#la mémoire et la mer version longue
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patern29 · 2 years ago
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Kelt 8.50 au Feeling 306, un voilier en avance sur son époque
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L’histoire de la plaisance est faite d’homme et de bateaux qui marquent leur époque. Parmi ces bateaux, certains restent dans les mémoires par leur longévité. Lorsque le chantier Breton Kelt Marine, propose en 1983, le Kelt 8.50, il donne naissance à un voilier qui va connaitre une vie longue de 16 ans. Le bateau commencera sa carrière sous ses couleurs puis celle du chantier Kirie. Il changera de nom, à cette occasion, pour s’appeler Kelt 29, Feeling 29, puis Feeling 306 après quelques modifications.
Du Kelt 850 au Feeling 306, un voilier de caractère
Le Kelt 8.50 est né du travail commun entre le Chantier Kelt Marine et de l’architecte Gilles Vaton. Ce dernier avait déjà travaillé sur des bateaux de plaisance, mais plus typé voyage. Il avait, entre autres, collaboré pour le chantier Pouvreau. Avec le Kelt 8.50, Gilles Vaton innove en proposant un voilier avec une étrave arrondie. Le pari est osé mais le public suit et le bateau connait un beau succès. Il sera élu voilier de l’année, en 1984. Après le rachat de Kelt Marine, par Kirié, le Kelt 8.50, devenu Kelt 29, change de nom. Il rejoint la gamme des feelings et devient Feeling 29 en 1987. En 1996, le bateau connait quelques modifications et change de nom pour devenir Feeling 306. Le Feeling 306 est rallongé et perd son étrave arrondie. Il bénéficiera aussi de quelques petites modifications au niveau aménagements et design. 1200 exemplaires seront produits entre 1983 et 1999. Enfin, la carène étant toujours dans le coup, elle sera conservée pour le Feeling 30. Et le bateau continuera d'être produit jusqu'à la fin de la marque Feeling.
Des aménagements pensés pour la mer
Le Kelt 850, tout comme les versions suivantes, est un bateau bien pensé, pour la mer comme au port. Ce qui est vrai pour les aménagements intérieurs l’est aussi pour le plan de pont. Le Kelt 8.50 est un bateau costaud et bien construit. Ces aménagements sont faits pour durer.
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A l’extérieur, le cockpit est confortable et bien organisé.  Les hiloires permettent au barreur de naviguer sans se casser le dos pendant un bon moment de navigation. Le roof panoramique permet d’avoir un pont complètement dégagé. Cela permet de faciliter les manœuvres et, dans le même temps, d’offrir un bain de soleil agréable. Enfin, la jupe arrière permet d'accéder facilement au bateau depuis une annexe, au mouillage. Sous le roof A l’intérieur, le Kelt 8.50 est très agréable et aéré. Le roof panoramique permet de bénéficier de beaucoup de lumières et d’une belle vue sur la mer depuis la table à cartes et le coin cuisine. Un peu moins, assis dans le carré.
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Le lit breton, à l’avant, permet de bien dégager les volumes. Le bateau est aéré et spacieux pour sa taille. La cabine arrière est une des plus grandes, dans la catégorie, pour l’époque. Les voiliers construits par Kelt ne sont pas les mieux finis. Ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose, 30 ans plus tard, pour qui souhaite effectuer des travaux d’aménagements. Les unité construites par Kirié, feeling 30, mais surtout le Feeling 306, sont beaucoup mieux fini et tiennent mieux les années.
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Le Kelt 8.50 en mer
Le kelt 850 est considéré comme un des meilleurs voiliers de sa génération, avec l’Arcadia, du chantier Jeanneau ou le First 29, entre autres. Elu bateaux de l’année en 1985, cette carène a remporté de nombreuses victoires sur des régates comme le Spi Ouest France, à la Trinité Sur Mer, ou l’Obélix Trophy à Bénodet. L’étrave ronde et une carène planante étaient un gros plus à l’époque. Et pourtant, ce voilier est bien un voilier de croisière familiale. Le bateau a été proposé en versions quillard et dériveur intégral. Cette dernière version étant d’ailleurs la plus recherchée. Le Kelt 8.50, Puis Feeling 29 et 306 a toujours été un bateau très recherché des familles et baroudeurs côtiers voire hauturier. Le bateau est marin, bien construit et stable en navigation. Le seul petit bémol que remontent certains propriétaires provient de la version dériveur intégral, dont le safran à tendance à décrocher, au près, dans la brise. Découvrez les meilleurs voiliers de 8,50 mètres
Caractéristiques Kelt 8.50
Kelt 8.50Feeling 29Feeling 306Longueur de coque8.50m8.50m9.02mLongueur de flottaison7.40m7.40m8.40mLargeur3.06m3.06m3.15mTirant d'eau1.6m - 0.64/1.73 m1.6m - 0.64/1.73 m1.7m - 0.70/1.80 mPoids2900kg2900kg3100kgLest1200kg1200kg1150kgSurface de voiles44m²44m²47m²Moteur10ch10ch10ch Découvrez nos annonces bateaux Read the full article
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jbgravereaux · 4 years ago
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La marge,                                  PAROLES ET MUSIQUE DE LÉO FERRÉ
J'ai la leucémie dans la marge Et je m'endors sur des brisants Quand mousse la crème du large Que l'on donne aux marins enfants Reprends tes dix berges veux-tu ? Laisse un peu palabrer les autres A trop parler on meurt sais-tu ? Y'a pas plus con que les apôtres
J'suis dans la marge
Quand je me glisse dans le texte La vague me prend tout mon sang Je couche alors sous un prétexte Que j'adultère vaguement Je suis le sexe de la mer Qu'un peu de brume désavoue J'ouvre mon phare et j'y vois clair Je fais du wonder à la proue
J'suis dans la marge
Du silence où l'on m'a laissé Musiquant des feuilles d'automne Je sais que jamais je n'irai Fumer la Cour de la Sorbonne Mais je suis gras comme l'hiver Comme un hiver analgésique Avec la rime au bout du vers A la morgue de la musique
J'suis dans la marge
Je suis le prophète bazard Le Jérémie des roses cuisses Une crevette sur le tard A tarder dans les interstices Je baliverne mes ennuis Je dis que je suis à la pêche Et vers l'automne de mes nuits Je chandelle encore la chair fraîche
J'suis dans la marge
Tes bibelots tes bonbons surs Tes oraisons tes bigornades Tes salaisons tes dessous mûrs Quand l'oeil descend sous les oeillades Regarde bien c'est là qu'il gît Le vert paradis de l'entraide Vers l'antre doux de ton doux nid Si tu me tend le cul je cède
J'suis dans le texte
J'suis dans ton texte                                                                                                                                                                                                                      http://leo-ferre.eu/html-l/lamarge.html                                                                                                                                                                                        CHRISTINE LETELLIER, Cahier LÉO FERRÉ n° 11 LA MÉMOIRE ET LA MER, p45,47..: LA MARGE fait partie des textes extraits de GUESCLIN…rebaptisé ensuite…LA MÉMOIRE ET LA MER (version complète)…La vie insulaire gouvernée par le rythme des marées dans l'îlot du GUESCLIN…est la source d'inspiration principale de ce long poème…Constante de l'imaginaire de FERRÉ, le caractère féminin de l'eau fait que l'on peut dire qu'à l'exception de LA MER NOIRE ce texte est, entre autres, un poème maritime et érotique. Cette double lecture se retrouve dans LA MARGE…Transposée dans l'univers marin, l'imagerie romantique du poète isolé au sommet de sa tour se métamorphose et concilie la vie à l'écart et l'ouverture sur le monde: “J'ouvre mon phare et j'y vois clair”…L'éros apparaît dans LA MARGE à l'ouverture de la deuxième strophe: “Quand je me glisse dans le texte”…“Je suis le sexe de la mer” explicite les métaphores érotiques…                                                        https://lepetitvehicule.com/produit/cahiers-leo-ferre-n11-la-memoire-et-la-mer/
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factoringprimes-blog · 3 years ago
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Balzac's La Comédie humaine ordered by length
When I started this, I knew it would be useless, but I did not realize that it would be so difficult.
His works were serialized in different publications and often republished in different configurations, even within his lifetime. It is sometimes hard to tell what counts as a singular work. Titles change. Two related stories might be published in one place as a novella and in another as two separate works. Different collected editions might have prefaces or linking material added. For the purposes of this list, I used the list in Wikipedia as the official "list" and determined lengths from versions I was able to find copies of online, primarily from Œuvres complètes de H. de Balzac, A. Houssiaux, 1855 as displayed on Wikisource. It is not comprehensive. For instance, he wrote three pieces under the theme Pathologie de la vie sociale, but only one of them is listed on the Wikipedia page. I had to draw the line somewhere, so forgive me for not including these other works.
The shortest are around 3000 words, the longest are over 100,000.
SHORTEST
1830 - Étude de femme 1844 - Gaudissart II 1830 - El Verdugo 1833 - Le Message 1837 - Facino Cane 1830 - Les Deux Rêves 1830 - Une passion dans le désert 1831 - Le Réquisitionnaire 1831 - Jésus-Christ en Flandre 1842 - Un épisode sous la Terreur (avant-propos à La Comédie humaine) 1837 - La Messe de l'athée 1844 - Esquisse d’Homme d’affaires d’après nature 1839 - Pathologie de la vie sociale (Traité des excitants modernes) 1839 - Pierre Grassou 1834 - Un drame au bord de la mer 1832 - Madame Firmiani 1831 - La Grande Bretèche (Autre étude de femme) 1831 - L'Élixir de longue vie 1833 - La Grenadière 1840 - Z. Marcas 1831 - Le Chef-d'œuvre inconnu 1832 - Le Bourse 1831 - Les Proscrits 1831 - Sarrasine 1840 - Un prince de la bohème 1831 - L’Auberge rouge 1830 - La Paix du ménage 1833 - L'Illustre Gaudissart 1839 - Autre étude de femme 1830 - Adieu ! 1833 - La Femme abandonnée 1831 - L'Enfant maudit 1835 - Melmoth réconcilié 1842 - La Fausse Maîtresse 1846 - Les Comédiens sans le savoir 1830 - Gobseck 1830 - La Maison du chat-qui-pelote 1839 - Les Secrets de la princesse de Cadignan 1830 - Le Bal de Sceaux 1832 - Maître Cornélius 1837 - Gambara 1834 - Les Marana 1832 - Le Colonel Chabert 1832 - Le Curé de Tours 1838 - La Maison Nucingen 1830 - La Vendetta 1837 - La Confidence des Ruggieri 1830 - Une double famille 1836 - L'Interdiction 1835 - La Fille aux yeux d'or 1843 - Honorine 1839 - Massimilla Doni 1846 - Splendeurs et misères des courtisanes (3. Où mènent les mauvais chemins) 1848 - L'Envers de l'histoire contemporaine (1. Madame de la Chanterie ; 2. L'Initié) 1832 - Louis Lambert 1842 - Albert Savarus 1838 - Une fille d'Ève 1834 - Ferragus 1843 - Splendeurs et misères des courtisanes (2. À combien l'amour revient aux vieillards) 1836 - La Vieille Fille 1835 - Le Contrat de mariage 1837 - Illusions perdues (1. Les Deux Poètes) 1847 - Splendeurs et misères des courtisanes (4. La Dernière Incarnation de Vautrin) 1834 - Séraphîta 1838 - Le Cabinet des Antiques 1840 - Pierrette 1834 - La Duchesse de Langeais 1830 - Petites misères de la vie conjugale (Traité de la vie élégante) 1844 - Un début dans la vie 1843 - La Muse du département 1844 - Sur Catherine de Médicis (Le Martyr calviniste) 1838 - Splendeurs et misères des courtisanes (1. Comment aiment les filles ou Esther heureuse) 1833 - Eugénie Grandet 1834 - La Femme de trente ans 1834 - La Recherche de l'absolu 1843 - Illusions perdues (3. Ève et David ou Les Souffrances de l'inventeur) 1841 - Une ténébreuse affaire 1838 - Les Employés ou la Femme supérieure 1841 - Mémoires de deux jeunes mariées 1839 - Béatrix 1841 - Ursule Mirouët 1833 - Le Médecin de campagne (Théorie de la démarche) 1841 - Le Curé de village 1844 - Modeste Mignon 1835 - Le Père Goriot 1831 - La Peau de chagrin 1836 - Le Lys dans la vallée 1837 - César Birotteau 1842 - La Rabouilleuse (Un ménage de garçon) 1847 - Le Cousin Pons 1829 - Physiologie du mariage 1839 - Illusions perdues (2. Un grand homme de province à Paris) 1829 - Les Chouans 1846 - La Cousine Bette
LONGEST
no plain text found - 1824 - Du Droit d'aînesse no plain text found - 1833 - (Dialogue d'un vieux grenadier de la Garde impériale surnommé le Sans peur)
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claudehenrion · 4 years ago
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La folie, vous dis-je, est sortie des asiles...
  La lecture de la presse, ce matin, est bouleversante de tristesse. Le monde est vraiment devenu complètement dingo, et cette ''folie échappée des asiles'' dont je vous rebats les yeux depuis plus de sept longues années, à force d'être brandie, annoncée et répétée --vox clamantis in deserto-- est devenue notre pain quotidien. C'est tous les jours, autant que ''ce matin'', que la folie des hommes s'étale en grand sur toutes les ''Une'' du monde... Et il n'est pas besoin d'invoquer le covid, cette mise à l'épreuve des nerfs et de l'intelligence des dirigeants, pour se rendre compte que nous touchons le fond. C’est à peine s’il aura été un accélérateur !
