un sceau de cire frappé de l’emblème du chêne.
« À l’aube, la patrouille Bronze, en charge d’inspecter les prairies de Montay, a découvert le… Sir Phaéris, sévèrement blessé et… inconscient. Une fiole ouverte mais également brisée se trouvait à ses côtés. Des traces d’une lutte bestiale ont pu être relevée. De son acheminement par les équipes de secours à sa prise en charge par les Éniripsas disponibles, Sir Phaéris n’a pas regagné conscience. Les blessures physiques étaient larges, multiples et profondes, notamment une au niveau du torse et deux sur le flanc gauche… Des signes et symptômes d’une forte fièvre ont commencé à faire leur apparition une heure après son arrivée au poste frontière. Malgré toutes les tentatives du personnel présent ce jour, la… la « disparition » du sujet en un flux de Wakfu a été constaté peu de temps après… »
          Le vieil Éliatrope ferma les yeux, la simple luminosité ambiante, pourtant filtrée par les lianes tombantes servant de rideaux, lui donnait la nausée. Toutefois, quelque chose en son for intérieur le dérangeait : un détail du discours qui… ne collait pas. Un sentiment horrible qui lui irritait la peau. Un souvenir. Il lui fallait juste un peu de temps pour…
« Tout ça c’est de ta faute !! »
          Adamaï en avait décidé autrement. Sans avoir la chance de voir l’attaque arriver, le scientifique se retrouva projeté au sol. Il parvint à réprimer de justesse le juron provoqué par son propre côté endommagé, qui n’avait que peu apprécié le contact brutal avec le plancher, mais était désormais bien en peine de retenir la furie du dragonnet dans son état. Son unique bras valide tentait en vain de protéger son visage des assauts répétés de griffes.
« C’est toi qui a planifié tout ça, hein ?! L’antidote n’a pas fonctionné : tu l’as fait exprès !!
- A-Adamaï ! J-je te jure que- !
- Tais-toi ! Tu mens !! Tu n’as jamais cessé de mentir !
- Ad’ ! » Essaya à nouveau son frère qui le maintenait à présent. « Arrête ! Ç-ça n’arrangera rien !
- Il a raison, bonhomme. » C’était le mineur, qui aidait le savant à se redresser. « O-on va en discuter, d’accord ?
- Tout le monde ici sait que tu détestais Phaéris ! » Continuait-il d’asséner. « Ça serait vraiment si étonnant que tu aies voulu en profiter pour… ! Pour l’éliminer ?! »
          Ce furent les mots de trop.
« Suffit ! » Hurla soudain le scientifique, provoquant la stupeur générale. « Tu ne sais absolument rien de ce dont tu parles ! Comment oses-tu m’accuser de… ?! Après tout ce que j’ai fait pour vous !?
- Ce n’est pas comme si cela serait la première récidive. » Contra le Prince Armand.
« Et qu’est-ce que j’aurai à y gagner, hein ?! Phaéris et moi portons pas mal de différents, mais ce n’est pas comme si cela ne faisait pas déjà des millénaires que je les supportais ! Tout ça pour quoi, je vous prie… ? Risquer de retourner dans cet… cet enfer ?! »
Plutôt crever !
« Ouais, enfin… ça n’explique pas pourquoi la potion n’a pas fait effet. Ni pourquoi vous avez envoûté Évangéline en la forçant à venir vous voir tous les soirs… »
          L’attention se reporta sur le guerrier roux, alors resté en retrait du tumulte.
- Pa… Pardon ? » Interrogea le Prince, une once de violence dans la voix.
« Pinpin ! Je t’ai déjà dit que- !
- Oui, oui, je sais. » Balaya l’autre. « Mais rien ne prouve que tu n’es pas sous l’emprise d’un maléfice ou je ne sais quoi, et que tout ça ne sont que des excuses. Tu ne peux pas dire que tout ça n’est pas louche ! Pourquoi tu voudrais parler à ce… à ce… !
- Ce traître ! » Conclut Adamaï.
          La douce chaleur de la matinée avait été remplacée par un froid glacial. Dans son dos, Qilby sentait l’Énutrof osciller d’une jambe sur l’autre, visiblement indécis de ses prochaines actions. Un regard jeté vers l’archère lui confirma qu’il ne pourrait pas non plus compter sur le soutien de sa confidente : celle-ci était trop occupée à vouloir rassurer son futur époux de sa bonne foi… Chose qui semblait peine perdue d’après sa moue déterminée. Ne restait plus alors que…
« Yugo… ? »
          L’intéressé leva la tête. Qilby n’était pas, ou plus assez optimiste pour croire que son frère lui avait déjà pardonné tous ses méfaits : il avait beau être jeune, il n’en demeurait pas moins doté d’une certaine intelligence… ainsi que d’une rancune tenace.
          Cependant… Le script avait changé, non ? Combien de fois n’avaient-ils pas joué une scène différente de celles que sa mémoire lui avait fournies ? Combien de fois avait-il deviné le remord, la gêne, la compassion même, derrière ces grands iris noisette ? Voilà bien longtemps qu’ils n’avaient pas été aussi proches ; cela devait bien remonter à l’Odyssée ! Sûrement il-
« Eh bien… Je ne suis pas sûr… »
          Il fallait s’y attendre. Mais tout de même…
          Le Roi Sadida s’avança, écartant les querelleurs sur son passage, le regard soucieux. La « Grand Salade » n’était pas d’humeur à plaisanter dans les situations où son peuple était à risque.
« N’y aurait-il pas moyen de démêler cette histoire alors ? Bien que cette solution ne me plaise guère nous pouvons, si besoin est, perquisitionner la chambre de notre invité… »
          De la sueur froide commença à se former le long de l’échine du scientifique.
Tesla !
          Finalement, même s’il ne s’agissait pas de l’objet de leurs accusations, les autres n’avaient pas totalement tors non plus : il avait bien des choses à se reprocher ! Pourquoi avait-il fallu qu’il cherche à… ? Voulait-il toujours… ? Quoiqu’il en soit, si l’on découvrait quoique ce soit de compromettant, ne serait-ce qu’un misérable boulon au fond d’un placard, le moindre papier calciné au fond de sa corbeille, alors… !
« Si Sa Majesté me le permet… » Intervint subitement Maître Joris. « Il se peut que j’aie une meilleure solution à vous proposer. »
          D’une sacoche relativement imposante, l’émissaire sortit alors un bien curieux objet, comme nul autre en ce monde… Un prototype.
« Il se trouve que… Sir Phaéris et moi-même avons fait la connaissance d’un certain marchand lors de notre dernière expédition à la Foire de la Science. Ce-dernier nous a assuré que sa création permettait de « lire les souvenirs », d’où le nom de « Lectanima » qui lui a été donné. Nous n’avons jamais eu l’opportunité de le tester, et je pensais d’ailleurs l’envoyer bientôt chez un antiquaire de ma connaissance, mais… Le Seigneur Phaéris semblait persuadé que nous en aurons l’utilité un jour. » Le regard qu’il lança au scientifique était dénué de toute émotion. « Peut-être ce jour est-il arrivé…
- Et comment fonctionne-t-il ? » S’enquit le Roi, perplexe devant l’engin qui, à son goût, ressemblait un peu trop à un outil de torture.
« De ce que j’en ai compris… Comme un projecteur de souvenirs. Les lunettes à l’avant sont empreintes de magie Xélor :  elles permettraient de récupérer les images enfouies dans la mémoire des sujets.
- M-mais c’est sans danger ? » S’enquit la Princesse, également perturbée par l’appareil de cuir et de métal.
