Tumgik
#la fin des hommes
culturefrancaise · 1 year
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On est là, on croit qu’à la vingtaine on est encore cool, et un jour on se retrouve à regarder des vidéos d’organisation de cuisine et de lavage professionnel de tapis absolument dégueulasses, et ça nous détend. On rêve d’avoir une machine à laver et de la place pour cuisiner et vos amies viennent d’avoir un enfant ou essaient déjà d’en avoir un deuxième. Et là on essaie de se faire des amis à la fac mais eux nous paraissent trop jeunes. Sauf que les gens de notre âge nous paraissent plus vieux. Pas de doute : les 30 ans approchent...
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bondebarras · 2 years
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One book a day...
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“ Il y a les macchabées locaux, les contes d’horreur mort-nés, les petits faits divers sans envergure, et il y a les affaires qui “prennent”. Comment passe-t-on de l’entrefilet, parcouru d’un œil distrait dans le journal du soir, au drame national qui occupe les médias pendant des semaines ?    Un fait divers émerge, naît à la conscience publique, parce qu’il se trouve à l’intersection d’une histoire, d’un terrain médiatique, d’une sensibilité et d’un contexte politique. (...) Ces convulsions horrifiques et baroques ne flattent pas tant la perversité du lecteur qu’elles le purgent, comme une catharsis, en l’aidant à surmonter les traumatismes du temps et à apprivoiser la mort.”
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greedandenby · 4 months
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Transcript of all the French dialogue in Interview with the Vampire S2 E03 "No Pain".
You asked, yours Frenchly delivered. Bonne lecture ! (long-ass post incoming)
(did not use timestamps as these may vary, but rather scene descriptions)
Armand’s Children of Darkness:
Coven vampire: La mort punira toute infraction de la première et de la cinquième des grandes lois.
Armand sees Lestat at the theatre (performing Marivaux’s Le Triomphe de l’amour):
Lestat (as Arlequin): Ah ! Vous êtes donc des femmes !… (vous êtes deux) friponnes !… et par-dessus le marché, un honnête homme !...
Armand: Tu es le bâtard de Magnus. Je sais que tu peux m’entendre, mon enfant.
Lestat: Qui m’appelle « enfant » ?
Armand: Il est mort, n’est-ce pas ? Je peux prendre soin de toi. Je peux t’apprendre ce qu’il ne t’a pas appris. Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Mais de quoi s’agit-il, mes libérales dames ?
Armand: Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Encore plus honnête.
Armand confronts Lestat and Nicolas:
Armand (to the coven vampires): À la maison.
Coven vampires: Oui, maître. Désolés, maître.
Lestat (to Nicolas): Tu es si distrayant dans la fosse que je ne me rappelle plus du texte.
Nicolas: Je ne peux pas lire mes notes quand j’entends tes pieds sur le plancher… Nous allons nous faire attraper.
Lestat: Je l’espère… Entends-tu cela ?
Nicolas: Par-dessus tes incessantes divagations ? Comment pourrais-je entendre quoi que ce soit ?... Qu’est-ce ?
Lestat: Là… Quelqu’un me regarde.
Nicolas: Tu es toujours au centre de l’attention.
Lestat: Il pense que je ne sais pas qu’il est là.
Nicolas: Est-ce encore de la poésie ?... Viens plus près de mon oreille. Je peux seulement comprendre quand tu t’approches.
Lestat: En pardessus.
Armand: Gardes-tu ce garçon comme aide-mémoire ?
Nicolas: Lestat, connais-tu ce gitan ?
Armand: La solitude que tu ressens, il ne l’atteindra jamais. Sois avec les tiens.
[Side note: they translated « the loneliness you feel, he will not reach it » for « atteindra », but i think Armand is actually saying « il ne l’éteindra jamais », in the sense of « he will not extinguish it ». It makes a LOT more sense.]
Lestat: Et abandonner mon gilet à carreaux ? Mon col jabot ? Vivre comme une larve ?
Nicolas: Lestat, que se passe-t-il ?
Lestat: Rien. Il n’est rien… Bonne nuit, homme étrange !
Armand: Lestat ! Là !
Nicolas: Lestat ?
Lestat: Nicki !
Armand: Tu ne lui as pas révélé ta vraie nature, n’est-ce pas ?
Lestat: Quel est ce pouvoir ?... Je n’ai pas ce pouvoir !
Armand: Mais tu l’auras. Tu as le sang de Magnus. Tu gâches ton potentiel en menant cette vie-là.
Lestat: Relâche-le ! Relâche-le !!!
Armand: Et voici un buveur de sang !
Lestat: Qui es-tu ?
Armand: Je suis Armand. Je suis le chef de ton clan.
Lestat: Nicki !
Armand: Ramène ton gilet chez les larves, veux-tu ?
Lestat confronts the Children of Darkness:
Armand: Je suis heureux que tu sois venu. Il est sain et sauf.
Lestat: Il est saigné. Il ne se réveille pas… Est-ce si amusant de vivre dans une telle saleté et la puanteur ?
Coven vampire: Nous devons servir Dieu au travers de Satan et au travers d’Armand.
Lestat: Ah… Une trinité crottée.
Coven vampire: Tu vas attirer la colère de Dieu sur nous avec tes péchés !
Lestat: Qui sont ?
Coven vampire: Tu vis parmi les mortels ! Tu marches dans le temple de Dieu !
Lestat: Il parle de l’homme triste avec les mains clouées ? Ah… Bien. C’est un arbre tombé. Raboté simplement pour les simples d’esprit. Du même arbre, on fit le pied d’une table et, là, une flûte ! Rampez hors de cette prison qu’il bâtit pour vous… Dieu… Satan… Armand… Est-ce vrai ? Hm ? Nous sommes les Dieux. Vous êtes les Dieux !
Lestat visits Armand:
Lestat: Que s’est-il passé ?
Armand: Je pourrais parler jusqu’à la fin du monde sans jamais te dire tout ce que tu as détruit ici.
Lestat: Nous sommes seuls. Satan ne nous écoute pas… Comment transformes-tu l’air en feu ? Comment bouges-tu des objets par la simple force de ton esprit ?
Armand: Demande-t-il, tout en dansant dans les cendres… Tu as fait de ton Nicolas l’un des nôtres ? Est-ce que le garçon a accepté le don ?... Trop fragile. J’aurais pu te prévenir.
Lestat: Il s’en remettra.
Armand: Certainement pas.
Lestat: J’ai une idée.
Lestat performs for Armand at the theatre (again, Le Triomphe de l’amour) :
Lestat (as Arlequin): Oh ! Mes mignonnes, avant que de vous en aller, il faudra bien, s’il vous plaît, que nous…
(As Lestat) Ils viennent accompagnés, séduits dans un élan collectif. Ils rient ensemble, pleurent ensemble.
Armand: Qu’est-ce, pour un vampire ?
Lestat: Une opportunité. Hamlet est mort sous les coups d’une lame empoisonnée, mais l’acteur qui gît sous leurs yeux respire encore. Dans ce temple, croire protège. Annonce que tu es un vampire. Bois le sang à la vue de tous. Mets en scène les rituels de ton clan, pas depuis les égouts mais depuis le premier balcon.
Armand: Je n’ai pas de clan. Tu m’en as privé.
Lestat: Au contraire, maître.
(as Arlequin): Je n’ai encore qu’un commencement d’envie de n’en plus faire.
Outside the theatre:
… assouvir vos cruelles envies au théâtre des vampires !