  C'est bien simple, il est devenu impossible de trouver un coin du monde où une catastrophe de taille ''XXL'' ne puisse éclater à chaque instant. Chaque dirigeant croit se sentir pousser des ailes, à un moment de l'histoire où l'inter-pénétration des intérêts est devenue, si on me permet ce mot pourtant si expressif, indémerdable. Et les voix qui ameutent les opinions, qui crient au loup, qui encouragent à --tout simplement-- ouvrir les yeux, à voir ce qui est, et à appeler ''chat'' un chat, sont inaudibles, couvertes d'insultes et de qualificatifs réputés malséants (complotiste est le dernier. Il y en aura d'autres : l'imagination des malfaisants est sans limite !).
  La situation me remet en mémoire un livre qui avait marqué mes jeunes années : ''Jean-Christophe'' de Romain Rolland --10 tomes écrits de 1910 à 1912 (juste avant le cataclysme absolu de la ''Grande Guerre'', dont les conséquences ont largement dépassé celles de l'Histoire militaire : les drames que nous traversons dépendent encore de cette ordalie inutile et injustifiée...).  Oh ! Trois fois rien : une citation, page 247 du Tome X, courte, cruelle : “On eût dit que le monde eût, pour le gouverner, fait le choix des plus médiocres. Au cours de cette période si courte et où allait se décider le sort du monde et de la France, les hommes en place pensent à gagner du temps (…). Il n’y a plus de pouvoir, qui n'est plus qu'une fiction commode, et le rôle du gouvernement ne consiste plus qu’à sauver la face et à proclamer la valeur d’hommes dont il a été en mesure de juger l’incapacité”… diagnostic terrible que l’on dirait ciselé pour aujourd'hui
  Notre Président, par exemple, s'était cru génial en déclarant la guerre à un non-ennemi, ce qui est une idée fixe, à l'Elysée : le lamentable Hollande avait utilisé le même gros mot, dont il ignorait aussi le sens, pour le terrorisme. Mais si guerre il y avait, le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle ressemble à la campagne de 1939-1940 : c'est une énorme déculottée ! La France vit un désastre, pour lequel le mot crise ne suffit plus, une désillusion aussi profonde que celle de mai 1940, où nous avions, répétaient nos chefs, “la meilleure armée du monde”… Sauf que là, c'est “le meilleur système de santé du monde” que la France pensait avoir ! Et dans les deux cas, tout s'est effondré en un clin d’œil. En 1939-40, c'est d’armements modernes, d'avions, de vrais chars d’assaut et de soldats (les nôtres portaient encore des bandes molletières quand les allemands avaient des bottes de cuir) que nous manquions. Aujourd’hui, c'est de masques, de respirateurs, de lits, de place, de personnel, d'hydro-alcool et de vaccins... (et de fournisseurs pour les livrer, de gens pour les administrer ou de logistique pour les distribuer… bref : de tout !). 
  Pourtant, la guerre, la vraie, pas contre le Covid mais contre une armée, pointe à nouveau son sale nez : pas plus tard qu'hier, The Economist consacrait un article à "HEM", le nouveau scénario privilégié de l’armée française : "HEM, c'est un code secret-public pour Hypothèse d’Engagement Majeur", ce qui, dans le jargon de ''ceux qui savent'', signifie ''un conflit direct de haute intensité mobilisant jusqu’à 25 000 soldats (soit 5 fois plus que l’opération Barkhane)… et un niveau de pertes jamais vues depuis la seconde guerre mondiale''. L'échelle de temps envisagée pour la concrétisation de cette hypothèse ? Dans les 10 prochaines années. Et les ennemis potentiels envisagés dans ce document sont la Russie, la Turquie ou ''un pays d’Afrique du Nord'' (qui ne saurait être ni le Maroc ni la Tunisie !)… Ça change du Covid et ça ramène les rodomontades présidentielles à ce qu'elles sont : trois fois rien... Mais l’ignorant tout-à-fait non éclairé que je suis se dit qu'un vrai conflit avec n'importe laquelle de ces cibles amènerait des nombres de morts sans le moindre rapport avec ce qui est envisagé... Et tellement d’autres catastrophes...
  Et là, on est tenté (en tout cas, moi, je le suis) de jeter un œil inquiet sur la mappemonde : du côté de la Chine, tout, absolument tout, est prétexte à ouverture de multiples ''HEM'' (puisque c'est le nouveau sigle, qui doit éviter aux populations de se rendre compte qu'on est en train de jongler avec leur vie !) : Taïwan, bien sûr, mais aussi le Japon, les Philippines, la péninsule coréenne, tous les pays bordant la Mer de Chine... et les Etats-Unis, évidemment, soit dans un face-à-face qui deviendrait obligatoirement nucléaire --même un peu... si j'ose !-- soit en tant que protecteur, allié, ami ou ‘’grand-frère’’ de chacun des pays cités plus haut...
  Il va de soi que, mis à part Formose (et les dominos que ce seul mot rend incontournables), le plus grand risque de ''HEM'', c'est du côté de la Turquie qu'il faut la chercher. La définition d'un tyranneau autocrate, c'est la perte de sens de la mesure et la confiance illimitée dans son pouvoir, sa puissance et son impunité. Et avec Erdogan, on est servi ! Il faudrait inventer un nouveau vocable dans le genre HEM² pour risque au carré. Nos militaires planchent sur une guerre iso-classique, armée contre armée, où nos 115 000 biffins, nos 40 000 aviateurs au sol (qui ont cédé leurs Mirages à la Grèce !) et nos 35 000 marins devraient contenir la poussée de... près du triple, en face, avec une réserve disponible de 18 millions d'hommes réputés ''aptes au service''... et une Cinquième colonne d'expatriés prêts à en découdre en France-même et depuis l'Allemagne... Cette hypothèse est tout de même peu probable à cet instant...  mais c'est en tant que allié de la Grèce que nous pourrions être entraînés à l'insu de notre plein gré dans une aventure dont nous sortirions bien plus ''essorés'' que par la guéguerre ''macron-choline'' du covid !
  Je me suis souvenu d'un très beau texte de JJ Rousseau, étudié au lycée, le célèbre ''lever de soleil'' de l'Emile, qui m'avait très fort impressionné, alors : ''On le voit s'avancer de très loin par les traits de feu qu'il lance au devant de lui. L'incendie augmente. L'Orient paraît tout en flammes....''. Ce texte me hante, ces temps derniers. L'incendie est là, tout rougeoie, la ligne de feu progresse, le ciel est comme embrasé, tout l'Orient va être dévoré par les flammes... et, comme Bazaine à Sedan (ou à Metz ?) tel que l'imaginait Alphonse Daudet... le Maréchal doit finir sa partie de billard (une version plus récente raconterait la scène où Hitler se reposait et où Rommel ne parvenait pas à le faire réveiller pour lui annoncer le début de sa fin). Nos leaders eux, parlent d'autres choses, en même temps !
  Car pendant que notre assemblée dite nationale (que ne fait-on dire aux mots !) rejette l'une après l'autre toutes les bonnes idées que lui souffle le Sénat, pendant que madame Pulvar récite les idioties les plus inadmissibles et que les décoloniaux ''décolonnent à plein tube'' (Pulvar, l'Unef, Thuram... on est gâté !), pendant que la France se débat pour ou contre un vaccin ''qui n'est pas contraint mais en l'absence duquel on ne pourra pas survivre, par décret'', ou qu'on refuse de traiter Napoléon aussi glorieusement qu'il le mérite, pendant que nous nous délitons entre l'écriture inclusive, les folies ‘’transgenres’’ et les inepties des écolos de salon... l'Orient n'en finit pas d'allumer des incendies qui, si nous continuons à faire joujou au billard, ne peuvent que nous consumer. Nous vivons vraiment dans une époque... invivable !
H-Cl.
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theotterbooks · 5 years ago
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Le Sorceleur livre II - L’épée de la providence, Andrzej Sapkowski
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“Geralt de Riv, le sorceleur, mène sa mission sans faillir dans un monde hostile et corrompu, dépourvu d’espoir. Sa renommée légendaire n’a d’égales que la peur et la haine qu’il inspire chez ceux qu’il traque sans pitié.”
Wow moi qui pensais lire un max pendant le confinement c’est plutôt tout le contraire, avec tout les jeux que j’ai acheté et monsieur qui est motivé pour rattraper les films en retard j’ai pas énormément lu ces derniers temps. Ce qui n’est pas plus mal parce que la bibliothèque est fermée et je n’ai plus grand chose en réserve.  Ce second tome du Sorceleur est une nouvelle fois un recueil de nouvelles mais cette fois-ci elles sont aux nombres de six et sont beaucoup plus longues que le tome précédent. Si il n’y a plus une nouvelle qui sert de fil conducteur cette fois-ci les histoires sont plus continue, on arrive à suivre une certaine timeline entre elles. 
J’ai donc bien envie d’organiser cet article en différente partie sur chaque nouvelle histoire d’être la plus complète possible. 
Les limites du possible : Nouvelle adaptée dans la saison une de la série Netflix j’ai eu du mal à ne pas la comparer. Même si ici l’histoire est beaucoup plus complète, il s’agit d’une chasse au dragon à laquelle Geralt ne veux pas participer mais entendant la potentielle présence de Yennefer il suit le cortège et se joint à la compagnie bien qu’il ne soit pas le bienvenu. 
Je ne pensais pas cela possible mais la Yennefer du livre est la plus insupportable des versions de Yenn, capricieuse, froide, mauvaise, je pourrais continuer longtemps. Je ne supporte pas son personnage et je ne comprend pas “l’amour” que Geralt lui porte parce qu’elle le traite vraiment comme un chien. Surtout que son but dans la chasse au dragon est purement pécuniaire avec son trafic de joyaux.  Aussi n’ai-je pas eu vraiment d’empathie pour elle lorsqu’elle se fait capturer et qu’on la menace. Les piques que Jaskier lui lance m’ont d’ailleurs beaucoup amusé malgré la situation. Je lui accorde quand même que lancer des sorts avec sa jambe est quand même cool quoi que cocasse à imaginer. 
Dans l’ensemble la nouvelle était intéressante surtout car on parle de dragon mais je ne l’ai pas trouvé transcendante comparée aux autres.
Éclat de glace : On commence par le pauvre Geralt en train de combattre une bestiole ignoble dans des égouts. On comprend que c’est le seul genre de travail qu’il peut trouver en ville où il s’est installé avec Yennefer qui lui porte peu d’attention. Bien que soit disant incapable d’éprouver des émotions notre sorceleur va éprouver plusieurs sentiments fort dans cette nouvelle qui vont le troubler. La jalousie en premier lorsqu’il comprend que Yennefer le trompe avec un mage et que celui-ci veut qu’elle reste avec lui. Elle ne s’en veut d’ailleurs pas ce qui ajoute à ma grand sympathie pour elle... Mais aussi la colère puisqu’ils conviennent d’un duel pour elle mais alors qu’elle réclame à demi-mot une déclaration de la part de Geralt elle finit par disparaître tout en sous entendant qu’elle le choisie. 
On retrouve dans cette histoire une petit clin d’oeil au conte de la reine des neiges plus ou moins remanié. Yennefer encore à la recherche de la possibilité d’enfanté se comporte encore comme une garce. Dans l’ensemble on apprend surtout que Geralt n’est pas aussi stoïc qu’il aimerait s’en convaincre, cela développe une complexité de ce personnage qui a j’ai l’impression autant peur de ressentir que ce qu’il en ait incapable. Ses mutations sont autant un complexe qu’un bouclier qu’il brandit pour empêcher les autres de s’approcher de lui. 
Le feu éternel : C’est la nouvelle “quête secondaire”. Je n’ai aucun mal à l’imaginer adapter sous format vidéo ludique. C’est la première fois que je voyais un hobbit dans l’univers du witcher et ça change un peu des elfes comme seule race se mêlant aux humains. C’est aussi la première apparition de doudou le doppler, une créature qui peut changer d’apparence et “copier” les gens qu’elle voit. 
Cette petite aventure à Novigrad était un peu plus légère et sympathique je n’ai pas grand chose à dire si ce n’est qu’elle possède un petit twist sympa. 
Une once d’abnégation : Geralt est engagé pour faire le traducteur entre un duc et une sirène mais les choses se compliquent et il se retrouve à combattre des créature des mers tout en étant aux prises avec son attirance pour une barde aux jolies yeux.
C’est la nouvelle de la bromance, jusqu’à maintenant je voyais que Geralt et jaskier étaient amis mais en même temps je ne ressentais pas une grande affection entre eux. C’est maintenant chose faite j’ai vraiment apprécié cette direction prise dans l’histoire. L’amourette entre Geralt et Essi approfondie encore l’amour de Geralt pour Yenn, il refuse de donner plus que relation physique à la pauvre poétesse qui tombe amoureuse de lui. C’est à la fois tragique et bien écrit dans être forcé. 
L’épée de la providence : La nouvelle qui donne son nom à ce tome. Geralt se retrouve dans la forêt de Brokilone en tant que messager, mais sur son chemin il aide une connaissance attaquée par les Dryades et doit aider une enfant qui l’accompagne jusqu’au cœur de la forêt. 
