#la déesse des mouches à feu
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Thank you to the awesome @from-the-coffee-shop-in-edoras for the tag!
I had to think about it, because frankly, I was overwhelmed with options 😅 I can get excited about pretty much anything, but I am pretty happy with the choices I've put -- and I resisted the urge to put some of my uni books, but hey if anyone is looking for some insight into sociology, i've got some recs!
Honorable mention: Chinese Fairy Tales and Legends by Frederick H. Martens, Richard Wilhelm
From Top to Bottom, Left to Right
Zarya, by J. P. Goyette
Odette et le Taxi Jaune, by Isabelle Artus
Out of Love, by Hazel Hayes
The Woods Are Always Watching, by Stephanie Perkins
Starry Messenger by Neil deGrasse Tyson
The Myth of Normal, by Gabor Maté
The Odyssey, by Emily Wilson
La Déesse des Mouches à Feu, by Geneviève Pettersen
L’épouvanteur, by Joseph Delaney
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oh yeah i did watch (the trailer at least akdhkfhfj) la déesse des mouches à feu and that’s why Voyage voyage was stuck in my head and now i’ve listened to it for at least three hours straight all the days since, like the lyrics are so Bad but i’m so Gay for her voice even though i’m aroace sjdhkdhfk
Yes!!! I recommend the movie it's really good, but the song is just!!!! I am also gay for that song like I lose my mind every time fmdbdjjf
#ask#answered#anon#la déesse des mouches à feu#the movie is really intense#And kinda trash and vulgar but still good
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15 nominations pour LA DÉESSE DES MOUCHES À FEU au Gala Québec Cinéma 2021
Une autre année pas comme les autres pour le Gala Québec Cinéma, alors que les salles ont longtemps été fermées, ce qui n’a pas empêché une vingtaine de longs métrages de fiction de prendre l’affiche.
Dans la catégorie Meilleur film, on retrouve quatre des films qui ont été le plus vus et appréciés, soit Le club Vinland, La déesse des mouches à feu, My Salinger Year et Nadia Butterly, ainsi que Souterrain, dont la sortie a été maintes fois reportée, mais qui sera le film d’ouverture des Rendez-vous Québec Cinéma cette semaine.
Alignement semblable dans la catégorie Meilleure réalisation, avec Anaïs Barbeau-Lavalette (La déesse des mouches à feu), Sophie Dupuis (Souterrain), Philippe Falardeau (My Salinger Year) et Benoit Pilon (Le club Vinland), mais l’industrie a préféré Daniel Roby (Target Number One) à Pascal Plante (Nadia Butterly).
Dans la catégorie Meilleur scénario, encore là, les gros joueurs sont tous là: Normand Bergeron, Benoit Pilon, Marc Robitaille – Le club Vinland, Sophie Dupuis – Souterrain, Philippe Falardeau – My Salinger Year, Catherine Léger – La déesse des mouches à feu, Daniel Roby – Target Number One.
Du côté des actrices, on retrouve Émilie Bierre pour Les nôtres, Marie-Evelyne Lessard pour Jusqu’au déclin, l’actrice américaine Margaret Qualley pour My Salinger Year, Karelle Tremblay pour la coproduction Death of a Ladies’ Man, ainsi que Sarah Sutherland pour Like a House on Fire.
Les acteurs en lice pour l’Iris sont Réal Bossé pour Jusqu’au déclin, Paul Doucet pour Les nôtres, Patrick Hivon pour Mont Foster, Antoine Olivier Pilon pour Target Number One, et Sébastien Ricard pour Le club Vinland.
Dans les catégories « rôle de soutien », on retrouve Sophie Desmarais pour Vacarme, Marianne Farley pour Les nôtres, Éléonore Loiselle et Caroline Néron pour La déesse des mouches à feu, et la mythique Sigourney Weaver pour My Salinger Year chez les dames.
Chez ces messieurs, les finalistes sont Normand D’Amour et Robin L’Houmeau pour La déesse des mouches à feu, Rémy Girard pour Le club Vinland, ainsi que James Hyndman et Théodore Pellerin pour Souterrain.
La catégorie Révélation de l’année est l’une des plus intéressantes selon moi, car c’est un aperçu des visages marquants du cinéma des prochaines années. D’ailleurs, Émilie Bierre et Théodore Pellerin, en nomination cette année respectivement pour un premier rôle féminin et un rôle de soutien masculin, font partie des lauréats passés du prix Révélation. Donc, en 2021, les finalistes sont : Kelly Depeault – La déesse des mouches à feu, Jasmine Lemée – Mon cirque à moi, Rosalie Pépin – Vacarme, Joakim Robillard – Souterrain et Arnaud Vachon – Le club Vinland.
Voici le reste des catégories :
MEILLEURE DISTRIBUTION DES RÔLES Iris de la Meilleure distribution des rôles
Deirdre Bowen (Deirdre Bowen Casting) | Heidi Levitt (Heidi Levitt Casting) | Bruno Rosato (Rosato Casting) | Supattra « Pum » Punyadee – Target Number One Marjolaine Lachance (Balustrade casting) – Les Nôtres Marjolaine Lachance (Balustrade casting) – Souterrain Murielle La Ferrière, Marie-Claude Robitaille (Casting Murielle La Ferrière et Marie-Claude Robitaille) – La déesse des mouches à feu Pierre Pageau, Daniel Poisson (Gros Plan) – Le Club Vinland
MEILLEURE DIRECTION ARTISTIQUE Iris de la Meilleure direction artistique
Patrice Bengle, Louise Tremblay – Le Club Vinland Elise de Blois, Claude Tremblay – My Salinger Year Sylvain Lemaitre, Louisa Schabas – Blood Quantum David Pelletier – Mon cirque à moi David Pelletier – Target Number One
MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE Iris de la Meilleure direction de la photographie
Jonathan Decoste – La déesse des mouches à feu François Gamache – Le Club Vinland Mathieu Laverdière – Souterrain Tobie Marier Robitaille – La nuit des rois Sara Mishara – My Salinger Year
MEILLEUR SON Iris du Meilleur son
Pierre-Jules Audet, Emmanuel Croset, Michel Tsagli – La nuit des rois Sylvain Bellemare, Paul Col, Bernard Gariépy Strobl, Martyne Morin – La déesse des mouches à feu Sylvain Bellemare, Bernard Gariépy Strobl, François Grenon – Jusqu’au déclin Stéphane Bergeron, Olivier Calvert, Martyne Morin – Nadia, Butterfly Luc Boudrias, Frédéric Cloutier, Patrice LeBlanc – Souterrain
MEILLEUR MONTAGE Iris du Meilleur montage
Aube Foglia – La nuit des rois Michel Grou – Souterrain Stéphane Lafleur – La déesse des mouches à feu Arthur Tarnowski – Jusqu’au déclin Yvann Thibaudeau – Target Number One
MEILLEURS EFFETS VISUELS Iris des Meilleurs effets visuels
Alchimie 24 – Sébastien Chartier, Jean-François « Jafaz » Ferland, Marie-Claude Lafontaine – Jusqu’au déclin Real by Fake – Michael Beaulac, Marie-Hélène Panisset – Target Number One The Workshop – Barbara Rosenstein, Josh Sherrett – Blood Quantum
MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE Iris de la Meilleure musique originale
Olivier Alary – La nuit des rois Patrice Dubuc, Gaëtan Gravel – Souterrain Guido Del Fabbro, Pierre Lapointe – Le Club Vinland Jean-Phi Goncalves, Éloi Painchaud, Jorane Pelletier – Target Number One Martin Léon – My Salinger Year
MEILLEURS COSTUMES Iris des Meilleurs costumes
Caroline Bodson – Souterrain Francesca Chamberland – Le Club Vinland Patricia McNeil, Ann Roth – My Salinger Year Noémi Poulin – Blood Quantum Sharon Scott – Mon cirque à moi
MEILLEUR MAQUILLAGE Iris du Meilleur maquillage
Kathryn Casault – La déesse des mouches à feu Dominique T. Hasbani – Jusqu’au déclin Audray Adam, Sandra Ruel – Souterrain Joan-Patricia Parris, Nancy Ferlatte, Erik Gosselin – Blood Quantum Larysa Chernienko, Natalie Trépanier – Target Number One
MEILLEURE COIFFURE Iris de la Meilleure coiffure
Michelle Côté – My Salinger Year Stéphanie DeFlandre – Mon cirque à moi André Duval – Le Club Vinland Marcelo Padovani – Blood Quantum Johanne Paiement – La déesse des mouches à feu
MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE Iris du Meilleur film documentaire
Errance sans retour – Mélanie Carrier, Olivier Higgins | Mö Films – Mélanie Carrier, Olivier Higgins The Forbidden Reel – Ariel Nasr | Office national du film du Canada – Kat Baulu | Loaded Pictures – Sergeo Kirby | Ariel Nasr Je m’appelle humain – Kim O’Bomsawin | Terre Innue – Andrée-Anne Frenette Tant que j’ai du respir dans le corps – Steve Patry | Les Films de l’Autre – Steve Patry Wintopia – Mira Burt-Wintonick | Office national du film du Canada – Annette Clarke | EyeSteelFilm – Bob Moore
MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE | FILM DOCUMENTAIRE Iris de la Meilleure direction de la photographie | Film documentaire
Sarah Baril Gaudet – Passage Hugo Gendron, Michel Valiquette – Je m’appelle humain Olivier Higgins, Renaud Philippe – Errance sans retour Mathieu Perrault Lapierre – The 108 Journey Marianne Ploska – Prière pour une mitaine perdue
MEILLEUR SON | FILM DOCUMENTAIRE Iris du Meilleur son | Film documentaire
Pierre-Jules Audet, Luc Boudrias, Olivier Higgins, Kala Miya – Errance sans retour Stéphane Barsalou, Claude Beaugrand, Julie Innes – Le château Marie-Andrée Cormier, Olivier Germain, Marie-Pierre Grenier – Prière pour une mitaine perdue Benoît Dame, Catherine Van Der Donckt – Jongué, carnet nomade Olivier Germain, Marie-Pierre Grenier – Wintopia
MEILLEUR MONTAGE | FILM DOCUMENTAIRE Iris du Meilleur montage | Film documentaire
Anouk Deschênes – Wintopia Olivier Higgins, Amélie Labrèche – Errance sans retour Annie Jean – Le château Annie Jean – The Forbidden Reel Alexandre Lachance – Je m’appelle humain
MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE | FILM DOCUMENTAIRE Iris de la Meilleure musique originale | Film documentaire
Tom Brunt – Prière pour une mitaine perdue Martin Dumais – Errance sans retour Justin Guzzwell, Tyr Jami, Eric Shaw – Sisters: Dream & Variations Mathieu Perrault Lapierre – The 108 Journey Claude Rivest – Jongué, carnet nomade
MEILLEUR COURT MÉTRAGE | FICTION Iris du Meilleur court métrage | Fiction
Aniksha – Vincent Toi | Vincent Toi, Guillaume Collin Comme une comète – Ariane Louis-Seize | Colonelle films – Fanny Drew, Sarah Mannering Écume – Omar Elhamy | Les Films Rôdeurs – Jonathan Beaulieu-Cyr, Paul Chotel Goodbye Golovin – Mathieu Grimard | Golovin Films – Simon Corriveau-Gagné, Mathieu Grimard Lune – Zoé Pelchat | MéMO Films – Mélanie S. Dubois
MEILLEUR COURT MÉTRAGE | ANIMATION Iris du Meilleur court métrage | Animation
Barcelona de Foc – Theodore Ushev | Theodore Ushev The Fourfold – Alisi Telengut | Alisi Telengut In the Shadow of the Pines – Anne Koizumi | Nava Projects – Sahar Yousefi Moi, Barnabé – Jean-François Lévesque | Office national du film du Canada – Julie Roy La saison des hibiscus – Éléonore Goldberg | Embuscade films – Nicolas Dufour-Laperrière
MEILLEUR COURT MÉTRAGE | DOCUMENTAIRE Iris du Meilleur court métrage | Documentaire
Clebs – Halima Ouardiri | Halima Ouardiri Le frère – Jérémie Battaglia | Les Films Extérieur Jour – Amélie Lambert Bouchard Life of a Dog – Danae Elon, Rosana Matecki | Entre deux mondes Productions – Paul Cadieux, Danae Elon Nitrate – Yousra Benziane | Yousra Benziane Port d’attache – Laurence Lévesque | Elise Bois
PRIX DU PUBLIC
Le Club Vinland – Benoit Pilon | Normand Bergeron, Benoit Pilon, Marc Robitaille | Les Films Opale | Productions Avenida – Chantal Lafleur La déesse des mouches à feu – Anaïs Barbeau-Lavalette | Catherine Léger | Entract Films | Coop Vidéo de Montréal – Luc Vandal Félix et le trésor de Morgäa – Nicola Lemay | Marc Robitaille | Maison 4:3 | 10e Ave Productions – Nancy Florence Savard Flashwood – Jean-Carl Boucher | Jean-Carl Boucher | Entract Films | Go Films – Jean-Carl Boucher, Nicole Robert Jusqu’au déclin – Patrice Laliberté | Charles Dionne, Nicolas Krief, Patrice Laliberté | Netflix | Couronne Nord – Julie Groleau Like a House on Fire – Jesse Noah Klein | Jesse Noah Klein | Entract Films | Colonelle films – Fanny Drew, Sarah Mannering | Woods Entertainment – William Woods Mon cirque à moi – Miryam Bouchard | Miryam Bouchard, Martin Forget | Les Films Séville | Attraction Images – Antonello Cozzolino Mont Foster – Louis Godbout | Louis Godbout | K-Films Amérique | Les Films Primatice – Sébastien Poussard My Salinger Year – Philippe Falardeau | Philippe Falardeau | Métropole Films | micro_scope – Luc Déry, Kim McCraw | Parallel Films – Ruth Coady, Susan Mullen Nadia, Butterfly – Pascal Plante | Pascal Plante | Maison 4:3 | Némésis Films – Dominique Dussault Les Nôtres – Jeanne Leblanc | Judith Baribeau, Jeanne Leblanc, | Maison 4:3 | Slykid & Skykid – Benoit Beaulieu, Marianne Farley Rustic Oracle – Sonia Bonspille Boileau | Sonia Bonspille Boileau | 7th Screen | Nish Media – Jason Brennan Le sang du pélican – Denis Boivin | Denis Boivin | Les Distributions Netima | Productions Dionysos – Denis Boivin Slaxx – Elza Kephart | Patricia Gomez Zlatar, Elza Kephart | Filmoption International | EMAfilms – Anne-Marie Gélinas | Head on the Door Productions – Patricia Gomez Zlatar Target Number One – Daniel Roby | Daniel Roby | Les Films Séville | Caramel Films – Valérie d’Auteuil, André Rouleau We Had It Coming – Paul Barbeau | Paul Barbeau | MK2 Mile End | Reprise Films – Melissa A. Smith, Paul Barbeau
IRIS HOMMAGE
Association coopérative de productions audiovisuelles (ACPAV) Représentée par Marc Daigle et Bernadette Payeur
#gala québec cinéma#la déesse des mouches à feu#target number one#émilie bierre#sigourney weaver#souterrain
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La Déesse des mouches à feu, Geneviève Pettersen
Geneviève Petterson a eu une attention médiatique plutôt grande depuis les derniers mois, d'une part à cause de l'adaptation cinématographique de son premier roman, la déesse des mouches à feu, et d'une autre à cause de ses propos controversés et méchants à l'égard de l'entrepreneuse et influenceuse, Élisabeth Rioux. Je dois dire que j'ai été déçu de voir son nom dans les médias pour une affaire aussi puérile et inutile, j'aurais voulu un peu de positif pendant le mois de novembre. Pour une autrice que j'admire, elle a pris un méchant coup dans mon estime et ça m'attriste beaucoup! En espérant que ce moment peu flatteur donnera une leçon à tous ceux qui ne prennent pas en considération les conséquences de leurs propos.