At the theatre performance:
Victim: J’ai tant d’années ! Tant d’années !
Theatre vampire: Des années ? La mort ne respecte pas l’âge !
Armand: Regarde comme ils sont immobiles. Ils croient vraiment que c’est une pièce de théâtre. Des clous sur une porte à Wittenberg. Tu as mené une réforme, Lestat.
Lestat: Nous l’avons fait ensemble.
Armand: Tu fais une meilleure Mort.
Lestat: La faux fait tout le travail.
Armand: Après une centaine de nuits ici, tu t’ennuies déjà ?
Lestat: Seulement avec le jeu d’acteur… Allons-y.
Armand: Ici ? Maintenant ?
Lestat: C’est une loge spacieuse.
Armand: Il nous observe.
Lestat: Il devrait regarder sa partition.
Armand: Lestat… Je t’aime.
Lestat: Oui… Je t’aime aussi.
Aaaand that's it (for now), folks! Will do subsequent episodes if there's more French in them (more likely than not!). Bisous !
Episode 2 here
Episode 4 here
Tagging the peeps who requested: @nalyra-dreaming @indelicateink @chicalepidoptera @zailafaneez
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charlesslut16 · 1 year
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-only him-
summary : charles ignored you, so you went to your ex´s party.
PAIRING : charles leclerc x fem!reader
WARNINGS : bad translated french, a bit toxish behavior from charles, a bit of spice in th end.
note : i'm so sorry that it took me so long to write this imagine. If you want a second part just ask me :)
masterlist 
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Your boyfriend, charles leclerc, was so obsessive over you. He was the sweetest with you, but with other men, that were looking at you, he was the meanest. He was possessive over you. 
That he was protective over you wasn't a problem. You found it rather cute. He was looking out for you and protected you from all the danger in the paddock and the world.
You knew that he loved you deeply and that he would do everything for you. He was the best boyfriend you could have ever asked for, but the possessive behavior was just too much.
It was like he had a switch. A switch you would never see coming. Just like tonight.
"Charles, stop being an asshole and talk to me." You groaned out from behind him, as he was ignoring you while he typed on his laptop, before he pushed his glasses up.
He was ignoring you because of an argument you had last night. You told him that he was too possessive and protective of you, and he exploded, and since then he has been ignoring you. 
"C’est tellement enfantin, charles. Tellement putain, puéril. Vous n’êtes plus un enfant. Charles, tu es un homme adulte." This is so childish, charles. So fucking childish. You are not a kid anymore. Charles, you are a grown man. 
You stared down at him before you snatched his car keys to his Ferrari. Furthermore, you glanced back to see his reaction to still see his eyes parked on his computer screen.
You huffed out and closed the door behind you. You knew what could break him... 
Attending your ex-boyfriends birthday party, that attended many men. Some of them you knew from the past relationship with your ex, but the others were total strangers to you.
He would not like that, would he?
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As you swayed your hips to the music, large veiny hands tightly wrapped around your waist, slightly startling you just by feeling the tight grip on your waist. You knew exactly who it was...
Charles.
"Qu’est-ce que tu fais ici à sa fête, mi amore?" He gritted in your ear possessively, as the grip on your waist tightened. What are you doing here at his party, my love?
You smirked at him and spun around as you showed him your dress. It was black with a slit and spaghetti straps. Fitted tightly so that it showed of your curves. 
"Love my dress, baby?" You changed the subject as he slowly scanned your body up and down. 
Just as you wanted to spin again, charles grabbed your hips tightly and pulled you into him, so you couldn't escape his grip and show off your dress to anyone else than him.
Your beauty was only for him. Only Him.  Your body, face, and everything else about you only belonged to him. Only to him. You were his. His Girlfriend. His woman. And his Everything.
This was the party of your ex-boyfriend. Ex. You were no longer his girlfriend, you were charles girl now. So why would you go to his party instead of staying at home with him, your boyfriend.
"Ne me rendez pas jaloux parce qu’à la fin de cette fête... Qui peut l’arracher à votre jolie silhouette? Moi. Seulement moi." He spat possessively as his eyes turned dark. Don't make me jealous because at the end of this party... who gets to rip it off your pretty figure? Me. Only me.
"Ce corps a été fait pour moi. Seulement moi. Alors pourquoi le montrez-vous à des hommes stupides qui ne peuvent pas vous donner ce dont vous avez besoin. Je suis le seul à pouvoir vous donner ce dont vous avez besoin. Moi." This body was made for me. Only me. So why do you show it to stupid men who can't give you what you need. I am the only one who can give you what you need. Me.
You gulped, knowing that your plan wasn't working... It just gave you a punishment when you got home.
"Vous avez 5 secondes pour sortir par la porte d’entrée et asseoir votre cul sur le siège passager de notre Ferrari ou il y aura-" you have 5 seconds to get out the front door and sit your ass in the passenger seat to our Ferrari or there will be-
He didn't even have to finish his sentence for you to get moving, making him chuckle deeply at how obedient you were.
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ariesfelis · 1 month
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TEXTES FRANCAIS POUR VOS CREAS
quelques idées de texte pour agrémenter vos créations graphiques (ou tout ce que vous voulez en fait), la liste a été constituée avec des paroles d'artistes francophones dans divers styles musicaux, rdv en fin de post pour trouver les crédits !
je risque de rajouter souvent quelques petites idées de ce que je trouve cool au fur et à mesure (y'en a jamais assez). ❤️❤️
tw langage vulgaire et cru
màj : 09.09.2024
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aimer d'amour • besoin de t'aimer • aimer comme moi je t'aime • quand le soleil s'endort • en face de l'interdit • la nuit gardera nos secrets • vois tous ces visages • j'ai fumé mes doutes • j'ai trouvé mes alliés • c'est pas une question d'oseille • jusqu'à perdre ma raison d'être • entre mes cris se cachent des mots • rêver j'en ai l'habitude , changer d'altitude • me libérer de ma lassitude • l'insolence des gens heureux • accroché à ma solitude • je m'invente des histoires • on se moque • tu es ma chance • entre mes deux cuisses y'a la porte qui mène les âmes dans le monde des humains • appelle-moi madame • j′suis bien plus qu′un homme • ne supporte pas de me voir reine • madame • j′aime pas les gens • la rage et le feu • idées de merdes • envie de lécher ces câbles électriques • j'ai ces bruits dans ma tête • j'ai perdu la tête • quoi qu'il advienne • mon cœur est stone • l'amour me fait mal au corps • me me quitte pas • des liasses de regret • rien à prouver • les putes comme moi portent les rêves des hommes • avant que je me fane • poser mes lèvres sur les tiennes • petit coeur gris • tu m'as volé • j'mennuie d'son sourire • nuit sans soleil • piégé mon âme • mots craintifs • gravé en moi • filer les étoiles • je cours sans raison • laisse passer l'orage • n'aie pas peur des flammes • ici tout brûle d'un feu de paille • fini le temps des poètes • que des mélo-mélo' dans ma tête • mais mon rêve ma chérie, c’est de me perdre dans tes yeux bleus • coma idyllique • je suis un amoureux du vice • goûter l'atmosphère • au fond je crois que j'agonise • madame • j'temmerde • narcisse • injecté
PETiTOM (aimer d'amour, afterglow, alliés, monnaie, I forgot, what is love ?) ; Molière l'opéra urbain (rêver j'en ai l'habitude, on se moque) ; Morgan (madame, phobie d'impulsion, j'temmerde) ; Yseult (corps, I LOVE YOU, rien à prouver, sans raison) ; Solann (rome, narcisse) ; Pablo Vittar, Yseult & Sevdaliza (alibi) ; Thérapie TAXI (salop(e), coma idyllique).