Cette enfant c’est Ciri ! Enfin on la retrouve, elle à 10 ans et c’est une adorable peste. Elle développe tout de suite un attachement pour Geralt bien qu’elle ne lui révèle pas tout de suite savoir qui il est. Leur relation est déjà adorable, mais Geralt refuse la providence et ramène l’enfant sur la route de Cintra et la confie à Sac-à-souris. Geralt ne veut pas croire au destin et refuse d’être responsable de l’enfant surprise. On comprend que son avis sur la survie des sorceleurs à changé sans que cela soit trop approfondie, le fait que Ciri soit une fille semble aussi être un problème. 
Quelque chose en plus : Geralt aide un homme dans un ravin qui est attaqué par des spectres. Il est grièvement blessé. Et ses potions qui l’aide à guérir lui font avoir des visions qui semblent être des fragments de sa mémoire. On voit qu’il est bien retourné à Cintra pour l’enfant surprise 6 ans après mais pour annoncer à Calante qu’il n’emmènera pas l’enfant. Il lui explique que les sorceleurs cherchent l’enfant de la providence pour ne pas qu’il ai à subir l’épreuve des herbes mais lui ne croit pas en la providence. C’est pour cela qu’il renonce à l’enfant qu’il pensait être un enfant à l’époque. En se réveillant il est soigné par une sorcière guérisseuse rousse qui se présente sous le nom de Visenna ( je ne peux pas m’empécher de me dire qu’elle a fait exprès car c’est un nom proce de Visemir ). Geralt comprend qu’il s’agit de sa mère et se rend compte qu’il n’ai pas autant plein de rancœur qu’il l’eu cru. Mais elle l’endors par un sort avant de partir. Lorsque Geralt est remis sur pied il part avec le marchand et rencontre Jaskier qui lui raconte la chute de Cintra et l’arrivée du Nilfgaard. Quand ils arrivent chez le marchand quelqu’un est là. Il s’agit de Ciri qui est une nouvelle fois l’enfant surprise que Geralt avait réclamé comme par habitude au marchand.
Les retrouvailles sont émouvante et enfin Geralt promet à Ciri de rester avec elle. Leur lien et l’affection qu’ils se portent est indéniable.
Conclusion : chaque nouvelle apporte une élément afin de complexifié le personnage ce tome s’intéressé beaucoup plus à la psyché et au ressenti de Geralt. Ce qui est drôle pour un être qui est censé ne rien ressentir. Le poids de la providence est aussi souvent abordé. La fatalité et le destin sont des thème très fort. Geralt rencontre même la mort à un moment donné. D’ailleurs le nom de Triss est sur le mémorial des mages mort pour défendre Sodden. J espère qu’elle n’est pas vraiment mort sinon je vais être sacrément dégoûtée. Encore une fois un très bon livre j’ai hâte du tome trois même si je vais devoir attendre un moment avant de pouvoir mettre le nez dehors et l’acheter 
Lecture finie le 07 avril 2020
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blog-bishop · 6 years ago
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Pauvre Léo
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Attiré par un post du Facebook Officiel Léo Ferré j'apprends l'existence de ce disque-hommage proposé par l'inénarrable Cali. Je n'en aurais pas parlé sans l'intervention du fils Ferré, Matthieu (qui fait un travail remarquable de rééditions et d'exhumations depuis 1992.) Dans un flot de posts, il est vrai, très hostiles à Cali, il a remis tout le monde à sa place (un peu hautain, tout de même, avec son quiz (fastoche) sur Ferré) « Moi, quand j'aime pas, je ferme ma gueule », dit-il en substance. J'ai presque envie d'essayer. Mais la curiosité est un vilain défaut : j'ai eu tort de mettre une oreille dans ce machin. J'ai essayé de ne pas être méchant, de ne pas gueuler avec les gueulards, juste de décrire ce que j'entendais. Notes prises pendant l'écoute :
C'est extra : Remarque générale qui vaut pour tout l'album : C'est quoi cette prononciation ? Cali prononce tous les un : « on » « une robe de « couire » comme « on » fuseau... Dès la première phrase, on est pris d' « on » fou rire. Arrangement monotone qui ne décolle jamais. Pas extra, quoi.
L'enfance : Prononciation : « comme « on » flic à tes trousses (...) c'est « on » jardin, c'est « on » bouquet... » L'arrangement genre boîte à musique et pendules qui tic-taquent est pas mal, pourtant.
Vingt ans : Trop longue intro. Prononciation : « pour tout bagage on a « von » t'ans... » Arrangement trop planant, on attend quelque chose de plus « coup de poing. » On s'endort sur ses vingt ans, et pourtant j'ai passé l'âge.
La mélancolie : Arrangement pas mal, mais version pas touchante. Pourquoi ? Le ton ? Oui c'est « gnan-gnan » quand même ! Passage central façon Yan Tiersen, un peu artificiel.  Prononciation : « quand le flic t' « on » gueule »  « qui donnerait ses pieds pour « on » revolver »  Je sais ! « on » a compris, mais j'ai les oreilles qui sifflent à chaque fois.
Ils ont voté Arrangement ‘68 façon Simon & Garfunkel. Prononciation trop appliquée, pour une fois ! Mais un peu scolaire. On dirait un ado qui lit un passage de l'Anarchie pour les Nuls sur sa chaîne Youtube. Chœur féminin bien venu.
Ni dieu ni maître Là, les « eu » sont prononcés « a » ! « Avec la « par » qui tend la patte. » Tout ça fait un peu « par » quand même. Arrangement rock correct, sans plus. On a l'impression que la chanson est expédiée.
Les anarchistes Choix d'un arrangement mélancolique intéressant, mais en chantant on dirait qu'il imite une vieille femme. Sa grand-mère anarchiste ? Après écoute : on attend plus de hargne, que diable ! J'imagine cette version chantée en janvier ‘69 à Bobino, avec pour réaction finale du public : des ronflements et des sièges qui claquent.
Les étrangers Contre-pied, chanson nostalgique chantée au petit trop, et trop hachée.
Thank you satan Pas du tout possédé, on économise un exorciste.
Jolie môme Arrangement ridé, façon boîte à rythme, un mix new wave du tube Popcorn.
Les poètes Arrangement faussement électro, qui lorgne du côté de Depeche Mode. A : ce sont « des » drôles de types, on peut préférer : ce sont « de » drôles de types.
La mémoire et la mer Encore un arrangement boîte à musique, du coup ça tourne en rond. Aux doigts du sable « et » de la terre ? Ah bon ? Le texte original dit : « aux doigts DU sable de la terre. » Pourquoi ce ET ? Prononciation : « comme « on » mendiant sous l'anathème » Y a pas de raison que ça s’arrête... Pour une chanson qui parle de solitude, que vient faire la voix féminine qui double la sienne vers la fin ?
Paris je ne t'aime plus J'ai eu Paris au téléphone, elle est furax : les fiançailles sont rompues.
Le flamenco de Paris Cette fois, arrangement rock : logique pour un flamenco ! Ça s'appelle du contre-pied. Mais sur lequel danser ? Prononciation : « Tu ne m'as pas dêêêêêêê » « La muerteuuu ! » « Dans les rues de Parêêêêêê ! » Andalêêêê ! Si on allait réveiller Paco de Lucia ?
Avec le temps Interprétation sous prozac. Prononciation : « pour « on » rhume pour « on » rien » « Comme un cheval fourbeu » Aleluia ! Enfin le « un » est bien prononcé ! Mais l'auditeur est fourbeu.
L'amour est dans l'escalier Texte dit par Matthieu Ferré, ouf ça change. Et on est content que ça s'arrête.
On comprend mieux à l’écoute de ce dernier morceau pourquoi ce dernier défend Cali sur Facebook...
Bilan : interprétations lisses, voix monotone, timbre monocorde, ou vice versa, manque de folie, prononciation plus qu'étrange... On dira que je suis un Ferréien intégriste, un gardien du temple, mais pour ma défense j'ai adoré récemment la version de « P.r2b » de Tu ne dis jamais rien. C'est moderne, ça sonne juste, non seulement ça transmet Ferré mais ça laisse la part belle à une voix nouvelle qui promet. Et qui prononce bien les mots. Je conviens volontiers que tout passeur de Ferré est bon à prendre. Mais il y a des limites. Je termine en disant que l’album de Cali est écoutable gratos sur Spotify et je laisse le dernier mot à P.r2b :
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solenelanza · 5 years ago
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I know it’s a bit confusing. I mean most of the planet is isolated for the moment and I am talking about traveling. Well first, it was not Yesterday. Then, it was just A Day In A Life but it was the start of something new. A new adventure. And I would be delighted if you joined me in the future in this new challenge.
Je sais, c’est un peu perturbant. Une grande partie du globe est confinée à présent, et me voici en train de parler de voyages. Un, ne croyez pas qu’il s’agisse d’Hier mais bien d’une histoire d’Autrefois. Puis, ce n’était pas Huit Jours par semaine mais, ce sera le début d’une nouvelle aventure. Un nouveau challenge pour lequel j’espère vous retrouver très vite !
Let me take you down, ‘cause we are going to Strawberry Fields. But not for a first stop. I mean traveling from London to Liverpool is already an adventure in itself; Plane, bus, train, whatever your way of transport, you might have the chance to come through John Lennon airport but will finally meet Paul McCartney first on Penny Lane.
Il est plus facile de rêver à elle, les yeux fermés. Qui elle ? Strawberry Fields, en version française. Mais d’y aller c’est une autre histoire. Car le premier arrêt est autre. D’abord voyager à Liverpool est déjà une aventure en soi-même. Par avion, bus ou train, il est fort à parier que vous passiez par l’aéroport John Lennon avant de finalement rencontrer Paul McCartney à Penny Lane. 
And as soon as I recognized the stones of Penny Lane, though I might know to find out why this memory made him so happy. As the modern Marcel Proust, I have to find out, in situ, how Penny Lane could turn people in the 50s, the time when Macca was not 64, but was just a kid. Well, well, well, nothing really changed as the barber shop is still showing photographs, mainly of the Fab Four or the late visit of Sir Paul with transatlantic anchor man James Cordon. The bank is still there as well and the vintage feeling is really high when you are passing though the area via Double dock bus. But on a rainy Sunday, everything was so quiet that we thought (with amazing photographer Outfiteuze) that crowd could gather elsewhere.
Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ces morceaux de pierres, de Penny Lane. Peut-être parce que de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de ma mémoire, tout s’était désagrégé. Un peu comme une madeleine de Marcel Proust moderne ! Je devais imaginer ce Penny Lane des années 50, celui de l’enfance du personnage que tout le monde surnomme Macca, sans savoir alors ce qui se passerait 45 ans plus tard. Et bien, rien n’a vraiment changé, c’est chez le barbier qu’on voit tous les gens, beau temps, mauvais temps. Comme celui de notre visite, un dimanche matin, avec la fidèle blogueuse Outfiteuze. Des gens un peu discrets car tout était bien calme, comme si la foule s’était donnée rendez-vous ailleurs dans la ville. 
Hundreds of bus stops away, Strawberry Fields stands forever. With its Red iron nature inspired gates. And we were not the only one to care about the former Salvation Army children’s home. But waiting between the Beatles Magical Mystery Bus and the Fab Four Taxi Tourists for the Instagram pics in front of the ruddy portal, something was wrong in the vintage cliché. The kind of school, looking like kind of Hogwarts, turned into …. A very trendy one-floor flat. Not a wish to forget a part of history but to put on highlights the memories of John Lennon, who used to live nearby. A visitor attraction commemorating John Lennon’s link with the place in an exhibition, café and garden will open in September.
Deux bus à deux étages plus tard, Strawberry Forever semblait intacte. Avec sa grille ciselée d’un feuillage délicieusement écarlate. Nous n’étions, apparement, pas les seules à aimer l’ancien orphelinat de l’Armée du Salut. Aux aguets d’un créneau d’observation enfin libre dans la longue file d’attente des aficionados griffés Beatles Magical Mystery ou Fab Four Taxi Tour. Soudain, quelque chose d’insolite m’apparut. L’école d’antan, aux allures de pensionnat anglais digne d’une image d’Epinal, avait laissé place à un logement dernier cri apprécié des branchés et des magazines d’architecture les plus demandés. Pourtant il n’était pas question d’oublier le passé mais plus d’accentuer le lien sentimental entre le lieu et le musicien dans un musée, expo, café et jardin qui ouvrira ses portes en septembre prochain. 
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If you could only meet the faces of the famous band thanks to Street artists in the hip areas, you should have to become much more central to meet the Fab Four. Have a beer with John at the Cavern Club where the band started and today the music lovers do some covers late by night of I Wanna Hold Your Hand. Not far from the Beatles Story and some solo experiences of the musician at the Museum of Liverpool. Go along the seaside to have a walk with the Four of them, always and forever young. There, you can Close your eyes, And while I’m away, I’ll write home every day. And I’ll send all my lovin’ to you. 
Si les streets artistes sont bien timides mais les seuls à dessiner les traits des musiciens dans les nouveaux quartiers, c’est au centre que le Fab Four montre son vrai visage. C’est en effet possible de prendre une bière avec John au Cavern Club, où le groupe a fait ses débuts, et où les fans jouent encore des reprises de Day Tripper jusqu’à tard dans la nuit. Plus loin, à deux pas du célèbre Beatles Story, et des expériences en solitaire des musiciens au musée de Liverpool. Il faut longer le bord de mer pour retrouver pétrifiés les Quatre Garçons dans le vent, jeunes éternellement et qui donnent l’impression de chanter : Et si toi, l’ami, demain tu t’en iras, n’oublie pas, Souviens-toi de nous parfois ? 
