#la femme du gange
Explore tagged Tumblr posts
rwpohl · 6 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
la femme du gange, marguerite duras 1974
5 notes · View notes
pompadourpink · 6 months ago
Text
Literal French expressions
À deux - at two
À la + n. - in the style of
À la carte - at the menu
À la mode - in fashion
Amateur - lover
AprĂšs-ski - after skying
À propos - about
Armoire - wardrobe
Art nouveau - new art
Au naturel - plain
Au pair - at the peer
Auteur - author
Avant-garde - before guard
BĂȘte noire - black beast
Blasé - jaded
Bon appétit - good appetite
Bon voyage - good journey
Boutique - shop
Buffet - credenza
Bureau - office
Canapé - couch
Carte blanche - white card
C'est la vie - that's life
Chauffeur - warmer (n.)
Chef - leader
Cliché - picture
Clique - gang
Connaisseur - "knower"
Coup d'Ă©tat - blow of state
Coup de grĂące - blow of mercy
Coup de foudre - blow of lightning
Couture - sewing (n.)
Cul-de-sac - ass of the bag
DĂ©but - beginning
DĂ©butante - beginner
DĂ©jĂ -vu - already seen
DĂ©nouement - untying
Dossier - file
Double entendre - double hear
... du jour - of the day
Eau de toilette - washing water
Eau de vie - life water
Encore - again
Ennui - boredom
En route - in road
Ensemble - together
Entourage - people surrounding you
Entrepreneur - starter (n.)
Essai - attempt
Esprit de l'escalier - spirit of the stairs
Étiquette - label
Exposé - exposed
Façade - frontage
Faux pas - fake step
Femme fatale - deadly woman
Film noir - black movie
Fin de siĂšcle - end of century
FlĂąneur - "stroller"
Femme - woman
Folie Ă  deux - madness at two
Foyer - fireplace, home
Gamine - female kid (casual)
Gauche - left
Gendarme - person of weapons
Je ne sais quoi - I don't know what
Laissez-faire - let (someone) do (imperative)
Laissez-passer - let (someone) pass
L'appel du vide - the call of the void
Lingerie - underwear
MaĂźtre d' - master o'
Mardi gras - fat Tuesday
Matinée - morning
MĂ©nage Ă  trois - household at three
Mon/ma chéri-e - my cherished
Montage - mounting
Motif - pattern
Mural - on the wall (adj.)
NĂ©-e - born
Négligé - neglected
Nom de plume - feather name
Parole - word
Petite - small (adj.)
Pied-Ă -terre - foot on land
Poilu - hairy
Pot pourri - rotten pot
Pourboire - for drink
PremiĂšre - first
PrĂȘt-Ă -manger - ready to eat
Protégé - protected
Renaissance - rebirth
Rendez-vous - appointment
RĂ©pertoire - directory
Résumé - summary
Risqué - risked
Robe - dress
Rouge - red
RSVP - answer please
Sans-culottes - without pantaloons
Savant - "knower" (n.)
Savoir-faire - know how to do (v.)
Savoir-vivre - know how to live
SĂ©ance - session
Soirée - evening
Souvenir - memory
Suite - sequel, development
Surveillance - careful watching
TĂȘte-Ă -tĂȘte - head to head
Touché - touched
Tour - circuit
Trompe-l'oeil - cheats the eye
Venue - came
Vignette - sticker, label
Vis-Ă -vis - face to face
Voyeur - "seer"
Tumblr media
Ballet vocabulary:
Allongé - laid down
Balancé - swinged
Balançoire - swing (n.)
Battu - battered
Brisé - broken
Chassé - chased
Chaßnés - chained
Ciseaux - scissors
Coupé - cut
Dégagé - cleared
Développé - developed
ÉchappĂ© - escaped
En cloche - in bell
En croix - in cross
Entrechat - between braid
En pointe - in tip
Failli - almost did
Fouetté - whipped
Glissade - sliding
Plié - bent
Jeté - thrown
ManĂšge - carousel
Pas de bourrée - drunk step
Pas de chat - cat step
Pas de cheval - horse step
Pas de deux - step of two
Pas de valse - waltz step
Penché - leaned
Piqué - pricked
Port de bras - carry of arms
Relevé - lifted back up
Renversé - titled, bent backwards
Retiré - removed
Rond de jambe - leg circle
Temps de flĂšche - arrow time Tendu - stretched
Temps lié - linked time
Tombé - fallen
Tour en l'air - turn in the air
Kitchen vocabulary:
Amuse-bouche - mouth entertainer
Bain-Marie - Mary bath
Café au lait - milky coffee
Casserole - pot
Cordon bleu - blue ribbon
CrÚme brûlée - burnt cream
CrĂšme de la crĂšme - cream of the cream
CrĂšme fraĂźche - fresh cream
Croissant - crescent
Éclair - lightning
Entrée - entrance
Filet mignon - cute net
Flambé - blazed
Foie gras - fat liver
Fondant - melting
Fondue - melted
Gourmet - foodie
Hors d'oeuvre - out of the work
LĂ©gume - vegetable
Liqueur - liquid
Mille-feuille - thousand leaf
Mousse - foam
Pùté - pasted
Roux - redhead(ed)
Sauté - jumped
Sautoir - "jumper"
Soufflé - blown
Velouté - velvety
Fanmail - masterlist (2016-) - archives - hire me - reviews (2020-) - Drive
350 notes · View notes
joannerowling · 4 months ago
Text
Je sais pas si vous avez vu les derniĂšres nouvelles sur le procĂšs de Mazan, mais ce truc c'est vraiment le fond de l'abĂźme pour la gent masculine. Entre :
PĂ©licot lui-mĂȘme (pas besoin de revenir sur le personnage je crois qu'on a fait le tour)
L'avocat de la défense qui tente de nous expliquer la différence entre le bon et le mauvais violeur ("Le mauvais, il voit un truc qui bouge, il bande
")
Le gang des somnophiles anonymes qui jurent tous sur la tĂȘte de leur mĂšre qu'ils ont Ă©tĂ© dupĂ©s Ă  l'insu de leur personne tel Richard Virenque
Celui qui pense que tout ça c'est un complot et que GisÚle Pélicot est dans le coup et faisait semblant de dormir parce que "regardez là entre la pipe et la sodomie elle a cligné!"
Le Grand Prix de l'Imaginaire qui affirme qu'il se rappelle de rien aprĂšs avoir passer la porte et s'inquiĂšte d'avoir Ă©tĂ© peut-ĂȘtre droguĂ© lui aussi si ça se trouve??? :O
Le cinéphile qui raconte qu'il regardait des vidéos d'abus sur des mÎmes et des animaux pour "se cultiver"
J'en passe et des meilleurs, on a pas affaire au haut du panier ça c'est sûr
Mais c'était sans compter sur les témoins venus soutenir GisÚle ! Enfin, les héros arrivent !
Le témoignage de Pélicot frÚre: "Mon frangin il dit n'importe quoi, on a eu une enfance trÚs heureuse, mon pÚre c'était quelqu'un de bien ! Bon, il a un peu violé une enfant handicapée qu'on hébergeait, mais aprÚs? C'était les années 70!"
Mec qui a Ă©tĂ© contactĂ© par PĂ©licot sur le site oĂč il recrutait mais n'a pas donnĂ© suite : "Ben non, j'y suis pas allĂ©, j'avais foot ce soir pis faut ĂȘtre con pour aller chez un inconnu qui t'invite texto Ă  violer sa femme. Tous les violeurs ne sont pas cons- euhh, je veux dire, tous les mecs sont pas des violeurs!
 Comment? Pourquoi j'ai pas appelĂ© la police? Euh, je croyais que c'Ă©tait une blague. Eh, oh, ça va, dĂ©jĂ  je viole pas, n'en demandez pas trop bande de salopes."
Beh purée c'est qu'on en viendrait presque à comprendre comment certains en arrivent à vouloir se couper les burnes et porter des talons aiguille.
Edit: j'ai cassé tumblr avec mes gros mots je crois lol
14 notes · View notes
gerard-menjoui · 6 months ago
Text
Recherche de rp (discord ou forum)
Bonjour !
Comme le titre de ce post l'indique si bien, je suis en ce moment à la recherche d'un.e partenaire de rp pour un contexte bien spécifique (que je donnerai en pv) !
Quelques informations importantes:
Ce que je recherche: Quelqu'un qui connaisse un minimum le monde du tatouage (tatoué.e ou non) mais surtout quelqu'un qui ne romantise pas le métier. Quelqu'un qui sache/ait envie de jouer une femme (environ 27/28/29ans) dans un univers à 100% vie réelle
La plateforme: Discord OU forum (j'ai quelques idées de forums sympas)
Le type de rp: Ship à drama modéré, plutÎt "slice of life", pas de guerres de gang ou de meurtres en série
Taille des rĂ©ponses et style de rp: de 10 Ă  2 000 mots, venez comme vous ĂȘtes (j'ai un peu de mal avec la 1Ăšre personne du singulier)
Présence de scÚnes +18 ? : Oui mais sans en abuser !