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lisaalmeida · 7 months
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La perfection me rend malade, me dégoûte. Toutes ces femmes et ces hommes qui cherchent la perfection dans les stéréotypes créés par la société me filent le vomi.
Putains de mannequins de viande, sans personnalité ou de l'amour pour eux-mêmes.
Mêmes vêtements, même musique, les mêmes expressions, mêmes aliments, mêmes défoncées, les mêmes voitures, mêmes vies... et à la fin ? Mêmes suicides neuronaux de masse.
Pourquoi vivre comme un automate est sans l'ombre d'un doute ?... un suicide. Quand on est tous "égaux", On est tous ces personnes.
La perfection est un oiseau en cage qui vit, mange, chie et meurt dans le seul but d'être admiré.
Je veux vivre libre, gelé, affamé mais libre.
Charles Hank Bukowski
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elinaline · 6 days
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Nos organisations syndicales et de jeunesse appellent à manifester et à faire grève pour qu’enfin les urgences sociales, exprimées dans les mobilisations comme dans les urnes, soient entendues !
Retraites, salaires, services publics, c’est sur ces sujets centraux pour la population que nous pouvons gagner et arracher des victoires au moment où le président de la République et l’alliance jusqu’à l’extrême droite cherchent à imposer contre la volonté générale le maintien du cap libéral et autoritaire.
Nous avons été des millions à nous mobiliser pendant plus de 6 mois contre la retraite à 64 ans. Emmanuel Macron a décidé de passer en force mais a été sanctionné par une lourde défaite aux élections législatives. Nous pouvons donc maintenant gagner l’abrogation de la réforme des retraites !
Nos salaires, pensions, bourses et minima sociaux ne peuvent plus régresser face à l’inflation ! C’est la raison pour laquelle nous rejoignons l’appel des organisations de retraité·es ce même 1er octobre pour exiger l’augmentation des pensions et des salaires, un Smic à 2000 euros et l’indexation des salaires sur l’inflation. Partout, dans les entreprises et les administrations, faisons grève pour obtenir l’augmentation de nos salaires et la fin des inégalités entre les femmes et les hommes !
Nos services publics sont à bout de souffle. Exigeons les moyens financiers et humains pour l’hôpital, les soins, l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche, l’environnement… pour permettre l’accès de tous et toutes à des services publics de qualité.
Les licenciements se multiplient dans l’industrie car les grands groupes continuent à délocaliser. Pourtant, les dividendes atteignent des records et, chaque année, 170 milliards d’euros d’aides publiques sont distribués sans contrepartie aux entreprises. Mobilisons-nous pour gagner l’arrêt immédiat de tous les licenciements, la relocalisation et la transformation environnementale de notre industrie !
Les jeunes sont parmi les premier·es à subir ces politiques de casse sociale. Il est urgent de mettre la jeunesse en protection sociale, de réformer le système des bourses et d’abolir la sélection à l’entrée de l’université.
Le 1er octobre marque le début des discussions sur le budget de l’État et de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale. C’est le moment de gagner qu’enfin les plus riches et les multinationales soient taxés pour financer nos services publics, la justice sociale et environnementale. C’est le moment de gagner l’abrogation de la réforme des retraites !
C’est maintenant qu’il faut peser et gagner. Ce ne sera possible que par un rapport de force clair et massif. Toutes et tous en grève le 1er octobre.
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chifourmi · 22 days
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On est sorties avec mes potes ce soir et c'était une trop chouette soirée... Jusqu'à la fin où l'une de mes potes m'a sorti "franchement t'as parlé avec 3 mecs différents durant la soirée, si j'étais ton mec j'apprécierais pas". Comment vous dire que j'ai eu instantanément envie de pleurer. Pleurer parce qu'elle m'a fait culpabiliser d'un truc qui n'avait pas à me faire culpabiliser. Pleurer pcq ces mecs dès le début je leur disais que j'étais en couple et pas intéressée. Pleurer pcq j'ai essayé de les brancher avec elles dès la première occasion. Pleurer parce que je suis fatiguée. Fatiguée de devoir me justifier. Comment elles peuvent juger sans savoir ce qu'on s'est dit. J'ai aussi envie de pleurer à cause du sexisme qui est ancré bien profondément dans les têtes, même celles des filles. Comment tu peux avoir si peu confiance en ta pote? C'est évident que je n'ai rien tenté ni quoi que ce soit et ça me répugne d'avoir l'impression de devoir me justifier. Elle m'a sorti "je les aurais stoppé direct". Mais cocotte je l'ai fait!!! L'un est parti juste après et les 2 autres respectaient et ça n'allait absolument pas plus loin?? J'étais tellement contente de rencontrer des gens putain et elles m'ont donné un goût amer de tout ça. J'ai aussi sympathisé avec des filles et après je les cherchais partout mais là évidemment mes potes ne se sont rien dit. Je suis tellement fatiguée qu'on voit les femmes comme des grosses putes en manque quand elles PARLENT à un garçon. C'est tellement toxique. Comment on va changer les mentalités si absolument tout le monde pense qu'une femme qui parle à un homme c'est forcément pour de la tchatche?? Elle m'a vraiment dit ça comme si j'avais trompé mon copain, limite avec du dégoût dans la voix. Je suis tellement déçue et énervée en fait, je me sens trahie. J'ai toujours été une girls girl et c'est vraiment un truc que je prends trop mal quand les filles ne le sont pas. Vraiment je suis trop triste j'ai l'impression d'avoir reçu un couteau dans le cœur. J'aime trop le musicien et je ne voudrais pour rien au monde lui faire du mal. Franchement c'est trop injuste ça me fait trop mal au cœur ce qu'elle m'a dit. Et mon autre pote a sorti "mais pourquoi tu le prends si mal?" en sous-entendant que si je le prenais comme ça c'était que quelque part je culpabilisais ou j'avais quelque chose à me reprocher mais non ce qui me fait mal c'est que j'ai senti qu'elles se sont complètement désolidariser de moi à cause de ces 3 mecs random. J'en reviens pas qu'elles m'aient juger sans savoir. Et si je le prends mal c'est pcq je suis ultra sensible aussi??? Bref.
(07/09/2024)
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ernestinee · 2 months
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"Dans une histoire d'amour, on n'est jamais deux face à face, jamais isolés dans un imaginaire libre et généreux. On est tous les autres et toutes les autres qui ont aimé avant nous. Une longue chaîne de forçats menaçants qui nous tirent en arrière et nous lestent de leurs vieux conflits, leurs vieilles fripes, leurs masques grimaçants, leurs cœurs dévastés, impuissants. Nos mères et nos pères, nos grand-mères et nos grands-pères, nos arrière-grand-mères et nos arrière-grands-pères Ainsi de suite...
On porte, sans le savoir, leurs peurs et leurs angoisses, leurs rancœurs et leurs haines, leurs élans brisés et leurs blessures ouvertes, leurs espoirs déçus et cette scie meurtrière: on ne m'y reprendra jamais plus, jamais plus, jamais plus. Comme si l'amour n'était qu'une guerre en plus, un règlement de comptes impitoyable, une histoire de succession jamais fermée. Tous ceux qui murmurent à nos oreilles sans qu'on les entende: "J'étais là avant" nous bousculent, s'installent dans nos vies, y déroulent leurs histoires et nous bouchent nos plus beaux horizons."