« Ça ne devrait pas l’être… » Répondit l’émissaire. « Pas d’après ce que nous en a dit son concepteur en tous cas… »
          La coiffe crème se retrouva centre de tous les regards. On attendait visiblement son aval, ou, a minima, sa pensée sur la chose. À partir du moment où le sujet acceptait de se soumettre à l’expérience, alors la responsabilité de cette dernière n’était plus du ressort du scientifique, n’est-ce pas ? Ou de celle du tortionnaire dans ce cas… Mais avait-il encore le choix ? Refuser serait perçu comme un signe de faiblesse… Une preuve supplémentaire. Un aveu. Et qui sait, peut-être pourrait-il garder un minimum de contrôle sur ce qui serait diffusé : l’objet pouvait peut-être lire dans les souvenirs, mais il en demeurait l’écrivain et donc le maître. C’était tricher, oui, mais toujours mieux que de laisser le doute planer.
Tout ça doit avoir un sens.
Je...
Je ne repartirai pas là-bas.
« Soit… Finissons-en. »
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               Les Lectanima étaient bien plus impressionnantes à observer qu’horribles à porter. Certes, le cerclage métallique aurait mérité quelques ajustements pour ne pas vous écraser les tempes et la sangle de cuir ne conviendrait pas aux plus larges têtes, mais la morphologie du scientifique lui permettait de s’y accommoder sans trop de mal. On aurait presque pu dire qu’elles avaient été conçues sur mesure… La pensée lui provoqua un soubresaut involontaire, arrachant par mégarde une mèche de cheveux prise entre deux boucles d’acier.
« Ne bougez pas autant je vous prie : le manuel stipule clairement que l’appareil doit être correctement fixer pour éviter toute-
- Comme si cela était de ma faute si son inventeur n’a pas été capable de prévoir que la plupart de sa clientèle n’était pas chauve ! » Préféra rétorquer l’Éliatrope.
          Cette remarque fit néanmoins s’arrêter Maître Joris un instant, celui-ci contemplant un peu trop longuement la tignasse brune qui venait une fois de plus de s’emmêler. À ses côtés, se trouvait toujours une paire de ciseaux à peine dégrossie ayant servi à débarrasser les différentes pièces de leur emballage. Qilby déglutit.
« V-vous n’oseriez pas... »
          Heureusement pour lui, l’archère Crâ, restée jusqu’alors en retrait avec le reste de la troupe pour installer la petite salle dans laquelle ils avaient décidé de s’installer, prit les devant. D’une de ses nombreuses poches, elle sortit un fin bandeau noir, un de ceux qu’elle utilisait elle-même pour attacher ses propres mèches blondes par le passé. L’émissaire la remercia sobrement avant d’aller superviser le reste des opérations.
          Dès son départ, Évangéline s’affaira à cette nouvelle tâche, prenant, pour les plus attentifs, grand soin de ne pas arracher davantage le scalp du scientifique. Profitant de l’agitation ambiante comme de leur mise à l’écart temporaire, elle se pencha à son oreille pour lui murmurer quelques mots. Sa voix trahissait une certaine inquiétude :
« Comment… Comment vous sentez-vous… ?
- À votre avis ? » Soupira-t-il.
« Écoutez, je ne sais pas ce que cette… machine du diable peut réellement faire, mais j’ai appris à me méfier des inventions Xélor comme de la peste. »
          Qilby émit un discret grognement affirmatif à cela. Il savait ce que son frère, Adamaï et leurs amis avaient dû affronter lors de leur rencontre avec Nox, le « Xélor Fou ». Plus qu’une bande de joyeux lurons, cette quête et ces batailles avaient demandé de véritables aventuriers…
« Pensez-vous qu’il… que Yugo pourra voir… ?
- Je ne l’espère pas. » Répondit-il, sombre. « Mais vous comprendrez que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il-
- Hey ! Éva ! » Interpella soudain son petit-ami Iop. « T’as bientôt fini ?
- Je comprends. » Chuchota l’archère en finissant d’attacher les cheveux du savant en une queue de cheval lâche. « Sincèrement. Je… Bon courage… Major. »
          Elle se leva, visiblement en manque de temps… ou de paroles rassurantes. Lui dut se retenir de pouffer de rire à l’usage de ce titre ridicule : décidément, relater leurs campagnes d’extension sur leur planète d’origine avait eu des retombées déplorables. Enfin, au moins était-elle parvenue à le faire sourire avant le début de cette… « expérience » en somme. Toutefois, avant qu’il ne balaye à nouveau la pièce du regard, il eut le temps d’apercevoir celui du Roi Sadida, lui aussi observateur de la scène.
Merde…
          Les avait-il vu échanger ? Lui qui voulait éviter d’attirer les soupçons… Qilby n’eut néanmoins pas le loisir de réfléchir davantage que Maître Joris appelait au rassemblement de ceux encore libres de leur mouvement. La chambre privée était enfin prête, avec ses grands rideaux de lianes tirés, ses couvertures de soie blanche suspendues en lieu et place d’une tapisserie, ainsi que de plusieurs coussins et tapis étalés à même le sol pour ceux et celles qui seraient pris de fatigue durant « l’interrogatoire ». Étrangement, l’accusé serait tourné dans le même sens que les présupposées victimes… La seule différence résidant dans la rude chaise en bois, les lianes maintenant son poignet droit immobile contre son dossier, ce pour empêcher toute tentative de retirer les imposantes lunettes de métal durant la « projection ». Elles ressemblaient presque à celles qu’employaient les forgerons pour se protéger des étincelles et autres éclats aveuglants, mais possédaient cette aura malsaine que seuls les bourreaux et tortionnaires savaient vous instiller.
« Bien ! Nous allons commencer l’interrogatoire. » Enonça Maître Joris, protocolaire à son habitude. « Messire Qilby, avez-vous- ?
- Oui, j’ai bien compris mes droits et obligations, petit gardien de l’ordre. »
          Le dénommé leva un sourcil interrogateur sous sa capuche : il n’était pas dans les habitudes du scientifique d’en venir aux sobriquets et autres formules dégradantes, ce autant pour leur cible que pour leur créateur. L’Éliatrope était acculé ; le voilà à s’en remettre à de maigres attaques verbales. Intriguant. Dangereux…
« Et acceptez-vous toujours de vous soumettre aux questions que nous vous poserons ? » S’enquit le Prince Armand. « Jurez-vous de nous montrer la vérité, et seulement la vérité ?
- La vérité est un concept bien trop complexe pour des âmes aussi juvéniles que- !
- Doc’… » Grommela Ruel, une plainte silencieuse dans le regard.
          Tous s’étaient réunis au centre de la pièce. Maugréant, il finit par concéder :
« Disons que je ferai de mon mieux. Les souvenirs ne sont pas forcément quelque chose… d’aisé à plier à notre volonté. » Soupir. « Et les miens, aussi précis et justes soient-ils… n’y font pas exception.
- Ne vous inquiétez pas, mon cher. » Le Roi Sadida avait posé une main sur son épaule, prenant soin qu’il s’agisse de la bonne. « Je veillerai personnellement à ce que leurs limites soient respectées. »
          Cette dernière phrase, si elle fut appuyée d’une moue sévère à l’encontre du Prince, ne sembla pas apaiser le scientifique pour autant. Après tout, La Source ne connaissait pas de limites. Un puit d’encre infini dont les murs laissaient chaque jour s’envoler davantage de notes, parchemins et gravures vers Les Cimes, qui trieraient, numéroteraient… archiveraient. Ce pour les siècles et millénaires à venir.
« Qilby… ? »
          C’était Yugo, qui s’était enfin approché de lui depuis le début de ce procès infernal. Cela lui rappelait d’ailleurs… Non ! Il ne fallait pas y penser. Enfouir. Enfouir loin ! Il ne pouvait pas prendre le risque que celui-là resurgisse.