Mots clés: Slow burn / Des yeux comme une porte de prison / ennemies to lovers / hidden passion / terror made me cruel / dont bully me I'll cum / if a look could kill / an ice-melting smile / She's everything, he's just a pain in the ass
C'est la premiĂšre fois que je fais ça donc je peux avoir oubliĂ© des trucs primordiaux... HĂ©sitez pas Ă  passer en pv pour plus d'infos ou juste Ă  reblog pour un petit coup de pouce, mĂȘme si ça ne vous intĂ©resse pas ! ❀
Merci d'avoir lu !
18 notes · View notes
yaya-tchoum · 1 year ago
Text
Tumblr media
Marguerite Duras, La femme du Ganges 1974
18 notes · View notes
golden20s · 3 months ago
Text
Tumblr media
[ SILVER SHADOW ] 💰
Dans les rues brumeuses de Chicago, le gang Silver Shadow tisse sa toile. Sous la direction de Jooey “Big Joo” Ricca, ce groupe Ă©nigmatique excelle dans l’art du blanchiment d’argent, des jeux de hasard et des maisons closes. Leurs entreprises lĂ©gitimes, telles que des laveries et des restaurants, servent de paravents à leurs activitĂ©s illicites. L’argent sale se transforme en or pur, glissant entre les doigts des autoritĂ©s comme du sable fin.
Les nuits de Chicago vibrent au rythme des parties de poker clandestines et des paris sportifs illĂ©gaux, orchestrĂ©s avec une prĂ©cision chirurgicale. Les murmures des joueur·ses et le cliquetis des jetons rĂ©sonnent dans des lieux secrets, oĂč la chance et le destin se croisent.
La maison close du Silver Shadow, véritables palais de volupté, accueillent une clientÚle triée sur le volet. Les femmes et hommes y sont traité·es avec respect et protection, mais leur loyauté envers Big Joe est absolue.
Le gang tisse Ă©galement des alliances avec d’autres groupes et des politicien·nes corrompu·es, crĂ©ant un rĂ©seau d’influence qui s’étend bien au-delĂ  des ruelles sombres de la ville. Leur pouvoir est Ă  la fois redoutĂ© et respectĂ©. MalgrĂ© leur rĂ©putation de violence, le Silver Shadow se distingue par ses Ɠuvres de charité dans les quartiers dĂ©favorisĂ©s, semant des graines de bienveillance parmi les habitant·es. Cette dualitĂ© entre ombre et lumiĂšre renforce leur emprise sur la ville.
Tumblr media
4 notes · View notes
basilepesso · 10 months ago
Text
REM, Murmur and Carnival of Sorts, Live 1 983 (USA)
Absolument (le son du live 1 est moins bon que celui du 2).
Ca fait toujours bizarre de voir Stipe avec ses superbes cheveux...
Murmur est trĂšs particulier dans la discographie du groupe, production extrĂȘmement nette et sans fioritures, avec une basse qui sonne magnifiquement et est trĂšs audible, quasiment comme dans Violent Femmes.
Mike Mills est probablement un des meilleurs bassistes des 80's, sinon plus. Son jeu au médiator est ce qui donne ce son, en plus de la marque de sa basse.
Comme le dit ce remarquable texte anglais de Decade 7787, l'histoire de la production du disque est intéressante puisque le groupe a cessé la collaboration avec le 1er producteur, jugé trop perfectionniste.
Basile Pesso, 13 avril 2 024 avec le double live (Fb)
---
"On this date in 1983, R.E.M. released their debut studio album MURMUR, (April 12, 1983).
NOTE: The video here features RADIO FREE EUROPE from MURMUR and CARNIVAL OF SORTS (the third song on the band's 1982 debut EP Chronic Town)
40 years after its original release, MURMUR is still fascinating in its eerie sense of musical space.
Back in 1983, REM were most often compared to the Byrds, and thanks to Peter Buck's ringing guitar on songs like ‘Talk About The Passion’, ‘Catapult’, or ‘Sitting Still’, along with Michael Stipes' lead vocals over soaring harmonies, it was easy to see why.
But that was merely one influence, and a misleading one at that, because with no one source dominating, R.E.M. faintly recalled a host of mid-'60s L.A. bands from The Leaves to "underground” faves like Kaleidoscope, David Lindley's first band. R.E.M. might have thoroughly transformed their influences but the result sounded both familiar and wholly original.
Murmur's oddness was affecting because it wove itself around structures and riffs that sounded familiar – a strange system hum, for instance, winds itself up into the catchiest opener, RADIO FREE EUROPE.
In these efforts, Buck's guitar solos were capable of breaking through the mix and soaring, and any band that could come up with melodies this rich knew a thing or two about pop music.
The lyrics, however, were a flight of ideas from the mind of a meditative 23-year-old. Trying to unravel them, it still feels as though you're divining the deepest of riddles for meaning.
“Early sessions for the album with Stephen Hague, the synth-pop producer who later worked on New Order's True Faith, were quickly rejected, and American producers Mitch Easter and Don Dixon were brought in instead,” wrote Jude Rogers for Word in 2009.
“They seemed to understand that although REM had the rhythms of rock, the jangle of the Byrds and the raw grit of Gang Of Four in their belly, they also needed to create a sound-world of their own. Easter and Dixon brought in strange noises – bangs and bells — and recorded instruments at varying distances from the microphone, so you couldn't place where the ghostly figures were coming from.”
“At the album's centre point, like a pearl in an oyster, is a song that tells us as much about REM today as the REM that existed a quarter of a century ago. This is 'Perfect Circle', a masterpiece of simple melody and melancholy, and one of the few REM songs to be attributed mainly to the band's former drummer, Bill Berry, who also wrote most of 'Everybody Hurts'.”
7 notes · View notes
ascle · 10 months ago
Text
Tumblr media
La lettre G
Gang
(Féminin, prononcée « gagne »)
Groupe d’amis, de collùgues.
Garnotte
-> gravier, pierre concassée
-> lancer puissant
-> bague avec une grosse pierre
Tumblr media
(Ça c’est d’la grosse garnotte!)
Garocher
-> lancer, jeter
-> se précipiter
-> ne plus savoir oĂč donner de la tĂȘte
Germaine
Personne autoritaire et contrÎlante. Jeu de mot crée par la combinaison des mots « gérer » et « mener ».
Gnochon
Personne stupide, imbécile.
Gogosse / gugusse
Babiole, objet sans valeur
Gossant
Ennuyant, agaçant
Gosse
Testicule (aucun Québécois ne veut voir de photos de vos gosses.)
Gosser
-> tailler un morceau de bois avec un canif
-> exaspĂ©rer quelqu’un, l’ennuyer, l’embĂȘter
Gougounes
đŸ©Ž sandale de plage
Goût
Certes ce mot sert Ă  dĂ©finir le sens du goĂ»t, mais s’utilise aussi dans le sens de « avoir envie de »
Exemple: j’ai le goĂ»t d’aller au cinĂ©ma
Grafigne
Égratignure, Ă©raflure, blessure dans gravitĂ©
Gratteux
-> Personne avare
-> billet de loterie Ă  gratter
Gravelle
Gravier, pierre concassée
Greyer
-> Équiper, munir de tout le matĂ©riel
-> s’habiller, se vĂȘtir
-> (ĂȘtre greyĂ©) femme: avoir de gros seins, homme: avoir un gros penis
Expressions
Grand fanal/grand Jack/grand slaque
Quelqu’un de grand et maigre.
Gras comme un voleur
Au sens propre il dĂ©signe quelqu’un ayant de l’embonpoint. Au sens figurĂ© il dĂ©signe l’abondance.
Gras dur
Chanceux, heureux, bien
8 notes · View notes
porcom · 3 months ago
Text
The Bikeriders
youtube
"Dans un bar de la ville, Kathy, jeune femme au tempĂ©rament bien trempĂ©, croise Benny, qui vient d'intĂ©grer la bande de motards des Vandals, et tombe aussitĂŽt sous son charme. À l'image du pays tout entier, le gang, dirigĂ© par l'Ă©nigmatique Johnny, Ă©volue peu Ă  peu. Alors que les motards accueillaient tous ceux qui avaient du mal Ă  trouver leur place dans la sociĂ©tĂ©, les Vandals deviennent une bande de voyous sans vergogne. Benny devra choisir entre Kathy et sa loyautĂ© envers le gang."