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Texts+pictures: Solène L. Portraits+Editing: Kelly
Pour d’autres histoires musicales à Londres ou ailleurs, suivez-moi ou contactez-moi 😉
A Fab travel for a Fabulous year I know it’s a bit confusing. I mean most of the planet is isolated for the moment and I am talking about traveling.
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jackfaitunblogauto · 6 years ago
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Cela faisait un moment que je voulais passer quelques jours à bord du Jeep Renegade. Apparu en 2014 et commercialisé dans une centaine de pays, le Renegade est un succès commercial comme le prouvent ses 135 000 exemplaires vendus dans le monde (gros succès en France). Le Renegade est proposé en essence et en diesel, des motorisations associées à des boîtes de vitesses mécaniques (5 et 6 rapports), à double embrayage ou automatique (9 rapports). Celui qui vient d’être élu SUV CROSSOVER de l’année 2019 offre une multitude de possibilités de personnalisation et surtout un look à croquer non sans rappeler qu’il appartient à la grande famille Jeep grâce à la célèbre calandre. Alors digne ou pas d’arborer le fameux blason ? réponse au cours d’un roadtrip vers la Normandie et ses plages du débarquement où sa célèbre descendante posait les roues un jour de juin 1944. 
J’avais déjà eu la chance de tester les qualités hors-piste du Renegade sur deux Versions Trailhawk. Une première fois sur la piste tout-terrain de Balocco, le célèbre complexe de circuits du groupe FCA en Milan et Turin (Lire l’essai) une claque tant le petit SUV se jouait des difficultés de la piste. Ma seconde prise en main du Renagade avait lieu dans les neiges de la Vallée d’Aoste cet hiver (les images ici). J’étais donc convaincu des ses capacités hors du bitumes et de la présence des gênes de la marque mais il m’en fallait plus. 
C’est donc un Jeep Renegade moteur diesel 1.6 120 ch deux roues motrices qui allait m’accompagner vers Omaha Beach via la Nationale 13 histoire de profiter du paysage et des 80 km/h (rire). 
A BORD
A bord du Renegade on retrouve l’ambiance des autres autres véhicules de la marque, logos, dessins, 1941 les clins d’œil au passé sont légion. La qualité des matériaux est dans les standards de la marque et on se sent de suite bien à bord. La cousine éloigné de la Fiat 500 X offre ici dans cette version Limited tout le nécessaire et une belle sellerie cuir Polar Plunge. L’écran de 8″4 tactile tombe naturellement sous la main, j’avoue avoir rencontré des difficultés avec le GPS mais c’est un détail. Au niveau de l’équipement on retrouve dans cette version  la caméra de recul, les capteurs de stationnement avant, le système anticollision, le volant gainé cuir, le capteur de pluie, la reconnaissance des panneaux, les jantes 17″, la clim bizone… bref la liste est longue. 
La position de conduite est agréable, les commandes tombent sous la main et les rangements nombreux et malin. Le rappel du GPS entre les compteur tombe à point pour ne rien louper de la route et de ses nombreux pièges (comprendre radar). Le Renegade est une invitation au voyage et à sortir des chemins battus même si ce n’est ici qu’une version deux-roues motrices.
Ce moment où je repère un chemin !
Un œil sur la consommation, 6,7 litres/100 c’est dans la moyenne et je sais déjà que le week-end ne sera pas ruiné par une conso excessive.
Deux heures de route plus tard et j’approche de la mer, aucun soucis avec le confort, j’ai apprécié le large toit ouvrant et la position de conduite.
MOTEUR
Loin d’être un foudre de guerre ce 120 ch ne démérite pourtant pas, un peu bruyant (peut-être aussi que je n’ai plus l’habitude) au ralenti il offre tout de même de bonnes reprises et ne rechigne pas à mener la masse de 1465 kg. A rythme soutenu on note quelques mouvements de caisse mais rien de grave, et finalement on ne lui demande pas ce genre de chose. 
Après avoir flâné au bord de mer direction Station 70, le Musée de la Nationale 13, et Luc son sympathique propriétaire accompagné par mon ami Niko. Un article sur Station 70 sera d’ailleurs à retrouver dans le prochain numéro de Rétro Passion Automobiles. 
De gauche à droite Niko, Luc et bibi
Un endroit incroyable à visiter à Osmanville, une véritable plongée dans ses souvenirs d’enfance. 
Retour au volant du Renagade, malgré la version 4X2 il ne rechigne pas à prendre les chemins de bord de mer, encore une fois malgré le revêtement dégradé il reste plutôt confortable. 
  Non pas de parapente de prévu pour le team Niko/Jack mais avec un coffre de 350 litres (jusque 1290 litres) aucun problème pour charger une voile, des bagages, un vélo ou pire…deux bloggers.
Une fois la photo avec le parapente terminé nous en route pour le Cimetière Américain de Omah beach à quelques jours du DDAY 75. 
Un lieu chargé d’histoire qui impose le respect,  et qui témoigne de l’horreur de la guerre avec ses milliers de tombes de jeunes américains, de souvent moins de 20 ans, qui n’auront connus du pays qu’ils venaient libérer, que le sable d’une plage à la couleur du sang de leurs camarades. 6000 américains perdront la vie le jour J.
Après cette visite poignante direction un autre lieu chargé de mémoire, la Pointe du Hoc avec ses bunkers et ses innombrables impacts de bombes qui ont défigurés le paysage à jamais. 
Retour sur les routes du bord de mer et direction l’un des nombreux autres lieux qui témoignent du passé sanglant de la région pour retrouver la Jeep Willis, l’une des nombreux exemplaires encore présente dans la région comme bien d’autres véhicules de l’armée US.
On estime à 200 000 le nombre de véhicules alliés de toutes sortes débarqués en Normandie le 6 juin 1944 à minuit.
L’air de famille est quand même là avec la calandre sept barres malgré les nombreuses décennies qui séparent les deux véhiculent. 
Retour à bord du Renegade, on apprécie son gabarit contenu, idéal pour se balader et flâner à la recherche d’une crique ou d’un spot photo sympa. Contrairement à ce que j’avais lu je n’ai pas été gêné par les larges montants de pare-brise pour manœuvrer, la caméra de recul fait bien le job d’ailleurs. 
Ce Renegade est bien digne de porter la marque Jeep, bien loin de sa cousine 500X il vient se mesurer à quelques cadors de la catégorie avec succès. Une auto bien faite, très agréable à rouler et avec une personnalité bien marquée. 
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Merci à la famille Laperruque pour l’accueil chaleureux, Luc de Station 70 pour ce retour en enfance. 
Making off : 
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JEEP RENEGADE, le roadtrip Cela faisait un moment que je voulais passer quelques jours à bord du Jeep Renegade. Apparu en 2014 et commercialisé dans une centaine de pays, le Renegade est un succès commercial comme le prouvent ses 135 000 exemplaires vendus dans le monde (gros succès en France).
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universallyladybear · 6 years ago
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Guirlande lumineuse à piles une guirlande lumineuse et pensez à acheter des modèles à piles pour ne pas occuper de prises souvent rares dans les lieux de célébration…
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lachansonceleste · 6 years ago
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(via https://www.youtube.com/watch?v=ukFXWZZ5sTw)
Barbara Nantes Il pleut sur Nantes Donne-moi la main Le ciel de Nantes Rend mon cœur chagrin Un matin comme celui-l�� Il y a juste un an déjà La ville avait ce teint blafard Lorsque je sortis de la gare Nantes m'était encore inconnue Je n'y étais jamais venue Il avait fallu ce message Pour que je fasse le voyage: "Madame soyez au rendez-vous Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup Faites vite, il y a peu d'espoir Il a demandé à vous voir." À l'heure de sa dernière heure Après bien des années d'errance Il me revenait en plein cœur Son cri déchirait le silence Depuis qu'il s'en était allé Longtemps je l'avais espéré Ce vagabond, ce disparu Voilà qu'il m'était revenu Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup Je m'en souviens du rendez-vous Et j'ai gravé dans ma mémoire Cette chambre au fond d'un couloir Assis près d'une cheminée J'ai vu quatre hommes se lever La lumière était froide et blanche Ils portaient l'habit du dimanche Je n'ai pas posé de questions À ces étranges compagnons J'ai rien dit, mais à leurs regards J'ai compris qu'il était trop tard Pourtant j'étais au rendez-vous Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup Mais il ne m'a jamais revue Il avait déjà disparu Voilà, tu la connais l'histoire Il était revenu un soir Et ce fut son dernier voyage Et ce fut son dernier rivage Il voulait avant de mourir Se réchauffer à mon sourire Mais il mourut à la nuit même Sans un adieu, sans un "je t'aime" Au chemin qui longe la mer Couché dans le jardin des pierres Je veux que tranquille il repose Je l'ai couché dessous les roses Mon père, mon père Il pleut sur Nantes Et je me souviens Le ciel de Nantes Rend mon cœur chagrin http://www.lefigaro.fr/musique/2017/01/24/03006-20170124ARTFIG00019-barbara-nantes-le-secret-d-une-chanson-d-adieu.php Barbara, un jour, une chanson : "Nantes", la fondatrice TROISIEME EPISODE. En 1964, Barbara raconte la mort de son père dans "Nantes", la chanson fondatrice de son répertoire. Par Sophie Delassein Publié le 10 août 2017 Le 24 novembre 1997, Barbara disparaissait. Pour célébrer ce triste anniversaire et remettre la longue dame brune au présent, "l’Obs" retrace son parcours en chansons. "Il pleut sur Nantes, donne-moi la main", chante Barbara, plantant d’emblée le décor de ce funeste du jour où elle apprit la mort de "ce vagabond, ce disparu". On saura à la fin de "Nantes", cette chanson fondatrice, emblématique de son répertoire, qu’elle convoque en le sublimant un souvenir qui remonte au mois de décembre 1959. Elle se trouve alors chez sa mère, Esther, au 50 rue de Vitruve, quand au téléphone un inconnu leur annonce que Jacques Serf vient de s’éteindre à Nantes. Dix ans qu’ils étaient sans nouvelle, depuis qu'il avait abandonné sa femme et leurs quatre enfants : Jean, Régine, Monique (alias Barbara) et Claude, le benjamin. "Voilà qu’il m’était revenu", écrit Barbara, refaisant chaque fois qu’elle interprète cette chanson le voyage jusqu’à Nantes, jusqu'au 25 rue de la Grange-aux-Loups, cette adresse qui n’existe que dans la chanson. La jeune femme de 29 ans, escortée de son petit-frère, Claude, ne le couchera pas "dessous les roses", comme c'est dit, mais dans une fosse commune, faute de moyens. Jacques Serf hantera longtemps le répertoire de Barbara. Les relations père/fille étaient compliquées, douloureuses, tragiques. A plusieurs reprises, la chanteuse reviendra sur l’inceste paternel dont elle fut victime plusieurs années durant. Elle l'évoquera dans plusieurs chansons, mais chaque fois dans un langage imagé, codé, jusqu’au jour où elle en dévoilera plus directement la nature. Dans ses mémoires, "Il était un piano noir…", qui paraîtront un an après sa disparition, elle écrit : "Un soir, à Tarbes, mon univers bascule dans l’horreur. J’ai 10 ans et demi. Les enfants se taisent parce qu’on refuse de les croire. Parce qu’on les soupçonne d’affabuler. Parce qu’ils ont honte et qu’ils se sentent coupables. Parce qu’ils ont peur. Parce qu’ils croient qu’ils ont les seuls au monde avec leur terrible secret." La reconnaissance que Barbara attend depuis tant d’années arrive avec "Nantes", dont la version définitive figure sur l’album de 1964, "Barbara chante Barbara", avec Claude Dejacques à la direction artistique, c'est lui qui lui suggère de cesser de rouler les "r". Sur ce disque, on découvre "A mourir pour mourir", "Pierre", "Au bois de Saint-Amand", "Gare de Lyon" ou "Paris 15 août". Barbara éclot sur scène à la fin de l'année, en première partie de Georges Brassens à Bobino. Enfin ! Sophie Delassein Barbara, un jour, une chanson : "J'ai troqué", le frémissement PREMIER EPISODE. Lors de sa première apparition à la télévision, Barbara dévoile "J'ai troqué", l'une des premières chansons dont elle est l'auteur. Par Sophie Delassein Publié le 03 août 2017 Le 24 novembre 1997, Barbara disparaissait. Pour célébrer ce triste anniversaire et remettre la longue dame brune au présent, l"’Obs" retrace son parcours en vingt chansons. Ce 12 juillet 1958, pour elle, c’est un début à la télévision. Elle vient d’avoir 28 ans. Dans l’émission "Cabaret du soir", animée par Micheline Sandrel et Colette Mars, Barbara interprète "J’ai troqué", sa première tentative en tant qu’auteure-compositrice. Car, jusqu’à présent, Barbara, née Monique Serf le 30 juin 1930 à l’orée du square des Batignolles, a passé ses dernières années à se chercher. En France et en Belgique surtout, elle n’a fait que de promener sa misère et compter ses défaites sur le boulier de sa jeune existence. D’elle, le public ne veut pas, ouvertement réfractaire à cette nouvelle voix, allant jusqu’à balancer des projectiles sur l’inconnue qui semble vouloir marcher sur les brisés d’Edith Piaf – son modèle, en effet. Non, rien de rien, chaque fois les gens dans le noir ne lui passent rien. En cette année 1958, elle sent enfin un frémissement. Au mois d’avril, elle a sorti son deuxième 45 tours, "la Chanteuse de minuit", comme on la surnomme au cabaret l’Ecluse, 15, quai des Grands-Augustins, où elle se produit chaque soir en fin de programme, comprenez en vedette. A quelques centimètres du piano droit qu'elle appelle sa "casserole", la jeunesse vient oublier son enfance sous les bombes, en s'enivrant, en découvrant les apprentis chanteurs, les nouveaux comiques, les mimes en herbes. Cette présence, ébouriffée et bruyante, force les artistes à grossir le trait, à en rajouter. Tous diront plus tard que ces cabarets qui fleurissaient partout sur la rive gauche dans les années 1950, auront été pour eux la plus exigeante et la meilleure école. Voilà pourquoi, sur cette archive de la télévision française, Barbara sur-interprète la rouerie qui caractérise le personnage de sa chanson : cette bourgeoise devenue une fille de joie. Sophie Delassein Barbara, un jour, une chanson : "Dis, quand reviendras-tu ?" DEUXIEME EPISODE. 