#la grosse bouteille
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fidjiefidjie · 10 months ago
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Bon jour, ☕️ 🥐 🍊bon Week-end à tous
La Grosse Bouteille,bd Richard Lenoir🗼Paris 1959
Photo de Robert Doisneau
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chic-a-gigot · 9 months ago
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La Mode nationale, no. 22, 5 juin 1897, Paris. No. 14. — Petite mante. No. 17. — Mante. No. 21. — Collet mante. No. 23. — Mante. Bibliothèque nationale de France
No. 14. — Petite mante en soie brochée rose sur beige, froncée sur les épaules et remonte dans le haut par un collet formé par des feuilles de satin noir, avec broderies de jais en dessus, petite dentelle autour des feuilles, autour du cou grosse ruche retenue par une draperie de mousseline de soie enroulée et nouée en gros nœuds sur les côtés.
No. 14. — Small pink-on-beige embroidered silk mantle, gathered on the shoulders and raised at the top by a collar formed by black satin leaves, with jet embroidery above, small lace around the leaves, around the neck large ruffle held by a drapery of silk muslin rolled up and tied in large knots on the sides.
No. 17. — Mante de drap gris allant plus bas que la taille, montée sur un col Médicis doublé de dentelle blanche; devant, longs revers brodés de soutache noire, même broderie dans le dos.
No. 17. — Gray cloth mantle reaching below the waist, mounted on a Medici collar lined with white lace; front, long lapels embroidered with black soutache, same embroidery on the back.
No. 21. — Collet mante de soie brochée vert amande et rouge montée sur haut col Médicis doublée de dentelle; dans le bas, ceinture corselet à revers faisant la mante courte sur le devant.
No. 21. — Collar of almond green and red embroidered silk mantle mounted on a high Medici collar lined with lace; at the bottom, corselet belt with cuffs making the short mantle on the front.
No. 23. — Mante de satin vert bouteille montée sur col Médicis, coupé de créneaux doublés de pattes de velours noir, mante à pointes devant et dans le dos, avec grands revers de velours.
No. 23. — Bottle green satin mantle mounted on a Medici collar, cut with crenellations lined with black velvet tabs, pointed mantle in front and back, with large velvet lapels.
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kelthoumrambles · 5 months ago
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/...[triggering]...\
Je suis en train de penser à des trucs mega badants et cela me permet de réaliser 2-3 trucs par rapport à comment mes peines enfouies dans mon subconscient se manifestent avec mes mécanismes de défenses
J'essaye d'écouter mon corps et de situer mes émotions (on dit merci aux exercices somatiques). Je ressens une grosse boule lourde comme du plomb dans mon ventre (estomac) et ma mâchoire est mega crispée. Peur et colère
Honnêtement, j'ai envie de courir au nightshop m'acheter une bouteille de vin blanc et de boire à la bouteille. J'ai envie de me prendre des grosses lattes de coke en faisant péter les basses afin de ne plus m'entendre penser ou/et de me prendre une de ces poutrelle de k histoire de m'évader ou/et de fumer la blinde de grosse ganga qui fait planer puissance 15000 pour taire toutes ces choses et visions horribles qui me hantent depuis trop longtemps, qui refont surface et m'éclatent à la gueule
Mais non.. jsuis dans mon lit en train de me dire que c'est pas facile tout ce que j'ai vécu ces 20 dernières années et je suis consciente que céder à mes pulsions empirait le tout. C'est donc ça, s'asseoir avec ses émotions. Eh binnn c'est dur ptnnnn. Je suis également consciente que mon psyché est bien atteint et que continuer de me droguer risquerait vraiment de me faire caler à tout jamais.
La raison pour laquelle je me suis débarrassée de ma voiture il y a quelques mois est qu'à défaut de me tuer, j'allais finir par tuer quelqu'un. L'angoisse, l'anxiété prenait trop le dessus. J'étais sur l'autoroute et une voix me disait "prends toi le mur, allé" "accélère et fonce dans le tas" (death wish hello). Mes pensées parasites étaient devenues incontrôlables ... j'avais personne à qui en parler. Je me disais que ça y est la schizophrénie s'était installée et que ces voix n'allaient plus me quitter mais non, là, ça va mieux, surtout depuis mon hospitalisation en psychiatrie et les visites chez le nouveau psy et tout le travail que je fais sur le côté pour améliorer ma santé mentale, psychique et régler mes problèmes d'addictions et tout le tralala et le blablabla
Je me comprends mieux, ouais. Ça va mieux. J'dis pas que je vais BIEN mais ca va bcp mieux mais ptn c'est dur de gérer cette envie de crever tellement puissante parfois, tellement on a mal à l'intérieur de soi tellement qu'on se sent .... j'sais pas.. j'ai encore du mal à mettre des mots la dessus: abandonné délaissé unlovable moins que rien insuffisant triste démuni vide inexistant inconsolable... inconsolable ouais. La mort, je l'ai connue bcp trop jeune, je l'ai vue et je l'ai touché. Je lui ai parlé. Elle ne m'a jamais quitté. C'est pour ça que je la trouve si attirante. Je me dis qu'elle doit être plus douce que la vie, c'est sur! Je sais que ça doit paraître fucked up mais si vous saviez ... mon cœur
C'est du lourd (wesh) mais j'pense réellement que si je survis à cette année (oui, survivre) alors tout sera possible pour moi. J'accepterai l'idée de vivre et voilà. J'suis tjs là, je me donne à fond (même si je ne me l'avoue pas). Dieu (whatever it means) sait à quel point j'essaye d'être là, d'être ici, de me construire et puis pourquoi pas, d'être bien ..... d'être bien, oui. J'ai plein de jolies visions aussi, faut pas croire. Plein de jolis projets, en veux-tu en voilà
Le mal est toujours là. J'ai mal mais j'crois sincèrement que je suis en train de tout cracher, petit à petit. Le venim, la souffrance, le mal être est en train de sortir.... je le vomis. Je le vomis vraiment en mode vade retro satana. Le passé est passé, je me dois d'avancer
60 jours sans coke et 14eme jour sans cuite (je n'ai bu que trois verres ces deux dernières semaines) et plus de 3 semaines de yoga journalier au compteur !! ..... yay
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coolvieilledentelle · 1 year ago
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A midi Spaghetti aux palourdes
Ingrédients:
1kg de palourdes
un petit bouquet de persil
3 gousses d’ail
50ml de jus de palourde
50ml d’eau de cuisson des pâtes
une grosse rasade d’huile d’olive de qualité
poivre
300g de pâtes (spaghettis, cappellinis, linguines)
pour le dessablage : 300g de gros sel non raffiné et 2 L d’eau en bouteille (sans chlore)
La veille au soir ou le matin pour le soir, plongez les palourdes dans 2 L d’eau et 300g de gros sel. Mélangez à la main pour dissoudre au maximum le sel. Réservez au frais. Les palourdes vont recracher leur sable.