👍 AimĂ©
2 notes · View notes
aurevoirmonty · 6 months ago
Text
«Pas de difference entre un homme et une femme», les J.O. ne sont qu’un «gigantesque gang bang» LGBT
«Ils ne nous parlent que de leur démocratie, mais ils ont un absolu besoin, excusez-moi, de sexe en groupe», a lùché (https://rsport.ria.ru/20240722/rodnina-1961170410.html) Irina Rodnina, triple championne olympique en figure patinage et députée à la Douma.
Afin de maĂźtriser le narratif, Paris a refusĂ© d’accrĂ©diter des journalistes russes de RIA Novosti.
En raison de «menaces d'espionnage et de cyberattaques», a prétexté Gérald Darmanin.
Les journalistes sportifs n'écriront pas du mal sur les compétitions olympiques», a rétorqué Rodnina.
Ils Ă©criront juste sur le fait que, c’est une Ă©vidence, tout va mal dans l'organisation des Jeux et que personne n'y participe.
En Occident, «la vĂ©ritĂ© n’est pas nĂ©cessaire».
4 notes · View notes
starmaniamania · 1 year ago
Note
hellooo je suis arrivĂ©e sur ton blog aprĂšs avoir vu le show Ă  la Seine Musicale il n'y a pas longtemps, et ĂȘtre tombĂ©e dans un rabbithole Starmania lmao merci de nourrir la fandom niche sur tumblr! J'ai lu ton post sur le fait que tu trouvais la version de 2022 la plus optimiste et je suis d'accord sur ce qui est de faire exploser Zero Janvier, mais je suis pas sĂ»re d'avoir vu la mĂȘme chose pour ce qui est de la relation Johnny/Cristal! (1)
Justement j'ai Ă©tĂ© hyper choquĂ©e de la scĂšne aprĂšs l'interview, j'ai vraiment eu l'impression de voir Cristal se faire agresser sexuellement par l'ensemble du gang qui se jette sur elle, puis se faire traĂźner par Johnny contre son grĂ©, pour ensuite lui prendre la main et tomber amoureuse de lui?? J'avais pas du tout l'impression que c'Ă©tait consensuel & cette sĂ©quence m'a mise super mal Ă  l'aise et m'a un peu gĂąchĂ© tous les autres numĂ©ros avec eux aprĂšs (2) Mais aprĂšs en Ă©coutant/regardant la version 1979/1988, j'ai beaucoup plus Ă©tĂ© touchĂ©e par leur rencontre/coup de foudre, surtout avec Un enfant de la pollution originellement chantĂ©e par Johnny & le passage Ă  la fin oĂč Cristal dit qu'elle le comprend et qu'ils sont pas si diffĂ©rents finalement, et je comprends bcp plus leur connexion! (et puis ils se tournent autour, y a de la tendresse c'est un peu mims koi) Je ne sais pas ce que tu en penses?? Mercii (3)
Hello hello, merci ! :D Bienvenue !
Alors, c'est une grosse question comme souvent avec Starmania et qui n'a pas de réponse simple :p
Pour moi, dans Starmania, personnage n'est censĂ© ĂȘtre tout bon ou tout mĂ©chant. Tous les persos ont leur part d'ombre plus ou moins prononcĂ©e. A la base, le personnage de Cristal est basĂ© sur l'enlĂšvement de Patricia Hearst, le fait divers des 70s qui a popularisĂ© l'idĂ©e (maintenant debunked, mais bon) du Syndrome de Stockholm. Patty Hearst a vĂ©cu des trucs horribles aux mains de ses kidnappeurs avant de se "ranger de leur cĂŽtĂ©." Evidemment c'est une idĂ©e hyper problĂ©matique, mais trĂšs courante dans la fiction : la femme qui tombe amoureuse du mĂ©chant qui l'a violentĂ©e parce qu'en vrai elle Ă©tait pas vraiment contre. (AprĂšs de maniĂšre gĂ©nĂ©rale l'oeuvre est traversĂ©e de trucs limites sur le thĂšme du fantasme de viol en particulier, cf Stella. Venant de 2 crĂ©ateurs homme ça me fait toujours un peu tiquer, c'est pour ça que je suis pas du tout mĂ©contente qu'on ait Ă©vacuĂ© "Sex Shops," mais c'est une autre histoire.)
Donc l'origine de l'histoire de Cristal et Johnny, c'est ça - c'est pas censĂ© ĂȘtre consensuel au dĂ©but, et je comprends que ça puisse refroidir parce que de nos jours ça dĂ©tonne vraiment.
(Ca va ĂȘtre long donc je coupe :p)
AprÚs, les différentes versions de Starmania ont toutes interprété l'histoire un peu comme elles voulaient/pouvaient en accentuant certains aspects par rapport à d'autres.
En 79, Michel Berger Ă©tait assez rĂ©ticent aux idĂ©es les plus cash de Plamondon (comme le fait que Sadia puisse vraiment ĂȘtre un homme travesti), et France Gall refusait de "salir" son image familiale pour ne pas choquer son public (par exemple elle refusait de brandir une arme sur scĂšne.) Du coup, est-ce que ce qu'ils ont fait en 79 est vraiment ce qu'ils voulaient, ou juste ce qui a Ă©tĂ© faisable vu les circonstances ? Comme on a pas la trace complĂšte du spectacle, on ne sait pas vraiment comment ces sĂ©quences Ă©taient mises en scĂšne. En plus, j'ai l'impression que l'image positive et "good guys" de France Gall et Balavoine a un peu effacĂ© les aspects les plus edgy du show (on voit bcp de gens qui disent qu'ils sont fans de Starmania depuis les 70s qui ont l'impression de dĂ©couvrir le message politique ou la violence des actions des Etoiles Noires en 2022 et se demandent mĂȘme si ça a Ă©tĂ© rajoutĂ© pour moderniser l'oeuvre - version positive - ou par "wokisme" - version dĂ©bile.)
[AH OUI et j'ai oubliĂ© un truc: "Enfant de la pollution" chantĂ© par Johnny, c'Ă©tait censĂ© ĂȘtre une rĂ©ponse ironique Ă  ses questions ! Faut le comprendre, hein... lol]
En 88, le but de Plamondon et Berger Ă©tait de rendre l'histoire claire et simple Ă  comprendre en 1h30, de faire quelque chose "qui se regarde comme un film" (citation directe de Plamondon). Et du coup, pour moi, ça se traduit par une (sur)simplification de l'intrigue, une (sur)explicitation des motivations des personnages, et le fait d'avoir mis "l'histoire d'amour" de Johnny et Cristal, un peu aseptisĂ©e, au centre de l'intrigue, comme dans un film hollywoodien. Par exemple, l'apparition (en tous cas en France, je sais pas si elle Ă©tait dans les versions quĂ©becoises intermĂ©diaires) de la reprise de "Monopolis" en duo. Confession : j'aime pas du tout ce moment 😅 Justement je trouve que ça donne un cĂŽtĂ© eau de rose qui ne va pas avec le contexte gĂ©nĂ©ral de l'oeuvre, ça m'ennuie, enfin y'a rien qui va pour moi.
Dans les annĂ©es 90/2000, ils sont partis dans l'autre sens. Lewis Furey a accentuĂ© l'aspect sexuel des relations entre les persos (dĂšs la rencontre de Sadia et Johnny ils se foutent littĂ©ralement la main au paquet) et le cĂŽtĂ© hyper glauque de l'enlĂšvement. Cristal est littĂ©ralement attachĂ©e les jambes Ă©cartĂ©es pendant que Johnny la caresse en chantant "j'ai toujours rĂȘvĂ© de rencontrer un ange" et elle rĂ©pond "on se ressemble bien plus..." Ă  moitiĂ© en pleurant, genre elle lui dit ce qu'il veut entendre pour qu'il lui fasse pas + de mal... BEURK.
Tumblr media
Du coup, pour moi, 2022 c'est un peu la synthĂšse de tout ce passif. Ils ont fait le choix de rendre les Etoiles Noires menaçantes pour de vrai (et pas juste de laisser la possibilitĂ© au public de penser que toutes leurs exactions sont de la propagande des mĂ©dias, bien que Ă©videmment cet aspect lĂ  est prĂ©sent aussi dans un show qui parle autant de manipulation mĂ©diatique.) Pour moi, "Quand on arrive en ville" avec Johnny qui bute des gens de maniĂšre aussi thĂ©Ăątrale, c'est le raccourci narratif qui Ă©vite d'avoir 15 JT qui Ă©numĂšrent leurs actions comme en 79 (ils ont attaquĂ© un pĂ©age, ils ont fait sauter une banque, ils ont fait ci et ça etc etc.) Ca nous rappelle bien, au cas oĂč on avait gardĂ© l'idĂ©e de Balavoine un peu nounours en tĂȘte, que Johnny c'est pas juste un gentil mec de gauche mais qui est rejetĂ© par la mĂ©chante sociĂ©tĂ© sans aucune raison. Personne n'est gentil dans Starmania. C'est nĂ©cessaire d'appuyer cet aspect violent, parce que ça rend son Ă©volution d'autant plus marquante.