Ça n'enlève aucunement mon amour pour l'histoire de Catherine, l'héroïne rebelle et perdue dans sa crise d'adolescence qui nous touche tout le long du roman La déesse des mouches à feu. J'ai choisi de lire ce livre dans le cadre d'une écriture de dissertation en secondaire cinq. J'en avais entendu beaucoup parler, autant de mes professeurs, que sur internet. Pour moi, la déesse des mouches à feu, c'est un cri du cœur qui est rempli d'honnêteté. Bien que mon adolescence ne fût pas du tout dans la même lignée que celle de Catherine, j'ai su m'attacher à ce personnage, et y voir certaines personnes de mon entourage d'il y a quelques années.
L'écriture du roman est fluide et captivante, un peu comme si Catherine se confiait à nous. En plus, j'ai trouvé qu'elle était très réaliste et allait de mise avec les divers personnages. J'avais l'impression de faire partie de l'histoire, tellement les dialogues et les aventures étaient convaincants. J'ai trouvé que c'était difficile de voir sa descente aux enfers, sans pour autant pouvoir l'aider et l'épauler pendant les pires moments.
Dans la déesse, on suit Catherine, une adolescente de quatorze-ans, qui idolâtre Christiane F, le personnage du très célèbre livre Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... C'est l'année des premières fois pour elle, les premiers amours, la première fois qu'elle touche à l'alcool et les drogues, la première fois qu'elle se plonge dans la sexualité. C'est un roman très vrai, qui sait nous faire rire et nous faire pleurer, en même temps. On y parle de problématiques communes chez plusieurs adolescents, comme les relations toxiques, la dépendance et la violence psychologique et physique. C'est vrai que quand il n'y a pas grand-chose à faire dans notre coin perdu, on peut se tourner vers des activités plus ou moins raisonnables.
J'ai été profondément touché par la déesse des mouches à feu, comme le dit la quatrième de couverture, c'est un hommage à tous les petits maudits qui on grandit dans les villes du Québec où il ne se passe pas grand-chose. La déesse, c'est comme un accident de voiture, c'est déchirant et triste, mais on ne peut pas s'empêcher de regarder. Je le recommande à 1000%, c'est un des meilleurs romans québécois que j'ai lus!
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La ride-festin-rouleau I
Tubes d'embruns des collages
dentés de noir-rachacha
Précipité d'or os-mouillage
dégrafé d'amphet
Couverture de gel descente
de fat 450
Nous rattrapions la nuit
Qui pourrait porter tes yeux
d'infra basses-visions
Nous avons nos âges filetés
à cet âge
Le reste est parapluie et des
fumées d'albâtre
des pellicules d'aube
Des coursiers d'encens sous
l'aride des pentes
La ride-festin
Nous étions ce qu'ils ne voyaient
pas
Deep learning âges sombres
Mouillant les larges
les à peu près
Gréant des mats bulbe-pavot
guet-platines
Electronica
Avez-vous déjà eu peur
sans bruit
Tas de sable-fond d'oreille
des équilibres
branchies-Drecxiyan
L'échine-dorsale
L'outil et la vision
Rave en champignonnière
rentrée de fouilles
Des nouvelles aux vieilles
lunes-nag champa
Sommes-nous le produit
à nos trousses
Sommes-nous encore
nous-même
Sommes nous
Par dessus la margelle
l'esquisse minoenne
appelle appelle
De l'épaule esquive la flamme
Ricochets pour quelques
brisures
Miroirs pour quelques
ricochets
Cartouche-solitude
Rail wagon- Roland-MC
303-909
Contrôle des tickets
des jours
des hôpitaux
mirage de vie
Fils où sèchent les singes
de l'offrande
De la plus belle vague
Pitch
Caler des paquets pour
le départ
Sur des environs nus
bientôt infestés
Nous avons dansé sur
des dentelles
Ramené des tombeaux
ouverts
un reste à venir
Dans ce reste à venir
des restes d'avenir
Steppes-héroïnes
Murs liquides asticots aux
doigts
Tabac roulé sample déroulé
Les corps tombent comme
oiseaux s'envolent
Natte de pluie dormir entre
grains de sable
Ride pour un festin
Le monde enfermé dehors dans une
tête d'épingle
seconde-inflation
Session avant derrière-lune
pilon-datura
masque-apostrophe
Mix-flux
Dans nos allées attendent
nos morts solitaires
Fille aux cheveux de lin dépoussière le
gris du ciel
océan grisé
Il ne restait plus qu'un
matin
Nous en sommes où
du monde
Crois-tu que la sueur ruisselle
des livres
Les spectres grignotent
sel-Ragounite
Droites liquide-pente
Serpents d'écume dans les ouvrages
de la lune
Les grèves furent incendiées
Tombeau-opale arraché
imaginaire
Seins cri-vaginal des
auréoles
Esquive de rebond par
manches de crotale
Se déridèrent les derniers plis de
nuit
Phrase agonisante restée à
jamais tue
Déclinent les II atmosphères
Détendeur
pression roque
intérieur-poussière
Itinéraires
autres vitrages
autres vues
autres miroirs
autres polissages
Interlope démesurée pensée en flamme
dévers
Raccordement
spasme-câble
arc faible-plasma
Mouche infectée
fin du combat
Chairs de coda qui codéinent
Elle s'est retournée tenant le miroir d'un
revers
Bouffe large scalpel précipité
Traverses et travers ne surent tenir
sang-incertain
rebords-mondes
Chaque pas est un autre
Chaque trait de houle laisse la
place
Chaque langue déplace le verbe
L'être en nage en Arles
Image
saccades vitrifiées
chambre bancale
Dehors l'étoile semeuse
siphonnée
hymen-ravine
Baie vitrée inflammée
Ongles narcotiques
Saut des travers traversant la
démence
Quelques saccades pentes surinant la
cadence
Fées cloutées de ciels perspectives
chamaniques
Trous d'images condor d'apoplexie
Terrine organique diffuse tel
un sonar
Etendue malaxée
Empreintes de mots tordus à la nuit à la
piste des suites
Olivâtre incurvé figure tendue de
noir
Glyphes méthadoniens parrain
automatique
Vaisseau isolé suppurant par des
fenêtres-arbres
Plaque de médecin clef de souillure
bleuie
L'existence à jamais
à rebours
Entretien de cale
partisane
Existence au près
à débord
Existence aux
toujours
Au dessous des houppiers des
tentacules d'ombres
Arrivage marin soudoyant le
décor
Déesse où nulle nuit n'arrive assez
forte
Amener son rebord au bord de
transparence
Passage larvé
incertitude
fumerolles d'orage
cendres étoilées
Anesthésie
Bipédie éloignée de la
nage-atlante
Langage versant les salives aux ports
D'autres en partance s'essaient à la
dérive
Epître pugnace
Immondices tus
Clairière du pourquoi
Sage-silence
des latitudes
des longitudes
chute
Théâtre marionnettiste
monde-propulseur
Parure de plume sans axe
Opuscule de nuit
Ferraille de route
Groupuscule aux
synapses
Coulure de veine
Esprit en
partance
Balle en détente
Jets et feuillets
gravitationnels
Zone d'impact
Dropsie sanguinarine dropée
terre-chilom
argémone-noce
millépore-yeux
véglione-schouff
thérapie ergotique
Tu as déposé tes yeux au ruban
pélagique
sulfures habitant l'organique
Reconstitué ta
membrane
En toute fluorescence écris
apparaître
Hiérophante grivois
Démâtage voile de moire dans le
lointain perdu
Soliste qui dépiaute par la main de
l'igname
trompette les morts
Les dés sont noirs comme les miroirs
de nos cendres amères
Qu'as-tu fais du brin de lumière
gisant les stèles
polaires antartiques
Le nagual a-t-il retenu sa vaste
course
Eclaireur
Tempête
oracle-glace
souffles chauds
goût matabiche
Méduses amblyopes se gravent
d'organique
Caveaux-damasquinure
Nuée
vélums déployés
shantoung d'écume
Lamma sabachthani
ne tardons pas
Etre au pied du mur
Non
Simplement
apparaître
Etre au pied de soi
même
Rien de
trop
Regard-acide
manège-naufrage
vagabond minimal
Regardez de toutes vos dents
Un seul météore suffit à manger
le ciel
Orgue-micropointe
Raveur sans escorte
Cortex-test-synapses
120 BPM
remorque-nuit
Instant dilaté
envol des dunes
plus de matin
rien pour atterrir
Cosmos-goa transe
Annuité passée en un regard
Des trains futurs
Detroit-Techno
Mix-gerbes magnétiques
aurore-plasma
des hydrogènes
Poumons-airain
Stèle
caveau de plage
cerceau-grand rebond
neutrinopaque
Dasein-oscille
Dasein-correspondance
Un être le là-bas pour un être
le là
Il faut un là-bas pour
dasein
Singularité laitière
Gerbe-inflation
Distance frigorifique
On ne reviens pas d'où tout
vient
Pour exister il faut une
absence
Absence-nourricière
Caler ses pieds à la
démesure
Mesurer sa présence à
l'absence
Perdre
pied
Reprendre
souffle
Enfiler sa
membrane-forme
Réapparaître sous un
autre braquet
Chimay bleue
prébiotique
Engendrer un ailleurs puis
disparaître
Souffleur de galet
Shore break où tu te
déshabilles
Souvenirs de tes cheveux
d'aurore
De ces matins sur tes
accords
Plein de comètes fuselées
d'or
Et d'improbables baisés en
feu
Chaman-liquide
line-up
aube-neuroleptiques
Coursier d'allure en
déserrance
Choisir sa vague
la vague
S'engager à l'existence
amant-sauvage
Transe-atlantique
lointain-devant
lointaine-présence
Sur des développés d'azur
3ème oeil
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Chicoutimi, 1996. Catherine vient de fêter ses 14 ans. «La déesse des mouches à feu» de Geneviève Pettersen raconte l’année «noire» de cette adolescente qui vit toutes ses premières fois. Suggéré par une amie qui avait beaucoup aimé, j’ai pour ma part été un peu déçue. J’ai apprécié toutes les références aux années 90, tant en musique qu’en mode (j’avais 16 ans en 1996, ça rappelle des souvenirs). J’ai aussi trouvé que l’auteure avait bien réussi à se mettre dans la peau d’une jeune fille: les propos, les émotions, les préoccupations... Malheureusement, au final, ce court roman sans dialogues m’a un peu ennuyée, je ne sais pas trop pourquoi. Une chose est sure: beaucoup trop de drogues dans cette histoire!
10/03/19
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Dure réalité!
Geneviève Pettersen.
La déesse des mouches à feu. 202 pages.
Le Quartanier Éditeur.
La déesse des mouches à feu, c’est Catherine, quatorze ans, l’adolescence allée chez le diable. C’est l’année noire de toutes les premières fois. C’est 1996 à Chicoutimi-Nord, le punk rock, le fant��me de Kurt Cobain et les cheveux Mia Wallace. Des petites crisses qui trippent sur Christiane F. et des gars beaux comme dans les films en noir et blanc. Le flânage au terminus et les batailles de skateux contre pouilleux en arrière du centre d’achats. L’hiver au campe dans le fin fond du bois, les plombs aux couteaux, le PCP vert et les baises floues au milieu des sacs de couchage. C’est aussi les parents à bout de souffle et les amants qui se font la guerre. Un jeep qui s’écrase dans un chêne centenaire, les eaux du déluge qui emportent la moitié d’une ville et des oiseaux perdus qu’on essaie de tuer en criant.
Mon avis :
La lecture est difficile, le sujet est dure. Cependant, c’est la réalité de certaines adolescentes. On suit Catherine le personnage principal. Elle vit souvent en opposition avec ses parents, jusqu’à ce que la drogue entre dans sa vie. Beaucoup d’événements désastreux, en seulement une année, va lui arriver. Un événement, en particulier, va l’ébranler assez fort. J’aurais pris une suite, ce roman fini avec plein de questionnements envers les décisions qu’elle prendra durant son adolescence. Ce roman n’est pas fait pour les cœurs sensibles, les mots utilisés sont crus, les événements sont expliqués de façon explicite. Somme toute, j’ai aimé embarquer dans son aventure.