Rincez les palourdes à l’eau de robinet, 3 ou 4 fois. 
Hachez l’ail et le persil. Réservez.
Dans un faitout à sec, faites ouvrir les palourdes à feu vif. Retirez les unes à unes dès qu’elles s’ouvrent. (c’est très important pour ne pas, ensuite avoir des palourdes trop cuites qui seraient collées à la coquille) Réservez.
Gardez 50ml de jus de cuisson, jetez le reste. Filtrez le jus uniquement si vous observez du sable, je n’ai pas eu besoin de le faire.
Faites cuire les pâtes très al dente dans une grande quantité d’eau non salée. Récupérez 50ml d’eau de cuisson. (vérifiez sur le paquet le temps de cuisson al dente et faites les cuire 1mn de moins que le temps indiqué) Egouttez.
Dans le même faitout, versez l’huile d’olive de manière a recouvrir tout le fond, ne soyez pas avare. La qualité de l’huile et sa quantité a son  importance, elle va s’ajouter au reste pour donner le gout. Versez l’ail et le persil. Ajoutez les palourdes, l’eau de cuisson et le jus de palourde. Poivrez et mélangez pour enrober les coquillages à la persillade. Ajoutez les pâtes, mélangez en les soulevant régulièrement, à feu moyen pendant une minute ou deux et servez aussitôt. 
Dégustez ces pâtes merveilleuses, et surtout n’omettez pas de sucer les coquilles au fur et à mesure !
Certains ajoutent du vin blanc, c’est complètement inutile. Ne recouvrez pas ce gout unique avec l’ajout du vin blanc… Versez le plutôt dans un verre pour le boire en dégustant vos pâtes aux palourdes ! Ne rajoutez pas de parmesan !
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atsumuking · 10 months ago
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bouteille à la mer
Bonjour, bonsoir.
Je me lance dans la recherche d'un ou de deux nouveaux partenaires de rp. Ecrire est une véritable passion pour moi et, si après plus de 2 ans, ma partenaire et moi avons cessé d'écrire ensemble, l'envie m'est toujours restée. C'est pour cette raison que je lance cette bouteille à la mer. Vous ne me connaissez sûrement pas, je ne suis active sur aucune plateforme et ce depuis plusieurs années (au moins cinq ans). Je n'écrivais que sur des forums privés avec cette unique personne et c'est ce que j'aimerais retrouver de nouveau.
En quelques mots, je vous explique notre fonctionnement qui se plaçait à mi chemin entre le rpg et l'écriture d'un roman. A deux, nous avions une petite poignée de personnages placés dans un univers fictif inspiré d'une grande saga. Le forum avait un thème, un plot vers lequel on faisait avancer l'ensemble de nos personnages (tous se connaissaient, aussi les évènements arrivant dans la vie de l'un impactaient celle des autres) ; et chaque personnage ou duo de personnages avait droit à son propre character's arc. On avançait par ordre chronologique, alternant entre les rps drivés par les personnages et ceux drivés par le plot. Cela nous permettait de créer une ambiance évolutive et de travailler à fond nos personnages, c'était vraiment une expérience incroyable.
Pour l'univers, comme nous étions toutes les deux fan de Naruto, nous avions décidé de creuser le quotidien des jonins de Konoha. Je ne souhaite pas reprendre cet univers mais j'ai une grosse préférence pour les univers de fantastique, fantasy ou sf (particulièrement les manga mais je suis également une grande fan de saga littéraires type red rising et j'adooore parler des heures sur discord de ces saga ou des personnages). Je cherche donc quelqu'un qui serait intéressé à l'idée d'écrire à deux ou trois sur un forum privé (pas d'administratif comme ça), creuser un univers donné de façon mature. Pour les avas, je ne joue que de l'illustré, j'écris à la troisième personne et je préfère les ship m/m (en restant super ouverte).
Si jamais l'envie vous tente, n'hésitez pas à me mp (nb : sachez que je suis sûrement aussi timide que vous...)
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lalignedujour · 1 year ago
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Le four est à l'heure. Le frigo est encore branché. L'eau est coupée. La salle de bain est nickel, il reste juste un balai posé contre la cabine de douche. Dans la chambre, le drap est un peu froissé. Le salon est plein de traces de grosses chaussures. Dans un angle : une table basse poussiéreuse, avec dessus des produits ménagers dans des bassines. Deux vis dans une assiette en carton.
Ça sent les vieux ascenseurs de Paris. Ceux qui font un mètre sur deux, sur deux.
La maison est à vendre depuis l'été. La grosse saison des visites est passée. Ça ne risque pas grand chose.
On se glisse ici depuis quelques semaines. On pousse le portail d'un air de moins en moins coupable. On ouvre les volets des portes-fenêtres pour entrer d'un pas de plus en plus assuré. On habiterait presque là.
Mais on y habite pas. On vient juste y baiser de temps en temps. On a une maison, mais c'est plus excitant comme ça. Et puis à la maison, il y a les enfants.
Des gens ont vécu là. Il y avait peut-être des bouteilles d'alcool vides sur cette étagère trop haute, au-dessus du comptoir de la cuisine. Il y avait peut-être des ami·es resté·es un peu tard, des enfants retardant le moment de prendre une douche, un couple de personnes âgées sentant quelque-part dans l'air qu'il y aurait de la tendresse ce soir.
C'est ça qui m'excite. Cette neutralité qui ouvre tous les possibles. C'est un lieu vierge. Une page blanche qui peut encore raconter toutes les histoires.
Je comprends aujourd'hui pourquoi j'étais toujours volontaire pour les déménagements. J'aime cette esthétique du lieu de vie sans vie.
Mais il y a un bruit dans l'entrée. Ça ne peut pas être l'agent immobilier, non, on aurait entendu sa grosse voiture sur les gravillons. Sûrement d'autres fétiches des maisons vides. Faisons connaissance.
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ditesdonc · 1 year ago
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Les étés à Curtin
Texte écrit par Jean-Claude Long
Fin des années cinquante. La grande maison est divisée en deux, louée en partie l’été par les sœurs Rochet, Berthe et Denise, mariées plus tard à Robert Magaud et Georges Guichert.
Dans le coin cuisine, un grand évier noir, en pierre, sert aussi à se laver. Le réchaud fonctionne avec une bouteille de butane ; au fond de la maison, une pièce fraîche sert de cellier. Un garde-manger à grille , suspendu, dissuade les mouches et les fourmis .
Dehors, une pompe, qu’il faut « amorcer », c’est un jeu ; un puits, dont on ne se sert pas, des granges, des hangars, des greniers, des machines et des outils mystérieux, des odeurs de paille et de grain, des poules en liberté. La vraie vie est là, pas en ville.