Par contre, effectivement pour la rencontre, Cristal se fait bousculer en arrivant, et ça a parfois un aspect sexuel (une main glissĂ©e sous la jupe, en gĂ©nĂ©ral, mais sinon ça reste + soft je crois, genre ils lui touchent les cheveux ou la reniflent.) Par contre le coup de foudre me semble rĂ©el. Au dĂ©part, le Johnny dĂ©sabusĂ© et nihiliste de "Quand on arrive" s'amuse clairement avec Cristal et laisse les Etoiles Noires la chahuter, mais rapidement il commence Ă  vasciller entre jouer au dur avec elle et la protĂ©ger des Etoiles Noires. Pour moi, Ă  partir du moment oĂč ils quittent la scĂšne, ils sont en fuite ensemble. Elle trĂ©buche, il revient en arriĂšre pour la relever, il lui ouvre la porte... Tous ces petits gestes d'attention me font penser qu'il a vraiment changĂ© d'attitude.
Et toute la partie de la fuite qui est super stylisĂ©e (genre au dĂ©but ils sont clairement dans les coulisses d'une salle de spectacle, ils utilisent les fly cases, ensuite la voiture part vers le ciel, Ă  la fin ils sont "dans les Ă©toiles" pendant la partie "Coup de foudre" etc.) pour moi c'est une ellipse narrative. La convention thĂ©Ăątrale nous fait avaler que 2 persos qui viennent de croiser le regard l'un de l'autre peuvent tomber fous amoureux en 2 secondes, mais ce passage lĂ  pour moi, il se dĂ©roule sur un temps plus long. C'est Johnny et Cristal qui s'enfuient ensemble et qui apprennent Ă  se connaĂźtre, pas juste sur les 4 min de Banlieue Nord mais sur la pĂ©riode dont parle Marie-Jeanne dans son interlude suivant, quand elle dit que ça fait 1 mois qu'on a pas de nouvelles de Johnny et Cristal. A ce stade, je peux totalement croire que leur amour est sincĂšre mĂȘme si les dĂ©buts ont Ă©tĂ© chaotiques et pas toujours 100% rĂ©glo du point de vue du consentement.
BREF, tout ça pour dire que je comprends bien que ça puisse ĂȘtre gĂȘnant car c'est une intrigue qui cherche Ă  nous faire nous poser des questions sur nos propres limites. Qui est-ce qu'on veut ou peut aimer dans cette histoire ? Pourquoi ? Qu'est ce qu'on est prĂȘts Ă  excuser ? Par exemple moi je suis 100% ok avec les meurtres au parpaing mais je suis intimement convaincue que Johnny n'est pas vraiment un violeur et que cette rĂ©plique LA en particulier est donc une exagĂ©ration des mĂ©dias đŸ’â€â™€ïž Mais c'est un arrangement que je fais avec l'histoire, ses origines douteuses, son arc narratif bizarre, incomplet et dĂ©sorganisĂ©, et ma propre conscience :p
VoilĂ , bon je sais pas si j'ai rĂ©pondu Ă  ta question au final 😅 mais n'hĂ©site pas si tu as une vision diffĂ©rente des choses !
9 notes · View notes
a-room-of-my-own · 2 years ago
Text
Ruben Rabinovitch, psychologue et psychanalyste, a reçu dans son cabinet des jeunes qui allaient passer en jugement ou qui sortaient de prison (pour braquage, violence, viol
). Il tente de percer à jour, avec les outils de la psychologie, les ressorts de la violence.
Le manteau de destructions et de pillages qui a recouvert la France ces derniĂšres semaines a produit un effet de sidĂ©ration sur la sociĂ©tĂ© et l’a laissĂ©e en Ă©tat de choc. Le choc est un Ă©tat provoquĂ© par la surprise, mais Ă  combien de reprises peut-on ĂȘtre successivement surpris par le mĂȘme phĂ©nomĂšne ? Le traumatisme actuel rĂ©side plutĂŽt dans l’impossibilitĂ© de continuer Ă  ignorer ce que l’on savait dĂ©jĂ .
Chacun cherche alors des explications comme naguĂšre les sourciers l’eau souterraine Ă  l’aide de leur baguette : la prĂ©caritĂ©, le manque d’autoritĂ©, le racisme, l’absence des pĂšres, les violences policiĂšres, l’échec de l’intĂ©gration, le capitalisme, le gauchisme, etc. De bonnes causes bien grasses et bien empaquetĂ©es qui doivent permettre de prolonger le dĂ©ni encore un peu.
DEUX YEUX : UN D’AMOUR ET UN DE HAINE
« Pour voir une chose entiĂšrement, Ă©crivait Nietzsche dans Humain, trop humain, il faut avoir deux yeux : un d’amour et un de haine. » La jouissance de dĂ©truire n’a pas de cause, mais des occasions dont elle profite. Les ĂȘtres humains sont tous frĂšres, certes. Mais ils ne le sont pas moins par la fraternitĂ© que par le fratricide.
Ce que j’ai pu apprendre du fonctionnement psychique de ces meutes ultra-violentes, de leurs caves et de leurs clans, de leur jouissance et sa destructivitĂ©, de leur organisation familiale et de leurs fantasmes inconscients, je le dois Ă  ma rencontre avec ces individus eux-mĂȘmes, Ă  leurs enfants, aux mĂšres de leurs enfants, et Ă  certaines de leurs sƓurs qui les ont fuis comme elles l’ont pu, quand elles l’ont pu, dĂšs qu’elles l’ont pu.
Durant mes premiĂšres annĂ©es d’exercice, je recevais Ă  mon cabinet de psychanalyste des jeunes gens qui allaient passer en jugement ou qui sortaient de prison (braqueurs, tabasseurs, violeurs). Ils ne venaient pas faire une analyse, ils n’en avaient ni l’envie ni les capacitĂ©s psychiques. Ils venaient rĂ©cupĂ©rer un courrier tamponnĂ© de ma main attestant de leur suivi psychologique exigĂ© par le juge comme preuve de leur bonne volontĂ© Ă  se rĂ©insĂ©rer. Contre ce prĂ©cieux sĂ©same, il leur fallait bien me parler un peu. J’ai Ă©galement reçu, cette fois Ă  leur propre initiative, des rĂ©chappĂ©es, exclusivement des femmes. Elles avaient grandi auprĂšs d’eux et malgrĂ© eux, s’étaient dĂ©brouillĂ©es pour obtenir les diplĂŽmes qu’elles pouvaient et, dĂšs leurs premiers salaires, avaient cessĂ© d’espĂ©rer et quittĂ© les « quartiers » pour pouvoir commencer Ă  vivre.
L'ABSENCE DES PÈRES ?
J’ai reçu enfin, adressĂ©s par un gĂ©nĂ©raliste d’Aubervilliers, des enfants, des femmes et des ex-femmes des membres de ces groupes ultra-violents. Le premier petit garçon que j’ai reçu devait avoir sept ans. La mĂšre avait amenĂ© son fils parce qu’au retour d’un moment avec son pĂšre, l’enfant s’était mis Ă  flamber d’hallucinations plus terribles encore qu’à l’habitude. Il faut dire que le pĂšre, parti des annĂ©es auparavant et qui n’en continuait pas moins Ă  terroriser la mĂšre, avait emmenĂ© son fils le week-end prĂ©cĂ©dent chez un imam de cave d’immeuble qui avait pratiquĂ© sur l’enfant un effrayant rituel d’exorcisme. Car au risque de gĂącher l’enthousiasme actuel, l’absence des pĂšres dans les « quartiers » est souvent moins dĂ©lĂ©tĂšre que leur prĂ©sence.
Voici, en vrac, quelques constatations que j’ai pu faire depuis le poste d’observation qui est le mien.
La premiĂšre chose que je puis dire c’est que penser que la pauvretĂ© engendre la violence est une considĂ©ration de bourgeois. La bourgeoisie se flatte en supposant chez ceux qui ne bĂ©nĂ©ficient pas des mĂȘmes conditions matĂ©rielles qu’elle une dĂ©tresse qui pousserait lĂ©gitimement Ă  tous les crimes. La pauvretĂ© aggrave bien des situations, Ă  n’en pas douter, mais elle n’en est pas Ă  l’origine, jamais. Les enjeux de la violence sont plus complexes, plus profonds, plus inquiĂ©tants aussi. Rappelons au passage ce que Baldassare Castiglione, Ă©crivain et diplomate italien de la Renaissance, avait consignĂ© dans son Livre du courtisan : « En pardonnant trop Ă  qui a failli, on fait injustice Ă  qui n’a pas failli. »
VIOLENCE
La seconde chose est que les enfants que j’ai pu voir n’étaient pas nĂ©cessairement tous battus mais que tous Ă©taient des enfants qui avaient vu leur mĂšre prendre des coups. La violence envers les femmes est pour ainsi dire consubstantielle Ă  la mentalitĂ© de ces meutes ultra-violentes. C’est mĂȘme une condition d’appartenance et de reconnaissance entre pairs. PrĂ©cisons tout de mĂȘme que par violence, on ne dĂ©signe pas ici celle des « stĂ©rĂ©otypes de genre » mais bien celle des insultes, des menaces et des coups. Des menaces qui en restent rarement au stade de la menace et des coups qui sont parfois mortels.