Avez-vous lu ce roman?
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The Legend of Aarona – The Journey of the Dumb – 1. La plaine
Une brise d’air légère soufflait sur la forêt des Kokiris. Éternels enfants, les représentants de ce peuple s’affairaient à l’ombre des feuilles protectrices. Certains ramassaient quelques objets, d’autres créaient des petits commerces, tous s’amusaient. Tous ? Vraiment ?
Le soleil luisait à travers les branches, la rosée délicatement posée sur l’herbe se faisait rafraichissante, un vent calme et porteur de vie dansait, un son musical agréable ruisselait tandis que lui, il dormait.
– KILINK, WAKE UP ! RÉVEILLE-TOI ! KILINK ! WAK…
Paf
Écrasée d’un coup de tapette à mouches sur le mur, YuNavi ne faisait pas la fière. Il fallait dire qu’elle était plutôt énervante à crier comme ça, et que le bel héros était fatigué. KiLink avait passé la journée de la veille à glandouiller dans les prés, un papillon sur le nez. Il était exténué. Hors de question pour lui de se lever avant que le repas ne soit prêt. Il ne fallait pas déconner.
Malheureusement, personne ne peut échapper à sa destinée, pas même un candide petit blondinet aux oreilles pointues, aux yeux verts, et à l’affection débordante pour les grasses matinées. En bas de sa cabane, une autre voix le héla, celle de Saalicia, qui possédait d’étrange cheveux verts et qui était amoureuse de lui depuis l’enfance. Une fille. Berk. En même temps, KiLink avait trouvé ça mignon, mais lui, il était plutôt copain avec Midartin, un mec un peu sympa et surtout rouquin.
– KILINK, L’ARBRE MOJO VEUT TE VOIR !
– QUOIIIII ? Je doooooooooors. Il veut quoi ?
– IL DIT QU’IL FAUT QUE TU AILLES SAUVER LE MONDE !
Pfffff, pensa le héros blond. Encore quelque chose de fatiguant. Enfin bon, si le vieux tronc insistait, c’était peut-être important. Après un long bâillement, le jeune garçon s’étira puis se leva et se traîna difficilement jusqu’au vieil arbre en grimaçant. Des petites torches étaient allumées ici et là, donnant un air sombre et lugubre à la scène. Cela avait intérêt à être intéressant.
– Mon petit, approche, prononça le Mojo. J’ai tant de chose à te raconter.
– Ok, vite, parce que j’ai faim, répondit l’enfant.
– Petit insolent ! Écoute-moi bien, je vais te narrer l’origine de notre bonne terre d’Hyrule. Un peu de culture générale, ça ne pourra pas te faire de mal. Donc au début, il y avait trois déesses qui créèrent le monde et qui nous léguèrent trois triangles d’or…
– On peut les manger ?
– Pas de ce que je sache.
– Ok, tant pis, j’me casse.
– Nan mais attends, j’ai pas fini…
– Nan mais c’est chiant aussi, on dirait un court d’Histoire à l’école… Ça m’intéresse pas, moi…
– Oui, enfin en même temps, tu ne viens jamais aux cours, d’habitude, tu sèches la classe…
– Bah oui, c’est parce que ça m’intéresse pas ! Nan mais il est con cet arbre ou quoi ?
– UN PEU DE RESPECT ! Bon, pour faire simple, un grand mal s’est approché de notre royaume, et tu es le héros qui doit aller sauver la princesse Aarona. Ne me demande pas pourquoi toi, j’en sais rien, c’est elle qui a demandé. Donc t’es gentil, tu vas faire trois choses pour moi.
Un peu surpris, l’enfant aux cheveux blonds ne moufta pas. D’un côté, ça ressemblait à un travail et ça le faisait chier. De l’autre, aller sauver une princesse, c’était plutôt sympa. En plus, ça se trouve, il pourrait avoir une belle épée, ce qui était loin de lui déplaire. Il aurait tellement la classe avec. Il s’imaginait déjà, chevauchant ici et là sur un fier destrier, combattant les moblins, les squelettes et d’autres méchants. Un monde épique s’ouvrait à lui. Il était tout ouïe.
– Déjà, commanda l’arbre, tu vas enfiler la tenue verte là-bas. Non parce que sérieusement, je ne sais pas ce que tu fous à poil, mais tu ne peux pas sauver le monde comme ça, ce n’est pas sérieux.
Ah oui. Maintenant qu’il y pensait, dans la précipitation, KiLink avait oublié de s’habiller. En même temps, il était bien, nu comme ça. Son corps respirait, la brise le recouvrait de sa fine pellicule protectrice. Certes, cela faisait peur aux cocottes, mais en même temps, elles n’étaient pas nombreuses dans la forêt, donc ce n’était pas tant un problème que ça. Bon, cela faisait aussi peur aux autres Kokiris, mais eux, ils étaient chiants, donc ça ne comptait pas. S’avança vers la tenue, le jeune héros vit des étoiles s’afficher dans ses yeux. Elle était magnifique et lui allait comme un gant. Bon, par contre, le bouclier et l’épée en bois, ça faisait un peu « jouets ». Pour le coup, c’était un peu la honte. Parce qu’affronter des mecs en armures et des boss trop durs avec ça, il avait peur que cela ne rende son périple que plus long et compliqué… Et du coup, il avait peur de se fatiguer…
– Arrête de te plaindre ! N’oublie pas que tu es un héros débutant ! Tu auras une vraie épée plus tard, de toute façon, c’est dans ta quête, c’est l’épée de légende, tu en auras besoin pour sauver la princesse Aarona.
– Mouais, bon, ok… Ensuite, c’est quoi le deuxième truc ?
– C’est justement pour accéder à l’épée, tu dois réunir les trois pierres des déesses qui ouvrent les portes du temple du temps. Tiens, en voilà déjà une. Va au château d’Hyrule, la princesse te dira où trouver les autres.
– Attends, c’est qui l’abruti qui a paumé le trousseau de clés ?
– Personne, c’est pour éviter que le mal ne pénètre dans la chambre secrète du temple du temps.
– On parle bien du temple en plein centre-ville ? Avec le mur en contreplaqué que n’importe quel abruti avec une masse serait capable de péter ?
– Celui-là même !
– Ok, j’démissionne. C’est trop con comme mission. En plus c’est même pas payé !
Il fallut beaucoup de persuasion à l’arbre Mojo pour réussir à convaincre son jeune protégé. Finalement, KiLink accepta de se bouger le cul en échange d’un salaire journalier de dix rubis et d’un défraiement complet. Il fallait aussi avouer qu’il était impatient de rencontrer la princesse. Tout le royaume ne parlait que d’elle et de son côté caractériel.
– Elle est blonde ? Parce que normalement, les princesses, c’est blond…
– Heu non. La couleur de cheveux était déjà prise par toi. Elle est brune, elle a les cheveux courts et est championne d’Hyrule en cassage de Héros. Tu étais le cinquième sur la liste pour aller la sauver, mais les quatre premiers sont morts ou enterrés.
– « Et » enterré, plutôt, non ?
– Non non. Il y en a un, elle l’a enterré vivant. Il s’était plaint de sa nourriture. L’inconscient. Bon, j’avais aussi un troisième truc à te demander. Tu vois, là, je suis assez vieux, j’vais bientôt crevé, et comme tous les vieux, j’ai plein de parasites assez dégueux. Une méchante araignée géante a élu domicile dans mon tronc et me bouffe de l’intérieur. J’aimerais que tu ailles l’occire avant de partir.
Les yeux écarquillés, le jeune héros secoua le visage.
– UNE ARAIGNÉE ? MAIS ÇA VA PAS LA TÊTE ! ET GÉANTE EN PLUS ? ET IL VEUT QUE JE LA TUE AVEC MON CURE-DENT ? MAIS IL A UNE BRANCHE QUI NE CONNECTE PAS LÀ-HAUT, LE TRONC ?
La vérité était cruelle mais réelle. Le pauvre KiLink avait une peur panique des araignées. Depuis sa plus tendre enfance, dès qu’il en voyait une, il grimpait sur son lit et pleurait et demandait à son frère de venir la tuer. Vraiment, il détestait ça. Mais en même temps, il ne pouvait nier qu’il était un héros, et sans doute d’une intelligence supérieure. Si si, d’une intelligence supérieure. Arrêtez de remettre ça en cause, c’est énervant, c’est l’auteur qui l’a décidé. La preuve, le bel enfant savait très bien compter. Pour le reste, il avait certes quelques difficultés cognitives, mais ce n’était pas sa faute non plus s’il n’avait pas grandi dans un environnement adéquat lui permettant d’exploiter facilement tout son potentiel. Heureusement, il ne manquait pas de malice. Un bouclier en bois. Une torche. Une idée, et le tour était joué.
– Que… KiLink… Tu as foutu le feu à l’arbre Mojo… releva Midartin
– Yep ! Répondit fièrement le bond. Comme ça, plus de problème d’araignée, elle a cramé avec ! Et en plus, j’ai pu cuire quelques cocottes sur les braises en mode barbeuc ! T’en veux ? C’trop bon !
– Nan mais… C’était l’arbre Mojo quand même ! L’esprit de la forêt ! Notre père à tous ! pleura le rouquin.
– Nan mais il était malade, il allait crever… C’est bon, quoi…
Ainsi banni à vie du royaume Kokiri, KiLink débuta son incroyable voyage. Il le savait, il serait sans doute long. Dès les cinq cents premiers mètres, il put ressentir la douleur de la solitude, et…
– Coucou, je suis Kaepora-Gabyora. Je serais ton guide, huhu. Le chemin jusqu’au château sera particulièrement pénible. Tu vas en chier et te niquer les pieds.
Un piaf. Enfin, plutôt un hibou qui semblait se foutre de sa gueule. KiLink s’arrêta cinq secondes. Il n’était pas fan de ce type d’humour. Par contre, il avait une idée :
– J’peux monter sur ton dos ? Nan parce qu’en volant, on y sera dans cinq minutes au château…
– HEIN ? Nan mais ça va pas la tête… Tu m’as pris pour un cheval ?
– Nan, pour un hibou. Avec des ailes. Parce qu’un cheval, ça n’a pas d’ailes, abruti ! Bon, on se grouille ? J’aimerais bien sauver le monde avant mercredi. Pas que je suis pressé, mais il y a un tournoi d’épée auquel j’aimerais bien assister…
L’argument était indiscutable. Le pauvre volatile céda, mais garda quand même une petite rancœur envers son passager qui l’exploitait sans même le payer. Arriva au-dessus des jardins du château, il fit un très artistique retourné.
– Terminus, tout le monde descend !
– AAAAAAAAAAAAAAH ! Aïe.
En plein dans un fourré. Le jeune KiLink, après une chute de cinquante mètres, avait évité le pire. Mieux, il était tombé juste sous le nez de la princesse qui prenait le thé avec ses poupées et ses chatons. Se pinçant le nez et remettant ne place sa robe, Aarona soupira bien fort, puis cogna sur le héros en vert à l’aide de sa cravache personnelle, histoire de lui faire le cuir.
– Bon, toi, c’est pas la ponctualité qui te perturbe, hein ! TROIS MOIS que j’attends que tu viennes me sauver ! J’ai eu le temps de déprimer, un truc de fou ! Héros de mes deux ! Tu sais que le seigneur du malin veut s’emparer de la triforce d’or pour amener le chaos sur Hyrule, et en plus m’épouser ?
– Aie, j’ai bobo…
– ET EN PLUS, IL OSE SE PLEINDRE ? RETENEZ-MOI, J’VAIS L’ÉTRANGLER !
– Mais, princesse, je…
– TA GUEULE LE BLOND. TU VAS SAUVER LE MONDE ET TA BRUNE ET TU LA FERMES, OK
– Oui princesse… Aieuh…
Botté à coup de pieds du château par celle qu’il devait sauver, le jeune KiLink se fit la réflexion qu’en effet, elle était caractérielle et que son titre de championne d’Hyrule de cassage de héros n’était pas du tout usurpé. Là, le cul tout rouge et écorché, il en était sûr et certain : il était grave tombé amoureux.
– Nan mais t’es complétement con, en fait ? Constata le hibou qui était revenu faire un tour
– Naaaaaaaaaan, elle a juste de beau yeux noiiiiirs, et une peau blanche, elle est beeeeeeeeelle. J’vais la sauver, tu vas voir ! Et ensuite, on va se marier, et on aura plein d’enfants, et on vivra heureux jusqu’à la fin des temps
– Ok, je confirme donc, t’es bien un abruti. Bon, elle t’a dit où tu devais aller ?
– �� Ouep. Elle m’a dit de me rendre chez les Gorons et les Zoras, ils ont chacun une pierre. Puis ensuite, direction le temple du temps, boss final et crédit de fin avec le bisou et tout. Ça va être tranquille. Ah, et elle m’a aussi offert un instrument de musique. C’est sympa, c’est cool la musique. Tu veux écouter ? FRUUUUUUUUUUUUUUUUET RHIIIIIIIIIIIIIIIIII PRAAAAAAAAAAAA BREUUUUUUUUUUUH. C’est beau hein, c’est sa berceuse ! Enfin, je crois. J’ai pas trop écouté quand elle l’a joué, donc j’improvise… Eh, Gabyera, tu vas où ? LE HIBOU ! MAIS FUIS PAS BORDEL ! REVIENS !