1962, Barbara sort "Dis, quand reviendras-tu ?", inspirée par son idylle avec un diplomate. Le 24 novembre 1997, Barbara disparaissait. Pour célébrer ce triste anniversaire et remettre la longue dame brune au présent, "l’Obs" retrace son parcours en chansons. Le 45 tours "le Temps du lilas" arrive avec le mois de mai 1962. On y découvre "Dis, quand reviendras-tu ?". A 31 ans, Barbara espère toujours sur la minuscule scène de l’Ecluse qu’on vienne la chercher pour l’emmener au music-hall. Elle rêve de Bobino, de l’Olympia pourquoi pas. "La chanteuse de minuit" attend son heure, tout en continuant à écrire ses chansons, comme le lui a conseillé Cora Vaucaire, dans les coulisses du 15, quai des Grands-Augustins. Sa carrière, ce long chemin de patience. Un an plus tôt, en 1961, elle y a cru quand Félix Marten, étoile filante de chanson, propulsé par Edith Piaf son amante, son mentor, lui a proposé de se produire en première partie de ses concerts à Bobino. Le succès n’y est pas, et Barbara, bredouille, retourne enchanter le petit public de l’Ecluse. La patience est un atout pour les auteurs-compositeurs-interprètes, Barbara l’apprend à ses dépens. Dans l’attente de lendemains qui chantent, elle entre souvent en studio. En 1958, elle sort son premier album, "Barbara à l’Ecluse", qui fige le répertoire qu’elle y interprète chaque soir : on y entend "les Amis de monsieur" de Fragson, "la Joconde" de Paul Brafford, mais aussi des morceaux choisis de Jacques Brel ("Il nous faut regarder") et de Georges Brassens ("la Femme d’Hector"). Bientôt, elle consacrera à chacun de ses contemporains un 25 cm : "Barbara chante Brassens" puis "Barbara chante Brel". C’était juste avant qu’elle se lance vraiment avec "Barbara chante Barbara", en 1964. Nous n’y sommes pas. Puisque nous ne sommes qu’en 1962, l’année où la chanteuse révèle "Dis, quand reviendras-tu ?", la ballade d’une amoureuse impatiente, brûlante ("Et j’ai le mal d’amour et j’ai le mal de toi") et très autobiographique - comme le sera l’essentiel de son répertoire. Pour l’écrire, Barbara s’inspire de son idylle avec le diplomate Hubert Ballay, avec lequel elle s’est même installée rue Rémusat, dans le XVIe arrondissement parisien. Mais il s’absente souvent, trop souvent, comme l’imposent ses missions entre la France et la Côte d’Ivoire. Barbara n’est pas du genre à attendre éternellement. D’ailleurs, elle a déjà assez : "Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin/Je n’ai pas la vertu des femmes de marins". Le 24 novembre 1997, Barbara disparaissait. Pour célébrer ce triste anniversaire et remettre la longue dame brune au présent, "l’Obs" retrace son parcours en chansons. Le 45 tours "le Temps du lilas" arrive avec le mois de mai 1962. On y découvre "Dis, quand reviendras-tu ?". A 31 ans, Barbara espère toujours sur la minuscule scène de l’Ecluse qu’on vienne la chercher pour l’emmener au music-hall. Elle rêve de Bobino, de l’Olympia pourquoi pas. "La chanteuse de minuit" attend son heure, tout en continuant à écrire ses chansons, comme le lui a conseillé Cora Vaucaire, dans les coulisses du 15, quai des Grands-Augustins. Sa carrière, ce long chemin de patience. Un an plus tôt, en 1961, elle y a cru quand Félix Marten, étoile filante de chanson, propulsé par Edith Piaf son amante, son mentor, lui a proposé de se produire en première partie de ses concerts à Bobino. Le succès n’y est pas, et Barbara, bredouille, retourne enchanter le petit public de l’Ecluse. La patience est un atout pour les auteurs-compositeurs-interprètes, Barbara l’apprend à ses dépens. Dans l’attente de lendemains qui chantent, elle entre souvent en studio. En 1958, elle sort son premier album, "Barbara à l’Ecluse", qui fige le répertoire qu’elle y interprète chaque soir : on y entend "les Amis de monsieur" de Fragson, "la Joconde" de Paul Brafford, mais aussi des morceaux choisis de Jacques Brel ("Il nous faut regarder") et de Georges Brassens ("la Femme d’Hector"). Bientôt, elle consacrera à chacun de ses contemporains un 25 cm : "Barbara chante Brassens" puis "Barbara chante Brel". C’était juste avant qu’elle se lance vraiment avec "Barbara chante Barbara", en 1964. Nous n’y sommes pas. Puisque nous ne sommes qu’en 1962, l’année où la chanteuse révèle "Dis, quand reviendras-tu ?", la ballade d’une amoureuse impatiente, brûlante ("Et j’ai le mal d’amour et j’ai le mal de toi") et très autobiographique - comme le sera l’essentiel de son répertoire. Pour l’écrire, Barbara s’inspire de son idylle avec le diplomate Hubert Ballay, avec lequel elle s’est même installée rue Rémusat, dans le XVIe arrondissement parisien. Mais il s’absente souvent, trop souvent, comme l’imposent ses missions entre la France et la Côte d’Ivoire. Barbara n’est pas du genre à attendre éternellement. D’ailleurs, elle a déjà assez : "Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin/Je n’ai pas la vertu des femmes de marins". "Dis, quand reviendras-tu ?", l’un des morceaux de choix de l’œuvre de Barbara. Elle était devenue l’hymne des inconditionnels, qui l’entonnaient en cœur lorsque le rideau de scène retombait après l’ultime rappel. Et qu’ils en réclamaient une dernière, encore, rien qu’une, parce que d’elle ils en voulaient toujours plus : "Le sais-tu que tout le temps qui passe ne se rattrape guère ?". Ses paroles, inspirées par un chagrin amoureux de passage, lui revenaient en boomerang. Sophie Delassein https://www.nouvelobs.com/culture/20170803.OBS2941/barbara-un-jour-une-chanson-nantes-la-fondatrice.html Le piano noir Quand je serai morte, Enterrez-moi Dans un piano noir comme un corbeau, Do, ré, mi fa, sol, la, si, do. Quand je serai morte, Ecrivez dessus, comme il faut, " Elle faisait bien son numéro, Do, ré, mi fa, sol, la, si, do. " Quand je serai morte, Veuillez alors me mettre à l'eau Sur l'eau d'un fleuve Ou d'un ruisseau, Do, ré, mi fa, sol, la, si, do. Quand je serai morte, S'il vogue, vogue, mon piano. Viendront s'y poser les oiseaux, Do, ré, mi fa, sol, la, si, do, Viendront s'y poser les oiseaux, Viendront s'y poser les oiseaux. Quand je serai, Quand je serai, Quand je serai Morte...
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Monsieur Alz, version décembre 2018, les 4 premières scènes
MONSIEUR ALZ, TEXTE PROVISOIRE
 Adresse au public
LUCIE.- À deux doigts de prendre ma retraite, je sens que je vais vraiment jubiler: enfin libre et vieille! Bin quoi, les mots vieux, vieille, vieillesse, vieillissement  ne commencent-ils pas tous par le même petit mot : vie ? J'embarque avec frénésie dans une nouvelle vie. Je vais enfin avoir le temps de lire, je vais pouvoir me réveiller à l'heure que je veux, cajoler mes petits-enfants, partir sur un nowhere avec Antoine, comme quand on était jeunes. Choisir de faire, uniquement, ce que j'aime. Être enfin libérée des obligations, des horaires, des contraintes quotidiennes. Et surtout me vautrer dans l’oisiveté sans aucune culpabilité.
Mais voila, après 30 ans de boulot, et alors que j'étais à deux doigts de prendre ma retraite, une autre réalité s'est imposée, déroutante, implacable.
Mes rêves de liberté se sont effondrés.
Scène 1
La scène se passe dans un lieu public, Lucie est assise sur un banc de parc Un vieil homme s'approche d'elle.
ALZ.-  Vous permettez (que je m'assoie)
LUCIE.- Non.
ALZ.-  Je m'appelle Alz, Heimer pour les intimes                                 
ALZ et LUCIE, Alz est cérémonial et LUCIE exaspérée.- Pas le docteur Alzheimer mais la maladie elle-même. (Il s'assied.)
LUCIE.-  Je sais très bien qui vous êtes. Pas la peine de vous présenter à chaque fois. Je n'ai pas perdu la mémoire, moi ! C’est Antoine, mon amoureux qui la perd la mémoire à cause de vous qui vous êtes incrusté dans sa vie, dans sa tète et dans ma vie aussi.
ALZ.-  Alz, Heimer, pour vous servir, vous conseiller et vous aider, chère madame.
LUCIE.-  Ne faites pas l'empathique de service avec moi.
ALZ.-  Vous êtes en colère, comme d'habitude.
LUCIE.-  Je vous hais et vous haïrai jusqu'à la fin de mes jours, espèce de serpent gluant,  loup dévoreur de futur, vautour charognard d'espoir.
ALZ.-  Si vous êtes toujours dans cet état, je plains le pauvre Antoine. Chère Lucie…
LUCIE.-  Ne m’appelez pas par mon prénom, je ne vous permets aucune familiarité.
ALZ.-  Pourtant nous sommes en quelque sorte proche parent, on est fait pour vivre ensemble un bon bout de temps.
LUCIE.-  Vivre ensemble! Dépérir ensemble vous voulez dire.
ALZ.-  Que de rébellion! (Ton professoral.) La maladie d'Alzheimer est un processus de dégénérescence cognitive, incurable et irrémédiable. La défaite est inévitable. Il ne sert à rien de lutter contre moi.
LUCIE.-  Je sais.
ALZ.-  Alors aussi bien sympathiser.
LUCIE.-  Non, mais vous délirez?
ALZ.-  Vous voulez que je vous chante une petite chanson?
LUCIE.-  Non!
ALZ.-                                      
Chanson : «Les neurones dans la gomme»
Dans mon cerveau y’a de la gomme
Des accrocs  dans mes neurones
Une tête en courant d'air
Une  mémoire toute à l'envers
Dans mon cerveau y’a de la gomme
Des accrocs dans mes neurones
Je répète est c'est normal
J'perds la tête j'perds le moral
On se perd dans la rue
On fait cuire ses chaussures
Ton fils devient ton père
Ta mère devient ta sœur
On devient zinzin!
On devient zinzin!
Quand on a la Alzheimer      
La boussole devient folle
LUCIE.-  Je n'ai pas la maladie d'Alzheimer et pourtant ma boussole ne fonctionne plus. Avant que vous entriez dans la vie d'Antoine, j’avais des projets plein la tête.
ALZ.-  Effectivement, vous n'êtes plus capitaine de votre bateau. Vous allez devoir accepter, pour vous et pour l'autre, l'inéluctable présence de la maladie et de la mort.
LUCIE.-  Mais je l’accepte la mort.
ALZ.-  Mais moins la maladie!
LUCIE-  Mais moins la maladie. En tout cas pas celle-là.
ALZ.- On ne choisit pas la maladie, c'est elle qui vient à nous.
LUCIE.-  Alzheimer est la pire.
ALZ-  Vous auriez préféré un cancer du foie, une tuberculose pulmonaire, un VIH-Sida?
LUCIE.- J'aurais préféré une crise de cœur. Antoine aussi aurait préféré.
ALZ.-  Il est vrai que je ne suis pas expéditif comme un arrêt cardiaque, pas aussi spectaculaire qu’un accident d’auto, mais j’ai quand même d’autres qualités. Faut prendre le temps de les voir.
LUCIE.-  Je n'en vois aucune.
ALZ, hausse les épaules, exaspéré.
LUCIE.-  Ah oui! Vous créez de l'emploi!
ALZ, hausse les épaules.
LUCIE.-  Vous remplissez les CHSLD.
ALZ,  hausse les épaules.
LUCIE.-  Vous êtes copains-copains avec l’industrie pharmaceutique?
ALZ.-  Ah non, beaucoup moins que le cancer.
LUCIE.-  Vous vous aplatissez comme un crabe devant le système de santé!
ALZ.-  Face à cette grosse machine, je suis impuissant, comme nous tous.
LUCIE.-  Servile devant les puissants mais despote face aux personnes en détresse.
ALZ.-  Moi, despote?
LUCIE.-  Vous épuisez les proches aidants, vous les isolez comme des rats, les plongez dans la dépression, les poussez au suicide.
ALZ, moqueur.-  Quel sens du drame!
LUCIE.-   C'est vous qui le créez le drame.
ALZ.- Et dans cette histoire, chère Lucie, quel rôle tiendrez-vous?