Les pĂšres ensuite, venons-y donc. Ils ne sont pas si absents qu’on veut bien le dire. Les enjeux sont autres. Les pĂšres n’ont souvent pas souhaitĂ© l'ĂȘtre. Ils voulaient des relations sexuelles et refusaient de mettre des prĂ©servatifs parce que leur plaisir doit toujours l’emporter sur toute autre consĂ©quence. Il leur arrive certes d’ĂȘtre absents, mais il leur arrive plus souvent encore de faire de leurs enfants les complices de leurs activitĂ©s illĂ©gales. Un certain nombre ne s’identifie pas psychiquement comme des pĂšres pour leur fils mais perversement comme les grands frĂšres caĂŻds de leurs petits frĂšres apprentis caĂŻds. Je me souviens d’un autre petit garçon dont le pĂšre avait volĂ© devant lui Ă  d’autres enfants leurs jouets pour les lui offrir. Le petit garçon lui avait rĂ©pondu interdit : « Mais c’est Ă  mon copain ? » En l’insultant, le pĂšre lui avait rĂ©pondu que ce n’était plus Ă  son copain puisqu’il venait de le lui prendre et avait cassĂ© le jouet devant son fils pour ne pas avoir pris immĂ©diatement part Ă  son association de malfaiteurs.
Le petit garçon avait bien reçu le message : Ă  l’avenir, il aurait le choix entre ĂȘtre le complice ou la victime de son pĂšre. Les pĂšres ne dĂ©sirent pas que leurs fils s’en sortent et dĂ©vient du chemin de la brutalitĂ© et du gangstĂ©risme qui est le leur. À l’inverse, toute Ă©mancipation de leur progĂ©niture serait vĂ©cue comme un dĂ©saveu personnel et une offense faite au groupe auquel ils appartiennent. Ce n’est pas que « l’ascenseur rĂ©publicain » soit « en panne » mais que l’école, mĂ©prisĂ©e et haĂŻe, n’est pas un lieu par lequel leurs enfants pourraient s’émanciper, mais l’enclave insupportable d’un clan rival sur leur territoire : le clan de l’État. L’organisation familiale de ceux dont l’impulsivitĂ© n’a aucune barriĂšre est montĂ©e psychiquement sur le modĂšle du clan et non sur celui de la famille nuclĂ©aire (papa, maman et les bambins). Ne pas prendre la mesure de la diffĂ©rence entre ces univers mentaux serait jeter la discipline anthropologique et le legs de Maurice Godelier aux ordures.
LE GHETTO ET LE CLAN
Ces meutes ne sont pas composĂ©es de communautĂ©s rassemblant des individus mais de clans dont les membres forment un mĂȘme corps, un mĂȘme organisme. Le clan est travaillĂ© par des fantasmes de fusion. DĂšs lors, comme l’a lumineusement dĂ©crit le psychiatre Maurice Berger, ceux qui en font partie ne sont pas libres de s’éloigner physiquement, gĂ©ographiquement ou intellectuellement. Toute sĂ©paration serait vĂ©cue pour le membre comme pour le clan lui-mĂȘme comme une amputation intolĂ©rable et une trahison insupportable. J’ai entendu une patiente raconter comment, dans « sa » citĂ©, un jeune homme avait Ă©tĂ© laissĂ© pour mort par un gang d’une autre citĂ© parce qu’il entretenait une liaison avec une fille de chez eux, une fille Ă  eux. De cela, il faut bien en dĂ©duire qu’il ne s’agit pas de « ghettoĂŻsation », mais de sĂ©questration. Dans un ghetto, on est enfermĂ© de l’extĂ©rieur. Dans un clan, on est sĂ©questrĂ© de l’intĂ©rieur.
Cela permet de rendre un peu plus lisible les phĂ©nomĂšnes auxquels nous avons rĂ©cemment assistĂ©. Tout dĂ©truire et nuire aveuglĂ©ment Ă  ceux qui n’ont pas commis de crime ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une faute morale que si chaque individu est tenu pour l’unique responsable de ses actes. Puisqu’il n’y a pas d’individus dans la mentalitĂ© de ces meutes, ce qui est fait au membre d’un clan est fait Ă  l’ensemble du clan. RĂ©ciproquement, ce qui est fait par le membre d’un autre clan (gang rival d’une autre citĂ©, forces de l’ordre, État) l’autre clan en est tout entier responsable, sans discrimination. La haine de la police est une haine a priori et non une haine a posteriori. Ajoutons Ă  cela que la perte d’un de leurs membres n’est pas vĂ©cu sous la modalitĂ© du deuil, du chagrin et de la tristesse mais sous la modalitĂ© de la haine, de la colĂšre et de la vengeance. Ces clans ne sont pas structurĂ©s autour de la culpabilitĂ©, mais autour de l’honneur et de l’humiliation.
On dit de ces destructions et de ces pillages qu’ils ne sont pas politiques, parce qu’on n’y voit pas de banderoles peinturlurĂ©es de revendications sociales. Ces Ă©meutes sont pourtant Ă©minemment politiques. Les gangs ultra-violents savent trĂšs bien ce qu’est la RĂ©publique, son modĂšle d’organisation sociale, son projet et sa substance. Sans doute mĂȘme mieux que le camp rĂ©publicain lui-mĂȘme, empĂȘtrĂ© dans sa tĂ©tanie, sa lĂąchetĂ© et son hĂ©bĂ©tude. Ils ont d’ailleurs trĂšs bien su identifier tous les symboles et les postes avancĂ©s de la RĂ©publique puisqu’ils ont brĂ»lĂ© ceux qui se trouvaient sur leur territoire Ă  eux. L’école, le commissariat, le centre des impĂŽts, la mairie, les policiers et la famille du maire : tout cela est ou appartient au clan d’en face qui a tuĂ© un des leurs.
Les « solutions », comme on dit, sont aussi simples qu’irreprĂ©sentables actuellement. Car ces gangs ne sont pas forts, ils sont seulement ultra-violents. Ils n’ont de puissance que celle qui leur est concĂ©dĂ©e et de pouvoir de nuisance que celui que la RĂ©publique jouit d’essuyer. Ces gangs ne sont pas la cause mais le symptĂŽme de la dĂ©sintĂ©gration rĂ©publicaine. Pourtant, le pessimisme est un luxe que nous ne pouvons pas nous offrir. Le philosophe russe Nicolas Berdiaev Ă©crivait dans un article paru en 1936 : « La libertĂ© n’est pas un droit, c’est un devoir. »
23 notes · View notes
lepartidelamort · 9 months ago
Text
La nouvelle porte-parole de l’Ukraine est une mulĂątresse numĂ©rique
 Rencontrez Victoria Shi – une reprĂ©sentante numĂ©rique du MAE d’Ukraine, crĂ©Ă©e Ă  l’aide de l’IA pour fournir des mises Ă  jour opportunes sur les affaires consulaires !
Pour la premiĂšre fois dans l’histoire, le MAE d’Ukraine a prĂ©sentĂ© un personnage numĂ©rique qui commentera officiellement pour les mĂ©dias.
Tumblr media
Qu’est-ce que le juif Zelensky sous-entend par là ?
TF1 :
C’est une dĂ©claration pour le moins surprenante que vient d’effectuer le ministĂšre ukrainien des Affaires Ă©trangĂšres. Il a en effet annoncĂ© ce mercredi qu’une porte-parole gĂ©nĂ©rĂ©e par l’intelligence artificielle (IA) serait dĂ©sormais chargĂ©e de commenter les affaires consulaires. Elle se chargera de lire des textes qui resteront au prĂ©alable rĂ©digĂ©s par des humains. « Pour la premiĂšre fois de l’Histoire, le ministĂšre ukrainien des Affaires Ă©trangĂšres a crĂ©Ă© une personnalitĂ© numĂ©rique utilisant des technologies d’intelligence artificielle pour commenter officiellement les informations consulaires destinĂ©es aux mĂ©dias », a dĂ©clarĂ© l’institution.
L’avatar qui a vu le jour a Ă©tĂ© dĂ©nommĂ© Victoria Shi, un prĂ©nom qui Ă©voque la « victoire » de son pays dans la guerre contre l’invasion russe et un nom de famille qui veut tout simplement dire « IA » en ukrainien. « Je suis une personne numĂ©rique. Cela signifie que le texte que vous entendez n’a pas Ă©tĂ© lu par une vraie personne. Cela a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par l’intelligence artificielle », a dĂ©clarĂ© dans sa premiĂšre vidĂ©o la nouvelle porte-parole, sous les traits d’une jeune femme mĂ©tisse.