Cette fois-ci, il était bien seul. En même temps, s’il avait évité de vriller les tympans de son compagnon de voyage, ce dernier ne se serait peut-être pas envolé pour aller se suicider en plongeant dans le soleil. Mais ça, KiLink n’y pouvait rien, il avait toujours été atroce en musique. Le seul truc qu’il arrivait à faire, c’était chantonner. Après, dès qu’il touchait un instrument, il ne savait pas pourquoi, tout se déréglait. Enfin, il avait plus important à penser. Le mont du péril l’attendait. Mais avant la grimpette, il devait passer au village cocorico faire quelques emplettes. Il adorait ce village ! Il y allait parfois, et les gens étaient adorables. Toujours ils lui faisaient de beaux sourires et le laisser entrer et sortir chez eux comme ils le voulaient, et il avait même le droit de se servir en rubis dans les pots et de les casser pour s’amuser. Il pouvait même jouer avec les cocottes du coin, même qu’une fois, il avait fini dans le coma après en avoir tabassé deux ou trois. Toutes les autres s’étaient réunies pour le picorer, il avait bien rigolé. Non, sérieusement, il adorait ce village qui le lui rendait bien. La preuve, les locaux avaient affiché des dizaines de portraits de lui sur les murs avec des chiffres dessus – sans doute son score en destruction de pots – et des inscriptions en dessous. Une fois, quelqu’un lui avait expliqué que cela voulait dire « mort ou vif, mais mort de préférence », mais bon, c’était inscrit en hylien, et lui, il ne savait pas trop lire cette langue à la con. Du coup, il s’en était un peu foutu. Tout ce qui comptait, c’était comment les villageois l’accueillaient toujours en faisant la fête, torches et fourches dehors ! C’était super sympas, vraiment.
Bon, par contre, des fois, il aurait bien aimé qu’ils soient un peu moins chaleureux. Parce que ça piquait et ça brulait un peu quand même, là. Fuyant à toutes jambes, il arriva rapidement sur le mont du péril, et commença son ascension. C’était chiant. Du coup, pour s’amuser, il inventa un jeu. À chaque fois qu’il croisait un gros rocher, il le poussait pour le faire rouler jusqu’en bas ! C’était vraiment rigolo. Arrivé au sommet, là où vivaient les Gorons, il fut assez déçu de voir que personne ne l’attendait ! Lui, le héros qui était venu les voir rien que pour leur piquer leur pierre sacrée ! Des ingrats. Jetant un coup d’œil au flanc de la falaise, il les vit tous faire la fête en bas, sans lui, en criant des chants étranges du genre « si on choppe ce petit con qui nous a poussé pendant la sieste, on le tue ». KiLink trouva un peu vexant de ne pas avoir été invité. Pour la peine, il fit tous les coffres du village à la recherche de la pierre. Il trouva surtout des bombes, mais décida de toutes les garder. C’était sa petite vengeance personnelle !
Enfin, une fois le trésor entre ses mains – il l’avait récupéré planqué sous le lit du chef du village –, le jeune héros fut pris d’un léger sentiment de culpabilité. Voler toutes les bombes comme ça, c’était un peu cavalier. Mais comme il avait la flemme de retourner les ranger à leur place, il eut une excellente idée : toutes les balancer en même temps dans le volcan !
Bon, forcément, il n’aurait pas pu imaginer que la réaction soit aussi marrante, sinon, bien sûr qu’il se serait éloigné ! Il n’était pas non plus complétement con, fallait pas abuser. Par contre, il fallait avouer que ça faisait de belles couleurs dans le ciel, une éruption. Bon, certes, c’était pas super cool pour le village Goron et le village Kokoriko en bas qui se retrouvèrent recouverts de lave, mais c’était joli, donc ça rattrapait un peu le coup. Et puis, cela créait de nouveaux moyens de transport. Assis sur une pierre sous pression, il avait décollé comme un bouchon, avant d’atterrir à plusieurs kilomètres de là, en plein domaine Zora. Il gérait à mort.
Là, parce qu’il avait faim, il fit pitance. On ne pouvait pas sauver le monde sans avoir le ventre plein. Une fois rassasié, il se mit en chemin afin de demander une audience au roi des Zoras. Mais le volcan l’avait un peu fait transpirer. Voyant une cascade, il enleva sa tunique verte brulée et plongea la tête la première.
– AIE ! J’ai mal
– Oui, en même temps, c’est de la glace, précisa un Zora assis juste à côté. Le domaine est gelé. Ça va ton crâne ?
Non, ça n’allait pas. En même temps, la question était particulièrement stupide. Comment ça aurait pu aller une seule seconde ? Il venait de s’ouvrir le front et de se fracasser la gueule sur deux mètres de glace. Apès, une chance pour lui, le jeune héros possédait une tête solide. Il fallait bien ça pour protéger ses précieux neurones. Précieux, car ces derniers avaient toujours eu besoin de plus de place que ceux des autres personnes pour s’épanouir. C’était pour cela que KiLink faisait souvent le vide dans son esprit. C’était pour eux. En attendant, son crâne résista mieux que le gel. Le choc avait fendillé toute la glace et lui permettait enfin de barboter tranquillement le cul à l’air dans une eau à deux degrés.
Quoi de plus normal pour un héros que de posséder quelques habilitées particulières ? KiLink ne craignait pas le froid ! Du tout ! Il pouvait sans problème résister à des températures négatives pendant des heures et crier qu’il aimait ça. Certes, pour sauver le monde, ce n’était pas super utile, mais pour pouvoir se baigner en toutes saisons, c’était le pied. Enfin, après un peu d’attente, on lui accorda son entrevue avec le roi des Zoras. À moitié congelé, on le transporta sous la forme d’un gros glaçon jusqu’à la salle du trône. Le maître des lieux, un peu gras, semblait des plus stressés, comme si un mal insoupçonné pesait sur son peuple. L’arrivée d’un héros venu du ciel était à coup sûr un cadeau des déesses. Enfin, c’était ce qu’il croyait. C’était de loin l’explication la plus rationnelle à la présence en ses terres de cet étrange garçon. Il le supplia presque :
– Oh jeune héros envoyé des déesses, merci à toi d’être venu nous sauver ! Notre guide et esprit, le grand Jabu Jabu est gravement malade. Toi seul peut le soigner. Si tu accomplis ta quête, je te remettrais notre pierre sacrée.
– Ah, euh… songea le blondinet. Vous parlez du gros poisson à l’entrée ?
– Celui-là même, attesta le sage.
– Ah… Bah dans ce cas, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous… Vous allez rire.
– Plait-il ?
– Bah la bonne nouvelle, c’est qu’il est plus malade. Ça c’est sûr, j’ai déjà réglé le problème !
– Merveilleux ! Merci ! Je savais qu’on pouvait compter sur toi ! Laisse-moi l’honneur de te remettre notre Pierre, héros ! Notre reconnaissance pour toi sera éternelle ! Plop. Et la mauvaise ?
– Baaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah. Euh… Comment dire… Euh… J’l’ai bouffé.
– QUOIIIIIIIIIIIII ?
– Bah j’avais faim, et il me restait que mon épée en bois, sauf que le bois, c’est dégueulasse à bouffer. Mais comme j’ai appris y a pas longtemps à faire des barbecues… Bah j’ai utilisé mon épée pour allumer un feu et j’l’ai grillé. Ah, mais il était super bon, j’vous jure hein ! Un délice. Bon, du coup, j’vais p’têt pas trop tarder, moi. J’ai la princesse qui m’attend, et je ne sais pas pourquoi, j’aime pas trop comment vous me regardez…
KiLink ne sut jamais vraiment comment il eut la vie sauve. Parce que là, quand même, les Zoras l’avaient bien tabassé et laissé pour mort, gisant au milieu du lac pour qu’il serve de bouffe aux poissons. Peut-être que sa candeur l’avait aidé à s’en sortir, à moins que ce n’était une de ces fées qu’il avait foutu dans une bouteille. Il adorait faire ça pour rigoler ! Quand il en voyait une, paf il l’attrapait, pour ensuite passer son temps à l’observer se cogner contre le verre. C’était certes cruel, mais quand même bien fendard.
En attendant, il avait mené à bien sa mission. Les trois pierres étaient en sa possession, bien cachées là où personne ne les trouverait jamais. Il ne lui restait plus qu’à rejoindre la princesse Aarona, aller dans le temple du temps, récupérer l’épée, tuer le boss, baiser un bon coup et rentrer se coucher. Mais avant, il ne pouvait pas résister à l’envie de se faire un bon petit verre de lait. Le Ranch Lonlon était sur son chemin et possédait de nombreuses vaches et quelques chevaux. Il connaissait bien le coin, il y était passé à plusieurs reprises, il y avait même volé une jument, une fois.
Se tapant la main contre le front, le jeune héros se sentit con ! Pourquoi diable marchait-il alors qu’il avait une monture à sa disposition ? Reprenant l’ocarina que lui avait confié la princesse, il joua un chant censé attirer la bête. Le résultat catastrophique fit fuir tous les animaux à cinq kilomètres à la ronde. KiLink grogna, puis jeta l’instrument au sol. La musique, après tout, c’était de la merde. Et en plus, il n’avait certainement pas besoin de cette jument pour faire le chemin ! En y repensant, la dernière fois qu’il avait essayé de la monter, elle avait rué jusqu’à le faire tomber, puis s’était essuyé mesquinement les sabots sur son dos avant de fuir dans la forêt. Depuis, il paraissait qu’elle s’était maquée avec un skull kid qui faisait le con avec un masque dans un monde parallèle, avec une lune qui tombait sur une ville et détruisait tout. On avait demandé à KiLink d’aller sauver les habitants, mais il avait dû poliment décliner. Il était fatigué, il avait piscine le lendemain et c’était très mal payé.
Après plusieurs jours de marche – c’était fou comment le temps passait vite en Hyrule… En une heure, on avait à peine le temps de petit déjeuner que déjà c’était le soir –, le jeune héros arriva aux portes du château. On refusa de le laisser entrer, sans doute à cause de sa nudité. Enfin, ce n’était pas bien grave, la princesse Aarona et son fouet l’attendaient dans le temple du temps. KiLink s’y rendit rapidement après avoir emmerdé un chien sur la place du village. C’était une petite tradition locale.
– Donne-moi les pierres, demanda Aarona ! Vite, on n’a pas beaucoup de temps ! Le seigneur du malin est en route ! Et… euh… Enfile un slip quand même, quoi. Personne ne t’a dit que tu ne pouvais pas sauver le monde avec ce ridicule petit truc rose qui pendouille à l’air ?
– C’est pas ridicule, c’est mon zizi !
– … Tu sais que tu n’étais pas obligé de le préciser ? Bon, les pierres, vite !
– Ah ah ah ! Je les ai cachées, tu les trouveras pas !
Bon, il fallait avouer, la princesse Aarona était plutôt bonne en cache-cache. KiLink n’en revenait pas qu’elle avait deviné aussi vite qu’il les avait planquées dans ses intestins ! En même temps, vu que sans tunique, il n’avait plus de poches et qu’il marchait bizarrement, on ne pouvait nier qu’elle avait bénéficié de quelques indices. Mais qu’elle aille les chercher elle-même à la main directement où elles étaient sans enlever ses gants… Wahou ! KiLink avait vu des étoiles ! Mais étrangement, il était trop excité pour penser à se plaindre. Enfin, derrière cette porte se trouvait l’épée de légende, celle dont il avait toujours rêvé. S’en approchant, il se saisit du manche, prêt à la soulever. Ce fut le moment que choisit la princesse pour le prévenir de la suite des évènements :
– Bon, que tu saches quand même… Une fois que tu auras récupéré l’épée, tu seras projeté sept ans dans le futur. Mais pas de soucis, hein, tu auras grandi normalement, et là, tu pourras venir me sauver. Le méchant t’attendra en haut du château, il joue du piano !
– HEIN ? Mais… Mais… J’veux pas grandir, moi ! Se plaignit le héros.
– Comment ça tu ne veux pas grandir ? Nan mais écoutez le, l’autre, là ? Il ne veut pas grandir ! Tu te fous de ma gueule ? Sérieusement KiLink, il faut que tu arrêtes de te comporter comme un gamin. On grandit tous un jour ou l’autre ! Bah toi, c’est aujourd’hui. Allez, grouille !
– Attends, et perdre mes plus belles années ? Mon premier baiser ? Mon premier plan à trois ? Mes premiers boutons… Ah nan, ça, j’en aurais pas de toute manière, j’suis trop beau… Mais merde, j’veux pas grandir d’un seul coup ! Nan, c’est d’la merde, on m’avait même pas prévenu, j’prends l’épée et j’me casse !
– Mais… KiLink… Tu dois me sauver !
– Et mon cul, c’est de la cocotte ? Nan, j’en ai marre. J’abandonne ! J’ai croisé un mec en ville qui vendait des voyages à la mer. C’est décidé, j’vais m’offrir une petite croisière pour décompresser un peu !
Ainsi disparu d’Hyrule le héros aux cheveux dorés, toujours à poil, mais avec une épée. Furieuse, la princesse Aarona passa les mois suivants à se travestir en mec, en attendant qu’un gentil héros vienne la sauver. KiLink ne disparut pas pour autant de la circulation, mais écrivit simplement une autre page de sa légende – oui, bon, ok, c’est la légende d’Aarona, mais en même temps, c’est quand même le lutin qui se tape tout le boulot, donc un peu de respect, okay ?
Cette légende, c’était celle de la grande mer.
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Silent love.
« Your time is not now, Edda… »
Miss Norling se réveilla en sursaut, se redressant en une seconde, d’un mouvement brusque. Sa respiration était saccadée et son front perlant de sueur. Elle balaya la pièce du regard. L’horloge indiqué quatre heure quinze du matin, dans son appartement de Stockholm. Edda passa sa main sur son visage et tenta de reprendre ses esprits. Encore une fois, la valkyrie avait vécu en cauchemar, à nouveau, la chute du Nord. Son regard se posa sur son bras. Le bras qu’avait empoigné la déesse Freyja pour la jeter dans une brèche et la sauver de l’effondrement de son temple. Ces mots sont les derniers qu’elle avait entendu de la part de la déesse nordique. Il lui semblait qu’elle avait vécu une centaine de vies. Chacune était tragique. Miss Norling maudissait son éternité autant qu’elle la préservait. Odin seul savait quand les portes du Valhalla s’ouvriraient pour elle, mais elle ne les avait encore jamais aperçu. Ses pensées fut interrompue quand on toqua à la porte. Elle enfila une robe de chambre en vitesse pour aller ouvrir.