Je termine ce soir la lecture de "J'étais là avant" de Katherine Pancol. J'avais déjà essayé de la lire, dans "Les yeux jaunes (ou verts ?) des crocodiles", et dans un autre livre au titre aussi tarabiscoté et je n'avais pas accroché. Babelio a dit "Oh j'avais bien aimé les yeux verts (ou bleus ? 'fin bref) des crocodiles et là j'ai été déçu".
Du coup j'ai foncé.
Le résumé parle ici d'une femme qui aligne les hommes sans lendemain et se sauve dès qu'ils montrent des signes d'amour, puis elle tombe sur un homme qui lui aussi, s'ébroue dans des relations problématiques, et justement celui-ci est digne d'intérêt et là comme ça on dirait un navet romantique à lire en vitesse le dimanche après-midi avec la F1 en fond sonore, mais pas du tout. Car les personnages sont complexes, on se retrouve à arpenter le passé de l'un puis de l'autre et comprendre d'où viennent leurs fonctionnements, leurs blessures, et c'est finalement une grosse réflexion (ou peut-être que je réfléchis trop et je devrais me contenter de lire ?) sur les fantômes du passé, sur les blessures qu'on hérite de nos parents et plus particulièrement de nos mères, sur les moyens de se détacher de "ce grand ennemi" et une conclusion superbe sur ce qu'est l'amour.
Je l'ai démarré en ayant envie d'un bouquin un peu chill et du coup au début j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire qui n'était pas ce que j'attendais, arrête de me parler de sa mère et parle-moi de son coupleuuh. Mais j'ai été assez vite touchée par ce récit de vie finalement, et j'ai trouvé l'analyse et la réflexion intéressantes.
⭐⭐⭐⭐
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olympic-paris · 3 days
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saga: Soumission & Domination 279
Les motards/gendarmes (suite 1)
De retour dans leur chambre, G22 me demande s'ils peuvent rester en short. Vu la température c'est le seul bout de tissu qu'ils enfilent. PH et moi n'avons qu'un marcel de plus qu'eux.
On monte d'un étage. Si au premier abord la déco les a bluffés, c'est la présence de Samir et Ammed torses nus dans la cuisine qui les surprend, encore plus que nos deux cariatides et  que la vision de la piscine au dessus de leurs têtes (à Samir et Ammed). Quand ils en sortent pour nous servir un apéritif, leurs shorts en cuir, moulant de très près leurs services trois pièces, font leur petit effet. Faut dire qu'à force d'être portés tous les jours, le cuis s'est patiné, surtout aux endroits en saillie comme leurs bites, leurs couilles et même leurs fesses ! Je vois Jules faire une fixation sur le paquet de Samir, je les préviens tous les trois que ces deux là, c'est pas touche. Ce sont nos hommes de service pas pour servir. G21 et G22 ont compris. En attendant ils bandent tous les trois et je dois dire que pour PH et moi c'est pareil.
En attendant le diner, nous nous alcoolisons raisonnablement. Ils nous racontent comment ils sont restés en contact avec Jules et comment ce dernier s'était inclus dans leur relation au point qu'ils nous l'avaient amené avec eux. Jules ajoute que comme ses parents lui payaient un appartement indépendant pour qu'il commence ses études, il leur servait aussi à abriter leurs ébats à tous les trois.
G 21 me dit, tout en ébouriffant les cheveux de Jules, qu'ils se sont vite attachés au gamin. Protestation et tentative de rébellion du gamin en question, vite maitrisées par les deux gendarmes. G21pressant son visage contre sa bite alors que G22 lui enfonçait un doigt dans le cul. Ok, j'ai vite compris sa nouvelle position entre nos deux balaises.
Finalement nous n'allons pas attendre après diner pour baiser une première fois. Je les rejoins avec PH et nous les mettons à poil. Après un coup d'oeil vers la cuisine, où ils s'aperçoivent que Samir et Ammed n'en ont rien à faire, ils se lâchent aussi.
Je reconnais avec plaisir les deux belles bites qui nous avaient apporté bien du plaisir en descendant en Espagne. Pipes, sodo simples, en enfilades... j'apprécie autant des les avoir dans le cul que de me faire les leurs. Jules profitant de la moindre bite à l'air pour l'emboucher et nous piper. Quand une bite se libère, il s'auto viole la rondelle en s'empalant avec frénésie dessus. Je ne me souvenais pas qu'il fût aussi accro. G22 à qui j'en fais la réflexion me dit qu'avec G21, ils avaient passé le reste de leurs permissions jusqu'à aujourd'hui à le formater et à le faire évoluer sur sa pente naturelle. Sans en avoir fait un maso, ils l'avaient mené assez loin du coté de la soumission, avec son accord total bien sûr.
Entendant cela, je me dis qu'ils vont kiffer grave à voir et baiser Ric. Ce sera l'occasion pour Jules de rencontrer et de voir à l'oeuvre un vrai soumis expérimenté.
En attendant nous finissons notre intermède sexuel pour le plus grand bien de tous. Je me vide dans Jules (avec kpote évidement) alors que je me fais saillir par les 22cm bien raides de G22 (sous kpote lui aussi). A nos cotés, PH subit les derniers outrages de la part de G21 et d'après les cris qui sortent de leurs bouches c'est aussi du pur plaisir pour eux.
Dès la fin de l'action, Samir et Ammed sont là avec des serviettes chaudes et humides pour que l'on puisse s'essuyer en attendant de retourner à la douche. Nos invités, curieux me demandent ce qu'il y a au dessus de nous, intrigués par le miroitement de lumière qui traverse l'eau de la piscine. PH se lève et leur dit de nous suivre. Alors qu'ils allaient enfiler leurs shorts, je leur affirme que ce n'est pas nécessaire, car il n'y a pas de vis-à-vis à sur la terrasse.
Les marches avalées par deux, nous sortons sous le dôme de verre. Entre ça, la sculpture centrale et la piscine au fond qui commence à s'éclairée vu l'assombrissement du ciel, ils finissent par me demander chez qui ils sont descendu.
Je leur dis juste que j'ai une petite société qui tourne bien ! Bel euphémisme, non ?
Alors que Jules veux sauter dans l'eau je rappelle à tous que ce serait raisonnable de nous doucher avant, tout en leur désignant la colonne d'eau et le bac vert intégré à la pelouse artificielle.
Nous barbotons dans l'eau et je leur propose la suite des 4 jours à venir. G21 et G22 bavent quand je leur décris Ric et ses capacités de soumission. Jules, de lui-même me demande s'il pourra être là afin d'apprendre un peu plus sur le sujet. Avant même que j'ai eu le temps de répondre, PH lui dit que ce sera le meilleur exemple qu'il puisse trouver. Je me dis que la cave sera le lieu tout indiqué pour cet apprentissage.
Quand nous descendons diner, je téléphone chez André pour savoir si Ric serait disponible pour la fin de semaine à venir. Il accepte à condition que je lui fournisse un remplaçant au minimum une heure tous les soirs. Après avoir jonglé avec quelques emplois du temps je le rappelle et lui confirme qui il aura et de quelle heure à quelle heure. Il accepte et me dit qu'il m'envoi son gamin dès demain matin si je veux. Un peu que je veux !
G21 et G22 qui ont entendu la conversation n'ont rien compris et me demande ce qui se passe. En deux mots je leur brosse le tableau : pour avoir le fils de mon banquier, le soumis en question, j'ai du l'approvisionner (le banquier et père) en petits culs afin qu'il ne reste pas 4 jours avec les couilles pleines. Un peu surpris, ils se contentent de ces explications.