La belle victoire de la dĂ©mocratie mĂ©tisse de marchĂ©, c’est en effet tout l’enjeu de la guerre de BlackRock au monde slave.
Tumblr media
Si vous voulez une image de l’avenir, imaginez une mĂ©tisse nĂ©groĂŻde piĂ©tinant un visage humain – pour toujours.
Les juifs ont Ă©tĂ© un peu espiĂšgles, ils n’en ont pas informĂ© les droitardĂ©s qui font la promotion de l’état factice ukrainien depuis 2022.
Remarquez, ils sont tellement attardĂ©s qu’ils auraient quand mĂȘme soutenu cette guerre Ă  la Russie.
L’apparence de Victoria Shi ne sera pas totalement étrangĂšre aux citoyens ukrainiens, puisqu’elle est inspirĂ©e de celle d’une chanteuse et influenceuse ukrainienne. Celle-ci se nomme Rosalie Nombre : nĂ©e Ă  Donetsk, elle a participĂ© Ă  l’édition ukrainienne de l’émission de tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ© « The Bachelor ».
VoilĂ  qui est rassurant.
Tumblr media
Je l’ai dĂ©jĂ  dit, mais il vaut mieux le redire : la seule façon pour l’Ukraine de conserver un semblant de ses caractĂ©ristiques ethniques est une victoire de la Russie. Rien d’autre.
L’alternative, c’est l’application du traitement dĂ©mocratique Ă  l’Ukraine dĂ©peuplĂ©e, similaire Ă  celui infligĂ© Ă  toutes les nations qui se trouvent dĂ©jĂ  sous la botte judĂ©o-amĂ©ricaine : l’immigration de remplacement et la dĂ©mocratie multiraciale Ă  perpĂ©tuitĂ©.
Aussi surprenant que cela puisse paraĂźtre, avant la victoire des juifs en 1945, toutes les capitales du monde occidental Ă©taient blanches.
youtube
Ces juifs prĂ©parent le terrain en mettant en scĂšne le « nouveau visage » de l’Ukraine dĂ©mocratisĂ©e et, Ă©tonnamment, elle a les traits d’une mulĂątresse random de New York, Londres ou Paris.
Cela rend d’autant plus cruelle, et franchement grotesque, la mort pour l’Ukraine zelenskiste de tous ces hooligans depuis 2022. Surtout sous les ordres d’un juif, ce qui n’a visiblement jamais troublĂ© leurs consciences.
Hélas, les hooligans ne sont pas connus pour avoir de solides connaissances historiques, politiques ou théoriques.
Tumblr media
Si l’Ukraine gagnait, ce qui aujourd’hui est heureusement devenu impossible, la « reconstruction » du pays par la finance juive impliquerait l’importation Ă  grande Ă©chelle de toutes les races de boue possibles et imaginables.
Tumblr media
Les cadavres des derniers hommes ukrainiens n’auraient pas fini de pourrir en terre, que des bandes de chieurs de rue importĂ©es d’Inde ou du Pakistan seraient Ă©tablies partout tandis que des gangs de nigĂ©rians superviseraient la traite de leurs filles survivantes dans les bordels du pays, bordels sur lesquels les juifs prĂ©lĂšveraient leurs parts, bien entendu.
Tumblr media
Mykola Ă©tait un brave goy
Il est Ă  espĂ©rer que les Russes attrapent vivant Zelensky, car ce juif doit rĂ©pondre Ă  de trĂšs nombreuses questions avant d’ĂȘtre humiliĂ© rituellement et chĂątiĂ©.
DĂ©mocratie Participative
4 notes · View notes
ekman · 1 year ago
Text
Tumblr media
Finalement, c’est une opĂ©ration trĂšs rĂ©ussie pour les enfants d’Abraham. Certes, il y a eu ce triste et terrible carnage qui fut la fin et le dĂ©but de cette Ă©popĂ©e. Qui pourrait-il rĂ©jouir, hormis une partie de ses auteurs, leurs commanditaires sans doute, et quelques dizaines de milliers d’exilĂ©s, spoliĂ©s, chassĂ©s, sĂ©parĂ©s, oubliĂ©s ? Non, pas oubliĂ©s. Pas oubliĂ©s de l’islam en armes qui a trouvĂ© en eux un formidable vĂ©hicule Ă  la dĂ©testation de tout et de tous. Les enturbanĂ©s fanatiques ont reçu en cadeau de leurs ennemis jurĂ©s un peuple martyr prĂȘt Ă  verser dans le fossĂ© de la haine absolue, totale, sans retour. Bravo les gars. Belle opĂ©ration, Ă  la hauteur de vos multiples crĂ©ations... Les gangs d’assassins islamo-prohĂ©tiques, payĂ©s, armĂ©s, formĂ©s et motivĂ©s par vos soins, via les habituels sous-traitants – appelĂ©s “proxys” ces derniers temps.
Bien utiles, ces dĂ©sespĂ©rĂ©s qui n’ont plus rien, et moins encore grĂące Ă  la corruption de leurs Ă©diles laĂŻcs et modĂ©rĂ©s, baratineurs et pourris jusqu’à la moelle. À eux les villas somptueuses, Ă  vous la poussiĂšre des dĂ©sespĂ©rĂ©s. Au final, qui vous donne du pain, fait l’école coranique Ă  vos enfants, forme vos garçons au maniement des cailloux et vous promet une parfaite vengeance ? Les Ă©lus de Dieu sur la voie de cet islam qui vous apporte l’espĂ©rance d’une Palestine libre et reconquise, en plus d’un toit, d’une gaziniĂšre et d’un coran. Il suffit juste de laisser votre aĂźnĂ© de quinze ans devenir un martyr du djihad.
De l’autre cĂŽtĂ©, une question sans rĂ©ponse sensĂ©e s’impose. Comment l’Occident ose-t-il signer un blanc-seing Ă  un gouvernement qui prĂ©tend dĂ©fendre des valeurs Ă©ventĂ©es en dĂ©clarant Ă  la face du monde qu’il engage “une guerre de la LumiĂšre sur les TĂ©nĂšbres” ? Que son but ultime est d’éradiquer le Mal ? EmpĂȘtrĂ© dans ses rĂ©fĂ©rences bibliques Ă  la con, l’exĂ©cutif israĂ©lien entame une course effreinĂ©e vers le chaos absolu, assumant enfin le costume du bourreau dans une sorte de Shoah Ă  l’envers, “parce que Dieu nous a choisis et que nous sommes les seuls”, persifflent les rabins les plus abrutis.
De fait, hĂ©las, le monde ne peut se gĂ©rer que par le chaos parce qu’il est lui-mĂȘme le fruit du chaos, son expression la plus aboutie. Rien de pĂ©renne dans le monde humain. Nul sentiment noble, aucun concept lumineux, aucune intelligence rationnelle ne survivront jamais au rĂȘve promĂ©thĂ©en d’un homme qui se ressent l’égal de Dieu. Sur les chemins Ă©claboussĂ©s de lumiĂšre noire, le voilĂ  qui baigne sa pauvre vie dans les ruisseaux rĂ©pugnants, vomit son narcissisme sur les statues sacrĂ©es, engendre sa bestialitĂ© en forçant le ventre des femmes effacĂ©es.
Le Dieu des Juifs et des ChrĂ©tiens est descendu sur Terre pour y semer un dĂ©sordre inouĂŻ, jurant qu’il Ă©tait ici chez lui. Quelque part au firmament, loin derriĂšre l’horizon, les Dieux qui savaient si bien parler aux hommes, les Ă©lever et se jouer d’eux, les frotter aux vents, les griser de parfums puis les abandonner Ă  leurs vaines passions, rient tristement Ă  l’écho de ce disgrĂącieux capharnaĂŒm.
J.-M. M.
9 notes · View notes
putainsoumise · 2 years ago
Text
SERVICE(s) AU CAP D'AGDE 06 - 07 - 08 - 09 -
SERVICE(s) AU CAP D'AGDE 06 - 07 - 08 - 09 -
Tumblr media
ENGLISH VERSION AFTER THE FRENCH ONE
*********************************************************************************
SERVICE(s) D'AIDE A LA PERSONNE AU CAP D'AGDE (jobs d'été) JUIN... JUILLET... AOUT... SEPTEMBRE...
Qui peut me proposer un ou des jobs d'été au CAP D'AGDE
Je peux ĂȘtre Ă  votre disposition Ă  la journĂ©e... Ă  la semaine... au mois... Mes fonctions sont multiples et variĂ©es. Je peux ĂȘtre factotum... chauffeur... faire le mĂ©nage... faire vos courses... faire le service pendant vos soirĂ©es... et bien plus encore...