« I apologise to disturb you so early in the morning, Miss Norling… - It’s okay Marshall, I was already awake. »
Pour rassurer son interlocuteur, la valkyrie esquissa un léger sourire. Eric Marshall, un nécromancien qui avait été sous les ordres d’Oswald Montgomery, puis s’était retrouvé sous l’égide de Lotte Silverstein avait de finir sous son commandement. Eric était connu dans les manteaux bleus, puisque pendant des années, près de vingt ans pour être précis, il avait été victime d’un amour inconditionnel mais à sens unique porté sur l’aînée d’Adrian Silverstein. Edda s’était retrouvée complice, sans vraiment le vouloir, de la coupure violente mais nécessaire du lien qui unissait le nécromancien à la succube. Cela n’avait pas été facile, miss Norling en avait été témoin.
Eric répondit au sourire de la capitaine scandinave des manteaux bleus par un sourire similaire, discret mais sincère. La frontière entre professionnel et intime avait toujours été un peu floue, entre Miss Norling et Marshall. Ils coopéraient très bien, mais blaguaient souvent, flirtaient aussi, parfois. C’était toujours léger, mais difficile à ignorer. Cependant, tous les deux semblaient inaccessible. On disait qu’après la fin tragique de l’histoire d’Eric avec Lotte, plus jamais il ne pourrait aimer qui que ce soit. Edda, elle, n’avait plus été vue avec un homme depuis des décennies. Son contrôle et sa carrière dans le crime étaient même basés en partie sur cette solitude. Sans proches, les seules menaces possibles ne pouvaient se tourner que sur sa personne. Mais quand on est nordique, valkyrie de Freyja qui plus est, on ne craint pas la mort, alors cette menace devient complètement absurde et inefficace.
Pourtant, Edda aimait flirter avec Eric. Elle aimait être avec Eric tout court, même. Eric se prenait rarement au sérieux, même en pleine mission. Il a toujours le mot habile ou la remarque sarcastique qui fait mouche et qui a le don de la faire sourire. Mais quand il est sérieux, il l’est vraiment. Il a quelque chose d’attendrissant, aussi. Miss Norling ne se voilait pas la face, elle savait qu’au fond, elle avait été séduite par Marshall. Elle s’en était rendue compte quand elle s’était prise à apprécier un verre après une opération, juste avec lui. Ou quand il lui souriait et qu’elle avait envie de déposer un baiser sur ses lèvres. Il y avait eu ce moment où, lors de coups de feu, il l’avait plaquée contre le mur et qu’ils s’étaient regardés, silencieux et confus après coup, alors qu’il y avait eu comme une tension dans l’air. Mais il ne s’était jamais rien passé. Edda aussi, était convaincue que Lotte avait détruit Eric et que même sans souvenir de cette histoire, il en gardait des séquelles si lourdes qu’il ne parviendrait pas à tourner la page.
« The operation is a success, however, we couldn’t say it went « smooth », reprit Eric. - Does it mean, in your language, that it was close to the total fiasco ? - We have been attacked. - Everyone is fine ? - Yes. - Wait for me in the lobby, I will be here soon. - Yes, Miss Norling. »
#edda norling#eric marshall#character : edda norling#character : eric marshall#otp : eric marshall/edda norling#text
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oh my good soap&skin’s voyage voyage has been stuck in my head for the past week and slowly taken my personnality too!!!!!!! like why does she make these lyrics so emotionnal that i wanna sob for three hours????? i love it
You, you get it
(Also did you, by any chance, watch la déesse des mouches à feu? Cuz that's why it's been stuck in my head fjrjfjrj)
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Gala Québec Cinéma 2021: Choix et prédictions
Le Gala Québec Cinéma sera diffusé ce dimanche 6 juin à 20 h à Radio-Canada, avec Geneviève Schmidt à l’animation.
Pour le fun, voici mes choix et mes prédictions dans les catégories longs métrages de fiction (je n’ai pas assez vu de documentaires ou de courts pour m’avancer).
Rappel : La déesse des mouches à feu a été le film le plus couronné du Gala Artisans jeudi soir avec un total de 3 prix Iris (Meilleure distribution des rôles, Meilleur montage, Meilleure coiffure). Deux Iris ont été attribués à Souterrain (Meilleure direction de la photographie, Meilleur son). Le Club Vinlanda aussi obtenu 2 Iris (Meilleure direction artistique, Meilleurs costumes). L’Iris des Meilleurs effets visuels a été remis à Jusqu’au déclin. Martin Léon a reçu le trophée de la Meilleure musique originale pour My Salinger Year. Blood Quantum a obtenu l’Iris du Meilleur maquillage. L’Iris du Film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec en 2020 a été remis à The Song of Names de François Girard.
MEILLEUR FILM Le Club Vinland – Productions Avenida – Chantal Lafleur [ PRÉDICTION ] La déesse des mouches à feu – Coop Vidéo de Montréal – Luc Vandal My Salinger Year – micro_scope – Luc Déry, Kim McCraw | Parallel Films – Ruth Coady, Susan Mullen Nadia, Butterfly – Némésis Films – Dominique Dussault [ CHOIX ] Souterrain – Bravo Charlie – Etienne Hansez
MEILLEURE RÉALISATION [ PRÉDICTION ] Anaïs Barbeau-Lavalette – La déesse des mouches à feu Sophie Dupuis – Souterrain Philippe Falardeau – My Salinger Year Benoit Pilon – Le Club Vinland [ CHOIX ] Daniel Roby – Target Number One
MEILLEUR SCÉNARIO [ PRÉDICTION ] Normand Bergeron, Benoit Pilon, Marc Robitaille – Le Club Vinland Sophie Dupuis – Souterrain [ CHOIX ] Philippe Falardeau – My Salinger Year Catherine Léger – La déesse des mouches à feu Daniel Roby – Target Number One
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | PREMIER RÔLE [ CHOIX ] [ PRÉDICTION ] Émilie Bierre (Magalie Jodoin) – Les Nôtres Marie-Evelyne Lessard (Rachel) – Jusqu’au déclin Margaret Qualley (Joanna) – My Salinger Year Sarah Sutherland (Dara) – Like a House on Fire Karelle Tremblay (Josée) – Death of a Ladies’ Man
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | PREMIER RÔLE Réal Bossé (Alain) – Jusqu’au déclin Paul Doucet (Jean-Marc Ricard) – Les Nôtres Patrick Hivon (Mathieu) – Mont Foster Antoine Olivier Pilon (Daniel Léger) – Target Number One [ CHOIX ] [ PRÉDICTION ] Sébastien Ricard (Frère Jean) – Le Club Vinland
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | RÔLE DE SOUTIEN Sophie Desmarais (Karine) – Vacarme Marianne Farley (Isabelle Jodoin) – Les Nôtres Éléonore Loiselle (Marie-Ève) – La déesse des mouches à feu [ PRÉDICTION ] Caroline Néron (La mère) – La déesse des mouches à feu [ CHOIX ] Sigourney Weaver (Margaret) – My Salinger Year
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | RÔLE DE SOUTIEN Normand D’Amour (Le père) – La déesse des mouches à feu Rémy Girard (Frère Léon) – Le Club Vinland James Hyndman (Mario) – Souterrain Robin L’Houmeau (Keven) – La déesse des mouches à feu [ CHOIX ] [ PRÉDICTION ] Théodore Pellerin (Julien) – Souterrain
RÉVÉLATION DE L’ANNÉE [ PRÉDICTION ] Kelly Depeault (Catherine) – La déesse des mouches à feu Jasmine Lemée (Laura) – Mon cirque à moi Rosalie Pépin (Émilie) – Vacarme [ CHOIX ] Joakim Robillard (Maxime) – Souterrain Arnaud Vachon (Émile Lacombe) – Le Club Vinland
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LA MAGIE VAUDOU AFRICAINE PRECISEMENT DU BENIN
LA HAUTE MAGIE VAUDOU (LA MAGIE AFRICAINE TRADITIONELLE D’ORIGINE BENINOISE) Parfois, il suffit de faire quelques pas pour pénétrer dans un monde inconnu. Il suffit de marcher dans une flaque d’eau pour se retrouver dans une autre époque, dans un passé archaïque. Une simple ruelle de marché marque la frontière entre la vie et la mort. Nous sommes au marché DANTOKPA, à COTONOU. C’est un marché comme les autres, comme l’on trouve dans toutes les régions du sud africain. Les femmes vendent des ananas et des ignames, des vêtements, des ustensiles de cuisine et du coca-cola.
Dans l’air un mélange de musique africaine et la voix d’Elton John résonnent à la radio. Des marchands ambulants vendent des calculatrices électroniques. Des enfants hurlent et se chamaillent, dans des nuages de gaz bleus, malodorants dégagés par des motocyclettes Japonaises et l’on peu voir sur de grandes affiches publicitaires le cow-boy Marlboro tout sourire. Les emblèmes de notre civilisation, sont omniprésents au Benin, comme ailleurs.
Les commerçants avaient recouvert leurs marchandises de toiles de plastiques ; la saison des pluies avait commencée et des nuages noirs se pressaient au dessus du marché. L’air exhalait une odeur de mort et de pourriture. L’ambiance était angoissante et lourde. Des crânes de singes et de chiens aux dents acérées sont vendus sur le marché aux fétiches de Cotonou. Des têtes ensanglantées de chèvres sont posées à coté d’os de bœufs, des peaux de reptiles, s’entassent à coté de touffes de plumes de poules. Les sorciers et les guérisseurs viennent s’approvisionner en fournitures nécessaires à leurs rituels magiques. Et partout de grosses mouches bleues qui bourdonnent. L’on peut s’approcher de certaines boutiques où sont écrites des enseignes tel que Dako- Zorro- naturaliste chercheur.Sa spécialité est la médecine Vaudou.Il fabrique des gris-gris très efficaces ;des amulettes consacrées aux divinité VAUDOU, qui nous protégeront des dangers qui guettent tout un chacun. Un rat mort gît le ventre ouvert…produit d’appel, à coté de serpents qui se tordent. Il faut s’assurer la protection des guérisseurs et les Prêtres peuvent acheter les fournitures pour les cérémonies magiques.Le naturaliste chercheur fabrique des gris-gris, avant de commencer le voyage dans l’univers inconnu du VAUDOU. Moyennant une somme de 30 000 frs CFA l’on peu se procurer des gris-gris que l’on doit porter sur nous constamment, car ils contiennent une substance magique. L’on trouve un agencement d’objets du sacrifice Vaudou :des herbes dans une écuelle et une purée d’ignames, le tout mélangé à du sang de poule.Des bougies, du gin, des cigarettes et quelques billets de banque les divinité, Vaudou n’aident pas sans contrepartie. Le rituel de consécration peu commencer. Un assistant apporte une poule maigre, noire et une bouteille de gin de la marque « super schnaps ». Un fétiche est déposé sur le sol, pour prendre contact avec les Dieux, souvent en bois, terre cuite ou métal. Ces fétiches ont pour les vaudouistes des pouvoirs magiques. Etant pour ainsi dire le logis terrestre des divinités, ils sont considérés comme sacrés, de la même façon que la croix est sacrée pour les chrétiens. Le prêtre Vaudou invoque les Dieux en sonnant une vieille cloche rouillée, il asperge le fétiche de gin et en bois une gorgée ; tranche le cou du poulet et laisse dégouliner le sang sur le fétiche qui se trouve englué ainsi que le gris-gris. Le VAUDOU est une religion animiste qui compte plus de 50 millions d’adeptes rien qu’en Afrique de l’ouest. Il représente une culture ainsi qu’un mode de vie dont les origines remontent à plusieurs milliers d’années. Les occidentaux ne savent pas grand chose sur le Vaudou : Pour eux il s’agit de superstition et de magie noire ; ses adeptes croient que la nature et les forces naturelles sont animées par les divinités et les esprits et qu’il est possible de rentrer avec eux en se mettant en transe. Vaudou vient du mot Vaudoun qui signifie en dialecte Fon, «ce qu’on ne peut élucider». Le terme a une signification complexe et se laisse également traduire par «DIEU» ou «ESPRIT». Pour les esclavagistes et Missionnaires qui se rendirent en Afrique occidentale à partir du 16é siècle le Vaudou n’étaient qu’un culte païen des idoles. Culte qu’ils craignaient tout en le combattant violemment. En 1484 deux caravelles avaient déjà jetée l’encre dans la baie du Bénin. OUIDAH, qui devint plus tard un port où les marins s’approvisionnaient en eau et en vivres. Les Anglais, les Français et les Portugais fondèrent des comptoirs et firent du commerce avec les habitants des régions côtières ; tissus tabac, alcool, armes et cauris du Pacifique, contre des produits alimentaires, mais surtout contre des esclaves, qui étaient envoyés par bateau dans le sud des États Unis, aux Caraïbes ou au Brésil qui exigeaient beaucoup de matériel humain. Au début la traite des esclaves se développa sans trop d’enthousiasme. OUIDAH faisait parti du minuscule royaume de SAVI. Ses souverains n’avaient pas assez de sujets pour les vendre, ni assez de puissance pour asservir, les royaumes voisins. C’est le contraire qui arriva, le royaume de SAVI fut rayé de la carte par les Amazones du Roi Agayad’Aboméy qui conquirent OUIDAH, en 1727. Les ancêtres d’Agaya, les enfants de la Panthère », ont fondé le royaume de DAN- HOME au 16 e siècle sur le plateau d’ABOMEY. Le royaume existe toujours. Le Roi Dédramatiser réside dans un palais de grès rouge ; l’ancien policier de COTONOU n’a plus que des fonctions représentatives. Il arbitre les querelles conjugales et sert de juge de paix.Agaya le nouveau roi de Ouida était dominateur et cruel. D’autres souverains du Dan- Homé avaient élargi leur territoire par des expéditions sanglantes ; les villages étaient incendiés et leurs habitants tués ou réduit en esclavage.La conquête du littoral mis Agaya en contact avec les trafiquants d’esclaves blancs. Les blancs convoitaient les énormes quantités du bois « d’ébène ». Le trafic sordide pris toute son ampleur. Au 18ème Siècle des dizaines de milliers d’êtres humain a foulés le « chemin des esclaves ». C’est le nom de la route de sable rouge, longue de trois km, qui relie Ouidah à la plage où étaient amarrés les navires négriers. Les hommes devaient faire neuf fois le tour de »l’arbre de l’oubli » les femmes et les enfants sept fois. Ils laissaient tout espoir derrière eux.On entassait les esclaves dans la « maison de Zomai ». Les portes et les fenêtres étaient fermées et ne laissaient filtrer aucune lumière. Les faibles étaient tués et jetés dans une fosse, souvent enterrés vivants, pour aller plus vite. Pour éviter les suicides collectifs les esclavagistes dressèrent «l’arbre du retour » dont il fallait faire trois fois le tour. Si l’on mourrait à l’étranger l’âme retournait au Pays. Durant la traversée qui pouvait durée jusqu’à 90 jours il fallait éviter d’emmener des prêtres Vaudou afin qu’ils n’apportent aucune consolation ni secours d’une religion. Même dans les plantation on massacré les prêtres Vaudou. Malgré ce massacre, des petits groupes d’esclaves se retrouvaient la nuit dans des endroits tenus secret. La religion Vaudou n’a pas de texte écrit. Jusqu’à ce jour, le culte est transmis par voix orale, uniquement dans des couvents, coupés du monde où des novices des deux sexes sont initié à la langue et au rituel. Mais il était impossible d’anéantir les croyances Vaudou ; que se soit dans les champs de cannes à sucre de Haïti ou les plantations de tabac du Brésil. De petits groupes se retrouvaient la nuit, dans des endroits gardés secret ; pour prier les anciens Dieux. Un HOUNNON est un Prêtre. N’étant pas guidées par un HOUNNON les premières communautés VAUDOU, s’appuyèrent sur des fragments de leurs souvenirs des cultes Théologiques.