Nous passons au diner. Ils se régalent et nous disent que ça les change du Mess. C'est sur qu'ils n'ont pas nos beurs en cuisine !
Nous passons un bon moment. Ils nous racontent un peu la fin du mois d'août et les rendez vous qu'ils s'étaient fait entre eux. Comment ils montaient la tente en bordure de plage pour pouvoir baiser avec Jules en toute tranquillité. C'est évident qu'ils ne pouvaient le ramener à leur caserne et Jules, même si ses parents étaient libéraux, se voyait mal leur présenter ses deux gendarmes et leur annoncer qu'ils montaient dans sa chambre pour y baiser toute la nuit. Ils avaient revu une fois seulement les " Parisiens " mais, sans nous, n'avaient pas accroché à leur invitation renouvelée de touze.
Ils sont sûrs d'avoir été parfois matés auditivement parlant mais au moins ils avaient pu être ensemble quelques bonnes nuits. Depuis le début septembre, c'était plus facile avec l'appart de Jules. Ils avaient pris l'habitude de s'y retrouver dès que leurs périodes de travail le leur permettaient. Jules nous dis qu'entre ses deux mâles, il avait plus appris qu'avec les coups d'un soir, même variés mais plutôt jeunes, qu'il avait expérimenté.
Ils avaient bien " poussé " son coté passif. Sous leurs assauts, il avait appris à jouir du cul et à pomper en gorge profonde sans plus aucun haut le coeur. Ils avaient même testé les menottes, truc qui les avait, tous, bien excité aussi. Ils kifferont grave quand nous les emmènerons au sous sol, devant les divers " agréments " que nous y avons installés !
Il est vite tard quand nous terminons le café et nous descendons rejoindre nos chambres respectives. Dès que PH a fermé notre porte, j'installe le canal de leur chambre sur le grand écran. Nous pouvons les mater et entendre ainsi tout ce qu'ils se disent. Quelques compliments flatteurs sur le Blockhaus, Jules est trop content et impatient de rencontrer Ric et il fini enculé, l'autre bite dans la bouche pour le calmer. Je ferme le canal et avec PH, nous nous endormons vite pour accumuler des forces.
Jeudi matin
Au réveil, je branche le PC de surveillance sur l'écran télé de notre chambre et zappe jusqu'à retrouver la chambre de nos invités et le moment de leur coucher. En accéléré PH et moi voyons Jules commencer par sucer nos deux motards et se faire enfiler par G21 puis par G22 avant de finir avec leurs deux bites dans le cul. Les grimaces qu'il fait montrent que ce n'est pas encore une habitude pour lui ! Nous entendons se deux enculeurs le motiver en appelant à sa fierté de passif/soumis et lui rappelant que le lendemain il allait être en concurrence avec un pro du genre.
Douche rapide, même si prise avec PH.
Ric est devant notre porte dès 9h avec les bras plein de croissants. Ammed descend l'aider à monter tout ça.
Quand il entre au 4ème, nous sommes avec Samir à prendre notre café/thé (selon le goût de chacun) au zinc de la cuisine. Comme il nous voit en sous vêtements, il retire vite ses vêtement et nous rejoint en jock à lacets. Il me demande où sont nos invités. Je rigole et lui dis qu'il pourrait quand même nous faire un bisou avant de se languir des nouvelles têtes. Il se colle à moi et me roule un superbe patin avant d'en faire autant à PH. Je n'ai pu m'empêcher de passer ma main sur ses fesses et mes doigts de s'insinuer entre elles. Comme depuis quelques années maintenant, il est entièrement épilé et sa peau est d'une douceur incroyable. Il bande aussitôt que je titille sa rondelle du bout de mes doigts. Du coup il revient me galocher en écrasant ses pecs contre les miens. Je dois le calmer et moi aussi, sinon on se baiserait là, immédiatement. C'est le petit mec que j'aime le plus après PH et Ernesto. Surtout, je me sens un peu le découvreur/initiateur/sauveur/développeur de ses capacités, avec un petit coté responsable/propriétaire de son corps. Je sais qu'il ressent l'inverse car plus d'une fois il m'a remercié de lui avoir fait découvrir son potentiel de Passif un peu SM, tout comme d'avoir persuadé son paternel d'user/abuser de lui. Cela les avait rapprochés alors que sa mère, avec sa folie castratrice, était en train de le détruire (cf. les premiers épisodes 2008).
Nous n'avons pas fini nos cafés que nos invités arrivent, dans la même tenue que la veille. Ils ont rapidement compris qui était Ric. G22 et G21se sont installés de façon à l'encadrer. Un à droite et l'autre à gauche. Je les regarde tous les trois. Bien que beaucoup plus jeune (d'une bonne 10aine d'année), Ric est aussi large d'épaules qu'eux et ses pecs n'ont rien à envier aux leurs. Ils sont impressionnés ! Et leurs shortys ne peuvent cacher leur intérêt soudain pour notre ami.
Jules, lui, resté à l'écart mange Ric des yeux. Faut dire que maintenant, avec ses années de muscu intensive agrémentée de protéines et de créatine, le jeune nageur, déjà pas mal, que j'ai dépucelé en 2008, est devenu une vrai " bête " de concours. Ses 105 Kg de muscles secs sont impressionnants à voir. Lui aussi kiffe les torses des deux militaires. Ses mains caressent les pecs, pince les tétons (pas aussi gros que les siens habitués à être travaillés), courent sur les abdos avant de finir dans leurs shorts. Je dis à tout le monde de se calmer que nous en avons pour 4 jours encore et que ce n'est pas indispensable de baiser de suite. Autant parler à des murs ! Ric a glissé sur les genoux et s'emploie à pomper alternativement nos deux gendarmes. Dès la première entrée en bouche, il s'enfile leurs glands dans sa gorge habituée (rappel : son paternel est monté 27x7). Jules regarde avec intérêt car lui, il doit encore y aller doucement pour qu'ils arrivent à lui défoncer la gorge sans qu'il n'ait de renvois.
Alors qu'il oeuvre à leurs pieds, je demande à G21 et G22 ce qu'ils en pensent. Ils sont ravis et me répondent qu'ils n'avaient encore jamais été pompés par un mec pareil. Jules pique un fard et s'excuse, acide, d'être encore une " oie blanche ". G21 s'aperçoit de l'amertume sous-jacente. Il l'attrape par le cou et lui dit que ce n'est qu'une question de jours avant qu'il ne soit aussi bon. J'ajoute que c'est moi qui ait fait l'éducation de Ric. Je lui propose alors de lui faire un petit " rodage " et le pousse vers la table basse. Je le place sur le dos la tête en dehors du plateau. Je m'agenouille devant lui et lui présente ma bite. Pour la prendre en bouche il est obligé de basculer sa tête très en arrière. C'est tout ce que je voulais et je profite de sa position pour m'enfoncer d'un trait jusqu'à ce que je sente ses dents contre mon pubis.
Je me retire. Il est tout excité d'avoir pris mon gland avec une telle facilité et me demande de recommencer. C'était bien ce que je comptais faire de toute façon ! PH me rejoint et tous les deux nous alternons nos bites dans la gorge affamée de Jules. Ce qui devait arriver arriva. Quelques moments plus tard, nous jutions tous les uns sur les autres. Ric avait les spermes de la maréchaussée sur ses épaules et son torse alors qu'avec PH nous avions couvert les cheveux de Jules de notre jus.