« Je… J’aurai préféré que l’on fasse autrement, mais… Mais j’ai peur que les autres ne parviennent pas à croire… » Ses yeux cherchaient ses mots. « … juste des paroles. Tu comprends, n’est-ce pas ? »
          Yugo, petit Yugo, naïf Yugo… Comme s’il n’y avait pas eu d’alternatives à cette farce. Aussi jeune soit-il, son frère n’en demeurait pas moins un membre estimé de la Confrérie du Tofu, un défenseur émérite du Monde des Douze. Eut-il ordonné que l’on offre le bénéfice du doute à son fou de frère, ne serait-ce qu’une enquête soit menée en premier lieu, les autres auraient bien été en mal de lui résister. Mais c’était là la différence majeure qui se tenait entre les deux Éliatropes :
Tu te croies toujours au service des autres,
là où, moi, fatigué de donner…
« Parce que toi, tu y croirais… » Demanda-t-il, un léger rire dans la voix. « … Mon Roi ? »
J’ai fini par exiger que l’on me rende la pareille.
« Bien sûr. »
          Son visage enfantin était ouvert. Déterminé. Ce n’était pas la promesse d’une foi aveugle, comme il avait pu l’avoir lors de leur première rencontre dans cette vie, c’était… Du temps laissé pour s’expliquer. Écouter puis juger. S’excuser, pardonner ou demander réparation si nécessaire. C’était… de la conf- ?
« Prenez place je vous prie ! Nous allons revenir sur les évènements des deux dernières semaines. Pour rappel, une fois la machine lancée, il n’existe pas de moyens de revenir ou d’arrêter le processus de lecture : soyez donc attentifs à chaque détail. Messire Qilby ? » L’intéressé releva la tête, désormais enserrée par le cuir, le métal et le verre. « Je vous sais assez intelligent, mais aussi animé par la curiosité, pour tenter de tester les limites de cette… création. Mais je dois vous informer que le Xélor nous a mis en garde : tenter d’aller à l’encontre du « flot mémoriel », comme décrit par son inventeur, pourrait mener à… disons, des souffrances inutiles.
-  Pardon ? » Les regards inquiets de plusieurs membres de la Confrérie vinrent seconder l’exclamation du Roi Sheran Sharm. « Il me semblait que vous aviez dit que la procédure ne comportait aucun ri- ?
- Elle n’en présentera aucun, Votre Majesté… Si la personne concernée se plie à son mode d’emploi. »
          « Si vous ne faîtes pas de vagues » fut l’implicite. La tentative de réassurance ne sembla pas convaincre le père des Sadidas, qui, s’il s’écarta raisonnablement pour laisser place à la « projection », demeura néanmoins à une liane de distance de leur hôte. Aucune torture inutile n’aurait lieu sous son toit… Du moins espérait-il qu’elle ne le deviendrait pas.
« Tout le monde est-il prêt ? » Demanda une dernière fois l’émissaire pour bonne mesure. « Bien, dans ce cas… »
          Dans sa nuque, Qilby put sentir un loquet se fermer, tandis que l’on tirait le cadre d’une chenille un peu plus haut. Contre le verre noir qui lui bloquait alors la vue, une lumière se mit à danser, créant un tunnel qui ne cessait de croître à mesure que le chaîne contre sa tempe déroulait ses maillons. Une vingtaine : un pour chaque jour que ses utilisateurs souhaitaient visionner. L’effet avait de quoi vous rendre nauséeux. Le cliquetis s’interrompit… Avant de reprendre de plus belle, mais cette fois-ci, dans le sens inverse. La lumière se rapprocha. Le tunnel rétrécissait. Encore. Encore… Encore.
Oh Déesse,
Faites donc au moins que cela soit cou- !
          Soudain… La lumière le frappa en plein cœur. En plein dans ses souvenirs…
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Hey ! Le Traître !
« Ah ! Ça commence !
- Apparemment, il s’agit d’une altercation entre les deux intéressés peu après notre retour de la Foire… »
Tss… Bonjour à toi aussi, Pha-…
Silence ! Phaeris n’a pas de temps à perdre avec tes paroles mielleuses, Qilby !
« Mais… ! Pourquoi… ?
- Chut ! On n’entend rien avec vos commentaires ! »
Le poison contre la créature : quand l’auras-tu terminé ?
Écoute, je ne sais vraiment pas ce qu’il te prend, mais saches que je ne pourrai pas t’en dire plus qu’à l’autre encapuchonné : le mélange n’est pas encore prêt, point final.
« Hum, outre la dénomination, voilà qui est intéressant. Alors il semblerait que Sir Phaéris ait reçu les mêmes informations que nous. »
Et pourquoi donc ?! Toi qui te vantes sans cesse de ton géni, comment se peut-il que cela ne soit pas déjà prêt ? Et ce pour une recette que tu connais déjà ?!
Ce n’est pas la formule qui fait défaut, imbécile, mais les ingrédients ! ! C’est comme si tout reprenait de zéro !
Essayerais-tu maintenant de rejeter tes fautes en plus de ton incompétence sur Phaeris, Traître ?
Ce n’est pas la peine de vouloir réendosser ton ancien rôle, Phaeris « le &X$*/+ », tu sais tout comme moi que je ne fais que dire la véri-Aaaartch ! »
« Que… ? Non…
- Hey, qu’est-ce qu’il a dit ? Phaéris le … ?
- Messire Qilby : n’essayez pas de résister au Lectanima.
- Cette… c-conversation est…
- Tout aussi importante que les autres. Merci de ne pas chercher à en supprimer des éléments qui pourraient se révéler clefs dans leur compréhension. »
Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours…
Tu en es certain ? Tu n’as pas intérêt à vouloir nous berner !
Tu as intérêt à tenir ce délai. Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
Que… ? Quelque chose est-il… ?
Contente-toi de remplir la tâche que l’on t’a confiée.
« Sire Phaéris savait. La rencontre avec le faux émissaire avait donc déjà eu lieu : les éléments concordent pour l’instant, n’êtes-vous pas d’accord Maître Joris ? »
Et pour le poison ? Pardonnez-moi de revenir toujours à notre problème initial, mais…
Je vous promets qu’il sera mis au point à temps.
« Ha ! Quand on parle du Mulou…
- Ruel ! »
J-j’y arrive pas !
Encore un effort : ouvre tes épaules davantage, ralentis ton souffle et-…
Ça marche pas ! Je vais jamais- !
Yugo, calme-toi, ce n’est qu’une question de temps avant que toi aussi tu ne-…
Non ! Tais-toi !!
« C-c’est… moi ?
- Messire Q- !
- Non, attendez. C’était… le jour de l’entraînement. Ceci est donc un… souvenir ? Peut-être que cette perspective, disons, « récente », a provoqué une vision plus ancienne ? »
Comme tu le sais très certainement, le Wakfu se nourrit des flux d’énergies traversant tous les êtres vivants, tels le sang, la lymphe, ou tout simplement l’eau…
Hey, Tristepin ! Intéressé par un petit match amical ?!
« Nous avons visiblement avancé jusqu’à l’après-midi. »
[ Quelque chose ne va pas.
Je pourrais jurer que… Mais non, ce n’est pos-
C’est comme lorsque…
Elle a su se rattraper : la chute n’a pas été violente. ]
Pourquoi donc t’es-tu interposé de la sorte ? Te rends-tu compte du danger que tu as provoqué pour Dame Évangéline ?!
J’ai dit. Regarde-la.
Il semblerait que Dame Évangéline ne soit pas en posture de continuer le combat. Nous ferions mieux de la laisser se reposer pour aujourd’hui et reprendre notre entraînement plus tard.
« Cet épisode était… particulièrement étrange.
- Il a été capable de voir que quelque chose n’allait pas donc.
- C’est pas un Doc’ pour rien : lui sait faire des observations utiles.
- Comment os- ?!
- Armand, assis-toi. »
Hey ! Je sais que vous êtes là !