Un chien noir, Jimmy, est attaché à une grande chaîne, en permanence. Il a creusé un chemin sur son passage. Robert le lâche parfois, Jimmy part courir dans la campagne, si vite qu’on dirait un dessin animé : il a douze pattes. Quelques heures après, il revient en lambeaux, boitant, saignant d’une oreille. Cinquante ans après, on aurait dit « il s’est mis minable ».
Lorsque Robert revient sur sa moto, Jimmy s’agite avant que les humains aient entendu le moindre bruit ; Berthe dit alors : « voilà Robert ».
A gauche en sortant de la maison, un pré, dont l’enfant rêve l’hiver, comme une préface à des récits d’explorateur. On le traverse pour aller à la boulangerie à Thuellin.
Souvent vient brouter un troupeau de vaches. L’enfant aime les vaches, à la robe marron et blanche, cette odeur à la fois sauvage et rassurante, leur chaleur épaisse et grasse, maternelle . Elles font un peu peur avec leurs gros yeux, mais sont paisibles, c’est fascinant !Aujourd’hui encore, l’odeur des vaches me met les larmes aux yeux.  "Voilà  les vaches ! " est un cri de fête, un alléluia païen. Avec les enfants qui mènent le troupeau, je crois qu’il y avait une Mireille, on va jouer à cache- cache , à Colin Maillart, à Mère veux-tu. On mangera la tarte aux pommes de ma mère, on boira du Pschitt, l’après-midi ne sera que féerie. La Dent-du-Chat est une frontière au loin, les dieux juchés nous observent.
Fête aussi les commerçants ambulants, qui arrivent en klaxonnant ; galopade ! Dehors en pyjama ! Ducard, petit monsieur chauve aux yeux vifs, sa camionnette bleue aux odeurs de sucre et de bonbons chimiques. Fontana, fruits et légumes, sa camionnette verte, « l’Increvable », ses grosses lunettes. Le boucher a une fourgonnette deux-chevaux, grise .
L’enfant aime la campagne ; la liberté est totale. Sa mère, si craintive en ville, le laisse pendant deux mois divaguer parmi les faux, les herses, les tracteurs, dont un jour il desserra un frein à main dans une pente, bourde réparée d’urgence. Il aime l’errance, nez dans les nuages, la rêverie dans les odeurs. Il est shooté au foin, au fumier, à la pluie, aux animaux, coqs, renards toujours lointains mais dont le glapissement est proche, témoin d’un monde secret qui nous entoure, le comprendra-t-il plus tard ?
Le soir, les chiens discutent de loin en loin, que se racontent-ils ? Il pose un jour la question, un adulte répond : « ils ne racontent rien, ce sont des bêtes ». L’enfant pense que le grand se trompe, je le crois encore aujourd’hui.
On peut prendre des bâtons tant qu’on en veut, pourfendre les ennemis ; les plantes, les herbes sont des légumes pour jouer à l’épicier ; infinie profusion de cailloux pour lancer et construire. Deux shorts, deux chemises pour tout l’été suffisent pour fouler l’herbe menue par les soirs bleus d’été et sans avoir lu Rimbaud. Ma sœur et moi allons chaque soir acheter le lait à la ferme Teillon, dont les bâtiments existent encore. Quand le soir tombe au retour, et que les hirondelles se rassemblent sur les fils électriques en prévision de la migration, c’est que la rentrée des classes est proche. On transporte le lait dans un bidon en aluminium, qu’on appelle une berthe. Je suis gêné que le bidon porte le même nom que la propriétaire, gentille et aimable. Je n’ose prononcer le mot de peur de la froisser.
Après la pluie, au retour, début septembre, l’ombre monte des fossés dans des odeurs de trèfle et d’orties.
Ma mère achète parfois un lapin vivant chez Mme Guetta (Guettat ?) Mon père pourtant plutôt doux et pacifique, mais initié par ses vacances enfantines ardéchoises, assomme, suspend, saigne, écorche et éviscère l’animal sous le regard de l’enfant.
Nous rendons parfois visite à la Génie, vieille dame moustachue qui habite une sorte de chaumière dans une cour herbue et intarissable pourvoyeuse de potins de village. Tonton Maurice vient aussi parfois, il y a toujours une bouteille de vin dans la pièce fraîche.
L’église et la procession du 15 Août font un peu peur.
Mais le plus étonnant c’est le bruit fracassant des métiers à tisser. Comme c’était étrange, ce bistanclaque pan (on dit tchique tchaque pan) parmi les chevaux de trait, les vaches, et l’odeur des charrettes de foin.
Merveilleuse époque : les locataires lyonnais devinrent amis avec les propriétaires, particulièrement Berthe et Robert, qu’ils fréquentèrent jusqu’ à la mort de ma mère, en 1979 ; celle-ci allait voir aussi Denise Rochet, installée à St Sorlin. Le pluvieux été 1958, la belote, les tartes aux pommes, les gâteaux de riz au caramel favorisèrent sans doute le rapprochement. Mon père et Robert, le citadin et le campagnard, « se chambraient » amicalement, ma mère et Berthe riaient en faisant la lessive, parfois au lavoir. L’on prêtait un vélosolex. Avec Denise les conversations étaient plus sérieuses ; Georges était taciturne.
Aujourd’hui, Curtin sort parfois des brumes et ressuscite l’enfant, dont les sens et la pensée s’ouvraient au monde : quelle place y prendrait-il ?
Je voudrais avoir des nouvelles de Brigitte et Jean-Claude Magaud, les enfants de Berthe et Robert. Michel Guichert, fils de Denise et Georges ; il habite encore la maison, me permettrait-il d’y entrer ? La famille Teillon ; j’ai vu qu’il y a un boulanger, un plaquiste, un décorateur. Tonton Maurice buvait rituellement un canon avec Victor, en embarquant la provision de pommes de terre de ma mère dans la quatre-chevaux. Mireille Rochet (existait-elle, est-elle encore en vie ?) Une jeune fille aujourd’hui vieille dame, Hélène, qui était horrifiée par mes acrobaties en trottinette : « je vais le dire à ta mère ! »
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D'autres soirs bleus, par Irène, août 2023.
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maitresse-des-tempetes · 1 year ago
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On en est au chapitre quatre de l'Ombre blanche !
- Alors la bouteille qu'Ewilan fait apparaître...il me semble qu'ils ne seraient pas capable d'en tirer grand chose (peut-être un goût ?) puisque je me souviens que la nourriture ou l'eau dessinée ne peut pas sustenter ou combler la soif. Donc tant mieux qu'ils l'aient pas bu ?
- En fait Maximilien me fait penser au vieux bonhomme dans Là-Haut (en plus sympa) - il vit dans le passé et en quelques sorte loin des autres, et il est à pressé par de grosses multinationales de leur céder sa petite parcelle de terre pour qu'il fasse du profit.
- Après la violence et le gore, la nudité publique. Cette trilogie se démarque vraiment de la première 😗
- Ce qu'ils sont mignons Ewilan et Salim 🥰
- "Il leva son fusil à tout hasard, se demandant comment un honnête tueur à gages était censé agir dans une telle situation." Parfois Bottero est tellement comique 🤣
- Parfois je demande combien des convictions intimes des personnages sont celles de Pierre Bottero franchement.