Plus de renseignements et explications complémentaires directement par mail
A trĂšs bientĂŽt j'espĂšre
Esclavement et Putement vĂŽtre
*********************************************************************
SERVICE (S) FOR THE PERSON IN CAPE D'AGDE (summer jobs) JUNE ... JULY ... AUGUST ... SEPTEMBER ...
Who can offer me one or several summer jobs at CAP D'AGDE
I can be at your disposal by the day ... by the week ... by the month ... My duties are many and varied. I can be factotum ... driver ... do the housework ... do your shopping ... do the service during your evenings ... and much more ...
More information and further explanations directly by email
See you soon I hope
Slavery and Bitchy Yours ************************************************************************ MIS A VOTRE DISPOSITION en RP a PARIS au CAP D'AGDE ou AILLEURS GRACE AUX SERVICES D'AIDE AUX PERSONNES (grùce au CESU profitez de 50 % de réduction d'impÎts)
Je cherche Ă  me mettre Ă  disposition de personnes qui peuvent me proposer un ou des jobs en RP a PARIS au CAP D'AGDE ou AILLEURS
Totalement "SOUMISSIBLE" je peux ĂȘtre Ă  votre disposition Ă  la journĂ©e... Ă  la semaine... au mois...
Pour information j'ai servi un couple de trÚs haute bourgeoisie parisienne pendant 5 ans dans ces conditions Eduqué et dressé comme Kajirus mais trÚs trÚs souvent utilisée comme kajira
Mes fonctions peuvent ĂȘtre multiples et variĂ©es. Je peux ĂȘtre utilisĂ©(e) comme factotum... chauffeur... faire le mĂ©nage... faire vos courses... faire le service pendant vos soirĂ©es... ĂȘtre utilisĂ©e comme soubrette... servir d'esclave sexuel... ĂȘtre femĂ©lisĂ©e... et bien plus encore... 24/24 Ă  votre service
Esclave sexuel Ă  disposition de femme dominatrice ou couple dominateurs
Ayant un impĂ©rieux besoin d'ĂȘtre utilise(e) comme une femelle esclave sexuelle
J'aime ĂȘtre pris(e) en main par une personne dominante ou un couple dominants qui pourrait faire de moi un(e) vĂ©ritable esclave sexuel(le), un(e) chien(ne) en chaleur, un(e) putain soumis(e), un trou Ă  bite pour ĂȘtre utilisĂ©(e) comme femelle... salope... chienne... pute et tous ces mots ne sont pas que des mots pour moi mais un rĂ©el dĂ©sir.. ou besoin d'ĂȘtre utilisĂ©(e) comme ça
J'aime ĂȘtre exhibĂ©(e) et prĂ©sentĂ©(e) pour ĂȘtre offert(e) et mis(e) Ă  disposition en permanence.
"O" comme dans histoire d'O, un collier autour du cou et tenu en laisse mes Maitresse et Maitre pourront m'exhiber et me prĂ©senter Ă  tous afin que je sois offert(e) et mis(e) en pĂąture comme ils le voudront de façon soft ou plus hard y compris pour des mises Ă  l'abattage Chacun pourrait me palper... me fouiller... me pĂ©trir... me triturer les fesses ou les tĂ©tons... me doigter... me baiser... double sodo possible... me goder... me fister... ĂȘtre livrĂ©(e) pour un Gang Bang, ou pour ĂȘtre baisĂ©(e) Ă  la chaine, et ĂȘtre utilisĂ©(e) de façon intensive... etc.
MAIS IMPERATIVEMENT AVEC DES PRESERVATIFS PROPRES ET NEUFS A CHAQUE PENETRATION
Si vous avez d'autres idees ou propositions je suis ouvert(e) meme aux idées les plus perverses ou les plus vicieuses
J'espĂšre devenir pour vous une bonne femelle... une bonne salope... une bonne chienne ... une bonne pute
Avec mes respectueux hommages
Esclavement et Putement vĂŽtre
Stephan(i)e
************************************************************************ Baie des cochons : bienvenue sur la plage libertine du Cap-d’Agde Au coeur du village naturiste du Cap-d’Agde, sur un morceau de plage rebaptisĂ© “baie des cochons”, les libertins s’amusent. Fellations, masturbations, bukkake, gang bang : ici, le plaisir est public et collectif. Article extrait des Inrocks spĂ©cial sexe, actuellement en kiosque.
C’est l’heure du goĂ»ter et quelques messieurs, visiblement affamĂ©s, hĂątent le pas sur le sable chaud. ArrivĂ©s Ă  hauteur d’un parasol gris, ils s’arrĂȘtent et se placent soigneusement en arc de cercle. Ils sont cinq, puis dix, trente. Tous sont nus et en Ă©rection. Muscles contractĂ©s, mĂąchoire serrĂ©e, la plupart se masturbent mĂȘme avec Ă©nergie. Sous le parasol, posĂ© sur une serviette blanche, un couple se montre. La femme est allongĂ©e sur le dos, l’homme se tient sur elle, dans la position du missionnaire. Ils ont une cinquantaine d’annĂ©es et leurs corps sont extrĂȘmement blancs, totalement Ă©pilĂ©s. BientĂŽt, ils glissent en levrette. Autour d’eux, les spectateurs semblent toujours plus nombreux, toujours plus excitĂ©s. AprĂšs quelques instants, elle souffle un mot Ă  son partenaire, en allemand. Il se retire d’elle et introduit un premier doigt dans son vagin, puis un deuxiĂšme. Avec attention, il accĂ©lĂšre le mouvement et, rapidement prise de convulsions, elle jouit. Elle jouit magistralement. Madame est une femme fontaine et l’assistance est aux anges. Quelques applaudissements se font mĂȘme entendre. Le spectacle ne fait pourtant que commencer.
Au Cap-d’Agde, sur un morceau de la plage du camp de naturistes, long d’une centaine de mĂštres et rebaptisĂ© “baie des cochons”, rien ne semble interdit. Les couples s’aiment en public et assouvissent leur dĂ©sir d’exhibitionnisme devant une cohorte de voyeurs Ă  l’affĂ»t. En semi-Ă©rection permanente, ceux-ci passent d’un couple Ă  l’autre exactement comme un enfant enchaĂźnerait les attractions Ă  Eurodisney. Ici, la police se fait extrĂȘmement rare. Elle intervient parfois lorsque les Ă©bats se prolongent en bordure de la plage, dans les dunes rattachĂ©es Ă  la rĂ©serve naturelle. Il est mĂȘme arrivĂ© que des voyeurs et des exhibitionnistes s’y fassent arrĂȘter et emmener au poste, simplement habillĂ©s d’une paire de menottes. Mais sur la plage, elle ferme les yeux. Car, mĂȘme si l’exhibitionnisme y est, comme partout, un dĂ©lit, les plaintes sont rarissimes. Dans le coin, tout le monde sait ce qui se trame Ă  cet endroit.
Tout le monde est adulte, consentant et nu
Depuis la construction du village naturiste du Cap-d’Agde dans les annĂ©es 70, cette parcelle de sable a toujours accueilli les libertins et leurs pratiques ont presque fini par entrer dans les moeurs. Des lois informelles se sont mĂȘme Ă©tablies au fil du temps. Sur la “baie des cochons”, tout le monde est adulte, consentant et nu, absolument nu (mĂȘme le journaliste, aprĂšs qu’il eut renoncĂ© au stratagĂšme du parĂ©o). Le groupe veille sur lui-mĂȘme et chasse ceux qui mettraient en danger son harmonie. Cet aprĂšs-midi-lĂ , un homme ayant eu l’indĂ©licatesse de sortir un tĂ©lĂ©phone portable pour filmer une femme en action se fera ainsi sĂ©vĂšrement reprendre. Son portable finira mĂȘme Ă  l’eau.
Au Cap-d’Agde, les exhibitionnistes se montrent dans l’assurance que les voyeurs sauront se tenir, malgrĂ© l’excitation. Ici, lorsqu’un homme jouit et rĂ©pand sa semence sur la plage, il prend mĂȘme le temps de la recouvrir de sable.
Un peu plus loin, c’est maintenant une femme trĂšs bronzĂ©e, la cinquantaine peroxydĂ©e et siliconĂ©e, qui s’offre Ă  son homme. Il est Ă  genoux devant elle et lui lĂšche le clitoris. Un nouveau cercle de voyeurs se forme autour d’eux. Les plus jeunes ont 25 ans, les plus vieux presque 80, Ă  vue d’oeil. Ils sont lĂ , agglutinĂ©s, collĂ©s les uns aux autres, le sexe Ă  la main. Ils se masturbent dans un silence de cathĂ©drale, comme concentrĂ©s sur les petits cris de plaisir poussĂ©s par la femme. C’est elle l’hĂ©roĂŻne de ce spectacle improvisĂ©, aux allures de tournage porno en plein air et en public. C’est elle qui donne le tempo, dit “oui” ou “non”.