Ah, vous m’en voyez vraiment désolé, ma chère…
« Voilà ! Le moment de vérité !
- Pinpin… »
Vous êtes un scientifique, non ? J’ai pensé que cela pourrait vous faire plaisir.
« …
- Maître Joris… ?
-Hum ? Non, rien… »
Le collier fonctionne. Je ne peux pas utiliser mes pouvoirs. Je suis simplement plus adepte à sentir les flux de Wakfu.
« Comme à la séance d’entraînement… »
Yugo est mon ami, j’irai même à dire que… je le considère comme un frère. Vous comprendrez donc que je ne peux pas vous laisser agir à votre guise.
Vous… Vous ne partirez pas… hum ?
« Je… Merci, Éva. 
- De rien, Yugo. »
Je suis contente d’avoir eu cette discussion : je vous remercie pour votre honnêteté.  J’aurai encore plusieurs questions à vous poser.
Malgré le plaisir de votre présence… je ne peux pas me permettre de délayer davantage mes travaux sur l’antidote. Mais peut-être seriez-vous intéressée pour partager une autre tasse de thé, disons… Après-demain, vers 15 heures ?
« Donc… Tu voulais juste le surveiller de plus près Éva ? Tu aurais pu me le dire quand même : tu sais quel mal j’ai eu à distraire les gardes durant tout ce temps !
- Pardon ?! Distraire les g- ?!
- Plus tard, Armand. Plus tard. »
Ad’ s’interroge beaucoup ces derniers temps… Il s’est rendu compte que… il, enfin nous – les Éliatropes et les dragons – avons des pouvoirs incroyables. Mais que cela signifie également que nous devons apprendre à les contrôler pour éviter des accidents… de blesser les autres.
« Hey !
- Je devais en parler, Ad’. Il fallait bien commencer quelque part… »
Eh bien, je vous remercie pour cet après-midi. J’espère, cette fois-ci, vous voir manger davantage qu’au diner d’hier soir. Vous ferez plaisir à Yugo en avalant plus que trois feuilles de salade…
Oserai-je voir du souci pour ma santé dans cette requête ?
Pensez donc à faire corriger vos lunettes…
J’y veillerai…
« Et toi qui doutais… »
Qilby ?!
Hum… ?  Oh, Yugo : c’est toi ! Déjà debout ? Je me suis simplement retrouvé à cours de thé et cette charmante personne s’est proposée pour m’accompagner jusqu’à la réserve !
Tu es disponible cet après-midi ?
Disponible est un bien grand mot. Je serai présent dans ma cellule jusqu’au souper si c’est que tu souhaites savoir.
Ah, Yugo ! Comment ça va aujourd’hui, gamin ? Et vous, Doc’ ? C’est rare de vous voir ici-bas dès le réveil ! Vous ne vous êtes pas trop fait mal en tombant d’vot’ lit j’espère ?
« C’était il y a une semaine. Le jour où… »
Sir Phaéris ne nous a pas encore rejoint ?
[ Hey ! Le Traître !
Le poison contre la créature : quand l’auras-tu terminé ?
Un Nephylis…
Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours…
J’imagine certainement, à l’image de certains ici présents, que ceux-ci se sont lancés tête baissée dans la bataille, hum ?
La bête les as r-ravagées.
Or, il s’agit là exactement de ce que la créature désire…
.
Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
.
.
Déjà debout ?
C’est plutôt moi qui devrais te faire la remarque ! ]
L’a-antidote. Phaéris est parti avec l’antidote.
« Il avait déjà compris avant nous ce qu’il se tramait. Mais cela demeure logique compte-tenu de leurs interactions passées. »
Combien de temps avant qu’il n’atteigne votre Cité ?
Un jour… Peut-être deux-
C’est beaucoup trop long. Et les Zaaps ? Vous n’en avez pas à disposition ?
Messire Qilby… ? L’antidote que vous étiez en train de concevoir, n’avez-vous pas dit que sa confection en était presque achevée ?
« Il…
- Oui, on dirait bien, Ad’. »
En théorie, oui. Mais il restait encore à réaliser les tests de contrôle : cette formule n’est pas la même que celle que j’avais pu développer à l’époque ! Tout était à refaire. Il pourrait y avoir un délai d’action à prendre en compte, voire même des effets secondaires ! Je ne suis même pas certain que… !
[ Même pas certain qu’il soit efficace… ]
Messire Qilby. Vous n’êtes pas responsable pour ce qui est arrivé aujourd’hui.
[ C’est moi qui étais responsable de… ]
« Ne serait-ce pas… Sir Phaéris ?
- Ooooh ! Il est vraiment adorable comme ça !
- Oui, mais… C’est une vision du passé, n’est-ce pas ? »
Et je suis certain que Sire Phaéris nous reviendra… Sain et sauf.
Je vais vous laisser… Messieurs.
Vous souhaitiez me voir… les garçons ?
Si les Éliatropes sont faits d’énergie, et que le collier la bloque, même de manière incomplète… N’y-a-t-il pas un risque que… ?
Ouais, et donc…  avec Yugo, étant donné que l’on n’a pas grand-chose de prévu pour aujourd’hui, on voulait te poser quelques questions concernant la langue draconique.
« Ah oui, c’est vrai que plus tard, on était allé lui rendre visite. Pour… tuer le temps. »
Tss… Bon tous les deux, on peut reprendre… ?
Les désirs de Sa Majesté sont des ordres.
Pah ! Touché !
« En tous cas, vous aviez l’air de bien vous amuser. Faudra qu’vous m’invitiez la prochaine fois ! »
Tu… Tu leur en veux ?
Le prix à payer aurait été trop élevé. Vous… Vous devez comprendre de quoi je veux parler, non ?
« Hum, Maître Joris, cette conversation me semble plutôt… privée.
- Nous arrivons bientôt à la fin, Vôtre Majesté. »
Dites doc’, vous allez finir par la poser cette fiole ?
Hum ? Pas tant que la décoction n’aura pas pris des tons orangés, non…
-oc’ ? Vous ê- là ? Doc’ ! Par les Douze, mais qu’est-ce qui vous a- ?
Pha-é-ris - il - Pha-éris est… Phaéris est mort…
« Alors c’était ça, ce qui vous arrivait ce matin, Doc’.
- L-les Éliatropes peuvent… vivre la mort des autres ?
- Comment ça se fait que nous on n’a rien ressenti ?!
- Effrayant… »
Bien, je vous remercie d’être venu aussi vite. Comme vous le savez très certainement, des nouvelles de Bonta nous s-
« Et voilà qui conclue notre histoire. »
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               Il pouvait à nouveau respirer. Il avait réussi. Ses premières tentatives pour modifier l’incessant flot de souvenirs avaient été grossières, perçues directement par leurs spectateurs. Toutefois, dès qu’il eut compris qu’il valait mieux les réarranger, quitte à déformer l’histoire originale, ce plutôt que les censurer, alors la projection avait pu se dérouler sans accrocs… Pour lui comme pour les intérêts qu’il se devait de protéger. Finalement, cela ne changeait pas de ce qu’il avait déjà eu à faire par le passé : ne pas dire la vérité, mais ne pas mentir non plus. Il avait masqué les entrevues avec l’archère par des sessions d’étude, celles avec Ayssla par des heures passées dans son laboratoire. Le scientifique espérait seulement que ses efforts seraient récompensés. Étrangement, il avait du mal à s’en convaincre.
« Bon, après ce visionnage… instructif, je pense que nous pouvons, sans trop nous tromper, rejeter les accusations initialement prononcées à l’encontre de notre hôte. » Le ton du Roi se voulait aussi diplomatique que ferme. « N’est-ce pas ?