Petits essuyages effectués par nos deux beurs et nous avons avalé la montagne de viennoiseries que Ric avait apporté.
Jardinier
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coovieilledentelle · 6 months
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Sous les jupes des filles.
« Il ya le soleil qui brille quand elles dansent Et puis la lune aussi emparée de dentelle, Ronde et lisse et fendue, globes de chaise denses Voilés de fin tissu, délices en ribambelle.
Il y a un ravin nacré, vertigineux, où les mâles glissent toujours veulent leurs doigts.
Il y a l'interdit qui fleure bon l'iode quand elles marchent accolées à leur amie de jeux.
Et dans les yeux des filles il y a des prairies, des fleurs en balancelles et du miel en tartine.
Elles ont dedans leur gorge des roucoulis d'oiseaux et sur leurs lèvres ourlées, posées comme au pinceau, le sang de lourds pavots fauchés en plein essor par leurs dents de souris pointues et affutées.
Y a dans le corps des hommes qui croisent ces donzelles, des envies d'empaumer de mordre et d'avaler. Des envols dans les reins, des poinçons qui se dressent et des regards de feux qui voudraient allumer.
Et il en est ainsi dans tous les coins du monde de cette danse folle qui fait tourner les têtes. C'est un charivari, une vraie farandole.
Et il en est ainsi c'est le jeu de la vie. »
Lyslotte. Pseudo d'écrivaine : RoseLys DesDunes
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aurevoirmonty · 3 months
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« La fin du monde a bien eu lieu. Elle n’a pas eu lieu un jour précis, mais s’est étalée sur plusieurs décennies. Le monde qui a disparu était un monde où la plupart des enfants savaient lire et écrire. Où l’on admirait les héros plutôt que les victimes. Où les appareils politiques n’étaient pas encore devenus des machines à broyer les âmes. Où l’on avait plus de modèles que de droits. Un monde où l’on pouvait comprendre ce que voulait dire Pascal quand il affirmait que le divertissement nous détourne d’être vraiment hommes. Un monde où les frontières garantissaient à ceux qui y vivaient une façon d’être et de vivre qui leur appartenait en propre. C’était un monde qui avait aussi ses défauts et qui fut même parfois horrible, mais la vie quotidienne du plus grand nombre y était au moins réglée par des dispositifs de sens aptes à dispenser des repères. Par le truchement des souvenirs, ce monde reste familier à beaucoup. Certains le regrettent. Il ne reviendra plus. Le nouveau monde est liquide. L’espace et le temps y sont abolis. Délivrée de ses médiations traditionnelles, la société est devenue de plus en plus fluide et de plus en plus segmentée, ce qui facilité sa marchandisation. On y vit sur le mode du zapping. Avec la disparition de fait des grands projets collectifs, autrefois porteurs de visions du monde différentes, la religion du moi -un moi fondé sur le désir narcissique de liberté inconditionnée, un moi producteur de lui même à partir de rien- a abouti à une « détraditionnalisation » généralisée, qui va de pair avec la liquidation des repères et des points fixes, rendant l’individu plus malléable et plus conditionnable, plus précaire et plus nomade. Depuis un demi-siècle, l’ « osmose idéologique de la droite financière et de la gauche multiculturelle » (Mathieu Bock-Côté) s’est employée, sous couvert de « modernisation » émancipatrice, à faire confluer libéralisme économique et libéralisme sociétal, système du marché et culture marginale, grâce notamment à la récupération marchande de l’idéologie du désir, capitalisant ainsi sur la décomposition des formes sociales traditionnelles. L’objectif général est d’éliminer les communautés de sens ne fonctionnant pas selon la logique du marché… »
Robert de Herte
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wandajetaime · 5 months
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The Alchemy
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♡ Ship: Jason Mendal x Ysaline
♡ résumé : Ysaline se réveille dans le même lit que Jason Mendal...
♡ words: 1283
♡ ps : Bonjour! Avec la sortie d'Amour sucré NewGen, j'ai eu une envie d'écrire quelque chose sur Jason Mendal et... j'en suis plutôt fière de ce one shot ^^ qui continuera peut être ou peut être pas. Il n'y rien d'explicite. Merci de prendre le temps de lire ! <3
♡ ps 2: je l'ai écrit en écoutant Fortnight et The Alchemy de Taylor Swift ^^ beaucoup de mes écrits seront inspirées de ses chansons :D
♡ ps 3: Pas besoin d'avoir joué au jeu pour lire ;)
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Le doux soleil de printemps caressait avec délicatesse le visage d'Ysaline. Elle ouvrit légèrement ses yeux avant de les refermer aussitôt à cause de la lumière vive. La brune se retourna avant de cacher son visage du soleil et de gagner quelques minutes de sommeil en plus.
Néanmoins, elle heurta un mur. Enfin, ce qu'elle pensait qui était un mur n'était autre que le dos d'un homme, torse nu à côté d'elle. Aussitôt elle se souvint.
Pourquoi avait-elle fait ça ? La personne avec qui elle partageait ce lit, n'était autre que Jason Mendal, qu'elle avait rencontré la nuit dernière. Enfin, " rencontré " si l'on peut dire... Jason l'avait invité à dîner dans un restaurant privé d'Amoris.
Ce qui était étrange, c'était les circonstances de leur rencontre. Les deux amants travaillent dans des boîtes concurrentes dans l'événementiel. Ysaline, suite à sa démission dans son ancienne boîte, a déménagé chez sa mère et a posé ses bagages dans cette ville. Bien vite, la jeune femme a retrouvé du travail, avec un entretien téléphonique d'à peine dix minutes. À l'entreprise Devenementiel.
Ysaline s'est très vite accommodé à cette entreprise et ses collègues plus... loufoques qu'elle n'ait jamais eu ! Elle les appréciait énormément.
Elle sentit une pointe de culpabilité lui provoquer une douleur à son cœur à cette pensée, ses yeux ambrés toujours fixés sur le dos nu de Jason, qui semblait dormir à poing fermés.
Que penserait ses collègues en la voyant ainsi ? Dans le lit de leur concurrent ?
Contrairement à ce que la scène pourrait laisser croire, il ne s'était rien passé entre les deux tourtereaux. Enfin, hormis des baisers langoureux, rien de plus. Ysaline ne souhaitait pas franchir ce pas, ça rendrait sa trahison trop... réelle pour elle.
Et Jason l'avait compris, sans qu'elle n'ait eu besoin de le verbaliser. Ils avaient un lien particulier où ils semblaient se comprendre par un regard, sans parole.
Après une longue contemplation de ce dos nu, Ysaline se tourna et regarda l'heure du le réveil high tech à sa droite. 8h13.
Elle pourrait s'éclipser discrètement, en laissant un petit post-it... ou rester ici et faire la grasse matinée, c'était Mercredi, elle ne travaillait que d'après-midi. Sa mère était en déplacement en Allemagne et sa sœur chez leur père. Personne ne l'a dérangerait.
L'idée de s'éclipser discrètement lui semblait être une bonne idée, elle se décala doucement du matelas afin de ne pas réveiller Jason. Elle rattrapa ses vêtements éparpillés dans la pièce et les enfila à une vitesse impressionnante. Ysaline remit son pantalon en état et s'arrêta à l'encadrement de la porte.