- En train d'imaginer Maximilien interviewé par Laurent Delahousse XD
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Hola !
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Pas grand chose à dire sur cette journée, à part que je suis arrivée sur Huaraz ! (A 4h30 ce matin au lieu de 7h, ça piiiiiiique) Apres m'être fait adopter par cette petite mère qui se roulait en boule sur le trottoir à mes pieds en me regardant, se relevait, et se rejetait à mes pieds, je suis partie organiser un peu les prochains jours ...
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J'ai fait le tour de plusieurs agences, et me suis finalement décidée : je pars faire le trek du Huayhuash en compagnie de Liliane et son mari (dont j'ai déjà oublié le nom, shame), avec un guide, pour 8 jours ! Ils viennent de faire un autre grand trek avec lui et sont ravis, ça me donne confiance
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Au aura des mules pour porter le plus gros des affaires (notamment les tentes et la nourriture), un muletier pour s'occuper d'elles, un cheval de secours pour redescendre en urgence dans la vallée en cas de souci, une bouteille d'oxygène en cas de mal des montagnes prononcé, et notre guide fait même cuisinier ! Quel luxe ...
Du coup, j'en ai aussi profité pour m'acheter une paire de grosses chaussettes (de Noël, c'est tout ce que j'ai trouvé dans le pays de la laine de lama, quelle honte!) et une polaire en plus, ça descend quand même jusqu'à -10 la nuit 😅 Et vu qu'on passera 8 jours entre 4000 et 5000m d'altitude (on dort à 4500m max je crois), demain c'est rando d'acclimatation :)
Voilaaaa, bizouuuuux
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arypurple · 2 years ago
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DL - Résumé foireux S01.ÉP11
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Nous retrouvons donc la connasse de service en train de boire ce qui semble être un grand cru de vin rouge en train de rire avec ce personnage aussi vide que le néant qu'est Richter. Forcément, le tonton a sûrement fourni une bonne bouteille d'alcool. Il n'est pas dit que Cordelia va boire un vin leaderprice qui vient tout droit du dépanneur du coin ! Bien sûr, Claude Faustus se tape encore l'incruste et la mère des triplés ne se gêne pas de lui dire que s'il n'avait pas un énorme balais dans le cul n'était pas aussi coincé, qu'il ressemblerait à Karlheinz quand elle l'a rencontré. Si je vous donnais la liste ainsi que mon point de vue sur toutes les conneries que cette chaudasse a fait avec le corps de Yui, ce ne sera pas un résumé foireux, mais un énorme one-shot. Visiblement, le tonton ne voit aucune objection à ce que son amante courtise Reiji et lui roule une pelle devant lui. Parce que pour Cordelia, rien n'est plus sexy que d'embrasser son beau-fils et de vouloir coucher avec lui sous prétexte qu'il lui fait penser à Papamaki ! Et là, le Butler sort the best replic en lui disant qu'une femme souillée par la débauche comme elle ne le fait pas bander l'attire pas. Pourtant, monsieur a bien profité de ce baiser ~ S'ensuit une gifle de la part de Cordelia avant que les autres ne se ramènent... sauf Oréo-sama ?? Alors quand Yui se blesse en cours de gym et ne récolte qu'une blessure aussi minime qu'une petite écorchure sur le genou, il ramène sa fraise en se supportant pas que son sang soit gaspillé, mais quand c'est sa mère qu'il a buté pour d'excellentes raisons qui possède son corps et Richter qui est dans les parages, monsieur est abonné aux absents ! Une confrontation... malheureusement pathétique s'ensuit puisque Subaru décide de se la jouer One Punch Man en attaquant tonton sans succès et les autres... décident de regarder sans rien faire ?! Apparemment, leurs couilles sont tombées aussi rapidement que le scénario et la Reine des connasses ordonne à son amant de buter les gars en promettant de le faire monter sur le trône.
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Mais non, pas CE trône-là, bordel ! Bref, si Richter nourrit un amour véritable pour Cordelia dans le jeu... ce n'est visiblement pas le cas de l'anime où il avoue qu'il se sert d'elle pour devenir le chef de la famille. En effet, le premier qui fera en sorte que Plante Verte atteigne l'éveil deviendra le chef de la famille. Et le fait que Yui ait le cœur de Cordelia fait en sorte qu'elle puisse survivre à l'éveil. Attendez... vous aviez cru qu'une fille frêle, petite et maigre comme elle pourrait survivre à l'éveil ??? Autant espérer que la covid disparaisse d'ici décembre, oui ! Et qui c'est qui voilà ?? Oréo-sama ! Personnellement, je me demande sérieusement où il était tout ce temps. Peut-être qu'il était lui-même sur le trône et que c'était la grosse commission ! Et là, nous assistons au seul combat épique de l'anime qui va durer... trente secondes.
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Trente secondes où Richter combat Ayato en retenant Plante Verte de son autre bras. Personnellement, je le trouve tellement misérable, ce personnage, mais bon ! Il embroche ensuite son propre neveu, car c'est ÇA la famille Sakamaki ! Et Yui reprend finalement le contrôle de son corps... avant de fuir loin du tonton. Mais merde, Yui... ce gars il te réservait un sort atroce ! Il aurait fallu un gros coup en plein dans ses couilles qui doivent être vraiment pleines à cause du temps sans le faire avec Cordelia ! Plante Verte a un éclair de génie et décide aussi de se staber en se disant que ça va arranger les choses. Les frères semblent surpris que leur casse-croûte digne du cinq étoiles décide de se suicider, mais préfèrent visiblement... observer le spectacle ! Mais apparemment, sa tentative, comme toutes ses tentatives de fuite, est encore INUTILE car la grognasse reprend le contrôle en se vantant de bientôt avoir ce corps avant de tomber dans les vapes (si elle avait vraiment visé le cœur, Cordelia serait morte !). Cordelia, si j'étais toi, je ne me réjouirais pas trop vite de me retrouver dans ce corps.