- En effet. » Appuya l’émissaire de Bonta. « Je n’y vois pas d’inconvénients. Il paraît désormais très peu probable que Messire Qilby ait volontairement cherché à nous nuire. »
          Il aurait aimé leur rétorquer que le soupçonner en premier lieu avait été une aberration, qu’il aurait eu trop à perdre dans ce pari, que si la fin pouvait parfois justifier les moyens, il n’en était pas à sacrifier ses cartes par pur plaisir sadique… Mais après les évènements qui avaient suivi son premier retour, il se voyait bien en peine de jeter la pierre aux Douziens. Déesse, les rôles auraient-il été inversés, nul doute aurait-il réagi de la même manière.
Peut-être même aurai-je été pire qu’eux…
Très certainement.
« On… peut peut-être lui retirer l’appareil, non ? Maintenant que c’est fini. »
          La voix de son cadet lui fit presque chaud au cœur. Elle semblait si énergique en comparaison aux échos qu’il avait été forcé d’écouter ces trente dernières minutes ! La source conservait les faits, mais n’avait que faire des sens : rares étaient les souvenirs qu’il était encore capable de ranimer à leur plein potentiel. Il manquait toujours cette odeur de printemps, cette voix aux notes cristallines, cette caresse d’un vêtement fraichement repassé… Une pièce de théâtre où les acteurs se voyaient progressivement changés en mannequins dénués de toute expression. De toute vie.
« C’est vrai qu’on doit pas y voir grand-chose avec ce machin sur le nez ! » Déclara une autre, à n’en point douter son ami mineur à son accent tranché. « Bougez pas, Doc’, j’me charge de- ! »
          Très honnêtement, cette histoire aurait dû s’arrêter ici. On le libérait de cette machine du diable, le disculpait de cette affaire, voire, avec un peu de chance, lui présentait des excuses… Repas, tasse de thé, nuit blanche.
« Eh bien moi, je ne suis pas d’accord !
- Pinpin ? Qu’est-ce que- ?
- Éva n’est pas allée qu’une fois le voir et pourtant, on n’a vu qu’une seule visite ! Et on ne sait toujours pas ce que Phaéris et lui ont vu chez elle : il y a quelque chose qui cloche là-dedans et je vais faire la lumière sur toute cette affaire ! 
- Non, Messire Tristepin ! Il ne faut pas- ! »
          Tout ce qu’il sentit, ce fut la chaine partir, accompagnée de quelques mèches de cheveux sauvagement empoignées dans le mouvement… à la différence que les maillons ne furent pas soigneusement comptés. Le défilement métallique résonna comme une avalanche à ses oreilles, ne s’arrêtant qu’avec les cris d’alarme et les grognements des personnes à ses côtés, visiblement aux prises avec le guerrier Iop qui continuait de réclamer de savoir « pourquoi ».
          Et ô comme il allait être servi…
          Car là-bas, dans les entrailles de ces méninges retorses, il allait trouver toutes les réponses qu’il n’aurait jamais imaginé révéler… Et plus encore celles qu’il n’aurait jamais désiré voir.
.
.
.
Celles que tu aurais préféré garder pour toi seul, pas vrai… ?
~ Fin du chapitre 9
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ushioliddell-blog · 5 months
Text
Ayhalo : une analyse de leur dynamique.
À l'heure où j'écris ces mots, le Ayhalo n'est qu'une projection de certains esprits dans la commu de Bad et de Aypierre. Il est loin d'être en première position et les habitants eux-mêmes de Quesadilla ne l'envisagent pas, probablement dû au fait des sentiments très puissants de Q!Aypierre pour Q!Max ou de ceux qu'ils viennent de découvrir pour Cucurucho de Q!Bad. Les chances pour que ça évolue sont.....quasiment nulles, on va pas se mentir. Mais je disais ça aussi pour le Furryduo, à cause de l'Ohnana duo et du Chicomaxo, et voyez comment ça a évolué. Et moi-même j'ai évolué en passant d'une pensée que c'était un cracked ship d'une très forte amitié à la considération comme un ship réel. Un terrain parfait pour la Fanfiction, tout ça :) Mais y a des trucs. Des trucs qui font que, si ça se faisait, ça collerait.
Je prends appui parfois sur des posts vu ici (notamment l'analyse de Q!Bad super bien faite partagée juste avant ) ou le Discord (la discussion du jour du "malin mais fou" ).
On explore un peu ça ?
I ) Leurs points communs et leurs liens.
Le titre vous surprend peut être, mais oui, ils en ont. Probablement plus évidents qu'entre Q!Max et Q!Aypierre, d'ailleurs.
A) Leur boussole morale.
On commence par du lourd et du évident. XD Ils sont clairement dans une boussole morale complètement fuck up et grise. Ce n'est pas qu'ils sont immoraux, plutôt amoraux. La différence ? Immoral veut dire qu'il enfreint délibérément la morale en sachant pertinemment qu'il s'agit d'actes immoraux, qu'il la rejette, amoral, qu'il n'a tout simplement pas de morale, pas qu'il l'a rejeté mais plutôt que la morale n'est pas prise en considération dans ses actes. Et là, vous vous dites, "pourquoi amoraux ? Ils ont déjà trahi leurs camarades notamment dans le Purgatoire ". Mais pourquoi l'ont-ils fait ? Telle est la question à se poser ici. Ils l'ont fait pour survivre et parce qu'il (Ayrobot ) considérait qu'il n'y avait déjà plus de morale et absolument pas à en prendre compte, s'il ne voulait pas être trop faible et offrir une occasion d'être exploité. En d'autres termes, refus de prise en considération de la morale qui eut été un choix naïf quitte à passer pour immoral. Ayrobot a t-il conscience que ce soit mal ? Non. Ce qui importe pour Ayrobot, c'est la survie, et ce depuis toujours. Il n'a PAS de base de morale, n'étant pas humain. Et Q!Bad ? Q!Bad est un démon et un ancien régulier de ce genre de jeu comme Q!Aypierre, ou la morale est à oublier pour ne pas être trahi et survivre. Ils appliquent les règles, conscients que quoi qu'ils fassent, ils seront jugés négativement de toute façon.
Aussi étrange qu'il soit possible, ils ont pourtant une moralité. Leurs proches sont tout pour eux. Et ils feraient absolument TOUT pour eux. Jusqu'à se donner en pâture à des Vultures, jusqu'à fournir des objets illégaux sans savoir pourquoi. Jusqu'à tuer, si besoin. (Plus Ayrobot que Q!Aypierre sur ce point. Une preuve ? L'épreuve de combat durant la prison. Le premier choix de Q!Aypierre ? Plutôt que se battre....Danser. ) Et ils soutiennent de bout en bout leurs proches, même dans les idées les plus saugrenues (des trous au Spawn permettraient de retrouver les oeufs ? Lets go ! Un train de siége ? Allons y ! ). Ce sont des Ride or Die, tous les deux. Et ils se soutiennent toujours. Approuvent les idées de l'un l'autre quand bien même elle soit fucked UP as fuck, offrant même leur aide si besoin (la prank sur le toit de Q!Tubbo ). Pire que ça : ils alimentent les excentricités de l'un l'autre constamment. Les apprécient même (surtout Q!Aypierre ) à leur juste valeur. Là où un Q!Tubbo, un Q!Roier ou un Q!Mike se désespéreraient et maudiraient Q!Bad, Q!Aypierre va reconnaître le génie de la prank, l'apprécier, l'admirer et même la déclencher en sachant pertinemment ce que cela va faire. Puis va rendre la faveur. En un peu plus fort mais sans jamais y aller TROP fort, pour rester dans une bonne équivalence. Q!Bad.....est plus mauvais joueur sur ça. "Ne fais pas aux autres ce qu'on ne voudrait pas qu'on te fasse " ne s'applique pas du tout pour lui XD Mais il reconnaît aussi le génie de certaines pranks, tout en craignant parfois qu'elles lui arrivent (la fois où Q!Aypierre a parlé de remplacer UN truc dans un décor sans rien dire et qui aurait angoissé Q!Bad ).