LUCIE.-  Certainement pas celui de victime. Sachez, cher monsieur, que mon mari je le protégerai quoi qu'il advienne. J'veux qu'on soit ensemble, jusqu'à la fin.
ALZ.-  Tant mieux. Mais ne précipitez pas les choses. Votre Antoine est encore autonome, profitez surtout des bons moments.
LUCIE.-  Facile à dire, quand j'écoute les autres proches aidants.
ALZ.-  Même s'ils disent vrai, ne vous laissez pas hypnotiser par leurs récits.
LUCIE.- Ça me fout une de ces trouilles!
ALZ.-  Vivez dans le présent.
LUCIE, retour de la colère.-  Le présent! Vous êtes très mal placé pour me donner ce genre de conseil alors qu'aujourd'hui même, vous êtes l'artisan malveillant d'un terrible saccage.
ALZ .- Vous voulez dire?
LUCIE.-  Les malades souffrent d'amnésie…
ALZ.-  Absolument! Mais la  société ne souffre pas d'amnésie collective?
LUCIE.-  La maladie d'Alzheimer réveille les peurs, les angoisses, l'agressivité.
ALZ.-  Comme la société qui perpétue la violence et les guerres!
LUCIE.-  La maladie transforme la relation à l'autre.
ALZ.-  Comme la société qui brise les liens de solidarité.
LUCIE.-  La maladie est dégénérative.
ALZ.-  La société n'est pas en pleine dégénérescence?
LUCIE.- À vous entendre, on serait tous Alzheimer. Des milliards de citoyens à la dérive dans une société «acceptablement» malade.
ALZ.-  Oui c'est un peu ça. Alzheimer frappe de partout. Ça fait mal. Je suis vraiment désolé,
LUCIE.-  Je suis contente que vous l'admettiez.
ALZ.-  Ça vous a fait du bien de me balancer toute votre colère?
LUCIE.-  Oui.
ALZ.-  Je suis content que vous l'admettiez.
LUCIE.-  Je suis vide.
ALZ.-  Le calme après la tempête?
LUCIE.-  La désolation après l'ouragan.
ALZ.-  Un ailleurs existe.
LUCIE.-  Ah non! Vous n'allez pas me parler de paradis!
ALZ.-  Un ailleurs ici et maintenant.
LUCIE.-  Je n'ai plus de force.
ALZ.-  Il vous faut trouver une nouvelle boussole.
LUCIE.-  Qui indique?
ALZ.-  L'inattendu.
LUCIE.-  Ne plus avoir le contrôle de mes actions, c'est trop dur pour moi.
ALZ.-  Le contrôle! L'avez-vous seulement déjà eu?
LUCIE.-  Pas vraiment.
ALZ.- Je peux vous tenir la main.
LUCIE.-  Prendre la main de la maladie, faut le faire.
ALZ.- C'est ça ou le naufrage. N'ayez crainte, je ne suis pas contagieux.
LUCIE.-  Où allez-vous m'amener?
ALZ.-  Dans une contrée inexplorée.
LUCIE.-  En terrain mouvant?
ALZ.-  Certainement, dans les vagues de l'incertitude.
LUCIE.-  Il fait noir. J'ai le vertige, j'ai mal au cœur.
ALZ.-  Je tiens la barre. Profitez-en pour regarder l'eau couler.
LUCIE, pour elle-même.- Et pour jeter des bouteilles à la mer…
ALZ ET LUCIE.-    
Chanson : «Les neurones dans la gomme»
Alz est joyeux, LUCIE chante avec difficulté.
Dans mon cerveau y’a de la gomme
Des accrocs dans mes neurones
Une tête en courant d'air
Une  mémoire toute à l'envers
Dans mon cerveau y’a de la gomme
Des accrocs  dans mes neurones
Je répète est c'est normal
J'perds la tête j'perds le moraL
On se perd dans la rue
On fait cuire ses chaussures
Ton fils devient ton père
Ta mère devient ta sœur
On devient zinzin!
On devient zinzin!
Quand on a la Alzheimer      
La boussole devient folle
 Scène 2
Scène intérieure : porte-manteau, table et quelques objets usuels sur la table. Bürokrat est présent.
ANTOINE.- Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui?
LUCIE.-  On va à l'hôpital.
Bürokrat s'approche de Lucie et reste derrière. Ton neutre et mécanique, Lucie fige et entend. Antoine reste indifférent, il n'entend pas Bürokrat.
BÜROKRAT.- Il vous faut d'abord un médecin de famille. Inscrivez-vous sur internet. Le temps d'attente est de onze mois. On n'a pas reçu votre dossier. La secrétaire est absente, rappelez demain. Pour une consultation avec le psychiatre, le délai sera plus long. Votre demande est refusée car vous n'avez pas de médecin de famille.
ANTOINE.- Qu'est-ce qu'on fait là?
LUCIE.-  On se prépare pour l'hôpital.
ANTOINE.- Pourquoi faire?
LUCIE.-  Pour que tu passes une radio.
ANTOINE.- C'est à quelle heure?
LUCIE.-  Onze heures.
ANTOINE.-  Ah, oui.  C'est à quelle heure?
LUCIE.-  Onze heures.
ANTOINE.-  Ah, oui.
BÜROKRAT.- Une infirmière va vous contacter. Restez en ligne (Musique d'attente, très longue.) Merci de votre patience. Le diagnostic doit se faire le plus rapidement possible. Non madame, ici c'est une clinique sans rendez-vous, appelez le CLSC. Des médicaments peuvent aider mais ils doivent être pris au début de la maladie. Inutile de rappeler, on ne donne pas ce genre de renseignements par téléphone. Une travailleuse sociale peut vous conseiller. Mettez l'accent sur les aptitudes de la personne et non sur la maladie. L'efficacité des médicaments n'est pas prouvée scientifiquement. Prenez soin de vous et évitez le stress. Des vidéos sont disponibles sur notre site. (Musique zen pour relaxer.)
Antoine et Lucie mettent leur manteau
ANTOINE.-  On prend les sacs d'épicerie?
LUCIE.-  On va pas magasiner, on va à l'hôpital.
ANTOINE.- Pourquoi?
LUCIE.- Pour une radio
ANTOINE.- C'est à quelle heure?
LUCIE.- Onze heures.
ANTOINE.-  C'est où?
LUCIE : Sur la 3ème
ANTOINE.-  À quelle heure?
LUCIE.-  Onze heures.
ANTOINE.-  Ah, oui.
LUCIE.- Prends tes clés.
ANTOINE.- Sont où?
LUCIE, elle cherche et trouve.-  Dans le sucrier.
BÜROKRAT.-  Prenez en considération que la maladie évolue différemment selon chaque personne. Vous n'avez toujours pas de médecin de famille? (Musique de salle d'attente). Pour exprimer vos propres émotions, pleurez ou frapper sur un coussin mais, pour ne pas bouleverser la personne dont vous avez soin, ne le faites pas devant elle. Pour le soutien à domicile, référez-vous au guichet d'accès. Prenez la personne telle qu'elle est maintenant et acceptez la nouvelle réalité. Le médecin doit remplir un formulaire. Il est important d'utiliser un ton rassurant. L'humour et le rire offrent un bon moyen bon moyen de passer à travers les moments difficiles.
 Lucie se met à rire de manière compulsive, Antoine a peur, Lucie se calme. Lucie et Antoine se dirigent vers la sortie mais avant Lucie se retourne. Elle s'avance vers Bürokrat.
BÜROKRAT.-  Pour exprimer vos propres émotions, pleurez ou frapper sur un coussin (insiste sur le mot coussin) mais, pour ne pas bouleverser la personne dont vous avez soin, ne le faites pas devant elle.
Bürokrat  essaie de récupérer et tente de la calmer. Lucie attrape Bürokrat  et le lance par-dessus bord. Elle se frotte les mains.
LUCIE.-  Bonne chose de faite.
ANTOINE.-  On va où?
LUCIE.-  On va à l'hôpital.
ANTOINE.- C'est à quelle heure?
LUCIE.-  Onze heures.
ANTOINE.-  C'est où?
LUCIE.-  Sur la 3ème.
ANTOINE.- C'est à quelle heure?
LUCIE.-  Onze heures.
ANTOINE.-  On prend les sacs d'épicerie?
Scène 3
La scène se passe dans un lieu public. Monsieur Alz s'approche de Lucie (même chose que scène 1)
LUCIE.-  Je suis presque contente de vous revoir. Vous me semblez moins vieux que d'habitude.
ALZ.- Oh non, je suis très vieux mais vous commencez à vous habituer à moi. (Il sort un gâteau d'anniversaire - il chante) Bonne fête à nous. Un an de franche intimité, une chandelle. À vous de souffler.
Le souffle de Lucie est empreint de fatigue et de lassitude. Monsieur Alz fredonne la chanson «Les neurones dans la gomme» mais sans les paroles. Il fait quelques cabrioles clownesques, mimant ainsi les «ratés» des personnes Alzheimer : perdre ses choses, les faire disparaitre, ne plus savoir où il est, mettre ses vêtements à l'envers, ne plus connaitre l'usage réel des objets etc.
Au début Lucie trouve ça ridicule et infantilisant mais elle se prend au jeu et finit par être complice. Il pourrait même y avoir une finale en duo clownesque. L'un étant le clown blanc et l'autre l'Auguste: ils pourraient alors mimer d'autres symptômes de la maladie: errance, agitation, méfiance. Ils rient ensemble et se rassoient.
ALZ.-  Vous avez envoyé vos bouteilles à la mer ?
LUCIE.- Aucune.
ALZ.- Comment ça ?
LUCIE.- Je veux pas en parler. La maladie d'Antoine ne regarde personne.
ALZ.- Vous avez honte?
LUCIE. - Non, mais il y a certaine vérité qu'il est mieux de garder pour soi.
ALZ.- Pourquoi?
LUCIE.-  Trop de préjugés.
ALZ.- Votre entourage s'en rend compte?
LUCIE. - De plus en plus, évidement.
ALZ.- Vos enfants réagissent comment ?
LUCIE.- Ils continuent de nier malgré l'évidence. Ça fait trop mal, je crois.
ALZ.- Ça vaut bien la peine d'avoir fondé une famille!
LUCIE.- Mes enfants s'occupent de leurs propres enfants. Mon mari est toujours vivant, près de moi, mais je le perds, ce n'est plus le même homme. Quand il me voit, il voit sa sœur.
ALZ.- Ah ! Il a une sœur.
LUCIE.- Oui, mais elle n'est jamais venue le voir. Lui il l'a voit. Et moi, qui suis là, je n'existe pas. Je suis en deuil de mon mari, deuil de mes enfants, deuil de mes petits-enfants.
ALZ.-  C'est moche.
LUCIE.- Vous avez de la famille, vous?
ALZ. - J'ai plein d'ancêtres, de cousins: le choléra, la peste, la malaria. Au moyen âge, la peste noir a décimé trente pour cent des Européens et aujourd'hui même….
LUCIE.- Oh, ça va ! C'est donc facile de rigoler. Vous n'êtes pas à ma place.
ALZ .-  C'est vrai. Mais je me permets d'insister. Vous savez qu'il y a un point six millions de proches aidants au Québec et qu'avec le vieillissement de la population, on va atteindre un pourcentage de ….  
LUCIE.- Vous et vos chiffres! Vous êtes d'un ennui!
ALZ.- De ce nombre, il y a bien une ou deux personnes avec qui vous pourriez établir une certaine complicité.
LUCIE.- J'ai pas le temps de chercher.
ALZ.- Il existe des associations, des groupes de discussion.
LUCIE.- Je veux pas discuter.
ALZ.- De l'art-thérapie pour Antoine.
LUCIE.- Il déteste dessiner.
ALZ.-  De l'aide à domicile, pour vous.
LUCIE.- J'ai pas fait les demandes à temps. J'suis pas bonne dans les formulaires.
ALZ .- Vous avez tord de vous refermer sur vous-même.
LUCIE.- Je suis épuisée et coupable. Allez chier.
ALZ. - Alors partez, un mois, à Cuba dans un tout inclus.
LUCIE.- Maudite de bonne idée, surtout si vous payez. On part à trois : Vous, Antoine et moi. Espérons qu'un douanier perspicace  se rende compte que vous voyagez illégalement et vous mette aux arrêts pendant un mois.
Scène 4
Lucie et Rosalie ont droit à une aide à domicile durant l'heure du lunch. Elles profitent de leur petit break pour se reposer et prendre l'air. Elles ne se connaissent pas.
Lieu public. Rosalie, lit un livre sur un banc. Sa tête tombe de fatigue. Lucie s'approche.
LUCIE.-  Je peux?
ROSALIE (sursaute).-  Oui oui.
LUCIE.-  Je vous ai réveillée! Désolée.
ROSALIE.-  Pas grave (elle sommeille et tombe endormie sur l'épaule de Lucie.) J'dormirais n'importe où.
LUCIE.-  Et sur n'importe qui.
ROSALIE.- Ça vous dérange?
LUCIE.- Non.
(Lucie somnole à son tour, sa tête est lourde,  elle lui touche délicatement une mèche sur le front, elle sourit et finit par déposer sa tête sur la tête de Rosalie.)
LUCIE, marmonnant.-  Ça vous dérange?
ROSALIE, à moitié endormie.-  Non.
Les deux femmes, fatiguées et préoccupées, dorment quelques secondes, tête contre épaule. Elles ronflotent, sursautent, regardent leur montre, se rendorment.