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tournesolaire · 1 year ago
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Hier en sortant d'espagnol je devais voir Jay mais enfait il est jamais venu, ni à 17h ni dans la soirée, c'est un peu dommage mais tant pis
C'était prévu que je passe la soirée avec Nathan de toute façon a la base, on devait regarder The Age of Innocence en buvant du vin comme on adore le faire hehe
Du coup à 17h j'ai rejoint Nath, il s'est préparé un peu, on a tous les deux retouché un peu notre make-up et puis on a été faire les petites courses avec une vraie dégaine de punk, c'était marrant. Finalement on a décidé de changer un peu du vin alors on a juste pris une bouteille de blanc pêche, mais du coup a côté on a pris une grosse bouteille de Martini et une bouteille de Pina colada
On est rentrés chez lui et on a commencé à boire tranquillou devant le film mais au final on parlait trop, tellement qu'on suivait plus du tout le film alors on a décidé de couper le film et de profiter de la soirée
On a dansé et ça m'a fait beaucoup de bien
Et puis à un moment il me dit "OH MAIS C'EST LA MUSIQUE DE THEO" alors comme j'étais bourrée, ni une ni deux je lui demande un partage de connexion et j'envoie des vocaux a Théo alors que la dernière fois qu'on s'est parlé c'était genre 2 jours après le festival mais C'EST PAS GRAVE
Au final on s'est envoyé des vocaux quasiment toute la soirée c'était super marrant et apparemment ça lui faisait plaisir d'avoir des nouvelles :) et puis je lui ai parlé des photos sur le site et il a été voir et il en a même trouvé d'autres hahahaha
J'ai réussi à motiver Nathan à sortir pour qu'on aille se promener un peu alors on a été se poser sur les quais et ça m'a rendue nostalgique, ça me rappelait les soirées de cet été
Je sais pas trop ce qui m'a motivé à le faire (enfin si: l'alcool) mais du coup j'ai aussi envoyé des vocaux à Jesse
Et il m'a répondu quasiment du tac au tac
On a parlé toute la soirée jusqu'à ce que j'aille me coucher et ça m'a fait super plaisir et puis j'étais trop touchée de voir vraiment à quel point il se rappelle des détails les plus insignifiants
Il m'a dit que finalement il laissait tomber avec Justine, que c'était trop compliqué et qu'elle était pas assez réceptive
Il m'a aussi dit que vendredi (donc demain) il devait voir une nouvelle fille au bar alors j'espère que ça se passera bien
(J'ai vraiment envie que ça se passe bien pour lui mais j'aurais encore plus envie que ça se passe bien pour nous, mais ça c'est mal)
J'ai hâte d'être à la pendaison de crémaillère
Ce matin le réveil était pas facile facile, j'avais l'impression d'avoir encore un peu la tête qui tourne à cause de l'alcool, et puis il faisait encore très sombre dehors à cause des gros nuages, j'aurais aimé pouvoir rester encore un peu au lit
C'était bizarre ça aussi
De me réveiller dans l'appartement sans lui
De me réveiller sans que le volet soit fermé complètement
De me réveiller et de devoir me préparer directement à partir sans pouvoir traîner des heures au lit
De pas regarder petits secrets entre voisins
De pas préparer de café avec l'odeur qui emplit l'appartement
De pas allumer l'enceinte pour écouter du rock
De pas lui dire d'aller se doucher en premier
De pas allumer mes cigarettes en sous vêtements pendant qu'il répond à ses copains
De pas préparer des pâtes une énième fois pour le repas du midi
C'était bizarre
C'était tout vide
Quoi qu'il en soit je suis allée en cours et y aller a pied m'a fait beaucoup de bien, j'aime bien marcher les matins frais
Ce midi j'ai mangé avec Nathan au Resto Universitaire c'était chouette, je suis rentrée juste après
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fidjiefidjie · 2 years ago
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Bonjour, bonne journée ☕️ 🌥
"La Grosse Bouteille" boulevard Richard Lenoir🗼Paris 1953
Photo de Jean Marquis
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actu-juridique · 3 months ago
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La robe et le palais
https://justifiable.fr/?p=107 https://justifiable.fr/?p=107 #palais #robe La robe et le palais En se baladant entre l’ancien Palais de Justice, la Conciergerie, Notre-Dame et le Châtelet ; on tombe en arrêt sur le nom d’un restaurant « La Robe et le palais ». Autant dire que, pour vous autres, lecteurs et juristes chevronnés, il semble évident qu’un test de cet établissement est plus que justifié. Et bien vous en prendrait, car le restaurant (complet en début de semaine le soir) se révèle être un sympathique bistrot bien franco-français. D’ailleurs, il concourt pour le trophée du meilleur bistrot du célèbre critique gastronomique Gilles Pudlowski. Une cave voûtée, de grosses pierres apparentes dans la salle, un comptoir en zinc comme autrefois, des tables en bois : la décoration est bien celle d’un bistrot authentique. Celui-ci a été repris récemment par Pierre-Jean Couffon qui a installé en cuisine le chef Arsène Nesterenko (lequel a été 4 ans au Bristol) et en salle comme directeur Bruno Delvaille. Après un spectacle, vous pouvez prendre une planche de charcuteries (12 €) ou des accras de poissons mayonnaise tandoori (10 €) autour d’un verre de vin naturel. Pour un repas complet, la cuisine est traditionnelle avec des propositions d’huîtres, de foie gras mi-cuit, chutney mangue-ananas et son toast brioché (24 €), de salade César (15 €), de tomates anciennes, glace à la burrata fumée, parmesan et basilic (17 €). On peut opter pour une poêlée de seiches persillade (16 €), histoire de prolonger gustativement des vacances ! Plutôt que de choisir le tartare de bœuf, pommes grenailles et mesclun (25 €) ou le gigot d’agneau, niçoise de légumes et jus réduit (36 €) ; on peut choisir un excellent plat principal, à savoir une canette de Challans présentée en filet et cuisse. Parfaitement cuite, elle est accompagnée de navets glacés à l’orange, de chou pakchoï (33 €). Entendant que la chasse commençait à arriver sur les étals de boucherie, deux personnes de la table voisine avaient pris un perdreau en cassolette ; mais il ne semblait pas assez mijoté et un peu dur. En revanche, la pièce de bœuf, du faux-filet de Charolaise, semblait d’une tendresse incroyable (42 €). Pour terminer votre repas, le Paris Brest est incontournable, un monument de gourmandise praliné noisette. Mais il vaut mieux en prendre 1 pour 2 personnes, car il est généreux à souhait (13 €). La tarte aux figues ou l’île flottante crème anglaise à la vanille sont plus sages  ! Pour accompagner le repas, pas moins de 800 références de vins avec beaucoup de propositions de vins nature. Mais ce qu’aime avant tout le sommelier, c’est commander peu de bouteilles du même domaine et faire tester et goûter des cuvées différentes de divers vignerons à ses clients. On peut tester par exemple un vin blanc, un Chat Zen 2012, La Sorga en direct producteur. C’est un assemblage de 40 % de sauvignon blanc et de 60 % de chasan (un croisement local de listan et de chardonnay) à 10 € le verre. Pour le plat principal de viande, un vin de Savoie « Autrement Rouge » de Marie et Florian Curtet 2018, composé d’un tiers de Pinot Noir, un tiers de Gamay et un tiers de Mondeuse, à 10 € le verre. Infos La Robe et le palais 13 rue des Lavandières Sainte-Opportune 75001 Paris Tél. : 09 55 59 69 39 www.robeetlepalais.fr
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maisondesbieres · 4 months ago
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Nouveautés 7 Novembre
Ca tombe bien on a du vin et de la bière en bouteille pour le temps des fêtes :
@vignobledomainebresee
- Rouge
Ce vin riche et sec vous envoûtera par ses magnifiques arômes de violettes, de mûres et de figues. La bouche ample et souple révèle des goûts de confiture de bleuets ainsi que de superbes notes de raisins secs.