L’autre difficulté était la diversité des langues parlées dans les plantations. Des dizaines d’ethnies vivent en Afrique de l’Ouest. Le culte VAUDOU emprunta des formes diverses lors de la diaspora. Bien que les esclaves soient été baptisés de force pas les Missionnaires, ils n’abandonnèrent pas leurs anciennes croyances.
Dans la partie supérieure de l’autel, ils plaçaient des images de Sts catholiques, mais dans le bas ils disposaient les fétiches de leurs Dieux Africains.
Au Brésil , pays catholique, des millions d’êtres humains reconnaissent êtres adeptes de l’UMBANDA et du CAMDONBLE- VAUDOU à HAITI – SANTERIA à CUBA -OBEAH à la JAMAIQUE ou HOODOO au sud des États- unis, dans les quartiers pauvres de NEW- YORK. Le Vaudou est bien vivant ? Et pas seulement en Afrique. Le Bénin est le berceau du VAUDOU.
Des découvertes archéologiques faites sur le littoral Ouest de l’Afrique, laisse penser que les cultes Vaudou est pratiqués depuis plus de 4OOOans. Le plus souvent les chercheurs ne doivent leurs connaissances qu’aux réponses des dignitaires Vaudou ; le Vaudou ne possède pas de texte sacré. Si l’on imagine la Théologie du Vaudou pyramidale ment on peu placer GBEDOTO à son sommet. Il est le principe Divin de l’univers ; la puissance Divine, il s’est engendré lui-même cela s’est fait avec l’aide d’une énergie créatrice nommée ACE. Il se trouve en perpétuelle auto création. L’énergie cosmique ACE lui vient en aide .ACE à engendrer des centaines de Divinités Vaudou. Les Divinités Vaudou sont descendantes de l’énergie créatrice ACE.
Le Vaudou n’est pas fondé sur une conception dualiste du Monde ; la vie et la mort – le Ciel et la Terre- l’esprit et la Matière- ne sont pas considérés comme antagonistes. La relation avec les Dieux qui représente le cœur de la religion Vaudou, s’établit au cour des rituels. Le sacrifice est un élément essentiel. CHANGO est le Dieu du tonnerre. GOU est le Dieu du fer et du feu. FA ou IFA est le Dieu du destin. MAMI-WATA. La déesse des eaux.
Ces Dieux ont des tâches bien spécifiques et des traits humains. Les chercheurs Béninois ont identifiés plus de 260 entités Vaudou. Celle-ci n’est que des incarnations du créateur hermaphrodite. Le vaudou ne connaît pas d’intermédiaire entre la vie et la mort ; entre le visible et l’invisible. Dans la cosmogonie Vaudou l’Univers ressemble à une calebasse dont les deux moitiés sont le Ciel et la Terre. Dans ce système fermé pas de différence entre ce qui est en haut et ce qui est en bas. Pas de différence entre la vie et la Mort ; entre l’Humain et le non humain. Les Dieux et les esprits sont partout. La Religion Vaudou, ne promet pas le Paradis comme il est promis dans la Religion Chrétienne ; mais elle ne les effraie pas non plus de visions infernales. Mais pour adoucir l’humeur irritable des Dieux l’on doit rester en communication avec eux. Durant le rituel, l’homme est l’égal des Dieux. Être « monté » par les Dieux est considéré comme un grand honneur. Selon les Vaudouistes, le Dieu ou l’esprit d’un ancêtre, se glisse dans le corps de l’être humain en transe.
Les cérémonies durent deux à trois heures, on y fait des sacrifices pour remercier les Dieux. Les danseurs se frottent le visage avec le sang d’une poule sacrifiée. Selon le rituel on offre des animaux ou des fruits ; de la bouillie de millet du tabac ou des boissons. Le Dieu CHANGO aime les taureaux, le Dieu DAN – les céréales, MAMI-WATA les parfums. Ce n’est pas le courroux des Dieux qui apporte le mal, dans le Monde ce sont les sorciers et les jeteurs de sort. Chez les Vaudouistes âgés et les Prêtres la transe est imperceptible.Ils glissent sans effort dans un état de conscience spécifique ; ce qui leur permet d’obtenir une quiétude profonde.
Les Dieux ne sont pas les seuls à châtier les hommes, les esprits des Ancêtres le peuvent aussi. Pour les adeptes du Vaudou, si les morts ne sont plus des êtres vivants, ils ne le sont pas au sens ou l’entend un esprit rationnel. L’esprit des Ancêtre se glisse dans le corps des danseurs masqués au cours des cérémonies ; celui qui ose toucher aux masques intégraux risque la maladie et même la mort. Les porteurs de masques sont des membres de la société secrète EGOUNGOUN ; ils sont les enfants de OYA, la Déesse des tornades et leur mission est d’amener les ancêtres dans le présent.
Pour les Vaudoussi, le destin est personnifié par la déesse FA, nommée aussi IFA ou AFA. Elle se présente sous la forme d’une boule, ou de L’ELEIS. Avec cette noix le BOKONON « Devin Vaudou », peut renter en contact avec le destin. Il a deux cordelettes ou sont fixées huit coques, lorsque le BOKONON les lâches, elles tombent sur leur face ouverte ou fermée. A partir des 16 signes de base ; c’est l’Oracle- 256 combinaisons sont possibles. Cet Oracle remonte à la nuit des temps. Le I. GING Chinois n’a que huit signes de base, qui permettent 64 combinaisons. L’Oracle FA a la même importance dans le cadre du Vaudou ; que la Bible- la THORA- le CORAN ou le I. GING. Fa est le système moral et codifié du Vaudou.
Il existe le culte Vaudou KOKOU. Les danseurs sont habillés de pagnes de raphia. C’est un culte cruel, il faut avoir le cœur solide pour y assister. Les hommes s’enfoncent des couteaux dans les bras et se lassèrent la poitrine. Ils paraissent insensibles à la douleur. Cette partie violente du rituel est réservée aux hommes.
La société secrète ZANGBETO est aussi un organe de la Justice Vaudou. Les « gardiens de la nuit « appelés aussi meules dansantes à cause de leurs maques intégraux en raphia, qui les recouvrent entièrement. Lorsqu’ils circulent la nuit et surtout au crépuscule, la police se retire discrètement. Ces gardiens de la nuit contrôlent les méfaits des habitants, passent devant leurs habitations et font des injonctions. Sila faute est grave ils peuvent aller jusqu’à tuer…
Les ZANGBETO tiennent secret l’intérieur de leur Temples, et leurs cérémonies religieuses ainsi que le nom de leurs adeptes. Il est interdit aux femmes, sous peine de mort de pénétrer dans cet univers d’homme. Paradoxalement les « meules de foin dansantes « étant photogéniques de nombreux spectacles dansants sont offerts aux touristes. Le passage du culte Vaudou au pur spectacle Vaudou semble parfois assez flou. Sur le plan local les zongbeto ont des influences. Ils exercent leurs fonctions de police Vaudou sur l’ordre des Dieux. Les Prêtres et guérisseurs Vaudou connaissent très bien le psychisme des gens. Le Vaudou a bien sûr ses charlatans. A coté de leurs qualités de psychothérapeutes les AZONGBETO pratiquent la médecine des plantes. On n’a pas pu prouver scientifiquement les effets de la sorcellerie ; on tente de percer les mystères des Zombies. Le VAUDOU est puissant au Bénin. Son Prêtre le plus influant est le grand commandeur SOSSA GHEDEHOUNGUE, c’est un homme riche, qui possède plusieurs voitures, il a 19 femmes. Vingt% des Béninois sont catholiques et se chiffre regroupe pratiquement la totalité de l’élite politique et intellectuelle de l’Etat. Même l’Islam avec 12% de musulmans reste en arrière. Les Vaudous ne cherchent pas la confrontation avec d’autres Religions. Le Grand Commandeur a rencontré le Pape Jean Paul II au printemps 1993. Le Grand Commandeur a attesté que le st Père avait de grands pouvoirs magiques…
Le culte de MAMI-WATA- Quelques Dieux Vaudou sont sévères et violents. MAMI-WATA sait se monter joyeuse ; elle est souvent représentée sous les traits d’une ondine, avec de longs cheveux et une queue de poisson, car elle vient de la mer. Ce qui est atypique pour une divinité Vaudou. Ce serais l’image de la sirène nordique…ou sortie de la mythologie germanique, serait arrivée sur les côtes de l’Afrique Occidentale sur la proue des navires européens et serait à l’origine de ce culte. Bien que souvent représentée sous des traits Européen, elle n’en reste pas moins une Divinité Vaudou. Elle est honorée en tant que Déesse des eaux. Le talc et le drap blanc sont des signes de base des Vaudou. Le jour des cérémonies les Dieux sont nourris on leurs apporte leurs plats préférés. MAMI-WATA à horreur de l’alcool elle boit que du parfum ou de l’eau de Cologne ou de la limonade. Le Rituel : durant la transe les initié se comportent comme la Divinité. Ils boivent du parfum- se couvrent la poitrine et le visage de talc et se déplacent d’une manière bizarre. MAMI-WATA aime tout ce qui est beau ; les initiés portent des vêtements blancs et veillent à ce que le Temple soit balayé. Les Élus hommes sont peu nombreux MAMI-WATA préfère les femmes. ? Les Vaudoussi s’occupent de ceux qui sont tombés en transe et leur enfile des tabliers blancs, caractéristiques du culte. Même ceux qui ne sont pas initiés aux mystères de MAMI-WATA peuvent être « montés » par rythme des tam-tams, la Prêtresse joue une pantomime qu’elle interrompt sans cesse pour pouffer la déesse. Pendant la transe, la Prêtresse de MAMI-WATA, rit. Embrasée par le de rire.
La Secte des chrétiens célestes au Bénin. Ce sont des Églises chrétiennes et sectes qui rivalisent d’ardeur pour sauver les âmes des Africains de l’Ouest. Des courants religieux ont été importés par des Missionnaires blancs ; comme les Méthodistes- les Baptistes- les Témoins de Jéhovah. C’est un africain qui a « l’église de la chrétienté céleste » au Bénin. Le Prophète SAMUEL OSHOFFA, un charpentier, en 1947 il s’est tué dans un accident de voiture. Dix millions d’adeptes sont recensés- GHANA-TOGO- NIGERIA-BENIN. Cette secte combat le Vaudou.