ROSALIE, marmonnant.- Il me réveille trois fois pas nuit.
LUCIE, marmonnant.-  Z'êtes chanceuse, moi il me réveille cinq fois la nuit.
Commencent alors un dialogue en miroir.
ROSALIE.-  Il se met à crier.
LUCIE.-  J'me lève.
ROSALIE.-  Qu'est-ce que t'as mon chéri d'amour.
LUCIE.-  T'as peur ?
ROSALIE.-  J'suis là.
(Lucie regarde Rosalie)
LUCIE.-  On est toujours là!
(Le dialogue en miroir reprend)
LUCIE.- Tout doux.
LUCIE.- Allez mon chéri, on retourne dormir.
ROSALIE.- Chuuuuuu.
LUCIE.- Puis il se rendort.
(Elles se rendorment durant deux secondes, tête sur épaule. Le dialogue en miroir reprend, mais cette fois plus rapide)
ROSALIE.-  Deux heures plus tard.
LUCIE.- Se remet à crier.
ROSALIE.- Ses couches sont pleines!
 LUCIE.-  Gros contrat que celui-là.
ROSALIE.-  On nous vend l’amour comme quelque chose qui sent la rose mais dans la vraie vie…
LUCIE.-  Quel calvaire!
(Rosalie regarde Lucie, étonnée. Sur un ton d'ironie)
LUCIE, ironique.-  Y'a tu quelque chose de plus beau que de prendre soin.
ROSALIE.- De quelqu'un qui a tellement besoin de nous.
LUCIE.-  Ça change la vie, c'est le moins qu'on puisse dire, mais c'est tellement gratifiant.
ROSALIE.-  J'pensais pas que j'étais capable d'aimé aussi fort (S'adressant à l'enfant et en regardant sa photo) Merci d'être dans ma vie, mon ange. Grâce à toi, je suis une meilleure personne. (À Lucie.) C'est le miracle de l'amour !
LUCIE.- Échanger un regard, des moments de tendresse: c'est magnifique. (Colère franche.) Sauf que des fois je craque.
ROSALIE.-  Ah oui ?
LUCIE.- La tâche est si lourde qu'elle écrase l'amour.
ROSALIE, compatissante.-  Vous vous en occupez toute seule?
LUCIE.-  Vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
ROSALIE.-  Pas de famille?
LUCIE.-  Non.
ROSALIE.-  Moi non plus, j'suis presque tout le temps enfermée chez moi.
LUCIE, complice.-  Mais on lâche pas !
ROSALIE.-  On est comme ça, nous autres les femmes.
LUCIE.- Nous sommes les championnes…
ROSALIE.-  …du don de soi!
Rosalie et Lucie, elles brandissent un trophée imaginaire, un drapeau médiocre, ton de pancarte et de manif.-
Championnes du don de soi.
Championnes du don de soi.
Elles rient.
ROSALIE, sortant une petite photo.-  Il est pas mignon mon petit chéri?
LUCIE, sortant une petite photo.-  Amour de ma vie.
ROSALIE.-  Avec sa petite bouche, son nez retroussé.
LUCIE. - Ses joues rondes, ses yeux noisette.
ROSALIE.-  Il s'appelle comment?
LUCIE.-  Antoine.
ROSALIE -  Non! Le mien aussi. Je peux voir?
(Elles échangent les photos.)
ROSALIE.-  C'est quoi ça? (Insiste sur le ça)
LUCIE.-  Bin mon mari.
ROSALIE -  Et il ne fait pas ses nuits?
LUCIE.-  Il a la maladie d'Alzheimer.
ROSALIE, avec dédain.-  Oupelaï.
LUCIE, réagissant au dédain.-  Et le morveux, c'est qui?
ROSALIE.-  C'est mon bébé. Et c'est pas un morveux!
LUCIE.- Quand je pense que vous vous prenez pour une championne du don de soi, alors que vous êtes juste une maman.
ROSALIE.- Juste une maman …
LUCIE.-  Une maman comme toutes les mamans.
ROSALIE : Bin…
LUCIE.-  … comme toutes les mamans qui vivez dans un 4 et demi, avec un petit mari, qui sortez le vendredi pour faire le party avec une gang d'amis.
ROSALIE.- Eh les nerfs la vieille folle!
LUCIE.-  Moi je suis une championne. Pas vous.
ROSALIE.-  Je ne dors plus la nuit, j'allaite avec difficulté, mes seins me font mal, j'ai pas de chum, j'ai aucun soutien familial, je frôle la dépression post-partum, je suis sur le qui-vive en permanence, j'ai arrêté mes études, mon revenu est ridicule, j'suis enfermée chez moi et je revendique, haut et fort, le statut de championne du don de soi.
LUCIE.-  Je m'occupe de mon mari, jour et nuit, je pense pour deux, je l'aide à s'habiller, je réponds vingt fois par jour à la même question, je retrouve son linge dans le frigidaire, ses clés dans le sucrier, je passe derrière lui pour qu'il ne mette pas le feu. Je suis LA super championne du don de soi, je mérite la médaille d'or de la course à la montre, le trophée de la porteuse de fardeaux, le prix de la martyre volontaire.
ROSALIE : Excusez-moi mais votre mission n'est ni glorieuse ni originale.
LUCIE.-  Et votre mission à vous, elle est belle, peut-être ?  Mettre un enfant au monde en 2019, c'est cruel et égoïste.  
ROSALIE.- Hé, la proche aidante sacrifiée, tout le monde sait que vous jouez les Mère-Teresa uniquement pour donner un sens à votre vie.
LUCIE, blessée, elle attaque.-  Hé, la monoparentale épuisée, dans quel siècle vivez-vous ? Être mère c'est un choix, surtout à votre âge. L'avortement vous n'y avez pas pensé ?
ROSALIE, contre attaque.-  Pourquoi vous le mettez pas en résidence votre vieux dégénéré ? De toute façon, il va même pas se souvenir de vous.
LUCIE, blessée, au comble de la colère, elle hurle.- Mais moi je vais me souvenir de lui…
(Silence)
ROSALIE,  tachant de se rattraper. - C'est sûr. (Rosalie parle comme si elle connaissait la maladie.) Le pire c'est que dans dix ans, votre homme il va être agressif, il va plus vous parler, plus se laver, il va fuguer, perdu, désorienté.
LUCIE.-  Et votre bébé, dans dix ans, à l'âge ingrat, il va pas être agressif? Il va plus vous parler, va plus se laver,  il va fuguer, perdu, désorienté parce qu'il aura perdu son GPS.
ROSALIE, sourit puis très doucement.-  Mon grand-père était Alzheimer lui aussi.
LUCIE.-  Oh…
ROSALIE.-  Il me manque…
LUCIE.-  J'ai eu des bébés moi aussi. (Expression de satisfaction.) Maintenant, ils sont adultes…
ROSALIE.-  Ils vous aident pas`?
LUCIE.- Ils n'ont pas le temps (Songeuse). Excusez-moi, j'aurais jamais  du vous parler comme je l'ai fait.  J'me contiens toute la journée et puis pouf, la marmite a explosé.
ROSALIE.- J'vous comprends tellement.
LUCIE.- J'pense que j'deviens folle.  
ROSALIE.- Mais non.
LUCIE.- C'est dur ce qu'on vit…
ROSALIE.- Nous autres, on est peut-être des championnes mais on est oubliées.
ROSALIE.- On donne la vie…
LUCIE.- On protège la  vie…
ROSALIE.- Et tout le monde s'en fout. Les ex, la famille, l'gouvernement.
LUCIE.- Si au moins on pouvait prendre un vrai break.
ROSALIE.- Une journée entière, ne plus m'occuper de mon bébé.
LUCIE.- Prendre congé de mon vieux mari un bon douze heures d'affilée.
Elles se replacent comme au début, tête contre épaule.
ROSALIE, elle rêve.- Retrouver mon grand-père.
LUCIE, elle rêve.- Bercer un bébé, comme autrefois.
Elles ont le flash en même temps et se regardent droit dans les yeux
ROSALIE.- Échanger nos….
ROSALIE et LUCIE.- Ouiiiiiiii !
(Elles échangent un high five)
LUCIE.- Pour un bon douze heures d'affilée !
Elles reprennent leur photo, écrivent en vitesse leur numéro de téléphone à l'arrière de la photo, donnent la photo à l'autre.
Rosalie et Lucie,  partent, fébriles et souriantes. Elles font quelques gestes de loin pour montrer qu'elles vont se revoir comme  des signes de téléphone et/ou des by-by.
Adresse au public
Finalement, Rosalie et moi, on n'a pas échangé nos chéris. Faut avoir le cœur bien accroché pour s'occuper d'un vieil Alzheimer. On est loin du pépé qui fume sa pipe devant la cheminée et qui raconte des belles histoires aux enfants. Rosalie avait raison : Antoine est devenu  agressif, il parle plus, il se lave plus et il fugue, perdu, désorienté. Alors j'ai du le placer, plus vite que prévu.  Il est maintenant en CHSLD. Je vais le voir tous les jours. Il ne me reconnait pas mais il sait que la personne qui est devant lui, l'aime profondément. Hier je lui chantais une petite chanson, il a ouvert les yeux, il m'a touché délicatement une mèche sur le front, comme il faisait avant.
                                                   **************
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just-in-tales-blog · 7 years ago
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                                        Un homme en or
Il faisait lourd et chaud sur Marseille en ce seize août. La veille, les feux d’artifice illuminaient la pénombre et on entendait les rires des enfants. Ce matin, la commissaire Cécile Panou et son équipe se trouvaient au pied du Château d’If, sur l’îlot du même nom. Un homme sans vie avait été retrouvé dans cette ancienne prison, battue par les flots incessants de la Méditerranée. D’ordinaire calme, la mer était ce matin agitée, ce qui avait rendu la traversée en navette assez compliquée pour l’équipe, en particulier pour Edmond, son coéquipier. Ce grand homme aux faux airs de loup de mer n’était en réalité qu’un citadin aguerri qui supportait mal les quelques remous provoqués par la houle. Le corps du quadragénaire gisait dans l’une des cellules. Il avait été retrouvé par le personnel du château qui préparait les pièces pour les premières visites de la journée. Cécile remarqua immédiatement que la victime tenait quelque chose dans sa main droite, mais n’arriva pas à identifier ce dont il s’agissait : l’objet était souillé de boue et la cellule était obscure. Edmond s’approcha et saisit l’objet pour sortir l’observer à la lumière du jour. “C’est une cocarde, dit-il en revenant. Elle m’a l’air ancienne.” Cécile, dubitative, répondit : “Drôle d’arme du crime.” La victime ne portait aucun papier d’identité, pas de téléphone portable : rien qui puisse permettre de l’identifier. La journée promettait d’être longue pour l’équipe qui, encore fatiguée de la fête de la veille, avait vécu un réveil macabre.
De retour au commissariat, on interrogea la base de données sur les personnes portées disparues, mais aucun signalement correspondant ne ressortit. Le tableau blanc typique de ce genre de situations demeurait blanc, avec au centre la seule photo de la victime. Le casse-tête aurait été sans fin si le médecin légiste n’était pas entré en trombe dans le bureau de la commissaire : “J’ai une correspondance ADN pour notre cher maccabée ! L’homme s’appelle Antoine Marquand. Je n’ai pas lu sa fiche, je vous laisse faire ça, j’ai des patients qui meurent d’envie que je les examine !” Il repart en rigolant, seul, de sa blague des plus macabres. Cécile ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’au lieu de traquer des assassins, elle ferait mieux de mettre directement ce type au trou pour sa forte tendance à être un psychopathe de première catégorie. Edmond sortit directement la fiche de la victime et annonça tristement à l’équipe qu’il était père de cinq enfants.  “Alors, allons les voir pour les prévenir...” dit Cécile. Ce n’était pas, et de loin, ce qu’elle préférait. Elle n’avait jamais su faire ça : briser la vie d’une poignée de gens en une poignée de mots. 
Une femme ouvra la porte. Petite, ronde, elle avait le visage bienveillant mais on sentait au fond de ses yeux qu’elle savait déjà pourquoi l’on sonnait à sa porte.  “Mon mari n’était pas rentré hier soir, dit-elle. Je sentais qu’il était arrivé quelque chose, mais lorsque j’ai voulu faire un signalement à la gendarmerie, on m’a dit que c’était trop tôt. J’aurais du insister...” A la fameuse question des potentiels ennemis, elle n’en voyait aucun. Son mari semblait être un homme respectable : à la tête d’une entreprise d’export de savons de Marseille, il avait sauvé les employés d'un plan social inévitable en réinjectant de son argent personnel dans les fonds de la société, permettant ainsi de sauver plus de trente emplois. Même sa femme de ménage, Adeline Saumur, semblait confirmer cette version : “Monsieur Marquand m’a embauchée alors que j’étais totalement inemployable. Vous savez, je n’ai pas forcément eu une enfance facile. Il n’a pas hésité à me donner ma chance, face à d’autres candidates qui étaient des filles bien plus respectables.” Apparemment le couple était solide, et même la piste des dettes avait été écartée après une revue rapide de ses comptes en banque.  “C’était un homme en or, vous savez... dit madame Marquand en fondant en larmes.”