B) Leur génie et leur folie
Comme je l'ai dit leurs seuls limites sont ce que leurs proches ont besoin. Surtout les oeufs pour Q!Bad, les oeufs et le cercle très rapproché (les Français, Q!Bad et Q!Max ) pour Q!Aypierre. Ils ne feront pas de mal consciemment aux autres (ou du moins ce qui ne correspond pas à faire du mal à quelqu'un selon eux ) sans aucune raison (et non les pranks à Q!Tubbo n'étaient pas gratuites ) mais ça n'ira jamais au delà de pranks, hors Purgatoire. Ils considèrent même ça comme des moyens de souhaiter des bons retours et offrir de l'attention (Q!Bad ) ou de simplement entretenir une rivalité amicale (Q!Aypierre ). Ils passent les trois quart de leur temps à conspirer ensemble sur de nouvelles manière de détourner le serveur, les bugs, ou créer de nouvelles choses....Et vont immédiatement chercher l'autre pour en parler. On ne compte plus les fois où Q!Aypierre a laché un "j'en parlerais à Bébou " durant un stream.
Une conversation avec Bébou, on sait quand elle commence, jamais quand elle prend fin et Q!Aypierre en a parfaitement conscience xD
Ils admirent également l'ingéniosité de l'un l'autre constamment et se le disent et là où d'autres s'arrêtent la, ils sont curieux et se demandent comment l'autre a procédé et se le font expliquer et si besoin est, se prodiguent des conseils pour améliorer.
Ce sont des génies, tout les deux. L'un est un mastermind dans l'élaboration de plans (Q!Bad ), l'autre un support technique, un Q en puissance en somme (Q!Aypierre ) qui élabore également des plans quand il faut appuyer ses proches, notamment Q!Bad (les waystones ) et.....pour vendre ses objets. XD
Mais le génie va de pair avec la folie....Et pour eux, c'est TRES vrai. Pour Q!Bad, c'est la démesure, comme placer des blocs de neige pour couvrir le Tubbhole, pour Q!Aypierre l'excentricité notamment avec le Furry Club. C'est jouer avec le nucléaire parce qu'ils peuvent le faire, même si pour le coup, Q!Aypierre est un chouia plus responsable sur ça XD
C) Leur amour des pranks
On en a déjà parlé, un peu en diagonale, alors ce point sera court. Ils aiment ça. Tous les deux, et plus que de raison. Au point de faire des productions immenses, juste pour en réaliser une. Leurs raisons divergent (que ce soit pour offrir de l'attention ou un bon retour ou entretenir une rivalité amicale ou simplement en réponse à une prank ) mais leur amour commun des pranks fait qu'ils s'aideront toujours, se montreront leurs pranks respectives sans hésiter. Et se gaslighteront sur qui l'a fait chez eux pour entretenir la guerre des pranks tout en sachant pertinemment que celui en face de l'autre en ait l'auteur. Q!Aypierre est même à présent capable de déceler les pranks de Q!Bad en reconnaissant son style XD
Q!Aypierre est cependant plus un adepte des blagues à l'oral et en fait constamment à Q!Bad qui les apprécie.
D) Leurs Trust Issues
Oh qu'ils en ont. Q!Bad est un paranoïaque qui n'accorde sa confiance que très peu et à très peu de personnes. Q!Aypierre ne se confie que très peu également, de peur d'être utilisé ou vu comme faible et se dissimule derrière ses plaisanteries constamment. Et.....ils acceptent ça chez l'autre. Font en sorte de respecter ce sentiment chez l'autre et le prennent en considération (entrer en premier dans le musée de peur qu'il y ait une cage pour Q!Bad ) par exemple, comme un post ici l'avait bien souligné. Comment est née leur confiance, @issialou l'a très bien expliqué, donc j'y reviendrai pas, mais..... Pour l'heure Q!Bad est la seule personne en dehors de sa fille en laquelle Q!Aypierre a entièrement confiance et la seule sur laquelle il sait pouvoir compter. Il ne lui dira pas tout, tout comme Q!Bad, mais si l'un l'autre se posent des questions sur leurs états, ils se répondront ("Comment tu vis l'absence de Pomme " "Je bois " ). Ce ne sera pas très clair et très vite la blague reviendra minimiser le truc, mais c'est bien plus que pour la plupart des gens (à l'exception des oeufs qui sont sa faiblesse et à laquelle il dira tout en minimisant cependant ).
E) Leur manière de gérer l'abandon.
......Mal ? Ni Q!Bad ni Q!Aypierre ne supportent l'abandon. Surtout après s'être laissé s'attacher. La trahison offre des occasions à Ayrobot de se réveiller, également, visiblement, probablement du à son passé. Si Q!Bad semble en recherche d'attention constante à présent, Q!Aypierre est semble t-il un peu plus indépendant, probablement dû à cette fameuse peur d'être exploité si trop dépendant et la rupture avec Q!Max a aggravé le truc au point d'exacerber le lien commercial comme seul lien possible pour obtenir un truc, hors cas d'urgence et se dissimuler derrière ses blagues ou faire peur pour ne pas qu'on l'approche trop près de nouveau.
Mais une chose est sûre : abandonnez les, ils vous le feront PAYER (plus Ayrobot sur ce coup là ).
Vous en tiendront-ils rigueur ?. ......Non. revenez vers eux et hop, fini, terminé. XD Ride or Die XD
Où ils vous feront revenir vers eux. En explosant votre bureau, par exemple :D
F) Le capitalisme.
C'est probablement les deux sur le serveur qui le prennent autant au sérieux et y sont attachés. Et qui se sont associés. Au point de bassiner leur fille avec ça, à chaque fois qu'ils s'emportent dans leur roleplay de vendeur et d'acheteur radin xD
Le capitalisme est aussi devenu une manière pour Q!Aypierre de se dissimuler, ne plus se montrer comme possible à exploiter et empêcher les gens de venir voir trop près. Le paiement en nature est en effet devenu impossible avec lui (son refus à Q!Mike ).
G) Leur haine de l'ennui.
Ils ont du temps devant eux ? Trop d'objets à vendre et personne d'assez riche pour les acheter ? Et bien essayons de le vendre à l'autre même s'il en a pas du tout besoin et qu'il est radin :D
Ils jouent, constamment l'un avec l'autre. Et ils savent TRES bien que ce n'est qu'un jeu. Ils le poussent parfois loin, (notamment les dix mille patates ) mais à leurs yeux, ce n'est rien de plus que des blagues et une espèce de jeu de rôle play dans le rôle play. C'est souvent à qui ira le plus loin, et Q!Bad gagne constamment car Q!Aypierre ne s'attend jamais à ce qu'il pousse leur mini roleplay aussi loin XD Ils en arrivent même à une certaine domesticité, dans la complicité de leurs blagues et leur récurrence, sans même s'en rendre compte, au point de parfois ressembler à un vieux couple. XD
Le jeu est même parfois utilisé pour aider l'autre, avec sa mémoire, ou pour son moral.
Ils suivent instantanément l'autre dans une tentative de roleplay, également. Une musique dramatique pour aucune raison ? Le ton le devient également. Tu te dis nouveau banquier ? Je serais un nouveau client :D
Et.....ils ne laissent jamais l'autre déprimer ou s'ennuyer. S'ils sont parfaitement capables de s'occuper tout seuls (un plus chaotiquement que l'autre ), si l'autre leur confie une tâche, ou a une idée, leur permettant de pas penser et pas s'ennuyer....Ils prennent. Il a également été prouvé que Q!Bad est celui qui a été chercher Q!Aypierre au reset et ce qui a mené aux débuts de la Stonks and Muffin.
H) Leur soucis de l'autre.