Dans leur église, leur autel est décoré des images de Jésus –Marie. Les évangélistes organisent les baptêmes et les communions. Les leaders sont les prédicateurs de l’Eglise ; les visionnaires les Prophètes. Il existe douze commandements. Les bougies de couleur sont formellement interdites dans l’Eglise céleste ; la viande de porc ; l’alcool et le tabac ; il est interdit de pratiquer la magie noire et le culte des idoles et de porter des vêtements rouge et noir. Les hommes sont séparés des femmes ; les femmes sont interdites durant leurs règles et qui de plus ne sont pas autorisées à exercer une fonction. Certaines femmes portent une écharpe bleu- celles qui reçoivent des messages célestes- elles se mettent en transe durant les cérémonies religieuses et parlent le langage des Anges.Cette secte ressemble, étrangement, à des Vaudoussi en blanc. Les chrétiens Célestes ne se soignent avec aucune médecine, seulement des prières et de l’eau bénite, mais ils n’interdisent pas d’aller consulter un médecin. Magie blanche et magie noire : La croyance dans les magiciens mal intentionnés est très forte au Bénin. Beaucoup de gens dépensent énormément d’argent pour se protéger des mauvais sorts ou jeter un sort à un ennemi, ou faire pratiquer la magie blanche pour avoir l’amour, la réussite et l’argent. Toute une source informelle de revenu pour les Prêtre et les Magiciens. La magie noire est couramment pratiquée. SOSSA GUEDEHOUNGUE, le Grand Commandeur du culte Vaudou du Bénin, dit que la magie noire est en contradiction avec le Vaudou. Celui qui fait envoûter autrui se veut aussi puissant que les Dieux. Or c’est eux seuls qui décident du sort à accorder à chacun. Malgré cela la magie noire est couramment appliquée au Bénin. L’on cite l’usage du « pistolet africain » ; un cocktail mortel dont les ingrédients, lames de rasoir, clous, ne peuvent êtres localiser dans le corps de la victime. Le sorcier Vaudou GERMAIN BAMENOU de Cotonou, protège ses clients contre les envoûtements, il soigne aussi bien les hémorroïdes que la stérilité féminine. Son activité n’est pas délictueuse, au Bénin. BAMENOU se trouve obligeant envers ses clients, ils ne paieront que lorsque leurs souhaits seront exaucés. La puissance à laquelle se heurte l’homme n’est jamais ressentie comme quelque chose de naturel. Ca n’est pas concevable pour un primitif. Tout évènement peut être compris comme la manifestation d’une puissance, laquelle peut obéir à des « loi ». La caractéristique de cette Puissance est qu’elle est conçue comme magique. Mais cette causalité ne repose pas sur des observations rationnelles. On peu la commander à condition de connaître ses lois.La nature de cette Puissance est qu’elle peut être partout présente ; aussi bien dans l’ « ici bas », Que dans l’ »au- de là ». La forêt et le champ sont un lieu de croissance, sont également le siège d’une puissance, il en va aussi de l’eau, dont la force mystérieuse réside dans son pouvoir rafraîchissant. De même certains animaux passent pour êtres particulièrement chargés de Puissance : il s’agit en général de reptiles ou d’oiseaux. Les esprits- À côté des âmes des morts, il y a d’autres êtres qui apparaissent souvent qui agissent de façon invisible. On les appelle les esprits. Les Dieux- toute l’Afrique semble avoir des Dieux. Chaque tribu lui donne un nom différent. L’on distingue le grand Dieu et des Dieux secondaires ; Dieu des eaux ; de la forêt ; des animaux …etc …
Depuis l’époque de Bernard Maupoil, qui étudia dans les années trente la culture et l’imaginaire FON au sud du Bénin, les ethnologues et professeurs d’études religieuses, essaient de comprendre la théologie et les rites du Vaudou. Un travail conséquent, le vaudou ne comportant pas de texte sacré, et les Prêtres n’écrivant aucun texte qui analyse leur religion.
« Si vous voulez pénétrer les mystères du Vaudou, il vous faudra attendre jusqu’à la fin du monde, » dit un chant Vaudou.?
« A titre de mémoire : COTONOU vient de KOTU-UNU : KOU= mort, TO= lagune, NU=bord, rive : Au bord de la lagune de la mort, en langue FON. : est le nom donné au petit village de pêcheurs, devenu COTONOU. (BENIN : ancien DAHOMAY). « C’est la couleur teintée de rouge des eaux de la lagune qui aurait été à l’origine du nom de COTONOU. Les arbres bordant le Kouto y laissaient tomber leurs feuilles qui par photosynthèse roussissaient dans la lagune les eaux stagnantes. Ce qui faisait dire que c’étaient les morts qui teintaient l’eau, avant d’aller se jeter dans la mer. La croyance était que les morts passaient par la mer avant de rejoindre l’eau delà.
Raymond DELL
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Raymond DELL
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Une sortie mémorable en très bonne compagnie : le roman de Geneviève Pettersen, La Déesse des mouches à feu, adapté par son auteur et mis en scène par Alix Dufresne et Patrice Dubois au Théâtre de Quat’Sous. Des comédiennes époustouflantes réunies sur les planches, l’occasion parfaite pour célébrer la journée de la femme !
www.quatsous.com/theatre-saison1718/spectacles/la-deesse-des-mouches-a-feu
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LA MAGIE VAUDOU AFRICAINE PRECISEMENT DU BENIN
LA HAUTE MAGIE VAUDOU (LA MAGIE AFRICAINE TRADITIONELLE D’ORIGINE BENINOISE) Parfois, il suffit de faire quelques pas pour pénétrer dans un monde inconnu. Il suffit de marcher dans une flaque d’eau pour se retrouver dans une autre époque, dans un passé archaïque. Une simple ruelle de marché marque la frontière entre la vie et la mort. Nous sommes au marché DANTOKPA, à COTONOU. C’est un marché comme les autres, comme l’on trouve dans toutes les régions du sud africain. Les femmes vendent des ananas et des ignames, des vêtements, des ustensiles de cuisine et du coca-cola.
Dans l’air un mélange de musique africaine et la voix d’Elton John résonnent à la radio. Des marchands ambulants vendent des calculatrices électroniques. Des enfants hurlent et se chamaillent, dans des nuages de gaz bleus, malodorants dégagés par des motocyclettes Japonaises et l’on peu voir sur de grandes affiches publicitaires le cow-boy Marlboro tout sourire. Les emblèmes de notre civilisation, sont omniprésents au Benin, comme ailleurs.
Les commerçants avaient recouvert leurs marchandises de toiles de plastiques ; la saison des pluies avait commencée et des nuages noirs se pressaient au dessus du marché. L’air exhalait une odeur de mort et de pourriture. L’ambiance était angoissante et lourde. Des crânes de singes et de chiens aux dents acérées sont vendus sur le marché aux fétiches de Cotonou. Des têtes ensanglantées de chèvres sont posées à coté d’os de bœufs, des peaux de reptiles, s’entassent à coté de touffes de plumes de poules. Les sorciers et les guérisseurs viennent s’approvisionner en fournitures nécessaires à leurs rituels magiques. Et partout de grosses mouches bleues qui bourdonnent. L’on peut s’approcher de certaines boutiques où sont écrites des enseignes tel que Dako- Zorro- naturaliste chercheur.Sa spécialité est la médecine Vaudou.Il fabrique des gris-gris très efficaces ;des amulettes consacrées aux divinité VAUDOU, qui nous protégeront des dangers qui guettent tout un chacun. Un rat mort gît le ventre ouvert…produit d’appel, à coté de serpents qui se tordent. Il faut s’assurer la protection des guérisseurs et les Prêtres peuvent acheter les fournitures pour les cérémonies magiques.Le naturaliste chercheur fabrique des gris-gris, avant de commencer le voyage dans l’univers inconnu du VAUDOU. Moyennant une somme de 30 000 frs CFA l’on peu se procurer des gris-gris que l’on doit porter sur nous constamment, car ils contiennent une substance magique. L’on trouve un agencement d’objets du sacrifice Vaudou :des herbes dans une écuelle et une purée d’ignames, le tout mélangé à du sang de poule.Des bougies, du gin, des cigarettes et quelques billets de banque les divinité, Vaudou n’aident pas sans contrepartie. Le rituel de consécration peu commencer. Un assistant apporte une poule maigre, noire et une bouteille de gin de la marque « super schnaps ». Un fétiche est déposé sur le sol, pour prendre contact avec les Dieux, souvent en bois, terre cuite ou métal. Ces fétiches ont pour les vaudouistes des pouvoirs magiques. Etant pour ainsi dire le logis terrestre des divinités, ils sont considérés comme sacrés, de la même façon que la croix est sacrée pour les chrétiens. Le prêtre Vaudou invoque les Dieux en sonnant une vieille cloche rouillée, il asperge le fétiche de gin et en bois une gorgée ; tranche le cou du poulet et laisse dégouliner le sang sur le fétiche qui se trouve englué ainsi que le gris-gris. Le VAUDOU est une religion animiste qui compte plus de 50 millions d’adeptes rien qu’en Afrique de l’ouest. Il représente une culture ainsi qu’un mode de vie dont les origines remontent à plusieurs milliers d’années. Les occidentaux ne savent pas grand chose sur le Vaudou : Pour eux il s’agit de superstition et de magie noire ; ses adeptes croient que la nature et les forces naturelles sont animées par les divinités et les esprits et qu’il est possible de rentrer avec eux en se mettant en transe. Vaudou vient du mot Vaudoun qui signifie en dialecte Fon, «ce qu’on ne peut élucider». Le terme a une signification complexe et se laisse également traduire par «DIEU» ou «ESPRIT». Pour les esclavagistes et Missionnaires qui se rendirent en Afrique occidentale à partir du 16é siècle le Vaudou n’étaient qu’un culte païen des idoles. Culte qu’ils craignaient tout en le combattant violemment. En 1484 deux caravelles avaient déjà jetée l’encre dans la baie du Bénin. OUIDAH, qui devint plus tard un port où les marins s’approvisionnaient en eau et en vivres. Les Anglais, les Français et les Portugais fondèrent des comptoirs et firent du commerce avec les habitants des régions côtières ; tissus tabac, alcool, armes et cauris du Pacifique, contre des produits alimentaires, mais surtout contre des esclaves, qui étaient envoyés par bateau dans le sud des États Unis, aux Caraïbes ou au Brésil qui exigeaient beaucoup de matériel humain. Au début la traite des esclaves se développa sans trop d’enthousiasme. OUIDAH faisait parti du minuscule royaume de SAVI. Ses souverains n’avaient pas assez de sujets pour les vendre, ni assez de puissance pour asservir, les royaumes voisins. C’est le contraire qui arriva, le royaume de SAVI fut rayé de la carte par les Amazones du Roi Agayad’Aboméy qui conquirent OUIDAH, en 1727. Les ancêtres d’Agaya, les enfants de la Panthère », ont fondé le royaume de DAN- HOME au 16 e siècle sur le plateau d’ABOMEY. Le royaume existe toujours. Le Roi Dédramatiser réside dans un palais de grès rouge ; l’ancien policier de COTONOU n’a plus que des fonctions représentatives. Il arbitre les querelles conjugales et sert de juge de paix.Agaya le nouveau roi de Ouida était dominateur et cruel. D’autres souverains du Dan- Homé avaient élargi leur territoire par des expéditions sanglantes ; les villages étaient incendiés et leurs habitants tués ou réduit en esclavage.La conquête du littoral mis Agaya en contact avec les trafiquants d’esclaves blancs. Les blancs convoitaient les énormes quantités du bois « d’ébène ». Le trafic sordide pris toute son ampleur. Au 18ème Siècle des dizaines de milliers d’êtres humain a foulés le « chemin des esclaves ». C’est le nom de la route de sable rouge, longue de trois km, qui relie Ouidah à la plage où étaient amarrés les navires négriers. Les hommes devaient faire neuf fois le tour de »l’arbre de l’oubli » les femmes et les enfants sept fois. Ils laissaient tout espoir derrière eux.On entassait les esclaves dans la « maison de Zomai ». Les portes et les fenêtres étaient fermées et ne laissaient filtrer aucune lumière. Les faibles étaient tués et jetés dans une fosse, souvent enterrés vivants, pour aller plus vite. Pour éviter les suicides collectifs les esclavagistes dressèrent «l’arbre du retour » dont il fallait faire trois fois le tour. Si l’on mourrait à l’étranger l’âme retournait au Pays. Durant la traversée qui pouvait durée jusqu’à 90 jours il fallait éviter d’emmener des prêtres Vaudou afin qu’ils n’apportent aucune consolation ni secours d’une religion. Même dans les plantation on massacré les prêtres Vaudou. Malgré ce massacre, des petits groupes d’esclaves se retrouvaient la nuit dans des endroits tenus secret. La religion Vaudou n’a pas de texte écrit. Jusqu’à ce jour, le culte est transmis par voix orale, uniquement dans des couvents, coupés du monde où des novices des deux sexes sont initié à la langue et au rituel. Mais il était impossible d’anéantir les croyances Vaudou ; que se soit dans les champs de cannes à sucre de Haïti ou les plantations de tabac du Brésil. De petits groupes se retrouvaient la nuit, dans des endroits gardés secret ; pour prier les anciens Dieux. Un HOUNNON est un Prêtre. N’étant pas guidées par un HOUNNON les premières communautés VAUDOU, s’appuyèrent sur des fragments de leurs souvenirs des cultes Théologiques.
L’autre difficulté était la diversité des langues parlées dans les plantations. Des dizaines d’ethnies vivent en Afrique de l’Ouest. Le culte VAUDOU emprunta des formes diverses lors de la diaspora. Bien que les esclaves soient été baptisés de force pas les Missionnaires, ils n’abandonnèrent pas leurs anciennes croyances.
Dans la partie supérieure de l’autel, ils plaçaient des images de Sts catholiques, mais dans le bas ils disposaient les fétiches de leurs Dieux Africains.
Au Brésil , pays catholique, des millions d’êtres humains reconnaissent êtres adeptes de l’UMBANDA et du CAMDONBLE- VAUDOU à HAITI – SANTERIA à CUBA -OBEAH à la JAMAIQUE ou HOODOO au sud des États- unis, dans les quartiers pauvres de NEW- YORK. Le Vaudou est bien vivant ? Et pas seulement en Afrique. Le Bénin est le berceau du VAUDOU.
Des découvertes archéologiques faites sur le littoral Ouest de l’Afrique, laisse penser que les cultes Vaudou est pratiqués depuis plus de 4OOOans. Le plus souvent les chercheurs ne doivent leurs connaissances qu’aux réponses des dignitaires Vaudou ; le Vaudou ne possède pas de texte sacré. Si l’on imagine la Théologie du Vaudou pyramidale ment on peu placer GBEDOTO à son sommet. Il est le principe Divin de l’univers ; la puissance Divine, il s’est engendré lui-même cela s’est fait avec l’aide d’une énergie créatrice nommée ACE. Il se trouve en perpétuelle auto création. L’énergie cosmique ACE lui vient en aide .ACE à engendrer des centaines de Divinités Vaudou. Les Divinités Vaudou sont descendantes de l’énergie créatrice ACE.
Le Vaudou n’est pas fondé sur une conception dualiste du Monde ; la vie et la mort – le Ciel et la Terre- l’esprit et la Matière- ne sont pas considérés comme antagonistes. La relation avec les Dieux qui représente le cœur de la religion Vaudou, s’établit au cour des rituels. Le sacrifice est un élément essentiel. CHANGO est le Dieu du tonnerre. GOU est le Dieu du fer et du feu. FA ou IFA est le Dieu du destin. MAMI-WATA. La déesse des eaux.