Pendant quelques secondes, elle ne bougea pas et réfléchit. Elle ne pouvait pas laisser Jason dans ce si grand lit. Elle mordait sa lèvre inférieure de culpabilité, décidément elle ne savait pas s'y prendre.
La brune se rapprocha donc du lit et se glissa par-dessus la couette, s'approchant du jeune homme. Son visage fin et séduisant semblait tellement… apaisé quand il dormait, Ysaline se surprit à apprécier cette moue. Elle passa une douce main dans les cheveux décoiffés de Jason, jouant délicatement avec les mèches grisées.
—  La belle au bois dormant... on se réveille... Roucoula Ysaline, un sourire taquin aux lèvres.
La dite belle au bois dormant, grimaça un peu et ouvrit difficilement les yeux. Jason n'était pas quelqu'un de matinale, et encore moins avec quelqu'un qui partage son lit. Il mit quelque secondes à émerger de son réveil, Jason remarqua enfin Ysaline, qui était quasiment allongée sur lui.
— Bonjour à toi aussi chaton... Croassa Jason en glissant avec tendresse sa main droite dans les mèches rebelle de la femme au dessus de lui. Tu es déjà habillé ? Dit-il en baissant les yeux sur les vêtements d'Ysaline.
— Hmm hmm. Répondit la brune, sans entrer dans les détails. Avec son majeur et son index, Ysaline traça très délicatement les traits de Jason, partant de l'implantation de ses cheveux à la naissance de son oreille gauche, puis glissa avec douceur sur les traits fins de sa mâchoire avant d'arriver à ses lèvres, sans qu'elle ne le contrôle, son pouce passa instinctivement sur les lèvres légèrement rosées de Jason, celui ci l'a regardait avec tendresse.
— Je sais que je ne devrais pas mais... j'ai très envie de t'embrasser. Murmura Ysaline, de façon si discrète que Jason ne l'aurait pas entendu s'il n'y avait pas toute son attention sur elle.
Un sourcil levé, un petit air de défi sur son visage et Jason renchérit.
— Il n'y personne pour te retenir. Pendant qu'il parlait, les mains qui s'était, plus tôt, glissé dans la chevelure de Ysaline, descendirent sur les hanches de la jeune femme, les mains de Jason s'était refermé sur leur prises, tenant fermement la brune.
Ysaline hésita quelques secondes. Ce n'était pas du tout correct ce qu'elle faisait...On ne fricote pas avec l'ennemi... Enfin, dans ce lit, les deux n'étaient plus concurrents... Non ?
Ysaline se positionna correctement, enroula ses bras autour des épaules de Jason, une de ses mains passa derrière la tête de son compagnon et attrapa ses cheveux, elle faisait ça pour ne pas perdre pied, et puis ça ne dérangeait pas du tout Jason.
— Ferme là et embrasse-moi. Répondit Ysaline, ses lèvres frôlant celle de Jason, leurs souffles étaient liés. Elle avait bien senti que le corps de Jason s'était crispé à sa phrase. Il pouvait dire ce qu'il voulait mais il aimait bien quand Ysaline lui donnait des ordres.
Ni une ni deux, Jason suivit les ordres de son amante et l'embrassa. Il avait dû se relever et était désormais assis avec sa bien-aimée sur lui. Pendant une quinzaine de secondes, leurs baisers se contentaient d'être des baisers vifs. Mais Jason n'était pas satisfait, il en voulait plus, il était complètement addict à ses lèvres.
Sans hésitation, Jason attrapa la nuque de la brune et l'allongea rapidement sous lui. Leurs lèvres ne se quittant jamais. Désormais, Ysaline était sous lui. Sa main toujours sur sa hanche, se décala sur le côté de sa cuisse et la souleva doucement.
Jason allait retirer le t-shirt de son amante pour couvrir son ventre de baisers. Mais la poigne d'Ysaline dans les cheveux du brun se fit plus forte, lui disant d'arrêter
— Jason... avertit Ysaline. Jason releva la tête et eut un petit rire nerveux, heureusement qu'elle était là pour le ramener à la raison.
— Désolé...Répondit Jason, avec un petit sourire désolé, en remettant le t-shirt de la femme sous lui. Elle lui était reconnaissante de ne pas tenter plus. Jason se leva et s'allongea juste à côté d'elle. Il la contempla quelques secondes.
— Je peux t'embrasser ? Demanda Jason sa main droite caressant la joue d'Ysaline qui accepta d'un geste de la tête. Elle aimait qu'il lui demande son autorisation.
Après une longue séance de baisers humide, Jason allait renchérir pour un nouveau baiser quand une Ysaline essoufflée et rouge bloqua les lèvres de Jason avec sa main, il était presque 9h00 elle devait d'abord rentrer chez elle se changer et prendre une bonne douche.
— T'es mignon Jason mais je vais devoir y aller. Dit Ysaline un petit sourire aux lèvres. Jason fronça un peu les sourcils, il aurait voulu rester toute la matinée dans ce lit avec elle.
—  Un dernier ? Demanda Jason en enlevant la main de la brune. Elle soupira, il avait le comportement d'un enfant de huit ans. Mais Ysaline lui posa un baiser vif sur ses lèvres avant de se lever. Elle caressa doucement les cheveux de Jason avant de s'en aller.
— Passe une bonne journée. Rit Ysaline en voyant la moue de Jason, puis elle s'en allait enfin.
Quand la porte d'entrée claqua, Jason tomba dans son grand lit vide qui sera froid dans quelques minutes. Il soupira. Elle lui manquait déjà.
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jamie-007 · 7 months
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Il y a des choses à dire à nos enfants 🙏❤️
Par exemple, l'échec est une grande chance.
On retombe et on se relève.
C'est de cela qu'on apprend.
Rien d'autre.
On devrait dire aux petits garçons que s'ils pleurent, ce ne sont pas des mauviettes.
Aux petites filles qu’elles peuvent jouer à la lutte ou faire des grimaces, sans être des garçons manqués.
On devrait dire
Que l'ennui est bon pour soi.
Qu'il y a des pensées effrayantes et qu’il ne faut pas s'inquiéter.
Il faut leur dire qu'on peut mourir, mais que la magie existe.
On devrait dire à nos enfants
Que le jour du mariage n'est pas le plus beau de la vie.
Qu'il y a des jours avec, et des jours sans. Et ils ont tous la même valeur.
Qu'il faut savoir rester, c'est tout. Et que la douleur se surmonte.
À nos petits garçons,
Nous devrions leur dire, qu’ils ne sont pas des princes bleus, et qu'ils ne doivent sauver personne.
Aux petites filles
Que personne ne les sauve, sinon elles-mêmes.
Sinon les femmes continueront à mourir et les hommes tueront.
Nous devrions dire à nos enfants
Qu'il y a du temps jusqu'à la fin, et nous le remarquons toujours trop tard.
Nous devrions leur dire
Qu'il n'y a ni perdants, ni vainqueurs, et que la vie n'est pas un combat.
Nous devrions leur dire
Que la méchanceté existe, elle est à l'intérieur de chacun d'entre nous.
Nous devons la connaître pour la gérer.
Nous devrions dire aux enfants
Qu'un père et une mère ne sont pas toujours un refuge sûr. Certains phares ne font pas de lumière.
Que sans les autres, nous ne sommes rien. Rien du tout.
Qu'ils peuvent se sentir mal.
La souffrance nous pousse vers l'avant. Et tôt ou tard, ça passe.
Nous devrions dire à nos enfants
Qu'ils pourraient ne pas réussir, et vivre heureux quand même.