- Blanc
Ce ravissant Blanc souligne la finesse et la rondeur du voluptueux Chardonnay. Au départ, de fraîches et vibrantes notes de fruits tropicaux et de poires se font sentir pour terminer avec une finale sur la praline, le beurre et le miel.
- Rosé
Ce rosé aux allures d’un vin de Provence saura vous charmer par ses douces notes minérales ainsi que par ses effluves de petits fruits rouges et de pêche blanche. Bien que florale, la bouche décline des arômes de pamplemousse et de fruit de la passion.
LTM - Les Trois Mousquetaires microbrasserie
- Baltique & Pomme - Édition spéciale 20e anniversaires
Assemblage de Porter Baltique et d’une très grosse dose de
jus de pomme cryo-concentrée durand l’hiver 2024.
- Centrale Scotch Whisky 2024
Élaborée en collaboration avec La Centrale Scotch Whisky,
assemblage de bière affinée en fûts de Whisky (Bourbon,
Whisky Irlandais, Rye et Scotch tourbé).
- Réserve de Noël 2024
Lager rouge brassée une fois l’an avec un mélange spécial d’épices qui évoquera de
beaux souvenirs du temps des Fêtes.
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machaonreads · 5 months ago
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Whumptober 01 : Race Against The Clock
Course contre la montre, Sherlock Holmes 2009
Le docteur John Watson avait commencé sa journée hilare.
Son humeur ne constituait certes pas un hapax : depuis qu'il partageait l'appartement du 221 bis Baker Street avec Mr Sherlock Holmes, détective notoire, il passait plus de temps à rire qu'il ne s'en serait jamais cru capable à son retour d'une campagne d'Afghanistan qui l'avait laissé invalide et fourbu. Il s'était esclaffé des reparties insolentes par lesquelles son colocataire éconduisait ses clients trop prétentieux, il s'était gaussé avec Holmes de la stupidité des agents du Yard et il s'était bidonné à s'en tenir les côtes les nombreuses fois où son ami avait payé d'une gifle vigoureuse son incorrigible impolitesse.
Mais cette matinée n'apportait pas une réjouissance ordinaire, au contraire : servi sur un plateau d'argent en même temps que le petit-déjeuner confectionné par Mrs Hudson se savourait un mets de choix, aussi rare que les perles en vinaigrette de Cléopâtre, sans qu'aucun signe avant-coureur ne fût venu l'annoncer, ce qui n'en rendait la dégustation que plus délicieuse.
Sherlock Holmes, mesdames et messieurs, Sherlock Holmes avait été battu. À plates coutures. Par une femme, qu'il avait largement sous-estimée.
Irene Adler, puisque tel était son nom, non seulement avait conservé les lettres du roi de B***, de nature, osons le dire, assez compromettantes pour avoir incité Sa Très Fière Majesté à recourir aux services d'un détective aussi connu pour son efficacité que pour son mépris des convenances, mais encore elle s'était payé le luxe de narguer Holmes en lui abandonnant sa photographie dans la cachette où il croyait retrouver les imprudents courriers. Non seulement le détective s'était laissé distraire par ses charmes comme un écolier par sa première infirmière en chasuble ajustée, mais encore il avait entraîné dans son erreur l'inspecteur Lestrade et ses troupes de Scotland Yard, devant lesquelles il avait dû exprimer un mea culpa très public – rareté des raretés ! 
Aussi, depuis que John avait observé, penché à la fenêtre de son cabinet, où il attendait sa première consultation de la journée, la maréchaussée furieuse qui raccompagnait le détective à son domicile comme on dépose dans la rue, en le tenant par la peau du cou, un chat de gouttière trempé qui s'est infiltré dans le garde-manger pour en dévorer le bacon (Holmes avait certes la mine aussi piteuse et le poil aussi dépenaillé), le brave docteur se sentait d'excellente humeur.
Cette joyeuse disposition s'était encore accrue quand Lestrade (lequel, moins dépourvu du sens de l'observation qu'Holmes ne le suggérait, avait aperçu John à sa fenêtre) lui avait fait le compte rendu de la déroute, tandis que le détective filait à l'étage lécher ses plaies. Il boitait de la jambe droite, en raison d'une morsure de chien qui, à rebours du proverbe, ajoutait la blessure à la vexation.
John avait eu le plus grand mal à reprendre un visage sérieux pour accueillir Mrs O'Hara, qui se présenta avec un air traumatisé et dix minutes d'avance sur Mrs Stravinski, le premier rendez-vous prévu de la matinée.
« Ah, docteur, pardonnez mon état ! J'ai été attaquée par la bête la plus horrible ! Un molosse écumant, au poil roux comme le diable ! Des mâchoires grosses, grosses comme, comme... comme toute ma tête ! Et tellement de bave ! »
John passa son bras sous le coude de sa patiente pour la guider vers un siège. Éprouvée mais dotée d'un souffle de coureuse, Mrs O'Hara retrouva son aplomb dès qu'elle eut posé ses fesses sur un coussin. Elle résuma alors son malheur au médecin avec davantage de cohérence.
Elle avait été mordue par un genre de gros mâtin à poil roux tandis qu'elle sortait sur son perron pour récupérer le lait et les journaux (au pluriel car sa fille, Magda, avait des lettres et aspirait à devenir gouvernante). Elle n'était parvenue à desserrer l'emprise des mâchoires du molosse qu'en lui éclatant une bouteille de lait sur la tête. Elle s'était alors réfugiée en catastrophe dans sa maison en claquant le battant de bois sur la patte avant du chien, et n'en était pas ressortie tant qu'elle n'avait pas été assurée, l’œil collé au judas, que la bête s’était choisie une nouvelle victime :
« Je l'ai vue qui s'élançait après Mr Holmes, le pauvre homme ! Il l'a bien assommée avec le bâton de l'un des policiers qui sortaient du fiacre avec lui, mais je crois que lui aussi a perdu un bon morceau de jambe dans l'histoire ! Alors quand j'ai vu qu'il n'y avait plus de risque, je suis tout de suite venue vous voir, docteur, parce que ce chien avait une grosse quantité de bave qui lui sortait de la bouche ! »
Il était donc à peine neuf heures passées lorsque l'euphorie de John Watson prit fin. Sa préoccupation ne lui laissa pas le loisir de consulter la pendule ; seule Mrs Hudson aurait pu marquer l'heure exacte de ce changement, mais l'excellente femme n'ayant plus éprouvé d'hilarité depuis l'attentat de Roderick McLean en 1882, elle manquait de référentiel.
La rage, voyez-vous, impose la plus terrifiante des courses contre la montre.