Ces Dieux ont des tâches bien spécifiques et des traits humains. Les chercheurs Béninois ont identifiés plus de 260 entités Vaudou. Celle-ci n’est que des incarnations du créateur hermaphrodite. Le vaudou ne connaît pas d’intermédiaire entre la vie et la mort ; entre le visible et l’invisible. Dans la cosmogonie Vaudou l’Univers ressemble à une calebasse dont les deux moitiés sont le Ciel et la Terre. Dans ce système fermé pas de différence entre ce qui est en haut et ce qui est en bas. Pas de différence entre la vie et la Mort ; entre l’Humain et le non humain. Les Dieux et les esprits sont partout. La Religion Vaudou, ne promet pas le Paradis comme il est promis dans la Religion Chrétienne ; mais elle ne les effraie pas non plus de visions infernales. Mais pour adoucir l’humeur irritable des Dieux l’on doit rester en communication avec eux. Durant le rituel, l’homme est l’égal des Dieux. Être « monté » par les Dieux est considéré comme un grand honneur. Selon les Vaudouistes, le Dieu ou l’esprit d’un ancêtre, se glisse dans le corps de l’être humain en transe.
Les cérémonies durent deux à trois heures, on y fait des sacrifices pour remercier les Dieux. Les danseurs se frottent le visage avec le sang d’une poule sacrifiée. Selon le rituel on offre des animaux ou des fruits ; de la bouillie de millet du tabac ou des boissons. Le Dieu CHANGO aime les taureaux, le Dieu DAN – les céréales, MAMI-WATA les parfums. Ce n’est pas le courroux des Dieux qui apporte le mal, dans le Monde ce sont les sorciers et les jeteurs de sort. Chez les Vaudouistes âgés et les Prêtres la transe est imperceptible.Ils glissent sans effort dans un état de conscience spécifique ; ce qui leur permet d’obtenir une quiétude profonde.
Les Dieux ne sont pas les seuls à châtier les hommes, les esprits des Ancêtres le peuvent aussi. Pour les adeptes du Vaudou, si les morts ne sont plus des êtres vivants, ils ne le sont pas au sens ou l’entend un esprit rationnel. L’esprit des Ancêtre se glisse dans le corps des danseurs masqués au cours des cérémonies ; celui qui ose toucher aux masques intégraux risque la maladie et même la mort. Les porteurs de masques sont des membres de la société secrète EGOUNGOUN ; ils sont les enfants de OYA, la Déesse des tornades et leur mission est d’amener les ancêtres dans le présent.
Pour les Vaudoussi, le destin est personnifié par la déesse FA, nommée aussi IFA ou AFA. Elle se présente sous la forme d’une boule, ou de L’ELEIS. Avec cette noix le BOKONON « Devin Vaudou », peut renter en contact avec le destin. Il a deux cordelettes ou sont fixées huit coques, lorsque le BOKONON les lâches, elles tombent sur leur face ouverte ou fermée. A partir des 16 signes de base ; c’est l’Oracle- 256 combinaisons sont possibles. Cet Oracle remonte à la nuit des temps. Le I. GING Chinois n’a que huit signes de base, qui permettent 64 combinaisons. L’Oracle FA a la même importance dans le cadre du Vaudou ; que la Bible- la THORA- le CORAN ou le I. GING. Fa est le système moral et codifié du Vaudou.
Il existe le culte Vaudou KOKOU. Les danseurs sont habillés de pagnes de raphia. C’est un culte cruel, il faut avoir le cœur solide pour y assister. Les hommes s’enfoncent des couteaux dans les bras et se lassèrent la poitrine. Ils paraissent insensibles à la douleur. Cette partie violente du rituel est réservée aux hommes.
La société secrète ZANGBETO est aussi un organe de la Justice Vaudou. Les « gardiens de la nuit « appelés aussi meules dansantes à cause de leurs maques intégraux en raphia, qui les recouvrent entièrement. Lorsqu’ils circulent la nuit et surtout au crépuscule, la police se retire discrètement. Ces gardiens de la nuit contrôlent les méfaits des habitants, passent devant leurs habitations et font des injonctions. Sila faute est grave ils peuvent aller jusqu’à tuer…
Les ZANGBETO tiennent secret l’intérieur de leur Temples, et leurs cérémonies religieuses ainsi que le nom de leurs adeptes. Il est interdit aux femmes, sous peine de mort de pénétrer dans cet univers d’homme. Paradoxalement les « meules de foin dansantes « étant photogéniques de nombreux spectacles dansants sont offerts aux touristes. Le passage du culte Vaudou au pur spectacle Vaudou semble parfois assez flou. Sur le plan local les zongbeto ont des influences. Ils exercent leurs fonctions de police Vaudou sur l’ordre des Dieux. Les Prêtres et guérisseurs Vaudou connaissent très bien le psychisme des gens. Le Vaudou a bien sûr ses charlatans. A coté de leurs qualités de psychothérapeutes les AZONGBETO pratiquent la médecine des plantes. On n’a pas pu prouver scientifiquement les effets de la sorcellerie ; on tente de percer les mystères des Zombies. Le VAUDOU est puissant au Bénin. Son Prêtre le plus influant est le grand commandeur SOSSA GHEDEHOUNGUE, c’est un homme riche, qui possède plusieurs voitures, il a 19 femmes. Vingt% des Béninois sont catholiques et se chiffre regroupe pratiquement la totalité de l’élite politique et intellectuelle de l’Etat. Même l’Islam avec 12% de musulmans reste en arrière. Les Vaudous ne cherchent pas la confrontation avec d’autres Religions. Le Grand Commandeur a rencontré le Pape Jean Paul II au printemps 1993. Le Grand Commandeur a attesté que le st Père avait de grands pouvoirs magiques…
Le culte de MAMI-WATA- Quelques Dieux Vaudou sont sévères et violents. MAMI-WATA sait se monter joyeuse ; elle est souvent représentée sous les traits d’une ondine, avec de longs cheveux et une queue de poisson, car elle vient de la mer. Ce qui est atypique pour une divinité Vaudou. Ce serais l’image de la sirène nordique…ou sortie de la mythologie germanique, serait arrivée sur les côtes de l’Afrique Occidentale sur la proue des navires européens et serait à l’origine de ce culte. Bien que souvent représentée sous des traits Européen, elle n’en reste pas moins une Divinité Vaudou. Elle est honorée en tant que Déesse des eaux. Le talc et le drap blanc sont des signes de base des Vaudou. Le jour des cérémonies les Dieux sont nourris on leurs apporte leurs plats préférés. MAMI-WATA à horreur de l’alcool elle boit que du parfum ou de l’eau de Cologne ou de la limonade. Le Rituel : durant la transe les initié se comportent comme la Divinité. Ils boivent du parfum- se couvrent la poitrine et le visage de talc et se déplacent d’une manière bizarre. MAMI-WATA aime tout ce qui est beau ; les initiés portent des vêtements blancs et veillent à ce que le Temple soit balayé. Les Élus hommes sont peu nombreux MAMI-WATA préfère les femmes. ? Les Vaudoussi s’occupent de ceux qui sont tombés en transe et leur enfile des tabliers blancs, caractéristiques du culte. Même ceux qui ne sont pas initiés aux mystères de MAMI-WATA peuvent être « montés » par rythme des tam-tams, la Prêtresse joue une pantomime qu’elle interrompt sans cesse pour pouffer la déesse. Pendant la transe, la Prêtresse de MAMI-WATA, rit. Embrasée par le de rire.
La Secte des chrétiens célestes au Bénin. Ce sont des Églises chrétiennes et sectes qui rivalisent d’ardeur pour sauver les âmes des Africains de l’Ouest. Des courants religieux ont été importés par des Missionnaires blancs ; comme les Méthodistes- les Baptistes- les Témoins de Jéhovah. C’est un africain qui a « l’église de la chrétienté céleste » au Bénin. Le Prophète SAMUEL OSHOFFA, un charpentier, en 1947 il s’est tué dans un accident de voiture. Dix millions d’adeptes sont recensés- GHANA-TOGO- NIGERIA-BENIN. Cette secte combat le Vaudou.
Dans leur église, leur autel est décoré des images de Jésus –Marie. Les évangélistes organisent les baptêmes et les communions. Les leaders sont les prédicateurs de l’Eglise ; les visionnaires les Prophètes. Il existe douze commandements. Les bougies de couleur sont formellement interdites dans l’Eglise céleste ; la viande de porc ; l’alcool et le tabac ; il est interdit de pratiquer la magie noire et le culte des idoles et de porter des vêtements rouge et noir. Les hommes sont séparés des femmes ; les femmes sont interdites durant leurs règles et qui de plus ne sont pas autorisées à exercer une fonction. Certaines femmes portent une écharpe bleu- celles qui reçoivent des messages célestes- elles se mettent en transe durant les cérémonies religieuses et parlent le langage des Anges.Cette secte ressemble, étrangement, à des Vaudoussi en blanc. Les chrétiens Célestes ne se soignent avec aucune médecine, seulement des prières et de l’eau bénite, mais ils n’interdisent pas d’aller consulter un médecin. Magie blanche et magie noire : La croyance dans les magiciens mal intentionnés est très forte au Bénin. Beaucoup de gens dépensent énormément d’argent pour se protéger des mauvais sorts ou jeter un sort à un ennemi, ou faire pratiquer la magie blanche pour avoir l’amour, la réussite et l’argent. Toute une source informelle de revenu pour les Prêtre et les Magiciens. La magie noire est couramment pratiquée. SOSSA GUEDEHOUNGUE, le Grand Commandeur du culte Vaudou du Bénin, dit que la magie noire est en contradiction avec le Vaudou. Celui qui fait envoûter autrui se veut aussi puissant que les Dieux. Or c’est eux seuls qui décident du sort à accorder à chacun. Malgré cela la magie noire est couramment appliquée au Bénin. L’on cite l’usage du « pistolet africain » ; un cocktail mortel dont les ingrédients, lames de rasoir, clous, ne peuvent êtres localiser dans le corps de la victime. Le sorcier Vaudou GERMAIN BAMENOU de Cotonou, protège ses clients contre les envoûtements, il soigne aussi bien les hémorroïdes que la stérilité féminine. Son activité n’est pas délictueuse, au Bénin. BAMENOU se trouve obligeant envers ses clients, ils ne paieront que lorsque leurs souhaits seront exaucés. La puissance à laquelle se heurte l’homme n’est jamais ressentie comme quelque chose de naturel. Ca n’est pas concevable pour un primitif. Tout évènement peut être compris comme la manifestation d’une puissance, laquelle peut obéir à des « loi ». La caractéristique de cette Puissance est qu’elle est conçue comme magique. Mais cette causalité ne repose pas sur des observations rationnelles. On peu la commander à condition de connaître ses lois.La nature de cette Puissance est qu’elle peut être partout présente ; aussi bien dans l’ « ici bas », Que dans l’ »au- de là ». La forêt et le champ sont un lieu de croissance, sont également le siège d’une puissance, il en va aussi de l’eau, dont la force mystérieuse réside dans son pouvoir rafraîchissant. De même certains animaux passent pour êtres particulièrement chargés de Puissance : il s’agit en général de reptiles ou d’oiseaux. Les esprits- À côté des âmes des morts, il y a d’autres êtres qui apparaissent souvent qui agissent de façon invisible. On les appelle les esprits. Les Dieux- toute l’Afrique semble avoir des Dieux. Chaque tribu lui donne un nom différent. L’on distingue le grand Dieu et des Dieux secondaires ; Dieu des eaux ; de la forêt ; des animaux …etc …
Depuis l’époque de Bernard Maupoil, qui étudia dans les années trente la culture et l’imaginaire FON au sud du Bénin, les ethnologues et professeurs d’études religieuses, essaient de comprendre la théologie et les rites du Vaudou. Un travail conséquent, le vaudou ne comportant pas de texte sacré, et les Prêtres n’écrivant aucun texte qui analyse leur religion.
« Si vous voulez pénétrer les mystères du Vaudou, il vous faudra attendre jusqu’à la fin du monde, » dit un chant Vaudou.?
« A titre de mémoire : COTONOU vient de KOTU-UNU : KOU= mort, TO= lagune, NU=bord, rive : Au bord de la lagune de la mort, en langue FON. : est le nom donné au petit village de pêcheurs, devenu COTONOU. (BENIN : ancien DAHOMAY). « C’est la couleur teintée de rouge des eaux de la lagune qui aurait été à l’origine du nom de COTONOU. Les arbres bordant le Kouto y laissaient tomber leurs feuilles qui par photosynthèse roussissaient dans la lagune les eaux stagnantes. Ce qui faisait dire que c’étaient les morts qui teintaient l’eau, avant d’aller se jeter dans la mer. La croyance était que les morts passaient par la mer avant de rejoindre l’eau delà.
Raymond DELL
Contactez Grand Maitre Marabout Vaudou AZIZA pour tous Vos Besoins Dans Le Domaine Du Spirituel Vaudou.Je Peux Intervenir Pour vous Dans Les Cas Suivants:REPOUSSER (CHASSER) des personnes indésirables.REPOUSSER (CHASSER) des sortilèges, et des malédictions indésirables.ACCROITRE et REPANDRE de l’ amour, de l’ abondance, et de la richesse dans votre vie.NEUTRALISER les énergies négatives et maléfiques.PREDIRE VOTRE AVENIR AVEC MON OEIL BLEU MYSTIQUE VOILA QUELQUES UN DE MES INTERVENTIONS VAUDOU PARMIS TANT D’AUTRES.
Raymond DELL
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La déesse des mouches à feu Catherine à quatorze ans lorsqu’elle reçoit un exemplaire de la biographie de Christiane F. Catherine, c’est le nom d’une de mes amies d’enfance, mais elle, elle était une jeune fille exemplaire comparé à la Catherine de Geneviève Pettersen, habitant à Chicoutimi.
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