Peut-être qu'ils le seront plus.
Peu importe si les désirs ne se réalisent pas, mais l'important est de vouloir.
Jusqu'à la fin.
Il faut leur dire
Que si dans la vie ils ne se marieront pas ou ne feront pas d'enfants, ils peuvent être heureux quand même.
Que le monde a besoin de leur engagement
Pour devenir un endroit agréable où s’arrêter.
Que la pauvreté existe et que nous devons l'assumer.
Qu’ils peuvent être ce qu'ils veulent. Mais pas à tout prix.
Que le pardon existe.
Et on peut céder de temps en temps, pour continuer ensemble.
On devrait dire aux enfants
Qu'ils peuvent aller loin, très loin, là où on ne les voit plus.
Et qu’on sera là, s’ils veulent revenir...❤️✨
Guérisseuse d'âmes
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joselito28-1 · 8 months
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"It is time for France to recognize everything it owes to its homosexuals" Robert Badinter.
Avec l’abolition de la peine de mort, ce fut l’autre grand combat de Robert Badinter : la dépénalisation de l’homosexualité, votée le 27 juillet 1982, et le 4 août 1982, la loi Forni portée par la rapporteure de la commission des lois, Gisèle Halimi, et le garde des Sceaux abrogeait définitivement le « délit d’homosexualité ». Promesse de campagne de François Mitterrand, ce vote mettait ainsi fin à quarante ans de stigmatisation des gays et des lesbiennes, dont 15 000 d’entre eux avaient défilé dans Paris en juin 1982 pour réclamer l’abolition du délit d’homosexualité.
Ce délit datait d’une disposition du Code pénal (l’alinéa 2 de l’article 331 du Code pénal), née sous le régime de Vichy. Il pénalisait certaines relations homosexuelles et condamnait « les actes contre-nature » et les relations entre hommes de moins de 21 ans. Il aggravait de fait les peines en cas « d’attentat aux mœurs sur mineurs », lorsqu’il était commis par une personne de même sexe.
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lisaalmeida · 3 months
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Ma nuit est comme un grand cœur qui bat.
Il est trois heures trente du matin.
Ma nuit est sans lune.
Ma nuit a de grands yeux qui regardent fixement une lumière grise filtrer par les fenêtres.
Ma nuit pleure et l’oreiller devient humide et froid.
Ma nuit est longue et longue et longue et semble toujours s’étirer vers une fin incertaine.
Ma nuit me précipite dans ton absence.
Je te cherche, je cherche ton corps immense à côté de moi, ton souffle, ton odeur.
Ma nuit me répond : vide ; ma nuit me donne froid et solitude.
Je cherche un point de contact : ta peau. Où es-tu ? Où es-tu ?
Je me tourne dans tous les sens, l’oreiller humide, ma joue s’y colle, mes cheveux mouillés contre mes tempes.
Ce n’est pas possible que tu ne sois pas là.
Ma tête erre, mes pensées vont, viennent et s’écrasent, mon corps ne peut pas comprendre.
Mon corps te voudrait.
Mon corps, cet aléa mutilé, voudrait un moment s’oublier dans ta chaleur, mon corps appelle quelques heures de sérénité.
Ma nuit est un cœur en serpillière.
Ma nuit sait que j’aimerais te regarder, chaque courbe de ton corps, reconnaître ton visage et le caresser.
Ma nuit m’étouffe du manque de toi.
Ma nuit palpite d’amour, celui que j’essaie d’endiguer mais qui palpite dans la pénombre, dans chacune de mes fibres.
Ma nuit voudrait bien t’appeler mais elle n’a pas de voix.
Elle voudrait t’appeler pourtant et te trouver et se serrer contre toi un moment et oublier ce temps qui massacre.
Mon corps ne peut pas comprendre.
Il a autant besoin de toi que moi, peut-être qu’après tout lui et moi ne formons qu’un.
Mon corps a besoin de toi, souvent tu m’as presque guérie.
Ma nuit se creuse jusqu’à ne plus sentir la chair et le sentiment devient plus fort, plus aigu, dénué de la substance matérielle.
Ma nuit me brûle d’amour.
Il est quatre heures du matin.
Ma nuit m’épuise.
Elle sait bien que tu me manques et toute son obscurité ne suffit pas pour cacher cette évidence.
Cette évidence brille comme une lame dans le noir.
Ma nuit voudrait avoir des ailes qui voleraient jusqu’à toi, t’envelopperaient dans ton sommeil et te ramèneraient à moi.
Dans ton sommeil, tu me sentirais près de toi et tes bras m’enlaceraient sans que tu te réveilles.
Ma nuit ne porte pas conseil.
Ma nuit pense à toi, rêve éveillé.
Ma nuit s’attriste et s’égare.
Ma nuit accentue ma solitude, toutes mes solitudes.
Son silence n’entend que mes voix intérieures.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Ma nuit aurait peur que le jour n’apparaisse jamais plus mais à la fois ma nuit craint son apparition, parce que le jour est un jour artificiel où chaque heure compte double et sans toi n’est plus vraiment vécue.
Ma nuit se demande si mon jour ne ressemble pas à ma nuit. Ce qui expliquerait pourquoi je redoute le jour aussi.
Ma nuit a envie de m’habiller et de me pousser dehors pour aller cherche mon homme.
Mais ma nuit sait que ce que l’on nomme folie, de tout ordre, sème-désordre, est interdit.
Ma nuit se demande ce qui n’est pas interdit.
Il n’est pas interdit de faire corps avec elle, ça, elle le sait. Mais elle s’offusque de voir une chair faire corps avec elle au fil de la désespérance. Une chair n’est pas faite pour épouser le néant.
Ma nuit t’aime de toute sa profondeur, et de ma profondeur elle résonne aussi.
Ma nuit se nourrit d’échos imaginaires. Elle, elle le peut. Moi. j’échoue.
Ma nuit m’observe. Son regard est lisse et se coule dans chaque chose.
Ma nuit voudrait que tu sois là pour se couler en toi aussi avec tendresse.
Ma nuit t’espère. Mon corps t’attend.
Ma nuit voudrait que tu reposes au creux de mon épaule et que je me repose au creux de la tienne.
Ma nuit voudrait être voyeur de ta jouissance et de la mienne, te voir et me voir trembler de plaisir.
Ma nuit voudrait voir nos regards et avoir nos regards chargés de désir.
Ma nuit voudrait tenir entre ses mains chaque spasme.
Ma nuit se ferait douce.
Ma nuit gémit en silence sa solitude au souvenir de toi.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Elle perd la tête mais ne peut éloigner ton image de moi, ne peut engloutir mon désir.
Elle se meurt de ne pas te savoir là et me tue.
Ma nuit te cherche sans cesse.
Mon corps ne parvient pas à concevoir que quelques rues ou une quelconque géographie nous séparent.
Mon corps devient flou de douleur de ne pouvoir reconnaître au milieu de ma nuit ta silhouette ou ton ombre.
Mon corps voudrait t’embrasser dans ton sommeil.
Mon corps voudrait en pleine nuit dormir et dans ces ténèbres être réveillé parce que tu l’embrasserais.
Ma nuit ne connaît pas de rêve plus beau que celui-là.
Ma nuit hurle et déchire ses voiles, ma nuit se cogne à son propre silence, mais ton corps reste introuvable. Tu me manques tant. Et tes mots. Et ta couleur.
Le jour va bientôt se lever.
- Frida Kahlo, Lettre à Diego Rivera (12 septembre 1939)
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