Pour peu que vous vous trouviez à trop grande distance de la ligne d'arrivée – si vous gardez des moutons à John O'Groats, par exemple, et que vous êtes mordu par un setter, ou bien si vous venez de vous retirer comme postulante au couvent de la Sainte-Trinité de Limerick et qu'un renard tapi dans le garde-manger vous arrache un quignon de pain et l'index gauche au passage – vous n'avez plus qu'à recommander votre âme à Dieu, car l'affaire est perdue d'avance.
Habitez dans une grande ville mais sans sou en poche, comme les allumetières de l’East End ou les chaudronniers de Glasgow, et vos chances ne seront guère meilleures. 
Car les hôpitaux qui conservent les vaccins sont rares : même à Londres, John n'en connaît que trois. Barts est du nombre, heureusement, ainsi que Saint-Thomas, où il a cultivé quelques accointances.
Les deux se trouvaient à une trentaine de minutes de fiacre de l’appartement, mais le trajet vers Saint-Bartholomew était plus fréquenté par les chauffeurs, et c’était donc dans cette direction que John s’élançait déjà mentalement, tandis qu’il nettoyait avec force alcool la plaie de sa patiente. Le temps de poser un bandage, de rassurer Mrs O’Hara autant qu’il le pouvait, de fourrer le nécessaire dans sa serviette, et il grimpait les escaliers aussi vite que sa jambe, rendue grincheuse par les pluies de ces derniers jours, le lui permettait.
« Holmes ! s’écria-t-il une fois arrivé en haut, avant même d’avoir ouvert la porte. Holmes, il nous faut partir de toute urgence ! Avez-vous au moins bandé votre jambe ? Venez que je… »
Mais Holmes n’était pas dans le salon. Holmes n’était pas dans sa chambre, il n’était pas non plus dans celle de John, ni même à la salle de bains.
« Il est ressorti, Docteur Watson, expliqua Mrs Hudson, en scrutant le visage décomposé de son meilleur locataire sans parvenir à comprendre les raisons de sa détresse. Il a dit à l’inspecteur que la partie n’était pas terminée, et il a détalé comme à son habitude – enfin, sauf qu’il a failli déraper dans une flaque, avec sa jambe blessée… »
La tête de John lui tournait sans qu’il pût trouver les mots.
« Oh, attendez ! poursuivit la logeuse. Il m’a laissé ça pour vous. »
Et, de l’air vaguement exaspéré qui lui était si coutumier, elle glissa dans la main de John une lanière de raphia.
La suite de la matinée ne fut pour John qu’un long roulement de tonnerre entrecoupé d’éclairs terrifiants. De ses lèvres s’écoulait un flot continu de jurons paniqués, psalmodie reprise en canon par Mrs O’Hara, qui faisait écho à la frénésie de ses pensées.
Si le gardien de Barts est en pause, on entrera directement par la porte de service…
S’il est là, je lui demanderai de prévenir Stamford, pour qu’il reste auprès de Mrs O’Hara pendant que je porterai le vaccin à Sherlock…
Plusieurs cas ont montré que le vaccin était encore efficace après plusieurs heures…
Mais il y a aussi eu des fois où il n’a pas fonctionné…
Mais le préparateur de Barts est excellent, tu le connais, c’est Daniel Eichman, on ne fait pas plus consciencieux…
Mais statistiquement il faut bien qu’il se trompe un jour, et s’il ne s’est jamais trompé jusqu’à présent…
Exactement comme Sherlock...
« Plus vite, cocher ! C’est une question de vie ou de mort ! »
Ou de mort… Ne pense pas à ça. Pense au raphia… Qu’est-ce qu’il peut bien évoquer ? Une fleuriste ? Un marché ? Réfléchis réfléchis réfléchis…
Et s’ils n’ont plus de vaccin à la pharmacie de l’hôpital, on fait quoi ? Combien de temps est-ce qu’il faudra pour aller jusqu’à Saint-Thomas depuis King Edward Street ?
Mais non, ils en ont toujours en stock.
Mais s’il n’y en a plus qu’un, et qu’il faut choisir entre Sherlock et Mrs O’Hara ?
Je ne pourrai pas en priver Mrs O’Hara…
Mais je ne peux pas laisser mourir Sherlock…
Pourtant c’est ce qui va se passer si je ne comprends pas ce p**** d’indice…
Pourquoi du raphia ? Du raphia du raphia du raphia…
« Vous allez voir que ça va très bien se passer, Mrs O’Hara. Saint-Bartholomew est un hôpital très moderne aujourd’hui, malgré ses bâtiments historiques, et très bien aménagé. Grâce au vaccin, ce sera comme si vous n’aviez jamais été mordue ! Vous pourrez retrouver votre fille dès ce soir. »
John n’aurait pas su dire comment il était rentré à Baker Street (le cocher de l’aller l’avait pris en pitié, et avait patiemment attendu devant l’hôpital le retour de ce médecin boiteux à la moustache propre qu’il avait vu déployer tant d’énergie pour sauver la vie d’une matrone irlandaise désargentée), ni à qui il avait confié Mrs O’Hara (Stamford ne travaillait pas ce jour-là, mais son collègue Listz, grand amateur de feuilletons policiers, avait offert son assistance avec d’autant plus de zèle qu’il croyait faciliter ainsi une enquête du brillant Sherlock Holmes), mais il savait que la demie de dix heures venait de sonner à l’église Saint-Marylebone.
À chaque battement de son cœur correspondait, quelque part dans Londres, un battement du cœur de Holmes qui rependait un peu plus dans les artères de celui-ci la terrible maladie…
À chaque inspiration…
Inspiration.
N’était-ce pas le nom si prétentieux du parfum à la mode en ce moment ? Celui dont Holmes, qui revenait d’une soirée passée à espionner un diplomate corrompu dans le jardin d’hiver du Midland Grand, avait dit en s’écroulant dans un fauteuil devant la cheminée, face à John :
« Si j’avais dû respirer une seule minute de plus ce bouquet infect de chèvrefeuille à la marmelade d’orange, je vous assure, Watson, que j’aurais eu des vapeurs. »
Et John avait évidemment répliqué :
« Si vous aviez eu besoin de sels, Holmes, il aurait plutôt fallu blâmer votre pipe, dont la puanteur est incomparablement plus ignoble. Vous oubliez que nous sommes déjà allé ensemble au Midland Grand, et je sais que l’odeur des fleurs séchées y est plus forte que celle... »
Des fleurs séchées. Des bouquets de lavande, précisément, que John aimait bien parce qu’elle lui rappelait les linges rangés par sa gouvernante française, qui venait de Provence et qui glissait partout des sachets remplis de ces tiges violacées, au grand désespoir de la mère de John, qui n’en raffolait guère… Toutes réminiscences que John avait savourées lorsqu’une enquête précédente les avait conduits pour la première fois dans cet hôtel, et que Holmes avait devinées avec sa facilité si déroutante.