Quand une femme désigne un homme, il doit venir la contenter
Au Cap-d’Agde, la femme est toujours au coeur des attentions, et ses dĂ©sirs sont comme des ordres. Quand elle dĂ©signe un homme dans la foule des voyeurs, celui-ci doit se rapprocher et venir la contenter, ce qu’il fait gĂ©nĂ©ralement avec empressement. LĂ , le veinard est un jeune homme d’origine maghrĂ©bine au corps ferme. DĂ©licatement, il s’installe Ă  cĂŽtĂ© de madame et pose ses doigts sur son corps, puis lĂšche ses seins. BientĂŽt, il pourra venir en elle.
Comme partout ailleurs, personne n’est Ă©videmment Ă©gal devant le dĂ©sir. Il y a une hiĂ©rarchie et un ordre esthĂ©tique. Dans Les Particules Ă©lĂ©mentaires, s’arrĂȘtant pendant quelques pages magistrales sur la plage du Cap-d’Agde, Michel Houellebecq Ă©crit :
“(
) une femme au corps jeune et harmonieux, un homme sĂ©duisant et viril se voient entourĂ©s de propositions flatteuses. Au Cap-d’Agde comme ailleurs un individu obĂšse, vieillissant ou disgracieux sera condamnĂ© Ă  la masturbation – Ă  ceci prĂšs que cette activitĂ©, en gĂ©nĂ©ral proscrite dans les lieux publics, sera ici considĂ©rĂ©e avec une aimable bienveillance.”
Nudité, érection et chaussures de ville, tout passe
Au fil des heures, et des jours, rien ne choque ou ne surprend plus vraiment. On s’habitue Ă  voir dĂ©ambuler des sexagĂ©naires Ă©quipĂ©s d’épais cockrings en mĂ©tal (assurĂ©ment l’accessoire de l’étĂ© 2012 au Cap-d’Agde). On se fait aussi au spectacle bizarroĂŻde d’hommes en Ă©rection, nus mais chaussĂ©s de leurs chaussures de ville ou de leurs baskets, car le sable brĂ»le les pieds en plein aprĂšs-midi. Tout devient normal. Tout passe. MĂȘme quand notre voisine de serviette, ĂągĂ©e d’au moins 70 ans, ouvre ses cuisses en grand et entreprend de se caresser pour le plaisir d’un mateur venu se poser Ă  quelques centimĂštres d’elle, sous l’Ɠil approbateur du mari, un homme aux longs cheveux blancs et au physique de gourou de secte.
A lire aussi : Faisons un tour en club échangiste
Ici, les corps, entiĂšrement Ă©pilĂ©s dans l’immense majoritĂ© des cas, sont souvent usĂ©s, tombants, fripĂ©s. La moyenne d’ñge tourne autour de 45 ou 50 ans et, si l’on recense quelques hommes dans la fleur de l’ñge, les femmes de moins de 40 ans sont trĂšs rares. “C’était mieux avant”, regrette d’ailleurs un homme Ă  casquette, postĂ© en haut d’une petite dune, Ă  un poste d’observation privilĂ©giĂ©. “Il y avait des jeunettes, des belles filles. Elles sont toutes parties
”
De façon gĂ©nĂ©rale, des habituĂ©s de la plage aux policiers municipaux en passant par les habitants du coin, on s’accorde Ă  dire que “la baie des cochons” est au creux de la vague, et qu’il s’y passait davantage de choses il y a cinq ou dix ans. Pour la police, les arrestations dans les dunes portent leurs fruits et dissuadent une partie des exhibitionnistes et voyeurs. Pour les autres, c’est l’apparition des boĂźtes libertines, ouvertes le jour, qui a changĂ© la donne. Il se dit, par exemple, que les jeunes libertines du Cap-d’Agde passent dĂ©sormais leurs aprĂšs-midi au Glamour, une boĂźte de nuit du village naturiste rĂ©putĂ©e pour la qualitĂ© de ses ambiances mousse.
Il est 18 heures, les choses s’accĂ©lĂšrent
Pourtant, indiscutablement, les trois ou quatre cents fidĂšles venant poser leur serviette chaque jour d’étĂ© sur “la baie des cochons” continuent de s’y s’amuser. Il est maintenant 18 heures et le poste de surveillance des maĂźtres nageurs vient de fermer. Les choses s’accĂ©lĂšrent. Dans l’eau, Ă  quelques mĂštres du bord, on remarque une vingtaine d’hommes en groupe. Au milieu d’eux, une femme aux cheveux courts, extrĂȘmement gĂ©nĂ©reuse.
Sur la plage, on s’active aussi. Goguenard, un homme revient de derriĂšre les dunes et raconte Ă  ses copains qu’”une fille vient de se faire Ă©jaculer sur le visage par une dizaine de types” (une pratique connue sous le nom de bukkake). Plus loin, une femme rousse allongĂ©e sur le sol fait l’attraction. Elle est entourĂ©e d’au moins cinquante hommes et elle dĂ©signe les Ă©lus, appelĂ©s Ă  venir profiter d’elle. Ils piaffent tous, cherchent Ă  capter son regard dans l’espoir d’un signe. Mais elle semble impĂ©nĂ©trable, les yeux dans le vague, doucement gagnĂ©e par le plaisir.
Elle dit ” viens” à un homme. Elle est française, comme une majoritĂ© des gens prĂ©sents sur la plage, semble-t-il. Il y a aussi beaucoup d’Allemands, de Hollandais, de Belges et quelques Anglais. Mais, dans le plus simple appareil, les Ă©tiquettes tombent vite, et les marqueurs sociaux s’estompent naturellement. C’est aussi le charme du Cap-d’Adge. Si quelques coupes de cheveux ou quelques tatouages maladroits semblent trahir, parfois, une appartenance Ă  un milieu populaire, on ne peut savoir vĂ©ritablement qui est riche, qui est pauvre, qui est cadre ou ouvrier.
Toujours dans Les Particules Ă©lĂ©mentaires, Houellebecq Ă©voquait, avec une certaine gourmandise, la prĂ©sence “d’infirmiĂšres hollandaises, de fonctionnaires allemands, tous trĂšs corrects bourgeois, genre pays nordiques ou Benelux”. Sur place, pourtant, les informations sont difficiles Ă  glaner. Un homme, habituĂ© des lieux depuis une dizaine d’annĂ©es, glisse qu’il est commercial dans l’agroalimentaire. Une femme dit ĂȘtre kinĂ©sithĂ©rapeute. Mais, ici, personne ne veut ĂȘtre ramenĂ© Ă  la vraie vie. Il y a tellement mieux Ă  faire. Tellement mieux Ă  Ă©voquer. Le soleil tombe et des couples se rapprochent, entament la conversation. Il est grand temps de prĂ©parer ce qui se passera plus tard, Ă  l’abri des regards, cette fois.
15 notes · View notes
basilepessoart · 6 months ago
Text
Areuuuh
Plus vous organisez la venue massive, incontrÎlée, d'individus mùles néfastes, violents, idiots et pauvres (ce qui n'est pas un défaut mais malheureusement un critÚre de facilitation de la violence) dans les pays dits d'"accueil", plus vous créez de haine des populations hÎtes non seulement envers les barbares, mais envers leurs ethnies, pays d'origine, religions.
Le gauchiste ou nĂ©o-gauchiste, engluĂ© dans sa bĂȘtise, ne comprend rien Ă  ce mĂ©canisme, ni Ă  son corollaire, qui est : faites venir la crĂšme et vous obtiendrez l'amitiĂ© entre les peuples autant que faire se peut, et la baisse des racismes. Il n'y a probablement pas que la bĂȘtise mais des mĂ©canismes et corruptions que j'ai dĂ©jĂ  explicitĂ©s, dont le "syndrome MĂšre Teresa", celui du sauveur, et la dilection inconsciente du gauchiste vers le naze, le bancal, qui ressemble Ă  son propre "enfant intĂ©rieur ĂąbimĂ©", celui qu'il n'a jamais regardĂ© consciemment et que parfois des dĂ©cennies de psychanalyse ruineuse ne lui ont pas fait analyser correctement. Je le dis depuis 6 ans : plus les peuples sont malheureux, moins les individus se connaissent eux-mĂȘmes, et plus et le Capital et les tireurs de ficelles d'autre nature comme le gang sorosien utilisent leur fibre MĂšre Teresa, par des consortiums propagandaires calculĂ©s, notamment par l'utilisation des femmes et des enfants en situation de dĂ©tresse, par exemple en mer. Basile Pesso, Land of Somewhere, 16 juillet 2 024 Deep Purple, Child in Time
3 notes · View notes