Quatorze heures, et toujours aucune piste tangible. Un appel du procureur, insistant sur l’efficacité de l’enquête pour élucider le meurtre de cet homme aimé de tous à Marseille, laissait déjà présager d’une nuit blanche. “On devrait peut-être faire expertiser cette cocarde. Je ne connais pas beaucoup de personnes qui se promènent avec ça. Je file à l’université d’Aix, il doit bien y avoir un type poussiéreux qui saura me rencarder là-dessus.” Edmond n’était pas un intellectuel, mais c’était un bon flic. Arrivé dans la police au plus bas échelon, il avait su gagner en grade grâce à sa droiture. Il ne croyait pas beaucoup à l’université pour former les têtes pensantes de notre pays : il était passé par l’école de la vie, et selon ses dires, rien ne pouvait remplacer ça. 
Mathieu Blainville était docteur en histoire, spécialiste de la révolution française. C’est vers lui que l’on a redirigé Edmond pour cet objet. Ce dernier commença par rappeler l’histoire du Château d’If : “C’était une prison pendant la révolution française, vous savez. Je ne pense pas que cette cocarde et cet endroit liés dans un meurtre soient une coïncidence. Même si je vois que vous êtes sceptique, vous devriez vous tourner vers l’Histoire pour résoudre ce meurtre. La cocarde était le signe des révolutionnaires. Antoine et moi sommes allés à l’école ensemble, à Cassis. Faite votre boulot et retrouvez-moi celui qui l’a tué !” Bien que contrarié de la condescendance de son hôte, Edmond était satisfait d’avoir enfin une piste vers laquelle se tourner. Il effectua une recherche au nom de Marquand dans les fichiers des archives. Bien que les correspondances soient nombreuses, il trouva un ouvrage retraçant la révolution française à Marseille où un chapitre entier était dédié à l’un des ancêtres de la victime : Marcel Marquand, le Marat des calanques.
“Alors il faut chercher dans les notables de la région qui descendent de nobles Marseillais, je ne sais pas, une lignée qui aurait survécu!” s’enthousiasma Cécile. Lorsqu’une enquête avançait soudainement, elle avait toujours cette sensation dans le ventre, comme si la passion des premières affaires resurgissait. Elle commença par se concentrer sur la biographie de Marcel Marquand. Trois familles marseillaises étaient dans celles qui avaient particulièrement souffert des idéaux révolutionnaires de l’homme : les De Gasquet, les de Vintimille-Seisson, et les de Candolle. Néanmoins, les trois lignées semblaient avoir été décimées par la révolution, sans descendants. A mesure que les indices tombaient le tableau s’obscurcissait peu à peu.  “On s’est peut-être trompés de piste, admis Cécile. Il n’est pas tard, j’aimerais faire une enquête de voisinage. Nous avons tellement acheté la version de l’homme en or servi par se femme que nous n’avons même pas pris le temps de vérifier ça...”
Après plus d’une heure d’interrogatoires toujours concordants, à coups de “un homme sympathique”, “un voisin serviable”, “un père et un mari aimant”, un jeune homme proposa enfin une vision d’Antoine Marquand qui contrastait un peu avec le reste :  “Je l’ai vu se disputer avec sa femme de ménage l’autre jour. Je n’ai pas tout saisi, mais je crois qu’elle lui disait qu’il n’était pas légitime. C’était il y a deux ou trois jours.” “Manifestement, la femme de ménage ne nous a pas tout dit, glissa à voix basse Edmond. Nous devrions retourner la voir.” Ils traversèrent la route pour revenir chez les Marquand. “Où est Adeline ? demanda Cécile” “Je ne sais pas, elle n’est pas venue travailler aujourd’hui. Ce n’est pas à son habitude.” “Avez-vous son adresse ?” dit Edmond “Oui, elle habite à Cassis, au douze rue des Lilas.”
Aussitôt, ils perquisitionnèrent le domicile de la femme de ménage, pour y retrouver un bon nombre de documentations sur la révolution française. Un nom, marqué au crayon noir, remplissait frénétiquement les pages d’un carnet : Adeline de Candolle. Des photos étaient accrochées sur le mur. Cécile s’approcha et vit six photos : les cinq enfants Marquand et leur mère. “Il faut la retrouver au plus vite avant qu’elle ne fasse une connerie, s’écria Cécile. Mais où peut-elle être bon sang ?” “Je crois que j’ai une idée, dit Edmond en regardant les nombreux manuscrits. Tu en connais beaucoup des femmes de ménage qui vont à l’université et ont un accès à la bibliothèque ? Je veux bien être optimiste mais... pas moi. Or je connais quelqu’un qui a accès à toute cette documentation et qui est susceptible d’avoir déjà rencontré Adeline : mon cher docteur en Histoire. On va plutôt aller le trouver lui, histoire que je lui montre que je fais bien mon boulot, comme il dit, et en plus on trouvera sûrement la petite.”
Comme Edmond l’avait prévu, Adeline Saumur se trouvait bien chez Mathieu Blainville. Après un interrogatoire relativement court, ils avouèrent le crime qu’ils avaient commis ensemble. Adeline Saumur aurait du s’appeler Adeline de Candolle, si Marcel Marquand n’avait pas décimé sa famille. La seule survivante, son ancêtre directe, n’avait bien entendu pas pu hériter des biens de sa famille. S’en étaient suivies de nombreuses vies de malheur, dont celle d’Adeline. Elle avait toujours entendu cette histoire depuis son plus jeune âge, mais n’avait pas consciemment retenu le nom du bourreau auquel sa famille avait eu affaire. C’est en se faisant embaucher chez Antoine Marquand que la mémoire lui était revenue. En voyant, le jour, le faste dans lequel il vivait et, le soir, sa misérable chambre de bonne, la haine était progressivement montée. Lorsque Marquand avait évoqué de ne la faire travailler non plus tous les jours mais un jour sur deux, baissant considérablement ses revenus, la dispute avait explosé. Avec l’aide de Mathieu, qui s’était épris non seulement de l’aspect historique de la vie de cette jeune femme, mais également de la jeune fille elle-même, elle avait attiré Antoine Marquand au château d’If dans la nuit du quinze août, demandant de l’agent contre son silence sur les heures sombres de sa famille. L’entrevue dégénéra rapidement, et la haine faisant son travail, Adeline asséna un coup fatal à l’homme qu’elle tenait pour responsable du destin malheureux de sa lignée.
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jbgravereaux · 6 years ago
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Léo Ferré - Paris spleen (Léo Ferré)                                                                                                                                                                                                        Paris spleen                                                                                                                                                                                                                                  ...Rappell' toi "ma p'tite mine" Ce bistrot de Paris                                                                                                  Où j't'ai pris' dans mes bras...                                                                                                                                  Madeleine (ou Rappelle-toi)                                                                                                                                                                                                                    Rappelle-toi mon Ange                                                                                          Cette neige de nuit avec mes cheveux gris...                                                                                                                                                                                        Léo Ferré by SCL - Paris-Spleen                                                                                                                                                                                                Chanson et Poésie — “Rappelle-toi”, initialement intitulé...                                                                                                                                                                   Léo Ferré dans l'émission “Poètes à vos luths” (1957 / France Culture ...                                                                                                                                                                                                                                                                      Quand l'amour m'était chanté, un documentaire consacré à Léo Ferré ...    Replay - Quand l'amour m'était chanté - TV5MONDE+                                                                                                                                                                          Le minuscule Paris d'Antoine Blondin – PARIS A L'ENCRE                                 
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jbgravereaux · 6 years ago
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Léo Ferré - Ma Bretagne à moi (Léo Ferré) - (1ère version de la mémoire et la mer)                ��                  https://vimeo.com/302121864                                                                                                                                                                                                                                                                                                      A travers chants : La Mémoire et la Mer - France 3 Bretagne Gilles Le Morvan : Léo Ferré chante l'une des premières versions de sa chanson en septembre 1969 chez son ami l'écrivain Paul Guimard dans le Finistère. La chanson ne s'appelle pas encore la "Mémoire et la mer” mais “Ma Bretagne à moi”. Et jusqu'à sa sortie sur disque en 70, elle va encore évoluer. Elle est le fruit d'un immense travail à la fois d'écriture et de découpage…                                                                                                                                                                          Léo Ferré by SCL - La Révolte et l'Amour  Yann Valade : ...Le 14 septembre 1969, lors d'une émission de télé, Ferré présente une nouvelle chanson intitulée Ma Bretagne à moi. Le texte correspond à celui de La Mémoire et la mer, à l'exception de la dernière strophe, remplacée par ces deux huitains :                                                                                                                                              Cette matière me parlant Ce silence troué de formes Mes chiens qui gisent m'appelant Mes pas que le sable déforme Cette cruelle exhalaison Qui montent des nuits de l'enfance Quand on respire à reculons Une goulée de souvenance                                                                                                                                                                                                                Cette maison gantée de vent Avec son fichu de tempête Et la vague lui ressemblant Met du champagne sur sa tête Ce toit sa tuile et toi pour moi Cette raison de nous survivre Entends le bruit qui vient d'en bas C'est la mer qui ferme son livre                                                                                                                                                                                                              Ce sont ces mêmes huitains qui concluront le texte de la version longue (cf aussi la chanson FLB)...
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jbgravereaux · 6 years ago
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Christiane Courvoisier - FLB (Léo Ferré)                                                                                                                                                Entre la mer et le spectacle (2015)                                                                                                                                                                                                    FLB                                                                                                                                                                                                                                                PAROLES ET MUSIQUE DE LÉO FERRÉ                                                                                                                                                                                            L'eau cette glace non posée Cet immeuble cette mouvance Cette procédure mouillée Nous fait prisonniers sa cadence Nous dit de rester dans le clan A mâchonner les reverdures Sous les neiges de ce printemps A faire au froid bonne mesure                                                                                                                                                                                                              Cette matière nous parlant Ce silence troué de formes et ces marins nous appelant Nos pas que le sable déforme Cette cruelle exhalaison Qui monte des nuits de l'enfance Quand on respire à reculons Une goulée de souvenance                                                                                                                                                                                                                  Vers le vestige des suspects Sous la question qui les hasarde Vers le monde des muselés De la bouche et des mains cafardes Nous prierons Dieu quand Dieu priera Et nous coucherons sa compagne Sur nos grabats d'où chantera La chanterelle de nos pagnes                                                                                                                                                                                                              Mais Dieu ne fait pas le détail Il ne prête qu'à ses lumières Au renouvellement du bail Nous lui parlerons de son père Du fils de l'homme et du destin Quand nous descendrons sur la grève Et quand dans la mer de satin Luiront les lèvres de nos rêves                                                                                                                                                                                                            Nous irons sonner la Raison A la colle de prétentaine Réveille-toi pour la saison C'est la Folie qui se ramène A bientôt Raison à bientôt Ici quelquefois tu nous manques Si tu armais tous nos bateaux Nous serions ta Folie de planque                                                                                                                                                                                                          On danse ce soir sur le quai Une rumba pas très cubaine Ca n'est plus Messieurs les Anglais Qui tirent leurs coups Capitaine ! On a Jésus dans nos cirés Son tabernacle sous nos châles Pour quand s'en viendront se mouiller Vos torpilleurs sous nos bengales                                                                                                                                                                                                        Et ces maisons gantées de vent Avec leur fichu de tempête Quand la vague leur ressemblant Met du champagne sur nos têtes Ces toits leurs tuiles et nous et toi Cette raison de nous survivre Entends le bruit qui vient d'en bas C'est la mer qui ferme son livre                                                                                                                                                                                                              À bientôt Raison à bientôt Ici quelquefois tu nous manques Si tu armais tous nos bateaux Nous serions ta Folie de planque On a Jésus dans nos cirés Son tabernacle sous nos châles Pour quand s'en viendront se mouiller Vos torpilleurs sous nos bengales                                                                                                                                                                                                      Cette cruelle exhalaison Qui monte des nuits de l'enfance Quand on respire à reculons Une goulée de souvenance Ces toits leurs tuiles et nous et toi Cette raison de nous survivre Entends le bruit qui vient d'en bas C'est la mer qui ferme son livre                                                                                                                                                                                                            Léo Ferré by SCL -LEO FERRE -FLB                                                                                                                                                                                                    Léo ferré - FLB - YouTube                                                                                      Léo Ferré - Ma Bretagne à moi (1ère version de la mémoire et la mer ...            Léo ferre chante "ma Bretagne a moi"en 1969...avant que ça ne ...                                                                                                                                                                                                                                                                                  Entre Deux Caisses (Bruno Martin) & Monique Brun - YouTube                                                                                                                                                              “Géométriquement tien“, Christiane Courvoisier interprète Léo Ferré ...
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jbgravereaux · 6 years ago
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Gérard Pierron - La mer noire (Léo Ferré)                                                                                                                                                                                              Léo Ferré by SCL - La mer noire                                                                                                                                                                                                    Gerard Pierron Chanson francaise GÉrard pierron - trÉsors perdus ...                                                                                                                                            Trésors perdus (Rétrospective 1981-2013) - YouTube                                            La mer noire : coda instrumentale - YouTube                                                                                                                                                                                        Léo Ferré - La mer noire - YouTube ou La Violence Et L'ennui Léo Ferré - La Mer Noire - YouTube                                                                                                                                                                                                                              La mémoire et la mer (Léo Ferré) - Atelier des brouillons - YouTube : Les sept chansons tirées de Guesclin: - La mémoire et la mer - Des mots - Géométriquement tien - La mer noire - FLB - La Marge - Christie                                                                                                                                                          La mémoire et la mer/ Les chants de la fureur / Léo Ferré / Jean ...                                                                                                                                                                                                                                                                                    (via https://open.spotify.com/track/71QOCreKD6ZkSHlYvneHNH?si=PD9AoOh_TIi02Knltqf6bA)
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