Holmes savait que John avait remarqué les bouquets de lavande, qu’il en avait été frappé, presqu’ému.
Il savait que John se souviendrait de leur disposition sur les tables basses.
Du raphia vert pâle qui liait les gerbes.
Pareil en tous points au morceau qu’il tenait à la main.
De l’appartement jusqu’à l’hôtel, il y avait presque deux milles. John les avala en cinq minutes, juché sur le dos d’un cheval qu’il avait détaché de son fourgon de livraison.
Ignorant la douleur de son genou, auquel tant d’exercice ne plaisait pas, il sauta à terre dès qu’il fut parvenu à destination, abandonnant sa monture à la générosité publique, traversa au pas de course le hall de réception sans même s’excuser auprès de la jeune femme qu’il bouscula par mégarde, et se dirigea à toute allure vers le jardin d’hiver.
Il y était presque quand une voix travaillée retentit dans son dos :
« Docteur Watson, il me semble que vous oubliez quelque chose ? »
Le cœur dans les talons, John pivota alors pour découvrir Irene Adler, qui se tenait juste derrière lui, un sourire triomphal aux lèvres et une fiole pleine de vaccin à la main. Un coup d’œil suffit à confirmer que la serviette que John serrait dans sa main droite avait été ouverte par un habile tour de main dans la bousculade de l’entrée.
À l’horloge de la gare sonnaient onze heures.
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lalignedujour · 2 years ago
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-Je prends la route, je serai chez toi vers 17h. -Ok, à toute :)
Je plie la pâte, je lance une machine, je replie la pâte, je nettoie l'évier, les toilettes, la douche, le lavabo, la table (pas dans cet ordre), je récolte les courgettes, je filtre le kéfir, je forme la pâte en boule, je sors la machine, les poubelles, une bouteille, je passe le balai, je cuisine les courgettes, je mets le pain au four, je me pose pour lire un peu, il est 16h50. 17h05 : coup de fil, c'est pas elle.
Je réponds : -Je te dérange. Il pose la question à l'affirmative, je pense qu'il trouve que ça fait plus poli. -Non, mais j'attends du monde, là, d'une minute à l'autre.
Je me pose sur mon palier pour la voir arriver, au cas où. Au téléphone, il m'explique son problème, et pourquoi je suis la bonne personne pour le résoudre.
Il est ailleurs, le monsieur, dans un bureau intra-muros, pour lui je peux pas attendre quelqu'un comme ça, en pleine semaine en pleine journée, et ça peut pas être important pour moi, et je peux pas avoir passé cinq heures à faire le ménage dans cette perspective. J'aurais dû lui dire que j'entrais bientôt en réunion. C'est pas impossible en fait, une réunion à un horaire aussi précis que 17h10, ou 17h07, ou juste 17h avec du retard en fait, comme dans la réalité. Je me dis ça, et je vois sa tête à elle apparaître. Elle me fait un grand bonjour avec un sourire. C'est la première fois que je la vois en vrai et c'est cool.
Mais en s'approchant, elle voit que je suis au téléphone. Je lui fais un signe rigolo, mais voilà, bon, ça reste impoli. Elle lâche mon regard et se balade chez moi. Elle fait le tour du potager, puis elle part un peu plus loin. Je ne la vois plus. Il continue à m'expliquer son projet. Je suis dans un conflit d'impolitesse, soit je continue de l'ignorer alors qu'elle est chez moi, soit je termine la conversation. Je termine la conversation. Je me mets à sa recherche.
Je sillonne le terrain. Je la trouve pas. Je retourne au potager, pas là non plus. Je l'appelle, pas de réponse. Je retourne au bout du terrain, et je vois une silhouette en face, dans le cimetière. Elle se balade à pas lents, regarde les tombes. Je lui fais de grands coucous en continu et au bout de trente secondes (c'est long), son regard me croise, elle me fait aussi un grand coucou, "j'arrive". Et elle reprend sa visite du cimetière. Je reste con. Je baisse mon coucou.
J'ai dû me faire contaminer par le rythme bureau parisien à travers le téléphone. Je pensais qu'elle tuait juste le temps en allant au cimetière. Elle voit très bien que j'ai fini mon coup de fil. Et l'impression que j'ai, c'est qu'elle est en train de perdre le temps qu'on a ensemble. C'est n'importe quoi, je devrais pas penser comme ça.
Ça m'amuse et ça m'impressionne à la fois. Elle égraine le temps pile devant ma gueule. Est-ce qu'elle se venge de mon impolitesse ou elle est juste particulièrement sereine ?
Je l'attends derrière la clôture, punition. J'essaie d'ouvrir mon visage, d'en effacer le grief. Elle referme la porte du cimetière : -J'aime bien les cimetières. -Euh oui, oui, c'est bien les cimetières.
Mais je pensais pas être en présence d'une grosse geek des cimetières. Et elle compare les cimetières, les matériaux, le sens de circulation, les messages, et elle me dit que celui-ci est trop récent, que c'est très harmonisé par rapport aux autres cimetières français, alors que quand c'est plus ancien, on voit des particularités de terroirs, mais oh, dis-moi bonjour, non ?? J'ironise : -Ouais, ça c'est le nouveau cimetière, tu veux pas aller voir l'ancien cimetière à l'autre bout du village ? -Ah si, oui, je veux bien, bonne idée.
Non mais je suis con aussi. J'oublie que les gens captent pas mes sarcasmes, il faut que j'arrête avec ça.
Donc, on va à l'ancien cimetière, c'est super parce que moi j'ai peur des cimetières. Et elle me parle des faïences peintes, et des concessions perpétuelles comme quoi c'est autant un problème que les déchets nucléaires parce que c'est des temps extrêmement longs (n'importe quoi de sa part, soit dit en passant), et elle s'arrête devant certaines tombes parce que ça l'inspire, parce que derrière chaque photo, chaque nom, chaque date et chaque intervalle de date, il y a une histoire. Une vie entière.
Ça n'arrange pas ma peur des vies qui dorment là, juste à côté de chez moi. Et les matériaux des tombeaux familiaux, et c'est la première fois qu'elle voit ça, et c'est curieux que les enfants soit pas mis·es dans un carré spécifique, et bla-bla, et cimetière, et morts, et morts, et morts. Au bout d'un moment (est-ce qu'elle allait faire toutes les allées ?), j'ai dit bon, tu veux peut-être boire un truc ? Et malheureusement, elle avait une gourde, elle pouvait la remplir à la fontaine du putain de cimetière.
Donc on s'assied dans le cimetière, et on part sur une pause avec vu sur les tombes. Elle dit : -on devait pas beaucoup rigoler à l'époque, vu la tête des gens sur les photos. -en tout cas, chez le photographe, non, on rigolait pas.
Et ça la fait rigoler. Et c'est ça notre rencontre. Et je sais pas ce qui me retient de lui dire que j'ai peur des cimetières.
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