Absolument pas conventionnel, sauf pour les oeufs. L'un va demander aux autres, de veiller si besoin et veiller dans l'ombre (Q!Aypierre), l'autre va de temps à autre poser des questions mais surtout s'assurer de maintenir le moral par des actes et propositions, tout en dissimulant son propre état (Q!Bad ).
Ils se soucient beaucoup de l'autre, mais font en sorte de ne pas inquiéter sur leur état et faire ce qu'ils peuvent pour aider l'autre.
Bon, ce post est LONG, alors on va le découper en deux parties. La prochaine fois, je parlerai des obstacles pour le Ayhalo et ptêt comment je verrais une évolution, si ça devait arriver et se concretiser.
Si d'autres points me viennent, j'en parlerai.
Merci de m'avoir lu. ^^
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energiologue · 2 days
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FINIS, LES DÉLAIS…
. . VOUS POUVEZ ENTENDRE CE TEXTE EN CLIQUANT SUR LE LIEN CI-DESSUS . Beaucoup d’individus qui se sont embarqués dans ce voyage d’éveil sont profondément préoccupés par le sort de leurs semblables. La majeure partie de l’humanité n’est pas encore consciente du processus de transformation qui se déroule autour d’elle. L’urgence de cet éveil découle de la prise de conscience que l’Ascension de…
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Musique relaxante pour un nettoyage énergétique apaisant Bienvenue dans ceguide avancé sur la musique relaxante pour le nettoyage énergétique. Dans cet article, nous vous présenterons les bienfaits de la musique zen, douce et relaxante pour vous aider à vous détendre, à soulager le stress et à méditer. Que vous cherchiez une musique pour dormir paisiblement ou pour pratiquer la méditation, vous…
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soletear · 9 months
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bonne année 2024 ✨🫶🏼
je vous souhaite à tous de passer une année merveilleuse, remplie de joies rpgiques et irl. et surtout, parce que j’ai toujours considéré que c’était le plus important : une bonne santé physique et mentale 💜
en 2023, j’ai vu beaucoup trop de choses, irl comme sur les forums rpg, de la méchanceté gratuite, beaucoup trop de condescendance et de sentiment de supériorité, de l’harcèlement et des prises de tête inutiles. alors n’oubliez pas d’être gentil avec les autres en 2024, ça peut paraître naïf mais rien n’est jamais aussi vrai que ça. et si en face de vous, vous avez quelqu’un qui vous fait du mal : en 2024, on coupe les ponts 💫
alors j’ai fini 2023 et je commence 2024 en me questionnant énormément. après 4 ans (ou 5 je ne sais plus) à être non-stop sur les forums, hors vacances irl, je n’ai jamais pris de pause. je n’ai jamais remis un pied en dehors de ce monde rpgique. est-ce que mon envie ne s’est pas essoufflée ? mon inspiration aussi ? est-ce que ma vision idyllique que j’avais du rp, car je m’y suis remise en pleine dépression, ne s’évapore pas peu à peu pour une version beaucoup moins rose ? pendant des années, parce qu’irl j’étais malade, je me suis persuadée que le rpg était un cocon magique, une seconde peau dans laquelle j’étais bien. maintenant que je suis soignée (ou presque), que j’ai vu les limites de la magie rpgique, qu’elle ne fonctionne plus parce que j’ai pris conscience de bien trop de choses, est-ce que ce n’est pas le moment de me retirer, histoire de respirer enfin ? de sortir la tête de l’eau de l’océan du rp ?
j’sais pas pourquoi je déballe ça sur tumblr alors que je parle jamais, mais j’me dis que je ne dois pas être la seule à avoir cette réflexion. et que ça résonnera peut-être chez quelqu’un.
BREF, je vais continuer de grapher mais oublier un peu le rp en me mettant en absence sur les forums, puis je verrais bien ce qui en découle. rester pour tenter d’apprécier ce monde, ou partir pour revenir avec une vision neuve ⭐️
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megaverserpg · 3 months
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Les êtres - peuple de l'eau
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HÉRÉDITÉ ‧₊˚ De nature héréditaire, le gène spécifique aux êtres de l’eau est transmis à la descendance, mais peut demeurer inactif. Ainsi, un·e sorcier·e issu·e d’un triton et/ou d’une sirène n’est pas forcément voué·e à l’être à la naissance. Iel demeurera alors similaire en tout point aux sorcier·e·s lambda et n’aura pas de réelle appartenance avec ce peuple, élevé·e à la surface par sa·on parent sorcier. En revanche, si le gène est actif et l’enfant naît sirène ou triton, iel dépendra du royaume sous-marin où iel sera élevé·e par son parent sirène/triton.
CARACTÉRISTIQUES ‧₊˚ Êtres de l’eau évoluant en son sein, iels possèdent — et ce, dès la naissance, une queue de poisson aux écailles duochromes, des branchies et doigts palmés leur permettant de se mouvoir. Il est vital pour elleux d’être placé·e·s dans l’eau une fois extraits du ventre maternel, sous peine de ne pas pouvoir respirer, ne maîtrisant pas encore leur transformation humaine.
Avec l’apprentissage vient la capacité de muer la queue en une paire de jambes, rétracter ses branchies et palmes, afin d’évoluer sur la terre ferme. Le moindre contact avec la substance aqueuse les ramène toutefois à leur forme d’origine s’iels ne possèdent pas l'entraînement adéquat. Pour pallier à cela, une potion a été créée, les maintenant sous leur forme humaine pour une durée limitée. Les contreparties sont cependant lourdes et les prises doivent être rapprochées pour que l’effet persiste, les saignements de nez récurrents se muant par la suite en aiguilles sous la plante des pieds puis en faiblesse généralisée, les jambes lâchant sans plus réussir à supporter le poids du corps.
L’appel de la mer reste dans tous les cas dévorant, qu’importe que l’individu soit en communion ou non avec ses racines et son identité. Il lui faudra s’immerger s’iel ne veut pas dégrader sa santé, risquant le cas échéant d’éprouver des malaises, étourdissements, maux de tête, ainsi qu’une faiblesse généralisée et persistante, et par la suite, développer diverses carences. Iel entrera alors en phase de déshydratation avancée, la sensation de soif inassouvie le·a drainant et le·a rongeant, forcé·e de boire environ 3L d’eau par jour afin de compenser le manque d’eau.
Leur voix est une arme dont la mélodie chantante est fortement persuasive, aptes à manipuler autrui sans qu’iels n’en aient conscience. D'un simple "j'ai entendu dire que…", tournure essentielle à l'enclenchement du don, la personne est sous influence. Le secret se transmet de sirène en sirène — rendant celui-ci inefficace sur elles, ces dernières se gardant bien de partager la clé aux sorcier·e·s qui ne se souviennent pas de ce qu'iels ont pu entendre. Attention toutefois à ne pas dépasser les limites, l’équilibre restant subtil entre persuasion et contrainte, sous peine de risquer de déclencher un mécanisme de défense.
RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE ‧₊˚ peuple pratiquement autonome grâce au commerce de ressources sous-marines — comprenant ingrédients de potions, baguettes et trésors engloutis, l’entente avec les sorcier·e·s est cordiale. Leurs enfants sirènes/tritons sont scolarisés parmi eux, mais restent voués à retourner vivre dans leur cité engloutie, l’inverse étant très mal considéré.
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Jacques Lacan a parlé. Pourquoi?
Pour le savoir, faut-il écouter ceux qui, depuis sa mort, parlent moins de lui que de leur propre position par rapport à lui? Ce n’est pas le bon moyen.
Ce qu’il faut, c’est rappeler qui il était. Il était un homme ; cet homme cherchait la vérité ; le chemin qu’il ouvrait pour la chercher était la parole.
L’HOMME
Les sciences de l’homme sont sans doute ainsi désignées parce qu’elles nous enrichissent d’un savoir sur diverses fonctions de l’homme ; ce faisant, elles nous permettent de masquer et d’oublier notre ignorance de l’homme lui-même, notre inattention au fait que chaque homme est un mystère. Un mystère qui reste insondable.
Jacques Lacan, c’est d’abord un homme, attentif à l’homme, à sa réalité toujours inaccessible, à son désir dont le caractère propre est de ne jamais pouvoir être satisfait.
Dans le monde intellectuel, il était classé tantôt comme psychanalyste, tantôt comme philosophe, voire comme poète, ou encore comme structuraliste, surréaliste, acteur… la liste pourrait s’allonger. Or il est avant tout un homme, dont il ne suffit pas de dire qu’il était humain.
Sa contribution à la psychanalyse, si importante qu’elle soit, ne permet pas de dire qui il était. Bien au contraire, c’est parce qu’il était cet homme unique, nommé Jacques Lacan, qu’il a pu mettre en valeur la découverte inaugurée par Freud : celle de l’inconscient. Mise en valeur telle que le monde des psychanalystes ne l’a pas accueillie sans émoi.
Mais qu’est-ce donc que l’inconscient? En entendant ce mot, chacun se soucie de le définir. Que révèle un tel souci? Il indique le plus souvent moins une recherche de la clarté, que la fuite d’un mystère qui inquiète et qui, cependant, caractérise la vie psychique dans sa réalité.
L’inconscient échappe à toute définition ; il désigne l’homme lui-même dans cette dimension de son mystère qui ne donne aucune prise à sa conscience.
Parler à l’homme de l’inconscient, c’est lui rappeler ce qu’il s’applique à oublier ; c’est le sauver de cet oubli que tout est organisé pour favoriser en cette fin du vingtième siècle. C’est lui rappeler en effet que son centre est ailleurs qu’en lui-même. C’est lui faire découvrir que le chemin à suivre n’est pas celui que Descartes a inauguré.
«Je pense, donc je suis.»
Cette déduction sur laquelle Descartes prend appui va-t-elle lui permettre de connaître ce «Je pense» qui pense ? Lacan réplique: «Je ne suis pas ce que je pense.» La vérité ainsi formulée jaillit de la découverte de l’inconscient, autrement dit de l’homme lui-même. La reconnaissance de l’inconscient permet à l’homme d’avoir accès à sa réalité; loin de s’enfermer dans les limites de sa vie consciente, il doit s’ouvrir à une relation qui le constitue, à une relation avec l’Autre.
Une telle relation suscite une recherche: la recherche de la vérité, de la vérité sur l’Autre et inséparablement, de la vérité sur l’homme, constitué par sa relation à l’Autre.
LA VERITÉ
Jacques Lacan: un homme; donc un chercheur de vérité.
La vérité. Ce que désigne ce mot fait peur. Chacun, comme Pilate, réagit en disant: «Qu’est-ce que la vérité ?» et s’en allant, sans attendre la réponse.
Lacan a découvert, grâce à Freud, le moyen d’entendre la réponse. «Freud, écrit-il, a su laisser, sous le nom d’inconscient, la vérité parler.»
Laisser parler la vérité. Voilà le moyen, le seul, de la connaître. Aucun savoir ne donne accès à cette connaissance. Écouter la vérité est l’unique nécessaire. Si la conscience peut entendre la vérité, elle s’y ferme souvent. L’inconscient est la voix de la vérité refoulée; plus précisément, il est la voie, c’est-à-dire le chemin par lequel elle passe, lorsque l’homme a refusé de l’entendre.
Ici prend place l’intervention du psychanalyste. Il se tait, mais il invite à parler, pour chercher à entendre la vérité qui va passer par des chemins inattendus, la vérité dont va peut-être accoucher l’homme qui parle, non sans douleur.
Ce que Lacan invite le psychanalyste à écouter, est-ce le malade? C’est bien plutôt la vérité que celui-ci a refoulée la vérité de son désir. C’est ce type d’écoute qui fonde sa méthode de psychanalyste.
Il s’agit d’écouter la vérité pour la dire. Mais Lacan sait «qu’il est impossible de dire toute la vérité c’est par cet impossible que la vérité tient au réel.»
Le réel est en effet inaccessible dans sa plénitude. Nous le réduisons à ce que nous en savons, mais nous pouvons nous ouvrir à la connaissance du réel et répondre ainsi au désir profond qui nous constitue. Mutiler ce désir nous rend malades, psychologiquement, ou spirituellement. La santé, comme la sainteté exige que nous cherchions la vérité, et, pour cela, que nous l’écoutions parler.
LA PAROLE
Nous pouvons répondre ici à notre question initiale, «Pourquoi Jacques Lacan parle-t-il?» Car il parle encore depuis sa mort.
On lui a reproché son style, et l’obscurité qui le caractérise. Il réplique: «il suffit de dix ans pour que ce que j’écris devienne clair pour tous.»
En effet chaque fois qu’un homme est porteur, non d’un savoir à communiquer, mais d’une parole invitant à chercher la vérité et, pour cela, à l’écouter, il se heurte à un refus qui se masque souvent derrière une accusation: «Ce qu’il dit est impossible à entendre.» (Évangile selon Saint-Jean 6,60)
Lacan n’a pas parlé pour autre chose que pour ouvrir la porte à la Parole qui vient d’ailleurs, qui est la Parole de l’Autre et dont l’inconscient atteste la présence; cette présence est réelle et elle est manifestée dans sa réalité par la peur qu’elle provoque, et le refus d’écouter qui est le fruit de cette peur.
À travers l’œuvre écrite de Lacan, que faut-il donc chercher? Un enseignement oral inachevé et figé? Nullement, Ce qu’il faut découvrir, c’est un homme en quête de vérité, vérité qui est le trésor évoqué dans la fable: il fallait creuser le champ pour y trouver un trésor caché. Le trésor appartient à ceux qui apprennent par expérience que ce trésor n’est rien qu’on puisse posséder.
Car le bonheur de l’homme, c’est de désirer s’ouvrir à la Parole de l’Autre. Ce désir est suscité par une présence sans laquelle l’homme n’est plus lui-même et grâce à laquelle jaillit de lui une parole qui rend témoignage à la vérité, une parole qui exprime son désir toujours nouveau de la source de sa vie d’homme.
La parole de Jacques Lacan inquiète les hommes qu’elle oblige à sortir de leur fausse paix, en posant la vraie question, la question que voici. Je n’ai pas à me demander en effet: «Que posséder ou que savoir pour devenir un homme?» La vraie question, c’est:
«Qui m’appelle à trouver dans sa recherche le sens de ma vie?»
(Sermon prononcé par Marc-François Lacan, moine bénédictin, à la mémoire de son frère, le 10 septembre 1981 en l’église Saint Pierre du Gros Caillou)
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plume-libre · 3 months
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Sortir d'une prison de manière physique est une chose, sortir d'une prison mentale en est une autre. Avoir conscience du concept n'est pas suffisant, avoir conscience des actions à mettre en place est crucial pour le devenir.
Recherche : Chercher d'autres visions, la petite voix intérieure sera lesquelles raisonnent, être à son écoute.
Intellectualiser : Lâcher prise sur le papier, lister, et rédiger un plan.
S'entourer : Se défaire des liens qui nous stagnent, être accompagné par des professionnels compétents, et construire un entourage de qualité s'alignant avec le devenir.
Être dans le mouvement : 0,01 c'est toujours mieux que 0.
Tenir dans le temps : Ne pas hésiter à rééquilibrer au besoin, en discuter avec un.e pro pour éviter les rechutes.
Accepter les rechutes : Sources d'évolutions et connaissances de soi.
Ne pas oublier de vivre et être humain avec soi-même, comme on pourrait l'être avec un.e proche.
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